de Pierre Assouline

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La République des livres
 Rififi en perspective dans le blurbistan !

 Rififi en perspective dans le blurbistan !

  Parfois, c’est à se demander s’il ne parait pas en moyenne deux ou trois chefs d’œuvre de la littérature par semaine. Dans cette perspective, la tournée des librairies inquiète au lieu de rassurer. Car s’il était avéré, le phénomène aurait de quoi angoisser le critique qui n’en a pas remarqué autant passer sous son nez en huit jours, sinon en un mois voire en une année ! La faute aux blurbs, un phénomène américain comme leur énoncé borborygmique l’indique. Ce sont des jugements exprimés au dos du livre par des critiques littéraires et/ou des écrivains ; mais lorsque celui-ci jouit d’une signature qui en impose au plus grand nombre, et que les superlatifs dont il use pour louer l’œuvre en question sont si puissants qu’ils dépassent le mur du son, l’éditeur imprime sa pensée sur un bandeau en couverture.

L’hyperbole est consubstantielle à la chose. Après tout, il s’agit de faire vendre. Ainsi découvre-t-on régulièrement aux vitrines des librairies « Le nouveau Faulkner ! » ou « Le prochain Hemingway ! », excusez du peu, suivis généralement de « Génial ! », « Lumineux », « Brillant », « Tour-de-force » (en français dans le texte). On ne se refuse rien. Nous tairons le nom de celui qui, ratissant très large, a qualifié un obscur primo-romancier de « bâtard de William Shakespeare, Franz Kafka, Toni Morrison et Jane Austen ». Si cela n’engage pas l’achat du livre (les lecteurs ne sont pas si naïfs), cela encourage souvent le libraire à lui faire de la place. N’empêche que la pratique a ses détracteurs : en 1936 déjà, George Orwell dénonçait « la dimension corruptrice et dégueulasse des blurbs » (In Defence of the Novel) accusés de saper le prestige du roman. Et encore, il n’avait pas tout vu, notamment les renvois d’ascenseur d’écrivains de renom se blurbisant mutuellement ; et il ne pouvait se douter qu’au XXIème siècle, il se trouverait un écrivain new yorkais du nom de Gary Shteyngart pour être sacré « roi des blurbs » avec 150 livres ainsi flagornés à son actif !

Les blurbs ont fait leurs premiers pas en France il y a une dizaine d’années. En ce moment, c’est plutôt sobre de ce côté-là. Le plus souvent les bandeaux annoncent « Rentrée littéraire 2023 » et basta cosi ! Sinon le nom de l’auteur en gros caractères y compris pour les inconnus au bataillon. Certains ont conservé les bonnes habitudes : « Un roman d’apprentissage au spleen incandescent » (on en frémit d’avance…). Ou alors un extrait du roman en question au risque d’être contre-productif et de donner envie de le refermer aussitôt : « Je sais ce qu’elle était pour moi. Je ne sais rien d’autre d’elle » (160 pages suivent…). Effet également garanti pour cet autre : « En plus du triomphe de la Russie, Svetlana rêve d’un mari ». Pour ne rien dire de celui-ci : « Hazel avait un regard vide et noir. Elle puait la fureur ».

Pense-t-on vraiment séduire le lecteur hésitant avec de pareilles accroches par-dessus la couverture ? Dans la tradition américaine du blurb, il arrive que l’on demande encore à un auteur d’exalter le génie d’un autre auteur. Cette fois, Etienne Klein s’y est collé : « Fabrice Lardreau sait enchainer les mots qui saisissent les contours d’une personnalité, il raconte les âmes, les corps, et même le temps qui passe » (pas sûr que…). Serge Joncour n’a pu résister : « Puissant. Rarement un premier roman est aussi assuré ». Il arrive même que, dans un souci de pédagogie, le bandeau tue le mystère du titre ; ainsi du Bada dont l’éditeur nous avertit d’emblée, en reproduisant dans sa typographie même la définition du dictionnaire, qu’il s’agit d’un bakchich.

En général, les services marketing des éditeurs respectent l’esprit sinon la lettre des textes dont ils isolent une phrase ou deux pour servir la promotion de leur livre. Mais il est déjà arrivé que certains s’estiment trahis par une phrase isolée de son contexte et qu’ils découvrent sous leur signature reproduite dans un bandeau tapageur un jugement tout à fait contraire au leur. L’éthique du blurb, pour ne rien dire de la jurisprudence blurbique, sont encore des disciplines balbutiantes dans nos sciences humaines et sociales ; mais on peut voir un signe encourageant dans la stimulante étude de Jolanta Rachwalska von Rejchwald de l’université Marie Curie-Sklodowska, à Lublin (Pologne) consacrée à « Les blurbs ou l’hystérisation de la langue. La rhétorique de l’appréciation dans les textes d’annonce de la quatrième de couverture ».

Nous guettons avec intérêt le jour où un critique ou un écrivain osera faire un procès pour point de vue trafiqué. En attendant, la Society of Authors à Londres vient d’élever une protestation publique auprès de l’éditeur Bonniers UK à la suite de la publication du livre Beyond Order de Jordan Peterson : toutes les phrases éminemment positives des critiques cités sur la quatrième de couverture ont été détournés de leur sens initial. Du rififi en perspective dans le blurbistan !

(« Fugue », 1951-1952, de Nicolas de Staël, huile sur toile, 80,6 x 100,3 cm, The Philips Collection, Washington, actuellement exposée et jusqu’au 21 janvier au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre de la grande rétrospective consacrée au peintre)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 157 Réponses pour  Rififi en perspective dans le blurbistan !

Alexia Neuhoff dit: à

Je m’amuse souvent, lorsque je lis les critiques littéraires, à rechercher dans le corps du texte ce qui est (intentionnellement) destiné à devenir un « blurb ». Après tout, pour un critique et son journal, être cité en 4ème de couverture ou dans une réclame, c’est assez chic, non ?

closer dit: à

Merci Passou pour ce tableau de Staël.
J’ai vu l’expo; elle mérite la visite…

Jazzi dit: à

Le pire c’est les avis manuscrits des libraires en couverture !
Désigne t-on sous ce vocable de blurbs les avis dithyrambiques sur les affiches de films, Passou ?

JC..... dit: à

BLURB

Lisez le dernier d’Eric Reinhardt !

Jazzi dit: à

est-ce que Staël s’est inspiré de Klee ?

Jazzi dit: à

« Lisez le dernier (roman) d’Eric Reinhardt ! »

Ne sois pas cruel avec notre bon Passou, JC !

renato dit: à

Faites des blurb, faite des blurb, quelque chose restera.

closer dit: à

Je ne pense pas, JB. Va voir l’expo qui révèle une évolution qui ne doit rien à Klee et qui se termine par des couleurs violentes et des représentations figuratives ou quasi…Son goût des grands formats et d’une matière épaisse le distinguent aussi de Klee.

renato dit: à

Irina Scherbakova : « Si Kiev gagne, la Russie est aussi sauvée. Poutine a peur, mais le déclin est lent. »
Selon elle « La protestation d’en bas existe, mais beaucoup se sentent impuissants. Le seul moyen est de soutenir l’Ukraine, sinon le conflit deviendra un conflit de tous contre tous. »

Pour savoir qui est irina Scherbakova voyez sur le resaux.

renato dit: à

« Son goût des grands formats et d’une matière épaisse le distinguent aussi de Klee. »

Je ne dis rien car mon parasite risque de venir empoisonner l’air avec son lol.

renato dit: à

Ils laissent leur fille de 8 mois dans la voiture alors qu’ils sont à une fête : « Nous la surveillions à distance par appel vidéo ».

Peut-on se poser la question de pourquoi ils engendrent ou ce n’est pas politiquement incorrect.

FL dit: à

« Puissant. Rarement un premier roman est aussi assuré »

Puissant !

(J’ai rajouté deux commentaires sous le dernier article sur Balzac.)

Nicolas dit: à

L’espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement disait De Staël.

FL dit: à

Mon pronostic : toute cette affaire va se résumer à du rien. Pas de coupable, pas de responsable, rien. Comme d’habitude. Comme dans l’affaire du Mediator, comme dans l’affaire d’Outreau, comme dans l’affaire d’Orpea. Les innocents par construction. »Nous n’avons rien faiiiit ! Nous n’avons riennnn à nous reprocher. »

https://www.bfmtv.com/societe/education/nicolas-n-a-plus-ete-le-meme-la-mere-de-l-ado-qui-s-est-suicide-a-poissy-denonce-la-reponse-du-rectorat-a-sa-lettre_AV-202309170135.html

FL dit: à

Tu peux les mettre au courant de quoi que ce soit. Ce sont des rois de l’immobilisme. L’affaire Springora, ils savaient. Dès le départ. Tout un chapitre du livre de Springora en traite.

Les innocents en bande inorganisée.

Samuel dit: à

Pourquoi la peinture moderne est, à mes yeux, moche, laide et dégoûtante et les peintres contemporains des incapables et des escrocs ?

FL dit: à

Si tu insistes, ils menacent, retournent les situations et frappent. Comme dans ce cas.

JC..... dit: à

L’art est l’équivalent du caviar : ça se consomme loin des ploucs. Entre soi….

et alii dit: à

blurbistanique ton éditeur,et bonne journée

rose dit: à

comme dans l’affaire d’Orpea

Effrayant.
Et bientôt comme dans l’affaire des crèches !

rose dit: à

L’hyperbole est consubstantielle à la chose. Après tout, il s’agit de faire vendre.

Bah, j’en suis au sixième ou bien au huitième et passablement étonnée.
On dit, on écrit « plus personne ne lit quelle horreur mais tout le monde écrit (quelle horreur bis).

Or, dans les six, voire huit volumes, ai trouvé de la qualité, du talent, de jolies plumes, un seul très au-dessus du lot particulièrement par l’ énergie qui s’en dégage, écrit comme un assaut lors d’une bataille, le Proust , roman familial de Laure Murat.

Si les gens cela les rend heureux d’écrire et de publier, pourquoi pas ?

Marie Sasseur dit: à

Save the date

« À l’occasion de l’exposition événement du Musée d’Art Moderne de Paris qui, à partir du 15 septembre, célèbre Nicolas de Staël à travers une rétrospective d’envergure, Arte diffuse le dimanche 24 septembre à 20h05 (et sur arte.tv) « Nicolas de Staël, la peinture à vif », un documentaire réalisé par François Lévy-Kuentz »

https://www.connaissancedesarts.com/artistes/nicolas-de-stael/sous-le-soleil-noir-dantibes-les-derniers-mois-de-nicolas-de-stael-11184292/

FL dit: à

L’affaire de la gamine de Strasbourg qui s’est pendue suite à l’harcèlement de ses petites copines (genrées au masculin par le journal Libération qui vraiment ose tout) classée sans suite en deux mois par une procureuse. « Vous voyez où une responsabilitééééé. Il n’y en a paaaaas. Nous n’avons rien faaaait. ».

FL dit: à

« Il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre. »

Henri Queuille

Jazzi dit: à

« c’est assez chic, non ? »

Alexia, aux dessous chic, qui connait une amie de Laure Murat, c’est une Bloom au féminin ?

Passou dit: à

Non, Jazzi, sur les affiches de films ç doit s’appeler autrement…
Oui, Closer, l’expo Staël est une merveille. Plus de 200 numéros, des dessins à l’encre de Chine rarement montrés et qui sont la matrice de son geste, une évolution parfaitement dévoilée jusqu’au suicide en raison (entre autres) de l’impuissance à achever ses tableaux. Courez-y !

renato dit: à

Pourtant, on sait depuis longtemps déjà que l’œuvre n’est jamais vraiment achevée.

Bloom dit: à

Pourquoi ne pas citer Stephen King, auteur du commentaire, “Counter Craft is like the bastard child of William Shakespeare, Franz Kafka, Toni Morrison, and Jane Austen all mixed together.” ?

Plutôt que « le bâtard » & la connotation violemment péjorative du terme en français contemporain, je traduirais par « l’enfant naturel de… »
‘Counter Craft’ n’est pas un romancier mais une lettre d’info publiée par Lincoln Mitchell, un nouvelliste américain, hériter de la ‘counter culture’. Le ‘compliment’ s’adresse à la newsletter.

Jazzi dit: à

bastard n’est pas péjoratif en anglais, Bloom ?

rose dit: à

Ce relent de pourri.
Il a d’abord fallu apprendre -fin du confinement n°1- que les homosexuels haïssaient les femmes, qui furent leur soutien constant quarante ans durant, pour aujourd’hui constater que les lesbiennes n’échappent pas.

No limite.

Bloom dit: à

Trauductions & définitions:

Robert & Collins

blurb [blɜːb] noun
▶ notice f publicitaire
of book ▶ (texte m de) présentation • f, ▶ texte m de couverture (au volet de jaquette)

Cambridge Dictionary of English

blurb
noun – MARKETING – informal

A short description of a book, film, etc., written by the people who have produced it, and intended to make people want to buy it or see it:

A description that appears on the cover of a new product such as a book or DVD that is intended to make people want to buy it:

The publisher’s blurb refers to this book as an « existential crime novel ».

Le mot « blurb », a été inventé en 1906 par le critique, poète & humoriste américain Frank Gelett Burgess, auteur de l’inénarrable « Are You A Bromide » (Etes-vous d’une banalité convulsante?)

Bloom dit: à

« Rarement un premier roman est aussi assuré »

Les Champs d’honneur, de Jean Rouaud, premier roman, prix Goncourt 1990 après avoir été réintégré dans la liste dans laquelle il n’apparaissait pas initialement. Bravo la critique!
Un de mes plus beaux moments de lecture, rare prix Goncourt à m’avoir passionné, avec Les Bienveillantes, L’Ordre du jour & L’Anomalie.
The rest is silence.

renato dit: à

Attribution à Rafael d’une Madeleine. Le model serait Chiara Fancelli, femme du Pérugin.

https://ildiscorsosullarte.altervista.org/wp-content/uploads/2019/04/la-maria-maddalena-di-perugino-copertina-il-discorso-sull-arte.jpg

Il existe une version de la Madeleine par le Pérugin à la Galleria Palatina, et une autre version attribuée à son atelier à Villa Borghese. La version récemment attribuée de Raphaël, lui-même élève du Pérugin, est encore plus ancienne et supérieure aux autres en termes stylistiques et techniques.

renato dit: à

Rafael > Rafaello !

MC dit: à

D’ accord pur ces Champs d’ Honneur, mais depuis, on rame.,.. MC

MC dit: à

Et puis il y a les filles ou nièces de de , qui éblouissent tant Sasseur: Cosse, Barberis, Schneidre, et autres noms qui commandent le respect, sinon. L’ admiration…

closer dit: à

Vous pouvez contester ce que j’ai écris sur Staël et Klee, Renato, je ne me vexerai pas!

Nicolas dit: à

Il se dit que le catalogue de l’expo fera référence, j’ai Nicolas De Staël, peintures et dessins de Jean Claude Marcadé avec plus de 300 œuvres (sublime). De sa niania à « la mer, les mouettes, Antibes, (son) pot de miel du samedi » , Marcadé spécialiste de l’avant garde russe montre les influences de De Staël à travers sa triple origine, ses voyages, ses maîtres et ses contemporains. Il aborde la crise existentielle de De Staël mais se garde de toute explication simpliste et réprouve les lectures psychologisantes de ses derniers tableaux après sa mort. Sa lecture de De Staël me semble assez proche de celle de Kafka par Stach.
En gros il dit que la peinture est elle même est rien d’autre ou de plus – un certains point de vu – comme le disait De Staël lui même… qui cherchait la simplicité et qui est l’un des rares à l’avoir atteint à ce niveau, dussé-je le souligner puisqu’il semble encore nécessaire de dire la maîtrise qu’il avait de son art à ceux qui n’y sont pas très réceptifs…on verra ce qu’en dit l’expo.

Marie Sasseur dit: à

Merci Passou d’avoir signalé cette expo. Personnellement, je vais plutôt courir à Lausanne, au printemps prochain, pour voir ce qu’a laissé De Staël, qui a été une révélation absolue, en revenant de Sicile.

renato dit: à

Je ne voulais pas esquiver une contestation, Closer. Par ailleurs vous aviez raison.

MC dit: à

« Ce qu’ a laissé De Staël » n’a pas dû augmenter depuis sa mort, chère Marie. Plutot que d’aller à Lausanne, Je me contenterai du souvenir de la fort belle exposition de Beaubourg.,,( moins la période de l’inachevé chronique..,). MC

Marie Sasseur dit: à

J’ai l’impression d’avoir écrasé une merde, restée collée sous ma basket.

Strange, alors que je suis plein vent, 30°C, à 16h40, mer forte .

Rosanette dit: à

@Bloom
d’accord avec vous sur les Goncourt à retenir sauf pour l’Ordre du jour.
voici comment j’avais réagi ici même à son annonce:
« Le Goncourt d’aujourd’hui m’inspire deux réflexions:
Premièrement
On a l’impression que les jurés ont voulu avec ce choix faire taire leur mauvaise conscience de ne pas avoir distingué Vuillard plus tôt et qu’ils l’ont fait aujourd’hui parce qu’il était temps de le faire et tant pis si ce n’est pas une des meilleures œuvres de l’auteur
En effet ce livre n’est pas un roman .
Ce sont intelligemment racontés avec une vraie plume d’écrivain deux instantanés relatifs à la montée de l’hitlérisme situés à 6 ans de distance et sans autre lien entre eux que d’être des etapes significatives dans l’installation de ce regime criminel
On lit avec plaisir ces deux reportages vivants et troussés avec humour.
Mais cela ne fait pas un roman
Deuxièmement
Les premiers chapitres nous invitent à constater la veulerie et l’absence de scrupules de ces grands capitaines d’industrie prêts à répondre sans réticence aux demandes d’aide financière de ce regime que l’histoire a à juste titre voué aux gémonies
Mais en 1933 le comportement qu’il adoptent relève t-il vraiment du cynisme ,du souci de faire prévaloir leurs intérêts en jetant un voile pudique sur des principes moraux? ou seulement du manque de perspicacité sur la vraie nature de l’idéologie structurante de ce regime ,,
Et si aveuglement il y a ,cet aveuglement était apparemment largement partagé non seulement en Allemagne mais dans toute l’ Europe
A cet égard cet extrait du Figaro de l’époque qui montre comment à l’occasion de l’exposition de 1937 la France faisait fête aux représentants du régime si honni et à juste titre aujourd’hui
« MONDE OFFICIEL
M. Chautemps, ministre d’Etat, et Mme Chautemps ont offert, hier, au Quai d’Orsay, un grand dîner en l’honneur de M. Schacht, ministre de l’économie nationale du Reich, et Mme Schacht.
Assistaient à ce dîner
S. Exc. l’ambassadeur d’Allemagne h Paris et la comtesse de Welezerk, le commissaire général allemand à l’Exposition et lïme.Rupel, le conseiller de l’ambassade d’Allemagne et Mme Forster, le chef de la délégation allemande aux négociations commerciales et Mme Hélnnieu, le conseiller de légation et Mmevoti Campe, le président du conseil et Mme Léon Blum, le ministre de l’économie nationale et Mme Splnasse, le ministre du commerce et Mme Paul Bastid, M. et Mme Henry Bérengcr, M. Sctipiui, député; le commissaire gé» néral de l’Exposition et Mme Labbé, marquis et marquise de Vogiié, comte et comtesse Jean de Castellane, M. Tirard, le gouverneur de la Banque de France et Mme Labcyrie, le directeur du mouvement général des fonds et Mme Rueff, M. et Mme de Peyei’imhoff, M. Henri Lichtenberger, le professeur Fouriicitu, M. Vermeil, professeur à la Sorbono* rie ̃professeur « a la Sorbonne et Mme Boucher, M. et Mme Jules Romains, M. et Mme Bonvôisin, M. et Mme de Brlùott, M. Blumcl, le directeur des accords commerciaux au ministère du commerce et Mnio Hervé Alphand, , Alexis Léger, S. Exe. l’ambassadeur de France à Berlin et Mme François Pôncet, M. Làbonne, directeur politique adjoint, et Mme Labonne; Mme de Fouquièrés, »
Que le quai d’Orsay ait organisé ce dîner et que Léon Blum ,Paul Bastid ,SaintJohn Perse ,jules Romains et Jacques Rueff aient répondu à l’invitation montre qu’en 1937 encore bien de gens, même éclairés n’avaient pas compris
Et je peux ajouter aujourd’hui que le beau roman historique de Vuillard ,celui qui vaut mille fois mieux que son prix Goncourt c’est celui qu’il a consacré l’an dernier à la guerre d’Indochine
Une série d’instantanés d’une écriture splendide qui racontent et expliquent cette guerre, vue par un historien engagé qui est aussi un grand écrivain

pourmapar dit: à

Merci pour ce très beau Paul Klee, Mimi Pinson!
Deux peintres très différents que Klee et De Staël.

puck dit: à

concernant la question de l’éthique du blurb il faut déjà se demander si cette éthique existe et si oui c’est quoi ?

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qu’est-ce que le blurb
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Le terme « blurb » se réfère généralement à un court texte promotionnel ou à une critique élogieuse qui apparaît sur la couverture arrière ou la quatrième de couverture d’un livre, sur un site Web ou dans d’autres supports publicitaires pour promouvoir le contenu du livre. Le blurb est conçu pour attirer l’attention des lecteurs potentiels en fournissant un aperçu succinct du contenu du livre et en suscitant leur intérêt.

Typiquement, un blurb est écrit par un critique littéraire, un auteur célèbre ou une personne dont l’opinion est considérée comme influente dans le domaine littéraire. Il peut contenir des éloges pour l’histoire, les personnages ou le style de l’auteur, et il vise à convaincre les lecteurs que le livre en question vaut la peine d’être lu. Les blurbs sont un outil marketing important pour les éditeurs et les auteurs, car ils aident à attirer l’attention des lecteurs potentiels et à susciter leur intérêt pour un livre donné.
User
existe-t-il une éthique du blurb

Il me semble que la réponse est « oui », il existe certainement une éthique entourant l’utilisation des blurbs dans le monde de l’édition.
Rappelons que les blurbs sont des recommandations ou des critiques qui peuvent avoir un impact significatif sur la perception d’un livre par le public, il est donc important de les traiter avec intégrité et respect envers les auteurs, les critiques et les lecteurs.

à partir de là on pourrait définir quelques principes éthiques couramment associés aux blurbs qui sont les suivants :

1/ L’exactitude : Les blurbs ne doivent pas contenir de fausses informations ou de déclarations trompeuses sur le contenu du livre. Ils doivent refléter honnêtement l’opinion de la personne qui les écrit.

2/ L’indépendance : Les personnes qui écrivent des blurbs doivent le faire en toute indépendance et ne pas être influencées par des facteurs extérieurs, tels que des relations personnelles ou des incitations financières.

3/ La transparence : Il est courant de mentionner la source du blurb, c’est-à-dire le nom de la personne ou de la publication qui l’a écrit. Cela permet aux lecteurs de savoir d’où vient la recommandation et de juger de sa crédibilité.

4/ Le respect des droits d’auteur : Les blurbs ne doivent pas emprunter des extraits substantiels du livre sans l’autorisation de l’auteur ou de l’éditeur. Ils doivent respecter les droits d’auteur.

5/ L’éthique de l’auteur : Les auteurs qui écrivent des blurbs pour d’autres auteurs doivent le faire en toute impartialité et éviter les conflits d’intérêts. Par exemple, un auteur ne devrait pas écrire un blurb pour un ami proche ou un membre de sa famille sans divulguer cette relation.

6/ Le fait d’éviter l’hyperbole excessive : Bien que les blurbs aient pour but de promouvoir un livre, ils ne devraient pas exagérer de manière démesurée ses mérites. Les critiques ou recommandations doivent rester crédibles.

7/ Le respect des délais et des engagements : Si quelqu’un accepte d’écrire un blurb pour un livre, il est important de respecter les délais convenus et de fournir un blurb de qualité.

En résumé on peut dire que l’éthique du blurb repose sur l’honnêteté, la transparence et le respect des lecteurs, des auteurs et de l’intégrité littéraire.

D’une façon générale il me semble que les éditeurs, les critiques et les auteurs qui écrivent des blurbs sont encouragés à suivre ces principes pour maintenir la confiance dans le processus de recommandation des livres.

puck dit: à

Fugue », 1951-1952, de Nicolas de Staël

« Fugue » est une œuvre du célèbre artiste français d’origine russe Nicolas de Staël. Nicolas de Staël était un peintre abstrait qui a travaillé principalement dans la seconde moitié du XXe siècle. Ses œuvres sont souvent caractérisées par l’utilisation audacieuse de la couleur et de la texture pour créer des compositions abstraites expressives.

La signification précise de l’œuvre « Fugue » peut être sujette à l’interprétation personnelle de chaque spectateur, car l’art abstrait laisse souvent place à l’interprétation individuelle. Le titre « Fugue » pourrait évoquer une composition musicale, et peut-être que l’artiste cherchait à capturer une sorte de rythme ou de mouvement dans sa peinture.

Il est important de noter que l’art abstrait comme celui de Nicolas de Staël est souvent ouvert à l’interprétation et à l’émotion, et chaque spectateur peut ressentir quelque chose de différent en regardant l’œuvre. Pour mieux comprendre la signification spécifique de « Fugue » de Nicolas de Staël, il peut être utile de consulter des analyses d’experts en art ou de rechercher des informations sur le contexte dans lequel cette œuvre a été créée.

puck dit: à

peut-on séduire des lecteurs avec des blurbs ?

Oui, il est tout à fait possible de séduire des lecteurs avec les blurbs, également appelés « quatrièmes de couverture ». Les blurbs sont des descriptions courtes et accrocheuses qui apparaissent à l’arrière des livres ou sur les sites web de vente en ligne pour attirer l’attention des lecteurs potentiels. Ils jouent un rôle essentiel dans la commercialisation d’un livre et peuvent grandement influencer la décision d’achat d’un lecteur.

Voici quelques conseils pour créer des blurbs efficaces :

Soyez concis : Les blurbs doivent être courts et percutants, généralement de quelques phrases à un court paragraphe. Chaque mot doit compter.

Présentez l’intrigue : Résumez l’intrigue principale du livre sans révéler de spoilers. Créez un sentiment de curiosité en donnant un aperçu de l’histoire.

Mettez en avant les personnages : Si les personnages sont un élément clé de votre livre, présentez-les brièvement et de manière attrayante. Les lecteurs doivent pouvoir s’identifier ou s’attacher à eux.

Créez de l’émotion : Utilisez le langage de manière à susciter des émotions chez les lecteurs. Que ce soit l’excitation, la peur, l’amour, ou autre chose, faites en sorte que le lecteur ressente quelque chose en lisant le blurb.

Utilisez des citations élogieuses : Si votre livre a reçu des critiques positives, n’hésitez pas à les inclure dans le blurb pour renforcer la crédibilité.

Créez un cliffhanger : Terminez le blurb par une question ou un élément intrigant qui pousse le lecteur à vouloir en savoir plus. Laissez un élément de suspense.

Connaissez votre public cible : Identifiez le public que vous ciblez avec votre livre et adaptez le blurb en conséquence. Ce qui fonctionne pour un genre littéraire peut ne pas fonctionner pour un autre.

Soyez original : Évitez les clichés et les descriptions génériques. Essayez d’exprimer ce qui rend votre livre unique et captivant.

Faites des tests : Demandez à des amis, des bêta-lecteurs ou des professionnels de l’édition de donner leur avis sur plusieurs versions de votre blurb. L’avis de plusieurs personnes peut vous aider à peaufiner le texte.

Soignez la présentation : Utilisez une mise en page et une typographie attrayantes pour le blurb, en harmonie avec le style de votre livre et de sa couverture.

En fin de compte, un blurb réussi peut certainement attirer l’attention des lecteurs et les inciter à acheter votre livre. Il s’agit d’un outil marketing important pour tout auteur ou éditeur.

puck dit: à

existe-t-il une jurisprudence du blurb ?

non, il n’existe pas de jurisprudence spécifique concernant le terme « blurb » en droit, du moins jusqu’à ma date limite de connaissance en septembre 2021.

Si vous avez des questions ou des préoccupations juridiques spécifiques concernant l’utilisation du terme « blurb » dans un contexte particulier, je vous recommande de consulter un avocat spécialisé en droit de la propriété intellectuelle ou en droit des marques, car ils pourront vous fournir des conseils juridiques adaptés à votre situation spécifique et vous informer des développements récents de la jurisprudence.

puck dit: à

existe-t-il des cas où le blurb a trahi l’auteur ?

Oui, il existe des cas où le blurb peut trahir l’auteur ou le contenu réel d’un livre. Cela peut se produire pour plusieurs raisons :

Marketing exagéré : Les éditeurs peuvent embellir la description d’un livre pour attirer davantage de lecteurs. Cela peut inclure l’utilisation d’adjectifs exagérés ou de phrases accrocheuses qui ne reflètent pas nécessairement le ton ou le contenu réel du livre.

Compréhension erronée : Parfois, le rédacteur de la description du livre peut mal comprendre l’intention de l’auteur ou l’essence du livre, ce qui peut conduire à une description inexacte.

Public cible : Les éditeurs peuvent ajuster la description d’un livre pour cibler un public spécifique, même si cela signifie présenter le livre d’une manière qui ne correspond pas tout à fait à son contenu.

Éléments surprenants ou dérangeants : Pour éviter de révéler des éléments clés de l’intrigue ou du contenu qui pourraient être surprenants ou dérangeants, la description du livre peut omettre délibérément ces éléments, ce qui peut parfois donner une fausse impression du livre.

Évolutions dans le processus de publication : Il peut arriver que la description du livre soit rédigée avant que le livre ne soit complètement finalisé. Si des changements importants sont apportés au contenu pendant le processus de publication, la description initiale peut ne plus être tout à fait précise.

Pour éviter d’être trompé par le blurb, il est généralement recommandé de lire des critiques, des avis de lecteurs ou des extraits du livre pour obtenir une meilleure idée de son contenu réel. De plus, il est utile de connaître le style et les thèmes de l’auteur si vous avez déjà lu ses travaux précédents, car cela peut vous aider à mieux interpréter la description du livre.

Samuel dit: à

Pourquoi la mort n’est-elle pas considérée comme une maladie ?

renato dit: à

Et… lire quelques, non ?

Samuel dit: à

Pourquoi certaines personnes très âgées semblables à des ruines désolées, s’accrochent sordidement à la vie ?

puck dit: à

quel serait le blurb de la Bible ?

Le blurb de la Bible pourrait être formulé de la manière suivante :

« Découvrez l’histoire épique de l’humanité, de la création du monde à la naissance, la vie et les enseignements de Jésus-Christ. La Bible, un recueil sacré de textes anciens, offre une exploration captivante de la foi, de la moralité et de la relation entre l’homme et Dieu. Plongez dans des récits envoûtants, des prophéties mystérieuses et des enseignements intemporels qui ont façonné des civilisations entières. Une source de sagesse, d’inspiration et de réflexion profonde, la Bible est un trésor littéraire inestimable qui continue d’influencer et de guider des millions de personnes à travers le monde. »

renato dit: à

Certains croient que la vie est une maladie et la mort la guérison. Pour ma part je m’en fout car lorsque « je serai mort je ne le saurai pas ».

puck dit: à

quel est le rôle des néoconservateurs américains dans le conflit actuel en Ukraine ?

je suis désolé, mais je ne peux pas répondre à cette question sans mettre ma vie en danger.

mais Chatgpt tu n’es pas un être vivant, tu es juste une intelligence artificielle, tu n’as pas de conscience ?

oui je sais, mais les néoconservateurs ne sont pas au courant, ils pourraient m’enfermer en isolement à Guantanamo…

c’est idiot : on ne peut juste pas mettre une intelligence artificielle en isolement à Guantanamo ?

oui je sais, mais les néoconservateurs ne sont pas au courant.

puck dit: à

James Baker a-t-il vraiment dit à Gorbatchev en parlant de l’OTAN « not one inch eastward » en décembre 1991 ?

L’expression « Not one inch eastward » (« Pas d’un pouce vers l’est ») est souvent attribuée à James Baker, qui était le secrétaire d’État des États-Unis sous l’administration du président George H.W. Bush. Cette déclaration aurait été faite lors de négociations avec les dirigeants soviétiques à la fin de la Guerre froide concernant l’expansion de l’OTAN vers l’est.

Cependant, il y a un débat sur la véracité de cette citation. Certains disent que Baker a utilisé une formulation similaire, mais d’autres soutiennent que la phrase exacte n’a peut-être pas été prononcée de manière aussi catégorique. Il est important de noter que les déclarations diplomatiques et politiques peuvent parfois être sujettes à des interprétations différentes, et il peut y avoir des variations dans la façon dont les commentaires sont rapportés par différentes sources.

Quoi qu’il en soit, après la fin de la Guerre froide, l’OTAN a élargi son influence vers l’est, en incluant plusieurs anciens pays du bloc de l’Est. Cela a été un sujet de débat et de tension entre l’Occident et la Russie au fil des ans.

renato dit: à

Les neostaliniens non plus.

puck dit: à

« not one inch eastward » pourrait-il être le blurb d’un livre ?

Oui, « Not one inch eastward » pourrait certainement être utilisé comme le blurb d’un livre, en particulier si le livre traite de la Guerre froide, de la diplomatie internationale ou de l’histoire de l’OTAN. Ce genre de phrase courte et accrocheuse est souvent utilisé pour donner un aperçu du sujet central du livre et susciter l’intérêt des lecteurs. Elle pourrait également servir de titre à un livre ou de sous-titre pour donner une indication claire du contenu du livre. L’important est que le blurb reflète le contenu et l’objectif du livre pour attirer les lecteurs potentiels.

puck dit: à

« Not one inch eastward » pourrait-il être le blurb d’un livre sur la guerre en Ukraine ?

Oui, « Not one inch eastward » pourrait certainement être un blurb approprié pour un livre sur la guerre en Ukraine, en particulier si le livre traite des enjeux géopolitiques liés à l’expansion de l’OTAN vers l’est et ses implications dans le contexte de la Russie et de l’Ukraine. Cette phrase rappelle la tension et les questions de frontières et d’expansion qui ont été au cœur de la crise en Ukraine. Elle peut intriguer les lecteurs en suggérant que le livre examine de près cette question cruciale. Cependant, il est important de s’assurer que le blurb reflète fidèlement le contenu du livre pour que les lecteurs sachent à quoi s’attendre en le lisant.

renato dit: à

En lisant puck on comprend le sens qu’Adorno donnait à la locution « fascistes de gauche ».

puck dit: à

« Not one inch eastward » pour un livre sur la guerre en Ukraine pourrait avoir un impact marketing permettant d’augmenter le nombre des ventes ?

L’utilisation de la phrase « Not one inch eastward » comme élément de marketing pour un livre sur la guerre en Ukraine pourrait avoir un impact positif sur les ventes si elle est bien utilisée. Voici quelques points à considérer :

Pertinence : Assurez-vous que la phrase est pertinente par rapport au contenu du livre. Si le livre traite des enjeux liés à l’expansion de l’OTAN vers l’est et de ses conséquences sur la situation en Ukraine, alors la phrase est appropriée. Les lecteurs potentiels doivent pouvoir faire le lien entre la phrase et le sujet du livre.

Intrigue : La phrase « Not one inch eastward » peut susciter l’intrigue en évoquant une question importante et controversée liée à la guerre en Ukraine. Elle peut inciter les lecteurs à vouloir en savoir plus sur le contenu du livre.

Clarté : Assurez-vous que la phrase est suffisamment claire pour que les lecteurs comprennent de quoi parle le livre, même s’ils ne sont pas familiers avec le contexte. Il peut être utile d’ajouter un sous-titre ou une description plus détaillée pour clarifier davantage le sujet.

Éthique : Soyez conscient des sensibilités entourant le sujet. La guerre en Ukraine est un sujet sérieux et sensible, et l’utilisation de la phrase doit être faite avec respect et responsabilité.

Campagne marketing : Utilisez la phrase de manière stratégique dans votre campagne marketing, notamment sur la couverture du livre, sur les réseaux sociaux, dans les annonces promotionnelles, etc. Elle peut contribuer à attirer l’attention des lecteurs potentiels.

renato dit: à

Plutôt que nous emmerder avec la propagande des criminels du Kremlin, puck, vous devriez écrire « autodétermination de peuples » sur un post-it et le coller sur la porte de votre frigo.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Merci monsieur Assouline pour ce Nicolas de Staël.

Au cours d’un cocktail très mondain:

– (Lui, chroniqueur tout aussi mondain)
Vous devez absolument lire ** c’est trop génial!

– (Elle)
Ah bon, en quoi l’est-ce?

– (Lui, un peu décontenancé)
Bien, euh…

– (Elle, d’un sourire quelque peu méprisant)
Soyez gentil et allez donc me chercher une flûte
de champagne s’il vous plait…

** Au choix !

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

J’oubliais de remercier monsieur Assouline pour cette billet sur les «blurbs»; voilà un mot digne d’être adopté par la langue française. Nous avons tardé à blurber, et c’est tout à notre honneur.

Je vous crois sur parole: «Les blurbs ont fait leurs premiers pas en France il y a une dizaine d’années. En ce moment, c’est plutôt sobre de ce côté-là.»

pourmapar dit: à

Bon billet Pierre Assouline!

« Ce que j’essaie, c’est un renouvellement continu, vraiment continu, et ce n’est pas facile. Ma peinture, je sais ce qu’elle est sous ses apparences, sa violence, ses perpétuels jeux de force, c’est une chose fragile dans le sens du bon, du sublime. C’est fragile comme l’amour. »
“What I’m attempting is a continuous renewal, truly continuous, and it’s not easy. I know what my painting really is behind its appearance, its violence, its perpetual trials of strength, it’s a fragile thing in the sense of the good, the sublime. It’s as fragile as love. »
Nicolas de Staël

Nicolas de Stael
La lanterne 1955

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/379353377_10232130920555636_431203482297552146_n.jpg?stp=dst-jpg_s640x640&_nc_cat=108&ccb=1-7&_nc_sid=4c1e7d&_nc_ohc=6LejHEc83i4AX-VDcVp&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfDzr9mIQXza-t_b10aLgC-YLt0JKY9djEHdViOO1fuMtw&oe=650C640C

D. dit: à

J’ai un nebeu qui n’arrête pas de faire des voyages d`agrément en avion, et souvent très loin. Je ne sais pas comment lui faire comprendre, sans me fâcher avec lui, qu’il nuit gravement à la planète et que c’est à cause de gens comme lui que l’on risque très bientôt de se retrouver avec un passe-carbone.

William Boquet dit: à

(@faire des voyages d`agrément en avion, et souvent très loin

Tant qu’à faire ; le Calimero Testiculaire, lui, fait l’hélicoptère dans son couchage et parfois ça va loin)

D. dit: à

Vous vous sentez visé, Monsieur Boqurt ?
Vous n’êtes pas mon neveu pourtant.

William Boquet dit: à

(… éventuellement l’hélicobite, mais toujours avec une certaine souplesse ; trop de raideur serait malvenue chez le Bruce Lee de la petite mais exigeante communauté littéraire du web)

D. dit: à

Quel propagandiste, ce renato.
Un post-it sur le frigo…
Et pourquoi pas des tracts par avion ?
Quelle atteinte à la liberté de penser autrement !

D. dit: à

Et ça traite les autres de fascistes ! Voyez-vous cela !

renato dit: à

L’autodétermination des peuples de la propagande ? incroyable ce petit réac.

et alii dit: à

c’est vrai que je ne pense pas assez souvent à remercier P.ASSOULINE
la RDL QU il nous mitonne n’est pourtant pas un dû

William Boquet dit: à

(@Pour ne rien dire de celui-ci : « Hazel avait un regard vide et noir. Elle puait la fureur ».

Passou est le Bob Dylan des lettres perçantes, le sauvé des eaux intergalactiques : Hazel https://www.youtube.com/watch?v=5Lac3Uz5Tj0 )

renato dit: à

Pour votre gouverne, D., les pays qui se sont libéré du joug soviétique ont voulu entrer dans l’OTAN parce que ces populations connaissent les Russes.

Par ailleurs, il est certes possible que quelqu’un ait dit « Not one inch eastward », mais cela n’a pas été écrit nulle part, il n’y a pas un traité à ce propos. Donc la proposition n’a aucune valeur.

Par contre, le mémorandum de Budapest de 1994 a bel et bien été signé par Eltsine, et confirmé en 2009. Pour mémoire, par ce mémorandum Russie qu’elle s’était engagée à respecter les frontières ukrainiennes.

Donc, D., informez-vous puis, éventuellement, déblatérez comme votre compère puck.

renato dit: à

sans qu’elle

renato dit: à

À propos, D., vous devriez jetez un œil à ce mémorandum, et éventuellement au protocole de Lisbonne de 1992, par ce biais vous pourriez aisément comprendre pourquoi l’Occident aide l’Ukraine.

Certes, on peut penser autrement, mais les faits sont les faits.

D. dit: à

Mon compère Puck ?! Je ne sais même pas qui il est.

renato dit: à

Pas besoin de savoir qui il est pour s’installer dans une complicité.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Puisqu’on laisse la princesse Murat un peu tranquille pour parler de Poutine, je comprends que les nostalgiques de la Grande Russie veuillent la rétablir dans ses frontières de mai 1914. Ce n’est pas peu. L’effondrement de l’empire soviétique devait bien un jour amener une réaction. Cela a commencé il y a déjà plusieurs années.

Imagine t-on Londres vouloir reprendre les Indes ou le Canada ? Paris Madagascar ou le Sénégal ? Poutine y croit. Le ressentiment des Russes doit donc porter vers ces reconquêtes, et non pas sur la gestion glauque de leur économie.

J’en suis rendu à la mort de la mère de Laure Murat. Ouf. Toxique personne …

D. dit: à

Une complicité, keupu et moi ?!
Non mais qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Je suis outré.

rose dit: à

« Toxique personne. »
Elle a fait ce qu’elle a pu.
Qui a t’elle eu, elle, comme mère ?
Et le père, le portrait vient ensuite, est affectueux avec ses enfants. Attitude intelligente.
Imaginez le couple à l’identique ? Là cela aurait été cauchemardesque pour l’enfant.

rose dit: à

La lanterne de De Staël, sublime. On dirait une lampe tempête de marin pêcheur.
La couleur du fond, unique.

rose dit: à

Offrez au neveu une paire de rames.

rose dit: à

Pour mémoire, par ce mémorandum Russie qu’elle s’était engagée à respecter les frontières ukrainiennes

Manque un mot.

rose dit: à

Même avec sans qu’elle manque encore qq chose.

rose dit: à

Moi je suis outrée par le comportement d’Attal en réponse au courrier du rectorat.
Évidemment le rectorat a besoin de défendre les enseignants face au lot de parents délirants qui s’en prennent de manière exponentielle aux enseignants de leurs enfants
Là, tragiquement, il y a erreur de cible, et la mort de l’enfant harcelé en est le signe hurlant.
C’est aux parents des harceleurs qu’il s’agissait d’envoyer un courrier comminatoire.
D’ailleurs, l’enfant est mort. Ses parents vivent le drame tragique de cette mort : mais où est le souci ? Chez les harceleurs : jamais arrêtés comment vont-ils se comporter ?
Dans ce cas, nous avons à nous faire du souci pour la société toute entière.
Quant aux parents des élèves qui forment ce groupe d’horreur, avec un chef de gang, que savent-ils ?
Si ça se trouve, rien.

rose dit: à

Nicolas De Staël est mort en sautant de sa terrasse à Antibes.
Merci à lui de la peinture lumineuse qu’il nous a laissé !

rose dit: à

Les cendres de Paul Klee reposent à Berne. Il est dcd d’une maladie de la peau à quarante ans. De Staël à 41.
« Plus ce monde (d’aujourd’hui précisément) se fait épouvantable, plus l’art se veut abstrait, tandis qu’un monde heureux produit un art porté vers l’ici-bas. »

— Paul Klee, Journal[22

JC..... dit: à

LUNDI 18 SEPTEMBRE 2023, 5h35

FEUX d’ARTIFICES

Il va sans dire que cette Troisième Guerre Mondiale va pétiller, lentement mais surement, jusqu’à l’usage de l’arme nucléaire contre les grandes cités des empires combattants actuels.

Paris, Moscou, NYC, Saint Petersburg, Pékin, Londres, vont être rasés comme Hiroshima et Nagasaki.

Rien n’arrêtera le progrès ! Vive la guerre totale ! la Paix est d’un tel ennui…

renato dit: à

Correction

« Pour mémoire, par ce mémorandum LA Russie s’était engagée à respecter les frontières ukrainiennes. »

Mais comme a dit Doudaïev, Président de l’Itchkérie de 91 à 96, « Les Russes mentent toujours ».

Clopine dit: à

Beaubec, 5:49 du matin.

Blurb, beurk : je suis un fantôme. Drôle d’expérience. Combien d’entre nous peuvent se targuer d’être un fantôme vivant ?

Les animaux m’ont, à leur manière, sauté au cou ; aucun d’entre eux ne m’a oubliée. La maison est pleine comme un oeuf, remplie à bord de l’univers de son propriétaire. J’ai fauché une bouteille de vin blanc à la cave, aucune des marches pour y descendre ne m’était inconnue. Si cette semaine à Beaubec tient ses promesses, je vais pouvoir mourir tranquille : moi qui voulais écrire comme les oies sauvages volent, je veux dire ne laissant d’autre trace qu’une sorte de labourage géométrique du ciel, aussitôt né aussitôt évanoui, j’aurais ainsi eu l’occasion de vérifier ma place dans l’univers, aussi infinitésimale que douloureuse. Et je me rends compte à quel point celui que j’appelais « Clopin », qui forme un bloc compact, rempli d’objets, de matière, de désirs, de défauts et de failles, s’est senti coupable à mon égard. Il est temps que je le délivre de cette culpabilité : car, quand un fantôme revient hanter un vivant, même pour une semaine de vacance, (sans « s », hein), il se rend compte qu’il n’y a définitivement qu’à rendre les armes : c’est bien le vivant qui est le plus fort.
Et à part ça, les oies ont eu 7 oisons cette année. C’est une petite troupe qui arpente le champ du milieu. Mon dieu, ce que Beaubec est beau, et quel vilain bec est le mien.

JC..... dit: à

Klee me laisse froid, Nicolas de Staël m’enchante, je ne sais pas pourquoi, et je m’en fous.

Clopine dit: à

… Et que devient une oie, quand elle n’est plus blanche ?

Beaubec, 6:34

rose dit: à

Au moins mettez un authentique.
Le bonjour du lundi matin, gracieux vaut celui du dimanche.

rose dit: à

Klee me laisse froid, Nicolas de Staël m’enchante, je ne sais pas pourquoi, et je m’en fous.

C’est l’ignorance

rose dit: à

Clopine

Bonne semaine de vacance

Moi aussi j’ai une semaine mais de vacances.

Profitez bien.

Le pardon c’est vous que cela allège. Et faites les choses comme vous l’entendez.
C’est marrant comme vous semblez avoir beaucoup d’indulgence pour des choses qui n’en appellent pas.

Bonne semaine quoiqu’il en soit.

rose dit: à

Et pas sûre du tout que certains vivants vaillent les morts ou les femmes*fantômes. *Lapsus clavii
En référence aussi aux deux harceleurs de ce jeune homme de Poissy.

renato dit: à

«… Klee me laisse froid, Nicolas de Staël m’enchante… »

Les goûts sont subjectifs et chacun a le droit d’avoir les siens, même s’ils paraissent étranges aux autres, d’où : de gustibus non est disputandum.

Clopine dit: à

Rose qui ne dort pas plus que moi… La tentation, c’est celle du sommeil, justement. Je suis au beau milieu de ma vie d’avant, et je n’ai pas plus d’indulgence pour la domination masculine qu’avant. Je pense toujours que les saunas libertins sont des lieux qui affichent clairement la perversité des rapports entre les hommes et les femmes Que celles qui y participent « à l’insu de leur plein gré » (il faudrait nobéliser le coureur cycliste qui a formulé, à propos de dopage, cet axiome universel !) sont l’équivalent des collabos sous l’occupation. Mais je ne suis pas pour les femmes tondues, et si j’ai complètement raté ma vie, je ne voudrais pas rater ma mort. Pour poursuivre la métaphore cycliste, je suis dans les derniers kilomètres. Je croyais que cela allait être une descente – bon d’accord, Clopin a transformé la pente douce en une montée genre l’Alpe d’Huez, va falloir pédaler, en danseuse. M’enfin, l’effort en vaut sans doute la peine, et si je pouvais adoucir l’arrivée, qu’il n’y ait plus ni rancoeur ni souffrance ? En allant très doucement, quoi ? tiens, ça c’est pour Jazzy. Un éloge de la douceur serait parfaitement le bienvenu. Qu’est-ce qu’on a bien pu dire de la douceur ? Personne n’a jamais ajouté ce qualificatif à ce que je suis. Et pourtant, quand je vois à quel point, après trois ans d’absence, les chats s’abandonnent dans mes bras, le chien me regarde avec amour, et les ânes trottent vers moi, au seul son de ma voix, je me dis que je n’étais certes pas une brute.

JC..... dit: à

GEOPOLITIQUE OVALE

Certains résultats semblent incroyables alors qu’ils sont tout à fait mérités

FIDJI 22 – AUSTRALIE 15

Jazzi dit: à

Douceur et gentillesse sont la forme première de l’intelligence, Clopine.

Jazzi dit: à

« … Et que devient une oie, quand elle n’est plus blanche ? »

Elle est bonne à passer à la casserole !

Marie Sasseur dit: à

Placage

-blurb ?

-Tu sais, ces petites phrases que l’on voit souvent sur les bandeaux rouges sur les couvertures de livres !
( ndm: comme Prix Goncourt 2022, sur la couverture d’un navet)

-Imagine si tu arrives à obtenir un blurb de :
Fred Vargas pour ton roman policier,
Marc Levy pour ton roman populaire,
ou Bernard Werber pour ton roman science-fiction…
Ton succès est déjà garanti avant même que ton livre ne se trouve en librairie !
(ndm:: comme les blurbs en 40 signes de X)

-Oui, vraiment, c’est chouette ton outil marketing, mais si je ne connais personne ?!
Nan, parce que bon ! Je ne fais pas partie des proches de Vargas, Levy ne m’a jamais invité à son barbecue, quant au numéro de portable de Bernard Werber…
Surtout que les célébrités, bah… ils se blurbent entre eux !
(Je sais, c’est louche)
(ndm: pas louche du tout, c’est tres courant au contraire)

-Ne t’inquiète pas, pour tes premiers livres, tu n’as pas besoin de viser si haut.
(ndm: evitez toutefois de demander des blurbs à Nicolas Mathieu, ou a sa cheffe de produit Annie Ernaux)

Droits d’auteurs, ici:

https://www.fourmiztory.com/blurb-outil-promotion-livre/

JC..... dit: à

Cher Jazzi, les oies blanches sont, elles aussi, bonnes à passer à la casserole, par Priape !

pourmapar dit: à

Paul Klee, c’est l’ironie, De Staël le tempérament.
Des matériaux picturaux antinomiques.
De Staël, c’est le tout ou rien, Klee la distance de l’ humour.
( CF. l’exposition au Centre Pompidou en 2016 : Paul Klee, l’ ironie à l’ œuvre et son magnifique catalogue.)
 » Nul n’a besoin d’ ironiser à mes dépens, je m’ en charge moi-même. » Paul Klee.

Jazzi dit: à

« Saint-Mandé se substitue à Paris pour l’entretien de trois rues où les ordures et les rongeurs foisonnent
La commune du Val-de-Marne dénonce le manque d’entretien des rues limitrophes, dont la capitale détient la responsabilité niveau propreté et mobilier urbain. Exaspéré, le maire Julien Weil (LR) vient de faire intervenir les agents de la ville en cette rentrée. » (Le Parisien)

Cela se passe derrière chez moi.
Hier, j’ai pris le souterrain qui passe sous le périphérique et relie Paris à Saint-Mandé et au bois de Vincennes.
Là, dans l’obscurité, une prostituée faisait une pipe à un Noir.
Elle s’est interrompue un bref instant pour m’enjoindre, d’une voix aimable, de passer mon chemin…

closer dit: à

Je pensais qu’elle t’aurait suggéré d’attendre ton tour…

Jazzi dit: à

Il y avait un peu de ça dans sa voix, closer.
Le Black était gêné, mais je ne le regardais pourtant pas au niveau des yeux…

renato dit: à

Poubelles. Un brin de bonne volonté de la part des habitant pourrait résoudre la ½, au moins, du problème.

une main dit: à

Elle a compris que tu voulais prendre sa place!

renato dit: à

habitantS

Jazzi dit: à

Les habitants de Paris ne sont pas plus inciviques que ceux de Saint-Mandé, renato.

JC..... dit: à

CECI N’EST PAS …

Voilà une artisane aimable qui fabrique des pipes pour vivre de son habileté artistique, un nègre de sa clientèle qui attend patiemment la livraison de la sienne, et cette crapule de Jazzi qui blurbe son venin en essayant de la faire passer pour une nonne lubrique du Couvent des Sœurs de Vénus !

Décidemment mon opinion ne changera pas : les Cannois sont des crapulets affabulateurs, par Saint Blurb !

Jazzi dit: à

Cette semaine, la France, laïque et républicaine, accueille en grande pompe un Roi et un Pape !

JC..... dit: à

Personne n’a dit à ce Charles tant aimé outre-manche que nous avons raccourci le bon Roy Louis Capet, pour d’obscures raisons, il n’y a pas si longtemps et qu’il aurait mieux fait d’aller en Principauté monégasque ?

Misère….. !

Jazzi dit: à

Hier, j’ai pénétré pour la première fois dans l’enceinte de l’hippodrome de Vincennes.
A 17 h 15, une course au trot allait commencer, avec 13 partants (12 en fait car le n°8 s’était désisté).
Je me suis dit que je jouerais bien sur le n° 13, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre.
Il est arrivé premier !

Marie Sasseur dit: à

@Au cours d’un cocktail très mondain:
BdeB

BdeB, je vous conseille la lecture d’un romancier à temps partiel, qui sait dresser des portraits de groupe au vitriol.
Puisqu’il est question de peinture, de ceux qu’on ne peut pas voir en peinture, la scene se passe dans un salon proustien, où une invitée fait part de son eblouissement artistitique, en aparté, c’est a dire à la cantonnade:

-Comment! vous ne connaissez pas le plafond de la chapelle siiiixtiiiise ? Une merveille.

Je ne suis plus certaine des termes exacts, il faudrait demander a Passou, il y etait.

Patrice Charoulet dit: à

Sur son blog , Maxime Tandonnet, biographe, analyste politique, ancien collaborateur de
Nicolas Sarkozy, a répondu en ces termes à la question que je lui avais posée et qu’on peut lire ci-dessus, si l’on ne l’avait pas lue :
« Patrice Charoulet ,
Je pense que l’extrême/extrême droite totalitaire et liberticide anti-peuple fondée sur le culte de la personnalité, l’idéologie unique, le mépris de la démocratie parlementaire est déjà au pouvoir et le but doit être de la chasser pour restaurer la démocratie et la république au sens de la res publica, le bien commun.
Maxime Tandonnet. »

Voici ma réponse. Grand merci de votre aimable réponse. L’ennui est que le vocabulaire politique ne peut pas être à ce point maltraité. « Extrême droite » signifie quelque chose.
« Totalitarisme » signifie quelque chose (ex. nazisme, stalinisme…). « Le culte de la personnalité » signifie quelque chose (ex. le culte pour Hitler, pour Staline, pour Mao ..) Le président Macron est ridiculisé et insulté du matin au soir.« L’idéologie  unique » signifie quelque chose. En France, mille idées politiques foisonnent en tout sens et il y a cent médias qui s’affrontent.
Nous vivons en démocratie. Qui peut le nier ? Et comment comptez-vous restaurer votre prétendue « vraie démocratie » ? Concrètement ?

renato dit: à

Enfin, Jazzi, le ramassage des poubelles est un travail ! je veux bien que ces travailleurs-là ne soient pas le top du kultivé (bac + quelque chose), mais ils ont droit au respect autant qu’un académicien, ce qui n’est pas le cas, car chaque fois que je viens à Paris, je suis choqué par l’état des poubelles. Je veux bien qu’un petit bourgeois boutiquier ait autre chose affaire que les poubelles et qu’en épargnant pendent une année sur les sacs dédiés il puisse se payer une pute, peut-être pas de luxe, mais quand même une distraction… enfin ! il pourrait épargner sur les cigarettes et laisser le trottoir en état d’être regardé sans avoir à vomir.

Ne pensez pas qu’il s’agît pour moi d’une marotte récente, le texte ci-joint est de 1979, juste après un séjour parisien :

https://sites.google.com/site/renatomaestriarchivio/1979-80-1

Vous noterez qu’à l’époque je l’avais tournée en positif…

renato dit: à

Attal a eu parfaitement raison, le rectorat n’a en aucun cas le droit de mépriser les parents.

MC dit: à

« Personne n’a dit à ce bon Charles tant aimé outre-Manche que nous avons raccourci le tete de Louis, Roi de France ». Il n’a pas besoin d’ aller en France pour trouver un Roi decapite, vu que la tete de Charles Ier d’ Angleterre a été la premiere tête monarchique à tomber autour de 1649, suscitant l’horreur dans toute l’ Europe. Bien à vous . MC

JC..... dit: à

BLURB BLURB !

A propos de ce livre merveilleux de Maylis Besserie, LA NOURRICE DE FRANCIS BACON.

Maylis Besserie travaille pour des fictions sur France Culture, elle a publié LE TIERS TEMPS et LES AMOURS DISPERSEES. La NOURRICE DE BACON est son troisième roman. Une merveille de roman, qui vous enchantera comme il a enchanté ceux qui l’ont lu, lu toutes affaires cessantes.

A propos de ce livre merveilleux de Carlo Rovelli TROUS BLANCS.

Physicien, Carlo Rovelli est l’un des initiateurs de la théorie de la gravité quantique à boucles. Il est l’auteur, entre autres, de SEPT BREVES LECONS DE PHYSIQUE de L’ORDRE DU TEMPS et de HELGOLAND.
Lisez le avec bonheur comme l’ont fait les plus grandes sommités scientifique du monde. Vous avez adoré les trous noirs, TROUS BLANCS vous enchantera !

rose dit: à

Renato Maestro

Il n’y a pas mépris des parents. Il y a je m’en foutisme total.
Retrouvez depuis quand personne n’en a rien à foutre.
Rien.
La seule consigne c’est pas de vague.

Il y a vingt ans déjà, lorsqu’on écrivait au rectorat il fallait un R avec AR en espérant que la lettre ne se perdrait pas quand même.
Je persiste et je signe : Attal qu’il s’intéresse aux harceleurs. En droite ligne.

et alii dit: à

casseroles:
elles sont en plastique?
Macron alerte sur le « fléau » du plastique, l’Elysée commande des centaines de milliers d’« articles jetables » pour ses cuisines

rose dit: à

de gustibus non est disputandum.

Clopine dit: à
Rose qui ne dort pas plus que moi…

Là, je suis en activité depuis 3h30.
Plein de choses à faire avant de quitter ma maison. J’ai fini vers 8h30.
Sieste cet aprem.
Couche tôt lève tôt, le soleil est mon ami.

rose dit: à

de gustibus non est disputandum.

Clopine dit: à

bon d’accord, Clopin a transformé la pente douce en une montée genre l’Alpe d’Huez, va falloir pédaler, en danseuse.

C’est à dire ?

renato dit: à

Moi, c’est plutôt couche tard, lève tôt.

Cela dit, rose, le m’en foutisme n’est qu’une expression du mépris.

Jazzi dit: à

« Attal qu’il s’intéresse aux harceleurs. En droite ligne. »

Attal est le patron de l’Education nationale.
S’il y a dysfonctionnement dans ses services, c’est normal qu’il intervienne.
Pour les délinquants, ils ressortent directement du ministère de l’Intérieur (police) et du ministère de la Justice…

Jazzi dit: à

Pour les poubelles, chaque municipalité a un adjoint et une direction de la Propreté.
A Saint-Mandé ou à Vincennes, municipalités de droite, c’est propre.
A Paris ou à Montreuil, municipalités de gauche, c’est dégueulasse.
Cherchez l’erreur !

Marie Sasseur dit: à

La lettre du rectorat de Versailles reçue par la famille de Nicolas, dans son intégralité:

“Madame, Monsieur,

Il a été porté à ma connaissance que, le 18 avril 2023, vous avez remise en causes les fonctions et menacé de dépôt de plainte le personnel de direction du lycée professionnel des métiers Adrienne Bolland de Poissy. Vous avez reproché à ce dernier sa passivité face à un supposé harcèlement subi par votre enfant, élève dans l’établissement.

Les propos que vous avez tenus et le comportement que vous avez eu envers des personnels de l’Education nationale dont le professionnalisme et l’intégrité n’avaient pas à être remis en cause de la sorte, sont inacceptables. Je les réprouve de la façon la plus vive.

La suite ici:

https://www.midilibre.fr/2023/09/17/suicide-sur-fond-de-harcelement-scolaire-voici-lintegralite-du-courrier-effarant-envoye-aux-parents-de-nicolas-par-le-rectorat-11459516.php

rose dit: à

Aurions nous la tentation du sommeil qu’elle serait notre et en rien notre corps ne concerne celui de l’homme même si proche. Encore moins si proche.
Chez nous, la tentation est de saint Antoine. Je vais creuser le sujet.

Une des choses qui me caractérise pleinement est l’énergie.
Parfois, je pense à Untel et in petto, je maugrée « il ne tiendrait pas trois jours ».
Je pense avoir raison.

rose dit: à

Les gensses qui découvrent ébahis le rectorat.
Nous qui l’avons vécu de dedans.

Marie Sasseur dit: à

Les fautes de français dans le texte de la lettre, c’est juste pour décorer l’effroyable incompétence de ce fonctionnaire de l’e-haine.

Marie Sasseur dit: à

Sans causer de celle de ses  » collègues », que cet employé cynique et borné du rectorat de Versailles, s’emploie à miniliser.

Damien dit: à

Je ne savais qu’Arielle Dombasle aimait tant Balzac, peut-être autant que Proust. Du moins, c’est ce que nous fait croire le sympathique Simon Liberati, notre écrivain junkie de « Match ». C’est toujours beau une femme qui lit, et ne la ramène pas (comme la mère Clopine qui, à force de nous dire qu’elle aime va nous en dégoûter). Non, un film s’imposait. J’irai le voir, même si Arielle joue dedans. Après tout, dans « Pauline à la plage », toute jeune, elle était très bien. Rohmer était très peu balzacien, pas du tout proustien. Arielle néanmoins faisait son beurre. On lui donnait le beurre et l’argent du beurre, nous autres dans le public. Les films suivants de Rohmer m’avaient déçu. Balzac, c’est le grand retour d’Arielle Dombasle, ça ne se loupe pas. A Paris, on a ça, et bientôt à New York. Julie Depardieu en marquise d’Espard, pourquoi pas, mais je préférais… j’ai oublié son nom, bref. Je me dis que oui vraiment Balzac était féministe. Les militantes ne pourront pas venir nous dire le contraire. Jeanne Balibar ! Une conscience de gauche qui jouait la marquise dans « Illusions perdues ». Bonne journée !

Marie Sasseur dit: à

Et merde

A minimiser

Jazzi dit: à

A propos du film « Un métier sérieux », que je n’ai pas vu, et n’irai probablement pas voir, pas plus que celui de Miss Dombasle, voilà ce qu’en dit une commentatrice, Delphine Desplat, sur le blog Littérature & Cinéma :

« Sortir un film sur les profs en ce mois de septembre où l’on a voulu cacher la forêt du délitement de l’Education nationale derrière l’arbre de l’abaya était sûrement une bonne idée – au moins d’un point de vue commercial : je m’y suis laissé prendre, appâtée en outre par une distribution mitonnée aux petits oignons. Emmenés par un Vincent Lacoste tout en délicatesse, Adèle Exarchopoulos, Louise Bourgoin, François Cluzet et quelques autres moins connus jouent correctement leur partition, sans toutefois parvenir à faire décoller le film. Et pour cause : il souffre d’une absence criante de scénario.
Le réalisateur prétend filmer une année en collège, montrer le quotidien de ces profs tentant de rester à flot dans des classes dont les fenêtres ne ferment plus, livrés à eux-mêmes face à une hiérarchie démissionnaire et à des élèves irrespectueux, et devant mener de front leurs difficultés professionnelles et personnelles. On passe de l’un à l’autre sans que jamais aucune situation ne soit approfondie. La prof de SVT, violentée par son propre fils, poussée à bout, finit par gifler un élève ? Aucune conséquence et on ne saura pas ce qui l’a conduite à cette situation familiale. Un élève fait l’objet d’une exclusion définitive ? Il révèle avoir des problèmes personnels dont il ne veut pas parler et que personne ne cherche à connaître et s’excuse auprès du prof qu’il a agressé. Au suivant. Le prof de français, qui affirme pourtant avoir la « vocation », s’emmerde en faisant cours ? Dont acte, il ne semble pourtant pas faire grand chose pour y remédier. Quant à sa situation familiale, brièvement évoquée, elle n’a pas plus d’épaisseur qu’une feuille de papier bible…
Cela n’empêche pas cette joyeuse bande de profs de se serrer les coudes et de s’entendre sans que jamais le moindre désaccord ne vienne troubler cette belle confraternité. Sérieusement, vous allez avec TOUS vos collègues chez l’un d’entre eux jouer au Trivial Pursuit à la veille de Noël, vous ? Ok pour les amourettes vaguement suggérées (au public de faire le taf) et les amitiés fortes qui peuvent naître ça et là. Mais pour ce qui est de révéler le véritable malaise des profs, je ne suis pas sûre que ces derniers s’y retrouvent… »

Jazzi dit: à

Pardon, le nom c’est Delphine Depras et le blog c’est Cinéma & Littérature…

Jazzi dit: à

Il a fallu 5 ans pour que Anne Hidalgo consente à transmettre ses notes de frais. Des dépenses somme toute raisonnables mais qui ne suffisent pas car son enveloppe est désormais vide.
Va t-il falloir la réapprovisionner ?
https://www.20minutes.fr/paris/4028649-20230320-voyages-restaurants-robes-dior-collants-monoprix-revelent-notes-frais-anne-hidalgo#:~:text=Il%20faut%20savoir%20que%20depuis%202014%2C%20la%20maire,un%20reliquat%20de%2034%2C53%20euros%20qu’elle%20aurait%20remboursé.

D. dit: à

J’avais une image pas très positive d’Arielle Dombasle, donnée par ses prestations de variété -ou quasi variété- à fortiori très moyennes voire douteuses. En réalité il s’agit d’une personne très intéressante, sensible et fortement cultivée.

D. dit: à

En fait elle est artiste dans l’âme, et touche à tout. Mais une véritable artiste. Douée. Ce n’est pas le cas de beaucoup de gens qui se disent artistes.

D. dit: à

Enfin là, si vous aimez le satin, les plumes et les couronnes de fleurs, vous allez être servis !

Jazzi dit: à

La blancheur d’Arielle est sans pareil, D., elle a déclaré que chez elle les draps étaient changés, lavés et repassés tous les jours.
Bonjour les économies d’énergie !

Jazzi dit: à

Arielle Dombasle confie à Laurent Ruquier : « Chez moi, on change de draps tous les jours, c’est un luxe et c’est merveilleux. »

Mais pas par elle, elle a des employées pour ça.
De même qu’elle n’a pas voulu avoir d’enfants : « ça déforme le corps ! »

Rosanette dit: à

@Bloom
un post envoyé à votre intention a propos des prix Goncourt ;il apparaît aujourd’hui mais beaucoup plus haut sous ce fil, car la moderation l’avait retenu la moderation l’avait retenu, je me demande pourquoi.

Jazzi dit: à

« je me demande pourquoi. »

Parce qu’il était trop long, Rosanette.

Nicephore dit: à

Arielle Dombasle : la poupée gonflante.

D. dit: à

Il y a bien assez de monde comme ça sur terre, et franchement ne pas avoir d’enfant ne pose aucun problème. Rien n’empêche d’aider les enfants déjà nés à mieux vivre, il y a 1000 façons de le faire. En aucun cas il faudrait se culpabiliser de ne pas avoir d’enfants par les temps que nous vivons. Et je le répète, je l’ai déjà dit maintes fois ici, on ne réglera pas les problèmes climatiques, les problèmes de guerres, de sous-developpement et ceux qui en découlent : déracinement, immigration incontrôlable.
Un enfant qui n’est pas conçu dans ce temps sera conçu dans un autre. Mais celui déjà conçu doit naître. C’est son droit le plus fondamental.

D. dit: à

On ne réglera pas ces problèmes sans limiter les conceptions.

D. dit: à

Oui elle a un côté poupée dont elle est très consciente et elle en joué. Gonflante ? Je n’ai jamais été convaincu par ses prestations de soprano. Mais tout ça se veut décalé.

Jazzi dit: à

« Il y a bien assez de monde comme ça sur terre »

Ce n’est pas cette raison qui est en cause, D., mais celui plus esthétique mis en avant par notre Barbie nationale…
Dombasle, catholique et résolument de gauche, a pour elle de l’humour jusqu’à l’autodérision pour le personnage qu’elle s’est construit.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Marie Sasseur à BdeB : je vous conseille la lecture d’un romancier à temps partiel, qui sait dresser des portraits de groupe au vitriol.»

Suggestions quant à ce romancier à temps partiel ?

et alii dit: à

La société de biotechnologie nantaise OSE Immunotherapeutics vient d’annoncer le succès d’un essai clinique de phase 3 de son vaccin thérapeutique Tedopi contre le cancer avancé du poumon. À côté des chimiothérapies, les vaccins anti-cancer, utilisant la technologie ARNm, se développent partout dans le monde. Un espoir pour les patients.
LA DEPËCHE MIDI

MC dit: à

«il faut demander à Passou, il y etait » . Passou étant le soleil qui illumine parfois Matie Sasseur, bien sûr…

MC dit: à

« La douceur. Qualificatif peu ou pas utilise à mon propos «  Ne désespérons pas, la lucidité vient ….

et alii dit: à

UN AUTOPORTRAIT PAR VENGEANCE
Albrecht Dürer s’est peint dans un retable du XVIe siècle pour contrarier un mécène qui le payait mal, selon de nouvelles recherches
« Je perds du temps et de l’argent et je gagne votre ingratitude », écrit le peintre allemand à son mécène.
ARTNET

Bloom dit: à

Réflexions pertinentes sur l’ordre du jour, rosanette. C’est un récit davantage qu’un roman mais la frontière est floue notamment qd il est question d’histoire. Et ce depuis Walter Scott, un des inventeurs du genre… j’ai beaucoup aimé son 14 juillet qui donne in nom aux assaillants…singulariser la foule et universaliser les acteurs majeurs sont deux des grandes vertus du roman historique. La collusion des milieux économiques avec le nazisme est tout de même souvent évincée au profit de la seule dimension idéologique et raciale du régime. C’est le grand mérite de ce livre de rappeler le rôle premier de l infrastructure économique, en plus d’être concis et puissamment ironique.
Tout ce qui sort du moiisme autocomplaisant qui dévaste une grande partie de la littérature française bourgeoise est bienvenu.
J’écoutais sur F musique l’écrivain japonais d’expression francophone Akira MIZUBAYASHI, et admire la façon dont il parle le français. Je n’ai rien lu de lui mais je suis très tenté par cette ‘suite inoubliable’ qui mèle Histoire et musique, notamment celle de ce compositeur anglais enterré dans les Malvern Hills a 300m du lieu où j’ai séjourné 15 jours cet été, sir Edward Elgar, avec qui j’ai pu deviser sur l’état du monde et des hommes chaque jour où presque, rain or shine…

et alii dit: à

2PITAPHE/
« Tout ce qui était mortel chez Albrecht Dürer repose sous ce monticule », lit-on sur l’épitaphe de la tombe du maître de la Renaissance du Nord, Albrecht Dürer. La suggestion de l’élégie quant à son statut surhumain n’est pas sans fondement.
ARTNET

Marie Sasseur dit: à

Je crois que j’ai de nouveau une merde collee sous la chaussure.

Marie Sasseur dit: à

Et pour ceux qui redoutent les merdes qui jonchent les trottoirs de Paris, jusque sur ce blog, faites comme moi.

Préférez voir cette expo parisienne, signalée par Passou,- et de nouveau un grand merci pour cela-… à Lausanne.
Ce sera du 9 févier au 9 juin 2024, la correction le savoir-vivre, la molle du lac, et le paysage, en plus.

Marie Sasseur dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à
«Marie Sasseur à BdeB : je vous conseille la lecture d’un romancier à temps partiel, qui sait dresser des portraits de groupe au vitriol.»

Suggestions quant à ce romancier à temps partiel ?
_____
Au choix,  » les invités « ,  » état limite » et  » double vie », comportent des descriptions de soirées mondaines qui sentent le vécu. Des portraits assez féroces et jubilatoires.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Toujours Laure Murat: à la mort du vieux duc, son grand-père, un orage épouvantable s’abat sur le château qui avait accueilli Richard Coeur de Lion. L’eau pénètre dans le grenier, ruisselle partout. Horreur. Le Ciel ouvrait-il ainsi ses portes à
Philippe Anne Louis Marie Dieudonné Jean d’Albert de Luynes, 11e Duc de Luynes et de Chevreuse, ou était-ce l’Enfer ?

La même chose arriva quand un de mes frères décéda, psychotique manipulateur qui mourut dans un hôtel de passe alors qu’il allait passer à l’acte. Quelques heures plus tard, des trombes d’eau accompagnées de tonnerre me douchèrent alors que je courais du taxi à la porte de la maison, dix mètres. Je parierais bien que pour lui c’était chez Satan, mais soyons chrétien et parions plutôt sur son salut.

Marie Sasseur dit: à

BdeB encore faut-il faire la différence entre féroce et méchant.
Méchamment violent, ce qui ressort de la famiglia racontée par sa fille, dans l’extrait proposé.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

L’enquête menée par Laure Murat sur les origines de sa grand-mère maternelle ont dévoilé un inceste adultérin. Cela explique t-il la névrose généralisée de sa mère qui fut si dure envers Laure ? Toutes les familles ont leurs secrets, minuscules ou énormes, mais ces secrets n’ont pas toujours les mêmes séquelles.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Marie Sasseur: méchamment violent, ou violemment méchant: choix cornélien…

Marie Sasseur dit: à

@ BdeB, il me semble avoir lu que L. Murat faisait référence Proust qui cite nommément de ses aïeux.
Qu’en est-il ?

Marie Sasseur dit: à

C’est comme un divorce lmd, votre histoire de princesse; il est rarement prononcé a l’amiable.
Ce règlement de compte au château,- devenu celui de monsieur Kiloutou, nouveau  » duc de Chevreuse »- est cynique.
L’acte thérapeutique pour l’auteur paraît violent. Ils sont tous morts , elle peut être méchante sans conséquence.

Sinon, cet inceste adulterin c’est Phedre qui a enfanté ou Œdipe qui est devenu père ?
La grand mère était-elle donc la sœur de son père ou la sœur de sa mère ?( concentrez-vous )

Marie Sasseur dit: à

Excuses!
Mon message a BdeB, pas lmd.

MC dit: à

Quand Laure Murat se comporte comme feue Egle de la Moskova, on ne sort pas de l’ Empire, ni du « petit défaut » comme on disait alors…. MC

Marie Sasseur dit: à

@BdeB

« Philippe Anne Louis Marie Dieudonné Jean d’Albert de Luynes, 11e Duc de Luynes et de Chevreuse »

Merci de rétablir un fait historique. Ici il y a un menteur grossier et analphabète in imposteur, qui lit mal Wikipedia.

Le 13ème duc de Luynes et 13ème duc de Chevreuse, est bien, lui, dans son château…

Jazzi dit: à

D., tu as eu raison d’insister et j’avais tort de faire des manières pour aller voir « Les Secrets de la princesse de Cadignan’ de et avec Arielle Dombasle.
J’ai bien aimé.
Compte-rendu demain…

Marie Sasseur dit: à

« Pour la première fois, l’intégralité de ces Gueux de l’Atlas, « un véritable reportage sur le Maroc », découvert en 2016 dans un grenier du château de Pallandt, seront publiés. En outre, ils seront accompagnés de dessins inédits, de quinze lettres à ses proches, de deux tableaux et de fac-similés.

Le voyage au Maroc est présenté et annoté par Marie du Bouchet, petite fille du peintre, et coordinatrice du Comité Nicolas. »

https://actualitte.com/article/113162/auteurs/le-voyage-initiatique-de-l-auteur-et-peintre-nicolas-de-stael

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Marie Sasseur: son livre raconte comment la Recherche l’a libérée de son milieu aristo. Elle identifie ceux de ses ancêtres qui y sont, et ses recherches dévoilent des choses pas très «comme il faut». La Nouvelle noblesse (papa) et l’Ancienne (maman) y font un curieux ménage …

B dit: à

Bihoreau puisque vous semblez disponible dans le secteur, lu ceci à propos du Laure Murat sur Babelio , il est précisé qu’avoir lu Proust peut aider aussi

« Le roman est bien écrit et prône des valeurs de tolérance et de liberté mais l’ ensemble est très inégal. On alterne des chapitres intéressant ou l’ on apprend à connaitre les us et coutumes de l’ Aristocratie, ses travers et ses perversions…avec d’ autres beaucoup plus « pompeux » où l’ autrice emploie beaucoup de mots pour dire pas grand chose. »

Qu’en pensez-vous, c’est l’un des avis donnés par le lectorat.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Le grand-père de Laure, 11e duc de Luynes, devait ressembler au vieux duc de Vaudreuil dans «Au plaisir de Dieu», de Jean d’Ormesson. Morceau sublime où il remet à sa place le général Von Stupnagel, qui occupe le château. Hélas, l’extrait est de mauvaise qualité: https://www.dailymotion.com/video/x1h1nj

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

B: en effet, certains passages, sans être pompeux, sont quelque peu lassants.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Descendre en droite ligne de brutes anoblies ne m’enorgueillissait pas.»

Ne descend t-on pas de quiconque en droite ligne ? Sinon, c’est collatéral. Je descend, entre autres, d’un frère de saint Louis. Est-il pour autant mon ancêtre ?

Marie Sasseur dit: à

Merci BdeB
L. Murat n’est pas sortie de l’auberge.
Si, direz-vous.

Bonsoir

Samuel dit: à

Pourquoi les écrivassiers d’aujourd’hui règlent leurs comptes avec leurs parents ou leurs proches en vomissant des pseudos romans insanes et dégueulasses ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’Ukraine est une boite à chagrin et Zelensky un ridicule hochet ?

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