de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
 Rififi en perspective dans le blurbistan !

 Rififi en perspective dans le blurbistan !

  Parfois, c’est à se demander s’il ne parait pas en moyenne deux ou trois chefs d’œuvre de la littérature par semaine. Dans cette perspective, la tournée des librairies inquiète au lieu de rassurer. Car s’il était avéré, le phénomène aurait de quoi angoisser le critique qui n’en a pas remarqué autant passer sous son nez en huit jours, sinon en un mois voire en une année ! La faute aux blurbs, un phénomène américain comme leur énoncé borborygmique l’indique. Ce sont des jugements exprimés au dos du livre par des critiques littéraires et/ou des écrivains ; mais lorsque celui-ci jouit d’une signature qui en impose au plus grand nombre, et que les superlatifs dont il use pour louer l’œuvre en question sont si puissants qu’ils dépassent le mur du son, l’éditeur imprime sa pensée sur un bandeau en couverture.

L’hyperbole est consubstantielle à la chose. Après tout, il s’agit de faire vendre. Ainsi découvre-t-on régulièrement aux vitrines des librairies « Le nouveau Faulkner ! » ou « Le prochain Hemingway ! », excusez du peu, suivis généralement de « Génial ! », « Lumineux », « Brillant », « Tour-de-force » (en français dans le texte). On ne se refuse rien. Nous tairons le nom de celui qui, ratissant très large, a qualifié un obscur primo-romancier de « bâtard de William Shakespeare, Franz Kafka, Toni Morrison et Jane Austen ». Si cela n’engage pas l’achat du livre (les lecteurs ne sont pas si naïfs), cela encourage souvent le libraire à lui faire de la place. N’empêche que la pratique a ses détracteurs : en 1936 déjà, George Orwell dénonçait « la dimension corruptrice et dégueulasse des blurbs » (In Defence of the Novel) accusés de saper le prestige du roman. Et encore, il n’avait pas tout vu, notamment les renvois d’ascenseur d’écrivains de renom se blurbisant mutuellement ; et il ne pouvait se douter qu’au XXIème siècle, il se trouverait un écrivain new yorkais du nom de Gary Shteyngart pour être sacré « roi des blurbs » avec 150 livres ainsi flagornés à son actif !

Les blurbs ont fait leurs premiers pas en France il y a une dizaine d’années. En ce moment, c’est plutôt sobre de ce côté-là. Le plus souvent les bandeaux annoncent « Rentrée littéraire 2023 » et basta cosi ! Sinon le nom de l’auteur en gros caractères y compris pour les inconnus au bataillon. Certains ont conservé les bonnes habitudes : « Un roman d’apprentissage au spleen incandescent » (on en frémit d’avance…). Ou alors un extrait du roman en question au risque d’être contre-productif et de donner envie de le refermer aussitôt : « Je sais ce qu’elle était pour moi. Je ne sais rien d’autre d’elle » (160 pages suivent…). Effet également garanti pour cet autre : « En plus du triomphe de la Russie, Svetlana rêve d’un mari ». Pour ne rien dire de celui-ci : « Hazel avait un regard vide et noir. Elle puait la fureur ».

Pense-t-on vraiment séduire le lecteur hésitant avec de pareilles accroches par-dessus la couverture ? Dans la tradition américaine du blurb, il arrive que l’on demande encore à un auteur d’exalter le génie d’un autre auteur. Cette fois, Etienne Klein s’y est collé : « Fabrice Lardreau sait enchainer les mots qui saisissent les contours d’une personnalité, il raconte les âmes, les corps, et même le temps qui passe » (pas sûr que…). Serge Joncour n’a pu résister : « Puissant. Rarement un premier roman est aussi assuré ». Il arrive même que, dans un souci de pédagogie, le bandeau tue le mystère du titre ; ainsi du Bada dont l’éditeur nous avertit d’emblée, en reproduisant dans sa typographie même la définition du dictionnaire, qu’il s’agit d’un bakchich.

En général, les services marketing des éditeurs respectent l’esprit sinon la lettre des textes dont ils isolent une phrase ou deux pour servir la promotion de leur livre. Mais il est déjà arrivé que certains s’estiment trahis par une phrase isolée de son contexte et qu’ils découvrent sous leur signature reproduite dans un bandeau tapageur un jugement tout à fait contraire au leur. L’éthique du blurb, pour ne rien dire de la jurisprudence blurbique, sont encore des disciplines balbutiantes dans nos sciences humaines et sociales ; mais on peut voir un signe encourageant dans la stimulante étude de Jolanta Rachwalska von Rejchwald de l’université Marie Curie-Sklodowska, à Lublin (Pologne) consacrée à « Les blurbs ou l’hystérisation de la langue. La rhétorique de l’appréciation dans les textes d’annonce de la quatrième de couverture ».

Nous guettons avec intérêt le jour où un critique ou un écrivain osera faire un procès pour point de vue trafiqué. En attendant, la Society of Authors à Londres vient d’élever une protestation publique auprès de l’éditeur Bonniers UK à la suite de la publication du livre Beyond Order de Jordan Peterson : toutes les phrases éminemment positives des critiques cités sur la quatrième de couverture ont été détournés de leur sens initial. Du rififi en perspective dans le blurbistan !

(« Fugue », 1951-1952, de Nicolas de Staël, huile sur toile, 80,6 x 100,3 cm, The Philips Collection, Washington, actuellement exposée et jusqu’au 21 janvier au Musée d’art moderne de Paris dans le cadre de la grande rétrospective consacrée au peintre)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1157

commentaires

1 157 Réponses pour  Rififi en perspective dans le blurbistan !

MC dit: à

Par ailleurs on peut se demander pourquoi cette insistance sur un Claudel qui serait « homophobe », lui qui a passe un temps non négligeable à essayer de convertir Gide. Correspondance publiée depuis longtemps, e semble-t-il. Lui fallait-il etre homophone, comme tant d’autres ??? MC

FL dit: à

On risquerait sa peau à aller voir du Paul. Ca nous remettrait dans l’ambiance de l’époque. Genre « Dernier Metro ».

FL dit: à

 » toute cette littérature malpropre qui aurait jadis amené la NRF en correctionnelle.

Paul à propos de la publication de « Sodome et Gomorrhe » en 1922. Il a toujours les mots qu’il faut.

https://www.jstor.org/stable/26289282

MC dit: à

Que voulez-vous, il n’a pas essayé de convertir Proust! Cela n’enlève rien à son théâtre, spécialement Colomb! Quant à l’ ambiance Dernier Metro, c’est Laubreaux qu’il faut convoquer. J’espère que celui-là, vous ne le regrettez pas?! MC

rose dit: à

Une friche uranaine quartiers nords de Marseille : Foresta, du marquisat.

rose dit: à

friche urbaine

Jazzi dit: à

Claudel homophobe.
Vous devriez (re)lire sa pièce « Tête d’or », FL !

et alii dit: à

Le parc de la Tête d’Or est l’un des plus grands parcs urbains de France. Situé sur les bords du Rhône, il offre 105 hectares de vastes pelouses, arbres centenaires, massifs fleuris, parterres de roses ou de pivoines, apportant en toutes saisons des touches colorées et parfumées.

MC dit: à

C’est vrai que Tete d’ Or a de la gueule ! MC

closer dit: à

L’accusation d’homophobie, au sens de « haine », est incompatible avec une amitié avec Gide et une admiration passionnée pour Rimbaud. Son opinion sur Proust est plus nuancée que ce que laisse entendre l’autre abruti. D’ailleurs on a parfaitement le droit d’être peu sensible au génie de MP.

closer dit: à

La lecture de la presse britannique a au moins une vertu: nous faire prendre conscience que les british sont au moins aussi cons que les gaulois en matière de wokisme et de cancel culture…
La dernière: les membres d’une association de fonctionnaires en faveur de l’égalité des sexes sont traînés dans la boue et traités de « nazis », parce qu’ils ont la conviction qu’il existe deux sexes, les femmes et les hommes et que l’on ne peut pas choisir pas son « genre » librement…

Réconfortant d’un côté, déprimant de l’autre: où fuir devant la marée montante de la connerie?

renato dit: à

Enfin, selon une observatrice attentive du réel, « L’identité de genre est une distraction de masse pour éviter la lutte des classes ».

Bloom dit: à

Oui renato. Comme le dit Bernie Sanders, I do not care about your color, gender or whatever, just tell me about your politics and view of economics first.

MC dit: à

Je pense quand même , Closer, que sa perception de Rimbaud doit être influencée par la biographie du bien-nommé Paterne Berrichon, mari d’ Isabelle Rimbaud, la sœur, il en dira en tous cas grand bien. Rémy de Gourmont ironise quelque part sur Paul et Arthur, partis faire leurs « « « « « dévotions à Bruxelles, comme le pense Monsieur Claudel » Bien à vous. MC

D. dit: à

C’est bon, le dindonneau. La vérité c’est que c’est bon et pas assez considéré à sa juste valeur.

renato dit: à

permisE

D. dit: à

J’ai un peu honte de devoir moi aussi critiquer le pape, renato. Personne éminemment respectable et sympathique.
Mais. Je pense que la charité envers les pauvres (au sens s’indigents) n’est qu’une dimension du catholicisme et pas forcément la première. La première est en effet d’annoncer le Christ mort et ressuscité des morts pour sauver chacun. Donc la foi en Lui. Un migrant non chrétien est doublement pauvre. Par l’indigence et par la méconnaissance du Christ. On ne parle pas assez de cela

renato dit: à

Pour info, elle a dit : « Il a son prisme aussi de pape sud-américain qui ne connaît pas finalement aujourd’hui le type d’immigration que nous connaissons et qui, manifestement, ne mesure pas ce à quoi nous sommes confrontés ».

renato dit: à

Faut-il rappeler que le catholicisme est une religion chrétienne qui reconnaît l’autorité de pape en matière de dogme et de morale ? et je souligne « morale ».

Pour ce qui est d’annoncer le Christ, il faudrait déjà que les gardiens d’oies réussissent à en rappeler la figure à beaucoup de soi-disant catholiques.

B dit: à

L’identité de genre est une distraction de masse pour éviter la lutte des classes ».

renato, je ne sais pas d’où provient cette observation, des milieux intellectuels ? Pour avoir passé le plus clair de mon temps avec le commun des mortels je n’ai pas remarqué que ce débat occupait les esprits. Possible de se demander si le phénomène croissant ne s’origine pas dans un malaise, un mal être , un peu comme ces gens qui déménagent très souvent et imaginent que leur existence s’en trouvera changée, transformée. Dans le cas des transformations physiques, la décision me semble plus lourdes de conséquences surtout quand il est question d’autoriser ce choix à un âge de grande instabilité.

https://www.clinicspots.com/fr/blog/gender-reassignment-surgery-for-minors-is-it-possible-and-effective

B dit: à

Vu les magnifiques clichés de Diane Arbus qui s’est beaucoup intéressé aux êtres differents, travestis, prostituées, obèses, mongoliens, des pauvres, entre autres. Un cliché de Borges, un du couple Karajan, des enfants très beaux, des naturistes à poil et en famille dans leur cabane en bois, des vieilles aristocrates décorées comme des arbres de Noël, James Brown,. Bref, constellation de portraits.

B dit: à

Saul Leiter dont le travail de photographe, clichés fabuleux, n’a été découvert qu’en 2005, il était peintre aussi et à choisir entre son travail de peintre ou de photographe ( quelques commandes de mode), je vote pour le photographe, un sens de la couleur époustouflant , des prises de vue absolument improbables et créatives. Un talent qui ne l’a pas enrichi matériellement, c’est le moins que j’ai constaté.

closer dit: à

J’ai du mal à croire, MC, que Claudel n’ait jamais été informé de la nature des relations entre Verlaine et Rimbaud…

B dit: à

La première est en effet d’annoncer le Christ mort et ressuscité des morts pour sauver chacun.

Il est mort crucifié pour racheter , redimer les pécheurs, on ne saura jamais si c’est une légende car il n’a pas eu le choix. Les suivants ont interprété, donné ce sens à cette injustice .

FL dit: à

Eh bien voilà « Foresta, du marquisat ». Il n’y a plus qu’à.

Jazzi dit: à

Claudel devait connaitre l’album zutique et tous les symbolistes de la place de Paris étaient informés des amours sodomites de Verlaine et Rimbaud.
Claudel ne s’intéressait pas à l’aspect biographique des poètes, mais uniquement à leurs productions artistiques…

D. dit: à

Je ne peux que vous plaindre, Bérénice.

Marie Sasseur dit: à

Faut-il rappeler que l’autorité pour les cathos est service et non pouvoir…

et alii dit: à

rien ne garantit que les personnes qui s’affairent autour de la vie sexuelle (entre autres) d’un tiers ont eux mêmes et pour eux -mêmes réglé les questions qu’ils se mettent à gérer pour d’autres de conseils, suggestions et pratiques supposées induire des vies honnêtes et heureuses
bonsoir

B dit: à

D, la foi sauve , il arrive aussi qu’à croire on se noie, le décompte en Mediterranée des malheureux qui ont cru à un avenir meilleur dans des pays chrétiens est vertigineux. Et vous même ne comprenez pas que ces vies si précaires aient envie de consolider leur situation, pour eux et leurs enfants.

B dit: à

D, autre sujet de discorde, voyez le dernier Kaurismäki. A mon avis ce n’est pas son meilleur mais il y témoigne clairement d’un positionnement politique.

FL dit: à

Comme disait la descendante de Rimbaud lors de la récente polémique sur la panthéonisation, « Rimbaud n’était pas homosexuel. Il n’était avec Verlaine que parce qu’il voulait de l’argent pour partir en voyage. » (De mémoire.)

Où va se nicher l’honneur chez les dames françaises tout de même.

Jean Langoncet dit: à

Rions encore un peu avec les manchettes du JDD nouvelle mouture : Gilles-William Goldnadel, avocat et essayiste : « Nous poursuivons France 2 »
L’avocat de Philippe de Villiers annonce son intention de porter plainte contre la chaîne publique pour des propos niant le génocide vendéen.

Propos recueillis par la rédaction
10/09/2023 à 10:06

Jean Langoncet dit: à

@Il y a quelque chose de jubilatoire dans la furie haineuse de l’extrême droite contre les propos du pape actuel !

Oui ! Et rapportée aux valeurs de notre petite République à vocation néanmoins universelle, les profiteurs abusifs n’ont rien de « migrants » mais beaucoup à voir avec les « installés »

Jean Langoncet dit: à

@L’avocat de Philippe de Villiers annonce son intention de porter plainte contre la chaîne publique pour des propos niant le génocide vendéen

Heu! Non, rien …

D. dit: à

Ce que je comprends, Bérénice, c’est que vous êtes complice du sous-développement de certains pays, comme par exemple la Tunisie. Sa jeunesse n’a rien à faire chez nous. Son avenir est à construire en Tunisie, pays qui a pourtant de nonbreux atout : agriculture, élevage, pêche, tourisme.

Jean Langoncet dit: à

… si, quand même ; il paraît qu’aux yeux du justiciable lambda la justice en France est encombrée, saturée, lente à rendre ses décisions sur des questions pourtant souvent cruciales …

Jazzi dit: à

Ce que je comprends, D., c’est que tu es complice du sous-développement de certains pays, comme par exemple la France. Sa jeunesse n’a rien à faire à Londres ou ailleurs. Son avenir est à construire en France, pays qui a pourtant de nombreux atout : mode, cuisine, tourisme, luxe, art de vivre.

B dit: à

Complice, faut pas exagérer. Rien ne va plus , qui sont les responsables? Personnellement je n’ai pas les moyens de risquer de me prendre un pruneau sur une plage en Tunisie, je ne soutiendrai pas le secteur touristique tunisien.

D. dit: à

Je suis d’accord, Jazzi, nos jeunes et jeunes professionnels n’ont rien à faire en dehors de la France. Beaucoup trop de voyages et de stages à l’Etranger sous tout un tas de prétextes d’échanges ou je ne sais trop quoi. C’est encore plus problèmatique quand des gens à peine sortis de polytechnique (cursus très coûteux à L’Etat) vont travailler dans le privé vos sol français. Ça ne va pas du tout tout ça. Si un jour on me mets sur le trône, je stopperai ça net.

D. dit: à

hors sol

D. dit: à

Je dissoudrai Polytechnique. Depuis des décennies j’en ai beaucoup trop entendu sur cette grande école. Beaucoup trop.

D. dit: à

JE FIGERAI AUSSI TOUS les ordres républicains, légion d’honneur, mérites de toutes sortes etc… ferai fermer la légion d’honneur de Saint-Denis et donnerai un ordre unique dans lequel seront cités au maximum 24 Français chaque année, comprenant les citations posthumes, afin de rétablir la dignité perdue.

D. dit: à

fonderai un ordre unique

D. dit: à

Moi j’achète de l’huile d’olive tunisienne à un prix équitable pour les travailleurs tunisiens. Qui d’autre fait ça ici ?

D. dit: à

La remise des 24 décorations se fera en une seule cérémonie, chaque année, à la même date, aux Invalides, par l’Empereur, c’est à dire par moi. Avec retransmission en direct à 20 heures sur les 3 premières chaînes.

D. dit: à

On verra alors ce que décoration veut dire.

MC dit: à

Claudel pouvait soit choisir de l’ignorer, soit ne pas la connaître , via Paterne Berrichon, Closer. Et l’´appui qu’il donne à cette bio par la suite peut faire penser qu’il choisit de l’ignorer, Closer.

Marie Sasseur dit: à

Les dingos et les marteaux…

Damien dit: à

Pour avoir lu les deux volumes du Journal de Claudel dans la Pléiade, je peux dire que Claudel et sa semence sont « clean ». Ce qui sauve Claudel, dans ses amours, dans la politique, c’est son catholicisme. Sa lecture de Thomas d’Aquin, aussi. Vouloir aujourd’hui créer une polémique Claudel n’a aucun sens. Claudel n’est pas cette lopette de Montherlant, buste-à-pattes. Encore Moins Céline… Le pape a cité Claudel, à la fin de son superbe sermon, au vélodrome. Y en a qui racontent n’importe quoi sur ce blog, sur la poésie de Claudel, ceci, cela. Ils n’y connaissent rien, ils font leurs intéressants. Ils sont ignares et cons, et pas beaux ! Honte à eux ! Claudel et sa semence ont le dernier mot. Au théâtre, rien n’est plus beau qu’une pièce de Claudel. Un élan de foi chrétienne contagieux, une merveille dans le partage de l’amour. Aujourd’hui c’est Yom Kippour, le Grand Pardon. On jeune jusqu’à ce soir, et puis on fera un grand festin. La presse n’en parle pas : tant mieux. Ce serait tout gâcher. Bonne journée et vive Claudel et sa semence !

JC..... dit: à

RELIGIONS

Rien de plus con que ces carêmes, ces jeunes, ces yom kippour toutes ces auto-punitions, tout ce ramdam pour conclure par un « festin » où on s’éclate.

Ridicule !….

Cela fait penser à la chasteté du clergé qui se voudrait salvatrice, mais qui débouche sur la pédophilie et la triche !

Bref, vivre normalement me parait plus sain que ces comédies lamentables.

rose dit: à

Le pape Francesco
Avec vous, je prie la Vierge, Notre-Dame de la Garde, de veiller sur votre vie, de garder la France et toute l’Europe, et de nous faire tressaillir dans l’Esprit. Je voudrais le faire avec les paroles de Paul Claudel : « Je vois l’église ouverte. […]/ Je n’ai rien à offrir et rien à demander. /Je viens seulement, Mère, pour vous regarder./Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela : Que je suis votre fils et que vous êtes là. […] /Être avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes […]/Parce que vous êtes là pour toujours, /Simplement parce que vous êtes Marie, /Simplement parce que vous existez, /Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! » (« La Vierge à midi », Poèmes de Guerre 1914-1916, Paris, 1922). »

Damien dit: à

Vivre « normalement », comme vous dites, procure de l’ennui, de la mélancolie, des idées noires et poussent au suicide. Pascal le disait dans une pensée, et expliquait ainsi le besoin de divertissement de l’être humain. Sinon, on devient comme un animal qui hiverne, un ours. Je vous imagine reclus dans votre chambre d’hôpital sur votre chaise percée ou roulante, comptant les heures, et vous emmerdant comme un rat mort. Au moins, jeûner et participer au Grand Pardon juif, cela fait voir des hommes et des femmes intéressants, discuter avec eux, partager des moments intenses, avec un rabbin qui orchestre les prières, c’est-à-dire cette communication avec le Très-Haut. Le jeûne ne dure que 24 h, c’est une expérience pour se connaître soi-même, le monde, son prochain, et pour finir, peut-être, Dieu qui a inscrit tout ça dans le destin de l’homme. Il se trouve que j’aime beaucoup Primo Levi (« Ié souis Primo Levi, ié souis revenu d’Auschwitz, ça a chié là-bas !!! »), et son oeuvre, même si je sais qu’il était agnostique, voire athée, me conduit vers cette transcendance. Bon jeûne et bonne fête de Kippour à ceux qui y vont ce soir !

closer dit: à

La découverte des « Cinq grandes odes » vers 15 ans a été peut-être mon plus grand choc poétique de jeunesse…

JC..... dit: à

Manifestement, il ne sert à rien de parler aux imbéciles juifs, ou autres, croyant au Très Haut (!), adeptes de stupidités pareilles, ces légendes de bas niveau ….

A mourir de rire !

Jazzi dit: à

rose, vous êtes un peu redescendue de votre nuage papal où vous êtes toujours en lévitation, comme Laura Betti dans « Théorème » ?

Patrice Charoulet dit: à

« POTICHE »

J’écoute, comme tous les dimanches, l’émission « L’esprit public », sur France Culture. On le sait, Hervé Gardette remplace Patrick Cohen pour animer les débats.
Les participants sont toujours excellents, maintenant comme avant. Ce jour, Bertrand Badie, Sylvie Kaufmann, Anne-Lorraine Bujon* (qui dirige le revue « Esprit ») et Brice Couturier. Ce dernier dit soudain « cette potiche », en parlant du roi d’Angleterre. L’animateur s’exclame et, n’en croyant pas ses oreilles, fait répéter. Brice Couturier répète. Et , en fin d’émission Hervé Gardette plaisante en disant : « Brice Couturier est en train de rédiger sa lettre d’excuse à Charles III ».
Pourquoi ce mot désobligeant? On le devine. Parce que le roi Charles III a zéro pouvoir. Il a du personnel, un très beau logement, est reçu en France avec tous les égards, possède une fortune immense, mais…compte pour du beurre. « Potiche »? Oui.

* fille de l’extraordinaire François Bujon de l’Estang. Si vous ne le connaissez pas , lisez donc sa notice Wikipedia.

lmd dit: à

Oui, alerté, j’ai vu hier le documentaire sur Nicolas de Staël. En montrant les œuvres dans l’ordre chronologique ce film permet de percevoir que Nicolas de Staël n’a été vraiment convainquant (à mes yeux) que pendant une très brève période (48/49 à 52) ; après les footbaleurs, il s’épuise en tentatives de transcendance par la figuration lyrique (toujours à mes yeux).

rose dit: à

Jazzi

Je suis d’autant plus en lévitation Jazzi que j’ai croisé hier deux hommes qui y étaient et m’ont raconté de l’intérieur du stade. C’était génial.
Jazzi, je lévite volontiers.

Phil dit: à

On le devine.

Vous devinez bien mal, M. Charoulet. Parce que M. Couturier est un gauchiss. Simple like that.

JC..... dit: à

« POTICHE » (Charoulet)

No comment !

Patrice Charoulet dit: à

«FRANCE BLEU»!

Il se trouve que j’avais souvent entendu «France Bleu» mais que je n’avais lu cela. Je le lis ce jour dans un quotidien national. Je suis surpris de voir «bleu» écrit ainsi. «France» est un nom propre féminin. «Bleu» est un adjectif qui doit s’accorder avec ce nom féminin.
Je suppposais que cela s’écrivait «bleue». Je vérifie sur le Net. On me confirme que cela s’appelle
bien «France Bleu».
Je souhaiterais savoir le nom de l’imbécile qui a décidé que cela s’écrirait comme ça. Pour saisir pourquoi c ‘est idiot, remplacez donc «Bleu» par un autre adjectif de couleur. Cela donnerait :
«France Vert», «France Blanc», «France Noir»… Si «France Bleu» ne choque personne, c’est que tous ceux qui n’ont jamais lu le mot croient, comme moi, que cela s’écrit « France bleue ».

renato dit: à

57.000 c’est rien, à Copacabana pour les Stone nous étions 1 million, peut-être plus, et ils nous ont pas hypnotises avec une citation !

racontpatavi dit: à

D. dit: à

Moi j’achète de l’huile d’olive tunisienne

En ce qui me concerne j’achète de l’ huile française bio, celle du Moulin du mas St. jean AOC.
Le top! 🙂
https://www.moulin-saintjean.com/

renato dit: à

Pour participer à un programme de l’actuelle France Culture il faut être une potiche… « chez les hommes aussi ».

B dit: à

Cela fait penser à la chasteté du clergé qui se voudrait salvatrice, mais qui débouche sur la pédophilie et la triche !

J’en ai déja fait part , je me demande si ce n’est pas l’inverse, si un certain nombre de déviants ne s’engage pas dans ce sacerdoce en escomptant se prémunir de leur perversion par ce choix. Il y a également les cas des religieuses qui se font violer par des ecclésiastiques, ce qui cadrerait un peu plus avec la frustration ressentie de ceux qui ont fait vœu de chasteté.

Jazzi dit: à

« je lévite volontiers »

On l’avait remarqué, rose.
ça plane pour vous !

FL dit: à

[ (Non) publication de l’album zutique]

« L’Album échut à Coquelin Cadet, qui dut donc fréquenter cette bande d’amis, et qui le transmit à sa filleule, laquelle le revendit au libraire Eulart. L’éditeur René Bonnel s’en porta acquéreur au printemps 1932, avec Pascal Pia. Désireux de le rééditer, ils se heurtèrent à la veuve de Paterne Berrichon, qui possédait alors le droit moral sur l’œuvre de Rimbaud, probablement conseillée par Alfred Vallette, directeur du Mercure de France, et indirectement par Paul Claudel (qui ne voulait pour rien au monde que ces textes salaces fussent publiés). »

Avec un appel de note vers : Jean-Jacques Lefrère, « Rimbaud », Fayard, 2001, pp. 404-405.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cercle_des_po%C3%A8tes_zutiques

lmd dit: à

@Charoulet …et France Bleu Blanc Rouge, ça vous dit plus ?

FL dit: à

La publication de Rimbaud par sa soeur ressemble farouchement à la publication de Nietzsche par sa soeur. Comment faire servir la cause de la respectabilité bourgeoise et chrétienne par les oeuvres d’hommes qui sentaient furieusement le soufre.

FL dit: à

Ma remarque est un ajout à un autre message que le site de « La République des livres » a censuré (au moins pour un temps).

Peut-être va-t-il paraître. Peut-être ne va-t-il pas paraître.

Stay tuned.

renato dit: à

lmd, on peut faire un parallèle NdS – Ernst, un artiste qui a compris que quand un cycle est fini il faut avancer. Peu importe comment, mais il faut avancer.

Puis il y avait la hache du marché, et ce n’est pas donné à tout le monde de s’en foutre.

Pour l’inachevé, il y a une longue et approfondie réflexion relativement à la question, mais il faut dire que NdS était plutôt pris par lui-même et son transit qu’aux questions qui se posent aux artistes depuis Lascaux.

JC..... dit: à

On peut faire du neuf en avançant … jusqu’à l’inutile !

Faire n’importe quoi plutôt que pourrir du vide qui vous surprend ! NYC: Ah ! l’urinoir de ce con de…qui déjà ?

Applaudissez camarades, et ne pensez à rien d’autre.

JC..... dit: à

Duchamp !
Marcel !
….1917…

Non mais quel nul, ce Marcel ! La première fois où j’ai mis les pieds dans cette métropole folle, NYC, j’ai failli pisser de dégout dans cet objet manufacturé, nécessaire en d’autres circonstances, mais tellement con, là !

closer dit: à

« Dans un futur proche, l’immolation d’un étudiant devant l’Assemblée nationale provoque un vent de révolte et pousse une triade de personnages à un point de bascule de leur existence. L’écrivaine Marion Messina, collaboratrice régulière de « Marianne » et auteure du remarqué « Faux départ » en 2017, confirme son talent avec « La peau sur la table » (Fayard), un second roman tragique et flamboyant. »
Marianne

Qui connaît Marion Messina ? Merci.

clopine dit: à

Dormir, fumer, boire.

ben ouais.

Clopine dit: à

Dormir, mal. Fumer, tant et plus. Boire, à l’excès, encore et encore.

pourmapar dit: à

il s’épuise en tentatives de transcendance par la figuration lyrique
(lmd parlant de Nicolas de Staël.)

Il s’ épuise parce qu’il ne prend pas de distance avec son sujet.
Il était pressé de partout.
Il était hanté par le  » gang de l’ abstraction avant » mais la figuration ne lui procurait pas toute la satisfaction espérée.
Impasse.
Perd
et manque!

B dit: à

PHIL? Brice Couturier était gauchiste, je l’ai entendu récemment et ses réactions m’ont laissée pensive. A propos des policiers en détention préventive notamment , je me suis dit que pour éviter toutes polémiques il vaudrait mieux leur accorder sans aucune prévention un permis de tuer,, tous des 007, le problème serait réglé.

B dit: à

Un beau duo

Birelli a bronzé et maigri sur cette pochette, excellent guitariste, Birelli, reviens! là , ici, ils n’ont pas encore fait la différence entre le bruit et la musique ou alors ils sonorisent à grand renfort de ringardises. L’enfer sonore sort d’une fontaine soit disant musicale, c’est édifiant!

B dit: à

Clopine, préférez les somnifères aux alcools pour éviter la cirrhose, le cancer du foie, la stéatose, l’altération de votre intelligence qui n’est pas moindre. Comment vous en êtes-vous sortie avec ce pauvre Diego?

Bolibongo dit: à

« NdS était plutôt pris par lui-même et son transit »

Du tube de peinture sort le caca.
Tracas.
Transit quand tu nous tiens!
Tout lâche,
tout casse,
intestinal,
bestial,
final!

B dit: à

pourmapar, 36- euros le litre d’huile d’olive c’est le prix d’un bon vin, et vous buvez quoi pour accompagner vos petits plats?

renato dit: à

Transit, du latin transitus, passage (puis, éventuellement, passage de la vie à la mort). Avoir affaire avec des humains réduits à un estomacs c’est vraiment fatigant.

Clopine dit: à

B., c’est Diego qui ne s’en est pas sorti.

pourmapar dit: à

B dit: à

pourmapar, 36- euros le litre d’huile d’olive

Non, 20 euros en cubiténaire de 3 ou 5 litres que je mets en bouteille au fur et à mesure.
Je suis ivré de la main à la main par des amis communs qui stockent ces contenants alimentaires.
Dans le sac, j’ai la surprise de trouver des savons à l’ huile d’ olive et un bec verseur. L’ huile est tellement savoureuse et saporeuse que je mets un minimum de quantité pour l’ assaisonnement.
36 euros, c’est un maximum que je ne dépasse pas dans l’ achat de mes vins, sauf dernièrement pour des Sauternes exceptionnels pour lesquels j’ai fait une affaire.
Boire peu mais bon.
Bien à vous B.

pourmapar dit: à

livré

Jazzi dit: à

Qu’est devenu le chauffeur de la voiture, Clopine ?

Clopine dit: à

je n’arrête pas de me remémorer une scène de « pas de printemps pour Marnie ». Quand Marnie, qui vient de blesser à mort son cheval, cherche partout un flingue, pour mettre un terme à la souffrance de l’animal, et puis tire et dit « voilà, c’est fini maintenant ». Avec la voix d’une petite fille de huit ans.

j’en ai soixante-huit, je suis laide, vieille, pauvre et seule. De quoi avoir envie de se dire que oui, ce serait bien si s’en était fini, maintenant.

renato dit: à

Clopine, boire bien et modérément ; fumer des cigares de bonne qualité ou rien ; dormir seulement lorsqu’il est nécessaire. Bref, se tenir à la consigne apollinienne « rien de trop » (ordre, mesure, maîtrise de soi).

Rosanette dit: à

@M charoulet
ce que la page Wikipedia ne dit pas c’est que ,major de sortie de sa promotion à l’ENA a fait un choix qui a etonné en demandant d’etre affecté au Quai d’Orsay et non dans un grand corps ce que son rang lui permettait
Au regard de la norme de ce monde, refuser le confort et les perspectives de carrière d’un grand corps au nom d’une vocation de diplomate c’était une décision qui relevait d’un courage inouï

Jazzi dit: à

Et pour le suicide mode d’emploi, renato, vous conseillez quoi à Clopine ?

Jazzi dit: à

dormir plus qu’il n’est nécessaire et d’une volupté rare et permet de rêver !

et alii dit: à

expression
une dame plus que nonagénaire et que je trouve formidable, pour son à propos, sa tenue, sa mémoire, et « globalement son jugement,dit parfois lorsqu’il arrive un « sale coup »:
ça, je m’en souviendrai longtemps;je ne pense pas qu’à 96 ans, elle en a pour longtemps à vivre;
c’est donc un cliché irrépressible;
en connaissez vous d’autres?

Clopine dit: à

Jazzy, c’est une entourloupe. Il était trois heures du matin, et les occupants de la golf GTI qui a percuté Diego ont menti : ils ont dit qu’ils étaient trois, et que le conducteur n’était plus là quand les gendarmes sont arrivés (après quatre tonneaux sur le bas-côté, ben voyons, le conducteur quitte les lieux ???) En fait, le problème est que le conducteur et son passager (ils n’étaient que deux, visiblement) étaient « chargés », quoi. Et que leur intérêt, (ce qui se confirme par le le fait qu’ils n’ont pas voulu aller à l’hôpital) était de cacher que l’un d’eux conduisait la bagnole. Comme les gendarmes ont fait un test d’alcoolémie positif, les deux compères ont déclaré que ce n’était aucun d’entre eux deux qui conduisait la voiture. Comprends-tu ? Et pourtant, le conducteur était blessé au visage.. Mais il a préféré mentir, pour conserver son permis de conduire. Il paraît, à ce qu’en dit la gendarmerie, que ces deux jeunes hommes étaient particulièrement des petits cons. Ce qui n’enlève absolument RIEN à ma culpabilité. Et je remercie je ne sais pas qui de n’avoir pas de sang humain sur les mains Le sang d’un âne y suffit déjà.

Bolibongo dit: à

R confond transit et transition,la différence à du sens en français!
Comme oies et ouailles précédemment.

Reprenons :
 » mais il faut dire que NdS était plutôt pris par lui-même et son transit « (…)

Selon R il s’agit de « passage ». Mais alors de quel passage s’agit-il?
On parle de tableaux à faire, à continuer de faire, d’ une transition d’actes picturaux et non pas de passage.Le passage ne peut que se constater, tel le passage d’ une époque à une autre ou le passage du Transsibérien. Or en ce qui concerne notre peintre, il y a arrêt, arrêt définitif.
Transit indique le mouvement d’ un passage, pas le passage lui-même.

La mort n’est pas passagère, elle ne passe pas.
Ça trépasse plutôt…
C’est comme confondre le passager et le transitoire…

renato dit: à

Bon, Jazzi, il est vrai qu’une vision fondamentalement douloureuse de l’existence accompagne de manière obsessionnelle certains humains prisonniers d’une idée de la mort et de la vanité de toute chose, mais je ne conseille le suicide à personne, car chacun ses choix… je me souviens que mon prof de composition, pour une raison que me fuit, nous avait dit : « Vous, vous suicidez entre 18 et 25 ans et on parlera d’un grand moment romantique ; après les 60 vous amis vous plaindront, bien sûr, mais ils ne pourront pas s’empêcher de penser que vivant vous étiez un con ».
Cela dit, j’ai mon abonnement à Exit, car il est possible que j’aie à affronter une maladie grave et pas envie d’imposer ça à mes proches.

Bolibongo dit: à

Et en ce qui concerne cette fin de phrase :

« et son transit qu’aux questions qui se posent aux artistes depuis Lascaux. » R.

On aimerait bien comprendre,s’il vous plait.
Merci d’avance!

Jazzi dit: à

Oui, c’est heureux qu’ils ne soient pas morts ou gravement blessés. Ils ont dû avoir la peur de leur vie !
Mais qui est responsable auprès des assurances ?
Et Clopin a t-il interrompu ses vacances ou es-tu toujours en charge de la maison ?

et alii dit: à

CLOPINE? IL N’EST PEUT6ËTRE PAS IMPOSSIBLE QUE LA GENDARMERIE TIRE CETTE HISTOIRE D4ACCIDENT AU CLAIR,et que le conducteur responsable soit identifié, et paie d’autant plus sévèrement qu’il a cherché à cacher sa faute;
remettez-vous de votre côté, sans faire défiler tous vos manquements passés ni ceux des autres;
un « devoir » du judaisme dont il a été question ici, se traduit « choisis la vie »;choisissez le retour à la vie

renato dit: à

Donc, Bolibongo, je ne confonds rien. Comme déjà dit les oies restent des oies surtout à la lumière des conneries qu’elles servent : par exemple qu’un pape ne peut pas comprendre notre problème avec les migrants parce qu’il est argentin. Or si vous suivez le fil vous trouvez un papier que j’ai mis en ligne où il est question de la source de Bergoglio. Donc, une oie, incidemment politicienne française. Autre exemple d’oie, Salvini que lors de ses meetings hurle : « On les réavoiera avec n’importe quel moyen » en brandissant un chapelet.
Donc, comme dit, j’ai pensé oies et je le maintiens.

Pour transit, c’est de notre passage dans le monde que je parle. Ce n’est pas de ma faute si vous limitez votre réflexion à l’intestin.

Pour votre dernière question, faite un petit effort.

et alii dit: à

puisque je n’ai rien envoyé au commentaire sur Kippur,je me permettrai d’ajouter à propos du « transit » qu’il y a :
L’art mudéjar de la synagogue du Tránsito.La synagogue Samuel ha-Levi, le plus bel exemple de l’art hispano-juif, populairement appelée « synagogue du Tránsito », fut construite au XIVe siècle. Elle est ornée d’éléments mudéjars, de beaux motifs géométriques et floraux, et d’inscriptions en arabe et en hébreu. »
en français, la synagogue du transit

renato dit: à

Correction : était plutôt pris par lui-même et son transit quE PAR LE questions qui se posent aux artistes depuis Lascaux.

Clopine dit: à

Clopin revient demain, et je rentre à Rouen.

Jazzy, parfois, j’aurais besoin d’un message de réconfort.

Mais je sais que tout le monde est tellement occupé. Et que mes petites vissicitudes ne sont rien par rapport à l’état du monde. Et qu’en vrai, je ne suis destinée, jusqu’au bout bon d’là de bois, qu’à y clopiner malgré tout. Tu as envisagé, ici, que je puisse y survivre jusqu’à une lointaine espérance de vie. Rien que l’idée de survivre longtemps me fait désormais horreur. Après tout, j’aurais eu une vie , quelques amours, quelques passions, une certaine aptitude à m’exprimer donc à m’exposer, et, je me l’accorde, comme de la générosité vis-à-vis de mes congénères. De quoi avoir eu une « vie », mais je ne savais pas à quel point la souffrance peut venir envahir n’importe quelle vie. Un rideau de sang devant les yeux.

renato dit: à

PAR LE > PAR LES

B dit: à

Clopine, à 60ans et plus, notre cote à l’argus est en souffrance et celle des hommes du même âge ne vaut guère mieux , quelle possibilité de rencontre nous reste-t-il? Cela fait exactement trente ans que je vis seule ( seule avec un enfant puis seule de chez seule, l’isola en italien, l’ile, c’est joli n’est-ce pas? Ce n’est pas un choix; une fatalité, une destinée, un mauvais karma? Ma mère me questionnait à ce propos, que lui répondre? Pas d’âme sœur, panne du désir, faillite amoureuse, aucune correspondance, pas d’abonné au numéro demandé? Siamo un’isola energetica che ha bisogno di interconnessioni.

Bolibongo dit: à

faite un petit effort R

🙂 On retrouve dans cette expression tout le complexe de supériorité du rodomont comme quelqu’un vous a qualifié sur ce blog, excusez-moi de vous le dire.

Au delà d’une improbable syntaxe on ne comprend pas ce que vous voulez dire exactement.
Quel est la rapport du « transit » (sic)  » que par le questions » (resic) avec la question qui se posent (reresic) aux artistes depuis Lascaux. »

Excusez-moi, mais quel est cette fameuse question qui se pose aux artistes depuis Lascaux?
Tout le monde et moi en particulier, nous voudrions bien savoir.
Merci bien de vous exprimer clairement.

Bolibongo dit: à

le rapport

Bolibongo dit: à

quelle

vadeboncoeur dit: à

Courage Clopine!

duralex said laisse dit: à

La vie vaut d’ être vécue, Clopine.

Jazzi dit: à

Tous les messages de réconfort n’y suffiraient pas, Clopine.

Tu n’es pas pauvre.
Tu disposes d’un appartement confortable avec terrasse à Rouen pour lequel tu n’as pas de loyer à payer, d’une voiture et d’une pension de retraite de l’éducation nationale que j’imagine correcte.
Seule ?
Parce que tu le veux bien.
J’ai encore en mémoire la tentative de tes amis pour te faire rencontrer un fidèle admirateur et la manière dont tu l’as reçu !
Et tu sais bien que l’on est toujours jeune et joli(e) au regard de qui vous aime…

Bolibongo dit: à

Il vous faut aller de l’avant, Clopine!
Vous n’êtes plus en transit à la campagne.
Pensez à votre nécessaire transition pour l’avenir.

vadeboncoeur dit: à

Et tu sais bien que l’on est toujours jeune et joli(e) au regard de qui vous aime…

C’est humainement exact Jazzi.

renato dit: à

Je me fous amplement de ce quelqu’un qui m’a qualifié de « rodomont », car il Bolibongo, s’agit d’un anonyme qui se cache derrière un pseudo ridicule, c’est-à-dire de quelqu’un qui n’a pas le courage de ses opinions, et jaloux, pardessus le marché.

renato dit: à

car, Bolibongo, il

B dit: à

Il vous reste Mozart, Clopine, ne l’oubliez pas car si vous êtes comme moi, si vous l’oubliez, vous avez encore quelques TS à rater.

renato dit: à

Avant de se détendre avec Mozart, B, il lui reste la possibilité de mettre une pierre sur le passé et passer à autre chose.

B dit: à

oui mais à quoi? voyager, randonner, apprendre une langue étrangère qui lui permettrait de briller en société cosmopolite, se mettre à l’aquarelle ou l’œnologie, visiter les zoos environnants pour oublier l’Homme, se rendre à l’expo de Staël en Ouigo, utiliser sa carte senior pour l’Italie du nord, un road trip vers l’Andalousie en décembre… cultiver l’endive sur sa terrasse?

lmd dit: à

Clopine, un mot de réconfort, mettez des tennis (cela fera chic), allez au musée des Beaux arts de Rouen et déambulez ; il y a une série de portraits dont les titres stimulent l’imagination :
Portrait de Dom Louis Baudouin du Basset, chartreux de Gaillon, (il est parfaitement tondu)
Autoportrait en officier de marine, (le peintre se déguise)
La belle Zélie,
Paul Alexandre devant un vitrage,
Portrait présumé de son geôlier,
….
imaginez…
https://mbarouen.fr/fr/collections/portraits

Chantal dit: à

Qui a vu le livre des solutions de Michel Gondry ? çà m’a l’air drôle comme film …

j’aurais bien un plan distrayant pour clopine mais c’est peut-être un peu excentré , on nous annonce Nicolas Sarkozy en signature et … j’ai eu vent qu’on préparait des tartes …

Chantal dit: à

Oh merci jazzi cela confirme mon intuition …

B dit: à

La scène avec les musiciens est particulièrement réjouissante, le folie douce.

Rosanette dit: à

@ Clopine
Et qui doit se charger du coup de fusil ?
Pour voir les choses comme vous les voyez c’est que vous êtres dans un état dépressif ,peut etre suscité par le choc de la mort de Diego et le sentiment de culpabilité que vous en avez éprouvé .
Cela passera et vous pourrez en toute objectivité considérer tour ce qu’il y a de riche dans votre vie et vous en réjouir
• Vous avez eu des amours ; c’est une chance
Je connais beaucoup de femmes ,des collègues du temps où j’étais prof, ou des collaboratrices fonctionnaires ,toutes sérieuses , cultivées, intelligentes , qui se sont acheminées vers la vieillesse sans jamais avoir interessé aucun homme ,et qui se sont construit tant bien que mal une vie sans qu’elle soit illuminée comme pour d’autres femmes seules par le souvenir de moments amoureux
• ;Vous avez eu un fils et ,qui plus est, brillant, et qui vous entoure de son affection
C’est un cadeau magnifique que la vie vous a fait et qui , même si a côté tout était raté, suffirait a être synonyme de bonheur, un bonheur auquel tant de femmes aspirent et dont la privation suffit pour certaines à occulter la qualité de tout ce qu’elles peuvent vivre d’heureux par ailleurs
• Et vous avez un don, celui de l’écriture qui vous offre des moments intenses de bonheur créatif
C’est une chance rare que nous sommes sans doute nombreux ici à vous envier, nous qui, comme la plupart des gens, en sommes privés,
• Vous vous plaignez de tirer le diable par la queue
Certes c’est inconfortable de toujours compter, d’avoir des de mois difficiles ;mais cela se passe avec un arrière -plan de de securité ;ce n’est ni la misère ni la precarité ,ces situations dont on comprend qu’elles donnent leur couleur aux vies dans tous leurs aspects
Vous êtes trop intelligente pour ne pas avoir eu déjà en tête ce que je viens de vous dire ; c’est votre état dépressif qui vous fait secréter sur votre vie ce discours misérabiliste, dont le contenu, qui tord la réalité , est en fait un symptôme et non la cause de cet état dépressif.
Prenez un peu patience. La dépression va passer et le regard objectif que vous porterez alors sur votre vie et ses points forts vous remplira de contentement ;et vous vous direz : »comment ai-je pu penser à Marnie ?

Samuel dit: à

Pourquoi quand une sensation de gêne s’est établie une fois entre deux intimes, plus rien ne peut la dissiper ?

Samuel dit: à

Pourquoi raconter ses malheurs sur un blog ne sert à rien, puisque les autres ne savent même pas vous réconforter par des mots simples et gentils ?

Marie Sasseur dit: à

@ le marseillais des docks

Merci pour la zique.

Les droits ici, vont aux ayants droit

« Cette nouvelle édition tant attendue du Catalogue raisonné de l’œuvre peint de Nicolas de Staël est la troisième depuis 1968, établie alors par la veuve du peintre, Françoise de Staël, disparue en 2012. Revue et augmentée par Marie du Bouchet et Gustave de Staël, elle reprend la version épuisée de 1997 parue aux éditions Ides et Calendes, en la renouvelant avec des notices enrichies des nombreuses expositions, livres et ventes d’œuvres qui ont fait vivre la peinture de Nicolas de Staël depuis lors. »

« Le corpus de l’œuvre est composé aujourd’hui de 1120 tableaux. Dix-neuf tableaux ont été ajoutés, dont 7 qui ont été reconnus depuis 1997 comme étant de la main de Nicolas de Staël et 7 esquisses qui étaient déjà intégrées dans le premier catalogue raisonné en 1968, puis retirées par Françoise de Staël dans l’édition de 1997. Il a été décidé de les réintégrer afin de réaliser un catalogue exhaustif de l’œuvre. »

http://www.idesetcalendes.com/booksDetail.php?i=279

rose dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi raconter ses malheurs sur un blog ne sert à rien, puisque les autres ne savent même pas vous réconforter par des mots simples et gentils ?

C’est vrai.
Pck ne pas le raconter, c’est pire.

Rosanette dit: à

@et alii
Otez moi d’un doute vous parlez bien de la Synagogue de Tolede
une ville qui etait un centre de vie juive espagnole dont l’importance se mesure au nombre de gens qui dans le monde entier portent le nom de Toledano

D. dit: à

pour te faire rencontrer un fidèle admirateur 

Lulu ?

Jean Langoncet dit: à

Taschen

B dit: à

La dépression va passer

Rosanette, Comme adjuvant car le temps ne sera pas suffisant à Clopine pour faire le deuil d’une formule conjugale regrettée , ajouter une dose de psychothérapeute et une dose de seroplex, deroxat, prozac, zoloft… L’isolement suffit souvent à générer un état dépressif, Clopine ne cumule pas d’autre échec que ce désastre conjugal , elle ne voit plus ses réussites et ses atouts personnels. Le monde pourri qui est le notre pour toile de fond n’arrange rien aux troubles de l’humeur, aux états dépressifs, conseillons lui aussi de couper la radio et d’éviter les infos.

Samuel dit: à

Pourquoi les dépressifs sont des gens qui vont mal quand tout va bien ?

et alii dit: à

mais oui,c’est bien de cette synagogue où je sui évidemment allée
bonsoir

et alii dit: à

je suis
bien sûr,
transit évoque les verbes transitifs et intransitifs

renato dit: à

« Pourquoi les dépressifs sont des gens qui vont mal quand tout va bien ? »

On ne peut pas dire qu’actuellement que tout va bien — déjà seulement la guerre, puis la situation économique et, surtout pour les plus jeunes, écologique… Si à cet état des choses vous ajoutez une mauvaise passe sentimentale, on peut comprendre que reprendre le dessus ce ne soit pas facile.

renato dit: à

On ne peut pas dire qu’actuellement tout va bien…

B dit: à

Problème de chimie, hypersensibilité, gestion inadéquate du stress et des atteintes qui jonchent un parcours quel que soit ce parcours qu’il s’avère heureux ou malheureux. Perte d’un parent, perte d’un emploi, harcèlement, injustices diverses, mésentente au sein du couple, divorce, sentiment d’abandon, problème avec les enfants, isolement social, peuvent être des éléments déclencheurs qui conduisent à une perte totale de l’estime de soi et à l’annihilation de l’élan vital ( le désir) . La personne ne sort plus d’idées suicidaires qui seront suivies ou non d’un passage à l’acte. L’alcool est un anesthésiant qui est également symptomatique . Ceci dit, mieux vaut ne pas tomber dans le tonneau .

Gabriele Pacelli-Pecci dit: à

Toujours pas beaucoup de littérature ici. Peut-être devrais-je aller ailleurs ? Mais où ? Dove, dove ?

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

«renato dit: On ne peut pas dire qu’actuellement tout va bien…»

Jamais depuis Adam et Ève a t-on pu dire que tout allait bien. Jamais. L’histoire du monde en est une d’horreurs rarement interrompues par des moments pénibles. Tout ça à cause d’Ève et son fruit défendu, et cet idiot d’Adam qui l’a crue. La pomme lui est restée dans la gorge.

maestri dit: à

BddB
En tant qu’archange tombé du ciel pour trop de poids, je peux témoigner qu’Eve n’y est pour rien. C’est Adam qui a pris le fruit défendu et pris en flagrant délit, il s’est tout de suite justifié en jetant la faute sur Eve qui, ne voulant pas entrer en conflit avec le mâle de l’espèce, a rejeté la faute sur le premier être vivant présent en ce moment-là : une inoffensive couleuvre.

B dit: à

Gabriele, une entrée en matière sur Stalker, le blog érudit et polémiste de J A.

«La démocratie ayant pour objet la disparition des sentiments de classe et le mélange de tous les citoyens dans une société qui renfermerait des forces capables de pousser chaque individu intelligent à un rang supérieur à celui qu’il occupait par sa naissance, elle aurait partie gagnée si les travailleurs les plus énergiques avaient pour idéal de ressembler aux bourgeois, étaient heureux de recevoir leurs leçons et demandaient aux gens en réputation de leur fournir des idées.»
Georges Sorel, Les Illusions du progrès (1908).

Jazzi dit: à

« vous êtres dans un état dépressif, peut être suscité par le choc de la mort de Diego et le sentiment de culpabilité que vous en avez éprouvé. »

Enfin, Rosanette, tout le monde sait ici que Clopine est dépressive chronique depuis le 10 mai 2020, date du début du déconfinement, lorsque Clopin lui a annoncé qu’il allait découcher pour rejoindre sa maîtresse et partenaire de club échangiste !
Un choc qui l’a profondément ébranlée, lui a fait perdre tous ses repères et quitter précipitamment le domicile conjugal.
cela fait donc près de trois ans et demi.
Comment l’aider efficacement, vous avez une idée ?

D. dit: à

On a un p’tit coup de blues, rototo ?
Alleeeeeeeeeeez… tant que le Martini dry existe…!

renato dit: à

Ce n’est pas l’heure du Martini, dédé.

renato dit: à

Hollywood, accord avec les scénaristes : plus de grève

Marie Sasseur dit: à

asinus asinum fricat

renato dit: à

Rappel

Selon une représentante de l’extrême droite : « Il a son prisme aussi de pape sud-américain qui ne connaît pas finalement aujourd’hui le type d’immigration que nous connaissons et qui, manifestement, ne mesure pas ce à quoi nous sommes confrontés ».

Puisqu’elle semble très mal informée, tout comme d’autres oies qui se sont lancées les jours derniers dans une compétition de vomis d’insultes, voyons ce qui informe, et inspire, le pape sud-américain :

https://legrandcontinent.eu/fr/2023/09/24/leglise-et-la-migration-face-au-choix-prophetique-dune-europe-multiethnique/

Bonne journée.

26.9 — 7.43

Patrice Charoulet dit: à

@ Rosanette
Ayant la liste des majors de l’ENA depuis l’origine et leur affectation, je sais depuis très longtemps, que François Bujon de l’Estang avait demandé non le Conseil d’Etat , mais les affaires étrangères.
Pourquoi ai-je dit « extraordinaire » ? Parce que je l’ai entendu plusieurs années durant parler dans l’émission qu’n aimait Philippe Meyer , « L’esprit public » et que je n’ai jamais entendu personne qui le surpasse tant dans l’expression que dans la connaissance approfondie de ce qui se passe hors de France.

Marie Sasseur dit: à

La meloni semble ne plus devoir rejeter les migrants à la mer. Un progrès.

B dit: à

La Lybie s’en chargera. (l’alibi)

B dit: à

Il y a aussi ce projet pilote qui les installe sur l’eau.

Vous pouvez partager un article en cliquant sur les icônes de partage en haut à droite de celui-ci.
La reproduction totale ou partielle d’un article, sans l’autorisation écrite et préalable du Monde, est strictement interdite.
Pour plus d’informations, consultez nos conditions générales de vente.
Pour toute demande d’autorisation, contactez syndication@lemonde.fr.
En tant qu’abonné, vous pouvez offrir jusqu’à cinq articles par mois à l’un de vos proches grâce à la fonctionnalité « Offrir un article ».

https://www.lemonde.fr/international/video/2023/07/20/royaume-uni-des-demandeurs-d-asile-bientot-heberges-sur-un-hotel-social-flottant_6182774_3210.html

Une barge destinée à l’accueil de demandeurs d’asile a accosté à Portland, mardi 18 juillet. Bibby Stockholm est un bateau de plus de 93 mètres doté de 222 cabines sur trois niveaux, d’après la présentation de son opérateur Bibby Marine, que les autorités britanniques destinent à accueillir quelque cinq cents hommes adultes seuls.

Le projet a été vivement critiqué par des ONG, qui qualifient la barge de « bateau prison ». Cette péniche fait partie d’un arsenal plus large visant à lutter contre l’immigration illégale. Dans la nuit de lundi à mardi, le Parlement britannique a adopté une loi controversée, interdisant aux migrants arrivés illégalement au Royaume-Uni d’y demander l’asile. Le gouvernement veut aussi que les migrants, après avoir été placés en détention, soient rapidement expulsés dans leur pays d’origine ou dans un pays tiers tel que le Rwanda, d’où qu’ils viennent.

Lire aussi : Le Royaume-Uni installe le « Bibby Stockholm », une barge pour demandeurs d’asile, dans le port de Portland

B dit: à

IL y aussi le projet « Bibby » qui les installe sur l’eau pour remède au problème des illégaux. Une idée d’ Alcatraz en plus confortable?

https://youtu.be/xlFcEVWE23A

B dit: à

ou fort Boyard dans une série « voulez-vous gagner un visa? » On n’arrête pas le progrès. Plus sérieusement je ne réussi pas à me souvenir d’une analogie possible entre « l’expérience » anglaise et un lieu ancien qui a existé pour acceuillir des prisonniers, quelqu’un aurait des infos à ce sujet?

B dit: à

reussis*

Marie Sasseur dit: à

Blurb

Une grande partie de l’oeuvre d’Emmanuel Carrère, bientôt en édition Quarto.
Recueil intitulé  » vers le réel »

Vers le réel.
je crois que Carrère est allé à Lampedusa, à lire dans son récit  » yoga ».

B dit: à

Et puis il est toujours question de l’Italie parce que Meloni alors que la Grèce est de la même façon concernée et en accueille des dizaines de milliers dans des camps . Est-ce parce que son économie pèse moins pour le fonctionnement de l’Europe que les politiques semblent moins agités à ce propos? Ou ce pays a t il bénéficié de remises sur sa dette sous couvert de s’en débrouiller sans faire de remous?

rose dit: à

Clopine

Un grand âne noir du Berry.
Ce ne serait pas le pays de la mare au diable ?

rose dit: à

« J’ai retenu le vieux […]
C’est pas un ascète hein ! (Litote) »
Lino Ventura

Jazzi dit: à

Marcel Proust

Les menus de Françoise

« Car, au fond permanent d’œufs, de côtelettes, de pommes de terre, de confitures, de biscuits, qu’elle ne nous annonçait même plus, Françoise ajoutait – selon les travaux des champs et des vergers, le fruit de la marée, les hasards du commerce, les politesses des voisins et son propre génie, et si bien que notre menu, comme ces quatre-feuilles qu’on sculptait au XIIIe siècle au portail des cathédrales, reflétait un peu le rythme des saisons et des épisodes de la vie – : une barbue parce que la marchande lui en avait garanti la fraîcheur, une dinde parce qu’elle en avait vu une belle au marché de Roussainville-le-Pin, des cardons à la moelle parce qu’elle ne nous en avait pas encore fait de cette manière-là, un gigot rôti parce que le grand air creuse et qu’il avait bien le temps de descendre d’ici sept heures, des épinards pour changer, des abricots parce que c’était encore une rareté, des groseilles parce que dans quinze jours il n’y en aurait plus, des framboises que M. Swann avait apportées exprès, des cerises, les premières qui vinssent du cerisier du jardin après deux ans qu’il n’en donnait plus, du fromage à la crème que j’aimais bien autrefois, un gâteau aux amandes parce qu’elle l’avait commandé la veille, une brioche parce que c’était notre tour de l’offrir.
Quand tout cela était fini, composée expressément pour nous, mais dédiée plus spécialement à mon père qui était amateur, une crème au chocolat, inspiration, attention personnelle de Françoise, nous était offerte, fugitive et légère comme une œuvre de circonstance où elle avait mis tout son talent.
Celui qui eût refusé d’en goûter en disant : « J’ai fini, je n’ai plus faim », se serait immédiatement ravalé au rang de ces goujats qui, même dans le présent qu’un artiste leur fait d’une de ses œuvres, regardent au poids et à la matière alors que n’y valent que l’intention et la signature.
Même en laisser une seule goutte dans le plat eût témoigné de la même impolitesse que se lever avant la fin du morceau au nez du compositeur. »

Bon appétit !

Clopine dit: à

Merci à toutes et tous pour votre intérêt et votre sollicitude. Je ne sais pas si je les mérite, mais je les apprécie, soyez-en sûrs. Je vais tenter de remonter la pente : projet d’avant-cimetière, cependant.

très joli documentaire sur le monde rural, que je recommande : « la ferme des Bertrand ».

Quand à mon petit projet « des bâtons dans les roues », ça ne roule guère et les bâtons s’abattent plutôt sur mon dos qu’ailleurs. Je vais voir là aussi si je peux rebondir… A moins qu’enfin le projet insensé d’autoroute soit abandonné, ce serait le mieux qui pourrait arriver à la forêt de Bord !

Jazzi dit: à

Pendant près d’une dizaine de minutes à la fin du match PSG-OM (4 – 0), des chants homophobes sont descendus des travées du Parc des Princes. « Les Marseillais c’est des pédés, des fils de putes, des enculés », pouvait-on entendre.

Marie Sasseur dit: à

Une grande partie de l’oeuvre d’Emmanuel Carrère, bientôt en édition Quarto.

Correction , blurb exagéré.
C’est très exagéré , l’information sur le contenu reste compliquée a trouver.
Qui sera constitué de quelques romans et récits.
Carrère n’étant pas un auteur Gallimard, ce sera donc portion congrue.

Clopine dit: à

Rose, oui, bien sûr. Nos ânes étaient tous et toutes des « grands noirs du Berry », et nous descendions sur Lignères pour les repérer et les trouver.

Cette race est particulièrement intéressante : un grand noir est fort comme un petit cheval, ce n’est pas du tout un petit âne gris. Or, nous avions une carriole à traîner… Autre particularité : c’est la race d’âne dont les oreilles sont les plus longues par rapport au chanfrein.

Je ne sais pas si Clopin va trouver en lui la ressource de racheter un âne, ce qui implique un dressage qui demande de la force et de la constance. Il a été tellement effondré par la mort de Diego. Pour lui, c’est encore une part de la vie que nous avons menée ensemble qui a disparu, et je crains bien que, sans moi, il n’ait guère l’envie de recommencer. A moins que sa « nouvelle » compagne ne s’implique elle aussi ?
(je mets des guillemets à « nouvelle » car cela fait tout de même deux ans qu’ils entretiennent une relation, mais « chacun chez soi », bref.)

Tout dépend de Clopin. Comme d’hab’, notez.

rose dit: à

Clopine

Mais est ce que le Berry est la région où se passe la mare au diable ?

Marie Sasseur dit: à

La ferme célébrités

rose dit: à

Oui, oui, c’est bien le Berry

La Mare au diable est un roman de George Sand publié en 1846. La première édition est publiée à Paris chez Desessart en 1846. Généralement rattaché à la série de romans dits « champêtres » de George Sand, La Mare au Diable est un roman court qui décrit une intrigue amoureuse dans la société paysanne du Berry, dont il donne délibérément une vision en partie idéalisée, quoiqu’il comprenne aussi une description précise de certains de ses aspects, comme le mariage paysan qui forme le sujet de son Appendice. La Mare au diable a remporté un succès immédiat à sa parution et est resté l’un des romans les plus connus de l’autrice. Le roman a fait l’objet de plusieurs adaptations au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*