Pour saluer Michel Drouin
Cet billet est le seul qui ne me vaudra pas en retour des lettres griffues, abondantes, chaleureuses et encolérées de Michel Drouin. Encore que, il ne faut jurer de rien : il y a une vingtaine d’années de cela, alors que la Poste était paralysée depuis plusieurs jours par une grève totale, une seule lettre nous parvint miraculeusement et elle portait sa signature. Son écriture était d’une telle énergie, sa force de conviction si puissante, qu’elles avaient réussi à briser le barrage. Ainsi était Michel Drouin qui vient de disparaître à l’âge de 80 ans.
Un historien mais atypique. Pas des plus connus ni des plus célébrés. Plutôt un soutier de la recherche, assez franc-tireur dans son genre, partageux de ses découvertes. Beaucoup lui doivent beaucoup. L’un de rares qui ait eu un goût marqué pour la littérature, laquelle ne fut pas ingrate avec lui puisque, de la fréquentation des grands textes classiques, il tira une plume des plus subtiles. Petit-neveu d’André Gide, il avait vécu dans la religion de la Nouvelle Revue Française des origines. A ses obsèques à l’église protestante unie de l’Annonciation, trois personnes se succédèrent pour évoquer sa grande figure : Alfred Dreyfus, Georges Clemenceau et André Suarès. Sa sainte trinité laïque, républicaine et… oui : obligatoire. Du moins leurs fantômes à travers des ambassadeurs amicaux. Comme si les trois grands hommes avaient tenu à rendre hommage à celui qui fut leur infatigable héraut. Car Drouin, qui revendiqua longtemps son bonheur d’enseigner l’histoire dans le secondaire, se flattant d’être un « un simple prof » plutôt qu’un professeur, n’était pas seulement un passeur, véritablement passionné par la transmission, avec ce que cela suppose de générosité, mais un prosélyte né.
Obsédé par le devoir de vigilance, on le savait capable de harceler sans répit collègues, universitaires, écrivains, éditeurs, journalistes, afin de dénoncer le scandale d’un oubli, d’un travestissement, d’une contre-vérité, quand ce n’était pour éviter que ne passât « injustement ! » à la trappe la réédition des articles de Clemenceau qu’il avait retrouvés, la parution « enfin ! » des portraits acérés et des philippiques visionnaires de Suarès grâce à son insistance ou le démenti d’une thèse « scandaleuse ! » sur l’Affaire dont il était devenu un authentique spécialiste, jamais dreyfusologue mais toujours dreyfusard.
L’homme, de même que le chercheur en lui jamais en repos, étaient d’une rigueur et d’une exigence implacables. Il les mettait au service de sa passion de la justice et de la vérité. A force d’exhumer les textes de Suarès l’imprécateur, il avait naturellement endossé sa personnalité. Ce qui le rendait parfois redoutable. Sa réputation de condottiere des Lettres n’était pas usurpée. Quelques jours avant de poser définitivement la plume, l’infatigable épistolier pourtant épuisé par le combat contre la maladie, envisageait sérieusement de prendre la parole à la fin de la semaine au colloque Clemenceau et de se remettre à la préparation de son Dictionnaire Clemenceau. Il estimait qu’il n’y avait pas d’autre urgence. Il n’était pas seulement un humaniste mais un indigné, un vrai : libre, indépendant, républicain.
Et, pour certains privilégiés, un ami irremplaçable.
(« Georges Clemenceau » photo D.R., « Michel Drouin » photo Passou)
360 Réponses pour Pour saluer Michel Drouin
Passou tout en retenue, l’émotion doit être forte.
Oserais-je avouer que je vais me rabattre sur Wiki ?
De la retenue, Pado ? Mais c’est une déclaration d’amitié ! Quant à vous rabattre sur wiki, c’était bien la peine que je truffe le billet de liens… Parfois je me demande à quoi bon aller les chercher si loin…
Passou dit: 15 décembre 2014 à 16 h 22 min
J’avais bien pris ce billet pour une déclaration d’amitié je ne vois pas en quoi ce que je considère comme de la retenue va à l’encontre de cette amitié ?
Souvent vos billets « mémoriels » ont moins de retenue, mais aussi moins d’amitié.
J’ai lu le lien « Michel Drouin » dois-je le considérer comme totalement suffisant ?
Chercher des informations sur un inconnu (pour moi) n’est pas « aller chercher si loin » et « Wiki » n’était qu’une simplification d’écriture.
Bien à vous.
Passou,
il n’existe pas d’article Michel Drouin sur Wikipedia.
pado dit: 15 décembre 2014 à 16 h 49 min
Passou,
il n’existe pas d’article Michel Drouin sur Wikipedia.
Aïe. On est foutu.
Pado, les autres liens aussi renvoient aussi à Michel Drouin…
Ben oui. Le simple prof est celui qui s’occupe du peuple et en est heureux.
Aujourd’hui, les gens tels que vous le décrivez, on les appelle des lanceurs d’alerte.
Alors que la base de leur postulat est l’honnêteté intellectuelle si tant faire se peut.
Suarès le grand oublié. Mort en 1948, son oeuvre n’est pas encore tombée dans le domaine public. N’empêche, on le verrait bien pléiadisé. Il doit bien exister des ayant-droit. Y pense-t-on chez Gallimard ?
Faut rajouter injustement.
Le grand injustement oublié. Nous sommes dans le ton.
N’empêche, on le verrait bien pléiadisé (azer)
Comme Jean d’Ormesson, l’idole de Chaloux ? Rhooo.
rose dit: 15 décembre 2014 à 17 h 01 min
Faut rajouter injustement.
Je vous en prie, rose, ne faites pas la leçon à J.-C. Azerty. Un peu de modestie.
« Les deux grandes métaphores du XXe siècle : le camp de concentration et la pornographie. » (Imre Kertesz)
c’était bien la peine que je truffe le billet de liens… (passou)
Mais si, mais si. A commencer par celui qui renvoie au très beau portrait de Michel Drouin par Daniel Bermond (publié en 2006 dans la revue « L’Histoire »).
« Les deux grandes métaphores du XXe siècle : le camp de concentration et la pornographie. » (Imre Kertesz)
La pornographie n’a jamais tué personne. Même au temps du 33 tours vinyle :
» J’suis l’pornographe
Du phonographe… »
Pour sortir une pareille ânerie, aussi sombrement sinistre, Imre Kertesz devait être très fatigué. Des métaphores du XXe siècle, il n’en manque pas, et de plus flatteuses.
N’empêche, on le verrait bien pléiadisé (azer)
Comme Jean d’Ormesson, l’idole de Chaloux ? Rhooo. ‘quelqu’un)
Assimiler Suarès au suave Jean d’Ormesson, y a comme une erreur d’appréciation.
« Les deux grandes métaphores du XXe siècle : le camp de concentration et la pornographie. » (Imre Kertesz)
Mettre dans le même sac les concentrations et la pornographie, c’est vraiment se foutre du monde.
Mettre dans le même sac les concentrations et la pornographie, c’est vraiment se foutre du monde. (moué)
Cent fois sur le métier…:
Mettre dans le même sac les camps de concentration et la pornographie, c’est vraiment se foutre du monde .
« L’homme, de même que le chercheur en lui jamais en repos, étaient d’une rigueur et d’une exigence implacables. » : gut, gut, ausgezeichnet… Kein Kompromiss !
C’est comme des pièces mécaniques, soigneusement usinées ; mais on sait jamais s’il n’y a pas des atomes qui dépassent ça va coincer !
Azerty, Suarès dans la Pléiade ? Ca m’étonnerait. Quand on pense au mal qu’a eu Drouin pour arracher à Gallimard la réédition de « Portraits » et autres du même après les avoir harcelés pendant des années…
Bon. Puis alors les PTT, c’est surtout quand ils sont pas en grève que tout est bloqué… Ha les rats !
Sur le tard, Clemenceau avait tout de même une tête de noeud ; ça doit être les bacchantes. Et dire qu’à l’époque on trouvait ça viril; ça faisait barbet, oui.
Sur le personnage, il existe une excellente monographie de Jean-Christophe Jeanneney, avec des photos. Clemenceau fut député du Var, à l’époque du scandale de Panama, où il fut plus ou moins impliqué. Comme il ne manquait pas de couilles au cul, il s’en fut affronter ses électeurs pour tenter de se justifier, lors d’une réunion publique en plein air à Salernes; il les harangua depuis le balcon d’un café; au-dessous, le cours était noir de monde. A l’époque, Salernes était un fief rouge, comme beaucoup de localités du Var (les choses ont bien changé depuis). On n’en vint pas aux mains, mais de justesse; les tomates volaient en direction du balcon. Les temps du père-la-victoire étaient encore à venir. Le balcon existe encore. Y a pas de plaque, peut-être parce qu’il aurait été difficile de rédiger l’inscription : ici le grand Georges Clemenceau se prit des tomates…
Maintenant Salerne c’est tomettes.
Salernes
1830
Maintenant Salerne c’est tomettes. (Rose)
Attention : Salernes avec un « s ». Sans « s », c’est Salerno, en Italie. C’est d’ailleurs d’Italie que vient aujourd’hui la terre des tomettes qu’on fabrique à Salernes, les carrières locales étant plus ou moins épuisées.
Ah oui merci du rappel.
Non mais tomates/tomettes,c’était un clin d’oeil : la terre des tomettes étant rouge.
Non mais tomates/tomettes,c’était un clin d’oeil : la terre des tomettes étant rouge. (Rose)
Clemenceau se prenant une tomette dans les moustaches, j’ose pas l’imaginer. Il aurait bien été capable d’en tirer un surnom, genre « le Balafré » . Condottiere en diable ! Voilà qui aurait ravi Suarès.
tweet : La manière dont est menée la restauration intérieure de la cathédrale de Chartres fait scandale jusqu’aux Etats-Unis. t.co/s6BZaFfevy
Assez d’accord avec l’article NY review of books. Certes, en grattant, on a découvert des traces de l’enduit original, mais est-ce une raison pour se livrer à ce retapissage général ?
Est-ce qu’on va colorier la Vénus de Milo sous prétexte qu’elle était polychrome dans l’antiquité ?
« Il n’était pas seulement un humaniste mais un indigné, un vrai » (billet)
Humaniste et indigné : tout pour plaire au plus célèbre commentateur de ce blog.
Alavac (home je te pousse) dit: 15 décembre 2014 à 19 h 10 min
Pousse-toi, tu l’a déjà fait sur le fil précédent.
Alavac (home je te pousse) dit: 15 décembre 2014 à 19 h 14 min
au plus célèbre commentateur de ce blog.
JC ?
…
…@,…je peux réécrire mon post,…du 14 décembre 2014 à 18 h 57 min,!…
…
…s’il ne revient pas,…par vos propres modérateurs-soumis au joug des libertés individuels,…
…je n’intervient plus ou très peu à vos soutiens » collabos « , à la juiveté » nazy-juif » U.S – France,!…de ce blog,!…
…somme toute à culture-bidon,!…
…
…@,…burntoast à 12 h 44 min,…
…la randonnée, vous pouvez monter, le col de la Schlucht avec votre Schnaps,…si çà vous chante,!…moi j’écris bien comme çà me chante,!…
…
…s’en remettre, aux cultures antérieur des écrivains du passé, c’est déjà se bander les yeux, aux vérités,! et conjecturer aux huiles des aliments du frigo, pour en faire sa cuisine,!…
…si, en plus, il ne faut que tout ramener, à la bible des cons-abrutis,!…entre victimes et persécuteurs,!…c’est trop simplet du pouvoir,!…
…c’est juste bon, pour des acteurs – soumis,!…& autres modérateurs à la pensée-unique endoctrinée,!…
…
…niveau académie lèche-cul, trop évident,!…sophistes & mandarins,!…à changer plus souvent,!…çà s’incruste et se prend à régner,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…Drouin ou pas,!…etc,!…
…désolé,!…trp de connivences, niveau plancher des vaches- juives,!…
…Non,!…Titus,!…il s’en fou, aussi,!…on n’est pas là,!…
…continuer sans nous,!…pas assez de miel,!…de profit,…
…Ah,!Ah,!Ah,!…l’académisme,!…c’est chouette,…retrouver tout ce beau monde,…dans la même case,!…bien fourgué,!…
…bonne idée du cardinal des cultures,!…etc,!…
…
…
Homesweethome dit: 15 décembre 2014 à 19 h 16 min
?
s’il n’y a pas des atomes qui dépassent ça va coincer !
vive la rétention, la nétention, la zétention, la retenue quoi, sans nuance
cardinal des cultures
amazaring…
Ce n’est pas possible que Clémenceau soit venu faire un discours aux obsèques de Michel Drouin, Clémenceau est mort en 29.
ohlala, ces liens sur A. Suarès …
( bonsoir Kardo, M. Godement aussi, où que vous soyez)
Sinon, je ne savais pas que Clémenceau, journaliste, avait écrit autant d’articles sur l’Affaire Dreyfus et que ses écrits avaient été retirés de toutes les bibliothèques publiques en 1941.
http://humanisme-revue.org/wp-content/uploads/2012/08/278-Clemenceau.pdf
La Vie dans les bois : on écrit Clemenceau.
D. dit: 15 décembre 2014 à 20 h 29 min
Clémenceau
Dédé, soit ce n’est pas toi, soit tu déconnes.
J’espère….
Oui, merci, des fois j’écris comme je prononce; si vous n’avez pas d’autre plus-value à apporter, refaites-vous la série des brigades du tigre.
D. dit: 15 décembre 2014 à 20 h 31 min
Ah bon !
Car Drouin, qui revendiqua longtemps son bonheur d’enseigner l’histoire dans le secondaire, se flattant d’être un « un simple prof » plutôt qu’un professeur, n’était pas seulement un passeur, véritablement passionné par la transmission, avec ce que cela suppose de générosité, mais un prosélyte né.
Comment ne pas se faire le prosélyte de ce qu’on aime passionnément? Autrement, ce serait trop triste, presque inconcevable. Comment se fait-il que les mots « prosélyte » et « prosélytisme » sonnent aujourd’hui comme des mots quasiment obscènes ? Valéry écrivait déjà : » Rien ne me choque plus que le prosélytisme et ses moyens, toujours impurs » (cité par le TLF à l’article « prosélytisme »). Tout enseignant passionné de ce qu’il enseigne est un prosélyte, au meilleur sens du terme. Les moyens « impurs » dont parle Valéry lui sont étrangers. « Prosélyte » vient d’un verbe grec qui signifie » aller vers » . Le problème vient sans doute de ce qu’on rencontre toutes sortes de prosélytes, au service de toutes sortes de causes ; c’est la rançon de la diversité humaine; c’est aussi la condition de la vie démocratique : tout citoyen qui prend la parole pour défendre une opinion, quelle qu’elle soit, est un prosélyte en puissance.
Curieuse, cette graphie « Clemenceau », alors que tout le monde prononce « Clémenceau » … S’il faut reconnaître le prénom « Clément » dans ce patronyme, il y a là peut-être, dans l’absence d’accent aigu, un souvenir de l’origine latine de ce prénom ( « Clemens » ).
Le problème vient sans doute de ce qu’on rencontre toutes sortes de prosélytes (moué)
Il vient peut-être surtout de ce que les mots « prosélyte » et « prosélytisme », et ce qu’ils désignent, paraissent avoir été confisqués par les religions et leurs zélateurs. Sans tolérance et, surtout, sans la conviction qu’on n’a peut-être pas raison, qu’on peut être dans l’erreur, et que c’est l’interlocuteur qui a (au moins partiellement)raison, ce qui est presque toujours le cas, le prosélytisme prend en effet l’allure d’une intolérable intrusion. Quand je pense à l’angélique patience que j’ai eue au cours de ma vie pour écouter les discours d’un tas de Mormons, de Témoins de Jéhovah et d’autres hurluberlus et foutraques fermement convaincus qu’en un tournemain ils allaient me convertir à leurs salades, je me fais l’effet d’un saint. Cela a dû commencer l’année de mes dix-sept ans, le jour où, de l’autre côté de la porte du jardin, l’un des deux jeunes amerlauds venus me prêcher je ne sais plus quelle bonne parole me dit, sur un ton d’incrédulité scandalisée : « Comment, vous ne croyez même pas en Dieu ? » . Sur ma réponse négative, ils baissèrent la tête, voûtèrent les épaules, et je sentis que j’avais déclenché en eux une intense souffrance. Ils s’éloignèrent en marmonnant d’obscures imprécations.
Le problème vient sans doute de ce qu’on rencontre toutes sortes de prosélytes (moué)
Le problème du prosélyte, c’est évidemment de convaincre son/ses interlocuteur(s), et donc d’abord de savoir se faire écouter. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. J’ai eu comme ça affaire, en khâgne, à un très mauvais prosélyte, notre prof de philo. Penseur chrétien relativement renommé (il écrivait à l’époque dans « Témoignage chrétien » ou dans « la Croix », je ne sais plus, et passait pour l’idéologue officiel du MRP, mais qui se souvient aujourd’hui du MRP ?), ses cours consistaient en d’interminables soliloques (récurrentes négations de la méthode socratique) dont la teneur lassait rapidement la patience des auditeurs les mieux disposés, d’autant que son débit rapide vous faisait perdre le fil d’un discours ininterrompu. Circonstance aggravante : il bavait, et de gros paquets de salive s’aggloméraient aux commissures de sa bouche, spectacle peu ragoûtant. Nous ne tardâmes pas à repérer qu’emporté par sa passion de convaincre (il ne parvenait malheureusement à convaincre que lui), il posait son cul sur une des tables inoccupées du premier rang et se balançait avec ardeur, dans une ivresse de bonobo saisi par la débauche philosophique, tout en brandissant ses fiches. Un jour, nous n’y pûmes tenir et nous mîmes en devoir de dévisser les pieds de la table. L’orateur bénéficia ce jour-là d’une attention soutenue, et même les plus enragés joueurs de morpion du dernier rang suivirent passionnément les figures de la danse magistrale, qui s’acheva au tapis, dans des craquements affreux. Le temps de ramasser ses fiches éparses, il avait compris, rejoignit son bureau, et s’effondra, la tête dans les mains, dans un silence profond. Cela dura une bonne demi-heure. Je crois que nous eûmes tout de même un peu honte.
Est-ce bien le petit Michel qui a sauté sur les genoux de Gide, le fils de Michel Arnaud ? Que du beau monde, dear passou, les fantômes de la neneref will be grateful. Gide admirait l’esprit considérable du père, qui choisit l’enseignement tristounet plutôt que d’écrire le livre sur Goethe attendu par tous. Il semble que le fils ait fait résilience sur la carrière du père. La nrf est une grande famille un peu incestueuse.
Chez les Clemenceau, c’est pareil, avec plus de dégâts collatéraux. Le frère épousa l’héritière d’une presse anti-impériale et le beau-frère va se charger de détruire l’Empire austro-hongrois communiant dans la même franmaconnerie berthelotique. Vous n’avez pas quelques détails croustilleux sur l’oncle Gide, dear passou…
>Giovanni Sant’Angelo
J’ai compris ce que vous me disiez, une fois époussetés les points de suspension et d’exclamation. 🙂
Phil dit: 15 décembre 2014 à 22 h 17 min
Le frère épousa l’héritière d’une presse anti-impériale et le beau-frère va se charger de détruire l’Empire austro-hongrois communiant dans la même franmaconnerie berthelotique.
Pendant la longue période d’isolement diplomatique de la France, disons jusqu’à l’alliance russe (Grévy, Faure) qui en détermine la fin, Georges Clemenceau s’était mis en relation avec l’archiduc héritier Rodolphe ; pour les deux parties, bien que sous des angles différents, il s’agissait de remettre en cause l’Europe allemande. C’est, bien sûr, l’une des raisons qui incita Bismarck à faire assassiner l’archiduc à Mayerling (89), l’héritier suivant étant alors François-Ferdinand, beaucoup plus enclin à se rallier à la politique d’axe austro-germanique à laquelle se résignait François-Joseph.
Sinon, je ne savais pas que Clémenceau, journaliste, avait écrit autant d’articles sur l’Affaire Dreyfus et que ses écrits avaient été retirés de toutes les bibliothèques publiques en 1941.
Si vous ne saviez pas ça, vous ignoriez donc tout, des hommes et de leurs qualités.
C’est étonnant : vous semblez dire qu’une poignée décide du sort de tous.
Que faites vous de ceux qui résistent ?
y’en a t-il ici qui trouvent ironiques ces slogans cries par la foule a Dresde: »nous voulons nos racines judeo-chretiennes » ?
A l’evidence, le sens de l’ironie n’est pas leur point fort…
Mais la religion n’est imposée à personne par personne si ce n’était aux faibles et aux demeurés.
Je n’ai pas subi le discours des témoins de Jéhovah pas plus que ceux des mormons. Je les ai écoutés & remerciés. Ils ne m’ont pas enrôlée.
Là où vous employez le terme de prosélytisme, j’utiliserai celui d’enthousiasme dont la racine latine est, à tout le moins, convaincante.
Ce en quoi l’on croit on le fait passer.
Mais les enfants- je ne sais pourquoi-sont très touchés par la sincérité.
C’est en cela.que j’M bcp Widerganger. C’est pck je ressens son « mes petits chéris » fondamentalement sincère. Envers ses élèves et envers nous. Il est, vous êtes W. dans une forme d’amour globalisée et généreuse qui à moi me convient bien.
Ceci n’est pas une déclaration d’amour.
C’est sur le rôle que joue l’enseignant face à ses élèves.
Être aimé aide à apprendre surtout si l’on est fondamentalement insécurisé.
Tout à fait de votre avis, rose !
On ne sait pas trop bien ce qu’est l’intelligence, à vrai dire. Mais il n’y a pas vraiment de différence entre l’intelligence et l’amour. De même pas vraiment de différence entre l’imbécilité et la haine.
On voyait bien ça hier, je crois, avec les citation par C.P. de ce qu’écrit Céline à propos de Desnos qui, comme chacun sait, n’était pas du tout juif. On devrait laisser Céline à ses lubies et ne pas le citer sans cesse dans ses horreurs pour ne garder de lui que ce qui mérite d’être aimé. Aimons tant qu’on veut le Céline du Voyage au bout de la nuit, qui est un très grand livre sur le tragique de la condition humaine. Et laissons l’autre Céline dans sa tombe. Remuer les vieille rancune rance n’est pas bon. En cette période de Noël et de Hanoukah , pensons plutôt à ce qui réjouit le cœur, même si les vieux fantômes nous hanterons toujours.
Sur le père et le fils, je fus durablement marquée par la dernière grande exposition sur Auguste, le père. À Paris.
Foule. Peu d’espace. Dessins resserrés. Côte à côte et nous coudes à coudes.
Me souviens seulement d’une impression diffuse suite à ce bonheur familial doucettement représenté. Le portrait de Jean, le fils aimé. De la bonne. Des tables champêtres. D’une bourgeoisie opulente et sans souci. Du bonheur étalé.
Je comprends Céline.
Il est d’un autre monde.
Ne faudrait il pas ne pas focaliser sur la judéité des impétrants ?
Écrivant cela, je sais néanmoins ce dont vous parlez parce que j’y assiste aussi chez moi, nul besoin de se déplacer à Dresde pour percevoir les mouvements de foule, je sais que la peur sourd. Et à raison. Comme si répétition serait inéluctable.
Et suivant de près homme que j’estime, j’assiste en parallèle à son talon d’Achille qui l’entraîne droit au gouffre. Et j’ai beau fort l’apprécier, cela semble encore si inéluctable que c’en est effrayant.
Comment faire pour nous protéger de nous mêmes, et de nos pires erreurs ?
C’est comme si, en soit, c’était un attribut et que l’appartenance à tel peuple entraîne massacre ostentatoire. Pour assouvir le goût du sang du peuple autre. Assoiffé.
De haine.
De vengeance.
Mais pour quelles raisons ?
En cela, les exutoires anciens avaient valeur de catharsis. Éloignant les humains de sombres perspectives.
Je suis comme vous : je tremble. Mais, chrétienne, reste campée solidement pour affronter ce qui sera à venir.
Ben, il n’y a pas encore de neige à Bergün ! On voit les effets du réchauffement climatique. C’était la même chose l’année dernière.
À partir du moment où l’Europe institutionnelle refuse de reconnaître les racines judéo-chrétienne de l’Europe, il faut s’attendre à des réactions comme celle de Dresde. Les gens ont peur que leur identité ou celle qu’il fantasme soit mise à mal, à tort ou à raison.
La cause profonde, c’est la lâcheté des politiques qui refusent l’histoire de l’Europe, refusent de reconnaître que l’histoire de l’Europe s’est en grande partie construite contre l’Islam. Elle s’est aussi, et c’est tout aussi vrai de le dire, grâce à l’Islam, du moins à un certain Islam tolérant et éclairé non par les obscurantismes des docteurs de la Loi mais par de grands esprits comme Averroès qui fut persécuté par les siens pour le plus grand malheur de l’Islam lui-même.
À la différence de l’Islam, le monde juif, qui a connu aussi ses fanatiques, les a toujours dénoncés au nom du Judaïsme précisément qui est la tolérance même. Maïmonide, contemporain d’Averroès, a écrit son Guide des égarés pour aider les Juifs à trouver la voie du salut dans un monde hostile. Où est l’Averroès d’aujourd’hui pour dire aux Musulmans comment et pourquoi rejeter les fanatiques musulmans qui font tant de tort à l’Islam.
La voix d’Abdel ici même n’a jamais rien dit contre le fanatisme musulman. Il ne sait que pourfendre de sa haine le monde juif. Ce n’est pas un bon musulman. Mes amis musulmans sont autrement plus tolérants à l’égard des Juifs et plus loquaces contre les fanatiques islamiques.
De plus, il n’est peut-être pas impossible de dire qu’aujourd’hui les fanatiques musulmans sont l’arbres qui cachent la forêt. Nous vivons peut-être — contrairement aux apparences — une réconciliation historique entre les trois monothéismes. Si on écoute ce qu’écrit Alexandre Adler dans son dernier livre sur le Pape François — propos d’une rare et grande intelligence —, on serait tenté de le penser. Je vous invite à aller l’écouter sur La règle du jeu de BHL au dernier séminaire en ligne.
« …Il n’était pas seulement un humaniste mais un indigné, un vrai : libre, indépendant, républicain…. »
Que de tension ; les verbeux qu’on écoute mis à part, il était comme tout un chacun, quoi
Je suis d’accord avec vous, Rose.
Parfois je me demande à quelle personne de la Trinité Michel ressemble le plus.
Une petite voix intérieure me dit : mais à toutes, mon petit chéri. Mets-toi donc à genoux.
Alors, une autre voix me parle, celle de l’Esprit, et me dit : cependant procède-t-il aussi du fils, comme Moi ?
Je vous préviens tout de suite que ce que je viens d’écrire est transcendant.
Le discours de Salernes ou revient comme un leitmotiv le « Ou sont les millions » d’un Clémenceau enfoncé par Déroulède et Panama mérite d’etre relu pour son « Et voila comment on traite les serviteurs de la République! »
C’est un des plus beaux discours du Tigre, qui en compte pas mal…
Je ne suis pas sur, Phil, que tout le monde ait compris que Clélmenceau, maçon aie rencontré Rodolphe de Habsbourg, et que son frère Paul ait épousé l’autrichienne Bertha. Pas sur non plus que cette maçonnerie soit rigoureusement « Berthelotique »…
Bien à vous.
MC
…
…@,…burntoast,!…à 22 h 26 min,!…
…
…Oui,!…il y a, à tirer profit des expériences d’un observateur,!…
…
…juste, mettre à votre connaissance,…
…que le col de la Schlucht ( se prononçait au début des années 60′,…schlourt ),!…
…
…ceci dit,!…moi-même, je n’arrive pas à comprendre, ma randonnée de d’élève avec le groupe du curé de mon école alsacienne entre 1958 et 1964,!…
…
…gamins en groupe et avec le train, descendre à Metzeral ou Mulbach sur Munster, et monté jusqu’au col de la Schlucht, ensuite redescendre, et revenir au village de la vallée de Munster,!…dans la même journée,!…
…
…il faudra, que je recommence seul,!…
…mais, le grand cimetière que j’ai traverser,!…sur Google je vois rien,!…peut être rasé depuis,!…ni vu ni connu,!…les morts compte pour du beurre,!…après leurres,…l’image touristique fleurie à préserver,!…enfin,!…
…
…de toute façons, avec d’autres randonnées,!…à garder la sensibilité de chaque pas, et reprendre les films de sa mémoire,!…quels romans à écrire,!…
…c’était une journée de beau-temps,!…
…
…c’est incroyable, la mémoire de gosse,!…
…bizarre tout de même,!…à moins qu’on à pris de nombreux raccourcis,!…
…pour descendre, c’était plus facile,!…plein soleil,…
…
…Dieu, seul sait si ces sentiers existent toujours,!…
…
…mais, Google ne sert à rien ( pas de détails, et trop flou ),!…autant utiliser une vraie carte,!…en brochure,!…
…
…quel chance, n’avoir aucun soucis,!…
…etc,!…
…nourrir sa mémoire en sourdine, c’est quelque chose,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…
…c’est pas du Erckmann-Chatrian à l’ami Fritz,!…à nous conté Waterloo sans y avoir été présent,!…
…c’est vrai, que les bouches de canons,!…attendaient les ordres de connivences, » et ses clous, çà vient « , voyagez sans mèches,!…c’était le cinéma avant la lettre,!…Ah,!…Cirque Pintade,!…
…Stop,!…etc,!…
A. Suarès était pas mal déjanté; son « Shakespeare, poète tragique » (et « celte »…) est du pur délire.
Ce qui explique l’invention de la religion ?
Un désir d’amour, de paix, qui serait partagé entre humains raisonnables.
Ce qui détermine cette absence définitive d’amour ?
La diversité humaine, génétique, géographique, économique, politique, sociale, culturelle.
Défaite absolue ! On ne s’oppose pas à la nature, à la réalité de ces déterminants, sans connaître un échec systématique, renouvelé, adapté à l’époque. Rapports de force. Guerre.
Seuls les humanistes gardent un espoir illusoire de réussite, en bons gros ballots qu’ils sont… ! Il en faut. C’est comme les putes. Il en faut …..
Enterré dans la plus grande simplicité à coté de son père dans un petit bois, Clem le moustachu n’est pas enterré debout, contrairement à la légende.
Cette vraie fausse vérité tient au fait que les fossoyeurs ont du disposer le cercueil, à côté de celui du père, légèrement incliné. Ce sont les roches et racines puissantes qui ont exigé cet accommodement.
Europe ! Il est inconcevable que l’on continue à tolérer la vision fausse, et les actes stupides qui en découlent, en provenance des humanistes aveugles de Bruxelles !
Ces surdoués, ces nombreux colibris politiques incompétents, sans cohérence, partent d’axiomes européens complètement faux ; ils ne voient pas de leur donjon élevé ce qui se passe dans les campagnes, les villes et les quartiers de ce corps malade.
Tant que l’Europe ne sera pas dirigée par un(e) homme d’Etat/femme d’Etat, elle restera un super pédalo à la dérive, capable de péter plus haut que son cul en Ukraine contre un allié naturel, incapable de comprendre qu’elle meurt d’une guerre invisible, d’un problème masqué, dans chacune des nations qui la compose !
Evidemment, ce n’est ni le moment, ni le lieu d’en parler ! Mais, comme je ne connaissais pas le défunt ami de Passou, comme j’ai mauvais goût, impudeur naturelle et que le Tigre est bien mort…
Alors j’y vais.
HOUELLEBECQ/ Soumission
« L’auteur situe son nouveau livre, Soumission, à paraître le 7 janvier 2015, dans la France de 2022. Une anticipation dans laquelle un parti musulman remporte la présidentielle contre le Front national.
Michel Houellebecq se lance dans la politique fiction. Son prochain roman risque de faire beaucoup de bruit.
Le Goncourt 2010 plonge son lecteur dans la France de 2022. Il imagine une élection présidentielle en fin de second mandat de François Hollande qui voit se présenter une Fraternité musulmane, parti inventé par l’auteur.
Son leader, Mohammed Ben Abbes, finit par être élu et choisit François Bayrou comme premier ministre. »
… attendons le billet du Connétable Assouline….
…
…J.C.,…du rêve,!…vendre du rêve,!…
…
…choisir, ses nouveaux clients potentiels,!…
…déjà, après, Zémour mon Pétain les plombs,!…chaque philosophe se choisis sa parcelle dans l’esprit français de mon corps défendant en sus des cohabitations gays,!…
…Houellebecq/ Soumissions,!…un autre choix aussi gays,!…à cage à folles,…
…
…c’est rentable, à la gaité,!…çà ira, çà tourne son moulin rouge au café-crème,!…
…etc,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…Go,!…
…
dans chacune des nations qui la compose ! (JC)
Les accords, JC, les accords… Ou bien est-ce l’effet de votre fantasme d’une unité européenne introuvable, incompatible d’ailleurs avec l’idée de nation dont vous faites habituellement vos choux gras ? Vive l’immigration extra-européenne, JC. Et souvenez-vous : n’en déplaise à Richard Millet, black is beautiful ! Et vive l’Islam, religion tolérante, religion de paix, dépassement dialectique naturel de la foutaise judéo-chrétienne. Kss KSss ! Oui à l’islamisation galopante de la France et de l’Europe ! Ksss Ksss !
…
…J.-C.Azerty,!…de bon matin, n’importe quoi,!…en partage,!…en manque de croissants,!…se la prendre la brioche,!…sur sa tronche,!…
…etc,!…au suivant,!…
…
Tu ferais mieux, Abou al Azerty, d’entendre et combattre les pitoyables accords dissonants de ta dodécaphonique symphonie, religion de paix (!), au lieu de me faire procès pour babioles !
Vive les Juifs ! Vive les Chrétiens ! Vive les Croisés ! Kss ! kss ! kiss à Josette…
@23 h 07 min
il faut ouvrir les liens et ne pas sortir en courant de la cathédrale avec un pinceau à 3 couches.
il y est indiqué:
« six cent soixante-six articles écrits par Clemenceau pendant l’affaire Dreyfus de 1897 à 1903″
Clemenceau a dit un jour: » divorçons! »
Bien, l’année prochaine va démarrer fort pour François en pré-campagne.
« Le Front national de Marine Le Pen, qui a déjà perdu le scrutin de 2017, subit la loi d’une alliance UMP, UDI, PS, associée à la Fraternité musulmane, parti inventé par l’auteur. Son leader, Mohammed Ben Abbes, finit par être élu et choisit François Bayrou comme premier ministre.
Le narrateur, qui s’appelle François, est un universitaire malheureux et solitaire, spécialiste de Joris-Karl Huysmans. Il couche avec des étudiantes et comme toujours chez Houellebecq, l’amour est triste. La soumission du titre fait référence à celle des mécréants qui doivent se soumettre à Allah et à celle des femmes aux hommes. À la fin du roman, François se convertit à l’islam et, professeur adulé, voit se soumettre à ses désirs de jeunes étudiantes voilées… »
Un blâme pour l’idiot(e) qui a encore donné du café à adolf le pervers fou-furieux de pq qui n’en finit pas de déclamer ses discours d’halluciné déjà le matin
« la religion n’est imposée à personne par personne si ce n’était aux faibles et aux demeurés. »
Les multitudes massacrées depuis des lustres au nom de la religion ne sont plus là pour vous contredire
Si on écoute ce qu’écrit Alexandre Adler dans son dernier livre sur le Pape François —
Deux saints! la Vérité parle par eux …
Oui M Court, les rencontres de Clemenceau avec Rodolphe sont probablement englouties avec les secrets sissiesques de Mayerling. Le cervelet décapsulé de l’archiduc n’a rien révélé.
Plus sûrement, que soit le résultat des « diplomates » Clemenceau, Berthelot ou Benès (encore plus anticatholique que tchèque), les ruines de l’Europe centrale et une Roumanie indigente un siècle plus tard ne les remercient pas.
C’est le grand-père de ce Drouin, Marcel, premier du nom qui fut le brillant compagnon de Gide, resté sans grande oeuvre selon l’avis du considérable oncle.
« voit se soumettre à ses désirs de jeunes étudiantes voilées… »
ça s’arrange pas dans sa tête
« il faut ouvrir les liens et ne pas sortir en courant de la cathédrale avec un pinceau à 3 couches. »
Pas l’impression d’abuser dans l’expression!
twit ‘Leur paupérisation alarmante rend très sombre l’avenir des auteurs de bandes ‘dessinées.’
Une librairie est née et a ouvert à Barcelone grâce aux dons (10 000 euros en tout) de lecteurs ‘
La charité se porte bien – vive la paupérisation – c’est tout bénéf
10h09 : Les dons ne figurent-ils pas, passé un seuil, comme revenus légalement déclarables et soumis à contribution bien qu’il ne paraisse pas commode de quantifier les petites sommes nombreuses réussissant à édifier un rempart contre la vague sans foi qui à coup sûr érode le paysage.
« Les œufs offerts aux organisations caritatives ouvriront bientôt droit à des déductions fiscales, et ce afin d’encourager les dons en nature, a promis mardi 16 décembre le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, sur RTL.
M. Le Foll répondait à l’apostrophe du président des Restaurants du cœur, qui souhaite que cette mesure puisse entrer en vigueur « avant Noël » pour favoriser les dons en nature, comme c’est déjà le cas pour le lait. Selon lui, le souci est d’appliquer cette incitation fiscale à toute la chaîne, de celui qui fait le don en remontant jusqu’au producteur des œufs. »
J.-C. Azerty dit: 15 décembre 2014 à 21 h 25 min
il y a là peut-être, dans l’absence d’accent aigu, un souvenir de l’origine latine de ce prénom ( « Clemens » ).
L’explication me paraît plus simple : un officier d’état-civil qui oublie l’accent. Le rajouter ensuite est impossible : ça devient un faux, la graphie officielle étant entérinée.
Rien à voir avec le Luberon, qui s’écrit également sans accent. Là, c’est parce que le parler pointu élide les « e »muets, alors qu’un Provençal dit Lubeuron.
another one
il semble que le troc lui-même se développe
Alberto di Pizza dit: 16 décembre 2014 à 10 h 47 min
Colette répond à Jambrun.
Le pliant tourne à vide.
another one dit: 16 décembre 2014 à 10 h 30 min
celui qui fait le don en remontant jusqu’au producteur des œufs.
mais c’est dégueulasse !
cqfd dit: 16 décembre 2014 à 10 h 48 min
le troc lui-même se développe
ça fout le trac, ton truc.
arthur dit: 16 décembre 2014 à 9 h 23 min
Le Roi Arthur !
(…le roi de quoi, déjà… ah oui, pobrecito pollo ….)
Ce matin, mon crémier demande à mon boucher à propos du discours de notre chef, L’e-gayet Ier , Prince des menteurs :
-Qu’est ce que t’as retenu toi de ce laïus du Bedonnant sur l’immigration, Porte Dorée ?
-Moi ?! Ben … rien, évidemment !
pauvre jc, réfractaire à l’intelligence, ne supporte pas la critique
L’intelligence ne sert plus à rien, et depuis longtemps… je sais… vous n’êtes pas concerné !
Clemenceau, Lord Elgin, les commémorations, les guerres … Quand on a marché dans l’Histoire trop longtemps, pas assez légèrement, il faut gratter ses semelles : sinon ça pue dans le placard.
JC….. dit: 16 décembre 2014 à 11 h 10 min
Bedonnant
Mon papa m’a dit que dès qu’il voit JC dans le magasin il grossit le trait.
JC ayant tendance à un embonpoint que son footing matinal ne peut plus combattre veut voir tout le monde à son image.
Dorénavant en mer il coule et le scooter est en miettes.
Toutes ses rancoeurs accumulées se transforment en mauvaise graisse qui alimente ses rancoeurs qui ……
Le fils du crémier de JC dit: 16 décembre 2014 à 11 h 33 min
Ne répondons pas à un inculte qui ne connaît même pas notre malheureux défunt, Michel Drouin. Repose en paix, Michel.
bon, alors quoi, c’est le blog de Passou ou celui de JC et ses pseudos débiles ? et ses incantations pénibles
Revenons aux fondamentaux proposés par l’ami Passou et le monde qui nous tient :
-un hommage pudique et sincère à un ami décédé. Respectable et chaleureux.
-Orient. Un commando taliban a pris d’assaut une école gérée par l’armée pakistanaise dans la ville de Peshawar. Plus de 100 personnes, dont 82 enfants, ont été tuées.
-Occident. Conchita Wurst ne se voit pas finir en « vieille drag queen » …
Tout va bien. Bonne fin de journée !
la biographie ici proposée de Drouin est un peu trop elliptique pour saisir les enjeux, comme au dit au stockexchange.
Entre le grand-père d’origine lorraine normalien germanophile co-fondateur de la nrf et confident de Gide, et le petit-fils dreyfusard par procuration, le monde a changé, la France aussi.
mais c’est dégueulasse !
ça vient du ministère d l’agriculture, c’est une idée, en tant que telle ne peut être assimilée à de la fiente.
Disons, Phil, qu’il reste au moins ici quelque chose du concept de noblesse républicaine façon fils Charcot ou Daudet! Il s’est trouvé une américaine pour étudier ces phénomènes là. C’est égal, le Tigre mérite mieux meme si certains de ses biographes se sont égarés, tel Georges Suarès, fusillé après-guerre. Et on jettera un voile pudique sur Erlanger!
Bien à vous.
MC
ça fout le trac, ton truc.
Le troque n’a pas toujours été bien vécu. Dans les années 70 de grandes marques utilisèrent ce concept en publicité afin de valoriser la décision à l’achat de produits plus chers mais réputés plus efficaces. Nous sommes à présent loin de la grande lessive publique, du linge sale savamment examiné puis trié ne subsiste sur la place que le divertissant propre à occuper les esprits débilités par la consommation effrénée de choses pas franchement indispensables à l’être mais entretenant le néant.
https://www.youtube.com/watch?v=e6ZoH_7x5QY&hspart=ironsource&hsimp=yhs-fullyhosted_003
@ le nouveau Houellebecq, qui a été mentionné dans les commentaires et déjà dans les commentaires des billets précédents.
Selon les révélations du lien Figaro que ‘vie’ a posté à 8h18, il paraît donc que le livre s’occupe d’un sujet plein d’actualité, un livre donc qui a déjà l’intérêt des lecteurs garanti, avant qu’il est disponible. J’espère que l’actualité politique du sujet ne va pas détruire le livre avant que les lecteurs ont eu une chance de jeter un coup d’oeil sur ses pages.
En tout cas en Allemagne ils semblent attendre monsieur Houellebecq et son livre avec impatience, comme ils l’ont choisi pour ouvrir la Lit Cologne 2015, déjà le 19 janvier, donc tout de suite après la sortie du livre, et bien en avance des autres événements de Lit Cologne en mois de mars. Quand j’ai vu la promo de Lit Cologne, j’ai hésité un peu d’acheter un ticket et quand je voulais le faire deux jours après, il y avait déjà le ‘sold out’ qui était affiché. Voici leur texte de promo pour le 19 janvier. Il paraît que le livre titré « Unterwerfung » va sortir le 19 chez Dumont, mais autre part on l’annonce de paraître en même temps que l’édition française, prévue pour le 7 si j’ai bien compris.
http://www.lit-cologne.de/programm/e/article/1091-michel-houellebecq-und-robert-doelle-enthuell/
QUOTE
Michel Houellebecq and Robert Dölle reveal a secret
Michel Houellebecq was last at lit.COLOGNE in 2002, when he spoke with Philippe Djian about sex. Since then the enfant terrible has been busy: In “The Map and the Territory”, he penned his own murder. He caused a scandal in the tabloids when he suddenly disappeared (in the worst case: kidnapped by Al-Qaida; in the best case: picked up by aliens). He won the Prix Goncourt and was named as the “greatest French author of our epoch” by Libération. His most recent poems in “Configuration du Dernier Rivage” are short (he no longer has the breath for longer verses, the heavy smoker says) and show the “nihilist with the hidden soul of a romantic” (Frankfurter Allgemeine Zeitung) more vulnerable than ever before. Houellebecq’s next novel will appear in January 2015; the subject and title of the book are some of the publishing industry’s best-kept secrets. Today we will reveal the secret. Host: Juri Steiner; German text: Robert Dölle
END QUOTE
>Giovanni Sant’Angelo
J’avais fait cette randonnée du col de la Schlucht avec le Club Vosgien, dans les années 80. Dans mon souvenir on prononçait bien « schlourt ». Ce qui pour moi, parisien, était délicieusement exotique. La blague en vigueur, était que les gros randonneurs (ou randonneuses), n’arriveraient pas à passer le col, réputé étroit. (Vous remarquerez que mon usage des points de suspension reste fort modéré.)
Avec Modiano, Nobel introverti et Wellbeck le phénomène littéraire grand public, la littérature française ne se porte finalement pas si mal que ça, n’en déplaise aux suicidés suicidaires.
Bloom dit: 16 décembre 2014 à 14 h 11 min
Wellbeck le phénomène littéraire grand public
Public adolescent exclusivement.
Bloom, parlant chiffre de ventes, vous avez une idée qui va sortir vainqueur, suicide ou soumission? À moins que ce ne soient les bavardages de coeur empoisonnés, qui vont emporter la coupe?
Public adolescent exclusivement. (l’arp)
plus exactement : un lectorat d’adolescents « à problèmes », selon la formule consacrée.
Enfin un commentaire qui me con-cerne!
JC….. dit: 16 décembre 2014 à 11 h 24 min
L’intelligence ne sert plus à rien, et depuis longtemps… je sais… vous n’êtes pas concerné !
La chlourte, of course und nicht shluck, chlouche chluck. Diable, la ligne bleue des Vosges est aussi évasée que les chaumes du Hohneck.
Nos amis allemands aiment Wellbeck avec son profil de yaourt intellectuel. Tout ça fait exotisch. Derrida et Foucault y sont passés.
Phil le ‘ch’ dans Schlucht me rapelle de longues discussions que j’avais avec un traducteur connu (anglais vers l’allemand), quand sa maison d’édition a choisi dans le titre d’un livre « Schlachten » pour « Killing » (contexte: ‘killing’ pour exterminer des espèces d’animaux importés sur une île, qui ont fait disparaître des espèces locaux). Il paraît que les gens s’occupant de la vente ont sû convaincre avec leur arguement du son assez ‘hart’ dans Schlachten.
…
…@,…burntoast,…à 13 h 46 min,!…
…
…nous n’allons pas y passer la journée, bien sur,…sur ce col de la Schlucht,!…
…
…déjà, pour monter et ensuite redescendre, les sentiers que le curé du village, nous à fait prendre, étaient à mon avis différents,!…
…en tout cas, il connaissait le chemin,!…
…
…je ne sais pas, ce que le club vosgien, vous à programmé comme itinéraire, et point de départ, pour l’ascension,!…
…
…mais, moi, après être descendu du train, au début des années 1960,…d’abord, en groupe nous avons traverser une petite rivière du village,…
…par après, ensuite avant d’entamer l’ascension,…nous avons traverser un vaste cimetière dans une vallée sans routes,!…
…à l’époque,!…rien que des sentiers,!…
…et je crois bien, me souvenir d’un barrage formant un petit lac,!…
…( ceci dit, dans plusieurs randonnées en Autriche avant 1970, j’ai visité les lacs du Dachtein aux environ de Salzbourg ),…
…amalgames entre souvenirs,!…je ne crois pas,!…
…
…mais dans mes randonnées en Autriche, je ne me souvient pas de cet immense cimetière,!…c’est exclu,!…
…
…ensuite, il y a d’autres détails, qui sensibilise les esprits, la philosophie des mouvements avec le recul, comme voyager dans un chronomètre,…
…et à l’époque? j’avais pas d’appareil photo à tout bout de champs » clic-clac « ,…
…
…à bientôt sur d’autres horizons,!…etc,!…
…
Ach, wie Recht Sie wohl haben, mein lieber D.
les bourses mondiales dégringolent (lemonde)
Comme le rappel des horreurs passées agace! Dreyfus, Vichy, le manque de courage… Comment aurais-je agi si je m’y étais trouvé? Et toutes ces horreurs commise au nom d’un certain Islam? Du bonbon pour Marine. La peur de penser, le besoin de certitude, ont toujours alimenté les religions, mais seul l’Islam offre le réconfort aux nécessiteux; ce bon pape François ne fait rien pour rassurer les faibles et les égarés.
Les peuples du Nord ne semblent pas très friands des énoncés du Prophète; leurs protestantisme vertueux leur suffit. Mais les gens du Sud, eux, y trouvent leur miel. Sang chaud? Mahomet savait ce qu’il faisait en interdisant l’alcool. Suffisamment excités, ces peaux brunes! Les quelques musulmans que je connais ne le sont que de naissance tant ils s’en foutent. Et qu’ils en ont honte. Ils apprécient mes pavés de porc aux poires et mes vins de Bordeaux, bien que ceux de Bourgogne soient souvent plus de mise.
Irai-je voir «Collaboration 1940-1945» aux Archives Nationales lors de ma prochaine visite à Paris? Curieux que les nazis aient toléré les Mahométans; comme quoi la pureté idéologique se dissolve dans le pétrole. Déjà que l’alliance avec les Italiens (peuple d’excités!) et les Japonais (peuple cruel!) avait pu faire tiquer. Tout ça par haine du communisme? Peste brune contre peste rouge. Allons lire Michel Drouin. Un nom qui sent bon la vieille France éternelle, celle qui fait fantasmer les manoirs de province. Une France qui n’a jamais existé, mais faut pas le dire…
@ D 15h16
est-ce que vous avez oublié la tasse de thé empoisonnée que TKT allait m’offrir? Votre supposition d’identité me ferait donc une sorte d’autosuicidaire? Vous allez encore donner à Playmobil Man des idées de promotion pour son prochain livre de chevet.
J.-C. Azerty dit: 15 décembre 2014 à 21 h 25 min
il y a là peut-être, dans l’absence d’accent aigu, un souvenir de l’origine latine de ce prénom ( « Clemens » ).
L’explication me paraît plus simple : un officier d’état-civil qui oublie l’accent. Le rajouter ensuite est impossible : ça devient un faux, la graphie officielle étant entérinée.
J’opîne. C’est probablement comme ça que les choses se sont passées.
Elle s’appelait comment déjà cette jeune personne qui apparait dans le film où Houellebecq met en scène sa disparition, peu après l’obtention du prix Goncourt, Phil ? mamie nova ? heu, non, flamby ?
(bonjour Fons)
Bonjour ‘vie’. me voilà sur le point de sortir pour des courses. Vous me voyez quand même curieux, Houellebecq, vous le lisez/aimez ses livres? Peut être vous l’avez dit dans les commentaires, mais je n’ai pas tout lu les derniers jours. Moi j’aime bien ses livres et je suis curieux de découvrir la soumission. À ce soir ou demain.
Une France qui n’a jamais existé, mais faut pas le dire…
bbb, billevesées ! bihoreau de bellerente
Le président Mitterrand expira avec un eo de « Isabelle » sur son chevet, sans que Maître Kiejman n’y pipe mot.
quel con dit: 15 décembre 2014 à 17 h 03 min
N’empêche, on le verrait bien pléiadisé (azer)
Comme Jean d’Ormesson, l’idole de Chaloux ? Rhooo.
Sans commentaire.
Fons, I have to go, moi aussi.
Je reviendrai aussi sur le « tarmac » de M. Houellebecq, à l’occasion de la sortie de son nouveau livre.
Ce matin, le coursier d’un service postal m’a apporté ce livre de G. Rosales, the halfwayhouse, que je savais ne plus avoir dans ma bibli, et puis aussi ce livre de Vargas Llosa » conversation dans la cathédrale » dont j’avais entendu parlé dans le film sur l’amitié contre le reste du monde.
Et je dois également terminer cette histoire bien dépaysante, « les femmes » de cet auteur Yankee.
A bientôt
Je ne comprends pas pourquoi il est ici question de Houellebecq. Ou bien est-ce que Suarès n’évoque plus rien dans le paysage littéraire ? Il est vrai que de nos jours le sublime rebute le public qui, au contraire de Suarès, fait grand cas du battage médiatique, des succès qui ne doivent rien au talent.
Bien dit, Joachin !
Tout autre chose. Melle Allaoui a fait sa « crise d’adolescence » au Siel. On se demande où la mènera la démence sénile…
(Corusco-Mauricette dans le XIVe, c’est tout un poème. Poilant).
« Bonne fin de journée ».
Suarès ?
Il a du présenter une thèse d’Histoire, si je me souviens bien, et puis je crois que son talent a impressionné le jury.
16 h 26 min
elle a déjà été invitée à des randonées culturelles en mobylette à porquerolles
Il est vrai que de nos jours le sublime rebute le public qui, au contraire de Suarès, fait grand cas du battage médiatique, des succès qui ne doivent rien au talent. (Joachim du balai)
Pof pof pof. Suarès avait énormément de talent, et Houellebecq en a beaucoup aussi. Peut-on d’ailleurs sérieusement les comparer ?
Suarès est autant lu que Valéry..Le talent du condottière diffusait une atmosphère irrespirable, selon Gide et..Drouin (grand-père). Le petit-fils a eu d’autres affinités.
J.-C. Azerty dit: 16 décembre 2014 à 15 h L’explication me paraît plus simple : un officier d’état-civil qui oublie l’accent. Le rajouter ensuite est impossible : ça devient un faux, la graphie officielle étant entérinée.
C’est un peu comme cela qu’Aloïs Schicklgruber, père d’oncle Wolf, est devenu Hitler au lieu de Hiedler : de toutes manières personne ne savait lire pour vérifier ce qu’avait écrit le curé !
C’est un peu comme cela qu’Aloïs Schicklgruber, père d’oncle Wolf, est devenu Hitler au lieu de Hiedler : (Sergio)
Et, qui sait, peut-être que ça aurait tout changé. Je me trompe peut-être, mais « Heil Hiedler ! », je trouve que ça ne fait pas sérieux. Le nez de Cléopâtre…
« Le nez de Cléopâtre… »
L’absence d’un Marcel Schwob se fait cruellement sentir…
…
…@,…Bihoreau de Bellerente à 15 h 26 min,!…
…___les italiens ___peuple d’excités,!)
…
…des comédiens Oui,!…pour se monter la côte à l’os,…
…c’est nouveau ou c’est son cinécitta en manque de néons en sales-obscures,!…
…
…des Rubicons encore à se la trémousser la côte de l’Êve du mérite,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
J.-C. Azerty dit: 16 décembre 2014 à 16 h 39 min
Suarès avait énormément de talent, et Houellebecq en a beaucoup aussi
Enormément après 80 ans est un jugement étayé,
beaucoup sur une oeuvre en cours est un jugement personnel.
renato dit: 16 décembre 2014 à 17 h 29 min
« Le nez de Cléopâtre… »
L’absence d’un Marcel Schwob se fait cruellement sentir…
L’énigme du jour de l’auto-proclamé sphinx.
…
…@,…Giovanni Sant’Angelo à 17 h 39 min,!…
…___les belges ___peuple d’excités,!)
…
…des tueurs de blos Oui,!…tu sais que tu nous les broutes,…
…avec ta côte à l’os mon gamin,!…
…
…va donc jouer avec des petites autos Giovanni,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…Bip,!Bip,!…etc,!…
…
Sauras-tu la résoudre ? dit: 16 décembre 2014 à 17 h 47 min
L’énigme du jour de l’auto-proclamé sphinx.
Voici la clé de l’énigme : renato a lu Marcel Schwob et tient à le faire savoir, même si ça n’a aucun rapport avec le sujet.
« Le nez de Cléopâtre… »
… et Marcel Schwob avait lu John Aubrey…
« Le nez de Cléopâtre… »
Puis, on pourrait rappeler l’histoire du nom d’Albert Cinoc, le tueur de mots de Perec (la définition d’une identité dans le cauchemar de l’histoire).
…
…@,…Sainte Angèle contrariée,!…
…
…achètez vous,!…une couronne en platine,…pour tempérer votre exotisme aux servitudes volontaires,!…
…
…tout compte fait, la différence est renversante, dans le choix des comédies aux Rubicons de service,!…etc,!…Ah,!Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…
…
« La science historique … nous dit que Napoléon était souffrant le jour de Waterloo, qu’il faut attribuer l’excessive activité intellectuelle de Newton à la continence absolue de son tempérament, qu’Alexandre était ivre lorsqu’il tua Klitos et que la fistule de Louis XIV put être la cause de certaines de ses résolutions. Pascal raisonne sur le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, ou sur un grain de sable dans l’urètre de Cromwell. Tous ces faits individuels n’ont de valeur que parce qu’ils ont modifié les événements ou qu’ils auraient pu en dévier la série, etc. »
Marcel Schwob, Vies Imaginaires – préface : l’art de la biographie.
Voilà, c’est tout, ne cherchez pas plus loin. Renato procède par associations d’idées automatiques.
Ah, et Schwob cite Aubrey dans cette préface. D’où cette autre énigme de renato : Schwob avait lu Aubrey.
J.-C. Azerty dit: 16 décembre 2014 à 17 h 16 min
Et, qui sait, peut-être que ça aurait tout changé. Je me trompe peut-être, mais « Heil Hiedler ! »
Et surtout, » Heil Schicklgruber « , parce que là, la filiation est bonne avec Adolf. C’est en amont que tout cloche, le vrai nom serait Tricotin, un médecin franco-piémontais.
Le nez de madame Cléopâtre est plus court que le dard de monsieur Siffredi.
Albert Cinoc, le tueur de mots de Perec (Renato)
Oui, mais Cinoc, ayant atteint l’âge de la retraite, tente de se racheter en sauvant de l’oubli les mots qu’il avait été chargé d’éliminer des dictionnaires. Une des plus belles histoires de « La Vie mode d’emploi » (qui n’en manque pas) à la fois émouvante et (comme souvent chez Perec) d’un humour hilarant. Les tribulations du patronyme de Cinoc ne sont pas piquées des hannetons.
Marcel Schwob, Vies Imaginaires – préface : l’art de la biographie. (L’énigme…)
Encore un chef-d’oeuvre trop peu lu.
Tous ces faits individuels n’ont de valeur que parce qu’ils ont modifié les événements ou qu’ils auraient pu en dévier la série, etc. »
Somme toute, Pascal est l’inventeur du célèbre effet papillon. (L’énigme…))
il y est des citations qu’on devrait interdire au staliniens
Je viens d’écrire l’article manquant sur Wikipédia.
Il se passe qu’il ne se passe rien…
Ne vous pressez pas pour répondre, deux mille ans de culture à explorer desquels j’ai extrait quelques livres qui attendent sur trois planches non bancables.
another one dit: 16 décembre 2014 à 22 h 40 min
tout en discrétions différées, genre espion qui peut-être vous aime sans le dire et sans dévoiler le décor.
Les DD, c’est en page quatre, les déductions diverses ; on peut y mettre ce qu’on veut, au reste, l’essentiel est de les enfumer pire que le Vesuvio dans ses pompes et dans ses oeuvres…
Mais le décor c’est encore mieux, ça me fait toujours irrésistiblement penser aux poteries d’Accolay… Ils les avaient mises dans un virage, les bâtés ! Finalement il s’est jamais rien passé ils les ont remballées, probablement à la construction de l’autoroute…
Ha voilà : enfumer pire que dans Haroun Tazieff… C’est tout de même mieux que mon histoire de Vesuvio mal cuite…
Ceci étant, la musique ne passe plus pourtant et nonobstant le retard à saluer cet historien salubre, la volonté s’étendait à l’hommage.
Quartettsatz:
les musiquettes de renato n’y changeront évidemment rien.
…
…mettez toute la gomme à Drouin,!…
…
…la morale de cette morale, c’est que les femmes aiment les cochons,!…façon » cuisine » Vive la bretogne Vive les bretons,!…
…
…c’est malin, dans ce sanctuaire de dévotion littéraire,!…tout ramener en bagatelle, cultiver son h’art porc-no please of course,!…
…Drouin, Drouin, direct la première ligne déborder au paradis à se défoncer,!…
…arrête ou continue,…çà va, çà vient, çà ira,!…on touche le fond des esprits en passoire,!…
…etc,!…mise en scène,!… replay please,!…
…
D je vous encourage à m’offrir en présent à Noël le Requiem de Mozart dans le plus bel enregistrement qu’en fit Claudio Abbado. Grazie infinite.
Mozart – Requiem – Abbado
…
…les états hara-kiri d’€urope,!…ou çà,!…
…
…la position » zen « , en Ouroboros,!…c’est chic,!…Ah,!Bip,!Bip,!…etc,!…
…
renato dit: 16 décembre 2014 à 23 h 06 min
renato dit: 17 décembre 2014 à 0 h 37 min
Toujours fan de musiques exotiques le papy du blog.
Incorrigible joueur de bongos.
Incorrigible
Curieux que l’on ait pas exhumé dans « Le Grand Pan » l’article très persifleur du Tigre au sujet de l’inauguration de la Grande Mosquée…
Fons, Wellbeck est un auteur mondial, planétaire, traduit en
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Les jérémiades du pseudo-suicidé de la société de cons/sommations ne sont audibles en dehors de l’hexagone qu’en
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C’est le choeur des pleureuses contre le rire rabelaisien, la lutte du pot de terre contre le pot de fer, le match Cosmos d’Argenteuil-Arsenal, Mac Do contre Lasserre, Nain de jardin contre Titan des Cités, la carte contre le territoire, la particule contre l’atome…
« (…) this denote(s) a foregone conclusion », comme dit Othello à la scène 3 de l’acte III.
« Incorrigible » ?!
Tiens, un petit merdreux fasciste…
« Incorrigible » vous savez qu’il est toujours possible de trouver pire, Impardonnable de PD connaît une fin qui si elle ne fut pas écrite lyrique est pour le moins tragique. Irrémédiable et triste.
nonobstant le retard à saluer cet historien salubre (another one)
Soit, mais qui connaissait Pierre Drouin et ses livres avant d’avoir lu le billet d’Assouline ? J’ai découvert Pierre Drouin grâce à son billet et aux liens fournis, mais, sur lui et sur son oeuvre, je n’ai à peu près rien dire, et pour cause, sinon de façon indirecte. Billet utile donc, dans la mesure où il nous rappelle que la vie intellectuelle de qualité en France ne se réduit pas aux prestations des inévitables têtes d’affiche. Entre Drouin et Zemmour, il faut choisir.
J’ai choisi le choix de la France et des Français : Zemmour, Trierweiler, Musso…. uhuhu !
Dans un acte d’une incommensurable générosité, l’admirable Charles Henri Bloom du Quai vient de faire don de ses organes principaux à la science.
Parmi ceux-ci se trouve un cerveau terriblement abimé, ce qui a motivé le refus très net de l’AP/HP d’accepter ce cadeau empoisonné.
Royal Canin vient d’accepter ce don qui sera recyclé en croquettes pour chiens.
8h40: En cette remarque réside l’utilité des billets signés par la plume que nous chérissons et permet de prendre mesure de l’étendue-ignorance, immense territoire vierge, peut-être l’un des seuls subsistant à ce jour que d’aucuns s’évertuent à débroussailler afin d’y planter un panneau sur lequel s’inscrit: Propriété privée, prière de visiter.
Éloge de Duguay-Pierre-Drouin, pour le Marquis Onésiphore d’Azertyuiop…
« Duguay-Trouin s’avance, la victoire le suit. La ruse et l’audace, l’impétuosité de l’attaque et l’habileté de la manœuvre, l’ont rendu maître du vaisseau commandant.
Cependant, l’on combat de tous côtés; sur une vaste étendue de mer règne le carnage. On se mêle: les proues heurtent contre les proues; les manœuvres sont entrelacées dans les manœuvres; les foudres se choquent et retentissent.
Duguay-Trouin observe d’un œil tranquille la face du combat, pour porter des secours, réparer des défaites, ou achever des victoires. Il aperçoit un vaisseau armé de cent canons défendu par une armée entière. C’est là qu’il porte ses coups; il préfère à un triomphe facile l’honneur d’un combat dangereux. Deux fois il ose l’aborder, deux fois l’incendie qui s’allume dans le vaisseau ennemi l’oblige de s’écarter.
Le Devonshire, semblable à un volcan allumé, tandis qu’il est consumé au-dedans, vomit au-dehors des feux encore plus terribles. Les Anglais d’une main lancent des flammes, de l’autre tâchent d’éteindre celles qui les environnent.
Dugay-Trouin n’eût désiré les vaincre que pour les sauver. Ce fut un horrible spectacle pour un cœur tel que le sien, de voir ce vaisseau immense brûlé en pleine mer, la lueur de l’embrasement réfléchie au loin sur les flots, tant d’infortunés errants en furieux, ou palpitants immobiles au milieu des flammes, s’embrassant les uns les autres, ou se déchirant eux-mêmes, levant vers le Ciel des bras consumés, ou précipitant leurs corps fumants dans la mer; d’entendre le bruit de l’incendie, les hurlements des mourants, les vœux de la religion mêlés aux imprécations de la rage, jusqu’au moment terrible où le vaisseau s’enfonce, l’abîme se referme et tout disparaît.
Puisse le génie de l’humanité mettre souvent de pareils tableaux devant les yeux des Rois qui ordonnent des guerres ! »
Propriété privée, prière de visiter. (another one)
Dès qu’un livre, ou même un court texte (comme le billet d’Assouline) est publié, la notion de propriété privée n’a plus cours. C’est le règne du partage tous azimuts.
Éloge de Duguay-Pierre-Drouin, pour le Marquis Onésiphore d’Azertyuiop… (JC)
Porc qui roule n’amasse pas mousse. Je te donne rendez-vous sous les remparts de Saint-Malo, au pied du Grand Bé. Au sabre d’abordage. Je te la ferai fondre, moué, l’arrogance de ta Tour.
Porc qui roule n’amasse pas mousse ( moué)
Porc qui roule ne mâche pas mouche. Ne lésinons pas sur l’injure.
Les billets d’un blog, certes, ne bénéficient pas des droits d’auteur redevables et en cours en deçà du délai soumis à réglementation définissant la limite temporelle qui ouvre au domaine public.
Porc qui roule ne mâche pas mouche. Ne lésinons pas sur l’injure.
Marquis moule ! N’amoche pas l’mousse !
Tant qu’à faire dans l’injure, faisons dans l’injure Grand Siècle.
Bloom votre aisance épatante, votre savoir illimité et pourtant avec autant de facilité atterrée, on remplacerait ce « e » de terre et fer par « ai » pour actualiser le dicton populaire en cours depuis des siècles et des siècles. Ne sachant trop sur quel hémisphère votre paillote tente le diable, j’ajoute cette suggestion comme fugacité coupable sans peur et sans reproche.
Bloom dit: 17 décembre 2014 à 6 h 52 min
Fons, Wellbeck est un auteur mondial, planétaire
« Marc Levy, auteur français le plus lu au monde »
Bloom votre aisance épatante, votre savoir illimité et pourtant avec autant de facilité atterrée, (another one)
Si vous voulez, je tiens à votre disposition un stock de boîtes de cirage qui ne me servent plus.
Marquis,
Je serai sous les remparts de Saint-Malo, tudieu !
A marée haute, sabre de bois en main, pompom girls en fièvre. Au premier bleu, on arrête.
On fêtera ça au zinc de chez Fonfon la Tolipe ! Invitons Passou, non ?
Combien de temps encore à chialer dans le camp démago qui fait du chiffre avec tout le monde mais est si mal aimé ?…
J-C Azerty, il faut rendre à César.
camp démago
Quelle section?
(Oh le bataillon des trucs de fossiles)
(Ils seront radioactifs)
Il y a une grippe dans l’air?
Je viens de voir que ce recueil des articles de journaux de Clemenceau n’est pas dans la bibliographie de » L’Affaire Dreyfus » sur wikipédia.
Sinon, Kafka à toutes les sauces bureaucratiques :
http://www.books.fr/societes-et-politique/snowden-contre-le-leviathan/
Invitons Passou, non ? (JC)
Jamais ! Il m’a invité à aller me faire enculer, sur les remparts de saint-Malo ou ailleurs. Et même si ça peut-être bon pour ma santé (mentale), un affront tel que celui-là ne s’oublie pas, même noyé dans un déluge de pastis.
Qu’y fais-je ?
Le film est passé sans que je l’intercepte, une prouesse sibérienne. Léviathan.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=228247.html
J.-C. Azerty dit: 17 décembre 2014 à 10 h 09 min
Invitons Passou, non ? (JC)
« Jamais ! Il m’a invité à aller me faire enculer »
Il plaisantait, l’ami Passou ! Qui voudrait d’un vieux bouc au pelage satanique ? ça craint !
Sinon, Kafka à toutes les sauces bureaucratiques
Est-ce ce que d’autres que vous perçoivent, déplorez-vous, vous situez-vous en désaccord ? Personnellement je pense que si un système de surveillance s’impose en nécessité pour garantir la sécurité des citoyens, il devrait fonctionner en respectant les règles de loyauté entre états amis.
Qui voudrait d’un vieux bouc au pelage satanique ? ( JC)
Vieux bout, à la rigueur, vieux bout mou, soit, mais vieux bouc… Et ta soeur, vieille rascasse ?
D’entre vos bouleaux, la vie dans les bois, identifiez-vous les bons et les méchants de façon radicale, nette et définitive?
Je n’offre plus rien qui soit manufacturé à Noël depuis des années, et lorsqu’on veut m’offrir quelque chose qui soit manufacturé, je décline poliment.
Ce que l’on a fait de Noël est proprement inadmissible : une vaste opération commerciale.
En ce moment je suis en train de tailler un pitit santon dans une grosse branche de noisetier, comme je fais chaque année. Je ne choisis pas le noisetier par hasard. C’est un arbre qui rayonne beaucoup d’énergie positive et cela était connu des druides. Je ne pratique pas la religion druidique, rassurez-vous, et il faut se souvenir qu’il y a un peu moins de deux mille ans ils ont persécuté les chrétiens qui ont quand même fini par prendre le dessus et ériger des chapelles et des croix partout où les cultes druidiques se déroulait. Bref, je ne vais pas vous raconter ma vie mais ce petit santon que je vais offrir à ma bien-aimée (un petit mouton si vous voulez tout savoir), ce petit santon est le fruit de mon travail et de mon amour, alors que j’aurais pu faire comme ces centaines de milliers de pauvres gens : aller m’enterrer le samedi dans des centres commerciaux infects, temples de l’argent fait sans scrupules.
Pour ce qui est d’Abbado, c’est un bien mauvais choix. Je vous conseille sans réserve les rééditions d’enregistrements des années 60, décennie magique en Musique classique, des interprétations énergiques et lumineuses tout en respectant la sensibilité. Abbado n’est pas de ces années-là, mais de la décennie suivante, laquelle s’est révélée globalement assez catastrophique sur le plan des interprétations ainsi que des enregistrements.
manufacturé en usine, entendons-nous bien.
ou chez des artisans inscrits au registre du commerce, qui font de l’argent de la même façon, mais en moindre flux.
Bérénice, comment se fait-il que vous commentiez comme cela en milieu de journée ? Je vous croyais au travail.
« Et ta soeur, vieille rascasse ? » (Azerty)
Dans le fond, Passou n’a pas tort… ses conseils sont avisés, bien adaptés au monstre !
« mais ce petit santon que je vais offrir à ma bien-aimée (un petit mouton si vous voulez tout savoir) » (D)
Vous êtes un précurseur, cher ami, et un jour vous pourrez épouser votre petit mouton bien aimé. En ce qui me concerne, j’épouserai en justes noces ma chatte, Mimi von Slumberland, si par bonheur le Hollandais Bedonnant rempile…
Vive la zoophilie !
JB, je vous rappelle que Mister Caubère passe demain 18/12 sur scène pas loin de Marseille. Il a Marseille en commun avec Suarès.
Il faut nous pardonner notre légèreté sur votre billet, Passou, mais c’est la loi du genre : un homme meurt, un autre le remplace. Nous devons nous endurcir un peu plus, à chaque fois. Cette farce que nous vivons porte à rire …
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