Salauds de Thénardier !
Etait-ce bien Italo Calvino qui définissait un classique comme une œuvre qui n’a jamais fini de dire ce qu’elle à dire ? Une œuvre dont le sens et les significations sont proprement inépuisables ? On croirait la formule inventée sur mesure pour Les Misérables (1824 pages, 65 euros, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard), notre vrai roman national, ambassadeur non de l’esprit mais de l’âme française dans le reste du monde où il fut aussitôt acclamé et reconnu comme tel, si classique qu’il s’est fondu dans le paysage immarcescible du patrimoine national gravé dans le marbre pour l’éternité et un peu plus. Franchement, qui le lit encore spontanément, sans que ce soit prescrit par ordonnance scolaire ? L’histoire est si bien ancrée dans l’inconscient des lecteurs, et le cinéma et la télévision n’y sont pas étrangers, qu’il serait non seulement superflu, inutile mais méprisant de la résumer. Sauf à supposer que l’on s’adresse à des gens qui ne comprennent pas ce que, dans la conversation quotidienne, désigne « un Gavroche », « une Cosette » ou « des Thénardier » voir « un côté Jean Valjean ». Autant de noms propres de personnages que la postérité a consacrés en en faisant des noms communs. Ce qui tombe bien car Hugo, qui le présentait comme « un livre religieux » (et la Révolution de 89 comme un « acte divin » par exellence), écrivait pour l’avenir et pour l’Histoire, non pour le succès de la minute ou le triomphe de la circonstance.
Dès la première page, on sent que l’on va se colleter à un monument, comme en témoigne l’intitulation en escalier. Les qualificatifs manquent généralement au critique pour résumer ses impressions à la lecture de ce que Henri Scepi, maitre d’œuvre de cette nouvelle Pléiade (la précédente était parue en 1951), évoque comme une œuvre-siècle et une œuvre-somme. N’en jetez plus ! On a compris qu’il s’agit là d’un monument et qu’il mérite le respect ce dont tout le monde n’avait pas conscience en son temps. Car si ce roman de l’exil a été très vite un immense succès en France et dans le reste du monde, et si la critique a été plutôt favorable malgré les reproches de dogmatisme ou le regret exprimé face aux longs développements philosophiques, on n’en dira pas autant des collègues de bureau de Hugo. Flaubert par exemple qui avait toujours clamé haut et fort son admiration pour lui, mais qui s’indigne de ce qu’il juge être le style populaire, le manque de rigueur, la démagogie à l’œuvre dans ce qui s’est longtemps appelé les Misères. Lamartine qui le jugeait dangereux car idéaliste à l’excès Quant à Baudelaire, s’il convient dans ses articles que ce livre a été écrit pour engager la charité, il se lâche dans une lettre où il le juge « inepte et immonde ». Loin, très loin de l’ambition visionnaire et prophétique d’Hugo :
Mais le même Baudelaire ne disait-il pas que Dieu, par un impénétrable esprit de mystification, avait amalgamé en Victor Hugo « la sottise et le génie » ? Pierre Michon, qui ne dissimule pas son admiration pour les Misérables, explique la fascination qu’exerce toujours Hugo sur nous par cet improbable mélange d’où se dégage une émotion sans pareille, particulièrement poignante, et qui n’a pas fini de nous bouleverser. Notre intelligence en est désamorcée afin de laisser place à ce qu’il y a de plus puéril en nous, dans la meilleure acception du terme. Si une pièce de théâtre devait être adaptée de ce roman, on ne saurait trop recommander Pierre Michon qui fut comédien dans une autre vie, pour jouer Jean Valjean, le forçat évadé qu’il vénère (il lui consacre un vibrant portrait dans le Cahier de l’Herne « Michon » 2017).
On aimerait parfois mettre le mot « roman » entre parenthèses lorsqu’on l’évoque, l’auteur lui-même en parlant comme d’une essai sous forme de poème, ou à peu près, dans lesquels il fait entrer le temps et le siècle, la conscience humaine et l’infini, à la fois montagne et océan, chronique individuelle et épopée collective, rien de moins. Il fallait être fou ou Hugo pour s’y lancer tant ce genre de projet est de nature à engloutir son auteur dans son utopie suicidaire. L’édition belge parue en 1862 à Bruxelles chez Albert Lacroix, Verboeckhoven et Cie ayant été tenue par l’auteur même comme l’édition princeps, c’est donc à partir de celle-ci que le travail s’est effectué. Ce qui ne change rien sur le fond ni sur la vue d’ensemble. Ceux qui doutaient que le roman fut comme le souhaitait Hugo une injonction à penser que l’amour est plus fort que la mort, douteront encore. ; ceux qui n’y voyaient pas qu’il a la fraternité pour base et le progrès pour cime ne le verront pas davantage. En attendant, la recherche universitaire est loin d’avoir épuisé les ressources de ce livre désormais mythique.
Il est vrai que la machinerie romanesque est tellement bien huilée, l’appel aux sentiments si bien amené, que l’on épouse vite la flamme de Juliette Drouet, recopiant feuillet après feuillet les lignes à l’encre à peine sèche de son grand homme, l’invitant à se radicaliser en se montrant implacable par exemple avec le couple infâme auquel elle voue une haine aussi épaisse et irréductible que celle de Melenchon pour le journalistes ; on se prend alors à hurler pour soi-même « Salauds de Thénardier ! » avec la virulence d’un Gabin frappant du poing sur le zinc et postillonnant à la gueule des bistrotiers BOF et des clients dans la Traversée de Paris : « Salauds de pauvres ! ». Il est vrai que la Drouet vénérait le bonhomme Hugo ; on comprend qu’elle ait vu dans les Misérables un livre ailé et lumineux, sentiment largement partagé ; mais de là à le sanctuariser… : «
« Ce livre est le tabernacle de l’avenir et frappera de mort quiconque osera porter une main profane dessus »
Pierre Michon n’en est pas loin lorsqu’il enjoint, après ça, de se confier à un forçat évadé plutôt qu’à des types bien. Le préfacier de cette nouvelle édition invite à relire le livre non seulement à la lumière de ce qui a été retrouvé dans l’atelier de l’artiste, les fragments, brouillons, essais, mais surtout en regard d’une date-pivot autour de laquelle elle prend ses marques et tourne : 1848. La référence est omniprésente dans le nouvel appareil critique, plus historique qu’il ne l’était, comme dans les illustrations.Une date et un concept tiré de la mythologie grecque : celui d’anankè comme nécessité, contrainte. Anankè des lois, elle se justifie par l’économie du roman mais elle fait également lien avec celui qui le précéde de trente ans (Notre-Dame-de-Paris qui était anankè des dogmes) et celui qui le suivra (Les Travailleurs de la mer comme anankè des choses) les constituant ainsi souterainement en une trilogie invisible.
Pour un écrivain, lire Hugo, c’est toujours prendre une leçon de liberté ; car il se permet tout ; et de même que dans Notre-Dame-de-Paris , il s’autorise à planter en plein milieu une sorte d’essai intitulé « Ceci tuera cela » qui servira un jour de bréviaire à la médiologie, dans les Misérables il ose un essai sur le langage populaire sous le titre « L’argot » (4ème partie, livre VII) qui est linguistique, philosophique, historique etc tout sauf romanesque ; au moins en retient-t-on à travers un éloge de la langue vulgaire des ténébreux une manière de définition de la littérature, mais hugolissime :
« Telle phrase vous fait l’effet de l’épaule fleurdeulysée d’un voleur brusquement mise à nu. L’idée refuse presque de se laisser exprimer par ces substantifs repris de justice. La métaphore y est parfois si effrontée qu’on sent qu’elle a été au carcan. Du reste, malgré tout cela et à cause de tout cela, ce patois étrange a de droit son compartiment dans ce grand casier impartial où il y a place pour le liard oxydé comme pour la médaille d’or, et qu’on nomme la littérature. L’argot, qu’on y consente ou nom, a sa syntaxe et sa poésie. C’est une langue. Si, à la difformité de certains vocables, on reconnaît qu’elle a été mâchée par Mandrin, à la splendeur de certaines métonymies, on sent que Villon l’a parlée ».
Mais qui de nos jours saurait nous emporter en écrivant non pas ça mais comme ça ? Et comme régulièrement les sondages témoignent de ce que, pour l’option publique de notre pays, Victor Hugo est l’incarnation littéraire, poétique, théâtrale, intellectuelle de la France telle que les Français se la figurent, commençons par cesser de parler de « la langue de Molière » pour désigner le français et substituons-lui plutôt « la langue de Hugo ». Car si l’on ne parle plus guère la première si admirable fût-elle, c’est bien la seconde qui nous fait toujours vibrer et chavirer enfin.
(« La conscience devant une mauvaise action », œuvre réalisée par Victor Hugo à la plume et lavis d’encre brune sur papier vélin » ; « Cosette » photographie (1893) de Gabriel Guay de son tableau de 1882)
909 Réponses pour Salauds de Thénardier !
Ed dit: 4 mars 2018 à 20 h 18 min
Il faudrait que Passou limite la taille des commentaires car il y a clairement de l’abus avec WGG !! Ça prend une place monstre, on doit scroller pendant 3 plombes et on perd le fil !
Surtout pas! je viens ici pour apprendre sur la culture et la littérature française (je dois utiliser beaucoup le correcteur d’orthographe) et je trouve que WGG est indispensable ici, bien que je trouve qu’au fil des années il est (soit?) devenu particulièrement asocial. Je n’aime pas sa violence verbale contre beaucoup d’entre nous; mais quand il est apaisé et qu’il développe sur un sujet il est super. Ici ça ne parle que de Neymar; venir faire un tour de tant à autres sur la RDL ça change.
Bien sûr je lis d’autres avec intérêt: Closer, JJJ, Chaloux quand il parle de musique. Alors laissons WGG tranquille, surtout quand il fait de longs développement sur des sujets où il est à l’aise (sauf Chrétien de Troye; ça c’est vrai, ça me fatiguais un peu).
C’est en tout cas mieux que ces échanges de kickboxing que vous avez l’air de vouloir rechercher (mais je peux me tromper, c’est sûr)dans le blog de Passou.
>rose : Théâtralisation des Misérables
D’abord les rencontres fortuites
Je cite (merci Wiki) deux épisodes :
– le croisement sur le champ de bataille de Thénardier et du père de Marius ou encore la rencontre miraculeuse et opportune de Jean Valjean et du père Fauchelevent.
– la rencontre de Jean Valjean (alias Madeleine – Fauchelevent – Leblanc – Fabre) avec Thénardier (alias Jondrette – Fabantou – Genflot) sous les yeux d’un Marius témoin invisible de la confrontation, dans cette même masure Gorbeau rencontrée au tome II
Quel est l’endroit où se croisent miraculeusement des personnages ? Une scène de théâtre
Vous m’amusez.
Si Claudio continue de se cultiver en lisant Blabla, il finira aux petites Maisons!
« Choses vues » de Hugo est un drôle de livre, un déferlement de fragments sans suite. Le luxe extrême de l’incohérence. Beaucoup portent ça au pinacle, moi j’ai du mal. Il faudrait que j’essaie encore, ne serait-ce qu’en le feuilletant à tête reposée.
Hugo, ça va un moment !
Puis, ça lasse grave…
Comme la Melenche aujourd’hui, qui amuse les dindons de basse-cour en secouant son plumage. Je ne risque pas de replonger dans ce brouillon de culture hugolien propre à intéresser les antiquaires.
Totor, j’ai donné ! et n’ai retenu que ses dessins de grande qualité.
23h22 chaloux, ben voyons! vous qui pourtant donnez preuve d’une mémoire sans faille embrassant une culture livresque, vous semblez remiser aux oubliettes vos défauts, votre inhumanité, votre malhonnêteté, votre cynisme et vote cruauté. Combien il vous a été facile d’abuser d’une provinciale ignorante et confiante; Ô les merveilleuses promenades dans Paris de jour comme de nuit sans secours jusqu’à la syncope, la faillite totale et je passerai sur le reste des 25 années qui ont suivi,. Je ne méritais même pas un café où vous auriez pû vous expliquer et ou j’aurai tout de même malgré ma « bêtise proclamée, mon arriération mentale, mon trop peu d’intelligence, mon absence de dons artistiques, ma faible culture, comprendre les raisons qui motivaient votre refus. Pas un mot d’excuse, pas un mot tout court qui me soit adressé, nul endroit , au lieu de cela le desespoir, l’incompréhension face à un silence qui en nos circonstances restait invivable, insupportable. Mais puisque je demeure à jamais la femme de trop, l’intouchable, l’indésirable vous pardonnerez sans doute que j’utilise ce canal pour faire part de ce passé sans même aborder vos attachements récents et choix pour le moins malsains qui continuent de choquer venant d’un artiste épris de littérature qui explore le tréfond des êtres comme les bas fonds du rêve. Je me souviens de vos promesses et de vos manipulations qui n’étaient qu’une façon de s’amuser de moi, de la situation sans en entrevoir les conséquences . Je vous souhaite de bonnes messes, l’âge requis est enfin atteint et vous souhaite tout le plaisir qu’une telle mystique si ce n’est une mystification vous procureront un temps encore jusqu’à ce que vous soyez trop vieux pour y prétendre et bien que quand il s’agit de ce genre de commerce l’argent est un facteur facilitant et vous n’en manquez pas. Pour le reste je ne sais plus rien, je n’écoute plus personne ni vous ni de vos comparses, c’est idiot car ce milieu contient vraisemblablement des gens qui ne se sont pas départi d’une honnêteté fondamentale ou qui défende certaines vérités. Quand on revendique et défend un statut d’artiste, j’ose espérer que n’en est pas fait un moyen d’accéder à la reconnaissance qui conduit à la fortune sinon à quoi servirait-il si c’est pour reproduire des schémas en vigueur dans notre société marchande où l’idée du profit quels qu’en soient les moyens d »en générer prédomine sans soucis pour le lit sur lequel il repose et lui fournit des moyens humains toujours un peu plus ignorés, un peu moins bien traités un peu plus considérés comme objets . Et continuez de me voir en vieille hystérique si cela vous chante, les nymphomanes et adeptes du commerce sans limites sont plus tentantes et vous ne vous en privez pas sans renoncer pour autant à des femmes dont les qualités tant artistiques, humaines sont irréfutables, ce qui illustre votre habileté à faire oublier de vous les aspects les plus condamnables. J’imagine que si l’on me représentait en agrume vous auriez fini d’en extraire ce qui a peut servir et vous auriez jeter la pelure sans plus d’état d’âme, ce qui ne m’étonne absolument pas au regard du passé, d’un presque présent. Ne pensez qu’aux vôtres et à ceux de votre espèce, c’est déjà signe vers la générosité .
WGG, bien que je ne sois pas en mesure de vérifier la véracité de vos communiqués et qu’ils soient parfois envahissants et quand vous ne tombez pas dans votre obsession judaïsante, je tiens à vous faire part de mon intérêt et bien que vous ne soyez pas l’unique sujet à l’entretenir.
ce qui a pu vous servir. Mes excuses du matin.
Teddy Bear:
https://blogfigures.blogspot.fr/2011/05/karl-lagerfeld-teddy-bear.html
Winnie:
YOU_TOO
« Chaloux…/…vous semblez remiser aux oubliettes vos défauts, votre inhumanité, votre malhonnêteté, votre cynisme et vote cruauté. Combien il vous a été facile d’abuser d’une provinciale ignorante et confiante… » (béré/7h25)
Bérénice, les gens de bien vous confirmeront combien je suis, moi, votre adorable chevalier servant :
– humain
– honnête
– non cynique
– pas cruel du tout
Rêvant depuis toujours d’abuser d’une provinciale désabusée et confiante, pourriez vous par retour de commentaire me donner vos temps de libre dans les 3 prochains mois ?
Dans l’attente, veuillez croire très chère, etc, etc …
Eliot:
Merci de votre dévouement, JC. J’avoue manquer de temps pour abuser des provinciales.
Ami Chaloux, entre crapules faut s’entraider ! Les gens de bien sont si nombreux à nous menacer. Quelle peste, cette doxa hors d’âge !
La question est: est-ce qu’il y arrive, est-ce qu’il n’y arrive pas…
Un extrait de « Choses vues »…
« Hier, 22 février, j’allais à la Chambre des pairs. Il faisait beau et très froid, malgré le soleil et midi. Je vis venir rue de Tournon un homme que deux soldats emmenaient. Cet homme était blond, pâle, maigre, hagard ; trente ans à peu près, un pantalon de grosse toile, les pieds nus et écorchés dans des sabots avec des linges sanglants roulés autour des chevilles pour tenir lieu de bas ; une blouse courte et souillée de boue derrière le dos, ce qui indiquait qu’il couchait habituellement sur le pavé, la tête nue et hérissée. Il avait sous le bras un pain. Le peuple disait autour de lui qu’il avait volé ce pain et que c’était à cause de cela qu’on l’emmenait. En passant devant la caserne de gendarmerie, un des soldats y entra et l’homme resta à la porte, gardé par l’autre soldat.
Une voiture était arrêtée devant la porte de la caserne. C’était une berline armoriée portant aux lanternes une couronne ducale, attelée de deux chevaux gris, deux laquais en guêtres derrière. Les glaces étaient levées mais on distinguait l’intérieur tapissé de damas bouton d’or. Le regard de l’homme fixé sur cette voiture attira le mien. Il y avait dans la voiture une femme en chapeau rose, en robe de velours noir, fraîche, blanche, belle, éblouissante, qui riait et jouait avec un charmant petit enfant de seize mois enfoui sous les rubans, les dentelles et les fourrures.
Cette femme ne voyait pas l’homme terrible qui la regardait.
Je demeurai pensif.
Cet homme n’était plus pour moi un homme, c’était le spectre de la misère, c’était l’apparition brusque, difforme, lugubre, en plein jour, en plein soleil, d’une révolution encore plongée dans les ténèbres mais qui vient. Autrefois le pauvre coudoyait le riche, ce spectre rencontrait cette gloire ; mais on ne se regardait pas. On passait. Cela pouvait durer ainsi longtemps. Du moment où cet homme s’aperçoit que cette femme existe tandis que cette femme ne s’aperçoit pas que cet homme est là, la catastrophe est inévitable »
Choses vues et mises en scène…l’épisode de la cervelle de Talleyrand mise à l’égout sera repris par Stroheim.
Plus ringard que cet extrait obligeamment fourni par l’ami Popaul, tu meurs !
Sacré Totor le Pair pépère ! en voila un qui a de la chance d’être au programme des classes scolaires les plus basses … Mérite l’oubli le plus net.
…
…Solidarité, entre italiens, entre Apocalypses des causes, perdues d’avance,…
…peut-être, pas,!…
…la force, de reconstruire, l’Italie,…
…en 5 étoiles, et, des alliances,!…Oui,!…
…avec, notre Peppe Gtillo, comique, rentier politique,…très loin, d’un Guillaume Tell,…seul, le résultat, compte,…
…et, pourquoi, pas,…
…la résurrection du royaume des Deux-Siciles, » Bourbons « , au pas, de danse,!…
…Orfèvres et horlogers, l’art retrouver, cool, les montages,…
…les tomates aux théâtres,…ou êtes-vous,…
…farandoles, et diabolos,…aux jeux de l’oie, aux dés, à découdre,…les épingles, à l’envers et à l’endroit, cousues mains propres, sur les villes,…etc,…
…Précisions et Sécurités,…déjà,…avec les Internet,…et ses médias,…et consœurs,…
…Alouette, je te plumerait,…un défit, naturel,…le goût, et ses variantes en couleurs, à quelles utilités,…
…un compromis » commercial « ,…Ollé,!…
…etc,…Bip,!Bip,!…Go,!…
…
Pour faire vraiment plaisir à JC en cette radieuse matiéne,ce JC adorable qui devient blême, effaré quand on cite Proust, et pris d’une patte folle et d’une gesticulation osée quand on lui livre un extrait de Hugo en pâture, voici dans « Choses vues » comment Hugo raconte la révolution de 1848 quand il marche dans les rues de Paris.
Extrait :
14 mars. — Le cadran des Tuileries arrêté à trois heures. (N’a pas été remonté depuis la révolution.) Marque l’heure de la chute de la monarchie. — La façade, toutes les vitres brisées. Plus de rideaux. On aperçoit à travers les carreaux cassés le spectre noir des lustres qui se découpe en silhouette sur les fenêtres de l’autre façade. Si cette façade eût apparu en rêve à Louis-Philippe il y a un mois ! — Une fenêtre chez M. de Joinville et deux chez Mme Adélaïde ont conservé des rideaux blancs. — Les grilles des Tuileries descellées et arrachées, redressées à la hâte, rapiécées avec des palissades en bois. La grille sur la rue de Castiglione fermée avec des chaînes et contrebutée avec de grosses pierres. — Les passants regardent dans les caves du pavillon Marsan. Ce sont les cuisines. Elles sont dévastées. On voit encore une grande pile de poêlons verts en terre cuite sur une immense table de cuisine. Tout le reste brisé. — À la grille sur le Pont Royal, un crieur vend, pour un sou chaque, les deux numéros uniques du journal de Raspail, l’Ami du peuple. Il crie : le journal du citoyen Raspail ! Un soldat de la mobile, reconnaissable à sa casquette qui porte le numéro de sa légion sur un carton blanc, achète un numéro et le rend en disant : — Un vieux journal ! je n’en veux pas ! tu nous vends les journaux d’il y a quinze jours à présent !
Au Palais-Royal, sous la galerie des Princes, encore encombrée de démolitions et de débris, un homme vendait des brochures et criait : — Les crimes de Louis-Philippe. Pour deux sous. Louis-Philippe a fait tuer le duc de Berry. Pour deux sous. Louis-Philippe a fait pendre le prince de Condé. Pour deux sous. »
Ne rien trouver dans l »âme » de la culotte de Marcel Proutprout, est ce un crime, mes bons apôtres ?
Trouver que l’Hugo de l’extrait paulinien, c’est roupie de reportage Gala à côté d’Albert Londres, est ce un crime, mes biens chers frères …
Des écrivains enseignés, critiqués, lus, encensés par la mode en retard d’un siècle ou deux, font ils de bons écrivains ? ça se saurait si c’était vrai pour tout le monde.
Proust, Hugo, deux cornichons bien françois !
9h13 je ne vous en demande n’en attends aucun de votre part, ai d’ailleurs fini d’espérer quoi que ce soit qui me plaise venant de vous, votre potentiel m’épate mais ce n’est pas suffisant à couvrir ce qui en vous indépendamment de ce qui nous aliène l’un à l’autre me déçoit, m’a déçue et continue d’entretenir en moi l’idée de votre duplicité bien que celle-ci reste entre-nous ou que d’autres plus indulgents ou compromis eux aussi l’acceptent comme une nouvelle norme de ce nouveau monde malgré le combat mené contre certaines pratiques de longue date mais peut-être considérez-vous que le Droit a trop à voir avec une morale et que celle-ci ne devrait s’appliquer qu’aux lointains pour condamner quelque despote ou tyran. Heureux que vous restiez insensible aux bennes d’ordures que j’ai déversées sur votre tête, venant de là , n’est-ce pas aucun effet, aucune importance mais je considère que vos pulsions et obsessions vous mènent bien bas, heureusement les livres dorés sur tranche vous donnent aux yeux de tous une aura, un prestige, une valeur incontestable; vous êtes un sur-doué pour le meilleur sans que cela vous exonère du pire . Pas le temps? c’est ce que je réponds quand soit réellement j’en manque ou que l’interlocuteur selon mes critères ne mérite pas que je lui consacre une minute ou deux ou plus et que libérée de toutes contraintes je suis en mesure d’exercer cette liberté de mouvement.
JC , deux » cornichons? » Tu fournis le vinaigre!
Avec un peu plus d’optimisme, votre réponse à JC pourrait aussi se lire comme un changement significatif, vous auriez retrouvé du temps pour l’honnêteté, l’intégrité, la vérité . Il paraît qu’on ne change pas , qu’en pensez vous? Deviens ce que tu es?
Bérénice,
Ayez confiance en moi ! Je ne suis pas adepte comme l’infâme Chaloux de livres dorés sur tranche !
La tranche des miens est le plus souvent souillée d’huile de fauteuil roulant ou de résine de pins, voire de graisse de scooter.
(…et pour les plus vieilles éditions de mon enfer d’étagère, de foultre juvénile de bonne qualité …)
Les Tables, c’est surtout une écriture de la pluralité, Christiane, qui n’est pas trop à l’œuvre dans la Fin de Satan.Plutot Zim Zizimi! C’est aussi l’expérience du gouffre. Là, c’est plus net, avec la Contre-Création, et Nox Facta est. Et la tension du Nemrod, personnage biblique mais qui se rappelle au bon souvenir des exilés dans une séance curieusement perdue. 5il y aurait une liste à dresser des séances que nous n’avons plus: Spartacus (La Tragédie perdue d’Eugène Hugo?) Moise, et meme le Marquis de Sade. Toute cette prolifération décomplexe Hugo par rapport à lui_meme.
Et puis il y a la concurrence par delà le tombeau avec Chateaubriand. Choses vues répondent à Mémoires d’Outre tombe, relancées aussi par les tables ou le Vicomte vient dire dés la séance exutoire, la première, « La Mer me parle de toi ».
Ce qui frappe dans les deux extraits cités, c’est le thème de l’aveuglement. la femme ne voit pas le soldat, Louis-Philippe n’a pas vu , fut-ce en rêve, les Tuileries saccagées. Une sorte de fatalisme historique veut qu’on soit averti et qu’on ne voie pas. On retrouve ici la pensée de De Maistre: le châtiment révolutionnaire est œuvre divine, quoique moins explicite pour 1848 que pour 1789. Mais les mêmes causes produisent les mêmes effets: Affaire Teste et Cubières : Choses Vues « le haut de la société a effrayé le bas », ou quelque chose de cet ordre.
Sur le Surnaturel post-mortem de cet époque, consulter Le Voyage d’une Ame, cycle conservé au Musée de Lyon, et qui en dit beaucoup sur les représentations mentales de l’époque. Pas indifférent que le poème des Contemplations pour lequel Hugo reçoive le plus de courrier soit le Revenant..En regardant ces tableaux, on comprend un peu pourquoi.
Bien à vous.
MC
Paul, non seulement je fournis le vinaigre, mais les cartes à jouer pour nous quatre ….
non seulement je fournis le vinaigre JC.
Et les épices, alors?
» C’ est au-dedans de soi qu’ il faut regarder le dehors. » V. Hugo, Choes vues.
@ Solidarité, entre italiens, entre Apocalypses des causes, perdues d’avance,……peut-être, pas,!……la force, de reconstruire, l’Italie,……en 5 étoiles, et, des alliances,!…Oui,!…
Laissez tomber, Ste Angèle : l’Italie court bel et bien à sa perte et aux naufrages.
BJ à toussent, et surtout à Claude Bahia, d’où arrive un agréable souffle post exotique et pré-provincial…, – pas de quoi intéresser notre Précieux footeux de la rdl.
Choes vues.
Choses vues, bien entendu.
« C’est au-dedans de soi qu’il faut regarder le dehors. » V. Hugo, Choses vues.
Euh … ?! …M’mmmm oui… c’est cela !…. Et si vous regardez au dehors, vous verrez votre dedans de soie …uhuhu !
Claudio Bahia, qu’est-ce-que c’est que cet hôpital « Mater Dei » à Belo Horizonte? Je croyais que le top du top au Brésil étaient l’Albert Einstein et le Sirio Libanes à São Paulo.
Ecoutez la voix des nymphettes italiennes :
« Quand on a goûté au Silvio jeune, on veut du Berlusconi octopussy ! »
@Petit Rappel dit: 5 mars 2018 à 10 h 45 min
Mais dans Choses vues, il y a aussi une pâquerette qui l’étonnait, qui avait poussé entre les pavés de Paris. C’est bien sûr différent des deux scènes terribles choisies par P.Edel et que la femme aveuglée discerne mal.
Bien avant, dans un autre temps, j’avais eu plaisir à échanger avec vous, M.Court, sur La fin de Satan. Vous écrivez, maintenant que Choses vues répondent à Mémoires d’Outre. Voilà une nouvelle piste intéressante.
Pat V, pour le Burg de Hugo Tête d’Aigle, remerciez Raymond Escholier qui a payé de sa personne auprès de Marguerite Hugo pour que ce chef d’œuvre atterrisse Place des Vosges; C’était le temps ou les Conservateurs pensaient à accroître leur collection, non à la disperser comme aujourd’hui à Carnavalet
Peinture Lyonnaise: il s’ agit de Louis Jammot, et du Poème de l’Ame!
A quelques années près de moins que lui, on se sent en parfaite osmose avec le cursus de JP Le Goff raconté dans « la France d’hier ». C’est vraiment un magnifique bouquin d’égo histoire, et je trouve très novateur. Emouvant évidemment, qui nous donne une autre facette à la littérature des témoignages d’Annie Ernaux.
Dommage que l’éditeur n’ait pas détecté une grosse bourde sur l’amitié de Montaigne et DuBelley (au lieu de la Boétie), je sais…, c’est mesquin… Mais on reviendra sur le reste du contenu après, si Passoul venait à le chroniquer, qui sait ?
En tout cas, j’encourage tous les affidés au droitisme culturel d’aujourd’hui à lire ce bouquin, un témoignage non sentimental de ce que put représenter « l’avant mai 68 » pour la génération du baby-boom en province (et dieu sait qu’on va nous en seriner avec le cinquantenaire !).
…
…c’est bien, vraie,…laissons tomber, certaines solidarités, déjà,puisque tout, dans les horlogeries, et bijouteries, peut être construit, en des variables infinis, par automatismes et ordinateurs, encore des suisses aux chômages,…
…
…les progrès , qui nous déshéritent tous, en tout,…et à nos marges sociales,…bénéficiaires,!…
…des châteaux, pour chier plus au frais,!…avec nos princesses,…des W.C.,!…à projections,…pour en arroser nos sillons,!…de nos » guerres sociales » à Jules C&sar,…
…à l’austérité de nos augures,…etc,…
…
…
Une autre scène que j’aime beaucoup, pour prendre un peu de hauteur, dans Choses vues, c’est loin de de tout ce sang et de tous ces canons et baïonnettes, l’envol de Gambetta, en ballon, pour Tours. Victor Hugo qui y assiste, la raconte poétiquement :
« Il faisait beau. Un vent du sud faible. Un doux soleil d’automne. tout à coup le ballon jaune s’est enlevé avec trois hommes, dont Gambetta. Puis le ballon blanc avec trois hommes aussi, dont un agitait un drapeau tricolore. au-dessous du ballon de Gambetta pendait une flamme tricolore. On a crié : Vive la République !
Les deux ballons ont monté, le blanc plus haut que le jaune, puis on les a vus baisser. Ils ont jeté du lest, mais ils ont disparu derrière la butte Montmartre. Ils ont dû descendre plaine Saint-Denis. Ils étaient trop chargés, ou le vent manquait… »
Gambetta arrivera à Tours le 9 octobre.
Avant de lire son livre, JJJ, on peut déjà écouter la remarquable contribution de Jean-Pierre Le Goff au dernier Répliques, dont j’ai déjà parlé ici:
Il est ridicule, amie Christiane, de s’extasier sur un commentaire ridicule de Hugo, à propos de Gambetta… Un ballon ! Petites choses ….
Il vaut toujours mieux lire les livres avant d’écouter leurs auteurs en faire la promo. De toute façon, la plupart des internautes écoutent ou réécoutent Répliques, à quoi bon le leur signaler ? Font souvent la fine bouche face à la socio. Pourtant, il y a encore qq bons sociologues, bien meilleurs que la floppée de pseudo philosophes qui sévissent un peu partouc.
Choses vues, les premières pages que j’en ai lu, le retour des cendres et la mort du duc d’Orléans. C’est ce qui m’a fait acheter le quarto.
Gambetta a beaucoup déçu, et notamment l’Armée de Bretagne mise sur pied par Keratry et tombant aux mains de l’Amiral Jaurès (il est des noms prédestinés) qui la démobilisa. Il s’en méfiait, ses chefs et la population étaient pourtant loyaux. Cette attitude double ne grandit pas le personnage, dont la gloire au demeurant, vieillit mal. Cf sur cette affaire Camille Lemercier d’Erm, l’Etrange Histoire de l’Armée Bretonne, ici très bien informé..On peut aussi consulter les pièces du procès de Keratry, par ailleurs acquitté de toute accusation . Après 1870, ce n’était pas le cas de beaucoup…
@ encore des suisses aux chômages,…
mais non mais non, voyons !… viennent de sauver le « service public » de la radiotélévision d’Etat (soit, 13000 petits suisses)… Z’aiment payer leurs impôts contre le désir de privatisation populiste tous zazimuts : « je paye que ce que j’regarde ! » disaient certains à l’aube de la nouvelle votation populaire.
« Eh bé, balance ta télé, p’tit kon, le sera plus efficace » !
…
…de quoi, rire,…je ne regarde, pas la télé, ou très, très peu,…déjà, parce que, j’ai coupé, il reste ce qui reste, avec l’antenne,…ni même, les radios,!…trop de bruits, me lasse,!…j’aime, le silence,!…
…et, sortir, c’est, une épreuve,…avec objectifs, et casque,…
…etc,…
…je n’aime pas, la télé imposée, la pluridisciplinarité, bien, faut voir l’encadrement, des stérilités mentales,…etc,….
J’éprouve une soudaine tendresse pour Tarik le Pourrik Salafik, dont on vient de s’apercevoir qu’il n’avait aucun des diplômes de professeur qu’il jurait avoir passé !
Comment ce Frère -nous sommes tous frères n’est-il pas vrai, dirait Totor le Bon Géant de la Pensée- a pu mentir si longtemps à tant de monde, dans ce milieu où tout se sait… ?
QUOI ?! Qui parle de complicité ? de complot ?! mais vous devriez avoir honte de parler comme des populistes simplificateurs, mes petits choux de chapelle !…
Les découvertes fusent sur Tariq Ramadan. Maintenant, on apprend donc qu’il aurait usurpé ses titres universitaires. C’est l’hallali ! :
En France, le politologue et sociologue Gilles Kepel, spécialiste de l’islam et du monde arabe contemporain, n’est guère plus charitable : « Tariq Ramadan est un produit de consommation jetable (…) Ce n’est pas un universitaire, je ne le considère absolument pas comme un collègue » (Le Point)
En son temps, Nico, dument informé par la DGSI, avait tenu tête au gars à la télé : quel courage, diait-on alors, ça, pour sûr qu’il en a ! L’autre s’était pas laissé destabiliser, mais pourtant, un moment, il réussit à le faire vaciller sur ses compétences et ses diplômes dont la Suisse peu regardante avait bien voulu le créditer. Il faut dire que l’affaire en resta là, le Sarkomaître avait bien des choses à se faire reprocher de ce côté, qui imposa l’un de ses conseillers spécial-sécuritaires dans une sinécure à vie au sein d’une grande école.
https://www.youtube.com/watch?v=IuHFg5xiXYs
Hugo a tout de même écrit les Orientales. il est visible que certains ici ne s’en souviennent pas. J’ai déjà signalé Le Voile, à bien des égards prémonitoire…
Hugo, chantre de la beauté (la beauté peut tout / la beauté est la seule chose qui n’existe pas à demi) n’oublie pas qu’elle se loge aussi dans l’âme d’hommes aux dehors parfois contournés et mal dégrossis, Quasimodo bien sûr, mais aussi Gilliatt et Gwynplaine.
Devenons méfiant ! Est ce bien Victor Hugo qui a pondu les Orientales ?
Ne serait ce pas plutôt Drouet Juliette, maitresse actrice en titre, poète de sofa ? Attention !… les temps sont durs, les féministes guettent, et la Vérité, nue, allumée, vierge folle aux yeux clairs, veille sans repos !
Je viens de lire Le Voile. Pour faire plus cucul la Praline….
On ne vous demandera pas ce que vous pensez de Clair de Lune ,des Djinns, ou de La Voyez-vus passer, la nuée au flanc noir? » qui porte déjà le mouvement d’Expiation…
Ici Blomm a tout à fait raison et d’évoquer Shakespeare, déjà entrevu par Nodier, et de souligner la place tragique de la beauté d’ame chez Hugo. C ‘est un vertige qui, manifestement, ne vous guette pas.
ça y est,… la chasse à l’homme vient de commencer sur les réseaux sociaux à l’encontre d’un violeur, usurpateur, faux universitaire trop médiatique. On attend les déchaînements à venir, y compris sur la rdl, appareil enregistreur ultra sophistiqué de l’islamophobie rampante en ville.
Sur la question du Voile oriental, laissons VH tranquille et remontons plutôt à St Augustin et à sa théorisation de l’éveil de la pudeur dans le mariage, à partir de son interprétation de la Genèse (avec l’aide de Foucault, si possible, un spécialiste !).
Face à l’érection d’Adam, Augustin se sentait obligé de justifier ce qui s’était passé par rapport au sentiment de honte, quand ils surent qu’ils étaient nus… « Ce quelque chose qui [aurait], avec la chute, modifié l’usage innoncent du sexe qui aurait été possible au paradis. Ce n’est pas un organe nouveau (…) dit MF, c’est le forme involontaire d’un mouvement qui fait du sexe le sujet d’une insurrection et l’objet du regard. Visible et imprévisible érection » (…)
Augustin… « obligé de constater ce qu’avait d’artificielle la symétrie faisant voiler à la femme ce qui est en elle invisible, et sans doute aussi pour conserver le thème de la pudeur à l’égard du désir réciproque », commentait : « l’homme et la femme rougirent, ou bien chacun pour soi, ou bien l’un pour l’autre ». A quoi Foucault rajoutait en substance (p. 337) : la femme voile ce qui provoque le mouvement que l’homme doit cacher ; et celui-ci doit voiler ce qui provoque le mouvement caché en la femme. De toutes façons, la visibilité de l’organe masculin est au centre du jeu.
(C’est clair ! et on s’avise à quel point y’a encore du boulot pour les femmes dans une société infectée par 1500 ans de l’emprise de cette culture augustinienne et de tous les autres mohothéismes).
Brefl, ne nous trompons pas de combat : -> il est toujours et partout question de voiler quelque chose de la femme pour lutter contre une concupiscence (libido, le terme est d’Augustin) que les différents monothéismes se sont toujours efforcés de penser dans l’inégalité des sexes et des désirs, alors que la Patristique issue du judéo-christianisme a toujours voulu nous faire accroire en l’égalité des sexes.
Bernick…, reconnaissons au moins à l’Islam de Ramadan, plutôt qu’à la jud.éité de DSK et à la chrétienté d’un Weinstein que le premier fut toujours moins hypocrite à ce sujet que ne le furent les autres !
Je n’aime pas ce que j’ai lu de Victor Hugo : je le trouve pompeux, vieilli, et inintéressant ! Pourquoi en ferai-je une maladie ? Parlez moi de Lichtenberg …
Parler d’égalité, de fraternité, de liberté, en ce monde est un privilège républicain qu’envient essentiellement les muets.
… et on voit encore les dégâts de cette infection, y compris chez ces clercs que nous raconte Le Goff, genre Marc Oraison (médecin et prêtre catholique) ou Jean Onimus (écrivain catholique), qui « mélangeaient les genres et s’affirmaient au dessus des gens ordinaires par un curieux composite de théologie et de psychanalyse avec l’apparente maîtrise d’eux-mêmes et de leur sexualité »…
On est dans les années 1965, et l’enjeu est toujours d’arriver au mariage « net et propre », ce qui pouvait se traduire par : rester virge jusqu’à sa nuit de noces » (p. 299).
Heureusement, dit Le Goff, que les « résultats des prêtres modernisateurs ne furent pas à la hauteur de leurs espérances » (p. 302)…
Pas bien sûr, perso, qu’ils soyent pas en train d’obtenir leur revanche aujourd’hui, pck la morale curailloux des medias, via la charité victimaire, elle est désormais insinuée partout !
Le « rester vierge » était un excellent moyen de contraception afin d’éviter par des procédés primitifs le fameux polichinelle dans le tiroir, la notion de pureté étant limitée à 33,3% des orifices disponibles.
Non point !… pour la catholicité gouvernant les âmes, il n’y avait qu’un orifice possible, les autres étaient impensés car impensables (sauf chez les curés, of course !).
JC, je suis vierge de partout sauf de l’oreille gauche dans laquelle j’aime enfoncer une banane de temps à autre.
Quittons nous sur un aveu de taille : mon oreille gauche est le terrain de jeu du même coton tige depuis plus de 20 ans !
La droite est, bien entendu, mieux traitée …
et y’a pas plus gauche que celui qui veut pas entendre, yo.
caisse qu’on mange ce soir, en dehors des bananes et des cotons-tige usagés ?
@caisse qu’on mange
qu’est-ce qu’on food
http://ouatch.tv/bons-plans-resto/quest-ce-quon-food-s05e07-christophe-hay-chef-etoile-a-la-maison-da-cote.html
@caisse qu’on mange.
» Hier, j’ai mangé du rat, et j’ai eu pour hoquet ce quatrain :
O mesdames les hétaïres,
Dans vos greniers je me nourris ;
Moi qui mourais de vos sourires,
je vais vivre de vos souris. »
Victor Hugo. Carnets, albums, journaux I, 30 décembre 1870
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Nous avons créé une thématique vous permettant de découvrir les lieux de la vie parisienne liés au roman « Les Misérables » de Victor Hugo.
Commencé en 1845 sous le titre « Les Misères », Hugo l’abandonne pendant quinze ans et le reprendra en 1860. La première partie du livre parait le 3 avril 1862.
Nous avons retrouvé les principaux lieux, en les illustrant avec des images de l’époque et en y ajoutant des passages de l’oeuvre.
Rendez-vous sur les lieux de l’action avec Jean Valjean, Cosette, Javert, Gavroche.
http://weekisto.fr/lieux-les-miserables-victor-hugo-paris/
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Impensable- mais pas tant que ça au finish- djavert, que tu n’aies pas relevé ce sombre combat que livra dans ce fil de commentaires une fantine vieillie et hargneuse retrouvant sur le net, son Tholomyès.
M’étonnerait que ces deux-là aient pu enfanter du fond de leur bordel webesque, autre chose qu’un résidu de mots mal accouchés, nan ?
Quitte à se documenter exactement, ne pas confondre Augustin et Tertullien.
J’ignore ce que sous-entend l’accusation portée contre Onimus. Oraison ne m’a jamais paru un aigle, c’est le moins que je puisse dire.
Bien à vous.
Dans leurs fastes impériales
L’oncle et le neveu sont égaux :
L’oncle prenait des capitales,
Le neveu prend nos capitaux.
Alexandre Dumas.
La théatralisation des Misérables, c’est Charles qui s’en charge. d’où peut-être le poids dans les mentalités de l’épisode de Cosette et des seaux, littéralement repris dans la pièce.
A noter que la jeune Cosette est incarnée par Cécile Daubray, qui, devenue secrétaire de Gustave Simon, fils de Jules, notaire de Victor, se distinguera par des coupures dans le dossier des Tables entre autres. La gentille Cosette était devenue sur ses vieux jours l’équivalent d’une groupie abusive. Encore aujourd’hui, certaines séances ne sont connues que par ses copies …
« Malheureusement, les aînés étaient les bêtes noires de leur belle-mère. » N. Baye
Le bouquet, c’est la déclaration nuancée mais ferme de Nathalie Baye à propos de l’affaire de l’héritage de Johnny. On en est à un point où Laeticia n’a plus qu’à faire son mea culpa et accepter un partage selon le droit français. Sinon, elle ne s’en remettra pas…
Cette affaire aurait passionné Totor…
Les aberrations du testament californien dans ses conséquences les plus extrêmes justement soulignée par Nathalie Baye :
« Elle pointe enfin Grégory Boudou, frère cadet de Laeticia Hallyday, aujourd’hui gérant de la boîte de nuit l’Amnesia au cap d’Agde. Si cette dernière venait à disparaître, ce discret petit frère deviendrait exécuteur testamentaire d’un des plus importants héritages de l’industrie de la musique française, ce qui étonne Nathalie Baye. Selon elle, Johnny avait peu d’affection pour lui. »
Derrière l’image de réconciliation sous la Croix du Christ, lors de la cérémonie de la Madeleine, une réalité plus âpre, plus « balzacienne » se montre…
La sublime Marion Cotillard lisant le non moins sublime texte de saint Paul sur l’amour, lors des obsèques du Taulier, n’est plus qu’un lointain souvenir. Oh, comme ça fait mal ! :
Image du rocker en romantique, tel que décrit par Nathalie Baye :
Nathalie Baye, qui décrit Johnny Hallyday à la fin de sa vie comme « un homme épuisé, très seul malgré le monde autour de lui, il dégageait depuis longtemps beaucoup de tristesse… » Huffington
…comme un avant-goût du scandale qui allait éclater à propos de son héritage ?
Et Marius donc ? Le grand oublié de tous les papiers et exégèse sur ‘’ Les Misérables’’. Et pourtant ce n’est rien que l’autoportrait d’Hugo ! La mesure dans la révolte, le calme dans la tempête, la sérénité malgré le désir d’outrance, la cohérence et l’honnêteté dans l’engagement jusqu’à l’exil ! Mais jamais l’abandon. Hugo en fait le mari de Cosette donc le gendre de Jean Valjean.
Quand j’ai lu ‘’Les Misérables’’ tard, après 30 ans (le pauvre !), je m’étais dit :’’Si j’avais un fils, je l’appellerais Marius, un prénom modèle pour la vie. Mon fils a 12 ans.
Tout le monde ou presque s’y met pour faire, à travers Johnny, un portrait en creux terrible et monstrueux de Laeticia. Il paraît qu’elle ne va pas revenir à Paris, obligée qu’elle est de rester en Californie pour conserver le statut de résidente. Mais heureusement, car il y aurait un risque, à Paris, qu’elle se fasse lyncher à chaque pas…
Laetcicia ne sera pas présente le 15 mars au tribunal des référés ! Et pour le moment, l’héritage est « gelé » :
« David et Laura Smet ont intenté une action en référé pour obtenir un droit de regard sur l’album posthume de Johnny, ainsi que le gel de son patrimoine dans l’attente du règlement du litige sur l’héritage. Une premiere audience en référé a été fixée au 15 mars devant le tribunal de Nanterre. »
Belle chronique, dans La Croix, de François Sureau sur les horreurs de la guerre :
« Nous posons sur nos visages, sur nos pays, sur nos institutions, des masques peints, qui n’ont même pas la vertu de ceux des primitifs. Ils ne nous guérissent pas. Ils obscurcissent nos regards. Ils nous condamnent. Ils sont un obstacle à notre salut. »
le poids du seau dans la main de Cosette.
Si marquant cet épisode avec Jean Valjeau qui arrive dans l’ obscurité et par derrière et saisit ce seau si lourd pour une petite fille.
Deux illustrations danc ce billet de ce o
passage là.
le champ de bataille comme scène de théâtre de la guerre. Ouverte. Larvée. Qui couve. Tragique. Parfait reflet de l’ incapacité. Toutes les scènes sont inscrites dont celle de Thénardier sur le champ de bataille et puis le grand- père de Marius, ce vieil homme seul et impuissant.
les nonnes se rebiffent. le cave n’est plus tout seul. Et si on caconisait Weinstein à l’ origine d’ une lame de fond ?
réouvert page 1380. éblouissement.
XVI
Comment de frère on devient père
Ce qui angoisse le démocrate réjouit le misanthrope.
Pagnol a-t-il annexé le prénom « Marius » à son profit? Cela pourrait être une des causes de la disparition du personnage hugolien de la mémoire collective.
Voter consiste à remplacer des corrompus par des braillards qui le deviendront.
« Et si on caconisait Weinstein à l’ origine d’ une lame de fond ? »
Dans l’ancien temps (cf. Freud, Totem et tabou), la horde sacrifiait le bouc émissaire, qui devenait un dieu. Jadis, un Weinstein aurait subi ce sort, au lieu d’un lynchage médiatique aujourd’hui. Weinstein est exactement cela : un bouc émissaire coupable ! Il se peut qu’il y ait un taré pour le flinguer, surtout dans ce pays où la possession des armes est licite. A ce moment émergera dans toute sa splendeur le « moment » Weinstein. Un moment révolutionnaire, dont les femmes seront durablement les bénéficiaires. Un moment d’histoire.
L’Europe est un mythe mité par l’insecte alimentaire.
Lynchage médiatique : au moment le plus fort du spectacle médiatique, pendant la cérémonie des Oscars, Weinstein est vilipendé, attaqué, blessé, et enfin tué à coups de discours et de signes de protestation. Sa mort médiatique est effective. Suffira-t-elle ?
Polanski, lui, prend le train en marche, comme un business man surbooké. Lui aussi devient une sorte de victime émissaire – coupable – mais au ralenti. Ce ralenti s’accélère, entre pleinement en tant que coupable dans les consciences. Aujourd’hui, on en est à demander sa mort symbolique, par médias interposés. Cette mort tarde à venir. D’où grave problème, irrésolu. Pour crever l’abcès, il faudrait que Polanski se livre à la justice américaine, rende des comptes, et paie sa dette à la société. Cela urge.
Delaporte de l’Echafaud
Notre société moderne sécrète des victimes émissaires coupables, c’est ce qu’il y a de plus extraordinaire. Passant au tribunal médiatique, elles sont condamnés, mais cela ne suffit pas. Weinstein, Polanski, Allen, Ramadan… la horde (le public) attend l’heure du crime afin d’en faire de nouveaux dieux, pour remplir les tabloïds, annales modernes.
Delaporte du Jugement Dernier
L’autre tue sa femme parce qu’en réalité on tarde à « tuer » Weinstein ou Polanski. C’est tout un circuit d’inconscient qui a des répercussions phénoménales…
On peut dire pour conclure que le « transfert » joue ici à plein, comme une petite fantaisie supplémentaire de la société médiatique.
Delaporte de l’Abattoir
Delaporte du Paradis.
Delaporte des Enfers
Delaporte du Palais.
Il paraît que le ministre de l’intérieur joue et se joue de St Augustin pour gagner une bouteille. Farce de décadence. Au début du chapitre 3 (la citation), qui est magnifique dans le texte, Saint Augustin se place dans un contexte qui n’a rien à voir avec cette manipulation. Ce serait presque son opposé si on pouvait faire de la géométrie.
…
…etc,…il faut, tout de même, un rôle, du sens de pivot, pour des Sécurités, et ses institutions « toutes « , en Europe,…de tout ses citoyens, ou apparentés – mêmes,…
…
…on vas pas, tout les jours, revenir, sur des questions déjà, établies,…
…les états européens, doivent, mesurer, leurs niveaux, de » Triomphalisme » avec plus de marges de manœuvres, mais, en gardant, les » caps « , dans l’union, et ses sollicitations dans les constructions » élaborées, par et pour elle, l’Europe, à la croisée des chemins, c’est pas, la mer à boire, l’entraide sans précautions particulière et ses solidarités dans les mouvements, » en plus ‘,…sans toucher, aux minimums acquis,!???du bon sens à partager, ses précisions et ses sécurités d’existences, sans régimes des sociétés secrètes, en somme,!…à table, à ses comptes aussi,!…et ses lois,!…
…ou tous des thénardier’s, à bons comptes,…sociaux-économiques,…les vaches, bleu, blanc, belles,à se prostituées,…
…humours et porno – business,!…et démarcheriez, résultats, voilà ce sui en reste, de l’amour-bestial, des grosses-brebis,…of courses,!…
…la risée – sociale économique en Stalag 13,!…
…quoi, encore,!…1h,!Ah,!…etc,…
…rester, trop riches, avant de prendre des décisions,…conseils, sans pertes aux connivences assistées,…etc,…Go,!…
…
Times Square:
https://blogfigures.blogspot.fr/2013/05/lisette-model-times-square-1940.html
C’est une guerre dont personne ne parle, une guerre sans victime mais tout aussi féroce
https://www.slate.fr/story/158113/sefarades-contre-ashkenazes-harissa-cornichons
Delaporte, 6h12: La plus classique, connue, utilisée reste la porte de prison, à laquelle est associée l’amabilité.
Chaloux, pourquoi s’exclure de cette carence de beauté de l’âme. Comme l’humour nous en manquons, des trous dans notre gruyère.Plus y’a de trous moins y’a de gruyère moins de gruyère il y a moins de trous seront comptés bref des bleus à l’âme si on connait cette chance d’en être pourvue, peut-être même pourrait-on constater une atrophie de l’âme chez nous tous si elle était un organe; reste les faits, nos actes) Pensez-vous que nous ayons gagné autant en grandeur d’âme qu’en prouesses intelligentes?
DOXA
Définitions
VOTES POPULISTES : se dit d’électeurs sans cervelle, votant sans réfléchir au delà de ce que leur suggère une facho-sphère de droite aux idées nauséabondes qui nous rappelle bla bla bla…
VOTES POPULAIRES : se dit d’électeurs sensés, humanistes rayonnants, rebelles modérés, qui furent jadis adeptes des démocraties populaires et votent à gauche pour le bien, le bel, le bon, au service de tous, y compris illégaux
Salauds de Pauvres !
Leviatano 2.0:
@et Marius ?
« »Marius », l’amoureux de « Cosette », autre personnage central du roman, devait s’appeler « Thomas », révèle encore Henri Scepi. »
D( je suis vierge de partout…), Moby Dick page 437 . Il a du souffrir en l’écrivant, un hommage aux cétacés, au courage de ces hommes mais quelle boucherie; à le lire j’ai éprouvé le regret d’avoir entamé un récit qui nous renvoie à des massacres qui malheureusement n’ont pas été interdits, seulement limités- nécessité économique oblige, quelle cruelle bêtise. On n’en finit pourtant pas pourtant de découvrir ces animaux qui se suicident ou s’égarent de plus en plus nombreux, c’est cela où se nourrir de plastique, traverser des enfers sonores qui vraisemblablement achèvent de les désorienter. On pense aux islandais, aux céphalopodes également dont on fait état de compétences jusqu’à présent insoupçonnées.
La petite corbac laisse christiane a ses pâmoisons quotidiennes ainsi que Chaloux si ridicule dans ses imprécations contre WGG où il ne fait pas le poids… comme dit l’autre, les gens rigolent
merci evidence pour ce résumé neutre, on ne lit jamais plus de trois lignes.
restent, EM propose des roulottes pour les peines de moins d’un an de prison, cela va plaire à Delaporte. Qui sont les heureux bénéficiaires des peines de moins d’un an, quelqu’un a-t-il une idée?
Evidence dit: 6 mars 2018 à 8 h 27 min
Avant de partir, je jette un coup d’œil qui me confirme que le Blablatoès et Evidence ne font qu’un.
Arthur et les Misérables.
Une lettre de sa mère à son prof’ de littérature, comme indiqué dans le lien précédent.
le 4 mai 1870 :
« Monsieur,
Je vous suis on ne peut plus reconnaissante de tout ce que vous faites pour Arthur : vous lui prodiguez vos conseils, vous lui faites faire ses devoirs en dehors de la classe, c’est autant de soins auxquels nous n’avons aucun droit.
Mais il est une chose que je ne saurais approuver, par exemple la lecture du livre comme celui que vous lui avez donné il y a quelques jours (Les Misérables de V. Hugo). Vous devez savoir mieux que moi, Monsieur le Professeur, qu’il faut beaucoup de choix des livres qu’on veut mettre sous les yeux des enfants. Aussi j’ai pensé qu’Arthur s’est procuré celui-ci à votre insu, il serait certainement dangereux de lui permettre de pareilles lectures »
https://www.cairn.info/revue-adolescence1-2006-2-page-507.htm
D’ailleurs la reprise par Blabla du mot « corbac », précédemment utilisée à son égard, est caractéristique de ce pauvre vieux perroquet. Jamais capable d’avancer d’un pas.
Chaloux vous devriez cesser les provocations, j’y préfère une surenchère purement pédagogique, informative et instructive qu’on pourrait d’ailleurs objectiver en deux psychés qui renvoient leur reflet à qui passe par là et dans lesquelles il n’est aucunement question de vous y mirer, la concurrence souvent désagréable dans la forme qu’elle emprunte pourrait atteindre la drôlerie d’un combat de catch qui nous éloignerait du combat de coq , de l’affrontement frontal.
contre WGG où il ne fait pas le poids…
wgg, si c’est vous, forcément vous êtes en surpoids et en surchauffe aussi . Chaloux ne souffre pas des mêmes problèmes, il entretient son esprit qu’on ne dira pas sain dans un corps qu’il sollicite dans des jogging à rallonge et itinéraire de cycliste moyen endurant. Je ne sais trop si comme ces gens ahurissant d’endurance il s’attaque aux reliefs.
Bonn dieu, que c’est drôle : il y a plein de Blanche-Neige icite qui voit des nains tout partout : Evidence avec JC et « le p’tit Court », christiane et son Popaul, Chaloux avec son bla-bla, il pense bla-bla, dort bla-bla, pisse bla-bla, baise bla-bla (ça c’est moins sûr), bref il bla-blatte tout le temps, sacrés Blanche-Neige tout ceux-là)
Oui, Rose,
les misères du petit peuple dans Les Misérables. Comme vous avez raison d’évoquer ce seau trop lourd pour Cosette. Hugo humaniste.
L’exil a été pour lui une souffrance mais aussi l’occasion de se consacrer pleinement à l’écriture : Les Misérables mais aussi les Travailleurs de la mer, l’Homme qui rit et des recueils poétiques : Les Contemplations, La Légende des siècles, les Chansons des rues.
Après dix-neuf ans d’exil, quand il rentrera à Paris à l’automne 1870, il trouvera une France en guerre. Patriotisme du peuple parisien qui supporte les bombardements, la faim (On mange du chat, du chien, des rats même les animaux du Jardin des Plantes !) et le froid (plus de bois et de charbon). Le temps des Châtiments… Paris assiégé, encerclé. C’est là que je retiens ce passage de Choses vues quand Gambetta quitte Paris à bord d’un ballon pour rejoindre le gouvernement replié à Tours…
Décevant, comme l’écrit M.Court… Après la signature et le cessez-le-feu, ce sera… la Commune de Paris… et Hugo, qui se tiendra à l’écart, écrira dans Choses vues : «Paris a été victime de la défense autant que de l’attaque»… mais il plaidera la cause des condamnés de la Commune et obtiendra leur amnistie. Charles meurt, Adèle est folle…
22 mai 1885, il meurt. Le 1er juin, funérailles nationales et inhumation au Panthéon.
William et son scarabée doré…
Les Misérables plaisent tant au peuple français : à se demander si celui ci n’est pas un peuple de misérables !
Depuis le grand Louis XIV, et les deux traîne-savates de moindre majesté qui lui succédèrent, se réalise la prédiction du prophète qui sur les murs avait écrit de son sang :
« France ! la Révolution t’a tuer ! »
Le seul personnage des « Misérables » auquel vont sans réserve ma sympathie et mon admiration, c’est Javert. Mettre au pas la canaille. Faire régner l’ordre. Sans états d’âme. Avouons que dans ce pavé dégoulinant de bons sentiments, c’est rafraîchissant. Et d’actualité !
La Révolution Nationale t’a tuer !
Je ne comprends pas que Simone de Beauvoir n’ait pas consacré un essai (dithyrambique) à la mère Thénardier. en voilà une, pourtant, qui rachète le deuxième sexe !
@Christiane:
C’est à ce moment – la commune – que Hugo écrit (bel alexandrin):
« Le mur murant Paris rend Paris mumurant ».
La mère Thénardier est la seule femme qui m’ait jamais sexuellement ému.
Qui dira à quel point le blocage de la publication des Aveux de la chair (tome 4) a pu longtemps entraver (ou du moins faire sous-estimer la réflexion de Foucault sur les arts du gouvernement de soi dans la Patristique), en réduisant sa pensée à une affaire d’aveu. La présente réflexion de 2013 s’en démarque un peu, mais elle reste elle-même à côté de la plaque.
http://journals.openedition.org/asterion/2403
Bien vu, Jean !
Javert, c’est un Bloom à l’envers : Javert combat courageusement la racaille au lieu de s’en inspirer dans la plus exquise méchanceté bloguesque…
Jean,
La seule femme qui m’ait jamais sexuellement ému, c’est la Pucelle de Domrémy : j’ai tant recherché une véritable pucelle !
Mais après 68, y en avait plus. Même dans les couvents …
JC, nous nous sommes entendus !
» La passion, sexuelle au premier chef, relève de l’irrationnel pur. Ceux qui n’ont pas compris ça n’auront jamais rien compris à l’amûr. » ( Johnny Cash )
Nous avons tous en nous du bloume et du javert, voyons donc. Jean, pourquoi une telle aigreur matinale, et ces minauderies à JC ? La chienlit est également du côté d’Ordre nouveau, savez !…
BJ à toussent, et à Bilhoreau notamment.
Gigi, sois pas jalouse !
Jean et moi cultivons une amitié sans faille, celle qui unit les grands esprits, les belles rentes, les âmes sélectives…
Tu ne peux pas comprendre.
Jeanne d’Arc, fossoyeuse de la langue française.
(ce qu’on va lire, vous allez voir!)
@ Mais après 68, y en avait plus.
Il est vrai qu’après cette date, le monde a cessé d’engendrer des femmes vierges.
Quand on parle de Jeanne d’Arc, je bande le mien !
Sodomise Bloom 10:20, Gigi !
Moi je cède mon tour : je ne suis pas digne d’un tel intérêt et je résiste à l’analyse depuis le collège….
« Cette affaire aurait passionné Totor »
Je n’en suis pas certain, ce n’est pas un homme de parti et la chronique judiciaire dans Choses Vues est assez pauvre en rapport aux causes célèbres du temps.
Oui, Marius est effectivement , jusqu’au prénom à l’antique, la réplique de Victor.Thomas, celui qui croit en ayant vu? Le reste, Jean Tréjean, Les Misères, on le sait déjà. La Dépeche du Midi enfOnce des portes ouvertes.
A noter, puisqu’il est question de voile et de sœurs, qu’Hugo n’attaquera jamais celui porté par sa cousine, Zoé Hugo, qui restera en bons rapports semble-t-il avec son cousin selon une lettre consultée naguère.
Javert est l’ordre subverti , converti, par Valjean. Et il n’y résiste pas.
Ce qui est dramatiquement dramatique dans l’hugofolie des Misérables, c’est qu’on finit par ne plus voir que les grosses ficelles du romancier taillant ses personnages à la serpette …
Hélas ! tout ce qui reste, les années passant, n’est que grossières ficelles.
La Police des Moeurs vient d’arrêter Gigi, ivre mort sur la voie publique, éructant dans un français impeccable, quoique verbeux….
Conduit au commissariat du 1er arrondissement, il a déclaré en souriant : « Yahvé soif ! ». Les pandores stagiaires qui lui ont fait une prise de sang amateur ont déclaré : « Jamais nous n’avons trouvé aussi peu de sang dans autant de grappa d’excellente qualité ! »
On recherche le dealer.
Janssen J-J dit: 6 mars 2018 à 10 h 22 min
@10.20, je vous enc.ule tous les deux, et je vous le fais à moitié prix.
Quand un vieux travelo, prof de collège lui aussi (décidément), visqueux comme on ne l’est plus, essaie de vous vendre ce genre de service. Moi je dis : méfiance.
Passer quatre ans dans un collège, c’est déjà difficile, mais toute la vie, ça provoque des dégâts irréversibles.
William Legrand aussi est prof de collège. C’est une invasion… Baygon jaune ou Baygon vert? Celui contre les rampants. Me souviens plus…
Jean, pourquoi une telle aigreur matinale (J-J J.)
Mais pas du tout ! C’est de l’enthousiasme pur !
Le problème, c’est que sans cette Hugofolie, comme vous le dites, il n’y a pas les Russes, Les Souvenirs de la Maison des Morts au plus, mais ni l’Idiot, ni les autres. La démesure qu’il a fait entrer dans le roman serait aux abonnés absents.
Pour le reste, Claude Roy vous a déjà répondu. Supposons Hugo russe, on n’aurait pas assez de pamoisons devant le chef d’œuvre de cet Hugoievski!
Votre Discours s’a^pparente au dernier carré des hugophobes, les Viennet, les Ignotus, couverts de ridicule quelque part entre 1840 et 1882…
Remarquez, ça ne serait pas trop douloureux, Gigi n’a pas connu d’ére.ct.ion complète depuis la réforme Haby.
Et si c’est le Collège de France?
s’apparente
Claude Roy a dit une énorme c…. Le côté roman-feuilleton, caricature-journal et carton-pâte, protège son bouquin du marécage romanesque russe. Rien à voir.
Collège de France : la cantine?
Lorsque le moment fut venu d’orienter ma vie d’assistant doué en sciences (dures comme un vit d’âne au printemps) le silence se fit en mon âme troublée : que faire ?
Au bas de l’amphi, je vis les gamins à l’oeil curieux. Bon ! rien à dire, ceux là ne sont pas méchant. Plus tard, dans les coulisses, j’aperçus mes éventuels collègues universitaires : ACH … nein ! Jamais se meurtrir en maternité à ce point là !
Le reste se passa en secteur privé, milieu noble où les requins ne se déguisent pas en sainte-nitouches…
Marc, votre discours en est un autre…
Quittons nous sous ce ciel lourd d’un vide sidéral.
JC tu n’es as tout seul à détester « Les misérables ». T’as un copain normand.Flaubert.
Lettre de Gustave Flaubert à Madame Roger des Genettes
Envoyé de Croisset en juillet 1862
« À vous, je peux tout dire. Eh bien ! notre dieu baisse. Les Misérables m’exaspèrent et il n’est pas permis d’en dire du mal : on a l’air d’un mouchard. La position de l’auteur est inexpugnable, inattaquable. Moi qui ai passé ma vie à l’adorer, je suis présentement indigné ! Il faut bien que j’éclate, cependant.
Je ne trouve dans ce livre ni vérité ni grandeur. Quant au style, il me semble intentionnellement incorrect et bas. C’est une façon de flatter le populaire. Hugo a des attentions et des prévenances pour tout le monde ; saint-Simoniens, Philippistes et jusqu’aux aubergistes, tous sont platement adulés. Et des types tout d’une pièce, comme dans les tragédies ! Où y a-t-il des prostituées comme Fantine, des forçats comme Valjean, et des hommes politiques comme les stupides cocos de l’A, B, C ? Pas une fois on ne les voit souffrir dans le fond de leur âme. Ce sont des mannequins, des bonshommes en sucre, à commencer par monseigneur Bienvenu. Par rage socialiste, Hugo a calomnié l’Église comme il a calomnié la misère. Où est l’évêque qui demande la bénédiction d’un conventionnel ? Où est la fabrique où l’on met à la porte une fille pour avoir eu un enfant ? Et les digressions ! Y en a-t-il ! Y en a-t-il ! le passage des engrais a dû ravir Pelletan. Ce livre est fait pour la crapule catholico-socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique. Quel joli caractère que celui de M. Enjolras qui n’a donné que deux baisers dans sa vie, pauvre garçon ! Quant à leurs discours, ils parlent très bien, mais tous de même. Le rabâchage du père Gillenormant, le délire final de Valjean, l’humour de Cholomiès et de Gantaise, tout cela est dans le même moule. Toujours des pointes, des farces, le parti pris de la gaieté et jamais rien de comique. Des explications énormes données sur des choses en dehors du sujet et rien sur les choses qui sont indispensables au sujet. Mais en revanche des sermons, pour dire que le suffrage universel est une bien jolie chose, qu’il faut de l’instruction aux masses ; cela est répété à satiété. Décidément ce livre, malgré de beaux morceaux, et ils sont rares, est enfantin. L’observation est une qualité secondaire en littérature, mais il n’est pas permis de peindre si faussement la société quand on est le contemporain de Balzac et de Dickens. C’était un bien beau sujet pourtant, mais quel calme il aurait fallu et quelle envergure scientifique ! Il est vrai que le père Hugo méprise la science et il le prouve. » etc etc.. »
euhh… non, Flaubert, tous les « aubergistes » ne sont pas platement adulés.. relis..
Oui, mais justement, Chaloux, il n’y a pas que le coté roman-feuilleton bêtifiant à la Sue. même ce coté là est d’ailleurs au bout du compte transcendé. Et Roy, fin Lecteur, l’a bien remarqué. C’est, je crois, dans les Soleils du Romantisme.
Correspondance de Flaubert.
Cholomiès ? Sans doute faut-il lire Tholomiès?
Le terme de Roy doit être Tolstoirama, ou quelque chose comme ça, si ma mémoire est bonne.
J’avais bien dit qu’il fallait relire les lettres de Flaubert. Magnifique démonstration. Mais MC, vous n’allez pas me dire que c’est un roman réaliste. Du roman feuilleton politique, ce que je disais l’autre jour, l’énorme prospectus électoral d’une gauche morte. Flaubert et moi on a raison.
Une rhétorique encore un peu présente chez Hollande, le pauvre vieux pneu, totalement évacuée de chez le Macronide grâce à qui dans cinq ans les français devront racheter le blé poussé sur leur sol aux chinois.
Hurkhurkhurk!
Rappel :
« il* a un goût prononcé pour les classiques de la fiction mondiale : Tolstoï, Cholokhov , Balzac, Michel Zévaco. Mais celui qu’il place au plus haut, au-dessus de tous les autres, c’est Victor Hugo. Celui des Misérables, un livre qu’il met au-dessus de la Divine comédie et des Mille et une nuits et, tout simplement, de tout ce qui a été écrit dans l’ordre du roman. Il y voit un traité de sociologie, un livre d’histoire, un roman d’amour, un essai critique et même « a divine book », entendez-le comme vous voulez, dans la bouche de celui que son turban noir désigne comme seyyed, c’est à dire descendant du prophète. »
* l’ayotallah Ali Khamenei
http://larepubliquedeslivres.com/les-miserables-divin-livre-de-chevet-de-layatollah/comment-page-1/
Savez-vous, Rose,
vous me réjouissez par vos entêtements qui valent bien plus que ces petits critiques étriqués germanopratins qui, lorsqu’ils sont à bout de mépris, citent Flaubert.
Vous aimez Hugo. J’aime Hugo. Et que le diable les emporte tous ces vaniteux !
Mais quelle lettre que celle de Flaubert, merci P.E. !
» Ce livre est fait pour la crapule catholico-socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique. »
Et la culture des masses!
Hugo, c’ est la peinture/poésie et on ne sortira pas de là.
Flaubert est un bourgeois censitaire qui veut le rester. Winock explique ça très bien dans sa bio.
Christiane, il s’agit de savoir ce qu’il y a dans l’œuf avant de le gober. Rien à voir avec du mépris.
Flaubert est vaniteux et stupide dans cette lettre comme celui qui la cite en faisant la roue !
Vraiment, vous êtes enthousiaste du seul personnage de Javert, Jean ?
Comprenez que cela m’ait déçu un brin. Mais après tout, why not ? On se fait souvent beaucoup d’illusions sur le gens. Pas grave. Bien à vous.
D’autres lettres de Flaubert ?
https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-la-lettre-du-dimanche/20150524.RUE1712/lettre-de-flaubert-je-hais-la-democratie.html
…et celui qui fait la roue pète… urkurkurk
» Ce livre est fait pour la crapule catholico-socialiste, pour toute la vermine philosophico-évangélique. »
Flaubert connaissait Delaporte?
Je ne vois plus de messages de Barozzi depuis un certain temps…Or le susdit Barozzi poste chez Popaul…Donc, il boycotte la RdL.
Que fait Passou?
Hugo, c’ est la peinture/poésie et on ne sortira pas de là.
—
Vous n’avez pas suivi le cours de Jean Jaffré sur ‘Les travailleurs de la mer’. Tant pis pour vous!
Christiane, vous n’allez pas faire le procès de Flaubert, ce serait ridicule.
Gigi la visqueuse : »On se fait souvent beaucoup d’illusions sur les gens. Pas grave. Bien à vous. » Un petit côté Blabla, ce doit être un des fameux syndromes du collège.
Hurkhurkhurk!
J’envie Edel d’avoir quitté Paris. Quel tas de m… cette ville, et sa banlieue… n’en parlons pas. Vivement la Suisse!
@Chaloux dit: 6 mars 2018 à 13 h 03 min
Non, mais cet homme m’insupporte. Il a écrit. Bien. J’ai lu.
Mais j’en ai plus qu’assez des vaniteux qui méprisent les romans d’Hugo dont Les Misérables. qu’ils aillent pêcher la crevette en Bretagne et laissent Hugo et ses personnages en paix.
Au passage, qu’ils embarquent W. et ses tartines indigestes et son lot de jurons.
…
…des rôles, des actions, et des acteurs, pour du cinéma,!…pour les beurrés aux tartines,…
…café-crème & café chocolat, Oui,!…pour la foie,…et, ces jeunes – filles, sans slip,!…
…des photo-montages copier/coller,…
…encore des rêves éveillés,…à l’impossible nul n’est tenu,!…
…etc, de tout ton Go,!…
…
En Bretagne? Quelle drôle d’idée! ça me rappelle ce bouquin lu au hasard alors que j’étais presque encore enfant, La Maison Profonde de Jean-Claude Andro, dont j’ai cru comprendre plus tard qu’il était un bien curieux personnage. Pour moi, premier contact avec Gracq, que le narrateur, sans doute ancien élève, allait voir un peu comme on visiterait Merlin,et qui tentait de le dissuader de s’installer au Pays Noir.
(L’émission sur Gracq de Garrigou-je-ne-sais-quoi est nullissime. Vivement demain!)
Christiane, Flaubert n’est pas stupide.son travail repose sur d’autres convictions, et il accomplit ,lui, une révolution dans le littérature de son époque. Comme, avant lui, Stendhal l’incompris.. Dans certains lettres, celle de juillet 1853, Flaubert remercie Hugo d’un envoi d’une photo avec-il l’avoue à Louise Colet,- trop de courtisanerie..,lui qui a si longtemps admiré Totor ce « grand Crocodile ». est-de que vous voyez vraiment Flaubert aimer le message social ,les dialogues avec ses facilités.. et les « digressions » de Hugo.Impossible. Flaubert, ne l’oubliez pas, fut l’ami de la princesse Mathilde, reçu dans son salon. politiquement et littérairement,ils ne peuvent plus se comprendre. est-ce que ça enlève quelque chose aux « misérables »? non. Dostoïevski a beaucoup médité « les misérables » ou « le dernier jour d’un condamné » .. et fut marqué par Hugo. « Crime et châtiment » est exemplaire de cette influence…. comme « Humiliés et offensés »..comme « souvenirs de la maison des morts »..juqu’à Tchekhov; qui va dans l’ile de Sakhaline voir les « forçats » ..il a été marqué,lui aussi, par Hugo..
Flaubert a fait beaucoup mieux pour Hugo, il était une de ses boîtes aux lettres.
C’est déjà mieux !
Mais démolir ainsi les Misérables est un jeu de snobs. Flaubert un grand écrivain, oui. Un homme médiocre aussi, assez misogyne. Politiquement, pas vraiment sympathique.
Un autre billet arrivera et à nouveau se succéderont ici, les dédains et les coups de cœur. Pas de quoi fouetter un chat. Le fil des commentaires, ici, est prévisible.
Un autre billet arrivera et à nouveau se succéderont ici, les dédains et les coups de cœur.
Christiane, le billet est déjà arrivé ! En août 2013
Cf mon message à 12 h 20 min avec le lien pour [« Les Misérables », divin livre de chevet de l’ayatollah] et où l’on peut y trouver la même citation de Flaubert.
Vous n’avez pas suivi le cours de Jean Jaffré sur ‘Les travailleurs de la mer’. Tant pis pour vous!
Bloom, j ai sous les yeux le Victor Hugo poète de Satan par Paul Zumthor MCMXLVI Robert Lafond avec dédicace personnelle…
Avez-vous lu son Victor Hugo en deux volumes, en collaboration avec Georges Cattaui, prose, 1944; poésie, 1945?
Je ne néglige aucunement ses romans…mais sa poésie m’ a frappé à l’ oreille lorsque mon instituteur de CM2 nous fit écouter » les lourds chalands » sur un disque 45 tours. Hugo, première grande émotion poétique!
Non. Pan sur mon bec. L’émission de Garrigou n’est pas si mal (pas écouté la bonne). J’aime bien Le Guillou. Mes excuses.
Bloom, le premier chapitre de son essai ( je crois son doctorat d’ État sous la direction d’ Albert Béguin…) s’ intitule » trilogie » et analyse l’ engagement autant moral que social d’ Hugo au travers du projet de son écriture romanesque.
Bon, je m’ en vais relire Le Victor Hugo de Zumthor. ( Passionnant ! )
A ce soir…
Zumthor
Grand souvenir, son Guillaume le Conquérant.
Un homme charmant d’ une culture à la curiosité univerelle, et une jeune épouse, rencontrés à plusieurs reprises dans le cadre bucolique de leur maison de campagne, chaloux!
https://pmcdn.priceminister.com/photo/993806453.jpg
effectivement Chaloux, émission écoutable de M. Garrigou-Lagrange qui nous apprend que les lycéens se crêpaient le chignon à la sortie des cours pour porter le sac du professeur Gracq-Poirier, entre autres un certain ténébreux Jean-René Huguenin.
« Bloom dit: 6 mars 2018 à 10 h 20 min
Jeanne d’Arc, fossoyeuse de la langue française.
(ce qu’on va lire, vous allez voir!) ».
Mort de Jeanne d’Arc : 1431.
Naissance de Villon : 1431
@zerbinette dit: 6 mars 2018 à 12 h 20 min
Oui, Zerbinette, mais plus que le billet (L’ayatollah…), j’ai aimé, dans les commentaires, relire le tir en rafale des commentaires de la « Reine du com », La plus batailleuse des commentatrices et quelle plume ! Un régal. Elles les met tous k.o. Qu’est-elle devenue ?
Chez Zumthor, PatV, ce qui m’impressionne le plus c’est la charpente impeccable des livres et l’art de passionner sans creux. Rare, et fait pour durer. (Pas lu ses livres sur Hugo).
pourquoi Neymar a été opéré à l’hopital Mater Dei à BH.
j’ai oublié qui (excuses) m’a demandé pourquoi Neymar avait été opéré dans cet hopital, et non pas dans un des prestigieux hopitaux brésiliens. En fait il a été opéré par le chirurgien attitré de la CBF, et il pratique généralement au MD de Belo Horizonte; c’est lui qui a choisi. Ca va leur faire une pub fénoménale, il va y avoir de l’argent à ramasser. Le Albert Einstein ou le Sirio-Libanés n’ont pas besoin de pub, donc ça paie moins; enfin, c’est comme cela que je vois tout ça. Si chez vous, le mot actuellement le plus utilisé de la langue française (après « macron ») c’es « attouchements », ici, le mot le plus utilisé (après « neymar ») c’est « propina ».
vixi! je voulais dire une pub phénoménale
Dear Phil, je crois que vous avez mal entendu. C’est du sac de Huguenin qu’il s’agit.
Rien ne compte beaucoup. Peu de choses ne comptent tout court.
De toute manière, il était impossible aux générations montantes dont celle de Flaubert de continuer à penser en romantique -non qu’il n’ait ^pas essayé, d’ailleurs, aves Les Mémoires d’un fou.- Mais les linéaments du Parnasse , déjà présents chez un Vigny, et d’une littérature du réalisme et du miroir étaient déjà là, et depuis longtemps. Si quelque chose doit étonner, c’est bien Hugo repoussant les limites du Romantisme par sa seule personnalité jusque vers 1875-1880;. Après sa première mort, l’infarctus, on fait croire qu’il produit, mais on gère surtout le stock, et les Discours accusent une baisse de qualité, comme celui pour Camoens. Le dernier grand cri reste celui sur la Serbie..
Bien à vous.
MC
@ Rien ne compte beaucoup. Peu de choses ne comptent tout court.
C’est clair, on ne voit d’ailleurs pas trop comment justifier une différence de statut entre un professeur de collège, un réparateur de motocyclettes, ou un pianiste amateur pour pouvoir se prononcer sur les apports respectifs de Flaubert et d’Hugo au coeur du genre humain.
Ce n’est pas la question, Gigi, ma grosse. Derrière les gros sabots du père Hugo et la conception censitaire de la société d’un Flaubert (qui va jusqu’à Céline comme le souligne très justement André Derval, – Céline est un bourgeois qui n’aime pas le peuple), il y a des questions historiques et politiques dont le débat dure jusqu’à nous et qui dureront bien après nous. Sors de Clochemerle.
qui porte le sac de qui, dear Chaloux ? croyez-vous ?
Les élèves se battent pour porter le sac de Huguenin, dear Phil.
La conception de la Dictature éclairée est alors dans bien des esprits, de Comte à Renan, il n’y a rien d’étonnant qu’elle ait touché un Flaubert. En 1848, un Hetzel a bien voté, et beaucoup d’autres, pour Cavaignac.
@ il y a des questions historiques et politiques dont le débat dure jusqu’à nous et qui dureront bien après nous.
confer la charge de Jean-Louis Bianco
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