de Pierre Assouline

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La République des livres
Saloperie de métier que le nôtre !

Saloperie de métier que le nôtre !

Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :

« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».

Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !

Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.

Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.

Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs  de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :

 « …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».

Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».

 (« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !

JiCé..... dit: à

….personnellement, je n’arrive pas à me passionner pour l’intégration de l’idée de Nouveau Roman dans l’idée de littérature…

Cela me parait être un sujet hors sol, sans aucun intérêt pour la survie d’icelle.

renato dit: à

« […] il ne faut pas vous faire d’illusions, sachiez que tout le monde ne vit pas dans le moment historique dans lequel vous vivez ; que même si vous vivez au vingtième siècle, tout le monde ne vit pas au vingtième siècle (et ici pensez que le vrai moment historique est le résultat de votre moment et de celui de tous les autres). Rappelez-vous que nous avons près de nous les représentants de toutes les périodes de l’histoire, que nous n’avons pas que des contemporains, en fait, que peut-être dans ce monde il n’y a pas deux contemporains. »

Roberto Bazlen, Le nationalisme est-il vraiment mort ? dans « Comunità », 3 mai 1947

renato dit: à

Vu le succès du Futurisme et du Dadaïsme, le XXe siècle a vu naitre une flopée de Mouvements et de Groupes dont la seule raison d’être était la conquête d’un marché, rien de plus donc que le principe de la meute.

Moralès sed laisse dit: à

« sachiez »

Ça va ch.er dans les couloirs de la pensée! 😉

Moralès sed laisse dit: à

« Vu le succès du Futurisme et du Dadaïsme, le XXe siècle »

Encore une pensée Martini! 😉

( Déjà tôt le matin, diantre!)

renato dit: à

Il y de bon que les cons prospèrent même sans engrais…

JiCé..... dit: à

Le virus CONNERIE est très actif, très répandu dans le monde.

Le nombre de variants est considérable, il ne tue pas mais handicape à vie les sujets atteints. Pour preuves, les actualités médiatiques.

Jibé dit: à

JJJ
je vois que vous avez calé sur Au coeur des Ténèbres, sans doute le décalage? Je suis sensible à votre remarque « un siècle plus tard, c’est trop dur », comme raison de votre patinage. Je l’ai lu dans les années 80, l’était déjà pas nouveau, ce roman(ahahaha comme disait l’autre), mais le film inspiré par lui, si. Est-ce ce qui m’a empêché de sentir un quelconque décalage et d’en conserver un souvenir si bon?

Suis en train de lire un Raphaëlle WittKop, rien à voir avec rien de ce qui serait le nouveau roman, « les Radjahs blancs » (j’avais beaucoup aimé ses carnets de voyage en Inde et Orient).
Peut-être Bloom connaît-il cette histoire d’un officier britannique qui s’est taillé un sous-empire dans l’empire, à Bornéo, fondant cette dynastie des « radjahs blancs »?
Bref, je commence ça. (ed Verticales, 2009).

Jibé dit: à

« Pour preuves, les actualités médiatiques. »
et pas que. Vite, un miroir Jicé!

JiCé..... dit: à

Prête moi le tien, connard !
Il ne te sers guère alors que tu as été frappé tout petit par le variant Suffisance…un des pires.

Janssen J-J dit: à

@ « Le nombre de variants est considérable »… Surtout quand ils stagnent, tapis sur les plages et toujours prêts à montrer les crocs…, quand les smarts s’encrassent de sable…
@ Nouveau credo e-libéral : ta liberté de rester invaxiné s’arrête là où tu prends le risque de me contaminer. Mais L’Etat-providence du père Fouettard saura bien te faire changer d’attitude…, à coups de bâtons, s’il le faut !
@ Les gens ne savent pas intégrer l’idée de la mort dans l’idée de vie. Sauf en Afrique. Et encore… « Le sida comme métaphore » (Susan Sontag) s’en est éloigné, mais à quel prix ! Le cancer… moins bien… fait toujours des ravages chez les cancérologues… C’est moche !
@ La Nouvelle Vague : quatrième…
@ Souhaitons-nous des choses sympathiques pour aujourd’hui, qu’il fasse beau ce soir, par exemple. Pas de pluies. On sort pour aller danser… Les blés commencent à noircir alors qu’ils étaient portant si prometteurs – Colette et les bêtes – (13.7.21@9.15)

et alii dit: à

SUR « les LINDON »:
Vincent Lindon vient de remporter le prix d’interprétation à Cannes pour La Loi du maché en le dédiant à ses parents, Judaïciné s’est intéressé à la famille de l’acteur-réalisateur.

Vincent Lindon appartient à une famille juive originaire de Pologne (Lindenbaum) et des Pays-Bas (Citroën). Son oncle directeur des Éditions de Minuit, participa à la première rencontre des intellectuels juifs de langue française en mai 1957, avec une vingtaine de personnalités qui marquèrent l’École de pensée juive de Paris telles que André Neher, Éliane Amado Lévy-Valensi, Edmond Fleg, Vladimir Jankélévitch et Emmanuel Levinas.

Par ailleurs, le grand-père de Vincent Lindon, Raymond Lindon, un homme politique qui a été maire d’Etretat, a fait partie du comité directeur de l’Alliance israélite universelle après la guerre.

Alexia Neuhoff dit: à

« Vincent Lindon vient de remporter le prix d’interprétation à Cannes pour La Loi du maché (SIC) » by Et Alii. Voilà qui donne raison à Roberto Bazlen (cité par renato) :  » sachiez (SIC) que tout le monde ne vit pas dans le moment historique dans lequel vous vivez ».

Alexia Neuhoff dit: à

JiCé….. dit: à
« Il ne te sers guère… »
Le poste de « correcteur » de blog est toujours vacant chez Barozzi SARL.

et alii dit: à

et donc un débat:
1958
[94] La civilisation juive : Les Cahiers de l’Alliance israélite universelle n. 115 (1958) 3-12; débat entre E. Berl, E. Lévinas, G. Lévitte, J. Lindon, J. Neher, P. Sipriot et C. Tresmontant.

et alii dit: à

J.LINDON:
« Il est sympathique ce jeune homme. Quand je pense qu’il va faire faillite à cause de moi ».

La phrase de Samuel Beckett est restée célèbre. Le jeune homme en question c’était Jérôme Lindon qui s’apprêtait à publier cet Irlandais alors parfaitement inconnu. Molloy paraîtra aux Éditions de Minuit en 51, puis Malone meurt la même année, et puis tout Beckett au fil des années. Il ne fit pas faillite, il en publia d’autres : Bataille, Robbe-Grillet, Butor, Sarraute, Claude Simon, Duras, puis Deleuze, Derrida, Lyotard, Levinas, Bourdieu et les nouvelles générations : Guibert, Koltés, Echenoz, et bien d’autres.

Dans ce troisième entretien pour « A Voix nue », Jérôme Lindon évoquait sa jeunesse, durant laquelle il ne fut pas seulement un grand éditeur mais aussi un très jeune homme qui avait combattu le nazisme les armes à la main, “Je me suis engagé dans la Résistance, en tant que Juif je n’avais pas le choix”, et qui, plus tard, serait un homme engagé pendant la guerre d’Algérie. À propos des risques pris lors de la publication de l’ouvrage La Question d’Henri Alleg, contre la torture, il disait : « quand on est contre la torture on n’a pas besoin de conseils ».
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/jerome-lindon-je-me-suis-engage-dans-la-resistance-en-tant-que-juif-je-navais-pas-le-choix

et alii dit: à

Peu porté sur les commémorations et le culte du passé, fidèle à ses principes et ses convictions, c’est au présent, avec une passion intacte pour son métier que s’exprime Jérôme Lindon dans le dernier volet d’une série qui révèle plus que tout, un amour, une foi peut-être même, en la littérature et les auteurs :

On passe beaucoup de temps à se pencher sur le passé, ce qui est intéressant c’est d’avancer. Essayons de trouver des choses nouvelles quitte à se tromper souvent, quitte à gaspiller beaucoup de temps et d’efforts, mais c’est ce petit reste qui vaut la peine. […] Il n’y a plus beaucoup d’éditeurs à notre époque, il y a des grandes maisons d’édition, il y a encore des directeurs de maisons d’édition et des directeurs de collection. Mais l’éditeur au sens artisanal, c’est-à-dire la même personne qui choisit le manuscrit, le fabrique et le vend, […] qui est responsable à tous les niveaux, il y en a de moins en moins.

L’éditeur évoque également l’ouverture de son catalogue aux sciences humaines, avec Pierre Bourdieu, Gilles Deleuze, Roman Jakobson, dans les années 60 :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/jerome-lindon-doit-pouvoir-reperer-un-grand-esprit-par-son-langage

et alii dit: à

Éditions de Minuit une véritable maison d’éditions dont le moment fondateur, était sans conteste pour lui, l’arrivée de Samuel Beckett au tout début des années 50. Il lui rend ainsi hommage : « D’une certaine façon c’est lui le fondateur des éditions de Minuit ». Son livre Molloy, par ses nombreux échos dans la presse, a fait la notoriété des éditions de Minuit
https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/jerome-lindon-dune-certaine-maniere-le-fondateur-des-editions-de-minuit-cest-beckett-0.

et alii dit: à

i n’y a pas de mal à citer Lindon et reconnaître d’autres sources qu’un contributeur -trice de la RDL POUR commenter un billet de P.A .
En 1957, les Éditions de Minuit n’ont publié que très peu de livres comme chaque année, mais c’était ‘La Modification’ de Butor, ‘La Jalousie’ de Robbe-Grillet, ‘Fin de partie’ de Beckett, ‘Tropismes’ de Nathalie Sarraute, ‘Le Vent’ de Claude Simon, ‘Moderato cantabile’ de Marguerite Duras […], il n’y avait pas d’autres livres que ça.

Jazzi dit: à

Il est fort Macron.
Il suffit qu’il parle et près d’un million de Français s’inscrit pour se faire vacciner !
Sa cote de popularité va encore augmenter : du jamais vu en fin de mandat depuis bien longtemps…

JiCé..... dit: à

Alexia sait ce qui est important en communication : l’orthographe….

Jazzi dit: à

Il est fort Lindon.

« En 1957, les Éditions de Minuit n’ont publié que très peu de livres comme chaque année, mais c’était ‘La Modification’ de Butor, ‘La Jalousie’ de Robbe-Grillet, ‘Fin de partie’ de Beckett, ‘Tropismes’ de Nathalie Sarraute, ‘Le Vent’ de Claude Simon, ‘Moderato cantabile’ de Marguerite Duras »

Qui dit mieux !

Jazzi dit: à

« Le poste de « correcteur » de blog est toujours vacant chez Barozzi SARL. »

Non, largement pourvu. Mais ceux de traducteurs, oui. Car la SARL à vocation à être internationale !
Because, Paris est une capitale mondiale…

Janssen J-J dit: à

NB. @ jibé Je vous avais mis un long post de réponse au blocage de Conrad. Mais le robot rdl l’a éjecté, je sais pas pourquoi… Alors j’essaie de le mettre sur le blog de Paul, j’avions pris la précaution du copié-collé. On va voir si ça marche… après tout, y a peut être un lien entre les ténèbres de conrad et le vent de simon ? On peut tje en trouver, hein…

Jazzi dit: à

Pour les ténèbres de Conrad, le lien est plutôt avec « Voyage au bout de la nuit » de Céline, JJJ !

Janssen J-J dit: à

L’en veut pas non plus, chez Paul.
Tant pis… ça reviendra un autre jour…. Patientons…
@ jzmn. Non, il n’y a pas de lien entre Céline et Conrad.

et alii dit: à

SALOPERIE de métier
personnellement, P.A. JE COMPATIS ;mais qui sait si les contributeurs /trices disparus n’ont pas ressenti la même exaspération?
Ondirait que le mot « relance » va se substituer à « rebond » ; peut-être faut-il réinventer une relance? Le temps de la relance?

Janssen J-J dit: à

@ etalii. « Les derniers jours de Pompéi » est un roman de 1834 écrit par Edward Bulwer-Lytton. il connut un très grand succès populaire en Angleterre à cette époque… Conrad, qui aimait beaucoup les récits d’aventure en son jeune âge, n’appréciait pas du tout celui-cI.
Je le sais…, car je l’ai lu dans un livre… L’avez vous lu, vous-même quand vous étiez jeune, ce roman édifiant ?

et alii dit: à

Dans la mesure où les produits ultra-transformés sont associés à des risques significativement accrus de maladies chroniques, veiller à une alimentation saine est un vecteur essentiel de protection de la santé. La prévalence des maladies chroniques est aussi associée à un accroissement des inégalités sociales de santé, les populations les plus défavorisées étant les plus affectées, et consommant le plus d’aliments ultra-transformés. Notons que la prévalence de l’obésité, favorisant le développement d’autres maladies chroniques, est passée de 8,5 à 15,0 % en France entre 1997 et 2012, pour atteindre 17 % en 2015.

En réaction à cette évolution de l’obésité, les pouvoirs publics agissent depuis une vingtaine d’années, notamment à travers la création du Programme National Nutrition Santé. La question d’une éducation à l’alimentation est également émergente : elle est incluse depuis 2016 dans le code de l’éducation et est encouragée par l’avis n°84 du Conseil national de l’alimentation.
https://theconversation.com/comment-peut-on-repenser-leducation-a-lalimentation-157375?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2012%20juillet%202021%20-%202000319642&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2012%20juillet%202021%20-%202000319642+CID_b4f7db1999265b56cc4800ed550e1858&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=les%20critres%20dune%20ducation%20%20lalimentation%20efficace

Janssen J-J dit: à

j’essaie de voir si le mot cul de sac et cul de basse fosse passent à travers la censure des histoires de cul du robot de l’rdl

Janssen J-J dit: à

oui apparemment, c’est à n’y rien comprendre de ses caprices…

et alii dit: à

La révolution neuroscientifique bouleversera aussi la relation client
Anne-Sophie Bayle-Tourtoulou, HEC Paris Business School; Michel Badoc, HEC Paris Business School

Les nouvelles connaissances sur le consommateur inspirent des pratiques commerciales misant sur la sensorialité des boutiques et des sites Internet, ce qui pose des questions éthiques.
sur conversation

Jazzi dit: à

« Non, il n’y a pas de lien entre Céline et Conrad. »

Deux romans inspirés d’éléments autobiographiques

« Au cœur des ténèbres », paru en1889, traduit par Jean Deubergue :

« Un léger tintement de métal, derrière moi me fit tourner la tête. Six Noirs avançaient à la file, montant péniblement le sentier. Ils marchaient lentement, très droits, gardant en équilibre sur la tête de petits couffins emplis de terre, et le tintement rythmait leurs pas. Un chiffon noir leur ceignait les reins, et ses pans, noués derrière, se balançaient comme des queues de chien. Je voyais chacune de leurs côtes, les articulations de leurs membres saillaient comme les nœuds d’un cordage ; chacun avait au cou un collier de fer, et ils étaient tous reliés par une chaîne dont les ballants oscillaient entre eux, et cliquetaient en mesure. […] Ils passèrent à six pouces de moi, sans un regard, avec cette totale indifférence, semblable à la mort, qui est celle des sauvages quand ils sont malheureux. Derrière cette matière première, l’un des ex-barbares, produit des forces nouvelles à l’œuvre, marchait d’un pas morne, portant son fusil par le milieu. Il avait une vareuse d’uniforme, à laquelle manquait un bouton, et, voyant un Blanc sur le chemin, il hissa son arme sur l’épaule avec empressement. Simple prudence, les Blancs se ressemblant tellement vus de loin qu’il ne pouvait pas discerner qui j’étais au juste. Il fut promptement rassuré, et d’un large sourire éclatant et canaille et avec un coup d’œil à ceux dont il avait la garde, il parut m’associer à son exaltante mission. Moi aussi, après tout, j’étais au service de la noble cause de ces mesures de haute justice.
« Au lieu de continuer à monter, je tournai et descendis vers la gauche. Mon idée était de laisser cette équipe d’enchaînés disparaître avant de gravir la colline. […] J’ai vu le démon de la violence, et le démon de l’avidité, et le démon du désir brûlant, mais par tous les dieux du ciel ! c’étaient des démons pleins de force et d’énergie, à l’œil de feu, qui dominaient et menaient des hommes – des hommes, vous dis-je. Mais là, sur ce flanc de colline, j’eus la prémonition que, sous le soleil aveuglant de cette contrée, je ferais la connaissance du démon avachi, hypocrite, au regard fuyant, d’une sottise rapace et sans pitié. […]
« Je contournais une énorme excavation que l’on avait creusée à flanc de coteau, dans un dessein qu’il me parut impossible de deviner. Ce n’était pas une carrière, en tous cas, ni une sablière. C’était simplement un trou. Il n’est pas exclu qu’il ait eu un rapport avec le désir philanthropique de donner quelque chose à faire aux criminels. Je n’en sais rien. Puis je manquai choir dans un ravin très étroit, à peine plus qu’une saignée dans la pente de la colline. Je m’aperçus qu’on y avait jeté une quantité de tuyaux d’évacuation des eaux usées, importés tout exprès pour l’établissement. Il n’y en avait pas un qui ne fût brisé. C’était un jeu de massacre délibéré. J’arrivai enfin sous les arbres. Mon intention était d’y venir chercher de l’ombre un moment ; mais à peine y fus-je entré qu’il me sembla que j’avais porté mes pas dans le cercle ténébreux de quelque Inferno. […]
« Des formes noires étaient recroquevillées, couchées ou assises entre les arbres, appuyées à leur tronc, s’agrippant à la terre, à demi soulignées, à demi estompées dans la lumière indécise, selon toutes les attitudes de la souffrance et du désespoir. […]
« Ils mouraient à petit feu – c’était très clair. Ce n’étaient point des ennemis, ce n’étaient point des criminels, ce n’était plus rien de ce monde-ci désormais – plus rien que des ombres noires de maladie et d’inanition, gisant pêle-mêle dans l’ombre verdâtre. Amenés de tous les recoins de la côte, dans toute la légalité de contrats temporaires, perdus dans un cadre hostile, nourris d’aliments auxquels ils n’étaient pas accoutumés, ils dépérissaient, perdaient leur capacité de travail, et avaient alors le droit de s’éloigner en rampant et de se reposer. Ces silhouettes moribondes étaient libres comme l’air, et presque aussi ténues. Je commençai à distinguer des yeux qui luisaient faiblement sous les arbres. Puis, abaissant mon regard, je vis près de ma main un visage. Le squelette noir gisait de tout son long, une épaule contre l’arbre, et les paupières s’ouvrirent doucement, laissant monter jusqu’à moi le regard des yeux enfoncés, immenses et atones, une sorte de bref éclat blanc et aveugle dans la profondeur des orbites, qui s’éteignit doucement. L’homme semblait jeune – un adolescent presque – mais, vous savez, chez eux c’est difficile à dire. Je ne trouvai rien d’autre à faire que de lui tendre un des biscuits de mer que j’avais en poche, cadeau de mon bon Suédois. Les doigts se refermèrent dessus doucement et le tinrent – il n’y eut ni d’autre mouvement ni d’autre regard. Il s’était noué un brin de laine blanc autour du cou – Pourquoi ? Où se l’était-il procuré ? Était-ce un insigne – un ornement – une amulette – un acte propitiatoire ? Avait-il seulement une quelconque signification ? Il faisait un effet surprenant autour de ce cou noir, ce bout de fil blanc venu d’au-delà des mers.
« Près du même arbre, deux autres paquets d’angles aigus étaient assis, les jambes ramenées près du corps. L’un, le menton reposant sur les genoux, fixait le vide, d’une façon intolérable et épouvantable : c’est le front qu’appuyait, comme vaincu par une grande lassitude son fantôme jumeau ; et d’autres gisaient de toutes parts, en une variété infinie de postures de prostration convulsées, ainsi qu’en un tableau figurant un massacre ou une épidémie de peste. Tandis que je demeurais là, frappé d’horreur, l’une de ces créatures se dressa sur les mains et les genoux, et partit vers le fleuve à quatre pattes pour y boire. Il lapa l’eau dans sa main, puis s’assit au soleil, les tibias croisés devant lui, et laissa au bout d’un moment sa tête laineuse tomber sur son sternum.
« Je n’avais plus aucune envie de m’attarder à l’ombre, et repris à la hâte le chemin du poste. Arrivé près des bâtiments, je rencontrai un Blanc, accoutré avec une élégance si inattendue que je le pris d’abord pour une vision. Je découvris un haut col empesé, des manchettes blanches, une légère veste d’alpaga, un pantalon de neige, une cravate claire et des bottines vernies. Point de chapeau. Les cheveux séparés par une raie, brossés et pommadés sous le parasol doublé de vert que tenait une grosse main blanche. Il était stupéfiant, et avait un porte-plume derrière l’oreille.
« Je serrai la main de ce miracle, et appris qu’il était le chef comptable de la Compagnie, et que c’est dans ce poste que se faisait toute la tenue des livres. Il était sorti un moment, me dit-il, « pour respirer une bouffée d’air pur ».

__________________

« Voyage au bout de la nuit », 1932 :

« Dans cette colonie de la Bambola-Bragamance, au-dessus de tout le monde, triomphait le Gouverneur. Ses militaires et ses fonctionnaires osaient à peine respirer quand il daignait abaisser ses regards jusqu’à leurs personnes.
Bien au-dessous encore de ces notables les commerçants installés semblaient voler et prospérer plus facilement qu’en Europe. Plus une noix de coco, plus une cacahuète, sur tout le territoire, qui échappât à leurs rapines. […]
La ville de Fort-Gono où j’avais échoué apparaissait ainsi, précaire capitale de la Bragamance, entre mer et forêt, mais garnie, ornée cependant de tout ce qu’il faut de banques, de bordels, de cafés, de terrasses, et même d’un bureau de recrutement, pour en faire une petite métropole, sans oublier le square Faidherbe et le boulevard Bugeaud, pour la promenade, ensemble de bâtisses rutilantes au milieu des rugueuses falaises, farcies de larves trépignées par des générations de garnisaires et d’administrateurs dératés. […]
Le Directeur de la Compagnie Pordurière du Petit Congo cherchait, m’assura-t-on, un employé débutant pour tenir une de ses factories de la brousse. J’allai sans plus tarder lui offrir mes incompétents mais empressés services. Ce ne fut pas une réception enchantée qu’il me réserva le Directeur. Ce maniaque – il faut l’appeler par son nom – habitait non loin du Gouvernement un pavillon, un pavillon spacieux, monté sur bois et paillotes. Avant même de m’avoir regardé, il me posa quelques questions fort brutales sur mon passé, puis un peu calmé par mes réponses toutes naïves, son mépris à mon égard pris un tour assez indulgent. Cependant il ne jugea point convenable de me faire asseoir encore.
« D’après vos papiers vous savez un peu de médecine ? » remarqua-t-il.
Je lui répondis qu’en effet j’avais entrepris quelques études de ce côté.
« Ca vous servira alors ! fit-il. Voulez-vous du whisky ? »
Je ne buvais pas. « Voulez-vous fumer ? » Je refusai encore. Cette abstinence le surprit. Il fit même la moue.
« Je n’aime guère les employés qui ne boivent, ni ne fument… Êtes-vous pédéraste par hasard ?… Non ? Tant pis !… Ces gens là nous volent moins que les autres… Voilà ce que j’ai noté par expérience… Ils s’attachent… Enfin, voulut-il bien se reprendre, c’est en général qu’il m’a semblé avoir remarqué cette qualité des pédérastes, cet avantage… Vous nous prouverez peut-être le contraire !… » Et puis enchainant : « Vous avez chaud, hein ? Vous vous y ferez ! Il faudra vous y faire d’ailleurs ! Et le voyage ?
– Désagréable ! lui répondis-je.
– Eh bien, mon ami, vous n’avez encore rien vu, vous m’en direz des nouvelles du pays quand vous aurez passé un an à Bikomimbo, là où je vous envoie pour remplacer cet autre farceur… »
Sa négresse, accroupie près de la table, se tripotait les pieds et se les récurait avec un petit bout de bois.
« Va-t’en boudin ! lui lança son maître. Va me chercher le boy ! Et puis de la glace en même temps ! »
Le boy demandé arriva fort lentement. Le Directeur se levant alors, agacé, d’une détente, le reçut le boy, d’une formidable paire de gifles et de deux coups de pied dans le bas ventre et qui sonnèrent.
« Ces gens-là me feront crever, voilà tout ! » prédit le Directeur en soupirant. Il se laissa retomber dans son fauteuil garni de toiles jaunes sales et détendues.
« Tenez, mon vieux, fit-il soudain devenu gentiment familier et comme délivré pour un temps par la brutalité qu’il venait de commettre, passez-moi donc ma cravache et ma quinine… sur la table… Je ne devrais pas m’exciter ainsi… C’est idiot de céder à son tempérament… »
De sa maison nous dominions le port fluvial qui miroitait en bas à travers une poussière si dense, si compacte qu’on entendait les sons de son activité cahotique mieux qu’on ne discernait les détails. Des files de nègres, sur la rive, trimaient à la chicote, en train de décharger, cale après cale, les bateaux jamais vides, grimpant au long des passerelles tremblotantes et grêles, avec leur gros panier plein sur la tête, en équilibre, parmi les injures, sortes de fourmis verticales.
Cela allait et venait par chapelets saccadés à travers une buée écarlate. Parmi ces formes en travail, quelques-unes portaient en plus un petit point noir sur le dos, c’étaient les mères, qui venaient trimarder elles aussi les sacs de palmistes avec leur enfant en fardeau supplémentaire. Je me demande si les fourmis peuvent en faire autant.
« N’est-ce pas, qu’on se dirait toujours un dimanche ici ?… reprit en plaisantant le Directeur. C’est gai ! C’est clair ! Les femelles toujours à poil. Vous remarquez ? Et des belles femelles, hein ? Ca fait drôle quand on arrive de Paris, n’est-ce pas ? Et nous autres donc ! Toujours en coutil blanc ! Comme aux bains de mer voyez-vous ! On n’est pas beau comme ça ? Des communiants, quoi ! C’est toujours la fête ici, je vous le dis ! Un vrai Quinze Août ! Et c’est comme ça jusqu’au Sahara ! Vous pensez ! » »

Jazzi dit: à

Incroyable !

« Appel au secours pour sauver le cinéaste Jacques Rozier, expulsé de chez lui à 94 ans. »

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… Plutôt une inspiration du « bateau ivre » chez Conrad, comme chez Henry de Monfred… Que prouve le texte de Céline de 1932 par rapport à celui de 1899 (et non point 1889 ?). Que le premier ait influencé le second ? Pas de lien, dites-vous…, mais des éléments d’autobiographie dans chacun d’eux… Pourquoi les mettre en // alors ?

Janssen J-J dit: à

je crois que la république via Roselyne bonne fille, va leur aménager une pièce rue de Valois, en attendant… Pas sûr qu’à Neuilly, y ait grande solidarité avec les gens de la Nouvelle Vague…

J.L. Beaufils dit: à

 » Laisse partir les gens qui ne sont pas prêts à t’aimer.
C ‘ est la chose la plus difficile que tu auras à faire dans ta vie et ce sera aussi le plus important.
Arrête d’avoir des conversations difficiles avec des gens qui ne veulent pas changer.
Cessez d’apparaître pour les personnes qui ne vous intéressent pas.
Je sais que votre instinct est de faire tout ce qui est possible pour gagner l’appréciation de ceux qui vous entourent, mais c’est un élan qui vole votre temps, votre énergie, votre santé mentale et physique.
Quand tu commences à te battre pour une vie avec joie, intérêt et engagement, tout le monde ne sera pas prêt à te suivre à cet endroit.
Cela ne veut pas dire que vous devez changer ce que vous êtes, cela signifie que vous devez laisser partir les personnes qui ne sont pas prêtes à vous accompagner.
Si vous êtes exclu, insulté, oublié ou ignoré par les personnes à qui vous offrez votre temps, vous ne vous rendez pas service en continuant à leur offrir votre énergie et votre vie.
La vérité c’est que tu n’es pas pour tout le monde et que tout le monde n’est pas
C ‘ est ce qui rend si spécial quand tu trouves des personnes avec qui tu as de l’amitié ou de l’amour correspondants.
Tu sauras à quel point c’est précieux parce que tu as expérimenté ce qui ne l’est pas.
Il y a des milliards de personnes sur cette planète et beaucoup d’entre elles vous les trouverez à votre niveau d’intérêt et d’engagement.
Peut-être que si tu arrêtes d’apparaître, ils ne te chercheront pas.
Peut-être que si tu arrêtes d’essayer, la relation s’arrête.
Peut-être que si vous arrêtez d’envoyer des messages, votre téléphone restera sombre pendant des semaines.
Ça ne veut pas dire que tu as ruiné la relation, ça veut dire que la seule chose qui la soutenait était l’énergie que tu donnais pour la maintenir.
Ce n’est pas de l’amour mais de l’attachement.
C ‘ est donner une chance à ceux qui ne le méritent pas !
Tu mérites beaucoup plus.
La chose la plus précieuse que vous avez dans votre vie, c’est votre temps et votre énergie, puisque les deux sont limités.
Aux gens et aux choses que vous donnez votre temps et votre énergie, cela définira votre existence.
Lorsque vous réalisez cela, vous commencez à comprendre pourquoi vous êtes si impatient lorsque vous passez du temps avec des personnes, des activités ou des espaces qui ne vous conviennent pas et ne doivent pas être proches de vous.
Vous commencerez à réaliser que la chose la plus importante que vous puissiez faire pour vous-même et pour tous ceux qui vous entourent, c’est de protéger votre énergie plus férocement que tout autre.
Faites de votre vie un abri sûr, où seuls les personnes ′′ compatibles ′′ sont autorisées avec vous.
Tu n’es responsable de sauver personne.
Tu n’es pas responsable de les convaincre de s’améliorer.
Ce n’est pas ton travail d’exister pour les gens et de leur donner ta vie !
Tu mérites de vrais amitiés, de vrais engagements et un amour complet avec des personnes saines et prospères.
La décision de prendre des distances avec des personnes nocives vous donnera l’amour, l’estime, le bonheur et la protection que vous méritez. »
– Anthony Hopkins

Jazzi dit: à

« Pourquoi les mettre en // »

Dénonciation évidente du colonialisme, JJJ, et de la pire saleté humaine…

Jazzi dit: à

« Pas de lien, dites-vous… »

ça c’est vous qui le dites, JJJ, en vous mettant le doigt dans l’oeil !

Janssen J-J dit: à

C’est’issu des bonnes feuilles du pense-bête de Charoulet ?

Jazzi dit: à

« Pas sûr qu’à Neuilly, y ait grande solidarité avec les gens de la Nouvelle Vague… »

Paris, capitale mondiale du cinéma, et Anne Hidalgo qui fait la sourde oreille, JJJ !

Janssen J-J dit: à

Chacun a d’la paille dans l’oeil de son doigt, comme on dit chez les Poutrel… Non ? Ne soyez pas si arrogant.

Janssen J-J dit: à

Non point, elle entend d’appel de la France populaire et s’y prépare ! à 30 à l’heure, partout !

Jean-Jacques dit: à

Henry de Monfreid.

D. dit: à

Le cinéma francais est mort, Jazzi.
Il serait temps que tu t’en rendes compte.

Jazzi dit: à

« Tu mérites de vrais amitiés, de vrais engagements et un amour complet avec des personnes saines et prospères. »

Anthony Hopkins c’est du mauvais Kipling : « Et tu seras un bon aryen » !

Jazzi dit: à

Faut-il pour autant laisser notre patrimoine à l’abandon, D. ?

D. dit: à

Non on abandonné pas nos morts.
On leur fait une belle sépulture et on leur rend hommage.

et alii dit: à

juste lula lettre de Books, pas encore le mag ;
voici la lettre :
MARRE DE L’AUTHENTICITÉ sur

Authentizität. Karriere einer Sehnsucht, d’Erik Schilling, C. H. Beck, 2020.

De nos jours, difficile d’échapper à cette exigence : tout doit être « authentique », le logement, le restaurant, ce qu’on dit, ce qu’on fait… Agir, parler, écrire en conformité avec son moi profond, voilà la recette du bonheur, mais aussi, pour les vedettes ou les hommes politiques qui en font étalage, de la popularité. Dans un petit livre paru à l’automne dernier outre-Rhin, l’universitaire Erik Schilling critique impitoyablement cette tendance. Selon lui, elle a pour défaut d’essentialiser les choses comme les personnes et d’évacuer la possibilité de l’ambivalence et de la contradiction.
bonne journée ; conversez, échangez et convertissez vous à ce qui vous convient le mieux pour l’été

Janssen J-J dit: à

même les post colonial studies admettent que la colonisation eut de bons côtés. Il fallait juste liquider le code noir et le code des coutumes sauvages. L’horreur. Je ne crois pas que le nazi Céline se soit jamais soucié du sort des indigènes africains. En revanche, comme toubib des pauvres, euh… (parait que c’est une légende)…
il dit : « les sémites nous poussaient à la guerre, telle une secte des templiers et des jansénistes… N’est-ce pas ?… J’ai pêché par orgueil vanité bêtise,… aurais mieux fait de rester dans mon coin… Ben, voui, ferdine, isn’t it ?
https://www.youtube.com/watch?v=VGDkaXdTbZw

DHH dit: à

tout lemonde court à la vacination;le site de doctolib explose
Macron a fait mieux que le joueur de flute de Hameln
tout le monde applaudit à ce coup de com.
moi j’ai ete choquée car j’ai vu notre président qui ,en venant a la place du premier ministre faire une annonce qui aurait relevé du niveau de celui-ci, s’est fabriqué une occasion alibi pour lancer sa campagne presidentielle avec un vrai discours de meeting: bilan, promesses etc.
C’est peut-être pour éviter qu’on lui reproche la confusion des genres qu’il a choisi de ne pas parler depuis l’Elysée ,tout en tirant de plus parti de cette circonstance pour s’offrir un arrière plan aussi symbolique que la pyramide de son intronisation

renato dit: à

L’authenticité est un concept insaisissable, et al., car ce que nous appelons ainsi n’est que le résultat de l’interaction de la conscience que nous avons de nous même avec notre capacité à traiter impartialement les faits, notre comportement et notre orientation relationnelle, donc en aucun cas une construction unitaire, d’où la difficulté à se dire correctement — parler de notre être dans le monde p. ex. —. La chose sure, à propos d’authenticité, c’est l’authentique choucroute alsacienne que j’ai mangé à midi profitant des 16°.

Jazzi dit: à

« c’est l’authentique choucroute alsacienne que j’ai mangé à midi »

Veinard !
Avec un bon cassoulet, quoi de mieux ?
Peut-être une bonne potée aux choux…

Jazzi dit: à

Oui, mais quand c’est Castex, ça marche pas, DHH.
Au moins, à défaut d’authenticité, avec Macron on a eu l’efficacité !

DHH dit: à

@Rose
merci de m’avoir incitée à lire dans les marges de la RDL le magnifique article d’Albert Bensoussan sur le travail du traducteur

Janssen J-J dit: à

à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire… Mais plus dure sera la chute, DHH, croyez-le bien… Il y aura encore pas mal de chausse trappes à venir et pas là d’où on les attendrait. La pyramide allégorique risque fort de s’écrouler, comme la toiture de ND, le 15 avril 2019, un château de cartes sans cartes. Car en vérité, je vous le dis, ils sont bien peu de choses…

Jazzi dit: à

On a tous intérêt à ce qu’en Marche ça marche, JJJ !
Pourquoi vouer Macron aux gémonies ?
Pour revenir aux querelles stériles des chefs de partis…

Janssen J-J dit: à

Pour saluer la mémoire de Jean PRADEL, prof de droit pénal à Poitiers, 88 ans.., décédé hier. Auteur de manuels sur lesquels des générations d’étudiants comme moi, eurent à plancher, jadis… Bien sûr, il n’était pas à la hauteur des Prs. Merle et Vitu, mais il n’eut pas à en rougir non plus…. mais il fut un collègue estimé de Mireille Delmas-Marty, je pense que la RSCDPC lui rendra bientôt un hommage mérité… Sincères condoléances à sa famille.

et alii dit: à

renato, je ne doute pas que vous l’ayez mangée ,cette choucroute, à Strasbourg, après avoir épluché les actes de naissance des cuisiniers, serveurs, et pris tous les renseignements sur les pieds du riesling que vous avez bu; c’est sans doute le plus beau jour de votre vie passée,celle qui est à venir vous comblera comme le prédit votre bonne étoile;
ciao!

John B dit: à

La décision de prendre des distances avec des personnes nocives vous donnera l’amour, l’estime, le bonheur et la protection que vous méritez.

Surtout à la reudeuleu!

renato dit: à

et al., pas besoin de me taper 1heure de voyage, si tout va bien, pour arriver à une choucroute — un quart d’heure à pied et je suis à pied d’œuvre

Claudio Bahia dit: à

un petit salut à tous,
sur « le nouveau roman », vous m’autoriserez à décrocher complètement, merci.
Par contre sur le nouveau langage français, j’ai une question:
Je connais l’obligation morale, l’obligation légale, etc; mais qu’est-ce que exactement l’obligation vaccinale ? (terme lu à plusieurs reprises dans vos journaux nationaux) s’agit-il du vaccin obligatoire? de l’obligation de se faire vacciner? comme on dit « obligation de tourner à droite » par exemple.
DHH pourrait-elle m’éclairer et me dire d’où provient cette nouvelle obligation langagale?

renato dit: à

Chicago !

Bloom dit: à

tout le monde applaudit à ce coup de com.

DHH, Macron n’est jamais aussi à l’aise que dans le rôle du Père fouettard, le ton jésuite prompt à recourir à l’admonestation:
« T’as qu’à traverser la rue & te faire vacciner! »

Bloom dit: à

Paris, capitale mondiale du cinéma,

Des cinémas, plutôt, Baroz, non?
Il y a effectivement plus de salles que dans toutes les autres capitales.
Cela dit, on peine un peu à vendre Paris comme lieu de tournage, trop cher.
En revanche, avant la pandémie, les Indiens allaient très souvent filmer leur Bollywooderies en Suisse, qui pratique des tarifs très attractifs.

Jazzi dit: à

A Paris, on peut voir les films du monde entier, Bloom : Babel-ciné !

Jazzi dit: à

Paris est toujours la ville où l’on tourne le plus, Bloom.

« Tournages en 2020 : Paris fait de la résistance

Les salles obscures ont certes peu brillé cette année, mais le 7e art n’a certainement pas baissé le rideau en 2020, avec 5000 jours de tournages comptabilisés. Dans le détail, 93 films, 64 séries et 223 spots publicitaires ont été tournés.
Évidemment, le bilan n’est pas aussi reluisant que celui de 2019 (5465 jours), mais l’interruption des tournages du 17 mars au 11 mai 2020 et la très faible présence de productions internationales ont été compensées par trois mois exceptionnels (septembre, octobre et novembre) pour la production audiovisuelle. »
https://www.paris.fr/pages/l-actu-des-tournages-a-paris-16195

DHH dit: à

@ claudio bahia
je ne vois pas ce qui vous étonne d’un point de vue langagier dans ce ,certes horrible, « vaccinal »
c’est un de ces adjectifs qui se fabriquent et se fabriqueront sur le modele de « moral » avec ce suffixe -al- au sens vague qui indique « qui est en rapport avec » , ce rapport pouvant etre de nature diverse (dépendance appartenance, possession ,similitude localisation etc)qu’on parle de « puissance maritale », de « lien parental » d' »affection grippale », de douleur intercostale ou de problème sociétal

Jazzi dit: à

Ou d’inflammation vaginale !

Patrice Charoulet dit: à

Quand met-on un trait d’union après « non » ?

On met un trait d’union après « non, quand le mot qui suit est un nom. Exemples : « non-intervention », « non-lieu », « un traité de non-agression »…
En revanche, on ne met pas de trait d’union, quand le mot qui suit est un adjectif. Exemples :
« une affaire non rentable », «gens non solvables » 

Bloom dit: à

Peut-être Bloom connaît-il cette histoire d’un officier britannique qui s’est taillé un sous-empire dans l’empire, à Bornéo, fondant cette dynastie des « radjahs blancs »?

L’histoire de Brooke me dit vaguement quelque chose, Jibé. L’empire, en sa grande vasteté, a été pour certains un grand terrain de jeu où ils ont pu laisser libre cours à leurs fantasmes de domination, de perdition, etc. Brooke, et quelques autres aventuriers auraient influencé Kipling dans la rédaction de sa fameuse nouvelle, The Man Who Would Be King,immortalisée à l’écran par Sean Connery & Michael Caine, sous la direction de John Huston.
Je songe aussi au moine bouddhiste birman Dhammaloka, né Lawrence Carroll en Irlande, fervent militant anti-impérialiste, un autre de ces transfuges européens dont le modèle est peut-être William Blackstone, « the man who went to live among the Indians », que cite plusieurs fois le Consul dans Under the Volcano…

D. dit: à

Le cinéma français n’est plus. Il faut se rendre à l’évidence.

Bloom dit: à

A Paris, on peut voir les films du monde entier, Bloom : Babel-ciné !

Et on espère que cela continuera.
Dans les années 80, Le Cosmos, rue de Rennes, ne projetait que des films soviétiques…
Ca, c’est de la cinéphilie proactive!

Jibé dit: à

JJJ
je ne vous ai pas retrouvé ailleurs, soyons humbles devant la technologie numérique, elle fait ce qu’elle veut, paraît-il.
Entre Céline et Conrad, je vois bien le lien thématique et la posture anticoloniale, mais je trouve tiré par les tifs tout autre rapport.
J’aime beaucoup le Voyage et beaucoup Mort à Crédit, et tout ce que j’ai lu de Conrad, serait-ce aussi un rapport admissible? Juste une subjectivité, la mienne, pas grand chose.

D. dit: à

C’est bien les films soviétiques. J’en ai vu pas mal. Soviet n’est pas un vilain mot. Cela veut dire conseil. Du cinéma conseillé. Donc on ne peut pas le déconseiller.

Jibé dit: à

Oui Bloom,
cette remarque sur le terrain de jeu que fit l’empire me semble ô combien pertinente: les petits potentats dans l’âme, livrés à eux même et bénis a priori par Sa Majesté, débarqués et rendus cinglés par l’occasion, les moustiques et les délires des fièvres, ont pu s’en donner à coeur joie. Vos autres références (Huston adaptant Kipling, et Lowry) sont également à propos. Se tailler un royaume dans un morceau de jungle, ça a plus de gueule que régner en jupiter sur une pays malade ou dominer en potentat hystérique une start up où bossent pour que dalle des fourmis qui uber-pédalent. Les plus cruels ne sont pas forcément ceux qu’on croit, en tout cas la question se pose au cas par cas.

Jibé dit: à

que fut! pas que fit…

Jazzi dit: à

Au MK2 Beaubourg, Bloom, on peut voir aujourd’hui l’essentiel de la production des films à thématique gay. Mais aussi les films israéliens ou palestiniens.
Un exemple parmi d’autres…

Jazzi dit: à

Le Cosmos de la rue de Rennes a été rebaptisé L’Arlequin. Il a été repris par la société Dulac Cinémas (Ex-Les Ecrans de Paris) constituée d’un circuit de cinq cinémas indépendants totalisant 13 écrans et 2300 fauteuils sur Paris : l’Arlequin (6e), le Reflet Médicis (5e), l’Escurial Panorama (13e), le Majestic Bastille (12e) et le Majestic Passy (16e). Les quatre premières salles sont classées Art et Essai et proposent des films d’auteurs.
Demandez le programme !

Jazzi dit: à

« serait-ce aussi un rapport admissible ? »

Plus admissible, Jibé, en tous cas que l’arrogante affirmation de JJJ : « aucun rapport ! »

Bloom dit: à

rendus cinglés par l’occasion, les moustiques et les délires des fièvres,

Pleinement, Jibé. Qui vient s’ajouter au simple fait d’être délié du surmoi local, national, culturel et fait émerger le « ça ». Les comportements débraillés de certains touristes en Asie offre une illustration en mode certes très mineur de cette espèce de subite émancipation du « moi social »…

En relisant ce qui précède, je m’aperçois que je répète plus ou moins ce sur quoi j’avais basé mon cours sur Kurz, en tant que manifestation du « ça », « das Es », the « Id » libéré de tout surmoi, « in the darkest of dark Africa… » « The horror », en effet…

et alii dit: à

Quand j’écrivais le second essai : L’ère du soupçon, on n’entendait guère parler de romans « traditionnels » ou de « recherches ». Ces termes, employés à
propos du roman, avaient un air prétentieux et suspect.
Les critiques continuaient à juger les romans comme si
rien n’avait bougé depuis Balzac. Feignaient-ils
d’ignorer ou avaient-ils oublié tous les changements
profonds qui s’étaient produits dans cet art dès le début
du siècle ?
Depuis l’époque où j’ai écrit cet article, il n’est
question que de recherches et de techniques. L’anonymat
du personnage, qui était pour moi une nécessité que je
m’efforçais de défendre, semble être aujourd’hui de
règle pour tous les jeunes romanciers. Je pense que
l’intérêt principal de cet article, paru en 1950, vient de
ce qu’il a marqué le moment à partir duquel une
nouvelle manière de concevoir le roman devait enfin
s’imposer.
Lorsque a paru l’essai Conversation et sousconversation, Virginia Woolf était oubliée ou négligée, Proust et Joyce méconnus en tant que précurseurs
ouvrant la voie au roman actuel. J’ai voulu montrer
comment l’évolution du roman, depuis les bouleversements que ces auteurs lui avaient fait subir dans le
premier quart de ce siècle, rendait nécessaire une
révision du contenu et des formes du roman et
notamment du dialogue.
Aujourd’hui les romanciers traditionnels euxmêmes, qui paraissaient si bien se contenter des formes
les plus périmées du dialogue, commencent à avouer que
le dialogue leur « pose des problèmes ». On ne voit
guère de jeune romancier qui ne s’efforce de les
résoudre.
Le dernier essai, intitulé Ce que voient les
oiseaux, oppose un réalisme neuf et sincère à la
littérature néo-classique, comme à la littérature prétendument réaliste ou engagée qui ne montre plus que des
apparences et qui mérite, elle, d’être considérée comme
un formalisme.
Est-il besoin d’ajouter que la plupart des idées
exprimées dans ces articles constituent certaines bases
essentielles de ce qu’on nomme aujourd’hui le « Nouveau Roman ».
Nathalie Sarraute
https://excerpts.numilog.com/books/9782070324507.pdf

Jazzi dit: à

Il est toujours surprenant de voir que les tenants du « Nouveau Roman », telle Nathalie Sarraute ici, saute directement de Balzac à eux, en oubliant qu’ils avaient été largement précédés, en matière de renouveau, par les « Surréalistes » !

et alii dit: à

saute NT sujet:tenants
il n’est jamais surprenant que Jazzi ne puisse identifier un sujet

rose dit: à

Ils sautent puisqu’ils s’opposent au vérisme.

rose dit: à

Ds l’ordre, il y a Naturalisme, Réalisme (souci du vrai, vérisme) Surréalisme, Existentialisme, Nouveau Roman, Absurde.

rose dit: à

Vasteté ?

Vastitude.

Jazzi dit: à

C’est parce que dans mon inconscient je ramène tous les sujets à moi, et alii.
Merci pour la correction, mais il n’est jamais étonnant que vous puissiez voir, au-delà des fautes d’orthographes, ce que disent mes phrases (cf le doigt qui montre la lune)…
rose, les choses sont plus enchevêtrées que ça et il faut aussi introduire le paradigme : imaginaire et auto fiction.

Patrice Charoulet dit: à

TERRIFIANT !

Si vous l’avez raté, je vous suggère de revoir le riche et terrifiant documentaire sur le maître de la Chine (président à vie!), diffusé sur Arte ce mardi soir.

Jazzi dit: à

Plus discret et plus efficace que le tsar de toutes les Russie, Charoulet…

B dit: à

PC, vos initiales sont elles aussi inquiétantes. Sont elles à vendre ?

B dit: à

Taïwan, un test à l’étude côté chinois pour montrer qui sera le plus fort, en plus de l’infléxibilité idéologique de Xi Jinping.

Jean Langoncet dit: à

et que les artificiers chinois, à la suite de leurs congénères imprimeurs, se perdent en pétarades de tous ordres en cette veille de 14 juillet

Jean Langoncet dit: à

(le village est comme en guerre)

Jean Langoncet dit: à

(la chatte effrayée vient se blottir dans mes bras, pupilles dilatées on ne peut plus)

D. dit: à

Ah, B. Je suis content de bous lire.
Vous disparaissez, vpus réapparaissez, c’est déstabilisant à la fin.

D. dit: à

PC, post-combustion. J’aime bien, moi.

Jean-Jacques dit: à

Quand les occidentaux défendent leurs intérêts, ils le font pour le bien de l’humanité.
Quand les chinois font pareil, ils le font par méchanceté.
Deux poids, deux mesures et deux conneries.

Jean-Jacques dit: à

La Chine n’est plus la jolie fille facile et débridée aux beaux yeux bridés qu’elle fut au passé.
Elle s’est métamorphosée en un terrifiant dragon aux écailles atomiques prêt à cracher son feu nucléaire à la face de ses ennemis.
TERRIFIANT tout cela, dira Patrice Charoulet.

Petit Rappel dit: à

Dans la série les cinglés bâtisseurs d’Empire, nous eûmes Antoine de Tounens, autoproclamé roi de Patagonie, Jacques Lebaudy,éphémère empereur du Sahara, et le calamiteux Marquis de Rays, à l’origine du fiasco mémorable de la Colonie de Port Breton. Transposition littéraires dans Raspail, pour Tounens, Arséne Lupin pour Lebaudy, Daudet, bien inspiré, dans ce qui devient le troisième des Tartarins, Port Tarascon.

MC dit: à

« Depuis que j’ai écrit cet article, on ne parle plus que de recherches techniques du roman »
D’autres l’ont rendu de cette manière:
« Ce qui compte aujourd’hui, ce n’est pas le style, ce n’est pas l’histoire, ce n’est pas le sujet, mais la technique du romancier. » Force est de constater que le roman dit nouveau ne s’est pas imposé au point de remplacer l’ancien, et, maintenant que les protagonistes sont à peu près tous morts, apparaissent les remugles des cuisines littéraires, bref la partie la moins glorieuse…
MC

rose dit: à

Le paradigme imaginaire est depuis des lustres.
Est-ce avec Don Quichotte ou bien le manuscrit de Saragosse ?
L’autofiction elle est bien récente effectivement.

Non, ce n’est pas tant enchevêtré que cela.
Il y eût ment, puis un a chassé l’autre.

Cela correspond vraiment aux époques. Marc Court pourrait préciser s’il le voulait.

rose dit: à

il y eût chevauchement

rose dit: à

DHH

Comme vous, ai trouvé l’article de Bensoussan passionnant.

rose dit: à

L’important, c’est comme la vie, est qu’il n’y a eu jamais aucun retour en arrière.

rose dit: à

Un ici l’a écrit, Paul je crois, cela s’appelle mouvement littéraire ou bien école.

Je crois m’être trompée hier, obligée de ressortir mes cours, grrrr, le vérisme est lié au Naturalisme, mouvement auquel a appartenu Zola. Enfin, on n’en mourra pas.

Chaque mouvement a eu à cœur de développer ce qui ne l’a pas été avant avant lui et de jeter les oripeaux (avec leurs remugles).

rose dit: à

Oui très grosse erreur.
Ouh la la.

Réalisme Stendhal, Flaubert

Puis
Naturalisme Zola (vérisme)

JiCé..... dit: à

Mercredi 14 juillet 2021, 5h40, 18°

Encore un 14 juillet où il va falloir supporter le roman pas nouveau du tout mais tellement glorieux si on en croit les mensonges fabriqués par les post-révolutionnaires de 89, bâtisseurs du faux romantisme populaire !

Misère et triomphe de la déraison !

Et on continuera à célébrer cette couillonnade : la « prise » de la Bastille des méchants par les gentils, vertueux et insoumis au bon roi, tenanciers du Bien…

Quelle honte historique, enseignée pendant des siècles !

Patrice Charoulet dit: à

ZEMMOUR ET LE POINT GODWIN

Rappel pour qui n’ouvre jamais un journal et jamais un livre :

« La loi de Godwin est une loi empirique énoncée en 1990 par Mike Godwin, d’abord relative au réseau Usenet, puis étendue à Internet : « Plus une discussion en ligne dure, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de un. »

Zemmour sera peut-être, d’après quelques journaux, candidat à la présidentielle. Nous verrons bien.
Il est très déraisonnable de le comparer à Hitler. Ce n’est plus l’Allemagne. Nous ne sommes pas dans les années trente, mais dans les années vingt d’un autre siècle. Les discours contre les Juifs ne seront pas tenus par Zemmour. Zemmour n’aura pas d’uniforme militaire. Les meetings géants du nazisme sont remplacés par le talk-show sur Cnews.Il y a, indéniablement , mille autres différences entre Hitler et Zemmour.
Qu’on me permette de faire une observation toutefois. Cherchez sur Wikipédia une photo de Joseph Goebbels. Physiquement, Zemmour et lui sont assez proches. Deux fluets aux mains de jeune fille.
Même ardeur dans le regard.Même véhémence. Même fanatisme.
Ce sont deux idéologues. Le bouc émissaire ne sera pas le Juif, mais l’Africain. Il ne s’agit pas de les massacrer, mais de les expulser et de les refuser : même les étudiants, même par le mariage avec un Français ou une Française.
L’obsession de Zemmour est Napoléon. Il regrette l’époque où l’empereur a envahi l’Europe et un peu plus. Tout ce qui a suivi Napoléon est à ses yeux une dégringolade et une décadence. Chez Zemmour cela tourne au délire. Aucun président français ne trouve grâce à ses yeux. D’où sa très probable candidature. Il ne voit que lui pour sauver la France, une grande France en expansion.Tous les partis français actuels sont morts ou nuls. Il l’a dit du PS, de LR, de la REM…Le parti zemmourien va balayer tout ça.ll admire Trump, Poutine et Bolsonaro. Il se voit bientôt à l’Elysée Une ère nouvelle va commencer, l’ère zemmourienne, après l’ère napoléonienne. C’est comme si c’était fait.
Point Godwin ?

Jean-Jacques dit: à

Zemmour joue les juifs français bien assimilés, trop assimilés et encore plus assimilés que les français souchiens eux-mêmes. Une posture comme une autre qui frise l’imposture.
Avant 1940, les juifs d’alors étaient également très bien assimilés et parfaitement solubles dans la vie et la culture françaises. Résultats des courses : Nazisme, guerre, défaite, Armistice, lois anti-juives, délation, rafles, déportation et camps de concentration. L’enfer.
Zemmour président, improbable pour moi.

Bloom dit: à

les juifs français bien assimilés, trop assimilés et encore plus assimilés que les français souchiens eux-mêmes. Une posture comme une autre qui frise l’imposture.

Drumont est revenu, il se pseudonymise Jean-Jacques. Même délire, même haine & même odeur fétide.
Fou comme ces gens ressassent les mêmes vieilles lunes depuis des siècles. Capacité d’innovation zéro.
Bouffon « souchien ». Rien de suspect à cela. Un grand classique.

Jazzi dit: à

« L’important, c’est comme la vie, est qu’il n’y a eu jamais aucun retour en arrière. »

Sauf à la Restauration, rose !

rose dit: à

La Restauration

(Pas le faste good).
Un hoquet.

On peut déterrer Napoléon III aussi.
Cela n’a pas duré.

rose dit: à

Zemmour 4% aux présidentielles. Qui va voter pour lui ?
Personne.

rose dit: à

Fast food

et alii dit: à

14juillet DANSES : justifier le style pompier ?

Jibé dit: à

Bloom
je reviens sur Kurz, en effet « libéré » de tout surmoi occidental. Il me semble que ce personnage est hanté. Il s’autorise tout, n’ayant aucun compte à rendre, sauf à lui-même et ce n’est pas rien. De fait, ce type de personnage reste hanté par d’où il vient, d’où l’échafaudage de paroles sensées justifier ce qu’il est devenu et ce qu’il a créé. Or ce besoin de justification, revers d’une culpabilité enfouie dans le déni, est profondément occidental.

C’est aussi ce qui parasite et fait rater des communautés utopiques fondées sur des valeurs qui se veulent des antithèses de l’occident chrétien : ainsi l’échec des tentatives anarchistes au bout de quelques années, d’où il émerge toujours un chef, une constitution, un contrat (quand ça ne commence pas par un contrat). Autant d’éléments que certaines sociétés qui n’ont jamais connu l’occident chrétien ignorent, étant fondées sur d’autres contraintes.

Alexia Neuhoff dit: à

M.Charoulet a raison de recommander le documentaire de Sophie Lepault et Romain Franklin (Le Monde selon Xi Jinping), réquisitoire sans concession contre cette personnalité et le régime qu’il veut implanter, en Chine (toute la Chine : Hong Kong et Taïwan compris) mais bien au-delà, au reste du monde. Ce qui s’appelle « le rêve chinois ». Il serait inconscient de considérer que ce modèle qu’il cherche à imposer ne nous concerne pas d’autant qu’il a pour mission de ruiner le socle des valeurs occidentales, démocratie et liberté. Du reste, le travail de sape est largement entamé en Asie, en Afrique et même en Europe. Avec la complicité, en France, de M. Raffarin par exemple, dont les propos et les courbettes sont celles d’un valet servile –et probablement bien défrayé. Ce « rêve chinois » se résume à un développement économique et militaire échevelé, l’ambition d’accéder par tous les moyens au premier rang des puissances mondiales quitte à bafouer les droits humains, à exercer un contrôle permanent de la société et des citoyens, une mise au pas orwellienne déjà instaurée par le truchement des technologies de surveillance. Un « rêve chinois » donc qui, dans notre esprit, ne peut s’apparenter qu’au pire des cauchemars. Le plus grave est sans doute que l’homme qui est à son initiative (Xi Jinping) s’est proclamé président à vie, que derrière ses aspects souriants et bonhommes il n’hésite pas à mentir sur ses intentions et manipuler, qu’il a appris (en tant que victime lui-même du totalitarisme) tous les rouages pour mettre en place un despotisme brutal.

Jibé dit: à

Patrice Charoulet, personne ne peut assimiler Zemmour à Adolf, ni la France de macron à l’Allemagne des années trente,
… mais ce Jean Jacques à l’antisémitisme, oui. Remugles de pourriture et taches noires sous la peau, ce pseudo pue la cadavre, et ce genre d’odeur, ça traîne longtemps.

Bloom dit: à

Assimilation grammaticale, notule 1

« la place de l’adjectif » en anglais:

Comme tout le monde le sait, l’adjectif épithète se place avant le nom,le substntif.
On peut noter que parfois, là où le français marque la différence de sens par un jeu entre anté/postpostion, l’anglais a recours à deux adjectifs différents, l’un descriptif, l’autre qualitatif:
De Gaulle était…
un homme grand = a tall man
un grand homme = a great man

Cependant, il existe un nombre limité d’expression figées d’origine française dans lesquelles l’adjectif se trouve après le nom:

– Poet Laureate (fonction de « poète officiel » crée par Charles II en 1668 et occupée en premier par Dryden, dont l’actuel titulaire est Simon Armitage)
– the President Elect, The Princess Royal, the Church militant, the heir apparent (héritier présomptif), etc.
– a court martial, the sum total, from time immemorial (de tout temps), a battle royal (une bagarre/mêlée générale)…

Se pose le problème de savoir si l’on a affaire ou non à une élision de la relative, notamment dans les titres d’oeuvres comme « Paradise [that was/is] lost » , de Milton, « Prometheus [that is/was] unbound », de Shelley , ou encore la première traduction de « La Recherche » par Scott Moncrief, tirée d’un des Sonnets de Shakespeare « Remembrance of Things [that are] Past ».
Idem avec « Things » + adjectif de nationalité, de religion, etc: Things [that are] Irish (tout ce qui concerne l’Irlande).

A ma connaissance, le seul adjectif anglais dont le sens est différent selon qu’il est anté/postposé est ‘proper’*

The population of England proper: à proprement parler
The proper response: la réaction juste, qui s’impose…

*quite proper, actually…

Notule 2 sur la détermination (l’article défini, the) à partir de Conrad.

et alii dit: à

adjectif suite expressions figées
mauvais pas (tirer d’un)
à belles dents

et alii dit: à

mauvais coton; mauvais sang

Jean-Jacques dit: à

Les lecteurs de Joseph Conrad, les vrais, n’osent pas le dire, mais l’oeuvre maritime de l’auteur de Typhon est terriblement ennuyeuse.
Même André Gide, son traducteur, l’a reconnu.
N’oublions jamais qu’un bon livre est un livre qui ne vous tombe pas des mains, tout simplement.
Je n’ai jamais rencontré de toute ma vie un lecteur passionné de Conrad.
Conrad pour les anglais comme Camus pour les français sont des auteurs scolaires et des philosophes de classe terminale.

Janssen J-J dit: à

Me suis absenté 24h, et est apparu un.e nouvel.e internaute, Jean-Jacques… Je regrette qu’il ait le même prénom que le mien. Janssen.
@ bl. (« in the darkest of dark Africa ») … ??? oui, l’Afrique est noire…
@ jibé. (« Entre Céline et Conrad, je vois bien le lien thématique et la posture anticoloniale, mais je trouve tiré par les tifs tout autre rapport »). Oui moi auss, j’ai bien vu… J’évoquais l’absence de rapport d’influence de Conrad sur l’écriture de Célne, en matière de modernité littéraire…
@ jzmn (« serait-ce aussi un rapport admissible ? » Plus admissible, Jibé, en tous cas que… aucun rapport)… Ici, on feint toujours de ne pas comprendre l’autre, la preuve… Sans doute le surmoi de certaines gens parle’t-il fort. Non, ce n’est pas de l’arrogance, ni de l’auto critique… En revanche, Jibé, vous êtes trop modeste…
@ (Vasteté ? Vastitude). Chastitude ? comme prévention de « l’inflammation vaginale »… La rogance n’empêche pas l’humour, qui désamorce et soulage le cou roux qui menace.
@ DHH ( tsar de toutes les Russie). Pourquoi il ne met pas d’S à Russie ?). Une coquetterie, ou le respect d’une règle. Mais laquelle ?
@ jibé, suis vraiment désolé que ma lecture de Conrad ne soit pas de retour… Je sais bien que c’est pas grave… Mais ça m’agace, car j’avais fait des efforts pour l’étayer et vous convaincre de ne pas prendre ombrage… Peut-être était une justif trop nombrilique… tirée par les tifs… Vous êtes bien bon de ne pas vous en prendre au robot !
@ hier soir, j’ai dansé au bal populaire. Mais ce soir, je vais pas recommencer…, vu que j’étais bin rouillé depuis longtemps, et ce matin pas encore dérouillé.
@ (l’univers mental de PC) -> Zemmour ? Je la sens pas trop, cette problématique simiesque ou guignolesque… Elle vous inquiète, vous, à l’heure de la péro a la playa de Diep ??? Moi, non. Pas du tout.
Bon allez, je ressors…
Bàv, (14.7.21 @ 10.10)

Jazzi dit: à

Il y a ceux qui foncent droit devant, rose, je crains d’en faire partie. Et il y a ceux qui tirent vers l’arrière. Chez nous, Zemmour est leur plus flamboyant représentant. Malgré ce mouvement perpétuel d’avant-arrière, on finit toujours par avancer globalement. Probablement finirons tous dans le mur ! C’est le destin de l’humanité…

Janssen J-J dit: à

(Conrad, au cœur des ténèbres)
@ Jibé. Comment vous dire… ? J’ai dû faire des efforts considérables pour aller jusqu’au bout des ténèbres, et comprendre pourquoi je ne parvenais pas à y entrer… – Crainte de devoir en dire qq chose d’intelligent et de nouveau, sauf à passer pour un crét.in ? …. – Déception à propos de la mobilisation d’une imagination puérile et naïve à l’égard des romans d’aventure d’autrefois, qui très vite aboutit à l’idée d’un total cul.de.sac déroutant ? – Paralysie devant l’appareillage explicatif des notes de bas de page triplant la densité du texte ?…, au point de tuer tout désir et plaisir d’évasion, de brider l’imagination vagabonde à propos de « ce que l’auteur a voulu dire »…, ce qui vous renvoie irrémédiablement à votre honteuse indigence d’écolier inculte… GENRE … De quoi ?… t’avais même pas pigé la dimension métaphysique et morale de ce roman dont on voit bien à l’évidence en quoi son auteur emprunte à Shopenhauer d’un côté et à Flaubert, pour la stylisation, d’un autre ? De quoi ? t’as même pas remarqué les raisons pour lesquelles Marlow devait mentir à la Promise de Kurtz et se censurer à la fin, même s’ils partageaient la même mysoginie de l’époque… De quoi ? t’as même pas spontanément senti la nécessité d’appliquer la grille actancielle de Greimas à la structure du texte ? ni de tirer profit des différentes lectures du réel et du réifié dans la narratologie conradienne ? Mais que fais-tu, bon dieu, quand tu lis un AUTEUR de la dimension de Conrad dont tout le monde sait à quel point il a amorcé une révolution décisive en littérature en en préfigurant sa modernisation au tournant du siècle ?…, au point que, même la grande Virginia Woolf n’en soupçonna pas tous les aspects ?…, et notamment la critique impitoyable sous-jacente de la colonisation anglaise triomphante sous l’ère victorienne, tout simplement parce qu’elle partageait elle-même les préjugés de la suprématie anglaise sur le monde à éveiller… ! Ce qui n’était pas le cas de Conrad qui n’était pas né anglais, hein, comme tu le sais !… Bouh, bouh… ! mais t’es trop nul, mon pauvre…
—-O—-Yes… Juste compris une chose : t’es bon qu’à lire un manuel de gouvernement d’un bateau pour le faire avancer… ça au moins, c’est du réel !… Le reste, tu peux pas vraiment en rendre compte, car t’es obligé de donner une finalité à une histoire quand tu veux faire partager ton mental de Marlow…? Là, tu dois biaiser/// en diagonale ?/// Et si tu y arrives pas, c’est que t’es pas un bon romancier ou t’es pas un bon lecteur ! Car tu wois, mon pote, la littérature c’est l’art d’obliquer, de passer le pont du mental de l’écrivain au mental du lecteur, même si chacun se trompe sur la nature du message qui doit passer entre eux… Et y’a jamais de bonne explication définitive d’un texte, au cours du temps… Hein… ! Le temps ne fait que donner de nouvelles interprétations de sens au texte intial. Oui, c’est nous qui changeons, c’est pas le texte !… rôz.______
Ouh là, là… C’est-i ça que t’as compris au bout du « coeur des ténèbres » ?… _ Oui, mais je suis toujours pas sûr de moi !… – Bon, ben, t’as peut-être pas complètement perdu ton temps, à vouloir défoncer cette porte bloquée, al’hors !… – Tu crois que je suis un peu débloqué, là ?- Oui, un peu. Merci qui ? – Merci aux erdéliens ! Bin à eux !…

Janssen J-J dit: à

Té, le robot s’est débridé ce matin… Il vient de débloquer le message d’hier… L’est facétieux, hein !…
Bien à vous,
J J-J

B dit: à

3J, si vous regardez une seconde le resumé wiki de la biographie de l’auteur, le livre n’a rien d’étonnant, à cela ajoutez l’époque historique dont il est né. Je me demandais en prenant connaissance des détails du parcours de l’auteur si Lord Jim ne relevait pas par certains aspects de u l’autobiographie.

B dit: à

Un polonais polyglotte qui choisit l’anglais comme langue d’ecriture , capitaine de marine, assez tôt orphelin.

D. dit: à

rose dit: à

Zemmour 4% aux présidentielles. Qui va voter pour lui ?
Personne.

Moi.

et alii dit: à

B,
La Bible Segond est une traduction biblique en français éditée par l’Alliance biblique universelle à partir de 1880, puis par divers éditeurs notamment l’Alliance biblique française et la Société biblique de Genève.

B dit: à

Autodidacte non sans talent, je ne sais pas s’il a emprunté à l’un et à l’autre, en tout cas il ne sortait pas d’Oxford. Au coeur des ténèbres est son 4ème roman.

D. dit: à

Je regarde Macron et le défilé en ce moment à la télé. Il n’y a rien de plus anxiogène, je vous l’assure. Hollande etait seulement improbable et inquiètant.

B dit: à

D, apparemment on trouve des poux sur la tête à Castex après avoir examiné celle de’E Dupont Moretti. À qui le tour?

D. dit: à

Macron a complètement raté sa vocation. C’est un drame pour lui et bien sûr pour la France. Il est un acteur de théâtre.
En permanence dans le jeu

Jean-Jacques dit: à

Je retourne à ma lecture favorite du moment, Journal de guerre de Morand (Tome I. Londres, Paris, Vichy. 1939-1943, Gallimard, « Les cahiers de la NRF », 1028 p., 27€).
Que serions-nous sans Gallimard, nous autres Drumontistes.

D. dit: à

Polytechnique ouvre le défilé.
Une bonne partie d’entre eux intégreront dans leur carrière des structures privées à vocation lucrativew françaises ou étrangères. Après tout pourquoi s’en priver ?

Janssen J-J dit: à

Merci B. pour votre message.. Mais quand je commence un roman et m’efforce d’en donner mes impressions purement sujectives (genre : j’ai bien aimé, j’ai pas aimé, il m’est tombé des mains, -ou pas d’étoiles jusqu’à 5 étoiles)…, j’essaie surtout de ne pas lire la glose qui l’entoure avant de l’entamer, c’est comme pour les films… Dans celui là, je n’ai pas pu échapper à la glose omniprésente sur le texte de mon édition… D’où, une intensification extrême de mon habituel complexe d’infériorité en matière de littérature dite « légitime »… Voilà ce que j’ai essayé de dire, qui est somme tout fort banal… J’admets lire beaucoup de choses (intelligentes ou non) sur un texte après coup, l’auteur, sa biographie, la projection de ses enjeux existentiels dans un roman, les critiques littéraires le cas échéant… bref…, car j’ai également participé au système comme tout le monde dans mon domaine extra littéraire, (la socio), donc pas de souci… Mais Conrad, non, décidément il ne passe pas… Toujours le même effet produit, au bout de trois fois… Donc…, Lord Jim, je crois pas que SAVALEFAIRE, comme diraient les djeunes… Adieu, Conrad !
Désolé pour ceusses pour qui il a compté… Il faut compter avec les gratitudes émotionnelles que chacun.e s’est fait d’un.e écrivain.e dans sa vie… Et passer par pertes et profits tous les autres… Mais ne jamais se moquer des goûts de quiconque, et de la tentation permanente propre à chacun de vouloir faire partager avec l’autre un.e auteur?tirce qui lui a été cher.e… ou détestable
(non, B.,… je ne PPMV… / Je suis heureux de vous lire sur ce blog)…
Bàv, comme @ tous les erdéliens qui s’efforcent d’être eux-mêmes sans éprouver le besoin permanent d’insulter les autres pour avoir le sentiment d’exister.

Bloom dit: à

(« inc) … ??? oui, l’Afrique est noire…

« Dark » n’est pas noir, 3J, mais sombre., ténébreux – Heart of DARKness, (Au) coeur des ténèbres. Nuance d’inconnu, de danger, de mystère et d’aventure, mêlée à des connotations évidemment d’anormalité, voire d’immoralité…
(« the darkest of dark Africa » est l’expression consacrée pour évoquer le coeur de l’Afrique noire. Le propos est encore plus direct dans sa remarquable nouvelle ‘Un avant-poste du progrès’/ An Outpost of Progress.

D. dit: à

Enfin, l’Ecole navale. Des grands.

Bloom dit: à

La Chale est de retour. O Joy! On va voir défiler toute l’école des cadavres.
Traitement au glyphosate du mépris.

Bloom dit: à

erreur : anormalité => amoralité

et alii dit: à

Cela dit, mon ouvrage implique une position de principe: une réflexion sensée sur l’État, en France comme ailleurs, exige que soit reconnue la généalogie de ce que véhicule la situation présente.

Alors justement, que signifie exactement le concept État en France?

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Vous faites bien de poser cette question préalable. Quand on sait les contorsions linguistiques auxquelles a donné lieu la réception de cette forme politique par les pays de tradition non-occidentale, ça donne à réfléchir. Qui plus est, le concept État est compris de façon fort différente selon les Nations, à l’intérieur même de l’Europe de l’Ouest, sa culture d’origine. Alors, de quoi parlons-nous dans le cas français?

En France, nous en avons plein la bouche de ce mot en lui-même un peu bizarre. État de qui, de quoi? Quand nos ancêtres d’Ancien Régime parlent d’État, ils emploient un génitif. Exemple: État du royaume (Status regni). Ils visent alors la notion répandue dans l’Europe latine marquée dans ses profondeurs par le christianisme pontifical, puis par la Réforme protestante: Res publica, la Chose publique, par opposition à ce qui relève du privé.

Mis à toutes les sauces, le concept État a désigné les groupes sociaux, clergé, noblesse, tiers-état ; ou leurs assemblées séparées ou réunies en États généraux…. un mot qui aujourd’hui sent bon la Révolution!

L’État a tout de même évolué depuis la Révolution …

Oui et non… Souvenons-nous des fondateurs de la Première République et de leur engouement pour la Rome antique, mais aussi des rescapés de la Révolution qui, sous la poigne du Premier Consul Bonaparte, bientôt couronné Empereur en présence du pape, s’entichent du vocabulaire administratif des Romains pour gouverner, c’est-à-dire prendre en main les départements par un réseau de préfets révocables à tout moment! L’exception française, c’est d’abord ce musée Grévin de la politique….

C’est fascinant d’entrer dans les coulisses, de visiter les réserves: on conserve les traditions, en les rendant méconnaissables, tantôt par la casse révolutionnaire, tantôt par le velours américain du «Social Change», repris en français dans le présentoir plus messianique du «Changement de société», avec sa variante poétique: «Changer la vie». Mobilisez Rimbaud ou Victor Hugo, voilà un ticket toujours gagnant à la loterie électorale!

Avec le recul, on peut s’interroger sur une malformation congénitale du principe étatique en France….
J’allais l’oublier: le consensus républicain. Qui s’oppose à l’État-République? Personne, et pourtant il semble que, comme dit la formule populaire, «ça coince quelque part». Et malgré cette «Monarchie républicaine», formule exécrée par les opposants d’hier à la Ve République, mais vénérée par ses rentiers, aujourd’hui de gauche….. Mais d’où nous vient cette formule aujourd’hui médiatisée à outrance? Et surtout, est-ce qu’elle éclaire vraiment le concept État?

Elle ne vient pas de Sciences Po-Paris, qui a perdu aussi ses «repères» et nous vend des ersatz. Elle vient d’un Institut de Munich qui, avec ironie, qualifia de la sorte la Constitution gaulliste dans les années 1970: on y étudiait le côté tenace des formes politiques françaises successives. Soit dit en passant, j’avais signalé cette publication à Maurice Duverger, universitaire de gauche à la mode d’alors et qui s’est approprié l’expression (bien entendu, sans citer la source allemande)…. À y regarder de près, l’auteur de l’idée fut Léon Blum en 1917 ; effaré de la situation parlementaire, il appelait à transformer le chef du gouvernement, je cite, en «monarque temporaire, nanti de la totalité du pouvoir exécutif». Avec le recul, on peut s’interroger sur une malformation congénitale du principe étatique en France….

D’où vient celle-ci?

Pourquoi est-il si difficile de définir le concept État en France, pays dont l’expérience a tant pesé sur l’évolution du continent et au-delà, mais qui, depuis 1789, s’est payé une quinzaine de Constitutions, sans compter les amendements? Ce n’est jamais la bonne, et malgré son béton apparent, malgré le ralliement, intéressé ô combien, du rentier Mitterrand, personnage vindicatif et au fond despotique, la Ve République n’a pas mis fin à cette curieuse insatisfaction.

Dans mon aventure de réflexion et grâce à de multiples rencontres, j’ai essayé d’apporter quelques éclaircissements. Je considère la France comme un pays conservateur qui s’ignore et qui, pour accepter le changement, se livre aux ruptures «à la brute» ou, pour le dire plus poliment, avale de temps à autre «un remède de cheval»! Tenter de saisir le pourquoi de cette évolution par saccades n’est pas à l’ordre du jour, car ce serait toucher à quelque chose de bien plus profond que ce dont les études théoriques ou les médias sont en mesure de parler. Il s’agit de la foi en l’État, c’est-à-dire d’un halo de croyances autour d’une question indésirable: la généalogie administrative de cet État, une généalogie enfouie. Il en résulte une amnésie, qui déréalise la représentation sociale et politique de ce fameux État. Le vrai témoin de la réalité, ce ne sont pas les invocations faciles de l’Égalité, des Droits de l’homme, et caetera, mais notre système d’Administration avec ses règles et l’édifice de ses fonctions.

Pour comprendre ça, il faut avoir à l’esprit autre chose que l’idée de pages qui se tournent grâce à des ruptures, mais penser l’existence administrative de l’État comme produit d’une histoire sédimentaire. Au bout du compte, rien n’est oublié et ça se traduit au présent, dans les faits.

Dans le contexte actuel, où l’inculture historico-juridique des élites tient le haut du pavé, ce chemin-là est barré. En conséquence, nos «truth makers» médiatiques, les penseurs à la mode et les conseillers de nos Princes, peuvent ignorer superbement la Révolution froide du Management qui sape ou tient en laisse des États sous pression. Inutile donc que j’évoque les signes d’une jungle féodale à échelle mondiale: le retour progressif et indolore de la justice privée, le marché du droit et de l’arbitrage, tous ces ressorts méconnus d’une Globalisation encore dominée par les États-Unis dont nous sommes les vassaux empressés.

« Les Anglais, tous actionnaires ; les Allemands, tous factionnaires ; les Français, tous fonctionnaires » !
Je n’irai pas jusqu’à dire: le concept État ne signifie plus rien… Je constate simplement une décomposition, faute d’analyses de cet État administratif qui soient à la hauteur. La Com et le marketing politique brouillent les cartes. Il nous reste un lot de consolation: le recours périodique à l’Union sacrée, laquelle, comme chacun sait, dure ce que durent les roses….

Amusons-nous un peu. Vers la fin du XIXe siècle, une plaisanterie grinçante a circulé ; je l’ai glanée chez des économistes qui comparaient l’esprit public de Nations européennes concurrentes: «les Anglais, tous actionnaires ; les Allemands, tous factionnaires ; les Français, tous fonctionnaires»! Depuis lors, deux guerres mondiales ont bouleversé les données, et l’Allemagne prussienne a disparu. Mais sur l’esprit public d’ici, cette maxime contient un fond inévacuable de vérité….

Je me souviens de l’ultime propos de mon film Miroir d’une Nation. L’Ecole Nationale d’Administration, sorti en 2000: «S’il n’y a plus de Nation, pourquoi y aurait-il des fonctionnaires?»

Quelle est la différence entre État et Nation?

Faisons la différence, en effet. Écoutons l’étymologie. Nation, comme le mot Nature, vient du verbe latin nascor, qui signifie naître. Dans son principe, Nation désigne les natifs de tel endroit. Vous avez à Paris, dans le Quartier latin, une bâtisse appelée Collège irlandais. C’est un vestige du Moyen Âge, époque où l’on ne connaissait pas la frontière au sens moderne, et donc les étudiants, qui alors circulaient beaucoup d’une Université à l’autre, se regroupaient par «nations». Nation est un indicateur généalogique, référé à la famille, à la terre d’origine, à ce que l’Ancien Régime appelait un «pays», vocable qui s’est conservé sous le régime républicain dans les associations de Bretons, Auvergnats et autres transplantés dans la capitale. Aujourd’hui, ça vaut pour nos compatriotes d’origine africaine…

L’idée de Nation se traduit juridiquement: la nationalité, un statut assorti de droits qu’une personne exerce selon les règles fixées par l’État ; et il y a la naturalisation, une fiction qui permet d’accorder la nationalité pleine et entière à quelqu’un comme si…. comme s’il était un natif d’ici. Et l’État lui-même, s’il est reconnu comme une personne juridique par les autres États, exerce ses droits d’État national, selon les règles établies, au sein de la société internationale.

Tout ça, je le rappelle, pour éviter la confusion, ne pas se perdre dans nos litanies. Je ne vois pas l’intérêt de réciter le couplet de Renan: «le désir de vivre ensemble», «une grande agrégation d’hommes saine d’esprit et chaude de cœur», etc. C’est du Jean-Jacques Rousseau réchauffé, qui consolait les Français des années 1880 après la défaite de 1870 et le drame de la Commune en 1871. Et aujourd’hui, dans un monde où les rapports de force civilisationnels demeurent dangereusement sous-analysés, je conçois que le thème du «vivre ensemble», où prévaut désormais la connotation bétaillère, puisse encore servir de calmant.

L’État est un montage destiné à faire en sorte qu’une Nation tienne debout.
L’État et la Nation sont-ils indissociables, particulièrement en France? Cela date-t-il de la Révolution?

Par principe, oui. Il suffit là encore d’écouter l’étymologie. État a son origine dans le verbe latin stare, qui signifie se tenir debout.

Dans cette perspective, disons que l’État est un montage destiné à faire en sorte qu’une Nation tienne debout. Vous voyez, le langage familier permet de formuler avec simplicité ce dont il s’agit dans votre question. Et ça évite de s’égarer dans les ritournelles habituelles!

Alors je vous propose un petit sondage, comme font les géologues, pour atteindre les principales couches sédimentaires du terrain institutionnel sur lequel est bâti notre État, ce stabilisateur de la Nation française….

Laissons de côté le creuset médiéval de la forme étatique en Europe, le prototype pontifical qui ne dit plus rien à personne en France. Laïcité oblige! Contentons-nous de ce qui sert de généalogie acceptable en France: l’historique de l’État administratif depuis notre Révolution, 1789. Je vais prélever de mon sondage deux indices essentiels, témoins indiscutables des solides fondations de la bâtisse étatique d’aujourd’hui.

D’abord, les grands travaux de la Constituante en 89-91, après la touchante Nuit du 4 août, cette Nuit des Embrassades, dont est sorti un texte qui, avec le recul, vaut son pesant: «Il n’y a plus en France ni titres ni distinctions d’aucune sorte». J’aime à rappeler ces choses-là! Mais l’important est ailleurs, dans ce qui jusqu’à ce jour est inébranlable: le découpage de la France «avec des ciseaux de géomètre». La formule est de Taine définissant le système départemental. Moi, j’ajoute la cerise sur le gâteau de la pièce montée territoriale ; le brave notaire Thouret, porte-plume du grand rapport sur le département, s’est fendu d’une formule décisive sur sa finalité politique: «empêcher la démocratie dans les provinces»!

Aujourd’hui, le vocabulaire du milieu politique laisse échapper une vérité qui ne choque personne : chacun va et vient entre Paris et son « fief » !
Je commente. Le département a été l’instrument qui a permis l’apparition de nouvelles formes féodales en France. Personne n’y a touché, sauf en paroles ou en projets édulcorés. Pourquoi? Parce que, au final, il faudrait toucher au sacro-saint Sénat, qui à bien des égards ressemble à une Chambre des pairs. Et de proche en proche, sortir des délégations de pouvoir, introduire une bonne dose d’esprit fédéral dans les régions. Nous restons fidèles à notre ami l’abbé Siéyès, régicide à l’occasion, futur conseiller de Bonaparte et farouche adversaire de l’idée fédérale. Aujourd’hui, le vocabulaire du milieu politique laisse échapper une vérité qui ne choque personne: chacun va et vient entre Paris et son «fief»! Cela veut dire que la société française trouve son compte dans un féodalisme qui sait comment se renouveler.

Et ça n’empêche pas de jouer à cache-cache avec la Bureaucratie européenne, en jurant la main sur le cœur qu’on veut l’Europe fédérale. Je me souviens de la conversation télévisée entre Philippe Séguin et François Mitterrand: la ficelle du Président «fédéraliste» était un peu grosse… ou alors, au-delà de la façade de Prince élu contre le camp de son interlocuteur gaulliste, c’était l’aveu d’une incompréhension des profondeurs généalogiques de la France.

Venons-en au second prélèvement de mon sondage, qui lui aussi aide à saisir notre présent. Nous vivons les vestiges incompris de ce qu’avait inventé la République terroriste de Robespierre et de Saint-Just: un État à double commande. D’un côté, la légalité constitutionnelle incarnée par le pouvoir d’une Assemblée, la Convention ; de l’autre, la légalité insurrectionnelle, c’est-à-dire le pouvoir de la rue aux mains, nous dirions aujourd’hui, du lobby de la Commune de Paris. Je continue de penser que ce schéma a laissé une empreinte profonde. Alire la seconde partie: Pierre Lengendre: État, la désintégration
https://www.lefigaro.fr/vox/politique/2015/12/31/31001-20151231ARTFIG00177-pierre-legendre-pourquoi-est-il-si-difficile-de-definir-l-etat-en-france.php

B dit: à

Ouais, quoiqu’il ( quoi qu’il?) en soit de ce défilé, après avoir regardé le dossier Chine contemporaine, je crains le pire concernant le conflit annoncé avec Taïwan. Les USA ne s’écraseront pas et la Chine ne temporisera pas, Taïwan qu’aucun pays ne cite comme république indépendante (depuis 1949) qui n’est plus représentée à
l’ONU. XJ tient fermement à effacer tout ce qui prouve qu’une démocratie libérale peut réussir économiquement en garantissant les libertés caractéristiques des régimes non dictatoriaux.

https://www.google.com/amp/s/www.lejdd.fr/International/USA/visite-de-lambassadrice-americaine-a-lonu-a-taiwan-la-chine-met-en-garde-contre-une-folle-provocation-4017938.amp

D. dit: à

Les gendarmes défilent. Bravo encore à eux pour leur engagement. De vrais militaires en permanence sur leur théâtre d’opération que constituent les territoires. Chaque années des pertes parmi eux. Ne l’oublions pas.

D. dit: à

Base aéronavale de Lann-Bihouë et son bagad.

et alii dit: à

Vues éparses Entretiens avec Philippe Petit, Pierre Legendre, Fayard, 192 p., 16 €.

Bloom dit: à

Place au grand Boris!

Un beau matin de juillet, le réveil
A sonné dès le lever du soleil
Et j’ai dit à ma poupée: faut te s’couer
C’est aujourd’hui qu’il passe
On arrive sur le boulevard sans retard
Pour voir défiler le roi d’Zanzibar
Mais sur-le-champ on est r’foulés par les agents
Alors j’ai dit:

On n’est pas là pour se faire engueuler
On est là pour voir le défilé
On n’est pas là pour se faire piétiner
On est là pour voir le défilé
Si tout le monde était resté chez soi
Ça f’rait du tort à la République
Laissez-nous donc qu’on le regarde
Sinon plus tard quand la reine reviendra
Ma parole, nous on r’viendra pas

https://www.youtube.com/watch?v=vpW_eBJKw74

et alii dit: à

Aller à la rencontre des fantômes, c’est faire d’utiles découvertes sur nos manières institutionnelles toujours en vigueur.
Sans faire retour sur la logique centraliste et ses effets, à l’œuvre dans la conception du pouvoir, son organisation et sa pratique, le dépérissement de l’État se poursuivra, incompris. Gouverner à coups d’expédients gestionnaires ne sera d’aucun remède sans l’interrogation nécessaire sur le sens qui fait la vitalité du lien social et, au-delà de l’Hexagone, la sincérité de l’allégeance à l’Europe.
Éloigné de la République des idées simples, ce livre appartient au genre scrutateur. Il est à la tâche de se réapproprier ce qui, du passé, nous échoit, et donc de mettre au jour les sédiments politiques et juridiques, mais aussi religieux, sur lesquels repose un très vieux bâti : l’habitat de la Nation française.
https://www.fayard.fr/sciences-humaines/fantomes-de-letat-en-france-9782213686431

P. L.

Janssen J-J dit: à

Bl. /// @ La Chale est de retour
ah oui ? célui ?… serait enfin sorti du purgatorium du collège de France avec une nouvelle adresse IP très originale ?
Avais cru que Phil pouvait faire parti des Drumontistes ?…
Merci, bl., pour la précision « darkest of Dark Africa »… – et pour… l’école des cadavres… Excellent !
*Sauvons une dernière fois quelque chose de JC… ce grand film par ex. (resté cher à mon coeur)…
https://www.justwatch.com/fr/film/lodyssee-de-lafrican-queen
Bàv,

D. dit: à

Les pompiers volontaires, âgés de 18 à 62 ans, qui ont été si peu considérés ces dernières années…

D. dit: à

La légion étrangère, que j’admire beaucoup. Régiments alchimiques qui transforment le plomb en or.

DHH dit: à

@Bloom
avec votre agreg ,votre carrière diplomatique dans un pays où vous ne devriez pas avoir de telles places vous ne seriez selon certains qu’un imposteur
Un type de situation contre laquelle la nation a tenté naguère de se défendre mais a fini par etre vaincue ,echec qui doit désespérer celui qui signe Jean-Jacques

DHH dit: à

@Rose
j’ai écrit quelque chose sous le fil de ce magnifique article

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Décidément, la clinique du bon docteur Assouline est définitivement devenue, et ce depuis longtemps, un asile pour insulteurs. Le personnel a sous la dent de fort beaux exemples, et pourra sans aucun doute nous fournir de savantes études sur le sujet. Au moins, la thérapeutique qu’on y prodigue ne coûte rien à l’État. Comme toujours, je vais me terrer dans ma masure toute la journée afin d’oublier ce jour néfaste qu’on célèbre un peu partout.

Jean-Jacques dit: à

Dear Bloom, en avant la zizique avec Vian le tout sympathique.

Janssen J-J dit: à

Je ne regarde jamais les défilés…. Je préfère les commentaires de Nelson Mon forD en live sur l’RDL.. c bin + rigolo…

Jibé dit: à

JJJ
Merci pour ce long développement, déjà.
Et puis cette critique en creux du roman de Conrad, mais à vous adressée par vous-même est réjouissante et pleine d’arguments tout à fait recevables! j’ai particulièrement aimé ça:

« Et si tu y arrives pas, c’est que t’es pas un bon romancier ou t’es pas un bon lecteur ! Car tu wois, mon pote, la littérature c’est l’art d’obliquer, de passer le pont du mental de l’écrivain au mental du lecteur, même si chacun se trompe sur la nature du message qui doit passer entre eux… Et y’a jamais de bonne explication définitive d’un texte, au cours du temps…  »
car c’est justement pensé et dit.
J’ajouterais que « Lord Jim savapaslfaire » me semble lucide, je vous sens pas sur ce coup là!
Merci encore en tout cas (rptv, je sais, je sais)

Jean-Jacques dit: à

Le 14 juillet. La première chose qui me vient à l’esprit quand je vois, j’écoute ou je rencontre ce chiffre c’est le livre de Maurice Genevoix Ceux de 14. La Guerre, la vraie, celle qui sonna le glas de la civilisation européenne.
Mais pas la dernière heureusement.

B dit: à

JJ, en y pensant, ne pourrait on pas affirmer que chaque guerre signe la fin de la  » civilisation  » puisqu’à chaque fois c’est une barbarie. C’était quoi la civilisation européenne, excusez moi mais malgré mon âge je n’en ai aucune idée, aucun souvenir ou connaissance précis.

B dit: à

Comme toujours, je vais me terrer dans ma masure toute la journée afin d’oublier ce jour néfaste qu’on célèbre un peu partout.

Masure, je demande à voir, je n’y crois pas. Sans eau, sans électricité, avec un piano à queue?

Janssen J-J dit: à

@ DHH, s’il y a bien un gars qu’on peut pas soupçonner de jean-jacquerie, c’est bien Bloom… Votre réaction est curieuse, à moins qu’on vous ait usurpée ? – Je crois qu’il y a un troll malveillant qui sévit icite, ce matin…
@ Jibé, une dernière fois, merci pour votre indulgence…

B dit: à

Demi queue, may be? Le piano des pauvres.

B dit: à

3J, il se fiche de vous, Lord Jim est un roman où la psychologie est l’équivalent du filigrane dans le billet.

D. dit: à

B dit: à

Demi queue, may be? Le piano des pauvres.

Vous rigolez ? C’est tout simplement le piano des grandes pièces domestiques.
Avez-vous une idée de la puissance acoustique d’un piano à queue ? Impossible à jouer dans moins de 100 m² et encore bien amorti.

Les très bon pianos 1/2 queue neufs sont déjà à plus de 100 000 euros selon les marques et finitions.

Alexia Neuhoff dit: à

à DHH
Vous seriez bien inspirée d’ajouter des gloses à vos commentaires, à destination de Janssen tout au moins puisque vos écrits semblent le plonger au coeur des ténèbres. Pour les autres, ils sont lumineux.

B dit: à

D, j’ignorais le prix de la chose. J’ai failli en entendre un peu plus mais le propriétaire de l’unique demi queue que j’ai entrevu est mort, d’un seul coup d’un seul. Il avait juste esquissé une mesure sur ce bel instrument installé dans un bel espace, nous devions nous revoir et j’avais rêvé explorer dans cet endroit sa collection de vieux livres et puis voilà, la mort en a décidé autrement. Il m’avait surprise parce que je n’imaginais pas qu’il en jouait aussi bien.

D. dit: à

J’ai dit les très bons.
On en trouve de médiocres à 5000 euros, de moins médiocres à 10000. Des moyens à 25000. Des bons à 40000. Des très bons au dessus et vers 100000 avec des finitions superbes, rares, des éditions limitées. C’est alors un investissement patrimonial plus qu’un instrument.
Moi je n’ai aucun vrai piano chez moi je le précise.
Un clavier arrangeur par contre.

Claudio Bahia dit: à

@ DHH
Si même vous, respectée et admirée personne de ce blog, ne trouvez rien à redire contre l’usage de cet atroce « obligation vaccinale », alors qu’une simple, claire et précise vaccination obligatoire existait depuis toujours au pays de Pasteur, alors je ne comprend plus cette langue que j’ai tant aimée ma vie durant.
Donc:
– elle est comment, la vaccination en France ?
– ça piétine, mais elle est obligatoire.
ça c’est fini, maintenant on demande:
– elle est comment, l’obligation en France?
– oh, ça dépend, mais ces derniers jours elle est surtout vaccinale, et de toute manière, on n’a que des droits, surtout pas d’obligations.
DHH, je fais de l’humour acide, je ne devrais pas, je m’excuse, mais tout de même, rassurez-moi: en France, la scolarité est obligatoire, c’est bien cela? ce n’est pas l’obligation qui est scolaire ?
Une belle fête nationale à vous et à tous

et alii dit: à

Les plus anciennes représentations de « drapeaux » connues sont chinoises. Elles dateraient du deuxième millénaire avant notre ère. C’est aussi aux Chinois qu’est attribuée l’invention de la soie tissée, et donc des premiers véritables drapeaux semblables à ceux d’aujourd’hui1.

DHH dit: à

@JJJ
le post auquel vous faites allusion est de moi
mais votre reaction montre que je manie le second degré.avec maladresse
j’espere seulement que Bloom ce superassimilé avec ses diplomes sorbonnards et sa carriere si française ne s’est pas mepris sur le fond veritable de ma pensée

et alii dit: à

Cette page traite de diverses questions techniques sur tous les types de sons que les oiseaux peuvent produire, leur présentation visuelle et comment les décrire. Il fournit également des clés pour analyser les spectrogrammes.
http://soundbirding.org/index.php/sound-and-spectrograms/

Marie Sasseur dit: à

Je ne vois pas pourquoi bloomie s’offusque.
Le zemmourien, juif algérien assimilé, qui se veut plus catho nationalistes que les ultras, est de la même tendance  » celui qui arrive en dernier ferme la porte » que finkie.
L’un en appelle à la chrétienté de France pour taper sur les Zarabes, et l’autre, pour taper sur les Blacks.
Qu’ils retournent au bled, on n’en veut pas de ces importateurs de haine raciale.

Marie Sasseur dit: à

@Le 14 juillet. La première chose qui me vient à l’esprit quand je vois, j’écoute ou je rencontre ce chiffre c’est le livre de Maurice Genevoix.

« Le 14 juillet. La première chose qui me vient à l’esprit quand je vois, j’écoute »
c’est un amour disparu qui a défilé sur les Champs Élysées.
Et Genevoix, cité a la télé today, qui a donné son nom à une promo d’excellence.

B dit: à

Et vous en étiez?

rose dit: à

Personne.
Moi.

D.
Vous serez deux Ulysse et vous. C pas bcp.

Marie Sasseur dit: à

« En 1957, les Éditions de Minuit n’ont publié que très peu de livres comme chaque année, mais c’était ‘La Modification’ de Butor, ‘La Jalousie’ de Robbe-Grillet, ‘Fin de partie’ de Beckett, ‘Tropismes’ de Nathalie Sarraute, ‘Le Vent’ de Claude Simon, ‘Moderato cantabile’ de Marguerite Duras […], il n’y avait pas d’autres livres que ça. » Cité par Et Alien.

Un catalogue aussi pauvre qu’en 2021 en somme, sauf qu’on serait bien en peine de donner un nom pour catégoriser cette brochette de fond de tiroir.

J’ai toujours assimilé les auteurs Minuit que j’ai lus, au courant minimaliste.
Un condensé peu bavard, qui gagne en finesse à force de soustractions ( métaphore architecturale empruntée au dernier Goncourt, je pense )

Marie Sasseur dit: à

« Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! » Passou.

Et 20 euros pour 24 malheureuses lettres c’est cher payé !
Mais JY Tadié doit  » délayer « , et tirer à la ligne comme Proust, il doit être payé au kilo de papier.

Marie Sasseur dit: à

Juste pour le fun, j’imagine Gallimard faire un happening de rentrée, où seraient invités uniquement auteurs publiés par cette maison.
Serait-il encore question pour le trombinoscope, de mur d’ancien bordel, Passou?

Janssen J-J dit: à

en remontant le fil …
@ SMS – pour moi, juillet 14, bien sûr c le gd Genevoix, mais aussite, le pt E. Vuillard
@ DHH à l’humour maladroit ? Soit… Je laisse à Bl. le soin de vous répondre… Je n’aurais d’ailleurs pas dû m’immiscer. Vous n’en restez pas moins une grammairienne légitime, DHH, mais parfois avez du mal à assumer semblable étiquette… y compris celle d’humoriste (du 3e degré ?)…
@ Claudio B, lui, a de l’humour aussi (au 2e), qui ressemble au mien, parfois, du moins, je trouve. Il est carré… sous une enveloppe ronde… et parfois ovale.
@ B. – fin de la civilisation européenne… ? Pour ma part, je sais pas trop, mais crois savoir ce qu’ils veulent dire dans le syntagme « de la fin d’UNE civilisation (européenne), au sortir de la 1ère GM »… c’était, je crois, vouloir dire que le paradigme westphalien des règles du jeu implicitement étalies entre belligérants par Metternich, (et théorisé par von Clauzewitz).. était désormais devenu obsolète avec l’apparition de la guerre comme « anéantissement total de l’ennemi » par les technologies de destruction supplantant le calcul du rapport de force numériques entre fantassins respectifs. En ce sens là, c’était la fin d’UNE civilisation, mais pas la fin de ‘l’humanité’ après toute guerre, B, mondiale ou locale… Je crois qu’il ne faut pas trop mélanger la longue histoire de la stratégie militaire masculine occidentale réaliste avec les sentimentalité féministe et genrée indignée (je rigole 🙂 .. J’ignore si je réponds qq chose d’impertinent… Pardon d’avoir essayé, tel que je le ressens a priori. J’avais spontanément répondu cela à une autre collègue qui ‘avait posé le même type de question… Je ne l’avais évidemment pas convaincue.
@ Je ne pense pas que ni Bl. ni Zemour soient si « super assimilés » que cela… S’ils l’étaient, ils ne seraient pas si catégoriques et si bardés de certitudes qu’ils semblent vouloir en donner l’air… On sent bien où sont leurs failles respectives. Évidemment, de natures fort différentes. Ne me faites pas dire ce que je ne dis pas;..
@ Bon, al’hors ce connard ou cette connasse de jean-jacques-Jicé va-t-il.elle bientôt finir son étron matinal, et enfin regagner sa souillarde ?
Bàv…

Marie Sasseur dit: à

Tiens d’ailleurs, est- ce que ça existe, ça, des meetings littéraires d’éditeurs, pour leurs fournisseurs ?

Janssen J-J dit: à

@ Lord Jim est un roman où la psychologie est l’équivalent du filigrane dans le billet

Que voulez-vous dire au juste, Bérénice ? Vous m’enténébrez un brin… Le honte de vivre comme un roquet ?…

Janssen J-J dit: à

@ Serait-il encore question pour le trombinoscope, de mur d’ancien bordel,

Pour ma part, je trouve que la rue Gaillon n’aurait rien à lui envier, SMS… (humour)…

B dit: à

3J, le personnage principal, Jim, est porteur d’une imperceptible fêlure. Conrad rapporte au départ une anecdote qui ne semble avoir aucune importance dans le parcours de cet aventurier courageux et bâtisseur, jusqu’à la fin. Mais ce n’est que mon interprétation toutefois je ne pense pas que ce détail ait été donné Au début du roman par hasard. J’ai aimé ce que j’ai lu de Conrad ( ces deux là) mais notre accroche est personnelle. Il y a sûrement des tas de bouquins qui vous vont et que je ne pourrais lire.

Regardez, vous n’y voyez pas une certaine modernité, c’est de la fin du XVIe ou début XVIIeme

https://images.app.goo.gl/Jriu4oPM1RUyviMBA

Bloom dit: à

Qu’ils retournent au bled,

Et toi, on te retourne où?
A Berlin, pour y retrouver Viviane Romance, Danielle Darrieux, Suzy Delair et Junie Astor en mars 42, en bonne souschienne?

Marie Sasseur dit: à

Trop de fantasmes de haineux lâche et pathologique bloomie , va vite te cacher, comme papa, tu es trop gras du verbe.
Et pas que.

C’est le 14 juillet , et il pleut.

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