de Pierre Assouline

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La République des livres
Séductions de l’ordre et du chaos

Séductions de l’ordre et du chaos

Deux livres que le hasard de la librairie m’a amené quasiment en stéréo alors que l’un n’a rien à voir avec l’autre. Il est même son antagoniste sur le plan de la construction : autant l’un est rigoureusement organisé, autant l’autre part dans tous les sens. Ce qui fait leur attrait et leur secrète séduction, aux deux.

Par le ton et la démarche, Une affaire si facile (160 pages, 17 euros, Le Cherche-midi) de Francis Szpiner (Paris, 1954) n’est pas sans rappeler son premier roman Une affaire de femmes (Balland, 1986), consacré à la « faiseuse d’anges » Marie-Louise Giraud que ses activités d’avorteuse dans la clandestinité avait conduite à l’échafaud en 1943, que Claude Chabrol avait adapté pour le porter à l’écran. L’auteur étant dans le civil un pénaliste réputé, on dira que ce sont des livres d’avocat alors qu’il s’agit de romans que seul un avocat passionné de littérature pouvait oser écrire tant la vérité crue dans toutes ses facettes, des plus évidentes aux plus perverses, y côtoie l’invraisemblable dans toute sa séduction. Autobiographique ? Mieux encore : du vécu sauf dans le dénouement.

Imaginez un instant… Nous sommes en 1984. Me Simon Fogel, jeune avocat parisien déjà très lancé par ses plaidoiries remarquées lors de procès qui ont défrayé la chronique, accueille dans son cabinet une femme que tout indique comme la coupable d’un crime qui vient d’être commis. Tout à commencer par elle-même. Avant de passer au commissariat, elle lui livre des aveux complets. Elle a fait feu sur son mari (une balle de calibre 12 dans la tête) dans leur pavillon de banlieue. Il accepte son dossier en connaissance de cause : son mari ne se contentait pas de la battre depuis des années, il l’humiliait, l’avilissait en la soumettant à sa fantaisie sexuelle en la faisant descendre au plus profond du sordide. Pas d’antécédents, criminels, pas de casier judiciaire, tout parait clair et limpide, d’autant que lorsque s’est résigné à s’emparer du fusil de chasse pour l’abattre dans son sommeil d’alcoolique, elle voulait avant tout protéger leur fils Nicolas, six ans.

Le récit est d’un réalisme glaçant, clinique, sans effets de manche, dénué du moindre pathos. Par la maitrise de sa construction, il fait penser à un travail d’architecte tel que le romancier italien Sandro Veronesi, architecte de formation (il avait consacré sa thèse à la restauration moderne sous Victor Hugo), l’évoquait récemment dans une interview à Libération à propos de son Colibri (traduit de l’italien par Dominique Vittoz, Grasset). Tout un art de la composition qui traite les chapitres en masses, se permet tous les jeux avec la chronologie, les bases, les parties structurantes, les lettres échangées par les personnages interposées comme le sont des matériaux :

« En architecture, on étudie aussi le rapport entre les figures et l’espace, or l’architecture et le roman ont encore ceci en commun qu’il n’existe pas de personnages sans espace. Pour écrire un livre solide, ma référence est la solidité architecturale »

On avance dans la lecture d’Une affaire si facile comme dans un polar bien ficelé sauf que c’est d’autre chose qu’il s’agit car l’auteur nous engage dans une réflexion très personnelle sur la position de l’avocat face à la culpabilité, au secret professionnel, à la morale, à sa conscience et la déontologie. La réussite du roman tient aussi à son dénouement qu’il faut évidemment se retenir de révéler. Disons que c’est pour le moins inattendu. En s’imposant, la vérité n’est pas si simple qu’elle paraissait. On sait que Martine sera condamnée pour le meurtre de Marcel, du moins l’on s’en doute en toute logique, le rôle de son défenseur étant alors supposé être celui qui tentera tout pour réduire sa peine. Sauf à ce que le jeu soit faussé dès lors que la complexité s’en mêle, les évènements dussent-ils être racontés du point de vue d’un narrateur unique, Me Fogel, maitre de ce labyrinthe d’interprétations et de fausses pistes. Au procès, il se fait fort d’opposer ses incertitudes aux certitudes de Mme l’Avocat général. On le sait, le prétoire, c’est la guerre. Sauf qu’en déposant sa robe pour écrire son roman, Me Szpiner a vissé un silencieux au canon de son arme. On se croirait chez Simenon. Non celui des enquêtes de Maigret mais celui des romans durs.

« Regardez-la, est-ce qu’elle vous fait peur ? Moi, je pense que si demain vous la rencontriez, vous la serreriez dans vos bras, et vous la plaindriez. Parce que sa vie a été un calvaire. Et sa peine, elle l’a déjà subie.

Autant l’histoire de Francis Szpiner est rigoureusement ordonnancée, autant Par instants, la vie n’est pas sûre (347 pages, 21,90 euros, Pol), le récit à fragmentations de Robert Bober (Berlin, 1931) ne l’est pas. Non que celui-ci ne sache pas faire, les lecteurs éblouis et bouleversés par son Quoi de neuf sur la guerre ? (Pol, 1993, Prix du livre Inter), qui marqua l’entrée en littérature de ce documentariste loué et lauré très lié à Georges Perec (ils ont fait ensemble Récits d’Ellis Island), ont pu le vérifier depuis avec Berg et Beck (Pol, 1999) notamment. C’est juste que Bober a écrit de la manière qui correspondait le mieux à son état ; et si le résultat parait à juste titre assez foutraque, cela reflète son bon plaisir et sa sincérité à 89 ans. Le résultat est une merveille de sensibilité aux détails du quotidien, de finesse d’esprit et d’intelligence critique.

Son titre est inspiré de la Nonchalance (Verdier, 1991) de son ami Pierre Dumayet. Celui-ci, qui n’est pas le dédicataire de son livre (c’est Paul Otchakovsky-Laurens mort accidentellement il y a deux ans- et regretté par ses auteurs comme rarement un éditeur le fut), fut également son complice puisqu’en semble ils ont signé une quarantaine de documentaires consacrés notamment à des écrivains : Flaubert, Queneau, Balzac, Dubillard… Autant de pépites qui font l’orgueil de notre patrimoine télévisuel. Des rencontres comme on n’en fait plus et qui n’avaient d’autre but que de faire lire un écrivain. Décrire la peau du texte pour donner envie d’aller la caresser et en faire jaillir du sens, des odeurs et des émotions. Y a-t-il plus noble et plus ambitieux pour qui tient boutique dans la petite lucarne ? Par instants, la vie n’est pas sûre est en fait conçu sous la forme d’une lettre adressée à l’ami disparu en 2011 ; mais même cette lettre est foutraque, ce qui d’ailleurs n’a pas d’importance. De toute façon, le séduisant chaos du récit est annoncé dès les phrases d’Aragon placées en épigraphe, issues de son foutraquissime et passionnant Henri Matisse, roman (1971) :

« Ce livre ne ressemble à rien qu’à son propre désordre (…) Il égare ses pas, revient sur ses propres traces… Par moments, on croirait le suivre, et voilà qu’on se retrouve ailleurs, d’où l’on s’imaginait il y a bien longtemps parti ».

Au fond, le fatras d’un livre n’est acceptable que lorsqu’il est revendiqué et glorifié au même titre qu’une forme littéraire. Ce qui compte, ce sont les voix, celles de Bober et Dumayet, comme s’ils poursuivaient leur conversation entamée il y a un demi-siècle. Et leurs timbres imposent leur présence dans toutes les pages. Retours d’anecdotes, bouts de conversations, éclats de mémoires, citations en veux-tu en voilà et des lettres comme autant de conversations avec un absent. C’est un lecteur de Quoi de neuf sur la guerre ? qui lui écrit : « Votre livre, vous l’avez écrit en français mais je l’ai lu en yiddish ». C’est son ami le dramaturge Jean-Claude Grumberg, qui comme lui à ses débuts « tira l’aiguille » dans l’atelier, qui confie dans un éclair de mélancolie : « Plus je vieillis, plus je deviens enfant de déporté ». C’est une réflexion née d’un mystère cézannien demeuré inentamé, celui des cartes blanches entre les mains d’un des Joueurs de cartes, du moins dans l’une des cinq versions du tableau (comment joueur ainsi ?). C’est l’admiration muette mais reconnaissante pour l’œuvre de Vladimir Jankélévitch. C’est l’exploration permanente de sa bibliothèque de grand lecteur que l’on devine profuse, variée, surprenante. On n’est pas déçu.  Son grand livre parmi des milliers d’autres, c’est The Family of Man qui contient quelque 503 photos sélectionnées par le photographue Edward Steichen en 1955 pour une exposition au Moma. Et s’il ne devait n’en retenir qu’une, qui serait « la plus belle photo au monde », ce serait celle qu’Henri Cartier-Bresson prit à Bali pour tout ce qu’elle raconte du passage du temps sur les corps.

Robert Bober, ancien assistant-réalisateur de François Truffaut sur ses trois premiers films,  a son tempo qui n’est pas celui de… disons, Jean-Christophe Averty. C’est quelqu’un de lent, au débit réfléchi, qui prend son temps pour mieux nous le donner. Son livre est calme, débordant de tendresse et d’humanité, zébré parfois de saines colères qui surprennent d’autant plus par leur violence (contre « l’immonde Plenel » par exemple, le journaliste auquel il ne pardonne pas de s’être comparé aux martyrs de l’Affiche rouge après s’être retrouvé en couverture de CharlieHebdo).

De toute sa vie, Robert Bober n’aura passé et réussi que deux examens dont il est également fier : celui de tailleur-coupeur-gradueur et celui de la Commission d’avances sur recettes pour son plus récent film Vienne avant la nuit (2017). Ne lui ayant jamais commandé un costume à mes mesures, je ne saurais en juger ; mais j’ai vu son film plein de dates, de noms, de lieux et de fantômes, enquête sur les traces de son arrière-grand-père dans ce qui reste du monde d’avant, et je puis vous assurer que cette méditation sur la mémoire et l’oubli est exemplaire de sensibilité. Comme son livre.

(« Cimetière »; « Avec vue sur le Prater » images extraites de Vienne avant la nuit de Robert Bober)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 356 Réponses pour Séductions de l’ordre et du chaos

Janssen J-J dit: à

Le blog du Covide Ordure de François-Xavier, comme celui de ma soeur, je l’aime bien aussi, mais je trouve que leurs auteurs ne les remplissent pas assez, ce qui ne le met pas en valeur. C’est un brin dommage…

puck dit: à

J’aimerais dire à Paul Edel que si parfois sur ce blog on refait le procès de certains écrivains comme Céline, le plus souvent on remet les choses à leur place.

Par exemple en disant que Camus est vraiment un écrivain très lamentable, dans dans ce marché boursier il bénéficie juste d’une bulle spéculative qui un jour ou l’autre va forcément exploser.

Camus est à la littérature ce que les subprimes sont au marché bancaire.

christiane dit: à

Mais, Janssen J-J, parce que vous avez écrit :
« Hep, un merveilleux hommage de PE au blogapassoul, sur sa chaine. Allez y voir, mérite le détour !…
___________
ah voilà enfin un magnifique hommage aux intervenautes de la RDL qui ne disparaitra pas… Pour le penser, il fallait que vous ayez fini par y entrer dans le bal de la RDL, et ayiez dépassé vos humeurs à l’égard de quelques uns, pour pouvoir en mieux juger… Voilà pourquoi, depuis quelque temps, je me sens de mieux en mieux chez vous. Vous avez l’optimisme d’une Yasmina Reza chevillée à l’âme et cette aptitude charmeuse à savoir auto critiquer la pratique du vôtre par comparaison (Si votre blog devient une Mer de tranquillité (comme le mien) c’est foutu) !… Non, le vôtre, c’est l’indispensable double de celui de Passoul. Il ne faut rien en changer surtout. Il nous protège des humeurs passagères d’icelui qui, par ailleurs, compte sur vous…
Et moi,, je me reconnais dans tous les erdéliens que vous décrivez avec tant d’empathie, y compris dans leurs charentaises conformistes. Vous nous offrez un magnifique cadeau, ce matin… Adoncques, je me permets de copier-coller ce message sur l’autre chaine pour que l’on vienne vous visiter !
Infiniment merci, Pierre, Paul, Jean, Jacques et Pierre !… (Jakadi)… »

Et cela me donna envie de retourner sur le blog de Paul Edel pour le lire. Oui, un très beau billet
d’autres ont fait le même voyage. Certaines en revinrent agacées… C’est pour ces personnes que j’ai rajouté quelques mots.

puck dit: à

ou bien ce merveilleux commentaire (dont j’ai oublié l’auteur) que j’ai pu lire sur ce blog au sujet de Flaubert :

« Ma foi, quand je pense toutes ces choses qui m’horripilent chez Flaubert, et je pense bien sûr à ces phrases comme celles sur les lacets du corset de Bovary qui « sifflent comme des serpents » lorsqu’elle se déshabille… Qui sifflent comme des serpents… mon Dieu… je ne suis alors pas loin de penser comme Bergotte que c’est de la folie d’avoir sacrifié sa vie à un art aussi vain.
Ce qu’il y a d’étriqué dans l’art de Flaubert vient, je crois, dan cet attachement anxieux à soi, qui prenait le masque du dévouement à son art et qui se marque si bien dans l’orgueil qu’il tire de ses précieuses idées générales, dont il est si fier au point de reprocher à Balzac de n’en pas avoir. Ces mêmes idées d’ordre générale qui le font apparaître aujourd’hui comme un frère à peine un moins bête de Bouvard et Pécuchet. Dans la dureté avec laquelle il repousse l’amour de Louise Colet, pour préserver contre elle sa solitude de célibataire qui vit encore avec sa vieille mère ; dans l’entêtement qu’il mit à lui préférer toujours sa fameuse recherche de ce « mot juste » qui agace tellement aujourd’hui dans sa prose ; dans cette idolâtrie des Belles Lettres qui finit par apparaître même à ses dévots comme un refus devant la générosité de la vie. »

Marie Sasseur dit: à

A bientôt, on m’attend, je file.

J’ai rendez- vous chez l’occuliste; il habite Rome, et s’appelle Marco C. C’est marqué sur la porte.

x dit: à

Vous avez raison de repasser les plats, Puck, puisque personne ne remarque rien.
On va souffler pour le nom de l’auteur : Claude-Edmonde de son prénom, ça devrait restreindre le champ des recherches…

puck dit: à

« J’ai rendez- vous chez l’occuliste; il habite Rome, et s’appelle Marco C. »

pourquoi dissimuler son nom ?

Marco C. n’importe quoi ! moi je le connais ! c’est Marco Cessyté !

ou bien son cousin Marco Cataracte ?

puck dit: à

encore qu’il existe un autre oculiste, un russe, s’appelait Marco Conjonctivitch

Bloom dit: à

Jibé, Star of the Sea est beaucoup de choses à la fois, un whodunit, une chronique de la vie à bord des « famine ships » cinglant vers un avenir américain incertain, une plongée (sic) dans les ravages causés par an gorta mor, la Grande Famine de 1845-9, peuplée de personnages ambigus dont les fortunes diverses sont rapportées par un narrateur peu fiable, journaliste américain et partie prenante… Le roman incorpore divers matériaux, un peu comme chez Dos Passos, et joue sur des temporalités différentes, comme c’est souvent le cas avec les textes issus de l’anglosphère.
Le frère de Sinead a également écrit un beau roman sur un de mes écrivain irlandais favoris, John Millington Synge, l’homme de Rathfarnam et des Iles d’Aran…
Allez-y, it’s a real treat, ces histoires à dormir debout vous tiendront éveillé, j’en suis sûr!

J’oubliais, Star of the Sea a été adapté il y a peu sur BBC Radio 4, en 2 épisodes, assez médiocres à mon goût..Allez-y ‘voir’, mais tout cela n’a qu’un lointain rapport avec la richesse de l’original.

puck dit: à

x dit: Vous avez raison de repasser les plats, Puck, puisque personne ne remarque rien.
 »

oui c’est vrai, je suis totalement inexistant, transparent, encore que comme dit Paul Edel dans son article dans les marchés boursiers l’important c’est la transparence.

et puis repasser les plats, c’est ça ou repasser mes chemises, du coup…

Marie Sasseur dit: à

Eh oui, Marco Carrera, du même nom que les lunettes, est occuliste.
Là, le boursouflé est littéralement scotché.

Jibé dit: à

@Bloom
merci pour cette longue et argumentée réponse. Je vais me procurer ce livre, car tout m’y appelle, outre la confiance que j’ai en votre conseil (sisi, sans flagornerie). Le XIX ème en Irlande, la grande famine et le côté composite. Bref, ça me cause.
John Millington Synge, je connais, le fonds rural de l’Irlande, et tout ça. (Je l’ai rencontré en étudiant durant mes chères études une personnalité des plus étranges, évêque catholique née d’un Irlandais et d’une Espagnole (un personnage de roman en soi), un nommé Merry del Val, très soucieux de dénoncer les turpitudes de l’Eglise anglicane. Même époque que Synge, ruraliste (la terre ne ment pas…), mais pas une once de talent, lui. Je ne pense pas que l’un et l’autre se connaissaient; trop de celtitude chez Synge -et du protestantisme, en plus). Qu’il est bon d’avoir l’occasion de penser à tout ça!
Merci moulte, Bloom

Jibé dit: à

évêque né, sans e! scusi

Bloom dit: à

votre lecture géopolitique du coup d’état birman

3J, faut bien que 13 ans passés à bosser dans la région et une épouse de Chine pop servent à essayer d’intellectionner la question géopolitique…Les notes diplo servent à quelque chose, contrairement à ce que l’on croit.
Ne jamais sous-estimer la capacité de nuisance de la Chine de Xi. Tout laotien qui aime son Mekong (le fleuve et la fine rugueuse) vous le dira mieux que quiconque.
Et l’on n’a encore rien vu. On se moquait de moi quand je disais icit que HK allait se faire bouffer tout cru…C’est fait. Et l’occident n’a pas levé le petit doigt.
Demain, autre paire de manches et test pour Biden, ce sera le tour de Taïwan. Qui a fait un tour du côté de Xiamen, l’antique Amoy, où débarqua Marco Polo, connait la force de frappe de l’Armée rouge. Pas touche aux intérêts de l’Empire du Milieu. Un pays,un système.De vraies grosses raisons d’avoir « les pieds froids » (avant qu’on nous les bande…ah!)

et alii dit: à

LE BILLET parle de rythme, certains ici se sont ils intéressés en dehors du volapuck hamletien of course à la rythmologie pour le blog?
Des propositions rythmologiques sont formulées : polyrythmie, microrythmie, danse de la vie (synrythmie), résonnance intérieure (endorythmie), tension d’un écart mais aussi revendications rythmiques (…). Ces axiomes et ces règles sont mises en discussion avec une valeur d’orientation générale pour l’intelligibilité de notre temps. En remettant « le capital humain » au cœur de la productivité contemporaine, on reconnait implicitement que les institutions ne peuvent être « gérées » que par des subjectivités fortement structurées – c’est-à-dire capables d’entraîner leur voisinage par la puissance de leur endorythmie. Le sens du swing pourrait alors être inscrit au rang des « fondamentaux » de l’éducation, au même titre que la lecture ou le calcul.

Yves Citton, est un théoricien de la littérature, chercheur, philosophe et essayiste. Professeur de littérature à l’Université Paris-VIII, il est l’auteur de livres et d’articles consacrés à l’imaginaire politique de la modernité occidentale, se situant généralement à l’articulation entre une lecture des textes du XVIIIe siècle et des questions de philosophie politique contemporaine. Il est notamment l’auteur de Pour une écologie de l’attention (Seuil, 2014).
https://www.msh-alpes.fr/actualites/axiomes-survie-rythmanalyse-politique

Janssen J-J dit: à

@ le boursouflé est littéralement scotché.

Surtout par l’orthographe d’oculiste, Il est, mais IL sait surtout qu’LHOOQ, la copine, quand elle binocle avec ses deux C… 🙂

Jibé dit: à

« Par exemple en disant que Camus est vraiment un écrivain très lamentable, dans dans ce marché boursier il bénéficie juste d’une bulle spéculative qui un jour ou l’autre va forcément exploser. »
bien d’accord, puck, sauf que ça fait une blinde e temps que ça dure. Des lustres qu’on parle de « philosophe pour classe de Terminale » … et il est encore là, avec sa peste et son charabia de base.

Je comprends la larme à l’oeil en lisant les lettres d’amour de Maria et d’Albert, bon, passons, … et aussi ce si bel amour pour sa légitime. Je comprends, parce que l’amour, toujours…Mais c’est d’un banal et d’un conformisme bourgeois, tudieu! Avec les femmes qui ramassent. Non?
Enfin bref, pas de quoi parler de littérature.

et alii dit: à

SÉMINAIRERECHERCHE
RYTHMES ET SYNERGIES
LE 9 FÉVRIER 2021
11h-13h
Troisième séance du séminaire Rythmologies (2020-2021) avec Chris Younès.
La notion de rythme dans le sens pré-platonicien d’organisation du mouvement, de manière de fluer, semble pouvoir être rapprochée de la notion de synergie qui désigne une manière de co-agir et donc de co-devenir. Nous considèrerons en quoi la philosophie de Maldiney, qui définit le rythme esthétique comme « automouvement de l’espace-temps », conduit à confronter la pensée du rythme en architecture à sa portée existentielle incommensurable au chiffrage de la géométrie mathématique pour penser la transformation des milieux habités.

Psychosociologue, docteure et HDR en philosophie, Chris Younès est professeure à l’ESA (Paris), fondatrice et membre du laboratoire Gerphau (EA 7486, ENSA Paris-la-Villette), et du Réseau Scientifique Thématique PhilAU (Ministère de la Culture, ENSA Clermont-Ferrand). Cofondatrice et membre d’ARENA (Architectural Research European Network), et membre du Conseil scientifique d’EUROPAN. Elle a signé récemment Architectures de l’existence. Ethique. Esthétique. Politique (Hermann

Jibé dit: à

JJJ
je vous salue bien grand, en passant!

Jibé dit: à

et vous aussi Christiane, comme justement je vous croise!
(je viens de passer un mois à déménager/ emménager et je vis dans une campagne encore plus rurale qu’avant, avec mes cartons de livres à moitié seulement déballés, les étagères montées par mes soins, la plomberie en vrac et le chat qui déprime… mais c’est beau très beau quand même et le chat s’y fera)

Marie Sasseur dit: à

@Surtout par l’orthographe d’oculiste.

Et encore, tu n’as rien vu.
Quel bel homme, que ce Marco Colibri.

Bloom dit: à

Merry del Val

Merci, Jibé, je ne connais pas du tout & je vais aller voir ci-devant.
En parlant de Birmanie et d’Irlande (!) allez voir du côté d’un certain U Dhammaloka, irlandais devenu moine bouddhiste à la fin du 19e…La page Wiki est assez complète pour un début.
Que de richesses dans cette petite île à l’ouest de la grande île à l’ouest du continent de l’ouest…Ca change du côté’stuffy’ de certaines ambiances.
C’est comme si on se trouvait au sommet de Slemish Mountain où la légende veut que St Patrick ait gardé ses moutonsss avant de descendre de ses hauteurs et d’évangéliser.
Enjoy the craic!

et alii dit: à

je souligne:
 » Le sens du swing pourrait alors être inscrit au rang des « fondamentaux » de l’éducation, au même titre que la lecture ou le calcul.

Marie Sasseur dit: à

@C’est comme si on se trouvait au sommet de Slemish Mountain où la légende veut que St Patrick ait gardé ses moutonsss avant de descendre de ses hauteurs et d’évangéliser.
Enjoy the craic!

Oui enjoy, zara, tousse ce tralala .

christiane dit: à

Ravie, Jibé, de vous retrouver tel qu’en vous-même, entouré d’un beau désordre dans votre nouvelle maison.
Ici, du sérieux derrière les jeux de mots et du comique pour celui qui prend l’air grave. Être un peu l’un et l’autre, saltimbanques de passage. Bonne soirée avec le chat rêveur.

Marie Sasseur dit: à

Le chat du jibe peut crever , en clair.
Je n’aime pas du tout les chats. Surtout celui de la boite.

puck dit: à

Jibé dit: bien d’accord, puck, sauf que ça fait une blinde e temps que ça dure. Des lustres qu’on parle de « philosophe pour classe de Terminale »
 »

alors là stop ! je vous arrête tout de suite et je n’entrerai pas dans cette polémique !

car sachez jeune homme que j’ai le plus grand respect pour les philosophes de terminale !!!

et de là vient la confusion, parce qu’en terminale les gamins ils apprennent Descartes, Platon et un tas d’autres qui n’ont absolument rien à voir avec Camus.

Camus est aussi mauvais philosophe qu’il est mauvais écrivain, et si on veut prendre la mesure il faut descendre de quelques classes, même pas jusqu’au collège mais carrément à la maternelle : « Camus est un philosophe de maternelle » là on se comprend mieux.

Quant au fait qu’il soit toujours là et bien là ça on ne le doit en rien à ses talents d’écrivains, mais au niveau d’exigence très faible des lecteurs quant à ce qu’ils attendent de leurs lectures, et quand lit l’Etranger crois-moi mon grand il ne faut pas attendre grande chose ! pour ce qui est de la Peste, les fleurs qui poussent entre les vieilles pierre de Tipaza, les femmes qui prennent leur pied en regardant le désert je préfère m’abstenir.

quant au plaisir de nager je préfère Cousteau !

D. dit: à

J’apprends que des « français expatriés » se trouvent en Birmanie.
Alors je pise l’éternelle même question : qu’est-ce qu’on peut bien aller foutre là-bas ? Car ce ne sont pas des touristes. Mais alors que font-ils donc ?! Si vous en avez la moindre idée, expluquez-moi parce que moi ça me dépasse complètement. En tout cas qu’ils se débrouillent maintenant et j’espère bien que la France, suffisamment endettée comme ça, n’aura pas à dépenser un seul centimes pour s’occuper d’eux.

D. dit: à

On est si bien chez soi pourtant.

puck dit: à

non le succès de Camus on le doit essentiellement à son « libéralisme » et son « individualisme » et aussi à son « individualisme libéral » parce que nous vivons une époque très libérale et très individualiste, du coup tous les libéraux individualistes comme Montaigne, Arendt, Camus et les autres ont le vent en poulpe ! et là il faut imaginer ce poulpe géant avec ses grandes papates qui attrape tout ce qui passe devant lui pour le bouffer !

il faut savoir résister aux tentations de son époque, en priant notre Seigneur Jésus Christ pour que nos petits enfants ne fassent pas bouffer par les poulpes.

D. dit: à

Heureusement que cette pandémie met un certain frein à cela, mais pas suffisamment.

Janssen J-J dit: à

Bien à vous JiBé, pour la nouvelle installation, je sais ce que c’est un brin, le déménagement d’une bibli et d’un chat. J’en ai récupéré un ! Il rapporte des souris, les bouffe avec appétit, et ne déchire pas les bouquins, en principe. La seule chose, c qu’il aime pas quand je lis dans le fauteuil… S’y habituera jamais… Et sur la RDL, dès qu’il voit apparaître un post de ma soeur, se met à paniquer grave, voudrait toujours y griffer les yeux ! J’essaie de la calmer, mais c difficculte !
Bàv, JB.

D. dit: à

C’est bon le poulpe. Il faut bien le battre pour l’attendrir. Moi ceux que je pêchais en Grèce, je les frappais violemment sur un rocher en les traitant de tous les noms avant de les cuisiner. Ça fait un bien immense.

rose dit: à

Pas au poulpe. Qui est un animal d’une grande intelligence. Je ne vous complimente pas.

D. dit: à

Franchement les déménagements de Jibé, tout le milieu littéraire s’en fout comme de sa première culotte.

Janssen J-J dit: à

Moi j’M bien les chats…, surtout celui de Violette Retancourt qui trône sur la photocopieuse de la grosse marie sasseur.
Le mien a peur du coq Georges qui est pourtant bien inoffensif, j’en ai pas encore percé le mystère… J’en tiens informée l’erdélie dès que possib’. Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Et du chat du jibe encore plus. Y’a qu’a le mettre dans la boite avec une petite fiole de poison.

Janssen J-J dit: à

Pas du tout d’accord avec vous, D. – C’est de vos histoires de poulpes dont on se branle comme de vos premières anguilles, hein, Ja-gout ! Au fait, que pensez-vous du dernier roman d’Avi Loeb ? Bàv, D’.

Bloom dit: à

Patrick Bruel

Maurice Benguigui, stp, Baroz.

Bloom dit: à

zara, tousse ce tralala .

Bien vu.

D. dit: à

Si on vous demande ce que j’en pense, vous direz que vous ne savez pzs, Jcube.

D. dit: à

Il y a du pétrole en Birmanie ?!
Eh ben merde alors. J’aurais pas cru.
Tout ça est entre de bonnes mains, maintenant. J’ai vu à la télé le nouveau dirigeant, il a l’air d’un homme sérieux et qualifié.

FX dit: à

Patrick Bruel, c’est pas le type qui chantait autrefois « Elle a des birmanies ma nana » ?
(Ok, je sors…avant d’être arrêté comme Aung sun suu kiyiii…).

B dit: à

J’ai vu à la télé le nouveau dirigeant, il a l’air d’un homme sérieux et qualifié.

L’attrait pour l’uniforme vous jouera des tours, méfiez vous en.

Puck, je n’avais pas trop aimé le Camus de L’étranger , j’apprécie beaucoup plus l’auteur de La peste.

B dit: à

La Birmanie si l’on excepte la dictature qui était efficiente avant ce coup d’État tout frais et le sort réservé au Rohinguas dont plus de la moitié à fui au Bangladeh est un très beau pays. Des trésors architecturaux, de beaux paysages, des chauve-souris en veux-tu en voilà par milliers. Les photos qui m’ont été envoyées, celle de Rangoun notamment m’ont rappelé la Chine avec laquelle, culturellement, je suppose, le pays est assez proche.

https://images.app.goo.gl/UQZBZYrv8RZUQ8By7

B dit: à

J’imagine que Total n’est pas la seule société à soutenir  » malgré elle » la junte militaire.

Phil dit: à

« Les poulpes », les restaurateurs grecs sortent leurs congelés pour les frapper le matin sur les rochers, illusion d’une pêche destinée aux touristes nordiques. Lacarrière, L’été grec.
Dernier volet déterré par Paul Edel de la trilogie de Raymond Guérin, pour ceux qui n’apprécient pas plus les surgelés en littérature.

B dit: à

Je remets mon tuba pour 4 jours. A bientôt.

B dit: à

D, une bonne nouvelle. Une start-up franco autrichienne est en passe de mettre au point un vaccin avec virus mort, sans arn messager qui présenterait l’avantage de se conserver dans un banal frigidaire de foyer. Cependant, le labo installé en France chapeauté financièrement par les anglais, délaissé par la France entre autres états européens, a déjà vendu ces premiers millions de vaccins à la Grande Bretagne. Avec un peu de patience, si tous les essais s’achèvaient sans problème, ce qui est attendu, et en tenant compte de l’évolution du plan vaccinal, réticents à ARN messager auraient pu bénéficier de ce vaccin aux environs de l’été.

Jean Langoncet dit: à

@aux environs de l’été

Dans cet ordre d’idée, la trêve hivernale est reportée du 31 ;qrs qu !er juin , n4qbusew pqs d4Engie pour qutqntm B

Jean Langoncet dit: à

(Intéressant entretien avec , Abderrahmane Hadj Nacer essayiste et ex-gouverneur de la Banque d’Algérie ; Stora lui tend la main et il hésite à la saisir par idéologie : non, l’histoire n’est pas écrite par les vainqueurs, d’autant moins qu’il n’y a, en l’espèce, que des perdants : https://mondafrique.com/le-rapport-stora-na-aucun-interet-pour-les-algeriens/ )

vedo dit: à

Le Cardinal Merry del Val apparaît très brièvement dans le livre de Robinson, The Cardinal, dans un jeu. En me rappelant à peu près, il fallait réciter un vers d’Horace puis lancer une orange à une personne qui devait au moins commencer le vers suivant avant de recevoir l’orange.

rose dit: à

DHH
Page 183 eureka

« Par exemple, le vieux qui crache sur les chats (histoire que Camus a apprise de la bouche de Pierre Galindo, le frère de Christiane Galindo, à Oran,en janvier 1941). »

Etc.

Nota bene : La Peste se déroule à Oran.

Je repars.

rose dit: à

« Des chauve-souris en veux-tu, en voilà, par milliers. »
Une ‘tite soupe B ?

Un bouillon ?

Jean Langoncet dit: à

(@il n’y a, en l’espèce, que des perdants
Sauf pour les trumpistes qui vont de soi)

et alii dit: à

je ne me remets pas d’une « info » ; donc je lis un peu sur l’ordi et notamment ceci sur philomag:
« ou bien ouvrir par exemple le livre à l’article « Oppression » de Marilyn Frye (texte n°7), qui définit la façon dont le féminisme repense la « structure » de la société de façon englobante, avec la belle image de la cage aux oiseaux (le système d’oppression) que l’on ne voit pas lorsqu’on regarde l’animal, mais qui apparaît nettement lorsque l’on prend du recul. Répartis en quatre catégories (de la plus réflexive à la plus pragmatique), ces ces textes travaillent volontiers des controverses, comme sur la notion d’universalité, soulignant ainsi la vivacité et la fécondité des débats entre courants. »
comme le livre n’aura surement pas échappé aux passions des erdélien-ne-s, attendons les chez eux
https://www.philomag.com/articles/la-philosophie-feministe-en-dix-textes-cles !

et alii dit: à

je souligne le « titre  » de Magritte : « le thérapeute »

Petit Rappel dit: à

Qu’ on se le dise, si Paul Edel est Paul Edel, il le doit moins à lui-même, qui n’ est que critique professionnel, c’est à dire bien peu de chose, mais à sa rencontre avec cet océan de culture, ce Danube de la pensée, cette merveille du pays de Bray. Il le doit aussi à , selon la même, sa rencontre avec la « parole libérée des internautes ». Hélas, celle- ci paraît bien sage, limite sagesse des nations . Quand on peut écrire, « sachez que la valeur d’un livre se mesure au temps qu’il traverse », on peut se demander fort légitimement si ce qui est nommé si pompeusement parole libérée ne gagnerait pas , à en juger par cet exemple, à plus justement s’appeler truisme ou platitude. Pour le reste, l’ évolution du sujet ne doit pas surprendre. Nous eûmes naguère le mémorable et. hilarant « « j’ai deviné Paul Edel, », nous avons maintenant : « je lui ai appris son métier »nous aurons un jour prochain » c’est moi qui ait écrit ses oeuvres ».!

et alii dit: à

il ne me semble pas inutile de rappeler que des recherches ont été faites sur ce tableau de MAGRITTE
( souvenir personnel d’une expo à Beaubourg);un coup d’oeil rapide sur la toile tant décriée par les erdéliens (!) permet de retrouver le tableau « le libérateur », peint 11ans plus tard ,et ,non moins intéressante, une photo de 1937.
le petit article que j’ai trouvé s’attache à plusieurs « détails » que je ne dirais pas « secondaires », comme « la canne »-et dans quelle main-la valise- ,un sceptre , et pour aller vite ici, le titre de cette photo: »« Dieu le huitième jour »… »
puisque c’est une histoire belge , voici le lien
http://www.crcb.org/la-canne-du-therapeute-par-magritte-1937/.html

et alii dit: à

avec un peu de retard, mais sans imaginer annoncer le point final du chapitre de la famille et sa violence
bien sur, les erdélien-ne-s sont des gens qui ne doutent pas de tout comprendre : je m’étonne donc qu’aucun contributeur n’ait rappelé que P.Assouline
avait écrit: »
Les tribulations d’ « un explorateur ingénu de nos tribus éditoriales et littéraires » dans le marais de l’édition parisienne, l’un des milieux les plus incestueux et les plus conservateurs qui soient. Coups tordus, clientélisme chronique, jurés corrompus, livres de nègres, trafic d’influence, renvois d’ascenseur, vanitas vanitatum. »
https://larepubliquedeslivres.com/pour-saluer-claude-durand-editeur-intuitu-personae/
alors identifier la spécificité de l’inceste erdélien n’est certainement pas ma vocation;

et alii dit: à

et une autre canne,ou peut-être celle là même célèbre, celle de Saint Patrick chère à Artaud:
. » Le poète avait voulu rapporter de force au peuple irlandais la « véritable » canne de saint Patrick.

C’était sa dernière lubie – dont il ne décrochera jamais vraiment. Une canne fétiche qu’il avait soutirée à un ami surréaliste, avant de la faire ferrer en prononçant, on l’imagine, quelques paroles pseudo-cabalistiques à la manière de ses célèbres glossolalies. »
saisie dans le roman de Patrice Trigano La canne de saint patrick Léo Scheer
De Patrice Trigano un galeriste!

Marie Sasseur dit: à

« On savoure son propre effacement en tapant sur le clavier comme les paroles d’une chanson sifflée sur un chantier. Vite écrit, déjà oublié. » Paul Edel

Bonne journée, Paul, siffle beau merle.

https://youtu.be/7Wxr1f7dYJU

Marie Sasseur dit: à

02/02/2021

rose dit: à

Me réveille avec le christ en croix.
Viens de regarder douze secondes de pôle dance chez Cyril Lignac.
Crêpes avec oeufs sortis du cul de la poule, lait sorti des mamelles de la vache et beurre battu à la baratte.
Chandeleur 40 jours après Noël.

Proposition fallacieuse : lire le maréchal Joffre. On sait jamais, s’il a quelque chose à nous dire.
Du boulot, ai attaqué hier la confiture d’oranges.
Vais faire des shortsbread caramel noix mixtes.
Ranger ma cuisine. C le bordel.

Janssen J-J dit: à

@ JL, Non seulement il hésite à lui tendre la main, mais surtout, il n’a pas INTERET à le faire et à en FINIR. Car il faudra au moins à ses petits enfants attendre les 130 ans de décolonisation requise, ce qui nous amène vers l’an 2062… Le réchauffement du climat aura eu le temps de faire son oeuvre, en principe.
(On pourra alors aller visiter des camps de concentration avec les scolaires)…

@ Apparemment c’est Mme CT. qui aurait engendré la « créature Edel »… Tiens, pour ma part, j’avais pensé que c’était MC/PR qui, ayant capturé à lui seul le grand XVIIIe, avait consenti à lui abandonner le petit XIXe « . J’ai dû rin comprendre au film… Faut dire que je n’ai guère que l’humour vacherin du XXIe à ma portée.
***Passoul a twité, on peut toujours compter sur lui pour les renvois d’ascenseurs !, à sa place je ferais salsepareille !***
BJ à tous, je sors faire mes crêpes car me suis trompé d’une heure ce matin(le 2.2.21_8.33).

Janssen J-J dit: à

Quelqu’erdélien.ne pourrait-il me conseiller l’un.e de ces écrivain.es qui manquent tous et toutes à mon palmarès de lecture, avant que je ne meurre idiot. Je n’en ai jamais lu, à ma grande honte… Or, je suis bien sûr qu’icite, tout le monde en alu un bon paquet. Merci pour votre aide. Inutile de se crêper le chignon. Le conseil du premier répondant (auteur + titre) sera suivi les yeux fermés. Merci d’avance, Bàv,
________________
Le top 10 des plus grands écrivains en France (en 2020) :
1er: Guilaume Musso, avec 1 509 662 exemplaires
2e : Virginie Grimaldi, avec 827 561 exemplaires
3e: Michel Bussi, avec 815.003 exemplaires
4e: Franck Thilliez, avec 741.835 exemplaires
5e: Joël Dicker, avec 734.981 exemplaires
6e: Marc Levy, avec 675.374 exemplaires
7e: Bernard Minier, avec 628.894 exemplaires
8e : Aurélie Valognes, avec 627.133 exemplaires
9e: Marie-Bernadette Dupuy, avec 601.730 exemplaires
10e: Agnès Martin-Lugand, avec 565.392 exemplaires

DHH dit: à

@Rose
De quelle biographie vient cet extrait?
Ci dessous trouvé sur le net cette référence à la scène racontée à Camus par les amis qui y ont assisté et peut-etre participé et a inspiré l’Etranger: Ces amis, c’était la « bande a Galindo qui comptait ,notamment les frères Bensoussan.
 » When Camus was in Oran, one of his favourite companions was Pierre Galindo. Through him Camus learned of an incident on the beach at Bouisseville which took place in August 1939, when members of “la bande Galindo” found themselves jostled by two Arabs and one of them was attacked with a knife. The Arabs were sought in the afternoon, but they fled before they could be threatened with a revolver. Later, the police arrested the Arabs but they were not convicted for the knife attack ».
je ne sais pas l’anglais mais je crois avoir a peu près compris ;mais sans doute le texte sera-t-il plus inelligible pour vous

Jibé dit: à

Les autres, je ne sais pas, JJJ, mais j’ai tenté Dicker. Et bien non. Non. Non. Ca se prend pour, mais non.
« Un mal qui répand la terreur » de Stuart o’Nan, je conseille à qui ne veut pas se changer les idées.

Jibé dit: à

Editeur Babélio

Clopine dit: à

Jjj, Marc Court a développé une véritable haine à mon endroit, et de temps en temps, il abandonne sa posture policée pour laisser la place à cette passion triste. Ca me fait penser à la valve des cocottes-minute, quand elle commence à tourner sur elle-même, en sifflant et en laissant échapper des petites fumées indignées. Il devrait se mettre à feu doux, mais en est-il capable, dans le désert de sa vie rabougrie d’érudit stérile, assis sur un gros tas d’orgueil démesuré ? That is the question…

Jazzi dit: à

« Le top 10 des plus grands écrivains en France (en 2020) »

Pas lus un seul d’entre eux !
Le terme « grands écrivains » ne devrait-il pas être remplacé par « les plus vendus » ?

Soleil vert dit: à

>JJJ : Je n’en ai jamais lu, à ma grande honte…

Pareil, mais c’est pas grave. En dehors de ces 10 grands vendeurs j’ai surtout honte de ne pas avoir lu un seul roman d’Aragon ou de n’avoir lu qu’un seul roman de Duras.

Ces statistiques expliquent peut être le fait qu’en littérature générale la question des droits d’auteur ne soit pas aussi aigue que dans d’autres secteurs comme l’imaginaire. Là-bas quand tu vends 3000 exemplaires l’éditeur sourit étant entendu que la rémunération de l’écrivain est souvent en dessous de 10%

et alii dit: à

soleil vert
je ne sais pas si vous êtes pardonnable, mêle après votre aveu mais c’est votre libraire qu’il faut condamner

rose dit: à

Le conseil du premier répondant (auteur + titre) sera suivi les yeux fermés. Merci d’avance, Bàv,
________________
Le top 10 des plus grands écrivains en France (en 2020) :
1er: Guilaume Musso, avec 1 509 662 exemplaires
2e : Virginie Grimaldi, avec 827 561 exemplaires
3e: Michel Bussi, avec 815.003 exemplaires
4e: Franck Thilliez, avec 741.835 exemplaires
5e: Joël Dicker, avec 734.981 exemplaires
6e: Marc Levy, avec 675.374 exemplaires
7e: Bernard Minier, avec 628.894 exemplaires
8e : Aurélie Valognes, avec 627.133 exemplaires
9e: Marie-Bernadette Dupuy, avec 601.730 exemplaires
10e: Agnès Martin-Lugand, avec 565.392 exemplaires

Cépamoi.
Pas lu un.

rose dit: à

DHH

Dans Camus Soleil et ombre de Roger Grenier.

Je vais le traduire
qui comptait ,notamment les frères Bensoussan.
» When Camus was in Oran, one of his favourite companions was Pierre Galindo. Through him Camus learned of an incident on the beach at Bouisseville which took place in August 1939, when members of “la bande Galindo” found themselves jostled by two Arabs and one of them was attacked with a knife. The Arabs were sought in the afternoon, but they fled before they could be threatened with a revolver. Later, the police arrested the Arabs but they were not convicted for the knife attack. »

Lorsque Camus vivait à Oran, un de ses copains préferés était Pierre Galindo.

Grâce à lui, Camus apprit un fait divers* qui survint à la plage de Bouisseville en août 39

(incident est-il ici un faux ami ? Puisqu’il s’agit d’un meurtre)

Jazzi dit: à

Un « évènement » correspondrait peut-être mieux, rose ?

Clopine dit: à

me too (pas lu un seul). Ce serait donc le dénominateur commun des erdéliens : leur superbe ignorance des best-sellers…

rose dit: à

lorsque les membres d ela bande à Galindo se trouvèrent eux-mêmes bousculés par deux arabes et un d’entre eux fut attaqué au couteau. Les arabes furent recherchés dans l’après-midi mais avaient déguerpis avant d’avoir pu être menacés par un revolver. PLus tard, la police arrêta les arabes, mais ne furent pas convaincus*** pour l’attaque au couteau.

*sought prétérit de seek

**fled prétérit de flee

***aujourd’hui, on le sait bien que l’arme blanche est une des armes par excellence employés dans certaines agressions

rose dit: à

incident, je n’ai pas su comment le traduire. DHH nous dira.
C’est une agression en fait.

Jazzi dit: à

C’est la faute à Passou qui, à part Dicker, ne nous en a jamais parlé.
Pour 2021, grâce à Hervé Le Tellier, l’honneur de la littérature sera sauvé !

rose dit: à

Le terme « grands écrivains » ne devrait-il pas être remplacé par « les plus vendus » ?

Ou romans de gare ?

Pour payer les bijoux à Jade ?

rose dit: à

DHH

Grenier Roger pose une hypothèse intéressante lorsqu’il parle de l’Étranger. Il n’insiste pas. Nous avons tant glosé dessus :
Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.

Il dit que maman, dans le texte, est peut-être la grand-mère. Sévère, elle maniait la badine, ils vivaient, la veuve et l’orphelin sous sa coupe autoritaire.
C’est un texte.
Chacun y met ce qu’il veut, et voit midi à sa porte.
Pck cette indifférence d’un fils pour sa mère n’est pas celle de Camus envers sa propre mère.

Jazzi dit: à

« Littérature populaire » ou « Livres grand public » ?

Certains disent : « Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse ! »

Soleil vert dit: à

Marc Levy mais sous la torture

Janssen J-J dit: à

@ Le terme « grands écrivains » ne devrait-il pas être remplacé par « les plus vendus » ?

yes, mister, mais en macronie, plus tu vends, plus t’es grand…

Pour l’instant, Dicker… mais non, qu’il a dit… Euh… Donc, j’attends d’autres propositions. (Je peux pas y croire, à la honte collective aux bests. – Allez, moi j’ai bien lu 20 Guy des Cars quand j’étais djeunado avant de passer à Virginia Woolf et Marguerite Durasse ! J’ai pas peur de le dire, hein ! Alors, Ginette Mathiot, ou ses équivalents, pourquoi pas la retrouver maintenant ? La poésie chantournée dégagée par ses recettes de crêpes chaleureuses est restée inégalée, que je sache, hein… Tu réouvres ses pages, et tu en ressens encore immédiatement le fumet… C’est quand même pas avec les pages de Proust que tu vas ressentir l’odeur des crêpes et la recette, hein ! Avoue que ton snobisme gmnprtin, i t’sert pas à grand chose quand t’as la fringale, hein !…

Janssen J-J dit: à

Aujourd’hui, maman est morte.
Je suis heureux de ne pas devoir employer cette formule ce matin, car elle est encore vivante, et elle a retrouvé un peu de lumière… ces derniers temps… semble t il, depuis qu’ils l’ont vaccinée… (je ferme cette parenthèse privée, à l’usage d’une seule internaute)…
Sinon,… 2e prop° : Marc Lévy… Bon, pourquoi pas essayer ? Mais lequel de ses livres au juste, j’imagine que son ordi en a écrit plusieurs, et y’en a sûrement un meilleur que les autres, non ?). Merci par avance de me dire si possib’…

Bloom dit: à

Les grands écrits vains…voilà ce que c’est

(l’adj. ‘grands’ portant sur ‘écrits vains’ – tt un truc la portée de l’adj…)

et alii dit: à

il ne faut pas déranger les contributeurs avec leurs certitudes sur le chic des annonces de visite à Dachau sans doute en « famille »?

Janssen J-J dit: à

@ etc…, En l’occurrence, txflg, dans « Serge » (le dernier roman assez poussif de Yasmina Réza, Paris, Flammarion, 2020, p. 78-81), la scène se passe à Auschwitz, et désolé pour vous, mais le passage est à la fois hilarant et banal…, Il parait qu’il ne peut être compris que par des juifs non triés, car nous autres, les gentils goys, on n’a pas le droit de partager la profondeur de leur humour si particulier, ni d’éclater de rire… Bàv, ma grinche !…

et alii dit: à

HE BIEN, si cous avez besoin de romans comiques à votre « mesure » , demandez à P.Assouline; il saura vous conseiller un art de vous mettre en scène sans
vous montrer emmailloté dans votre nudité de gerfaut
(c’est encore un oiseau! littéraire !)

renato dit: à

Vaccins ? Niveau européen ? nous avons un personnel politique à chier. Bon, il est vrai qu’une qui — au XXe siècle — a mi bas une flopée d’enfants — 7, il me semble — ne peut pas être une fléche, alors j’imagine ses « collaborateurs » — toutes nationalités confondues. Je me souviens de l’ilarité des cons — européens lambda — lorsque des spécialistes des contrats on pris le Nobel… cela compte tenu des « énormes competence » des fonctionnaires de l’UE. Il y a de quoi dégoûter un authentique européiste !

et alii dit: à

je me demande si on acceptera comme nom d’oiseau , autrice de sa bio, pas si rose que ça Flavie Flament ;

O.K. ? PAS « GENIAL » NI  » GERONDIF » à première « vue » , mais

DHH dit: à

@renato
attention!
le second degré n’est pas evident aux yeux de tous et vous risquez d’etre cloué au pilori par les feministes, même les plus lucides et modérées dans mon genre, qui pensent à juste titre que faire carriere et avoir beaucoup d’enfants sont des composantes possibles parmi d’autres d’un destin ,et qui sauraient être exclusives l’une de l’autre
d’ailleurs votre post va encore plus loin dans votre posture ironique du macho ,car il affirme comme une évidence qu’une mère de 7 enfants ne peut etre qu’une pondeuse aux capacités intellectuelles limitées

renato dit: à

DHH, ils ont demontré qu’ils n’ont pas été capable de rédiger des contrats, et elle est la cheffe. Donc, vos observations ne m’intéressent point.

Janssen J-J dit: à

Mais voui txfl, qu’est-ce que vous êtes avisée et cultivée, mon dieu… seti possib ! Oui je me sens comme… les conquista-matadors !

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L’azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d’un mirage doré ;
Ou, penchés à l’avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l’Océan des étoiles nouvelles.

Bàv… Rv à Dachau (banlieue de Munich), pour une prochaine excursion avec la RDL… Apèrs quoi, on ira péleriner à Constantine…
Prenez une tenue correcte, SVP merci !

Jazzi dit: à

Je crains qu’il n’y ait aucun second degré dans le commentaire, navrant, de renato, DHH !
Mais de qui parlait-il au juste ?

Jazzi dit: à

Merci, JJJ. Elle a bien eu 7 enfants dont des jumeaux…

renato dit: à

La question ce sont les contrats Janssen J-J , mais je crois que cela vous échappe.

Alexia Neuhoff dit: à

« Mettre bas » n’est-il pas, en principe, réservé aux animaux ? Ne dit-on pas d’une femme qu’elle a « mis au monde » ou « accouché de » 7 enfants ? Sauf erreur, l’emploi de cette expression attribuée à une femme revient à la ravaler au rang d’une truie, d’une vache, d’une brebis, d’une ânesse, etc. C’est répugnant de misogynie.

rose dit: à

par les feministes, même les plus lucides et modérées dans mon genre, qui pensent à juste titre que faire carriere et avoir beaucoup d’enfants sont des composantes possibles parmi d’autres d’un destin ,et qui sauraient être exclusives l’une de l’autre

DHH

je pense comme vous, ne suis pas modérée et ne crois pas renato macho.

Et puis, ses gosses doivent être grands maintenant.

Marie Sasseur dit: à

@ »ils ont demontré qu’ils n’ont pas été capable de rédiger des contrats, et elle est la cheffe. »

Causez -vous le suisse de Kolmar ?
Moi non plus. Très bas de plafond, le motodidacte.

Je vais vous traduire le problème en french.

Les labos, après avoir fait du lobbying auprès des technocrates de Bruxelles, ont montré qu’ils savaient comment ne pas honorer un contrat ( une rigolade concernant les marchés publics…), en servant d’abord les mieux-payants…

renato dit: à

Mettre bas des contrats bien faits aurait été bien plus utile.

Marie Sasseur dit: à

Le milanais sait tout faire, ( avec la gueule) c’est bien connu.

rose dit: à

PLus qu’à faire profil bas, ursula.
Yakafokon.

et alii dit: à

alexia, effectivement, mais renato n’est pas strictement français, il est excusable, lui, mais pas ceux qui voient les femmes comme des guenons et les réduisent à une animalité d’antan;ce sont ,eux, des vieux coucous

renato dit: à

Il ne faudrait pas réserver le contrôle des naissances — planification familiale — aux « pauvre » ; mais puisque tout est possible…

et alii dit: à

pour le goût du nom
 » Avec la belle photo de couverture où l’on aperçoit un immense oiseau aux ailes déployées se poser près d’une étendue d’eau, on rêve d’un animal merveilleux, d’un paysage de volatiles, de roseaux et de rivières magiques. Rien ne semble ici suggérer la présence d’une femme, Suzanne Bosco, héroïne que l’on enterre.

« La Bosco », c’est donc elle. Affublée de l’article défini devant son nom de famille, elle impose dès les premières pages du roman une présence violente et mystérieuse : « Malgré toute la pompe déployée, Suzanne Bosco n’avait pas l’air de reposer en paix.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2017/09/26/bosco-mazzieri/

renato dit: à

Même moi, qui je ne suis pourtant pas une grande entreprise, pour mes contrats je passe par un avocat. Que le personnel de l’UE n’ait pas prévu toutes le possibilité sa revient à dire qu’il s’agit de gens mal formés. Ou alors il comptaient naïvement sur un gentlemen’s agreement !

Marie Sasseur dit: à

Mais je comprends, je comprends. Le suisse de Kolmar envisage maintenant la possibilité d’être vacciné dans plusieurs mois. Alors qu’il est prioritaire !

Qu’il se rassure, il y a des personnes âgées qui ont été vaccinées, et sont décédées peu de temps après.

Pas du covid, ni du vaccin. Mais de vieillesse. Parfaitement !

Marie Sasseur dit: à

Trop beau : « Même moi, qui je ne suis pourtant pas une grande entreprise »

Il a la folie des grandeurs, ce con.

Jazzi dit: à

« qu’elle a « mis au monde » ou « accouché de » »

Ou, plus noble encore, qu’ « elle à donné la vie à », Alexia !

et alii dit: à

DU Bellay
Je vis l’oiseau qui le soleil contemple

D’un faible vol au ciel s’aventurer,

Et peu à peu ses ailes assurer,

Suivant encore le maternel exemple.

Je le vis croître, et d’un voler plus ample,

Des plus hauts monts la hauteur mesurer,

Percer la nue, et ses ailes tirer,

Jusqu’au lieu où des dieux est le temple.

Là se perdit : puis soudain je l’ai vu

Rouant par l’air en tourbillon de feu,

Tout enflammé sur la plaine descendre.
Je vis son corps en poudre tout réduit,

Et vis l’oiseau, qui la lumière fuit,

Comme un vermet renaître de sa cendre.

Jazzi dit: à

« Mettre bas des contrats bien faits aurait été bien plus utile. »

Certainement, renato, et vous auriez dû développer votre argumentaire sur ce thème, au lieu de corréler la faute politique de la dite dame au fait qu’elle ait donné naissance à de nombreux enfants. Quel rapport de cause à effet dans ce cas-là ?

et alii dit: à

baudelaire:
Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse
S’élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes,
Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
– Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes ! » [1]

Marie Sasseur dit: à

Il est effrayant le milanais, effrayant.
De bêtise.

DHH dit: à

@renato
dites qu’elle est nulle ,soit; c’est peut-être vrai et j ai lu qu’elle a été nommée à ce post parce que Merckel voulait se debarrasser d’elle en l’eloignant de l’Allemagne où elle a ete une pietre ministre .
Mais pourquoi parler de ses sept enfants, comme si ceci expliquait cela par une sorte de fatalité?
Ironie de votre part bien sûr ,ou du moins je l’espère

Jazzi dit: à

La question philosophique du jour qui s’impose : « Donner naissance à une nombreuse progéniture est-il un acte responsable ou irresponsable » ?

Jazzi dit: à

« elle a été nommée à ce post parce que Merckel voulait se debarrasser d’elle »

Donc la principale responsable c’est Merckel, DHH !
L’Histoire jugera…

renato dit: à

DHH, voyez Nancy Pelosi, 5 enfants, et elle tient les rênes du Congres USA sans peine. Il s’agit pour moi de tenir en compte ce qu’une personne sait réellement faire.

Jazzi dit: à

De même que François Mitterrand est responsable de la nomination d’Edith Cresson, Première Ministre !

Jazzi dit: à

Ce n’est pas exactement ce que vous avez dit, renato. En gros, vous affirmiez qu’une grosse pondeuse ne pouvait pas être une flèche d’intelligence.
Reconnaissez votre erreur et nous vous pardonnerons !

et alii dit: à

Flaubert pour Puck
(tentation St Antoine)
« ] le ciel noir s’étend sur la vallée, où les ossements des voyageurs s’égrènent en
poussière. Cependant si tu veux… Le Phénix planant, arrête son vol ; il a des ailes d’or
et deux étoiles à la place des yeux. Là-haut… il renverse son col et montre le ciel. Làhaut est ma demeure, j’y monte sur un rayon de soleil, au milieu des feux célestes je
traverse les firmaments ; je vois passer les météores, les planètes faire leur danse avec
les satellites qu’elles conduisent ; je suis, sur l’azur, les sillons argentins de la voie
lactée répandue, et j’effleure de l’aile des plages lumineuses où je vais becquetant des
étoiles.

renato dit: à

Pas besoin qu’on me pardonne Jacques, car je crois que c’est tout ce qu’elle a su faire.

Jazzi dit: à

Et le perroquet de Félicité, d’Un coeur simple, et alii ?

rose dit: à

Battre sa gourme.
Ronger son frein.

Jazzi dit: à

Elle a su redonner de l’éclat à la noblesse hanséatique, renato.
En France, une aristocrate ne pourrait pas faire une carrière comparable !

et alii dit: à

. L’insatiabilité du désir maternel par un enfant vivant s’exprime culturellement dans certains rituels de deuil concernant le délivre (Roheim, 1950), comme l’enterrement ou l’incinération du placenta et la plantation d’un arbre sur le lieu d’inhumation. Ce qui est désiré, ce n’est pas un enfant ; c’est le désir d’enfant, désir d’enfance, réalisation d’un souhait infantile (Bydlowski, 1978).
https://www.cairn.info/revue-psychotherapies-2004-1-page-3.htm

DHH dit: à

@jazzi
il n’y a rien a pardonner à Renato puisque son post ,ironique, montrait qu’il ne pensait ce qu’il avait écrit et qu’il s’amusait à jouer au macho obtus

Marie Sasseur dit: à

Le milanais a un problème acec « la cheffe ».
On ne sait pas trop dans quel monde de fantasmes et de ressentiment, il vit.
Et dire qu’il faut composer avec ce type d’abrutis dangereux pas à une fatwa près !

Marie Sasseur dit: à

Ce pauvre cretin, sait-,il seulement lire?
On peut en douter.
Qu’il se rassure, il l’aura certainement un jour son vaccin, et ce ne sera pas celui contre la connerie.

En attendant, AstraZeneca n’a pas promis la lune. Une simple enquête de » moyens » aurait peut-être permis d’éviter de demontrer, encore une fois, que les technocrates sont trop nombreux à Bruxelles. Et qu’ils ne foutent rien.

https://m.20minutes.fr/amp/a/2967239

lmd dit: à

On peut penser que de nos jours faire le choix d’avoir 7 enfants n’est pas raisonnable. La Commission européenne est donc présidée par quelqu’un qui n’est pas raisonnable.

Marie Sasseur dit: à

On voit là le vieux reac insupportable, une felle avec des enfants, la belle affaire, et aux affaires, serait mieux la maison avec les gosses.
Non mais quel ayatolla, celui- là !

Marie Sasseur dit: à

Une femme, oui, monsieur, une femme avec des enfants, se fait insulter pour ce motif !

Marie Sasseur dit: à

Et tout le monde laisse passer ça.
La honte

Marie Sasseur dit: à

Tout ça, car ce vieux reac analphabète n’aura pas son vaccin avant les autres.

Jazzi dit: à

« Et tout le monde laisse passer ça. »

Pas du tout. Nous avons été nombreux, à la suite de DHH, à nous insurger.
A l’exception de et alli…

renato dit: à

Si c’était seulement un problème de Présidente, lmd, ce ne serait pas un problème : c’est une « machine » qui fait beaucoup de bruit pour rien. Et ce qui est impardonnable c’est que par leur action ces amateurs ont donné des cartes aux souverainistes — qui pour ce qui est des compétences ne sont pas mieux placés.

Jazzi dit: à

« On peut penser que de nos jours faire le choix d’avoir 7 enfants n’est pas raisonnable. »

C’est un peu court, jeune homme !
Encore faudrait-il expliquer pourquoi, au nom de quoi, ce n’est pas raisonnable ?

Alexia Neuhoff dit: à

à DHH
Où situez-vous, décelez-vous, de l’ironie dans le message de renato ? Il y établit clairement une corrélation entre le fait de donner naissance à 7 enfants et un déficit d’intelligence. C’est ni plus ni moins qu’injurieux à l’égard de la personne ciblée. Dirait-il la même chose de Charles Darwin et ses 10 enfants ?

renato dit: à

Suivez le fil, Alexia Neuhoff, vous trouverez Nancy Pelosi 5 enfants et pas de critiques à lui porter.
Pour ce qui est de Darwin et Chaplin c’était un autre temps — aujourd’hui, dans nos contrées la mortalité des enfants n’est plus un problème, donc.
En tous cas je me suis suffisamment expliqué.

D. dit: à

Je connais bien plusieurs personnes ayant de nombreux frères ou soeurs.
Ils n’auraient peut-être pas existé tout de suite et de cette façon. Eux ou leurs frère et soeurs.
En revanche on peut facilement déceler la grande dilution d’affection des parents, avec les reprises de charge inévitables des grandes soeurs voire des grands frères.
Également la tendance à l’imitation dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs : les parents en ont eu beaucoup donc je suis le modèle du beaucoup. Peu ou un seul donc je n’irai pas au delà. En général.

lmd dit: à

Jazzi, (dois-je dire tonton?), je manque d’éléments pour mesurer, mais il me semble que les ressources annuelles renouvelables de la planète sont consommées chaque année un peu plus tôt ; et que diminuer le nombre des consommateurs ne serait pas sans effets.

Bloom dit: à

des juifs non triés

Vous pouvez expliquer l’expression, 3xJ?

x dit: à

Le nombre d’enfants de la présidente est en effet beaucoup plus important que le nombre de lobbyistes dûment enregistrés à Bruxelles : environ 30 000 (contre 12 000 à Washington, par exemple).

renato dit: à

« 30 000 »

On peut supposer que les politiques et les fonctionnaires de Bruxelles savent résister aux avances des lobbyistes.

Alexia Neuhoff dit: à

x dit: à
Le nombre d’enfants de la présidente [7] est en effet beaucoup plus important que le nombre de lobbyistes dûment enregistrés à Bruxelles : environ 30 000

Donc 7 > 30 000… il faudra rendre la médaille Fields.

Janssen J-J dit: à

@ Bl. des juifs non triés

oui, par association à l’histoire de cette classe de 30 élèves pour une jauge maximale de 15 pour destinée à faire le voyage scolaire en Pologne… Il a donc fallu, dans le roman, les trier (càd en tirer la moitié au sort)…
L’auteure fait un mauvais jeu de mot sur la protestation de deux élèves qui avaient conçu le projet et ne furent pas « sélectonnées »…, puis l’auteure écrit (…) les heureux élus sont montés dans le car qui les emmenait à l’aéroport (…). Etc, etc;..

Je doute de pouvoir rendre l’atmosphère sur le fil du rasoir de ce passage, voilà pourquoi j’en ai indiqué les pages, je ne peux hélas pas les recopier en totalité… Hein…

Est-ce plus clair ainsi ?

vedo dit: à

DHH, pour l’anglais ou d’autres langues, déchargez sur votre ordinateur le logiciel DeepL Translate (gratuit). Etonnamment bon. (Bien meilleur que Google Translate).

vedo dit: à

Et alii, Dachau « en famille ». Bonne remarque. Il y a des lieux où il faut aller seul. Un KZ (je n’en ai vu que deux, Dachau et le Struthof, avec des larmes), mais aussi d’autres lieux, montagne, cathédrale.

Jazzi dit: à

« déchargez sur votre ordinateur »

C’est un lapsus, vedo ?

vedo dit: à

Jazzi, je ne vois pas le lapsus. Mais je comptais vous demander quelle traduction des Confessions utilisez-vous? (Ce n’est pas la Guillaume Budé). Je suis en train de relire le chapitre 4 à cause de vous. (La référence était Livre 4, 11, 16).

puck dit: à

« les sillons argentins de la voie lactée »

où l’on danse le tango…

?

puck dit: à

Ma foi, quand je pense toutes ces choses qui m’horripilent chez Flaubert, je ne suis alors pas loin de penser comme Bergotte que c’est de la folie d’avoir sacrifié sa vie à un art aussi vain.

et alii, ce qu’il y a d’étriqué dans l’art de Flaubert voyez-vous, vient, je crois, dan cet attachement anxieux à soi…

cela prend le masque du dévouement à son art et qui se marque si bien dans l’orgueil qu’il tire de ses précieuses idées générales

Il me semble pour ma part que toute cette idolâtrie des Belles Lettres finit par apparaître comme un refus devant la générosité de la vie.

Soleil vert dit: à

« Valneva, la biotech française qui va livrer ses premiers vaccins en Angleterre »

no comment

Bloom dit: à

le logiciel DeepL

Oui, on en a déjà parlé ici.
Cela dit, il faut aller débusquer les petits malins qui l’utilisent en distanciel…Un peu plus de travail, mais une grosse pénalité. Ils sont dûment prévenus.
Google Translate, it is of some shit…*

puck dit: à

cet extrait de Saint Antoine le prouve, c’est précieux, c’est boursouflé, c’est kitsch, c’est ampoulé, c’est… comment dire ? enfin ça donne l’impression d’avoir bouffer 3 kilos de crème chantilly si vous voyez ce que je veux dire.

non sérieux relisez ce passage et osez me dire que ce n’est pas ampoulé !!!

pour parvenir çà un niveau pareil d’empoulage il faut avoir oublié l’essentiel, ne reste que des phrases emberlificotées qui se succèdent avec des mots qui sont là juste pour faire joli, tout ça pue la mort !

pourquoi il ne se l’est pas envoyée la miss Collet le Flaubert !!! sérieux on a envie de lui dire va tirer un coup ! vit nom de Dieu ! et arrête de nous enfiler des mots comme on enfile des perles !

non, arrêtez de mettre des extraits de Flaubert c’est une torture.

vous imaginez que la grippe espagnole a fait plus de 40 millions de morts ?

la vie est courte qu’est-ce qu’on va se palucher à lire des trucs pareils !

il n’y a que les français pour être aussi ampoulés et obséquieux ! surtout ampoulé.

non surtout obséquieux.

puck dit: à

non sérieux lisez-moi ça :

« le ciel noir s’étend sur la vallée, où les ossements des voyageurs s’égrènent en
poussière. Cependant si tu veux… Le Phénix planant, arrête son vol ; il a des ailes d’or
et deux étoiles à la place des yeux. Là-haut… il renverse son col et montre le ciel. Làhaut est ma demeure, j’y monte sur un rayon de soleil, au milieu des feux célestes je
traverse les firmaments ; je vois passer les météores, les planètes faire leur danse avec
les satellites qu’elles conduisent ; je suis, sur l’azur, les sillons argentins de la voie
lactée répandue, et j’effleure de l’aile des plages lumineuses où je vais becquetant des
étoiles. »

et osez me dire que ce n’est pas ampoulé !!!

vedo dit: à

Bloom, pardonnez-moi, mais je n’ai pas compris votre intervention sur le « distanciel ».

et alii dit: à

j’aurais dû nommer Dashiell Hammett

puck dit: à

même Paul Edel l’a compris : allez sur son blog et lisez son dernier article et vous verrez : il a laissé tombé ces histoires pour se lancer sur les marchés boursiers, achat vente d’actions, ça au moins ça tient la route, et en plus il est bon ! il aurait commencé il y a dix ans à se lancer dans les actions à l’heure qu’il est il dépasserait boursorama ! mais vaut mieux tard que jamais !

puck dit: à

« j’effleure de l’aile des plages lumineuses où je vais becquetant des étoiles. »

d’où il m’a sorti ce « becquetant », becquetant les étoiles.

il réfléchissait des plombes avec de choisir un mot. un type qui écrit plus vite il dit pas « becquetant les étoiles » c’est pas possible, parce que personne ne becquette les étoiles.

j’aime pas les écrivains qui écrivent trop lentement, on sent qu’ils réfléchissent trop, ça devient pesant, il faut se laisser entrainer par sa plume, comme Rabelais ! lui il écrivait d’abord et il réfléchissait après !

alors que là Flaubert c’est besogneux ! Dieu que c’est besogneux, on peut même plus respirer tellement on croule sous la besogne, quel fardeau ce bonhomme.

si ça c’est la France faut pas être étonné que les français qui ont découvert un vaccin pour le covid y sont partis aux USA pour le produire, le temps que ça arrive au cerveau de nos politiques hop ! les américains ils ont dit on finance !

c’est l’esprit flaubertien ! une voiture qui ne démarre jamais le matin !

Marie Sasseur dit: à

@Soleil vert dit: à
« « Valneva, la biotech française qui va livrer ses premiers vaccins en Angleterre »
no comment »

Mais si faut commenter. Ce scandale des vaccins est le même que celui des masques.

On va attendre le moment où le privé et le terrain , s’emparent des conséquences de ce chaos administratif organisé, et ça va venir, par exemple: les entrepreneurs qui s’occupent de commander directement des vaccins, ou des maires, ou des présidents de région, etc.

bouguereau dit: à

il n’y a que les français pour être aussi ampoulés et obséquieux ! surtout ampoulé.
non surtout obséquieux.

..on en a déja parlé..c’est de som chit qu’il dirait lassouline

bouguereau dit: à

..et vanina qu’arrive pus a vende ses apart retapé polonais à ses poto bobo coco..c’est la faute a flaubert..et à cet hanculé de polo

D. dit: à

Ce soir, Puck, je mange des saucisses de Francfort-moutarde.

bouguereau dit: à

hach alesquia..que chte résume..on rconnait le communautarisme a ce qu’il triangule..c’t’une méthode de ciblage aveugle..il subsume tout..t’es trop carré alesquia..et c’est beaucoup de ton charme

christiane dit: à

Alors, Renato fait son Macron…

Un peu d’Histoire picoré sur internet (différentes sources : aricles, livres…) :
« A l’occasion d’un gala organisé par Melinda et Bill Gates à New York, Emmanuel Macron, dans le cadre d’un discours sur le développement de l’Afrique, déclara : «I always say : present me the lady who decided, being perfectly educated, to have seven, eight, nine children» (Présentez-moi la femme qui, lorsqu’elle est parfaitement éduquée, a choisi d’avoir 7, 8 ou 9 enfants).
Aussitôt, les internautes apostrophèrent le Président sur les réseaux sociaux, lui reprochant de stigmatiser les familles nombreuses : «Ma mère, diplômée de Sciences Po, a eu 8 enfants simplets comme elle puisque j’ai intégré l’ENS à 18 ans – 8ème de France au concours que vous avez raté deux fois».

Le concept de famille nombreuse est difficilement définissable et varie selon le contexte sociopolitique, l’époque et les normes de la société. Un couple avec trois enfants mais aussi un mari, trois femmes et quinze enfants. Tous les seuils et toutes les estimations sont faites selon les pays considérés. Selon les chiffres de l’INSEE, une famille nombreuse sur six est une famille recomposée, quatre familles sur six sont des familles traditionnelles (où les enfants ont les mêmes parents).

De l’ancien régime à la révolution industrielle, l’image de la famille est en France notamment ancrée dans une «morale familiale» (moins religieuse et plus civique après la Révolution, un devoir familial et filial et patriotique, ou fait même appel au sens du sacrifice, l’enfantement étant présenté comme un devoir civique5, sachant que dans l’ancien régime voire plus tardivement ; dans les «bonnes» familles, deux des enfants au moins était traditionnellement réservés aux ordres militaire et religieux.

On peut observer un net renforcement des politiques natalistes avant et après chaque guerre…

La baisse volontaire de la natalité est vécue comme une menace par certains grands acteurs religieux, politiques et militaires. Ils voient là un risque de manquer de soldats («chair à canon» pour les poilus et pacifistes de «La Der des Ders») pour les uns et d’ouvriers ou de futurs consommateurs pour les autres, risques perçus comme des menaces par divers acteurs-clé du monde capitaliste.
L’industriel, le militaire et le religieux uniront leurs forces pour promouvoir l’idée du travail, de la famille nombreuse et du sacrifice pour la patrie dans une « vertueuse » alliance.

La fécondité féminine peu à peu contrôlée par la contraception donne à la femme qui veut se libérer et s’autonomiser, un certain pouvoir.
Certains sociologues ou démographes évoquent la notion d’une résistance des femmes ou des couples en réponse à la crise économique et aux incertitudes planant sur l’avenir.

Le général de Gaulle fera du « repeuplement » une priorité, en encourageant les naissances, et donc indirectement les familles nombreuses, au moyen des mécanismes de la politique familiale française.
Ces encouragements resteront fort durant les années 1970 pour s’atténuer, sans disparaître, dans les années 1980-90…

Le baby-boom ou babyboum est une augmentation importante du taux de natalité dans certains pays, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les enfants nés durant cette période seront appelés des… baby-boomer.

Au cours de ces dernières décennies, la faiblesse
des taux de natalité et le vieillissement de la population ont occupé une place importante sur
l’agenda politique de bon nombre d’États-providence. Les risques à long terme sont évidents en ce
qui concerne leur viabilité qui comptent sur les éléments productifs de la force de travail pour fournir les ressources permettant de subvenir aux besoins des personnes âgées (retraites).

La restructuration globale et le recul de l’État-providence ont conduit à l’affaiblissement de la position salariale de « l’homme gagne-pain » où l’homme est le seul pourvoyeur de ressources. Les
années quatre-vingt-dix ont représenté un moment
critique, caractérisé par une augmentation spectaculaire de la participation des femmes au marché du travail dans des sociétés où le modèle de « l’homme gagne-pain » était solidement établi.

L’image détaillée des nouvelles tendances démographiques montre que, vers le milieu des années
quatre-vingt-dix, le mariage a quasiment cessé
d’être la forme dominante d’union en Scandinavie,
en France, au Royaume-Uni et au Canada, à
mesure que se banalisaient la cohabitation non
maritale et les relations où les deux partenaires
occupent des logements séparés. En Europe méridionale et dans les États de transition post-socialiste, le déclin des taux de mariage s’explique
moins par la banalisation des relations non maritales que par la difficulté grandissante d’établir des relations durables dans un contexte d’incertitude économique et de pénurie de logements.

À l’orée du XXIe siècle, une fécondité en dessous du seuil de remplacement des générations est la norme
plutôt que l’exception dans tout le monde développé. (1,5 enfant par femme). Les femmes mettraient au monde leur premier enfant vers l’âge de 25 ans, la première naissance a été retardée jusqu’à la trentaine.

Les tendances actuelles de la fécondité reflètent également l’instabilité croissante des unions. La banalisation de la cohabitation non maritale accroît également l’instabilité de la famille, ces unions tendant à durer moins longtemps que le mariage…

À la lumière de ces observations, il apparaît que les mécanismes de risque économique et d’incohérence
sont souvent inextricablement liés dans les
décisions de fécondité. Ceci s’explique par le fait
que la capacité des femmes à concilier emploi et
maternité contribue à atténuer la perception des
risques, s’agissant des réductions d’effectifs des
entreprises ou des réductions d’horaires de travail et de salaires qui existent dans des économies hautement globalisées. […] »

Bonne lecture !

Quant à certaine qui appelle à la révolte à partir de ce commentaire choquant (c’est vrai) de Renato, il serait souhaitable qu’elle-même se relise avant de poster des commentaires choquants pour ceux qui les lisent…

renato dit: à

Soleil vert, à propos de Valneva : il s’agit d’un labo franco-autrichien, et le fait d’être en partie français ne l’oblige à rien.

Cela bien à part, l’Union européenne a conclu le 12 janvier des discussions préliminaires pour 60 millions de doses avec Valneva ; mais le Royaume-Uni et Valneva ont noué un partenariat en septembre déjà, avec une première commande de 60 millions de doses. Avec une nouvelle commande de 40 millions hier et une option de 90 millions supplémentaires livrables entre 2023 et 2025.

Encore un retard de l’UE.

bouguereau dit: à

Vous pouvez expliquer l’expression, 3xJ?

mouais..ça pasra pour cette fois titordur..

bouguereau dit: à

maisspélosi et les angliches donnent des leçons de démocratie au couillon d’otentic européiste rénateau..baisse la tête t’auras lair d’un coureur dans les cols en suisse

renato dit: à

La dernière fois que j’ai regardé nous étions 7,594 milliards d’humains.

bouguereau dit: à

Ce soir, Puck, je mange des saucisses de Francfort-moutarde

tu dvrais lui carrer dans l’cul..à l’ixvanina et à lmd jveux dire..haprés bien sûr c’est pus trés consommabe quelle dirait alesquia..mais le rire vaut un biftèque dédé

bouguereau dit: à

La dernière fois que j’ai regardé

rénateau il a trop lsouci des otes..çalperdra..commetoi dédé..tchousse

bouguereau dit: à

Quant à certaine qui appelle à la révolte à partir de ce commentaire choquant (c’est vrai) de Renato, il serait souhaitable qu’elle-même se relise avant de poster des commentaires choquants pour ceux qui les lisent…

même sans sortir du cul a keupu c’est pas consommabe alesquia..pas toucher..caca

Bloom dit: à

je n’ai pas compris votre intervention sur le « distanciel ».

Vedo, quand on fait cours à distance, que l’on travaille sur des traductions, que l’on n’évalue pas in situ les étudiants, il faut se méfier comme de la peste de DeepL, le pire ennemi des prof de langues. Pour les traducteurs professionnels, cela est certainement un plus, cela dit.
Eventuellement, il reste l’explication du choix de la traduction: dites-moi, comment êtes vous passé de … à…..Pas simple.
Un traducteur automatique encourage la paresse, et ne fait progresser que très marginalement le traducteur…et pas du tout l’étudiant.e.
But thus goes the life, not true?*

Janssen J-J dit: à

@ mouais..ça pasra pour cette fois titordur..

koi ?… la question ou la réponse, jmb ?

vedo dit: à

Bloom, merci pour votre explication. Je comprends la difficulté pour l’évaluation à distance mais après tout, apprendre une langue dépend essentiellement de son initiative personnelle et du « drive » pour se l’acquérir, se refaire dans une autre langue. Les paresseux ne punissent qu’eux mêmes. J’apprécie DeepL pour un premier jet dans une autre langue quand il faut me remettre « dans le bain ». Je corrige ensuite. J’avoue même: il m’arrive-parfois…- d’écrire en anglais (que pourtant je devrais bien connaître), traduire en français et retraduire en anglais. DeepL enlève mes gallicismes.

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