de Pierre Assouline

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Romain Rolland au-dessous de la mêlée

Romain Rolland au-dessous de la mêlée

Rien de tel que des scellés sur un manuscrit pour exciter la curiosité. Le lecteur se dit aussitôt que, pour se voir appliquer un traitement de services secrets, il doit être particulièrement saignant. Le cas du Journal de Vézelay 1938-1944 (1180 pages, 39 euros, Bartillat) de Romain Rolland (1866-1944). Avec un tel intitulé, on se dit que les révélations doivent y alterner avec le souci du spirituel, voisinage et ambiance obligent.

On ne mesure plus guère le prestige qui fut celui de Romain Rolland dans la première moitié du XXème siècle. Son influence n’allait pas de soi car il eut autant de partisans que d’adversaires, si l’on en juge par l’écho que ses positions suscitèrent chez les uns et les autres. Qu’importe l’étiquette qu’on lui colla (« conscience » paraît préférable à « guide » ou « référence »), le fait est qu’il compta autant comme modèle que comme anti-modèle, autant pour la popularité que lui valut le cycle romanesque de Jean-Christophe (10 volumes entre 1904 et 1912) que pour l’appel à la jeunesse qu’il publia le 15 septembre 1914 dans le Journal de Genève  et lui valut de retrouver son nom accolé pour la vie à son titre : « Au-dessus de la mêlée ». Tout un programme- pour le meilleur et pour le pire. Rarement une expression-slogan de trois mots aura connu un tel destin d’étendard. Les pacifistes de tous poils ne furent pas les seuls à le brandir ; il est vrai que Rolland ratissait large puisqu’il fourrait dans le même sac tous les impérialismes bellicistes. Et comment des intellectuels refuseraient-ils de signer au sortir de ladite Grande guerre une « Déclaration d’indépendance de l’esprit » ? C’est après que cela se complique. Sa lucidité si aiguë est à géométrie variable : d’un côté, il est des rares (de même qu’André Suarès, Cassandre trop rarement cité) à dénoncer très tôt les dangers fasciste et nazi. Refuser la médaille Goethe en 1933, quel geste alors que Stefan Zweig en est encore à s’interroger sur la vraie nature du régime ! D’un autre côté, son militantisme au comité de vigilance des intellectuels antifascistes l’amène à voyager du côté de Moscou et à devenir jusqu’à la fin de ses jours un compagnon de route fort utile au PC. Etonnant comme sa clairvoyance ne s’est exercée que d’un côté.

Le diariste du Journal de Vézelay a 72 ans. Il raconte sa vie sous l’Occupation sans pour autant tenir la chronique de mon-village-à-l’heure-allemande. Des notes à leur date avec leur charge de malentendus, de contradictions et d’ambiguïtés. Il tient une correspondance fournie, reçoit des visiteurs (écrivains, prêtres, militants et Maurice Thorez). Il ne s’est pas mis à la retraite mais placé en retrait. Pour tout autre (Malraux par exemple), on se posera la question de l’opportunité d’un tel surplomb par rapport aux évènements ; mais pour celui qui s’était voulu au-dessus de la mêlée un quart de siècle avant ? Il tient qu’il ne peut décemment pousser à l’engagement des autres par les armes en ne s’engageant lui-même que par la plume. Il n’y a pas que cela : on le sent désenchanté par la trahison du pacte germano-soviétique, désabusé de toute politique. La vigueur pamphlétaire le reprend pour écrire en leitmotiv aussi souvent que possible : « Delendum est Hitler »

L’écriture est tenue, la main ne tremble pas. On y apprend des choses, on y redécouvre d’autres choses. Des choses vues, lues, entendues. Des portraits d’une acuité et d’une justesse remarquables, tel celui de Le Corbusier qui lui rend visite après une escale de plusieurs mois à Vichy, ou du « Maréchal et ses curés, leurs dégoûtantes patenôtres, leur phraséologie de sacristains » qu’il abhorre. Des traces d’humilité s’y mêlent à des éclats de prétention : «… les Cahiers de la Quinzaine, sans moi, n’eussent pas existé ; et s’ils n’avaient existé, ils n’eussent pas vécu : ce sont mes œuvres seules qui les ont fait vivre ». Il suit l’actualité depuis sa thébaïde. Ce qu’il retient de la drôle de guerre : à Noël 1939, « le stupide vandalisme » des soldats français accusés de voler et de piller en Alsace. : « C’est une peuple toujours de Gaulois indisciplinés, anarchistes au fond, indifférents à la communauté, et qui ont besoin d’un poing solide qui les oblige à marcher au pas, -d’un Etat fort,- d’un Napoléon. » Le philosophe Jean Lacoste, éditeur attentif de ce volume, a raison de souligner que ce millier de pages est d’une parfaite cohérence, et qu’elle forme un tout avec le reste de son œuvre. Pas de surprise car pas de hiatus : c’est bien du Romain Rolland du début à la fin. Le Journal remplit son office. On peut même aller jusqu’à solliciter sa manière et, comme nous y invite l’éditeur, trouver une dimension musicale à son usage permanent des tirets comme autant de pauses du grand beethovénien ; ou que l’abus de virgules reflète le souffle oppressé dont il ne cessa de se plaindre tant il en souffrait.

Que contenait-il donc qui méritât de demeurer si longtemps cadenassé dans les coffres de la BnF et de la Bibliothèque universitaire de Bâle? Des lignes, jadis caviardées et désormais rétablies, sur la maitresse de Paul Claudel et sa fille, que le poète avait confié à la garde son ami de jeunesse. De beaux moments sur Péguy qui l’envoûte et auquel il s’emploie à consacrer un essai afin de le soustraire à son instrumentalisation par Vichy (par une ruse de l’Histoire, lorsque, après la guerre, la gauche voudra faire entrer Rolland au Panthéon, la droite s’y opposera en lui préférant Péguy, brandissant le patriotisme charnel du catholique contre le patriotisme abstrait du pacifiste). Des indulgences pour des copains de toujours tel Alphonse de Chateaubriant dont l’hitlérophilie est excusée par la « demie-folie » (dire qu’il le croit aussi doué que son autre ami intime, Pierre-Jean Jouve !) Des pages sur les visites d’officiers allemands si fiers de rencontrer le grand écrivain –et on comprend qu’ils aient voulu approcher le « réconciliateur » qui, dans son Journal des années 1943-1944, veut se « réconcilier » avec l’Allemagne dans une Europe vaincue et dominée par elle.

Le problème, c’est qu’à force de s’entendre dire qu’il était une grande conscience, il a fini par le croire. On ne le sent guère animé par la haine de soi. Il faut évidemment s’efforcer de lire et juger ce Journal avec les lunettes de l’époque, comme pour tout document de cet ordre. Il l’a voulu vivier de son œuvre. Un mémento moral où le provisoire l’emporte sur le définitif, où aucune pensée n’est gravée dans le marbre et où domine l’impression d’une heure. Mais tout de même ! Jean Lacoste, éminent germaniste et traducteur de Walter Benjamin, a dû parfois souffrir en rédigeant les notes, notamment page 1058 : tout en insistant sur son philosémitisme, Rolland y expose toute l’aversion, tant épidermique que morale, que provoquent en lui les Juifs allemands. Pour ne rien dire de ce que lui inspire le statut des Juifs « injuste sans doute et hostile, mais non outrageant ». Il y a des passages d’une cécité et d’une naïveté confondantes sur les intentions d’Hitler, telles que celui-ci les expose dans ses interviews et ses discours de 1938 ; il le croit sur parole, comme s’il n’avait jamais lu Mein Kampf où (presque) tout était déjà écrit et annoncé à ciel ouvert. Le 28 août 1940, il en est encore à vitupérer Churchill, à croire dans les vertus d’une « loyale discussion avec le vainqueur » et à rappeler son implacable et chronique hostilité contre l’impérialisme britannique « propulseur hypocrite des guerres –de 1914 comme de 1939- entre la France et l’Allemagne ». Et quand il évoque dans les tous derniers jours de 1943 « l’attente angoissée de l’offensive massive qui va détruire une partie de l’Occident », ou un peu plus tard, lorsqu’il pointe « la réprobation de l’Occident » contre ceux qui prétendent venir l’aider, on est en droit de s’interroger sur son gâtisme. L’un de ses nombreux admirateurs aurait lu ce Journal en 1940 qu’il aurait aussitôt déposé les armes et renoncé à toute résistance. On se frotte les yeux lorsqu’en avril 1941 il compare les troupes de choc allemandes aux sans-culottes de Valmy et Jemmapes au motif qu’ils auraient au cœur un commun élan et une même flamme. Et ce « Chacun son tour » comme si l’occupation de la Rhénanie avant celle de la France se valaient !

Au moins, ses jugements sur l’actualité en marche auront-ils le pouvoir de susciter le débat, ne fût-ce que, par exemple, celui où il se dit prêt à sacrifier les milliers de vies humaines de toute une armée pour sauver une œuvre d’art telle que la chapelle sixtine. Ce n’est même plus le militant pacifiste qui parle là : c’est le Nobel de littérature 1915 qui se sent protégé par son aura. Faut-il que les pages exaltant le génie de Claudel soient belles pour faire oublier celles-là… Malgré ses grands morceaux, le Journal de Vézelay est d’un homme au-dessous de la mêlée car il n’invite guère à se pencher sur ces années-là avec une certaine hauteur de vues, ce qui serait à peine remarqué s’il ne s’agissait pas d’un intellectuel d’une telle stature.

Au fond, on comprend pourquoi les ayants droit de Romain Rolland (sa veuve, sa sœur et les deux amis qui furent ses exécuteurs testamentaires) ont longtemps préféré le garder sous la cire rouge des scellés, prolongeant même la date de communication jusqu’à 2000. Pas pour les secrets des autres mais pour les révélations sur lui-même. En regard, le Journal des années noires de Jean Guéhenno, autre humaniste, n’en est que plus grand.

(« Débarquement allié sur la côte normande, juin 1944 » photo de Robert Capa/Magnum ; « Romain Rolland » photo de Gisèle Freund ; « Romain Rolland et Gandhi » photo D.R.)

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commentaires

736 Réponses pour Romain Rolland au-dessous de la mêlée

hildenstein dit: à

cela m’a fait un très grand bien de lire ce billet, et a ravivé-si c’était nécessaire et possible- la confiance que j’ai eu de très tot en votre art de lire et de poser les questions qui s’imposaient .
Cela me soulage aussi de m’éloigner de ce blog sur ces mots de reconnaissance dont nul ne peut savoir d’où ils viennent , pas même P.Assouline .

vani dit: à

« On ne le sent guère animé par la haine de soi. »

Au mieux c’est con, au pire c’est dangereux

hildenstein dit: à

le vous destinataire de la confiance et maître d’un art de lire était P.Assouline exclusivement
j’aurais dû ajouter que internet permet de l’écrire sans que cela soit trop déplacé.

La mauvaise langue dit: à

Dangereux, en effet, de se prendre pour une conscience ! Une forme d’hybris, mais typique de cette époque. Il suffisait d’obtenir un Nobel pour se croire un dieu parmi les dieux.

Si ça se trouve j'ai rien compris, hein ML ! dit: à

La mauvaise langue dit: 14 février 2013 à 23 h 55 min
Dangereux, en effet, de se prendre pour une conscience !

Non dangereux d’avoir la haine de soi.

Passou et ML même combat ?

ueda dit: à

Histoires franco-allemandes

Le romancier/ son personnage musicien
Rolland/ Jean-Christophe
Mann/ Adrian Leverkühn

En 1914, le Français pourfend « l’Apolitique », non sans panache
En 1940, l’Allemand (par Zeitblom interposé) dame le pion au Français, non sans profondeur.

L’un est passé tôt par la Russie.
L’autre est passé tard par l’Amérique.

Par dessus tout ça, l’ombre de Péguy qui vient du précédent billet.
Gute Nacht.

renato dit: à

J’ai un bon souvenir de « La Cathédrale interrompue ». Le moment est venu de relire Rolland ?

hildenstein dit: à

On ne mesure plus guère le prestige qui fut celui de Romain Rolland dans la première moitié du XXème siècle.
On peut voir un écho de ce prestige dans la très fameuse lettre de Freud de 1936 sur le « trouble de mémoire sur l’aocropole  » à 47/8 ans

Philippe Régniez dit: à

« Etonnant comme sa clairvoyance ne s’est exercée que d’un côté. »

Phénomène aussi rare qu’étonnant, effectivement.

hildenstein dit: à

encore pour situer , je copie tant je pense que cela a des résonancespour tous ici:
 » Cette lettre date de janvier 1936, soit six ans après que Freud ait reçu le prix Goethe et trois ans avant sa mort. Juste avant cela, malgré la reconnaissance de l’Allemagne, la montée du nazisme a engendré la destruction, par le feu, de ses livres à Berlin. Sa dernière grande oeuvre, Malaise d’une civilisation a été publiée en 1929. Dans les années 1930, Freud n’a donc plus publié de grandes oeuvres psychanalytiques, mais il entretenait toujours sa correspondance avec Romain Rolland, et continuait à traiter quelques patients. Il quitta Vienne en 1938 pour rejoindre l’Angleterre, où il décèdera un an plus tard.

Philippe Régniez dit: à

« C’est une peuple toujours de Gaulois indisciplinés, anarchistes au fond, indifférents à la communauté, et qui ont besoin d’un poing solide qui les oblige à marcher au pas, -d’un Etat fort,- d’un Napoléon. »

Philippe Régniez dit: à

« Il y a des passages d’une cécité et d’une naïveté confondantes sur les intentions d’Hitler, telles que celui-ci les expose dans ses interviews et ses discours de 1938 ; il le croit sur parole, comme s’il n’avait jamais lu Mein Kampf où (presque) tout était déjà écrit et annoncé à ciel ouvert. »

Il était bien le seul, il est vrai qu’avec plus d’un demi-siècle de recul les choses sont plus faciles, surtout avec l’assurance de savoir de quel côté il fallait être.

Philippe Régniez dit: à

« …et à rappeler son implacable et chronique hostilité contre l’impérialisme britannique « propulseur hypocrite des guerres –de 1914 comme de 1939- entre la France et l’Allemagne ».  »

Il n’était pas le seul, et il n’avait pas tort, il a simplement oublié de mentionner toutes les autres guerres que nous devons à la perfide albion réformée.

Philippe Régniez dit: à

« … lorsqu’il pointe « la réprobation de l’Occident » contre ceux qui prétendent venir l’aider, on est en droit de s’interroger sur son gâtisme.  »

C’est un peu fort.

hildenstein dit: à

cela m’aurait sembé de la lâcheté et de la malhonnêteté de ne pas apporter quelques contributions à ce billet .
Ayant ouvert le chapitre des liens avec Freud, je re-copie (puisque c’est connu)
« Rolland se rend au domicile de Freud le 14 mai 1924, ce qui sera leur seule rencontre. Leur lien se renforce à cette occasion et devient plus proche. Quelques années après, Freud écrira à son correspondant : « Je puis vous avouer que je n’ai presque jamais ressenti comme avec vous cette mystérieuse attraction d’un être vers un autre être ». Rolland succède alors à Fliess ( Freud S. 2006) et à Jung (Freud S. et Jung C.-G., 1975), comme personnage transférentiel sur lequel s’appuie son auto-analyse [3]. Freud l’avait aussi étayée sur l’œuvre de créateurs du passé (Sophocle, Shakespeare, Léonard de Vinci etc.) ; maintenant, c’est une relation directe avec un contemporain. Ce serait une sorte de transfert à l’alter ego, de nature narcissique entre le soi grandiose de deux créateurs, une forme de transfert en miroir, constructive (Kohut H., 1971). Dans cette sorte de chimère psychique à deux, Rolland serait-il une extension du soi de Freud, lui permettant d’approcher des zones de la psyché comme le fait religieux ; serait-il une sorte de double, un mystique qui connaîtrait l’extase sans perdre connaissance alors que Freud avait eu, dans des périodes créatrices, des évanouissements ?

Ce transfert réciproque alimente les œuvres que les deux auteurs ont écrites en cette période. Ainsi, Rolland, après la visite qu’il a faite à Freud, commence l’écriture d’un texte ( Le voyage intérieur ) (Rolland R., 1959), une autobiographie sur un mode proche de la psychanalyse. Et le premier thème abordé est l’évocation d’un deuil de l’enfance qui étend son ombre sur sa vie entière, la mort en son jeune âge de sa sœur Madeleine, provoquant un deuil prolongé de sa mère dont il fait une relation pénétrante. Bien que les deux hommes n’en aient jamais parlé, cet événement est en résonance chez Freud avec un deuil infantile précoce : la perte de son cadet Julius, mort quand Sigmund avait deux ans. Il avait mis ce deuil en relation avec les pertes de connaissances éprouvées à l’âge adulte. Par ailleurs, Romain Rolland décèle une filiation entre la psychanalyse et Spinoza : « L’intuition de Spinoza ouvre les cieux fermés – de deux siècles en avance, pionnière des conquistadores de temps modernes [4] ».
voici le lien
http://www.creationsmosaiques.org/Sigmund-Freud-Romain-Rolland-et-Spinoza.html

« 

ueda dit: à

« Dans cette sorte de chimère psychique à deux, Rolland serait-il une extension du soi de Freud, lui permettant d’approcher des zones de la psyché comme le fait religieux »?

Un remplaçant de Jung ayant l’avantage de présenter aucun danger?

ueda dit: à

Tandis que Mauvaise Langue, dans ses dix heures de sommeil nocturne a adopté son régime de croisière (l’heureux homme), M. Régniez reste au créneau pour la défense de l’Occident.

Je suppose que la citation sans commentaire de 1:01 vaut approbation?

Bloom dit: à

Vu les conneries que beaucoup racontent dès la trentaine de nos jours, on peut se dire que 72 ans au milieu du siècle dernier, ça explique, sinon n’excuse, une certaine moypie.
Et puis, Romain Rolland est quand même un peu plus digne d’estime que ceux qui sont passés entre les gouttes de l’épuration et s’en sont bien sortis, pour leur écrit comme pour leurs saloperies, comme les Jouhandeau (Le Péril Juif), Chardonne (Ciel de Nielfheim), Morand (France la Doulce), Montherland, Pierre Benoît, sans parler du fumier de Céline, dont la Teigne déclare ‘qu’il n’était pas plus un salaud que vous et moi (que lui, certes non, mais que moi, mille et une fois) ».
Plus haut, on voit Rolland avec Ghandi, mais c’est avec Tagore qu’il a entretenue une belle correspondance. Le prix Nobel 1913, fondateur de Shantiniketan, lui rendit visite à Boulogne au début des années 20, et ensemble ils se rendirent chez Albert Kahn, le grand industriel philanthrope. Il subsiste un film de cette visite où l’on voit Tagore déambuler dans ce qui allait devenir les Jardins Albert Kahn.
Tagore admirait Romain Rolland qui le lui rendait bien. Let not to the marriage of true minds/ Admit impediment, comme dit le sonnet de Shakespeare. Leur amitié, comme celle qui liait Zweig à Rolland, est la preuve de l’existence d’une internationale de l’intelligence, au-dessus des frontières et par-delà les clivages de toutes sortes, qui fut malheureusement trop faible pour résister au retour du refoulé, de la horde, comme on les voir revenir aujourd’hui.
Tagore dans une lettre à un de correspondant indien:

« De tous les hommes que j’ai rencontrés en Occident, c’est Rolland qui me frappa comme étant le plus proche de mon cœur et le plus apparenté à mon esprit. Les hommes comme Rolland ont volontairement accepté la voie du sacrifice et de la purification (Tapasya) afin de servir l’humanité tout entière. Pour eux, il n’existe pas de distinction entre leur pays et l’Univers. C’est pourquoi ils sont persécutés par les champions du Patriotisme et du Nationalisme. Mais mon cœur est avec Rolland et sa petite troupe de compagnons. L’ultime victoire est nôtre, car nous sommes du côté de la Vérité, en laquelle est la Liberté réelle et la véritable émancipation. »

Dernière chose, à destination de Passou: vous le savez, mais je le rappelle, c’est en très grande part grâce à l’Union soviétique que nous devons de ne pas être les sujets assujettis d’un Reich de cent ans.

JC dit: à

On ne remerciera jamais assez Staline pour le Bien qu’il fit au monde dans sa grande et généreuse bonté …. Un défenseur de la liberté, à nul autre pareil !!! Staline, REVIENS ! US, GO HOME !

Bloom dit: à

JC, vous auriez mérité de vivre et crever sous la botte hitlérienne.

JC dit: à

Bloom, ne perdez pas le peu de bon sens qui vous reste … les camps de votre chère union soviétique valaient ceux du reich ! « Bonnet blanc et blanc bonnet » disait le petit gros du PCF !
Staline s’est retrouvé du « bon côté » par la force, la farce, des choses …

Bloom dit: à

Il n’est pas question de cela, JC, mais du rôle militaire de l’armée rouge dans la défaite nazie.
L’Union soviétique ne m’est pas chère, mais son armée (der Ivan kommt!) a permis la défaite de l’Allemagne nazie. Prouvez-moi le contraire.

JC dit: à

Je n’ai aucune envie de prouver quoique ce soit à un type qui, il y a moins d’une paire d’heure me souhaitait de crever sous la botte hitlerienne … !
PS : les cousins germains et japonais ont été vaincus par une COALITION dans laquelle les US et les Brits ont joué le premier rôle.
Prouvez-moi le contraire !

Passou dit: à

Bloom, On n’oublie pas, bien évidemment, ce que la liberté de l’Europe doit à l’URSS de Staline (ni ce qu’elle lui a « dû » juste avant au pacte germano-soviétique). Et alors ? A la lecture de l’Histoire, 70 ans après, cela ne doit pas nous déformer le jugement, de même que ce que nous devons aux USA.

Ph. Régniez, Oui, bien sûr, longtemps après… le bon côté… facile etc Air connu. Et après, qu’est-ce qu’on fait, on le plaint ? Vous oubliez qu’on a affaire à l’un des grands esprits de ce temps, une conscience, une clairvoyance. De ceux dont on attend autre chose que ce qu’on attend de n’importe qui.

Bloom, Certes, Tagore. Mais quel rapport ? Aucun. D’ailleurs lui et les autres du versant indien sont à peu près absent des préoccupations de ce Journal-là. Alors ne les y ramenez pas. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

D. dit: à

Je ne comprends guère que l’on ait supprimé mon enseignement.
Dans ces conditions, je pars, et définitivement.

Bloom dit: à

Vous vous défilez, comme d’habitude, la malhonnêteté entre les jambes, en bon idéologue de pacotille…
Les Américains, Anglais, Canadiens, Français libres et résistants (vous les oubliez, comme de juste) ont joué un rôle évidemment essentiel, mais sans Stalingrad et la contre offensive soviétique, il n’y aurait jamais eu de 6 juin. Tout le monde sait cela, même en terminale S, même en Asie.
Qui était à Yalta? Qui a serré la pogne au petit père des peuples? FDR et Winston, très potes pour l’occasion, et de facto complices des crimes soviétiques, sur lesquels ils ont fermé les yeux parce que ce n’était pas la priorité du moment.
Nier le rôle essentiel de l’URSS dans défaite nazie vous classe dans la catégorie des négationnistes primaires. Mais naturellement vous n’êtes pas à une putasserie près pour refourguer votre propagande de beauf raciste et d’analphabète monolingue.

hildenstein dit: à

conscience: ainsi Herman Hesse rendit-il visite
à Rolland en août 1915.
(mais là, jai vu ce ne sont pas les dates du journal: cela dit : le temps …)

Bloom dit: à

Passou, nous sommes d’accord sur les fait, c’est le minimum. Pour le reste, à chacun son analyse. Facts are facts, comment is free, comme on dit outre-Manche.
Pour Tagore, c’est une incidente, comme celles qui se trouvent sur les marges de votre site. Pour moi, Rolland, c’est d’abord Tagore et l’Inde, son gros bouquin intitulé tout simplement l’Inde et qui n’a pas été réédité depuis des lustres. Il est finalement assez rare que les Européens s’intéressent à l’Autre. Romain Rolland fait exception, en cela comme en beaucoup d’autres choses. Pas orientaliste, mais sensible à l’orient. J’y suis sensible. Je vois en lui, un véritable intellectuel, pour le coup.

Bloom dit: à

Passou, si le versant indien est absent, pourquoi une photo de Ghandi, point de départ de ma petite diatribe?

Jacques Barozzi dit: à

Intéressant le lien avec Freud, soulevé par HR, il en parle dans son journal, Passou ?

hildenstein dit: à

monsieur Barozzi, vous n’avez ostensiblement pas remarqué qui a envoyé ce lien: doutant que des commetateurs soient assez honnêtes sur ce blog pour le signaler .
c’est l’unique commentaire que je pense nécessaire d’ajouter sur cet envoi , et ce que vous pernez de votre part pour un commentaire .

Jacques Barozzi dit: à

Mais qui est donc hildenstein ?

hildenstein dit: à

l’unique commentaire nécessaire de ma part sur cet envoi de ma part (il va sans dire que je n’opine pas sur les commentaires éventuels de tous les autre commentateurs à la connaissance desquels ce lien a été porté )

Jacques Barozzi dit: à

Votre style ressemble beaucoup à celui d’HR, hidelstein, sans trop de coquilles et la clarté en plus !

alex dit: à

Bloom
« l’existence d’une internationale de l’intelligence, au-dessus des frontières et par-delà les clivages de toutes sortes, qui fut malheureusement trop faible pour résister au retour du refoulé, de la horde, comme on les voir revenir aujourd’hui »

Merci
(merci aussi de rabaisser son caquet au demeuré de PQ)

bouguereau dit: à

je suis triste qu’hr se soit éloigné de ce blog, il y a comme une vacuité qui confine au vide et s’effiloche en queue de rien

bouguereau dit: à

l’probloc des pacifiss c’est qu’il devrait écrire en gros au dessus de leur porte cette phrase des poilus de 14 « pour faire la guerre pas besoin d’être deux »..l’explication de tesque pour zouzou serait qu’il suffit qu’il y en ait un qui veuille la faire..faut pas rendre a césar, mais à ses troupes..que dis je ses troupes, ses manipules!

test2 dit: à

test2

alex dit: à

Romain Rolland a défendu Victor Serge contre Staline, en 35. C’est, me semble-t-il, grâce l’intervention de Romain Rolland que Victor Serge a pu quitter l’URSS (en 36)

cneff dit: à

Guten Morgen Passou – Billet intéressant! Eine interessante Lektüre ! Mes commentaires ne passent plus ? Ou c’est le site web qui derange ?

bouguereau dit: à

kabloom avoue qu’il est long ton périple pour arriver à : ils sont rares les intelligents qui s’interressent à l’autre (avec un grand a comme chez les curés) et je ne dirais pas que j’en suis mais sans moi les autres ne pourraient pas en être!
« ..« Maréchal et ses curés, leurs dégoûtantes patenôtres, leur phraséologie de sacristains » qu’il abhorre »

cneff dit: à

Guten Morgen Passou – Billet intéressant! Eine interessante Lektüre ! Mes commentaires ne passent plus ? Ou c’est le site web cneffpaysages qui derange ?

cneff dit: à

@Bloom « Dernière chose, à destination de Passou: vous le savez, mais je le rappelle, c’est en très grande part grâce à l’Union soviétique que nous devons de ne pas être les sujets assujettis d’un Reich de cent ans. »
Cela c’est vraiment de la propagande digne du communisme des années cinquante … notre liberté c’est en partie grâce aux milliers de milliers de GI que se sont fait mitrailler sur les plages de Omaha Beach, the Beach of Blood, …. Car sans eux Hitler ou bien Staline (un de deux surement) – serait devenues les maitres absolues du continent européen!

J.-F.Gouband dit: à

« jean Guéhenno n’en est que plus grand ». Qui,diable,lit encore cet écrivain définitivement cloué au pilori par le mot de Gide ?Parfois,au détour d’une bibliographie,on entrevoit le titre d’une de ses biographies d’écrivains comme en écrivent les inspecteurs ou Ragon le cite dans son « histoire de la littérature prolétarienne » pour « Caliban parle ».Quelques échos donc,il n’est pas près de sortir du purgatoire.

cneff dit: à

C’est le site cneffpaysages qui sembler d’interdire la publication des commentaires sur la RDL, si je bien compris ?

Jacques Barozzi dit: à

« la maitresse de Paul Claudel et sa fille »

Régniez, qui a beaucoup commenté cette note à Passou, ne dit rien sur cet aspect de l’écrivain catholique dont le génie poètique se nourrit en grande partie de ses amours adultères !

bouguereau dit: à

Car sans eux Hitler ou bien Staline

tu devrais rajouter facte are facte et comment are fri..et t’as le culot de parler de propagande ! hors de ma vue ! rat d’égout !

cneff dit: à

et avec google+?
C’est le site cneffpaysages qui sembler d’interdire la publication des commentaires sur la RDL, si je bien compris ?

bouguereau dit: à

le génie poètique se nourrit en grande partie de ses amours adultères !

l’homme heureux n’a pas histoire baroz..pour zouzou je dirais que c’est pas que de la sagesse populaire, mais une métaphysique qui boudine derida en morteau sous la cendre

Jacques Barozzi dit: à

poétique, pardon.

cneff, nous avons tous eu des problèmes pour venir commenter ici, avec ou sans site. Nous y avons remédié en changeant l’adresse de contact…

bouguereau dit: à

..avec quelques patates

bouguereau dit: à

Nous y avons remédié en changeant l’adresse de contact…

moyen moyen comme effet..mais bon, c’est une leçon d’huuuumilité

C Butin dit: à

« cet aspect de l’écrivain catholique dont le génie poètique se nourrit en grande partie de ses amours adultères »

c’est dégoûtant

cneff dit: à

im Gegensatz zu Ihnen Herr Boug argumentiere ich mit offenen Visier und nicht anononym! Guten Tag!

Jacques Barozzi dit: à

« l’homme heureux n’a pas histoire »

l’homme marié n’est pas forcément heureux, le boug, et que fais-tu des histoires de famille ! Mais ce qui me parait intéressant chez Claudel, un « catho intégriste » à sa manière, c’est cette flamboyante contradiction ! Quand on sait ce qu’il pensait de l’homosexualité, malgré, là aussi, de grandes ambiguités dans sa personnalité !

bouguereau dit: à

c’est dégoûtant

..non c’est conforme au droit canon de 75..que sont le roman occidental sans le confessionnal..un gogueno épicétou

cneff dit: à

Et comme vous maitrisez l’allemand, ce qui je pense sur l’anonymat sur Internet vous le trouvez ici : Blognotiz 18.4.2012: Kommentar zu Dirk Kurbjuweit „Die Freiheit der Wölfe – Wird das Internet zu einer neuen Schule der Barbarei?“

Jacques Barozzi dit: à

Vous avez changé d’adresse de contact, cneff ?

bouguereau dit: à

l’homme marié n’est pas forcément heureux, le boug, et que fais-tu des histoires de famille !

..mais mais baroz..la famille est un cloaque a histoires de malheureux c’est certain, et est il necessaire d’ajouter sans elle pas d’adultaière ? sans les hétéro pas d’omo baroz..t’es qu’un diverticule épicétou

Jacques Barozzi dit: à

« sans les hétéro pas d’omo »

et vice versa, diverticule toi-même le boug

bouguereau dit: à

paix baroz..la guerre grosse malheur..aimons nous les uns les autres

cneff dit: à

non, le site – j’ai mis mon site google +

Jacques Barozzi dit: à

Allons fumer le calumet de la paix… jusqu’à la braise !

Jacques Barozzi dit: à

Message twitt de Passou à JC ?

« Proust s’expose. Enfin, à Manhattan… « Swann’s way » cent ans après ! Pour ceux qui ont de la mémoire seulement. Pour les autres, temps retrouvé = temps perdu. »

Bloom dit: à

Cneff, que faites-vous de de Gaulle et son opposition à l’AMGOT et de la reconnaissance, pas gagnée du GPRF, en octobre 44?
Pas question de minimiser les sacrifices des GI et Marines et Tommies, mais avoir une vision aussi simpliste des choses ne grandit pas.
Merci de ne pas oublier les 6000 cobayes canadiens envoyés au casse pipe en 42 sur les galets de Dieppe, ballon d’essai avec de la chair à canon. Plus de 70% de pertes.

Jacques Barozzi dit: à

« À TWIT’ VITESSE
La foi aurait-elle déserté la fiction ? C’est tout comme. A croire que les romanciers n’auraient pas le souci de Dieu »

Faux, Paul Edel est à Rome où il écrit son prochain roman : Démissions romaines, l’histoire d’un journaliste envoyé en mission par son journal pour couvrir la dernière messe du pape. Va-t-il démissionner lui-même de son travail ? D’autant plus que sa petite amie, partie avec lui, vient de lui laisser sa lettre de démission ? Une histoire de démissions en cascade…

Jacques Barozzi dit: à

Une histoire de démissions en cascade…

Avec Dieu au-dessus ou en-dessous de la mêlée ? Un roman métaphysique…

cneff dit: à

L’armée rouge avait certainement un rôle important, – mais essentielle ? J’en doute simplement !

JC le vrai dit: à

En Russie 400 personens blessées par une pluie de météorites c’est la preuve qu’i fallait pas être coco

tseu tseu dit: à

« la famille est un cloaque a histoires de malheureux c’est certain »

quand on voit les jets du naze planqué au paraguay , plus aucun doute là-dessus

Bloom dit: à

La foi aurait-elle déserté la fiction?

Une chose est sûre, la fiction n’a pas déserté la foi, elle en est même le coeur palpitant.

c butin dit: à

l’adultère est péché

cneff dit: à

@Bloom vous lisez l’allemand ?

Jacques Barozzi dit: à

Sauf l’adultère divin : Dieu, Joseph, Marie…

W dit: à

? la liberté des loups_ internet sera-t-il une nouvelle école de la barbarie ?des barbares?
Le front à l’est n’a-t-il pas affaibli le front des allemands à l’ouest et permis à l’offensive alliée de passer ?

Bloom dit: à

Oui, Cneff, et je le parle, notamment avec ma collègue du Goethe.

d.c.a. dit: à

Mais qui est donc hildenstein ? (Baroz)

Voyons, fais pas semblant, Jack. C’est toujours le même, mais il ne supporte pas qu’on l’appelle HR et répond systématiquement : vous faites erreur sur la personne.

Jacques Barozzi dit: à

« notamment avec ma collègue du Goethe. »

Un adultère franco-allemand !

W dit: à

je ne vois pas dans ces pages de l’histoire pourquoi une bataille rétrospective,la corrélation des dispositions a permis la victoire ,ensuite il a fallu assurer l’équilibre des deux blocs avec les accords et découpages que je ne sais pas.Ce qui ne fait pas de Staline un saint ,il a appliqué des méthodes similaires à celles d’Hitler.Eclater,transporter,déporter,enfermer,génocider .

le don des langues dit: à

Résumons : Bloom parle anglais, allemand, hindi, urdu, malayalam, coréen, chinois, vietnamien, cambodgien.
Ueda va se sentir ridicule.

Jacques Barozzi dit: à

Hr a la haine de soi, d.c.r. ?

Jacques Barozzi dit: à

d.c.a., pardon !

Pour l'honneur de Bloom dit: à

Bloom parle également espagnol, italien, portugais (peut-être roumain?) Il comprend le russe, aussi, et possède probablement des rudiments en arabe.

Jacques Barozzi dit: à

Ueda parle en plus l’italien. Mais les deux mettent leur langue partout…

Jacques Barozzi dit: à

Pour l’honneur de ueda ajoutera que la sienne n’est pas aussi petite que d’aucun le dit

W dit: à

Ueda refuse de se compromettre en traductions,c’est un être fidèle à sa langue natale ,le japonnais.

vate hican dit: à

« Sauf l’adultère divin : Dieu, Joseph, Marie »

Mécréant!il ne s’est jamais rien passé entre marie et joseph! la preuve!

Jacques Barozzi dit: à

Ni avec Dieu, puisque Marie est vierge ! Entre Joseph et Dieu, alors ?

la conscience de hildenstein dit: à

très cher P.Assouline,
il m’est impossible de même essayer de contribuer à votre blog . vos commentateurs ne sont pas seulement des gens savants . certains se recommandent comme des experts en sciences humaines et de l’éducation et assurent même qu’ils amèneront des commentateurs -lecteurs passionnés .
je regrette d’avoir parfois troublé la joyeuse entente qui a parfois régné dans la tribu à laquelle vous essayez de donner un peu de consistance : est-ce compatible avec de belles amitiés et ne leur faut-il pas pour tenir plus de distance? ou plus de livres à retrouver dans les lieux les plus improblables ?
Vous me pardonnerez de chercher un autre horizon , qui ne sera peut-être pas moins chimérique que ceux que vous proposez , vous qui accepez de revonnaître d’être un homme de quête et d’enquête !
a ma naissance, on inscrivit un numéro qui ne se voyait que plus blanc à travers la peau, mais se masquait parfois d’une forme de feuille, de feuille d’arbre qui prenait des couleurs … . la feuille localisé a disparu, ou plutôt on croirait à son extension à la totalité de ma personne , sauf les couleurs ..j’ai oublié le numéro de naissance que j’avais écrit un jour sur un cahier , puis je l’ai déchiré …
je ne pense pas que je puisse vous oublier, sauf naufrage mental : qui ne semble dans ma constituion.

Jacques Barozzi dit: à

C’est une lettre d’amour ou de dépit amoureux ?

W dit: à

Bloom est une arme à fragmentation ,aussi a-t-il cultivé toutes les parcelles ,il lui est impossible de choisir en raison de sa culture aux multiples facettes,c’est un être éblouissant et puissant inscrit au patrimoine mondial des ressources nécessaires.

Jacques Barozzi dit: à

« très cher P.Assouline,
il m’est impossible (…)
je regrette (…)
Vous me pardonnerez de chercher un autre horizon (…)
je ne pense pas que je puisse vous oublier !…) »

De rupture, sans doute ?

d.c.a. dit: à

On sait que Zhu parlait chinois, russe, anglais, italien, japonais. Mais, depuis qu’il est ueda, il affirme être un autre homme. Qui sait ? Peut-être qu’aujourd’hui il s’est spécialisé dans les langues fino-ougriennes.

herman dit: à

On sait que Zhu parlait chinois, russe, anglais, italien, japonais. Mais, depuis qu’il est ueda, il affirme être un autre homme. Qui sait ? Peut-être qu’aujourd’hui il s’est spécialisé dans les langues fino-ougriennes.

W dit: à

auto-promotion?

Jacques Barozzi dit: à

(Passou a dû oublié de souhaiter la saint Valentin à HR ?)

herman dit: à

comme quoi, c’était pas la peine de changer de pseudo… c’est passé quand même.

bouguereau dit: à

sauf naufrage mental : qui ne semble dans ma constituion

premier amendemant ? à coup de 12 a pompe à cul..ça concerve son renfield

herman dit: à

W dit: 15 février 2013 à 11 h 37 min
auto-promotion?

WV ? vroum vroum.

Jacques Barozzi dit: à

(@HR, quoi qu’aimant beaucoup Claudel, Passou n’est pas adepte de l’adultère !)

bouguereau dit: à

… c’est passé quand même

hach herman..ça passe même par le chat d’une aiguille

bouguereau dit: à

Passou n’est pas adepte de l’adultère !

c’est l’occasion pas la religion qui fait le larron

W dit: à

une pub pour la ouature espagnole,autre émotion.

Jacques Barozzi dit: à

« … c’est passé quand même »

Ta gueule, langue de Keupute !

herman dit: à

Je précise que « la conscience de hildenstein » est le copié-collé d’un post qu’il a publié hier soir et qui explique pourquoi il changé de pseudo. Il imagine encore, parfois, qu’on ne le reconnaît pas.

herman dit: à

Comment tu m’as reconnu, baroz ?

keupute dit: à

holà holà holà ! usurpation de pseudo. keupute c’est moi.

keupu dit: à

Et moi c’est keupu. Salut bouguereau. Ça gaze ?

Lacaze dit: à

Ils sont tous là, manque plus que D.

D dit: à

Je suis là. Je ne dis rien mais je n’en pense pas moins.
(Bonjour, W chérie)

W dit: à

keupute et keupu ,Dieu quelle rivalité en ingéniosité !Dans le bateau ,qui tombe à l’eau?D’où cette question toujours à l’étale (létale):Qui parle?

Jacques Barozzi dit: à

Romain Rolland c’est la première personnalité dont on découvre la tombe en entrant par la porte principale du cimetière du Père-Lachaise. Viennent ensuite, Colette et Musset…

hildenstein dit: à

mais votre passou peut bien aimer qui et ce qu’il il veut, ça ne me fera pas désirer vos hoquets que vous appelez commentaires à la mortadelle de moctezuma

Jacques Barozzi dit: à

Aussi en découvrant la photo de Rolland en illustration du billet, j’ai tout de suite imaginé (vu) sa tête de mort !
Vanité des vanités…

Jacques Barozzi dit: à

« mais votre passou »

Transfert lacanien de jalousie ?

JC, le Nèg Prim dit: à

« Nier le rôle essentiel de l’URSS dans défaite nazie vous classe dans la catégorie des négationnistes primaires. »

Mon petit Bloomie, faites moi penser de vous envoyer un miroir pour que vous puissiez vous y mirer enfin …
… et des sels, lorsque vous vous serez vu comme l’on vous voit : inutile et encombrant !!!

didier marc dit: à

lorsque vous vous serez vu comme l’on vous voit : inutile et encombrant !!!

C’est un peu la vision que chacun a de vous ici, JC.

hildenstein dit: à

tiens !barozzi ,vous n’avez pas encore usurpé mon speudo aujourd ‘hui? Cen ‘est pas la faute de P.Assouline si vous confondez saussicon et andouille de vire .

hildenstein dit: à

saucisson . lapsus approprié?

hildenstein dit: à

il arrive , l’usurpateur … dansez tous en rond sur le pompon d’ Avignongnon .

JC, bloomophobe dit: à

Didier, et autres prénoms variés :

Certes, je veux bien, mais la différence essentielle est que je ne suis pas payé, par la collectivité, à trimballer ma fatuité au delà des frontières du pays

hildenstein dit: à

15 février 2013 à 12 h 06 min j’en ai par dessus la t^ete ! vos procédés sont ignobles .

hildenstein dit: à

que savez -vous des activités de Bloom au dela des frontières , JC? c’est un procsè d’intention ridicule quine vous grzndit pas .

hildenstein dit: à

Jacques Barozzi dit: 15 février 2013 à 12 h 14 min je suppose et j’espère qu’l y a plus d’un passou pour chaque lecteur .
Il ne m’appartient pas……..de parler des vôtres, ni à vous des miens …
contre intuitif (ou contre 1 tweetif) n’est pas un mot qui a été fabriqué récemment sans raison . mariez-vous avec qui vous voulez,et où vous voulez, je m’en moque !

JC dit: à

Chère HR, votre indignation m’en rappelle d’autres….

JC dit: à

HR, vous savez comment on appellerait dans les banlieues un Bloomie qui, croyant faire de la culture, fait du culturisme cérébral ? un « bouffon »…

fred dit: à

ML n’est pas encore réveillé. Et le forcené de PQ remet son scooter rose au garage après l’avoir enfourché en vain (pas de touriste consentante à l’horizon de sa petite vie)

hildenstein dit: à

il a été dit par Bloom à quelqu’un qu’il s’y prenait comme un manche. Cela vaut pour d’autres: Barozzi par exemple, sur la toile, certains libraires pour mon expérience et celle de plusieurs personnes grandes consommatrices de livres de ma connaissance : est-ce de la faute à internet, ses dictionnaires, les nombreux articles et les nombreuses enquêtes sur l’enseignement, je n’a pas dit l’enneigement, la glaciation et la vitrification, avec tous les liens que l’on trouve dans des magazines un peu spécialisés .

JC dit: à

HR, reconnaissons en Bloom un fin connaisseur de la manchature.
« Manches de tous les pays, unissez-vous ! »

fred dit: à

« A partir de la rencontre Pétain-Hitler à Montoire (octobre 1940), c’est fini. Il n’acceptera jamais la politique de collaboration. Quant à l’antisémitisme, rien ne le révulsait davantage »
Jean Lacoste, éditeur du « Journal de Vézelay »: « Romain Rolland s’efforce d’être le plus lucide possible »
LE MONDE DES LIVRES | 07.12.2012

JC dit: à

Fred, et autres prénoms,
vous vivez de multiples vies pseudotiques !
Ne seriez vous pas…névrotique ?

Philippe Régniez dit: à

Jacques Barozzi 10H10

Justement, Jacques Barozzi, parlez nous de cette « maîtresse » et de sa fille.

Philippe Régniez dit: à

Pierre Assouline, il faut plutôt considérer le Romain Rolland de cette période, et les écrits cités, comme représentatifs du trouble, de l’incertitude – de la cécité , – qui animaient ses contemporains. Rolland, homme parmi les hommes, descendu de sa statue, pourquoi pas ? L’accablement me semble trop facile.

renato dit: à

Pfff….

« Moins connu en France que dans son pays… », un bijou

hildenstein dit: à

ce blog a un grand désir d’un psychanalysme très à la mode dans les médias :P.Assouline ne l’a pas déposé au porte manteau à l’entrée de son blog .
je n’arrive pas à me souvenir si Mozart, ,lorsqu’il était enfant,- oui , je sais vous voulez tous le crâne de Mozart enfant (même si vous dites avoir celui de Passouline aujourd’hui)-donc si Mozart disait »aimez moi d’abord » ou « dites moi d’abord que vous m’aimez » . C’est facile à retrouver .
Bonne journée
n.b il y a aussi des spécialistes de Freud et la musique, encore plus facile à retrouver sur la toile surement .

renato dit: à

Le premier amendement…

W dit: à

Nonobstant votre attachement à vous situer dans votre environnement qui devrait servir à vous définir?un signe particulier devant apparaitre comme un sceau un gage un laisser- passer?je ne comprends pas où vous voulez en venir,pardonnez-moi mais j’ai besoin d’une syntaxe ,d’une cohérence,et votre phrase ne réussit pas à faire naître l’idée qu’elle peut-être se destinait à véhiculer;pouvez vous préciser votre but?

renato dit: à

Le pacte germano-soviétique…

W dit: à

le précédent pour « Hildenstein » de 13h09

renato dit: à

Il paraît qu’on ne devait pas « mettre une femme de couleur à la tête d’un ministère régalien »… Et une femme ‘Cinquante nuances de Grey’ ça pourrait aller ?

W dit: à

De Mozart la musique suffit ,peu m’importe que l’amour ait présidé ses tourments,ses joies,ses affres.

renato dit: à

« De Mozart la musique suffit » : Même avec ses maudites quintes parallèles.

W dit: à

Et pour finir vous présupposez trop souvent de ce qui occupe ce qui se dépose ici ou là des gens ,vous y posez vos mots comme on poserait des mains sales sur un mur blanc,psychanalysme donc gardez-le pour votre shopping au super-marché.

W dit: à

renato je ne lis pas le solfège et je n’ai pas tout entendu de Mozart .

Sana rit dit: à

JC, bloomophobe dit: 15 février 2013 à 12 h 49 min
je ne suis pas payé, par la collectivité, à trimballer ma fatuité au delà des frontières du pays.

Aussi con que Kron avec D ou Chaloux avec John Brown.

Etre payé pour jouer les Séguala du pauvre me semble assez peu glorieux mais chacun sa fierté Quant à traîner sa fatuité et sa rolex sur la côte varoise c’est limite mesquin et petit joueur.

Jacques Barozzi dit: à

Moz… heu, HR, je t’aime !

Philippe Régniez, je me souviens d’une bonne biographie sur Claudel par le recteur Gérald Antoine, que j’avais longuement inteviewé pour le Gai Pied à l’époque de la sortie du livre. Notamment sur la période de Claudel, jeune diplomate, en poste en Amérique, et vivant en concubinage avec un violoniste, époque aussi de Tête d’or… Une confusion des sentiments, avant la rencontre du pilier de N.D. !

hildenstein dit: à

@W dit: 15 février 2013 à 13 h 33 min
il m semble que définir, c’est préciser quelques traits comme le genre, les ascendants , la descendance : que voulez-vous -vous donc encore m’octroyer avec et acharnement chercher : quoi ? vous ?
On vous paye pour vous acharner comme ça ? à la ligne ? ou à mes coquilles ? je veux bien en faire de belles et grosses pour vous engraisser .
bonne journée !

Babelle dit: à

« …tout en insistant sur son philosémitisme, Rolland y expose toute l’aversion, tant épidermique que morale, que provoquent en lui les Juifs allemands. »
Un philosémite à qui des Juifs donnent des boutons, ça sent pas trés bon quand même…ça me rappelle le trés contemporain « Suis pas raciste, du tout du tout, mais j’aime pas les Noirs (ou les Arabes, ou ..)

renato dit: à

« … traîner sa fatuité et sa rolex… »

J’avais cru comprendre qu’il trainait un scooter rose. Je restais réservé relativement à ses compétences de scooteriste, c’est vrai, mais à un moment on se dit que tout est possible. Maintenant c’est plus crédible : une montre est se porte, elle nous porte pas… bien que… Enfin : l’homme à la belle montre…

Babelle dit: à

ça puait quand même beaucoup à cette époque…ceci dit, aujourd’hui ça pue encore mais on asperge de déodorant…cachez ce flux nauséabond que je ne saurais sentir…

renato dit: à

« … préciser quelques traits comme le genre, les ascendants , la descendance… » c’est un problème pour ‘culturellement’ arriérés… ou alors vous regardez trop la télé…

Jacques Barozzi dit: à

« La maîtresse de Claudel »,
beau titre de roman pour…
et ça rime !

Bloom dit: à

Bloom parle également espagnol, italien, portugais (peut-être roumain?) Il comprend le russe, aussi, et possède probablement des rudiments en arabe.

Du spinnst… Juste assez pour une conversation de base en bengali et en chinois et quelques rudiments d’hindi/ourdou et de thai. Un de mes grands regrets est de n’être ni hispanisant ni lusophone. Il se pourrait que je sois amené à apprendre le pourtugais pour les besoins du service. Le Lisbonne de Pessoa et de Wenders serait la destination…on verra.

Philippe Régniez dit: à

Claudel aurait donc eu une fille avec un violoniste, mais il était en avance sur son époque !

hildenstein dit: à

bloom, je voussouhaite d’apprendre le portugais
même pour la musique brésilienne !

hildenstein dit: à

les gesn qui parlent d’arriérés culturellement me semblent dangereux à tous égards

Joule dit: à

Directeur de l’Institut français de Lisbonne, Bloom ? Ça m’aurait pas déplu, t’as du bol.

Joule dit: à

Je suis bien d’accord avec vous, hildenstein.

Joule dit: à

Avec vous aussi, Jacques Barozzi.

Joule dit: à

Et avec renato. Je partage tout à fait l’avis de renato.

Joule dit: à

Babelle dit: 15 février 2013 à 14 h 00 min

Vous n’avez pas tort.

John Brown dit: à

« On ne le sent guère animé par la haine de soi. »

Et c’est tant mieux. Cette manie de toujours vouloir battre sa coulpe, c’est dégoûtant à la fin.

Joule dit: à

@ Sana rit et W

Ce que vous dites est assez vrai. Je ne suis pas loin de penser comme vous.

Joule dit: à

Oui, John Brown, en effet. Ce n’est pas moi qui dirais le contraire.

Bloom dit: à

Il a beau glairer à tout va, le demeuré de PQ, il n’a bien évidemment pas été capable d’opposer un seul argument historique au rôle essentiel joué par l’Armée rouge dans la chute du nazisme.
Nul en histoire, nullisisime en littérature, inexistent en philosophie, le vaurien porend prétexte de ce blog pour refourguer sa minable propagande raciste et poujadiste.
On pourrait presque se demander ce qu’il fout là, si l’on n’avait pas déjà la réponse: c’est le dindon du blog à Passou, l’idiot du cyberespace, la morve au nez, qui débourre à tout bout de champ dans son bac à sable. Plus ridicule que cette tête d’épingle, tu meurs. Allez, encore un effort, triste sire.

Bloom dit: à

Nullissime (vous avezz deviné qui)

Jacques Barozzi dit: à

Claudel était même en avance sur Jean Genet, Philippe Régniez , voyez Tête d’Or, écrit en 1890 :

« Cébès. — Mère, mon frère ! ô ma nourrice aux côtes cuirassées !

Tête d’Or. — Quoi donc ?

Cébès. — Je n’ai plus le temps ! écoute-moi ! cela m’est égal ! je ne me cacherai pas !

Tête d’Or. — Parle, poussin !

Cébès. – Je t’aime, Tête d’Or !

Tête d’Or. — Tu m’aimes ? […]

Cébès. — Voici ce qu’il faut penser :
Comment faire tenir dans une seule minute un siècle d’embrassements ?
Songe que je suis funèbre, et que cela augmente ton cœur ! Songe que nous sommes
Comme deux amants qui, un seul moment avant jamais, se débaisent. […]

Tête d’Or. — O nos noces rompues !
[…] J’agite les lèvres pour une parole plus vaine que le silence même : Ne meurs pas !

Cébès. — Il le faut.

Tête d’Or. — Non, ne meurs pas ! nous deux et pas autre chose que nous ! Jamais bras ne retinrent une telle sœur ! […]

Cébès. — Simon ?

Tête d’Or. — Eh ?

Cébès. — Tu ne m’as jamais aimé, avant !

Tête d’Or. — Si.

Cébès (s’inclinant en arrière). — Non ! Jamais avant ! Et c’est maintenant que je meurs. […]
Je t’aime au moment de la mort !
et maintenant aie pitié de moi ! La Mort,
La Mort m’étrangle avec ses douces mains nerveuses.

Tête d’Or (le retenant). — O mon frère ! ô mon épouse
Il faut donc que je te soulève sous les bras
Comme le petit enfant à qui on apprend à marcher !
Mais appuie ta tête contre mon cou. Comme c’est beau, un soir d’été !
Le silence béni s’emplit
De l’odeur du blé qui fait le pain.
Les seigles, et les luzernes, et les sainfoins, et les haies,
Les rondes au sortir des villages, la tranquillité de tous les êtres !
L’arbre fait silence ; l’insecte attardé court sur le chemin.
Déjà ! les claires étoiles brillent, et le rossignol, le sombre oiseau qui chante sa plainte quand se lève le grand Chariot…

Cébès. — Noir, de plus en plus noir tout tourbillonne et s’éteint !
Ah je sombre ! Mon cœur meurt
Donne ta tête que je t’embrasse !
Dis, dis, chère âme…
(Il meurt.)

Tête d’Or (il reste un moment immobile, puis il rejette le corps en frissonnant). — Horreur !
(Il s’assied.)
Je suis seul. J’ai froid. »

John Brown dit: à

« Malgré ses grands morceaux, le Journal de Vézelay est d’un homme au-dessous de la mêlée car il n’invite guère à se pencher sur ces années-là avec une certaine hauteur de vues »

Sans doute, mais qu’aurions-nous pensé et écrit à sa place ? Il est facile d’adopter « une certaine hauteur de vues  » quand on envisage les événements à la distance de plusieurs décennies. Eh bien Romain Rolland ne fut pas lucide. Il ne fut pas le seul. Ce journal n’en est que plus intéressant : il nous fait mesurer la difficulté qu’eurent les contemporains, même les plus remarquables, à voir et à penser juste. Romain Rolland ne fut pas, en ces années, « en-dessous de la mêlée », il fut dans la mêlée. Nuance. Ce journal éclaire un peu plus la complexité de cette mêlée. Mais ce n’est plus notre combat. Evitons les jugements de valeur et les anathèmes. On en a été saturés. La barbe, à la fin, avec ces vieilles distributions de prix. Essayons, modestement, de comprendre. C’est autrement plus passionnant et utile que de faire la fine bouche sur ce qui nous apparaît comme des erreurs quand la soupe est depuis longtemps refroidie.

Bloom dit: à

Claudel fut consul dans la ville natale de ma femme. La France s’enorgueillit de refuser d’acheter l’ancien consulat. Les Rafales c’est bien, le Claudel, c’est mieux.

Joule dit: à

Bloom, vous êtes dans le vrai.

renato dit: à

Désolé, hildenstein-hr-machin-truc, mais les gens qui ont des problèmes de genre, d’ascendants, de descendance, sont les gens qui gâchent le monde car il commencent par le genre, les ascendants, la descendance, et ils finissent en déclarant des guerres en nom de principes dont la nature échappe à l’homme sans lubies : c’est-à-dire à celui qui ne se pose pas le problème du genre, des ascendants, des descendants…

TKT dit: à

@ Sana rit: Sanary, ô beau jeu de mots, tranche de con !

boeuf placide de la rdl dit: à

Survivre au-dessous de la mêlée, il n’ a que ceux qui ne savent pas qui en parlent.
Que ce soit au rugby, pour les soldes, ou sur un champ de bataille, on attrape des horions, et en plus c’est pas noble.
Certains craquent.

Pour éviter ça, on passe à l’étape suivante, on lève le coude.
Ça s’appelle au-dessous du volcan.

Je sais, vous n’avez jamais vu de boeuf qui lève le coude.
C’est parce que c’est ceux ne savent pas qui parlent.

Toshiro, cousin éloigné de ueda dit: à

Bloom dit (en parlant de JC, non de Romain Rolland): 15 février 2013 à 14 h 41 min

On pourrait presque se demander ce qu’il fout là,

La réponse est assez simple. On ne peut pas reprocher à JC d’être ambigu. Il vient là pour faire chier, comme Philippe Régniez. L’un et l’autre savent bien que personne ne peut les supporter. Dans leur esprit, l’idée que l’on puisse vivre tranquillement sans eux est un affront. La RdL, ils n’en ont rien à foutre. Leur seul objectif, c’est le sabotage.
On censure les trolls, les petites vannes, mais ces deux-là, il restent. Pourquoi ? Pour augmenter le nombre de commentaires, peut-être, puisque chaque fois qu’ils déposent leur crotte, il y a au moins six posts de protestation. Ça fait du chiffre.

JC dit: à

Franchement, Jacques ! Et ce n’est pas pour abandonner Bloom, ou renato, à leur triste sort de ronchons … mais ton extrait de Claudel … c’est illisible, ridicule, pitoyable, non ?!

ueda dit: à

« Pour l’honneur de ueda ajoutera que la sienne n’est pas aussi petite que d’aucun le dit »

Ca me touche beaucoup cette attention, Jacques Barozzi.
Finie l’humiliation.

ueda dit: à

« abandonner à leur triste sort de Grand-papa ronchons … »

Ça te va bien d’écrire ça, avec Petite Poucette déjà sur tes genoux.

Le Serres officier de marine philosophe… on voit l’effet sur les scientifiques.

hildenstein dit: à

: 15 février 2013 à 15 h 10 min
ne soyez pas désolé, personne ne met des étiquettes sur vous et vos histoires ! du moins pas noir sur écran .
mais pour les cours,j’ai appréfié moins de baratin étouffant comme celui que vous servez sur « les gensqui »,les yen a qui:
ai apprécié le spécialiste des guayaki depuis longtemps !
conc consolez-vous vous-même si vous êtes désolé, ce n’est pas ma vocation de supporter votre fricot machinpercoolomaniaque

mot à mot dit: à

TKT dit: 15 février 2013 à 15 h 16 min
@ Sana rit: Sanary, ô beau jeu de mots, tranche de con !

Tranche de con !!!
je ne vois pas le jeu de mot Thierry, vous devenez obscur avec l’âge,
une tendance à l’HRisation ?

cneff dit: à

@bloom – en souvenir des héros de l‘armée rouge, ce début d’un poème de Hirsch Glik

Shtil, di nacht iz oysgeshternt,

Un der frost – er hot gebrent;

Tsi gedenkstu vi ich hob dich gelernt

Haltn a shpayer in di hent
La suite (avec liens vers les adaptations musicales) en autre ici : Shtil di nakht – Still die Nacht ist voller Sterne und der Frost er hat gebrennet

Jacques Barozzi dit: à

« c’est illisible, ridicule, pitoyable, non ?! »

Non. Moi je dirais sublime. On attend l’avis de ton ami Régniez.

JC dit: à

Jacques, voyons… où est le sublime ? c’est du théatre de marionnettes pour grands enfants !

Jacques Barozzi dit: à

Remarquable papier de Jacques Pierre Amette dans la rubrique du critique SDF. Il nous fait pénêtrer dans le volume II de la pléiade de Claude Simon et on est écrasé par le poids monumental de cette pyramide de papier ! Mise au jour du tombeau du grand écrivain nobélisé…

renato dit: à

Pour des gars comme JC le net c’est la cocagne. Ce sont les gars qui n’ont le courage de leurs opinions que sous anonymat. En outre d’une ignorance crasse car qui s’appelle au premier amendement en France ? D’ailleurs, on peut supposer qu’à part les ce qu’il a entendu dans les séries américaines, mis en situation, ce scooteriste du dimanche ne saurait nous dire quelles sont les exceptions lorsqu’on parle du premier amendement… du reste, je ne crois pas qu’il sache quelle sont les exceptions à la loi Française… mais bon, il se fait passer pour scientifique… ce qui de son point de vue l’innocente de toutes conneries qu’il arrive à exprimer en nom d’une liberté d’expression mal comprise… c’est peut-être seulement un problème d’éducation : il a commencé en ne disent pas merci à la dame et le voilà qu’aujourd’hui il se demande si on devait mettre à la tête d’un ministère régalien une femme qui n’a pas la même couleur de peau que lui…

Jacques Barozzi dit: à

Oui, JC, on sait, et le Temps retrouvé c’est du temps perdu aussi…

renato dit: à

« ne soyez pas désolé, personne ne met des étiquettes sur vous et vos histoires ! du moins pas noir sur écran .
mais pour les cours,j’ai appréfié moins de baratin étouffant comme celui que vous servez sur « les gensqui »,les yen a qui:
ai apprécié le spécialiste des guayaki depuis longtemps !
conc consolez-vous vous-même si vous êtes désolé, ce n’est pas ma vocation de supporter votre fricot machinpercoolomaniaque »

Il y a-t-il un traducteur dans l’assistance ?

Jacques Barozzi dit: à

Lorsque dans les années 40, Jean-Louis Barrault fera part à Paul Claudel de son désir de monter Tête d’or, ce dernier répondra : « Non, non, pas Tête d’or ! C’est comme si je me mettais à nu, comme si je me dépouillais de ma peau en public. »

(in Paul Claudel ou l’enfer du génie, de Gérald Antoine, Editions Robert Laffont, 2004)

La concierge est dans l'escalier dit: à

Jacques Barozzi dit: 15 février 2013 à 15 h 38 min

Ne fayote pas baroz, il n’écrira jamais une critique de tes Goûts..
Quand nous te lisons, Clopine nous manque

JC dit: à

Toshiro, grande confusion de votre part, cousin ! Je ne viens pas ici pour « faire chier » , mais pour m’amuser sans retenue de pseudos inintelligents, s’il se trouve qu’ils le sont à mes yeux. Pas de quoi fouetter un chat ! J’admet que pour les pontifes de la pensée raide militaire jugulaire-jugulaire, cela peut faire chillier…

JC dit: à

Bien vue, renato ! je suis courageux sous anonymat seulement … le reste du temps je rase les murs, tremblant comme une feuille, et si je te voyais en face à face, je m’enfuierai devant la bête.

renato dit: à

Non, JC, vous venez ici pour vomir vos préjugés racistes. Les arguments que je vous oppose n’ont rien à voir avec l’intelligence… mais puisque vous manquez de civilité, comprendre cela il vous est difficile.

hildenstein dit: à

15 février 2013 à 15 h 41 min , pour la traduction voyez glouglougle . changez de lunettes si vous avez la vuebasse.En un mot comme un sang ,ca veut dire: allez vous faire voir chezles riri les poupou les froufrou , pauvre andouillette de grande zaza .

Babelle dit: à

« Pour augmenter le nombre de commentaires, peut-être, puisque chaque fois qu’ils déposent leur crotte, il y a au moins six posts de protestation. Ça fait du chiffre. »…et « le chiffre », ça augmente les rentrées publicitaires sur le blogapassou, bien sûr…à ce propos, le bandeau de tête a été vendu pour combien de temps?…ça lasse de voir la binette de Joël Dicker s’afficher dés qu’on arrive sur le blog…

Loi 1881 dit: à

renato dit: 15 février 2013 à 15 h 38 min
Ce sont les gars qui n’ont le courage de leurs opinions que sous anonymat

Afficher son nom plutôt qu’une opinion (malheureusement absente)une devise que vous partagez avec baroz et traube. Un choix.

JC dit: à

Mon cher renato, vous affirmez sans savoir,comme d’habitude, et vous croyez que cela vous sert d’avoir la main ferme. Mais, cette grosse papatte, elle serre un dictionnaire d’idées reçues. Que dis-je ….elle s’y cramponne !

renato dit: à

Absente ?! Est-ce que vous réussissez à lire une phrase de la Majuscule du début au point finale ?

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