de Pierre Assouline

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La République des livres
 Rififi en perspective dans le blurbistan !

 Rififi en perspective dans le blurbistan !

  Parfois, c’est à se demander s’il ne parait pas en moyenne deux ou trois chefs d’œuvre de la littérature par semaine. Dans cette perspective, la tournée des librairies inquiète au lieu de rassurer. Car s’il était avéré, le phénomène aurait de quoi angoisser le critique qui n’en a pas remarqué autant passer sous son nez en huit jours, sinon en un mois voire en une année ! La faute aux blurbs, un phénomène américain comme leur énoncé borborygmique l’indique. Ce sont des jugements exprimés au dos du livre par des critiques littéraires et/ou des écrivains ; mais lorsque celui-ci jouit d’une signature qui en impose au plus grand nombre, et que les superlatifs dont il use pour louer l’œuvre en question sont si puissants qu’ils dépassent le mur du son, l’éditeur imprime sa pensée sur un bandeau en couverture.

L’hyperbole est consubstantielle à la chose. Après tout, il s’agit de faire vendre. Ainsi découvre-t-on régulièrement aux vitrines des librairies « Le nouveau Faulkner ! » ou « Le prochain Hemingway ! », excusez du peu, suivis généralement de « Génial ! », « Lumineux », « Brillant », « Tour-de-force » (en français dans le texte). On ne se refuse rien. Nous tairons le nom de celui qui, ratissant très large, a qualifié un obscur primo-romancier de « bâtard de William Shakespeare, Franz Kafka, Toni Morrison et Jane Austen ». Si cela n’engage pas l’achat du livre (les lecteurs ne sont pas si naïfs), cela encourage souvent le libraire à lui faire de la place. N’empêche que la pratique a ses détracteurs : en 1936 déjà, George Orwell dénonçait « la dimension corruptrice et dégueulasse des blurbs » (In Defence of the Novel) accusés de saper le prestige du roman. Et encore, il n’avait pas tout vu, notamment les renvois d’ascenseur d’écrivains de renom se blurbisant mutuellement ; et il ne pouvait se douter qu’au XXIème siècle, il se trouverait un écrivain new yorkais du nom de Gary Shteyngart pour être sacré « roi des blurbs » avec 150 livres ainsi flagornés à son actif !

Les blurbs ont fait leurs premiers pas en France il y a une dizaine d’années. En ce moment, c’est plutôt sobre de ce côté-là. Le plus souvent les bandeaux annoncent « Rentrée littéraire 2023 » et basta cosi ! Sinon le nom de l’auteur en gros caractères y compris pour les inconnus au bataillon. Certains ont conservé les bonnes habitudes : « Un roman d’apprentissage au spleen incandescent » (on en frémit d’avance…). Ou alors un extrait du roman en question au risque d’être contre-productif et de donner envie de le refermer aussitôt : « Je sais ce qu’elle était pour moi. Je ne sais rien d’autre d’elle » (160 pages suivent…). Effet également garanti pour cet autre : « En plus du triomphe de la Russie, Svetlana rêve d’un mari ». Pour ne rien dire de celui-ci : « Hazel avait un regard vide et noir. Elle puait la fureur ».

Pense-t-on vraiment séduire le lecteur hésitant avec de pareilles accroches par-dessus la couverture ? Dans la tradition américaine du blurb, il arrive que l’on demande encore à un auteur d’exalter le génie d’un autre auteur. Cette fois, Etienne Klein s’y est collé : « Fabrice Lardreau sait enchainer les mots qui saisissent les contours d’une personnalité, il raconte les âmes, les corps, et même le temps qui passe » (pas sûr que…). Serge Joncour n’a pu résister : « Puissant. Rarement un premier roman est aussi assuré ». Il arrive même que, dans un souci de pédagogie, le bandeau tue le mystère du titre ; ainsi du Bada dont l’éditeur nous avertit d’emblée, en reproduisant dans sa typographie même la définition du dictionnaire, qu’il s’agit d’un bakchich.

En général, les services marketing des éditeurs respectent l’esprit sinon la lettre des textes dont ils isolent une phrase ou deux pour servir la promotion de leur livre. Mais il est déjà arrivé que certains s’estiment trahis par une phrase isolée de son contexte et qu’ils découvrent sous leur signature reproduite dans un bandeau tapageur un jugement tout à fait contraire au leur. L’éthique du blurb, pour ne rien dire de la jurisprudence blurbique, sont encore des disciplines balbutiantes dans nos sciences humaines et sociales ; mais on peut voir un signe encourageant dans la stimulante étude de Jolanta Rachwalska von Rejchwald de l’université Marie Curie-Sklodowska, à Lublin (Pologne) consacrée à « Les blurbs ou l’hystérisation de la langue. La rhétorique de l’appréciation dans les textes d’annonce de la quatrième de couverture ».

Nous guettons avec intérêt le jour où un critique ou un écrivain osera faire un procès pour point de vue trafiqué. En attendant, la Society of Authors à Londres vient d’élever une protestation publique auprès de l’éditeur Bonniers UK à la suite de la publication du livre Beyond Order de Jordan Peterson : toutes les phrases éminemment positives des critiques cités sur la quatrième de couverture ont été détournés de leur sens initial. Du rififi en perspective dans le blurbistan !

(« Fugue », 1951-1952, de Nicolas de Staël, huile sur toile, 80,6 x 100,3 cm, The Philips Collection, Washington, actuellement exposée et jusqu’au 21 janvier au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre de la grande rétrospective consacrée au peintre)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 157 Réponses pour  Rififi en perspective dans le blurbistan !

D. dit: à

Jazzy, pourquoi pas africain, en effet.
Il me semble que tu ne sera pas électeur. A priori.

D. dit: à

Oui on peut distiller l’éthanol à partir de vin. Pour le lactoserum je ne vois pas bien. Il faudrait d’abord une fermentation alcoolique du lactose. Ça doit être possible.

Bloom dit: à

Mumuse » était venu visiter « mon » Alliance à  Sydney en 2003 alors qu’il était No2 des affaires étranges. Le verbe haut et plutôt sympa, il s’était extasie devant une jolie affiche de la région Paca située juste à la sortie de l’ascenseur.   » C’est pour moi que vous l’avez mise là, hein? Ça, ça me fait plaisir alors…. »
Il nous avait ensuite confié autour d’un buffet que V.illepin faisant tout, lui faisait le reste…
En tant qu’elu, il avait invité le rezo au Pharo en juin 2011 à l’occasion de la création de l’Institut français, nous gratifiant d’un discours lyrique sur la cité rebelle dont les canons était pointés sur la ville et non vers la mer. Des guns à  tous les étages dans la plus ancienne ville de France…
Son père fut un grand de la France libre et c’est ce genre de personne qui fait tant défaut à la droite républicaine aujourd’hui…

et alii dit: à

shockinG PINK. British artist Stuart Semple is famed for inventing the world’s Pinkest Pink and banning Anish Kapoor from using his Blackest Black paint. This week, two people were caught entering his latest show « D.A.B.A » (Destroy All Bad Art) at the All Is Joy gallery in London, throwing pink paint at it, supergluing their hands to the wall, and raising their middle fingers to the security camera. One of them was wearing a t-shirt with “SAVE ALL ART” on it. Semple’s exhibition has given rise to much controversy from Day 1. It invites the public to bring what they consider to be “Bad Art”, so that his assistants can destroy it with flame throwers or angle grinders. “At first I thought it was the Stop Oil lot. But the paint they used was my own Pinkest Pink and the t-shirt one of them was wearing really spells it out. It was aimed at me”, said Semple who posted on his Instagram account today the “sad news” that he would be shutting his exhibition this weekend “due to all the grief”.

et alii dit: à

French actor Gérard Depardieu, who is facing sexual assault allegations, has put his art collection up for auction. The sale, which includes 250 paintings, drawings, sculptures, by Calder, Miró, Braque, Duchamp, Hockney, Niki de Saint Phalle… will take place at Hôtel Drouot in Paris from September 26 until September 27

lmd dit: à

…«la cité rebelle dont les canons était pointés sur la ville et non vers la mer». Ou plus exactement, la cité rebelle dont les canons de la citadelle (construite et occupée par le roi ) étaient pointés sur la ville et non vers la mer.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

J’ai entendu une personne (comme ça je n’offenserai personne…) dire: il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Et d’ajouter: ni sous la pluie.

Voilà une précision qui allait sans dire, mais qui complète admirablement cette parole de l’Ecclésiaste.

D. dit: à

Faudrait p’t-être commencer par le mettre dans le bon sens.

D. dit: à

Je peux savoir, et alii, pourquoi vous vous exprimez en Anglais sur un blog Français ?

D. dit: à

Ça fait longtemps qu’on a pas entendu braire renato dans son enclos. J’espère qu’on a bien refermé la barrière ?

B dit: à

D, réponse tardive. Je n’exprimais pas L’ idée, ce matin, que integrisme religieux essentiellement islamiste était soluble dans nos démocraties et je continue de penser que les populations concernées par ce courant de penser délétère si elles acceptent le progrès de l’occident décadent devraient abandonner l’archaïsme inhérent à l’intégrisme. A commencer par le traitement réservé aux femmes et aux libertés, accepter la séparation des pouvoirs puis je nous ne vivons pas sous le régime de théocratie ou sous la férule de princes enrichis par le pétrole n’hésitant pas à faire disparaitre les opposants. D’ailleurs je ne saisis pas pourquoi tous ceux qui sont épris de la mode vestimentaire saoudienne ne vont pas s’installer dans ce merveilleux pays si respectueux des unes et des autres et où la peine de mort ,ma foi, semble d’actualité, Arabie saoudite ou ailleurs, il y a le choix pour exprimer son attachement à un Islam radical qui comme chacun sait prend soin des plus faibles en les laissant végéter dans une pauvreté matérielle et culturelle, la religion à bon dos. Pourquoi opter pour ce que nos sociétés ont de louables et rejeter leurs avancées en matière de droit et notamment concernant les femmes, de liberté, de libre arbitre.
J’y vois du foutage de gueule.

Samuel dit: à

Pourquoi la lecture d’un livre est une véritable magie puisqu’elle permet à l’esprit du scripteur de se greffer sur l’esprit du lecteur tant qu’il n’y a pas de rejet ?

Samuel dit: à

Pourquoi la sobriété est déprimante alors qu’un verre de vin nous rend meilleur ?

Samuel dit: à

Pourquoi une vie réussie est une vie où l’on ne s’est pas ennuyé ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’automne est la saison préférée des pessimistes ?

et alii dit: à

où avez-vous vu, Samuel qu’n verre de vin nous rendrait meilleurs?

Samuel dit: à

Pourquoi la nature n’est pas une fée mais plutôt une salope. Elle est capable de gâcher le travail d’un brave paysan qui a bossé pendant six mois et qui voit sa récolte ravagée par une tempête ?

et alii dit: à

J4AI VU UN PETIT bouc manger de l’endive

et alii dit: à

nature
pourquoi la nature aime-telle à se cacher?

rose dit: à

Je vous le fais en live.
Il a gravi le boulevard André Aulnes, chez moi, vient d’arriver à la Bonne Mère passe par l’ascenseur pour grimper à la basilique.
Je pleure de bonheur.
Non, il n’a pas admiré la vue de la bonne mère avant de visiter ses fidèles.
Mon pape François !
À quoi tient le bonheur ?
A trois fois rien.

B dit: à

Tant qu’à opter pour l’archaïsme, ces gens devraient aller jusqu’au bout et rejeter, ne pas profiter des progrès technologiques, santé, droits sociaux, droit de vote, confort relatif, eau, gaz, électricité, liberté d’expression, mixité, liberté de mouvement, possibilité d’étudier, etc.

rose dit: à

Marie très proche des pauvres et des humbles, du peuple. Le pape est sensible au culte marial.
A ceux qui n’ont pas une richesse théologique très dense.

renato dit: à

Vous avez peut-être vu un mulet manger de l’endive, et al.

et alii dit: à

RENATO MERCI.MAIS C’était le propriétaire de l’animal qu’il tenait en laisse qui nous dit que Gaspard était un bouc castré auquel il avait du s’imposer comme « le chef »

renato dit: à

Merci, et al.

rose dit: à

((Le fauteuil blanc a été fait à Marseille.))

Nous devons construire un pont plutôt qu’un mur.
Aider au développement et aider les autres à accéder à notre niveau de vie.
Destination universelle des biens.
Principe de solidarité.
Les peuples ont le droit d’accueillir, d’être accueillis.
Que l’on migre uniquement si on le désire et pas sous le coup de la violence de la faim du changement climatique sous la violence.

Plaidoyer pour les migrants, appel à l’humanisme dans le plus grand respect.

Marseille au sommet, je biche.

Demain soir débité Yom kippour. Vers 20h. Vingt cinq heures de jeûne, non stop, puis festin.

Grand émotion.
Ferveur populaire.

rose dit: à

Le discours de Papa Francesco sur la Méditerranée tombeau des migrants, après sa visite ancienne à Lampedusa !
A côté de lui, pope et rabbin, etc.

FL dit: à

Puisqu’on parle de l’Ecclésiaste, on dit qu’une source possible c’est le scepticisme grec.

Mais je pense qu’on pourrait sans peine parler de l’Eternel Retour remis à l’honneur par Nietzche.

racontpatavi dit: à

C’est sympathique cette annonce en lien VDBC. Mais il faut savoir que ce matin, notre célèbre critique de cinéma, Annelise R. a été bloquée à Bordeaux et à cause de la venue du Roi d’ Angleterre n’a pu déplacer sa voiture!

D. dit: à

Oui mais il faut ça, de temps à autres. Un roi le mérite. Mick Jagger ne le méritait pas par contre.

renato dit: à

Ce que Bergoglio devrait réussir c’est de persuader certaines de ses oies qu’il serait chrétien * de changer leur position relativement aux migrants. Les autres n’ont pas besoin de Bergoglio pour savoir quoi faire.

* Il serait bien que les soi-disant croyants deviennent des bons chrétiens avant de se dire catholiques.

D. dit: à

Je ne comprends pas votre réponse, Bérénice. Si c’est pour noyer le poisson, inutile de vous fatiguer.

renato dit: à

Vous n’avez aucune compétence, D., ni le pouvoir pour dire qui mérite quoi.

D. dit: à

Qu’est-ce que c’est que cette histoire de bouc, encore ? Moi je ne porte pas la barbe. Ou que non.

D. dit: à

Ô que si, renato. Ô que si.

D. dit: à

Je me permets de vous rappelle que dans l’hypothèse du retour à la monarchie par la lignée mérovingienne, je suis en bonne place dans la liste des prétendants.

renato dit: à

Ô que si ?! Mais vous n’êtes rien plus qu’une chaussette sale.

renato dit: à

Voilà, ce soir aussi il a mangé du pain de seigle avarié.

D. dit: à

Et mon programme est parfaitement défini :
– quitter l’UE
– revenir au Franc, ce qui est la moindre des choses pour un Mérovingien.
– choisir les migrants économiques
– envahir l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, le Liechtenstein, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède.
– Supprimer l’une des chambres
– conserver l’assemblée nationale comme unique chambre
– Déplacer certains services des Invalides au Palais du Luxembourg
– Transformer l’Elysée en musée
– Faire d’une partie des Invalides le Palais Impérial.
– planter des millions d’arbres et des champs d’endive à perte de vue.
– réhabiliter le couscous-merguez, lui donner la place qu’il mérite et obliger qu’il figure dans le menu de tous les restaurants de l’empire.

FL dit: à

Il y avait des verres datant de la guerre franco-prussienne de 1870. Verlaine rencontrait Rimbaud. Charles Haas s’illustrait dans la lutte contre les Allemands. Que d’émotions.

Ah on n’est pas dans la recette de l’ouverture du paquet de chips !

morales sed laisse dit: à

persuader certaines de ses oies qu’il serait chrétien

Ses ouailles reneto, ses ouailles!

( Il fait absolument preuve d’ aucun humour notre rodomont!)
D se fout de sa gueule et il en redemande…

D. dit: à

– rétablir des relations cordiales avec la Grande Russie. Organiser des dîners fastueux à Versailles (résidence d’été de l’Empereur) avec des invités de choix issus différentes provinces de la Grande Russie, y compris la province d’Ukraine.

morales sed laisse dit: à

ses ouailles!

A employer au masculin pluriel, renato.

Kilékon dit: à

Les oies sont au Capitole les ouailles à l’ église ou au temple.
🙂

et alii dit: à

à quoi rêvera le pape cette nuit marseillaise?

Patrice Charoulet dit: à

Facebook me rappelle aimablement que le 22 septembre 2019 j’avais scribouillé…sur Facebook ceci :

Une émission sur Aron

Une cousine m’a téléphoné, ce samedi, pour me signaler une émission sur Raymond Aron (LCP, 19h30 ). Je l’ai vue.
Bonne synthèse en une heure. Sa vie, ses œuvres, ses combats. En Allemagne en 1930, il a vu de près la montée de l’hitlérisme. Après la guerre, il a vu et il dénoncé les horreurs du communisme russe. Il fut dès lors bien isolé. Chacun connaît la phrase de Sartre : »Les anticommunistes sont des chiens. » Opinion, hélas, très partagée à l’époque.
L’émission a eu la bonne idée de solliciter les commentaires de plusieurs contemporains. Sa fille, Dominique Schnapper, elle-même auteur de livres importants, Nicolas Baverez, biographe d’Aron, Perrine Simon-Nahum, Raphaël Enthoven …
Samedi soir, les téléspectateurs ont été sommés de regarder autre chose. Je crois savoir que la soirée TF1 était consacrée à .. »Danse avec les stars » !. L’audience a dû être meilleure que celle de LCP. Aron, c’est pourtant mieux.

et alii dit: à

Ceci est de l’art
D’autres médiums inhabituels ont déjà existé avant le jpeg. Pensons à la Fontaine de Marcel Duchamp, qui avait été achetée dans une quincaillerie à New York en 1917. L’idée de l’artiste et la mise en scène dans une exposition transforment l’objet déjà tout fait (readymade) en œuvre d’art unique (puis en série limitée) et donc précieuse. En 1958, Yves Klein vide la Galerie Iris Clert, en repeint les murs en blanc et présente l’espace comme une œuvre d’art. L’exposition révolutionnaire baptisée Le Vide lance le mouvement de l’art conceptuel. L’artiste américain Sol Lewitt écrira des « partitions » de gestes picturaux, qui seront exécutés par d’autres et dont le caractère impermanent dure davantage que l’art éphémère de la performance, mais qui ont tout de même vocation à être recouverts par une autre œuvre d’art ou une nouvelle couche de peinture. « Si la “ non-objectalité́ ” de ces formes d’art est prônée, explique Céline Éloy, il n’en demeure pas moins que l’objet matériel reste présent. Les artistes qualifiés de conceptuels utilisent une multitude de moyens afin de transmettre l’idée, le concept, et donc l’œuvre : sculpture, livre d’artiste, feuille dactylographiée, écrit mural, performance, etc., allant parfois jusqu’à la dématérialisation formelle – l’œuvre n’existant que dans la pensée ou la conversation. L’objet exposé n’est dès lors plus jugé pour ses qualités plastiques mais pour sa potentialité́ à évoquer une idée.1 » Alors pourquoi pas un jpeg ? Comme le raconte Omar Kholeif dans son dernier livre2, une autre des grandes tendances de l’art contemporain ces trente dernières années, aura été de tendre vers la création numérique sans support matériel. Ces œuvres sont entrées dans les musées et ont leurs curateurs : Noam Segal au Guggenheim de New-York occupe depuis mars 2023 et pour cinq ans la chaire LG d’Art et Technologie. Marcella Lista et Philippe Bettinelli, conservatrice et conservateur de la collection « vidéo, son et nouveaux médias », créé en 1976 au Centre Georges Pompidou ont récemment fait l’acquisition de 18 NFT (non fungible tokens) pour le musée. Même l’histoire de l’art est transformée par ces nouveaux outils avec la naissance d’un nouveau champ : les humanités numériques.
SUR ESPRIT
L’utopie des NFT et la figure de l’artiste au XXIe siècle
https://esprit.presse.fr/actualites/gabrielle-durana/l-utopie-des-nft-et-la-figure-de-l-artiste-au-xxie-siecle-44856

et alii dit: à

@Clopine
Mona Ozouf : les Mots des femmes. Essai sur la singularité française
FAYARD
SUR ESPRIT

MC dit: à

Dans les Travailleurs de la Mer, Mr Charoulet trouvera une « Maison visionnée ». Que je sache, Hugo n’est pas réputé massacrer le français. MC

D. dit: à

Diabolo-menthe ce soir sur…Gulli !
Déjà vu 19 fois au moins mais c’est vraiment un chef d’oeuvre. On savait encore faire d’excellents films en France en 77. Il y avait aussi encore des acteurs et des actrices qui avaient une gueule et qui savaient jouer.

Tout ça est fini.

William Boquet dit: à

@Jazzi dit: à
De la constance dans la connerie.
Seul William Boquet ne change pas d’avis !

Je ne serais pas aussi dur mais vous avez raison et nous nous rejoignons sur ce point particulier que j’évoquais de la constance dans les engagements : malgré vos retournements de veste, vous avez toujours approuvé ou toléré Kadhafi, voire éprouvé de la compassion pour lui jusque dans les circonstances brutales de sa mort, ce qui ne fut jamais mon cas

D. dit: à

JE N’AI PAS COMPRIS Ce que le Roi Charles III d’Angleterre est allé faire à Bordeaux qui est une ville vraiment sans grand intérêt. Pas laide, mais sans caractère, sans rien à voir de bien bien en fait.
Pourquoi Bordeaux ?

rose dit: à

Pour les chaix.

D. dit: à

Les chaix ? Bon. Bof.
A mon avis il ne savait pas trop où aller alors on lui a dit d’aller à Bordeaux qui fut plus où moins anglaise, mais bon. Il a dû dire oui bon, allons pour Bordeaux, je ne suis pas un roi compliqué je me plie à tout, allons nous faire chier un peu à Bordeaux, ville plate, ville terne aux 400 monuments historiques pas terrible. C’est ça qui a dû de passer.

D. dit: à

Mieux vaut toujours Bordeaux que Grenoble en tout cas.

JC..... dit: à

SAMEDI 23 SEPTEMBRE 2023, 5h32

PROJET DE GEOPOLITIQUE REALISTE

« – envahir l’Allemagne, la Belgique, le Luxembourg, le Liechtenstein, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède. » (D)

Nous pouvons nous féliciter de posséder en notre sein, sur ce blog de prestige, une personnalité remarquable et modérée comme le Dédé aux Endives.

En effet, bien des démocrates moins mesurés auraient rajouté :
-Envahir l’Afrique, incapable de donner de la joie et du travail à ses mioches en surnombre,
-Remettre la main sur l’Indochine, si pulpeuse
-Réunifier la Corée, récupérer le train blindé du Gros et l’offrir comme train de banlieue à la SNCF
-Préparer la libération de la Chine, les Chinoises sont si jolies, et les Chinois si travailleurs
-Retourner occuper le Canada qui est français de cœur n’en doutons pas
-Libérer Charlène, prisonnière de l’odieuse famille Grimaldi, et occuper la Société des Bains de Mer monégasque.

Bref, mener une politique d’ouverture et de libération humaniste, bien française ! En avant, camarades !

JC..... dit: à

PROJET DE GEOPOLITIQUE REALISTE (suite et fin)

-Sans oublier, bien entendu, la prise du territoire du Vatican à Roma, la conversion de l’élite chrétienne installée, facilitée par l’installation d’un Calife diplômé et intransigeant.

Bloom dit: à

Marseille ne réussit pas à tout le monde. Lors de son premier match au vélodrome, Antoine Dupont, le visage de la Coupe du monde de rugby pour la France et les autres pays engagés (voir la presse étrangère) s’est fait expulser. Jeudi dernier, il est sorti du terrain la pommette fracturée et son mondial certainement terminé.
Le génie du lieu existe; et parfois c’est un mauvais génie.

Bloom dit: à

Ne pas oublier de faire de Porquerolles un camp militaire de la légion étrangère et en chasser les rentiers du soleil qui l’occupant illégalement.

Bloom dit: à

occupent….

pourmapar dit: à

« Ceci est de l’art »

Mais quelles billevesées!
Le premier artiste conceptuel, c’est le Christ avec le miracle de la multiplication des pains son : prenez, ceci est mon corps, acte répété par les prêtres de son art, en tendant une petite galette plate sans levain, nommée hostie.
L’ art conceptuel n’a rien inventé du tout.
La suite inavouée et inconsciente du judéo-christianisme.

pourmapar dit: à

« Ceci est de l’art » est un blurb.

pourmapar dit: à

« Ceci est de l’art »

Une pratique religieuse avec d’ autres moyens.

racontpatavi dit: à

Dupont est prêt à jouer très prochainement.
Ceci est un blurb.

JC..... dit: à

LA LOI ET L’ORDRE

Cher Bloom, le domaine de l’Institut Bartabacs à Porquerolles est occupé tout à fait légalement.

L’acte de propriété est signé par Benito Mussolini, assisté de deux juristes européens éminents, Francisco Franco Bahamonde et Yossif Djougatchvili Stalin.

Bien à Vous !

B dit: à

Ceci est un blurb.

Fake?

Jazzi dit: à

Ne soyez pas trop attentionné avec votre partenaire, vous pourriez être accusé de « love bombing », comme Stéphane Plaza !

« love bombing », un comportement au sein du couple synonyme de manipulation. Ce procédé, que l’on pourrait traduire par « bombardement amoureux » en français, consiste à couvrir d’attention, d’affection et de cadeaux son ou sa partenaire, de manière démesurée, à un stade précoce de la relation.

D. dit: à

Mais c’est tout-à-fait ordinaire, Jazzi.
Ce qui est extraordinaire c’est de qualifier cela de « bombing ». La vraie perversion est là.

renato dit: à

Trop d’attentions et trop de cadeaux suscite le suspect, Jazzi.

et alii dit: à

ceci n’est pas une pipe
queStion :qu’est-ce qu’une pipe?

D. dit: à

Sur France musique en ce moment, un concerto pour piano de Brahms avec Hélène Grimaud au piano, en 2002.
Je me dis que bon, on va se forcer à écouter.
Eh bien non, comme d’habitude je m’ennuye, je m’ennuye. A chaque fois que je l’écoute, je retourne à cette évidence : personnalité sympathique, avec ses loups etc… et jeu ennuyeux, à peu près maîtrisé et c’est tout.
Alors que beaucoup d’autres pianistes féminines lui sont, à mon avis, bien supérieures et n’ont pas été autant adulées et médiatisées.

et alii dit: à

« et le fumisme »?

FUMISTES ERDELIENS, aidez Samuel , et P.Charoulet qu’est ce que le Fumisme!

D. dit: à

Je pense à Claire Désert, à la regrettée Brigitte Engerer, partie trop tôt.

D. dit: à

Anne Queffélec aussi.
Vraiment ces trois-là dépassent facilement H. Grimaud.

JC..... dit: à

Pratiquons, mes frères, le bimbo bombing !

Et laissons aux rêveurs, aux inactifs, aux littéraires, aux politiques, aux syndicalistes, aux rebelles subventionnés, aux magistrats glacés de désirs inappropriés ce qui reste de ce concept dépassé : l’amour, et ses ruines.

D. dit: à

Les amoureux offrent d’immenses bouquets de roses rouges et de magnifiques bagues de fiançailles avec des saphir d’un bleu rare et profond comme leurs sentiments. C’est évident. Aucun bombing là-dedans. Après si vous préférez une orchidée de Carrefour à 5 euros et un bracelet bling-blong, c’est votre affaire.

D. dit: à

Hein, renato ? Chacun fait comme i veut.

D. dit: à

renato dit: à

Trop d’attentions et trop de cadeaux suscite le suspect, Jazzi.

Ça fait beaucoup de sus, tout ça.

JC..... dit: à

SONDAGE

Le dernier sondage littéraire en France, effectué par l’Académie Française, est stupéfiant !

La moyenne d’âge des commentateurs de la Rdl serait inférieure à 20 ans… On parle de 16 ans !!!

Où est la vérité ? L’âge est il culturel, physique, ou mental ?

closer dit: à

Ajoutons Martha Argerich et Maria Joao Pires (sur Arte ce dimanche à 18h 40) par exemple…

renato dit: à

Tiens ! le dégénéré pervers présente un déficit de lecture.

Jazzi dit: à

Le léZard vous recommande ce film beau comme du Bernanos adapté par Robert Bresson, mais dans le Vietnam post apocalyptique d’aujourd’hui !

Damien dit: à

Le week-end, l’ennui prédomine. Les dimanches de la vie, comme disait Queneau, citant Hegel. Queneau, on n’en parle pas assez. Il savait tout faire, y compris prendre le métro avec Zazie. Y compris faire des exercices de style. Je parie qu’aujourd’hui plus aucun écrivaion ne saurait faire un exercice de style à la Queneau. Un passager de bus (quel numéro) remarque un quidam, habillé n’importe comment. Le quidam sort du bus, et le passager, plus tard, le revoie à tel endroit de Paris. Voilà la trame. Saurez-vous faire un exercice de style à partir de cette histoire ? J’essaie :

DESAGREABLE (c’est le titre).
Pépé avait un teint cireux à vomir. Il était dans le bus surchauffé depuis une heure et suait à grosses gouttes puantes. Les arrêts défilaient dans l’ennui. Soudain, un punk monta dans le bus, les yeux exorbités, tenant en laisse un rat sur son épaule droite. Personne n’osa rien dire, sauf pépé qui se mit à éructer que les animaux étaient interdits. Le punk lui fit un doigt d’honneur et sortit. A quelque temps de là, Pépé se retrouva place de l’Eglise, pour aller mendier à la sortie de l’office. Parmi la bande de jeunes fainéants, vautrés sur les dalles, il y avait le punk au rat. Celui-ci lui jeta un regard haineux et pépé lui dit : l’homme aux rats, c’est toi, vaurien !

Voilà, ça vous plaît ?

Jazzi dit: à

Un extrait du livre offert ce matin par Emmanuel Macron au pape François.

ALBERT CAMUS

L’été algérien

Sous le titre L’Été sont regroupés huit essais, écrits entre 1939 et 1953 par Albert Camus : Le minotaure ou la halte d’Oran, Les amandiers, Prométhée aux Enfers, Petit guide pour des villes sans passé, L’exil d’Hélène, L’énigme, Retour à Tipasa, La mer au plus près. Autant de textes lumineux signés par l’un de nos auteurs les plus solaires ! Afin de répondre à des amis qui l’interrogeaient sur l’Algérie, Albert Camus rédigea, en 1947, un petit essai comparé des principales villes de son pays de naissance, à savoir Alger, Oran et Constantine, villes d’été par excellences, surtout les deux premières situées au bord de la Méditerranée. Villes sans mémoires aussi, selon lui, par rapport aux grandes cités européennes, surchargées d’histoires et de monuments. Villes enfin où « la jeunesse y est belle. Les Arabes, naturellement, et puis les autres. Les Français d’Algérie sont une race bâtarde, faite de mélanges imprévus. Espagnols et Alsaciens, Italiens, Maltais, Juifs, Grecs enfin s’y sont rencontrés. Ces croisements brutaux ont donné, comme en Amérique, d’heureux résultats. » Pour s’en rendre compte, Camus donne mêmes les adresses, la terrasse du Café des Facultés, rue Michelet, à Alger, ou celle du bar Cintra, sur le boulevard Gallieni, à Oran. Depuis, d’autres étés ont brillé dans le ciel algérien…

« Si le voyageur arrive en été, la première chose à faire est évidemment d’aller sur les plages qui entourent les villes. Il y verra les mêmes jeunes personnes, plus éclatantes parce que moins vêtues. Le soleil leur donne alors les yeux somnolents des grands animaux. A cet égard, les plages d’Oran sont les plus belles, la nature et les femmes étant plus sauvages.
Pour le pittoresque, Alger offre une ville arabe, Oran un village nègre et un quartier espagnol, Constantine un quartier juif. Alger à un long collier de boulevards sur la mer ; il faut s’y promener la nuit. Oran à peu d’arbres, mais les plus belles pierres du monde. Constantine a un pont suspendu où l’on se fait photographier. Les jours de grand vent, le pont se balance au-dessus des profondes gorges du Rummel et on y a le sentiment du danger.
Je recommande au voyageur sensible, s’il va à Alger, d’aller boire de l’anisette sous les voûtes du port, de manger le matin, à la Pêcherie, du poisson fraîchement récolté et grillé sur des fourneaux à charbon ; d’aller écouter de la musique arabe dans un petit café de la rue de la Lyre dont j’ai oublié le nom ; de s’asseoir par terre à 6 heures du soir, au pied de la statue du duc d’Orléans, place du Gouvernement (ce n’est pas pour le duc, c’est qu’il y passe du monde et qu’on y est bien) ; d’aller déjeuner au restaurant Padovani qui est une sorte de dancing sur pilotis, au bord de la mer, où la vie est toujours facile ; de visiter les cimetières arabes, d’abord pour y rencontrer la paix et la beauté, ensuite pour apprécier à leur valeur les ignobles cités où nous remisons nos morts ; d’aller fumer une cigarette rue des Bouchers, dans la Kasbah, au milieu des rates, foies, mésentères, et poumons sanglants qui dégoulinent de toutes parts (la cigarette est nécessaire, le moyen âge ayant l’odeur forte).
Pour le reste, il faut savoir dire du mal d’Alger quand on est à Oran (insister sur la supériorité commerciale du port d’Oran), moquer Oran quand on est à Alger (accepter sans réserve l’idée que les Oranais « ne savent pas vivre »), et, en toutes occasions, reconnaître humblement la supériorité de l’Algérie sur la France métropolitaine. Ces concessions faites, on aura l’occasion de s’apercevoir de la supériorité réelle de l’Algérien sur le Français, c’est-à-dire de sa générosité sans limites et de son hospitalité naturelle.
Et c’est ici peut-être que je pourrais cesser toute ironie. Après tout, la meilleure façon de parler de ce qu’on aime est d’en parler légèrement. En ce qui concerne l’Algérie, j’ai toujours peur d’appuyer sur cette corde intérieure qui lui correspond en moi et dont je connais le chant aveugle et grave. Mais je puis bien dire au moins qu’elle est ma vraie patrie et qu’en n’importe quel lieu du monde, je reconnais ses fils et mes frères à ce titre d’amitié qui me prend devant eux. Oui, ce que j’aime dans les villes algériennes ne se sépare pas des hommes qui les peuplent. Voilà pourquoi je préfère m’y trouver à cette heure du soir où les bureaux et les maisons déversent dans les rues, encore obscures, une foule jacassante qui finit par couler jusqu’aux boulevard devant la mer et commence à s’y taire, à mesure que vient la nuit et que les lumières du ciel, les phares de la baie et les lampes de la ville se rejoignent peu à peu dans la même palpitation indistincte. Tout un peuple se recueille ainsi au bord de l’eau, mille solitudes jaillissent de la foule. Alors commence les grandes nuits d’Afrique, l’exil royal, l’exaltation désespérée qui attend le voyageur solitaire.
Non, décidemment, n’allez pas là-bas si vous vous sentez le cœur tiède, et si vôtre âme est une bête pauvre ! Mais pour ceux qui connaissent les déchirements du oui et du non, du midi et des minuits, de la révolte et de l’amour, pour ceux enfin qui aiment les bûchers devant la mer, il y a, là-bas, une flamme qui les attend. »
(« Petit guide pour des villes sans passé », Œuvres complètes III, Bibliothèque de la Pléiade, Editions Gallimard, 2008)

Jazzi dit: à

Aujourd’hui, Marseille c’est l’Alger d’hier ?
Un transfert méditerranéen, d’une rive l’autre…

et alii dit: à

et pas un mot sur la casbah (d’Alger)

et alii dit: à

Queneau avait bien vu son nom:
« Prends ces mots dans tes mains et sens leurs pieds agiles
Et sens leur cœur qui bat comme celui d’un chien
Caresse donc leur poil pour qu’ils restent tranquilles
Mets-les sur tes genoux pour qu’ils ne disent rien
Une niche de sons devenus inutiles
Abrite des rongeurs l’ordre académicien
Rustiques on les dit mais les mots sont fragiles
Et leur mort bien souvent de trop s’essouffler vient
Alors on les dispose en de grands cimetières
Que les esprits fripons nomment des dictionnaires
Et les penseurs chagrins des alphadécédets
Mais à quoi bon pleurer sur des faits si primaires
Si simples éloquents connus élémentaires
Prends ces mots dans tes mains et vois comme ils sont faits

Bloom dit: à

« Les Français sont très élevés en Afrique, ils tiennent O-rang ».
– Flaubert, Correspondance

D. dit: à

Où est passé notre JJJ ?

Bloom dit: à

Erreur grossière de Sylvain Venayre, historien médiatisé tenant de l’histoire globale dans son dernier ouvrage chez Gallimard essais, « Les guerres lointaines de la paix, civilisation et barbarie depuis le 19e siècle. » Tout un programme….
Il parle d’un certain  » directeur de l’école d’art de Lahore, Lockridge Kipling, dont le fils Rudyard… »
1/ c’est John Lockwood Kipling et pas ‘Lockridge’
2/ le père du chantre de l’empire dirigeait la Mayo School of Arts,  plutôt que l’école d’art de Lahore comme elle s’est appelée après 1947. Surtout, il était directeur du musée de Lahore.
Je ne comprends pas qu’un historien commette d’aussi grossières erreurs. Et j’espère que Passou fera rectifier, car il s’agit et de Gallimard et de Kipling.
Qui trop embrasse mal étreint, adage qui semble caractériser l’histoire connectée ou globale….

rose dit: à

Le pape
« J’aime Marseille »

« Marseille a besoin qu’on l’aime eh bé peucheure. »

Patrice Charoulet dit: à

MC

Madame ou Monsieur,
Vous me reprochez l’un de mes remarques récentes sur la langue française. J’avais dit qu’il ne fallait pas employer « visionner » quand « voir » suffisait. A l’appui de vos dires, vous brandissez une citation de Victor Hugo où vous voulez nous faire accroire que le grand écrivain aurait usé d’u verbe « visionner » , au lieu de « voir ». Et vous faite le faraud en me disant que Victor Hugo ne massacre pas la langue française.
Vous avez agi assez à l’étourdie. Le TLF vous le montre mieux que je ne saurais le faire :

« b) Avoir des visions. [Les fumeurs] laissent à d’autres la chance de « visionner » (CARCO, Voix basse, 1938, p. 123).
3. [À la forme passive; le suj. désigne un lieu] Être l’objet de phénomènes surnaturels, être hanté. Cette maison (…) est, dit-on, visionnée. Hantée ou non, l’aspect en est étrange (HUGO, Travaill. mer, 1866, p. 149). »
Avouez votre erreur !

D. dit: à

Je ne comprends pas trop pourquoi le pape François Ier a choisi cette drôle de ville qu’est Marseille pour y faire une visite.
Chaville présente quand même un peu mieux, même si c’est plus petit.

rose dit: à

Dans mon cœur, avec nous, Yitzhak Rabin.

rose dit: à

Arrivée de la papamobile dans le stade Vélodrome, liesse populaire, acclamations vivats.

rose dit: à

« C’est une fête pour cette grande ville ».

« Ils ont choisi Marseille parce que c’est une ville qui se déchristianise beaucoup. »

rose dit: à

Bonjour Marseille

Bonjour la France

(🫣🥹)

Bloom dit: à

J’suis vénère contre Venayre …

Bloom dit: à

Le personnage de Moliere qui ressemble le plus à une figure de style?
Alceste, parce qu’il est mis en trope ..tu comprends?moi je prends, con.
Flaubert, op.cit

et alii dit: à

Chaville présente quand même un peu mieux,
ce n’est pas seulement une question d’image pour en mettre plein la vue, c’est une question de besoins

rose dit: à

57 000 fidèles au stade vélodrome. Un calme et une communion impressionnants.

MC dit: à

Monsieur Charoulet, Avez-vous au moins regardé » les Travailleurs de la Mer »? Il doit s’agir du titre d’un chapitre. C’est , je pense , assez repérable. Et tant pis si le TLF ne l’ à pas repéré . V. Vous me rappelez le duel Hugo-Cousin. Ce dernier commençant par « La décadence de notre langue a commencé en 1789 » et s’etendantrepondre par le même Hugo : » À quelle heure exactement? ». Bien à vous. MC ( Monsieur!)

rose dit: à

« Vous êtes baptisé marseillais. »

Cardinal Aveline

Welcome Francesco

rose dit: à

Vous êtes signe de la tendresse de dieu dans l’océan d’indifférence actuel.

Samuel dit: à

Pourquoi le Héron Bihoreau est surnommé par les ornithologues « le noctambule des étangs » ?

Samuel dit: à

Pourquoi les « petits intérieurs » peints par Vermeer de Delft font de lui l’un des plus grands peintres sinon le plus grand ?

Samuel dit: à

Pourquoi la cantatrice Pauline Viardot a dit d’Ivan Tourgueniev qu’il avait « une âme de jeune fille dans un corps de géant » ?

Samuel dit: à

Pourquoi tout homme est marqué par un certain type de femme, rencontré ou imaginé dans l’adolescence et qu’il cherche toute sa vie à retrouver ?

Patrice Charoulet dit: à

MC

N’imp

Marie Sasseur dit: à

Balance ton pourquoi, samuel.

____________

L’histoire en train de se faire. Un grand moment et pas que pour les cathos.

C’est ce que je retiendrai de ce tressaillement imprimé par le message du pape, aujourd’hui a Marseille
Message du pape , hier, qui exorte à la dignité dans les actes, alors que beaucoup s’emploient a la naufrager et redonne de l’espoir dans quelques valeurs d’humanité, largement partagées, au-delà de l’Église.

Pour les cathos français, une petite attention pontificale, qui donne du midi une autre idée du partage…

« Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. »

Damien dit: à

J’ai vu « L’été dernier » de Breillat. Je n’ai pas aimé du tout. C’est bien filmé, les acteurs sont bons (surtout Léa Drucker), mais le scénario ne tient pas. Le jeune gars, il a une relation brûlante avec sa belle-mère, et il est pas content. Cherchez l’erreur. Il raconte tout à son père. Breillat évidemment ne nous montre pas la scène. C’est du grand n’importe quoi. Les scènes érotiques sont néanmoins très réussies. On a l’impression que les deux amants jouissent (on ne voit heureusement que leurs deux visages). Et le mari ? Un gros lard répugnant. On se dit que la belledoche a eu raison de s’envoyer le fiston ! Qu’a voulu dire Breillat ? Mystère. Ce n’est pas un film à thèse. C’est dommage. J’ai pensé à « Phèdre » et au monologue complètement inepte de l’héroïne. J’aime bien Racine, mais cette pièce est ridicule. Et en plus, ils ne passent jamais à l’acte. Les pauvres, ou plutôt la pauvre. Léa Drucker a plus de chance. Breillat y insiste : son héroïne prend son pied. C’est déjà ça. « C’est Vénus à sa proie tout entière attachée… » Que c’est pompeux ! Le petit Charoulet va me maudire ! Bon week-end à toi, vieil ancêtre ! A bientôt !

D. dit: à

Le jeune gars, il a une relation brûlante avec sa belle-mère,

On dirait Macron qui cause.

Bloom dit: à

Il est temps que Passou passe (!) aux héritiers d’Umberto Hugo…euh Eco. De l’espresse à l’histouare…!@#$%^&*!

Patrice Charoulet dit: à

«sur nos cottes»

Evelyne Dhéliat présente -fort bien- la météo sur TF1 depuis…32 ans.
Ce soir, ce n’est pas la première fois, je l’entends dire sur nos cottes». On aura compris qu’elle voulait dire «sur nos côtes».
En 32 ans, personne, chez elle, parmi ses amis, dans sa société, n’a osé lui dire qu’elle prononçait mal les mots «sur nos côtes» ?
J’ai du mal à le croire. Reste une hypothèse : On lui a dit, mais elle ne veut rien savoir.

MC dit: à

Sasseur, vous citez Claudel? MC

MC dit: à

En plus cette lecture charoulienne est étroite. Je n’ai pas dit qu’ Hugo employait visionnée au sens de vue, ce qui n’aurait aucun sens , s’agissant d’une maison qui a la réputation d’être hantée, et où Giliatt trouve refuge. Hugo emploie donc visionnée dans un autre sens que le sens Charoulesque, quelque chose comme spectrale, fantomale, et personnellement , je ne lui donnerai pas tort, le mot fut-il cruellement absent du TLF. MC

FL dit: à

> Une émission sur Aron.

Ah je l’ai vue ?

Pas mal du tout c’est vrai.

Elle s’appelait comment déjà ? Qui était le réalisateur ?

Avec la fille de Aron qui portait un rouge à lèvre rose très pâle.

Marie Sasseur dit: à

« Au montage, un spécialiste examine le film à l’aide d’une « visionneuse » et peut donc le « visionner ». Hors de ce sens technique, «voir » suffit. On ne dira donc pas à un ami : « Je te conseille de visionner cette émission ». »

charolais, la citation de V. Hugo que vous avez reproduite du tilf, est entre guillemets dans « les travailleurs de la mer ». Il est indiqué : maison  » visionnée  »
L’emploi de visionnée pour signifier objet de visions, hallucinations.

Le sens commun, visionner au sens de voir a l’aide d’un moyen technique rejoint cette notion de « visionnée:, utilisée par V. H: pour visionner il faut un médium.

Le dement mc ne comprend rien de ce qu’il dechiffre. C’est connu.

FL dit: à

* Ah ! je l’ai vue.

FL dit: à

> Pourquoi les « petits intérieurs » peints par Vermeer de Delft font de lui l’un des plus grands peintres sinon le plus grand ?

Il fallait voir l’exposition sur Jacobus Vres. On comprend tout de suite qu’un peintre c’est pas une machine à enregistrer la réalité. Il y a tout un travail.

Marie Sasseur dit: à

Pour les cathos français, une petite attention pontificale, qui donne du midi une autre idée du partage…

« Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. »

Ceux qui ont écouté le pape, auront bien sûr compris mon message.

et alii dit: à

Nègre Narcisse
&avec « nègre »,on écrit genre; pourvu qu’il ne vienne pas à l’idée des zélés censeurs de censurér genre dans tous les livres de fiction ! etc!

FL dit: à

C’est quand même très court.

FL dit: à

« Légère et court vêtue »

FL dit: à

Ca me fait songer à une anecdote de Guillaume Dustan racontant comment il s’était fait attraper par la police alors qu’il sortait d’une boite et qu’il était très courtement vêtu, aussi courtement vêtu que Mme Wang ou peut s’en fallait.

FL dit: à

Marcel Proust / Guillaume Dustan : même combat.

FL dit: à

C’est que la société française se fiche comme d’une guigne des jeunes homosexuels : alors qu’ils sont harcelés dans les cours de récréation, qu’ils se suicident plus souvent qu’à leur tour, qu’ils se droguent dans des contextes sexuels d’une manière plus qu’inquiétant. Qu’ils ne seront jamais acteurs ni directeurs de la rédaction du journal gauchiste Libération.

Et du côté des pouvoirs publics : aucune réaction

FL dit: à

Devenir un vieil homosexuel français c’est presque darwinien : la survie des plus aptes.

Ça ne sert à rien, ils n’y a transmission du matériel génétique.

FL dit: à

* C’est vrai que
* plus qu’inquiétante, qu’ils

FL dit: à

* Ça ne sert à rien, il n’y a pas transmission du matériel génétique.

Gabriele Pacelli-Pecci dit: à

Je découvre ce site. Ma mère est française, mon père de Florence. Jusqu’à maintenant, on n’y parle pas beaucoup de littérature. Me trompe-je ?

D. dit: à

Demain c’est rôti de dindonneau.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Le roi Mitron m’apparait souvent en rêve…

Jazzi dit: à

PAUL CLAUDEL

PARTAGE DE MIDI, PREMIÈRE VERSION, 1909

Une femme et trois hommes : son mari, son amant et un adorateur (Mesa, probablement homosexuel, qui entrera dans les ordres).
(sous cette trinité masculine, se cache une seule entité : Paul Claudel himself, c’est du moins ma théorie…)
Extrait :

(…) YSÉ. — Mesa, je suis Ysé, c’est moi.
MESA. — Il est trop tard.
Tout est fini. Pourquoi venez-vous me rechercher ?
YSÉ . — Ne vous ai-je pas trouvé ?
MESA. — Tout est fini ! Je ne vous attendais pas.
J’avais si bien arrangé
De me retirer, de me sortir d’entre les hommes, c’était fait !
Pourquoi venez-vous me rechercher ? pourquoi venez-vous me déranger ?
YSÉ. — C’est pour cela que les femmes sont faites.
MESA. — J’ai eu tort, j’ai eu tort
De causer et de… et de m’apprivoiser ainsi avec vous,
Sans méfiance comme avec un aimable enfant dont on aime à voir le beau visage,
Et cet enfant est une femme, et voilà que l’on rit quand elle rit.
— Qu’ai-je à faire avec vous ? qu’avez-vous à faire de moi ? Je vous dis que tout est fini.
C’est vous ! Mais pas plus vous qu’aucune autre !
Qu’est-ce qu’il y a à attendre, qu’est-ce qu’il y a à comprendre chez une femme ?
Qu’est-ce qu’elle vous donne après tout ? et ce qu’elle demande,
Il faudrait se donner à elle tout entier !
Et il n’y a absolument pas moyen, et à quoi est-ce que cela servirait ?
Il n’y a pas moyen de vous donner mon âme, Ysé.
C’est pourquoi je me suis tourné d’un autre côté.
Et maintenant pourquoi est-ce que vous venez me déranger ? pourquoi est-ce que vous venez me rechercher ? Cela est cruel.
Pourquoi est-ce que je vous ai rencontrée ? Et voici que, faisant attention à moi,
Vous tournez vers moi votre aimable visage. Il est trop tard !
Vous savez bien que c’est impossible ! Et je sais que vous ne m’aimez pas.
D’une part, vous êtes mariée, et d’autre part, je sais que vous avez goût
Pour cet autre homme, Amalric.
Mais pourquoi est-ce que je dis cela et qu’est-ce que cela me fait ?
Faites ce qu’il vous plaira. Bientôt nous serons séparés. Ce que j’ai du moins est à moi. Ce que j’ai du moins est à moi.
YSÉ. — Que craignez-vous de moi puisque je suis l’impossible ?
Avez-vous peur de moi ? Je suis l’impossible. Levez les yeux,
Et regardez-moi qui vous regarde avec mon visage pour que vous me regardiez !
MESA. — Je sais que je ne vous plais point.
YSÉ. — Ce n’est point cela, mais je ne vous comprends pas.
Qui vous êtes, ni ce que vous voulez, ni
Ce qu’il faut être, comment il faut que je me fasse avec vous. Vous êtes singulier.
Ne faites point de grimace ! Oui, je crois que vous avez raison, vous n’êtes pas
Un homme qui serait fait pour une femme,
Et en qui elle se sente bien et sûre.
MESA. — Cela est vrai. Il me faut rester seul.
YSÉ. — Il vaut mieux que nous arrivions et que nous ne restions pas ensemble davantage. (…)

FL dit: à

Le problème de Claudel c’est que je trouve sa poésie plutôt pauvre.

Et pourtant je me force.

Et que l’ « Ode au Maréchal », suivie d’une « Ode au Général » quelques années plus tard, a du mal à passer

On peut être une vieille canaille opportuniste mais à ce point-là !

FL dit: à

Paul Claudel, « Au général de Gaulle » 1944

« Et moi, depuis quatre ans, au fond de la terre toute seule s’ils disent que je ne me suis pas battu, qu’est-ce que j’ai fait? »

J’ose à peine te le dire Paul.

http://www.contreculture.org/AG%20Claudel.html

Jazzi dit: à

« Je viens seulement, Pape, pour vous regarder. »

Et quel est votre ressenti, MS ?

Gabriele Pacelli-Pecci dit: à

Laissez le Pape mourir en paix !

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Mon ami Gabrielle Pacelli-Pecci vous salue.

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

Oups, Gabriele… C’est vrai qu’il n’est pas très viril…

Marie Sasseur dit: à

# quel est votre ressenti, MS ?

L’histoire en train de se faire. Un grand moment et pas que pour les cathos.

C’est ce que je retiendrai de ce tressaillement imprimé par le message du pape, aujourd’hui a Marseille
Message du pape , hier, qui exorte à la dignité dans les actes, alors que beaucoup s’emploient a la naufrager et redonne de l’espoir dans quelques valeurs d’humanité, largement partagées, au-delà de l’Église.

Pour les cathos français, une petite attention pontificale, qui donne du midi une autre idée du partage…

« Il est midi. Je vois l’église ouverte. Il faut entrer.
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n’ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder. »

http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/la-vierge-a-midi

Marie Sasseur dit: à

J’ai visionné le pape, je n’étais pas à Marseille.

Marie Sasseur dit: à

# quel est votre ressenti, MS ?

Au théâtre, il y a longtemps, la pièce de Claudel,  » le partage de midi « .
J’ai quitté le bateau avant d’arriver en Chine.

Soleil vert dit: à

FL dit: à
Le problème de Claudel c’est que je trouve sa poésie plutôt pauvre.

Saint John Perse l’a enrichie sous son propre nom

closer dit: à

A écouter les bavardages autour de moi, « force est bien de constater », comme on dit dans le poste, que l’opération pontificale/monarchique a fonctionné dans l’opinion…Et maintenant le macrounet assure le suivi sur TF1 et FR2 jeudi soir…

Grisé par ce succès d’apparat, pourrait-il être tenté par la dissolution?

closer dit: à

Dimanche soir, pardon

Bloom dit: à

La Partouze de midi, de Donatien la Chyle de Lacoste, voilà de la prose poétique qui percute.
Claudel aurait dû rester à Fou Tcheou et se contenter d’arriver à pied par la Chine en rédigeant de passionnantes notes économiques.

closer dit: à

Pour répondre au pitoyable pamphlet anti Claudel de FL, ci-dessous un extrait d’article de Tribune Juive:

« Claudel a été pétainiste pendant un an (de juillet 1940 à juin 1941), parce qu’il a cru, comme on le disait à l’époque, que De Gaulle était l’épée et Pétain le Bouclier. Mais j’ai trouvé des documents attestant que le domicile de Claudel était surveillé dès juillet 1940, que ses domestiques l’espionnaient pour le compte de la police de Vichy. Il détestait et méprisait Laval, il a été d’emblée très hostile à la collaboration. Du reste, le poème à Pétain est écrit à la Noël 1940, 15 jours après l’arrestation de Laval à Vichy le 13 décembre.

En décembre 1941, après la rafle dite des notables, il a adressé au Grand Rabbin Isaïe Schwartz une lettre où il exprime « le dégoût, l’horreur, l’indignation qu’éprouvent à l’égard des iniquités, des spoliations, des mauvais traitements de toutes sortes, dont sont actuellement victimes nos compatriotes Israélites, tous les bons Français et spécialement les catholiques […] Que Dieu protège et bénisse Israël». Cette lettre a été beaucoup diffusée sous l’Occupation, jusqu’à Drancy. Un historien britannique écrit à juste titre qu’aucun autre auteur, à cette date, n’a condamné aussi vigoureusement les persécutions antisémites. Le domicile de Claudel a du reste été perquisitionné en 1942. »

Dès 1936, il s’est insurgé contre l’antisémitisme nazi!

closer dit: à

article de Claude Pérez

Bloom dit: à

L’auto dissolution dans l’acide de l’auto complaisance serait mieux.
Score final du match Macron – Pape François ( homme de bonne volonté) : 49 – 3

Jazzi dit: à

Claudel est le fils par parthénogenèse de Rimbaud, qui l’a « inséminé » !

Avant sa rencontre avec Dieu derrière un pilier de Notre-Dame, le jeune Paul Claudel de dix-huit ans connut un premier éblouissement : « Rimbaud a exercé sur moi une influence séminale, et je ne vois pas ce que j’aurais pu être si la rencontre de Rimbaud ne m’avait pas donné une impulsion absolument essentielle. (…) Ah ! c’est au mois de mai (18)86, au Luxembourg. Je venais d’acheter la livraison de La Vogue où paraissait la première série des Illuminations. Je ne peux l’appeler autrement qu’une illumination. Ma vie a été complètement changée par ces quelques fragments parus dans cette petite revue… » (Mémoires improvisés). En 1911, il confie à Paterne Berrichon, devenu le biographe officiel de Rimbaud et le mari de sa sœur Isabelle : « Il n’y a pas d’homme en effet dont la mémoire me soit plus chère, à qui j’aie plus d’obligations et à qui j’aie voué un culte plus respectueux qu’à Arthur Rimbaud. D’autres écrivains ont été pour moi des éducateurs et des précepteurs, mais seul Rimbaud a été pour moi, un révélateur, un illuminateur de tous les chemins de l’art, de la religion et de la vie, de sorte qu’il m’est impossible d’imaginer ce que j’aurais pu être sans la rencontre de ce prodigieux esprit certainement éclairé d’un rayon d’en haut. » Plus tard, dans la préface aux Œuvres d’Arthur Rimbaud (Mercure de France, 1912) Paul Claudel écrit : « Si courte qu’ait été la vie littéraire de Rimbaud, il est cependant possible d’y reconnaître trois périodes, trois manières. La première est celle de la violence, du mâle tout pur, du génie aveugle qui se fait jour comme un jet de sang, comme un cri qu’on ne peut retenir en vers d’une force et d’une roideur inouïes (…)La seconde période est celle du voyant. Dans une lettre du 15 mai 1871, avec une maladresse pathétique, et dans les quelques pages de la Saison en Enfer – intitulées « Alchimie du Verbe ». Rimbaud a essayé de nous faire comprendre « la méthode » de cet art nouveau qu’il inaugure et qui est vraiment une alchimie, une espèce de transmutation, une décantation spirituelle des éléments de ce monde. (…)Troisième période. (…) Là Rimbaud, arrivé à la pleine maîtrise de son art, va nous faire entendre cette prose merveilleuse tout imprégnée jusqu’en ses dernières fibres, comme le bois moelleux et sec d’un Stradivarius, par le son intelligible. » Enfin, dans un texte de 1940, adressant « Un dernier salut à Arthur Rimbaud », Claudel va encore plus loin : « Arthur Rimbaud n’est pas un poète, il n’est pas un homme de lettres. C’est un prophète sur qui l’esprit est tombé, non pas comme sur David, mais comme sur Saül. »

Damien dit: à

Voilà la tirade pompeuse et nulle de Racine dans la bouche gloutonne de Phèdre :

« Mon mal vient de plus loin. À peine au fils d’Égée

Sous les lois de l’hymen je m’étais engagée,

Mon repos, mon bonheur semblait s’être affermi,

Athènes me montra mon superbe ennemi.

Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;

Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;

Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;

Je sentis tout mon corps et transir et brûler.

Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,

D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables.

Par des vœux assidus je crus les détourner :

Je lui bâtis un temple, et pris soin de l’orner ;

De victimes moi-même à toute heure entourée,

Je cherchais dans leurs flancs ma raison égarée,

D’un incurable amour remèdes impuissants !

En vain sur les autels ma main brûlait l’encens :

Quand ma bouche implorait le nom de la Déesse,

J’adorais Hippolyte ; et le voyant sans cesse,

Même au pied des autels que je faisais fumer,

J’offrais tout à ce Dieu que je n’osais nommer.

Je l’évitais partout. O comble de misère !

Mes yeux le retrouvaient dans les traits de son père.

Contre moi-même enfin j’osai me révolter :

J’excitai mon courage à le persécuter.

Pour bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre,

J’affectai les chagrins d’une injuste marâtre ;

Je pressai son exil, et mes cris éternels

L’arrachèrent du sein et des bras paternels.

Je respirais Œnone, et depuis son absence,

Mes jours moins agités coulaient dans l’innocence.

Soumise à mon époux, et cachant mes ennuis,

De son fatal hymen je cultivais les fruits.

Vaine précautions ! Cruelle destinée !

Par mon époux lui-même à Trézène amenée,

J’ai revu l’ennemi que j’avais éloigné :

Ma blessure trop vive a aussitôt saigné,

Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :

C’est Vénus tout entière à sa proie attachée. »

Vous trouvez ça bon ? J’entends la voie de la Berma déclamant de manière ahurissante (comme Aragon lisant un de ses poèmes, la voix chevrotante, ridicule) ce morceau à gueuler dans le vide du théâtre. le vide du propos, aussi. L’action ne repose sur rien. Elle a envie d’Hippolyte ? Qu’elle se l’envoie, nom de Zeus !!! Pas la peine d’en faire un drame, ça ne remet rien en cause. Une passade passagère d’un instant. Je compatis avec l’actrice qui doit s’engouffrer dans ce tunnel sonore, comme un clairon ahannant sa partition, comme s’il lui fallait branler un bout de bois. Je hais cette tirade, alors que j’aime Racine, d’habitude. L’évanouissement silencieux d’Esther, voilà ce qu’il nous faut ! Là, j’achète ! Mais « Phèdre » est bon à mettre aux cabinets ! Vous êtes d’accord, Sasseur, quand même ? Bon dimanche !

Damien dit: à

Donc, ce que je voulais dire : « L’été dernier » de Catherine Breillat c’est la même naufrage que « Phèdre ».

Jazzi dit: à

PAUL CLAUDEL

Jeanne d’Arc au bûcher

JEANNE. – Eh quoi ! mon peuple ! peuple de France ! il est vrai ! il est vrai que tu veux me brûler vive ?
LE PEUPLE. – Elle se réveille comme d’un rêve…
JEANNE. – Et ce prêtre qui était là tout à l’heure et qui me tenait à lire le livre où je lisais ?
Il n’est plus là.
Il me quitte, il est descendu.
Il n’est plus là et je suis seule.
LA VIERGE, au-dessus d’elle. – Jeanne, Jeanne, tu n’es pas seule.
JEANNE. – J’entends une voix au-dessus de moi qui dit : Jeanne, tu n’es pas seule !
LE PEUPLE. – Jeanne, Jeanne, tu n’es pas seule ! Il y a ce peuple en bas qui te regarde !
JEANNE. – Je ne veux pas mourir !
LE PEUPLE. – Elle dit qu’elle ne veut pas mourir.
(d’un seul coup).
JEANNE. – J’ai peur !
LE PEUPLE. – Elle dit qu’elle a peur ! Ce n’est qu’une enfant après tout ! ce n’était qu’une pauvre enfant. Elle dit qu’elle a peur.
(…)
LA VIERGE. Jeanne, Jeanne, confie-toi donc au feu qui te délivrera.
LE CHŒUR. – Loué soit notre frère le feu, qui est pur…
VOIX, saccadées, partant de tous les côtés. – Ardent – Vivant – Pénétrant – Acéré – Invincible -Irrésistible – Incorruptible.
LE CHŒUR. – Loué soit / notre frère le feu / qui est puissant à rendre l’esprit à l’esprit et cendre – cendre – cendre, / ce qui est cendre à la terre.
JEANNE. – Mère ! Mère au-dessus de moi ! Ha ! j’ai peur du feu qui fait mal !
LA VIERGE. – Tu dis que tu as peur du feu et déjà tu l’as foulé aux pieds.
JEANNE. – Cette grande flamme, / cette grande flamme / horrible / c’est cela / qui va être mon vêtement de noces ?
LA VIERGE. – Mais est-ce que Jeanne n’est pas une grande flamme elle-même ? Ce corps de mort / est-ce qu’il sera toujours / puissant à retenir ma fille Jeanne ?
LE CHŒUR. – Jeanne / au-dessus de Jeanne / Flamme au-dessus de la flamme !
Louée soit / notre sœur la flamme / qui est pure – forte – vivante – acérée – éloquente – invincible -irrésistible – ! Louée soit / notre soeur la flamme / qui est vivante !
LA VIERGE. – Le Feu, / est-ce qu’il ne faut pas qu’il brûle ! Cette grande flamme / au milieu de la France, est-ce qu’il ne faut pas / qu’elle brûle ?
LE CHŒUR. – Louée soit / notre sœur Jeanne / qui est Sainte – Droite – Vivante – Ardente – Éloquente – Dévorante – Invincible – Éblouissante – !
Louée soit / notre sœur Jeanne / qui est debout / pour toujours comme une flamme / au milieu de la France !
VOIX DANS LE CIEL. – Jeanne ! Jeanne ! Jeanne ! Fille de Dieu ! Viens ! Viens ! Viens ! (tendrement).
JEANNE. – Ce sont ces chaînes encore qui me retiennent !
VOIX. – Il y a la joie qui est la plus forte ! Il y a l’amour qui est le plus fort ! Il y a Dieu qui est le plus fort !
JEANNE. – Je viens ! Je viens ! J’ai cassé ! J’ai rompu !
Il y a la joie qui est la plus forte !

Elle rompt ses chaînes.

(…)
VOIX DANS LE CIEL. – Personne n’a un plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’il aime.

JC..... dit: à

SYNTHESE

Soyons bref : CLAUDEL c’est de la merdre pour étagères de bibliothèque de tarés

Jazzi dit: à

Le sublime frôle toujours le ridicule, Damien et JC : les uns s’envolent, les autres, comme vous, retombent comme des merdes…

Marie Sasseur dit: à

@Mais « Phèdre » est bon à mettre aux cabinets ! Vous êtes d’accord, Sasseur, quand même ?

Cher Damien, il faut bien convenir qu’avec cette tirade de Phèdre, compassée illuminée, Racine en a fait une martyre christique, un peu comme Thérèse, celle qui.
Alice Sapritch dans le grotesque, fait aussi que tout complote à nuire à ce célèbre mythe grec.

Bon dimanche, cher Damien, une belle journée qui resplendit de toutes les couleurs de l’automne.

Bloom dit: à

Une prise de position de Bernanos qui sonne comme un aveu:
« Hitler à déshonoré l’antisémitisme. »
Claudel n’a jamais été de ce bord là.

Paul Edel dit: à

On peut détester le théâtre, la poésie, les proses et tout ce qu’écrit Claudel, mais on ne peut pas dire n’importe quoi historiquement sur sa position face aux persécutions juives. Closer a raison. Dès 1940 Claudel est stupéfait et indigné quand il voit le haut clergé français se rallier à Pétain et notamment le ralliement du cardinal Baudrillart. Il le note dans son «  Journal. ». Il est aussi bouleversé par les silences  de Pie XII  qu’il juge « jugulé par le fascisme». Début 1941 il écrit au Pape pour lui demander de s’exprimer clairement et de prendre une position nette en faveur des Juifs et de dénoncer les lois raciales.  Sa lettre n’obtient pas de réponse du Vatican, malgré les interventions  de Wladimir d’Ormesson. Le grand rabbin Isaïe Schwarz remercie Claudel pour son intervention auprès de Pie XII.
Voici ce que Claudel note dans son journal le 22 mai 1941:
 » Conversation avec W. d’Ormesson. Il me parle de la faiblesse et de la timidité de Pie XII jugulé par le fascisme. (…)il me fait lire un rapport tout à fait remarquable qu’il a écrit sur la situation  du S.-Siège mal renseigné, personnel incapable, tout italien et de plus en plus absorbé par le fascisme. » Rappelons que Wladimir d’Ormesson était ambassadeur de France auprès du saint- siège (nommé par Paul Reynaud) et qu’étant en désaccord avec le gouvernement de Vichy, il est entré dans la clandestinité.

Jazzi dit: à

On aurait aimé que Pie XII ait les mêmes mots en faveur des Juifs à l’époque que François pour les migrants aujourd’hui.
Il y a quelque chose de jubilatoire dans la furie haineuse de l’extrême droite contre les propos du pape actuel !

closer dit: à

Ce n’est pas seulement la tirade de Phèdre qui paraîtrait ridicule aujourd’hui avec la voix et le jeu des grands tragédiens et tragédiennes d’autrefois!
Trop facile.

JC..... dit: à

« Le sublime frôle toujours le ridicule, Damien et JC : les uns s’envolent, les autres, comme vous, retombent comme des merdes… » (jazzi)

Commentaire fécal.

MC dit: à

Oui, Paul Edel. Contrairement à ce qu’on peut encore lire ici ou là. Je constate que ma dernière intervention/ non charoulesque- n’est pas passée. Bien à vous. MC

Damien dit: à

Vous plaisantez, Jazzi ? Il ne me faut que quelques secondes pour constater que c’est imbitable ! Dans « Possession », Adjani avait réussi la scène de l’hystérie, pas là. Jazzi, vous n’y connaissez rien. L’insulte n’a jamais fait avancer aucun débat. C’est pourquoi vous êtes resté, avec votre mauvais esprit, un écrivain raté. Bon dimanche et révisez vos classiques !

FL dit: à

En plus la vieille canaille Claudel était homophobe. Pépère cumulait les vices de la notabilité.

Tout en nous jouant les bichons blancs.

FL dit: à

« Il le note dans son « Journal. »

Pépère l’a noté dans son journal. Quel courage ce Paul ! J’en suis tout chose.

FL dit: à

« Conversation avec W. d’Ormesson. Il me parle de la faiblesse et de la timidité de Pie XII jugulé par le fascisme. »

« Non Possumus », Paul. « Non Possumus. »

Pépère Claudel c’était plutôt « Possumus », « Possumus ».

FL dit: à

Paul Claudel ça devrait être étudié en classe avec pour thème « Comment devenir une canaille notable : le cas Paul Claudel. »

Damien dit: à

https://youtu.be/hVVw7x40-b0

Tout ce qu’il ne faut pas faire ! Chéreau pourtant ! Dans le film de Breillat, on n’atteint pas ce summum, heureusement ! J’aurais été Breillat, j’aurais tourné une scène où la belledoche et sa gouape de beau-fils regardent cette vidéo à la tévé. Et du coup, ils débandent tous les deux. Elle dit : « Ce n’est pas nous, ça ! » Et le fiston dit : « C’est quoi, cette horreur ? » L’occasion pour les deux de faire des progrès, de se cultiver. Et du coup, tout s’aplanit. Ils décident de se marier et d’avoir des enfants (adoptés). Et le mari ? Il attendra la prochaine fois. Bref, Chéreau me déçoit, et Breillat !

FL dit: à

« […] de sorte qu’il m’est impossible d’imaginer ce que j’aurais pu être sans la rencontre de ce prodigieux esprit certainement éclairé d’un rayon d’en haut. »

Arrête de récupérer tout ce qui est récupérable Paul on dirait du Macron. « Éclairé d’un rayon d’en haut. » Je te jure.

Éteint la lampe, Paul, tu vas te faire mal aux yeux.

Heureusement qu’il ne savait pas que Rimbaud était homosexuel. Il nous aurait fait une dissonance cognitive. C’est mauvais pour la santé.

FL dit: à

M. de Norpois commente l’actualité.

Ce Paul il nous aura rien épargné.

 » […] il me fait lire un rapport tout à fait remarquable qu’il a écrit sur la situation du S.-Siège mal renseigné, personnel incapable, tout italien et de plus en plus absorbé par le fascisme. »

FL dit: à

* Éteins la lampe, Paul, tu vas te faire mal aux yeux.

FL dit: à

Peut-être que la Comédie-Française pourrait nous monter une pièce de Paul. Qu’on aille se rencontre par soi-même de l’horreur.

Pas à Richelieu. Ça aurait un petit côté officiel, onction républicaine. Surtout pas ça.

Non dans un hangar au fin fond de la banlieue. Quelque chose de discret, d’honteux. C’est presque pornographique d’aller voir les pièces de Paul. On risque sa réputation.

« For the information and education of consenting adults. »

FL dit: à

* Qu’on aille se rendre compte par soi-même de l’horreur.

FL dit: à

Paul nous parle de Rimbaud.

« La première est celle de la violence, du mâle tout pur »

« Le mâle tout pur » appréciait dormir avec de beaux hommes Paul.

Encore une comme ça et j’éclate de rire Paul.

FL dit: à

Et voilà que Paul recommence. Rimbaud chrétien. Récupérons. Il en restera toujours quelque chose.

« Arthur Rimbaud n’est pas un poète, il n’est pas un homme de lettres. C’est un prophète sur qui l’esprit est tombé, non pas comme sur David, mais comme sur Saül. »

FL dit: à

* « Le mâle tout pur » appréciait de dormir avec de beaux hommes Paul.

Alexia Neuhoff dit: à

Paul Edel dit: à
« On peut détester le théâtre, la poésie, les proses et tout ce qu’écrit Claudel, mais on ne peut pas dire n’importe quoi historiquement … »
Paul Edel, je salue votre réaction cependant, pour votre sérénité, je vous conseille de laisser dire. Vous essayez de corriger des allégations sans fondement, de rétablir la vérité des faits mais c’est peine perdue. Vous vous adressez à des gens qui, pour des raisons différentes, soutiennent n’importe quoi en décidant de ne voir les œuvres et les auteurs d’hier qu’à travers le prisme d’aujourd’hui, ce qui constitue une hérésie, un syndrome d’ignorance crasse. Il est assez cocasse que celui qui n’est apparemment pas une lumière vous recommande « d’éteindre la lampe ». Choisissez de rire de ces bêtises.

MC dit: à

Lisez, FL, «  Le Livre de Christophe Colomb, « du Claudel concis. Cela vous fera peut-être changer d’avis à l’égard d’un dramaturge qui mérite d’être toujours monté, meme à Richelieu. MC

FL dit: à

Non MC, je veux bien que Paul soit monté mais pas à Richelieu.

Quartier nord de Marseille peut-être. C’est tendance ces temps-ci. On devrait bien trouver une friche.

FL dit: à

* Quartiers nord

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