Roger Grenier, il n’y a plus que lui qui a connu…
« Il n’y a plus que toi qui a connu… ». C’est la phrase qui tue. Façon de parler, bien sûr, car celui auquel elle s’adresse invariablement, le doyen des établissements Gallimard au 5 rue Gaston-Gallimard, anciennement rue Sébastien-Bottin, porte allègrement mais tout en douceur ses 94 ans. Son ami J.B. Pontalis vient de partir à jamais ; reste l’autre ancien, l’historien Pierre Nora, un jeunot à côté. Les trois hommes peuvent témoigner que d’une certain point de vue, la notion de retraite est une vue de l’esprit. Sauf quand Roger Grenier reçoit son quota de nouveaux manuscrits lors des rituels comité de lecture : « On me donne des vieilleries plutôt que des jeunes romancières, allez savoir pourquoi ! » soupire-t-il. Généralement, lorsque qu’un collaborateur de la maison d’édition pousse la porte de son bureau et lui lance « Il n’y a plus que… » (air connu), c’est signe qu’une célébration va lui échoir. Normal : il est là depuis le 1er janvier 1964.
Récemment, il a eu droit au centenaire de la naissance de la Nrf (il n’y était pas, tout de même, mais c’est tout comme) ; pour l’année prochaine, on lui a déjà réservé celui de la naissance de Romain Gary. En 2013, il aura double qualité pour officier ès-qualités lors du centenaire de la naissance d’Albert Camus. Toujours lui, les commémorations. « Dans le Cahier de l’Herne qui lui sera consacré, je signe trois articles : un record ! Ce qui me vaut d’être invité partout y compris dans les manifestations les plus improbables. Saviez-vous que l’hôpital de la Timone à Marseille organise un colloque sur « Camus et la surdité » parce qu’il comptait des sourds dans sa famille ? » demande-t-il à voix si basse qu’il faut tendre l’oreille. Ce n’est pas dû au thème du colloque mais à une tradition maison implicitement et naturellement instituée par le discret Jean Paulhan ; depuis, on n’y parle pas, on y chuchote. Grenier est donc comme ça, même à la radio où il a chuchoté nombre de portraits d’écrivains à l’oreille des auditeurs.
Avec le recul que lui autorise l’âge, le fils de l’opticienne revoit sa vie comme une succession de hasards, heureux ou malheureux. Le premier coup de chance de ce natif de Caen élevé à Pau, se produit à Clermont-Ferrand sous l’Occupation. Démobilisé en novembre 1942 après avoir passé trois ans sous les drapeaux, il poursuit des études et de Lettres et de philosophie, et fait le pion dans différents établissements scolaires pour gagner sa vie, lorsqu’une mathématicienne l’introduit dans un petit groupe d’intellectuels auquel appartient notamment Laurent Schwartz. Le second, c’est d’avoir été accepté par ce groupe lié à CDLR, le mouvement « Ceux de la Résistance » dont les rangs étaient si maigres que les mauvaises langues l’appelait « Celui de la Résistance ». Avec Léo Hamon et le surréaliste André Thirion, il fut du groupe qui prend l’hôtel de Ville de Paris à la Libération. « Ces deux coups de chance m’ont mis le pied à l’étrier dans la presse de l’après-guerre. Sans cela, j’aurais fini employé à la mairie de Tarbes » reconnaît-il. Il est vrai qu’après, tout s’enchaîne.
C’est ainsi que celui qui se rêvait photographe ou pianiste de bar devient chroniqueur judiciaire à Combat, couvrant les procès de l’épuration. Il est assis sur le banc de la presse aux côtés de Madeleine Jacob de Franc-Tireur et Francine Bonitzer de l’Aurore, surnommées « Pancréas et Médisance ». Il est là pour Pierre Laval « le plus impressionnant car il a mis longtemps à comprendre qu’il était condamné d’avance alors que cela nous paraissait évident » ; encore là pour Joseph Darnand, chef de la Milice, et aussi pour la bande de Je suis partout « avec Rebatet le plus ignoble dans la lâcheté, il avait même dénoncé ses voisins » ; toujours là pour Jean Luchaire, l’homme de presse mondain qui nie sa présence à un massacre « et le procureur Lindon de se lever en le pointant du doigt : évidemment, vous étiez toujours à table ou au lit ! ». De cette expérience, il tire en 1949 l’un de ses tous premiers livres Le Rôle d’accusé : « A Combat, tout le monde écrivait. Une vraie succursale de la Nrf ! Alors moi aussi. J’ai donc fait un essai de phénoménologie du fonctionnement de l’appareil judiciaire. Camus l’a pris dans sa collection « Espoir » pleine de titres désespérants. »
Après Combat, il y a France-Soir (qui lui a inspiré La salle de rédaction, subtil recueil de nouvelles que devrait lire tout futur journaliste) et enfin Gallimard. Trois institutions dirigées par trois monstres sacrés à l’égard desquels sa reconnaissance est infinie. Pourtant, s’il y en a un à qui il dit tout devoir, c’est un homme de l’ombre : Pascal Pia, le sans-grade qui « faisait » vraiment Combat tous les jours, le vibrant Pascal Pia, ou le droit au néant (1989), que son regretté ami « JB » Pontalis publia dans sa collection, en témoigne. Etrangement, si ce parisien a un peu voyagé, ce n’est pas grâce à la presse : « Journaliste, j’ai bougé deux fois surtout : en 1946 pour la guerre civile grecque, et en 1962 sous Franco pour les premières grandes grèves des Asturies, clandestinement, grâce à Semprun et Goytisolo. Je voyage beaucoup plus pour Gallimard, dans le monde entier, pour des conférences et des débats. La commémoration, toujours ! »
Son goût de la lecture est intact. Heureusement car c’est toujours à lui qu’échoit la supervision des rééditions ; une activité plutôt calme sauf quand cela sent le souffre et que l’auteur a beau être mort de longue date, son texte est inédit et ce n’est pas un hasard : « On m’a récemment demandé mon avis sur la correspondance entre Paul Morand et Roger Nimier. Négatif ! Ca suinte de partout la misogynie, l’antisémitisme et l’humour franchouillard. Vraiment pas à leur honneur et d’un intérêt littéraire très limité ». Dans son enfance il ne jurait que par Jack London jusqu’à ce que Le grand silence blanc de L.F. Rouquette le fasse durablement rêver. Il en reste des lueurs nostalgiques dans le regard, reflétant des couvertures d’antan. Tchékov, à qui il consacra un portrait des plus justes, et Faulkner n’ont pas quitté son chevet depuis toujours. En revanche, il s’est surpris à se déprendre d’anciennes lectures car son regard critique a évolué. Les livres de Cesare Pavese par exemple. « Quand on aime, on invente et on embellit ; quand on aime moins, la réalité surgit » explique-t-il, comme pour justifier sa déception, dont il semble exclure, tout de même, l’inoubliable Métier de vivre.
Son territoire de lecteur est immense mais son univers tient en un mouchoir de poche. Le quartier de Saint-Germain-des-Près. Plusieurs centaines de mètres à peine le séparent de son domicile de la rue du Bac. Pas plus germanopratin que lui. Même Ulysse, son chien adoré, était un braque saint-germain… A quelques années de son propre centenaire, il continue à se rendre tous les jours à son bureau pour lire des manuscrits, rédiger des notes de lecture, répondre aux auteurs, les recevoir. A voir ce régent du Collège de Pataphysique traverser le boulevard, petit bonhomme échappé d’un dessin de Sempé, légèrement voûté, tête nue malgré le froid, un imperméable par-dessus son discret costume-cravate, on n’imagine pas tout ce qu’il a vécu, tout ce qu’il a connu, tout ce qu’il a lu et tout ce qu’il compte encore écrire après quelques dizaines de romans, nouvelles, essais biographiques. Le prochain : un second volume d’Instantanés réunissant des portraits. Roger Grenier conjugue le temps de l’Histoire à sa manière. On marche entre son bureau et son domicile lorsqu’il avise une enseigne: « C’est le restaurant préféré de Goering, à ce qu’on dit… » Il le dit au présent, pas au passé, jamais.
(« Albert Camus au marbre de « Combat » avec la Rédaction, août 1944″ photo René Saint-Paul ; « Roger Grenier l’autre jour à table à Bucarest » photo Passou)
824 Réponses pour Roger Grenier, il n’y a plus que lui qui a connu…
« … demander aux Français s’ils veulent une moralisation de la politique »
Un « Non » à plus de 60% serait cocasse…
Il faut surtout ne pas être contrariant ici,
opiner sur la lunette arrière aux traits d’esprit.
brouter docilement un gros tas de prophéties
et promener son cul sur les remparts de Varsovie.
Estrangèriblement.
Entre les réacs ml-baroz-u et le faf jc,on est servi..
Je pense que dans l’avion je n’aimerais pas trop être assis entre vous deux, Bloom et ML.
Ou alors, avec la complicité du steward, je vous offre un whisky suffisamment tassé pour monter à des hauteurs stratosphériques.
« Finalement, Bloom, t’as pas tout à fait tort… Et toi, sacré ML, tu es un peu polar mais nettement moins con que je ne pensais… A la tienne… »
(A la reflexion, les marques de tendresse peuvent se révéler aussi intrusives que les échanges plus rugueux. On ne prend pas un pain, mais on récolte une tache d’alcool sur son beau bouquin.
Il ne reste qu’à se lever et aller tromper l’hôtesse. « Mademoiselle, je reviens de là-bas et présente quelques signes de fièvre aviaire, je ne veux surtout pas mettre en danger la santé de mes deux voisins »)
Bloom, pourri et corrompu qui est prêt à vendre son âme aux Arabes pour du vent. Qui méprise le fils d’ouvrier que je suis, qui se prétend de gauche et qui déverse ses torrents d’infantilismes bêbêtes à la place d’une pensée de gauche qui respecte les gens. C’est un petit merdeux, ce Bloom, un vendu, une merde.
Un bon coup de pied au cul, qu’il mérite, oui, ce sinistre Bloom. Un désagrégé de l’université…
On est quand même soulagés, les gars, aucun d’entre vous deux ne s’est encore fait traiter de fasciste.
Po-si-ti-ver.
Michel, sois humain ! Bloom est notre frère de sans … ! mais, il énerve, ça c’est sûr !
Ml et Bloom, je vous demande de vous arrêter !
« JC va créer accueillir chez lui les femen pour leur apprendre à faire du scooter »
JE SUIS UNE FEMEN !
avec des burnes parasites, c’est certain, mais une Femen tout de même ! Elles sont follement courageuses , nos soeurs topless …
aucun d’entre vous deux ne s’est encore fait traiter de fasciste.
Ah si ! ML s’est fait de traiter de faf plus d’une fois — et à sa demande, en glorifiant l’extrême-droite israélienne, d’une part, en rappelant son amour de Richard Millet, d’autre part.
« Désolé, le principe Vidocq c’est celui du repenti, du retourné. Pas mieux que le voleur repenti… »
Louis XVI repenti aurait-il fait un bon président de la République, Bloom ?
Daaphnée, faudrait penser à régler votre ardoise !
Bah, JC, Bloom énerve et ML exaspère…
Mais le pompon va quand même à l’auteur cette phrase, qui le situe dans le top : « La mauvaise langue dit: 7 avril 2013 à 12 h 58 min
Bloom, pourri et corrompu qui est prêt à vendre son âme ».
Abdel, fils de la nuit, il faut te réveiller maintenant, tu vas rater le match au pub !
Passou,
C’est vrai ! je n’ai aucune leçon de morale à vous donner tant vous êtes olympien ! Et moi-même, votre serviteur, un nectar des bas-fonds, gibier de potence virtuelle bon à se taire ! Mais enfin….. ! Quand allez-vous oter cette illustration démente et détestable en tête de votre billet : Camus, bourré, enivrant ses potes, dans l’atmosphère viciée de Gauloises nicotinisées de mauvaise qualité ?
N’avez vous aucun sentiment honteux, enfoui tout au fond de vous même?…
renato qui se réjouit que la société francaise s’italianise et dracul qu’elle soit la crème du moisi..dommage que vous ayez pas le talent d’alberto et d’ugo..aprés on s’étonne que les russes engagent gérard..le marché est trop tendu
Camus, bourré,
..et qu’est ce qu’ils boivent exactement ?
on observe une nette différence de niveau entre :
« Le bouffon intégral qui refile ses petites fiches de lecture de vieux puceau attardé. »
et :
» C’est un petit merdeux, ce Bloom, un vendu, une merde.
Un bon coup de pied au cul, qu’il mérite, oui, ce sinistre Bloom.
Entre Louis XVI et Hollandouille, je n’hésite pas une seconde ! je prends le meilleur.
Exact, Torgnole : tout le monde sait que l’âme de Bloom est hypothéquée au notariat de Solferino…
Pour alléger un brin l’air.
La meilleure que j’ai entendus… enfin, peut-être la meilleure… bon, peu importe. La meilleure que j’ai entendus, je disais, remonte à l’époque où, en Italie, il y avait encore le PCI, parti que, comme tout le monde sait, ne se composait que d’incorruptibles, le fait est qu’à un moment on découvrit que quelques corruptible s’était glissé entre les plis du monolithe qui n’était pas si monolithique que ça. Une enquête fut lancée et il en résulta qu’on pouvait parler de corruption pour ‘seulement’ le 30% des membres du parti, ce qui faisait du PCI le parti le moins corrompu. Naturellement l’enquête laissa le temps qu’elle avait trouvé, tout le monde resta à sa place…
Bon, l’info n’est pas à se lécher les doigts, mais pas de ménage, ce n’est ce qu’il y a de plus normal… d’accord, on établir pas un chiffre si précis (30%) au pif… d’accord, pas de délations… d’autant plus que les ‘scientifiques’ qui ont conduit l’enquête… enfin, on ne va quand même pas leur demander des nom ! Et pas un magistrat qui se lève et demande des noms… non, parce que si on peut chiffrer à 30% la corruption d’un parti et dire qu’il est le moins corrompu, c’est que l’on connaît l’état général de la corruption et que l’on connaît donc les pourcentages des autres partis.
Bien, je rencontre au bistrot l’un des ‘scientifiques’ (spécialiste en statistique ou, si l’on préfère, expert) et lui demande d’où ils ont sorti ce 30%. On a causé filles, voitures, pas de ballon rond dont j’ignore les règles et lui il ne pige rien au hockey, donc pas de sport, ce sera art et littérature, jusqu’à ce que le 30% soit assez loin et en reparler serait faire preuve d’une inquiétante manque de tact.
Et entre Copé et Fillon, tu prends qui, jicé ?
« dans l’atmosphère viciée de Gauloises nicotinisées de mauvaise qualité »
En tout cas ça conserve, Roger Grenier : 94 ans aux pommes !
engagent gérard
« il ne peut pas venir a son procés de chauffard pasqu’il joue dsk a newyork »
..on voudrait l’inventer..
Bougboug : ils boivent, ayant refusé la vodka offerte par l’étranger, de la grappa venitienne !
« Et entre Copé et Fillon, tu prends qui, jicé ? »
Lucius Cincinnatus…
’il joue dsk a newyork
et il a insisté pour que la scène de la chambre d’hôtel ne soit pas doublée.
Lucius Cincinnatus…
c’est un môme.
Me prendre pour un type d’extrême droite, ça montre le niveau de connerie du commentaire !
Cette défiance de renato pour l’expertise scientifique probabiliste est inquiétante : sait-il faire autre chose que se dresser sur ses ergots ?
Que la société française s’italianise ne me réjouit pas, bouguereau, j’observe que l’approche par le moralisme n’est pas la meilleure : inéligibilité à vie c’est un délire où les électeurs sont traités comme des moutons…
t’es capable de tout pour nous faire croire que tu aurais demandé a ce que la scène de l’hotel soit doublé..mais avec abel ferrara, no chance..tu resteras un bouseux de la garenne dracul
Que la société française s’italianise ne me réjouit pas, bouguereau
..mais pasque tu sais qu’y encore de la marge renato..avant de te marrer vraiment il reste encore de la route
Kid ! Tout, pour éviter Laurel et Hardy…
L’eau de Porquerolles toujours contaminée par des produits hallucinogènes non identifiés ?
Tant que nous, Erdéeliens Elus, les EE, nous n’aurons pas formé un gouvernement de salut public, tout ira mal.
Si vous avez confiance, non pas en mes capacités intellectuelles inexistantes, mais en mes qualités de manager réaliste, en avant ! Formons un gouvernement. De droit, je nomme Philippe Régniez, Ministre de l’Intérieur et des Cultes !
Next ?
Si l’inégibilité à vie n’est pas assortie de la caresse du couperet de la Veuve, c’est du flan… Remarquez, le Flan ….
Ça tient à peu de choses.
La scène de l’hôtel a quand même une tonalité distincte selon que l’actrice choisie est Naomi Campbell ou Whoopi Goldberg.
On porterait sur le gros Gérard un regard différent.
ML à l’Education Nationale et Bloom aux Affaires étrangères…
Il n’est pas gros, Gérard : il est conséquent !
(pour la scène de la sortie de bain, je vois bien Ouliana Larionovna Semionova, lui donnant la réplique)
DHH aux anciens combattants et Daaphnée à la condition masculine.
Le gouvernement prend corps….
Au Ministère du Redressement national, deux secrétaires d’Etat:
JC au Redressement fiscal, parce qu’il faut des maths.
bouguereau au Redressement reproductif parce qu’il assumerait sa tâche avec délicatesse et sensibilité.
Et la Culture ? et les Sports ?
(j’envisageais un Ministre de la Corruption … ça manque, non ?)
« avant de te marrer vraiment il reste encore de la route »
Que non bouguereau, les réactions sont déjà hilarantes à souhait, elles me rappellent la fois où ils ont arrêté un gars avec quelque chose comme 3000€ cachés dans son caleçon et Andreotti : « Voilà, tout le monde parle des milliards de la corruption et qu’est qu’on trouve ? ». Et que dire quand le Secrétaire nationale du PCI qui sans faire un pli dit : « La mafia n’existe pas ».
renato à la Justice, après naturalisation accélérée.
Non, Bloom à l’Intérieur, voyons. Avec son fantasme récurrent des petites fiches, il a un imaginaire de flic, flic de gauche bien sûr… Sa place est toute trouvée.
Bonjour le bordel au conseil des ministres.
C’est bien C.P., le président?
À la Justice ?! non, mais ça va la tête ?
Oui, C.P. Président ! Avec ses adorables filles pour porte-parole
A la Justice, on a eu pire, renato : ça ira…
(et les hauts fonctionnaires aident !…)
« Bonjour le bordel au conseil des ministres. »
Ce n’est pas si con qu’il en a l’air, ueda, regardez le Conseil Fédéral.
hamlet est clairement ministrable, mais il est tellement polyvalent.
Il pourrait être sans portefeuille (le ministre sans portefeuille est-il le plus ou le moins susceptible d’être corrompu?)
La mafia n’existe pas en Italia ! On peut parler de Famille extended, mais pas de mafia…
Dédé aux armées.
Il a des alliés, on devient imbattables.
Dans l’absolu, le meilleur poste pour Hamlet, c’est Ministre du Redressement Opportuniste : il travaillerait à l’horizontale, pluri ministériel…
Excellent, D. aux armées !
On devient invincible, on n’en profite pas, mais si on veut la protection de nos armées galactiques, un petit don à nos oeuvres sociales … ce ne serait pas de refus !
Et Bloom avec son fichier des demi-juifs s’occuperait à l’Intérieur de la purification de la race, une purification de gauche bien sûr…
Je ne veux pas tirer la couverture vers nos soeurs mais… quels ministères pour Rose et autres Femen ?
x
Et Christiane ! on ne peut pas se passer de Christiane : elle est photogénique, et enthousisate, même s’il pleut …!
A l’Europe, Giovanni San A.
Dans une Union qui se bureaucratise et s’uniformise, sa ponctuation maintiendrait l’exception française.
Ça lui ferait les pieds, à la grise Mme Ashton, de devoir traduire et répondre à notre ami.
On peut avoir deux Ministres responsables des relations avec le Parlement:
rose quand on veut les enfumer, M. Court quand on veut les réveiller.
Excellent, GSA à l’Europe … ils vont en baver, c’est sûr !
(anecdote : une copine, traductrice, me racontait que lorsqu’une blague est « inexplicablo-intraduisible » elle dit « Impossible de vous traduire la blague. RIEZ ! »…. et les casqués rient ! »
…on peut avoir intérêt à réveiller le Parlement ?….
Ah non, pas C.P. président ! Il va nous refourguer une guerre de plus en Irak et filer des fusils d’assaut estampillés Charlton Heston aux bébés.
JC dit: 7 avril 2013 à 14 h 23 min
…on peut avoir intérêt à réveiller le Parlement ?….
Bon mais déjà faut qu’ils soyent là…
Bon, l’affaire est en route.
Je téléphone à François H. qu’il y a un taxi pour Tulle qui l’attend à la porte de derrière.
Le SG informera les ex …. on touchera pas à leurs indemnités, ça devrait coller.
Kid, il nous faut un président quasi-royal ….C.P., il sera sans défaut !
(vous verriez qui ?)
Faudrait un ministère d’évacuation des eaux usées. Je verrais bien quelqu’un qui a un passé de dame-pipi. Daaphnée, par exemple. Qu’est-ce que t’en penses, u. ?
Je verrais Popaul. Comme ça, en cas de bavure, on pourra toujours dire que c’était une faute de frappe.
popaul… comme président, bien sûr, pas comme dame-pipi.
renato à l’environnement. Il aime les papillons et les oiseaux.
Sergio ou JC aux Transports. Tout le monde en 2 roues.
À l’environnement ça va.
Je ne peux pas imaginer une seconde Popaul président et Passou sans responsabilité !!!
(par contre C.P. est un Sage… il peut être au dessus de la liste et les filles ont de la ressource)
Aux Sports :
ueda, si Toulon gagne.
christiane, si Toulon perd. Elle saura trouver les mots.
Pour le Ministère des Eaux usées, n’importe quel ministre des trois précédentes mandatures peut faire l’affaire …
C’est vrai que le plus usé, c’est le Chi…mais qui a envie de le revoir ?
par contre C.P. est un Sage…
Encore une légende tenace.
Aux Sports, il faut des gens capables de s’exprimer dans des langues mortes, étranges, bizarres : vous avez entendu Laporte, non ?
ueda et christiane, c’est leur demander beaucoup d’efforts…
Kid, j’ai un kit « Formation des Sages en huit jours » !
Sergio Ministre des Locutions Fortes, chargé de la revalorisation des expressions « aucunement pas tu tout » et « énormément tout à fait beaucoup ».
Comme ministre de l’environnement, je proscris immédiatement la tauromachie, et si le ministre de l’intérieur s’y oppose je demande à Bloom et à Mauvaise Langue de me sortir leurs fiches, on y trouve sans doute quelque chose pour le faire tomber.
Le Nègre de Sergio ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la surveillance de ueda.
Proscription de la tauromachie, d’accord, mais à l’extérieur des arènes seulement.
Amélioration de la race chevaline pour relancer le commerce des lasagnes.
Qu’est-ce que t’en penses, u. ?
Je pense que je vais rejoindre Daaphnée dans l’opposition, Kid.
« Amélioration de la race chevaline… »
Ça c’est dans le cahier des charges du ministre de l’agriculture.
Il va de soi que le gouvernement sera végétarien : on ne va pas se batre entre mammifères, hein ? pas de tauromachie, pas d’abattoir, pas d’élevage autre que l’education nationale !
Le nègre de Sergio à l’Outre-Mer, bordel : c’est évident !
ueda, tu ne vas pas faire ton DSK avec Daaphnée ? Controle tes pulsions… tu es ministre de la République ! n’oublies pas …
« Proscription de la tauromachie, d’accord, mais à l’extérieur des arènes seulement. »
Je peux prévoir l’exception à condition que le torero soit sous myorelaxant et le taureau sous énergisants.
Je viens de lire que j’aimais que ça ballotte et c’est complètement faux. Je ne vais que vers les petits lolos fermes et tendus.
Il est exact qu’un Ministre du Redressement des Lasagnes… ça comblerait un manque.
(Ou plutôt un trop plein, y a de tout dans les lasagnes, de nos jours.)
Comme ceux de W. par exemple, mais elle m’ignore en me faisant beaucoup souffrir. Je vous dis qu’elle ne l’emportera pas au paradis.
» Tout le monde en 2 roues. »
L’autocirculation (1961) http://www.youtube.com/watch?v=qoEltQT4iHM
Et Roger Grenier… qu’est ce qu’on en fait ?
JC dit: 7 avril 2013 à 15 h 04 min
Le nègre de Sergio à l’Outre-Mer, bordel :
Oui mais alors donc nous on resterait à se les cailler énormément en tout lieu et à toute heure je l’avais bien dit la république c’est vraiment la fin du monde l’achèvement des temps…
Colonialiste, sergio !
Il est exact que si les redoublants élevés en batterie dans les classes finissaient dans un couscous distribué aux pauvres, ce serait swiftesque…
flash info dit: 7 avril 2013 à 14 h 52 min
Locutions Fortes
De toutes manières il faudrait rendre Ferdine obligatoire immédiatement au bac au BEPC au concours de l’X à la rue d’Ulm et même au flocon et au permis de conduire…
daaphnée à l’intérieur
christiane aux sports
Bloom à l’agriculture
renato à la défense
HR à la francophonie
jc au logement
sergio au travail
ml aux anciens combattants
fifi aux droits des femmes
baroz à l’artisanat
tkt à l’outre-mer
JC dit: 7 avril 2013 à 15 h 13 min
Colonialiste
Ou alors comme le vice-consul de Lahore…
il faudrait un ministère du PHD: Psychanalyse Humour Dé*****
Une des premières manifestations de notre gouvernement, dont le slogan nouveau sera : « Maintenant, c’est tout de suite ! Le Changement c’est pour plus tard ! » sera de virer les locataires du Panthéon et de moraliser le lieu en collant Ferdine dans le marbre à Buonaparte …
Bien entendu, pour satisfaire tout le monde, les Pamphlets seront brûlés une fois par semaine en place de Grève….
15:19
Nicolas, François, la roue tourne…! ce n’est plus vous qui décidez !
On rentre dans les soixante minutes précédant un match de rugby important … à bientôt !
Moi à la défense c’est faire preuve d’incompetence !
Moi à la défense c’est faire preuve d’incompetence !
jc dirait que c’est pour ça que je suis le président.
HR ministre déléguée à la Santé, chargée des hôpitaux psychiatriques.
JC dit: 7 avril 2013 à 15 h 23 min
Ferdine dans le marbre à Buonaparte …
Ca, c’est de l’idée, mais alors par exemple faudra faire le vide absolument vu qu’oncle Wolf a rameuté l’aiglon comme dirait Mac Gywer…
Mac GyVer, Trommelfeuer !
le nouveau tweet écrit la fille »
or j’ai lu et il est précisé que c’est la veuve de Grimal qui me demanda au certif « de quoi voulez-vous me parler » : je ne pouvais quand même pas lui dire de l’inceste en volière
maintenant , j’ai eu comme un trou de mémoire ,-ma terreur, comme devant Grimal, mais je vais vous dire ce qu’il m’a demandé : parlez moi d’Asinius Polion : et il a été baba : je savais mais je vous mets la page wiki sans complexe :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Biblioth%C3%A8que_d'Asinius_Pollion
la constitution d ‘un gouvernements de conversationneurs n’étantpas dans mes centres d’intérêt , continuez vos élucucubrations sans moi .
Bonne fin de journée
Grimal n’était pas lubrique et de
toute façon je n’étais pas à son gou^t
Ce qu’il est vulgaire ce petit prof de français….Vraiment, Merdeuse Langue ne sait pas s’y prendre, ni en insulte, ni en agrèg, ni en vie, ni en gauche…On lui rappellera le mécanisme de la névrose, le moi qui bloque la pulsion du ça lequel s’exprime par des voies déguisées. Au garage, le tacot déglingué. Dans son cas, il s’agit d’une névrose phobique (les Arabes), obsessionnelle (Israel fantasmé), hystérique (l’agression répétée des autres), dépressive (sinistre connard, imaginaire aussi joyeux qu’un no man’s land), parano et perverse (tout le reste). Ca se traite, mais jeune.
C’est les papas et mamans de Chaptal qui devraient se réjouir. Le Con Alba-core est sur les étals des Batignolles. (Qui n’en veut une tranche, une sale tronche? Comment ça, il est pas frais mon poisson? )
« … continuez vos élucucubrations sans moi »
HR a finalement retrouvé son godemiché…
pour ne pas blesser l’incestant -e de16 h 02 min
voici une jeunesse grimaline pour Roger Grenier
http://www.aroots.org/Bibliotheque-a-Rome.html
puor participer quand même:si ueda rejoint l’ opposition pour des raison sexuelles ,il prouve qu’il a la stature de DSK,nommez -le au FMI !!
>raisonS
Petit intermezzo comique sur la 5, « Qui a tué Cléopâtre ? »… grand argument : les gens ont peur des serpents…
N ‘ayant pas besoin de » godemiché « pour susciter la levée des drapeaux ,je ne me reconnais pas dans le commentaire du danseur de fox trott alsacien .
Elle nie, donc c’est vrai.
Je pose à nouveau la question :
» Démobilisé en novembre 1942 après avoir passé trois ans sous les drapeaux,… »
Comment est-ce possible, de quelle manière ?
@une antiquité
moi Grimal m’a demandé :parlez moi de Naevius et je n’avais jamais lu une ligne des fragments qui nous sont parvenus de cet auteur archaïque et dont je ne connaissais rien d’autre que le nom
Resultat 0 à l’oral de litterature latine
le même Grimal qui m’a collé 5/20 à un theme latin sans faute mais où »le tour[était] barbare «
Plutarque dresse un récit saisissant et mélodramatique50 du suicide de la reine, inspiré d’Olympios, le médecin personnel de Cléopâtre, « qui avait publié un récit des évènements » : avec ses deux plus fidèles servantes, Iras et Charmiane, Cléopâtre se donne la mort, le 12 août -3051, en se faisant porter un panier de figues contenant deux aspics venimeux. Cette version est la plus courante52. Pour E. Will, ce serait une nouvelle preuve de l’attachement de la reine aux traditions égyptiennes car la morsure de l’uræus passait pour conférer l’immortalité.
Je suis incollable sur Cléopâtre. Posez-moi des questions.
« … parlez moi de Naevius… »
Ce n’est pas une mauvaise question.
Bloom dit: 7 avril 2013 à 16 h 05 min
le mécanisme de la névrose, le moi qui bloque la pulsion du ça lequel s’exprime par des voies déguisées
« C’est chié », comme dirait Kador (Binet)…
« Octave ravisseur de Cléopâtre » ! fantastique… et on appelle ça une chaine culturelle.
En dehors des symptômes névrotiques précités, Langue Merdeuse est tout à fait bien.
Une légère tendance ‘Le pet maintenant’, mais rien de trop inquiétant.
A propos de Roger Grenier, cet extrait bien dans sa manière :
« Il y a des êtres, dés la première rencontre, je les reconnais comme s’ils étaient déjà des personnages de mes livres .Qui en voudrait ? Ils furent jeunes, la vie les a rejetés.ils gardent à travers les masques de la vieillesse ou de la déchéance, l’air du premier jour où leur respectabilité fut bafouée. Il leur en reste, jusqu’à la fin, une sorte d’étonnement. Je les trouve digne pas tellement de pitié, mais d’amour » ce sont les premières phrases du beau roman « le palais d’hiver »(1965)
Grenier a dans un premier temps le regard embué de Tchekhov,son maitre, mais qui ,soudain, passerait ses lunettes su un filet d eau pour y voir clair. lent mais implacable mouvement , comme si l’espoir d’un autre monde mieux fichu, et harmonieux basculait soudain, avec un léger bougé de vertige vers une désillusion .
Grenier cultive une prose musicale, legato, ( assez musique de chambre) ,élégante, et douce qui donne un sentiment berceur de douceur,ce qui est trompeur, car soudain le prosateur Grenier « accroche » un détail sournois précis, sec, percutant, fruste,choquant, d’un de ses personnages, une note breve et sans aucune indulgence, qui dévoile, montre le nu d’une situation, d’un être . chez lui l’attaque’ est d’autant plus soudaine que la prose est souple et moelleuse. un art de chat pour cet amateur de chiens…bref le zoologiste perçant s’éveille devant la planche anatomique de l’animal humain . Outre son essai- portrait de Tchekhov, « Regardez la neige qui tombe »- 1992) très réussi dans la nuance, l’exactitude, la familiarité superbe, et l’empathie ; il faut vraiment lire les préfaces de Roger grenier pour Tchekhov, le Folio N° 3266 « la dame au petit chien » et le folio « le duel »N° 1433 qui rassemble 5 des plus belles nouvelles de tchekov. En revanche, je trouve incompréhensible son jugement sur Cesare Pavese, venant d’un si bon lecteur.
« … Grenier cultive une prose musicale, legato, ( assez musique de chambre) ,élégante, et douce… »
Une rayon de lumière sur cette séquence de poncifs serait bienvenue.
ce qui est trompeur, car soudain le prosateur Grenier « accroche » un détail sournois précis
..plutôt le genre de la couille dans le piano que le lézard dans l’usine tu veux dire polo..renato l’est fatigué de l’avoir dans sa soupe..ça le déprime
Grimal n’était pas lubrique et de
toute façon je n’étais pas à son gou^t
« le gout de grimal’ c’est la couille dans la soupe ? décidément c’est une maladie
une chaîne culturelle : en voici une
http://larecherche.typepad.fr/.a/6a00e54eff70fa88340133f252e1eb970b-200wi
par Descola : Ici le réseau que figure ce bâton est une ligne de filiation, une ligne de descendance, composée d’une tête d’ancêtre d’où descend une rangée de personnages disposés alternativement de face et de profil. Ils représentent les générations successives qui sont issues de cet ancêtre. Donc ce réseau, c’est à la fois une ligne de descendance, et le fait que chaque génération est différente des autres. Chaque génération est vraiment singulière, et l’image prend bien soin de le montrer.
Je ne voudrais pas vous décourager dans la composition idéale de votre nouveau gouvernement, mais l’état du siècle rend morose…
« Ils allaient à la recherche des hommes sans pouvoir en découvrir un, lorsqu’au bout d’un moment et à bout de fatigue, ils tombèrent sur un demi, demi-homme et demi-bête (…) le maître des rois et roi des maîtres, le sage Chiron(…).
– Où devons-nous les chercher sinon sur la terre – dit Critilo ?
– Oh, la bonne idée ! dit le Centaure. Ce n’est pas dans le monde que vous devez maintenant les chercher, car ils n’y ont pas tenu en place : jamais l’homme ne s’apaise, rien ne le contente
– Alors où devons-nous les chercher ? En l’air ?
– Oui, car là ils se sont fabriqués des châteaux, en l’air, des tours de vent où ils se sont bien retranchés sans vouloir sortir de leur chimère.(…)
Beaucoup d’autres, poursuivit Chiron, se sont élevés jusqu’aux nues, et il y en a même qui, sans se soulever de la poussière, prétendent de leur tête atteindre les étoiles. Ils ne sont pas peu à se promener dans les espaces imaginaires, galetas de leur présomption.(…)
N’avez-vous jamais entendu nommer le fameux Cacus ? Eh bien celui-ci l’est de la politique : j’entends, un chaos de la raison d’État. Tous les politiques courent de cette façon, à l’inverse des autres ; ainsi procèdent-ils dans leurs affaires pour dérouter l’attention d’autrui, pour confondre les raisonnements. Ils ne voudraient pas que par leurs traces l’on suive les fins auxquelles ils tendent : ils montrent un côté et donnent dans l’autre ; ils publient une chose et en exécutent une autre ; pour dire non ils disent oui ; toujours au contraire, occultant leurs desseins par des signes opposés.(…)
Ah ! ne voyez-vous pas qu’il est d’usage maintenant de parler à chacun selon la saveur de son palais ? Ne remarques-tu pas, oh Andrénio ! ce seigneur, comme il se délecte avec les flatteries de sucre ? Comme il se gorge d’adulations ! Crois-moi qu’il n’entend pas, malgré l’apparence, car le vent emporte tout. Observe cet autre prince comme il engloutit les mensonges : on le persuade de tout. Mais il y a une chose, c’est que de sa vie il n’a cessé de croire le mensonge, bien qu’il en ait tant écouté, ni cru la vérité, quoiqu’il en ait si peu entendu. Et cet autre sot évaporé, de quoi penses-tu qu’il soit si enflé ? Eh ! que ce n’est pas de substance, sinon d’air et de vanité.(…) Ceux qui savent moins tentent d’enseigner aux autres ; quelques hommes enivrés prétendent tenir une chaire de vérités (…) car le premier pas de l’ignorance est de présumer que l’on sait, et beaucoup sauraient s’ils ne pensaient pas savoir…. »
État du siècle (CRISI VI)
Baltasar Gracian – Le Crticon (1) éd. Allia
Infantiles et grotesque, ce pauvre Bloom. Niveau bac à sable.
Tout en haut de la colonne, c’est JC qui a raison. Que les éditeurs nous laissent lire les correspondances, et notamment la Chardonne-Morand comme on veut, et surtout intégralement. « Le choix pour éviter les redites » me laisse rêveur. Morale de chaisière dans un monde qui les évite toutes…
Bonne soirée,
(Je suis bien content de ne pas entrer dans votre gouvernement).
Bloom, je vous laisse Sartre, pour moi un normalien qui écrit pour les normaliens. Je peux comprendre votre enthousiasme, mais il y a tant d’autres chefs-d’oeuvre…
Je viens de commander le Grenier sur Tchekhov.
Chaloux, ministre délégué auprès du ministre d’évacuation des eaux usées.
Pourquoi ceux qui ont le moins d’esprit sont précisément ceux qui en font le plus usage (c’est à dire l’usage de rien). Vous m’expliquerez ça un autre jour…
C’est comme chez les incultes, ils peuvent comprendre l’enthousiasme des autre sans savoir de quoi ils parlent, cependant, en ajoutant « mais il y a tant d’autres chefs-d’oeuvre… » ils laissent entendre qu’ils ont lu au moins Voici.
L’explication c’est maintenant dit: 7 avril 2013 à 18 h 36 min
lu au moins Voici.
C’est bien ? Non mais est-ce que c’est mieux que Moto-revue ?
« L’explication » démontre que c’est encore pire que je ne croyais. Quel niveau…Sauvons-nous.
Et toi, coucouche panier, comme dirait Daaphnée.
Il y a aussi Funéraire-Magazine qui est pas mal, dit-on. L’explicatif devrait s’y abonner.
Daaphnée, le fantasme de Chaloux, un bus andin comme souvenir commun ?
Chaloux dit: 7 avril 2013 à 18 h 50 min
Il y a aussi Funéraire-Magazine qui est pas mal, dit-on
Euh… Ca risque pas de s’autodétruire à un certain moment ?
Philippe Régniez Envoyé le 07/04/2013 à 16 h 13 min
Je pose à nouveau la question : » Démobilisé en novembre 1942 après avoir passé trois ans sous les drapeaux,… » Comment est-ce possible, de quelle manière ?
Roger Grenier, 20 ans en 1939 sous les drapeaux puis versé dans « l’Armée d’armistice », consécutive à la défaite de la France. La France n’est autorisée à conserver qu’une armée de « transition » de 100 000 à 120 000 hommes en métropole et des forces plus nombreuses sur les territoires de l’Empire français . À partir de novembre 1942, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord, l’Armée d’armistice cesse d’exister
Sergio, ce qui est certain c’est que le cercueil est moins commode pour les promenades en montagne que la moto.
le président dit: 7 avril 2013 à 15 h 19 min
Merci ! gé-ni-al ! bon, je refile lire la, les, suites ! sincèrement:merci (times are a-chnaging … ??? …)
L’explication c’est maintenant dit: 7 avril 2013 à 18 h 36 min
C’est comme chez les incultes, ils peuvent comprendre l’enthousiasme des autre sans savoir de quoi ils parlent
Traduit du gnagnagna.
Pierre Assouline. Merci pour votre réponse.
Tourisme solidaire ou le vers solitaire!
Que voulez-vous Chaloux, plus c’est bête plus ça doit s’accrocher !
ça c’est une explication, Passou !
Je veux bien un secrétariat, pas un ministère, à l’Artisanat, à condition d’y adjoindre la Poésie.
Oui, Daaphnée, on se demande comment ils ne courent pas se cacher dans un désert…
L’anonymat garanti par le pseudo est déjà un désert…
C’est un peu vrai. Tout ce qu’on peut dire du crétin du dessus c’est qu’il a l’électricité.
En revanche, je trouve incompréhensible son jugement sur Cesare Pavese, venant d’un si bon lecteur.
Tiens, et quel était ce jugement ?
Je viens d’en lire pas mal du Pavese, mais traduit, et vraiment ce n’est pas mal du tout. Une narration très alerte. Peut-être, l’ellipse parfois bancale mais .
Bon, mais j’ai enchaîné avec Tabucchi et là, un régal !L’art du contrepoint. Vraiment bien.
Vous ne lisez pas les billets de Passou, Daaphnée, c’est pas bien !
Tiens, il y a cet entretien de Tabucchi :
http://www.liberation.fr/livres/06015160-l-album-des-ecrivains-antonio-tabucchi
En tous cas M. Grenier ne fait pas son âge.
Ce qui n’est pas le cas de tout le monde.
Si Jacques, mais ce « « Quand on aime, on invente et on embellit ; quand on aime moins, la réalité surgit » explique-t-il, comme pour justifier sa déception, dont il semble exclure, tout de même, l’inoubliable Métier de vivre. » est un peu lapidaire!
Cela dit, c’est vrai que les goûts changent … mais pour ma part, c’est dans le sens inverse que cela fonctionne. J’ai lu un auteur .. un jour, je ne sais pourquoi, le livre me vient de nouveau dans les mains et là je le lis comme s’il m’était prédestiné .. non, j’exagère un peu mais il y a qqc d’insaisisable dans ces « rendez-vous » avec les auteurs .. et là, j’aime encore plus. Qqc de très jubilatoire à avoir encore plus de plaisir à lire que la toute prmière fois ..
dans l’hypothèse d’un proche remaniement ministeriel je vois assez bien, pour Pierre Assouline, un ministère régalien taillé sur mesure : ministère qui serait du développement culturel durable et de l ‘information continue , du dialogue interconfessionnel méditerranéen avec dans le hall d’entrée, au dessus des huissiers , des sujets bibliques le long des escaliers de marbre , et dans le bureau du Ministre un tableau noir représentant Job ( grand format) peint par Soulages.
Au fait, Passou, le restaurant de Goebbels c’est pas la brasserie des Ambassades, 75 rue du Bac, il me semble avoir entendu dire par un vieil ami parisien que c’était un répère de Nazis ? A deux pas de chez Gallimard !
(j’ai encore oublié de rectifier mon pseudo-vrai !)
Très juste ce que vous dites Daaphnée sur ces plaisirs mystérieux de la relecture. Mais moi il m’arrive parfois d’avoir de grosses déceptions, ainsi avec Les Mots de Sartre : à l’enthousiasme de l’époque a succédé un désenchantement certain.
« Ce n’était donc que cela ! »
Un lamentable petits tas de secrets, soigneusement tiré à la ligne…
Tout avait été mieux dit dans la nouvelle L’Enfance d’un chef !
Sartre restera plutôt comme un personnage emblématique que comme un auteur capital : le phare intellectuel français de l’Après-Guerre et jusqu’à sa mort. A son propos, de Gaulle n’a-t-il pas dit : « On ne met pas Voltaire en prison. »
Même pas, j’ai oublié de manger, j’ai grignoté des amandes en buvant du thé .. et maintenant, j’ai du travail qui me regarde du coin de l’oeil, je sens bien qu’il ne va pas me laisser m’échapper comme ça – ChuuuuttttT – il nous surveille.
Jacques, le dernier que j’ai relu, c’est Le Mouches. On se demande d’où sort le dernier acte. Je crois que je préfère encore le théâtre de Giraudoux.(Je vais encore me faire des amis. Non, je n’aime pas Giraudoux).
Les Mouches, mon clavier s’en va de la touche…
Ce soir, juste une tisane de sauge.
Bonne fin de soirée,
Sarte : écrivain indigeste, philosophe brouillon et d’une originalité douteuse (lecture approximative de Jaspers et Buber). Reste son parcours politique, mais je doute qu’il tiendra à une analyse libre des petits et grands ancrages affectifs que la figure de l’intellectuel engagé produit dans les pays latins…
C’est un dîner de jansénistes, digne de Port-Royal chez les erdéliens, ce soir ! Pour moi ce fut tout aussi frugal mais plus équilibré…
Moi, asperges aux morilles et pinot gris…
Vous êtes un peu excessif, renato. J’ai quand même trouvé une jolie page d’anthologie de l’enfant Sartre allant clandestinement au cinéma avec sa mère, pour illustrer mon Goût du cinéma :
« Je défie mes contemporains de me citer la date de leur première rencontre avec le cinéma. Nous entrions à l’aveuglette dans un siècle sans traditions qui devait trancher sur les autres par ses mauvaises manières et le nouvel art, l’art roturier, préfigurait notre barbarie. Né dans une caverne de voleurs, rangé par administration au nombre des divertissements forains, il avait des façons populacières qui scandalisaient les personnes sérieuses ; c’était le divertissement des femmes et des enfants ; nous l’adorions, ma mère et moi, mais nous n’y pensions guère et nous n’en parlions jamais : parle-t-on du pain s’il ne manque pas ? Quand nous nous avisâmes de son existence, il y avait beau temps qu’il était devenu notre principal besoin.
Les jours de pluie, Anne-Marie me demandait ce que je souhaitais faire, nous hésitions longuement entre le cirque, le Châtelet, la Maison Electrique et le Musée Grévin ; au dernier moment, avec une négligence calculée, nous décidions d’entrer dans une salle de projection. Mon grand-père paraissait à la porte de son bureau quand nous ouvrions celle de l’appartement ; il demandait : « Où allez-vous, les enfants ? »
« Au cinéma », disait ma mère. Il fronçait les sourcils et elle ajoutait très vite : « Au cinéma du Panthéon, c’est tout à côté, il n’y a que la rue Soufflot à traverser. » Il nous laissait partir en haussant les épaules ; il dirait le jeudi suivant à M. Simonnot : « Voyons, Simonnot, vous qui êtes un homme sérieux, comprenez-vous ça ? Ma fille mène mon petit-fils au cinéma ! » et M. Simonnot dirait d’une voix conciliante : « Je n’y ai jamais été mais ma femme y va quelquefois. »
Le spectacle était commencé. Nous suivions l’ouvreuse en trébuchant, je me sentais clandestin ; au-dessus de nos têtes, un faisceau de lumière blanche traversait la salle, on y voyait danser des poussières, des fumées ; un piano hennissait, des poires violettes luisaient au mur, j’étais pris à la gorge par l’odeur vernie d’un désinfectant. L’odeur et les fruits de cette nuit habitée se confondaient en moi : je mangeais les lampes de secours, je m’emplissais de leur goût acidulé. Je raclais mon dos à des genoux, je m’asseyais sur un siège grinçant, ma mère glissait une couverture pliée sous mes fesses pour me hausser ; enfin je regardais l’écran, je découvrais une craie fluorescente, des paysages clignotants, rayés par des averses ; il pleuvait toujours, même au gros soleil, même dans les appartements ; parfois un astéroïde en flammes traversait le salon d’une baronne sans qu’elle parût s’en étonner. J’aimais cette pluie, cette inquiétude sans repos qui travaillait la muraille. Le pianiste attaquait l’ouverture des Grottes de Fingal et tout le monde comprenait que le criminel allait paraître : la baronne était folle de peur. Mais son beau visage charbonneux cédait la place à une pancarte mauve : « Fin de la première partie. » C’était la désintoxication brusquée, la lumière. Où étais-je ? Dans une école ? Dans une administration ? Pas le moindre ornement : des rangées de strapontins qui laissaient voir, par en dessous, leurs ressorts, des murs barbouillés d’ocre, un plancher jonché de mégots et de crachats. Des rumeurs touffues remplissaient la salle, on réinventait le langage, l’ouvreuse vendait à la criée des bonbons anglais, ma mère m’en achetait, je les mettais dans ma bouche, je suçais les lampes de secours. Les gens se frottaient les yeux, chacun découvrait ses voisins. Des soldats, les bonnes du quartier ; un vieillard osseux chiquait, des ouvrières en cheveux riaient très fort : tout ce monde n’était pas de notre monde ; heureusement, posés de loin en loin sur ce parterre de têtes, de grands chapeaux palpitants rassuraient. […]
Ma mère s’enhardit jusqu’à me conduire dans les salles du Boulevard : au Kinérama, aux Folies Dramatiques, au Vaudeville, au Grammont Palace qu’on nommait alors l’Hippodrome. Je vis Zigomar et Fantômas, Les Exploits de Maciste, Les Mystères de New York : les dorures me gâchaient le plaisir. Le Vaudeville, théâtre désaffecté, ne voulait pas abdiquer son ancienne grandeur : jusqu’à la dernière minute un rideau rouge à glands d’or masquait l’écran ; on frappait trois coups pour annoncer le commencement de la représentation, l’orchestre jouait une ouverture, le rideau se levait, les lampes s’éteignaient. J’étais agacé par ce cérémonial incongru, par ces pompes poussiéreuses qui n’avaient d’autre résultat que d’éloigner les personnages ; au balcon, au poulailler, frappés par le lustre, par les peintures du plafond, nos pères ne pouvaient ni ne voulaient que le théâtre leur appartenait : ils y étaient reçus. Moi, je voulais voir le film au plus près. Dans l’inconfort égalitaire des salles de quartier, j’avais appris que ce nouvel art était à moi, comme à tous. Nous étions du même âge mental : j’avais sept ans et je savais lire, il en avait douze et ne savait pas parler. On disait qu’il était à ses débuts, qu’il avait des progrès à faire ; je pensais que nous grandirions ensemble. »
(« Les mots », éditions Gallimard, 1964)
Dans ce même « Goût du cinéma », j’y avais présenté aussi un amusant extrait de Roger Grenier :
« L’heure officielle du début de la séance était passée depuis longtemps. Le soldat Gérard Auger avait acheté un paquet de caramel à sa compagne. Quand il sembla enfin qu’on ne pouvait plus espérer voir arriver un seul spectateur, malgré les rangs de fauteuils vides, la lumière s’éteignit. Gérard prit la main de Gisèle. Sur l’écran passaient des actualités vieilles de plusieurs semaines. Il lui caressa la main, le poignet, l’avant-bras, tout doucement, prenant son plaisir à la conquérir centimètres par centimètres, avec l’idée voluptueuse de toute la séance devant lui – documentaire, dessin animé, grand film – pour parvenir à ses fins. Gisèle Mirando se laissait faire. Elle avait enlevé la veste de son tailleur rouge, l’avait jetée sur ses épaules et s’était calée bien au fond de son fauteuil, le nez levé vers l’écran. Le soldat passa le bras autour de ses épaules, protecteur encore plus que tendre. Il pencha sa tête de côté et sa joue vint reposer contre les cheveux de la jeune fille. Ce n’est pas ce qu’elle avait de mieux : ni bruns ni blonds, du châtain le plus banal, ni courts ni longs, raides avec une misérable ondulation. Au bout d’un moment, il tenta de l’embrasser, mais elle regardait le documentaire et ne daigna pas tourner la tête. Il rata les lèvres et posa un baiser sur sa joue. Il essaya ensuite, comme si son bras était extensible, d’allonger celui qui entourait les épaules, pour que la main puisse descendre et se poser sur le sein. Il y parvint au prix d’un douloureux effort musculaire et il eut l’impression d’être semblable à l’un des animaux du dessin animé que voyaient ses yeux au même moment et dont les pattes s’allongeaient, se tordaient comme des spaghettis, faisaient des nœuds. La main immobile là-bas, très loin de lui, transmettait fidèlement les impressions de rondeur, de doux poids, d’élasticité qu’elle enregistrait. Le soldat Auger lui demanda un effort supplémentaire. Les doigts se tendirent douloureusement et essayèrent de trouver l’ouverture du corsage. L’extrémité des phalanges atteignit un bout de peau. La main reçut aussitôt une tape.
– Non, dit Gisèle Mirando.
Le soldat retira son bras et passa un moment à le désengourdir et à laisser rétablir la circulation sanguine. A l’entracte, tout en mâchant un caramel, la jeune fille dit :
– Ou è heu ha ha euh.
Il lui fit répéter et il compris :
– Vous n’êtes pas sage.
Mais elle ne semblait pas fâchée et quand le noir revint et que le grand film commença, Gérard Auger se cru autorisé à reprendre ses caresses. Cette fois il s’attaqua aux jambes. Gisèle Mirando ne protesta pas. A travers les bas, les mollets piquaient comme une barbe mal rasée et le soldat trouva qu’à la réflexion, c’était normal, bien qu’il n’eût jamais pensé à la question auparavant : puisque les femmes se rasent les jambes, il est fatal que le poil repousse et qu’il arrive un moment où il pique. Il s’empressa de passer aux genoux. Sur l’écran, Pascuale Michele subissait un sort abominable. Son frère séduisait une pure jeune fille, lui faisait un enfant, puis commettait un crime ; Pascuale Michele, amoureux depuis toujours de la jeune fille, s’accusait du meurtre, afin que l’enfant de sa bien-aimée n’ait pas un assassin pour père. Maintenant, la main de Gérard Auger montait à l’intérieur des cuisses. Il regarda le profil de sa voisine, pour essayer de deviner s’il fallait s’attendre à une rebuffade. Il vit qu’elle pleurait, et lorsque l’image sur l’écran devenait plus claire, il pouvait distinguer les larmes coulant sur sa joue. Pascuale Michele comparaissait devant le tribunal. Le procureur, le président l’accablaient. Mais il renonçait à se défendre. La main serra un instant le renflement de la cuisse. Le tribunal revenait avec le verdict. Gisèle Mirando pleurait. Le film cassa et la lumière s’alluma dans la salle. C’était fréquent au Magic Palace.
Il y eut un beau chahut, des cris, des sifflets et, quand les images revinrent, un long « Ah !… ». Pascuale Michele était condamné à vingt ans de bagne. Le soldat Gérard Auger repartait à zéro. Mais les vingt ans de malheur de Pascuale Michele lui permirent d’atteindre ce passage délicieux entre tous où la navigation, la lente et périlleuse remontée du bas cesse soudain, et l’on débarque sur une brûlante et étroite plage de peau douce. Qu’il était bon de s’y reposer, de s’y attarder, d’y savourer sa victoire avant l’assaut final ! Pourvu que le film ne casse pas de nouveau !
A sa sortie de prison, Pascuale Michele, désespéré, entrait au couvent. Gisèle Mirando s’était rendue et maintenant, les jambes ouvertes, elle fondait sous les doigts de son voisin. Elle avait de brefs sursauts de plaisir, mais, sans pitié, il recommençait aussitôt à la caresser pour que renaisse la tension, la crispation de tous les muscles, jusqu’à cette détente qu’il guettait, mécanicien consciencieux. La seule difficulté désormais venait des maudits fauteuils de bois qui craquaient à tout mouvement trop vif. Il fallait agir en douceur. Une femme venait un jour au couvent et, dans l’ombre du confessionnal, le vieux frère Pascuale reconnaissait celle à qui il avait sacrifié sa vie. Elle racontait ses années de pécheresse, qui était allée de déchéance en déchéance, entraînée par des hommes toujours plus abominables. « Et pendant ce temps, disait le confesseur, un homme vous aimait d’un amour pur, noble, sublime, un amour comparable à celui que vous porte le Rédempteur, mon enfant. Si bas que vous soyez tombée, l’immensité de son amour saura vous retrouver, vous relever, vous réchauffer. » Elle reconnaissait cette voix. Elle comprenait. « Hélas, disait-elle, il est trop tard. Je suis atteinte d’un mal incurable. C’est pourquoi je suis venue ici demander l’absolution, car je vais bientôt mourir. » Alors le frère Pascuale faisait sur elle un lent signe de croix, elle murmurait, dans les larmes : »Merci, mon Père, adieu ! » Et elle s’en allait, cette fois pour toujours.
La lumière se ralluma et les fauteuils de bois claquèrent bruyamment. « C’est affreux, dit Gisèle Mirando, on va voir que j’ai pleuré ».
(« Ciné-roman », éditions Gallimard, 1972)
Pour moi ce fut tout aussi frugal mais plus équilibré…
Des raisins de Corinthe, avec la verveine?
…
…la famille,…ces Dieux vivants,…
…
…çà se mousse encore dans le social,…
…
…la bête capitaliste perfide Albion,…ces potasses en partagent,…l’érection du profit en république,…
…quoi de plus sein,…les tractations transparentes sans rideaux,…ces vitrines pour se rincer l’oeil gauche,…ces spectacles d’orgies publique en privé,…ces échangent de vases » commm-niquant « ,…à tords et à travers,…cette hard-polique-correct,…
…encore,…ce patriotisme du partage censuré,…ces paradis des cieux,…ses » gays-partis »,…partis prises envolées,…
…
…les finances,…un savoir en partage social,…les compte doubles, les gains d’intérêts, d’assurances et matrones, le bordel des Dieux en familles,…
…tout ces Dieux grecs en faillite de mythologie, en renaissance de flûte en chambre,…la bonne du curé d’Amsterdam, le Cinéma éternel des comédiens comme une sauce de Hollande,…une recette transfuge,…comme la peinture à l’huile,…un secret du terroir d’état c’est moi,…
…la longue liste de la république des Dieux,…encore en répétitions,…des rôles d’observateurs encore libres à postuler,…
…en être ou ne pas en hêtre,…des os à jeter pour nourrir les chiens endoctrinées,…
…la boucle pour des yeux en estomac,…
…pour des pets d’€uros,…l’odeur des parfums,…et ses dix-versions des tartufes collabo’s,…à Stalag 13,…la réforme de la vache Bio-Verte pour en sauter Zeus,…
…etc,…encore un effort,…bio-nique-social,…Ah,…Ah,…l’Euro-Dallas à David-Croquet,…pizza aux maquereaux-harengs-caviar,…du fromage rappé,…Stop ou encore,…
…etc,…
Giovanni Sant’Angelo dit: 7 avril 2013 à 22 h 00 min
pizza aux maquereaux-harengs-caviar
Cascade…
« Sarte : écrivain indigeste »
Del Sarte?
Un noble coeur, un authentique Camelot.
Avez-vous lu « Au pays de Franco, notre frère latin », suivi de : « Sous le signe de Jeanne d’Arc », discours prononcé à Domrémy le 9 mai 1937 (avec une lettre-préface de Charles Maurras)?
C’est assez coulant.
Tout GSA est dans le « etc,… »
Non, ueda : soupe aux huit légumes et à la crème, un bout d’émenthal, un demi verre de bière, une compote de pommes, un express sans sucre et deux petits biscuits amareti.
Il n’y a pas que Roger Grenier qui a connu ça au cinéma, n’est-ce pas messieurs ?
« C’est affreux, dit Daphnée Miraando, on va voir que j’ai pleuré ».
Jacques Barozzi dit: 7 avril 2013 à 22 h 12 min
« C’est affreux, dit Daphnée Miraando, on va voir que j’ai pleuré ».
Non mais Daphné c’est comme Clemenceau, y a pas de E. à la fin…
…
…le coup du moteur en panne,…en pleine lune-grise,…
…
…tout çà ne vaut pas un clair de lune à Maubeuge,…avec tout ces Don-Rémy pour en instruire la Jeanne en arc,…en Machiavel d’Arétin,…pour un Pompée du Vésuve d’art éteins à cinq Charles du François I,…
…
…la Louche,…tourné manège en crème avec modération algé-briques d’ Ôffshores lu-briques,…de rentiers à Céline traversière,…
…
sur « Il n’y a plus que toi qui a connu… ». C’est la phrase qui tue. »
même sans le « plus », c’est une parole qui tue , parce qu’elle met celui à qui elle est adressée en position de « sauveur »- ou de « coupable » ?- idéal
Eh voilà je me retrouve encore toute seule ici avec le blouze du dimanche soir.
Vous n’avez qu’à blouser deux billes de suite.
loom, je vous laisse Sartre, pour moi un normalien qui écrit pour les normaliens. Je peux comprendre votre enthousiasme, mais il y a tant d’autres chefs-d’oeuvre…
—
Merci, Chaloux. Je redécouvre Sartre depuis quelques temps, en parallèle avec Camus, d’ailleurs, notamment ‘Les Carnets de la drôle de guerre’ que ma maman m’avait offerts avant de partir en coopération et que j’avais fait relier pleine peau sans y regarder plus avant. Un de mes amis qui fut Président du collège international de philosophie m’avait demandé de traduire en anglais une de ses conférences consacrée à Sartre pour un colloque en Inde.
Cette redécouverte se fait patiemment depuis. J’ai eu le privilège insigne de passer 2 h assis à côté de Sartre et Simone au TEP en octobre 1977, pour un Nekrassov passionnant. Grande émotion pour le sartrien que j’étais, en partie à cause d’une jeune personne et de mes profs de philo.
A l’heure où certains branluchons se permettent de dénigrer un Sartre qu’ils n’ont pas lu, et où une certaine France relève la tête qui redécouvre les salauds de la collaboration, je remets à jour un Sartre que je suis loin d’idéaliser, mais dont j’admire les intuitions, et la focale incroyablement large. Je n’ai que cure à foutre des modes intellectuelles.
J’ajouterai enfin qu’ici, la parole de Sartre porte toujours aussi autant, celle de Camus et de Derrida aussi. Un peu plus difficiles à trouver, les voix universelles aujourd’hui.
toujouts à propos de « plagiarisme » , je signale une parenthèse-!!) relevée sur un blog
distraitement
« La manière dont la psychanalyse peut donc résister à sa dégradation, qui prend souvent la forme d’une contestation du savoir théorique de la psychanalyse, ou de la dignité morale de Freud et des psychanalystes (menteurs, escrocs, plagiaires), se déduit de ces observations. »
http://colblog.blog.lemonde.fr/2010/05/25/samuel-leze-lautorite-des-psychanalystes/
toujours
‘ comment puis-je faire pour entendre le cours du 22 janvier ‘
Bonsoir. La video semble bien se lire. J’ai eu plaisir à y retrouver le rare « départir » qui me fit tant rire de la part de ma logeuse.
Merci.
Couché, pauvre roquet, couché !
Un problème ? ?
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