de Pierre Assouline

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La République des livres
Roberto Bazlen, artiste sans oeuvre

Roberto Bazlen, artiste sans oeuvre

Les fiches de lecture des milliers de manuscrits rejetés sont le secret le mieux gardé des maisons d’édition. Peut-être plus encore que les contrats. Car il n’y a pas toujours de quoi être fier. Bien sûr, avec le recul et le jugement de l’histoire littéraire, rien n’est facile et vain comme de railler un lecteur de grande maison qui n’a pas su déceler un chef d’œuvre ou même un livre appelé à faire date. Quand le refus est de la maison ou de son propriétaire, la responsabilité est diluée ; mais lorsque l’indiscrétion mêlée à la rumeur dévoile l’identité du lecteur coupable, la tâche est indélébile. Surtout lorsque celui-ci est lui-même devenu un écrivain important.

Des exemples ? Gide refusant A la recherche du temps perdu qu’il avait à peine survolé. Malraux rejetant la biographie pionnière de Staline par Boris Souvarine. Si c’est un homme de Primo Levi refusé par Einaudi à la suite de rapports défavorables de Cesare Pavese et Natalia Ginzburg, avant d’être rattrapé quelques années après. Tant d’autres encore, il y en a pour toutes les maisons, partout en Europe. L’édition est un métier de joueur.

Les avis de Roberto Bazlen (Trieste 1902- Milan 1965) sur les manuscrits et livres que les éditeurs italiens soumettaient à sa sagacité critique m’avaient échappé lors de leur parution en recueil il y a vingt ans aux éditions Le Passeur. Aussi me suis-je réjoui de la récente réédition ses Lettres éditoriales (Lettere editoriali, traduit de l’italien Adrien Pasquali, préface de Roberto Calasso, 150 pages, 14,50 euros, éditions de l’Olivier). Conseiller littéraire de prestigieuses maisons d’édition (principalement Bompiani, Einaudi), Bazlen jouissait d’une grande indépendance d’esprit et de jugement vis à vis d’elles. Il n’avait affaire qu’au patron, le plus souvent un ami, à qui il adressait ses rapports de lecture sur un ton et dans une forme épistolaires. Sa fonction tel qu’il la définissait ? L’aider à décider.

Il a du nez, le flair plutôt sûr appuyé sur son expérience de grand lecteur. La nouveauté, la fameuse  primavoltità qu’il prisait tant, y est mise à l’épreuve d’une solide culture classique. Il connaît ses fondamentaux mais cela ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs du côté de ce qui se prépare. Son rôle est aussi de humer l’air du temps, de ne pas passer à côté de la pépite laquelle, en cas de refus ou de retard à l’allumage, s’en ira faire le bonheur du concurrent. Ne parlons pas de chef d’œuvre, il n’y en a qu’une poignée par siècle. Encore que le recueil s’ouvre par sa lecture de Der Mann ohne Eigenschaften (en bon triestin de l’empire autro-hongrois, il maitrisait l’allemand aussi bien que l’italien). A publier les yeux fermés, conseille-t-il en 1951 (L’Homme sans qualités ne commencera à paraître en France qu’en 1956 dans la traduction de Philippe Jaccottet). Après l’avoir lu deux mois durant sans discontinuer, il ne se fait pas moins l’avocat du diable en anticipant sur les quatre arguments que les collaborateurs de l’éditeur Luciano Foà ne manqueront de lui opposer pour le dissuader de publier la grande machine romanesque de Robert Musil : trop long, trop fragmentaire, trop lent, trop autrichien. S’il ne dissimule pas les difficultés de lecture, l’ennui peut-être, s’il chicane sur quelques mots d’esprit, Bazlen n’en conclut pas moins au miracle en raison « d’une précision de pensée et d’écriture impeccables, et d’une sensibilité d’associations qui dépasse souvent les plus belles pages de prose de Rilke ». N’empêche :

« Cependant, je ne voudrais pas avoir la responsabilité, même minime, d’avoir terrassé un éditeur dans cette aventure »

C’est justement ce qui distingue le conseiller littéraire de l’éditeur : le risque de la décision, celle qui représente un engagement autant intellectuel que financier, c’est ce dernier qui le prend. A lui louanges ou blâmes. La vocation du conseiller est de rester dans l’ombre. Il demeure par essence irresponsable. Bien qu’il soit toujours argumenté et enrichi d’attendus, son avis est parfois un oui sans mélange : oui donc au Musil ! Un grand oui sans hésiter au Ferdydurke de Gombrowicz. Pareillement pour la Chouette aveugle de Sadegh Hedayat (1960), livre « douloureusement sordide » qu’il met sur le même plan que les récits de Kafka en raison de leurs communes violence et nécessité, et qu’il se désole de voir présenté dans l’édition anglaise comme « A Persian disciple of Sartre » (qui dira jamais les ravages de l’existentialisme…). Avec Le Monde désert de Pierre-Jean Jouve, c’est un « oui mais » mais un oui quand même car, malgré tout ce qui peut déranger dans cette œuvre d’art, on trouve une grande richesse dans le décharné, l’anguleux, le tendu.

Stendhal est liquidé en quelques mots, et encore, à propos d’un livre qui n’est pas de lui, en auteur « sympathique, amusant, étroit, superficiel, banal ». Le Georges Bataille de Sur Nietzsche et La littérature et le mal ? Exécuté en caricature de petit névrotique esthétisant et plein de compassion pour lui-même, qui se voudrait loup mais n’est qu’aspirant. Lampedusa s’en sort aussi mal, sa fresque du Guépard étant jugée comme le livre d’un provincial cultivé, bâclé dans sa construction :« En résumé, un bon technicolor de et pour gens bien » conclut-t-il en 1959, ce qu’on ne peut lire évidemment sans songer au film de Visconti. Trieste n’est vraiment pas en Sicile. Le roman paraitra finalement chez Feltrinelli.

Il faut néanmoins reconnaître à Bazlen qu’il y va même s’il a des préventions contre un auteur. Pour avoir lu et subi plusieurs livres de Maurice Blanchot, il s’était promis de ne plus se laisser voler plusieurs heures de sa vie par lui.  Et pourtant, en recevant L’Espace littéraire en 1961, il l’ouvre quand même à contrecoeur, s’irrite à la lecture de plusieurs chapitres puis rend les armes à celle du « Regard d’Orphée » parce que « je sais que quand il y va d’Orphée (et d’Eurydice avec), je trouve la clé de toute mon intolérance ». Ainsi il est prêt à faire son mea culpa par rapport à ses éreintements antérieurs. Il enjoint l’éditeur de lire plusieurs fois ces six pages, de les comparer avec « les sottises » qu’Herbert Marcuse a écrites sur Orphée dans Eros et civilisation que celui-ci a l’intention de publier, de voir où se situe le génie et d’accepter d’éditer le livre de Blanchot uniquement pour ces six pages exceptionnelles.

Ce qu’il y a de bien avec Bazlen, c’est qu’il ne cherche pas à épater ou tromper ses correspondants, tous des professionnels, en les prenant de haut depuis le donjon de sa culture cosmopolite et des succès éditoriaux dont il est à l’origine ; dans ses analyses, sa langue est simple, directe ; et il ne touche jamais autant que lorsqu’il laisse parler son cœur, confiant avoir lu Le Plateau de Mazagran d’André Dhôtel avec la même émotion que Le Grand Meaulnes à 17 ans, qu’il en a eu pareillement la chair de poule et qu’il en a même oublié « que je lisais cette histoire pour t’en dire quelque chose ».

Décortiqueur de première, détricoteur de prose, Bazlen est souvent partagé : autant en 1956 il admire l’intelligence et la sensibilité d’un Robbe-Grillet dans Le Voyeur, son art méticuleux de la description, autant il ne comprend pas qu’un tel homme ait passé autant de temps à recréer les conditions pour que le lecteur revive quelques journées d’un vendeur à la sauvette, petit criminel en quête d’un alibi. A quoi bon ? Mais si le millier de pages très denses de The Recognitions de William Gaddis lui est tombé des mains, il convient in fine après avoir fait lire l’immense minestrone par deux autres lecteurs :« Je n’exclus pas que ce soit un livre à faire, avec des perspectives financières plutôt bonnes ».

Ces notes, c’est ce qu’une maison d’édition conserve de plus secret. Du moins une maison à comité de lecture. Plus secret encore que la correspondance échangée entre l’éditeur et ses auteurs et, en un sens, encore plus secret que les contrats. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si de temps en temps, un biographe entêté finit par reproduire des lettres de manière plus ou moins autorisée, ou qu’un journaliste opiniâtre parvient à consulter les contenus des traités. Mais les rapports des comités de lecture, jamais. Sauf exception.

Les notes de Bazlen sont parfois incomplètes, voire incompréhensibles, ce qui témoigne de sa totale indifférence  à produire pour être publié. A méditer en gardant à l’esprit qu’il s’agit de fiches de lecture internes, et de non de critiques destinées à être publiées. Et que le membre d’un comité de lecture est le premier lecteur d’un livre en devenir, vierge du bruit qu’il fera, signé le plus souvent d’un inconnu.  J’allais oublier les derniers mots du recueil de Roberto Bazlen. Ils sont adressés au patron de la maison d’édition Adelphi.

« … j’attire encore une fois ton attention sur le seul fait que c’est le seul classique que nous ayons, mais pour un monde qui n’aura plus besoin de le lire (ni de lire) »

C’était à propos d’August Strindberg, en 1963… Cela dit, outre ces Lettres éditoriales, ce qui reflète le mieux la personnalité de Roberto Bazlen (une biographie lui a été consacré), c’est encore le roman dont il est le héros : Le Stade de Wimbledon (Rivages, 1985) de Daniel del Giudice. On y voyait un personnage s’aventurer dans Trieste à la recherche du fantôme d’un certain Roberto Bazlen, écrivain sans œuvre de son vivant mais non sans notoriété posthume, auteur de notes de bas de page dans ses correspondances, révéré par le cercle de ses amis (outre les éditeurs, des poètes et des écrivains tels Eugenio Montale, Umberto Saba) qu’il comblait de ses goûts et dégoûts. Un authentique homme d’influence éditoriale, qui oeuvrait dans l’ombre pour la plus grande gloire de la littérature, et aura finalement fait œuvre par procuration.

(« Trieste, Roberto Bazlen et au centre Robert Musil » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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979 Réponses pour Roberto Bazlen, artiste sans oeuvre

D. dit: à

Comment ça pas plus d’une endive par personnes ?!
J’en mange au moins 2 à moi tout seul et souvent 3.
Je n’aime pas beaucoup ce genre de diktat, Delapirte, sachez-le.

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

A Paris, le 24 août 1572, 3OOO protestants furent assassinés.

Chacun sait ce qu’est une zac, c’est une zone d’aménagement concerté.Or, lisant une Histoire de la philosophie, en Pléiade, je tombe sur le texte « Spinoza »,écrit par un spécialiste de ce philosophe Son nom ? Monsieur Zac.Maiqs il a été écrit avant les ZAC.

Loiseau bat de l’aile. (X, 26 avril)

(Les Gilets jaunes) C’est un mouvement qui dévore ses enfants. (Judith Weintraub, avril 2019)

Le droit est la colonne vertébrale du corps social. (Giorgio Del Vecchio, 1933)

La loi , expression de la volonté générale. (Raymond Carré de Malberg)

Dieu et César : une liaison dangereuse. (X)

(Après avoir dit du mal de Dreyfus) Je le conclus de sa race. (Barrès)

L’avocat Jean-Yves Le Borgne a pour surnom « La Voix ».

On a recensé 541 actes antisémites en 2O18 .

En 1233, la papauté crée l’Inquisition.

Je veux l’Etat chez lui et l’Eglise chez elle. (Victor Hugo)

De Gaulle était un grand homme d’Etat. Pompidou, un grand patron. Giscard, un grand commis.Mitterrand, un grand politicien. Chirac, un grand menteur. Sarkozy, un grand petit homme. Hollande, un grand diseux et un petit faiseux. (Dominique Jamet, avril 2O19)

(Les croix gammées sur les voitures, les murs…) Ils font ça la nuit, en cachette. (Jean Veil, 2019)

Le « doxing » a pour but de nuire à la réputation de quelqu’un en rendant publiques un maximum d’informations le concernant : coordonnées, adresse, numéro de tltrpéhone, pseudonymes, photos intimes….

Delaporte dit: à

« Comment ça pas plus d’une endive par personnes ?! »

J’ai fait l’expérience. Il faut savoir se limiter, on apprécie d’autant plus. C’est comme Cadet Rousselle, avec ses trois maisons : il devient fou. Trop d’endives tue l’endive.

et alii dit: à

sapiens sapiens :mais non! soyez plus attentifs
rappelez vous Otzie
dans les Alpes de l’Ötztal (d’où le surnom d’Ötzi), non loin des Dolomites italiennes. Il était enseveli sous une couche de glace et son existence a été révélée par la fonte importante du glacier cet été-là. Il date du Chalcolithique (4 546 ± 15 ans BP, avant calibration). Dans les médias français, il a parfois été appelé Hibernatus, par référence au film du même nom1.
donc sur la RDL, c’est Bar otzie

D. dit: à

Le droit est la colonne vertébrale du corps social. (Giorgio Del Vecchio, 1933)


N’importe quoi.

et alii dit: à

, il était fort haï de ses collègues, tant il était brillant.

A lire aussi: L’Odieux Connard: « Je vis de la médiocrité de la société »

Une haine dont il s’amusait fort, tant il les méprisait. Les mêmes, à la même époque, conspuaient Barthes parce qu’il n’avait aucun titre universitaire. Leurs successeurs le détestent toujours, mais trois phrases de l’auteur des Mythologies ridiculisent toutes leurs pesantes productions. dans
Qui es-tu pour avoir un avis, crapule?
Dans les salles de classe, les élèves s’imaginent que leur avis compte autant que celui du professeur
sur causeur

et alii dit: à

Vous rappelez-vous René Etiemble ? Né en 1909, fils de personne (sa mère était ouvrière modiste, son père voyageur de commerce), même pas parisien (ah, le lycée de Laval, son prestige provincial, sa bruine, etc.), il intègre l’ENS en 1929, et passe l’agrégation de grammaire — sans doute l’une des plus dures. Il se met alors à étudier le chinois et voyage par le monde : il parlait avec la même compétence de la syntaxe française, du pantoum malais ou de l’estampe japonaise. Prof en Sixième, parce qu’il faut bien prendre le problème à la base, il fréquente en même temps Jean Paulhan et la NRF, et il est finalement recruté à l’Université de Chicago, avant-guerre, à une époque où ça ne se faisait pas de partir travailler aux Etats-Unis. Cela lui permet de s’intéresser à la culture hopi : peut-être aurait-il aimé les romans de Tony Hillerman. Il passe par l’Université du Caire, ce qui l’autorisera plus tard à parler de littérature arabe, puis à Montpellier et enfin à la Sorbonne — c’est là que je l’ai rencontré brièvement —, où il invente et enseigne la littérature comparée jusqu’à sa retraite en 1978.
https://blog.causeur.fr/bonnetdane/moi-je-et-les-avatars-de-lego-002662#ligne

D. dit: à

La colonne vertébrale du corps social c’est Dieu d’abord, puis le Roi.

renato dit: à

« Le droit est la colonne vertébrale du corps social », les autres options ce ne sont que des stupides survivances.

Jazzi dit: à

« un temps pour la guerre, et un temps pour la paix. »

Il semble que sur la RDL ce soit toujours le temps de la guerre, Delaporte.

Delaporte dit: à

« Il semble que sur la RDL ce soit toujours le temps de la guerre, Delaporte. »

Paix pour les hommes de bonne volonté !

DHH dit: à

@et alii
non l’agrégation de grammaire n’est pas une des plus dures; c’est une agrégation de besogneux qui se caractérise uniquement par la lourdeur du travail qu’elle exige.
les gens vraiment brillants ne la passent pas et .
quand un normalien s’y présente c’est qu’il vise une place de major

renato dit: à

Info.

William Davies, Nervous States: Democracy and the Decline of Reason, 2019,

« Le monde contemporain est en proie à une névrose. Les citoyens ne font plus confiance aux experts et rejettent l’idée de l’existence de données objectives. Ceci, selon Davies, est à l’origine du succès actuel des mouvements souverainistes. Une enquête magistrale sur la façon dont, à une époque dominée par la colère et la frustration, presque seulement les émotions dictent notre comportement. »

Jazzi dit: à

DHH, quand et alii publie un commentaire lisible et correctement écrit, il n’est jamais d’elle. Ici, c’est Brighelli qui parle !

Jazzi dit: à

« Le monde contemporain est en proie à une névrose. »

Pourriez-vous me dire, renato, quand le monde n’a pas été en proie à la névrose ?

Ed dit: à

Moi aussi j’en mange toujours deux, mais j’ai du mal à finir la 2e. Ceci étant dit, une seule ne me suffirait pas. De toutes façons je fais une pause car ça m’a dégoûté la semaine dernière. Je passe aux saucisse-pommes de terre sautées avant la saison des salades.

et alii dit: à

: 29 avril 2019 à 12 h 47 min monsieur l’insignifiant qui se prend pour poète, parlez donc d’un poète , de TRIESTE au lieu de jargonner ce que vous n’entendez pas de la médiocrité de votre imagination de « patronymie »
bonne journée

et alii dit: à

DHH dit: 29 avril 2019 à 12 h 37 min
la flatterie (ni la haine) -et l’autosatisfaction ne sont pas réservées à la RDL.j’ai l’habitude de citer les sources et sinon de dire « idée reçue » pour éviter de multiplier les évangiles -il y a tant d’ apocryphes!-)
bonne journée;erdélisez bien!

et alii dit: à

renato dit: 29 avril 2019 à 12 h 47 min
vous avez raison! on me l’apprit en me mettant en garde contre les experts;il n’y a qu’à voir comme les experts fleurissent sur internet;expert fait partie de la langue internet;cela dit,il vaut mieux être prudent il n’y a pas de vaccin contre l’erreur

et alii dit: à

experts:la RDLa du travail dans son activité « conseil »:
Dans une tribune publiée ce lundi dans le Figaro, 1.170 experts français et étrangers appellent Emmanuel Macron à éviter la « précipitation » pour rebâtir Notre-Dame de Paris après l’incendie qui a défiguré et fragilisé la cathédrale il y a deux semaines.

Marie Sasseur dit: à

L’association Robin des bois a demandé vendredi la « décontamination » de Notre-Dame de Paris, « rendue à l’état de déchet toxique » après l’incendie qui l’a ravagée lundi soir. 
E1

D. dit: à

Eh non, renato.
Il ne suffit pas d’écrire quelque chose pour que ce soit vrai.

D. dit: à

Lrs voyageurs de commerce et les modistes apprécieront. On dirait presque du Macron.

DHH dit: à

@et alii
excusez moi
je n’avais pas ouvert le lien .
ce n’est donc pas à vous c’est à Brighelli que j’apportais une contradiction ,sur un point d’ailleurs sans importance dans un article par ailleurs fort intéressant

Marie Sasseur dit: à

http://www.lefigaro.fr/culture/notre-dame-les-compagnons-du-devoir-alertent-le-gouvernement-sur-le-manque-d-artisans-20190429

Les professionnels réunis au sein du Groupement des entreprises de restauration des monuments historiques (GMH) jugent «tout à fait possible» de rouvrir l’intérieur de Notre-Dame dans un délai de cinq ans, voire d’ici trois ans et demi à cinq ans, dès que les voûtes seront restaurées. Mais ils ne pensent pas que les travaux puissent être terminés dans ce délai.

D. dit: à

Je ne sais pas si la précipitation de Macron est blasphématoire. C’est celle d’un gamin, d’un amateur. Il y a un côté innocent heureux dans cette annonce des 5 ans. Et le témoignage de son inculture ou plutôt de l’extrême superficialité de sa culture.
C’est en cela qu’il ne sera jamais un homme d’état. Comparé à Mitterrand, le fossé est immense.

D. dit: à

Saucisse-pommes de terres sautées, j’aime bien. À un moment j’en mangeais au moins une fois par semaine

Marie Sasseur dit: à

Experts, suite.

De plus, il n’est pas impossible, toujours selon Robin des Bois, que d’autres substances toxiques aient été libérées. L’association parle de substances contenues dans le bois de la charpente, mais également dans ses vitraux et ses ornements. Elle appelle les historiens et spécialistes de l’art liturgique à mobiliser leurs connaissances sur la composition exacte des peintures, vernis ou tout autre produit utilisé pour protéger ou décorer la Cathédrale.
Rfi

D. dit: à

Delaporte, vous êtes en train d’introduire la notion très intéressante de la virtualité du don.
D’abord ce qui n’est pas encore donné n’est que promis et ce qui est donné, finalement de banque à banque, est virtuel.
Donc donnez en or. Et le second milliard permettra de rebâtir la flèche en or, non plus en plomb. Le grand oeuvre aux nombreuses évocations symboliques sculptées dans la pierre de la cathédrale sera alors de nouveau accompli.

D. dit: à

Nathalie Loiseau : « J’avais l’impression d’être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l’ENA »

…les romanichels apprécieront d’être comparé à Loiseau…

Marie Sasseur dit: à

Da Vinci Code

Le tableau du sauveur a disparu. Il n’apparaîtra certainement au Louvre, à l »automne.
Par ailleurs la guerre franco-italienne reprend de plus belle. Si Leonard de Vinci est mort en France , il est italien.

Jazzi dit: à

« parlez donc d’un poète , de TRIESTE au lieu de jargonner ce que vous n’entendez pas de la médiocrité de votre imagination de « patronymie » »

J’ai pas tout compris, et alii, mais vos désirs sont des ordres

Ulysse

J’ai navigué dans ma jeunesse
tout le long des côtes dalmates.
A fleur d’eau des îlots, où parfois
– rarement – un oiseau immobile
guettait sa proie ; ils étaient couverts d’algues,
glissants dans le soleil et beaux comme émeraudes.
Puis la marée, la nuit les annulaient et les voiles alors
dérivaient sous le vent et s’en allaient au large
pour en fuir le danger. Aujourd’hui mon royaume
est cette terre de personne. Le port
allume pour d’autres ses feux. Quant à moi,
me pousse vers le large encore un esprit indompté
et de la vie le douloureux amour.
UMBERTO SABA

closer dit: à

Il fallait être fou ou irresponsable pour laisser partir le « Salvator Mundi » dans un pays dominé par l’intégrisme islamique. Il était d’avance certain que les religieux mettraient leur grain de sel pour en empêcher l’exposition publique…Dans une configuration politique normale, la France et l’Italie auraient joint leurs forces pour le préempter ensemble.

Selon un article du Figaro ou du Monde que je ne retrouve pas, l’italophobie française trouve une autre expression: l’étranglement de l’enseignement de l’italien à travers la réduction du nombre de postes proposés pour l’agrégation et le Capes…Il n’y a pas de petites économies…alors faisons les sur le dos de la culture italienne qui a tant apporté au monde et à la France en particulier!

L’Europe dimanche soir sur Arte: un compositeur italien, Vivaldi; un chanteur anglais, Tim Mead, au physique d’héritier de la famille royale; un cadre et des musiciens français, rendus beaux par leur jeu quel que fût leur physique, la Sainte Chapelle (pas besoin de commenter)…Tout fut admirable, à mettre les larmes aux yeux de la brute la plus épaisse de la RdL, qui n’en manque pas.

https://www.arte.tv/fr/videos/078168-000-A/tim-mead-chante-vivaldi-a-la-sainte-chapelle/

Delaporte dit: à

On ne sait pas si le Salvator mundi est de Léonard lui-même, ou si c’est de la main de ses élèves. Par contre, ce tableau 1° vaut très cher, et 2° représente le Christ. Le Sauveur du monde. L’Etat aurait dû le préempter ou le confisquer, afin que des recherches et études soient entreprises là-dessus. Mais j’ai peu confiance en l’Etat français, l’Etat américain aurait pu faire ce travail. Maintenant, il est peut-être trop tard, et c’est dommage, pour le bien de l’humanité ainsi que des chrétiens.

Delaporte dit: à

Heureusement, il nous reste le Saint Suaire de Turin. Combien de scientifiques se sont convertis, en l’analysant, alors qu’au départ ils voulaient prouver que c’était un faux. Quand on entre dans la religion, même à rebrousse-poil, souvent on se convertit. L’Esprit Saint ne reste pas insensible.

Marie Sasseur dit: à

Le cinglé qui harcele et n’a pas assez de tous ses pseudos ici, au point d’ursurper a été retrouvė; il signe d’un d, comme debile.

Delaporte dit: à

Jacuzzi, vous qui aimez les dons (faits à vous) avec votre milliard d’euros, vous auriez pu racheter ce tableau et devenir célèbre, – vous le presque esthète, le quasi journaliste, le 100 % gay…

de nota dit: à

« non l’agrégation de grammaire n’est pas une des plus dures; c’est une agrégation de besogneux qui se caractérise uniquement par la lourdeur du travail qu’elle exige.
les gens vraiment brillants ne la passent pas et .
quand un normalien s’y présente c’est qu’il vise une place de major »

Lepold Sédar Senghor, invité à une soirée mondaine, fut abordé par une dame fort bourgeoise qui s’étonnait de l’entendre si bien parler » notre langue » ce à quoi Senghor lui répondit: » Moi y’en a être agrégé de grammaire »

Delaporte dit: à

« Moi y’en a être agrégé de grammaire »

C’est ce qu’on appelle du « petit nègre », expression qui m’a toujours fait marrer.

Jazzi dit: à

« le 100 % gay… »

Je ne l’affirmerais pas, Delaporte. Tu te sens 100% hétérosexuel ?

de nota dit: à

Quelques agrégé(e)s de grammaire:

Salomon Reinach
Ferdinand Bruno
Maurice Rat
Emile Benveniste
René Etiemble
Roger Caillois
Paul Veyne
Marie-Hélène Lafon…

Delaporte dit: à

L’humour littéraire (tendance dadaïste) de Lafesse. Un de ses meilleurs sketchs (j’espère qu’il plaira davantage à Mère Clopine que celui de la conseillère d’orientation, qui était un CHEF-D’OEUVRE absolu) :

https://youtu.be/61Lf-xHUNyc

Delaporte dit: à

« Je préfèrerais un grand Caravage dans mon salon, Delaporte.
Je lui trouve un air niais ! »

En effet mon cher Jacuzzi, je vous vois mal vous astiquer devant chaque soir avant de vous coucher !

Claudio Bahia dit: à

closer dit: 29 avril 2019 à 14 h 48 min
merci à vous pour ce beau post; ça nous change des endives au jambon. malheureusement je n’ai pas pu lire la vidéo, car ça disait cette vidéo est indisponible dans votre pays. J’irai tenter d’écouter ce Stabat Mater ailleurs.

Delaporte dit: à

« ça nous change des endives au jambon »

Il faudrait savoir, Bahia. Vous êtes capricieux. Quand on parle de Dieu, vous n’aimez pas. Quand c’est des endives au jambon, vous y trouvez encore à redire.

D. dit: à

Il est infiniment plus important de croire au Christ sauveur du monde et lui offrir son ♥ qu’attacher une importance presque feinte à sa représentation subjective effectuée sur une planche de bois à l’aide de pigments colorés dispersés dans un lien, même bien réussie.

D. dit: à

Cela me donne envie de créer une recette d’endives à la brésilienne.

Delaporte dit: à

Surtout que Bahia, je suis sûr qu’il est gros et qu’il mange beaucoup. Il a des doigts gourds, et son corps est lent à mouvoir. Il lui faut certainement une nourriture grasse ; des endives au jambon ne le sustentent pas suffisamment.

Jazzi dit: à

« et lui offrir son ♥ »

ça marche aussi en retournant la figure, D. !

Delaporte dit: à

Bahia, il doit aimer les grosses femmes, aussi, avec des poitrines felliniennes et des culs immenses. C’est un sybarite, notre ami. Et d’une paresse… quand il vient poster ici, il n’écrit que quelques mots et puis s’en va. L’effort l’a tué.

Delaporte dit: à

Chez lui, c’est le matin. Malgré son demi-litre de rhum au petit-déjeuner, il n’est pas encore complètement saoul. Il garde un oeil ouvert. Il prend le soleil, et surveille ses esclaves. Je suis sûr qu’il dirige une plantation, et qu’il fait marcher ses ouvrier à coups de trique !

Delaporte dit: à

Bahia, c’est un punching-ball. On a beau frapper, il amortit les chocs de sa grosse masse caoutchouteuse, et bouge à peine. Cela ne lui atteint jamais le système nerveux : d’ailleurs il n’en a pas.

Delaporte dit: à

« Napoléon mon cul, réplique Zazie. Il m’intéresse pas du tout, cet enflé, avec son chapeau à la con. »

En trois lignes, tout est dit.

Delaporte dit: à

Stanley Kubrick aurait dû tourner plutôt un Napoléon que Barry Lyndon. Ce dernier est un beau film (quoique trop long) mais imparfait. La préparation du Napoléon, qui n’a jamais été tourné, était prometteuse, n’en déplaise à Zazie.

D. dit: à

MOQUECA DE ENDIVIA COM PRESUNTO DE BAHIA

Fendre 8 endives et les bourrer d’oignon et d’ail. Entourer alors chaque endive d’une tranche de presunto de Bahia. Disposez dans un grand plat avec du piment ou du dendé selon les goûts.
Arroser copieusement d’huile d’olive. Verser 1 litre de lait de coco jusqu’à ce que les endives soit couvertes. Ajouter au-dessus du catupiry à volonté. Allumez un feu de bois sur la plage et poser sur les braises votre plat une fous enveloppé de grandes feuilles de bananier.
Laissez cuire 3 heures.

Janssen J-J dit: à

Me souviens d’avoir lu le roman de del Giudicce ‘Le stade de wimbledon’ à sa sortie en France, à l’époque de la victoire de Noah, et d’avoir gardé en mémoire le nom de bobi Bazlen, j’avais totalement zappé qu’il se fût agi d’un éditeur italien avorté… Merci pour cette exhumation qui me remet de la perspective. En revanche, les mémoires de Lawrence Ferlinghetti me tombent des mains (une vie vagabonde), je regrette l’achat de cet ouvrage, on n’apprend rien sur le beat generation, ou si peu. Peine beaucoup à en achever la lecture. Un conseil : inutile d’y venir à la rdl, me suis fait avoir par un papier « d’en attendant nadeau ». Il arrive parfois ce genre de bévues.

D. dit: à

Vous pouvez mettre un peu de rhum dedans si ça vous chante, Delaporte, mais ma recette de moqueca de endivia ne le prévoit pas.

Delaporte dit: à

MOQUECA DE ENDIVIA COM PRESUNTO DE BAHIA

Vous l’avez testé, D ? Et vous en avez survécu ?

D. dit: à

Non pas encore, Delaporte. Je suis impatient de le faire mais je n’ai ni plage ni bananier à portée de main.

Par ailleurs je ne comprends pas que vous vous en preniez de la sorte à Claudio Bahia qui n’a rien fait de mal à personne ici.
Trouvez-vous votre altitude chrétienne ?

et alii dit: à

je crois que le père de NATALIA GINZBURG était un juif de Trieste, le professeur Levi; sa mère était chrétienne .

Janssen J-J dit: à

– Encore un flop de post pour amuser la galerie, pendant qu’il peaufine autre.

– eric@chamillard va bientôt atteindre la publication de sa 4000ième « pensée » à r@garosse(?). Semblerait que parvenu à ce stade wolympique, il ait décidé d’en finir avec lui-même.

– @ « D’Annie Ernaux ou de JMG Le Clézio, on se demande lequel remportera la palme du degré zéro de l’analyse politique » (cf. Pierre Assouline, adressant un touite à Renaud Camus).

p@suskind ne s’est jamais remis du miasme et la jonquille de Corbin, dont on a dit que. Rien à voir avec une retraite à la Salinger.

– Valoriser ou s’abriter derrière le travail d’Hervé le Bras dans un itw ne suffit pas, chez l’écrivain-journaliste des belles lettres, à donner une indication des implicites de ses propres convictions politiques. Surtout, à la veille d’en marcher vers les européennes.

et alii dit: à

POUR CEUX QUI PARLENT D Olivetti,la soeur de N.Ginzburg était mariée à un fils Olivetti

et alii dit: à

erreur:
Un de ses frères a un temps vécu avec la fille de Modigliani, sa sœur s’est mariée à Adriano Olivetti, l’industriel des machines à écrire

et alii dit: à

Rather than attend primary school, Natalia studied at home with her mother; in 1927 she joined the Vittorio Alfieri high school. In 1935 she began university studies in literature, specializing in classics, but never completed her degree.

et alii dit: à

s. Leone, a brilliant scholar in Slavic studies, lectured on Russian literature at Turin University and worked for the Einaudi publishing house. In 1940, when Leone was interned in Pizzoli, a village in the Abruzzo region, Natalia followed him with their two small sons, Carlo (b. 1939, professor of Italian Renaissance Studies at UCLA) and Andrea. There her daughter Alessandra was born in 1943.

In 1942 Einaudi published Natalia Ginzburg’s first novel, La strada che va in città (The Road to the City), under the pseudonym of Alessandra Tornimparte. On July 26, 1943, when Leone’s confinement to Pizzoli ended, he moved first to Turin and then to Rome, where he again participated in underground resistance to the fascist regime. Natalia and the children joined him at the beginning

et alii dit: à

. Moving back to Rome, she was employed as an editor by Einaudi, for whom she continued to work after returning to Turin to live in her parents’ old home, which she loved deeply. While Einaudi introduced such writers as Cesare Pavese and, later, Elsa Morante and Italo Calvino, in 1947 Ginzburg rejected Primo Levi’s first book on his Holocaust experience, Se questo è un uomo (If This Is a Man, 1947).

Janssen J-J dit: à

Par contre, nous n’avons pas deux alternatives possibles en revanche.

Marie Sasseur dit: à

C’est le fils d’Adriano Olivetti qui a participé à la fondation de la maison d’edition Adelphi avec Foà et avec qui Bazlen a également travaillé.

Janssen J-J dit: à

Il n’y a jamais eu d’écrivain.es dans ma famille proche ou lointaine. Ce qui constitue somme toute une expérience rare propre à se lancer dans la composition d’un roman original et exotique qui pourrait bien remporter un succès d’estime.

Janssen J-J dit: à

J’ai longtemps tapé mon apprentissage bartlebyste sur une petite Olivetti
https://fracademic.com/dic.nsf/frwiki/55043
sans savoir à quoi cette activité allait m’amener un jour : d’établir un link entre le fils de son père l’inventeur et l’ami d’un Bobi Bazlen exhumé d’un romancier italien de seconde zone en passant par les charmantes Natalia Ginsbourg et Goliarda Sapienza.

renato dit: à

Oui, et alii, le père de Natalia Ginzburg, Giuseppe Levi, anatomiste, était un juif de Trieste ; sa mère, Lidia Tanzi, était chrétienne — et milanaise —.

Giuseppe Levi fut prof de trois Nobel : Rita Levi-Montalcini, Renato Dulbecco e Salvador Luria.

Le frère de Giuseppe, Cesare, fut critique de théâtre, on lui doit Studi molieriani.

Leone Ginzburg, mari de Natalia, né à Odessa.

D. dit: à

JJJ, sachant qu’une alternative est une situation à laquelle il n’existe que 2 solutions possibles, sa multiplication n’est possible qu’en multipliant les situations.
Vous me suivez ?

Delaporte dit: à

« Par ailleurs je ne comprends pas que vous vous en preniez de la sorte à Claudio Bahia qui n’a rien fait de mal à personne ici.
Trouvez-vous votre altitude chrétienne ? »

C’est lui qui avait commencé, mon cher D. Il avait pris la peine d’écrire un gros post, comme lui, pour m’incendier, me disant notamment que j’étais un horrible tartuffe et qu’il n’en pouvait plus. Mais enfin, oui, je vais tendre l’autre joue…

Laura Delair dit: à

ce soir sur Arte « TOUS LES MATINS DU MONDE » (Marielle immense !)

Delaporte dit: à

« sachant qu’une alternative est une situation à laquelle il n’existe que 2 solutions possibles, sa multiplication n’est possible qu’en multipliant les situations. »

En effet, les alternatives se reproduisent comme des lapins, pour la joie des cons.

Delaporte dit: à

« (Marielle immense !) »

Pas du tout !!! Marielle inepte, raté, insensé, anti-artistique, défait. Tout sauf immense : petit, mesquin, raté, etc. Le film le plus surévalué du cinéma français, pour lecteurs de Télérama qui n’ont pas eu le bac.

Delaporte dit: à

Je dirais que Bahia est bien le genre d’huluberlu à aimer ce film. Mais je parie qu’il ne l’a jamais vu. C’est dommage, c’eût été pour lui une rencontre inoubliable avec la musique. Cela aurait humanisé un peu ce salaud d’esclavagiste, qui trône à coups de trique dans son exploitation…

Delaporte dit: à

Mais D a raison, j’arrête de dire tout le bien que je pense de vous. On va se réconcilier, et je baiserais vos pieds de roitelet sud-américain.

Phil dit: à

Le petit-fils de Einaudi joue du piano, c’est aussi possible.

bouguereau dit: à

pour une fois que dlalourde mord le bon molet hon dira que c’est un bon chien..djizeus lui donera du royal canin si les chiens ont une seconde vie..haprés tout hon en sait rien

Marie Sasseur dit: à

Roberto Olivetti, fils d’Adriano, tous deux liés à Bazlen, a définitivement amener l’entreprise familiale dans la modernité

Comme ceci a tué cela, l’électronique a supplanté le mécanique.

Marie Sasseur dit: à

Il a donc amené, comme je l’ai mal écrit.

bouguereau dit: à

Tout sauf immense : petit, mesquin, raté, etc.

justement dlalourde c’est dans ce genre là qu’il fait..y’en a qui aboie avec conviction d’autres qui font l’con avec grâce..ce monde est himmense dlalourde

renato dit: à

Il est compositrur et pianiste, Phil ; petit-fils de Luigi E., président de la république, et fils de Giulio, éditeur.

https://youtu.be/fEOJQawykD0

bouguereau dit: à

t’es qu’une barbouilleuse tèrezoune

bouguereau dit: à

..ha les riches adn rénateaux..ha la longue ça fait un peu vétérinaire

bouguereau dit: à

sachant qu’une alternative est une situation à laquelle il n’existe que 2 solutions possibles, sa multiplication n’est possible qu’en multipliant les situations

t’as jamais fait de ‘le’ lisp toi quil aurait dit serdgio..

Phil dit: à

oui Renato, Ludovico Einaudi, fils de l’éditeur, scusi. belles compositions, souvent sur le même ton qui semble annoncer le crépuscule européen.

Marie Sasseur dit: à

Natalia Ginzburg, lectrice maison chez Einaudi, avait donné son avis sur cette oeuvre de Primo Levi, « Si c’est un homme ».
Sa motivation, montre surtout, qu’elle n’était pas la bonne lectrice, puisqu’elle seule avait été chargée de le lire… au mauvais moment. Cela aurait été comme de le faire lire à Duras, au mauvais moment, elle n’aurait pas pu dire oui.

bouguereau dit: à

Il n’y a jamais eu d’écrivain.es dans ma famille proche ou lointaine. Ce qui constitue somme toute une expérience rare propre à se lancer dans la composition d’un roman original et exotique qui pourrait bien remporter un succès d’estime

une proposition vraie n’est pas forcément une négation d’une proposition fausse

bouguereau dit: à

Cela aurait été comme de le faire lire à Duras, au mauvais moment

tu veux dire aprés son kil de pousse au crime..tèrezoune toujours hélégante

bouguereau dit: à

qui semble annoncer le crépuscule européen

l’insémination hartificiel..ferdom..même esthétiquement..henfin les gout et les couleurs dirfiloo

Jean Langoncet dit: à

@le crépuscule européen.

Mais pas de ses boy-scouts opusculaires ; ouf ! Qui donc pour raconter des histoires autrement ?

Marie Sasseur dit: à

Je veux surtout dire que Natalia Ginzburg a perdu son mari, et que Duras a attendu le retour du sien. Au mauvais moment, donc.

Maintenant que le cinglé continue de perdre son temps à harceler, j’espère qu’il est compté. Et disons, chichement.

bouguereau dit: à

perdre son temps à harceler, j’espère qu’il est compté. Et disons, chichement

réfléchis..s’il est compté chichement..pour harceler..c’est un temps court trés bien hemployé tèrezoune..et c’est ce que tu confirmes..donc tu te trompes tèrezoune

Janssen J-J dit: à

et puis, la main qui guide celle de monsieur de ste colombe sur la théorbe ou la viole est en réalité celle de jordi savall. Cette scène est du reste assez grotesque, mais je pense revoir ce film, si la télé marche, ce qui n’a pas l’air évident dans cette contrée paysanne.
Sur les alternatives, il est toujours préférable d’indiquer l’un des deux branches : de la sorte, on ne se perd pas dans les ramures ou les lianes durant des journées entières. Quand à Claude Bahia, -que je salue fraternellement-, il a dit exactement ce qu’il fallait au sujet de l’insupportable DLP, 98% des erdéliens le soutiennent. Qu’ils fasse maintenant l’objet de vos quolibets chrétiens, 15 jours après qu’il eut dit tout haut ce que tout le pensait tout bas, prouve assez qu’il vous a fallu du temps pour digérer et dépasser une vérité élémentaire ayant touché juste. Et vous n’êtes, pour tout dire, qu’un bécasseau pédophile avec vos grands airs d’imbécile papiste heureux. Tout le monde le sait. il faudrait s’adoucir la pédale, désormais, pour vous rendre supportable aux uns et aux autres, athées, juifs ou musulmans.

Marie Sasseur dit: à

En Italie, en 39/45 d’un autre siècle, ils n’etaient pas assez athées, comme les franssais, pour denoncer les Juifs, à la flicaille…

bouguereau dit: à

si c’est pour faire chier les athées juifs musulmans dlalourde mérite un soutien..il s’oublie souvent pour se mettre dans le lot..

bouguereau dit: à

tèrezoune en sainte justusse est convaincante haussi..même si on comprend pas tout l’arithmétique..pour tout dire..l’opinion prime!

Delaporte dit: à

« 98% des erdéliens le soutiennent »

D’où sortez-vous ce chiffre ? C’est seulement le fruit de votre imagination. Vous êtes un grotesque, JJJ, et sur la RDL, permettez-moi de vous dire que personne ne vous aime. Avec vous, c’est 100 % de rejet, de critique. La mégalomanie prétentieuse ne prend pas. Tout le monde le voit, sauf vous, – qui vous croyez aimé, alors que tout le monde en a marre de vos commentaires illisibles, trop longs, laborieux, pleins de fautes et d’erreurs, et jamais charitables. Allez au Diable, cervelle de linotte (et c’est faire trop d’hommage à une linotte !).

Marie Sasseur dit: à

Celui dont tu usurpes le pseudo avait tout compris, au finish.

Janssen J-J dit: à

@ une proposition vraie n’est pas forcément une négation d’une proposition fausse

on veut bien le croire, jean@marciel…, mais il faudra un brin argumenter la démo sur le plan de la logique, mon bon. Sinon, il ira de votre répute auprès de MS.

bouguereau dit: à

En Italie, en 39/45 d’un autre siècle, ils n’etaient pas assez athées, comme les franssais, pour denoncer les Juifs, à la flicaille…

jla remets..pasqu’elle est retorsse..j’aime les belle perf

bouguereau dit: à

ma réputation..mais elle est faite mon couillon..je n’ai de rond djambe a faire a personne..sauf à dédé..et pas toujours!

Marie Sasseur dit: à

Tu devrais plutôt porter le 19h49 au pinacle de la chapelle de la saint flicaille.

Phil dit: à

Langoncet, les Italiens d’une considérable lignée comme Einaudi perçoivent le crépuscule européen mieux que des artistes de premier tonneau. résonnement fossile à Trieste

bouguereau dit: à

Celui dont tu usurpes le pseudo

cyfait..une réputation usurpée en reste hune tèrezoune

bouguereau dit: à

les Italiens d’une considérable lignée comme Einaudi perçoivent le crépuscule européen mieux que des artistes de premier tonneau

c’est moins retorse que tèrezoune dirfiloo..c’est gouleyant..au gout dbanane..c’est pour les japonais!

bouguereau dit: à

mais crache la ta valda tèrezoune..le suspens est hinsoutenabe

Marie Sasseur dit: à

Reporte-toi au 19h49.
J’ai tout dit.

Jazzi dit: à

« 98% des erdéliens le soutiennent » (JJJ)

« permettez-moi de vous dire que personne ne vous aime. » (Delaporte)

100% contre 98%.
Et tout ça sur notre dos !
Moi je ne hais personne, sans forcément apporter mon soutien inconditionnel à quiconque.

Jean Langoncet dit: à

Et dire que Bahia joue au polo à dos de tortue et mange des club-sandwich au cresson sur du gazon fraîchement déroulé à ses pieds par des réducteurs de tête à la culture plusieurs fois millénaire ; on n’y échappe pas

Marie Sasseur dit: à

C’est toujours mauvais d’avoir un angle mort dans le retro. Comme qui rigole, tu te prends un bon tacle bien mérité.

Janssen J-J dit: à

(sur la cervelle de linotte… un hommage charitable)

[L’expression « tête de linotte », utilisée pour désigner une personne étourdie ou distraite vient de la linotte, une espèce d’oiseau qui construit souvent son nid avec insouciance et sans se préoccuper de le dissimuler des yeux des prédateurs, entraînant souvent la destruction de la nichée].

Janssen J-J dit: à

@ Et tout ça sur notre dos !

Mais non, jzmn, vous êtes hors de tous ces pourcentages et plébiscites, nous le savhons bien (car vous ne faites amais de polithique, ni de littérature, vous faites aimer les hoeuvres, nuance, jamais de fhiautes, c pk tout le monde vous admire tant, et en plus vous n’êtes pas à 100% zhomo, 83 seulement, aviez-vous précisé un jhour, me souviens-je. Et des ménagères quinquas peuvent ainsi vous inclure dans leur panier, trop génial !.

Phil dit: à

merci marie torpeur pour la trottinette historique. les Weininger Nordau n’ont pas attendu les petits blancs pour jouer aux suprémacistes. revoyez-vous quelques bons muets italiens « Maciste », né et enterré à Trieste.

Marie Sasseur dit: à

Phil, demandez plutot à votre masseur de moins insister sur le bas ventre. Vous perdez en ignominie.

Janssen J-J dit: à

Et l’autr’chrétien-crétin papiste de la rdl pro-terroriste et pédophile va encore nous crier au génie !…

—(scoop de la RAI tombé il y a une heure… On attend les réactions)—–

|Le pape François a demandé lundi aux coiffeurs et esthéticiennes d’éviter les potins au cours de leur travail, tout en ayant un mot gentil pour leurs clients, au cours d’une audience au Vatican. Le pape les a invités « à exercer la profession avec un style chrétien, traitant les clients avec gentillesse et en leur offrant toujours un mot gentil et d’encouragement, tout en évitant de céder à la tentation des potins qui arrive facilement dans votre milieu ». (Le pape s’adressait à une délégation de coiffeurs et esthéticiennes membres du Comité Saint Martin de Porrès, leur demandant de suivre l’exemple de ce moine dominicain péruvien considéré comme leur saint patron).

Delaporte dit: à

« Et l’autr’chrétien-crétin papiste de la rdl pro-terroriste et pédophile va encore nous crier au génie !… »

Que d’approximations, mon pauvre JJJ, amer que personne ne l’aime. Si je suis effectivement papiste, je ne suis pas « pro-terroriste », ni encore moins « pédophile ». Je ne sais où vous avez été chercher cela. C’est de la folie de votre imagination intempestive. J’ai assez dit le mal que je pensais de Polanski ou de Matzneff pour ne pas en être accusé. Vous êtes à côté de la plaque, comme toujours, mon pauvre ami. Vous irez en enfer, c’est sûr. Vous y êtes déjà.

Delaporte dit: à

Les propos du pape sur les potins que racontent les coiffeurs étaient de l’humour. Cela n’a pas eu l’heur de plaire à JJJ, qui n’a même pas lu tout l’article. Quel demeuré !

Phil dit: à

saprée marie sapeur, voici pour votre soirée pizza:

http://www.youtube.com/watch?v=yYJZtne97bU

Delaporte, ne vous reniez pas, vous avez le goût du subjonctif Matzneff, par ailleurs amateur d’empire austro-hongrosi écroulé.

Delaporte dit: à

« Delaporte, ne vous reniez pas, vous avez le goût du subjonctif Matzneff, par ailleurs amateur d’empire austro-hongrosi écroulé. »

Matzneff est un has been. C’est plutôt un amateur de la Russie tendance Romanov. Une incongruité moderne, dans ces temps démocratiques.

bouguereau dit: à

J’ai assez dit le mal que je pensais de Polanski ou de Matzneff pour ne pas en être accusé

..c’est dla dialectique de sousdiacre qui tape le vin de messe en douce..hautant dire que pour un grand catholique c’est petit dlalourde

bouguereau dit: à

Matzneff est un has been

hon l’est tous devant cerbère dlalourde..charger la mule du voisin te sra compté double sur ton rable

bouguereau dit: à

C’est toujours mauvais d’avoir un angle mort dans le retro. Comme qui rigole, tu te prends un bon tacle bien mérité

juzurpe..je veux bien..on s’uzurpe toujours hun peu sous la couette qu’il dirait dlalourde..mais qui d’autre tèrezoune..je nme fouts pas hencore de baffe comme toi la flagellante

Phil dit: à

Matzneff n’a plus le temps ni l’argent d’aller en Russie, il se contente de vivre le crépuscule européen place Saint Marc devant les touristes sandwicheurs.

Marie Sasseur dit: à

Non merci Phil.
Changez de masseur.

Marie Sasseur dit: à

Les vieux pourris invertis, pederastes, pedophiles, c’est plus l’epoque. Que certains s’en servent pour cautionner un antisémitisme fumeux, comme Phil, c’est grotesque.

Marie Sasseur dit: à

Phim, c’est bien simple, lui, c’est la loi de la queue gay, uber alles, qui sait se maîtriser.

Jean Langoncet dit: à

@c’est grotesque.

trust sur les cierges de la Lourdes

Marie Sasseur dit: à

Phil, l’adepte de l’istoire couillue.

de nota dit: à

Gino Bartali, « Profondément croyant, membre de l’Action catholique, « Gino le Pieux » a toujours refusé d’être un ambassadeur du fascisme. Proche du cardinal florentin Elia Dalla Costa, son activité de messager clandestin pendant la Seconde Guerre mondiale, sous couvert de sorties d’entraînement au cours desquelles il acheminait des faux papiers cachés dans le guidon ou la selle de son vélo, a permis de sauver plusieurs centaines de Juifs. Il fut à ce titre reconnu comme « Juste parmi les nations » en septembre 2013 et son nom figure au mémorial de Yad Vashem. »

Marie Sasseur dit: à

Phil est de l’époque ou les gars de l’internat étaient obligés de se sodomiser pour prouver qu’ils etaient des mecs.

Delaporte dit: à

« Matzneff n’a plus le temps ni l’argent d’aller en Russie, il se contente de vivre le crépuscule européen place Saint Marc devant les touristes sandwicheurs. »

Triste fin de vie pour un fanatique qui nous promettait un suicide triomphant. Les baudruches sont complètement dégonflées, et Matzneff est nu comme au jour de sa naissance. Avant, il n’y avait rien. Après, il n’y aura rien. Et entre les deux, il n’y a rien non plus. (Sénèque)

Jazzi dit: à

Janssen J-J à 20 h 17 min

Ne pas refermer la parenthèse, c’est un peu comme se pavaner la braguette ouverte !

Bérénice dit: à

Phil, on vous cherche des poux !? Sasseur devrait défendre un projet de loi pour une journée de 35 heures, elle n’en finit pas du matin au soir , sa presence omnisciente devient tyrannique .

Bérénice dit: à

Jazzi, enfin! JJJ va devoir nettoyer son image de marque!

Marie Sasseur dit: à

La ligue du lol sait bien ce qu’est la tyrannie. Ils ont eu la peau de leur messie.

bouguereau dit: à

Phil, on vous cherche des poux !?

des morbaques grosses comme des tortues centenaires béré..il a attrapé ça tout petit à l’hinternat..mais ça n’nous regarde pas

Jazzi dit: à

« les gars de l’internat étaient obligés de se sodomiser pour prouver qu’ils etaient des mecs. »

Et dans les pensionnats de jeunes filles, Marie Sasseur, comment cela se passe-t-il ?

bouguereau dit: à

Ne pas refermer la parenthèse, c’est un peu comme se pavaner la braguette ouverte !

a qui c’est pas harrivé baroz..étché homo qu’il a dit jésus

Jean Langoncet dit: à

@(pour les anglophones)
Cela dit, pour l’édifications des foules, si une bonne âme se propose pour traduire sans trahir, je reste ouvert à une transaction fut-elle tarifée (pas de politique en aucune façon)

Jean Langoncet dit: à

@Malraux rejetant la biographie pionnière de Staline par Boris Souvarine. Si c’est un homme de Primo Levi refusé par Einaudi à la suite de rapports défavorables de Cesare Pavese et Natalia Ginzburg

Qui dit mieux en deux lignes ?

Phil dit: à

dear marie sapeur, les thérapies avec le prestigieux bolg sont perdues d’avance, prenez garde à la chute quand la déconnection viendra, retour à la schiess mekele. reprenez un spritz

D. dit: à

J’ai décidé.

christiane dit: à

« Dans le roman de Pascal Quignard publié en 1991, Tous les matins du monde, le compositeur Sainte Colombe est (en dépit de vraisemblance chronologique) un ami de Lubin Baugin, alors peintre de natures mortes, ce qui donne lieu à des allusions précises à « La Nature morte aux gaufrettes, plus souvent appelée Le Dessert de gaufrettes », ou encore « Le Plat de gaufrettes », (une huile sur bois de 41 x 52 cm, conservée au Musée du Louvre à Paris). Un des fils conducteurs du livre et du film. Charles Sterling la considère comme « le chef-d’œuvre de la nature morte française du XVIIe siècle. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lubin_Baugin#La_Nature_morte_aux_gaufrettes

« Un livre, dont Alain Corneau a tiré un merveilleux film avec Guillaume Depardieu et Jean-Pierre Marielle, remarquables et inoubliables interprètes de Marin Marais et Monsieur de Sainte Colombe. »

« Le perdu et le jadis… Le secret, l’écart, l’à-part soi est la condition pour pouvoir penser… » Pascal Quignard

christiane dit: à

« Tous les matins du monde sont sans retour. Les années étaient passées. Monsieur de Sainte-Colombe, à son lever, caressait de la main la toile de monsieur Baugin et passait sa chemise. Il allait épousseter sa cabane. C’était un vieil homme […]. Parfois [Marais] se réveillait la nuit, se remémorant les noms que Madeleine lui avait chuchotés sous le sceau du secret : les Pleurs, les Enfers, l’Ombre d’Énée, la Barque de Charon, et il regrettait de vivre sans les avoir entendus ne serait-ce qu’une fois. »
(Pascal Quignard Tous les matins du monde, p. 107-108.)

Marie Sasseur dit: à

Ni mamie, ni spriz Phil.
Pour la deconnection, vous devriez y penser. Vous n’avez rien compris a l’usage de l’outil internet. Vous n’en avez pas besoin, pour faire votre cinema de vieil asocial , et inculte, entre deux picon-bière.

renato dit: à

Éventuellement, d’Umberto Saba le roman inachèvé Ernesto — tr. fr. de René de Ceccatty —.

Delaporte dit: à

Perseverare diabolicum : le chef de Daech proclame plus que jamais « la guerre contre la croix », alors que toutes les religions devraient aujourd’hui se réunir pour instaurer un même et unique message de paix. C’est une erreur religieuse et philosophique, et pire : une erreur théologique, qui met définitivement l’islamisme sur la touche, et endehors même du véritable islam qui, comme les autres monothéismes, est une religion de paix et d’amour :

« Dans cette nouvelle vidéo de propagande, l’homme qui se présente comme Abou Bakr al-Baghdadi affirme que « la guerre contre la croix et ceux qui la suivent est longue », comme pour rappeler que la défaite territoriale de Daech n’est pas forcément synonyme de la disparition du groupe terroriste. »

Delaporte dit: à

Pascal Quignard était coutumier des traits de génie, dans ses livres. Quel besoin de faire passer du livre au film cette histoire sublime, qui devait rester dans les esprits sans plus s’incarner. Elle avait eu lieu une fois, pour toujours. Le cinéma l’a gâchée.

Delaporte dit: à

Quignard est un véritable héros, qui s’est délivré de toutes ses fonctions professionnelles pour se consacrer à l’essentiel : la littérature. Et le résultat est concluant, même si l’on a pu taxer l’auteur d’une certaine préciosité, mais qui ne fait pas de mal en ces temps bourrus, où des JJJ viennent mettre leur empreinte putride sur un simple blog. Le mal est partout. Il faut purifier la représentation, à coups de réajustements intègres et artistiques, à coups de vérité. Mais Dieu reconnaîtra les siens.

Delaporte dit: à

JJJ n’a pas compris l’histoire que le pape a racontée sur les coiffeurs, histoire faite pour amuser la galerie. Le pape, plus sérieusement, a parlé de saint patron des coiffeurs, qui était un métis. C’est comme une sublime revendication humaine du pape, qui veut que tous les hommes soient égaux. Compréhensible que cela ne plaise pas à JJJ. C’est pourtant le noeud gordien de notre monde moderne : la fraternité entre les hommes, quelle que soit la couleur de peau, la race, etc. Bonne nuit à tous !

rose dit: à

J’allais oublier : elles condamnent Picasso, parce qu’il bousculait Dora Maar. Sans bien réaliser, tant elles sont crétines, qu’amener un génie à peindre la Femme qui pleure vaut bien quelques petites blessures d’amour-propre, et peut-être même quelques blessures tout court.

Préférer une toile à une femme.
C’est confirmé : Brighelli est un sacré c..nnard. Ne le lis plus ; me porte très bien.

Oui, l’agrégation de grammaire est des plus dures (et des plus nobles tant sa complexité est grande).

me souviens d’Etiemble, pour l’avoir rencontré dans Parlez-vous franglais ? De son père, a gardé le goût des voyages.

rose dit: à

sur Marseille (😩).
hier, dans le métro sortant du cinéma Chambord dans le 8ème, ah comme un cinéma est assorti à son quartier !), entendu les plaintes d’un maghrébin (entouré de six mecs costauds de la sécurité) gémir sur comment les arabes sont mal considérés en France. Même l’équipe de France. Que les africains s’en sortent mieux (moi : ça passe par le cul). Et que lui :
sommet :
ne mange plus de poisson. ne va plus à la pêche d’ailleurs.Parce que avec tout ce que bouffent les poissons, les noyés, les migrants, et bien c’est dégudulasse.
Entre tps, un paragraphe critique sur la France qui accueille tous ces migrants et que pour ceux qui sont déjà là, il n’y a plus rien.

Le terrorisme évacué, etc. Intéressant.

rose dit: à

Intéressant de constater si faible capacité de raisonnement.
Me suis tue.
Quand il a dit « tous ces gens dans les bureaux », aurai voulu répondre « ils ont étudié à l’école ».
Comme l’a dit la chirurgien-dentiste de haut niveau dans l’humanité « les écarts se creusent, et dans 25 ans ce sera pire ».

rose dit: à

Dans les salles de classe, les élèves s’imaginent que leur avis compte autant que celui du professeur

Je le pense. Et l’ai vécu ainsi. Ai toujours considéré mes élèves comme des individus à part entière dont l’avis comptait. C’est comme l’amour : l’enseignement est duel. À égalité. Si l’enseignant a le savoir, eu égard à son âge et à son désir d’étudier, l’enfant a la ferveur de la jeunesse, la fraîcheur innocente du questionnement et leur enseigner est un cadeau qui nous est fait, tant nous avons à apprendre d’eux.

Marie Sasseur dit: à

« Zoé Valdés met l’accent sur une période bien précise de la vie cette « femme qui pleure » : quelques années après sa rupture avec Picasso, Dora Maar décide de passer quelques jours à Venise aux côtés de ses amis James Lord et Bernard Minoret deux écrivains homosexuels. Au retour de ce voyage, elle se retirera du monde pour vivre mystique et recluse dans son appartement parisien. Ce voyage intéresse l’auteure car il fut le dernier moment de bonheur de Dora. 

Après neuf années de passion destructrice, neuf ans ponctués de dépression, d’enfermement en asile psychatrique, Dora sort profondément marquée par cette relation qu’elle ne pourra jamais effacer de son esprit : 

« Elle l’avait conquis et lui, il l’avait soumise, pour la peindre, l’illuminer sur la toile et l’étouffer dans la vie. » p. 189

« Ce que Picasso demandait aux femmes, ce qu’il réclamait de nous, c’était justement de renoncer au conventionnel, de renverser les barrières, de cesser d’être des femmes pour devenir des oeuvres d’art. Pour lui, nous devions danser pieds nus sur des rochers pointus, nous entaillant, saignant sauvagement. » p. 234″

http://www.lecturissime.com/2015/09/la-femme-qui-pleure-de-zoe-valdes.html

Ed dit: à

« l’enseignement est duel. À égalité. Si l’enseignant a le savoir, eu égard à son âge et à son désir d’étudier, l’enfant a la ferveur de la jeunesse, la fraîcheur innocente du questionnement et leur enseigner est un cadeau qui nous est fait, tant nous avons à apprendre d’eux »

Ca fait du bien de lire ca. Cette bienveillance et capacité d’écoute envers les plus jeune sont rares. J’ai moi-même un amour profond des enfants qui me pousse à admirer mes nièces. Évidemment, c’est toujours plus facile d’avoir ce rapport aux enfants et à leur innocence quand ce ne sont pas les siens et qu’on ne se les coltine pas 24h/24. J’en suis consciente et me considère comme hautement privilégiée. Il en va de même pour les adolescents, on a beaucoup à apprendre d’eux, loin du cliché de petits br.anleurs arrogants, ils pensent le monde comme nous avons arrêté de le penser, s’interrogent et sont aussi curieux que critiques.

Ed dit: à

« quand ce ne sont pas les siens et qu’on ne se les coltine pas 24h/24 »

Je complète : « ou quand on n’en a pas fait son métier ». Je tire mon chapeau aux enseignants d’aujourd’hui (donc personne ici, mais je le fais tout de même). Peut-être que la rareté de mes interactions avec les enfants est la cause d’un tel enchantement lorsqu’elles se produisent.

Laura Delair dit: à

Je pense que le sieur Delaporte n’a pas toute sa tête pour qu’un chrétien comme lui étale sa haine permanente (Marielle, Polanski, Woody Allen…); en tous cas je n’en voudrais pas comme patient dans mon cabinet (dieu m’en garde !)

Phil dit: à

Miss Delair, narcissiques, pervers ou obsédés de la mollette auto-reflexive, le prestigieux blog à passou est un repère à « freaks » propres à redresser ceux de Browning, le temps passant les cas sont plus lourds, mettez des ressorts sous votre divan de sickanalyste.
Unique consolation, les sujets traités n’étaient pas moins perturbés en leur temps, voir Umberto Saba.

Janssen J-J dit: à

10.18, dieu m’en garde !

Bof !… comme il se donne en tant que porte-parole du représentant de son dieu sur la terre vaticanesque à la rdl, il peut bien se promener avec humour la braguette ouverte devant les enfants. Il a leur bénédiction !
La seule chose 1 brin embêtante, c’est que jzmn s’est encore trompé de la porte, l’autre soir. Et je la lui referme, ma parente thèse)

William Legrand dit: à

bien vu, dirfilou, comme dirait Gaga bouguereau, elle a de l’allure cette petite Delair, elle ira loin !

rose dit: à

closer dit: 30 avril 2019 à 10 h 43 min
Il y a beaucoup de bon sur le blog de Brighelli, Rose…(rien sur le RN

kesce le RN

je suis d’ accord closer ; mais l’ individu a la grosse tête, vieillit difficilement et n’ aime pas les fémininistes ; rhédibitoire à mes yeux.

(sans parler de ses films cultes)
ne m’en veuillez pas closer
(et Paulo, le fils de Pablo, son sort tragique on s’en fout aussi ?)

Laura Delair dit: à

Vous voulez plutôt dire Umberto SABBATH !

Jazzi dit: à

« Trieste, Roberto Bazlen et au centre Robert Musil »

A propos des photos d’illustration : le premier a des faux airs de Franz Kafka et le second a une bonne bouille bien sympathique. Mais les deux sont particulièrement élégants…

et alii dit: à

30 avril 2019 à 11 h 13 min
il(U.S) faisait un mot d’esprit sur son nom
bonne journée

Jazzi dit: à

(sans parler de ses films cultes)

Lesquels, rose ?

renato dit: à

Nom qui était d’ailleurs un pseudonyme car il s’appelait Umberto Poli.

rose dit: à

closer

« un ami qui me supporte depuis 50 ans ». Semble bien se connaître l’animal.
« (Bien sûr, je déplore tout comme vous, chers lecteurs, que ces ignorants en soient restés à la famille traditionnelle, sans s’ouvrir …) »
Je regrette bêtement que le père ait une tête de plus que la mère. Prenne toutes les décisions. Ne lui demande jamais son avis.
Que la représentation des enfants soit si petite.

Claudio Bahia dit: à

Je voudrais revenir au billet de Passou, et en particulier sur cette affirmation définitive: Malraux rejetant la biographie pionnière de Staline par Boris Souvarine.
J’ai devant moi ce Staline de B. Souvarine (Edition G. Lebovici; 2ème édition, 1985). Elle comprend un post-scriptum (La Guerre; mars 1940) et un long arrière-propos ajouté en avril 1977, le tout de BS.
Dans son avant-propos, relatant les péripéties de son manuscrit en France, B. Souvarine lui-même écrit:
… » Entre-temps, le manuscrit avait été présenté à Paris chez l’éditeur Gallimard par Brice Parrain, russisant qualifié, fort instruit des affaires soviétiques; il en recommanda la publication, et d’autres conseillers opinèrent de même. Après quelque attente qui paru longue au petit cercle de mes amis d’alors, l’un d’eux nommé Georges Bataille pris sur lui de s’enquérir auprès d’André Malraux, membre du comité de lecture. Malraux répondit qu’il ne prendrait pas parti et ajouta textuellement: je pense que vous avez raison, vous, Souvarine et vos amis, mais je serai avec vous quand vous serez les plus forts. Peu après, le livre fut refusé sur l’intervention d’un certain Bernard Groethuysen qui, dissimulant son parti pris pro-Staline eut recours à un argument décisif dont voici le sens: vous allez vous brouiller avec Moscou au détriment des intérêts de la maison  »
Par conséquent, je trouve la phrase de Passou sur ce point un peu exagérée. Mais quelque chose que j’ignore de ce monde de l’Edition a pu m’échapper.
Cela dit, la biographie de Staline par B. Souvarine est une oeuvre magistrale.

rose dit: à

Nous sommes entrés dans une ère sans culture — donc sans humilité. « C’est votre avis, ce n’est pas le mien ! » clament les gros connards dont nos classes sont pleines. Mais qui es-tu pour avoir un avis, crapule ?

À mes yeux, de peu de foi, il faut arrêter le taf avant d’avoir avis aussi négatifs. Rester sur l’enthousiasme et ne pas dévaloriser ce qui est neuf
Certes, en terme de littérature, ces gosses en savent moins que leur prof. mais je suis sûre que leurs avis sont d’importance. Moi, je me serais intéressée à celui qui a un point de vue différent du mien. Et puis, dans d’autres domaines de la culture, ils sont savants les enfants : ce sont eux les inventeurs.

rose dit: à

jazzi
pas de titre à te donner là, faudrait fouiller sur son blog.
Jugement à l’emporte-pièce (sûrement erronné) il a le goût adolescent des films d’action lors desquels les femmes sont pulpeuses et muettes (« mais tu parles, alors tu n’es pas muette ? ; ben non, je suis timide -in Let’s dance) et les hommes virils et puissants. Des héros.
Connaît rien des anti-héros, de l’Étranger. De l’inconsolé.

et alii dit: à

Now, tempting Mitteleuropean pastries are mounded up under the glass counters of this historic Art Nouveau bakery at 12 Largo Barriera Vecchia. The pedestrianised Via San Nicolò was where the Joyces lived at number 32 above the Berlitz School which employed Joyce. Next door is the Umberto Saba Antiquarian bookshop, little changed from the time that it was owned by Joyce’s friend, the celebrated Triestine poet Umberto Saba.

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