Séductions de l’ordre et du chaos

le 27 janvier 2021

Deux livres que le hasard de la librairie m’a amené quasiment en stéréo alors que l’un n’a rien à voir avec l’autre. Il est même son antagoniste sur le plan de la construction : autant l’un est rigoureusement organisé, autant l’autre part dans tous les sens. Ce qui fait leur attrait et leur secrète séduction, aux deux.

Par le ton et la démarche, Une affaire si facile (160 pages, 17 euros, Le Cherche-midi) de Francis Szpiner (Paris, 1954) n’est pas sans rappeler son premier roman Une affaire de femmes (Balland, 1986), consacré à la « faiseuse d’anges » Marie-Louise Giraud que ses activités d’avorteuse dans la clandestinité avait conduite à l’échafaud en 1943, que Claude Chabrol avait adapté pour le porter à l’écran. L’auteur étant dans le civil un pénaliste réputé, on dira que ce sont des livres d’avocat alors qu’il s’agit de romans que seul un avocat passionné de littérature pouvait oser écrire tant la vérité crue dans toutes ses facettes, des plus évidentes aux plus perverses, y côtoie l’invraisemblable dans toute sa séduction. Autobiographique ? Mieux encore : du vécu sauf dans le dénouement.

Imaginez un instant… Nous sommes en 1984. Me Simon Fogel, jeune avocat parisien déjà très lancé par ses plaidoiries remarquées lors de procès qui ont défrayé la chronique, accueille dans son cabinet une femme que tout indique comme la coupable d’un crime qui vient d’être commis. Tout à commencer par elle-même. Avant de passer au commissariat, elle lui livre des aveux complets. Elle a fait feu sur son mari (une balle de calibre 12 dans la tête) dans leur pavillon de banlieue. Il accepte son dossier en connaissance de cause : son mari ne se contentait pas de la battre depuis des années, il l’humiliait, l’avilissait en la soumettant à sa fantaisie sexuelle en la faisant descendre au plus profond du sordide. Pas d’antécédents, criminels, pas de casier judiciaire, tout parait clair et limpide, d’autant que lorsque s’est résigné à s’emparer du fusil de chasse pour l’abattre dans son sommeil d’alcoolique, elle voulait avant tout protéger leur fils Nicolas, six ans.

Le récit est d’un réalisme glaçant, clinique, sans effets de manche, dénué du moindre pathos. Par la maitrise de sa construction, il fait penser à un travail d’architecte tel que le romancier italien Sandro Veronesi, architecte de formation (il avait consacré sa thèse à la restauration moderne sous Victor Hugo), l’évoquait récemment dans une interview à Libération à propos de son Colibri (traduit de l’italien par Dominique Vittoz, Grasset). Tout un art de la composition qui traite les chapitres en masses, se permet tous les jeux avec la chronologie, les bases, les parties structurantes, les lettres échangées par les personnages interposées comme le sont des matériaux :

« En architecture, on étudie aussi le rapport entre les figures et l’espace, or l’architecture et le roman ont encore ceci en commun qu’il n’existe pas de personnages sans espace. Pour écrire un livre solide, ma référence est la solidité architecturale »

On avance dans la lecture d’Une affaire si facile comme dans un polar bien ficelé sauf que c’est d’autre chose qu’il s’agit car l’auteur nous engage dans une réflexion très personnelle sur la position de l’avocat face à la culpabilité, au secret professionnel, à la morale, à sa conscience et la déontologie. La réussite du roman tient aussi à son dénouement qu’il faut évidemment se retenir de révéler. Disons que c’est pour le moins inattendu. En s’imposant, la vérité n’est pas si simple qu’elle paraissait. On sait que Martine sera condamnée pour le meurtre de Marcel, du moins l’on s’en doute en toute logique, le rôle de son défenseur étant alors supposé être celui qui tentera tout pour réduire sa peine. Sauf à ce que le jeu soit faussé dès lors que la complexité s’en mêle, les évènements dussent-ils être racontés du point de vue d’un narrateur unique, Me Fogel, maitre de ce labyrinthe d’interprétations et de fausses pistes. Au procès, il se fait fort d’opposer ses incertitudes aux certitudes de Mme l’Avocat général. On le sait, le prétoire, c’est la guerre. Sauf qu’en déposant sa robe pour écrire son roman, Me Szpiner a vissé un silencieux au canon de son arme. On se croirait chez Simenon. Non celui des enquêtes de Maigret mais celui des romans durs.

« Regardez-la, est-ce qu’elle vous fait peur ? Moi, je pense que si demain vous la rencontriez, vous la serreriez dans vos bras, et vous la plaindriez. Parce que sa vie a été un calvaire. Et sa peine, elle l’a déjà subie.

Autant l’histoire de Francis Szpiner est rigoureusement ordonnancée, autant Par instants, la vie n’est pas sûre (347 pages, 21,90 euros, Pol), le récit à fragmentations de Robert Bober (Berlin, 1931) ne l’est pas. Non que celui-ci ne sache pas faire, les lecteurs éblouis et bouleversés par son Quoi de neuf sur la guerre ? (Pol, 1993, Prix du livre Inter), qui marqua l’entrée en littérature de ce documentariste loué et lauré très lié à Georges Perec (ils ont fait ensemble Récits d’Ellis Island), ont pu le vérifier depuis avec Berg et Beck (Pol, 1999) notamment. C’est juste que Bober a écrit de la manière qui correspondait le mieux à son état ; et si le résultat parait à juste titre assez foutraque, cela reflète son bon plaisir et sa sincérité à 89 ans. Le résultat est une merveille de sensibilité aux détails du quotidien, de finesse d’esprit et d’intelligence critique.

Son titre est inspiré de la Nonchalance (Verdier, 1991) de son ami Pierre Dumayet. Celui-ci, qui n’est pas le dédicataire de son livre (c’est Paul Otchakovsky-Laurens mort accidentellement il y a deux ans- et regretté par ses auteurs comme rarement un éditeur le fut), fut également son complice puisqu’en semble ils ont signé une quarantaine de documentaires consacrés notamment à des écrivains : Flaubert, Queneau, Balzac, Dubillard… Autant de pépites qui font l’orgueil de notre patrimoine télévisuel. Des rencontres comme on n’en fait plus et qui n’avaient d’autre but que de faire lire un écrivain. Décrire la peau du texte pour donner envie d’aller la caresser et en faire jaillir du sens, des odeurs et des émotions. Y a-t-il plus noble et plus ambitieux pour qui tient boutique dans la petite lucarne ? Par instants, la vie n’est pas sûre est en fait conçu sous la forme d’une lettre adressée à l’ami disparu en 2011 ; mais même cette lettre est foutraque, ce qui d’ailleurs n’a pas d’importance. De toute façon, le séduisant chaos du récit est annoncé dès les phrases d’Aragon placées en épigraphe, issues de son foutraquissime et passionnant Henri Matisse, roman (1971) :

« Ce livre ne ressemble à rien qu’à son propre désordre (…) Il égare ses pas, revient sur ses propres traces… Par moments, on croirait le suivre, et voilà qu’on se retrouve ailleurs, d’où l’on s’imaginait il y a bien longtemps parti ».

Au fond, le fatras d’un livre n’est acceptable que lorsqu’il est revendiqué et glorifié au même titre qu’une forme littéraire. Ce qui compte, ce sont les voix, celles de Bober et Dumayet, comme s’ils poursuivaient leur conversation entamée il y a un demi-siècle. Et leurs timbres imposent leur présence dans toutes les pages. Retours d’anecdotes, bouts de conversations, éclats de mémoires, citations en veux-tu en voilà et des lettres comme autant de conversations avec un absent. C’est un lecteur de Quoi de neuf sur la guerre ? qui lui écrit : « Votre livre, vous l’avez écrit en français mais je l’ai lu en yiddish ». C’est son ami le dramaturge Jean-Claude Grumberg, qui comme lui à ses débuts « tira l’aiguille » dans l’atelier, qui confie dans un éclair de mélancolie : « Plus je vieillis, plus je deviens enfant de déporté ». C’est une réflexion née d’un mystère cézannien demeuré inentamé, celui des cartes blanches entre les mains d’un des Joueurs de cartes, du moins dans l’une des cinq versions du tableau (comment joueur ainsi ?). C’est l’admiration muette mais reconnaissante pour l’œuvre de Vladimir Jankélévitch. C’est l’exploration permanente de sa bibliothèque de grand lecteur que l’on devine profuse, variée, surprenante. On n’est pas déçu. Son grand livre parmi des milliers d’autres, c’est The Family of Man qui contient quelque 503 photos sélectionnées par le photographue Edward Steichen en 1955 pour une exposition au Moma. Et s’il ne devait n’en retenir qu’une, qui serait « la plus belle photo au monde », ce serait celle qu’Henri Cartier-Bresson prit à Bali pour tout ce qu’elle raconte du passage du temps sur les corps.

Robert Bober, ancien assistant-réalisateur de François Truffaut sur ses trois premiers films, a son tempo qui n’est pas celui de… disons, Jean-Christophe Averty. C’est quelqu’un de lent, au débit réfléchi, qui prend son temps pour mieux nous le donner. Son livre est calme, débordant de tendresse et d’humanité, zébré parfois de saines colères qui surprennent d’autant plus par leur violence (contre « l’immonde Plenel » par exemple, le journaliste auquel il ne pardonne pas de s’être comparé aux martyrs de l’Affiche rouge après s’être retrouvé en couverture de CharlieHebdo).

De toute sa vie, Robert Bober n’aura passé et réussi que deux examens dont il est également fier : celui de tailleur-coupeur-gradueur et celui de la Commission d’avances sur recettes pour son plus récent film Vienne avant la nuit (2017). Ne lui ayant jamais commandé un costume à mes mesures, je ne saurais en juger ; mais j’ai vu son film plein de dates, de noms, de lieux et de fantômes, enquête sur les traces de son arrière-grand-père dans ce qui reste du monde d’avant, et je puis vous assurer que cette méditation sur la mémoire et l’oubli est exemplaire de sensibilité. Comme son livre.

(« Cimetière »; « Avec vue sur le Prater » images extraites de Vienne avant la nuit de Robert Bober)

N° 94 La mode du beurre de cacahuète »

« A qui profite le crime ?

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commentaires

1 356 Réponses pour Séductions de l’ordre et du chaos

christiane dit: à

JJJ, vous écrivez : »Son habilité, c’est toujours de donner à voir un brin de l’échafaudage, qui va gagner dans le combat à mort entre l’architecte et l’ingénieur »

Même position pour le lecteur mis dans la confidence du raisonnement du narrateur. Ce qui donne un recul par rapport y l’actualité du récit. Un peu comme les apartés au théâtre.
Je n’ai pas lu hier, tout heureuse de regarder cet étrange film « Appaloosa » d’Ed Harris sur la 3. Des questions restent en suspens à propos de choix entre légalité et vengeance. De plus les personnages de ce western ne sont pas conventionnels. Des glissements vers un registre comique. Des faiblesses dans certaines scènes mais un agréable moment. Puis j’ai laissé reposer « Le colibri » pour relire certains passages « Michel Leiris – Écrits sur l’art » de Pierre Vilar (CNRS). De belles rencontres par l’écriture. Michel Leiris aura été un témoin engagi dans la peinture de son temps, un rapport vivant à l’art contemporain. Des artistes qui furent ses amis. Passionnant.

bouguereau dit: à

Le père de Proust, hygiéniste de grande réputation, qui conseillait aux asthmatiques de vivre au grand air et d’éviter les excitants

tu connais ladage drihihon..c’est le cordonnier qui mérite le plus de pied au cul

bouguereau dit: à

Hélène Carrère d’Encausse

..on dit dormesson est un espèce de con..alors quhéléne c’est une espèce de conne..

bouguereau dit: à

« Chirurgie éveillée » ! Voilà une hypallage de compétition

sans article!..tu confond havec un chirurgien bourré endormi profond post coitoum triss

Janssen J-J dit: à

@ Mais Cocteau Jean n’a jamais prononcé cette formule milanaise !

@ Evelyne Dandry, fille d’André Dassary, est bien vivante, saluons cette grande actrice qu’on a tendance à sous-estimer. Elle aimait beaucoup Radio Classique.
https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&ei=C8MTYPGqJ4SHjLsPhu6AqAI&q=evelyne+dandry+mari&oq=evelyne+dandry&gs_lcp=CgZwc3ktYWIQARgBMgUILhCTAjICCAAyAggAMgYIABAWEB4yBggAEBYQHjIGCAAQFhAeMgYIABAWEB46CAguEMQCEJMCOgQIABAKOggIABAWEAoQHjoECAAQQzoFCAAQsQM6CwgAELEDEMcBEKMCOggIABCxAxCDAToICC4QsQMQkwI6AgguOgUILhCxAzoICC4QsQMQgwE6BwguELEDEEM6CAgAEMcBEK8BUMHKAVj0gwJgrZkCaAFwAHgCgAG0AYgBhg6SAQQyNi4xmAEAoAEBqgEHZ3dzLXdperABAMABAQ&sclient=psy-ab
@ T.F. => Laissons Debord en dehors de tout ça… – Ne tirez pas sur le pianiste Bambi. – Fuyez les pumas dans la brousse : courez « en 1 leçons » comme un Zatopek ! (comme disait l’Echenoz)… – Tel JD, ne dites pas une covide, chiez droit… sur le covid ! – Chantal, avez-vous achevé la nécro ? – Oubliez la gangrène, Benjamin ! – Le « voile de Rachel » dans la saga des Jacob (Mann). Quid ? – et cetera, faites marcher la mémoire intersectorielle du matin, remerciez le monde ! BJ à la Cie créole de l’rdl, boules de suif et autres bouffons ! (29.1.21_9.29)

bouguereau dit: à

design sonore

c’est trop long..mais le design sonor jador..b!coz.. jaime le son..jaime le son..

Janssen J-J dit: à

Drillon du vendredi, un a – spirateur inspirant ?

rose dit: à

Bouguereau

Patoutafé
C pas la peine de tortiller du Q pour chier droit.

rose dit: à

Et anathème ?
C l’histoire d’un fort en thème.

Janssen J-J dit: à

@ une espèce de conne…
Carrère d’Ancône ? Cuculine déconne ? 🙂

rose dit: à

[…]comme Don Juan aux Enfers, souverain, « ne daignait rien voir »

Il était avec le grand commandeur et en chemin vers la mort. C le pourquoi il ne daignait rien voir. Aut’choz en tête.

rose dit: à

Suis bien d’accord avec le fait qu’un prof n’a pas à séduire un élève.
D’ailleurs Jean Grenier, dans ses critiques sur les premiers livres de son élève fut sévère.
Longtemps, on a cru que la sévérité était une valeur première.
Maintenant on sait tous que c’était construction hiérarchisante et on s’en balance.

« On préfére les bisous.
On préfère les bisous. »
Enfin, la bienveillance hors le lèche-cul à bannir définitivement (ainsi que le mariage, suivez mon regard).

rose dit: à

En avant « sisters »

https://youtu.be/jrVbawRPO7I

rose dit: à

Brothers and sisters.
(Moi chui la p’tite blonde, très à gauche 😉)

https://youtu.be/N-aK6JnyFmk

Janssen J-J dit: à

Et Anatole…, ? un fort en tôle (en taule ?)
Et Athanase…, ? (j’ose pas les nazes ?)

@ Ch. Un mot incompris dans le Colibri : « les Alpes apuanes ». C’est quoi, au juste ? – @ p. 243-244, un passage émouvant sur la manière d’accompagner avec amour son père dans sa mort, une fois l’enthanasie consentie par le patient entré en sudation profonde, activée par le fiston. – et, p. 259… cette charge jubilatoire du Marco Carrera, le fiston opticien anti-psy, ledit « colibri » : « J’ai toujours été cerné par les psychanalystes et ça n’a pas empêché mes proches de souffrir comme des bêtes sauf qu’au final, c’était ma faute. C’est aux psychanalystes que j’en veux : je n’ai rien contre les psychiatres » (p. 259).

Janssen J-J dit: à

@ la bienveillance hors le lèche-cul à bannir définitivement (ainsi que le mariage,

J’arrive pas à suivre son regard, car je louche et tombe toujours à côté de ses pompes, et lui, regarde ailleurs, au delà de la baraque (c l’opticien de Lampedusa).

bouguereau dit: à

Suis bien d’accord avec le fait qu’un prof n’a pas à séduire un élève

c’est ne rien savoir des neurone miroir dans ta culotte..et de la divine pédagogie

bouguereau dit: à

Longtemps, on a cru que la sévérité était une valeur première.
Maintenant on sait tous que c’était construction hiérarchisante et on s’en balance

elle même est devenu un cliché bdsm..t’es hune menteuse

bouguereau dit: à

comme meussieu courte havec bambi..et voltaire qu’il rend odieu..faites attention communautariss..prende ce que disent les critiques litteraire nazi pour preuve et argent comptant..c’est contagieux..ça n’est pas hune preuve meussieu courte

christiane dit: à

JJJ,
je vous réponds par le marbre de Carrare car je ne suis pas arrivée à cette page :

https://www.routard.com/mag_carnet/185/les_apuanes_une_toscane_de_marbre.htm?page=2

Janssen J-J dit: à

et moi…, suis la grosse chataine. Today, c moi qui suis la plusss dans le sens de l’histoire (in the wind), à l’époque j’étions d’avant-garde. La p’tite blondasse est devenue un vrai laidron, & moi je fais la h’une des magazines pipe-hole…

Janssen J-J dit: à

@ Suis bien d’accord avec le fait qu’un prof n’a pas à séduire un élève.
Pas d’accord du tout. Au contraire, l’art de la pédagogie utile, c’est de séduire un élève parmi tous les élèves. A condition que ce soit pas son fiston ou son beau fils, hein, Olive ? (« Nathanael, je t’enseignerai la prudence ! » qu’il disait, Gidi le dégivré)…

christiane dit: à

rose dit: « Suis bien d’accord avec le fait qu’un prof n’a pas à séduire un élève.
D’ailleurs Jean Grenier, dans ses critiques sur les premiers livres de son élève fut sévère.
Longtemps, on a cru que la sévérité était une valeur première. »
Oui, Rose, mais il ne s’agissait pas de séduire mais de respecter l’élève, de na pas l’humilier ni de le dédaigner, ni de commettre d’injustice. Là, il y a parfois des progrès à faire…
Par ailleurs, je n’ai jamais vu d’échanges de « bisous » à l’école élémentaire. Le monde de la maternelle est un monde différent surtout le jour de la « rentrée » en petite section quand ça pleure « contagieusement » le temps de la séparation d’avec les parents. Mais là encore, pas de bisous. Plutôt des mots, des sourires, des activités et surtout le groupe.
C’est le groupe d’élèves + prof qui fait le ciment d’une classe et plus l’enfant grandit, plus la transmission du savoir devient la joie (et la difficulté…) essentielle.
Ce qui plombait l’école, les dernières années où j’y ai enseigné, c’est le poids des problèmes familiaux et de cité qui venaient perturber parfois violemment la sérénité de la maison école.
L’éducation donnée par la famille est inégalement ressentie par bien des parents…
Heureux enfants, ceux qui ont une vie structurée, paisible, confiante et riche sur le plan affectif et culturel. Ils restent nombreux.

Janssen J-J dit: à

@ Heureux enfants, ceux qui ont une vie structurée, paisible, confiante et riche sur le plan affectif et culturel. Ils restent nombreux.

oui mais que faire des autres ?… c là où je cane, dans ma pédagogie égalitariste, voyez !…

renato dit: à

Le puma kenyans ?! race découverte récemment ou importé pour les besoins du sport ?

christiane dit: à

Janssen J-J dit: « Pas d’accord du tout. Au contraire, l’art de la pédagogie utile, c’est de séduire un élève parmi tous les élèves. »

Ouh, là ! Non précisée votre pensée est ambiguë.
J’emploierai plutôt le mot de savoir faire. Trouver un équilibre entre la rigueur de la transmission et le fait de donner envie aux élèves d’aller vers ce savoir, de s’en emparer, de lutter pour comprendre, assimiler. Leur donner envie de poursuivre une recherche par un travail personnel ou en groupe, par des livres, des sorties (musées), une fréquentation de la bibliothèque.
Je crois aussi que le prof doit savoir encourager mais aussi s’effacer quand la classe est au travail. La concentration de l’élève exige une certaine autonomie.
La phase délicate est celle de l’évaluation, des résultats (grande section de la maternelle – élémentaire – secondaire). Etre juste, ne pas donner l’impression à un élève que l’on désespère de ses progrès s’il est faible mais ne pas lui mentir, comme ne pas donner une place privilégiée et une attention particulière à celui qui réussit brillamment.
Les élèves passent, poursuivent leur route. Puissions-nous leur avoir laissé un souvenir positif et le goût du savoir (reconnaissance de Camus pour son instituteur, oui, Rose). Puissions-nous aussi avoir su dynamiser le groupe classe et favoriser la responsabilité de chacun dans ce même groupe.

DHH dit: à

@bloom
vous vous êtes demande qui etait ce type ,ce Tristan Flora dont vous n’aviez jamais entendu parler

moi j’ai decouvert grâce a une journaliste une rue parisienne inconnue la rue d’U.L.M sans doute baptisée recemment en hommage a ce sport

closer dit: à

Le mot « séduire » est ambigu et à bannir.

Les profs dont j’aimais les cours m’impressionnaient par leur savoir et me passionnaient par leur art de le transmettre. De la sympathie en sus, soit, de la séduction, non.

christiane dit: à

JJJ : « oui mais que faire des autres ?… »
Déjà, faire en sorte qu’à l’école il se sente bien par un climat serein d’apprentissage. Donner à chacun une tâche qu’il peut faire et pour laquelle il soit fier de ses résultats. L’accompagner dans ses choix d’orientation, lui apprendre à gérer son travail, ses efforts. Aucun élève n’est nul, incapable. Dans le monde de l’enfance, jusqu’à la fin de l’école primaire, rien n’est figé. Un enfant peut évoluer vers la réussite ou l’échec si rapidement… Etre attentif et travailler en équipe pluriprofessionnelle. D’autres métiers, considérables, viennent épauler l’équipe éducative (médecine scolaire, psychologues, ergothérapeutes, éducateurs, assistantes sociales…). Parfois ça ne suffit pas mais souvent des résultats sont là autant pour aider l’élève en difficulté que l’enseignant.
Etre vigilant aux phénomènes de groupes lors des heures libres (récréations). C’est souvent là qu’un élève fragile sera brimé par un groupe.

christiane dit: à

autant que l’enseignant

christiane dit: à

closer dit: « Les profs dont j’aimais les cours m’impressionnaient par leur savoir et me passionnaient par leur art de le transmettre. De la sympathie en sus, soit, de la séduction, non. »

Oui.

christiane dit: à

Bloom / DHH
Irrésistible !

Jazzi dit: à

Le boug s’est instauré commentateur permanent et respectueux de Drillon !

Jazzi dit: à

Belle évocation de Dandrel par Drillon.

et alii dit: à

Il n’y a donc pas de chapeau dans votre clapier, monsieur Drillon, tout ça c’est peanuts en temps de covid, ça compte pour du beurre !

Jazzi dit: à

Chantal Thomas élue Académicienne française à l’unanimité des votants. L’histoire primerait-elle sur la littérature et n’y avait-il pas d’autres femmes d’une plus grande envergure littéraire, telle une Annie Ernaux ?

Jazzi dit: à

Il n’y a donc pas de préservatifs dans votre sac, et alii !

Jazzi dit: à

Les enfants ont une tendance naturelle à reproduire à l’école ce qu’ils font à la maison, être le préféré de la mère ou de la maîtresse, Christiane.
D’où le devoir pour l’une comme pour l’autre de bien montrer qu’elle aime pareillement tous ses enfants ou élèves.
Et pourtant il y a toujours des chouchous et des cancres !
Je crois que j’aurais été un mauvais maître ou prof.
Ma nature (chrétienne ?) me portant plutôt à baffer les premiers et m’attendrir sur le sort des seconds…

et alii dit: à

aujourd’hui,monsieur DRILLON
https://www.merchandisingplaza.fr/40492/2/T-shirts-Peanuts-T-shirt-PEANUTS-Snoopy-Full-Time-Job-Light-l.jpg
j’ai échangé avec renato qui ne s’en est pas rendu compte

Jazzi dit: à

Dans la liste des produits indispensables de Marguerite Duras, il y a autant de produits à nettoyer qu’à consommer.
Bonne ménagère et bonne cuisinière sont les deux mamelles de la femme d’intérieur idéale selon elle !
Quid de la féministe ?

et alii dit: à

je suis comme un bon médecin, monsieur Drillon
« . Par ailleurs, les matières grasses de l’arachide sont principalement de « bons gras » pour la santé cardiovasculaire (monoinsaturés et polyinsaturés). De plus, l’arachide contient des phytostérols, des composés ayant une structure similaire à celle du cholestérol des produits d’origine animale, mais qui se sont révélés bénéfiques sur le plan de la santé cardiovasculaire4,5. Le beurre d’arachide contient environ 50 mg de phytostérols par portion de 32 g (2 c. à table), et l’arachide rôtie à sec peut en contenir environ 42 mg par portion de 37 g (60 ml)6. Une méta-analyse de 41 essais cliniques a révélé que la prise de 2 g par jour de phytostérols réduisait de 10 % le taux de cholestérol LDL (« mauvais » cholestérol) : cette réduction pouvait atteindre 20 % dans le cadre d’une diète faible en gras saturés et en cholestérol7. »
l’arachide contient peanuts Rachid

Paul Edel dit: à

Jazzi, si tu as lu Anne Ernaux, toute son oeuvre est par bonheur d’un anti académisme.Alors que la soyeuse et charmeuse Chantal Thomas n’est que séduction calme.

renato dit: à

D’où vient le marbre d’italie ?, ce titre n’est pas correct, car le marbre des Apuane bien à part, il y a en Italie divers marbres. Je ne vais pas vous faire une liste, mais on peut compter 4 catégories en fonction de leur composition :
— calcaire cristallin ;
— calcaire cryptocristallin ;
— clastiques ;
— serpentines.

On rappellera sentimentalement, le marbre de Candoglia dont la carrière de Mergozzo, est propriété de la Veneranda Fabbrica del Duomo de Milan par concession Gian Galeazzo Visconti,1387.

Paul Edel dit: à

Bel hommage de Drillon rendu à Louis Dandrel.

bouguereau dit: à

Dans la liste des produits indispensables de Marguerite Duras, il y a autant de produits à nettoyer qu’à consommer

..quelquefois je me dis qu’aprés tout balzac peut être aussi était en dessous de n’importe quel pension d’époque comme l’était duras de la dernière épicrie de village..une tête à te pourrir ta soupe de poireau

renato dit: à

C’est que les gens ont desormais une façon de parler à chier, « Tristan Flora » ! non, mais…
De Flora Tristan ai lu — en it. — des lettres aussi que Le peregrinazioni di una paria.

bouguereau dit: à

Ma nature (chrétienne ?) me portant plutôt à baffer les premiers et m’attendrir sur le sort des seconds…

c’est sur que la dynamique « de groupe » est une de leur hinvention pour faire..comment dire.. »rempart »..sapré jésuite

bouguereau dit: à

Les enfants ont une tendance naturelle à reproduire à l’école ce qu’ils font à la maison, être le préféré de la mère ou de la maîtresse

ce n’est pas un chateau à prendre baroz celui dont on est outre le pont levis..tu as oublié lenfance et sa stratégie

renato dit: à

« Quid de la féministe ? »

Quoi, une femministe ne devrait vivre dans un environnement propre ?

christiane dit: à

Merci, Renato, pour le marbre.

bouguereau dit: à

Bel hommage de Drillon rendu à Louis Dandrel.

il s’est fait mettre dans le placard a balai polo et il nous en sublime une aile a versaille havec or et fifrelin..c’est du meussieu propre

christiane dit: à

« Anne Ernaux, toute son oeuvre est par bonheur d’un anti académisme.Alors que la soyeuse et charmeuse Chantal Thomas n’est que séduction calme. »

Bien vu !

bouguereau dit: à

Quoi, une femministe ne devrait vivre dans un environnement propre ?

sapré rénateau..on croirait hentendre l’arétin..ses leçons mais surtout ses suggestion de bain de siège

bouguereau dit: à

oui!..bien vu!..cricri taille des plumes

Jazzi dit: à

On aimerait parfois être surpris là où l’on s’y attend le moins, Paul.
Chantal Thomas a le profil idéal, trop idéal.
Imaginons que la première femme élue à l’Académie Française eut été Marguerite Duras, toute l’histoire de la Coupole en eut été changée !
C’est à force d’être réactionnaire qu’elle pourrait devenir révolutionnaire. En ne se croyant pas obligée, par exemple, de respecter, elle aussi, la sacro sainte parité…

Jazzi dit: à

Il aurait fallu un équivalent à Louis Dandrel à France Culture. En place de quoi, par le vouloir du prince, on a eu droit à une Laure Adler !

Bloom dit: à

Ma nature (chrétienne ?)
—
« Catholique » plutôt que « chrétienne », Baroz, non? Chez les protestants, on n’est généralement pas très tendre avec les losers, victimes collatérales du dogme calviniste de la prédestination (cf. Weber).
Dans l’excellent lycée quaker où j’enseignais à Belfast,les élèves étaient invités à méditer chaque semaine sur un « mot » ou une « pensée » tirés de la version autorisée de la Bible. J’ai ainsi appris le mot « sloth’ (la paresse, péché capital & défaut rédhibitoire), un lundi matin de novembre pluvieux…

Cela m’évoque la dynamique du capitalisme et « l’effet Matthieu », du nom de l’évangile où il est écrit: « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. » (Traduction Segond)

Ton Goût de la Bible fait-il mention de ce passage, qui permet de relativiser le côté « tout amour » du message chrétien?
Je suppose que tu n’oublies pas d’y rappeler que ce sont les protestants et proto-protestants qui ont traduit la Bible en langue vernaculaire afin que les croyants sachent au moins de quoi et qui on parle(la première traduction en anglais date du 14e siècle, œuvre de Wyclif, grand précurseur du protestantisme et distribuée par ses disciples, les Lollards – dont un certain John Oldcastle, premier nom du Falstaff de Shakespeare…)

Allez, un petit coup de Authorized Version/King James Bible, contemporaine des dernières pièces de Shakespeare et commanditée par un roi venu d’Écosse, gay comme un pinson-fesse, penchant que son épouse acceptait volontiers, tant elle était occupée à s’éclater le soir dans les théâtres de la grande métropole… Comme quoi, on peut être tolérant dans le domaine des mœurs, et éprouver assez peu de pitié pour les pauvres (voir les ‘workhouses’, etc.)

« For unto every one that hath shall be given, and he shall have abundance: but from him that hath not shall be taken away even that which he hath ».

Jazzi dit: à

Un livre à paraître prochainement, que j’ai déjà signalé à Clopine !
https://www.mercuredefrance.fr/le-gout-du-feminisme/9782715256385
(sur la photo, elles semblent propres sur elles, renato)

et alii dit: à

j’ai trouvé un Rachid pour faire le « pont » entre nous , et J Drillon/
Rachid Benzine j’ai aussi survolé sa page wiki:qui rappelle qu’il est bien connu en Belgique et a dit
« Si je devais me situer du point de vue philosophique, je citerais trois auteurs. Le premier, qui m’a beaucoup marqué, c’est Paul Ricœur, avec son travail sur le langage religieux. Il s’avère qu’il était protestant. Il y a eu ensuite Michel Foucault. Les Mots et les Choses ont été pour moi une vraie claque. Et puis Jacques Derrida et sa théorie de la déconstruction7.
VIVE SNOOPY que j’ajoute,mais c’est une histoire belge

bouguereau dit: à

Je suppose que tu n’oublies pas d’y rappeler que ce sont les protestants et proto-protestants qui ont traduit la Bible en langue vernaculaire afin que les croyants sachent au moins de quoi et qui on parle

hum kabloom..’pas dhérésie sans lettres’ comme on dit en nolande..c’est à dire qu’il faut savoir lire pour s’en croire..plutôt que l’on sache de quoi et de qui on ‘parle’.. »on » ça en revanche c’est catholique

renato dit: à

Pas moi mais vous, Jacques, avez posé la question « Quid de la féministe ? », après avoir écrit : « Bonne ménagère et bonne cuisinière sont les deux mamelles de la femme d’intérieur idéale selon elle ! »

Vous voyez, je suppose, comment on peut interpreter l’enchaînement.

bouguereau dit: à

contemporaine des dernières pièces de Shakespeare

deusio..langlicanisme est un « protestantisme » qui a eu et a encore de grosse délicatesse avec calvin..les anglais et les fameux libéraux adore carambouiller la dessus..ça leur donne quelque préséance

christiane dit: à

Dessiner avec une plume que je rendais par la taille capable de maitriser le trait m’a beaucoup intéressée. Le travail de calligraphie ou de dessin à la plume permet d’accéder au silence, au calme, à une grande paix.

https://www.mariellebrie.com/histoire-de-la-plume-decriture/

et alii dit: à

un entretien de Rachid Benzine sur l’express:
Rachid Benzine : « Je n’écris pas pour plaire à tout le monde »
LIVRE. Avec « Dans les yeux du ciel », l’islamologue fait retentir, au plus fort du Printemps arabe, la voix d’une prostituée. Un roman audacieux, féministe et politique.

Jazzi dit: à

Je t’ai répondu aussi sur le christianisme et le protestantisme anglais, Bloom, mais mon commentaire est tombé dans le vide. Il (ré)apparaitra peut-être ?

Jazzi dit: à

Je crois qu’il n’y a pas de contradiction entre le fait d’être une vraie féministe et une bonne ménagère, renato. La Duras, publique et privée, en est une parfaite illustration. C’est moins évident chez Simone de Beauvoir !

christiane dit: à

Jazzi dit: « Les enfants ont une tendance naturelle à reproduire à l’école ce qu’ils font à la maison, être le préféré de la mère ou de la maîtresse, Christiane. D’où le devoir pour l’une comme pour l’autre de bien montrer qu’elle aime pareillement tous ses enfants ou élèves.
Et pourtant il y a toujours des chouchous et des cancres ! »
« Chouchous » ?
Il faut déplacer cette recherche duelle et mimétique par le rapport au groupe de travail, à l’échange entre les élèves, à l’échange de « maître » pour certaines activités.
Je ne crois pas que tous les enfants soient le « préféré » de leur maman…
Quant aux « cancres », en 40 ans d’enseignement je n’en ai jamais connus. La pédagogie a quand même bien évolué depuis les « bonnets d’âne ».
Einstein était très fort en mathématiques, mais en difficulté dans toutes les autres matières. Il avait souffert d’un retard de langage et avait eu des difficultés d’élocutions jusqu’à l’âge de 9 ans. Il souffrait de dyslexie alors qu’à l’école on le considéré comme un élève attardé ! Voilà un progrès qui a été fait. Il est maintenant possible de sécuriser, aider, un enfant atteint de dyslexie. Idem dans la connaissance de l’autisme et bonne surveillance de l’audition de la vue en PMI et par la médecine scolaire.
Mais face aux difficultés vécues par certains enfants dans leur famille, l’école ne peut pas grand chose si le judiciaire et le social ne s’en mêlent pas. Et là encore, que de situations terribles passent inaperçues.

christiane dit: à

on le considérait

Marie Sasseur dit: à

Libe a une rubrique fact check . Il y a de bon, qu’avec internet c’est plus facile de demasquer les mal intentionnés. Ce serait un job a plein temps sur ce blog.

Janssen J-J dit: à

@ le marbre de Carrare ?…
avez de l’humour, Ch… juste après Hélène Carrère et Marco Carrera (des bouts rimés ?).
Les neurones miroir ont l’air de fonctionner. Chez vous, je sais pas trop où ils sont situés, hein… Chez jmb, ja-oui, on le sait, bacri…

renato dit: à

Pourquoi donc avez-vous écrit « Quid de la féministe ? », Jacques ?

Alexia Neuhoff dit: à

Rien, pas un coup de griffe contre le féminisme dans le billet de Tiago Drillon, c’est à souligner. A part Hélène Carrère d’Encausse, à la rigueur, mais quelqu’un qui se fait appeler » Mme le secrétaire perpétuel »… on est dans le cisgenre indécrottable. Même l’excellente terre de Sommières n’y peut rien.

rose dit: à

Renato
[…]une façon de parler à chier, « Tristan Flora » ! non, mais…
De Flora Tristan ai lu — en it.

On dit bien Arthur Rimbaud, le prénom est donc devant

rose dit: à

Personne ne sait si la fabuleuse terre de Sommières y pourrait quelque chose.

christiane dit: à

JJJ,
Rien ne vous échappe !

Janssen J-J dit: à

Rien, et même Interflora ? c’est dans le bon sens ? dites-le nous avec des fleurs, sinon c bin triste… – Elle a oublié le blanc de Meudon, bien connu des Féministes… A Neauphle le Chastel, à côté du presbytère, il y avait la poudre arrêt-curé. Dans la souillarde (c ‘est entre 1′.30 et 3’.21).
https://vimeo.com/120951423

Janssen J-J dit: à

La coupe et teinte de cheveux de Laure Adler ?…
c’est dans quelle chanson de Souchon, déjà ? (du vieux féminisme sentimental, ça n’est pas l’idéal…), etc.

Jazzi dit: à

Quand j’étais enfant, pour le préféré de la maîtresse on disait le chouchou, Christiane. Pas chez toi ?

Parce que cette liste, renato, jetait un voile (obstruait) sur le côté féministe de Duras. Pas mentionné par Drillon, comme l’a bien observé Alexia.
Duras été réputée pour les diners cuisinés qu’elle donnait à ses copains intello dans le Paris d’après guerre. Notamment des plats à base de riz épicé de son enfance dans la Chine du nord. Par ailleurs, elle avait non pas une mais trois maisons à entretenir, et pas des plus petites. Et je ne crois pas qu’elle était du genre à faire appel à une femme de ménage ? D’où son organisation et ses fiches. Et rien que pour ça, déjà, je la trouve admirable.

Jazzi dit: à

était réputée…

x dit: à

Bloom, je sais bien que ce passage a été lu de manière littérale par beaucoup, tout comme la parabole des talents dont il fait partie.
Et puis, à première vue, cette apologie des placements et du profit, cet « enrichissez-vous », ça colle tellement à ce que les uns ont envie de croire et à ce que les autres ont envie de penser du message biblique et sans doute plus encore des institutions dans lesquelles il a été dévoyé…

Un peu dommage quand même que sur un site a priori littéraire on tombe dans le même travers, sans examiner de près le texte et son contexte. Comme on le ferait pour un texte « purement » littéraire, en oubliant un peu l’idéologie et les postures.

Quelles différences entre les deux premiers serviteurs (loués) et le troisième (blâmé) ?
Pas seulement l’habileté commerciale ou l’audace, le goût du risque, le tempérament d’entrepreneur des deux premiers.

L’information est fournie au lecteur dans ce qu’ils disent au maître à son retour : les deux premiers commencent par reconnaître le don (ou le prêt) conséquent, qui leur a été fait (c’est une fortune qui a été divisée et remise entre leurs mains, pas quelques piécettes).
Encore une fois, si on accepte de laisser provisoirement l’hostilité au vestiaire, on peut voir autre chose qu’un comportement de lèche-botte dans cette remise des comptes : ceux-là ne se prennent pas pour des self-made men, ils savent qu’ils ne se sont pas « faits tout seuls », que le monde ne commence pas avec eux et ne s’arrête pas aux frontières de leur petite personne. On peut imaginer une lecture écologique ou une autre portant sur la transmission du savoir ou l’emploi des « talents » au sens figuré qui nous est seul resté. On pourrait aussi penser à des enfants à qui l’on a confié du papier et des crayons de couleur : « Regarde, regarde ce que j’ai fait ! » (Et en effet, il y a eu multiplication : le dessin est plus que la simple addition du papier et de la couleur.)
Le résultat est « the joy of thy lord » : ils se sont fait plaisir, ils ont anticipé sa joie à son retour (ne pas oublier non plus que la parabole précédente est celle dite des vierges sages et des vierges folles) et le maître qui revient est heureux et fier. La joie circule et s’augmente de circuler.

Le troisième ne reconnaît rien du tout ; et ce qu’il dit c’est la défiance, l’hostilité, le soupçon vis-à-vis du maître. Quant à moissonner où il n’a pas semé et récolter/ramasser là où il n’a pas répandu, que le serviteur ne voie pas que ces formules s’appliquent aussi à lui (la « mise » initiale n’est pas la sienne) en dit long sur l’étroitesse de sa vision, uniquement auto-justificatrice.
Question de confiance, donc (la signification de la « foi »). Par ailleurs le texte contient de nombreux échos (à l’entrée ou non dans la terre promise notamment).
(Il ne s’agit pas d’approuver la conclusion en la considérant comme une « moralité », mais d’y voir un simple constat de l’efficacité (malheureuse) d’une prophétie, qui se révèle auto-réalisatrice.)

Et comme chacun sait, ce n’est pas incompatible avec le Boogie Woogie

https://www.youtube.com/watch?v=xPKQXXHOPU0

Bloom dit: à

grande envergure littéraire, telle une Annie Ernaux ?
—
Ses livres resteront. Fierté de Cergy. Avec son université.

Marie Sasseur dit: à

M. Drillon, quand il ira faire ses courses, avec la liste Duras, de produits essentiels, on peut lui conseiller le hors série du magazine Lire, dec 2020/ janvier 2021, Marguerite Duras, un destin d’exception.

On y retrouve un entretien de 1985, comme le temps passe …

Janssen J-J dit: à

Mondanités –
Bien sûr, Chantal Thomas-s n’égalera jamais une Elfriede Jelinek, le double autrichien de TB. N’empêche qu’elle eut le mérite d’ « essayer » de se coltiner à Thomas Bernhard, la 1ère éd. m’avait bluffé… (il y a eut une réédition en 2006 apparemment). Je n’ai pas souvenance qu’elle se soit bien expliquée sur cette étrange attraction littéraire, dont je ne vois aucune trace ou influence dans son oeuvre, à elle… Plus convaincant fut son essai sur Barthes, son maître.
Peut-être la personne chargée de faire l’éloge de la nouvelle récipiendaire nous éclairera-t-elle à ce sujet…
Quant à prononcer celui de l’Ormesson, je lui souhaite bin du plaisir ! Bravo Chantal,…

Bloom dit: à

L’auteur de ‘Yoga’, repéré du côté des Cévennes, c’est quoi?

Jazzi dit: à

Merci, JJJ. Ce film de son amie Michèle Porte illustre parfaitement ce que je disais sur Duras.

Son écriture de la mer dans « L’été 80″

MARGUERITE DURAS

Été pluvieux

L’Été 80, réunit les chroniques que Marguerite Duras, à la demande de Serge July, publia chaque mercredi, du 16 juillet au 17 septembre, dans le quotidien Libération. Un été désespérément pluvieux, de mémoire de l’auteur, mais néanmoins studieux et amoureux, car, dès l’automne 1980, et pour éviter que ces feuilles volantes ne soient définitivement emportées par le vent mauvais, elle en fit paraître le recueil aux éditions de Minuit, avec une dédicace « à Yann Andréa », qui venait d’entrer dans sa vie et devait y demeurer jusqu’à sa mort, seize ans plus tard. Dès la première chronique, rédigée depuis son appartement des Roches noires à Trouville, où elle passait régulièrement les mois d’été, son ton inimitable se fait entendre, à propos de tout et n’importe quoi : politique nationale et internationale, faits divers, faits de société, propos intimes…

« Donc, voici, j’écris pour Libération. Je suis sans sujet d’article. Mais peut-être n’est-ce pas nécessaire. Je crois que je vais écrire à propos de la pluie. Il pleut. Depuis le 15 juin il pleut. Il faudrait écrire pour un journal comme on marche dans la rue. On marche, on écrit, on traverse la ville, elle est traversée, elle cesse, la marche continue, de même on traverse le temps, une date, une journée et puis elle est traversée, cesse. Il pleut sur la mer. Sur les forêts, la plage vide. Il n’y a pas les parasols même fermés de l’été. Le seul mouvement sur les hectares de sable, les colonies de vacances. Cette année ils sont très petits, il me semble. De temps en temps les moniteurs les lâchent sur la plage, cela afin de ne pas devenir fous. Ils arrivent en criant, ils traversent la pluie, ils courent le long de la mer, ils hurlent de joie, ils se battent avec le sable mouillé. Au bout d’une heure ils sont inutilisables, alors on les rentre, on les fait chanter Les lauriers sont coupés. Sauf un qui regarde. Tu ne cours pas ? Il dit non. Bon. Il regarde les autres chanter. On lui demande : tu ne chantes pas ? Il dit non. Puis il se tait. Il pleure. On lui demande : pourquoi tu pleures ? Il dit que s’il le disait on ne comprendrait pas ce qu’il dirait, que ce n’est pas la peine qu’il le dise. Il pleut sur les Roches noires, les coteaux argileux des Roches noires, cet argile partout percée de sources douces et qui peu à peu avance, glisse vers la mer. Oui, il y a des kilomètres de ces collines d’argile sorties des mains de Dieu, de quoi construire une cité de cent mille habitants, mais voilà, pour une fois, non, ce n’est pas possible. Il pleut donc aussi sur le granit noir et sur la mer et il n’y a personne pour voir. Sauf l’enfant. Et moi qui le vois. L’été n’est pas arrivé. A sa place, ce temps qu’on ne peut pas classer, dont on ne peut pas dire quel il est. Dressé entre les hommes et la nature il est une paroi opaque faite d’eau et de brouillard. Qu’est-ce que c’est encore que cette idée, l’été ? Où est-il tandis qu’il tarde ? Qu’était-il tandis qu’il était là ? De quelle couleur, de quelle chaleur, de quelle illusion, de quel faux-semblant était-il fait ? La mer est dans les embruns, enfouie. On ne voit plus le Havre ni la longue procession des pétroliers arrêtés devant le port d’Antifer. Aujourd’hui la mer est mauvaise sans plus. Hier il y avait de la tempête. Loin, elle est parsemée de brisures blanches. Près, elle est pleinement blanche, blanche à foison, sans fin elle dispense de grandes brassées de blancheur, des embrassements de plus en plus vastes comme si elle ramassait, emportait vers son règne une mystérieuse pâture de sable et de lumière. Derrière cette paroi la ville est pleine, enfermée dans les locations, les pensions grises des rues à l’anglaise. Seuls mouvements, ces traversées éblouissantes des enfants qui déferlent de la colline dans des cris sans fin. Depuis le 1er juillet la ville est passée de huit mille à cent mille habitants, mais on ne les voit pas, les rues sont vides. On murmure : il y en a, ils repartent, découragés. Le commerce tremble, depuis le 1er juillet ici les prix n’avaient fait que doubler, en août ils triplent, s’ils partent qu’allons-nous devenir ? Les plages sont rendues à la mer, aux rafales joueuses du vent, du sel, au vertige de l’espace, à la force aveugle de la mer. Il y a des signes avant coureurs d’un nouveau bonheur, d’une nouvelle joie, cela circule déjà dans ce désastre tristement relaté par nos gouverneurs. Dans les rues il y a des gens qui marchent seuls dans le vent, ils sont recouverts de K-Way, leurs yeux sourient, ils se regardent. La nouvelle aux Français en vue d’une année difficile qui vient, de mauvais semestres, de jours maigres et triste de chômage accru, on ne sait plus de quel effort il s’agit, de quelle année pourquoi tout à coup différente, on ne peut plus entendre ce monsieur qui parle pour annoncer qu’il y a du nouveau et qu’il est là avec nous face à l’adversité, on ne peut plus tu tout le voir ni l’entendre. Menteurs, tous. Il pleut sur les arbres, sur les troènes en fleurs partout, jusqu’à Southampton, Glasgow, Édimbourg, Dublin, ces mots, pluie et vent froid. On voudrait que tout fût de cet infini de la mer et de l’enfant qui pleure. Les mouettes sont tournées vers le large, plumage lissé par le vent fort. Restent ainsi posées sur le sable, si elles volaient contre, le vent casserait leurs ailes. Fondues à la tempête, elles guettent la désorientation de la pluie. Toujours cet enfant seul qui ne court ni ne chante, qui pleure. On lui dit : tu ne dors pas ? Il dit non et que la mer est haute en ce moment et que le vent est plus fort et qu’il l’entend à travers les toiles. Puis il se tait. Serait-il malheureux ici ? Il ne répond pas. Il fait un signe d’on ne sait quoi, comme celui d’une légère douleur, d’une ignorance dont il s’excuserait, il sourit aussi peut-être. Et tout à coup on voit. On ne le questionne plus. On recule. On le laisse. On voit. On voit que la splendeur de la mer est là, là aussi, là dans les yeux, dans les yeux de l’enfant.
(« L’Été 80 », Les Editions de Minuit, 1980, Bibliothèque de la Pléiade, Œuvres complètes III, 2014)
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-l-ete

renato dit: à

Prénom Flora, nom Tristan, rose. Est une écrivaine et féministe fr.

DHH dit: à

C’est bien là le vrai contresens de Beauvoir qui a empoisonné la vie de maintes femmes de ma generation, cette idée que pour une femme se realiser pleinement sur le plan intellectuel ou professionnel est incompatible avec la pratique heureuse des ‘choses du ménage » dans lesquelles elle voyait comme l’expression d’une alienation assignant au statut d’humain de seconde zone.
j’aeu souvent l’occasion de l’ecrire ici

Bloom dit: à

Arthur Rimbaud, le prénom est donc devant–
–
A fortiori sur les frontons des établissements scolaires.

‘Entre ici, Moulin Jean…très moyen…)

Jazzi dit: à

Oui, je pensais à vous en écrivant mon commentaire, DHH. Mais je pense aussi que vous êtes un peu injuste avec Simone & Jean-Paul…

Bloom dit: à

L’auteur de ‘Yoga’, repéré du côté des Cévennes, c’est quoi?
–
Allez, je donne la réponse.

Carrère dans Causse.

Je sors…

Jazzi dit: à

« Arthur Rimbaud, le prénom est donc devant »

rose, hier, avec mon ami Hector, au cours de notre promenade le long de la Seine, nous nous sommes assis sur un banc devant Arthur Rimbaud, les pieds devant !
C’était beau dans la grisaille douce du temps…
https://www.parisladouce.com/2018/08/paris-lhomme-aux-semelles-devant-statue.html

DHH dit: à

@Jazzi
pour continuer ma conversation avec vous , ci-dessous copie du post que j’avais envoyé sur le sujet
« Comme maintes filles de ma génération ayant eu un destin comparable au mien , j’ai été flouée par Simone de Beauvoir et par la grande erreur sur laquelle repose son œuvre féministe
En effeten cherchant à bon droit faire comprendre aux filles qu’elles n’étaient pas par nature vouéesà une situation seconde, de dépendance ,qu’elles avaient droit à une vie complète, et devaient exister aussi par elles-mêmes ,avec une vie sociale et professionnelle propre,et pas seulement à travers les autres comme épouse de… ,ou mère, elle a instillé dans leur esprit que la forme d’épanouissement qu’elle valorisait impliquait le refus de s’abandonner aux activités et aux attitudes dites féminines et d’y trouver du bonheur .
J’appartiens à cette génération qui a eu 20 ans à la fin des années 50 et qui a été » victime » de Simone de Beauvoir. Victime, en ce sens que nourrie de ses livres, j’ai vécu pendant quelques années avec un certain sentiment d’incomplétude culpabilisante et d’inconfort les bonheurs que je trouvais dans l’univers dit « féminin » comme de faire la cuisine ,avec les merveilleux moments de générosité créative que je trouve dans cette activité, ou materner mes enfants et leur consacrer du temps ,ou me comporter en épouse attentive d’un mari à qui j’appréciais de m’en remettre dans bien des choix de vie »

Jazzi dit: à

Oui, DHH, mais les « modèles » que l’on se choisit ne sont pas faits pour être suivis à la lettre mais plutôt pour être adaptés à notre nature profonde. Que faites-vous de la responsabilité de votre libre arbitre, ou si vous préférez, de votre sens critique ?
Sartre et Beauvoir ont aussi été des modèles pour moi.
Et puis il ne faut pas avoir de regrets, c’est du temps perdu. Des remords, oui, pour certains actes, injustes envers autrui, que nous pourrions avoir commis…

bouguereau dit: à

foutrecul baroz..les remords quil doit nous rester de ladage passe pas dans un troudbale..quant ‘a la responsabilité de notre libre arbitre’..ça donne hune idée de linsu dton plein gré

bouguereau dit: à

On y retrouve un entretien de 1985, comme le temps passe …

putain oui..ça détend qu’il aurait dit serdgio quil la kiffait haussi

bouguereau dit: à

je trouvais dans l’univers dit « féminin » comme de faire la cuisine ,avec les merveilleux moments de générosité créative que je trouve dans cette activité, ou materner mes enfants et leur consacrer du temps ,ou me comporter en épouse attentive d’un mari à qui j’appréciais de m’en remettre dans bien des choix de vie

c’est pas tant l’aveuglement qui troue lcul que ta plaidoirie de lireponasabilité de ton librarbitr..a la baroz..

bouguereau dit: à

victimes collatérales du dogme calviniste de la prédestination (cf. Weber)

bon on a dit de vébère qu’il avait pas bien compris la prédestination de calvin..qu’il avait merdé avec le mérite de luther et sa détestation des sales croquant dla jacqurie qui mritait quon leur fasse la peau sacrénom..bref que véber cétait plutôt un traité d’esthétique au phiniche

bouguereau dit: à

Chantal Thomas-s n’égalera jamais une Elfriede Jelinek

..la droite ne dit pas toujours tout le temps que des conneries
https://www.youtube.com/watch?v=eRUjpF9uUcg

Phil dit: à

Chantal Thomas-s n’égalera jamais une Elfriede Jelinek

et Jelinek n’a pas égalé Weininger qui connaissait le destin de Sissi.

et alii dit: à

faire la cuisine peut-être créatif ;c’est une question d’état d’esprit dans lequel on cuisine; c’est moins sur qu’il soit créatif de cirer un parquet après l’avoir passé à la paille de fer ;
mais j’ai fait de l’électricité encastrée avec plaisir

Janssen J-J dit: à

Karl Otto Weininger n’a jamais rencontré Paul Wittgenstein, pas plus d’ailleurs que TB. Il n’a pas connu non plus Otto Preminger, lequel connut le maréchal Sissi, lors d’une descente en Egype du temps d’Anouar El Sadate. Mais non ? SiSi l’impératrice face à son destin (Ernst Marichka, compère ?) ! T’es sûr ? Oui, Romy… beau buste… . La droite n’est pas toujours antisémite, et les grandes féministes de gauche ont toujours su nous faire la cuisine (KKK). Adaptons nos idéologies à nos tambouilles et faisons leur barrage, voy’hons donc !. Et Prenons la tangente en ULM, Fanny c/ Pacifique.

et alii dit: à

l’univers des femmes, c’était aussi s’occuper des parents,(visites, « gateries » ):
la question est aussi celle de la valorisation de « la créativité » dans différents secteurs; d’autant qu’aujourd’hui on a tendance à considérer les créatifs comme des psychopathes

Janssen J-J dit: à

Carraure d’Encaisse dans les Seven… 🙂
Je rentre, leopold !

Janssen J-J dit: à

@ on a tendance à considérer les créatifs comme des psychopathes

vous vous sentez visée, en tant que membre de la communauté j-créative, etc ?

et alii dit: à

a créativité n’est que depuis peu une qualité respectable. Elle a longtemps été considérée avec dérision ou suspicion comme si elle se rapportait à des activités non pratiques et féminines telles que l’art, le bricolage, la cuisine aux herbes – ou qu’elle concernait plutôt des personnes, tels l’inventeur farfelu, le scientifique utopique ou les fous de village. Aujourd’hui, la créativité est considérée comme une qualité utile et désirable. Une grande école d’ingénieurs propose un cours sur la « pensée créative », beaucoup d’universités l’ont incluse dans leur cursus, les industries s’y intéressent [2]
[2]
Lorsque Morris Stein, PhD, professeur de cette université…… L’artiste-créateur n’a plus besoin de l’aide d’un riche mécène. Il est largement admiré et bien payé ; il se peut qu’il soit mécène lui-même et contribue financièrement à des initiatives comme la mise en place de bibliothèques, de bourses etc.

2Pourquoi ce changement ?
https://www.cairn.info/revue-approche-centree-sur-la-personne-2008-2-page-74.htm

et alii dit: à

? Pour ouvrir le débat, nous ferons la distinction entre deux sortes de travail : la création et la production. Les deux sont utiles.

et alii dit: à

Selon une étude, les personnes créatives ont souvent des traits de caractère qu’on retrouve chez les psychopathes, comme le narcissisme ou l’audace.
https://www.konbini.com/fr/tendances-2/etude-creatifs-psychopathes/

christiane dit: à

DHH,
J’ai commencé à écouter la série sur Jean-Pierre Elkabbach.
La mort de son père est sidérante. Que veut dire qu’il avait acheté une prière ? Donc, il l’avait lue à la synagogue et il est mort juste après… Le cimetière prend une place énorme alors pour lui qui n’avait que onze ans. Il parle de son rapport aux morts d’une façon étrange. Et si intensément de la ville d’Oran et de son désir de traverser la Méditerranée pour aller vers le pays de ses lectures. (Émission 1).

et alii dit: à

« Le domaine créatif ne va pas seulement rendre une personne plus arrogante et malhonnête : il va activement choisir ces personnalités, pas pour le plaisir d’avoir des personnes désagréables, mais parce que de tels traits sont corrélés, et ce de manière significative, à la créativité elle-même.

Nous pensons que la désinhibition émotionnelle, sous forme d’audace psychopathe, est, en réalité, inhérente à certaines personnalités créatives et est liée au processus de création. »

renato dit: à

Henri Cartier-Bresson :

https://pbs.twimg.com/media/Es6NQBCWMAIMSqs?format=jpg&name=small

Janssen J-J dit: à

@ AN / Mme le secrétaire perpétuel
Me souviens que la première femme et secrétaire de Junger, (mère d’Ernstel, tué dans un piège à Carrare en 44), du temps où ils habitaient à Kirchhorst, se prénommait Perpetua. Longtemps, je me suis enfoncé dans les Journaux de Junger pour comprendre sa mentalité, sa vie, sa traversée du nazisme en nazi. Pourtant, j’étais de gauche à cette époque, et passionné par le Révolution Konservative. Ses bouquins sur la technique (le Travailleur) sont pas des plus buvables, pas plus que ses discussions enflammées avec Heidegger, ou sa correspondance avec Carl Schmitt découverte aujourd’hui ne sont lisibles. On a besoin de Julien Hervier en France et de pas mal d’amateurs de ce bonhomme pour faire un pèlerinage à Wilflingen en Basse Souabe. A se demander si Passou l’avait fait en allant trainer du côté de Sigmaringen, pas loin de là… Enfin, tout ça nous emmènerait trop loin, et suis pas sûr que Paul Edel apprécierait que l’on marchât sur ses brisées. Sans doute Gottfried Benn fut-elle une figure plus intéressante parmi les germanistes… Qui sait si on ne devra pas revisiter tout cela un jour ou l’autre… Pour redevenir sérieux, hein ? Croyez pas qu’on fasse que déconner icite, hein… La récré est finie.

et alii dit: à

Le concept de la cuisine des psychopathes est né, par une belle soirée d’été. Ayant entendu dire, par un ami revenu de Chine, qu’il avait mangé des pommes de terre au caramel, nous avions décidé d’essayer d’en faire, qui bientôt serait d’enfer, lors d’une réunion entre amis. Les regards surpris nous ont donné des sueurs froides. Coupable ! d’avoir changé les habitudes.

Janssen J-J dit: à

Quelle vie culinaire passionnante ! Et créatrive en plus ! Il faudrait trier dans toute cette mélasse aux caramelles entre deux utilités, la première et la deuxième. C’est clair !

renato dit: à

Janssen J-J,
Perpetua, du caractère homonyme du nom de la gouvernante de Don Abbondio dans Les Fiancés de Manzoni : la domestique d’un prêtre ; mais aussi femme de chambre âgée et bavarde.
Fem. de perpetuo : Qui ne finira jamais, qui durera toujours, qui est destiné à durer éternellement.

bouguereau dit: à

J’ai commencé à écouter la série sur Jean-Pierre Elkabbach

..hassez d’odasse créative

bouguereau dit: à

Henri Cartier-Bresson :

une femmes sans tête..c’est pas créatif qu’elle dirait térezoune

bouguereau dit: à

j’ai fait de l’électricité encastrée avec plaisir

pour nos grand mère c’était branché au 110 direct qu’elle dirait bonne clopine..

et alii dit: à

Il dit non avec la tête

mais il dit oui avec le cœur

il dit oui à ce qu’il aime

il dit non au professeur

il est debout

on le questionne

et tous les problèmes sont posés

soudain le fou rire le prend

et il efface tout

les chiffres et les mots

les dates et les noms

les phrases et les pièges

et malgré les menaces du maître

sous les huées des enfants prodiges

avec des craies de toutes les couleurs

sur le tableau noir du malheur

il dessine le visage du bonheur
prévert!

rose dit: à

Jazzi

Suis restée estomaquée.
Espère qu’Arrhur ne s’est pas vu coupé en deux ainsi.

et alii dit: à

présentation succincte de Prévert,qui a fait de beaux collages

bouguereau dit: à

Selon une étude, les personnes créatives ont souvent des traits de caractère qu’on retrouve chez les psychopathes, comme le narcissisme ou l’audace

du desproges au tribunal

rose dit: à

Renato

J’avais bien compris 🙄

et alii dit: à

Jacques ne veut rien savoir de tout ce qui s’appelle PRISON, il n’aime guère les prêtres et serviteurs d’ Église, car cela représente, à ses yeux, le pouvoir autoritaire, la passéisme le plus absolu et le conformisme le plus borné. La violence de l’anticléricalisme prévertien sera souvent rejetée avec dégoût et escamotée au profit de son intérêt pour les enfants, les fleurs ou les petits oiseaux.
https://jetudielacom.com/wp-content/uploads/prevert-collage-piero.jpg

rose dit: à

DHH

Vous avez souvent parlé de cela en précisant que désormais votre bonheur est complet.

et alii dit: à

« On peut faire des images avec de la colle et des ciseaux ».
« Le mot image veut dire ce qu’il veut dire, ce qu’on lui fait dire, aussi bien ce que les gens ont appelé une métaphore : c’est un mot un peu drôle, un peu savant, comme une figure ou un visage de rhétorique, toutes ces choses ont des noms !  Mais du moment qu’on écrit avec de l’encre ou un crayon, on peut faire des images aussi, surtout comme moi, quand on ne sait pas dessiner, on peut faire des images avec de la colle et des ciseaux, et c’est pareil qu’un texte, ça dit la même chose. » (Jacques Prévert)

Textes et images tirés de l’ouvrage d’André Pozner – Jacques Prévert Collages – Gallimard

bouguereau dit: à

rose en remet une couche et renfield est conne comme un balet

DHH dit: à

@christiane
Moi aussi j’ai écouté Elkabbach
Ce qu’il racontait de sa jeunesse sonnait vrai notamment tout ce qu’il dit de la rigidité de la stratification sociale dans ce microcosme, y compris à l’interieur de la communauté juive , et aussi de l’aspiration à l’ailleurs de notre génération
J’ai passe le bac la même année que lui et je suis arrivée comme lui a Paris à la rentrée suivante : Nous avons formé cette année là avec d’autres un groupe amical de « Pays » au sens de Marie Helene Lafon, Il en était .Notre point d’ancrage était un café du quartier latin le Soufflot
C’était il y a plus de 60 ans et nous nous sommes bien sur perdus de vue les uns et les autres depuis longtemps au fil des années et de destinées divergentes
Moi je n’ai aucun souvenir de la mort de son père. Sans doute mes parents n’ont rien voulu dire à la petite fille que j’etais .En revanche mon amie du Soufflot dont je suis restée très proche s’en souvenait comme d’un séisme qui avait ébranlé la communauté et alimenté longtemps ses conversations.
Cet achat d’une des prières de cette journée non stop c’est l’habillage d’un don; mais je ne sais s’il se matérialise par l’intervention du donateur dans la recitation en chaire de la prière ou seulement par la mention de son nom au moment de la récitation

et alii dit: à

un traitement BIEN CUISINE de SIMONE et ses mandarins
par pression et ébouillantage de poils, avec parfois un traitement chimique, par exemple les sels de cuivre et de mercure pour le feutre de poils de Castor fiber puis C. canadensis dans le passé.
parfait pour les chapeaux dites le à votre modiste!

et alii dit: à

l’ornicartologiste signale:
Vous êtes ici : Les dossiers de Binette & Jardin > Animaux domestiques > Les oiseaux > Le diamant mandarin : qui est-il ? Comment élever cet oiseau à la maison ?
Le diamant mandarin : qui est-il ? Comment élever cet oiseau à la maison ?
Le diamant mandarin est un petit oiseau bavard, gai, dynamique et qui adore communiquer avec ses semblables et avec les humains qui s’occupent de lui. Il aime et a besoin de vivre en groupe, au minimum en couple pour se sentir bien. S’il se reproduit très bien, il a besoin d’intimité lors de la conception du nid, de l’accouplement et de la couvaison des œufs. Découvrez qui est le diamant mandarin et tous nos conseils pour savoir comment l’élever à la maison.

DHH dit: à

@ Rose
Disons que je suis en phase avec moi même :Le bonheur c’est autre chose; et quand on a une famille , et qu’on se préoccupe en permanence des uns et des autres les soucis sont toujours là, plus ou moins lancinants selon les jours;vous en savez quelque chose

et alii dit: à

acheter?
il parait que le boug est à vendre, mais il ne faut pas dire qu’il est en famille avec la famille
Manson ;
peut-être que vous pouvez le mettre sur -e-bay ou à des enchères rituelles et blogales?

rose dit: à

Enchères globales. Le nez y compris.

et alii dit: à

rose, je nose pas savoir

Athanase dit: à

rose dit: à
« C pas la peine de tortiller du Q pour chier droit. »

Je croyais m’être perdu Dieu sait où, mais non, j’étais bien à la RDL…

rose dit: à

DHH

Ma grand-mère disait à ma mère « petits, petits soucis, grands grands soucis ».

Cependant, je trouve que l’on accède au bonheur. Mais c un peu tardif, comme les vendanges.

J’en sais quelque chose, et pourtant, je triuve que se font tant d’apprentissages au travers des épreuves qu’il reste un sentiment positif. Parce in fine, si on ne veut pas se mentir à soi-même, tout ce dont on se débarrasse, c’était tellement inssupportable que notre vie progresse (ma). Ce doit être différent pour chacun.

rose dit: à

Et alii
Ce pourrait être vers les nasiques.
https://images.app.goo.gl/zsfnWy9jDdRvPnXGA

Ou vers Gepetto.
D’autres pistes sans doute.

et alii dit: à

cuisine créative (QI à préciser)
https://www.instagram.com/p/BeuUf2yH3_P/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=embed_video_watch_again

Athanase dit: à

et alii dit: à
Il dit non avec la tête…….

votre préférence va vers Pierre Brasseur ou plutôt vers Serge Reggiani ?

christiane dit: à

Merci,DHH, pour votre réponse. Émouvants tous ces « pays » qui tissent ensemble des souvenirs.
Oui, il évoque ces jeunes filles à l’étroit dans toutes ces traditions surtout par rapport à leur destinée programmée dans le milieu familial. J’ai eu bien de la chance de faire ce que je voulais de ma vie sur ce plan. Libre comme l’air. Mariée un peu mais pas trop longtemps. Plutôt mère celibataire que femme divorcée. Puis j’ai découvert les mêmes soucis que vous avec les aimés jeunes et plus âgés. Bon, enfants dans leur vie, petits-enfants affectueux mais très indépendants et ces années-retraite dans une délicieuse et permanente improvisation. Le temps est vaste et tranquille.
Bonne soirée.

renato dit: à

Le bonheur ce sont des moments — des bonheurs —, là sérénité dévient à un moment un état — plaisant —.

christiane dit: à

Athanase vient du grec athanatos, signifiant «immortel» (privatif de thanatos, « la mort »).

Janssen J-J dit: à

Merci RM pour Perpetua…
En allant voir du côté des fiancés >Renzo et Lucia, j’ai eu tout à coup le sentiment que le personnage de l’Innommé, le bandit qui bascule dans le camp du bien, aurait peut-être, sans aucun hasard, inspiré « l’innomable » du roman de Vernonesi que l’on vient de nous traduire… Ce personnage payé pour porter malheur et faire pleurer Carrera, l’avertit à temps de ne pas jouer… Veronesi n’aurait-il pas voulu, par ce clin d’oeil, provoquer une situation inversée à celle mise en scène dans le roman de Manzoni… ? Campant son roman 150 ans plus tard, on le croirait encore inspiré par cette filiation, comme s’il avait voulu inscrire le Colibri dans le fil d’une culture milanaise à qui il aurait voulu rendrf ejustice et dcépoussiérer dans l’histoire tumultueuse de Marco/Luisa ?
Qu’en pensez-vous, RM ? J’hallucine ou quoi… en imaginant Veronisi capable de vouloir Perpétu-er une tradition romanesque italienne épique et jubilatoire, ayant dument ingéré son dostoïevski et son freud pour mieux affronter les temps présents confinés par la peste du moyen âge et remplis de croquants en gilets jaunes (p. 301) ?…
Voyons voir avec vous. Décidément, ce roman a du potentiel, je dois bien en convenir. Il faudrait m’être plus italien pour pouvoir mieux en mesurer la portée optimiste. Elle est résolument subversive et bienà contre courant du moment. Fait du bien par où ça passe !.
Bàv,

et alii dit: à

ODANS L’ île PORTORICAINE de Cayo Santiago, ce sont les singes, pas les humains, qui sont aux commandes. Pourtant, ce havre de paix bordé de palmiers – qui abrite environ 1 000 macaques rhésus – peut ressembler étrangement à un point d’eau du week-end ou à une cafétéria de collège. Parmi ces macaques grégaires, les cliques, les couples de meilleurs amis et les grimpeurs sociaux sont tous très présents, donnant aux scientifiques un regard attentif sur les origines primates de notre volonté de nous affilier.

REVUE DE LIVRE – «L’amitié: l’évolution, la biologie et le pouvoir extraordinaire du lien fondamental de la vie», par Lydia Denworth (WW Norton & Company, 312 pages).

Alors que la journaliste scientifique Lydia Denworth visitait des endroits comme Cayo, elle est devenue convaincue que la connexion sociale des humains était beaucoup plus profonde et bien plus biologique que les experts ne l’avaient longtemps supposé. Pendant des siècles, Denworth note dans « L’amitié: l’évolution, la biologie et le pouvoir extraordinaire du lien fondamental de la vie », notre désir de se
ODANS L’ île PORTORICAINE de Cayo Santiago, ce sont les singes, pas les humains, qui sont aux commandes. Pourtant, ce havre de paix bordé de palmiers – qui abrite environ 1 000 macaques rhésus – peut ressembler étrangement à un point d’eau du week-end ou à une cafétéria de collège. Parmi ces macaques grégaires, les cliques, les couples de meilleurs amis et les grimpeurs sociaux sont tous très présents, donnant aux scientifiques un regard attentif sur les origines primates de notre volonté de nous affilier.

REVUE DE LIVRE – «L’amitié: l’évolution, la biologie et le pouvoir extraordinaire du lien fondamental de la vie», par Lydia Denworth (WW Norton & Company, 312 pages).

et alii dit: à

Concernant la question N°55159
Il est clair que si c’est accepté dans la grande majorité des synagogues que j’ai pu voir, c’est que la halak’ha le permet.
Donc ma question rebondissant sur celle de sousben, n’est pas là pour remettre en question cette nécessité de récolter des fonds, ou la validité d’une telle pratique, mais pour comprendre comment on peut d’un point de vue de la halak’ha, venir prier, et finalement, parler d’argent, faire une affaire (une enchère se traduit par des calculs, des pensées sur ce qu’on peut dépenser ou pas, accorder une valeur monétaire finie à une action ou une brak’ha, bref, tout rapporter à une notion de commerce, qui est même peut-être en rapport avec notre activité ‘hol).
De plus, comment agir, si l’ors d’une alya, même d’un moussaf (non vendue aux enchères, normalement, pour répondre aussi supra), on ne se sent pas de faire un don ostentatoire ce jour là (quitte à donner la veille ou le lendemain, sans témoin), pas plus que d’être mal jugé parce qu’on ne donne pas (et il est grave d’être mal jugé, Cf le chekel HaKodech perdu).
Merci d’avance.
Kol Touv.

Jazzi dit: à

Hector me signale un auteur qui semble très intéressant et dont je n’avais jamais entendu parler.
Qui ici l’a lu ?
http://www.claude-arnaud.com/fr/claude-arnaud

et alii dit: à

@ATHANASE:votre question n’est pas précise:
les jours pairs ou les jours impairs?

rose dit: à

» […]des traits de caractère qu’on retrouve chez les psychopathes, comme le narcissisme ou l’audace. »

Surprenant et alii de lire côte à côte psychopathes et créatifs. L’article est passionnant du début à la fin. Même si très vieux. L’a onze ans.

Paul Edel dit: à

Jazzi, la bio de Cocteau par Claude Arnaud est vraimmmmmennt splendide

Jazzi dit: à

Merci, Paul. J’irai voir

christiane dit: à

Merci, Et Alii pour la réponse très fine à la question N°55159

christiane dit: à

« Le bonheur ce sont des moments — des bonheurs —, là sérénité dévient à un moment un état — plaisant —. »

Distinction très philosophique, Renato. Je la trouve pertinente.

Janssen J-J dit: à

allez, un peu de bonne tisane avant d’aller s’endormir, avec du… Damien Jalet
https://vimeo.com/389268167
L’a pas osé nous reconfiner… Vient de jouer un gros coup de poker, quoiqu’il y en coûtera… Next

Jean Langoncet dit: à

(@Les accords d’Evian, un bienfait pour les français comme pour les algériens ?

Extrait d’un article de l’historien Pervillé à ce sujet, commandé (puis censuré) sous le mandat du Président Sarkosy :
« (…) Cependant le FLN profita des accords d’Evian pour reconstituer ses forces armées et pour étendre leur autorité sur une grande partie du pays et de sa population. L’armée française s’y opposa jusqu’au 14 avril, puis dut y renoncer. A partir du 17 avril 1962, le FLN déclencha une vague d’enlèvements contre la population française, supposée complice de l’OAS, dans les agglomérations d’Alger et d’Oran, mais aussi dans l’intérieur de ces régions. Le 14 mai la Zone autonome d’Alger, dirigée par Si Azzedine, rompit ouvertement le cessez-le-feu en déclenchant une série d’attentats. C’est alors que le président de Gaulle, tout en demandant au GPRA de les désavouer, accepta l’avancement de la date du référendum algérien au 1er juillet proposé par l’Exécutif provisoire. D’autre part, des enlèvements et des massacres avaient été commis après le 18 mars contre d’anciens « harkis », en violation flagrante des clauses d’amnistie des accords d’Evian ; des tracts de l’ALN saisis par l’armée française faisaient craindre qu’une épuration systématique soit déclenchée après le référendum. Le respect de ces accords par le FLN semblait de moins en moins assuré, car le Conseil national de la Révolution algérienne (CNRA), réuni à Tripoli en mai et juin, les avait qualifiés de « plateforme néo-colonialiste », puis s’était divisé entre les partisans du GPRA présidé par Ben Khedda et ceux de ses opposants rassemblés dans un « Bureau politique » par Ben Bella. Mais pourtant le référendum du 1er juillet eut lieu dans l’enthousiasme avec la participation du FLN faisant campagne pour le oui.

Le 3 juillet, la France reconnut l’indépendance de l’Algérie sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui devait organiser au plus vite l’élection d’une assemblée constituante souveraine ; mais cet exécutif ne pouvait fonctionner sans l’accord du FLN, lui-même divisé depuis l’échec du CNRA de Tripoli. Le 27 juin, les membres du groupe FLN de l’Exécutif provisoire avaient remis leur démission au GPRA, et le président Farès avait remis sa démission au président Ben Khedda le 3 juillet à Alger, mais il dut rester en place pour assurer la continuité de l’administration. En même temps une lutte pour le pouvoir, jusqu’au bord de la guerre civile, se déclencha entre deux coalitions issues du FLN, reconnaissant l’une le GPRA, l’autre le Bureau politique de Ben Bella soutenu par l’Etat-major général de l’ALN (Armée de libération nationale) du colonel Boumedienne (destitué par le GPRA le 30 juin). Absence d’autorité incontestée et compétition pour le pouvoir déclenchèrent de nouvelles vagues d’enlèvements et de violences meurtrières contre des Français d’Algérie (notamment des centaines d’enlèvements à oran le 5 juillet) et contre d’anciens « harkis ». Les troupes françaises accueillirent et transférèrent en France les fugitifs, mais le gouvernement leur interdit de les rechercher sans l’accord des autorités algériennes.

Cette période d’anarchie prit fin à partir de septembre, avec l’élection d’une Assemblée constituante composée de membres du parti unique FLN, qui reçut le 25 les pouvoirs de l’Exécutif provisoire et du GPRA, et qui investit le 26 un gouvernement présidé par Ahmed Ben Bella. Les enlèvements de Français diminuèrent alors, et les enlevés furent recherchés, mais les massacres d’anciens « harkis » durèrent encore plusieurs mois, et leur emprisonnement, sous prétexte d’assurer leur sécurité, près de dix ans.

Les accords d’Evian, voulus par le gouvernement français comme la « solution du bon sens », se révélèrent donc une utopie, qui échoua à ramener une vraie paix en Algérie. Le « rapatriement » des Français d’Algérie, et celui de « Français musulmans » (que le général de Gaulle ne considérait pas comme de vrais Français) s’imposèrent comme des nécessités. De Gaulle maintint aussi longtemps que possible ce qui restait de la politique de coopération pour éviter la faillite de l’indépendance algérienne, en espérant que la France finirait par en bénéficier un jour.(…).

http://guy.perville.free.fr/spip/article.php3?id_article=266
)

et alii dit: à

soleil vert,
juste pour vous signaler sur le blog de P.JORION un article sur Dick,et plus précisément :
Dick se savait en fin de vie a conduit la plupart des commentateurs à le considérer comme son testament spirituel. La transmigration de Timothy Archer ne fait par ailleurs que rassembler en un texte unique des thèmes que l’on retrouve en de nombreux endroits de l’œuvre de Dick, tels que

d’une transposition à peine voilée de la vie de l’évêque épiscopalien James Pike [1913-1969], accusé d’hérésie de son vivant, et qui fut à une époque le propre beau-père du romancier.

Continuer la lecture de Journée d’étude « Science-fiction, religion, théologie », « Prédestination et futurs contingents chez Philip K. Dick », le 21 avril 2021→
courage à vous!

et alii dit: à

le lien pour Dick:
https://www.pauljorion.com/blog/
bonsoir

Janssen J-J dit: à

@ RM. Désolé, j’ai extravagué à propos de l’inspiration de Manzoni chez Veronesi. A la fin, l’auteur explicite sa source sur le passage lié à l’Inommable (p. 371) : Duccio Chilleri…, un personnage de jeteur de sort chez Pirandello, dans la nouvelle « Le Brevet » (1911). Connaissais pas. Et vous-même ?

Jean Langoncet dit: à

(Nuancer certaines affirmations avec les historiens précités, et ici, Pervillé : « (…) Le candidat d’En Marche à la présidence de la République française, Emmanuel Macron, a fait hier une déclaration à la télévision algérienne Echourouk, dans laquelle il a sans doute voulu corriger les effets négatifs des propos trop rapides qu’il avait tenus il y a quelques mois dans un passage de son livre Révolution : « Oui, en Algérie, il y a eu la torture, mais aussi l’émergence d’un État, de richesses, de classes moyennes, c’est la réalité de la colonisation. Il y a eu des éléments de civilisation et des éléments de barbarie » [1]. Ce bref passage avait suscité des réactions très défavorables de ceux qui y avaient trouvé une défense du « colonialisme » français, et notamment en Algérie. Cette fois-ci, il a voulu être plus clair en suivant un plan dialectique. D’une part, il a insisté sur la condamnation de la colonisation : « C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes ». D’autre part, il a ajouté : « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé, et je ne regrette pas cela parce qu’il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie : “ La France a installé les Droits de l’Homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire”. (…) ».
http://www.cdha.fr/la-reponse-de-guy-perville

Jean Langoncet dit: à

(elle a tellement oublié de les lire qu’elle l’élut)

christiane dit: à

Janssen J-J,
vous ne compreniez pas pourquoi j’écrivais ces lignes à propos du « Colibri » de S.Veronesi : « Un homme, Marco Carrera, qui cherche à tenir malgré les désastres de sa vie personnelle. Un peu comme le «colibri» qui met toute la force de son vol à rester sur place. »
Cela vous semblait la duplication du résumé que l’on voit un peu partout dans les médias. C’est parce que moi aussi j’étais en arrêt comme ce colibri dans l’attente que quelque chose me revienne et là, juste à 0h43, j’ai trouvé, fonçant dans ma bibliothèque. C’était là, en attente, peut-être le plus beau roman que j’ai lu Niembsch ou l’immobilité de Peter Härtling (traduit de l’allemand par Bernard Lortholary (Seuil). J’avais mis une marque page 87 comme si je pressentais que j’aurais besoin de ces lignes un jour : »Nous attrapons des tas de choses au passage, les retenons, et lorsque nous pensons ou écrivons, cela se déverse, transformé, hors de nous […] nous ne sommes rien d’autre que la voix d’un déroulement que nous appelons l’histoire ou le temps […] l’état d’immobilité est atteint, le temps est sans force […] » et plus loin : « L’immobilité, la stagnation, l’accomplissement ? De quoi, en face de quoi pour quoi ? »

Voilà, c’est ce qui arrive à Marco Carrera. Il reste immobile au milieu d’un tournoiement de souvenirs fragmentés où il était témoin. Les autres font l’histoire qu’il subit, immobile, comme le cœur d’une toupie en pleine rotation, comme le colibri en son vol. Immobile (de marbre…) et attentif à cette mémoire qui tourbillonne en mille et une scènes inachevées qui ont été ses brisures, ses espérances, ses défaites. Et l temps aussi s’immobilise quand il écrit, ça s’agglutine, fait matière, fait… roche.
Je ne suis pas encore à la dernière page, juste en suspens quelque part après ces « Alpes apuanes »…
Bonne nuit.
Ce Marco-là est différent de Pietro Palladini dans Chaos calme, immobile, dans sa voiture attendant de souffrir après le drame qui bouleverse sa vie. Marco lui souffre réellement voudrait que ça passe, voudrait que ça ne passe pas.
PS : toujours pas trouvé des pages sans ponctuation…

Marie Sasseur dit: à

Comme il fallait s’y attendre, le plus petit oiseau , 21 gramme, a été ici euthanasié.

Ceux qui ont une âme sensible de lecteur vont pouvoir maintenant le lire, tel un phénix.

Marie Sasseur dit: à

30|01|2021, 07:03

Bloom dit: à

« Avec 19 789 m2 tout mouillé, notre centre commercial non alimentaire passe sous le radar. Nous conservons ‘in extremis’ la composante ‘consommat.eur.rice’ de notre identité. Ouf!
En revanche, ceux du bled d’à côté, ils l’ont dans le baba, pour 78 m2 en trop. Pas de bol, quand même, hein? Bon, ils peuvent toujours venir chez nous, ça fera marcher les affaires!
Duralex etc. »

Marie Sasseur dit: à

Duralex sed Pyrex.

Pas la peine de leur demander leur âge…

rose dit: à

« […]et sur la mer et il n’y a personne pour voir. Sauf l’enfant. Et moi qui le vois. »

Duras, chroniques Libé.
C’est en cela que M.est exceptionnelle, car elle a compris que puisqu’elle voit l’enfant, il est sauvé, il n’est plus seul.
Marguerite, notre anamite.

Marie Sasseur dit: à

« Vous savez il suffisait de lire le nombre gravé au fond du verre pour connaître son âge, j’ai « 25 ans », j’ai « 3ans », ce jeu a traversé les générations et les cantines scolaires… »

Ça s’arrête à 50 ans, lol.

http://coqenstock.fr/mobilier/quel-age-as-tu-duralex/

rose dit: à

Christiane
« là, juste à 0h43, j’ai trouvé, fonçant dans ma bibliothèque »

Bravo.
4+3=7
Chiffre porte-bonheur. On est sauvés.
Soleil vert, courage, ce ne sera pas le même film. Puis, on pourra changer de personnage. Vous pourrez être une fille, qui court dans un champ de coquelicots.

Marie Sasseur dit: à

Tweet, le Bogosse va mieux, on lui souhaite une bonne année Daniel.

rose dit: à

« C’est un crime. C’est un crime contre l’humanité. C’est une vraie barbarie, et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face en présentant aussi nos excuses à l’égard de celles et ceux vers lesquels nous avons commis ces gestes ». D’autre part, il a ajouté : « En même temps, il ne faut pas balayer tout ce passé, et je ne regrette pas cela parce qu’il y a une jolie formule qui vaut pour l’Algérie : “ La France a installé les Droits de l’Homme en Algérie, simplement elle a oublié de les lire”. (…) »

Eh bien, quel beau ramassis de conneries.
L’a l’air malin, not’Président. Mériterait d’être envahi par une armade de petots vers blancs qui se régaleraient de sa pâte molle moulée à la mouche.
La France a sorti l’Algérie de la barbarie.
C’était mariages entre cousins, polygamie reconnue. Répudiations subies. Filles frappées à la mort. Bébés arrachés du sein de leur mère. Une violence familiale à tous les étages.

Je souhaite à l’Algérie deux choses :
De grandir.
De se bâtir.

Pour se faire, je lui souhaite une chose essentielle :
Sortir de ses jérémiades qui consistent à avoir besoin du pardon pour lettre un de ses oieds devant l’autre.
Cesser de regarder derrière pour regarder devant elle.

Elle a du taf devant elle.
En un, sortir de la dictature et favoriser l’émergence de la démocratie.
Deux, éradiquer la corruption* qui enrichit les ceusses du pouvoir au détriment du peuple. Comme en Afrique noire.

Manu, l’ a fumé de la moquette.
*sans aller jusqu’à supprimer celui qui a joué à l’argent, hedge fund etc.comme Lian Fan Zui, en Chine, blanc avant d’être décapité.

rose dit: à

Zut
de conneries.
L’a l’air malin, not’Président. Mériterait d’être envahi par une armada de petits vers blancs qui se régaleraient de sa pâte molle moulée à la louche.

Ne contrepète pas qui veut.

rose dit: à

Bats, Camert.

rose dit: à

Et quand on voit le sort d’Hervé Gardel, on se dit que l’Algérie* à encore beaucoup de travail pour s’éloigner de la barbarie, puisque nous ne sommes plus là pour planter les germes de la civilisation et de l’orangeraie.

*
Pas seule ds ce sort, si ça peut la rassurer. Heureusement kia des adresses qui se perdent vers La Ciotat.

rose dit: à

« Comme il fallait s’y attendre, le plus petit oiseau , 21 gramme, a été ici euthanasié »

J’veux bien kes cuisses, lorsqu’il sera rôti en brochette sur une pique en bois.

Marie Sasseur dit: à

Je pense que cachetons+bibine est une addition qui nuit gravement à la rosse.

rose dit: à

Macron dérape.
Lis l’article de Guy Pervillé.

Faudra entrer dans la Constitution que « crime contre l’humanité » est l’appellation exclusive concernant la Shoah.

La France n’a pas à faire de repentance. La coopération Algérie/France nous à donné aux algériens et à nous Camus.
Alléluia.

Si l’Algérie n’arrive pas à se rebâtir ce n’est pas à cause d’une poignée d’années de colonisation. Mais le ver est dans le fruit. Dans le camembert aussi.

rose dit: à

Marie Sasseur

Ô mon beau miroir.

Les cuisses et la queue.

Marie Sasseur dit: à

Elle se mire un peu trop la rosse, obscène jusqu’à l’insupportable .

Marie Sasseur dit: à

En attendant, on est bouclé.

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2608487-voyage-covid-19-vacances-france-fermeture-frontieres-outre-mer-motif-imperieux-pays-union-europenne-test/

rose dit: à

« Mais le président Jacques Chirac, pourtant désireux de sauver la négociation qu’il avait engagée en 2003 avec l’Algérie pour conclure un traité d’amitié franco-algérien sur le modèle du traité franco-allemand de 1963, refusa d’accepter la revendication algérienne de repentance, comme il l’a lui-même reconnu dans ses Mémoires : « Le principal obstacle viendra de l’acte de repentance que le gouvernement algérien nous demande quelques mois plus tard de faire figurer dans le préambule, acte par lequel la France exprimerait ses regrets pour ‘les torts portés à l’Algérie durant la période coloniale’. Il me paraît utile et même salutaire, comme je l’ai indiqué dans mon discours de l’Unesco à l’automne 2001, qu’un peuple s’impose à lui-même un effort de lucidité sur sa propre histoire. Mais ce qu’exigent de nous les autorités d’Alger n’est rien d’autre que la reconnaissance officielle d’une culpabilité. Je ne l’ai naturellement pas accepté, consentant tout au plus à souligner, dans une déclaration parallèle et distincte du traité, ‘les épreuves et les tourments’ que l’histoire avait imposés à nos deux pays. C’est le maximum de ce que je pouvais faire » [5]. »

Bien évidemment.
On demande aux fellaghas un acte de repentance lorsqu’ils émasculaient les soldats et flanquaient leurs parties ds la bouche des cadavres ????

Où l’on constate que élire un freluquet ignare à la tête de la République est plus que vain, dangereux.

rose dit: à

Marie Sasseur

Miroir, ô mon beau miroir.

Marie Sasseur dit: à

(Soleil vert, il me semble avoir lu votre appréciation concernant » l’anomalie » de Le Tellier : » quantique « .
Et je dirais même plus: quantique.

Je vais reprendre le vol 006, le 3ème, car j’ai été bien secouée par cette illustration de l’intrication quantique.)

rose dit: à

« Il est vrai qu’une violence extrême a caractérisé la conquête française de l’Algérie, mais ce n’était pas une violence unilatérale, comme l’a justement souligné l’historien Daniel Rivet, disciple de Charles-Robert Ageron : « Inexpiable, la guerre l’est instantanément »
Guy Pervillé

à Marie Sasseur, atrabilaire

Duhamel a 9 ans de moins que sa veuve. Lorsqu’il s’est comporté en pedocriminel, il avait grosso modo 38 ans. Il en a 70. Il a fallu 32 ans.

Marie Sasseur dit: à

Marie Sasseur, qui n’a pas vocation à répondre aux interpellations, surtout venant de personnes âgées en etat de confusion mentale évidente, qui nécessiterait de » consulter »,
vous souhaite un bon week-end. Pour moi ce sera le sentier du littoral, après la pluie.

Jean Langoncet dit: à

Rapport Stora sur la guerre d’Algérie : « Des travaux pratiques plutôt que des excuses politiques »
https://www.france24.com/fr/%C3%A9missions/l-entretien/20210128-rapport-stora-sur-la-guerre-d-alg%C3%A9rie-des-travaux-pratiques-plut%C3%B4t-que-des-excuses-politiques

Bloom dit: à

sa veuve.
—
Camus est censé avoir déclaré qu’entre la justice & sa mère il choisissais sa mère.
Dans l’affaire qui défraie la chronique, entre son fils et son second mari, la mère aurait choisi le mari, alors qu’elle savait pertinemment qu’il abusait du fils…
Pacte macbethien…

Lady Macbeth
J’ai donné le sein, et je sais
Comme il est doux d’aimer le bébé qu’on allaite.
Mais j’aurais arraché mon téton à ses gencives sans dents,
Et, à l’instant où il me souriait
J’aurais fait jaillir sa cervelle…
(I,7)

Jazzi dit: à

La réconciliation entre la France et l’Algérie semble mal partie, hélas !
Les premières réactions des intellectuels algériens, plus axées sur la personnalité de l’auteur que sur son texte, ne sont guère encourageants.
Macron parlant de barbarie à propos du colonialisme était pourtant un grand pas.
Depuis, en Algérie, la barbarie n’a t-elle pas changé de camp ?
S’il doit y avoir réconciliation, c’est plutôt avec la jeunesse algérienne qu’avec la bande de mafiosi à la tête du gouvernement qu’elle doit se faire.
Néanmoins, j’aurais bien aimé avoir l’avis de DHH, plus particulièrement concernée par cet épisode historique, sur le rapport Stora.
Y-a-t-il ici d’anciens combattants de cette sinistre guerre ?

Jazzi dit: à

« sa veuve »

La veuve, c’est le doux surnom donné à la guillotine, Bloom.
Sur ce sujet, il n’est pas nécessaire d’en rajouter dans le drame !
L’heure serait plutôt à l’apaisement.

Vu, hier soir, à la télé, l’excellente bio pic de Joann Sfar, sur « Gainsbourg (vie héroïque) » Il n’y avait qu’un Juif pour parler d’un autre, caricaturé à outrance comme il l’a fait !

Jazzi dit: à

Juste une image !
https://d3uc4wuqnt61m1.cloudfront.net/films/images/000/005/506/5506.D_1200_700.jpg?1478222669

Jazzi dit: à

Il n’y avait qu’un Juif pour parler d’un autre Juif…

et alii dit: à

@ Bloom oiseau
vous y connaissez vous en ornithomancie?
ce matin, j’ai cru retrouver le nom du conservateur de la BHVP qui avait organisé l’expo APOLLINAIRE : un nom qui ressemblait à AVIS;je ne trouve pas sur google alors je vous envoie de la musique
Charlie Parker-The Bird
https://www.youtube.com/watch?v=KYQCwoas3rk

closer dit: à

Le début du livre du Bachaga Boualem « Mon pays la France ». Admirable. Rappelons qu’il fit vice président de l’Assemblée Nationale et a combattu dans l’armée française contre les allemands; il a reçu pour ça toutes les décorations possibles…

https://www.amazon.fr/Mon-pays-France-Bachaga-Boualam-ebook/dp/B07DY7B1P4/ref=sr_1_1?adgrpid=58755980040&gclid=EAIaIQobChMIrN6Th6bD7gIVBp3VCh1qgQuUEAMYASAAEgIZdPD_BwE&hvadid=275305985682&hvdev=c&hvlocphy=9040872&hvnetw=g&hvqmt=e&hvrand=8835988766154543912&hvtargid=kwd-312243719969&hydadcr=27713_1826576&keywords=mon+pays+la+france&qid=1611997419&sr=8-1

closer dit: à

« qu’il fut… »

et alii dit: à

toujours the bird dont on a oublié de fêter le centenaire sur la RDL ? alors que son violon s’appelait
Ted Blume (violon)
https://www.francemusique.fr/emissions/les-legendes-du-jazz/centenaire-de-la-naissance-de-bird-charlie-parker-a-new-york-2-2-86333

closer dit: à

Il faut cliquer dans « feuilleter ».

et alii dit: à

pour Chalie the bird, on dit que

Mais Bird est aussi dépendant depuis son adolescence à la morphine et à l’héroïne. A cela s’ajoute un problème d’alcoolisme à partir de 1946. Son comportement et ses performances commencent à s’en ressentir. Parker est même interné pendant six mois en hôpital psychiatrique après avoir mis le feu à sa chambre d’hôtel en 1946.l’ordre et le chaos quoi
http://www.planete-jazz.com/jazzmen.php?genre=Bebop&who=Charlie%20Parker

Jazzi dit: à

Bien qu’ayant traité toute la vie de Serge Gainsbourg, Joann Sfar a glissé sur l’épisode incestueux (au citron) de l’artiste dans son film biographique.
Mais que fait Marie Sasseur !
https://www.bing.com/videos/search?q=lemon+inceste&view=detail&mid=F3AF4462E7B1B2413D5FF3AF4462E7B1B2413D5F&FORM=VIRE0&ru=%2fsearch%3fq%3dlemon%2520inceste%26FORM%3dATUR02%26PC%3dATUR%26PTAG%3dATUR04RAND

rose dit: à

Elle bat l’beur

rose dit: à

Parce que Johan Sfar est juif ?

Et alii dit: à

@DRILLON ET RENATO
http://www.planete-jazz.com/jazzmen.php?genre=Bebop&who=Charlie%20Parker
https://www.google.com/search?q=salt+peanuts&oq=salt+pe&aqs=chrome.0.0i355j46j0j69i57j46j0j0i395j69i60.8504j1j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

rose dit: à

Macron parlant de barbarie à propos du colonialisme était pourtant un grand pas.
Vers le ridicule.

Y avait mon père, mais l’a clamsé ya deux ans. M’a raconté le coup des fellaghas lorsque je lui au parlé d emon Camus, mais, durant toute sa vie, cela a été motus et bouche cousue.
Et lorsqu’il a su qu’il allait mourir, alors qu’il vivait alors chez lui, l’en avait que pour le tigre, bébé, que les gars de la légion leur avaient offert et qu’ils ont nourri au biberon, lors de la guerre du Vietnam.

On doit s’amender aussi pour le Vietnam ?

et alii dit: à

salt peanuts
https://www.google.com/search?q=salt+peanuts&oq=salt+pe&aqs=chrome.0.0i355j46j0j69i57j46j0j0i395j69i60.8504j1j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8

Séductions de l’ordre et du chaos

(« Cimetière »; « Avec vue sur le Prater » images extraites de Vienne avant la nuit de Robert Bober)

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