de Pierre Assouline

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La République des livres
Saurons-nous encore écouter la voix d’un jardin ?

Saurons-nous encore écouter la voix d’un jardin ?

Il est des livres délicats. Entendez le dans la meilleure acception du terme, à supposer que l’autre soit péjorative, ce dont je doute. Un petit monde, un monde parfait (135 pages, 18 euros, Poesis) appartient à cette catégorie par son titre, par sa présentation, par son esprit, par sa facture, par ses illustrations en noir et blanc, par sa maison d’édition (à peine quelques livres au catalogue et l’ambition affichée d’habiter poétiquement le monde avec Hölderlin), par la vision du monde qui s’en dégage. Car on peut envisager le monde à partir de son jardin. L’auteur Marco Martella est écrivain et jardinier, ce qui saute aux yeux dès les premières pages et ne se dément pas jusqu’à la dernière page. C’est vraiment un livre d’écrivain informé, sans cuistrerie ni assaut d’érudition ; on comprend juste entre les lignes qu’il sait de quoi il parle.

Il tient que notre société, bien qu’elle affiche le souci de l’environnement et de l’écologie, a perdu le sens même du jardin. Tout à son souci du progrès, du profit et de l’industrialisation, elle ne s’intéresse au jardin que dans un but de rentabilité touristique. Au titre d’un produit comme un autre susceptible de faire de l’image. Tant et si bien que le surgissement d’un jardin dans le paysage fait hiatus. A croire qu’il offusque la nature alors que ce devrait être l’inverse.

Marco Martella s’est promené et s’est attardé sur quelques lieux qui ont le mérite de chacun illustrer un cas même si tous ont partie lié, consciemment ou pas, avec la matrice, l’origine de tout : le jardin d’Eden. C’était dit avec une grande douceur dans la Nouvelle Héloïse lorsque Saint-Preux, découvrant le jardin de Julie, est pris d’une étrange sensation qui convoque tous ses sens aussi bien que son imagination. Le genre d’endroit qui donne à celui qui s’y trouve l’impression d’être hors du monde tout en sachant la rumeur du monde l’attend au-delà de la grille. Marco Martella hésite entre plusieurs mots : « ambiance », « caractère », « atmosphère », Stimmung, « génie des lieux »… alors qu’il le dit parfaitement juste avant : tout jardin ayant une voix, il exige que l’on soit à son écoute. On dirait que le taux de nostalgie est plus élevé dans les jardins qu’ailleurs, ce qui s’expliquerait par les bouffées de souvenir du bonheur qu’on y a éprouvé auparavant.

Nous voilà donc entrainés dans les pas de ce guide inspiré dans le jardin de l’ïle verte à Chatenay-Malabry, dans le jardin de Ninfa au sud de Rome de la famille Caetani  parmi les monstres de pierre, les animaux mythologiques, les sirènes au sexe béant, les divinités telluriques et les ogres effrayants du Sacro Bosco de Bomarzo au nord de la ville, plus loin dans le village de San Giovanni d’Asso en Toscane où Sheppard Craige a créé son petit monde, au Portugal dans un couvent franciscain. Chacun est en soi un exemplum. Celui des capucins de la Serra de Sintra, à Colares, au nord de Lisbonne, a ceci de particulier que le jardin, les cellules et tout l’édifice ne sont pas séparées de la forêt. Ils font corps avec elle, chacun prolongeant l’autre en d’incessants échos. Leur jardin, c’est la forêt. Il y a aussi le jardin paysan de Saint-Cyr-la-Rosière (Orne) où l’on voue un culte aux graines, aux semences avec le discret Miguel Cordeiro, un ancien du groupe de Tarnac qui s’est réfugié dans le jardin historique du petit château en ruines rongé par les le lierre et les clématites, pour se faire oublier et qui n’en est pas revenu.

arboretum de la vallée aux loupsCelui de la Vallée-aux-Loups est aussi un cas dans la mesure où son plus illustre propriétaire en était un. Chateaubriand n’avait pas la main verte mais en s’installant là, il s’est fait jardinier, et c’est devenu une passion. Avec une fixation sur les arbres. Il a été pris d’une « frénésie de planter ». Tant et si bien qu’ils sont devenus sa vraie famille, chacun le ramenant à l’un de ses livres : Atala (le cèdre de Virginie), Itinéraire de Paris à Jérusalem(le cèdre du Liban) etc Marco Martella y voit la parfaite illustration du jardin conçu comme un ermitage poétique, une fuite romantique hors du monde tel Pétrarque fuyant la cour papale d’Avignon en s’isolant dans son jardin protégé des hommes à Fontaine-de-Vaucluse. On dira que ce sont des écrivains, mais ils sont finalement nombreux à jardiner, même si tous n’atteignent pas le niveau de magnificence des Jardins du Bâtiment du chef d’orchestre des Arts florissants William Christie à Thiré (Vendée). Comment ne pas citer Sissinghurst (Kent) qui doit tout à Vita Sackville-West ou, dans un genre différent, la Casa Rossa dans le village de Montagnola (Tessin) où Hermann Hesse a longtemps bêché après avoir eu une révélation dans le jardin de Jorn de Précy à Greystone.

« Le jardin soigne celui qui le soigne »

Après ces errances qui n’ont rien d’une anthologie, le chapitre « Versailles » survient comme un rappel à l’ordre. Au début, on se dit qu’il est déplacé. Puis on comprend qu’il est là à titre de contre-exemple. Allées au cordeau, grande perspective, vertige du point de fuite… Dans les jardins de Versailles, on est saisi d’admiration mais très vite un malaise nait de cette sidération. Car là la joie est absente où règne la perfection, loin, très loin de l’émotion jaillie d’une halte dans un jardin de curé au fin fond de la Beauce.

« Moi, je rêve aux lumineux patios des jardins andalous, sentant le jasmin et la fleur d’oranger, faits pour être habités, toujours à l’échelle de l’homme. Ou aux petites villas baroques perchées sur les collines de Florence au milieu des oliviers, qui n’ont jamais coupé le lien avec le monde agricole d’où elles sont issues, splendides et modestes. Comme tout dans ces lieux-là semble né d’un accord profond avec le monde qui les entoure ! »

Un chef d’œuvre manqué car trop parfait et trop écrasant que les jardins de Versailles ; il y manque une idée fondamentale, il est vrai bien éloignée du spectacle du pouvoir absolu du roi : la juste mesure ; comment alors ne pas partager la mélancolie de Marco Martella lorsqu’il y perçoit « les prémices de la modernité, les tout premiers signes du naufrage annoncé ». Il y a pourtant bien de la grâce et de la légèreté dans l’art de Le Nôtre et les intuitions de Jean-Baptiste Colbert, Charles Le Brun, Hardouin-Mansart. On peut même trouver de la métaphysique sous les jardins à la française. Le cas d’Allen S. Weiss, professeur à New York University dansMiroirs de l’infini paru en français il y a quelques années au Seuil. Il avait jeté son dévolu sur trois jardins qui font l’orgueil du génie français : Vaux-le-Vicomte, Chantilly et donc Versailles.

Il s’est pris de passion pour l’objet de son étude et s’est mis à tout revisiter sur le mode d’une promenade philosophique, avec une liberté académique à laquelle ne nous habituent guère les historiens de l’art. Mais qu’apporte-t-il donc de plus à ceux qui ont déjà lu et apprécié la somme de Michel Baridon parue chez Bouquins ? Une autre perspective, c’est le cas de le dire. Son prisme : rien moins que la nostalgie théologique de Pascal et la mathématisation métaphysique de Descartes. Il est des outils plus anodins. En s’en armant, telles des légendes et des symboles, il parvient, entre autres conclusions, à l’affirmation selon laquelle, contrairement à une idée reçue, Vaux-le-Vicomte, perfection destinée au surintendant des finances Fouquet et qui signera sa disgrâce et sa fin (un crime de lèse-splendeur à l’endroit du Roi que nul mieux que Paul Morand n’a traité dans son Fouquet ou le Soleil offusqué), ne fut pas le brouillon de Versailles mais l’acmé de l’art de Le Nôtre, parfait point d’équilibre en son temps entre baroque et classique, le premier étant perçu comme synonyme de mouvement et de dynamisme. Ce qui ne va pas de soi. Nous qui avons tant été nourris du regard ironique de Saint-Simon sur la Cour, nous avons du mal à ne pas admettre avec lui que le jardin à la française s’est toujours employé avec plus ou moins de bonheur à tyranniser la nature, contrairement au légendaire jardin anglais. Nature et culture, vieux débat. C’est au cœur du livre d’Alan S. Weiss comme de celui de Marco Martella.

La politique du regard, qui régissait l’étiquette, a bien été explicité par le sociologue Norbert Elias dans son classique La Société de cour (1974). Allen S. Weiss, lui, montre que le jardin à la française s’est construit contre la nature. Il lui suffit de s’appuyer sans s’appesantir sur le travail de jardinier de Le Nôtre, l’oeuvre d’architecte de Le Vau et celle de peintre Le Brun, pour lire dans l’organisation des jardins « des révélateurs métaphysiques des conflits conceptuels de l’époque ». Echafaudée selon des formules mathématiques, la perspective de ces jardins dissimulerait rien moins qu’une métaphysique. Quelque chose de l’ordre d’un palimpseste à qui saurait le lire. Ce n’est pas de l’Histoire pour de l’Histoire car l’auteur veut voir l’origine de notre modernité dans les fantasmes qui naissent de nos promenades dans ces jardins. Qui saura désormais s’y promener sans y penser, écouter la voix  d’un jardin, comprendre ce qu’il a à nous dire ?

(« Parc de la Vallée-aux-Loups, Jardin de curé et Jardins de Versailles », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Essais.

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commentaires

836 Réponses pour Saurons-nous encore écouter la voix d’un jardin ?

Flabbergasted dit: à

Numero uno…

christiane dit: à

Beau billet qui me rappelle cette merveilleuse exposition au Grand Palais sur les jardins qui s’est tenue du 15 mars au 24 juillet 2017.
Mais il y a eu ici, sur ce blog, une femme qui a merveilleusement parlé de son jardin…

Chaloux dit: à

En ce qui concerne Versailles que je connais bien, il me semble tout à fait louchon de parler des jardins sans évoquer le parc. Évidemment, sans le parc, les jardins seraient peut-être plus difficilement supportables, mais le parc existe. Versailles n’est pas qu’une suite de jardins, ce sont des jardins dans un parc, et le parc tempère et aère les jardins, et il n’est pas impossible qu’il en modifie le sens.

Jazzi dit: à

A la limite, vous pouvez vous passer du premier, me souffle D…

Delaporte dit: à

Un fait divers malheureux qui me rappelle les Exercices de style de Queneau :

« Un passager s’est plaint de la montée d’un cycliste dans un bus, ce mercredi 8 août. Ce dernier a sorti un couteau et l’a poignardé à mort. »

Ecrivains, à vos plumes !

Jazzi dit: à

De méchantes rumeurs prétendent que je veux torpiller le billet à Passou. Du moins, l’ouvrage présenté.
Il n’en n’est rien !
Le paquebot Passou est insubmersible !
Je veux juste tracer mon modeste sillage à Sa Vaste Ombre.
Avec affection et fidélité…

Jean Langoncet dit: à

@rose dit: 8 août 2018 à 1 h 57 min
ms bon dieu pourquoi ces enfants font-ils ts ou presque métier ds la branche ?

sur la rdc

tous fragiles et tous des nantis.
nuls à iech.

ravie, Ed, pour vous.

Pas tout à fait faux ; pour feuler au square pendant que les enfants s’en balancent, en cette Journée internationale du chat, que diriez vous de ce cadeau d’anniversaire de seize ans ?
https://www.hermes.com/fr/fr/product/carre-90-baobab-cat-H003225Sv08/

Chaloux dit: à

où certains

Pablo75 dit: à

@ Passou

De qui est la phrase: « Le jardin soigne celui qui le soigne » ?

« Le jardin soigne celui qui le soigne ». C’est la découverte que fit à Greystone le jardinier anglo-islandais Jorn de Précy, l’auteur du récit Le jardin perdu, un inédit sauvé de l’oubli par Marco Martella.

http://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/05/08/secret-jardins-martella/

Jazzi dit: à

« Ah, mais je ti.rerai quand même ! »

J’ai rien senti, mon Chachou !

Chaloux dit: à

Normal, vieille fo.llasse, le tir ne risquait pas de t’être destiné.

MC dit: à

C’est bien gentil, ce délire sur Vaux, sauf que personne ne sait à quoi ressemblait le jardin du temps du Surintendant, et que les trois-quarts de ce que nous voyons sont dus à Achille Duchêne au Dix-Neuvième siècle! Les gravures sont trompeuses, et on est pas sur que le plan-masse conservé au château soit bien de Le Notre
Et dans ce coup de poignard adressé à Versailles, difficile de ne pas voir reparaitre la vieille rivalité franco-italienne.
Décidément, on relira avec profit l’Art des Jardins, de Georges Gromort.1930, mais l’essentiel y est.
MC

D. dit: à

Mais il y a eu ici, sur ce blog, une femme qui a merveilleusement parlé de son jardin…

Christiane, vous n’allez pas comparer les rangs de poireaux de Clopine avec Vaux, j’espère ?

Jazzi dit: à

Il n’y a pas de sots jardins, D. !

closer dit: à

Faut toujours que Zizzi essaye de vendre sa camelote!

hamlet dit: à

j’aime bien ce genre de livres, d’une manière j’aime bien tous les livres qui rappellent à ceux qui vivent en hlm dans les cités la vie de chiottes qu’ils mènent.

hamlet dit: à

l’auteur dit-il si avec le réchauffement climatique on verra un jour en France des « oasis à la française » ?

Jazzi dit: à

Avec des bananes comme toi, hamlet ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tiens, c’est, presque chez-moi, en plus dégager,…

…mes roses surplombent sur tout, et, c’est nettement, plus sauvage,!…
…etc,…

hamlet dit: à

c’est un livre pour le fils d’Emmanuel Berl : Edouard Berl, il adore parler à la télé des châteaux, des rois et des princesses au petit pois.

Jazzi dit: à

Quelle mauvaise pensée me prêtes-tu, closer !
C’était un prétexte pour rendre un hommage affectueux à Passou, avant tout !

Jazzi dit: à

C’est pas un peu humide, chez toi, GS’A ? En tout cas, c’est romantique !

hamlet dit: à

Jazzi dit: 8 août 2018 à 22 h 34 min

arrête de me parler comme ça tu sais que ça m’excite…

Jazzi dit: à

Mais il l’a eu avec Mireille, le petit Edouard Berl, hamlet ? Du moins, il l’a reconnu…

hamlet dit: à

« Le jardin soigne celui qui le soigne »

ça c’est un précepte hédoniste….

je connais pas grand chose en philo, mais je sais reconnaitre un hédoniste.

hamlet dit: à

à moins que ce soit un truc épicurien ?

je confonds toujours les hédonistes, les eudémonistes, les épicuriens et encore une race de philosophes dont j’oublie de nom.

Jazzi dit: à

« mais je sais reconnaitre un hédoniste. »

Et un sodomiste aussi, hamlet ?

hamlet dit: à

Jazzi dit: 8 août 2018 à 22 h 40 min

qu’est-ce que j’en sais moi ? un type qui était pote avec Drieu la Rochelle est bien capable de toutes les forfaitures.

hamlet dit: à

Jazzi dit: 8 août 2018 à 22 h 43 min

tu m’cherches Jazzi ?

je te rappelle que c’est toi qui n’a jamais répondu à mes avances, alors maintenant ne viens pas me chercher stp.

Jazzi dit: à

Il est fort probable que Dieux et Aragon aient eu une liaison, dans leur jeune âge. Mais on ne sait pas qui enculait qui exactement ? Les docteurs en littérature ancienne, comme M. Court, s’interrogent encore sur cette épineuse question…

hamlet dit: à

je rappelle que le célèbre « cultivons notre jardin » que l’on trouve à la fin de Candide, n’est pas, comme beaucoup le croient, une invitation égoïste à ne pas s’occuper du monde, mais au contraire une invitation à améliorer le monde, sans se préoccuper des questions métaphysiques (cf Pangloss) qui le plus souvent sont là pour justifier les malheurs du monde et incitent à ne rien faire.

désolé pour cet aparté mais c’est important de le savoir.

Chaloux dit: à

On ne sait pas mais on quand même une petite idée.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Jazzi,…22 h 38 min,…c’est, pas un peu humide,…

…la température, vient, du ciel, et de l’air,…et, je dois, régulièrement, arroser, ma plante japonaise, qui à ses feuilles roussies,…

…j’ai, un bon coin, face au soleil, pour changer, d’air,…

…mais, ma préoccupation, vient, du fait, de changer, le dernier lot de rose,…et, plus l’exposer au soleil,!…
…etc,…

hamlet dit: à

selon le gestionnaire de fortune d’Onfray, il paraît qu’il investirait son argent dans l’immobilier, nous verrons peut-être un jour une tour Onfray, comme a une tour Trump à New York.

comme le dit passou dans son article c’est la race des bâtisseurs qui ont su modeler le monde de la main de l’homme (enfin des hommes qui travaillaient pour eux) pour faire de ce monde un immense décor assez sublime pour qu’on puisse y écrire des poèmes et draguer les gonzesses.

gloire aux Grands Bâtisseurs!

Delaporte dit: à

« nous verrons peut-être un jour une tour Onfray, comme a une tour Trump à New York. »

Et pourquoi pas une cathédrale Onfray, lorsque celui-ci sera devenu moine ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…meilleure  » idée « ,…

…laisser, mon dernier, lot de roses, la ou il est,!…et, simplement, dégager, couper,… les branches, et feuilles, qui empêchent, les roses de rester, exposer au soleil,…
…etc,…

Jazzi dit: à

Il faut savoir aussi laisser vivre son jardin, GS’A. La main de l’homme doit être la plus invisible possible. Que te dit la voix de ton jardin ?

hamlet dit: à

Delaporte dit: 8 août 2018 à 23 h 07 min

cet aspect religieux d’Onfray ne date pas d’hier :

beaucoup d’athées se sont mis à avoir des doutes ou même à croire en Dieu après avoir lu son traité d’athéologie.

pour ma part j’ai toujours eu la certitude qu’Onfray avait écrit ce livre pour se foutre de la figure des athées.

ne soyez pas dur avec lui, Onfray a fait beaucoup pour les croyants, en tout cas bien plus que pour les athées.

hamlet dit: à

Delaporte dit: 8 août 2018 à 23 h 07 min

cet aspect religieux d’Onfray ne date pas d’hier :

beaucoup d’athées se sont mis à avoir des doutes ou même à croire en Dieu après avoir lu son traité d’athéologie.

hamlet dit: à

pour ma part j’ai toujours eu la certitude qu’Onfray avait écrit ce livre pour se moquer de l’athéisme.

ne soyez pas dur avec lui, Onfray a fait beaucoup pour les croyants, en tout cas bien plus que pour les athées.

hamlet dit: à

pauvres athées, avoir un crétin pareil dans leur camp c’était du pain béni pour tous les croyants de la terre.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Il est fort probable que Dieux et Aragon aient eu une liaison… »

Il en connaissait du monde haut placé, l’ami Louis….

Pablo75 dit: à

(Quelle est belle, la langue italienne !)

Soleil vert dit: à

>Jazzi dit: 8 août 2018 à 11 h 51 min
Le romantisme allemand m’emm.erde suprêmement. J’ai déjà du mal avec Goethe. Je n’ai pas le goût du suicide !

Jazzy : à essayer celui-ci, qui figure dans le collectif Pléiade « Romantisme allemand » : »
« Scènes de la vie d’un propre à rien « , de Joseph von Eichendorff. Une lecture ici :
http://www.lacauselitteraire.fr/scenes-de-la-vie-d-un-propre-a-rien-joseph-von-eichendorff

Voir aussi Hoffman inclus dans ce collectif et dont je possède par ailleurs un volume complet se terminant par le récit inachevé « l’ennemi » dont des pages admirables furent écrites sur son lit de mort

Pablo75 dit: à

Elle a l’air très intéressante, la conférence de Martella dans les Rencontres Morel. Je clique au hasard et je tombe sur 16min40 sec:

[pour les Romains] « C’est parce qu’elle était sacrée que la terre était habitable ».

Soleil vert dit: à

Des jardins pas ordinaire où l’on fait pousser des statues:
« Les jardins statuaires » de Jacques Abeille

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Jazzi,…la voix de mon jardin, me dit, de vivre, en la maison, et, plus, encore, de rester, dans mon lit a baldaquin,…à rien, foutre,…

…déjà, pour pas me tromper,…etc,…

…des invitations à peindre, au jardin,…
…mais, d’abord, des structures en bois, pour protéger, le matériel de la pluie, et du vent, au moins çà,!…

…c’est, plus agréable, et salutaire, de peindre à l’huile, ou autres, au jardin,…

…mais, la cupidité, des gens, ne m’invitent, pas, à être, moi- même,…

…trop, de réflexions, à bosser, pour rien,…etc,…
…et, donc, couper court,…
…il reste, entre autre, l’orfèvrerie, la céramique,…et, s’économiser,!…
…la création, pour banquiers,…etc,…
…le futur choix,…

Jean Langoncet dit: à

@Jazzi dit: 8 août 2018 à 21 h 14 min
De méchantes rumeurs prétendent que je veux torpiller le billet à Passou. Du moins, l’ouvrage présenté.
Il n’en n’est rien !
Le paquebot Passou est insubmersible !
Je veux juste tracer mon modeste sillage à Sa Vaste Ombre.
Avec affection et fidélité…

Comme dirait l’autre, pour l’anecdote :
https://www.youtube.com/watch?v=a98umoWh7VU

gisèle dit: à

Soleil vert 23h52. « les jardins statuaires » de Jacques Abeille, livre remarquable, écrivain remarquable, aux multiples talents….
Quelle bonne idée de le citer.

Ed dit: à

@Pablo,

Je ne lirai même pas cet article car le seul titre est absurde : « aimer » et « raison » dans une même phrase. Il n’y a pas de raison dans l’amour ni de raison d’aimer ou non. Si j’étais raisonnable, je n’aurais pas de chats. Ils m’empêchent de voyager aussi souvent que je le voudrais, d’acheter des vêtements sombres, que j’ai pourtant toujours privilégié, et d’apprécier la compagnie des êtres humains. Enfin, ils dégueulassent chaque jour mon appartement en répandant des copeaux de litière avec leur petites papattes. Oui, j’ai toutes les raisons de ne pas avoir de chats.

Ed dit: à

« Faut toujours que Zizzi essaye de vendre sa camelote »

hehe. Pas faux.

rose dit: à

Ed
je suis d’ accord avec vous.
Et les poils ?
Et elle commande, hiératique et moi j’ obtempère.
Toutefois, nous vivons une cohabitation harmonieuse.
Elle vit sa vie, moi la mienne.
Et puis elle s’est calmée. Elle croque moins d’ oiseaux sauvagement en se pourléchant les babines.

rose dit: à

Christiane
je suis aussi d’ accord avec vous : avec l’ autre, on est seul. Et moins seul paradoxalement tout seul.

rose dit: à

Lavande
suis d’ accord avec vous : tout ce que recouvre ce pseudo D.
Si bref, si porteur de polysémie.
Et puis cette hésitation : dé, ou des ?

christiane dit: à

@rose dit: 9 août 2018 à 7 h 01 min
Moins seul, tout seul… ça c’est intéressant. Il faut que je réfléchisse… Rose, vous avez des fulgurances qui m’épatent !

Bételgeuse dit: à

Rose, Les dés d Einstein ? J’imaginais plutôt que Delaporte soit John Brown et Hamlet pour D et D pour un homme qui m’amuse par sa fantaisie , son goût pour l’absurde tout cela reposant sur un socle culturel comme un treillis de diversion puisque rien ne semble servir à grand chose qu’en direction de la fin.

Anna Fort dit: à

Ne contrariez pas le p’tit Court voyons !
« M Court ou l’art d’ériger ses goûts et dégoûts personnels en vérités universelles »
chez Paul Edel par R.D. le 19 juin à 14:44

Bételgeuse dit: à

Quasi aucune grands jardins dans mon vieux parcours, c’est dommage. Des potagers, les jardins de modestes particuliers, des jardins expropriés des années 70 où j’allais marauder, des friches, des champs d’herbes et de fleurs où enfant le temps n’existait plus s’il avait su exister à un âge où il n’est pas en jeu. Des haies sauvages, des sentiers recouverts courant au bord du littoral, des arbres majestueux au hasard ou ordonnés par un génie ou un autre en zone urbaine. Il y a peu , à la TV, une émission fut consacrée aux jardins anciens des riches villas au sud de la France et en Italie que de nouvelles mains redécouvrent, végétations diverses sans entretien importées au début du XXeme siecle que le temps a laissé croître malgré les guerres, les tempêtes, les révolutions. Des fruits aussi, espèces rares.

Bételgeuse dit: à

Moins seul tout seul, oui mais c’est quand la compagnie vous ennuie, vous contraint sans le vouloir à constater qu’elle n’est d’aucun plaisir, d’aucun partage, qu’elle vous indiffére et que par conséquent vous n’entrevoyez aucune issue à ce sentiment de solitude qui redouble de ce fait en intensité ou en désespoir, en lassitude? et quand vous auriez aimé l’oublier. Des solitudes choisies ou de celles qui nous echoient naissent des impressions diverses.

Pat V dit: à

Oui, j’ai toutes les raisons de ne pas avoir de chats. Ed.

Oui, difficile de s’ y résoudre! 🙂

Lavande dit: à

Renato 8h421
Des amis avaient une pancarte sur leur portail :
« Le chien n’est pas méchant mais méfiez vous du chat ! »

Phil dit: à

la comtesse « gérante » de Vaux-Le-Vicomte doit aujourd’hui organiser des parties de pédalos sur ses plans d’eau pour attirer les visiteurs incapables de suivre une visite guidée du château. En libraire pour ipodés, « Foutriquet ou la fesse offusquée ».

Pat V dit: à

Allez, un peu de Trenet, ça entraine! 😉

Le Jardin extraordinaire
Charles Trenet

– Le jardin extraordinaire
REFRAINS
1. C’est un jar-din ex-tra-or-di-nai-re
Il y a des ca-nards qui par-lent an-glais
J’leur donn’ du pain ils re-muent leur der-rière
En m’di-sant: « Thank you, ve-ry much Mon-sieur Tre-net »
On y voit aus-si des sta-tu-es
Qui se tienn’nt tran-quill’s tout le jour dit-on
Mais moi je sais que dès la nuit ve-nu-e
Ell’s s’en vont dan-ser sur le ga-zon
Pa-pa c’est un jar-din ex-tra-or-di-nai-re
Il y a des oi-seaux qui tienn’nt un buf-fet
Ils vend’nt du grain, des p’tits mor-ceaux d’gru-yère
Comm’ cli-ents, ils ont Mon-sieur l’Maire et l’Sous-Pré-fet.
Il fal-lait bien trou-ver dans cett’ grand’ vill’ maus-sa-de
Où les tou-rist’s s’en-nuient au fond de leurs au-to-cars
Il fal-lait bien trou-ver un lieu pour la prom’-na-de
J’a-voue qu’ce sam’-di-là, j’suis en-tré par ha-sard
2. Dans, dans, dans ce jar-din ex-tra-or-di-naire
Loin des noirs buil-dings des pas-sag’s clou-tés
Y a-vait un bal qu’don-naient des pri-me-vères
Dans un coin d’ver-dure, deux pe-tit’s gre-nouill’s chan-taient
Une chan-son pour sa-lu-er la Lu-ne
Dès qu’cell’-ci pa-rut tout’ ros’ d’é-mo-tion
Ell’s en-ton-nèr’nt je crois la val-se bru-ne
Un’ vieill’ chouett’ me dit: quell’ dis-tinc-tion.
Ma-man dans ce jar-din ex-tra-or-di-nai-re
J’vis sou-dain pas-ser la plus bell’ des filles
Ell’ vint près d’moi et là m’dit sans ma-nièr’s
Vous m’plai-sez beau-coup,
j’aim’ les homm’s dont les yeux brillent.
Il fal-lait bien trou-ver dans cett’grand’ vill’ per-ver-se
Un’ gen-tille a-mou-rett’ un pe-tit flirt de vingt ans
Qui me fasse ou-bli-er qu’l’a-mour est un com-mer-ce
Dans les bars d’la ci-té; oui, mais oui, mais pas dans
3. Dans, dans, dans mon jar-din ex-tra-or-di-nai-re
Un ang’ du Bi-zarre, un
É-ten-dez-vous sur la ver-te bruy-ère
J’vous joue-rai du luth pen-dant qu’vous s’rez ré-u-nis ».
Cet a-gent é-tait un grand po-è-te
Mais nous pré-fé-rions Ar-té-mise et moi
La dou-ceur d’un’ cou-chet-te
Qu’ell’ m’fit dé-cou-vrir au fond du bois
Pour ceux qui veul’nt sa-voir où c’jar-din se trou-ve
Il est, vous l’voy-ez, au c?ur d’ma chan-son
J’y vol’ par-fois quand un cha-grin m’é-prouve
Il suf-fit pour ça d’un peu d’i-ma-gi-na-tion
Il suf-fit pour ça d’un peu d’i-ma-gi-na-tion.
Parlé
Bal de nuit, les oiseaux, les fleurs émerveillées
Artémise, ô Douceur, extase de l’Amour,
Je vous r’trouverai ce soir, à la veillée,
Belle et pareille au premier jour,
Et je vous aimerai, sous la clarté lunaire
Du jardin extraordinaire…
Il suf-fit pour ça d’un peu d’i-ma-gi-na-tion.

Paroliers : Charles TRENET

Lavande dit: à

Rose et Betelgeuse:

Ma grand- mère disait « Mieux vaut être seule que mal accompagnée ».

Inversement, à un journaliste lourdingue qui lui demandait, au moment de la mort de Vadim, si ça ne la gênait pas que ce dernier ait eu tant de femmes, Marie-Christine Barrault (sa dernière épouse) a répondu : »Mieux vaut être plusieurs sur un bon coup que seule sur un mauvais ». L’autre crétin a été un peu désarçonné.

Pablo75 dit: à

@ Ed

Justement, l’article explique pourquoi, malgré toutes les raisons de n’avoir pas de chats, tu les as.

Pablo75 dit: à

avec l’ autre, on est seul. Et moins seul paradoxalement tout seul.
rose dit: 9 août 2018 à 7 h 01 min

Moins seul, tout seul… ça c’est intéressant. Il faut que je réfléchisse… Rose, vous avez des fulgurances qui m’épatent !
christiane dit: 9 août 2018 à 7 h 44 min

Christiane a passé sa vie à lire, à voir des films et du théâtre et elle n’a jamais entendu parler de l’un des plus vieux poncifs sur la solitude, qui lui paraît, du coup, une « fulgurance »:

Lavande a rappelé le vieux proverbe: « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », recyclé sans aucun scrupule par ce génie de la banalité
la plus lisse qui est Marc Levy: « Il n’est de pire solitude que celle qu’on éprouve quand on est deux. ».

Sinon à un autre niveau un peu supérieur on a, d’Anna de Noailles: “Solitude : la double solitude où sont tous les amants”. Et surtout le célèbre: “Si vous craignez la solitude, ne vous mariez pas !” de Tchekhov.

et alii dit: à

respighi
3. Au milieu du jardin (Texte de Jean Moréas)

Clopine dit: à

Pour Jazzi, qui pense que la main de l’homme doit être la plus invisible possible dans les jardins, eh bien évidemment PAS pour D., qui méprise mes poireaux, je voudrais rappeler que, derrière chaque jardin, il y a bel et bien une volonté humaine.

Et qu’avec un peu d’expérience, cette volonté humaine peut se déchiffrer aussi facilement qu’un livre autobiographique vous parle de son auteur, en parcourant les lieux. C’est le portrait des hommes qui se dessinent dans les jardins, et le caractère du jardinier qui s’inscrit là, aussi ressemblant qu’une photo d’identité..

Nos admirations pour toutes les sortes de jardin disons « d’agrément » révèlent ainsi quelque chose de nous,simples visiteurs : par exemple, à mon sens, on ne peut guère aimer Versailles si l’on n’est pas rempli, sinon d’admiration, du moins de respect, envers la grandeur et la puissance d’un monarque pour qui tout était représentation de sa domination. Et on peut bien entendu regretter que la « com » de l’époque, qui passait par l’agencement rigide et somptueux de perspectives inflexibles quoique végétales, ait laissé place aux tweets contemporains. On va dire que ça a moins de gueule…

Mais il est bien d’autres jardins, de toutes sortes, , et chacun d’entre eux est le portrait de son propriétaire (ou « sa » propriétaire, ou « ses » propriétaires, mais j’ai rarement vu des projets de jardins véritablement « communautaires », sauf les potagers sociaux à l’attention des cabossés de la vie, et ceux-là sont « encadrés », n’appartiennent pas vraiment à ceux pour qui ils sont destinés, mais sont issus d’une volonté publique…). Il me semble que deux soit le chiffre maximum quand on « écrit » un jardin, si vous voyez ce que je veux dire…

Et on écrit toujours un jardin, qu’on le veuille ou non. Simplement, il y a des analphabètes qui, autour de leur pavillon Bouyg..hes, planteront une haie de thuyas et ratiboiseront consciencieusement leur 300 m de pelouse. Les mêmes qui, pourvus d’un azerty, n’écriront laborieusement, sans doute, qu’un sous-roman de Delly, hélas !

Et d’autres qui y planteront leurs âmes, comme Giono écrivant « l’homme qui plantait des arbres ».

Et enfin il y aura le jardin qui se voudra la réponse à un projet déterminé, pensé, politique et humaniste.

C’est du moins ce que j’ai ressenti à la lecture du formidable ‘théâtre d’agriculture et mesnage des champs », d’Olivier de Serres. Ce « traité d’agronomie » (une sorte de répertoire des savoirs paysans, fin seizième début dix-septième siècle, ) à la langue « jardinée » cherche, in fine, en « cultivant notre jardin », à nous faire passer « doucement ceste vie, en s’acquérant l’honneur d’avoir vertueusement vescu en ce monde ».

Inutile de préciser que je préfère ces jardins-là aux démonstrations versaillaises, ou à l’idéalisation hypocrite d’un « jardin anglais ». Et, au fait, il peut y avoir autant de poésie dans un rang de poireaux que dans une roseraie, bien sûr. Et autant d’art dans les passages où Proust parle des asperges de Manet que dans la description de l’Eden maudit de l’abbé Mouret, si l’on va par là…

Mon jardin (puisque j’ai la chance d’en posséder un) est le portrait de Clopin. Je le reconnais partout, certes, mais parfois, je tombe sur moi-même : là où Clopin, pour me plaire, a planté des rosiers ; dans la ligne de cotte de bettes, dont nous n’avons guère l’usage mais dont j’aime les feuilles vues au soleil : leurs couleurs translucides, rougissantes, sont emprisonnées dans un réseau de veines, comme la peau sur la main recouvre l’entrelacs des nerfs et des veines. Et dans l’odeur entêtante du seringa, qui gêne le passage mais dont j’ai demandé la grâce : et, par amour pour moi, Clopin l’a accordée.

christiane dit: à

@D. dit: 8 août 2018 à 22 h 25 min
Si on devait comparer, il me semble que les jardiniers des deux lieux cités ressentent le même bonheur quand ils travaillent la terre, sèment, arrosent, agencent leur jardin, regardent la beauté de ces plantes qui poussent.
Vaux le Vicomte, des jardins que je connais, magnifiques, qui tiennent de l’architecture, de la conception d’un espace, de son lien avec l’Histoire.
A l’origine, il y a la terre et ce que les hommes en font.
A propos de poireaux, il m’est arrivé de dessiner des journées entières dans le jardin potager d’une abbaye car toutes les lignes encloses dans les plantes potagères ou d’ornement (il y avait aussi des fleurs) se retrouvent dans l’art, dans l’architecture. On pense beaucoup quand on est dans un jardin… et puis on entend les oiseaux, les insectes, le vent. On suit le vol d’un papillon, d’une abeille. Et cette joie quand penchant l’arrosoir on voit la terre boire goulument cette eau qui est vie. Un jardin, c’est le ciel inversé.
« Si tu coupes un atome, tu y trouveras un soleil et des planètes tournant alentour. » (Jalâl-al-Dîn Rûmi – poète persan, soufi, du XIIIe s.)

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…tout, ce qu’il ne faut pas entendre, de bon matin, sur sa radio, en diverses écoutes aux hasards,…entre deux cafés,…

…l’Alsace, se serait, subitement, sentie des ailles nationalistes  » majoritaires « , pour s’unir, avec le Suisse et l’Allemagne,…

…tient, donc, une autre forme, de bataille d’Azincourt,…

…de mon vivant, en Alsace,…dans les années 60’s,…beaucoup de suisses, et d’Allemands, s’établissaient,!…dans, les villages et vallées, d’Alsace,…
…suivants, toutes sortent, de prétextes,…
…mêmes, confier, des enfants, a des parents alsaciens,…pour causent de divorces,…
…sans, parler, des arnaques, pour escroquer, les boutiques, avant de disparaître,…mieux, que des hollandais, ou autres écossais, de bonne réputations,…

…et, ne voit t’il pas, qu’aujourd’hui, ils sont majoritaires, de peu, à la mode de  » Barcelone « ,…

…et, que déjà, à l’époque, les prestations, de services, étaient, effectuer,…en Suisse, ou en Allemagne,…par, une certaine élite alsacienne,…qui, ne devaient roulez qu’en Mercedes,…
…nationalistes français ?, ou collabos de boches,…les victimes de 14-18,…

…ne leurs ont pas suffit,…c’est incroyable, ces sado – maso,…ils adorent,…
…des taxes, aux portefeuilles, pour dormir, plus tranquilles, avec, ces immigrés, transfrontaliers, à semés, les zizanies, en zones €uroland,…

…pas, besoin d’être français, pour garder, les nations, unies, dans leurs paniers,…
…raisonnements de Schtroumpfs,…
…etc,…Go,!…

ed dit: à

« Et les poils ? »
J’en ai parlé en invoquant les choix très stricts de garde-robe

« Et elle commande, hiératique et moi j’ obtempère. »
Évidemment.

@Pablo
Alors je le lirai dès que j’ai une minute.

christiane dit: à

@Pablo75 dit: 9 août 2018 à 9 h 48 min
Mais oui, Pablo, il arrive qu’une parole nous plonge dans une méditation nourrie par les livres (oui) mais aussi par la vie. C’est la saison des vendanges où la solitude n’est pas charge de tristesse mais rayonnement très doux. Se retrouver en soi et penser… Alors on est bien, seul et relié à tous ceux que l’on aime et que l’on a aimés se préparant au dernier voyage qui se fera solitaire…

christiane dit: à

@Lavande dit: 9 août 2018 à 9 h 33 min
toujours ce sourire… ça fait du bien comme cette pluie sur les toits de Paris.

Pat V dit: à

Et que dire aussi des  » habitants-paysagistes et des jardiniers de la mémoire?

Beau sujet proposé ici, Pierre Assouline!

Le jardin c’ est aussi celui de l’ imaginaire de l’ enfance. Ne dit-on pas une jardinière pour enfants? 😉

Le jardin, c’ est encore la possibilité pour chacun de créer son  » monde » à soi autonome et cependant à autoriser tout ce qui pousse, volontairement ou non. Construction et imagination.

https://cgconcept.fr/bernard-lassus-plante-jardin-centre-pompidou/

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a, de toutes les nations, le jardin commun, de vivre, en toutes libertés, suivant, tout les droits, hors du privé,…etc,…
…liberté, égalité, fraternité,!…etc,…

Bételgeuse dit: à

Lavande recycle sans scrupule par le génie de la banalité, ce qu’il faut lire d’amabilité sur ce blog. Pablo, quel âge a votre fille ? 30 ans?

et alii dit: à

pour christiane
Hortus conclusus
LIVRE / Les litanies du Jardin.
LIVRE / Les litanies du Jardin.

De la rencontre de la poétesse Gabrielle de Lassus Saint-
Geniès et de l’aquarelliste Pascal Brault est né Hortus Conclusus, une célébration cadencée par 630 quatrains en décasyllabes et quarante aquarelles originales d’une fraîcheur inédite.

Pablo75 dit: à

christiane dit: 9 août 2018 à 10 h 06 min

Amen.

Pablo75 dit: à

@ Bételgeuse

« Lavande recycle sans scrupule par le génie de la banalité, ce qu’il faut lire d’amabilité sur ce blog. »

Mais tu ne sais pas lire? Ou tu as un problème de lunettes?

Lavande dit: à

J’ai de beaux souvenirs d’enfance en matière de jardins. Mes grands-parents maternels avaient un beau jardin avec une allée principale recouverte d’une tonnelle avec des rosiers, des glycines et une plante grimpante à toutes petites fleurs blanches en larges grappes, dont j’ai oublié le nom. J’ai le souvenir aussi d’anémones du Japon, si élégantes, que j’ai rarement revues depuis.
Mes grands-parents paternels eux avaient un jardin potager dans un terrain qu’ils louaient je crois, à sept ou huit cent mètres de chez eux. « Aller au jardin » était une occupation bien plaisante dont l’annonce me réjouissait. On emportait LE goûter ; on le mangeait au bord d’une rivière assez tumultueuse qui apportait un peu de fraîcheur.
Maintenant c’est mon frère qui a un superbe jardin, parc pourrait-on dire plutôt, qui ressemble aux deux premières photos, avec beaucoup de variétés d’arbres et d’arbustes, quelques parterres de fleurs, quelques bancs et cabane pour ses petites filles, un petit coin de paradis en somme.

Lavande dit: à

Pablo75 dit: 9 août 2018 à 9 h 48 min
« Lavande a rappelé le vieux proverbe: « Mieux vaut être seule que mal accompagnée », recyclé sans aucun scrupule par ce génie de la banalité
la plus lisse qui est Marc Levy: « Il n’est de pire solitude que celle qu’on éprouve quand on est deux. ».
Bételgeuse vous avez été trompée par un changement de ligne intempestif: mais non, mais non je ne suis pas Marc Levy.

Pat V dit: à

et alii dit: 9 août 2018 à 10 h 29 min

Sympathique et circonstancié. Merci!

Lavande dit: à

Clopine dit: 9 août 2018 à 9 h 52 min
 » … j’ai rarement vu des projets de jardins véritablement « communautaires », sauf les potagers sociaux à l’attention des cabossés de la vie, et ceux-là sont « encadrés », n’appartiennent pas vraiment à ceux pour qui ils sont destinés, mais sont issus d’une volonté publique…). »
Détrompez-vous Clopine ! A Meylan, banlieue upper class de Grenoble, il y a des jardins partagés dans une très belle propriété qui s’appelle « le clos des Capucins » (rien que le nom…) et je peux vous dire que les jardins sont cultivés par des gens qui sont rien moins que des « cabossés de la vie ». Idem à Grenoble au parc Lesdiguières où certaines parcelles sont même surélevées dans des grands bacs, à l’intention de jardiniers en fauteuils roulants.

Lavande dit: à

Un ami en fauteuil, qui adorait son jardin et était si fier de ses fraises, nous disait que les « voisins de jardin » se donnaient des rendez-vous précis pour échanger des graines originales, des conseils ou des coups de main.

christiane dit: à

@et alii dit: 9 août 2018 à 10 h 29 min
Précieux document. Merci.

hamlet dit: à

écouter la voix des jardins je sais pas, mais écouter la voix d’un arbre, tous les mélomanes le font.

l’élu dont le destin sera la musique se retrouve au centre de la famille, sa mère s’est arrangée pour que ses soeurs soient autour de lui, ainsi elles se sacrifient pour le protéger des intempéries, afin qu’il puisse accomplir son destin.

Lorenzo, le troll de la forêt de Joux, l’homme qui savait parler et écouter les arbres.

https://www.youtube.com/watch?v=yCz3AmR4tMU

Petit Rappel dit: à

Un jardin est un paysage intermédiaire entre la nature et la création humaine, pour citer Gromort de mémoire.
A partir de là, les procès faits à Versailles n’ont guère de sens.
D’autant que la dimension nourricière se trouve un peu plus loin, dans le Potager Royal de la Quintinie, et n’a rien à envier à Olivier de Serres.
IL me semble qu’Anna Fort grenouille quelque chose à base de remugles de blogs. Saluons cette digne descendante d’Elisa Mercoeur,0 défaut de Louise Labbé, et gardons-nous en.
Jazzi, pas de Lettres Anciennes.ça n’existe pas;
Bien à vous.
MC

Bételgeuse dit: à

Pablo, les deux à ce qu’il semble , de toutes façons vous n’êtes pas quelqu’un de très sympathique donc je n’ai aucun remord à vous avoir distribué une intention qui n’était pas la vôtre à ce moment là. Je ne comprends pas bien cette double solitude des amants, la leur individuelle et celle issue de l’amour qui les Unit mais les isole en tant qu’unité du restant de l’humanité étrangère à leur sentiment partagé ?

Bételgeuse dit: à

Gromort? vous avez dit gromort comme c’est gromort!

Pat V dit: à

Un jardin est un paysage intermédiaire entre la nature et la création humaine,

D’ accord mais le paysage est déjà une création humaine Petit Rappel… 😉

et alii dit: à

. Un collectionneur de nains de jardin est appelé nanomane.
wiki

et alii dit: à

. La production industrielle de nains de jardin en céramique est apparue en Allemagne (notamment à Gräfenroda en Thuringe) et en Suisse au xviiie siècle, puis s’est développée en Rhénanie, Alsace, Autriche, au Royaume-Uni en 1847 par Sir Charles Isham, lorsque celui-ci rapporte 21 personnages en terre cuite d’un voyage en Allemagne, et les dispose pour orner le jardin de sa maison dans le Northamptonshire.

Jazzi dit: à

« Faut toujours que Zizzi essaye de vendre sa camelote » (closer)

« hehe. Pas faux. » (Ed)

En attendant les trois prochains : La Méditerranée, La paresse et Le printemps, permettez-moi de vous rappeler que Le goût des jardins est l’un de mes tout premiers titres de la vingtaine de volumes publiés à ce jour dans cette collection, depuis 2006. A mon avis, l’un des plus importants avec Le goût du cinéma et Le goût de la marche.
Si vous ne deviez n’en lire que trois !
Dans le genre plus personnel, viennent ensuite Le goût de Cannes et Le goût de Nice, hommages discrets à mes défunts père et mère.
Plus anecdotique, quoique parfois métaphysique, le lecteur peut aussi lire avec profit ma trilogie du Rêve, du Café et du Tabac.
Les autres sont comme autant d’invitations aux voyages…

christiane dit: à

@hamlet dit: 9 août 2018 à 11 h 17 min
Il est beau, ce vieux. Ses mains comme l’écorce de l’arbre qu’il enserre. Et ce sourire de sève…
merci

Jazzi dit: à

Saurez-vous encore écouter la voix de Jazzi ?

Jazzi dit: à

Je n’ai jamais eu de jardin…

Anna Fort dit: à

« remugles de blogs » écrit le p’tit Court… auxquels il participe volontiers en tant que renifleur de soutanes… la remarque de R.D. est révélatrice de Sa Suffisance
en privé, on me demande pourquoi je ne le lâche pas : il a froissé de sa façon hautaine et méprisante des gens que j’aime et/ou que j’admire, car comme le disait Christiane, une admiratrice : « il peut parfois être blessant ».

Petit Rappel dit: à

Et Ces gens que vous aimez et admirez et dont vous vous faites le nervi docile, ne sont donc pas assez grands pour donner leurs noms et faire eux-mêmes leurs commissions, Anna Fort?
Un somnifère de première sur le sujet du jour, les Jardins, de l’Abbé Delille. Peut-être que je suis dur: après tout, ça doit valoir du Christina Goh tous les jours…
Bien à vous.
MC

Jazzi dit: à

Auteur indépendant multicarte et smicard, il me faudrait le soutien d’un mécène (Fondations) ou d’un sponsor (Entreprises) pour réaliser un projet auquel je songe depuis longtemps : créer un site historique, patrimonial et pratique sur Paris.
Quoique se vendant toujours sur le net, parfois plus chers d’occasion que neufs, la plupart de mes guides de flâneries parisiennes ne sont plus réédités par les différents éditeurs spécialisés où ils furent publiés.
De fait, et comme le stipulent les contrats, j’en ai récupéré l’entièreté des droits.
Autant d’inventaires exhaustifs sur les jardins, les cimetières, les fontaines et statues, les musées, les lieux de spectacles et autres divers monuments de Paris dont les centaines de notices, précises et nourries, pourraient constituer la matière de ce site, sans équivalent à ce jour et libre d’accès, que je souhaiterais élégant dans sa forme et abondamment illustré.
Un Paris mode d’emploi, en somme !

Phil dit: à

dear baroz, pour que ça marche aujourd’hui, faut mettre de la fesse. faites un bizness plan avec un peu de fesse (les jardins).

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Tu n’as pas fait un Goût du thé?

(Tu peux republier tous tes livres en format électronique avec l’aide gratuite d’Amazon)

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Tu devrais commencer par compléter sérieusement ta fiche wikipedia (qui fait de la peine), en mettant tous tes livres publiés et en indiquant ceux qui sont épuisés (si un éditeur la regarde il pourrait avoir envie de l’un deux, on ne sait jamais).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Barozzi

D. dit: à

Jazzi EST Jacques Barozzi ???????????!!!!!!!
Rhâââhhhh…. je m’évanouis.

D. dit: à

Phil dit: 9 août 2018 à 12 h 35 min

dear baroz, pour que ça marche aujourd’hui, faut mettre de la fesse. faites un bizness plan avec un peu de fesse (les jardins).

Je confirme. Il faut de la fesse.

Soleil vert dit: à

Jazzi : Auteur indépendant multicarte et smicard, il me faudrait le soutien d’un mécène (Fondations) ou d’un sponsor (Entreprises) pour réaliser un projet auquel je songe depuis longtemps : créer un site historique, patrimonial et pratique sur Paris.

Et lancer un financement participatif ?

Jazzi dit: à

« Et lancer un financement participatif ? »

Je n’aurais pas osé, Soleil vert, vues les réactions de mes petits camarades !
Pablo, le livre papier, en matière de guides, a fait son temps. A nouveau support nouvelle forme.

Jazzi dit: à

(si un éditeur la regarde il pourrait avoir envie de l’un deux, on ne sait jamais).

Il y a aussi des manuscrits inédits, Pablo. Pour la fiche wiki, je ne sais pas qui l’a faite et elle est inexacte. Le goût de Cannes n’est pas un livre sur le festival mais sur la ville ?

Jazzi dit: à

« faites un bizness plan avec un peu de fesse (les jardins). »

Et pourquoi pas les cimetières, Phil ?

Jazzi dit: à

« I still haven’t made up my mind whether sex is good or not. I have my doubts about money too.” —Michel Houellebecq »

Il va finir moine, Delaporte ?

Jazzi dit: à

Mentionnons ici les deux beaux livres de Nathalie Rheims, postérieurs aux miens, et qui ne me mentionne pas dans sa bibliographie.

« Le Père-Lachaise, jardin des ombres » (photographies Nicolas Reitzaum), Michel Lafon, Paris, 2014.
« La mémoire des squares », Michel Lafon. Paris 2016.

x dit: à

Lavande 9 août 2018 à 9 h 33 min
Où va-t-on si M-C Barrault se met à piquer les répliques de Françoise Fabian/Maud ? Elle lui a pris sa couverture en fourrure aussi ?
Ah, ces saintes Nitouche…

closer dit: à

« pour réaliser un projet auquel je songe depuis longtemps : créer un site historique, patrimonial et pratique sur Paris. »

Attend qu’Hidalgo soit virée (croisons les doigts), Baroze. Ça peut intéresser un successeur intelligent.

christiane dit: à

« Moi, je rêve aux lumineux patios des jardins andalous, sentant le jasmin et la fleur d’oranger, faits pour être habités, toujours à l’échelle de l’homme. Ou aux petites villas baroques perchées sur les collines de Florence au milieu des oliviers, qui n’ont jamais coupé le lien avec le monde agricole d’où elles sont issues, splendides et modestes. Comme tout dans ces lieux-là semble né d’un accord profond avec le monde qui les entoure ! »
J’aime ces lignes. Merci, Passou.

Jazzi dit: à

closer, à la mairie de Paris, je suis grillé et sur ma droite et sur ma gauche ! Et compte tenu de mon expérience, je ne le souhaite pas.
Mon « Guide des cimetières parisiens » (1990) coédité avec le soutien de la Ville de Paris a failli me coûter ma place, lorsqu’ils se sont aperçus que j’avais mentionnée parmi les tombes les plus visitées du Père-Lachaise, celle de Malik Oussekine.
Sous Delanoë, on m’avait demandé une monographie sur l’Hôtel de Ville. A un moment donné, dans l’historique, il était sobrement rappelé que l’ancien bâtiment et ses archives étaient partis en fumée à cause des Communards. Un passage qui fut passablement caviardé à la demande du cabinet du Maire…

et alii dit: à

lesécrivains au jardin
les fleurs de tarbes paulhan

Au jardin public de Tarbes, où il est interdit de cueillir les fleurs des parterres, il est logique d’interdire l’entrée à toute personne ayant des fleurs à la main.

Autrement, comment confondre les éventuels contrevenants ?

et alii dit: à

Le Jardin Massey
Un jardin labellisé jardin remarquable

Anna Fort dit: à

Ne jouez pas au finaud, MC, vous les connaissez bien ces personnes, un seul mot aurait tout arrangé mais il n’est pas dans votre vocabulaire : EXCUSE…
J’arrête là et vous laisse à vos chaires zétudes
Bien à vous
AF

Delaporte dit: à

« I still haven’t made up my mind whether sex is good or not. I have my doubts about money too.” —Michel Houellebecq »

Il va finir moine, Delaporte ?
______________________

Cela se pourrait, Jacuzzi. Vous devriez du reste écrire un « goût de la vie monastique ».

Claudio Bahia dit: à

merci à Hamlet, 11h17 pour ce superbe reportage sur Lorenzo, l’homme qui savait parler aux arbres et les écouter

Delaporte dit: à

Il y aurait matière aussi à un « goût de Dieu », un « goût de la religion », et même à un « goût de la sainteté ». L’héritage littéraire en ces matières est considérables et d’exception, il est dommage de ne pas plus les utiliser. Et cela donnerait de bonnes idées aux gens. On attend, dans un autre genre d’idées, votre « goût de la paresse », qui va alimenter, j’en suis sûr, le débat sur l’abolition légale du travail et la décroissance. Une réforme pour les mille ans à venir.

Petit Rappel dit: à

Je ne suis pas fort aux devinettes, assumez clairement qui vous représentez. Par ailleurs,On n’a pas à s’excuser de fautes quand on a fait que défendre ses points de vue.
Chemin faisant, je rappelle que ce blog est un blog littéraire, en principe non voué aux règlements de comptes interpersonnels ou à l’autopromotion d’obscures poétesses.
Bien à vous.
MC

Delaporte dit: à

On ne sait plus vraiment ce que fait Houellebecq, depuis Soumisson, en 2015. Il ne nous donne plus de ses nouvelles, et il a arrêté les interviews dans la presse putride. A quoi passe-t-il ses journées ? Tout ce vide doit l’effrayer, et là, une idée doit germer en lui : se faire moine. Car à ntravers ce vide, ce silence, Houellebecq est assez lucide et préparé pour capter la présence de Dieu, le fameux Deus absconditus dont parlent les théologiens. Après ses expériences sexuelles, alcooliques, Houellebecq est paré pour une expérience mystique de haute intensité.

Delaporte dit: à

Au fond, la question aujourd’hui est la suivante : qui de Houellebecq ou Onfray va se faire moine le premier ? Avec un petit avantage livresque pour Onfray qui publie à la rentrée un livre sur son expérience à la Trappe.

Petit Rappel dit: à

A de rares exception près, l’Hôtel de Ville est une caste, Jacques Barozzi, et la Culture y est tombée bien bas…
Votre Père Lachaise -c’est un jardin, je crois- a fait une brève apparition il y a quinze jours dans un haut-lieu du livre parisien ou il a été vendu dans la journée.
Bien à vous.
MC

Delaporte dit: à

Pour Onfray, cette expérince monastique fut très importante et très prise au sérieux par lui. Il en a publié les bonnes pages dans le Point, c’est dire l’urgence de la chose. Et maintenant cela sort bientôt sous forme d’un livre, médité, réfléchi, pour que cela reste dans les annales. Nos écrivains médiatiques, qui ont goûté aux charmes putrides de la religion cathodique, en ont sans doute été déçus, puisqu’ils se tournent désormais vers la vraie religion, le vrai Dieu…

Delaporte dit: à

Houellebecq se tourne vers Huysmans dans Soumission, et Onfray va à la Trappe pour nous en sortir un nouveau livre : loe message est clair. Ils ont été touchés par l’Esprit Saint.

closer dit: à

« closer, à la mairie de Paris, je suis grillé et sur ma droite et sur ma gauche ! »

Et chez « ni droite, ni gauche »?

Par ailleurs, les idées de « goût de » de Delaporte ne sont peut-être pas si loufoques que cela (sainteté notamment, ça peut aller très loin)…A ta place, j’y songerais…

et alii dit: à

29
Aug
Les Jardins de Colette – Corrèze
Publié par Jardinsmerveilleux – Catégories : #Jardins en France

Les Jardins de Colette – Corrèze
Ce parc floral contemporain rend hommage à Colette. Il est situé à deux pas de Brive, près du château de Castel-Novel où l’écrivain a séjourné.

Six jardins clos représentent les six régions de France où Colette a vécu : du jardin de son enfance en Bourgogne jusqu’aux jardins du Palais-Royal à Paris où elle termine sa vie, en passant par la Franche-Comté, la Bretagne, la Corrèze et la Provence. Les végétaux sont choisis en fonction de l’œuvre littéraire de Colette et de la région qu’ils représentent. Ainsi chaque jardin offre un paysage différent dans un savoureux mélange de littérature et de botanique.

Le parc floral abrite également un labyrinthe de 5 000 m2 en forme de papillon.

Delaporte dit: à

Dans cet interview, Houellebecq se dit calviniste, avec cependant les réserves d’usage :
______________________

INTERVIEWER

You’ve said that you are “an old Calvinist pain-in-the-ass.” What do you mean?

HOUELLEBECQ

I tend to think that good and evil exist and that the quantity in each of us is unchangeable. The moral character of people is set, fixed until death. This resembles the Calvinist notion of predestination, in which people are born saved or damned, without being able to do a thing about it. And I am a curmudgeonly pain in the ass because I refuse to diverge from the scientific method or to believe there is a truth beyond science.

Delaporte dit: à

« Par ailleurs, les idées de « goût de » de Delaporte ne sont peut-être pas si loufoques que cela… »

Merci closer de me rendre justice. Je crois en effet que cela ferait la fortune de Jacuzzi…

Jazzi dit: à

« Il y aurait matière aussi à un « goût de Dieu », un « goût de la religion », et même à un « goût de la sainteté » »

Ma charmante éditrice m’avait proposé (allez donc savoir pourquoi ?), un Goût de la chrétienté, que, ne me sentant pas autorisé, j’ai décliné, Delaporte…

Les politiques sont tous pareils, closer. Mon site sur Paris n’aurait de raison d’être que libre et indépendant.

Jazzi dit: à

La fortune et la carrière n’ont jamais été ma raison d’être…

Jazzi dit: à

« Votre Père Lachaise -c’est un jardin, je crois- »

Avec 45 hectares et 5000 arbres, c’est le plus grand jardin de Paris intramuros, M. Court !

Anna Fort dit: à

Pour le goût de la sainteté, Jazzi, voyez avec le p’tit Court qui a, comme d’habitude son mot à dire sur le sujet

et alii dit: à

j’ai vérifié:le gout de la solitude est déjà joué

Jazzi dit: à

« Votre Père Lachaise -c’est un jardin, je crois- a fait une brève apparition il y a quinze jours dans un haut-lieu du livre parisien ou il a été vendu dans la journée. »

A l’ancienne halle aux chevaux devenu le marché du livre ancien du parc Georges Brassens, M. Court ?
Mon best seller, c’est la monographie de Bagatelle (éditions Ouest-France), en français et anglais, dont j’ai vendu près de 100 000 exemplaires !

Jazzi dit: à

Peu après la sortie de mon Guide des cimetières parisiens (Hervas, 1990), j’ai reçu une lettre d’un pilote de ligne chinois. A l’occasion de l’une de ses escales dans la capitale, nous nous sommes rencontrés. Il voulait traduire mon livre en mandarin ! Certes, il y a quelques carrés asiatiques dans certains cimetières parisiens, mais je lui ai demandé en quoi mon livre pouvait bien intéresser ses compatriotes. Il m’a répondu que pour les chinois, le culte des morts était sacré ! Je l’ai présenté à mon éditeur, qui a dû lui demander des droits trop importants. Je n’en ai plus jamais entendu parler. Peut-être l’a-t-il fait clandestinement ?

et alii dit: à

L’interprétation la plus courante est que Pardès (en Hébreu, Pardès signifie le jardin [d’Eden] et s’écrit PRDS, dont dérive le mot français « paradis ») est l’acrostiche des quatre niveaux d’interprétation de la Torah : pchat (sens simple, dont un verset ne se départit jamais), remez (sens allusif), drach (allégorie), sod (sens secret).

et alii dit: à

Quatre rabbins sont entrés au Pardès : Ben Azzay en est mort; Ben Zoma est devenu fou; Ben Abouya (A’her) a renié sa foi; seul Aqiba est sorti sain et sauf comme il était entré

hamlet dit: à

je n’avais pas vu que la discussion portait sur les jardins, ça tombe bien parce que je m’intéresse actuellement au jardins de Chalice Well.
Notamment à la colline de Chalice Hill qui est une des trois collines de Glastonbury qui constitue l’endroit où on a caché le Saint Graal.

Une figure qui revient souvent dans ces jardins est la Visica Piscis (ou vessie de poisson, ou amande) qui correspond à l’intersection de deux cercles de même diamètre.

Chaque cercle représente des forces ou des entités qui s’opposent, bien mal, féminin masculin, lumière ombre etc…

Il est inutile de rappeler que nous pouvons insérer dans cette intersection un triangle équilatéral dont la hauteur est égale à la moitie de racine de trois et aussi au triangle gnomonique de rang 2.

Je rappelle ici qu’il est noté dans l’évangile de Saint Jean que le Christ avait péché 153 poissons !
Il faut avoir à l’esprit que 153 représente la somme des 17 premiers nombres entiers (!)

Grâce aux pythagoriciens nous savons que la division entre la longueur d’un poisson (sans la queue) et sa largeur est dans un rapport de 265 divisé par 153 (!), ce qui donne un approximation assez précise de la racine de trois.

Si certains s’intéressent à ces jardins, et ont un certain esprit d’aventure, je dispose d’autres détails (tous vérifiés) qui peuvent indiquer précisément l’endroit où se trouve le Saint Graal.

ed dit: à

13:22

Si jazizi me vole mes répliques, ca va pas le faire.

Les livres de Houellebecq SONT des histoires de prédestination, tous ces héros qui pensent y arriver, trouver l’amour, pour finir fauchés en plein vol.

Petit Rappel dit: à

A propos de l’aspect Jardin, j’ai cherché une gravure de l’époque ou le Père Lachaise s’appelait Mont-Louis.
On ne peut rien vous cacher, JB.
Y-a-t-il un médecin pour soigner -je ne dis pas guérir- la petite Anna Fort? D’avance merci.
MC

Delaporte dit: à

A propos de jardin et de cinéma, il y a le film « Meurtre dans un jardin anglais », qui se passe dans la belle nature anglaise. Le titre original n’insistait pas sur le « jardin » (ça, c’est un réflexe typiquement français, style siècle de Louis XIV). Je n’ai pas revu ce film depuis une éternité, je pense qu’il a dû considérablement vieillir, devenir grotesque même.

christiane dit: à

Merci, Et Alii, je ne m’étonne pas que l’illustrateur Pascal Brault, aquarelliste botanique de talent soit styliste chez Chanel ! Métamorphoses à l’écoute du monde végétal.
http://www.sfib.fr/members/pascal-brault/
650 quatrains s’inspirant de la poésie française d’antan, dédiés aux fleurs et végétaux, Gabrielle de Lassus Saint-Geniès dit avoir voyagé de l’infiniment grand de la voûte céleste à l’infiniment petit de la flore.
Le titre Hortus Conclusus, ( Jardin Clos en latin), n’est-il pas inspiré du « Cantique des Cantiques » ?
J’ai feuilleté cet herbier littéraire, au printemps, dans une librairie-galerie, rue Racine, dédiée aux jardins de Paris : « Jardins en Art ». C’est un ouvrage magnifique.
Il y avait aussi des peintures et sculptures en bronze et en verre de Françoise Bissara-Fréreau.

Delaporte dit: à

Ardisson balance sur les coulisses de son émission putride, au cours de laquelle des écrivains morts-vivants jouaient les divas :

Thierry Ardisson se souvient également d’une mésaventure arrivée à Frédéric Beigbeder : « Au moment de le faire entrer [en plateau], j’ai Catherine [Barma, la productrice] qui me dit dans l’oreillette « Il a vomi partout, il dort même dedans ». Du coup, on a repoussé sa venue d’une semaine et il s’est retrouvé en face de Marc-Edouard Nabe, qui l’a défoncé. Il aurait mieux fait de moins boire et de passer la première fois… »

Delaporte dit: à

Ardisson aussi avait tenté d’être écrivain. Une mauvaise affaire de plagiait l’en a dissuadé. Il voulait aussi faire du cinéma, à une époque. Là aussi, fiasco complet.

Delaporte dit: à

Les coulisses de son émission n’ataient qu’une beuverie ininterrompue, qui se continuait sur le plateau avec des verres remplis de vodka. Sans parler de la drogue.

Delaporte dit: à

Ardisson précise :

Outre l’alcool, Thierry Ardisson raconte que la drogue circulait également. « Bien sûr que tu avais des mecs qui se défonçaient dans les loges ! Ca tapait, ça fumait […] Par exemple en 2002, quand Milla Jovovich a quitté le plateau en balançant son verre d’eau parce que j’avais parlé du fait que son père avait fait de la prison, bah elle était surtout complètement défoncée. »

et alii dit: à

@christiane,si,c’est bien dans chant des chants que se trouve l’image de l’épouse jardin
Au chapitre 4 du Cantique des cantiques, l’épouse – dont nous voudrions parler – est comparée à un jardin. Toutes sortes de plantes avec parfums d’agréable odeur s’y trouvent et tous les principaux aromates. L’époux a planté et entretenu avec soin ce jardin pour la joie et la satisfaction de son coeur. Il a permis au vent de l’épreuve de souffler pour que ses aromates s’exhalent (v. 16). C’étaient ses parfums et il désirait les respirer. Nous n’aimons pas le vent glacial du nord et cherchons si possible à l’éviter.je vous le cherche dans la bible hébraique

christiane dit: à

@Delaporte dit: 9 août 2018 à 16 h 12 min
C’est un film effectivement très curieux de Peter Greenaway, inclassable, obscur comme un puzzle qui ne révèle son sens que lorsque la dernière pièce est placée (et encore…). Le scénario dépend du crayon de Neville dans ces dessins du jardin qu’on lui a commandés. Il dessine, un peu perplexe, jour après jour, tout ce qu’il voit dans ce jardin : une échelle qui apparait puis disparait, une paire de bottes, des vêtements épars… Il est aussi perplexe car il est rémunéré d’une étrange façon par Mrs Herbert qui l’a engagé pour ce travail. Elle semble être une épouse délaissée, très ardente et très libre qui exige sa présence intime une heure par jour.
Mr Herbert, son époux, est retrouvé… assassiné.
Le pauvre artiste, un peu naïf, aura chaud à la fin du film… sans comprendre qu’il a été piégé et qu’il n’avait été engagé que pour féconder Mrs Herbert (qui pourrait ainsi garder l’héritage du mari encombrant et défunt).

christiane dit: à

@et alii dit: 9 août 2018 à 16 h 40 min
Ah merci, vous en savez des choses intéressantes ! Votre pseudo est très étrange…

christiane dit: à

@Jazzi dit: 9 août 2018 à 15 h 54 min
Oh, merci, j’avais aimé « Winter sleep » de ce même Nuri Bilge Ceylan. Je vais chercher où il se joue.

Anna Fort dit: à

Ce sont toujours les plus malades qui veulent « soigner » les autres, Votre Suffisance

et alii dit: à

christiane,excusez ce psedo d’urgence pour la rdlcomme je devias en changer,
pour chant des chants,comme on préfère traduire,j’ai traduit autrefois à la demande d’une amie une nouvelle d’agnondans laquelle iljouait avec chant des chants le titre de la nouvelle est « la sagesse du roi Salomon était plus grande » j’avais exigé demettre en notes chaque verst biblique « parodié » et quelques traductions prposées parailleurs,demande acceptée par l’éditrice

et alii dit: à

je devais etc….

Jacques R. dit: à

Car on peut envisager le monde à partir de son jardin.

Sans aucun doute, à condition de ne pas oublier que cette approche du monde est orientée, organisée, donc limitée, qu’il s’agisse de l’aristocratique jardin d’agrément ou des quelques arpents du jardinier de La Fontaine. Prenons par exemple la découverte du paysage céleste : il est clair qu’une prairie nue conviendra mieux comme lieu d’observation que n’importe quel jardin. Le jardin n’est que le prolongement extérieur du home sweet home, toujours plus fermé qu’ouvert. Envisager le monde suppose qu’on renonce au jardin.

Pablo75 dit: à

Houellebecq se tourne vers Huysmans dans Soumission, et Onfray va à la Trappe pour nous en sortir un nouveau livre : loe message est clair. Ils ont été touchés par l’Esprit Saint.

Delaporte dit: 9 août 2018 à 15 h 02 min

On voit bien l’ironie habituelle de D. qui perce sous les propos délirants de Delaporte.

christiane dit: à

@et alii dit: 9 août 2018 à 15 h 41 et 42 min
Il y a une autre tentative, celle, dans La Divine Comédie -Le Paradis de Dante (traduction J.Risset), dans le chant XXXIII.
Trois cercles lui apparaissent très lumineux. Le poète se compare alors à un géomètre qui ne peut trouver un principe (la quadrature du cercle ?) qui lui manque face à ces cercles. Il écrit :
(137-145)
« je voulais voir comment se joint / l’image au cercle, comment elle s’y noue; / mais pour ce vol mon aile était trop faible : / sinon qu’alors mon esprit fut frappé / par un éclair qui vint à son désir. / Ici la haute fantaisie perdit sa puissance ; / mais déjà il tournait mon désir et vouloir / tout comme roue également poussée, /
l’amour qui meut le soleil et les autres étoiles. »
C’est également pour décrire la vanité de la tentative de pénétrer le mystère divin. Il n’aura eu qu’une illumination fugitive, comme Moïse au Buisson ardent, la vision s’évanouit.
A propos de « Buisson ardent », Henri Meschonnic a écrit un texte superbe Puisque je suis ce buisson. L’éditeur, Arfuyen précise :
« En épigraphe du présent recueil, Meschonnic se réfère à un dicton yiddisch qui définit bien le ton particulier de son écriture, à la fois savante et malicieuse : « La première partie, es heibt sikh nit oun, peut se dire seule : « ça ne commence pas », au sens de « c’est un mensonge », « ça ne tient pas debout ». La seconde partie, oun es lost sikh nit oïs, « et ça ne finit pas », ne se dit pas seule. En entier – ni queue ni tête. »
(Là, il est proche de hamlet dans la dérision du commentaire de 15h53)
Un extrait de ce beau recueil :
« c’est de loin quand des mots tremblent / que je vois / les yeux fermés / que je sens / le sens passer / et je sais je sais j’entends /des cris qui ne sont pas sortis / et qui viennent / viennent / en silence »

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 9 août 2018 à 15 h 53 min

Encore un message qui sent « D. », décidément omniprésent ici…

christiane dit: à

@et alii dit: 9 août 2018 à 17 h 03 min
Mais ce n’est pas une critique. Vos commentaires sont passionnants. Je viens d’ailleurs de vous répondre.

christiane dit: à

@et alii dit: 9 août 2018 à 16 h 48 min
Est-il plus beau texte ? Quelle merveille.

Pablo75 dit: à

« il y a le film « Meurtre dans un jardin anglais », »
(Délaporte)

Très bon film, qu’il vaut mieux voir en VF, tellement l’image est fondamentale. Et avec une musique extraordinaire qui allait rendre célèbre son compositeur: Michael Nyman.

https://www.youtube.com/watch?v=xAtmQ63rY8I

Pablo75 dit: à

Les coulisses de son émission n’ataient qu’une beuverie ininterrompue, qui se continuait sur le plateau avec des verres remplis de vodka. Sans parler de la drogue.

Delaporte dit: 9 août 2018 à 16 h 34 min

D. et Delaporte ont le même puritanisme, très rare en France à notre époque.

Delaporte dit: à

« On voit bien l’ironie habituelle de D. qui perce sous les propos délirants de Delaporte. »

Vous aussi, vous nous faites une « fixette », on dirait. Pablo est un obsessionnel, avec compulsion (et convulsion !) de répétition !

Je me demandais si Passou avait été invité chez Ardisson, et dans quel état il était sur le plateau. Connaissant sa rigueur, je suis certain qu’il était resté à jeun. Passou est un vrai pro !

Delaporte dit: à

ed dit: 9 août 2018 à 15 h 58 min

Vous pouvez constater, Ed, que j’en ai repassé une couche. C’est ce que vous vouliez, sans doute. Je comprends que ça vous intéresse, consciemment ou inconsciemment. Il n’y a d’ailleurs pas que moi qui commente sur ce sujet, ici. C’est devenu un débat.

Pablo75 dit: à

Étrange, Delaporte: Passou ne dément pas que tu sois D. (comme il avait démenti que Lavande n’était pas la Vie…).

Ou que hamlet ne soit pas x.

Ou que D. n’ait rien à voir avec hamlet.

Silence radio de ce côté. Ça ne t’étonne pas Delaporte?

rose dit: à

curmudgeonly à deux acceptions
bouleversante : chagrin/peine bouleversante
qui maugrée pour une personne d’ un âge certain

Delaporte dit: à

« Ça ne t’étonne pas Delaporte? »

Passou doit sûrement être en vacances, et ne se préoccupe nullement de vos inepties.

Pablo75 dit: à

Delaporte s’adresse à Ed avec le même ton que D.

(Les deux ne font jamais des fautes et ils écrivent le même français « classique » et « lisse »).

Reste l’hypothèse qu’ils soient frère jumeaux (et pour en avoir moi-même je sais qu’ils peuvent aimer jouer aux jeux de cache-cache).

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