Rien moins que réenchanter l’Histoire
Etrange, le développement ces dernières semaines d’une polémique d’une telle intensité autour d’un livre, sauf à le prendre pour un édifiant reflet de la crispation générale dans le débat d’idées. L’objet du délit affiche pourtant nulle violence en apparence : Histoire mondiale de la France (29 euros, Seuil) est un ouvrage de 790 pages rédigé par un collectif de 122 historiens rassemblés dans « l’énergie joyeuse d’une intelligence collective » et chargés de s’emparer à la hussarde de 146 dates et de leur faire perdre la tête.
Il est vrai qu’ils sont pour la plupart issus de la génération montante, qu’ils font figure de « Jeunes turcs » emmenés par le médiéviste Patrick Boucheron, maitre d’œuvre à l’énergie de chef de bande mais une énergie humaniste, que sa puissance de feu est adossée depuis peu à l’autorité du Collège de France, qu’il a entrepris cette reconquête du territoire dans l’esprit d’une déclaration de guerre armé de la volonté de déconstruire l’illusion du roman national français et que son projet, pour être scientifique, n’en est pas moins politique dans toutes les acceptions du terme. Il n’en fallait pas moins pour mettre le feu aux poudres et conférer à un pavé l’efficacité d’un tract.
Réactionnaires à leur manière pour avoir produit ce livre par réaction aux réactionnaires, gageons que ces historiens cesseront vite de s’opposer à Lorant Deutsch, Eric Zemmour, Alain Finkielkraut pour rompre des lances avec leurs pairs et de leurs pères, le Fernand Braudel de l’Identité de la France et le Pierre Nora des Lieux de mémoire. Patrick Boucheron étant aussi un écrivain, il y a dans son entreprise une ambition formelle qui signale déjà l’urgence à renouveler l’art et la manière d’écrire l’Histoire. Pourtant, le principe de ce dictionnaire pourrait paraître a priori désuet : chacune de ses entrées, longue de quelques pages, démarre sur une date alliée à un événement parfois marginal ou surprenant et raconte une histoire. A ceci près que la rencontre de ces différents éléments sur le papier est le plus souvent inédite.
1051 ? Une première alliance franco-russe… 1202 ? Quatre Vénitiens aux foires de Champagne… 1215 ? Universités, le modèle français…1539 ? L’empire du français… 1769 ? Le monde est une conversation… 1852 ? La colonisation pénitentiaire… 1917 ? La vision kanake… 1940 ? Lascaux, l’art mondial révélé par la défaite nationale… 1962 ? Le crépuscule de l’Algérie française à Jérusalem… 2015 ? Le retour du drapeau…
Gonflé, le parti pris mais réussi, le pari. Une fois séparé du bruit qu’il fait, ce livre des dates fera date. Car si sa dimension idéologique est indéniable, il n’en reflète pas moins l’état de la recherche historique, loin du charivari qu’il a suscité dans le registre fatigué de la guérilla culturelle.
Qu’ils en tiennent pour l’histoire globale ou connectée, ces historiens au regard éloigné proposent rien moins qu’un pas de côté sous une tutelle que nul ne désavouerait, le Michelet qui a écrit :
« Ce ne serait pas trop de l’histoire du monde pour expliquer la France« .
Patrick Boucheron l’a pris au mot de sorte que la seule ligne semble avoir été de rendre sa complexité au passé français d’un point de vue élargi, lointain et critique. Comme une manière de revisiter et retourner « le regard éloigné » cher à Lévi-Strauss. Mais si lui et les siens le font bien dans un esprit frondeur, provocateur et iconoclaste, ils ne méritent pas cet excès de polémique qui les transforment en militants. Il ne s’agit que d’une expérience sous forme de livre et, par la nature et l’originalité de sa forme même, celui-ci ne prétend pas se substituer à quelque manuel d’histoire que ce soit. Et puis quoi, on ne sache pas que Patrick Boucheron soit aussi ministre de l’Education nationale ni qu’il exerce un quelconque pouvoir sur la rédaction des programmes scolaires ! Alors, même si on aurait tort de minimiser le sentiment de désaffiliation de la société à mesure que la singularité française se dissout dans les discours, n’ayez pas peur…
En vérité, on s’attendait à quelque chose de nettement plus subversif. Seule réserve : une légère déception sur le plan historiographique par rapport à l’annonce. Le livre n’en est pas moins enthousiasmant, bluffant, revigorant. Réenchanter l’histoire, qui n’y souscrirait hormis les trop prévisibles retranchés du bunker national du Figaro et de ses satellites ? Gardons-nous pour autant de nous laisser griser par l’air du temps, de croire que tout ce qui ne relève pas de la nouvelle vision ouverte de la France verse nécessairement dans une vision fermée, étriquée, frileuse.
Cette Histoire mondiale de la France est une vraie bonne nouvelle pour tous ceux qui cherchaient d’autres voies d’accès au passé de ce cher vieux pays et rêvaient d’en ouvrir enfin les fenêtres. A une condition : qu’on nous fasse grâce de part et d’autre de tout manichéisme et de toute vision binaire. Et si on commençait par cesser d’accoler systématiquement des qualificatifs négatifs (repli, crispation, mélancolie etc) au beau mot d’identité ?
(Photo Oliver Munday)
772 Réponses pour Rien moins que réenchanter l’Histoire
Identité — identités ?
Il est énorme ce témoignage de M. Rousso sur son passage au contrôle de l’immigration US. Un récit digne de Kafka.
Mais plus encore, des questions personnelles, sur le statut d’un homme, confronté au sort d’anonymes déjà mal barrés, avant qu’ils aient présenté le moindre papier…
Et pourtant, même si ces procédures ont été récemment renforcées, donnant libre cours à un zèle qui peut rendre suspect le seul fait d’être né quelque part, le passages des portiques US n’est pas un échange d’amabilités.
comme renato tourne sa page, je remets le lien donné à 8h21 :
http://www.huffingtonpost.fr/henry-rousso/muslim-ban-donald-trump-etats-unis/?utm_hp_ref=fr-homepage
Vu depuis mon balcon : un escadron de flics, casqués et avec boucliers, fonce sur les élèves du lycée Paul Valéry !
Enchantement de l’histoire ou identité française ?
Pour Sainte-Anne, descendre au Metro Glacière…brrrr…
Lvdb, oui, j’ai lu le récit de Russo qui fait effectivement réfléchir.
Nénamoins, parce que j’ai mauvais esprit, une question me turlupine : pourquoi les universitaires venant travailler comme conférencier ou autres dans les universités américaines emploient-ils un visa « touristique » ? Ne pourrait-on tout simplement leur octroyer un visa spécial « travail universitaire », puisqu’ils viennent… travailler ?
L’employé « inexpérimenté » n’a fait preuve, selon moi, que de « bon sens » – même si la procédure qui suit la décision est, elle, inhumaine et dégradante…
Bon, je dis ça je dis rien. J’ai eu une amie qui, bien avant Trump, il y a au moins 8 ans, a eu de très sérieux ennuis à l’aéroport, alors qu’elle venait effectivement faire du simple tourisme, à cause de son patronyme, homonyme de celui d’une « terroriste » fichée.
Je ne crois donc pas que la procédure dénoncée (à juste titre, parce que la fouille au corps et les chaînes, franchement !) par Rousso soit due à Trump, ou que les agents fassent « désormais » spécialement, du « zèle ».
Il me semble que cela fait quelque temps déjà que l’entrée aux Etats-Unis n’est plus aussi aisée que cela ! Mais quelqu’un comme Monsieur Rousso ne pouvait pas forcément s’en rendre compte…
Je suis certain que si un Indien Kiowa essayait aujourd’hui d’émigrer au US par le Détroit de Bering, il se ferait refouler.
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Clopine, Mr Rousso est bien placé pour se rendre compte et comparer puisqu’il va régulièrement dans des universités américaines.
Il est par ailleurs logique qu’une conférence de deux heures, même payee, ne relève pas d’un visa de travail.
@ La vie, etc, le 28 février 2017 à 8h 54min :
Ces derniers jours les médias ont été submergés par l’événement « OSCAR ». On comprend très bien qu’il n’y avait pas d’espace pour ce « fait divers » concernant un certain Rousso, historien de profession. Mais voyons, il aurait dû rester chez lui. Et de surcroît d’origine égyptienne… Les Etats-Unis ont le droit de se défendre, parbleu!
@13.41 Le JC….. est de retour ?
Gardel t es en voie de kapotisation, comme trouillefou. Si tu comprends de travers ce que je n ai pas ecrit abstiens toi d inveciver comme un malpropre. C kan la derniere fois que t as rempli le formulaire esta?
Ce que dit Clopine est vraiment tout à fait affligeant ! C’est avec des cerveaux aussi mal bâtis et aussi mal informés que des peuples entiers finissent à la chambre à gaz.
Le nombre d’écrivains, de professeurs, d’intellectuels de toute sorte et de toute obédience (jadis Robbe-Grillet qui tenait un séminaire à New York chaque année) qui vont faire des conférences ou des cours aux États-Unis sans visa de travail est énorme chaque année. Mais avec Trump il y assurément de quoi être inquiet pour l’avenir de la paix dans le monde. Anne Sinclair s’en est faite l’écho dernièrement, mais elle est loin d’être la seule.
Passque perso, ça fait presque un an pile poil
Universités, le modèle français…1539 ?
_________
Le point d’interrogation est de rigueur en effet. Pourquoi ne pas remonter alors au XIIIè siècle ? Car tout le monde sait que l’université qui a servi de modèle en Europe, y compris pour la Sorbonne, c’est l’université de Berlin mis au point par Humboldt. À vouloir faire la fine bouche, on finit par déformer la réalité de l’histoire.
Monsieur Rousso est intervenu sur ce blog, dans les commentaires d’un billet sur la Résistance. Ce n’était pas un fait divers. Certains zistoriens ont dû sentir passer la leçon magistrale. Un grand moment.
concernant un certain Rousso, historien de profession. Mais voyons, il aurait dû rester chez lui. Et de surcroît d’origine égyptienne…
Chez les Vrounzés, il y en avait plein qui dénonçaient dans les années 40. C’était comme ça. Ca les amusait bien, ils aimaient ça. Tout un art. La tradition, solide, bien vrounzaise (et zoviétique), s’est maintenue. Aujourd’hui, le Net, c’est quand même plus simple que les lettres découpées dans les journaux.
C’est le combat de la « rust belt » contre la « sun belt » aux Etats-Unis désormais. Les ploucs contre l’avant-garde de la mondialisation ultra-libérale. Avec le super plouc à la Maison Blanche pour guide, et même bientôt peut-être comme Führer… Et nous au milieu. Moi, je vous le dis, on est mal barré, mes pauvres chéris.
Pourquoi des toquards comme xyz denient à ce point le témoignage de M. Rousso himself, pour goberger leur bile. Ach toujours cette collaboration avec ce reich qui leur manque à pariss.
La vie dans les bois:
Est-que le sens du mot « ironie » t’a jamais titillé les neurones?
S’cuse gardel. Il y a des situations où l’ironie tu peux en faire abstraction. Au portique immigration, si le gars ricane, fais comme si tu ne comprends pas.
Ouf, « Est ce que »
Puisque nous nous sommes compris, Gardel, tu te souviens de cette histoire « M. Tournier prend l’avion » ?, racontée par F.Bon, ?
Les Etats-Unis dirigés par un plouc comme Trump sont devenus d’autant plus inquiétants, dangereux et imprévisibles que le déclin des Etats-Unis s’est amorcé dès 1969 si l’on en croit l’historien des Etats-Unis, Jean-Michel Lacroix dans son Histoire des Etats-Unis parue aux Puf. Parlant de la guerre du Golfe, il écrit notamment que « le vrai danger n’est pas dans les sables du désert mais à l’intérieur des frontières de l’Amérique. Le succès de la guerre du Golfe a permis de réaffirmer la puissance politico-militaire des Etats-Unis mais il ne saurait cacher le déclin économique et social. La réussite des Patriot masque difficilement la faillite des caisses d’épargne et la polarisation obsessionnelle sur Sadam Hussein évite de voir en face la concurrence commerciale japonaise. » Et il ajoute un peu plus loin : « la réforme fiscale votée fin 1986, la « révolution ultra-libérale de l’ère reaganienne », a eu des retombées durables sur l’épargne. » Et ce n’était pas encore la crise des subprimes de 2008 ! Ces analyses ne font que confirmer celles de Marcel Gauchet dans son dernier opus. Il en va de l’accouchement dans la douleur de la démocratie dans le monde. Il faut espérer que la veille de l’accouchement elle ne se retrourne pas comme moi dans le ventre de sa mère…
JiBé dit: 28 février 2017 à 9 h 32 min
Vu depuis mon balcon : un escadron de flics
Dans six mois ce sera trois…
Ils pulvérisent… Euh non ils polymérisent… Prolivérisent…
D’ailleurs c’est sûrement par parthénogenèse…
« Etrange, le développement ces dernières semaines d’une polémique d’une telle intensité autour d’un livre » (Passou)
En d’autres termes, la polémique triomphe, comme disait Polémique Victor.
Je sors…
Relisant Kafka, je suis frappé du fait qu’il avait une conscience très claire dès 1920 de la montée inquiétante de l’antisémitisme en Tchécoslovaquie et en Europe plus généralement. On en trouve des échos aussi bien dans ses lettres à Milena que dans son Journal, et son amitié avec l’acteur de la troupe du théâtre yiddish qui se produisait au Café Savoy ne fait qu’en renforcer la prise de conscience avec la centaine de pogroms en Pologne depuis 1881 et surtout celui de Kichinev en 1903 en Moldavie. Il évoque même l’ange de la Mort dans ses lettres : « Un homme gît sur son lit de mort, dans la crasse et la puanteur, et voici que l’ange de la Mort, le plus glorieux de tous, vient à lui et le regarde. » Et le rapport de Kafka au yiddish, qu’il découvre à travers Löwy, joue au fond le même rôle que la Guzla de Mérimée, mais cette différence notable, qu’elle ressuscite Aman, le prototype du persécuteur antisémite. Il prend conscience que son judaïsme n’est, comme il le dit, qu’un « fantôme de judaïsme », que la patrie de l’authentique parole juive, la Maison d’Israël, c’est la Pologne.
Plainte des intéressés, Paul et Mick Victor….
Bloom dit: 28 février 2017 à 15 h 19 min
En d’autres termes, la polémique triomphe, comme disait Polémique Victor.
Hon dit Victor c’est quand il a gagné, comme par exemple Messala en train de surnager, mais avant, avant avant, c’est le Paul et Marc* !
* Véridique, c’est un copain qui a marqué ça dans une compo ; et pas en cinquième ! Suivait les cours, mais au son…
Ce qui est intéressant aussi dans ses Lettres à Milena, que j’ai lu voilà une bonne vingtaine d’années sans y prêter attention, c’est qu’il a, grâce à Milena, connaissance de la modernité viennoise à travers le Journal d’Hermann Bahr, le grand promoteur de la modernité Viennoise, et qu’il lit en prenant le train dans le Neues Wiener journal, ainsi que le psychanalyste et penseur viennois borderline et finalement rejeté par Freud, Otto Gross que Kafka mentionne dans une lettre, dont David Cronenberg a fait un film avec Vincent Cassel dans le rôle du psychanalyste, Les promesses de l’ombre, qui mettait l’accent comme Wilhelm Reich sur la sexualité de manière bien plus massive que Freud pour en faire un véritable problème social et politique. On voit bien par là qu’il y a dans l’esprit de Kafka sans doute, t dans ses romans ce qu’il faut bien appeler une vision politique de la sexualité, qui vient du bouillon de culture viennois de l’époque auquel Milena lui donne accès de manière vivante et sans doute plus large qu’il ne pouvait en avoir connaissance avant de la rencontrer.
Kafka y est d’autant plus sensible qu’il est un véritable obsédé sexuel comme il le dit dans son Journal, qu’il est obsédé par ça et que cette obsession a engendré en lui une véritable peur de nature névrotique qui fait l’objet de long développement tout à fait extraordinaire dans ses lettres à Milena.
Ce qui est passionnant à analyser aussi dans ses lettres, c’est qu’il y a une véritable architecture fantasmatique, une projection de son désir dans des meubles, notamment les armoires, plus généralement dans tout l’espace de la maison et des villes (Prague et Vienne) qui recoupent les analyses de Gisela Pankow sur la psychose et les projections fantasmatiques sur les maisons qu’elle analyse pour sa part chez de nombreux écrivains, dont Soljenitsyne avec La Maison Matriona, entre autres. Il y a vraiment de quoi écrire un livre sur Kafka de la cave au grenier.
À lire WGG, on pourrait presque croire que les USA sont dirigés par leur président…
Kafke = la chouette, en tchèque, ML, n’est-il pas?
(je veux briller devant Otla)
« Henry Rousso, historien français né en Egypte, c’est suspect pour le Trump America. »
Les intellectuels vont désormais se sentir très mal aux USA. C’était déjà déjà le cas avec l’après 11 septembre, où les contrôles furent renforcés drastiquement. A l’époque, le philosophe Giogio Agamben, prévoyant le pire, avait décidé de ne plus venir en Amérique enseigner. Depuis l’élection de Trump, la situation s’est encore aggravée, et la mésaventure arrivée à ce pauvre Rousso en est bien la preuve. C’est l’Europe qui va peut-être en bénéficier, si les intellectuels européens (et étatsuniens) se replient sur elle. Après une période de décadence, viendra pour notre continent une phase de regain.
Oui, tout à fait Bloom, en effet !
Henry Rousso en tire la leçon désappointante sur l’Amérique :
« Il faut désormais faire face outre-Atlantique à l’arbitraire et à l’incompétence la plus totale. Je ne sais ce qui est le pire. Ce que je sais, aimant ce pays depuis toujours, c’est que les États-Unis ne sont plus tout à fait les États-Unis. »
Oui, mais en France aussi, c’est pas rassurant ! Les contrôles de passeport sont de plus en plus fréquents à l’aéroport CDG en dépit de Schengen, pour des voyageurs qui viennent de pays de l’espace Schengen pourtant. Sans doute à cause du terrorisme. Mais ce qui est à craindre, ce sont les lentes dérives dont personne ne s’aperçoit sauf quand le malheur nous prendra à la gorge. Et l’islam produit déjà en France dans les administrations son lot d’injustices et de dérives en tout genre.
@ La vie… 15,03
Non.
Pour les tchèques Kafka n’est pas des leurs :Ce n’est qu’un « juif allemand ». C’est du moins ce que m’a répondu un haut fonctionnaire tchèque rencontré dans un cadre professionnel.
Et moi qui croyais lui etre agréable et flatter son amour propre de citoyen tchèque en évoquant un personnage que je prenais pour une gloire nationale, je me suis trouvée ainsi sechement remise à ma place et toute déconfite
À Prague, j’ai découvert aussi, par hasard, en me promenant au fil de l’inspiration comme j’aime le faire dans les villes, le lycée où ont été élèves Rilke et Johannes Urdzidilm sur l’ancien Graben, comme on disait du temps de Kafka, et aujourd’hui Na Přikopiě, l’équivalent de ce qu’on appelle à Paris les Grands Boulevards, où se trouvaient les remparts qui entouraient autrefois Prague. C’est une grande bâtisse mais sert à tout autre chose aujourd’hui. Mais ce n’est indiqué dans aucun guide. De même le bâtiment qui abritait le Prager Tageblatt, journal pour lequel Max Brod et Kafka ont écrit des articles, le grand journal intellectuel de l’époque, une sorte d’équivalent du Monde dans la rue Panská.
Il s’est glissé une erreur. Le film de David Cronenberg, c’est A dangerous method qui met en œuvre la vie mouvementée du psychanalyste Otto Gross.
Ça ne m’étonne pas du tout, DHH. Ce qui est frappant à Prague, c’est que le musée Kafka, qui se trouve de l’autre côté du pont Charles, dans le quartier de Mala Strana, dont l’écrivain tchèque Jan Neruda a donné son nom à la longue rue qui monte vers le château et a dépeint dans ses nouvelles satiriques les petits bourgeois qui y vivaient à la fin du XIXè siècle, eh bien le musée de Kafka n’est même pas indiqué par des panneaux comme tous les autres lieux touristiques. Il faut savoir où il se trouve si on veut s’y rendre. Et dans le musée, les indications ne sont pas en tchèque mais uniquement en anglais avec des extraits en allemand des œuvres de Kafka ! C’est tout à fait caractéristique de ce nationalisme étriqué, éhonté et ridicule qu’on trouve pareillement en Pologne dans le musée de la ville de Włocławek où cinq siècles de présence juive dans la ville sont complètement passés à la trappe de l’histoire de la ville !
En revanche, dans le musée de la crypte de l’église St Cyril et Méthode où ont été assassinés les Tchèques envoyés par Churchill pour liquider la bête immonde Heydrich, certaines indications ne sont portées qu’en tchèque. J’étais logé juste à côté. C’est un lieu funèbre et extrêmement émouvant pourtant.
Le jeune Franz Kafka fréquentait beaucoup les bordels pragois.
Sont-ils toujours « ouverts » aujourd’hui ?
DHH dit: 28 février 2017 à 17 h 25 min
Pour les tchèques Kafka n’est pas des leurs :Ce n’est qu’un « juif allemand ».
C’est un Sudète alors ?
Non, ils n’existent plus…! Mais il fréquentait les bordels de luxe, pas les bordels minables et repoussants du quartier juif qui se trouvaient dans la rue du vieux cimetière juif… et où se trouvent aussi la synagogue…
Non, les sudètes commençaient un peu au sud-ouest de la ville de Pilsen, là où mon oncle a été prisonnier dans un stalag pendant la guerre, à Blatnice, une petite bourgade que je me suis promis d’aller visiter la prochaine fois que je vais à Prague, à 117 kms au sud-ouest de Prague.
Dans les lettres à Milena, Kafka parle des lieux de villégiatures thermales où se rendaient ses parents, à Karlsbad et Marienbad. C’est d’ailleurs là, à Marienbad que Kafka dit avoir connu le bonheur avec Milena. Ce qui le rend pathétique, c’est qu’il était sur le point de mourir quand il lui est échu.
Sont-ils toujours « ouverts » aujourd’hui ?
c’est une plaque tournante du cul européen dirait bonne clopine..faut que dracul et phil enlève leur sandal & socks
kafka collectionnait les dessins d’cul dl’époque dracul..c’est dvenu une scie
C’est du moins ce que m’a répondu un haut fonctionnaire tchèque rencontré dans un cadre professionnel
..ma mère
Les promesses de l’ombre
danjourousse metodes..tu frequentes trop les hauts fonc dans les rades repoussants
A dangerous method qui met en œuvre la vie mouvementée du psychanalyste Otto Gross
carl gustav..c’est un faire valoir
Ce qui est très émouvant à voir aussi à Prague, c’est l’immeuble où logeait Max Brod au quatrième étage. Intact. Et très beau. Une belle maison patricienne avecd es décors datant du XVIè siècle. Slpendide. Quand je suis passé devant la porte d’entrée de l’immeuble, elle s’est ouverte… J’y ai vu un signe de connivence du fantôme de Kafka. J’ai pu jeter un coup d’œil à l’intérieur, magnifique, tout marbré avec deux colonnes. C’est là qu’il a rencontré Felice Bauer la toute première fois, toute toute première fois… mais pour son malheur, la pauvre ! Et cette histoire s’est terminée sur la place Charles, une immense place avec une pelouse et un jardin, près de laquelle j’habitais et où se trouve l’ancien tribunal (!) où Kafka a fait son stage après l’obtention de son doctorat… Vraiment pas un hasard ! Aujourd’hui c’est la mairie de Prague.
qu’est ce que t’as foutu à prague dracul..tout ça c’est pauvre..étique
Le plus dur, lorsqu’on veut montrer qu’on est allé quelque part, c’est de cacher qu’on n’y est pas allé.
Amschel fut le vrai prénom de Kafka, que sa mère lui a donné à sa naissance. Hébraïque prénom.
N’est pas Kennedy qui veut. Le vrai faux attentat « en plein discours de François Hollande » dû à un faux mouvement. Décidément, le président socialiste aura tout raté :
« Selon nos informations, c’est un tireur d’élite de la gendarmerie, qui, en voulant changer de position de tir, aurait trébuché, déclenchant un tir accidentellement. »
« Puis, levant la main, il a simplement déclaré:
«Je ne pense pas». »
Avec Macron nous aurons le premier président sans étiquette mais avec plein de (grandes) marques au c*l.
AO
18.22 On comprend mieux pourquoi vous aviez besoin du retour de wgg, votre verve jubilatoire en est décuplée. Très drôle… C’est vrai, il veut tant prouver qu’il est approxim, mais baste… il a l’air plus serein qu’avant son départ. Il semble avoir conjuré son fantôme et en bonne voie d’achever son roman pour la rentrée. A ce sujet, il n’a jamais compris la théorie de « l’haunthologie » traumatique exhumée par les féministes black de chez Derrida (spectres de Marx) et utilement transposables parmi les descendants des rescapés de la Shoah comme wgg, c’est un peu dommage… Jamais trouvé que le « réel et son double » de Rosset lui fût d’un grand secours…
https://champpenal.revues.org/9168
Ce soir d’ailleurs, je ne mange rien, j’ai l’appétit coupé.
kefke… d’ailleurs ce n’est pas la chouette, mais le choucas. Et franchement, ces deux bestioles n’ont rien à voir, l’une est un rapace nocturne, l’autre un corvidé. Jamais Kafka n’aurait commis l’erreur aussi grossière de wgg et de bloom qui racontent souvent n’importe quoi.
Affluence au salon de l’agriculture, passage obligé pour tous les candidats.
Les français aiment leurs agriculteurs, qui le leur rendent mal. Le tiers d’entre eux croient en la madone de Montretout.
Laquelle est au plus mal avec les instances de la République.
Sous le coup de la menace d’une levée d’immunité partielle de son immunité parlementaire, pour son mandat de dépu.tée au parlement européen, comme sonpapa avant elle, et ici dans un possible cas d’apologie du terrorisme sur tweeter, elle fait une -nouvelle- leçons aux juges:
Elle réclame la même justice pour elle que pour les autres. Et en particulier pour Collard,l’un de ses sbires, qui n’a pas fait l’objet d’une telle sanction par la justice française, pour les mêmes tweets.
L’Élysée, son occupant plus pour longtemps, dément avoir de quelque manière que ce soit poussé C. Angot à faire cette lettre d’amour. Mais apprécie.
Ce tireur d’élite qui stoppe d’un coup d’un seul, des festivités, fait réagir le bientôt plus président, jamais pris de court pour des p’tites blagues à très grande vitesse:
» j’espère qu’il n’y a rien de grave »
Deux blessés, quand même.
Janssen, je ne vois pas grand changement chez Blabla. Prague est une ville très étrange : impossible d’en revenir avec pour seule moisson l’index de guide touristique dont il nous tympanise, comme si elle n’était qu’une extension du Paris qu’il connait. C’est aussi ce que lui fait remarquer, avec raison, bouguereau. Bref, Blabla n’a jamais mis les pieds à Prague.
En outre, Blabla ne connait pas grand-chose de Kafka, témoin son énorme gaffe à propos d’une prétendue « grande passion érotique » vécue avec Milena que l’écrivain n’a vue que quatre ou cinq jours dans sa vie. Quant aux histoires de bordels, qui peut dire s’il allait beaucoup plus loin que le salon? Ce, malgré ce que semble en dire sa nouvelle biographie dont il faudra attendre qu’elle soit traduite. Mais le solide jouisseur multipliant les martelages sur filles de joie me semble au moins problématique. Le biographe doit être un sanguin.
Quant au reste, le personnage du menteur compulsif ne m’intéresse plus beaucoup. Avez-vous remarqué que chaque fois que Blabla évoque un lieu, il y est arrivé quelque chose à son grand-père, à sa grand-mère ou à son cousin. Cela aussi devient problématique, et rappelle les Mémoires de Monsieur Claude, dans lesquels réapparait toutes les trois pages Napoléon III sous toutes les déguisements possibles.
Dans le cas de Blabla, « l’haunthologie » me semble surtout une conjuration du désert et du vide. Il faut bien qu’il y ait quelque chose, même quand il n’y a rien.
Christine Angot vient juste de s’en remettre…
Car le président sortant des Charentes va pouvoir se remettre en selle, vu que les tireurs d’élite de la maréchaussée protectrice sont plus ce qu’ils étaient. Recrutés après un stage de remise à niveau à Prague, sans doute ?
@Le tiers d’entre eux croient en la madone de Montretout
Ils sont dans la moyenne de la population générale, hélas…, (puisque ce sera son score du 1er tour),… contrairement aux bêtes qui préfèrent s’abstenir à ce sujet, tellement elles ont honte de leur patron. Les deux autres tiers en seraient plutôt fières et nous aussi, enfin moi du moinsse.
Boh i nettoyait son harme le coup est parti ! Tous les gendarmes rient…
Va faire ça sous De Gaulle, tiens !
Les Narabs i vont avoir peur ça recommence les chassepots partent tout seuls !
Moi Président, j’augmenterai sensiblement les impôts de Bordelais qui bénéficient d’infrastructures ferroviaires exceptionnelles et performantes au détriment du centre de la France, délaissé.
Pour revenir à Prague, Prague ce sont d’abord des Pragois.
Rhôôôôôôôôôâhôôâ…Bérénice !
C’est quand elle me manque que je me rends compte qu’elle peut me manquer.
assez de boniments le manque loge dans l’absence et en dehors des philosophes grecs je ne vois pas quelle femme en l’absence d’absence vous manquerait de quelque façon que ce soit mise à part votre égérie bleu marine.
J’ai compris : ça veut dire que vous n’étiez pas complutement partie.
D répondez franchement, si Heidegger se présentait, le pouvait resté vivant et vivace, avide et furieusement de pouvoir, me pardonneriez vous si j’annonçais haut et clair mon intention d’accorder mon suffrage à ce Martin?
Marine Le Pen a de très jolis yeux. Je dois avouer que ceux-ci me captivent. Mais je vous préfère.
Mais bien entendu voyons. Quelle question.
Ne sont-il pas profonds et charmeurs, certes pas autant que les vôtres ?
D je retourne à mon absence, j’ai écouté Mélanchon ce soir à Brest et s’il disposait des moyens à mettre en place son impôt universel j’y verrais enfin une idée d’égalité et de justice sociale. Pour le reste je vous assure n’avoir rien lu du blog ou presque, la mort de MàC m’a sincèrement atteinte. Je vous quitte et vous souhaite une bonne nuit.
C’est que vous êtes trop sensible.
Bonne nuit.
kavka = le coucas
sova = la chouette
kavka = le choucas !
Histoiure de faire taire les lanceurs d’anathèmes, très à l’aise pour baver:
« le TLF confirme le lien avec la chouette, rapprochant ce dernier mot du francique*kawa, chouca, que l’on peut déduire du néerlandais couwe, du norvégien kaie et du suédois kaja.
le mot tchèque désignant le chouca a fait du chemin puisqu’il s’agit de….kafka! »
@Jean 27 février 2017 à 22 h 09 min
Le chevalier Bayard avait bien les yeux marron, les cheveux châtain et la peau pâle.
Ce piqueur d’élite, dont la bravoure a été récupérée pour des causes qui n’en ont aucune: automobiles, réveils, stylos, etc.
va être sépuluturé auprès des siens, selon ses souhaits.
« va être sépuluturé », diantre, voilà que bayrouse sans le faire exprès.
« Égalisation des réels. Contre-épiphanies. » Le problème posé concerne l’usage de nos représentations mentales — et il ne s’agit pas de la source où se désaltèrent les Muses ! Voyons ça à propos de l’identité. Pas le temps d’esquisser la réflexion relative au dépassement de l’identité — désolée, l’œuvre de Musil le mériterait. Pas le temps non plus de regarder l’ensemble de poncifs que l’idée d’identité et son développement charrie — supposons donc, que tout le monde sache de quoi on parle. Le salut n’est pas dans les cultures-fonds mais mais dans les cultures-signes ; dans l’errance hors du binôme « séparation et occultation » : songer au temps que sortir de la forme aliénée « symétrie-équilibre » nous a pris, et compte tenu de la proposition que l’on doit à l’un des nos antécédents (« Et qui est libre ? »), se demander pourquoi les marchands organisent le temps aussi que la séparation des producteurs et des moyens de production ; réfléchir à comment nous sommes arrivés à « l’immense accumulation de marchandises » que nous connaissons depuis que la révolution industrielle a occupé notre espace mentale et physique, en reléguant ainsi la question identitaire au rang de produit folklorique obsolète ; ce qui déchire nos contemporains les moins attentifs, aussi que ceux qui manquent d’assurance et ne cherchent dans l’identité qu’un refuge car il s’obstinent à se mentir et ils se cachent que ce n’est qu’un leurre politique qui brouille la perception du réel en suscitant l’enthousiasme — et les populistes encaissent l’ovation.
MD, et qui est libre ?
tweet:
« The image of American spies gathering in Parisian cafés to assiduously study and compare notes on the high priests of the French intelligentsia might shock those who presume this group of intellectuals to be luminaries whose otherworldly sophistication could never be caught in such a vulgar dragnet, or who assume them to be, on the contrary, charlatan peddlers of incomprehensible rhetoric with little or no impact on the real world. »
Cet article n’explique pas comment certains de la pensée 68 parisienne sont devenus des chantres de l’ultra-libéralisme, et de la mondialisation enchantée.
Parmi ces jeunes, sur la Place, certains ont fait des études techniques et scientifiques à même de leur donner une capacité critique.
Et la place fut vidée, manu et militari.
http://www.liberation.fr/debats/2016/05/05/un-68-mars-2016-a-la-place_1450740
coucou, renato
https://www.youtube.com/watch?v=ML08w5VHPek
Le bonheur, ce ne furent que ces bribes de 4 journées arrachées à la nuit et qui étaient déjà enfermées dans une armoire, inviolables; le bonheur, c’était le soupir et le desir d’arriver à ca. Kafka
Quel enthousiasme ! Bonne journée
À propos du nom kafka voir Max Brod, Franz Kafka: A Biography… L’oiseau noir sur l’insigne du magasin du père…
(Pages 3-5 de l’édition 1960.)
en reléguant ainsi la question identitaire au rang de produit folklorique obsolète
http://www.jpost.com/Diaspora/ADL-receives-second-bomb-threat-at-San-Francisco-office-482793
tarzoon y se lèche les babouines
Marine Le Pen a de très jolis yeux
un peu tombant..à l’inverse de papa qui visiblement prenait son pied hon dirait qu’elle se voudrait toujours ailleurs
Va faire ça sous De Gaulle, tiens !
« la france a déjà un troudballe » qu’il aurait dit en conférence de presse estrordinaire
Pourquoi votre nom n’est plus en rouge, serdgio, donc plus de référence à votre blog… vous avez honte ?
Et voilà !
http://hyperallergic.com/361416/italian-mcdonalds-serves-up-a-side-of-roman-ruins/
Je leur avais dit pendant la formation: tireur d’élite, c’est pas buteur des puissants…pffft!
Fillon va-t-il annoncer à 12h qu’il se retire au profit de Sarkozy?
J’ai du mal à y croire.
Tu parles d’un mercredi des Cendres pour Fillon… là c’est carrément tout le sac sur la tête.
FF va-t-il choisir d’arrêter de se suicider? Intense suspense…Le paradoxe est qu’il ne vivra pas mkieux pour autant. L;amour de l’argent, Thanatos plus qu’Eros.
Une renonciation de Fillon serait une tragédie pour son compte en banque.
L’exposition « Bohuslav Reynek, Don Quichotte à Petrkov » est à voir au Centre tchèque à Paris, 18 rue Bonaparte, jusqu’au 31 mars prochain. Le programme d’accompagnement propose deux concerts, ainsi que la projection du documentaire « Je suis le fou du village » tourné en 2006 par Aleš Kisil ; un précieux témoignage sur la vie des Reynek à Petrkov apporté par les fils du couple Reynek-Renaud, Jiří et Daniel.
_______
En marge de l’exposition, vous présenterez, en compagnie de l’historien de l’art Jiří Šerých, l’ouvrage « Le Don Quichotte de Reynek ». Ensuite, mardi 28 mars, vous donnerez une conférence au Centre tchèque à Paris autour de l’œuvre de Bohuslav Reynek. Quel en sera le thème ?
« La conférence veut montrer à quel point le couple Suzanne Renaud et Bohuslav Reynek a été passeur de culture à son époque entre la France, plus concrètement le Dauphiné, et la Tchécoslovaquie. Evidemment, grâce aux traductions de Reynek, très abondantes durant l’entre-deux-guerres, puis, en contrebandier, si je puis dire, quelques traductions de Suzanne Renaud et Bohuslav Reynek qui transmettaient des auteurs tchèques à leurs amis dauphinois. C’est ce pont entre les deux cultures que je mettrai en valeur comme une richesse franco-tchèque. »
En savoir plus :
http://www.radio.cz/fr/rubrique/faits/redecouverte-de-loeuvre-de-bohuslav-reynek-au-centre-tcheque-de-paris
A midi, Fillon annonce qu’il change de nom, son patronyme étant lié à de trop scandaleuses affaires.
Il s’appellera désormais François Pillons.
« Widergänger ».
En vérité, je vous le dis, voici que Crétinus Blabla se prend pour une colonne Morris.
Quelques bonnes nouvelles ce matin du 1er mars : le retour de bérénice et christiane ; les 100 ans de juan Rulfo ; la disparition à droite de la moustache d’Heidegger remplacée par le profil de K. Daoud, quand même plus sympathique, comme le sont ses meilleures chroniques choisies parmi les 20000 écrites sur six ans. CH. a raison, il faut quane même rappeler à wgg que s’agissant de FK et Milena J., mieux vaut se fier aux confidences de cette dernière à Margarete Bubber-Newman au camp de Birkenau. Frantz était fasciné par la liberté de cette femme, très certainement amoureux, mais s’ils s’écrivirent beaucoup, ils se virent peu et ne consommèrent certainement pas. Malgré son indépendance, elle restait très attachée à son mari jaloux, un copain de Franz d’ailleurs qu’il n’aurait jamais trahi. Donc, stoppons là les mythomanies projectives de wgg, s’il enseigne à ses élèves ce qu’il écrit ici, ça fait un peu peur. Faut-il désormais ranger Boucheron parmi les historians réactionnaires ? Heureux d’apprendre que le pactole proposé aux Obama pour leurs Mémoires sera sans doute reversé aux indigents des futurs évincés de l’obamacare par le nouveau locataire de la maison péroxydée.
BJ à toussent.
Cave canem, Blabla!
@ François Pillons.
ou… François Plions (bagages) ! A dégager voie 12.
François Fuyons, voyons…
Les politiciens? Rien moins que décourager l’open space…
François-Alain Juppon…?
Clopine, quelles sont donc ces « faces cachées » de Romain Gary, en couverture du Magazine littéraire, vu que tu sembles la seule ici à être abonnée à la revue passouiste ?
Quel coup de théâtre se serait si l’on voit resurgir Sarko ! Manquerait plus que Hollande réponde positivement à la lettre de Angot !
Je peux mettre le début « …il est advenu que le corps d’une fille sur deux m’attirait, mais pas du tout le corps de la fille en qui j’avais mis (…)tout mon espoir. (…) Je ne peux aimer que ce que je peux placer très haut au dessus de moi jusqu’à en être inaccessible. » Ca n’avait pas l’air d’être un gros gros queutard quand même ce Kafka.
Qui a ourdi un complot contre Fillon? Levez la main.
Le chevalier Fillon saura triompher des veaux. Voilà une excellente nouvelle.
Patrick Boucheron est ce soir à l’Heure Bleue sur France Inter.
Je ne peux aimer que ce que je peux placer très haut au dessus de moi jusqu’à en être inaccessible
propos de casques bleus en tournante à bamako..sapré nico
Levez la main
l’avion ça fait lever les noeils
Quel coup de théâtre se serait si l’on voit resurgir Sarko !
à la arthur anouna ou morandini baroz..tout est là
Heureux d’apprendre que le pactole proposé aux Obama pour leurs Mémoires sera sans doute reversé aux indigents
n’en fais pas trop 3j..d’ici tu fais casque bleue
ces « faces cachées » de Romain Gary
il a provoqué clint en duel..c’est pas rien
Qui a ourdi un complot contre Fillon?
en bon gauliss il a dit ‘il faut à la france un troudbal ! quel journaliss osera dire ici que j’ai pas l’étoffe?’
Wgg je n’avais pas lu votre commentaire d’hier à 14h08.
Connaissez-vous la formule de Talleyrand « tout ce qui est excessif est insignifiant »? Elle s’applique bien à votre premier paragraphe.
Le problème de Clopine n’a rien à voir avec l’antisémitisme. Elle éprouve de la méfiance voir presque du mépris pour tous ceux qu’elle considère comme appartenant à une classe sociale supposée supérieure à la sienne(!). En l’occurrence elle devrait commencer par regarder attentivement la biographie de Mr Rousso avant de dire « Mais quelqu’un comme Monsieur Rousso ne pouvait pas forcément s’en rendre compte… »
à la arthur anouna ou morandini baroz
c’est une question..’à la arthur ? anouna?’ etc.
havec argumentaire passabe sur rtl en prime time..pour voir si t’es apte à la critique baroz
Le problème de Clopine n’a rien à voir avec l’antisémitisme
bref tu te fais complice pour cacher que c’est celui de dracul d’hinfliger de telles insultes..
« tout ce qui est excessif est insignifiant »?
martingale de plaidoirie pour nimporte quel criminel..ptite rigolote
Lavande, je n’éprouve que rarement du mépris, et surtout pas de manière systématique. Monsieur Rousso est un universitaire invité par des universités américaines : voilà ce que voulait signifier mon « il ne pouvait pas se rendre compte ». Je veux dire, précisément, que les humiliations et les contrôles abusifs dans les aéroports américains sont connus depuis longtemps. Je ne remets certes pas en cause le récit de Monsieur Rousso, et suis d’accord avec lui pour trouver les pratiques qu’il dénonce comme inacceptables mais, visiblement, personne n’a relevé cet aspect de mon message…
Bon. Si je réfélchis, ce qui a choqué tout le monde visiblement ici, c’est que je trouve qu’on devrait changer les visas accordés aux universitaires venant faire des conférences, même de deux heures seulement, aux Etats-Unis. Actuellement, ils reçoivent un visa « touristique ». Pour moi, il serait tout aussi légitime d’avoir un visa « universitaire invité » ou un truc comme ça, et je ne vois aucun scandale là-dedans…
Mais je fatigue énormément à lire l’image que l’on me renvoie. Je ne vous fais pas l’injure, Lavande, de croire que vous ne savez pas lire, ou que vous ne rendez compte que de ce que bon vous sombe de vos lectures. Mais enfin, la simple évidence voudrait qu’on lise dans ce que j’ai écrit hier, que je trouvais les pratiques des contrôles à la frontière particulièrement insupportables; vous n’avez pas lu cela, avec préféré voir une « haine de classe » qu’heureusement pour moi, l’éclectisme de mes relations dément chaque jour. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde : je connais des écolos ne fréquentant que des écolos, des profs de facs ne fréquentant que des profs de facs, etc.
Mais bon, je crois que la fatique prend le pas sur mon légitime désir de me voir justifiée. Après tout… Il semble impossible, ici, d’entamer et de pousuivre une quelconque conversation. Impossible de rececoir une vraie opinion, par exemple, sur le pouquoi du comment il semble si essentiel que les universitaires continuent d’avoir un visa de touriste : quel bénéfice en tirent-ils ? Est-ce plus commode à obtenir ?
Soupir…
Non rien de rien je ne regrette rien ni le bien ni le mal je m’en fous du passé
Clopine
Oui il y eut le 11 septembre maus la dureté a eu un réel coup de force après le type qui a voulu mettre le feu à ses basketts. Je n’ai pas la date.
En Israël, le visa n’est pas tamponné sur le passeport pour éviter tout problème ultérieur ds d’autres pays.
Je n’ai jamaus eu autant peur, ni ne me suis sentie autant coupable qu’à la police des frontières de Tel Aviv.
Même s’il a un visa de touriste, trois mois, pas d’immigration en vue, il pourrait avoir une invitation officielle du directeur de l’Université qui l’invite. En bonne et dûe forme.
Ceci dit, Clopine, des petits jeunes très pénibles il y en a, avec une morgue à couper au couteau.
Moi je suis pour les travaux des champs pour les petits jeunes. Au Pérou. Pour déblayer d’autres cités incas. Je l’ai déjà écrit ici. Travail archéologique. Pas forcément suivi d’un mac do. Non.
Ou ailleurs où ce ne serait pas le Pérou. Pour leur donner la notion de la gratuité de leurs actes.
A Tombouctou.A Limpopo Limpadi. A Herzegovine.
Blabla : »C’est avec des cerveaux aussi mal bâtis etc. »
Doit-on en déduire que Blabla se suppose « un cerveau bien bâti »? Bien abêti, c’est certain, bien bâti c’est à voir.
Son attitude vis-à-vis de Clopine est insupportable. Clopine est quelqu’un avec qui on peut ne pas toujours être d’accord, mais c’est surtout quelqu’un de très bien qui fait des tas de choses intéressantes, qui ne se vante pas, au lieu quoi ce pauvre Blabla ne fournit jamais la moindre preuve de ses immenses dons, dont (don-dont) le seul ici visible est un incontestable génie de l’enfumage. Mais qui marche?
Evidemment, Nicolas, tout le monde sait cela sauf l’ineffable pion qui ne fait que causer de ce qu’il ne connaît pas.
Chaloux, mon problème est que je ne suis, et ne serai vraisemblablement jamais, légitime. Il faut, je m’en suis rendue compte jour après jour en fréquentant ces lieux, avoir l’assurance imperturbable de posséder les qualités requises (que ce soit parce qu’on est un universitaire, ou bien que l’on possède une reconnaissance quelconque, ou qu’on ait tout simplement un ego qui n’admet pas le doute) pour intervenir. Jamais un débat d’opinions, ici, n’a lieu sans que les protagonistes ne s’envoient à la figure des procès ad hominem ou des qualificatifs renvoyant à leur personnalité ou leur caractère…
Et je plaide aussi coupable, mais dans un seul cas : celui de Christiane, que je n’arrive pas à dissocier, dans mon esprit, d’une certaine hypocrisie, mais comme j’en ai conscience, j’interviens plus que rarement quand elle prend la parole.
je ne parle évidemment pas de ceux qui professent le mépris systématique. Lavande me confond avec eux : c’est dire si, ici, on est mal lu.
Un des (nombreux) problèmes que j’aurais eu à résoudre toute ma vie, c’est justement l’inverse : de tenir bien trop compte des sentiments d’autrui. Et d’avoir peur, jusqu’à l’absurde, de faire du mal…
Jusqu’à l’absurde, oui. Je me souviens d’un accident (heureusement sans gravité, que de la tôle froissée) que j’ai eu avec mon fils dans la voiture. Je n’ai pas pensé une seule seconde à lui : j’étais obsédée par l’idée d’avoir pu causer du tort au chauffeur de la voiture d’en face. Un jour, également, j’ai donné par erreur un mauvais médicament à un chat, qui a failli en mourir. Clopin n’a compris ni l’intensité, ni le côté « panique » de mon désespoir, tant que la bête a été entre la vie et la mort. Il trouvait que ma faute était simplement la marque d’une inadvertance : or, je ne pouvais supporter physiquement l’idée d’avoir causé, même involontairement, la mort d’autrui, fût-ce une bête.
Je ne suis pas taillée, comme vous, pour me défendre par l’attaque. En fait, je ne suis pas taillée pour grand’chose, à part pour le goût des mots et l’envie du partage. Ce qui semble suffisant pour ouvrir la porte à toutes les interprétations possibles, et surtout les plus négatives, de ma personnalité.
Soupir.
Le mieux serait sans doute que je lutte contre l’addiction qui se dégage de ce blog. Mais quand on voit que Wgg n’est pas capable de s’en passer… (par contre, Jc se fait tout petit. L’affaire Marcelin Deschamps l’aurait-il alerté ?)
@ « Ca n’avait pas l’air d’être un gros gros queutard quand même ce Kafka »
Ben non, l’étais pas… Et tout le monde le sait, sauf wgg qui voulant faire son malin depuis son voyage imaginaire, prétend connaître un bouquin qui va nous montrer un FK adolescent assidu aux bordels convenables de Prague. Quelle affaire ! Et surtout qu’est-ce que ça prouve, j’vous demande un peu ?
L’érotisme souvent pervers qui affleure dans ses romans et nouvelles (ah… les amours ancillaires campées par le hongrois Dezso Kostolanyi dans le « traducteur kleptomane » !, c’était autre chose…), ne fut qu’un exutoire sarcastique et grinçant pour e moquer de pulsions bien naturelles inassouvies, qui le divertissaient de son abstinence volontaire, car sa condition était de vivre seul pour pouvoir écrire. Il rêvait bien d’une petite vie bourgeoise avec bobonne (le drame de la pauvre Felice !…), mais il savait que cette vie-là n’était pas de son monde, ce n’était du reste qu’un fantasme paternel auquel il aurait bien voulu donner crédit pour lui complaire. Mais il n’y arriva jamais.
On a un peu honte de devoir rappeler toutes ces banalités qui emplissent le Journal de K. Wgg va-t-il nous alpaguer avec un nouveau scoop découvert sur place pour démentir ou confirmer la rumeur de la paternité du fils caché avec Julie Worhyzek ?… En s’rait bin capable.
@Janssen J-J dit: 1 mars 2017 à 11 h 00 min
JJJ, vous m’étonnez souvent… Comment avons-nous posé en même temps les yeux sur « Milena »* ? livre ou Margarete Buber-Neumann tient la promesse faite à Milena Jesenska, avant sa mort, le 17 mai 1944, à l’infirmerie du camp de Ravensbrück, après quatre ans de compagnonnage dans ce lieu de misère et d’horreur : Elle nous dit qui elle fut. Prague, Vienne… une vie magnifique.
Oui, il s’agit bien de Milena, la destinataire des « Lettres à Milena » de Franz Kafka, dont W. a fait mémoire, ici.
(* Livre édité au Seuil et traduit de l’allemand par A.Brossat.)
Les premières lignes : « C’est le 21 octobre 1940 que je reçus la première lettre de Milena ; il s’agissait d’un morceau de papier qui me fut subrepticement glissé dans la main alors que je me trouvais dans l’allée (La Lagerstrasse) qui traverse le camp. (…) C’est au camp de concentration de femmes de Ravensbrück que nous nous sommes rencontrées. »
Quand elle retrouva sa liberté, elle écrivit ce livre bouleversant.
Tout aussi bouleversante, la lettre ou Milena annonce la mort de Franz Kafka, écrite à Narodni, le 7 juin 1924. Peu ont pu dresser un portrait si juste de F.Kafka. C’est la dernière de ce recueil paru chez Gallimard (L’Imaginaire) sous le titre « Lettres à Milena » de Franz Kafka traduites de l’allemand par A.Vialatte. Lessiennes ont été brûlées selon son désir. Oui, W. on peut dire que même brève ce fut une rencontre passionnée et désespérée. Heureuse de votre retour, ici, qui réanime le souffle épique de Chaloux et tire ces pages de commentaires vers la littérature.
Tout est dans l’art et la manière d’amener les choses. Kafka se caressait un peu quand même ?
Janssen, Kafka pouvait toujours se rendre avec ses amis dans des bordels, causer au salon, et même monter de temps à autre avec une fille pour continuer la conversation. De tels exemples ne manquent pas, j’en ai connu autour de moi. Et Kafka devait être un homme d’une chaleur humaine extraordinaire. Le Procès déborde de tendresse, ce qu’on oublie toujours de dire.
Laura Delair dit: 1 mars 2017 à 9 h 40 min
Pourquoi votre nom n’est plus en rouge, serdgio, donc plus de référence à votre blog…
Passeque si je mets le lien sur mon blog, tous mes posts disparaissent.
Il y a quelque part dans les arrière-cuisines de la RDL une ergastule avec comme banni l’URL de mon blog, pour une raison qui doit être parfaitement exotique ; c’est cela qu’il faudrait repérer et ôter. On l’avait fait sur le blog de PMB cela avait bien marché.
Bon, allez, puisque « Lavande m’a tuer », tentons de partir d’ici.
Que pourrais-je y laisser, en souvenir ?
Ceci, peut-être : https://youtu.be/ehPDK2CfEzw
(je sais que notre hôte aime ce chant, de plus là c’est une voix féminine qui le chante, ce qui me ressemble assez je trouve, et puis… Il y a dans cette interprétation une simplicité que je trouve si reposante qu’elle me convient bien. Il me reste à rompre avec l’addiction : mais que ne peut la volonté ?)
Merci à ceux (et celles) qui m’ont fait sourire, et réfléchir, et découvrir…
Et à ceux qui se sont intéressés à mes divagations, bien sûr !
(et oublions les autres).
Tout cela ressemble étrangement à une lettre extrêmement drôle et déjà géniale de Proust à son grand-père, dans laquelle il lui raconte son épopée dans un bordel. Il y casse un vase de nuit (trois francs) ce qui fait qu’il n’a plus les dix francs pour payer la fille. Il lui faut donc à nouveau dix francs pour y retourner etc.
D’ailleurs, si Proust descendant l’escalier de la Madeleine, à supposer que ce soit lui, ressemble à quelqu’un avec son chapeau melon, c’est à Kafka.
Essai sans lien sur mon blog (VDQS !)
Clopine, vous êtes tout à fait légitime. Restez donc.
Non, non,Clopine, ne pa’w pas. Ouin ! Oin ! ne pa’w pas !
Chaloux mettez-vous à genoux et suppliez en versant de chaudes larmes.
Il s’agit de Clopine, voyons.
Non. Definitif.
Kafka a du poil dans les oreilles. Marcel non.
Moi z’aussi z’ai des birds on the line.
Kafka kiffait le hentai.
Pour en revenir au thème de l’article, curieux tout de même de s’attaquer au roman national en réen-chantant l’histoire… Pour en faire un opéra? On n’en sort pas.
(Rose, mes connaissances ne vont pas jusque là…)
si c’est flouté c’est qu’y a des bites et des culs..c’est de la simple dédéduction
Kafka kiffait le hentai
voilà..tu vois nico quand tu veux
Clopine je suis désolée. Je reconnais que le terme mépris était mal approprié: disons des préjugés tout au plus. Mais votre façon de considérer que Mr Rousso n’était pas apte à savoir ce que le commun des mortels peut rencontrer comme difficultés m’avait énervée.
Par ailleurs je trouve aussi agaçante votre façon de toujours vous considérer comme non légitime et vous dévaloriser. Tout le monde est légitime ici et particulièrement vous qui avez une grande culture littéraire (bien plus grande que la mienne!), qui écrivez un français impeccable (ce n’est pas le cas de tous) et très agréable à lire, avec une dose d’humour et de légèreté appréciables.
Voilà, si je vous ai « tuer », j’espère maintenant vous avoir « ressusciter »!
Chaloux
Je l’ai appris durement. C’est semble’t-il signe de très grande intelligence (le poil dans les oreilles).
Non, non,Clopine, ne pa’w pas. Ouin ! Oin ! ne pa’w pas !
..dédéchirant
je ne suis, et ne serai vraisemblablement jamais, légitime
la ruine de la campagne française c’est les trottoirs..et les airs de stationememt pour vans..ça en coute des bras et des bras
Thomas Clerc remet Barrès sur le tapis. Même pour la bonne cause, l’époque est tellement ignoble que ça me parait tout de même assez dangereux.
Sauton a ce qu’il mérite, son spectacle saute… Lucchini est atterré, de ce côté-là au moins les choses sont en ordre. Même chose pour le petit m… dont le nom m’échappe mais dont j’espère bien qu’on n’en entendra plus parler.
qui le divertissaient de son abstinence volontaire, car sa condition était de vivre seul pour pouvoir écrire
y’a rien de mécanique lanedans 3j..des 5 minutes douche comprises ça pleut en litterature..c’est ton obligation morale de l’oeuvre de kafka au voeu de chasteté qui fait sens
Moi je reste.
Clopine dit: 1 mars 2017 à 14 h 36 min
légitime
Boh c’est comme les seize quartiers ! Y a forcément un mec dans l’histoire qui à un moment l’était pas et le moment suivant l’était…
Rose, croyez-vous vraiment que l’intelligence fait pousser des poils?
Moi je reste
tût tposes pas la question dsavoir si t’es légitime..et d’boucher les siphons dlavabo avec tes poils d’oreilles..
un moment l’était pas et le moment suivant l’était
la légitimité c’est la constance..’je maintiendrais’..c’est hun peu comme la connerie..c’est de droit divin
un moment l’était pas et le moment suivant l’était
la légitimité c’est la constance..’je maintiendrais’..c’est hun peu comme la çonnerie..c’est de droit divin
Quoiqu’il en soit, Rose, je vous assure que la personne la plus authentiquement intelligente que j’aie jamais rencontré est une femme, une déesse plutôt, qui n’a pas un poil dans les oreilles.
Lavande dit: 1 mars 2017 à 15 h 59 min
un français impeccable (ce n’est pas le cas de tous)
Ha ça y est je vois l’haffaire ! On est cuit… Fait comme des rats… A la camionnetta ! Ou alors en ballon comme Gambetta… Courtial !
16.07 « c’est ton obligation morale de l’oeuvre de kafka au voeu de chasteté qui fait sens »
Pas bien compris, boug’… si vous pouviez être plus explicite pour une fois, je pourrais peut-être me montrer d’accord avec vous. J’ai souvent pensé que vous aviez des intuitions justes pour décrypter les uns et les autres, mais qu’il fallait hélas faire de gros efforts pour vous décrypter, on n’est jamais sûr, c’est un peu dommage.
@15.01 Oui, Chaloux, je pense que c’est ce qui se passait pour FK dans les bordels. Il était doué pour l’amitié. Je suis ému que vous soyez sensible à sa chaleur extraordinaire. OK pour ressentir aussi sa tendresse débordante dans le Procès.
@14.52 Merci Ch. Voyez vous, toute ma vie (je ne suis pas un littéraire de profession comme je l’ai déjà dit), j’ai lu FK, ses différents traducteurs et beaucoup de biographies ou d’études consacrées (et la dernière, celle de Bernard Lahire, certes brillante, mais elle fut pour moi comme un coup de poignard tellement elle désenchantait la magie et l’envoûtement des romans de K…). Le témoignage de Milena J. rapporté par MBN m’avait bouleversé, il m’est toujours resté en mémoire, je voyais la scène à Ravensbrück, et me souviens aussi de cette femme sublime tenant tête aux kapo nazies, au point de les faire reculer. Hélas, comme je l’ai dit, étant totalement démuni de ma bibli ici, je réagis avec mes souvenirs sans possibilité de vérifier avant de poster ou rebondir. Donc je reste approximatif alors que j’ai tendance à le reprocher aux autres, et notamment wgg -où je vois bien à son sujet comment il bluffe-, dès lors qu’il s’agit d’un écrivain que j’ai mis au pinacle de mon panthéon perso (FK en fait partie, et il n’y en a pas beaucoup dot je puisse prétendre avoir une connaissance intime, hélas pas dans sa langue d’origine)…. (tout ça pour vous dire mon erreur sur Birkenau par ex.). Mais aussi, une fois de plus, ému par l’élégance et la délicatesse de votre rebond.
Je suis un imberbe qui squatte. Je pense que Kafka est complètement chtarbé du bulbe, ce qui est assez formidable mais ce à quoi personne n’a envie de ressembler (sauf les chartbés du bulbe) malgré le fait que tout le monde lui ressemble un peu.
Pour le centenaire de sa naissance, l’Espagne se souvient de Juan Rulfo, l’inoubliable romancier de « Pedro Paramo »
Passou a bien raison d’insister sur Juan Rulfo, et d’évoquer chaque fois que cet écrivain fait l’actualité son oeuvre vraiment impérissable, « Pedro Paramo », qui est un de mes livres de chevet. Rulfo a inspiré les plus grands de la littérature sud-américaine, et il est à mettre dans le même panier que certains comme Cortazar, bien qu’il soit moins connu en Europe.
JJJ, quelques fragments de cette lettre que j’évoquais. Milena écrivit à l’annonce de la mort de Franz Kafka :
« Avant-hier est mort au sanatorium de Kierling près de Klosterneuburg, à côté de Vienne, le Dr. Franz Kafka, un écrivain allemand qui vivait à Prague. Peu de gens le connaissaient ici, car il allait seul son chemin, plein de vérité, effrayé par le monde (…)il souffrait d’une maladie des poumons (…) [sa maladie] lui conférait une fragilité presque incroyable et un raffinement intellectuel sans compromis presque terrifiant (…). Il était timide, inquiet, doux et bon, mais les livres qu’il a écrits sont cruels et douloureux. Il voyait le monde plein de démons invisibles qui déchirent et anéantissent l’homme sans défense. Il était trop lucide, trop sage pour pouvoir vivre, trop faible pour combattre, faible comme le sont des êtres beaux et nobles, qui sont incapables d’engager le combat avec la peur qu’ils ont de l’incompréhension, de l’absence de bonté, du mensonge intellectuel (…)
Il connaissait le monde d’une manière insolite et profonde, lui-même était un monde insolite et profond. il a écrit les livres les plus importants de toute la jeune littérature allemande (…) Ils sont vrais, nus et douloureux, (…) pleins de l’ironie sèche de de la vision sensible d’un homme qui voyait le monde si clairement.(…) Tous ses livres décrivent l’horreur de l’incompréhension, de la faute innocente parmi les hommes. »
Narodni listy, 7 juin 1924
@Lavande
Lorsque vous parlez d’elle-même à Clopine vous oubliez quelque chose qui me semble essentiel et qui distingue Clopine de tous (je dis bien tous) les autres habitués de ce blog , et que pour ma part je lui envie :C’est son talent d’écriture ,ce don inné qui fait qu’elle sait avec des mots rendre une atmosphère ,raconter quelque chose qui peut être banal ,mais qui sonne vrai sous sa plume ,qui fait qu’ »on y est »
Quiconque s‘est essayé à raconter un événement ou une anecdote vécus, à faire partager des impressions par un texte sait , que, pour le commun des mortels , cela ne marche pas , que cela se termine par un constat d’impuissance devant la pauvreté du résultat.
Pas pour Clopine qui elle est de ceux, bien rares , qui y réussissent; ce que je ne crains pas d’affirmer au risque de m’attirer les lazzis suffisants des divers semi professionnels de la culture et de la littérature qui officient doctement ici
Kafka appréciait beaucoup Grillparzer, notamment Le pauvre musicien, dont il parle à Milena. Grillparzer a écrit aussi ces quatre vers :
So lebt denn wohl, ihr Truggestalten,
die ihr so tröstend, süß und mild
schon bei des jungen Keims Entfalten
des Knaben Lockenhaupt umspielt.
Franz Grillparzer
Adieu donc, formes spectrales évanescentes,
vous qui vous déployez dès le germe naissant,
douces et légères, si consolantes,
vous qui dansez autour des boucles d’or de l’enfant.
Franz Grillparzer
Oui elle est douée et je lui ai dit.
Je lis toujours son blog avec plaisir, elle est non seulement douée mais souvent drôle.
Si elle s’en va c’est qu’elle n’a plus rien à prouver à personne. Il y a tant de gens qui ont besoin de prouver ci ou ça jusqu’à un âge très avancé.
Il faut savoir se détacher de ça.
Mimi, tu peux nous lâcher la grappe 2 minutes, avec Kafka ? Tu ne vois donc pas que Clopine s’en va ? C’est tout ce que ça te fait ? Ingrat.
Je propose qu’une délégation de la RdL soit envoyée à Beaubec.
Je viens de découvrir qu’il y a bien mieux que citer Kafka, citer Kafka à rebours « …des périodes heureuses de l’enfance, heureuse dans cette perspective, lorsque la porte était encore fermée, porte derrière laquelle le tribunal délibérait encore (le chef des jurés, celui qui remplit et bloque toute les portes de sa présence, s’est révélé depuis longtemps)… »
citer Kafka à rebours
excellent nico..ça doit être la sainte messe
Je propose qu’une délégation de la RdL soit envoyée à Beaubec
oui..serdgio et nico passerons le seuil à reculons havec force amulette..les vaches donneront du pastis 51
DHH : »les lazzis suffisants ».
Pravda, notre vieille vipère apprivoisée, était toute mouillée à l’idée qu’on relève. C’est fait. Est-elle contente?
Mais quel zoo…
Le compte à rebours ?
Très simple. Pour l’instant, Il est de 738 à pas grand chose.
https://presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/parrainages-par-candidat/
les lazzis suffisants des divers semi professionnels de la culture et de la littérature qui officient doctement ici
dracul prend vachement dans sa gueule..
personne n’a envie de ressembler (sauf les chartbés du bulbe) malgré le fait que tout le monde lui ressemble un peu
pas à rebours mais en crabe..sapré nico
D. dit: 1 mars 2017 à 18 h 39 min
Je propose qu’une délégation de la RdL soit envoyée à Beaubec.
Hon va se faire dévorer y a des ânes pire que la cavalerie de Forrest ! I reste plus rien après…
Les éditions du Septentrion ont publié récemment les dernières lettres de Milena, écrites de Ravenbrück, De Prague à Ravensbrück, lettres à Willy Schlamm, à son père qui était chirurgien et professeur à l’université Charles de Prague, à sa fille Jana, qu’elle a eu avec l’architecte fonctionnaliste tchèque Jaromír Krejcar, en 1928. Sa fille était aussi écrivain et a écrit une biographie de sa mère dont Véra Belmont a fait un film (raté, paraît-il) ; sa fille a longtemps vécu avec l’écrivain dissident tchèque Egon Bondy dont on a traduit en français Journal de la jeune fille qui cherche Egon Bondy, Villeurbanne, Urdla, 2004. Une polonaise a écrit une biographie de Jana Krejcarova : Anna Militz, « Ani víru ani ctostni člověk nepotřebuje ke své spáse » (« L’homme n’a besoin pour son salut ni de foi ni des vertus »).
mais qu’il fallait hélas faire de gros efforts pour vous décrypter, on n’est jamais sûr, c’est un peu dommage
c’est cette effet de spin qui te mets dedans 3j..himagine la photo nette avec ses cul et ses bites signé ‘photo passou’..c’est dommage mais hen même temps..on est pas sûr
Une communication essentielle de Wikiderkigänkigerki, le 1er mars 2017 à 18 h 55 min.
http://larepubliquedeslivres.com/du-trafic-epistolaire-entre-kafka-et-milena/
… de rien.
En miette, suis un peu.
Rose, soyez claire : avez-vous oui ou non du poil dans les oreilles ?
18.55 mais zerbie a donné l’envers du décor Hélas, aucune bite ni aucun cul pour toi, avec passoul on est sûrs, c comme avec fion !
Je donne mon parrainage à Mme Marchandise, j’aime bien son panier.
18.59 eh ben merci pour la mémoire ! Incroyab ce post de 2015 en link… javions cmpltmt oublié les échanges avec l’ex diagonal. Il est temps que tu te barres comme cloclop’in, pauv’ janssen, tu commences à radoter un max., c effrayant ! Et l’aut qui croyait pas que c’étaient les mêmes.
« Si ils proposent une trêve, je comprends qu’ils la proposent aux délinquants et aux criminels, car on ne saurait la réserver pour les délinquants en col blanc ou à la classe politique. Donc pour ma part je ne suis pas favorable à une trêve judiciaire (…) On ne peut pas être favorable à la tolérance zéro quand elle concerne seulement les autres ».
Comme c’est la première fois de ma longue carrière de je vois écrit ça noir sur blanc, je veux pas le louper. (C’est un verbatim de macron qui cause de fion mis en examen (on dit MEC chez les spécialistes des stats de la Chancellerie).
J’espère que macron-beyrou continueront à faire sien ce précepte à la prochaine casserole en réserve du volatile qui va pas manquer de lui tomber sur le poil aux oreilles et qu’il trouvera pas à râler.
Enfin moi, comme Charlotte Marchandise, je dis ça, mais j’ai rien dit, je suis astreint à une certaine forme de neutralité, epicétou, la preuve d’ailleurs…, tout ça c’est virtuel, comme à la limite de la mer, un visage de sable, hein meuh hein !
Merci, LVDB, j’avais complètement oublié ce texte magnifique. Je m’en vais commander le volume.
Intéressant de relire le texte extrait de la préface de Robert Kahn à la nouvelle traduction qu’il propose des lettres envoyées par Kafka à Milena (A Milena – éd. Nous) grâce au lien proposé par lvdb. Texte publié sur la RDL (coin des traducteurs) le 12 mars 2015.
La rencontre entre Milena et Kafka, relatée par Margarete Buber-Neumann dans sa biographie de « Milena » (Seuil), offre quelques différences (p.83 et suivantes) :
« … C’est en 1920, à Vienne, que Milena lut les premières nouvelles de Kafka et qu’elle conçut le projet de les traduire. Elle osa se lancer dans cette entreprise alors que sa connaissance de la langue allemande était encore imparfaite. Elle fut ainsi la première traductrice en tchèque de textes comme le Chauffeur, le Verdict, la Métamorphose et Contemplation.
A Ravensbrück, Milena m’indiqua allusivement comment avait commencé sa relation amoureuse avec Kafka. Elle avait envoyé une traduction à sa maison d’édition et reçu une réponse personnelle de l’auteur. Dans la première des lettres qu’il lui adressa, il évoque la possibilité que « ces lettres vous aient blessée », ce qui indique, à l’évidence qu’il avait critiqué la traduction de Milena ; ce sont ces critiques qui amenèrent Milena à le rencontrer. Kakka et Milena se connaissaient dès avant la rencontre décisive – ils appartenaient tous deux, à Prague, aux mêmes cercles littéraires.(…)
C »est à Merano, en 1920, que Kafka et Milena commencèrent à s’aimer. Les lettres de Kafka qui ont été conservées témoignent de la violence de cet amour, de sa dimension tragique.(…)
Milena submerge celui qu’elle aime de lettres et de télégrammes et, plus il est hésitant, plus elle exige sa présence de manière impérieuse. Quatre jours de bonheur échoient aux amants.(…)
La relation amoureuse entre Franz et Milena qui ne dura, longtemps, que sous forme épistolaire, finit par s’achever à la demande de Kafka. C’était un homme gravement malade et la vitalité de Milena le faisait souffrir ; elle exigeait tout son amour, y compris dans sa dimension physique qui effrayait tant Kafka.(…)
Kafka adressait toutes ses lettres à Milena poste restante à Vienne, il n’osait pas, ^par peur d’Ernst Polak, les envoyer à son domicile.
(…) Après leur rupture, de temps à autre, Milena continua à envoyer des lettres et des cartes postales à Kafka et elle le vit quelquefois à Prague, dans la maison de ses parents. Kafka note à ce propos, le 19 janvier 1922, dans son journal :
« … tes dernières visites étaient certes, affectueuses et fières comme toujours, mais un peu lasses, un peu contraintes, comme les visites qu’on fait aux malades. »(…)
A en croire le Journal de Kafka, Milena lui a rendu visite, pour la dernière fois en mai 1922. (…) Il est sûr qu’elle l’a aimé jusqu’à la fin. »
cricri fait des cours du soir pour la patientèle mal-comprenante.
Allez hop, pour ceux qui ne sont plus en maternelle, même à 70 balais:
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