de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

Dire qu’il fut un temps où l’expression « aristocratie juive » revêtait un sens qui n’était ni péjoratif, ni mélioratif, mais légèrement admiratif sans pour autant refléter un jugement de valeur. On a du mal à se l’imaginer en ce début de XXIème siècle où l’on aurait plutôt tendance à croire que les deux termes constituant l’expression seraient plutôt antinomiques, sauf à leur donner une dimension religieuse, ou à les associer au phénomène des Juifs de cour. C’est pourtant d’autre chose qu’il s’agit. Disons un microcosme au sein d’une toute petite société qui se donnait pour une élite, avait soif de grandeurs d’établissements, et se révéla prête à déposer des sommes folles, une énergie inépuisable et une imagination sans limite afin de s’intégrer aux noblesses d’Ancien régime et d’Empire, allant jusqu’à contracter des mariages aux allures de fusions-acquisitions au terme desquels les uns blasonnaient leur dot en permettant aux autres de doter leur blason. Tout pour obtenir le fameux « ticket d’entrée dans cette brillante civilisation », ainsi que l’évoquait le poète Heinrich Heine, familier du salon de la baronne Betty, laquelle goûtait dans l’intimité le bonheur sans mélange de bavarder avec lui en yiddish. Le Paris de la seconde partie du XIXème siècle en fut le théâtre d’ombres, avec un éclat et une magnificence qui firent dire aux chroniqueurs que ceux qui avaient vécu après ignoreraient à jamais ce que fut la douceur de vivre dans l’ancien temps.

Ce monde a existé, cette société a connu ses grandes heures et ses drames qui se sont parfois confondus avec ceux de la France. Elle n’était constituée que d’une poignée de personnes qui furent autant de personnages en vue dans la galerie : une famille souvent (Rothschild, Camondo, Cahen d’Anvers, Ephrussi), ici une fratrie (les Pereire), là un franc-tireur (le baron de Hirsch). Ils ont suscité biographies, monographies, articles, études et discours avec un bonheur variable, mais on les a rarement envisagés collectivement, au risque de l’effet de groupe, illusion dont on sait qu’elle peut conduire au mythe sinon à la légende. C’est toute la vertu de l’exposition modeste, mais intime et fervente, que la Bibliothèque nationale consacre, en la galerie Mansart de son ancien site, à cette Atlantide engloutie entre la rue Laffitte, le faubourg Saint-Honoré et la plaine Monceau. Une fois n’est pas coutume, il est déconseillé de se fier à son titre , qui est également celui du catalogue Les Rothschild en France au XIXème siècle (196 pages, 36 euros, éditions de la BnF); car l’ambition de ses commissaires, Claude Collard et Melanie Aspey, embrasse davantage que ce thème annoncé, même si ils en sont le pivot. Encore que même si les organisateurs s’en étaient strictement tenus au cadre annoncé par le titre, cela eut été une première en France. En effet, si le Museum of London (1998) et le Jüdisches Museum de Francfort (1994) ont déjà accueilli une semblable réunion de documents, les cimaises françaises étaient étrangement en reste jusqu’à présent. Cette lacune est désormais réparée avec cette assemblée d’archives, de photos, de lettres, de tableaux, rarement montrés ou jamais confrontés les uns aux autres. L’occasion s’y prêtait avec la commémoration du 260ème anniversaire de l’installation à Paris de James de Rothschild, fils de Mayer Amschel, fondateur de la maison de banque MM. De Rothschild frères et inventeur de la branche française de l’illustre famille.

Qu’est-ce qu’une exposition réussie ? Un lieu ordinaire d’où se dégage une émotion extraordinaire. Le cas de celle-ci. Non que l’ancienne Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu n’ait pas conservé un peu de son parfum d’antan, mais la salle choisie n’a rien d’un écrin de nature à rehausser le bijou. C’est dire que, la qualité de l’accrochage aidant, les pièces déployées se suffisent à elles-mêmes et prennent davantage de relief encore dès lors que les commissaires ont choisi de les faire entrer en conversation, se livrant à l’art le plus délicatement français légué par le Grand siècle. Tous les aspects des Rothschild s’y retrouvent : banquiers, philanthropes, collectionneurs, mondains… L’aspect religieux n’est pas négligé, rappelé par la présence d’une plaque ornementale de la Torah, ou d’une Hanoukkiyyah en bronze en provenance de l’Italie du XVIIIème. La vue du blason sur le titre d’anoblissement, par lequel l’Empereur d’Autriche les fit barons après qu’ils eurent l’autorisation d’adjoindre une particule à leur patronyme, la devise « Concordia Integritas Industria », les cinq flèches tenues d’une main ferme, tout cela se passe de commentaire ; d’autant que les emblèmes héraldiques (licorne, lion) sont carrément royaux. Quelle illusion ! On pourrait étudier les contradictions et les valses hésitations de la volonté forcenée d’assimilation de ces « Grands Juifs » au milieu du faubourg Saint-Germain à travers le prisme exclusif de leur (non)appartenance au Jockey-Club, l’un des cercles aristocratiques les plus fermés, dont ils furent, dont ils claquèrent la porte avant d’y revenir.

Ici plus qu’ailleurs, le pedigree des objets est passionnant. Ainsi cette tabatière d’émail et diamant offerte par la reine Victoria au banquier Achille Fould, puis donnée la baronne Elie de Rothschild, née Liliane Fould-Springer, au plus grand de nos musées par l’intermédiaire de la Société des amis du Louvre… Les aquarelles peintes vers 1865 par Eugène Lami au château de Ferrières sont poignantes car il en émane une nostalgie proustienne pour ce qui fut et ne sera plus. Nul mieux que cet artiste n’a évoqué les nuances et la légèreté de ce monde. L’atmosphère des salons, l’air du temps politique, le tremblé artistique, l’ambiance économique, tout y est, tout ce qui nous permet aujourd’hui d’appréhender moins une vision du monde qu’une sensation du monde. Qu’il s’agisse des souscriptions aux chemins de fer ou des portraits en pied de l’atelier Disderi, le moindre détail est éloquent dès lors qu’on lui prête l’oreille. Un cliché sépia montrant Emile et Isaac Pereire sur le chantier transatlantique en 1867 est si criant de vérité qu’on les sent prêts à bondir hors du cadre pour en découdre avec leurs anciens employeurs de la rue Laffitte. Ne manque que le portrait de ma chère Betty (Mme James) par Ingres, dans l’exposition mais non dans le catalogue, car elle sort très rarement, et moins encore depuis que l’aîné de la famille en ayant hérité comme le veut la tradition, elle dort dans le coffre d’une banque. Mais le portrait de son époux par les Flandrin est bien là, imposant, majestueux, impérial. Il règne sur cette assemblée de fantômes suspendus. On quitte l’exposition avec l’envie pressante de relire La Maison Nucingen de Balzac, Lucien Leuwen de Stendhal et L’Argent de Zola, histoire de vérifier les caractères

Il y a une autre vie après la vie : celle du nom, sa persistance, son inscription dans le marbre du temps. Les Camondo n’ont plus qu’un musée, les Pereire un boulevard. Seuls les Rothschild ont maintenu et survécu, moins fortunés qu’au temps de leur règne mais fidèles à leur légende. Qu’importe, la trace est là. Elle a la puissance d’une empreinte. Plus forte encore que les clichés antisémites qui ont fait de ce nom l’immédiat synonyme inconscient d’ « argent », et plus encore, de la souveraineté de l’argent. Mais on ne sache pas que, dans la France des XIXème et XXème siècle, une famille française, israélite ou pas, ait autant donné aux musées nationaux que la leur.

(« Le hall du château de Ferrières, vers 1865 » aquarelle d’Eugène Lami ; « James de Rothschild » photo d’Eugène Disderi, Bnf ; « Les deux frères Pereire (au centre) à l’inauguration du chantier Transatlantique, 1857 », photo Robert Howlett, National Portrait Gallery, Londres)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1237

commentaires

1 237 Réponses pour Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

Jacques Barozzi dit: à

Thierry, toute l’allée principale du petit cimetière du Montparnasse pourrait être rebaptisée allée des synagogues ! Ce qui vous a donné l’occasion de me conter l’histoire des principales familles « aristocratiques » juives aux patronymes entremêles gravés dans le marbre. Après quoi, nous sommes allés faire un tour à la mosquée de Paris. Pour faire bonne mesure, il faudra que je vous emmene la prochaine fois au cimetière de Picpus, au proche voisinage de l’hôpital Rothschild, là se trouve tout le gratin d’Ancien Régime, dont les principaux membres on été raccourcis durant la Terreur !

TKT dit: à

@ Polder: Ce n’était pas le moment, à ce moment précis, et maintenant je me permets de développer, après la lecture de divers commentaires postés depuis, en partie par vous. Je ne vois pas le problème.

C.P. dit: à

Jacques, tenez, j’aère à ma façon avec la péroraison de « The Nigger of the Narcissus », que l’on peut élargir au-delà de la marine :

« A gone shipmate, like any other man, is gone for ever ; and I never met one of them again. But at times the spring-flood of memory sets with force up the dark River of the Nine Bends. Then on the waters of the forlorn stream drifts a ship -a shadowy ship manned by a crew of Shades. They pass and make a sign, in a shadowy hail. Haven’t we, together and upon the immortal sea, wrung out a meaning from our sinful lives ? Good-bye, brothers ! You were a good crowd. As good a crowd as ever fisted with wild cries the beating canvas of a heavy foresail ; or tossing aloft, invisible in the night, gave back yell for yell to a westerly gale. »

TKT dit: à

Jacques, excellente idée.

Jacques Barozzi dit: à

Après avoir visité en long et en large puis pris un thé à la menthe dans le pittoresque restaurant de la mosquée de Paris, C.P., TKT et moi, avons cheminé dans un froid glacial jusqu’à la Bastille. Ce qui m’a offert l’occasion de lui désigner au passage votre immeuble et celui de votre célèbrissime voisine : Thierry ne pourra pas dire qu’il a eu droit à une visite baclée !

Bloom dit: à

Marx a apporté bien autre chose l’histoire du monde que l’anti-judaisme de Sur la question juive: c’est à cette aune qu’il faut le juger. De très nombreux Juifs se sont réclamés de Marx. Combien de Drumont ou de Rosenberg?

Ribouldingue dit: à

Mauvaise langue participe sans le savoir à un courant de propagande.
Il se trouve qu’une grande partie de l’histoire du vingtième siècle a eu pour toile de fond les écrits d’un philosophe du dix-neuvième, assez peu connu de son vivant, nommé Karl Marx. On sait ce que le marxisme a donné en acte, on sait que, jusque dans les années 60, les rapports de force entre les nations, la politique en général, se sont déterminés en fonction du marxisme : pour ou contre.
L’ennui, pour les anticommunistes, c’était que la théorie marxiste était solide. Force était de reconnaître que ce philosophe avait écrit des putains de bouquins qui tenaient vachement bien la route. Du coup, ses adversaires furent peu nombreux à se coltiner les textes, qui résistaient ferme. Il y a eu des Raymond Aron et d’autres mais, dans l’ensemble, on préférait faire dévier le débat vers le socialisme réel, les morts de Staline, etc.
Las de ne pouvoir attaquer Marx de front, parce que ça demandait du répondant, on a cherché à viser l’homme. Ça a commencé par : « et puis d’abord il a engrossé la bonne », puis « s’il a vécu dans la misère à Londres, c’est parce qu’il avait pas d’amis, vu que c’était un sale type », etc. A bout d’arguments, on a inventé l’arme fatale : « c’était qu’un sale antisémite ».
Excellent filon. La droite s’est engouffrée là-dedans, secondée par les « nouveaux philosophes ». Glücksman s’était d’abord essayé à l’argumentation authentique, mais c’était trop peu porteur, il a finalement choisi la bassesse. Après tout, il y a avait une guerre froide à gagner, qui fut d’ailleurs gagnée par d’autres moyens, et la petite bière s’est mise à couler, alimentée par le robinet du conflit israélopalestinien.
C’est fini, le marxisme a été évacué de l’Histoire. Mais, après la bataille, il y a toujours une arrière-garde qui en remet une couche. Et, parmi les vivandières qui n’ont rien vu du combat, il y a Mauvaise Langue, qui gueule dans le sillage des cadavres sans jamais s’être interrogé sur les raisons qui ont poussé certains stratèges à remettre cette couche inutile.
C’est ainsi que ML se fait le porte-parole d’un courant dont il n’a même pas conscience.

DHH dit: à

@CP
pure curiosité littéraire
Pouvez vous nous dire au titre de quel theme de litterature comparée le negre du narcisse figurait au programme de l’gregation lorsque vous avez fait partie du jury?et quelles étaient les autres oeuvres reliées à ce theme figurant au programme

Loulou, poméranien dit: à

Ce qui m’a offert l’occasion de lui désigner au passage votre immeuble

Est-ce que tu lui as filé de digicode, au moins ? Sinon, ça sert à rien.

Loulou, poméranien dit: à

Montparnasse > Mosquée de Paris > Bastille.
Vadiou, ça fait les mollets !

Jacques Barozzi dit: à

Entre ses fragments de lucidité et l’expression de sa névrose congénitale, ML est surtout le porte-parole de lui-même. Mais qui est ML ? Le sait-!l vraiment ? Faut dire qu’il n’est pas le seul et que Passou a réussi à fédérer sur son blog une sacrée collection de névrosés en tous genres !

Phil dit: à

l’agrégation du jury…pfff…
c’est pas avec ça qu’on devient riche comme Rothschild. hurkhurk

Loulou, poméranien dit: à

Baroz, quand t’emmèneras TKT aux Batignolles, fais-moi signe, je me mettrai à la fenêtre.

Jacques Barozzi dit: à

Mais nous partimes du Louvre et de l’avenue de l’Opéra, Loulou, poméranien, et TKT s’est révélé bon marcheur ! Dire que pendant tout ce temps-là nous étions filés par D. !

Loulou, poméranien dit: à

Opéra > Montparnasse > Mosquée de Paris > Bastille.

Là, c’est du vice. Même D. lui aurait pas fait un coup pareil.

Jambier dit: à

Montparnasse > Mosquée de Paris > Bastille.
Vadiou, ça fait les mollets !

Surtout en passant bouffer chez Flottes à la Concorde
P….. de périple

Loulou, poméranien dit: à

Et par un froid glacial ! Ma mère de ma mère, dirait l’enculeur.

Phil dit: à

et la collection de Berri le cinéaste, dans quel musée de France elle va atterrir ? au musée katari, comme dit tékaté qui aime yrate

TKT dit: à

@ Loulou, en comparaison à d’autres grandes villes, Paris ne fait pas peur à un marcheur urbain expérimenté.

Loulou, poméranien dit: à

La prochaine fois, Baroz, faites un saut du côté de chez ML. On saura enfin si TKT est un marxiste antisémite.

alec dit: à

mais C.P, j’ai lu moi aussi les livres que vous mentionnez avec une curiosité égale sinon le même intérêt. comment ne pas être sensible à la puissante rhétorique du Manifeste ? en revanche son Das Kapital et ses Grundrisse, pourtant des lectures obligatoires, ont eu raison de ma patience de lecteur. (je crois que c’est Kojève qui se moquait des Surréalistes-philosophes, lesquels n’avaient, selon lui, lu Hegel que par l’intermédiaire des ‘digest’ écrits par tel ou tel critique du penseur. c’est vrai que des fois, ça soulage de bien des charges la lecture par procuration.)
ce que je voulais dire c’est que la philosophie de Marx, véritable répertoire à erreurs (non monsieur, les capitalistes ne se sont pas égorgés dans le combat pour l’innovation, au contraire, il y eut beaucoup d’émulation, non la classe moyenne n’a pas été phagocytée par les classes dirigeantes ou le lumpen prolétariat, au contraire, le capitalisme l’a fait immerger, etc.) n’a été bonne qu’à donner des instruments à toutes (oui, surtout les deux bien connues) les idéologies totalitaires : force du slogan, destruction des arguments de l’adversaire par la dialectique marquée de la plus transparente des mauvaises fois. des prérequis essentiels pour la prise du pouvoir, sa conservation et la destruction de la contradiction.
pour aggraver mon cas, je dirais bien qu’il m’arrive de côtoyer dans mon boulot des gens qui rêvent de rejoindre les équipes de Goldman-Sachs (sans doute dans l’espoir pas si fou de finir comme conseiller à la Maison blanche), pour les taquiner je leur dis que moi c’est le LCF de Benjamin de Rothschild qui me botterait mieux : avoir le flair économico-financier de cet homme, penser à sa collection de Goya, son génie pour ne jamais se tromper (en ce qui le concerne, ses vins n’ont rien à voir avec les Château Mouton-Rothschild ni avec le médiocre Mouton-cadet d’une parente, ses vins ne se font pas battre par des crus de la Nappa Valley, lors de dégustations), cela fait réfléchir et songer. même lorsqu’on ne partage pas sa passion de la chasse. mais de la voile, oui. Benjamin, si vous passez lire ici, bonjour.

TKT dit: à

@ D’uniJambiste 5 février 2013 à 15 h 05 min: Je ne suis jamais allé chez Flottes. J’avais écrit, entre la rue Saint Honoré et la rue Daniel Casanova. Le restaurant dont vous parlez se trouve plus à l’Ouest. Aucun rapport.

Jacques Barozzi dit: à

Faut dire que j’ai de plus en plus de mal à trouver des victimes consentantes pour partir avec moi en promenade à travers les rues de Paris, Loulou, poméranien ! En général, seuls ceux qui n’habitent pas la capitale sont encore demandeurs. Moi, j’aime bien, j’ai l’impression de faire le tour du propriétaire : un domaine qui s’étend bien au-delà du périphérique. Avis aux amateurs du Grand Paris !

TKT dit: à

D’ailleurs, Jacques et moi nous ne bouffons pas: Wir speisen !

Jambier dit: à

La prochaine fois, Baroz, faites un saut du côté de chez ML.

Dans ce cas mieux vaut faire le cimetière St-Vincent, petit, vite fait.
épiya Marcel Aymé

ueda dit: à

« Et ueda vous, vous faites partie des béni oui oui de la doxa antisémite…wéberienne. »
En temps normal, ce serait mon poing dans la gueule. Mais je vous connais, vous êtes un pince-sans-rire.

« Ce qui est plus intéressant que Marx, dans le bouquin d’Attali, c’est qu’il montre de façon pertinente que Max Weber lui-même est antisémite dans l’idée qu’il se fait des Juifs et de l’argent. »
Vous-êtes vous relu ? « de façon pertinente », selon vous ?
Jacques Attali est tellement hâtif dans la compilation de ses dossiers, qu’il se permet de mettre dans le même sac Weber et Werner Sombart, sans apparemment connaître le contexte intellectuel et scientifique de cette époque.
Sombart était un essayiste approximatif davantage qu’un scientifique comme Weber : il est d’ailleurs plus proche par le caractère de ses écrits d’Attali que Weber. On peut parler d’antisémitisme moderne dans le cas de Sombart, fondé sur une conception intemporelle de l’esprit ou de la race que Weber a toujours sévèrement critiqué (il faut avoir lu la page où il se moque de « l’esprit allemand ». Pas de « race » comme concept sociologique ou historique chez MW.

Dire que l’homme Weber était « antisémite dans l’idée qu’il se faisait des Juifs » témoigne d’un désir de ne pas savoir.
Weber était un homme d’une rigueur peu commune dans son milieu universitaire (du reste, sur son caractère, lisez l’impression qu’il fit sur Karl Löwith, en 1918, c’est dans l’autobio de ce dernier « Avant et après 1933 »).
Il n’a cessé de se bagarrer contre l’exclusion de candidats juifs à des chaires de professeurs. Il a tout fait pour essayer de faire venir Georg Simmel à Heidelberg (dont même Windelband jugeait la critique « « einreissend », hein). Quand un jeune professeur nommé Franz Eulenburg (juif) vient lui remettre un rapport sur la situation des Privatdozent, il le soutien chaleureusement et recommande sa nomination. Il ne cesse de râler contre la connerie des conservateurs : « de voir le moins intelligent des ‘Aryens’ (les guillemets sont de lui) préféré au Juif le plus compétent ». (Sa correspondance est publiée dans ses œuvres complètes, voyez si le cœur vous en dit : MWG, II = Briefe, vol. 5, p. 568-71, 585-86…). Et ses rapports à la fin de sa vie avec Lukacs, Ernst Toller, Ernst Bloch… Allez voir sous ces noms-là le tableau que fait Wolfgang Mommsen dans son « Max Weber und seine Zeitgenossen », Göttingen, 1988 : ça n’a pas besoin de mes commentaires.

Je veux bien qu’on tape sur les morts, sauf quand les âneries sont aussi des insultes.
Pouvez-vous imaginer qu’auprès d’un Weber, M. Attali fasse figure de rigolo ?

C.P. dit: à

Chère DHH, bien sûr :

 » La mer, L’aventure et ses significations » :

LES TRAVAILLEURS DE LA MER
MOBY DICK
LE NEGRE DU NARCISSE
PEER GYNT (deux derniers actes)

bouguereau dit: à

Avis aux amateurs du Grand Paris !

tiens il y avait une soirée hausmann et débat grand paris sur lcp la semaine dernière..trés fastidieux..mais le débat montrait des subtilités cocasses entre droite et gauche qui m’échappaient j’ai pas tout compris..fleuret moucheté..faut que je me documente

Loulou, poméranien dit: à

Ah, moi je suis pour le Grand Paris, pas le machin qu’ils essaient de nous concocter avec leur métro de trois mille kilomètres sans conducteur, mais pour l’annexion des communes limitrophes et au-delà. On unifie les budgets. Tant qu’il n’y a pas de rupture du tissu urbain, c’est la même ville. Finie la frontière du périph. Mais ils s’entêtent. Tu as vu ce qui s’est passé Porte des Lilas. Y avait là une excellente occase de casser cette barrière, de lancer de vraies rues pour réunir la banlieue à la ville proprement dite. Eh ben non, ils ont fait des « espaces verts », pour bien marquer la limite.

DHH dit: à

CP
merci
A vous donner envie d’avoir cinquante ans de moins et d’etre candidate au concours

Phil dit: à

ezaktement..comme le gross berlin en 1920. ça roule. après l’intégration, la désintégration

bouguereau dit: à

les principaux membres on été raccourcis durant la Terreur !

ne te fait pas colporteur d’allégations sur notre belle révolution baroz

Jacques Barozzi dit: à

Le Grand Paris est une évidence pour tous, le boug. Les socialistes qui ont désormais la ville, la région et l’Etat ont toutes les cartes pour le faire. Le problème c’est qu’au départ c’était une idée de Sarkozy…

renato dit: à

Vous savez, ueda, ici parler de rigueur intellectuel c’est comme pisser dans un parapluie.

Jorion Pacru dit: à

« au départ c’était une idée de Sarkozy »
baroz

Quoi ? DE rattacher les villes de banlieue à Paris ?
Vous voulez brûler Neuilly ?
Voler La Défense ?
Létait fou Nico

Loulou, poméranien dit: à

comme le gross berlin en 1920

On a les comparaisons qu’on veut, phil. Pourquoi pas le Greater London ? Ça a marché. Si Londres était restée dans les limites de la ville proprement dite, i.e. la City, ce serait un beau bordel. Or c’est ce qu’on est en train de faire avec Paname. Une ville étriquée qui ne peut plus respirer. 4 millions d’habitants à Paris au début du XXe siècle. Moins de deux millions et demi aujourd’hui. Tout Parisien sait que la banlieue fait partie de la ville. Mais, pour aller au théâtre à Aubervilliers, faut se farcir métro + un bus bondé. Y a pas eu de nouvel arrondissement à Paris depuis plus d’un siècle.

TKT dit: à

Der Hund aus Pommern, est contre les espaces verts ?

Jacques Barozzi dit: à

Pour rattrapper Berlin ou Londres Paris pourrait passer aisément à 40 arrondissements, extrait de l’introduction à mes « Promenades dans le Grand Paris » :

« Voilà cent cinquante ans qu’eut lieu le dernier agrandissement de Paris, quand, en 1860, Napoléon III, étendit le territoire depuis le mur des Fermiers-Généraux jusqu’aux fortifications aménagées par Thiers vingt ans plus tôt, et fit passer la ville de douze à vingt arrondissements, annexant à la capitale un premier lot de communes avoisinantes, qui constituaient alors ce que l’on appelait la « petite banlieue ». Cette annexion impériale permit d’intégrer administrativement à la ville des villages entiers comme Auteuil, Belleville, Bercy, Charonne, Grenelle, La Chapelle, La Villette, Les Batignolles, Montmartre, Passy ainsi que de substantielles parcelles soustraites aux communes d’Issy, d’Ivry, de Montrouge, Neuilly, Saint-Mandé, Clichy, Saint-Ouen ou encore Vanves. Le Guide Joanne, mentionne qu’avec 7 802 hectares, ce Paris quelque peu champêtre mais en proie à l’essor industriel, prolongé au-delà de ses anciens faubourgs, comptait déjà, en 1863, 1 696 141 habitants et pas moins de quarante-cinq mille immeubles.
Cent ans plus tard, avec la fin des travaux du boulevard périphérique, aménagé sur la zone non aedificandi des anciennes « fortifs », démolies à partir des années 20 (bien avant la ligne Maginot, on avait pu juger de leur inefficacité lors de l’invasion des Prussiens en 1870 !), la nouvelle ceinture autoroutière semblait marquer définitivement les limites du Paris intra-muros, qui compte à peine plus de deux millions d’habitants.
Aujourd’hui, ce tracé est sérieusement remis en cause par les politiques, au plus haut niveau, tant local que national. On assiste même à une convergence de vue entre les édiles parisiens, qui ont commencé à recouvrir des portions du périph’, telles celles de la Porte des Lilas ou de la Porte de Vanves, et le gouvernement actuel, qui s’est doté d’un secrétariat d’Etat spécifiquement dévolu au Grand Paris.
De fait, Paris n’est déjà plus dans Paris…
N’en a-t-on pas eu un exemple probant avec la demande à la Ville de Paris de la part de la quasi-totalité des communes limitrophes que soient prolongées sur leur territoire les stations de location en libre service du Vélib’ parisien ?
Dès aujourd’hui, nous pourrions aisément dessiner le contour du territoire du Grand Paris de demain, fort d’une quarantaine d’arrondissements, circonscrit aux seules communes limitrophes de la Petite-Couronne. »

bouguereau dit: à

Le problème c’est qu’au départ c’était une idée de Sarkozy…

..un peu..mais c’est aussi depuis la guerre un serpent de mer, aprés tout qui a fait le périph et les villes nouvelles ? ce qui m’a étonné c’est la difficulté de la réaffirmation de la ville « capitale » et des financements qui vont avec, on pense à la régionalisation..paris c’est quoi ? etc..
l’environnement popolitique s’est vachtement enfumé depuis mitterand et sa capitale europe..foirée certes..baisé par london
..bref c’est pas (plus) si évident

Loulou, poméranien dit: à

« au départ c’était une idée de Sarkozy »

L’idée de Sarkozy, c’était autre chose. Il n’était pas question d’annexer les communes limitrophes. De Gaulle, oui, il y avait songé. Mais ça posait des problèmes de listes électorales. Parce qu’il n’y avait pas de maire à Paris et que c’était perçu comme une volonté de détruire la « ceinture rouge ».

Loulou, poméranien dit: à

Eh bé, je suis d’accord avec toi, Baroz. 40 arrondissements, c’est mon calcul quand je m’amuse à rêver sur les plans.
En fait, faudrait changer le découpage des arrondissements, rapport aux disproportions terribles auxquelles la démographie a conduites. Mais on est trop habitués à nos numéros…

olgalismicité dit: à

il me semble que « haine de soi » n’est plus un concept très côté …
esprit de survie me semble ine descriptionassez uste de ce qui attire des uifs vers des chrétiens , et même au risque de la conversion ou d’une transmission conflictuelle jusqu’au risque de suicides reconnus comme tels ou dans des accidents , à leurs enfants .

Blanc de blanc dit: à

baroz, l’idée du Grand Paris est bien antérieure au mari de Carla.
Colportage amical ? Vous avez adhéré ?

Loulou, poméranien dit: à

Je suis pas contre les espaces verts, TKT. La question, c’est de savoir où on les met. Utiliser la couverture du périph pour en faire un espace vert, c’est renforcer l’idée de frontière. En faire une rue, c’est créer du lien.

oups dit: à

ine descriptionassez uste de ce qui attire des uifs

avale, HR, avale !

La voix du bon sens dit: à

transmission conflictuelle jusqu’au risque de suicides reconnus comme tels ou dans des accidents , à leurs enfants .

C’est clair.

bouguereau dit: à

avale, HR, avale !

..de pire en pire

Jacques Barozzi dit: à

Ce qui compte, Blanc de Blanc, c’est la volonté politique. Sarko n ‘était pas dans la bonne configuration, mais aujourdh’hui, Hollande et Delanoe + Huchon devraient avoir un peu plus d’ambition : ça remettrait pas mal de monde au travail et rééquilibrerait le tissu géographique, chaotique, de la banlieue…

olgalismicité dit: à

une description assez juste
donc risque de suicides des enfants ou… d’eux mêmes ….mais il est assez jsute que l’on se cache et qu’on es aidé par l’entourage , et même des psys ,à se cacher des « vérités » qui « dérangent » une certaine « idée » thérapeutique de soi et des autres

Phil dit: à

périphérique transformé en glacis, promenade panoramique, observatoire des indigènes

bouguereau dit: à

C’est clair

c’est du porno chic..tu peux pas comprende

Jambier dit: à

« i.e. la City, ce serait un beau bordel »
loulou

La City a toujours son maire et un statut très particulier depuis le XIVème siècle.

Jacques Barozzi dit: à

L’union des pays de la Méditerranée, c’était aussi une bonne idée. Qui la fera désormais ?

bouguereau dit: à

observatoire des indigènes

..pas trop de péréquation d’impot..les immeubles de grandes hauteurs on les couche au loin dans les 86223971 arrondissements..les français ? tous des parisiens..on joue tous dans du porno chic

Loulou, poméranien dit: à

La City a toujours son maire

On le sait, ça fait partie du folklore. C’est pas Boris.

bouguereau dit: à

L’union des pays de la Méditerranée

les pigs ? c’est du porno gonzo

ueda dit: à

Merci quand même de m’avoir fait relire un ou deux textes, ML…

Vous dites:
« Et dans ces propos de bon sens, je reconnaît bien la très vive intelligence de J. Attali quand il écrit en forme de conclusion : « Le débat, rapidement lancé autour de son imposant ouvrage, fait reconnaître Max Weber comme le plus grand sociologue de son temps. Et aujourd’hui encore, beaucoup citent avec respect cette somme d’ignorance et de naïveté, sans voir qu’elle est l’une des sources majeures — avec Marx, qu’il détestait — de l’antisémitisme allemand. »

Il aurait droit de penser de « L’éthique protestante… » que c’est une somme d’ignorance et de naïveté, s’il l’avait soigneusement lue et comprise en la mettant en rapport avec les autres ouvrages de MW.
Or, Attali n’a pas compris la nature de la question posée par MW, ne s’est pas donné la peine de comprendre sa méthode et l’a apparemment très peu lu.
Exemples.

Je vous cite un coup, pour me marrer encore un peu (c’est humain, hein) :
« Attali dit aussi quelque chose qui devrait faire réfléchir tout le monde ici : « Weber ne voit pas que les Juifs ont inventé l’éthique bien avant les Grecs et les puritains. »
Et ça, c’est énorme quand même, une telle erreur chez Weber, qui est une encyclopédie vivante ! Ce que ça dit de l’Allemagne de son époque à travers lui ! Mais c’est proprement effarant, effrayant. »

Le rôle éthique du judaïsme dans les processus de rationalisation (au sens de MW, pas au vôtre), MW n’a cessé de le mettre en avant. Avez-vous qu’il a publié un ouvrage entier sur le Judaïsme antique (nouvellement retraduit) ? Qu’il en parle constamment dans ses ouvrages ? C’est au judaïsme que l’on doit en Occident la Entzaüberung, c’est-à-dire le rejet des conceptions magiques au profit d’une conception éthique de la religion ; c’est au prophétisme juif qu’il attribue l’universalisation de la loi mais aussi (ce que Attali refuse de voir) une première figure du caractère « rationnel » (ici intégré, cohérent, au sein d’une Persönlichkeit) de la conduite de vie. Etc. Etc.

Il n’y a pas de figure de « Juif » éternel (contrairement à vous ?), il distingue soigneusement les contextes historiques et sociaux de ce dont il parle.

Naturellement, son information a beau être encyclopédique, elle date d’un siècle.
On en sait plus, normal.
Encore faut-il avoir compris ses questions.

Je vous cite :
« Ce que dit Weber est en effet aberrant au sujet des Juifs et de l’argent. Là encore Attali fait une œuvre pédagogique en synthétisant très bien les problèmes (Pas du tout, c’est le contraire !).
Les juifs, ont inventé un « capitalisme de paria » qui n’a rien à voir, dit Weber, ajoute Attali, avec le vrai capitalisme. » (Attali) »

Il n’y a pas de « vrai capitalisme » pour MW, on voit qu’Attali ne comprend rien.
Les différents types qu’ils distingue (aventurier, paria, commercial, moderne, etc) sont des « ideal-types » : il va prélever dans des contextes les plus divers des traits qu’il juge pertinent (au regard de la question posée) pour en faire des « tableaux de pensée » (Gedankenbild) permettant la comparaison historique. C’est pourquoi, par exemple, à partir de l’exemple de l’Islam, il reconnaît une Kadijustiz dans un contexte anglo-saxon, etc.

Vous écrivez :
« ueda, juif chez Weber c’est juif. Point barre ! »
Ben non. Chez vous, pas chez lui. Pas de coup de poing ni de barre chez MW.
Je sais, c’est dur quand on est passionnément attaché à un Grand récit…

Bon..
J’arrete.
Simplement, une phrase citée par Attali (qui ne renvoit jamais à des pages précises) comme celle sur le capitalisme industriel qui serait « le seul honnête » (p. 395) n’a jamais été écrite par Weber, elle n’aurait du reste pas grand sens.

Et lors qu’il lui reproche de ne pas avoir vu que des entrepreneurs juifs de son temps étaient capables d’innovation, il ne fait que montrer ses grandes oreilles d’âne : ce n’est pas la question posée.

Seigneur, pourquoi les pas-bons sont-ils si abondants (voir Onfray) ?
Ca décourage la critique parce qu’on a mieux à foutre.

ta sœur dit: à

L’union des pays de la Méditerranée

L’union avec la Libye, l’Egypte et la bande de Gaza, c’est marrant, je le sens pas trop.

ta sœur dit: à

Seigneur, pourquoi les pas-bons sont-ils si abondants (voir Onfray) ?

suggestion : parce que c’est plus facile d’être pas bon.

bouguereau dit: à

Ca décourage la critique parce qu’on a mieux à foutre

non..ça confine le sujet au differents camps de vontraube qui font un monde ou veut le faire, il n’est pas exact de dire que dracul ne sait pas qu’il manipule, il le sait parfaitement et il trouve toujours un allié qui partagera chacune de ses obsessions, et il montre que l’ensemble de ces camps font un monde zouzou, le sien? pas que

bouguereau dit: à

c’est marrant, je le sens pas trop

pork’n’roll c’est du porno gonzo

olgalismicité dit: à

tous , baptisés*ou juifs OU époux de , frères soeurs ou enfants de , passés ou non par le divan de,et * pour venir étaler sur la toile vos histoires de famille …
*pour ceux qui saupoudrent du névrose par-ci par là qu’il s’agisse d’un auteur ou d’un commentateur, , comme si c’étaient des joyaux de la pensée dont vous n’êtes que des goujats !

Sergio dit: à

ta sœur dit: 5 février 2013 à 16 h 16 min

c’est plus facile d’être pas bon

Et là l’astuce justement c’est d’en faire un casuel ; seulement ça, comme qui dirait, c’est contingent…

Raymond Schachtwarenstückwohl dit: à

l’ensemble de ces camps font un monde zouzou

c’est du crypto porno

polder dit: à

Dites, désolé de revenir en arrière et d’interrompre la grande « aération », votre air du large là… Mais y’a un truc qui me turlupine un peu c’est cette histoire de « capitalisme anglais qu’aurait grassement financé la révolution bolchévique ». M’empêche pas de dormir mais quand même j’aurais bien aimé en savoir un peu plus que la tortueuse déduction :
« ….Quoique pour Trotski comme pour Marx, le capitalisme était à éliminer, donc aussi les Juifs. Et c’est sans doute pour ça que la révolution bolchévique a grassement été financé par le capitalisme anglais… »
Des éléments un peu concrets quoi, si possible étayés historiquement. Colonel Mustard, vous avez un avis sur la question ? By Jove ! On ne s’en prend au capitalisme de Sa Majesté d’aussi cavalière façon !

La mauvaise langue dit: à

Toutes les affirmations gratuites de C.P. sur Marx pas antisémite m’amusent. Il ne prend même pas soin de le démontrer en citant le texte. Ni personne d’autres d’ailleurs. C’est un peu facile d’affirmer n’importe quoi sans se fonder sur le texte.

La grande différence avec J. Attali, c’est que lui, il cite le texte et fonde son analyse sur le texte. C’est plus honnête et plus scientifique que des paroles en l’air qui ne valent pas un pet de lapin.

C.P. n’a toujours pas expliqué en outre en quoi ce que Milner écrit de Marx ne serait une analyse de l’antisémitisme patent de Marx !

Bref, c’est n’importe quoi. Ce monde tel qu’il est, c’est n’importe quoi.

Gibbon dit: à

Vous la sentez venir, la fin du monde ? Vous la sentez venir … ça va être festif.

bouguereau dit: à

Ce monde tel qu’il est, c’est n’importe quoi

dracul y ne cite pas le tesque qu’atalli fait pour lui sinon pourquoi qu’il se décarcasse !
sans la soupe a cépé jamais elle sra bonne

bouguereau dit: à

c’est du crypto porno

dla caballe..en allemand direct sound

bouguereau dit: à

ça va être festif.

ta gueule keupu..

bouguereau dit: à

seulement ça, comme qui dirait, c’est contingent…

t’es bien un goujat* de la pensée
*: ou époux de

Raymond Schachtwarenstückwohl dit: à

*: ou époux de

c’est du porno conjugal

vive l'autocritique dit: à

La mauvaise langue dit: 5 février 2013 à 13 h 00 min
Non, je n’ai pas lu l’original !

La mauvaise langue dit: 5 février 2013 à 16 h 51 min
C’est un peu facile d’affirmer n’importe quoi sans se fonder sur le texte.

On ne vous l’envoie pas dire.

olgalismicité dit: à

oui; bizarre, vriamnt qu’on donnait en type de l’hystérique dans les années 70680, les femmes américaines et les juifs sépharadimhommes et femmes) et que Lacan enseignait quelque chose comme un monde à venir d’obsessionnels , tout en engageant à s’intéresser à la psychose : et l’on a parlé de peuples rendus psychotiques
au temps où l’on professait qu’il faut 3 générations pour faire un psychotique …
vous pouvez compter sur vos phalanges !

Faut-il le lui dire ? dit: à

Si Mauvaise Langue savait que ueda est Clément Rosset, il ferait un ictère.

La mauvaise langue dit: à

Milner ne pousse pas son raisonnement jusqu’à l’idée d' »émancipation » (qui entraîne chez Marx l’idée d’exclusion de la société) des Juifs parce que ce n’est pas ce qui l’intéresse à ce moment de son livre, à ce moment de son raisonnement. Mais tout le livre y conduit.

Ce que Marx pense par « émancipation » conduit très clairement à l’exclusion des Juifs de la société quand il écrit : « L’émancipation politique du Juif, du chrétien, de l’homme religieux, en un mot, c’est l’émancipation de l’Etat à l’égard du judaïsme, du christianisme, de la religion en général. » (Marx)

Attali commente à juste titre de cette manière : « Autrement dit, pour émanciper les Juifs — et avec eux les autres croyants —, il faut en finir avec toutes les religions et avec le capitalisme qu’elles fondent. Dans ce texte terrible, Marx explique que judaïsme et argent sont inséparables, qu’on ne peut éliminer l’un sans éliminer l’autre. (…) Anticapitalisme et antijudaïsme se mêlent ainsi dns une confusion dont beaucoup se nourriront après Marx. En effet, si pour lui, c’est l’élimination du capitalisme qui entraînera celle du judaïsme, pour d’autres, la réciproque sera également vérifiée : éliminer le judaïsme — c’est-à-dire, pour eux, les Juifs — permettra de se débarrasser du capitalisme dont les Juifs sont la source. »
______

C’est ce que fera en s’inspirant de Marx Drumont dont les diatribes contre les Juifs s’inspirent directement des thèses de Marx et qu’on a souvent rapprochées des textes de Marx.

Marx a largement préparé le terrain à ce genre de déclaration de Libermann von Sonnenberg qui dénonce au Reichtag, le 7 décembre 1893, au nom de la ligue antisémite et de ses nouveaux élus : « la Bourse presque entièrement aux mains des Juifs. »

Les diatribes de Marx contre les Juifs c’est exactement ça !

La mauvaise langue dit: à

Clément Rosser sait penser. Pas ueda.

renato dit: à

Tout le monde connait, je suppose, l’histoire de cet espion anglais envoyé en URSS suivre l’évolution de la révolution. Sa hiérarchie l’a pratiquement oublié quand un jour voilà un télégramme : « Conquis le sommet du Comité Central. Qu’est-ce que je fais maintenant ? »

luc dit: à

olgalismicité dit: 5 février 2013 à 17 h 15 min
dans les années 70680, les femmes américaines et les juifs sépharadimhommes

Ça nous laisse 68000 avant de voir ça.

olgalismicité dit: à

N ‘étant une soupièr e pour blablateur à soufflet , moi aussi
je peux dire » je vous emm^eêerde

Phil dit: à

et qui pardonnera les portes capitonnées d’attali pour ses bureaux de la berd ? la peau du derrière pour des battants de cuisine. resultat, y’a pu de franzous dans le board de la berd. enfin, c’est pas le sujet. A Trier, Marx avait la porta nigra sous le nez.

Ploom dit: à

DENMARK
« A 11h21 un coup de feu a été tiré contre une personne à Frederiksberg », une commune enclavée dans Copenhague, ont indiqué les forces de l’ordre. « La victime n’a heureusement pas été touchée. L’auteur du coup de feu a fui après que son arme se fut enrayée au moment où il essayait de tirer deux nouveaux coups », a ajouté la police.

La personne visée était Lars Hedegaard, selon la Société de la presse libre du Danemark, organisation qui affirme que la liberté d’expression « est menacée, principalement par des groupes d’intérêt et de pression religieux et idéologiques ».

D’après la présidente de la branche suédoise de l’association, Ingrid Carlqvist « c’est un miracle qu’il soit en vie ». Ingrid Carlqvist, qui s’est entretenue avec Lars Hedegaard quelques minutes après l’attentat, a rapporté qu’étant descendu au pied de son immeuble pour prendre un colis, il avait été visé près de la tête par un homme âgé de 20 à 25 ans « d’apparence arabe » et portant une veste avec le logo de la Poste danoise.

C.P. dit: à

Mauvaise Langue, écoutez, adressez-vous à quelqu’un d’autre ! Bloom a établi une distinction claire, avant d’autres, et après que j’avais eu le menu courage de taper ce qui concernait « Zur Judenfarge » chez Milner, dans son Introduction (page 11) et dans les « Eclaircissements » (page 131). Je renonce : vous êtes (comme sur l’ensemble de « Renart » et comme sur « Tristram Shandy » …sans les pages spéciales qui vous ont « échappé », pour être moins ironique qu’Abdelkader) décisif sur la « Frage », et supérieur à Jacques Aron et Lionel Richard par exemple. A moi, ce n’est pas grave.
Vous avez raison, je m’incline : Marx est antisémite et dit qu’il faudra les tuer tous, pour extirper à la fois le judaïsme religieux et l’argent du capitalisme. Aucune émancipation possible, donc le zigouillage, nom de dieu !

Ploom dit: à

Enfin ! Enfin ! C.P. s’énerve un peu, ce qui fait ressortir ses qualités humaines…!

Le judaïsme expliqué à ma fille dit: à

tu sais que tu nous pompes, dracul ? tout le monde a compris que tu n’avais lu ni weber ni marx, que tu radotes sur des sujets que tu connais pas, mais tu peux pas t’empêcher de ramener ta fraise. et tu t’enfonces, tu t’enfonces. t’as l’air de quoi maintenant ?
un jour t’as vu attali chez guy lux et tu t’es dit il a l’air marle ce gars avec ses lunettes et te v’là tout con. tu fais peine à voir je te jure. ça peut arriver à tout le monde de se planter, on oubliera, va, parle d’autre chose.

La mauvaise langue dit: à

Ce qu’écrit Milner dans Les penchants criminels de l’Europe démocratique rejoint point par point ce qu’écrit J. Attali de Marx.

Marx propose bien, comme l’analyse Milner une « solution » à la Judenfrage (question juive), de même que les nazis en proposent une, die Endlösung. Or, si la solution que propose Marx n’est pas si radicale que celle des nazis, elle n’en est pas moins mortelle pour le judaïsme et d’autant plus, selon Milner, que le nom juif cristallise précisément en lui « l’asservissement par l’argent de tous les acteurs sociaux » (Milner). Marx propose bien d’exclure les Juifs de la société. C’est ce qu’il appelle « émancipation ». Je cite entièrement :

« Problème juif ou question juive, plus exactement encore PROBLÈME DES JUIFS ou QUESTION DES JUIFS, die Judenfrage peut orienter INDIFFÉREMMENT vers une réponse ou vers une solution. Ainsi en va-t-il chez le jeune Marx : il propose une réponse — le judaïsme, c’est l’argent —, ET UNE SOLUTION : LE JUIF SERA ÉMANCIPÉ QUAND LA SOCIÉTÉ TOUTE ENTIÈRE SE SERA ÉMANCIPÉE DU JUDAÏSME, c’est-à-dire de l’argent. » (Milner, p. 10-11)

Philippe Régniez dit: à

La rigueur de l’érudition de C.P.

« Je ne connais pas l’ornithologue Hudson »

Quelques uns, parmi tant d’autres, des sujets traités par W.H. Hudson :

Le renard
Le puma
Le yarara
La viscache
Le huanaco
La libellule
La sauterelle
La moufette

Et ce gugusse là enseigne.

algomixité dit: à

moi, je mets des oEufs en plus
meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde

keupu dit: à

qu’est-ce qu’elle a, ma gueule ?

W dit: à

16h39
bien que d’aucune étaie by jove me fait vous confier alors que peut être une telle confidence relève de l’aveu névrotique,j’ai rencontré un Dove fort intéressant mais qui n’apporta aucun des arguments qui pourraient abreuver ce débat.

Jérôme dit: à

Le yarara
La viscache
Le huanaco

C’est sûr que, sans connaître ces bêtes-là, il est absolument impossible d’enseigner les lettres.

Groucho dit: à

Tous les Marx de la famille, des plus proches aux plus éloignés, sont zinzins, frapadingues, rataploufs !
Le pire d’entre nous, c’est Karl ! Vous voyez bien que ML a tout bon ! Karl c’est un tueur…

Jérôme dit: à

A part ça, faut reconnaître, les moufettes, ça sert à rien.

La mauvaise langue dit: à

On voit bien que votre énervement montre la faiblesse de votre dénégation. Si vous étiez si sûr de vous, vous ne seriez pas dans cet état-là, mon cher C.P. !

Oui, vous vous êtes gravement trompé. Oui, vous vous trompez encore et toujours.

Et je vais vous dire le fond de ma pensée.

Cette histoire à propos du bouquin d’Attali n’est pas essentiellement une histoire d’antisémitisme ou pas de Marx. Ce n’est pas au fond la question de fond qui taraude J. Attali et qui l’a poussé à dénoncer avec force l’antisémitisme patent de Marx comme de Max Weber. Non, ce n’est pas ça le nœud du problème. Car cela ne toucherait que ces deux personnages. Le fond du problème est beaucoup plus grave. Il vous inclut, C.P. comme tant d’autres en Europe, et que vous fassiez partie de l’élite intellectuelle européenne est encore bien plus grave. Car le fond de cette histoire c’est l’INGRATITUDE des Européens à l’égard des Juifs. oui, c’est ça qui révolte sourdement J. Attali, c’est la DÉGUEULASSE ET MONSTRUEUSE INGRATITUDE DES EUROPÉENS À L’ÉGARD DES JUIFS qui ont fait de leurs sueurs, de leur intelligence, de leur dévouement, de leur éthique juive ce qu’est devenue l’Europe. Et c’est cette INGRATITUDE qui est intolérable. Et si vous ne faisiez pas partie des ingrats, C.P., vous auriez immédiatement acquiescé à la démonstration d’Attali qui est semblable à celle de Milner au lieu de jouer au savant talmudiste qui ergote à propos de ce crime de l’esprit qu’est l’INGRATITUDE DE L’EUROPE À PROPOS DES JUIFS !

Sergio dit: à

bouguereau dit: 5 février 2013 à 17 h 05 min
un goujat

Ha mais ça il faut obstinément ! C’est mufle qu’elles aiment pas…

algomixité dit: à

il y en a qui ne supportent pas les mots « incipit », « helléniste » « instrumeentalisation »
mais scientifique , ça ne les fait pas tiquer !même leur verlan est scientifiquement approuvé
par harvard !

une lointaine connaissance d'alec dit: à

les moufettes, ça sert à rien.

c’est du porno campagnard surround sound

alec dit: à

je ne pense pas que ueda soit Rosset, Rosset parle-t-il italien aussi bien que lui ? en revanche Rosset a une délicieuse intimité avec l’espagnol, ueda l’a-t-il également à ce niveau de commande ? non lo so.
Marx en mettant à bas toute idée de commerce avec la religion poursuit la grande utopie rousseauiste de l’homme bon, de l’homme libre. pour lui comme pour Rousseau, cet homme libre-sans-le-savoir est trop aliéné mentalement pour saisir qu’il est en fait ceinturé de chaînes, on va donc se charger de faire son éducation au bonheur à marche forcée, pour son bien, à l’insu de son bon gré comme dirait un ancien coureur cycliste robespierriste car montagnard de chez Festina. pour Marx, « la critique de la religion est le prélude à toute critique », le règne de la vertu doit absolument advenir et la vision marxiste du paradis sur terre en donne le spectacle idéal. les mal-pensants qui renâclent sont donc des traîtres qui parasitent le bon cheminement, dans le parti unique du fil de cuivre à une seule ramification, des électrons de la délivrance. les religions et leurs églises, qui n’étaient en fait que de vrais lieux où méditer philosophiquement les échecs que connaissent de façon plus ou moins vive les hommes dans leur vie de tous les jours, devenaient des témoins gênants de la nouvelle entreprise humaniste en cours. malheureusement, en institualisant la fraternité de cette façon, on ne pouvait manquer de promouvoir un certain despotisme totalitaire. ce que surent faire avec un génie certain les tenants du marxisme.

Le mâchicoulis des Saturniennes dit: à

l’INGRATITUDE DE L’EUROPE À PROPOS DES JUIFS !

Et ce n’est rien encore à côté de L’INGRATITUDE DE LA RDL ENVERS ML !

renato dit: à

Le perroquet délire. Faut compatir ou on peut rire ?

Le mâchicoulis des Saturniennes dit: à

ueda dit: 5 février 2013 à 15 h 28 min
En temps normal, ce serait mon poing dans la gueule.

Attention, ueda, je me suis laissé dire que ML avait toujours un canif dans une poche.

(None Encoree) Aller à l'essentiel dit: à

Enore un sursaut

Quand je pense que j’ai écrit ce matin que ML était apte à réfléchir…….le lendemain.
Pauvre de moi.
Le surlendemain ?

Victor Meerson dit: à

« Les Juifs, le monde et l’argent » de J. Attali est un livre antisémite de bout en bout.

TKT dit: à

Faire de Jacques Attali, un antisémite, me parait une opération pour le moins curieuse.

Victor Meerson dit: à

Quand Attali écrit que « les Juifs ont fondé l’éthique du capitalisme » et enchaîne avec une recension des méfaits du capitalisme, c’est pas antisémite ? Vous faites partie des nouveaux antisémites, Mauvaise Langue.

alec dit: à

« en institutionnalisant », pardon.
je demande instamment qu’on me jette dans un camp de rééducation orthographique orthodoxe afin que je respecte, après ce séjour volontaire, la ligne du parti syntaxique, l’unique, celle qui délivre.

ueda dit: à

Sacré ML…

Attali a le culot d’écrire:
« Par une monstrueuse ironie, c’est alors en dévoyant la formule de Marx que d’autres Allemands, un siècle plus tard, écriront aux portes des camps: « Le travail rend libre ».
Et ML de boire du petit lait.

Ces calembredaines sont évidemment fondées sur une illusion rétrospective et sur une conception singulière du déterminisme idéologique.
Si le camp est bien au bout de ce toboggan, ce n’est pas seulement Marx qu’il faut incriminer mais tout le mouvement ouvrier et socialiste. Jaurès ou Blum aussi bien…
Ça fait un sacré paquet d’antisémites…

Vous tombez en arrêt devant cette phrase, parce que vous ne la comprenez pas, étant apparemment ignorant du contexte:

« Die politische Emanzipation des Juden, des Christen, überhaupt des religiösen Menschen, ist die Emanzipation des Staats vom Judentum, vom Christentum, überhaupt von der Religion. /
« L’émancipation politique du Juif, du chrétien, de l’homme religieux, en un mot, c’est l’émancipation de l’Etat à l’égard du judaïsme, du christianisme, de la religion en général. »

Et pourtant, elle est parfaitement claire.
Les hégéliens de gauche ont cru dépasser l’idéalisme en critiquant la conscience religieuse. Le très jeune Marx entend faire un pas de plus en montrant la base sociale de cette aliénation.
Dans tous les cas de figure, il s’agit littéralement de l’HOMME RELIGIEUX et de LA RELIGION EN TANT QUE TELLE (überhaupt).

Vous pouvez parfaitement dire que c’est une illusion: la religion survit à la critique rationnelle ou à la transformation sociale. En effet.
Mais les « juifs » sont une métaphore de ce rapport entre conscience religieuse en général et rapport sociaux capitalistes (le christianisme moderne participe de ce « judaïsme »).

Ca vous paraît choquant parce que vous êtes le produit d’une histoire plus récente, capable de penser la « judéité » indépendamment du « judaïsme » (une judéité qui veut éperdument se réapproprier le judaïsme parce qu’elle ne l’a plus ou qu’elle ne l’a que sous une forme partielle).

Pardon de vous en ennuyer, mais Marx ne s’intéresse pas à cela, il s’en fout un peu des Juifs en tant que tels.
Il pense à un état de l’humanité post-religieux (überhaupt).
Qu’il puisse se tromper n’en fait pas un « antisémite », désolé.

Ecoutez, laissez le gros Attali (il aurait se contenter de retracer l’histoire des familiale des banquiers et industriels juifs qu’il connaît très bien: c’est la partie passionnante de son bouquin), et allez lire les textes (en allemand, puisque vous le pouvez, espèce de flemmard).

Philippe Régniez dit: à

« C’est sûr que, sans connaître ces bêtes-là, il est absolument impossible d’enseigner les lettres. »

Peut-être pas, mais on pourrait qu’un type qui est payé pour enseigner les lettres et mener de jeunes âmes sur le chemin de la vie sait ce qu’est un ornithologue. N’est-ce pas ?

One more for the road dit: à

On peut plus être antisémite, on peut plus être homophobe, ni pédophile, ni islamophobe, ni fasciste, ni raciste, ni capitaliste, …. bon, y reste socialiste mais c’est emmerdant, paraît-il !

ueda dit: à

(Ce qui précède est mon dernier essai, C.P., après je fais comme vous: je retire l’échelle!)

Victor Meerson dit: à

Vous aussi, Mauvaise Langue, vous  » faites partie des béni oui oui de la doxa antisémite »…attalienne.

Victor Meerson dit: à

Vous n’avez pas lu Max Weber, Mauvaise Langue, et je n’ai pas lu Attali. Ça ne m’empêche pas d’être aussi affirmatif que vous. Le livre d’Attali est antisémite. Je le sais. J’ai lu un livre sur le livre d’Attali qui montrait formellement qu’il est antisémite.

Sergio dit: à

One more for the road dit: 5 février 2013 à 18 h 10 min
bon, y reste socialiste mais c’est emmerdant, paraît-il !

Oui enfin au moins y a rien à foutre… Parce que les francs-macs, par exemple, en plus faut se taper un pensum effroyable à l’entrée…

W dit: à

Alec croyez vous réellement que la syntaxe puisse vous délivrer de tout vos mots?qu’allez-vous donc devenir dans la chaîne agro-alimentaire qui peine à écouler ses surplus et préfère les brûler plutot que les distribuer aux nécessiteux ou aux consommateurs à moindre coût

C.P. dit: à

Et les anacondas ?

(C.P. 🙂 – Mais j’ai rien dit, moi, sur les anacondas !

(PR 🙂 – Tu dis que t’as rien dit alors ? T’as rien dit ? Ecoutez-le à présent qui m’insulte plus bas que terre et qui prétend encore qu’il a rien dit ! Mais il faudra le tuer pour qu’il puisse plus mentir davantage ! C’est pas assez de la taule pour un cochon pareil ! Un sale maquereau pourri ! Ca suffit pas !… C’est l’échafaud qu’il lui faudrait !

p.c.c. VABDLN

TKT dit: à

@ Philippe Régniez dit: 5 février 2013 à 18 h 09:
“Peut-être pas, mais on pourrait qu’un type qui est payé pour enseigner les lettres et mener de jeunes âmes sur le chemin de la vie sait ce qu’est un ornithologue. « :
Des jeunes âmes ? Voudriez vous nous informer que C.P. enseigne dans une université chrétienne ?
Philippe Régniez, c’est ML, qui mène sur le chemin de la vie, des élèves de 5ème. Au niveau de C.P., ce ne sont plus des enfants et non plus, des adolescents, mais de jeunes adultes ou des adultes jeunes.
Comment va votre puma ?

Palou dit: à

je retire l’échelle!

Et c’est comme ça qu’on se retrouve le cul par terre.

alec dit: à

mais Jaurès, dans certains de ces discours n’a pas été tendre avec les Juifs.

D dit: à

Bien dit, TKT !

D dit: à

Taisez-vous, alec. Vous n’allez pas vous en mêler, vous aussi, avec vos discours ampoulés !

bouguereau dit: à

test2

L'épuisé dit: à

Et voilà alec, maintenant, avec ses gros sabots à pompons dorés. Malheur de nous autres.

bouguereau dit: à

Des jeunes âmes ?

c’est sur qu’une vieille âme ça fait con..sapré vontraube

L'épuisé dit: à

test 2 réussi, bouguereau. C’est du porno soft.

C.P. dit: à

Sergio, qu’est-ce que c’est qui remplace « 🙂 » par des smiles ?

secrétariat de Sergio dit: à

C’est le progrès, C.P. 🙂
🙁
😀
😉

Philippe Régniez dit: à

Jacques Barozzi. A partir de quel âge sodomisez-vous les petits garçons ?

conseil d'amie dit: à

Ne réponds pas, baroz.

Daaphnée dit: à

( Dites, Ueda, vous voulez dire que vous attendez que ML soit à mi-hauteur de l’échelle pour la décrocher ?
Je ne suis pas sure que ML apprécie la farce ..)

Bon, passons à l’action (tweetiti):
« Alors que plus de 10% des manuscrits de Tombouctou ont été brûlés, vandalisés ou détruits, la Bibliothèque nationale de France propose son aide pour préserver le patrimoine malien. »
Bien.

Madame Lucienne dit: à

Monsieur Philippe, à partir de quel âge enfilez-vous les petites filles ?

Ulla dit: à

Bon, passons à l’action

c’est du porno hard

renato dit: à

Les ornithorynques étudient quoi au juste ?

ueda dit: à

(Je suis stupéfait de me voir occupé à défendre le père Marx.

Merci aussi à M. Régniez, il me fait aimer la démocratie, la république, la révolution!

Hourrah!

A bas les calottes, de toute confession!
Gloire à nos pères, aux Jules à moustaches, qui allaient au bordel et pissaient dans les troncs!

La voix de la Tradition dit: à

Philippe Régniez dit: 5 février 2013 à 18 h 33 min
Jacques Barozzi. A partir de quel âge sodomisez-vous les petits garçons ?

C’est vos copains curés qui vous ont demandé de poser la question ? Si c’est un problème technique…

One more for the road dit: à

J’avais lu quelque part qu’on pouvait enfiler de 7 à 77 ans, mais je connais des asociaux qui respectent rien … et traversent en dehors des clous.

La voix de la Tradition dit: à

Gloire à nos pères,

A nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent !

Philippe Régniez dit: à

Je vous pose cette question, Jacques Barozzi, car vous aviez eu le bon goût de lancer il ya quelques temps une question dont l’intitulé était à peu près : préfériez-vous avoir pour parents un couple d’homosexuels ou Philippe Régniez et son épouse ?

Il serait donc utile, en corollaire à votre question, afin que les gens puissent répondre en toute connaissance de cause, que vous précisiez à partir de quel âge dans vos milieux on considère la sodomisation des jeunes garçons comme normale.

One more for the road dit: à

Elevé par un père pisseur de troncs, pas étonnant que l’ueda soit la honte de ce blog prestigieux.

Sergio dit: à

C.P. dit: 5 février 2013 à 18 h 29 min
qu’est-ce que c’est qui remplace « 🙂 » par des smiles ?

A priori ce devrait être le HTML du blog, qui reconnaît le codage et l’affiche comme tel.

Enfin bon moi la bureautique je suis l’âne véritable, en dehors de gras italique souligné, et même l’informatique en général je connais que la partie énorme qui sert à rien de bien concret… Sauf dans les anciens temps les premiers Windows je savais mettre la pendule en mode permanent j’étais comme une star on m’appelait discrètement de tout l’étage…

Alec's taylor dit: à

alec, maintenant, avec ses gros sabots à pompons dorés

Calomnie ! Le vicomte de Cent-Lys ne loge point ses arpions dans des sabots de gueux, mais en de jolis souliers vernis dans quoi il se mire avec constance et satisfaction. Pas de pompons non plus, mais de gros glands assortis à sa veste d’intérieur, molletonnée et brandebourgeoise.
Autour de son cou duquel pointe une pomme d’Adam exorbitée (si l’on ose dire), une lavallière d’organdi d’un blanc lilial achève de faire de notre petit (1,68 m sous la toise) marquis l’arbitre des zélées ganses de ce blog.
Et c’est ainsi qu’Alec est grand.

D dit: à

Je me demande où est passée Daaphnée. Elle me manque déjà terriblement.

renato dit: à

« … à partir de quel âge dans vos milieux on considère la sodomisation des jeunes garçons comme normale »

Indépendamment de la vulgarité du propos, vulgarité qui vous caractérise, vous êtes mieux placé que Jacques pour demander à un curé, qu’en plus de l’expérience directe pourrait vanter une autorité morale cohérente au propos, si on peut l’appeler ainsi…

D dit: à

Moi je ne prends pas partie dans cette histoire. C’est une affaire entre renato et Philippe Régniez.

renato dit: à

Hé ! bouguereau ! maintenant le Ph. R. l’a cherché, inutile de souligner, donc.

D dit: à

Je peux quand même vous dire que parmi tous les curés que j’ai connus, et cela en fait beaucoup, absolument aucun n’a été impliqué dans une histoire de la sorte.
Donc renato doit exagérer, une fois de plus. Ou extrapoler à partir de rares cas isolés.
Enfin, bref. Je les laisse régler ça entre eux.

D dit: à

Je trouve votre façon d’interpeller Bouguereau un tantinet vulgaire, rené. Y a-t-il besoin de ce « Hé » et de deux points d’exclamations ?
Pour le reste, je vous laisse voir ça directement avec qui vous savez, je ne m’en mêle pas.

D dit: à

peler, pas peller. Désolé.

D. dit: à

Dire que c’est une affaire entre eux ne signifie pas qu’il se soit passé quelque chose entre eux, je ne veux laisser la place à aucun malentendu. Il ne s’est strictement rien passé.

D dit: à

Je précise que je resterai extrêmement concis comme annoncé hier, mais j’ai l’intention de prendre bientôt des vacances sans RdL, donc je poste maintenant les commentaires que j’aurais eu le droit de poster. A crédit, si vous voulez. Mais sans intérêt. C’est interdit.

renato dit: à

Ce « rares cas isolés » est d’une hypocrisie limite comique, mais c’est toit D ça…

renato dit: à

toit > tout

D dit: à

Cependant 19h 07 n’est pas de moi, donc à déduire, y compris ce message de rectification auquel j’ai droit, dont la longueur peut donc être infinie, mais je n’irai pas jusque là.

D dit: à

On peut se tutoyer, renato. Ça ne me dérange pas. Nous sommes assez complices habituellement, ce ne serait que normal.

D. dit: à

Si la police a droit à des bavures, je ne voit pas pourquoi ça ne serait pas pardonnable à une église.

D dit: à

Je n’ai pas écrit 19h 13.

D dit: à

Hé ! Bouguereau !
Qu’est-ce que vous en pensez ?

D. dit: à

Ceux auxquels je pense ont toujours beaucoup regretté.

D. dit: à

A 19h 14, j’écris ça pour faire l’intéressant. On peut ne pas en tenir compte.

D dit: à

Je vais me préparer à manger et je reviens tout à l’heure.

renato dit: à

Avec « bavures » nous sommes dans le même cas de figure que avec « rares cas isolés », seulement un peu plus faux-cul, mais ça c’est un détail.

D dit: à

Je me demande toutefois si TKT n’est pas en train de troller.

D. dit: à

Je trouve désagréable de me trouver ainsi perpétuellement collé au cul.

D dit: à

Hé ! D. ! Pourquoi t’as mis un point ?

D. dit: à

Une bavure est pardonnable, un dérapage ne l’est pas.

D. dit: à

Finalement, je ne pars pas, j’apporte mon repas, je n’ai que vous dans ma vie.

D. dit: à

Je me demande si ce n’est pas M. Court qui est en train de se moquer de moi.

Sergio dit: à

ueda dit: 5 février 2013 à 18 h 38 min
Gloire à nos pères, aux Jules à moustaches, qui allaient au bordel

Ha oui maintenant c’est tout un fromage faut un certificat de domicile des factures de gaz et peut-être même un carnet de vaccination…

Babelle dit: à

Ravie de vous retrouver toujours aussi en verve!…et comme toujours le ton et les propos deviennent de plus en plus lestes au fil des commentaires…au bout du 750ème, c’est du délire!..un vrai bonheur de vous lire 🙂

Jacques Barozzi dit: à

Vous couchez avec vos enfants, Philippe Régniez ? Pour un gode ceinture pour votre charmante épouse, voir directement avec votre copain le boug !

D dit: à

Vous êtes tous des antisémites, et puis c’est tout.

renato dit: à

« Une bavure est pardonnable, un dérapage ne l’est pas. »

Vous vous enfoncez D., allez vous reposez à la cuisine : un plat chaut un verre de vin, et vous vous rattrapez.

renato dit: à

reposez > reposer

C.P. dit: à

D, seriez-vous lâche au point de ne pas convenir que Philippe Régniez est jésuitiquement vipérin, lorsqu’il raisonne ainsi : « Qui ne connaît pas Hudson ne sait pas ce qu’est un ornithologue » ? Souvenez-vous de Pascal s’adressant dans les « Provinciales » à « Mes Pères… ».

Vous voici plus généralement bien tiède et hésitant ! N’espérez en ce cas rien de Daaphnée, que je salue.

D dit: à

Je suis un chrétien kasher. Nous sommes peu nombreux, mais j’en fais partie. Nous croyons intégralement à la Sainte Bible, donc nous respectons tous ses préceptes. Je ne mange jamais de porc avec l’aligot, par exemple. Uniquement des saucisses de veau.

D dit: à

Saluez Daaphnée si vous voulez, moi je salue Marie.

D dit: à

Et jamais de laitage avec le veau, évidemment.

D dit: à

Jamais de fromage dans mon aligot.

Babelle dit: à

Jamais de fromage dans l’aligot?…c’est votre choix, D, respectable, très respectable…mais en ce cas, restez humble : votre « aligot » n’est alors qu’une modeste purée…avec ou sans beurre? (attention en ce cas : veau beurré n’est pas casher!)

D dit: à

Rénato: Je vis dans une seule pièce, mais j’ai un cabinet de toilette agrémenté d’une douche-toilette-à-la-turc. Mon ordinateur est installé sur mon lit, en dessous de JC sur un crucifix. J’ai un micro-onde, pour les tomates farcies et l’arigot congelé.

D dit: à

Faux je suis un catholique alail. Je tue moi-même les cafards que j’ajoute dans ma purée de carotte.

renato dit: à

« Je vis dans une seule pièce »

Alors sortez, choisissez une bonne brasserie et vous faite-vous un petit plaisir : deux œufs au plat ou un bon pot-au-feu…

renato dit: à

et vous c’est de trop, mais ce n’est point important

Simon dit: à

Laissez l’entre-jambe de Barozzi tranquille, P.R., il préfère les cimetières aux sacristies …

D dit: à

J’ai oublié de préciser, Babelle, que je suis allergique à la pomme-de-terre, je ne mange donc que les saucisses dans l’aligot-saucisses. Je crois bien que c’est pour cette raison que Jacques Barrozi m’apprécie autant.

rose dit: à

>C.P c’est sûrement une histoire d’espace.
😉

Audrey Whynot dit: à

Ainsi cette tabatière d’émail et diamant offerte par la reine Victoria au banquier Achille Fould, puis donnée… PAR … la baronne Elie de Rothschild, née Liliane Fould-Springer, au plus grand de nos musées par l’intermédiaire de la Société des amis du Louvre…

Juste cette correction (j’arrive tard) et passe.

Peut-être (NSP) explorer le lien VIA la Société des amis du Louvre (ce qui impliquerait aussi que les donations ne sont pas, par l’Etat, en paiement de droits de succession). Eh oui, l’Astronome — renoncer à laisser d’autres enfants grandir avec cette « image » au bout du lit ! Le Louvre aurait été plus que chouette de le prêter.

rose dit: à

sans doute à vérifier avant et après les signes, espace oint virgule petit tiret sous 6 parenthèse et espace après parenthèse.

je ne sais pas souligner : est-ce que quelqu’un pourrait me dire souligner comment on fait ?

Arrête-toi, s’il te plaît, je te prie, arrête-toi.

Je vais vous parler de Balzac c’est iantch, mais mieux que pire.

hamlet dit: à

c’est définition même du mot « dilemme » donnée par encyclopédie universelle : un hétéro dort un homo et une jolie fille; à qui doit-il tourner le dos ?
comme beaucoup d’autres questions, cette question ne peut pas être tranchée en deux coups de cuillères à pot, elle fait l’objet du travail d’un jeune mathématicien en vu d’obtenir la médaille Field.

Je ne suis pas D. ! j’ai lu ses messages, c’est un type sensé et intelligent, qui a lu les livres dont il parle.
s’il fait les mêmes fautes d’orthographe que moi c’est juste un hasard, chez lui ces fautes ne sont que des coquilles en non pas pas les conséquences d’une scolarité précaire et difficile.

L’autre grosse différence, de poids, est que D., pour le peu que j’en ai lu, D. n’a jamais cherché (je le dis à regret) à faire le clown pour être aimé.

Babelle dit: à

Merci de cette précision cher D., maintenant je vous comprends mieux…et pis c’est comme moi finalement : dans ma choucroute hallal (où je mets des saucisses kascher), je laisse le chou (beurk!), je retire la charcutaille (mon hypertension cholesterolisée n’y résistrait pas), je bannis les patates (c’est étouffant) et je me régale des baies de genièvre que je trempe dans mon verre de blanc d’Alsace…z’avez déjà essayé les baies dans le blanc?

rose dit: à

d’abord, je dois vérifier, pour ne pas commettre de bourde auprès de vous.
j’ai travaillé tte la journée ; je dors, je travaille : VDM. Parfois, je marche, mange avec qqu’un, re-travaille, re-dors, re-belote.

Babelle dit: à

résisterait, sorry…mon e s’était envolé…

C.P. dit: à

:)-

test

C.P. dit: à

Eh bien voilà ! que faire avec 🙂 ?

renato dit: à

😛

rose dit: à

désolée je ne l’ai pas relu La Maison Nucingen de Balzac.
Situation (pour bibi, déteste l’histoire, ne l’aime qu’au pluriel)
Balzac, Restauration & Monarchie de Juillet.

9999999999999999999999999999999999999999999
{pour mémoire Flaubert, révolution 1848, Louis Philippe abdique -il était temps que les Louis abdiquent- ras le bol de l’impérialisme) & fin de l’impérialisme}

L’Empire de quand à quand (B. de m….. je préfère le Moyen-âge)? Cela concerne Napoléon. Les écrivains qui ont écrit sous Napoléon, Chateaubriand et Mme de Staël.
66666666666666666666666666666666666666666666

renato dit: à

Ou alors :-O

D dit: à

Je confirme être quelqu’un de sensé et intelligent.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*