de Pierre Assouline

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Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

Dire qu’il fut un temps où l’expression « aristocratie juive » revêtait un sens qui n’était ni péjoratif, ni mélioratif, mais légèrement admiratif sans pour autant refléter un jugement de valeur. On a du mal à se l’imaginer en ce début de XXIème siècle où l’on aurait plutôt tendance à croire que les deux termes constituant l’expression seraient plutôt antinomiques, sauf à leur donner une dimension religieuse, ou à les associer au phénomène des Juifs de cour. C’est pourtant d’autre chose qu’il s’agit. Disons un microcosme au sein d’une toute petite société qui se donnait pour une élite, avait soif de grandeurs d’établissements, et se révéla prête à déposer des sommes folles, une énergie inépuisable et une imagination sans limite afin de s’intégrer aux noblesses d’Ancien régime et d’Empire, allant jusqu’à contracter des mariages aux allures de fusions-acquisitions au terme desquels les uns blasonnaient leur dot en permettant aux autres de doter leur blason. Tout pour obtenir le fameux « ticket d’entrée dans cette brillante civilisation », ainsi que l’évoquait le poète Heinrich Heine, familier du salon de la baronne Betty, laquelle goûtait dans l’intimité le bonheur sans mélange de bavarder avec lui en yiddish. Le Paris de la seconde partie du XIXème siècle en fut le théâtre d’ombres, avec un éclat et une magnificence qui firent dire aux chroniqueurs que ceux qui avaient vécu après ignoreraient à jamais ce que fut la douceur de vivre dans l’ancien temps.

Ce monde a existé, cette société a connu ses grandes heures et ses drames qui se sont parfois confondus avec ceux de la France. Elle n’était constituée que d’une poignée de personnes qui furent autant de personnages en vue dans la galerie : une famille souvent (Rothschild, Camondo, Cahen d’Anvers, Ephrussi), ici une fratrie (les Pereire), là un franc-tireur (le baron de Hirsch). Ils ont suscité biographies, monographies, articles, études et discours avec un bonheur variable, mais on les a rarement envisagés collectivement, au risque de l’effet de groupe, illusion dont on sait qu’elle peut conduire au mythe sinon à la légende. C’est toute la vertu de l’exposition modeste, mais intime et fervente, que la Bibliothèque nationale consacre, en la galerie Mansart de son ancien site, à cette Atlantide engloutie entre la rue Laffitte, le faubourg Saint-Honoré et la plaine Monceau. Une fois n’est pas coutume, il est déconseillé de se fier à son titre , qui est également celui du catalogue Les Rothschild en France au XIXème siècle (196 pages, 36 euros, éditions de la BnF); car l’ambition de ses commissaires, Claude Collard et Melanie Aspey, embrasse davantage que ce thème annoncé, même si ils en sont le pivot. Encore que même si les organisateurs s’en étaient strictement tenus au cadre annoncé par le titre, cela eut été une première en France. En effet, si le Museum of London (1998) et le Jüdisches Museum de Francfort (1994) ont déjà accueilli une semblable réunion de documents, les cimaises françaises étaient étrangement en reste jusqu’à présent. Cette lacune est désormais réparée avec cette assemblée d’archives, de photos, de lettres, de tableaux, rarement montrés ou jamais confrontés les uns aux autres. L’occasion s’y prêtait avec la commémoration du 260ème anniversaire de l’installation à Paris de James de Rothschild, fils de Mayer Amschel, fondateur de la maison de banque MM. De Rothschild frères et inventeur de la branche française de l’illustre famille.

Qu’est-ce qu’une exposition réussie ? Un lieu ordinaire d’où se dégage une émotion extraordinaire. Le cas de celle-ci. Non que l’ancienne Bibliothèque nationale de la rue de Richelieu n’ait pas conservé un peu de son parfum d’antan, mais la salle choisie n’a rien d’un écrin de nature à rehausser le bijou. C’est dire que, la qualité de l’accrochage aidant, les pièces déployées se suffisent à elles-mêmes et prennent davantage de relief encore dès lors que les commissaires ont choisi de les faire entrer en conversation, se livrant à l’art le plus délicatement français légué par le Grand siècle. Tous les aspects des Rothschild s’y retrouvent : banquiers, philanthropes, collectionneurs, mondains… L’aspect religieux n’est pas négligé, rappelé par la présence d’une plaque ornementale de la Torah, ou d’une Hanoukkiyyah en bronze en provenance de l’Italie du XVIIIème. La vue du blason sur le titre d’anoblissement, par lequel l’Empereur d’Autriche les fit barons après qu’ils eurent l’autorisation d’adjoindre une particule à leur patronyme, la devise « Concordia Integritas Industria », les cinq flèches tenues d’une main ferme, tout cela se passe de commentaire ; d’autant que les emblèmes héraldiques (licorne, lion) sont carrément royaux. Quelle illusion ! On pourrait étudier les contradictions et les valses hésitations de la volonté forcenée d’assimilation de ces « Grands Juifs » au milieu du faubourg Saint-Germain à travers le prisme exclusif de leur (non)appartenance au Jockey-Club, l’un des cercles aristocratiques les plus fermés, dont ils furent, dont ils claquèrent la porte avant d’y revenir.

Ici plus qu’ailleurs, le pedigree des objets est passionnant. Ainsi cette tabatière d’émail et diamant offerte par la reine Victoria au banquier Achille Fould, puis donnée la baronne Elie de Rothschild, née Liliane Fould-Springer, au plus grand de nos musées par l’intermédiaire de la Société des amis du Louvre… Les aquarelles peintes vers 1865 par Eugène Lami au château de Ferrières sont poignantes car il en émane une nostalgie proustienne pour ce qui fut et ne sera plus. Nul mieux que cet artiste n’a évoqué les nuances et la légèreté de ce monde. L’atmosphère des salons, l’air du temps politique, le tremblé artistique, l’ambiance économique, tout y est, tout ce qui nous permet aujourd’hui d’appréhender moins une vision du monde qu’une sensation du monde. Qu’il s’agisse des souscriptions aux chemins de fer ou des portraits en pied de l’atelier Disderi, le moindre détail est éloquent dès lors qu’on lui prête l’oreille. Un cliché sépia montrant Emile et Isaac Pereire sur le chantier transatlantique en 1867 est si criant de vérité qu’on les sent prêts à bondir hors du cadre pour en découdre avec leurs anciens employeurs de la rue Laffitte. Ne manque que le portrait de ma chère Betty (Mme James) par Ingres, dans l’exposition mais non dans le catalogue, car elle sort très rarement, et moins encore depuis que l’aîné de la famille en ayant hérité comme le veut la tradition, elle dort dans le coffre d’une banque. Mais le portrait de son époux par les Flandrin est bien là, imposant, majestueux, impérial. Il règne sur cette assemblée de fantômes suspendus. On quitte l’exposition avec l’envie pressante de relire La Maison Nucingen de Balzac, Lucien Leuwen de Stendhal et L’Argent de Zola, histoire de vérifier les caractères

Il y a une autre vie après la vie : celle du nom, sa persistance, son inscription dans le marbre du temps. Les Camondo n’ont plus qu’un musée, les Pereire un boulevard. Seuls les Rothschild ont maintenu et survécu, moins fortunés qu’au temps de leur règne mais fidèles à leur légende. Qu’importe, la trace est là. Elle a la puissance d’une empreinte. Plus forte encore que les clichés antisémites qui ont fait de ce nom l’immédiat synonyme inconscient d’ « argent », et plus encore, de la souveraineté de l’argent. Mais on ne sache pas que, dans la France des XIXème et XXème siècle, une famille française, israélite ou pas, ait autant donné aux musées nationaux que la leur.

(« Le hall du château de Ferrières, vers 1865 » aquarelle d’Eugène Lami ; « James de Rothschild » photo d’Eugène Disderi, Bnf ; « Les deux frères Pereire (au centre) à l’inauguration du chantier Transatlantique, 1857 », photo Robert Howlett, National Portrait Gallery, Londres)

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1 237 Réponses pour Les Rothschild, un nom gravé dans le marbre du temps

C.P. dit: à

Echec et mat ! Quelqu’un m’aurait-il piraté ?
Pour toujours « 🙂 » un smiley ?

rose dit: à

Flaubert, fin de la Monarchie de Juillet.
grrrrrrrrrrrrrrrr

renato dit: à

Donc il ne traduit pas tout :-/

D dit: à

Vous êtes fous.
Aligner ainsi 14,666 fois 666 est extrêmement dangereux.

rose dit: à

virez les guillemets et mettez deux espaces plutôt qu’un pour vos smileys

renato, C.P. bonsoir

D dit: à

Rose, vous ne savez pas ce que vous faites, je suis désolé de vous le dire.

rose dit: à

à un tiers y’en a seize six vous m’avez fait peur

D dit: à

Les baies dans blanc, je connais pas, d’ailleurs je bois surtout du rouge que me fournit Thierry.
Par contre je connais les blancs dans le B. Il y en a deux, un en haut,un en bas,comme dans le 8.

algomixité dit: à

si comme l’écrit Milner, parler même au bistro, c’est parler politique je ne comprends par pourquoi certains ont tant besoin du mot « éthique » sur un blog, alors que lorsque Heine parlait avec une femme de fleurs, a fortiori dans un langue dite aujourd’hui mineure, c’était aussi « politique », et aussi politique su’envoyer par écrit sur un blog, des escadrons de « sourires » .

D dit: à

Hamlet a levé une partie du voile sur qui j’étais, et ça me dérange, je préfère lui dire maintenant.

D dit: à

Je termine de saucer ma tomate et je règle ça.
Un mail à Pierre Assouline fera l’affaire.
Je n’aime pas les petits indiscrets.

D. dit: à

Je sens chez hamlet une constante dans la moquerie.
Il sait bien que je me suis jamais trouvé entre une jeune femme et un inverti (fut-il israélite).
Je n’ai pas réagit à ses coups de pique parce que je me suis endormi sur mon plateau repas.
Je suis facilement ensommeillé mais toujours sensible, capable de souffrir, de ressentir.

algomixité dit: à

aussi politique et (subtil!) qu’envoyer sur un blog des sourires par escadrons.

D. dit: à

Ce n’est pas moi mais M. Court qui vient de terminer ses tomates.
Je respecte les tomates de mon prochain, même si je préfère qu’il mange de son côté, et sans bruit.

rose dit: à

Intro :
Balzac et l’invention du type :
Les types sont des cas prévus par Dieu : le génie les réalise. Il semble que Dieu aime mieux faire donner la leçon à l’homme par l’homme pour inspirer confiance. De là l’efficacité des types : l’homme est une prémisse, le type conclut… Les types vont et viennent de plain-pied dans l’art et dans la nature. Ils sont de l’idéal réel. Le bien et le mal de l’homme sont de ces figures. De chacun d’eux découle au regard du penseur une humanité.
in William Shakespeare

de Victor Hugo 1864

D. dit: à

Ce n’est pas moi non plus qui voudrais lever un voile.
Ce ne sont pas mes co-réligionnaires, mais ils ont une foi, une tenue, une droiture, contrairement à beaucoup d’avachis de ce blog.

D. dit: à

Je vous en prie, rose.
Je suis dans un moment de faiblesse, parce que l’aligot n’est pas passé.
Les conseils culinaires de ce blog ne valent pas un clou.

D dit: à

Je vais aussi en envoyer un à Sollers au sujet du comportement de Bouguereau, ces dernières semaines.

rose dit: à

je me passe des coms foireux sur les types vont et viennent de plain-pied ou prennent leur pied
c’est dit
hugh

je sais pas ce que vous voulez dire D à 20h39 soyez + explicite ; et qui êtes-vous ?

L'ornithologie à la loupe dit: à

Le vrai D n’est pas un aigle et le faux D n’est pas un faux con.

D. dit: à

J’aimerais d’abord, Rose, être pleinement rassuré sur le sérieux de vos intentions.

D. dit: à

Si vous explicitiez ce que vous entendez par foireux, cela permettrait entre nous une meilleure synergie.

Chaloux dit: à

Louées soient l’aristocratie et la haute bourgeoisie juives, qui sont une des parts les plus nobles de notre histoire, et une école de vie et d’intelligence extraordinaires… Reconnaissance.

rose dit: à

On oppose Stendhal et Balzac : l’improvisation d’un côté et la composition rigoureuse de l’autre, le règne du hasard et celui de la nécessité. L’esthétique du personnage balzacien est à envisager à l’intérieur d’un système qui est celui du monde de la Comédie Humaine, 2472 personnages, dont il fait partie intégrante. Le personnage est indissociable de l’univers fictif auquel il appartient, évidence qui caractérise le personnage de roman en général dont la résonance est particulière chez Balzac qui prétend peindre toute une société.
L’invention des personnages reparaissant d’un roman à l’autre met particulièrement à jour leur possible évolution : ils n’ont pas qu’une vie mais plusieurs, ils sont susceptibles de changer en fonction du milieu dans lequel ils sont plongés.

Babelle dit: à

B8 : coulée!…dans le rouge de D. qui n’a qu’un blanc, petit joueur!

D dit: à

Et un à Pivot concernant Ueda.

D. dit: à

Je viens de recevoir un coup de téléphone d’un hôtel Mariott.
L’opérateur avait un fort accent, et le client de la chambre 509 avait une voix pâteuse.
Thierry, si c’est une plaisanterie, elle est de mauvais goût.

rose dit: à

ce n’est pas le soir qu’il faut manger de l’aligot c’est lourd à digérer, marchez au frais ce soir ; dans cinq jours c le jour de la seconde nouvelle lune après le solstice d’hiver & nouvel an chinois, serpent d’eau ; vous pourrez vous reposer dès le 10 février.
Diète en attendant, bouillon de légumes, poèmes, dormir, poèmes, dormir.

Cessez de dire la douleur, je vous prie.
Dans le silence on guérit tout autant. Vous me le redirez plus tard cela quand je clamerai.

D. dit: à

Pardonnez-moi, Thierry.
C’était Sollers.
Son propos était autrement limpide que d’habitude.

rose dit: à

synergie cela me semble bien difficile
si pacifiés ce serait déjà grand pas

D. dit: à

Très ému par ce que vous venez de dire, chère Rose.
Quels poèmes?

D. dit: à

Pacifiés?
Rose, il n’y a jamais eu de guerre entre nous.
Il n’y en aura jamais, je crois.
Mais les poèmes?

D. dit: à

Le service ici est exécrable.
Rien de pire que l’odeur d’un plateau repas qui a refroidi.
Je vais le foutre dehors avec un Do not disturb.

D. dit: à

« Sir?
Did you order Cheese cake? »

Mais pas du tout, foutez moi la paix.

« Cheese cake ready, Sir.
How many guests in the room, Sir? ».

Un anglais à peine compréhensible.
« Sorry, mistaken identity ».

« Sir?
What do do with cake, Sir »

Le gateau?
Quoi faire avec gâteau?
Je vais te dire ce que tu peux en faire avec ton gâteau.

W dit: à

Comment faites vous pour goûter à ces mets macérés dans de l’alcool? toujours eu une sainte horreur des babas des cerises des liqueurs et spiritueux qui baignent les fruits et les végétaux ,en hiver et en Sibérie peut être oui mais l’occasion de traverser ces lointaines régions n’a pas encore été distribué là où je vis.En tout cas félicitations mais vous abîmez vos papilles,attention .

D. dit: à

Thierry?
Le room service, c’était vous?

Comment savez-vous que je suis là?

rose dit: à

(2) Le héros de Balzac se construit en s’opposant et son apprentissage est avant tout une découverte des rouages et fonctionnements cachés de la société. Un certain nombre de héros témoignent ainsi à l’intérieur d’un même roman de leur modification qui n’est en fait que l’épanouissement au grand jour de qualités ou de défauts cachés. Bien souvent le milieu parisien sert de révélateur au sens photographique de leurs aptitudes ou inaptitudes. Le personnage subit un rite de passage dans les épreuves qui lui sont imposées, schéma initiatique.
Grandissement du personnage dans le roman balzacien.
Romanesque satirique et parfaite alliance du sublime et du grotesque. Chez Balzac c’est du grotesque satirique que jaillit le sublime : l’apprentissage correspond en fait à une révélation.

D. dit: à

« Allo? Cheese cake? »

Foutez-moi la paix, nom de dieu.

W dit: à

D et moi?je peux vous déranger?envie vous entendre même dire n’importe quoi mais que ce soit vous …toc toc toc?

Avec le sourire dit: à

Rose et D, ne pourriez-vous vous concentrer sur le sujet du billet por favor? ➡

D. dit: à

Toc toc?

Welcome, W.

Juste deux minutes pour ranger le bordel.

W dit: à

serpent d’eau et peau de serpent nous allons toutes changer nos sacs à main,nos pochettes,nos ceintures laisser le caïman la vachette le pauvre agneau le plastic vernis le buffle sauvage le crapaud des marais le macramé la jacinthe parfumée le chanvre teint la chevrette le chevreau

D. dit: à

Please, sit down.

Que pensez -vous du billet du jour?
(Excusez-moi)

« Allo, Cake cancelled?

Ecoutez, ça va comme ça!

« Tea? Coffee? »

J’ai affaire!

« How many guests, Sir? »

D. dit: à

« Allo, Sir?
Massage? »

Et merde.

georges mesange dit: à

J’ai essayé de suivre les débats de la journée, et je trouve ça un peu hâché.
Surtout, il me semble qu’il s’agit essentiellement d’un faux problème.
C’est pourquoi votre discussion tourne un peu en rond.

rose dit: à

je ne peux pas vous dire pour les poèmes ; ai cherché pourtant ; fait appel à trop d’intimité, je vous prie de bien vouloir m’en excuser. Louise Labé, Clément Marot, Joachim.

je vous souhaite une bonne soirée,D

rose dit: à

>avec le sourire
Balzac est dans le sujet du jour, ce me semble.

Je vous laisse,adoncques.

W dit: à

georges mesange l’histoire et l’interprétation des textes sacrés restent un vrai problème qui charge des milliers d’affluents ,le blog figure le vaste océan,alors tous ont au minimum un zodiac rares les coquilles de noix qui flottent plutot mal que bien dans ces courants.

La mauvaise langue dit: à

Jean-Claude Milner, Interview avec Cyril Veken, Marc Darmon et Jean-Jacques Tyszler :

C. V. : Vous laissez soigneusement de côté, à part quelques remarques très vives, le monde arabo-musulman, mais en posant néanmoins une équation pour le moins interpellante et qui est paix = djihad.
J-C. M. : Équation qui vaut pour les Européens. Concernant le monde musulman, je ne m’avancerai pas. Il y a des spécialistes, à eux de dire. Une précision : je distingue monde arabo-musulman et monde musulman. Pour qu’on puisse parler de monde arabo-musulman, il faut que tout à la fois l’islam soit religion dominante et que l’arabe soit langue dominante ; une grande partie du monde musulman ne parle pas l’arabe. Cela dit, un des fantasmes de l’Europe est que le monde musulman est un et que son unité est rendue visible par le monde arabo-musulman. Or, je pense que le monde arabo-musulman n’est pas un, et encore moins le monde musulman en général ; de même que Bossuet parlait des variations des Églises protestantes, il faudrait parler des variations de l’islam. Je ne peux pas en dire davantage, parce que je n’en ai pas les capacités. Je ne parle que de l’usage que fait l’Europe de son fantasme arabo-musulman, et l’usage qu’en fait l’Europe me paraît être celui que je dis ; elle considère qu’elle est vouée à s’étendre sans limites, et que, comme elle, l’islam est voué à s’étendre sans limites. Le nom de l’expansion de l’Europe s’appelle la paix. Le nom de l’expansion de l’islam s’appelle le djihad. C’est pourquoi paix = djihad. À partir du moment où l’Europe a choisi de ne pas considérer l’islam comme lui étant ennemi, mais comme pouvant faire l’objet d’un gentleman’s agreement, ça veut dire qu’il faut mettre en équivalence ces deux expansions, qui sont supposées légitimes l’une et l’autre. Il faut donc faire en sorte que leur point de rencontre ne donne pas lieu à des affrontements. C’est le voyage de Chirac en Algérie, l’Algérie étant un point de contact entre l’Europe et le monde arabo-musulman. Si on résout le problème de l’Algérie, autrement dit, si l’Algérie suit les conseils que Chirac lui a donnés, tout se résoudra. Si le roi du Maroc suit les conseils que Chirac lui a donnés, etc., etc.
Cette équivalence géopolitique paix = djihad représente, dans l’imaginaire de l’Europe, la réunion des deux moitiés de l’humanité, la moitié européenne et la moitié musulmane. On laisse de côté l’expansion américaine, toujours illégitime par essence aux yeux de l’Europe, et on laisse entre parenthèses (parce que le problème est supposé n’être pas urgent) la question de l’expansion d’un pays asiatique, que ce soit la Chine, le Japon ou l’Inde. Je crois donc qu’il y a un mode d’accord géopolitique, qui est un gentleman’s agreement : vous vous étendez et nous nous étendons, mais qui est aussi un peu plus qu’un gentleman’s agreement, puisqu’il comporte une légitimation, assurée par des idéologues.
L’extension de l’Europe, le fait qu’elle passe de six à quinze puis à vingt-cinq, si c’était les Etats-Unis, on appellerait ça de l’impérialisme ; quand c’est l’Europe, on appelle ça un élargissement. Pourquoi ? Parce que c’est au nom de la paix. La paix est le signifiant maître qui permet d’échapper à l’accusation d’impérialisme. On peut penser qu’un jour viendra où d’autres s’en resserviront. Lorsque les Chinois feront une union douanière avec la Corée, le Vietnam et tous leurs anciens vassaux, les Européens diront que c’est de l’impérialisme ; les Chinois répondront : « Nous ne faisons que ce que vous faites et la paix chinoise vaut la paix européenne. » La légitimation par la paix, c’est une pure affaire de baptême ; autant dire que c’est une affaire d’idéologues. De ce point de vue, les idéologues qui comptent, ce ne sont pas seulement les idéologues de la construction européenne, ce sont aussi les idéologues du progressisme. Ce qui légitime l’Europe à ses propres yeux, ce qui lui permet de penser qu’elle n’est pas impérialiste bien qu’elle s’étende tous les jours, c’est qu’elle s’étend au nom du fétiche progressiste : les libertés accrues dans et par la paix.
Puisque le dernier mot de l’expansion européenne et du gentleman’s agreement avec l’islam, est donné par les idéologues du progressisme, il faut que l’accord avec l’islam se fasse sur les bases du progressisme. Donc l’expansion de l’islam doit pouvoir être pensée, elle aussi, comme une extension progressiste. C’est la seule utilité idéologique, mais elle est absolument fondamentale, du signifiant palestinien.

C. V. : Donc du signifiant Israël…
J-C. M. : Dans le discours courant en Europe, le signifiant Israël fait à la fois obstacle à l’Europe dans son expansion territoriale vers les pays arabes méditerranéens, et obstacle à l’expansion idéologique de l’islam ; pensé comme la religion progressiste par excellence, la religion des pauvres. On voit très bien, par réciproque, la fonction du signifiant palestinien ; il est le shifter qui fait passer le signifiant arabo-musulman au signifiant progressiste, et qui permet de mettre en équivalence paix et djihad. Et en effet l’Intifada est pensée comme un djihad dans le monde arabo-musulman et pensée comme une demande de paix dans le monde européen.

J-J. T. : C’est la défaite, comme vous dites, qui est honorable. Il faut être défait pour être honorable.
C. V. : Et alors que dans leur grande majorité les habitants d’Israël sont des Européens, ils sont volontiers laissés à un avenir américain, alors que les peuples voisins sont eux envisagés comme européanisables.
J-C. M. : Oui, c’est ce que l’Europe croit, c’est le rêve européen, et plus particulièrement français, à savoir Mare Nostrum, faire de la Méditerranée un lac européen. On discerne très bien les desseins de Chirac – que je ne prends pas du tout pour un imbécile et dont les voyages ont toujours un sens. Quand il va en Algérie et qu’il rapporte à ses hôtes l’anneau du dey d’Alger, ça a un sens, surtout si l’on se souvient que le dey ne représentait pas un pouvoir autochtone, mais l’autorité impériale des Turcs. On voit très bien avec l’Égypte, avec le Liban, et avec l’Irak, qui a été une pièce maîtresse de la diplomatie française, que ce qui se reconstitue là, c’est l’Empire romain. Comme en plus l’Union européenne s’est étendue à la Roumanie et qu’il suffirait de pas grand-chose pour que l’Ukraine et la mer Noire soient intégrées, on voit très bien comment ça se redispose. Tout cela, ça suppose un agrément avec le monde arabo-musulman. Le grand historien belge Pirenne avait autrefois marqué la scansion, qui à ses yeux marquait le début des temps sombres, Mahomet et Charlemagne. Qu’enfin Mahomet et Charlemagne s’entendent, voilà le rêve. C’était impossible jadis parce qu’ils étaient tous les deux sur l’axe de la guerre, c’est possible aujourd’hui, à condition que l’on comprenne que djihad est synonyme de paix.

———————

Et on en revient au billet précédent sur la Chanson de Roland décidément plus actuelle que jamais !

Comme quoi tout est dans tout…

georges mesange dit: à

Ce n’était pas une critique, mais plutôt que la question posée pouvait avoir beaucoup de sens différents, et je ne suis pas spécialiste.
La discussion est malgré tout intéressante, merci à tous ceux ou celles qui y ont contribué.

W dit: à

avez-vous lu tout ML? véritable supersonique !vitesse du son dépassée mac 2!

georges mesange dit: à

Je vais partir même si je reviendrai parce que les voix sont si diverses que je ne comprends pas tout.
Je devine que la personne qui signe « la mauvaise langue » est probablement musulmane, et si c’est le cas, je salue un point de vue très courageux (je n’ai l’expérience que de l’est du monde arabe, et ne connais pas le Maghreb).

La mauvaise langue dit: à

CE QUI MANQUE À L’ISLMA, par Pierre Manent

(qui vaut comme une réponse possible à Milner ou pour compléter sa réflexion sur l’Europe et les Juifs) :

« Dans l’interprétation qu’il donne de lui-même, l’islam clôt les révélations monothéistes par une parole définitive, reçue et transmise tout entière par Mahomet. La loi divine est immédiatement positive et évidemment rationnelle. Sa mise en œuvre institue l’umma, »la meilleure communauté qui soit », une communauté d’égaux dans laquelle il n’y a pas de « pouvoir spirituel ». Il y a seulement des imams pour diriger la prière et des docteurs de la Loi pour interpréter celle-ci, mais ces derniers sont bien plus des juristes que des théologiens. On pourrait ajouter : l’islam ignore la distinction propre au monde chrétien entre l’Eglise visible et l’Eglise invisible, et donc la tension entre le pôle institutionnel et le pôle spirituel. Il est pour ainsi dire tout entier dans ses marques extérieures et objectives. C’est évidemment un grand principe de force que cette absence de divisions intérieures — entre temporel et spirituel, visible et invisible. Autre principe de force et d’objectivité, le rapport de l’islam au territoire : toute terre conquise où s’applique la Loi devient musulmane, vient faire partie de la « région de l’islam », « région » qui comporte normalement la continuité géographique. Hors de cette région, il y a la « région de la guerre », région où le djihad est légitime, et même requis, en tenant compte bien sûr des circonstances. »

« La forme politique de l’islam, c’est donc l’empire, dont la dernière concrétisation fut l’Empire ottoman. Jusqu’en 1924, les musulmans pensaient qu’il y avait des successeurs du Prophète. Mais, le 3 mars 1924, Mustafa Kemal abolit le califat. Depuis lors, l’islam est un empire sans empereur.

L’empire est une forme typique de la politique ancienne. On pourrait dire que « devenir moderne », en termes politiques, c’est trouver une alternative à l’empire. Ce qui caractérise le développement politique des Européens, c’est leur effort pour se gouverner eux-mêmes et, d’abord ou en même temps, prendre conscience d’eux-mêmes, à partir d’une matrice impériale double — l’Empire romain et l’Eglise chrétienne, « romaine » parce qu’elle épousa d’abord la forme impériale. Au terme du processus, des nations chrétiennes : la forme politique avait changé de définition — d’empire elle était devenue nation —, et la forme religieuse, de substance, ou substantif, était devenue attribut, ou adjectif. Il dépasserait tout à fait mon propos d’explorer plus avant le sens, ou d’évaluer les mérites de cette immense transformation, ou une transformation analogue. Il nous suffit ici de constater que l’islam n’a pas connu une telle transformation, ou une transformation analogue. D’où l’infécondité politique des tardifs mouvements nationaux, ou nationalistes, en terre d’islam ; d’où le recours à l’idée de « nation arabe », qui désigne précisément ce qui manque. Nous sommes ainsi en présence d’un immense empire, ou plutôt d’une immense empreinte impériale sans empereur, d’une immense surface sensible — combien sensible ! — sans articulation intérieure cohérente, et qui est donc traversée de vagues de mobilisation tantôt « nationaliste », tantôt « fondamentaliste », qui sont autant d’appels enfiévrés lancés vers la forme qui manque ou ne parvient pas à s’actualiser, vers la nation ou l’empire. L’ensemble musulman présente ainsi à la fois une force énorme due au nombre et à l’étendue, due aussi à la stabilité et à l’objectivité de la marque religieuse, et une immense faiblesse due à l’absence, jusqu’ici insurmontable, d’une forme politique effective qui permette de prolonger dans des appropriation nouvelles — transformantes et fidèles — les enseignements du Prophète. »

Pierre Manent, La raison des nations, Gallimard, 2006

La mauvaise langue dit: à

Tout quoi ? L’interview de Milner, oui.

La mauvaise langue dit: à

Ce qu’il dit en tout cas est tout à fait passionnant et lumineux de ce qu’est l’Europe et les Juifs et l’Islam.

Le récent voyage de Hollande en Algérie est la continuité exacte de celui de Chirac dont parle Milner. La guerre au Mali s’insère aussi parfaitement bien dans la trame du questionnement de Milner sur l’Europe. Milner éclaire vraiment une bonne part de notre route actuelle, il me semble.

La mauvaise langue dit: à

Ce qu’il dit d’Israël se confirme aussi. On est en train d’en voir les premières étapes :

– la volonté de la France notamment d’imposer à Israël une paix favorable aux Arabes et défavorable à Israël ; la distance de plus en plus grande d’Israël à l’égard de l’Europe.

-Israël comme limite de la politique illimitée de l’Europe au Proche-Orient et l’affrontement par Israël interposée de l’Europe et des Etats-Unis. Tout ça est en train de se mettre en place sous nos yeux.

renato dit: à

J’adore ceux qui ont besoin de l’opinion d’un autre pour comprendre le monde, ils sont touchants : Untel a dit, etc.

Annette B. dit: à

Bonsoir.

Je dois rédiger un très court mémoire (25 p.) sur le thème « Les Mandarins et les Samourais: idéologie et écriture ».

Sur les similarités et différences de S. de Beauvoir et J. Kristeva, je serais curieuse de savoir si certains d’entre vous ont des références.
Si vous avez aimé ces romans (et pourquoi), ça m’intéresse aussi.
J’ai calculé que les lecteurs de ces romans avaient environ (respectivement) 80 et 60 ans, et je suis intéressée par le rapport genre/ génération.
Merci.

renato dit: à

Vous n’avez qu’à lire ces romans même si vous êtes hors de la tranche d’âge, si c’est pour écrire un mémoire (même très court), cela s’appelle faire le job…

georges mesange dit: à

J’ai lu ces deux romans, et les considère comme des témoignages majeurs sur le siècle passé.
Je vous souhaite bon courage dans votre travail.

Sans le sourire dit: à

Manque pas d’air la dilettante!:mrgreen:

W dit: à

Agnès B vous devriez vous diriger vers d’autres sites que celui-ci sexiste où il n’est jamais question que de bons hommes,tous les auteurs abordés sont des mecs,Julia et Simone n’auront été évoquées que par l’intermédiaire de leur compagnon bien plus proéminent,c’est regrettable mais PA est une espèce de tyran libéral progressiste .

La mauvaise langue dit: à

Et les lecteurs de Flaubert ont 160. Je ne suis pas certain que vous en trouviez encore de vivant. Cherchez bien !

C.P. dit: à

rose, merci. Ces martiens jaunes étaient horribles.

W dit: à

Rénato avouez tout de même que la prospective n’est pas du genre évidente ,qu’y verriez-vous,vous?

Annette B. dit: à

à renato

Bien sûr que je les lis et relis, avec ma subjectivité de femme située (autour de 30 ans).
Mais je désire savoir soit votre réception de lecture (embodied/ gendered reading lived expérience) soit votre problématique d’analyse.

Vous êtes un artiste, d’après votre site, et vous avez peut-être des idées plus originales que les spécialistes de littérature.
Mes professeurs sont plutôt « deconstructionists » mais je ne veux pas rester dans cette école.

En fait, est-ce que ces deux femmes sont plainly ce que vous, Français, appelez « femmes de lettres » ou « intellectuelles »?

Je place l’expérience du corps au centre de mon travail.

Souriez vous pensez! dit: à

renato dit: 5 février 2013 à 22 h 14 min

J’adore ceux qui ont besoin de l’opinion d’un autre pour comprendre le monde, ils sont touchants : Untel a dit, etc.

Et vous, qu’est-ce que vous faites à longueur de blog avec vos renvois et références?
Nous sommes des nains sur les épaules d’un géant, Rénato!:idea:

Annette B. dit: à

à W.

Ce machisme sous-jacent (si j’ai bien compris) doit être résisté.
Simone et Julia ne sont pas des proxy writers.
J’ai vécu presque dix ans en France et je sais que les hommes français jouent souvent comédie, mais parfois disent des choses sensibles sur les femmes auteurs.

La mauvaise langue dit: à

Ah, le corps en travail, quelle belle expérience, hein ! Je suis sûr qu’on pourrait s’entendre pour une belle expérience du corps tous les deux. On aurait Baroz comme parrain et Tkt comme marraine, qu’est-ce que vous en dites ?

Annette B. dit: à

22h38

Ils sont professeurs de lettres, philosophie?

La mauvaise langue dit: à

Oui, Baroz est un des grands spécialistes mondialement reconnu de la turlutte (il a écrit une sublime thèse sur le sujet). Quant à Tkt, c’est un très grand spécialiste de la philosophie héraldique de nos ancêtres franco-allemands. Il joue un rôle majeur dans le ciment et la réconciliation franco-allemande. Mais ils ont tout piqué à mauvaise langue (paraît-il…)

Jean de Lacombe dit: à

Annette B., vous me faite penser à Annette M.!
Femme située mais pas situationniste pour un brin!
Et placer l’expérience du corps au centre de votre travail, n’est-ce pas un peu has been pour parler votre langage?
Mais ça sent le gag à plein gaz!

Annette B. dit: à

M. mesange indique que vous êtes personne musulmane, est-ce c’est vrai.
Dans ce cas, comment comprenez vous le procès de réception de Beauvoir/ Kristeva depuis cet angle musulman?
Savoir si votre genre (choisi) est masculin ou féminin aiderait évidement pour le travail.
Excusez-moi si vous n’avez pas le temps.

La mauvaise langue dit: à

Non, Tkt est mixte. À la fois homme et femme. Homme le matin au réveil, femme il se couche. A midi, il oscille, c’est pas très clair même pour lui.

georges mesange dit: à

Chère Annette (if I may), les intervenants de ce blogs sont parfois un peu ironiques, mais n’y faites pas attention.
Certains ont beaucoup lu!

renato dit: à

« … avec vos renvois et références »

Mais ce ne sont que les souvenirs d’un flâneur, si vous les prenez pour des renvois ou des références c’est votre affaire… enfin, tant pis pour vous.

La mauvaise langue dit: à

Je crois que ce sont des « renvois » tout court…

Annette B. dit: à

Georges, j’ai vu cela, bien clair!
Je n’attends pas beaucoup en fait.
Parfois une idée peut produire autre idée.

renato dit: à

Ah ! ce que ML croit est fondamentale pour la marche du monde.

La mauvaise langue dit: à

Je m’étonne de votre étonnement, renato ! Evidemment.

La mauvaise langue dit: à

Einstein a dit : « Les idées, c’est rare. » Mais je ne voudrais surtout pas vous décourager.

La mauvaise langue dit: à

Vous avez 30 ans, dites-vous. Allez donc voir Sollers, il se fera une joie de vous « informer » sur Kristeva.

La mauvaise langue dit: à

Vous pourriez aller voir aussi Sartre, mais il a 107 ans. C’est peut-être un peu vieux.

georges mesange dit: à

Peut-êtte une idée, Annette

J. Kristeva écrit des livres de théorie littéraires avant-gardistes (« Révolution di langage poétique’), mais elle écrit son roman de manière assez plate et simple.
Vous pourriez interroger ce discord entre théorie et pratique littéraire.

Enquêtez aussi sur le rapport entre les deux femmes.
Structuralement, ça devrait être la haine.
Personnellement, rien n’est moins sûr.

Bon courage!

Jean de Lacombe dit: à

Moi je like Annette Messager et vous Annette B?
Surtout la période années 70.
Annette ceci, Annette cela vous devriez changer de sujet pour votre mémoire.
Kristeva c’est has been.De Bauvoir, ringard!
Gina Pane, ça c’est le top!

annette B. dit: à

à renato

Je connais un peu artiste français.
Bien sûr je sais ils ne veulent pas donner des leçons, mais en fait ils s’estime supérieur pour donner des leçon.
Ca va pour moi, des impressions, c’est le plus précieux.
Mes professeurs sont sérieux, je crois, mais ce n’est pas eux qui vont me montrer un chemin de recherche lié à mon identité et mon corps.
Excuser mon Français.

renato dit: à

Quand je dis que ML est touchant !

annette B. dit: à

Je m’en vais, merci à tous mais je vois le message de Lacombe.

Excusez-moi, Monsieur, j’ai l’habitude de ces remarques désagréables.
S’il vous plaît, si « ringard » (je connais ringard) quelles femmes, aujourd’hui ont la puissance de Beauvoir et Kristeva.
J’espère que vous allez répondre à cette question, parce ces critiques sont faciles, et pas tres honorables (pardonne moi).

La mauvaise langue dit: à

Vous pouvez aussi aller à son séminaire, à Kristeva. C’est sur Proust :

La littérature comme expérience est-elle encore possible aujourd’hui ? Le cours se propose d’interroger la sublimation à l’œuvre dans les textes littéraires, à la lumière de la linguistique, de la sémiologie et de la théorie freudienne. L’ œuvre de Proust sera la base et l’horizon de cette investigation.
Pourquoi Proust ? Son temps sensible interroge le nôtre.
En effet, dans quel temps vivez-vous ? Celui de vos projets ou celui de vos rêves ? Du souci ou du plaisir? Du métro ou de la grève ? De votre journal ou de votre religion ? Plus que jamais unifiés par l’information, les hommes n’ont pourtant jamais vécu des temporalités aussi disloquées, hétéroclites, inconciliables.
À la charnière du XIXe et du XXe siècle, Marcel Proust a recherché le « temps perdu » dans le « temps incorporé » du roman, répondant ainsi aux questions les plus actuelles. Tissé de perceptions et de fantasmes, le temps proustien – qui n’est ni celui de Bergson ni celui de Heidegger – devient sensible. À l’imaginaire avide du lecteur, le narrateur offre l’appât savoureux de ses personnages : Swann et Odette, Bloch, Oriane, Verdurin, Albertine, Charlus dont cet essai aide à retrouver les caractères mêlés aux paysages, églises, dalles et aubépines.
Pourtant, dans les plis de longues phrases, dans le cumul des brouillons et des lettres, dans la cruauté et le ridicule des passions, l’insignifiance des amours et le néant des êtres brusquement s’imposent. Les personnages se contaminent et se brouillent, une profondeur secrète les attire. Telle la madeleine trempée dans le thé, ils perdent leur contour absorbé par le style. Ces héros, ces visions, fruits d’une imagination dont Proust disait qu’elle était son seul organe pour jouir de la beauté, finissent par nous laisser un goût, un seul, acre et tonique : le goût de l’expérience littéraire. Du roman comme thérapie, comme transsubstantiation.

renato dit: à

Moi, si j’étais en vous — mais je ne le suis pas — je me pencherais plutôt sur des vrais artistes, que sais-je Marianne Moore, Elizabeth Bishop, Toni Morrison, Elsa Morante ; il y a des belles choses d’Annemarie Schwarzenbach… mais S. de Beauvoir et J. Kristeva me semble une perte de temps.

La mauvaise langue dit: à

Voyez la mère Angot, ça déménage avec elle !

Jean de Lacombe dit: à

Laissez tomber Annette, l’identité est une vieille baderne idéologique et le corps une virtualité.
Il vous faut bosser sur le transgenre.

annette B. dit: à

Georges, thank you so much!
Je suis outsider ici, mais vous m’accueillez.
Vous êtes sensible.

Mais je suis moi-même of jewish ancestry (ok, half) et je suis impressionnée qu’une personne (mâle/ female?) aussi ouverte sur la culture juive que « ML » (‘why ML?) soit aussi désireuse de creuser le dialogue à partir de sa culture musulmane.

Merci en tout cas pour mon mémoire (25 p. presque rien, mais il faut écrire très bien – Washington University, ce n’est pas à Washington, c’est Seattle)

Bonne nuit tout le monde.

Jean de Lacombe dit: à

Vous ne plaisantez pas ML, ce texte liminaire est de Madame Kristeva, really ( As i try to talk like Annette)?

annette B. dit: à

à renato

Je comprends, je connais Elsa Morante.
Mais comme Beauvoir et Kristeva sont théoriciennes de leur travail, j’admire beaucoup: pas seulement fiction, mais théorie.

renato dit: à

Oh ! vous savez annette, la théorie ça amuse un moment, puis on l’oublie et tout (le monde, la page, ou n’importe quel autre support) se porte mieux.

Traduction dit: à

Daaphnette i presume?

abdelkader dit: à

annette B. dit: 5 février 2013 à 23 h 12 min
ML lui aussi est dans le sujet de son corps…c’est pour ca qu’il porte des gants de boxe au lit…

La mauvaise langue dit: à

Annette, vous faites erreur. Je n’ai aucune culture musulmane. Je ne suis pas du tout musulman.

Jean de Lacombe dit: à

Avez-vous lu Hélène Cixous, Annie Lebrun, Mona Ozouf, Annette?
Qu’entendez-vous par, »femme puissante »?

renato dit: à

Parfois on parle de voix de l’innocence…

La mauvaise langue dit: à

Je ne sais pas si le texte de présentation de son séminaire est de Kristeva.

La mauvaise langue dit: à

Femme puissante, qui a de grosses cuisses ?

La mauvaise langue dit: à

De gros biceps ?

Commentaire pour ce faire égoïstement plaisir dit: à

Il est bien vrai que les grands spécialisstes du lien et du copier/coller sur ce blog font très peu preuve de réflexion personnelle (au hasard HR, , Régniez, dracul, renato, dafnoz, chaloux, baroz, DHH) d’autres le font pour appuyer une thèse, sous-thèse ou au moins une vague idée (ueda, CP, Bloom,.. de nota ?) certains devraient sûrement (TKT, JC, rose, ….. giovanni ?).
Nous reste Boug, D, Sergio et son nègre qui nous ravissent sans artifices.
Ah oui ! Court et Paul, mais nous ne sommes pas dans le même monde.
Polder, vous êtes trop rare donc inclassable.
Ok ça sert à rien, c’est con, mais ça soulage

M ton prochain dit: à

Mon Dieu, mon Dieu. Tant de laideur incarnée, déployée, fractale. C’est pourquoi les plus affreux ont la part belle en ce monde. Ni les uns nu les autres vous ne l’emporterez au paradis, comme on dit. « C’est quoi la vie » demandaient vos maillots d’élite ici, votre façon humble de communiquer avec moi. Si vous le demandez après tant d’années de travaux pratiques avec le bon docteur, c’est que vous êtes bien passé à côté de la vôtre. Et que par de là l’étrange surprise, l’anomalie que je représente pour votre filière tarée, il existe d’autres grosse surprise à venir pour vous, individuellement ou en chapelet de gueules cassées. Poursuivez donc votre petit tour de piste insignifiant, éphémère, passager.

bouguereau dit: à

Je ne suis pas du tout musulman

t’es un crypto dracul..comme jicé l’entriss..tu joues du billard a grosses bandes

renato dit: à

@Commentaire pour ce faire égoïstement plaisir

Bof, faites voir ce dont vous êtes capables qu’on rit un coup.

Petit chaperon rouge dit: à

Beware of the Renato, Annette, « il est en vous », la possession vous guette!
Il est très « Kristevien » notre Renato. Car comme nous le signale M.L. dans l’ultime phrase du Séminaire Proust de Julia Kristeva, il fera de vous : « Du roman comme thérapie, comme transsubstantiation. »

La mauvaise langue dit: à

Non, bouguereau, je suis encrypté, nuance… J’attends mon décryptage…

La mauvaise langue dit: à

Qui a lu le dernier Cixous ? Je trouve que Cixous porte bien son nom.

Sergio dit: à

Commentaire pour ce faire égoïstement plaisir dit: 5 février 2013 à 23 h 35 min

son nègre

Oui enfin faut s’en méfier c’est un ancien du Potemkine, du congrès de Tours et peut-être même de la conférence de Wannsee…

La mauvaise langue dit: à

Qui a lu le dernier Tadié ? C’est sur le roman.

Petit chaperon rouge dit: à

@Commentaire pour ce faire égoïstement plaisir

Si c’est pas du D cousu (main), j’en mets (ma main) à brûler!

renato dit: à

Qui a lu l’avant dernier Astèrix ?

Commentaire qui n'améliore pas le débat, mais était sûr que renato serait le premier (et donc seul) dit: à

renato 23h39

Yé fait, renato, yé fait, cé ké je peux

bouguero dit: à

test5

bgr dit: à

fais vraiment chier tiens

renato dit: à

La cervelle du sergent de ville, par Alfred Jarry

On n’a point oublié cette récente et lamentable affaire : à l’autopsie, on trouva la boîte crânienne d’un sergent de ville vide de toute cervelle, mais farcie de vieux journaux. L’opinion publique s’émut et s’étonna de ce qu’elle jugea une macabre mystification. Nous aussi, nous sommes douloureusement émus, mais en aucune façon étonné.
Nous ne voyons point pourquoi on se serait attendu à découvrir autre chose dans le crâne du sergent de ville que ce qu’on y a en effet trouvé. C’est une des gloires de ce siècle de progrès que la grande diffusion de la feuille imprimée ; et en tous cas il n’est point douteux que cette denrée s’atteste moins rare que la substance cérébrale. À qui de nous n’est-il pas arrivé infiniment plus souvent de tenir entre les mains un journal, vieux ou du jour, que même une parcelle de cervelle de sergent de ville ? À plus forte raison serait-il oiseux d’exiger que pussent en présenter à toute réquisition une toute entière ces obscures et peu rémunérées victimes du devoir. Et d’ailleurs, le fait est là : c’était bien des journaux.
Le résultat publié de cette autopsie est propre à jeter une salutaire terreur dans l’esprit des malfaiteurs. Quel sera désormais le cambrioleur ou l’escarpe qui ira risquer de faire sauter sa propre cervelle en affrontant un adversaire qui ne s’expose, lui, qu’à un dommage aussi anodin qu’un coup de crochet de chiffonnier dans une poubelle? Il paraîtra peut-être, à des contribuables peu scrupuleux, déloyal en quelque sorte d’avoir recours à de tels subterfuges pour la défense de la société. Mais ils réfléchiront qu’une si noble fonction ne connaît point de subterfuges.
C’est d’un plus déplorable abus que nous accuserons la Préfecture de police. Nous ne dénions point à cette administration le droit de munir ses agents de cervelles en papier. On sait que nos pères marchèrent à l’ennemi chaussés de brodequins également en papier, et ce n’est pas cela qui nous empêchera de clamer indomptablement, et éternellement s’il le faut, la Revanche. Nous prétendons seulement examiner quels étaient ces journaux en lesquels consistait la cervelle du sergent de ville.
Ici le moraliste et l’honnête homme s’attristent. Hélas ! C’étaient la Gaudriole, le dernier numéro du Fin-de-Siècle, et une foule de publications plus que frivoles, dont quelques-unes de contrebande belge.
Voilà qui illumine certains actes, jusqu’à ce jour inexplicables, de la police, et singulièrement ceux qui causèrent la mort du héros de ce fait divers. Il voulut, si nous nous souvenons bien, arrêter pour excès de vitesse un fiacre qui était stationnaire, et le cocher ne put obéir, logiquement, qu’en faisant reculer son véhicule. D’où chute dangereuse de l’agent qui se tenait derrière. Il reprit néanmoins ses forces après quelques jours de repos, mais, sommé de reprendre pareillement son service, mourut aussitôt.
La responsabilité de cet événement incombe sans contredit à l’incurie de l’administration policière. Qu’elle surveille mieux à l’avenir la composition des lobes cérébraux de ses agents : qu’elle la vérifie au besoin par trépanation avant toute nomination définitive ; que l’expertise médico-légale ne rencontre désormais dans leurs crânes que… Nous ne dirons point une collection de la Revue Blanche et du Cri de Paris, ce serait prématuré dès cette première réforme ; ni nos œuvres complètes, notre modestie naturelle s’y refuse, d’autant que des agents, chargés de veiller sur le repos des citoyens la tête ainsi, constitueraient un danger public. Voici les quelques ouvrages, à notre avis, les plus recommandables pour un tel usage :
Le Code pénal;
un plan des rues de Paris avec la nomenclature des arrondissements. lequel brocherait sur le tout et figurerait agréablement par ses divisions géographiques un simulacre de circonvolutions cérébrales; on le consulterait sans dommage pour le porteur au moyen d’un verre de loupe fixé après l’opération du trépan;
un nombre restreint de tomes du grand dictionnaire, de police sans doute si nous nous hasardons à en préjuger par son nom : LA ROUSSE;
et surtout, un choix éclairé d’opuscules des membres les plus notoires de la Ligue contre l’abus du tabac.

bgr dit: à

aller tous vous faire enculer

renato dit: à

T’as une bonne adresse bgr ?

Commentaire de 23h35 (étonné de tant d'attention non Alsacienne) dit: à

Chevillette chéra de 23h48

Au désespoir de vous décevoir,
mais un grand merci

D dit: à

Je ne me sens pas concerné. J’aime tout le monde ici. Particulièrement w., dont la vision même furtive me transporte littéralement. Je n’arrive pas à m’expliquer cette attirance. A ce point ça ne m’était jamais arrivé. Je pense que c’est la femme de ma vie, mais qu’il ne va rien se passer du tout.

renato dit: à

Il a de bon qu’ici on n’est jamais déçus, bob, quelques fois par D., mais on suspecte qu’il le fasse « expres »…

D dit: à

Je m’exprime simplement avec spontanéité. Je ne suis pas du genre à préméditer quelque chose. Je suis d’un caractère entier.

D dit: à

C’est d’ailleurs pourquoi je suis souvent censuré.

renato dit: à

En tout cas, outre-Manche le mariage pour tous est passé sans les frissons qu’il provoque ici. Sur ces mots, bonne nuit.

D dit: à

Bon, j’aimerais qu’on arrête un peu de parler de moi. Cela devient gênant au bout d’un moment. J’ai beaucoup d’attraits mais je ne suis pas non plus le centre du monde.

D dit: à

Je te souhaite une bonne nuit, renato.

Commentaire de 23h35 (étonné de tant d'attention non Alsacienne) dit: à

Boug si tu nous lit,

Change SYSTEMATIQUEMENT à chaque commentaire d’adresse de contact (une lettre suffit) ou de Nom (m

Commentaire de 23h35 (étonné de tant d'attention non Alsacienne) dit: à

Ok ya eu un raté, mais l’esprit demeure

Philippe Régniez dit: à

Heureusement que nos amis Pakistanais qui envahissent doucement mais surement le Royaume Uni sauront mettre bon ordre dans tout cela une fois au pouvoir. En attendant l’Angleterre continue à souffrir et à sombrer et à être ridicule aux yeux des étoiles pour avoir, entre autres, brûlé Jeanne d’Arc.

gradolingus dit: à

Comme il n’y a rien qui ait quelqu’intérêt pour un esprit ouvert , c’est un blog qui est attirant mais qui lasse très vite précisément un esprit assez ouvert pour ne pas se laisser prendre aux prétentions de tous ceux qui s’y comportent comme de tyranniques affranchis en quête de cours

gradolingus dit: à

P.Assouline se montre parfois si professeur (« Qu’est-ce qu’une exposition réussie ? ):que l’on perd le gôut à l’accompagner et même davantage . il li arrive de ne pa laisser la plave aux autres de se poser des questions sur les « choses » eux-mêmes, les situations, leurs impressions , et de leur fournir une réponse toute prête, comme à des enfants trop jeunes , et cela très au-delà des repères pour se poser les questions su’il soulève et qui auraient échappé aux commentateurss :
exemple de repères ‘ Encore que même si les organisateurs s’en étaient strictement tenus au cadre annoncé par le titre, cela eut été une première en France. En effet, si le Museum of London (1998) et le Jüdisches Museum de Francfort (1994) ont déjà accueilli une semblable réunion de documents, les cimaises françaises étaient étrangement en reste jusqu’à présent. Cette lacune est désormais réparée avec ‘
la question soulefvée n’a pâs hélas retenu l’attention des commentateurs sauf à dire que l’évocation des maraiges de personnes de même sexe s’inscrive dnas un cadre comparatif pour cette exposition !

gradolingus dit: à

mariages ; question soulevée

gradolingus dit: à

il lui arrive de ne pas laisser « la place » aux autres pour se poser

gradolingus dit: à

évidemment, je n’agacerai pas en diasant comment ce mot « gravé » dans le titre s’associe dans ma pensée avec « libéré/liberté » sur un blog où certains se recommandent de leur progéniture , leurs élèves ou leurs clients pour marteler sur ce blog du « pertinent » , éthique donner des points selon les sources et les références , et le lien internetdont on justifie son « interprétation » (autre mot interdit sur ce blog par un commentateur)

gradolingus dit: à

en disant

gradolingus dit: à

en outre , me frappa dans sue j’ai du temps à y consacrer comme un des moments de la relation des juifs entre eux et la tête de l’état le duel Attali-Wiesel autour de la mémoire de Mitterrand .

gradolingus dit: à

sans que j’aie
ce soir, je suis à autre chose

Bloom dit: à

eureusement que nos amis Pakistanais qui envahissent doucement mais surement le Royaume Uni sauront mettre bon ordre dans tout cela une fois au pouvoir. En attendant l’Angleterre continue à souffrir et à sombrer et à être ridicule aux yeux des étoiles pour avoir, entre autres, brûlé Jeanne d’Arc.

L’intermède clownesque est de retour, oyez, oh yea!
Les fiers marins pakistanais prennent d’assaut les côtes d’Albion (The Undependent, février 1588)

L’êvêque Cauchon, de Rouen, et les prélats français au service de l’occupant anglais déclare Jeanne La Pucelle coupable d’intelligence avec le Malin. Elle sera brulée en place du marché (Les dernières nouvelles du Cauchois, non daté).

Never a dull moment with a dullard!
Ah!

Bloom dit: à

déclare-n-t

DHH dit: à

@annette
si tant est que votre question n’est pas un canular, les mandarins et les samouraïs sont deux romans sans interet le second se présentant ouvertement jusque dans le titre comme un pastiche de l’autre,dont il se demarque comme la version relookée à la generation suivante .

Ils ont pu avoir en leur temps un suces de librairie ,a partir du nom de leur auteur et des clés qu’ils renfermaient.

Ah comprendre que Beauvoir a eu une liaison outre atlantique !, que Sollers est arrivé si tard la première fois qu’il est venu dîner et passer la nuit chez Kristeva ;au point qu’elle n’y croyait plus que la vodka s’était réchauffée et que la glace avait fondu!
S’ils racontaient les mêmes choses d’inconnus au lieu de parler de monstres sacrés de l’actualité germanopratine ,les manuscrits de ces romans auraient été renvoyés avec une formule polie de refus par l’editeur.
Aussi ,si vou ne vous êtes pas moquée du monde en prétendant avoir à écrire sur ce sujet,je vous conseille de trouver un autre sujet de dissertation.

gare aux lingots dit: à

« il li arrive de ne pa laisser la plave » (gradolingus,hr)

Mais de recoller la plèvre comme une respiration des mots, une plaie pour vous!

Canular Club dit: à

Annette, bienvenue chez nous !

gradolingus dit: à

gare aux lingots
gare au lingam !
on en est au 48e nombre premier de Mersenne découvert.

Chaloux dit: à

Commentaire pour ce faire égoïstement plaisir dit: 5 février 2013 à 23 h 35 min

Tu(tu?) orrait dut an phaire ain pourre cjouazir ton pseudo.

La truie faliconaise a encore accouché d’un navet.

annette B. dit: à

Je suis d’accord, DHH, mais le sujet n’est pas la littérarité mais le rapport écriture/ théorie/ ma réception (embodied reading).
Beauvoir et Kristeva parlent de leur théories par métaphores (A Wash. U., il y a un disciple de Paul de Man).

Je suis d’accord avec mésange, il y a la transference et peut-être contre-transference.
Les affects sont tellement forts entre les deux narratrices que je suis certaine que l’une d’elle a été l’amante de l’homme de l’autre couple (je ne sais pas je suis claire), tellement il y a attirance négative (Girard’s mimicry?). Mais je ne sais pas laquelle des deux.
Ce n’est du gossip, c’est essentiel pour mon travail sur genre/generation.
Merci aux deux.

JC dit: à

Je suis etonné d’apprendre la mauvaise nouvelle en provenance du sondage pour France Info/Le Monde/Canal+, qui note qu’environ 32% de Français se disent «tout à fait» (6%) ou «assez» (26%) d’accord avec les idées du Front national. Effarant, en effet, de noter que 63% des sondés sont en désaccord (26% «plutôt», 37% «tout à fait») avec les idées du FN. Ah ! ces humanistes branchés UMP, PS, EELV, FG, ils sont incroyablement en retard sur le monde à venir, non ? …

Stats dit: à

Les assez-oui et les plutôt-non ont la majorité.

gradolingus dit: à

la plave » (gare aux
si ous aviez compris que C est à côté de V sur votre clavier,vous auriez pensé à l’histoire rapportée par O.Sacks dans Speak, Memory
FEBRUARY 21, 2013
Oliver Sacks!

gradolingus dit: à

sur le rappel d’O Sacks ,c’est comme un commen taire de , « mais légèrement admiratif sans pour autant refléter un jugement de valeur. »,
l’histoire rapportée étant très étonnante .
je ne suis pas ancore aveugle. »et je ne m’identifi

gradolingus dit: à

je ne m’identifie pas à P.Assouline , ni à O.Sacks .
Ma mémoire m’étonne, mais je vérifie régulièrement ce qu’elle me propose .

Philippe Araignée dit: à

suivant la charmante recommandation de boudegras, nous sommes tous allés nous faire enculer… et alors dugland ?

gradlagomer dit: à

que ceux qui avaient vécu après ignoreraient à jamais ce que fut la douceur de vivre dans l’ancien temps.
mais voilà une phrase bien remarquable, si nombreux étant sont ceux qui n’ont jamais goûté la douceur de vivreet et n’en ont peut-être que des rêves tissé d’histoires entendues et de livres lus et qui même s’il croisent un poète prêt à parler avec eux, n’auront pas le temps de l’écouter

renato dit: à

Ainsi, le matin JC se lève, ouvre son journal et il se fait peur avec un sondage.

renato dit: à

Un autre s’en vient avec la belle découverte que « l’écrivant » de Washington (l’Etat, naturellement) est un canular : magnifique !

ueda dit: à

Je suis attéré par la troisième photo.

Les occidentaux de ce temps s’habillaient comme l’as de pique.
Comment nos samouraïs ont-ils pu accorder de la considération à de tels guignols?

Hélas, moins de 20 ans plus tard, ils se guignolisaient à leur tour.

Ca reste un sujet controversé de savoir si c’est la cheminée de paquebot qui a précédé le (très) haut de forme, ou le contraire.
Ce désir pathétique d’identification a malgré tout des limites. C’est bien par sa bouche et non par sa tête que Pereire est bien obligé de lâcher sa fumée.

renato dit: à

Dans les fait le meilleur canular de ce blog est ML.Lui,naturellement, il ne le sait pas ce qui est d’une grande tristesse…

gradlagomer dit: à

lorsque j’ai vu  » « Le hall du château de Ferrières, vers 1865″, j’ai eu presque peur .

gradlagomer dit: à

et cette sensation d’effroi demeure .

gradlagomer dit: à

D’ailleurs j’ai « globalement » peur de P.Assouline aussi.
je ne pense pas que j’aurais peur d’Oliver Sacks, mais sait-on jamais ?

gradlagomer dit: à

Ce que P.Assouline ne précise pas , c’est pour qui le nom de Rothschild fonctionne comme mythe aujourd’hui . combien de salles d’étude sont nommés du nom dd Rotschild , par exemple, et dans quels pays, quels batimnts …

renato dit: à

Puis il y a le crétin recourent, celui pour qui si ce n’est pas wiki le grand péché c’est le copier-coller, comme si on venait ici pour apporter des nouveauté au monde de la recherche, ou que sais-je, y publier le roman qui bouleversera le monde littéraire, et peut-être le monde tout court. Alors là, pour être courts de peaux ces gars sont les meilleurs, il faudrait seulement savoir si la peau courte c’est un fait naturel, ils sont nés comme ça ; ou un fait culturel : ils ont du se battre afin d’acquérir cette non connaissance indispensable lorsqu’on manque d’esprit… enfin-bref… le comique est dans le monde, certes, mais il ne fait pas toujours bien son métier…

Bloom dit: à

Classements internationaux des universités: la France de plus en plus mal vue. (Le Monde)

Le rétropédalage des universités françaises étant dû en partie au peu d’attractivité de notre système aux yeux des étudiants et enseignants étrangers,
on imagine le classement des universités françaises après l’application par une minorité fasciste des principes bas-frontistes.
Au fait, n’est-ce pas une université varoise qui avait vendu des faux diplômes à des étudiants chinois? Dans la plus pure tradition d’accueil de ce charmant département à la population si avenante (« Mort aux Arbres »! « Les Arbres dehors »! FN 20-cra!…) Vieille tradition mafieuse? Voyons…

« Selon le directeur de recherche de QS, Ben Sowter« cette baisse de performance s’explique par la réduction du nombre d’enseignants étrangers et étudiants non européens alors que la compétition internationale s’intensifie et que s’accélère la mobilité des étudiants qui a augmenté globalement de 10%, une progression inédite depuis 2004 date de publication du premier classement QS ».

JC dit: à

« Ainsi, le matin JC se lève, ouvre son journal et il se fait peur avec un sondage. »

Mais comment fais tu pour avoir ce sang-froid, cette hauteur de vue, ce détachement supérieur, renato ? Je t’admire ! tu es si grand … si sûr de toi… bravo !

Annette C. dit: à

Annette B, c’est marrant, on a le même prénom et presque le même nom. Je voulais te dire, t’es passée un peu vite sur ce qu’a dit toto :
renato dit: 5 février 2013 à 23 h 07 min
Moi, si j’étais en vous
En d’autres termes, ça signifie (parce qu’il parle toujours par paraboles) qu’il faut mettre le travail au centre du corps et non l’inverse. Tu vois le truc ? Tu commences par travailler au corps : c’est l’avant-propos. Ensuite tu passes à l’introduction : là, tu travailles dans le corps.
A part ça, permets-moi de te filer un petit tuyau : la différence entre mandarins et samouraïs, c’est le sabre.
Et puis, si tu veux faire plaisir à Mauvaise langue, n’oublie pas de rappeler que ce sont deux livres antisémites. Si t’as besoin d’arguments, tu pioches au hasard dans Attali ou BHL. Pour la méthode : Onfray. Ça devrait marcher.

JC dit: à

Bloom, je t’admire aussi … bien évidemment ! tu nous apportes tant et tant ! Quelle joie de te savoir, dévoué, brillant, au service de la nation ! Loin de tout…

ce que JC dit: à

Il dit ça : Bloom, je t’admire aussi …
Eh bien, ce que moi je dis, c’est que c’est un mensonge.

ueda dit: à

Les universités…

Allons, éloignons tout cafard.
« France, mère des arts, des armes et des lois »
Nous aurons moins de savants, mais il reste peut-être des places chez les intermittents du spectacle, le 2ème RIMa ou la commission des lois.

Panem et circenses?
My foot!
Le cirque d’abord, le pain, on verra.

renato dit: à

Annette C ? C c’est pour con ? Tout le monde sait… même à la maternelle… que la différence entre mandarins et samurais c’est l’attitude à la marche…

Bloom dit: à

Il faut laisser les fachos gouverner ce qui est à la mesure de leurs incompétences – ne jamais oublier qu’ils ont fait leurs preuves a contrario et démontré toute l’étendue de leur incapacité crasse en échouant à administrer correctement ne serait-ce qu’une simple petite municipalité.
Cette absence totale de compétence mérite qu’on leur confie le gouvernement d’un lieu symboliquement fort, un lieu clé.
L’ile de P.Q.
L’ile de Porc-Queuetruie, appelée familièrement P.Q., planétairement réputée pour son rayonnement économique, commercial, industriel, intellectuel et artistique, ancienne vieille capitale du monde connu en 22013 av JC., pourrait être le siège du gouvernement des fasciste français.
Avec P.Q. comme siège, le fascisme français retrouverait les couleurs brunâtres qu’il a si heureusement perdues depuis la chute du gouvernement de Vichy et la fuite apeurée des gestapistes français hors de la Carlingue de la rue Lauriston. Leur donner P.Q. , c’est faire honneur aux moments les plus déshonorants de notre histoire.

renato dit: à

« Mais comment fais tu pour avoir ce sang-froid… »

Enfin, JC ! tu divise le résultat du sondage fois deux, puis tu prend le quart du chiffre obtenu et t’as la quantité exacte de Français qui sont + ou – d’accord avec les idées du FN. Puis, lorsque tu vois le Monde parmi les commanditaires tu peut même jeter le journal à la poubelle… sans états d’âme…

Bloom dit: à

mérite qu’on > milite pour qu’on
hors de la Carlingue > hors la…(mot passant)

alex dit: à

Bloom, pour le forcené de P.Q, et lapunaise du paraguay, le fhaine est trop à gauche

ueda dit: à

Le FN compte pour du beurre et n’aura jamais aucune chance.

« Quand les mots d’ordre sont exclusifs au FN comme la sortie de l’euro ou la peine de mort, on note plutôt un repli », selon Emmanuel Rivière. « Cela montre bien que c’est plutôt ce qui se passe au sein de l’UMP qui compte. Ses leaders aident à ce que les thématiques de l’immigration et de l’islam soient plus présentes, plus débattues et sans doute vécues comme plus problématiques », explique-t-il.

Ces thématiques traversent désormais l’ensemble de la société, c’est un fait.
Qu’elles soient « plus débattues » est nécessaire si c’est sur un mode rationnel, qu’on aide à les vivre de manière « plus problématiques » cela signifie de la propagande.

C’est une question essentielle mais non centrale, et les indices donnés par Bloom sont autrement importants (modernisation, puissance dans l’inévitable globalisation).

Enfin, annette B. a choisi de venir étudier chez nous sur nos grands écrivains, c’est quand même un signe réconfortant.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un brin d’humour noir pour rire jaune,…
…à l’hôtel de N-Y,…la suite Karl-Marx,…
…et à l’hôtel Tel-Aviv,…la suite Adolf-Hitler,…question de jouissance de monte à l’envers,…la jouissance chrétienne sous-cutanée,…
…quoi de neuf docteur,…le temple à Zeus au bois de Vincennes,…aux suffragettes à satisfaire,…
…les victimes persécuteurs,…de la stabilité conservatrice,…Non, Non,…rien n’a changé, tout tout a commencé,…
…le triangle des Bermudes,…de Sophocle,…et alors,…les taudis des émigrés en France,…en €urope,…dans le monde entier,…le profit du change,…
…semer et cultiver la Misère dans l(univers,…sales cafards terrestres,…on l’aura notre peau, tôt ou tard, café cafard,…
…etc,…peut mieux faire,…question d’entraînement civique altruiste du volontariat,…net d’impôts du glamour de sainte nitouche pontifical,…le système,…

ueda dit: à

Attention à nos amis canadiens, Bloom.

Le P.Q. demande du respect.

ueda dit: à

Il y a ici un « passeur » entre littératures française et américaine qui signe C.P., annette: c’est plutôt à lui qu’il faut s’adresser.

TKT dit: à

La Note portait sur la Famille Rothschild, c’est à dire sur une réussite sociale et économique exemplaire, en deux générations, la première étant Amschel*. En ce début du 21ème siècle, la branche Française tient toujours son rang, même si amoindri, dans l’élite qui dirige l’Economie, par ses prises de risques (c’est une Entreprise privée). Pour ce qui est du social, la marque Rothschild est toujours bien présente, un peu comme des Rockefeller made in France. Ce qui est aussi remarquable dans cette famille, c’est que malgré plus de 200 ans de travail, il y a peu de sujets de scandale. Bref, une famille pour l’Exemple. Ayant un grand sens de la Propriété, je trouve un peu triste que les Collections soient dispersées ou, que le portrait de la baronne Betty, se retrouve dans un coffre de banque, dans une chambre noire, loin de la lumière, bref enterré.
Cela n’engage que moi.
Cette Note, au lieu de rassembler autour de la question juive et de l’assimilation de gens qui partirent de Frankfurt am Main, avec des handicaps, firent un parcours sans fautes en France. Curieusement, aucun Rothschild Français ne fit de la Politique son métier. Au contraire des Warburg, qui revinrent à Hambourg, dans les années 80, avec une député au gouvernement de la ville hanséate.
Les lecteurs de la RdL, ont pu remarquer la haine de certains commentateurs pour les financiers, le détournement de la conversation vers l’antisémitisme de Marx ou, autres révolutionnaires depuis leur pupitre. Quelle est une autre famille, qui en France, ait laissé une telle empreinte positive de son passage ? Les Français me semblent ingrats.
Je crains qu’il y ait en France une haine pour les gens qui créent des emplois et laissent un héritage culturel conséquent. Il en va autrement dans les pays étrangers.
Je n’ai pas compris, non plus, cette digression vers un découpage, sorry, un regroupage, des communes indépendantes de la région parisienne.
Par rapport à Berlin, ce qui manque à Paris, c’est justement des espaces verts et des lacs et pas une rue construite au dessus du périphérique. À Manhattan, il y a une ligne du métro suspendu, qui s’est vu ajoutée une promenade, en pleine ville, les NYkais peuvent faire du jogging au dessus de la circulation. Je ne vois pas non plus ce qui changerait positivement la vie des habitants de Boulogne-Billancourt ou Neuilly, si ces deux communes devenaient un arrondissement intra-muros.
Et puis pour finir, Londres est un mauvais exemple, très mauvais, en matière de circulation quand on s’éloigne du centre. Le métro est un scandale, les trains sont tels que l’on doit se poser la question, quel est le pire des maux ? Prendre le train ou prendre sa voiture ?
* Et ce commentaire ridicule reprochant le patronyme Rothschild.

JC dit: à

Impossible de comprendre la procédure mathématique que tu proposes, renato, c’est difficile toutes ces opérations pour un simple qu’a pas d’instruction !

PS : tiens, puisque je t’ai au bout du fil : PloomPloom, il n’est pas cardiaque, au moins ? le pacemaker solide ? il a l’antifascisme cardiovascularisé, me semble-t-il !

renato dit: à

Le FN c’est une bassine de décantation : les mécontents y vont couver leur rage. Puis, une chose dans l’autre, ils rentrent au bercail… bon, parfois ils se trompent de porte, on aura donc des séquences ainsi faite : PC – FN – PS ; UMP – FN – Centristes non UMP.

renato dit: à

JC

100 : 2 = 50
¼ de 50 = 12,5

ueda dit: à

JC, si tu n’arrêtes pas de faire de la provoc’, je lâche tout sur ce que tu m’as dit de ton enfance trotskyste (Lambert ou Frank, j’ai oublié).

JC dit: à

ueda, si tu fais ça, je ne te le pardonnerai jamais ! je préfère avouer : dans mon enfance, j’étais saint-vincent-de-pauliste au PCF.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…la messie est dite,…aux survivantes à poils de carotte,…etc,…

JC dit: à

Merci, renato, je ne raisonnais pas en base 10 !

renato dit: à

« … ton enfance trotskyste… »

Voilà qu’on comprend le pourquoi de tant de hargne : des rêves d’adolescent partis en fumée…

Alcofribas dit: à

Gianni,
« aux survivantes à poils de carotte », préférer : « aux survivantes à poil, la carotte »

Bloom dit: à

alex, le parasite du Paraguay est le nom noble de la punaise du même lieu.

ueda, on ne confondra pas PQ (article zéro comme de juste) et « LE » P.Q. , car on tient à la Belle Province, par opposition à la sale province (C’te boute, c’du puur fâachisme,c’truc là, nan?).

TKT dit: à

@ Giovanni: Il y avait au Berghof, Berchtesgaden, un projet d’hôtel de luxe. Je ne sais pas si ce projet a été développé.
il y a des rues Karl-Marx dans certaines communes de l’ancienne DDR, à Stralsund par exemple.
Personnellement je préférerais comme adresse, Rathenaustrasse ou Bebelallee
Je n’ai pas le temps de vérifier, mais dans Francfort sur le Main, le souvenir des Rothschild est très présent, avec des lieux qui portent ce nom.
Quant on visite le Jüdischesmuseum de cette ville, on pénètre dans un musée qui montre ce que les Juifs de cette ville, ont apporté culturellement.
Intéressant aussi est le Jewish Museum de Cape Town, ZA.
Mon préféré reste le Jewish Museum of Modern Art, à San Francisco.

JC dit: à

Avant de vous quitter : Presstalis sous la gouverne du Cancer Généralisé du Travail, est ce que ça vous interpelle, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout ? Bien à vous !

Art public ou privé? dit: à

« Je crains qu’il y ait en France une haine pour les gens qui créent des emplois et laissent un héritage culturel conséquent. »
tkt 6 février 2013 à 11 h 41 min
Vous savez bien que la France ( si tant est qu’une entité France de ce type existât..)préfère la culture d’Etat et que les élites semblables à celle des Rothschild,se reposent dorénavant sur les monuments de prestige ou patrimoniaux pour asseoir leur propre collection.
Ils ne donnent plus à la France, il puise la valorisation de leur collection dans la valeur constante du patrimoine national en le dévaluant.

JC dit: à

« Mon préféré reste le Jewish Museum of Extermination, à Auchwitz »

Le premier qui dit ça, reçoit ma main sur la gueule, bande de salopiots !

polder dit: à

tkt: tag! je crois que vous avez perdu en chemin un bout de votre phrase : « Cette Note, au lieu de rassembler autour de la question juive et de l’assimilation de gens qui partirent de Frankfurt am Main, avec des handicaps, firent un parcours sans fautes en France. »

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