de Pierre Assouline

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La République des livres
Saloperie de métier que le nôtre !

Saloperie de métier que le nôtre !

Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.

Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :

« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».

Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !

Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.

Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.

Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs  de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :

 « …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».

Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».

 (« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !

et alii dit: à

L’artiste plasticien Christian Boltanski est mort

et alii dit: à

l’histoire horrible que j’ai lue hier

PUBLIÉ LE13 JUILLET 2021
Il se suicide en se noyant dans sa baignoire : un cas absolument unique

Moralès sed laisse dit: à

Anthony Perez seul à l’avant !

Bloom dit: à

Et pas que.

Confond avec Langoncet, Couche-toi-là.
Toujours aussi myope, la molle de fanosque.

Marie Sasseur dit: à

bloomie, on ne risque pas de vous confondre, gras de partout et d’une lâcheté atavique.

Marie Sasseur dit: à

« Ann Jefferson est professeure émérite de français à l’Université d’Oxford. Elle est l’auteure de plusieurs livres dont, plus récemment, une biographie de Nathalie Sarraute (Flammarion, 2019 / Princeton University Press, 2020) et Genius in France : An Idea and its Uses (Princeton University Press, 2015). Elle a par ailleurs participé à l’édition des Œuvres complètes de Nathalie Sarraute dans la Pléiade et traduit des textes de Pierre Michon et Éric Vuillard. »

https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/symposium-2021-04-09-14h45.htm

Jean Langoncet dit: à

@Qu’on me permette de faire une observation toutefois. Cherchez sur Wikipédia une photo de Joseph Goebbels. Physiquement, Zemmour et lui sont assez proches. Deux fluets aux mains de jeune fille.
Même ardeur dans le regard.Même véhémence. Même fanatisme.
Ce sont deux idéologues. Le bouc émissaire ne sera pas le Juif, mais l’Africain. Il ne s’agit pas de les massacrer, mais de les expulser et de les refuser : même les étudiants, même par le mariage avec un Français ou une Française.

Zemour de La Télé est avant tout un démagogue prêt à tout pour saper chaque jour un peu plus, tout en s’en revendiquant, ce qui fait les fondements de la France et inciter à la haine religieuse. Enfin, si sa candidature peut contribuer à émietter le vote d’extrême-droite

et alii dit: à

suggérée par la conférence SUR Sarraute, une page sur SIMON ET LE RYTHME

Éléments pour une rythmique simonienne
Nous proposons ici d’esquisser le portrait du rythme simonien autour de quelques phénomènes majeurs.
https://rhuthmos.eu/spip.php?article1007
bonsoir

et alii dit: à

RHUTHMOS
PAGE AVEC LES NOTES
COMME/
), « Un homme traversé par le travail », entretien avec Alain Poirson et Jean-Paul Goux, La Nouvelle Critique, juin-juillet 1977, n° 105, p. 32-44. Simon insiste également sur l’importance de ce « tempo » scriptural dans d’autres interviews : « Vous parlez musique, mais je vous dirai qu’alors les modes de composition sont les mêmes pour la musique et pour la peinture et la littérature : soit des associations, soit des contrastes, des harmonies, des dissonances, des répétitions voulues. Je suis passé une fois à Apostrophes avec Boulez, qui disait très justement : “Un de vos problèmes, ce doit être la périodicité”. La périodicité, eh oui, il avait mis le doigt dessus ! », « L’Atelier de l’artiste. Visite à Claude Simon », entretien avec Jean-Claude Lebrun, Révolution, 29 septembre 1989, n° 500, p. 39.

[9] Suter (P.), « Rythme et corporéité chez Claude Simon », Poétique,

B dit: à

JL, n’est il pas nécessaire de réunir quelques signatures pour être présentable, idéologue? Sinistre pantin .

B dit: à

Pour les oiseaux , ils ont leurs heures. Le matin très tôt, vers 13 ou 14 heures ils se produisent dans les buissons et en fin d’après midi avant que le soleil décline on peut entendre soit des solistes ou des formations composées de plusieurs espèces. Un plaisir, je arrête pour écouter et quelquefois j’ai le sentiment que l’oiseau chanteur ne chante que parce que j’y suis. Ici nous avons les guêpier qui sont très beaux et il passe de temps en temps d’éclatants loriots, en été. Sur la zone humide selon les saisons et la chance, des cigognes, des ibis bruns, des échasses et quelques autres à la pêche.

B dit: à

Nous avons aussi des pinsons, des bergeronnettes grises, des rouge-queue, des Sittelles torchepot et des mésanges. Ce sont ceux que j’ai repérés, il doit y en avoir d’autres.

Ort dit: à

Bloom > merci de la leçon de grammaire, qui me désole par ailleurs : depuis toutes ces années que je glisse un peu partout d’incorrects « total sum »…

Janssen J-J dit: à

Mes pensées attristées à Luc et Christophe, ses frères, que je connais et estime beaucoup. J J-J

hot pepper dit: à

ses frères

Mais de qui parlez-vous?

Soleil vert dit: à

Anthologie de la poésie française + Le bel été de Cesare Pavese

Jazzi dit: à

Je me souviens d’une promenade nocturne avec Christian Boltanski au bois de Boulogne, qui voulait voir les putes et les travelos…

Jean Langoncet dit: à

B, pour être un idéologue présentable je ne sais pas, mais pour être présidentiable il me semble qu’il faille réunir l’approbation d’au moins 500 signatures d’élus (plusieurs dizaines de milliers de mandats qualifiés ?) et pas nécessairement des sympathisants, jeu démocratique oblige.

Jean Langoncet dit: à

500 signatures d’élus > 500 élus

John B dit: à

avec Christian Boltanski au bois de Boulogne, qui voulait voir les putes et les travelos…

Il a commencé en art à faire le mickey et ça lui a réussi dans le monde administré de l’A.C.

John B dit: à

avec Christian Boltanski au bois de Boulogne, qui voulait voir les putes et les travelos…

Jazzi, vous n’êtes pas uniquement un spécialiste des monuments historiques et des cimetières?

Jazzi dit: à

Ma spécialité au départ, c’est la vie et l’histoire des espaces verts parisiens : bois, parcs, squares, promenades et jardins…

rose dit: à

Et fontaines

Jean Langoncet dit: à

@L’escroquerie du souk, plutôt

Si ce n’est toi, c’est donc ton frère

Jean Langoncet dit: à

@Confond avec Langoncet, Couche-toi-là

Grande gueule

John B dit: à

L’argent du cœur…

 » Elle est réalisée avec le soutien des Laboratoires Takeda. Première entreprise du médicament d’origine japonaise, Takeda a pour mission d’améliorer la santé des patients en développant des médicaments innovants. « Engagés dans la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires, nous sommes heureux, pour célébrer les trente ans de présence de Takeda en France, de nouer les premiers maillons de la formidable chaine du cœur que va archiver au fil du temps Christian Boltanski » précise le Docteur Yves L’Epine, Président des Laboratoires Takeda. » ( In le lien de l’el allii.)

et alii dit: à

UN JOUR, à l’occasion d’un examen médical, un médecin me fit regarder mon coeur , son clapotis qui me dégouta

D. dit: à

Daphnis et Chloé de Ravel en ce moment au concert du Champ de Mars. Une merveille.

D. dit: à

Bien évidemment la laque d’un piano de concert doit être soigneusement essuyée après la mise en place et l’accord de l’instrument. Ce qui n’est pas le cas ce soir, hélas, sur France 2.

D. dit: à

Traces de sébum à profusion

D. dit: à

Bern a mis des pompes bicolores de bon goût.

D. dit: à

Pass sanitaire, sur mon smartphone j’écris ton nom.

Janssen J-J dit: à

@ UN JOUR, à l’occasion d’un examen médical, un médecin me fit regarder mon cœur, son clapotis qui me dégouta

Merci de pas nous raconter la vie de votre santé physique un brin hypocondriaque… Sinon, devriez battre le record de la démarche de Pennac, petit joueur à côté… Mais surtout, ne vous soignez pas !… Des fois que votre corps n’aurait pu rien à nous dire d’intéressant… serions en manque… BONSOIR!

Janssen J-J dit: à

Je me demande ce que Pat V pensait de l’œuvre de ce plasticien.
C’est quand même lui qui sait ce qu’on doit en penser, icite… Hein, chacun sa spécialité… on a encore cette chance, en ville !

B dit: à

D, j’ai taillé les raccords, tenté tous les réglages, basses, aigues, loudness, balance, le son est mauvais, poussiéreux. Merde crotte il va falloir que je change d’ampli, les enceintes ne sont pas en cause. Avant j’essaierai de changer les câbles mais je crois que ça vient de l’ampli ou de la tête de lecture. Il me reste ma vieille hyundai pour écouter de la musique à fond la caisse ou la tv.

D. dit: à

C’est quoi comme amplu ?

D. dit: à

Si le concert classuque était réussi, le feu d’artifuce est quand à lui très brouillon avec des musiques particulièrement vulgaires. Dommage.

D. dit: à

Tant d’argent fichu en l’air.

D. dit: à

Il manquerait plus que du Dylan pour rendre ce patchwork musical totalement insignifiant.

et alii dit: à

3J vous n’avez donc rien à dire d’intéressant pour le blog pour débiter des crétineries calomnieuses à mon égard ! il faut vraiment que vous soyez un pauvre type pour vous illustrer par de la méchanceté quotidienne ;
effectivement ma santé ne regarde personne sur ce blog ;mais ce n’est pas à vous d’en décider; occupez vous de votre poulailler , de vos idoles et de votre mémoire, si vous y arrivez; allez hurler la belle bleue, ou la belle rouge si vous reconnaissez les couleurs et n’espérez pas ,par votre comédie, accroître le nombre de vos ami-e-s ni la considération du monde pour les gens de votre profession et des groupes d’appartenance que vous donnez pour les vôtres, erdéliens compris

D. dit: à

Le problème de ce feu d’artifice parisien est toujours le même d’année en année : il faut être dans un rayon de 100 mètres au maximum pour que ce soit à peu près convenable en taille. Sinon autant le regarder à la télé, ce sera toujours mieux.
Or le nombre de personnes admises dans le rayon de 100 mètres est assez faible. Et ce sont des gens qui on fait la queue pendant des heures depuis la fin de l’après-midi. Ça ne vaut pas le coup.

Jean Langoncet dit: à

Comment, vous n’êtes pas au courant ? Dylan a été électrocuté le 4 juillet, lors de la dernière célébration du Jour de l’ Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.

et alii dit: à

quand à lui :bravo pour votre orthographe ; voyez les correcteurs qui se sont proposés à votre ami ;pour le goût vous êtes de ceux dont l’opinionne me semble pas essentielle ;

D. dit: à

Langoncet est toujours tapi dans un coin, prêt à m’embêter. Je ne lui ai rien fait moi pourtant.

Janssen J-J dit: à

allons allons, calmez-vous txl, prenez votre calme o mille !
<bONSOIRg:::<:<::Q/!

et alii dit: à

je ne comprends pas pourquoi 3J est si persuadé d’être un personnage encore important et ne conçoit pas que sa comédie exsude une haine « pathologique »;
si ce blog est incapable d’accueillir des étrangers
à ce vieux scénario et que sa fonction est de fédérer des « vieux copains » que P.Assouline ne le dit-il lui même?
il faut croire que cela ne suffit pas pour ramener christiane ou clopine ni convaincre puck de nouveaux tours; c’est pas le tout de vieillir :il y a des hommes qui vieillissent vraiment mal; et ce n’est pas « l’ombre » des plus jeunes, et le pouvoir que ces derniers se sont acquis qui en fait prendre conscience ;

et alii dit: à

Certains ne sont jamais seuls, ils sont toujours accompagnés de leur connerie. arletty

JiCé..... dit: à

Jeudi 15 juillet 2021, 5h06, 20°, mistral

Nous avons eu droit, hier, nous les confinés télévisuels qui en avons vu d’autres et de bons, à un splendide 14 juillet de café-concert, d’un ridicule achevé. Ridicule.

On sent qu’il y a, au sommet de l’Etat, un maitre de cérémonie qui possède un talent de comique troupier et l’exerce, en compagnie de son infirmière, avec bonheur et talent. Le peuple est enfermé, lui est dehors. Nous eussions préféré l’inverse.

Bisous aux amis, bras d’honneur aux autres…!

rose dit: à

Argos, le chien d’Ulysse, le reconnaît grâce à son odorat.
La nourrice grâce à sa cicatrice sur la jambe en lui lavant les pieds, marque d’hommage extrême et non pas de servitude.
Pénélope grâce à la ruse concernant le lit nuptial.
Il revient chez lui à Ithaque déguisé en mendiant après dix ans de guerre de Troie et dix ans de voyage retour parsemé d’épreuves qu’il surmontera les unes après les autres.
Il y a la fidélité de son chien Argos qui le reconnaît sous son accoutrement, c’est l’odorat.
Il y a l’amour de sa nourrice, et de Pénélope. Avec la fidélité de Pénélope.

rose dit: à

Il y a bien d’autres marques de fidélité que celle du chien à son maître.
Recopierai ds la lettre de Jean Guitton à Fabiola, la déclaration du roi Baudouin à sa reine.

rose dit: à

L’espagnol (Pérou).
La langue vernaculaire est la même dans toute l’Amérique latine.
Changent les tournures idiomatiques, et principalement l’intonation. Le rythme, les jurons, l’enveloppe. La base est commune. L’espagnol (Pérou) est une remarque étrange du traducteur.

rose dit: à

Bonjour JC

L’épouse du président de la République est professeur de Lettres. Pas infirmière.

rose dit: à

Expliqué cela ds wikiped sur le parler espagnol en Àmérique latine. La théorie des ports de départ, Séville d’une part et les Canaries de l’autre, souligne l’homogénéité du parler espagnol, andalou, rencontré aux Amériques. Et son unicité.

« La théorie la plus connue est celle qui souligne l’influence fondamentale qu’auraient eue les parlers andalous et canariens dans la configuration de l’espagnol d’Amérique. Elle est expliquée par les circonstances historiques particulières de la conquête. En effect, Séville fut pendant plusieurs siècles le seul port d’Espagne autorisé à commercer directement avec les Amériques, et les Canaries servirent longtemps de base avancée pour le départ des navires vers le Nouveau Monde. Cette thèse rencontra un écho très important et emporta l’adhésion de nombreux hispanistes prestigieux comme Ramón Menéndez Pidal et Rafael Lapesa. »

JiCé..... dit: à

Un nommé François Rabelais disait, dans une époque lointaine, quelque chose comme « Dans ce monde, il y a beaucoup plus de couillons que d’hommes. »

Aujourd’hui, il dirait fort justement,  » Dans ce monde nouveau, il n’y a plus d’hommes : rien que des couillons ! »

Moi, le premier ! Quittons nous gaiement, nous n’avons pas d’autre choix.

renato dit: à

15 juillet 16° à 7/26, comme été j’ai vu mieux.

Moralès sed laisse dit: à

C’est pas tototorride ici! 😉

Pat V dit: à

3J, aucun « devoir » dans le jugement esthétique ni d’avis d’autorité ( grand ironique, va!) mais cette remarque d’un critique d’art que je trouve assez juste :

Miguel Egaña

Sa dernière expo au Centre Pompidou : vu quelques jours avant le (premier) confinement : une lente procession mortuaire, encore plus lugubre que d’habitude… d’une certaine manière, il s’était déjà enterré toute sa « vie » et l’on comprend un peu mieux sa recherche éperdue de la lumière… qui n’était pas le soleil mais la lueur faiblarde d’une ampoule grésillante…

https://scontent.fcdg1-1.fna.fbcdn.net/v/t1.6435-9/215349871_10224186848552724_8073124861962783355_n.jpg?_nc_cat=100&ccb=1-3&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=yrARAT5jVbwAX9ml-ov&tn=GTqwUd3cEYhW_ZGZ&_nc_ht=scontent.fcdg1-1.fna&oh=146d33c34bfc6adf196005a32668d1e0&oe=60F5B026

Jibé dit: à

Hommage à Boltanski, ses boites empilées, ses vestes noires jetées au sol, ces photos cernées de sombres, installations un brin magiques, caverneuses, archaïques.
Pensées pour Luc B, son frère.

et alii dit: à

L’Appartement de la rue Vaugirard dans lequel Christian Boltanski avait filmé en 1973 la vie disparue demeure un étrange objet qui n’a rien perdu de capacité à étonner ;
RDL

et alii dit: à

MËMELIEN RDL
Beckett, qui eut un certain mal à résoudre le problème du double point de vue qui devait dominer son projet, voulait y pousser à son acmé la capacité de l’individu à se rendre imperceptible. Un œil filmé en très gros plan, quasiment à vif, ouvre le film.

Bloom dit: à

L’espagnol (Pérou) est une remarque étrange du traducteur.

C’est une pratique éditoriale courante depuis quelques années.
Pour Joyce, etc.. Ce qui permet 1/ de préciser la nationalité de l’auteur 2/ de rendre compte d’un certains nombres de « localismes » ou de « tournures » spécifiques. Je ne suis pas hispanisant, mais je sais qu’il existe en Colombie des expressions que l’on ne retrouve pas au Mexique.

rose dit: à

On ne supporte pas les chefs.

Claro ?
Liberté/égalité/fraternité.

Et

JiCé..... dit: à

VOEUX PIEUX

Le plus amusant d’entre tous les voeux : Liberté Egalité Fraternité…plus nul que celui là, plus faux, plus stupide, plus vaseux, tu meurs.

Vœu Pieu !

rose dit: à

Et, pour le savoir, si l’on est dingo ou pas, pour ceux qui n’ont plus leur mère, quel drame, elle ne vous renseignera pas.
Pouvez lire alors La vie de Sigmund Freud.
Vous aurez une réponse franche et carrée.

« échange très sec : “Alain Robbe-Grillet : « Neuilly, le 5 décembre 1987. Mon cher Claude, / Est-ce que tu ne deviendrais pas un peu dingo ? Bien cordialement, / Alain » // Claude Simon : « Mon cher Alain, / Bien reçu ton alarmante question. Figure-toi qu’il y a deux ans, je me suis (et je n’ai pas été le seul…) posé le même à ton sujet. Amusant non ? Bien cordialement. / Claude Simon ».”

Bloom dit: à

Joseph Goebbels. Physiquement, Zemmour et lui sont assez proches. Deux fluets aux mains de jeune fille.Même ardeur dans le regard.Même véhémence. Même fanatisme.Ce sont deux idéologues. Le bouc émissaire ne sera pas le Juif, mais l’Africain.

Bon sang, mais c’est bien sûr, Langoncet! Et donc Napine Lareine, c’est Magda (sans Arlozoroff, mais bon)!
Trop fort!
Mais alors, Schicklgruber, qui c’est? L’homme à l’œil de verre? Feu ce-tire-bois-de-chauffe?
Pas la peine de s’assurer que Jay Deuxaimour (mon pays et mon pays) a un pied bot varus équin, c’est lu-mi-neux (mieux que la lecture d’Edgar Morin, né Nahoum)!

rose dit: à

Jicé

On peut tendre vers.

JiCé..... dit: à

Rose
Oui, de façon asymptotique, dans un espace-temps multiple, avec beaucoup de chance.

et alii dit: à

V2RONIQUE/Elle est la fille d’Edgar Morin et la sœur de la sociologue Irène Nahoum.

Janssen J-J dit: à

@ je ne comprends pas pourquoi 3J est si persuadé d’être un personnage encore important et ne conçoit pas que sa comédie exsude une haine « pathologique » –
C dommage de ne pas le comprendre. Chacun a ses propres limites, il est très important pour l’égo de savoir que nous comptons, chacun.e, pour du beurre. Sauf moij.

@ Hier, il s’est passé quelque chose de décisif à propos de notre connaissance du Nouveau Roman (confirmé par l’excellent lien matinal de Diakritiq).

@ merci pour la réponse sur Christian Boltanski. Je ne le connaissais pas bien. Une immense perte pour la culture mondiale, semble-t-il. Un homme hanté pas la Shoah, traumatisme reflété dans une œuvre célébrant la vie… Enfin apaisé ?

Bàv,

Moralès sed laisse dit: à

Mais quel bourre-pif cette et alii!

Qu’elle arrête de nous prendre pour des oncs!

lmd dit: à

Marie Sasseur, vous avez qualifié quelqu’un «d’une lâcheté atavique». Plus jamais aucun commentaire de votre part ne sera lu avec attention.

Lagoncet «une photo de Joseph Goebbels. Physiquement, Zemmour et lui sont assez proches» !!!!!! pédalez donc pour vous rattraper.

Vaccinal, qui a trait à la vaccination ; une obligation vaccinale, une obligation qui a trait à la vaccination.

Christian Boltansky, oui ; sa grande installation de Genk (2012) était parfaitement juste, inattaquable .

Kurtz– Conrad rapporte ce que dit Marlow et Marlow dit ce qu’il a entendu dire de Kurtz ; Marlow recueille Kurtz agonisant et ne rapporte, enfin, que quelques paroles qu’il entend lui-même …. Mais on fait dire à Kurtz…

Pat V dit: à

Boltanski avec un i, lmd.
Que peut signifier d’une une œuvre d’art qu’elle soit « inattaquable »?
😉

Pat V dit: à

Que peut signifier d’une une œuvre d’art qu’elle soit « inattaquable »?

Il faut prendre un peu de distance et analyser les thématiques de Boltanski qui restent pour la plupart une manière de pensée plutôt commune de notre époque.
( A mettre en parallèle avec les œuvres de sa compagne, Annette Messager et son catalogue de 2007 avec tranche file doré et couverture capitonnée comme une bible…!)

Pat V dit: à

pour la plupart D’ENTRE ELLES

et alii dit: à

JE NE VOUS PRENDS PAS DU TOUT, et pas pour ce que vous voulez vous faire prendre, « comme », ou « comme si »
personne de ces faiseurs de loi pour évoquer le singulier contrat de Boltanski dont l’oeuvre a impressionné au-delà des frontières françaises!

Marie Sasseur dit: à

lmd dit: à

Marie Sasseur, vous avez qualifié quelqu’un «d’une lâcheté atavique». Plus jamais aucun commentaire de votre part ne sera lu avec attention

un peu de courage, lmd, et de précision :
Plus jamais aucun commentaire de mes commentaires ne sera lu avec attention par lmd.

Pour ce que lmd a compris de quelques uns de mes commentaires, je peux encore buller tranquillement sur un transat, quand le soleil reviendra.

Ce n’est pas  » quelqu’un » a qui j’ai fait part de mon exaspération, c’est a bloom, qui commente ici depuis des années et dont je lis des commentaires, et je ne sache pas que ses vituperations haineuses, et aveugles, quand il a décidé de mettre en avant sa famille, datent d’hier.

et alii dit: à

«C’est le problème de l’art contemporain, que les spectateurs viennent voir avec une image dans la tête. Ce besoin de coller des étiquettes ! Quand j’entends dire de moi : un artiste postconceptuel de la fin du XXe siècle, c’est de la merde. Un artiste qu’on peut situer n’est jamais bon. Poussin était conceptuel. J’ai honte de l’artiste qui parle de l’art. J’aime bien l’art pour la vie. Je n’ai pas une passion pour Duchamp, je préfère Picabia. L’art français, c’est Matisse et Duchamp, c’est l’intéressant, le bon goût… Je ne devrais pas dire ça, parce que ça m’énerve qu’on parle d’art français. C’est totalement idiot… Je suis pas plus européen qu’américain. Pour moi, la plus grande artiste conceptuelle s’appelle Anne Darboven, totalement givrée, elle a laissé un millier de pages d’écritures. C’est de l’art brut, elle ne savait pas ce qu’elle écrivait. Même l’art conceptuel est toujours décalé. Mon grand truc, c’est la phrase du général Giap, à Diên Biên Phu : « Plus on prend de l’espace, moins on a de la force. Plus on a gagné sa force, moins on a d’espace ».» Pas d’effroi, vraiment ? «C’est avant, au Grand Palais… Un ami irlandais m’a dit : « La mort, c’est comme prendre l’avion.
On ne sort pas indemne de l’Holocauste mis en scène par les frères Chapman comme un Jardin des supplices. «Ah, mais cette œuvre est ignoble. C’est vraiment la lie ! C’est ce qu’on peut faire de plus bas. C’est honteux de la montrer.»

Mais, lui-même, enfin, Boltanski, l’Holocauste ne le hante-t-il pas ? «Il y a une décence ! La Shoah, c’est une histoire qui m’est proche, qui me touche. Mais, chez moi, il y a du dérisoire, et, je l’espère, une lecture plus diffuse. Il n’y a pas une vérité, mais des vérités. Il y a une beauté de l’art qui est forcément dans la confusion : c’est un chapeau, et c’est un chameau. Il y a plein de sorties. Chez les Chapman, il n’y a pas beaucoup de sorties.»
depuis l’âge de 3 mois, je sais que la vie est atroce. En même temps, j’ai un énorme amour de la vie.»
Kiefer, le type qui avance ; moi, je suis le Juif qui fuit. Lui est la force, moi la faiblesse. Nous avons le même âge, nous parlons du même endroit, de la même histoire, mais pas du même côté. Kantor, c’est du bricolage. J’ai passé du temps avec lui, en tournée, en soûlerie tous les soirs. Un soir son épouse est entrée dans ma chambre : sauve-moi de ce monstre. Un coup de vodka, elle est repartie.
Kiefer, le type qui avance ; moi, je suis le Juif qui fuit. Lui est la force, moi la faiblesse. Nous avons le même âge, nous parlons du même endroit, de la même histoire, mais pas du même côté. Kantor, c’est du bricolage. J’ai passé du temps avec lui, en tournée, en soûlerie tous les soirs. Un soir son épouse est entrée dans ma chambre : sauve-moi de ce monstre. Un coup de vodka, elle est repartie.
https://www.liberation.fr/arts/2010/01/30/christian-boltanski-la-legerete-est-la-plus-belle-chose_607082/

Moralès sed laisse dit: à

« Un coup de vodka, elle est repartie. »

Vous devriez faire la même chose et alii! 😉

et alii dit: à

Les images seront retransmises en direct dans une caverne de Tasmanie et, surtout, elles sont vendues en viager. Dans cet étrange pacte, signé devant notaire, c’est un collectionneur tasmanien, David Walsh, qui tient le rôle du «diable». Pour rentabiliser son investissement, il parie sur une mort de l’artiste avant huit ans, même si celui-ci assure qu’il va «essayer de survivre». A noter que la mort, obsession de Christian Boltanski, sera aussi au centre de son installation en janvier dans la nef du Grand Palais, Personnes. Dans un espace, non chauffé à la demande expresse de l’artiste, le spectateur pourra notamment voir des pantins qui lui demanderont : «Comment es-tu mort ?», ou : «As-tu beaucoup souffert ?»A.-L.P.photo afp

et alii dit: à

. Il est devenu très riche grâce au jeu. Il a une capacité de calcul mental prodigieuse. Il est interdit de casinos, parce qu’il y a trop gagné. Avec sa fortune, il a rassemblé une collection, huit momies égyptiennes, des disques d’or… Il souhaitait m’acheter une pièce, mais je lui ai fait une autre proposition : acheter ma vie en viager.
. Puisqu’il ne perd jamais, il se vante d’avoir vaincu le destin. Mais qui peut dire une chose pareille, si ce n’est le diable ? Je joue donc une partie contre le diable et j’espère bien gagner. Soyons grandiloquent : c’est comme, dans Le Septième Sceau le film d’Ingmar Bergman, la partie d’échecs contre la mort.
https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/07/29/christian-boltanski-je-joue-une-partie-contre-le-diable_1223806_3246.html

racontpatavi dit: à

Il y a du Lacan là-dessous, le mort dû de l’art contemporain…! 😉

et alii dit: à

votre santé erdéliens est votre affaire:
Un cas de cancer sur vingt-cinq est lié à l’alcool, selon une étude
Le Centre international de recherche sur le cancer estime qu’environ 4 % des cas de cancer détectés dans le monde en 2020 sont liés à la consommation d’alcool, y compris « légère et modérée ».

et alii dit: à

la femme que vous cherchez:
l’une des responsables du CIRC, la docteure Isabelle Soerjomataram.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Comment l’Inserm veut réduire le fardeau de l’alcool en France, dont « la mortalité est plus élevée qu’ailleurs en Europe »

Marie Sasseur dit: à

La mort, obsession de Christian Boltanski. Et avec la vodka , c’est encore pire.

Pour le coeur, ce qui tient à-, je pense qu’on peut demander l’enregistrement.

« Lors de l’échographie, vous allez pouvoir écouter pendant quelques minutes le cœur de votre bébé grâce à un appareil à ultrasons. Les pulsations cardiaques du fœtus sont deux fois plus rapides que celles d’un adulte, de l’ordre de 120 à 140 battements par minute ! Cela ressemble au bruit d’un cheval au galop. « 

Jean Langoncet dit: à

Bloom et lmd, je citais un extrait du message de Chatroulette auquel je répondais. Quel empressement à placer vos préjugés.

lmd dit: à

Une œuvre d’art inattaquable ; les grandes installations d’artistes contemporains peuvent être attaquées (contestées) et le sont souvent, par le public, à partir de la difficulté à percevoir leur propos. Ou de l’adéquation des moyens mis en œuvre avec ce propos ( Anish Kappor, Daniel Buren, Richard Serra, Pierre Huyghe à Munster).
La grande installation de Boltanski à la Manifesta de Genk était parfaitement lisible, émouvante, pertinente dans ce cadre ; je ne crois pas qu’elle ait pu être attaquée, de bonne foi.
Les régistres du Grand-Hornu, 1997
https://www.flickr.com/photos/lttds/7433064704

et alii dit: à

Oser comparer le passe sanitaire avec la Shoah est une ignominie.

Mais c’est aussi de la bêtise mêlant l’ignorance de l’histoire, la pauvreté des mots et le délire des pulsions dans un incoercible mouvement.
une paramédicale me raconte que trois femmes de ses proches ont fait une thrombose et qu’elle a peur du vaccin qu’elle va faire faire

Pat V dit: à

le public, à partir de la difficulté à percevoir leur propos.

Et les œuvres qui ne sont pas audibles par les professionnels partisans et le monde affairiste de l’art contemporain, vous en faites quoi lmd?
Boltanski fut un de ces protégés là.

Pat V dit: à

Boltanski fut un de ces protégés là.

Comme Annette Messager, une sous Louise Bourgeois françouse!

Jibé dit: à

« Mais alors, Schicklgruber, qui c’est? L’homme à l’œil de verre? »

non non, Bloom, Schicklgruber était un peine à jouir, végétarien, tandis que l’autre paraît un grassouillet mangeur de viande et buveur, plus proche d’un goering.
Ce besoin que certains,(dont vous vous moquez justement) ont de faire ce genre de correspondances montre bien l’incapacité de penser gens et contexte hors grilles de lecture préétablie, ce qui pose le problème des réponses à apporter à la malfaisance de tel ou tel. Forcément, si on parle de leur double fantasmé, dans un monde qui n’est plus ce monde…

lmd dit: à

Pat V, une œuvre d’art inattaquable ; les grandes installations d’artistes contemporains peuvent être attaquées (contestées) et le sont souvent, par le public, à partir de la difficulté à percevoir leur propos. Ou de l’adaptation des moyens mis en œuvre ( Anish Kappor, Daniel Buren, Richard Serra, Pierre Huyghe à Munster).
La grande installation de Boltanski à la Manifesta de Genk était parfaitement lisible, émouvante, pertinente dans ce cadre ; je ne crois pas qu’elle ait pu être attaquée, de bonne foi.
Les régistres du Grand-Hornu, 1997
https://www.flickr.com/photos/lttds/7433064704

Langoncet, je vous prie de m’excuser ; je saute Charoulet quand c’est trop long; je n’ai donc pas perçu que vous le citiez. De façon générale, je trouve qu’il faut citer de façon explicite l’auteur du commentaire auquel on souhaite répondre .

Jibé dit: à

préétablieS

Jibé dit: à

NOUVEAU ROMAN Correspondance 1946 -1999, édition établie, présentée et annotée par Carrie Landfried et Olivier Wagner, Gallimard, 336 p., 20 €

voilà une référence que j’ai eue via Diacritic, et qui fait plus qu’envie. Beaucoup d’humours et d’amitié entre eux tous.

Jibé dit: à

Diacritic, lien donné, j’aurais dû préciser tout de suite, par MS ce matin (remonter le fil)

D. dit: à

Je ne suis pas beaucoup transporté par l’oeuvre de Boltanski. Je la trouve ni belle ni moche mais posant question, c’est certain. Son caractère encombrant me dérange davantage. Il faut une place phénoménale pour ranger tout ça et si tous les artistes faisaient pareil on ne s’en serait pas sorti.
Il était de tradition catholique mais non croyant me semble-t-il.

Marie Sasseur dit: à

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CULTURE

Christian Boltanski : « Je joue une partie contre le diable »

Depuis la fin des années 1960, le plasticien a entrepris, par la photographie et l’assemblage d’objets hétéroclites, une oeuvre essentiellement autobiographique qui a pris la forme d’installations à l’échelle humaine dans lesquelles lumière et parole sont primordiales.

Propos recueillis par Propos recueillis par Philippe Dagen Photo Paolo Verzone/Vu pour « Le…

Publié le 29 juillet 2009 à 15h02 – Mis à jour le 29 juillet 2009 à 15h02 

Temps deLecture 7 min.

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A quoi travaillez-vous actuellement ?

A donner une réalité à des fictions, à des paraboles. Avec l’aide d’un collectionneur japonais, j’ai entrepris de constituer une bibliothèque des coeurs qui sera déposée dans une île de la mer du Japon. Il y aura des milliers de battements de coeurs enregistrés, on saura le nom, la date, le lieu.

Il y a désormais un deuxième projet, plus étrange encore. J’ai fait connaissance d’un homme qui vit en Tasmanie. Il est devenu très riche grâce au jeu. Il a une capacité de calcul mental prodigieuse. Il est interdit de casinos, parce qu’il y a trop gagné. Avec sa fortune, il a rassemblé une collection, huit momies égyptiennes, des disques d’or… Il souhaitait m’acheter une pièce, mais je lui ai fait une autre proposition : acheter ma vie en viager.

Lien donné par Et Alien

C’est excellent, le diable de Tasmanie , ( à vos classiques ! Pour ceux de la génération Taz) lol.

lmd dit: à

Il y a eu un peu cafouillage dans l’envoi de mes commentaires….

Pat V. je me fiche tout à fais que les artistes soient ou pas des protégés officiels, qu’ils le deviennent ou l’ai été. Et personne n’est obligé d’admirer l’art contemporain. Je ne suis ni professionnel partisan, ni affairiste de l’art contemporain, mais je vais en voir régulièrement. De même, je lis des livres sans être amateur de littérature, en amateur de lecture qui préfère se régaler que s’ennuyer. J’écoute la musique sans être musicien.
Je le redis donc encore, l’installation – Les régistres du Grand-Hornu, 1997– à Genk était particulièrement touchante et pertinente, pas besoin de protections.

Janssen J-J dit: à

Pierre Loti avait de la pitié pour la souffrance des bêtes qu’on leur infligeait inutilement. C’était le sentiment qui le dominait, la pitié empathique. Et souvent, il s’en montra indigné. Mais il n’osa jamais aller jusqu’à penser les bêtes sur un plan d’égalité avec les êtres humains. Il hésitait à croire au darwinisme, cela révoltait son besoin de croire en un Dieu, maître d’une création, bien qu’il fût plutôt athée et comme « désespéré de l’être »… « Il avait besoin d’être crédule » (A. Q-V)…
Son texte (Vieux cheval, 1897 – dédié à la mise à mort d’un bœuf sur un bateau pour alimenter les marins), lui fut renvoyée à la figure par une amie, Mme d’Abbadie, qui l’accusa plus tard de plus de « complaisance » à l’égard de la mise à mort de chevaux et taureaux à l’occasion d’une corrida. A quoi il répondit : « Nous envisageons les courses de taureaux à des points de vue absolument différents. Soit, et vous avez peut-être raison, bien que je sois convaincu du contraire. Mais vous m’accusez presque d’être devenu « sanguinaire », d’y avoir appris le plaisir de faire souffrir. Et là, vous êtes injuste et c’est la dernières de accusations qu’on puisse porter contre moi ; je passe la moitié de ma vie à défendre contre la souffrance les gens et les bêtes, je vous l’assure ».
C’était il y a plus de cent ans… (Pierre Loti est mort en 1923).
L’âme des amateurs de chasse sanguinaire, a-t-elle beaucoup évolué depuis, de par le monde ? J’espère que bien de nos chasseurs du dimanche ont déposé les armes, ou à tout le moins que leur sensibilité générale a bien évolué… et surtout, que les techniciens de nos abattages industriels se soucient désormais beaucoup mieux de dimuuer dans des proportions décentes, la souffrance des bêtes que nous devons manger.

Jazzi dit: à

Annette Messager était également avec nous lors de cette promenade nocturne au bois de Boulogne. C’était vers le milieu des années 1980, Jacques Toubon était alors ministre de la Culture…

Janssen J-J dit: à

@ Jibé /// NOUVEAU ROMAN Correspondance 1946 -1999, édition établie, présentée et annotée par Carrie Landfried et Olivier Wagner, Gallimard, 336 p., 20 € – voilà une référence que j’ai eue via Diacritic, et qui fait plus qu’envie. Beaucoup d’humours et d’amitié entre eux tous.

C’est drôle, Jbé, car ce livre est précisément l’objet du papier de Passoul. Or, comme très souvent, on oublie de revenir à la source et on cherche ailleurs quelque chose qui parait bien plus convaincant… Il faut bien convenir que « l’effet kiss-kool » des liens d’SMS ajoutés en supplément des papiers de l’ RDL sont parfois plus convaincants que les textes de Pierre, suscitant souvent la noyade (naïade). Cela reste un autre mystère de l’herdélie.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Celui qui est plus fort que le diable de Tasmanie, c’est le branleur qui réussit à faire se prosterner les foules devant un monticule de fripes achetées en gros aux puces ( de Montreuil?)

Marie Sasseur dit: à

#liens d’SMS ajoutés en supplément des papiers de l’ RDL sont parfois plus convaincants que les textes de Pierre

Tespasfou, j’ai pas acheté ce bouquin très proustien de Tadié,édité chez GALLIMARD, alors ne le dis pas trop fort.

Janssen J-J dit: à

Tadié, sûr qu’il faut en prendre et en laisser un brin…
A plus écrit sur Proust que la RDTP elle-même… Y’en a qui ne connaissent Proust qu’à travers Tadié. C’est le syndrome « kiss hot ». Ce n’était pas le cas de CT que je salue au passage. Me suis laissé dire qu’elle a réussi sa cure de désintox proustienne. Et qu’elle est très heureuse aujourd’hui.
L’été, pas mal d’erdéliennes prennent un peu de repos, de largeurs, pour faire le point sur la rdl et avec elles-mêmes. Pas toutes, hélas, car tout le monde n’a pas la chance d’avoir une plage accessible aux handicapées, près de chez soi. C’est la vie, et on ne la raconte pas… !

Bloom dit: à

Laissez pisser l’amère inos, lmd.
La Radasse mérite pas qu’on perde son temps.

Pat V dit: à

particulièrement touchante et pertinente

lmd, expliquez-nous donc cette « pertinence ».

B et M, art typiquement post soixante huitard français ( déjà amplement sponsorisé par le journal Libération à l’époque) avec le relativisme extrême et foutraque d’emploi des matériaux et les leçons de morale qui immanquablement vont avec.

Marie Sasseur dit: à

comme c’est dommage bloomie. Vous en revanche, vous ne m’avez pas fait perdre mon temps. Daverro, j’ai même acheté, à cause de vous, et de vos grossièretés immondes,quand ce ne sont pas des eructations inintelligibles, qui ont pathologiquement vaguement trait à l’echolalie, un bouquin, à l’édition confidentielle. On y reviendra asap, j’espère ,lors d’un prochain  » pour saluer ».

Janssen J-J dit: à

@ un monticule de fripes achetées en gros aux puces ( de Montreuil?)

Non, lui, c’était des bouquins qu’il escroquait aux bouquinistes, mais il est mort plus jeune, en (19)75, je crois. Et il ne se prosternait pas devant les autodafé de bouquins comme en 33, ça, non ! pas charrier quand même !…
C’est carrément ignob’ de parler ainsi de monticules de fripes pour se débarrasser des puces. Et pourquoi pas de lunettes et de chaussures, pendant qu’on y est, SMS, hein !…

renato dit: à

Pour ne dire que des évidences.
Idéalement, l’acte créatif devrait donner forme à une foule de perceptions, nonobstant il reste, pour sa nature, un labyrinthe inachevé, un moment où des impressions opposées représentent leurs conflits. La meilleure manière de s’en sortir ? Faire preuve d’une grande subjectivité ; reconnaître les sources et les modèles ; ne pas confondre les énoncés culturels avec les affirmations artistiques et mettre en évidence les conclusions sans mélanger les structures expressives et les problèmes relatifs à leur origine, à leur valeur et à leur portée ; exclure les idéologies aliénantes propres à n’importe quel segment de la société, jeter, éventuellement, un coup d’œil à tout ce qu’on a refoulé ou mis à l’abandon pour répondre aux attentes de la société — la jungienne part d’ombre —, trace futile d’un système mystifiant ; puis ignorer les difficultés que tout cela génère, s’inscrire à l’extérieur du système et commettre l’acte —. Après, pourvu que l’on n’altère pas !’Image, on peut comparer le processus aux relations que nous entretenons avec un corps féminin séduisant plutôt qu’à la pêche à la truite — j’ai entendu l’un et l’autre — ou même se prendre pour Petit-poucet qui ramasse ses cailloux, c’est selon les goûts de chacun, et importe peu. Céline dirait que la présence d’un mécanicien dans la salle des machines est une évidence qu’il n’est pas nécessaire de rappeler, car pour le touriste qui se relaxe en chaise longue sur le pont elle ne présente aucun intérêt.

Marie Sasseur dit: à

@Et pourquoi pas de lunettes et de chaussures, pendant qu’on y est, SMS, hein !…
Ach, c’est dommage, il faudrait montrer comment Christian Boltanski fait du sous sous Kiefer, le schleuh au dessus de tout soupçon, mais la flemme de recommencer…

Pat V dit: à

Il faut lire les propos de Boltanski notamment dans le catalogue de l’exposition du Centre Pompidou/Musée national d’art moderne ( excusez du peu!)en 1984, du 1er février au 26 mars.
Ainsi que l’article de Serge Lemoine intitulé : Les formes et les sources dans l’artde C. Boltanski. Eh bien, tout y est déjà dit!Un texte de Tadeus Kantor dont ce même Boltanski chiera dans les bottes dans le texte de Libération cité plus haut par et al en 2011.
Et à la suite, l’ entretien du grand artiste contemporain français par Delphine Renard, fort instructif.
Il est certain qu’il m’est difficile de développer cela au sein de ce blog, son actualité n’étant pas le sujet.
Mais quand même, quelle saloperie de métier que le nôtre!
Je veux dire celui d’esthéticien ou d’historien d’art! 😉

Bloom dit: à

Dont acte, Langoncet. Je ne lis jamais ce « contributeur », qui se trompe de lieu. Et vous n’avez pas cité vos sources.
Préjugé, probablement, mais d’où donc?

Bloom dit: à

DHH, je reviens sur votre remarque. Le double stigmate: un imposteur doublé d’un « nain posteur ».
Adieu, méthode Assimil…!

et alii dit: à

c’est étrange comme des personnes font savoir à des erdéliens qu’elles sont heureuses d’avoir quitté ladite RDL.
ON VERRA AVEC LE TEMPS

Marie Sasseur dit: à

@ON VERRA AVEC LE TEMPS
Avec la meteo, dr Lecter.

Jibé dit: à

« l’effet kiss-kool »

yes JJJ, passou avait passé la référence en prem’s! Oups, je l’avais oublié, ce qui prouve une attitude déplorable de ma part mais aussi que l’article de dialectic donne plus envie que celui-ci, au-dessus, aïe, c’est mal, c’est très mal.

Jibé dit: à

ceci dit, JJJ, sur « l’effet kiss-kool » et la dame de pique, ça me fait froid dans le dos.

Jean Langoncet dit: à

Bloom, @ précédant un texte signifie une réponse à celui-ci. Son auteur l’aura reconnu.

rose dit: à

« L’été, pas mal d’erdéliennes prennent un peu de repos, de largeurs, pour faire le point sur la rdl et avec elles-mêmes. Pas toutes, hélas, car tout le monde n’a pas la chance d’avoir une plage accessible aux handicapées, près de chez soi. C’est la vie, et ils on ne la raconte pas… ! »

Janssen J-J
😁😅😂🤣😭😁
Seriez pas une autre ici ?
J’r’connais cet humour qui me fait pleurer de rire…

rose dit: à

Charmante Julie Coquillard.

Contre le lancer de chaussures.
Contre le lancer de nains.

rose dit: à

Coquillat

rose dit: à

Ouaip.
« eue via Diacritic, et qui fait plus qu’envie. Beaucoup d’humours et d’amitié entre eux tous. »

« T’es pas dingo ?

Euh, moins que toi. »
Humour & amitié.

rose dit: à

Entre le corps féminin séduisant et la pêche à la truite, pas d’hésitation, la pêche à la truite.
On est sûr de revenir vivant.

et alii dit: à

où l’on découvre que JANTZEN n’est ni un médecin, ni un psy, ni un homme, mais une femme:
sur Aesthetica:
Jantzen blurs the lines between truth and fiction, making us aware of the editing process that belies much of today’s media. “Photography is a medium for recording reality, but I subvert its traditional intent,” the artist reflects. “Historically, photography has, at times, been used to skew reality but in a way that was undetectable to the viewer. What interests me is the way I can play around with memory and time by combining photos from the past and present into one unified piece.”

lmd dit: à

Pat V : « lmd, expliquez-nous donc cette « pertinence ».»
On pourrait s’imaginer que quelqu’un qui s’adonne au métier d’esthéticien ou d’historien d’art connaisse cette installation de Boltanski (Les Registres du Grand Hortu) constituée d’un immense empilement soigné de boites en tôle avec la photos et l’évocations d’un mineur collée sur chacune,  ainsi que l’exposition Manifesta 2012 installée dans les grandes salles du carreau d’une ancienne mine de charbon à Genk, à peine débarrassées, avec encore l’odeur, la poussière du charbon et l’écho de l’activité des mineurs. J’ai proposé en lien, au-dessus, une vue de cette installation .
Voilà pour la pertinence, pas besoin de beaucoup plus .
Je ne vais pas non plus en dire plus sur «l’art typiquement post soixante huitard français ( déjà amplement sponsorisé par le journal Libération à l’époque) »etc. J’ai moi-aussi des occupations .

Claudio Bahia dit: à

seulement 300 voitures brûlées pour célébrer le 14 juillet; n’importe quoi. Il pleuvait ce jour-là en France?

renato dit: à

« On est sûr de revenir vivant. »

Je me souviens avoir lu d’un pêcheur qui ayant glissé sur une pierre était tombé et sa nuque avait rencontré une autre pierre ce qui avait causé sa mort. Par contre je suis toujours sorti vivant d’une rencontre avec un corps féminin séduisant. Comme quoi on n’est jamais sûr de rien.

renato dit: à

« Photography is in a certain way on the brink, on the knife’s edge. It produces its own system of images, and it reproduces them at the same time. »
Susan Sontag

B dit: à

MS, je sais que vous n’aimez pas les allemands. Dans le volet consacré à la Chine de Xi Jinping, un politique vraisemblablement de haut niveau s’exprime, son discours, sa réflexion sont intelligents. Je ne sais si tous sont de cette pointure mais les quelques à qui j’ai prêté attention ne parlent pas pour ne rien dire, ne donnent pas non plus dans la démagogie. On peut tout de même penser qu’en dehors des bavarois l’Allemagne d’aujourd’hui si elle est habile à tirer partie de l’Europe mieux que d’autres pays est dénazifiée.

DHH dit: à

en pensant à Boltanski
cette pyramide de chaussures: poeme allemand-et sa traduction Peter Maiwald (1946- )

Da ist ein Berg bei Majdanek
getürmt aus lauter Schuhen.
Bei Nacht hat sich der Berg bewegt,
weil nicht die Toten ruhen.
Und ist gekommen an mein Haus
und kam zu meiner Türe,
die trat mir ein ein Kinderschuh
und zeigte mir die Schnüre.
Die Bergmannsstiefel binden grob.
Der Frauenschuh mit Knoten.
Das Kind, das einen Turnschuh hob.
Ich tat euch nichts, ihr Toten.
Und Nacht um Nacht wird mir mein Seil
mit Schuh um Schuh noch länger.
Ich schreie: Hab doch keinen Teil.
Die Kehle immer Enger.
traduction
Il y a une montagne à Maidanek
Avec une tour faite de chaussures
La nuit ,la montagne a bougé
Parce que les morts ne se reposent jamais

Et elle est venue chez moi
Et elle est venue à ma porte
Elle m’a apporté une chaussure d’enfant
Et m’a montré les lacets

Les chaussures de montagne solides
La chaussure de femme avec des nœuds
L’enfant qui tend sa chaussure de gymnastique .
Mais je ne vous ai rien fait, à vous les morts

Et de nuit en nuit je vois s’allonger cette chaîne
Toujours plus longue de chaussures
Je crie ;mais je n’y ai pas de part
Et ma gorge est de plus en plus serrée
.

Bloom dit: à

@Ort,
A l’entrée « sum total » de l’Oxford Illustrated Dictionary, on lit: « total amount, aggregate (of) » (sens littéral & figuré). Donc, soit ‘sum total’, soit ‘total amount’.
Cela dit, ‘total sum’ n’est pas franchement une grosse erreur. Je suis sûr qu’on le trouve sous la plume ou dans la bouche de locuteurs natifs.
Bien à vous

DHH dit: à

@Bloom
coupable de la même imposture que vous et pour les mêmes raisons suis-je une impostEUSE ?ce qui ajouterait à la bassesse du comportement la monstruosité linguistique du terme qui le caractérise

et alii dit: à

merci, DHH.
JE VOIS QUE CE POETE EST MORT JEUNE et a écrit des pièces pour le cabaret

Marie Sasseur dit: à

@MS, je sais .

Rien.
Je n’aime pas les imposteurs.

et alii dit: à

dans l’éloge funèbre de la presse allemande (traduction google)
Après avoir interrompu ses études de théâtre, d’allemand et de sociologie à Munich en 1968, Maiwald débute sa carrière d’écrivain en 1968. La réputation de « poète ouvrier » engagé le précède rapidement. L’un des premiers volumes de poésie de Maiwald, qui a également rejoint le Parti communiste allemand (DKP) l’année de la révolution, a été publié sous le titre « Histoires de l’ouvrier B. » En 1984, Maiwald est exclu du DKP. L’occasion était ses contributions au magazine mensuel « Düsseldorfer Debatten », qui se considérait comme un journal critique pour la politique, l’art et la science
s. Les poèmes, écrivait-il un jour, pouvaient satisfaire « sept types de faim » – y compris : un appétit pour la beauté, l’envie de rire, le goût des mots et une soif de deuil. Désirs qui trouvent un écho dans le poème « Arbeitstag ». Cela se termine par la phrase : « Avant que le soleil ne se couche, j’obtiendrai rapidement le bleu du ciel.

s. Les poèmes, écrivait-il un jour, pouvaient satisfaire « sept types de faim » – y compris : un appétit pour la beauté, l’envie de rire, le goût des mots et une soif de deuil. Désirs qui trouvent un écho dans le poème « Arbeitstag ». Cela se termine par la phrase : « Avant que le soleil ne se couche, j’obtiendrai rapidement le bleu du ciel.

Marie Sasseur dit: à

Ésotérisme, néo- chamanisme ?

« Animitas est la plus récente des grandes installations en plein air du sculpteur français Christian Boltanski dans le désert d’Atacama au Chili. Elle se compose de huit cents clochettes japonaises fixées sur de longues tiges plantées dans le sol qui sonnent au gré du vent pour faire entendre la musique des âmes et dessinent la carte du ciel la nuit de la naissance de l’artiste, le 6 septembre 1944. »

Me fait penser à cette autre mystification :

https://www.sudouest.fr/redaction/insolite/mysterieux-monolithes-aux-etats-unis-des-artistes-californiens-revendiquent-les-apparitions-1642749.php

DHH dit: à

@et alii
merci de ce que vous m’apprenez
je ne savais rien de cet auteur dont je ne connaissais que ce bouleversant poème conservé dans mes tablettes ,auquel les accumulations de Boltanski m’ont fait pense aujourd’hui, et dont la découverte naguère m’avait bouleversée

et alii dit: à

depuis quelques temps, je « joue » à trouver des anagrammes ; à l’instant,j’ai « sorti » de métier « trimée »,mais pas une phrase laborieuse évidemment pour inscrire ce « trimée »:vous pouvez m’aider!

D. dit: à

Macron au Tour de France sur immense fond jaune LCL avec force passages d’hôtesses-potiches du même jaune.

Y a-t-il toujours un service communication à l’Elysée ?

Janssen J-J dit: à

@ avec des musiques particulièrement vulgaires (D.)
Vous croyez que c’est Mme Hidalgo qui les a proposées à Ruggieri, jzmn ?
* Quels sont vos pronostics de Palme d’Or à Quand Cannes ?
** Connaissez-vous le personnage d’Edmée Tetua ?

OZYMANDIAS dit: à

Lectures et recherches pour ce soir :
Sadia Lévy, Madeleine Pagès et Guillaume Apollinaire à Oran.
Pour ne jamais oublier Hadj Miliani qui nous a quittés récemment.
Adieu Hadj et merci pour ton amour des autres, tous les autres.

Bloom dit: à

Intéressante émission sur Darwin & la littérature sur FC. Toutefois, petite réserve sur le lien que fait l’intervenante sur le lien entre l’onde de choc de « L’Origine des espèces » & l’obsession de la filiation dans le roman victorien. Celle-ci est déjà fortement présente dans la figure de « l’enfant trouvé » (the foundling), par exemple dans le ‘Tom Jones’ de Henry Fielding, plus d’un siècle avant les écrits de Darwin, où le héros découvre à la fin qu’il n’est autre que le fils de la sœur du riche & bienveillant châtelain qui l’a recueilli quand il était encore dans les langes.
Marthe Robert, dans Roman des origines et origines du roman consacre à ces œuvres des pages passionnantes.

DHH dit: à

@ et alii
Pour votre collection d’anagrammes, au cas où vous ne les connaîtriez pas, ces exemples glanés un jour sur le Monde
Origine de l’univers /un vide noir grésille
Albert Einstein/ rien n’est établi
Vitesse de la lumière / limite les rêves au-dela
La théorie de la relativité restreinte /vérité théâtrale et loi intersidérale
Theorie des supercordes/ poussière d’orchestre
Entreprise Monsanto/poison tres rémanent
Vercingetorix roi des gaules/ digne vers toi glorieux César
Aurore Dupin baronne Dudevant alias George Sand / valsera d’abord au son du piano d’un génie etranger
Le marquis de Sade/dissequer la dame/ demasqua le desir
Le canard enchaîné/canne de l’anarchie

DHH dit: à

@ozymandias
ma grand mere et tous ses cousins avaient dans leurs maison bien pauvres en livres un exemplaire dedicacé des « memoires d’un égorgé » de leur cousin Sadia Lévy
Que connaissez vous de lui ?

et alii dit: à

merci DHH.JE TROUVE QUE JE NE SUIS PAS DOUEE,
peut-être faut-il mettre plus de lettres?

D. dit: à

L’Allemagne vit en effet une tragédie.
Pensons à toutes ces personnes dans la détresse.

D. dit: à

Il y a en ce moment des jeunes enfants par dizaine sur les toits pentus des maisons, dans les bras des parents. En attente d’hélicoptère.
Ce n’est pas une blague.

et alii dit: à

D, ce n’est pas mieux en Belgique:
Inondations. Une cinquantaine de morts en Allemagne et Belgique, de nombreux disparus.

D. dit: à

L’utilisation, le trafic, la vente ou le don d’un QR-code sanitaire =

– 3 ans de prison
– 45000 euros d’amende

et alii dit: à

A Ground Control, le pic de fréquentation lors du confinement a atteint les 900 personnes. « Au début, je suis venue pour la nourriture et après, j’y suis restée car il fallait absolument que je voie du monde. Un bonjour, un sourire… J’ai l’impression d’être une clocharde en disant cela, mais c’est pourtant ce dont nous avons besoin », relate Delphine, étudiante en master à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.(le monde)
cette étudiante, je la crois, mais je constate, ailleurs, que les personnes plus âgées ont les mêmes besoins de réconfort d’humanité par un sourire, un geste de la main

OZYMANDIAS dit: à

@DHH
Je suis en pleine phase de « fouilles » historiques et de récolte d’éléments biographiques des deux Sadia Lévy. Un homme et une femme, dignes représentants de la culture judéo-algérienne et du courant littéraire dit Algérianiste, et cela sur les lieux mêmes où ils vécurent jadis à Oran, à Tlemcen et à Alger.
Les écrits de Jean Sénac, du romancier algérien Amin Zaoui et du sociologue oranais Hadj Miliani me sont d’une grande aide pour le moment.
Je vous informerai, chère Judith, dans les jours à venir des résultats de mes recherches.
À bientôt.

DHH dit: à

@ozymandias
pour votre recherche sur l’homme Sadia Levy vous devriez entrer en contact,si vous ne l’avez deja fait, avec sa petite fille la publicitaire Françoise Aron .
il y a sur le net un tableau de Marie Laurencin qui le représente avec sa femme et sa fille intitulé la famille du poete
en realité sa vie parisienne a eté brève et il a apres quelques années regagné le bercail oranais de ses peres ,où lui sont nées deux filles Nedgée et Ariane , celle qui figure sur le tableau etant morte prématurément

Jazzi dit: à

« Quels sont vos pronostics de Palme d’Or à Quand Cannes ?
** Connaissez-vous le personnage d’Edmée Tetua ? »

1/ ça se précise dans ma tête. J’en parlerai demain…
2/ Une personnage de « E la nave va » de Federico Fellini.
A ne pas confondre avec Michèle Tua !

Marie Sasseur dit: à

Ozy, on va zapper la séquence Enrico Macias , et sa Tata Djamilla, celle qui a une dent en or.

Il sera bientôt Minuit.

Germaine Tillion.

« Entre 1957 et 1960, l’ethnologue publiera, en tout, trois ouvrages sur l’Algérie aux éditions de Minuit. Pour la maison d’édition, son tout premier titre marquera le début d’un long travail éditorial militant contre la guerre d’Algérie : pas moins de vingt-trois ouvrages seront publiés flanqués de la petite étoile bleue entre 1957 et la fin de la guerre, en mars 1962. » 

rose dit: à

Aimée t’es tua

OZYMANDIAS dit: à

DHH
Merci infiniment pour vos précieux conseils.
Bonne soirée à vous.

rose dit: à

DHH

C’est beau le bercail oranais.
Pourquoi écrivez-vous  » de ses pères » ?

rose dit: à

Janssen J-J

Je connais qqu’un d’horrible qui a fait, il y a quelques années, une occlusion intestinale.
C’est le boyau qui éclate à l’intérieur du ventre.

C’est gore.

Janssen J-J dit: à

mais Emma m’a pas tua…
Merci jzmn et rôz pour votre humour…
Bien des choses à vous 3 !…
Bises.

et alii dit: à

DHH, c’est de ce poète dont vous parlez?
. Il (APOLLINAIRE) connaît Louis Bertrand, qui vit à Nice et qui est pour nous un des pères de « l’algérianisme » en littérature. Il connaît aussi un écrivain oranais, Sadia Lévy, aujourd’hui complètement disparu des mémoires :
« Le premier livre dont j’ai eu à parler ou plutôt écrire était : XI journées en force par Sadia Lévy et Robert Randau. Après quoi Sadia Lévy étant venu à Paris, nous avons sympathisé. »

OZYMANDIAS dit: à

Marie Sasseur
La grande Germaine Tillion, la Chaouia, certes… Mais le grand Laurent Gerra aussi avec Mémé Malika, Tonton Abdel et le chat persan qui rrrrrrebondit sur les braises du mechoui… hihihihihi
Bonne soirée à vous.

rose dit: à

Janssen J-J 🥰

Marie Sasseur dit: à

Ozy!
Bonne nuit.

« J’ai les  yeux encore tout rougis par tout ce malheur qu’il est vraiment pas racontable », lance Enrico Macias. « Des yeux encore plus rougis que quand, un jour, la harissa que Mémé Malika avait préparée pour accompagner le gigot de mouton de l’Aïd, avec mon cousin Abdel, on l’avait confondu avec de la sauce tomate et qu’on s’en était bu une louche entière cul-sec ». Mais il s’interrompt : « Tu sais, je ne sais pas pourquoi que je te raconte tout ça, parce que j’ai pas trop le cœur à la rigolade, alors je m’arrête ».

DHH dit: à

@Rose

parce que c’est une citation;c’est en ces termes exactement que Proust nous suggère comment Swann veillissant semble retourner à son monde d’origine et devenir étranger a ce cercle des Guermantes, qu’il avait frequenté assidument ,sans jamais avoir ete vraiment des leurs et qui n’est plus qu’indifférence à son égard (scène des souliers rouges)

rose dit: à

Bloom

Je ne peux pas détailler ce sujet.
Ce que je sais est que les gens se comprennent et adaptent leurs idiomes à ceux d’autrui.
Ex. Uruguay/Argentine, ou bien Chili/Argentine.

Pas le Brésil qui est à part. Comme notre chère Clopine.

rose dit: à

Bloom

d’un certains nombres de « localismes » ou de « tournures » spécifiques. Je ne suis pas hispanisant, mais je sais qu’il existe en Colombie des expressions que l’on ne retrouve pas au Mexique.

DHH dit: à

@et alii
il s’agit bien de lui,
Moins présent dans la mémoire familiale comme poète que comme le minotier qu’il était devenu après sa parenthèse parisienne

rose dit: à

DHH

Suis attentive à votre réponse. Connaissais  » de ses ancêtres », ou bien de la » mère patrie ». Mais ce pluriel là « de ses pères » m’a drôlement surprise.

OZYMANDIAS dit: à

MS
😂🐏😂🐑😂😂🐑🐏🐑🐏😄😅😃😂😀🐑🐏🐑😂😂

DHH dit: à

@Rose
c’est bien ce tableau ;il pour titre la famille du poete
un ami commun m’a dit que la famille ne l’a pas conservé(pas assez ressemblant peut-etre) et n’en possède qu’une esquisse

rose dit: à

« cette étudiante, je la crois, mais je constate, ailleurs, que les personnes plus âgées ont les mêmes besoins de réconfort d’humanité par un sourire, un geste de la main. »
Et alii
De tendresse, de parler, d’être inclus. Pas reclus. Pas entre « personnes âgées ». Intégrés ds une société active où ils ont leur part.

rose dit: à

DHH

Mais l’enfant semble déjà grande sur ce tableau.

rose dit: à

renato dit: à
« On est sûr de revenir vivant. »
Comme quoi on n’est jamais sûr de rien.

J’ai vécu exactement le contraire d’un corps masculin séduisant. Et l’amie d’une amie est en train de le vivre aussi.
De l’anéantissement, il y a à tout rebâtir et ensuite jamais plus on n’est la même.
Je choisis définitivement la truite.
Sans la pêcher, bien entendu.
Comme quoi chacune de nos expériences est éminemment personnelle.

et alii dit: à

rose, devenue à mon tour,une personne âgée,je vous prie de ne pas me prêter,vous aussi, de besoins ; ceux que je peux me reconnaître me suffisent

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