de Pierre Assouline

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La République des livres
Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

La qualité des insultes proférées en permanence par le personnage de Roman Roy dans Succession est si inventive dans le registre ordurier (« Il va envoyer un million d’araignées venimeuses dans ta bite » ou encore « Je vais broyer tes putains d’os pour faire mon pain » outre les innombrables fuck you !, commodités du langage qui font office de charnière entre les phrases…), elle retient tant l’attention qu’elle fait oublier une autre dimension de la série à grand succès de HBO : son inspiration littéraire. De quoi surprendre le téléspectateur qui conserve encore dans le creux de l’oreille les dialogues qui émaillent depuis quatre saisons cette implacable lutte d’influences au sein de la famille Roy pour la prise de contrôle de l’empire médiatique édifié par le patriarche miné par la maladie. Une tragédie au sein de laquelle chacun des personnages vit la sienne dans la pure tradition des mythes grecs et romains.

Rarement une série-évènement aura été si truffé d’allusions à Shakespeare, pour les ressorts de ses tragédies comme pour le comique de ses comédies. Tant et si bien que leur décryptage est devenu un sport national en Grande-Bretagne. Logan Roy est un vrai méchant, dur, amoral, sans affect, quelqu’un qui a un peu assombri le ciel en fermant le cœur des hommes. Déjà, directement inspiré du magnat des medias Rupert Murdoch, il est rebaptisé Roy, racine de royal… Brian Cox, qui l’interprète, est d’ailleurs un acteur shakespearien, ancien membre des prestigieuses troupes du Royal National Theatre et de la Royal Shakespeare Company, qui consacra même un livre à raconter de l’intérieur (dans son livre The Lear Diaries) ce que cela représente que de se mettre des milliers de fois soir après soir dans la peau du roi Lear ou de Richard II.

De son propre aveu, il a interprété son personnage comme il l’avait fait au théâtre de Titus Andronnicus, de Jules César et du roi Lear. Jesse Armstrong, le concepteur de Succession, un grand lecteur assurément, ne cache pas qu’il y a emprunté l’esprit sinon la lettre de ses embrouilles familiales et la complexité de ses querelles dynastiques avec leur lot d’intrigues, de complots, de scandales, d’ambitions contrariées. Aux yeux des innombrables experts que comptent l’Angleterre de 2023, le clin d’œil le plus appuyé de toute la série demeure celui où Logan Roy juge son fils indigne et inapte de lui succéder, analogue à l’acte 3, scène 2 de Henri IV où le roi en fait autant avec son héritier. Et puis quoi, les premiers mots chus de la bouche du patriarche dès le premier épisode de la saison 1 ne forment-ils pas la plus shakespearienne des questions : « Where Am I ? » (Où suis-je ? »). Le téléspectateur, lui, sait tout de suite où il est dès les premières secondes de Succession : chez Shakespeare !

Rupert Murdoch, ainsi que dans une moindre mesure Conrad Black et Robert Maxwell, ont été la principale source d’inspiration de l’auteur de la série et de son équipe de scénaristes pour son personnage principal. Quand on demande au magnat de l’empire médiatique Waystar Royco qu’est-ce qu’il a prévu pour sa succession, sa réponse fuse invariablement : « Ne pas mourir ». Or ce genre d’humour, c’est typiquement Murdoch. Et lorsque Roy Logan lance à la cantonade « Ma citation préférée de Shakespeare, c’est : « Prends le putain de fric ! », c’est encore du Murdoch. Ce n’est pas qu’une question de luttes de pouvoir mais bien de langage, de lexique et de syntaxe. « Attachez vos ceintures, putains de têtes de nœud ! », c’est du Falstaff remasterisé.

Lors des fêtes données au sein de l’entreprise, l’atmosphère paranoïaque qui s’y développe parmi ceux qui y en sont et ceux qui n’en sont pas doit au théâtre d’Ibsen et à celui de Tchekhov. L’agitation intérieure de Kendall, le fils ainé, doit beaucoup au Dostoïevski de Crime et châtiment. La trahison étant le centre de gravité de la série, l’auteur a largement puisé dans les mythologies grecque et romaine, pour les prénoms de ses personnages et pour le reste (Œdipe etc), sans oublier l’usage que Shakespeare, encore et toujours, en fit (Coriolan). Les références littéraires, parfois directes, sont si récurrentes que Roy Logan ne peut s’empêcher de lancer à Franck qui l’assomme avec ses analogies :

« Prends-toi donc une carte dans une bibliothèque et va te faire foutre ! ».

La quatrième et dernière saison de Succession, série on ne peut plus addictive produite par HBO et diffusée au départ sur OCS, se trouve depuis peu sur Prime video. Remarquablement écrite, réalisée et interprétée, ses personnages rivalisent dans le cynisme, l’abjection, la fourberie. Elle triomphe dans de nombreux pays. Et si vous vous demandez pourquoi des millions de gens se laissent captiver par le spectacle tragicomique de tant de bassesse, prenez donc une carte dans une bibliothèque et… !

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commentaires

845 Réponses pour Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

renato dit: à

Selon musk Threads est une fausse application qui cache la douleur de Zuckerberg.

renato dit: à

Musk !

Marie Sasseur dit: à

On ne peut même pas envoyer le philopede, ce vieux valet nazifié, aux putes; lui son truc, ce sont les jeunes garçons.

Marie Sasseur dit: à

J’avais noté à propos du roman de Passou. Il n’y est pas mentionné je crois, que le milicien Cartonnet était homosexuel non assumé. Ceci n’explique pas cela, sauf si cet  » empêchement  » lui a causé de grandes frustrations.

Mary Curry dit: à

Tribute to intelligence

La télé au temps du covid.

Ce temps suspendu aura permis de découvrir le monde des séries, jusque-là jugées très chronophages. Et pour tout dire totalement ignorées, au risque de se priver de tout une partie de l’afterwork,  » t’as pas vu ça ? »

On a découvert, en prenant une carte , que la diversité de l’offre avait radicalement revolutionné les feuilletons d’antan et les soaps made in US.

Et parmi les conséquences heureuses de ces funestes saisons de la pandémie, il y a eu des plages a-temporelles, où l’esprit avait de nouveau capté le grand large de mondes alternatifs.

On peut citer la série OA, bien sûr, et puis vue plus récemment, et à vrai dire il a fallu faire confiance aux initiés, car le pitch d’un club des cinq reloaded n’incitait pas à y passer des heures.

Et pourtant.
Strange things avec de multiples références à la culture pop, au cinéma, est aussi une aventure avec un background scientifique qui ne fait pas lever les yeux aux ciel.

Sur la toile , on trouve cette analyse, qui reflète en grande partie, une satisfaction partagée.

https://lafilledanslalune.fr/la-science-de-stranger-things/

Phil dit: à

grandes frustrations (sic

radio londres..radio londres
Sasseur suce ses couettes au curry

Patrice Charoulet dit: à

·
En son 120e anniv, dernière lettre « au Général X » d’Antoine de Saint-Exupéry, né le 29/6/1900, écrite la veille de sa mort le 30/7/1944. « Toujours destinée au cœur du présent. Je viens de faire quelques vols sur P. 38. C’est une belle machine. J’aurais été heureux de disposer de ce cadeau-là pour mes vingt ans. Je constate avec mélancolie qu’aujourd’hui, à quarante trois ans, après quelques six mille cinq cents heures de vol sous tous les ciels du monde, je ne puis plus trouver grand plaisir à ce jeu-là. Ce n’est plus qu’un instrument de déplacement – ici de guerre. Si je me soumets à la vitesse et à l’altitude à mon âge patriarcal pour ce métier, c’est bien plus pour ne rien refuser des emmerdements de ma génération que dans l’espoir de retrouver les satisfactions d’autrefois. [ dans Un sens à la vie, éd. Gallimard, 1956 ] Ceci est peut-être mélancolique, mais peut-être bien ne l’est-ce pas. C’est sans doute quand j’avais vingt ans que je me trompais. En Octobre 1940, de retour d’Afrique du Nord où le groupe 2 – 33 avait émigré, ma voiture étant remisée exsangue dans quelque garage poussiéreux, j’ai découvert la carriole et le cheval. Par elle l’herbe des chemins. Les moutons et les oliviers. Ces oliviers avaient un autre rôle que celui de battre la mesure derrière les vitres à 130 kms à l’heure. Ils se montraient dans leur rythme vrai qui est de lentement fabriquer des olives. Les moutons n’avaient pas pour fin exclusive de faire tomber la moyenne. Ils redevenaient vivants. Ils faisaient de vraies crottes et fabriquaient de la vraie laine. Et l’herbe aussi avait un sens puisqu’ils la broutaient.
Et je me suis senti revivre dans ce seul coin du monde où la poussière soit parfumée (je suis injuste, elle l’est en Grèce aussi comme en Provence). Et il m’a semblé que, toute ma vie, j’avais été un imbécile…
Tout cela pour vous expliquer que cette existence grégaire au coeur d’une base américaine, ces repas expédiés debout en dix minutes, ce va-et-vient entre les monoplaces de 2600 chevaux dans une bâtisse abstraite où nous sommes entassé à trois par chambre, ce terrible désert humain, en un mot, n’a rien qui me caresse le coeur. Ca aussi, comme les missions sans profit ou espoir de retour de Juin 1940, c’est une maladie à passer. Je suis « malade » pour un temps inconnu. Mais je ne me reconnais pas le droit de ne pas subir cette maladie. Voilà tout. Aujourd’hui, je suis profondément triste. Je suis triste pour ma génération qui est vide de toute substance humaine. Qui n’ayant connu que les bars, les mathématiques et les Bugatti comme forme de vie spirituelle, se trouve aujourd’hui plongé dans une action strictement grégaire qui n’a plus aucune couleur.
On ne sait pas le remarquer. Prenez le phénomène militaire d’il y a cent ans. Considérez combien il intégrait d’efforts pour qu’il fut répondu à la vie spirituelle, poétique ou simplement humaine de l’homme. Aujourd’hui nous sommes plus desséchés que des briques, nous sourions de ces niaiseries. Les costumes, les drapeaux, les chants, la musique, les victoires (il n’est pas de victoire aujourd’hui, il n’est que des phénomènes de digestion lente ou rapide) tout lyrisme sonne ridicule et les hommes refusent d’être réveillés à une vie spirituelle quelconque. Ils font honnêtement une sorte de travail à la chaîne. Comme dit la jeunesse américaine, « nous acceptons honnêtement ce job ingrat » et la propagande, dans le monde entier, se bat les flancs avec désespoir.
De la tragédie grecque, l’humanité, dans sa décadence, est tombée jusqu’au théâtre de Mr Louis Verneuil (on ne peut guère aller plus loin). Siècle de publicité, du système Bedeau, des régimes totalitaires et des armées sans clairons ni drapeaux, ni messes pour les morts. Je hais mon époque de toutes mes forces. L’homme y meurt de soif.
Ah ! Général, il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes une signification spirituelle, des inquiétudes spirituelles, faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien. On ne peut vivre de frigidaires, de politique, de bilans et de mots croisés, voyez-vous ! On ne peut plus vivre sans poésie, couleur ni amour. Rien qu’à entendre un chant villageois du 15 ème siècle, on mesure la pente descendue. Il ne reste rien que la voix du robot de la propagande (pardonnez-moi). Deux milliards d’hommes n’entendent plus que le robot, ne comprennent plus que le robot, se font robots.
Tous les craquements des trente dernières années n’ont que deux sources : les impasses du système économique du XIX ème siècle et le désespoir spirituel. Pourquoi Mermoz a-t-il suivi son grand dadais de colonel sinon par soif ? Pourquoi la Russie ? Pourquoi l’Espagne ? Les hommes ont fait l’essai des valeurs cartésiennes : hors des sciences de la nature, cela ne leur a guère réussi. Il n’y a qu’un problème, un seul : redécouvrir qu’il est une vie de l’esprit plus haute encore que la vie de l’intelligence, la seule qui satisfasse l’homme. Ca déborde le problème de la vie religieuse qui n’en est qu’une forme (bien que peut-être la vie de l’esprit conduise à l’autre nécessairement). Et la vie de l’esprit commence là où un être est conçu au-dessus des matériaux qui le composent. L’amour de la maison -cet amour inconnaissable aux Etats-Unis – est déjà de la vie de l’esprit.
Et la fête villageoise, et le culte des morts (je cite cela car il s’est tué depuis mon arrivée ici deux ou trois parachutistes, mais on les a escamotés : ils avaient fini de servir) . Cela c’est de l’époque, non de l’Amérique : l’homme n’a plus de sens.
Il faut absolument parler aux hommes.
A quoi servira de gagner la guerre si nous en avons pour cent ans de crise d’épilepsie révolutionnaire ? Quand la question allemande sera enfin réglée tous les problèmes véritables commenceront à se poser. Il est peu probable que la spéculation sur les stocks américains suffise au sortir de cette guerre à distraire, comme en 1919, l’humanité de ses soucis véritables. Faute d’un courant spirituel fort, il poussera, comme champignons, trente-six sectes qui se diviseront les unes les autres. Le marxisme lui-même, trop vieilli, se décomposera en une multitude de néo-marxismes contradictoires. On l’a bien observé en Espagne. A moins qu’un César français ne nous installe dans un camp de concentration pour l’éternité.
Ah ! quel étrange soir, ce soir, quel étrange climat. Je vois de ma chambre s’allumer les fenêtres de ces bâtisses sans visages. J’entends les postes de radio divers débiter leur musique de mirliton à ces foules désoeuvrées venues d’au-delà des mers et qui ne connaissent même pas la nostalgie.
On peut confondre cette acceptation résignée avec l’esprit de sacrifice ou la grandeur morale. Ce serait là une belle erreur. Les liens d’amour qui nouent l’homme d’aujourd’hui aux êtres comme aux choses sont si peu tendus, si peu denses, que l’homme ne sent plus l’absence comme autrefois. C’est le mot terrible de cette histoire juive : « tu vas donc là-bas ? Comme tu seras loin » – Loin d’où ? Le « où » qu’ils ont quitté n’était plus guère qu’un vaste faisceau d’habitudes.
Dans cette époque de divorce, on divorce avec la même facilité d’avec les choses. Les frigidaires sont interchangeables. Et la maison aussi si elle n’est qu’un assemblage. Et la femme. Et la religion. Et le parti. On ne peut même pas être infidèle : à quoi serait-on infidèle ? Loin d’où et infidèle à quoi ? Désert de l’homme.
Qu’ils sont donc sages et paisibles ces hommes en groupe. Moi je songe aux marins bretons d’autrefois, qui débarquaient, lâchés sur une ville, à ces noeuds complexes d’appétits violents et de nostalgie intolérable qu’ont toujours constitués les mâles un peu trop sévèrement parqués. Il fallait toujours, pour les tenir, des gendarmes forts ou des principes forts ou des fois fortes. Mais aucun de ceux-là ne manquerait de respect à une gardeuse d’oies. L’homme d’aujourd’hui on le fait tenir tranquille, selon le milieu, avec la belote ou le bridge. Nous sommes étonnamment bien châtrés.
Ainsi sommes-nous enfin libres . On nous a coupé les bras et les jambes, puis on nous a laissé libres de marcher. Mais je hais cette époque où l’homme devient, sous un totalitarisme universel, bétail doux, poli et tranquille. On nous fait prendre ça pour un progrès moral ! Ce que je hais dans le marxisme, c’est le totalitarisme à quoi il conduit. L’homme y est défini comme producteur et consommateur, le problème essentiel étant celui de la distribution. Ce que je hais dans le nazisme, c’est le totalitarisme à quoi il prétend par son essence même. On fait défiler les ouvriers de la Ruhr devant un Van Gogh, un Cézanne et un chromo. Ils votent naturellement pour le chromo. Voilà la vérité du peuple ! On boucle solidement dans un camp de concentration les candidats Cézanne, les candidats Van Gogh, tous les grands non-conformistes, et l’on alimente en chromos un bétail soumis. Mais où vont les Etats-Unis et où allons-nous, nous aussi, à cette époque de fonctionnariat universel ? L’homme robot, l’homme termite, l’homme oscillant du travail à la chaîne système Bedeau à la belote. L’homme châtré de tout son pouvoir créateur, et qui ne sait même plus, du fond de son village, créer une danse ni une chanson. L’homme que l’on alimente en culture de confection, en culture standard comme on alimente les boeufs en foin.
C’est cela l’homme d’aujourd’hui.
Et moi je pense que, il n’y a pas trois cents ans, on pouvait écrire « La Princesse de Clèves » ou s’enfermer dans un couvent pour la vie à cause d’un amour perdu, tant était brûlant l’amour. Aujourd’hui bien sûr les gens se suicident, mais la souffrance de ceux-là est de l’ordre d’une rage de dents intolérable. Ce n’a point à faire avec l’amour.
Certes, il est une première étape. Je ne puis supporter l’idée de verser des générations d’enfants français dans le ventre du moloch allemand. La substance même est menacée, mais, quand elle sera sauvée, alors se posera le problème fondamental qui est celui de notre temps. Qui est celui du sens de l’homme et auquel il n’est point proposé de réponse, et j’ai l’impression de marcher vers les temps les plus noirs du monde.
Ca m’est égal d’être tué en guerre. De ce que j’ai aimé, que restera-t-il ? Autant que les êtres, je parle des coutumes, des intonations irremplaçables, d’une certaine lumière spirituelle. Du déjeuner dans la ferme provençale sous les oliviers, mais aussi de Haendel. Les choses. je m’en fous, qui subsisteront. Ce qui vaut, c’est certain arrangement des choses. La civilisation est un bien invisible puisqu’elle porte non sur les choses, mais sur les invisibles liens qui les nouent l’une à l’autre, ainsi et non autrement. Nous aurons de parfaits instruments de musique, distribués en grande série, mais où sera le musicien ? Si je suis tué en guerre, je m’en moque bien. Ou si je subis une crise de rage de ces sortes de torpilles volantes qui n’ont plus rien à voir avec le vol et font du pilote parmi ses boutons et ses cadrans une sorte de chef comptable (le vol aussi c’est un certain ordre de liens).
Mais si je rentre vivant de ce « job nécessaire et ingrat », il ne se posera pour moi qu’un problème : que peut-on, que faut-il dire aux hommes ? »
Antoine de Saint-Exupéry, le 30 juillet 1944.

Jazzi dit: à

Quand le léZard prend le voile en compagnie de femmes musulmanes, c’est saisissant !

Jazzi dit: à

Peut-on dire que l’Ukraine a gagné la guerre, D. ?

Bloom dit: à

Qui est à l’œuvre derrière l’œuvre ? The Bard. Qui est à l’œuvre derrière The Bard? Will Shakespeare. Qui est à l’œuvre derrière Will Shakespeare ? Le génie . Qui est à l’œuvre derrière le génie ? On ne saura jamais. Reste l’œuvre, vaste, protéiforme…

et alii dit: à

OUI? Bloom,parce que The Taming of the Shrew
ce n’est pas sur la RDL qu’on arrivera

et alii dit: à

hier, c’était la journée du baiser;mais vous ne pensiez tous qu’à baiser vos « amis »!
Kiss Me, Kate est une comédie musicale américaine de Cole Porter, la chorégraphie étant de Hanya Holm, le livret de Bella et Samuel Spewack d’après Shakespeare, créée à Broadway1 en 1948.

Samuel dit: à

Pourquoi une femme voilée est parfois plus mystérieusement attirante qu’une femme nue ?

Jazzi dit: à

Parce qu’ainsi, la Mégère est apprivoisée, dirait et alii, Samuel !

Jazzi dit: à

Elisabeth Borne sauvée par les émeutes, elle reste en place au moins jusqu’à la rentrée !

Bloom dit: à

The Shaming of the True…

et alii dit: à

araignées
comme le père de mes enfants-mon ex- était grand,(il avait continué de grandir après notre mariage , trop, beaucoup trop, je lui donnais comme surnom pour mes enfants « DADDY LONG LEGS »

Bloom dit: à

Il semblerait que la langue qui possède le plus giboyeux champ lexical d’insultes est le hongrois.
Exemple:
Que les cornes du taureau de ton voisin se décrochent pour venir te niques le front. L’insulteur n’a parfois pas le temps de terminer car il s’est pris un pain dans la tranche.
Des experts du magyar ici?

Bloom dit: à

soit – niquer

Bloom dit: à

Qu’une guitare pousse dans ton bide pour que le cancer en joue!

et alii dit: à

Que risque-t-on à insulter Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux ? Le délit d’offense au chef de l’Etat a été abrogé en 2013, pourtant une militante « gilets jaunes » du Pas-de-Calais qui l’a traité d’« ordure » sur Facebook est poursuivie pour « injure au président ». le monde

Samuel dit: à

Pourquoi les vieux même quand ils sont gentils et en bonne santé, sont toujours encombrants ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’enfance est très courte et la vieillesse très longue ?

Samuel dit: à

Pourquoi augmenter la durée de vie des gens qui sont malheureux, égoïstes, stupides et inutiles ?

Samuel dit: à

Pourquoi c’est la qualité des êtres humains qui importe et non leur quantité ?

Samuel dit: à

Pourquoi si tout le monde vivait jusqu’à quatre-vingt-dix ans, le poids de cette foule de vieillards serait intolérable pour le reste de la population ?

renato dit: à

Elena Ponomareva, une avocate de Moscou, a été agressée et aspergée de peinture hier soir à un arrêt de bus à Moscou. Il a des brûlures au deuxième degré aux yeux et des lésions à la rétine.

renato dit: à

Il > ELLE !

rose dit: à

Samuel dit: à
Pourquoi l’enfance est très courte et la vieillesse très longue ?

C une histoire de proportionnalité.

et alii dit: à

L’Angleterre de la Renaissance est inséparable du règne du roi Henri VIII, le célèbre monarque qui eut six épouses, dont la plupart connurent des fins malheureuses.

Initialement marié à Catherine d’Aragon, Henri VIII (1491-1547) s’est séparé du Vatican et de l’autorité papale, se nommant chef de l’Église d’Angleterre afin qu’il puisse annuler l’union et épouser Anne Boleyn (mère de la reine Elizabeth I) en 1533 Lorsqu’il devint finalement mécontent de son union avec Boleyn, il la fit décapiter pour trahison afin de pouvoir épouser Jane Seymour, décédée des suites d’un accouchement en 1537. Après quelques courtes années de célibat, en 1540, il épousa Anne de Clèves pendant seulement six mois avant d’obtenir à nouveau une annulation.
https://news.artnet.com/art-world/three-things-henry-viii-metropolitan-museum-2211662

Phil dit: à

le plus giboyeux champ

not a surprise, dear Bloom, l’Autriche-hongrie invitait les chasseurs de toute l’Europe à venir chasser l’ours sur ses terres, de Pologne aux Carpathes du Sud. Après Trianon le champ lexical des insultes s’est limité à la France et le crachat sur la tombe de Clemenceau est toujours d’actualité.

et alii dit: à

La montée de la Réforme protestante à travers l’Europe et le déclin subséquent des commissions ont conduit Holbein à se rendre en Angleterre, en 1526, avec une lettre d’introduction du philosophe néerlandais Erasmus à Sir Thomas More. De retour à Bâle entre 1528 et 1532, il voyage à nouveau en Angleterre et, en quelques années, il devient le peintre de la cour d’Henri VIII.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Peut-on dire que l’Ukraine a gagné la guerre, D. ?

Comme un grand nombre d’experts, je pense que ce conflit peut durer 10 ans ou plus, hélas. Et que si la responsabilité principale en revient à la Russie, qui a choisi d’attaquer pour faire valoir ses intérêts mis en danger, les responsabilités secondaires incombent à beaucoup d’autres pays, notamment ceux qui ont sous le manteau poussé et financé la révolution orange, il y a déjà un bon moment.

D. dit: à

Organisées par le candidat malheureux à la présidence, Viktor Iouchtchenko et son alliée Ioulia Tymochenko, les protestations prennent rapidement de l’ampleur. Elles sont financées par des opposants du clan de Donetsk, dont certains avaient des fortunes considérables. La révolution bénéficie du soutien de nombreux gouvernements occidentaux, dont celui des États-Unis et de financements d’organisations américaines, elle mobilise plus d’un demi-million de manifestants à Kiev et à travers le pays pendant une quinzaine de jours.

… c’est pas moi qui l’invente. C’est écrit dans Wikipédia.

MC dit: à

Je ne sais si philosophe néerlandais est une qualification appropriée pour Erasme, dont la langue reste le latin, et qui correspond en cet idiome avec toute l’ Europe Savante. MC

Patrice Charoulet dit: à

Journaux, radios et télés Bolloré

Même Sonia Mabrouk aurait dit, devant quelques témoins, qu’elle ne souhaite pas qu’Europe 1
devienne « Radio Marion Maréchal ». C’est un souhait légitime. Elle aurait pu ajouter qu’ elle ,ne souhaite pas qu’Europe 1 devienne « Radio Zemmour ou Radio Le Pen ». Et même que toutes les télés Bolloré, « Paris Match » et le « JDD » (en grève) deviennent des tribunes pour Marion
Maréchal, Zemmour ou Le Pen.

Clopine dit: à

Mais pourquoi donc me suis-je imaginé que les thèses de doctorat se passaient toujours dans un amphithéâtre d’université ? A cause du film « on connaît la chanson » et ses plus que célèbres « chevaliers paysans de l’an 1000 du lac de Paladru » ? Ben en tout cas, plus rien de tout ça n’existe, apparemment. Comme n’existent plus les postes de maîtres de conférence, disparus sous le nombre des doctorants, post-doctorants, ce qui amène les jeunes enseignants-chercheurs à accepter les contrats précaires (1700 euros net !) que peut « encore » leur offrir l’université.

Bref.

Une pluie absolument démentielle (sans rire, absolument, c’était incroyable d’entendre ça) de compliments pour le « Clopinou ».

Mais une année à venir d’ « ATER », sous-payée…

Allez comprendre !

Clopine dit: à

Et le buffet « fait maison » est passé comme une lettre à la poste. Pas besoin de dépenser 1000 euros pour ça !

D. dit: à

Y’avait quoi de bon ?

Clopine dit: à

Alors, il devait y avoir trois tartes salées, mais on n’en a déballé que deux : épinards-chèvre, poireaux-fromage-truite fumée (les plus classiques quiches lorraines ont été ajournées) . Plus deux fondants aux chocolats et une tarte aux pommes (y’en avait deux, mais bon, là encore, une seule a suffi) Brochettes de crudités avec deux sauces : l’une à la crème et au paprika, l’autre aux fines herbes, ail et fromage blanc. Plateau de petites bouchées sur pain de campagne garnies de fromage de Neufchatel agrémentées de feuilles et fleurs du jardin. Vins divers (trois sortes, blanc, rouge et rosé, auxquelles personne n’a touchées), mais jus de pomme, cidre et pétillant de sureau maison qui ont eu un franc succès.

On s’était renseignés sur les traiteurs parisiens, hors de prix, bien entendu. Alors on a tout fait maison…

vadeboncoeur dit: à

Alors on a tout fait maison…

Enfin, les bénéfices de l’autogestion!

vadeboncoeur dit: à

Mais quel est l’intitulé de la thèse du fiston?

Clopine dit: à

Euh, deux fois deux, les tartes, hein…

Clopine dit: à

Ben, faut que je demande l’autorisation du fiston pour vous la divulguer, la thèse en question. Mais patience : il est sacrément question de publication chez un éditeur « agrée » (La Découverte ?)

Clopine dit: à

Peut-être puis-je dire qu’il y est question du capitalisme ? Je dis ça, je dis rien.. Donc de Marx, et aussi de Ricoeur, de Bourdieu évidemment, et de quelques autres… Ahaha.

et alii dit: à

sur mediapart;
de quel nom nommer cela?
3
Accusée à tort d’avoir frappé un policier, Ines est sauvée par une vidéo et dépose plainte pour faux
Par Céline Martelet, Alexandre Rito
Interpellée à Nanterre le jour de la marche pour Nahel, une jeune femme de 21 ans s’est retrouvée accusée par un policier de lui avoir asséné des « coups de poing ». Grâce à une vidéo sur les réseaux sociaux, son avocate a obtenu que le tribunal requalifie ces prétendues « violences » en « rébellion ».

Clopine dit: à

Il fallait, ai-je compris, que les participants du buffet puissent se servir « sans se salir les mains » (!!!). Bref, y’avait des tartes, donc « nécessité » de pelles à tartes. Au supermarché du coin, 6 euros la pelle à tarte… Mais dans mon ghetto, au supermarché « Hallal » et son sous-sol « bazar », 2 euros chaque. Le choix a été vite fait. Etc.

Rosanette dit: à

@clopine
magnifique votre buffet!
un conseil :faire connaître autour de vous ce savoir faire et vous procurer des petites recettes occasionnelles?
et si vous voulez j’ai d’autres idées de trucs peu coûteux et bluffant

D. dit: à

C’est très bien tout ça. Quelle idée de ne pas toucher au vin. Vous vous rendez compte, renato…

Rosanette dit: à

@samuel
Pourquoi les vieux même quand ils sont gentils et en bonne santé, sont toujours encombrants ?
Ce que vous dites est probablement vrai, mais difficile à accepter quand on est dans la neuvième decennie de son âge ,car on est toujours jeune …mais on est seul-e à le savoir

et alii dit: à

ET ? j’EN FINIS

Bill Evola dit: à

Mais dans mon ghetto, au supermarché « Hallal » et son sous-sol « bazar », 2 euros chaque.

C’est Annie Hernaud qui va être aux anges!

Bill Evola dit: à

Ernaux, je crois.

Jazzi dit: à

« si vous voulez j’ai d’autres idées de trucs peu coûteux et bluffant »

Traiteur, ça rapporte plus qu’écrivain et en plus ça nourrit son homme ou sa femme !

rose dit: à

petites recettes occasionnelles?
et si vous voulez j’ai d’autres idées de trucs peu coûteux et bluffant

D. dit: à
C’est très bien tout ça. Quelle idée de ne pas toucher au vin. Vous vous rendez compte, renato…

Rosanette dit: à
@samuel
Pourquoi les vieux même quand ils sont gentils et en bonne santé, sont toujours encombrants ?
Ce que vous dites est probablement vrai, mais difficile à accepter quand on est dans la neuvième decennie de son âge ,car on est toujours jeune …mais on est seul-e à le savoir.

Moi, je veux bien, Rosanette, les petits trucs bluffants.

Je suis au courant avec vous ! Deux c’est toujours mieux que un.
L’élégance avec laquelle vous vous habillez, et sillonner Paris d’un bon pas et en talons hauts.
Jeunesse dans le cœur vous avez !

rose dit: à

Dans le sud, pour un buffet, il y aurait eu des anchois, de l’ail et de l’oignon, des olives surtout noires et etc.
Et puis du melon et de la tomate, et des oignons rouges de Simiane.

Bloom dit: à

The Elgar Route, dans les Malvern Hills, avec de bonnes pompes et en toutes circonstances.

poussière dit: à

À 40 ans, Franz Kafka (1883-1924), qui ne s’est jamais marié et n’avait pas d’enfant, se promenait dans le parc de Berlin quand il rencontra Ingrid, une petite fille qui pleurait parce qu’elle avait perdu sa poupée préférée.

Franz et elle cherchèrent la poupée sans succès. Alors il lui proposa de revenir le lendemain afin de la chercher encore.

Le lendemain, la poupée demeurant introuvable, Franz donna à la petite fille une lettre « écrite » par la poupée qui disait :

« S’il te plaît ne pleure pas. Je suis partie en voyage pour voir le monde. Je vais t’écrire sur mes aventures. »

C’est ainsi que commença une histoire qui se poursuivit jusqu’à la fin de la vie de Franz. Lors de leurs rencontres, il lisait les lettres de la poupée, soigneusement écrites et contenant des aventures et des conversations que l’enfant trouvait adorables.

Enfin, Franz qui était de retour à Berlin, lui ramena la poupée (en acheta une) .

« Elle ne ressemble pas du tout à ma poupée », dit la petite fille.

Franz lui remit alors une autre lettre dans laquelle la poupée écrivait : « mes voyages m’ont changée. »

La petite fille embrassa la nouvelle poupée et l’emporta, toute heureuse. Un an après, Franz mourut. Atteint de tuberculose, il fut emporté par la maladie qui le rongeait depuis des années.

Plusieurs années plus tard, la petite fille désormais adulte trouva une lettre dans la poupée.

Dans la minuscule lettre signée par Franz, il était écrit : « Tout ce que tu aimes sera probablement perdu, mais à la fin l’amour reviendra d’une autre façon. »

Tiré du livre de Franz Kafka / Franz, Dora, la petite fille et sa poupée.

Source Twitter Le Contemplateur @LeContempIateur

JC..... dit: à

SAMEDI 8 JUILLET 2023, 5h35

« Pourquoi augmenter la durée de vie des gens qui sont malheureux, égoïstes, stupides et inutiles ? » (Samuel)

Parce que ceux qui ne le sont pas adorent voir souffrir ces misérables, clapotant dans leur cloaque !

JC..... dit: à

Exemple
Nous sommes nombreux dans notre monastère à nous délecter de voir « vivre » les clowns politiques qui succèdent à Grock, Zavatta, Popov, Chirac, Hollande, et autres pantins macroniens !

Entendre parler pour ne rien dire Mélenronchon ou Sandrinette en se tapant une anisette fraîche, quel plaisir….

JC..... dit: à

Pour en finir avec les sciences humaines

Nous, Méditerranéens de souche ou de désir, n’hésitons jamais, jour après jour, à chercher le chemin du vivre non pas chez Paul RICOEUR mais chez Paul RICARD.

Bon week-end, les bolos !

Jazzi dit: à

Un volume de Ricoeur et cinq volumes de Ricard !

Phil dit: à

dans mon ghetto, au supermarché « Hallal » et son sous-sol « bazar », 2 euros chaque.

Dame Clopine faillit servir de la merguez grillée aux bourgeois de Condorcet..quelle bourde dieu ce fût

Jazzi dit: à

« dans mon ghetto, au supermarché « Hallal » »

Clopine répudiée, Clopine remplacée et Clopine voilée !

Bolibongo dit: à

Dans le sud, pour un buffet, il y aurait eu des anchois, de l’ail et de l’oignon, des olives surtout noires et etc.
Et puis du melon et de la tomate, et des oignons rouges de Simiane.

La dernière pensée Grangeon! 🙂

Bolibongo dit: à

Chacun son ghetto, Jazzi! 🙂 😉

D. dit: à

Bonjour l’haleine.

D. dit: à

Enfin moi je ne jure que par l’endive.

renato dit: à

Un bon buffet ? pain blanc, huile et une pincée de sel — éventuellement un soupçon de poivre, mais sans exagérer —, selon la saison noix, noisettes, figues ; sans oublier un verre de vin — peu importe qu’il soit rouge ou blanc sec — S.V.P. pas de rosé ! —. Pommes au four en dessert.

Bon, sauf publication quotidienne *, internet en veille quelque temps :

https://turistaacolmar.blogspot.com/p/qr-code.html

D. dit: à

Il existe d’excellents rosés.
Le problème du rosé, c’est que le gens l’imaginer désalterant donc bien frais. Or aucun vin ne désaltère. Très frais, beaucoup de saveurs désagréables ainsi que les déséquilibres sont masqués. D’où la consigne des vendeurs de rosés médiocres de le boire bien frais.

Un bon rosé s’apprécie à 15 degrés. Voire plus. Certainement pas à 7.

renato dit: à

“huile” d’olive, naturellement !

MC dit: à

Ces curieux, ces tartines sur le buffet quand on ne sait pas sur quoi porte la thèse ni quelle mention elle a obtenue. Très bien ou Très Honorable? MC

et alii dit: à

moi je ne jure que par l’endive.
« il ne faut jurer de rien »

D. dit: à

Les « shorts » sont devenus une mode insupportable sur YouTube. Je ne vais plus voir aucun « short ».

rose dit: à

Le parler marseillais :
Fais du bien à Bertrand
Il te le rend en cagant.

et alii dit: à

Techniquement, il n’est en fait pas correct de dire que les cigales chantent. La cigale cymbalise.

Marie Sasseur dit: à

Disons qu’elles font du boucan… 😉

Marie Sasseur dit: à

Y a des sujets de thèses qui sont déjà dépassés, aussitôt publiés..

ENQUÊTE – Le géant du streaming, détenu par Amazon, change souvent ses règles de rémunération, au grand dam des streamers. L’entreprise devrait faire de nouvelles annonces au moment de la TwitchCon, sa convention prévue à Paris les 8 et 9 juillet.

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/c-est-devenu-impossible-de-vivre-de-twitch-entre-les-streamers-et-la-plateforme-des-relations-toujours-tendues-20230707

Bill Evola dit: à

Du pain blanc…et pourquoi pas du pain sans levain!
Le Buffet est un nom Français et quelques colmadises n’y feront rien.

Soleil vert dit: à

– Le texte cité par M Charoulet, pas loin de la phrase attribuée à André Malraux :« Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas. »

Bill Evola dit: à

Et ces histoires de pique-assiettes qui se tapent cinq ou six, voire plus, de vernissages bien achalandés en nourritures diverses et variées.
Le pire, ce sont les soi-disant « banquets républicains », souvent orchestrés par les politiciens de gauche ( caviar et autres) qui sont pris au frais de la Princesse. Et ça, il faut le faire comme le dirait Jazzi! 🙂

Marie Sasseur dit: à

Blog pédagogique
Serie tv, Black miroir, et en larticulier ,l’épisode  » 15 million de mérites « , effrayant.

« Un épisode pas si loin de la réalité : dormir, manger, regarder

À l’annonce du second confinement, j’ai paniqué. Je me suis imaginée revivre ces heures, ces jours, ces semaines interminables du premier confinement. Et puis, j’ai pensé. J’ai pensé à cet épisode de Black Mirror, et je me suis dit que j’avais de la chance malgré tout. Bingham Madsen, lui, c’est toute sa vie qui est comprise entre quatre murs, où son échappatoire se résume aux écrans qui l’entourent, mais qu’il ne contrôle pas. Dans “15 millions de mérites”, on suit l’histoire de Bing, personnage qui n’échappe pas à la logique de la série Black Mirror, qui nous dépeint une vision péjorative de la société »

https://blogs.parisnanterre.fr/article/black-mirror-avait-vu-juste

Marie Sasseur dit: à

En particulier

Marie Sasseur dit: à

Black Mirror

Marie Sasseur dit: à

38°C
Une dernière : 15 millions

et alii dit: à

. Il y avait un beau buffet où chacun a pu souper, car la plupart avaient peu mangé au banquet.
On comprend le désappointement du jeune Gustave Flaubert et de son ami Maxime Du Camp, venus en curieux et qui n’ont droit qu’à de la viande froide, alors que la météo appelle des nourritures revigorantes : « Après une séance de neuf heures passées devant du dindon froid, du cochon de lait et dans la compagnie de mon serrurier qui me tapait sur l’épaule aux bons endroits, je m’en suis revenu gelé jusque dans les entrailles », écrit à sa maîtresse celui qui deviendra l’un des plus grands romanciers français…
https://www.cairn.info/la-peur-du-peuple–9782262070663-page-15.htm

et alii dit: à

« 241 000 électeurs pour 33 millions d’habitants
En 1848, la monarchie de Juillet, incarnée par Louis-Philippe, 74 ans, se révèle de plus en plus contestée sur fond de crise économique et de misère du peuple.

La campagne des banquets, 9 juillet 1847. Le banquet du Château-Rouge ouvre la campagne des banquets, Élias Regnault, Révolution française t. III, Paris, Pagnerre, 1860.L’année précédente, l’opposition modérée a lancé une « campagne des banquets ». C’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour faire entendre sa voix et contourner l’interdiction des réunions publiques.
https://www.herodote.net/1848_sur_les_barricades-synthese-2374-95.php

Bloom dit: à

Pas de magyarophone? Le niveau baisse. Falstaff est présenté comme le personnage shakespearien le plus irrévérencieux. Ce qui est faux. C’est Hal qui prononce la tirade la plus verte de H4, part1. Et Hal n’est autre que le futur Henry V …j’y reviendrai après nos réjouissances médiévales.

MC dit: à

Plutôt débonnaire l’ Orleans! Ruy Blas est créé sous son règne, et Hugo fait l’objet de tentatives d’approches qui l’amèneront à plaider en 1848, non sans courage, pour une régence d’ Helene d’ Orleans, ia veuve du Duc. Est-ce si mal? MC

Marie Sasseur dit: à

Orange offre le bouquet canal+ séries, pour quelques mois. En prévision de temps moins clement : on a repéré Patria, adapté du roman, excellent, de Fernando Aramburu, et aussi l’adaptation du roman de V.Despentes, pas lu, Vernon subutex.
On y reviendra, après l’été.

rose dit: à

Cela commence comme cela :
1/ détournement de la correspondance.*
2/ on ne va pas nous voler la mort de notre père : réaction.

Si.
On a.
Je regarde ce que fait Anthony Delon. Une chance que ce soit une personne extérieure au clan Delon.
J’attends comment il va se comporter après.

Le but est systématiquement faire main basse sur les biens.

https://www.lefigaro.fr/nice/une-ancienne-aide-comptable-soupconnee-d-avoir-detourne-280-000-euros-dans-un-ehpad-des-alpes-maritimes-20230707

* Lorsque personne ne met le holà, il y a ensuite changement discret, fait proprement, des clés de la boîte aux lettres. Détournement total du courrier.
(Des clés du garage.
De l’appartement.)

C’est sûr qu’être mélomane, avant et après avoir vécu cela, paraît quelque peu hasardeux, si ce n’est hypothétique.

rose dit: à

Après l’été, finies les prunes. Une chance.
On y reviendra dans deux ans.

Damien dit: à

Personnellement, je déteste les buffets. C’est généralement fort mauvais, et il y a une telle presse devant les sandwichs qu’on ne peut les atteindre. Enfin moi. Je n’aime pas me faufiler, marcher sur les pieds des dames pour me hisser à bout de bras vers un mets gluant et indigeste. Et puis, on a l’air ridicule quand on becte debout, comme un morfal. Je le redis, ceux qui mangent et boivent lors de ces attroupements, ce sont les nuls. Comme le disait Chamfort, il y a ceux qui ont plus d’appétit que de dîners, et ceux qui ont plus de dîners que d’appétit. Dans quel camp êtes-vous ?

felix d dit: à

L’addiction aux « séries » reste un mystère pour moi qui sors d’une salle de ciné quand le film m’emmerde, qui ne regarde plus la télé que pour m’informer (vaguement) de ce qui se passe, qui préfère définitivement la radio pour ça, qui lit le Monde une fois par semaine (le Jeudi soir), qui bouquinouille une nouveauté par ci par là, juste pour répondre au « kestulis en ce moment », qui relit court comme on pisse court, des bribes, du français à l’ancienne de préférence, qui dort mal et qui préfère se descendre un Aberlour 12 ans en soirée plutôt que regarder un de ces pièges à cons, si prévisibles, si convenus, si fabriqués . Tombé par hasard sur une critique de Joseph Delteil « Le cinéma attend son Rimbaud » écrit-il en 1925 ! Eh ben je crois que ces « séries » attendent aussi un génial fouteur de merde .

rose dit: à

Installez-vous a Douchy.
À la semaine :
1/Anthony Delon, je suis en train de vous admirer.
2/les enfants d’Ari.
3/Anouchka
4/Alain Fabien

Faites une réunion mensuelle collective.
Faites-vous épauler.
Laissez-le chez lui.
Accompagnez-le.

Que personne ne le pille : Anthony et Anouchka y veilleront.

Vous êtes très forts.

Fière de vous, mais surtout de vous Anthony lorsque vous avez écrit « elle « Elle ne va pas nous voler la mort de notre père. »

Si, hein, je vous le dis.

vadeboncoeur dit: à

Quartier soleil
avec David Hockney b. 1937, British
Beach umbrella, 1971
(On dit parasol tout simplement, en français).

David Hockney, né le 9 juillet 1937 à Bradford au Royaume-Uni, est un peintre portraitiste et paysagiste, dessinateur, graveur, décorateur, photographe et théoricien de l’art britannique. Il vit et travaille depuis 2019 dans le pays d’Auge, en Normandie.

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/358444271_10231601737606393_3431595337291664927_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=103&ccb=1-7&_nc_sid=5cd70e&_nc_ohc=zpnYs6zIPoQAX-ExH9w&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfC1TRonoRGpB_ZmSJ4hs113EAuG-Giv2drPa5jsML5aNw&oe=64AF4566

D. dit: à

Hockey a une variété de rose à son nom. J’en ai plantées dans mon parc à Chaville. Je compte l’inviter prochainement d’ailleurs.

et alii dit: à

spectral comme la musique spectrale
« Ces forces, Jacques Derrida les compare au spectre qui s’annonce au début d’Hamlet. Il apparaît pour la première fois, et néammoins c’est une réapparition. Le revenant va finir par arriver, il provoque à l’avance angoisse et fascination. « I am thy Fathers Spirit », dira-t-il. Ce retour de l’esprit du père est imminent. Il est à la fois attendu et intempestif. On l’anticipe, sans connaître la date de son apparition.

Hypothèse : cette spectralité hanterait l’Europe depuis le Moyen Âge. Par son insistance, elle marquerait son existence même. Elle s’inscrirait dans ses grands projets unificateurs, dans les généalogies des auteurs qui se succèdent : Shakespeare, Leibniz, Kant, Hegel, Marx, Engels, Valéry et beaucoup d’autres. Ce crâne que l’Hamlet européen saisit sans savoir qu’en faire, c’est tous ces crânes – même si parfois certains d’entre eux sont omis, comme celui de Marx. »
idixa

Samuel dit: à

Pourquoi certains individus passent leur vie dans le rêve, dans l’espoir de la fortune, de la santé et du bonheur ?

Samuel dit: à

Pourquoi les illusions et l’espérance sont un moyen puissant d’adaptation ?

Samuel dit: à

Pourquoi le christianisme considère l’espérance comme une grande vertu ?

et alii dit: à

pourquoi la page de »derrida sur Hamlet » que j’ai envoyée a-t-elle été bloquée?
SON TITRE:
3Dans l’Hamlet de Shakespeare comme dans le Manifeste du parti communiste de Marx, un spectre, qui marque l’existence même de l’Europe, la hante
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0505261123.html

et alii dit: à

Shakespeare, la Réforme et le moi interprète
Roberta Kwan
« Le livre réfléchi, profondément informé et vivant de Roberta Kwan montre que l’acte d’interprétation et la condition d’incertitude herméneutique sont au cœur des œuvres dramatiques émergeant à une époque passionnément divisée sur la question « comment pouvons-nous savoir? » Une belle contribution à la critique littéraire et aux études sur la religion. 
https://edinburghuniversitypress.com/book-shakespeare-the-reformation-and-the-interpreting-self.html

Bloom dit: à

Ce que Hal dit de Falstaff, son compagnon de beuverie, père de substitution, dans H 4 : “The bolting-hutch of beastliness, that swollen parcel of dropsies, that huge bombard of sack, that stuffed cloak-bag guts, that roasted Manningtree ox with pudding in his belly. »
Une fois devenu Henry V, il le répudiera avec ces mots d’une rare efficacité déshumanisation – I know thee not, old man.

Alexia Neuhoff dit: à

D. dit:
« Hockey etc. Je compte l’inviter prochainement d’ailleurs. »
Why not, si le gazon est impeccable… Il pourrait être OK.

Marie Sasseur dit: à

L’addiction aux « séries »

Il ne s’agit pas tellement « d’addiction aux séries », l’addiction n’est pas une spécificité des séries tv.
En revanche on peut parler de séries addictives essentiellement, du fait que ce type de séries comportent une intrigue, un suspense. Le format permet d’y agréger beaucoup de rebondissements.
Les publicitaires l’ont bien compris, avec ce terme  » série à binger « , ça doit vouloir representer le même effet que le binge drinking.
Ça reste très chronophage dans tous les cas. D’où l’importance de bien choisir, et comme pour tout, la glandouille et la passivité, ne sont pas a priori, pour ceux qui choisissent comment occuper leur temps, y compris avec telle ou telle excellente série.

felix d dit: à

@ Marie Sasseur . Oui . Séries addictives plutôt qu’addiction aux séries . Cela ne change pas mon point de vue sur leur inintérêt. Vous y ajoutez la perte de temps . Mais comme en plus de tous mes défauts, je joue aussi au PMU, je n’avais pas osé . J’en profite pour rectifier. Delteil : « Je ne pense pas qu’on ait encore inventé le cinéma, ce qu’on appelle ainsi est un genre beau et mort (…) Le cinéma attend Rimbaud » (La revue européenne, Juin 1923) . Vive Joseph Delteil comme disait quelqu’un!

Patrice Charoulet dit: à

Réponse à Maxime Tandonnet

Le 8 juillet 2023 ,sur son blog politique, Maxime Tandonnet écrit notamment ceci :; « MLP*
ne sera probablement jamais à l’Elysée. »
Je pense exactement le contraire. Il est presque certain, hélas, h élas, h élas, que MLP sera le prochaine locataire de l’Elysée.
Et cette catastrophe, manifestement, n’alarme pas grand monde.

*MLP : Marine Le Pen

Marie Sasseur dit: à

Ce qui est une perte de temps reste très subjectif. C’est clair que je ne perdrais pas le mien pour des séries comme celle proposée dans le billet , ni pour des sagas familiales jusqu’à la nième génération.
Quelle perte de temps tout ça pour du fuck.

Damien dit: à

« La société est composée de deux grandes classes : ceux qui ont plus de dîners que d’appétit, et ceux qui ont plus d’appétit que de dîners. »

C’est la phrase exacte de Chamfort. On oublie trop Chamfort. Camus l’adorait, il a écrit une préface pour ses aphorismes et anecdotes. Son suicide le fascinait surtout, car oui cet émule de La Bruyère s’est suicidé. Je crois que la proportion est la suivante dans la société actuelle : 98 % ont plus d’appétit que de dîners (ils se ruent sur le buffet de Clopine, grosse nourriture rassasiante), et seulement 2 % ont plus de dîners que d’appétit. Voilà, l’injustice est criante. Les riches devraient partager avec les pauvres. Mais non, rien n’y fait. Et après, on s’étonne que ça explose. Chamfort, avec ses phrases, son verbe de moraliste, avait déjà tout prévu. Bonne soirée à tous les affamé.e.s. Admirez l’écriture inclusive… Quoi (coubeh !) ?

MC dit: à

On oublie pas Chamfort, mais le côté duel de sa nature qui le fait d’un côté chercher l’appui royal , et de l’autre, l’appui de l’exact opposé, pèse de tout son poids sur les Maximes , Caractères et Anecdotes, et empêche qu’il ne soit lu pour lui-même . C’est sûrement dommage. Quant au Suicide neo-stoicien qui suivit, il y en eut pas mal à la même époque et pour la même raison, qu’on songe à Condorcet!, qui prirent le même chemin. Ce pourquoi cette fascination de Camus me semble suspecte. MC

Jean Langoncet dit: à

@ plaider en 1848, non sans courage, pour une régence d’ Helene d’ Orleans, ia veuve du Duc. Est-ce si mal?
@« Hockey etc. Je compte l’inviter prochainement d’ailleurs. »
Why not, si le gazon est impeccable… Il pourrait être OK.

De la concordance des temps, du gazon îlien et des performances secrètes enfin révélées des pointures du blog à Passou – Calimero pratique le Cricket avec Mr. Synthétique, au sein du Cuba Cricket Club
https://www.youtube.com/watch?v=FFFr2BIft-c

D. dit: à

Il faut être considérablement aveuglé pour ne voir aucune catastrophe en Macron et ses acolytes et aller l’imaginer en Marine Le Pen, respectable souverainiste.

Jean Langoncet dit: à

@La cigale cymbalise.

Une casserolade de queues de cigales ne serait pas pour déplaire à Polo qui semble dernièrement très occupé à décortiquer les araignées de mer qui lui sont servies

D. dit: à

Le Macron macronise.

Jean Langoncet dit: à

@Une casserolade de queues de cigales ne serait pas pour déplaire à Polo qui semble dernièrement très occupé à décortiquer les araignées de mer qui lui sont servies

… à la pelle (à tarte ; celle des attentats pâtissiers de l’aspirant Clopinou fomentés par maman la normande)

Jean Langoncet dit: à

Roy Loney And The Longshots – Full Grown Head

MC dit: à

Le Est-ce-si mal
Ne renvoie pas à Hugo, mais à l’œuvre de Louis-Philippe, largement sous-estimée pour les débuts de la modernisation de la France. Enfin! Bien à vous. MC

Jean Langoncet dit: à

@Un bon buffet ? pain blanc, huile et une pincée de sel — éventuellement un soupçon de poivre, mais sans exagérer —, selon la saison noix, noisettes, figues ; sans oublier un verre de vin — peu importe qu’il soit rouge ou blanc sec — S.V.P. pas de rosé ! —. Pommes au four en dessert.

Du buffet de lointaine souvenance et d’un loup au dîner (How to cook a wolf). C’est Byzance et bombance pour Calimero ce menu ; en même temps qu’un régime de carême digne de la règle de Saint Benoît pour ceux qui l’observe en leur cellule (quelques cerneaux de noix et une cuillère à café de miel pour accompagner ma pomme au four, merci) – la quadrature d’un cercle, quoi

Jean Langoncet dit: à

ceux qui l’observent

Jean Langoncet dit: à

@« La société est composée de deux grandes classes : ceux qui ont plus de dîners que d’appétit, et ceux qui ont plus d’appétit que de dîners. »

Illustration des deux faces d’une même pièce de monnaie, la pièce parfaite : Emmanuel Macron et Richard Ferrand ; bonne nuit Mes biens chers frères, mes biens chères sœurs
https://www.youtube.com/watch?v=I2CYxY1_JwA

Damien dit: à

Ma lettre vers l’Italie (suite et fin). Mon correspondant me dit qu’il l’a reçue. Le SUIVI n’a pas marché et nous a induits en erreur. Elle est arrivée à bon port. C’est déjà ça. J’ai contacté la Poste par mail pour les avertir et les remercier, ajoutant que j’avais toujours eu à me féliciter de leur excellent professionnalisme. Moralité : il ne faut jurer de rien… Je suis allé voir le film de Paul Schrader « The Master Gardener », remarquable, un de ces films sur un jardinier ou un jardin, comme « Being there » d’après Jerzy Kosinski (une merveille avec Peter Sellers), « Meurtre dans un jardin anglais » de Peter Greenaway, musique de Michaël Nyman, « La mort en ce jardin » de Bunuel, et une chanson de Gainsbourg, « Dépression au-dessus du jardin », ainsi que « Le petit jardin » de Dutronc… Moi, j’aime me promener dans les jardins parisiens, parc Monceau ou jardin du Luxembourg, notamment. J’aurais aimé habiter en bordure du bois de Boulogne, où Napoléon, sur les conseils de Talleyrand, a chassé le lapin, comme le raconte Stendhal, un appartement avenue du Maréchal-Maunoury où il y a les plus beaux appartements de Paris. J’aime aussi les squares, qui ont inspiré Marguerite Duras pour « Le square », que Barthes avait commenté. Le plus beau jardin est le Botanic Garden à Oxford, suivi du Jardin Botanique de Roscoff. C’est dire si le film de Paul Schrader m’a comblé. Hélas, il donne un rôle étrange et peu sympathique à la sublime Sigourney Weaver, qui méritait mieux. Quelle superbe actrice ! Je l’avais adorée en psychiatre déjantée et alcoolique, poursuivie par un serial killer. Elle sait tout jouer et quelle grâce ! Marion Cotillard est de la même race qu’elle… Un bon dimanche. moi, j’ai un déjeuner de soleil, dans un jardin justement, s’il fait beau… On verra. A demain/

et alii dit: à

De Shakespeare, René Girard nous propose une lecture neuve inspirée de la théorie dont il est le père : la théorie mimétique » – ou théorie de la triangularité du désir. Mais, loin d’appliquer à Shakespeare les principes du mimétisme, il s’attache à montrer que Shakespeare était un « miméticien » avant la lettre et que toute la théorie mimétique était contenue, dès les premières pièces, dans son œuvre théâtrale. Au-delà de Shakespeare, René Girard nous interroge sur nous-mêmes, sur la dimension tragique de nos désirs, et nous propose un tableau à la fois sombre et plein d’espérance de l’humanité de toujours et de l’humanité d’aujourd’hui. Par ailleurs, il fait œuvre de polémiste et s’attaque à la critique littéraire contemporaine ; mais son livre est moins un retour à la tradition que l’apparition d’un classicisme critique « nouvelle manière » face à un modernisme exténué. »
https://www.babelio.com/livres/Girard-Shakespeare-Les-feux-de-lenvie/20128

et alii dit: à

: « Il se peut qu’il y ait, en France, actuellement, une psychanalyse plus adaptée à Shakespeare qui serait la psychanalyse de type lacanien, parce que le sujet n’est pas vu comme un mélange complexe de symptômes et d’un moi, mais est vu en termes d’aliénation par l’écriture même du désir ». La question serait donc la suivante : jusqu’à quel point faites-vous une différence entre la psychanalyse telle qu’elle existe aux Etats-unis et telle qu’elle est combattue, par exemple par Lacan et la psychanalyse lacanienne ?
https://books.openedition.org/pufr/3714?lang=fr

JC..... dit: à

DIMANCHE 9 JUILLET 2023, 5h46

« Bac 2023: le taux de réussite s’élève à 90,9% après les rattrapages » (Le Figaro)

… on ne rit pas ! Malgré l’imbécilité de maintenir cette farce déraisonnable ! Une spécialité de l’Instruction Publique, qui les collectionne…

rose dit: à

Les gamins sont brillants.
Les parents sont présents.
Y compris avec ce handicap sérieux qu’est la dyslexie, les élèves obtiennent le brevet et le baccalauréat, parce que leurs parents savent que c’est important.
Macron continue à démolir en se foutant royalement des conséquences.
Vinci accorde 20% de réduction aux usagers des autoroutes payant avec des chèques-vacances. Rien n’a été décidé pour les autres. Qu’ils payent plein pot et engraissent les actionnaires.

Passé un temps fou à la pompe pck l’essence était à prix coûtant pour mettre 1,13 €de carburant, les réservoirs/tanks étaient vides. J’aurais pu économiser 3€ sur un demi-plein. Où en sommes-nous ? Vu la motarde payer et remplir, payer son plein et le plein du compagnon motard.
Voilà.

Paul attend Godot.
Moi je, ai mis au point la confiture de prunes sur deux couches, rouge et jaune. Cela en jette pas mal. Avec l’aide de Rosanette qui m’a parlé du frigidaire, il y a qq.annees de cela.
Aujourd’hui, je mets au point la trois couches, rouge, orange et jaune.
On s’amuse comme on peut. Me déclare « je suis une artiste », caquette, remue du croupion, roucoule.

Le jour où nous trépasserons, soyons digne de l’histoire que nous avons vécue. Les uns seront balayés et les autres seront ancrés.
Y a pas à douter de la justesse de Camus, c’est le temps qui a fait son œuvre.
Par contre, du psychanalyste lacanien qui ment, que restera t-il de lui d’autre que ses mensonges ?

Clopine est ici mais n’a pas encore lu que plusieurs personnes successivement lui ont demandé le sujet de la thèse de Clopinou, ce qui est la moindre des choses.
Je comprends Christiane, mieux que jamais.
Les gens qui règlent leurs problèmes sur le dos des autres, bof. Se gifler ensuite, s’autoflageller et tout le toutim, non merci.

Nota: nous, n’avons pas peur de perdre l’haleine. Ni de perdre haleine. Pas plus Hélène, Andromaque et Bérénice.
Nota bis : une femme noire alleluyah amen et tutti quanti a écrit que non la France n’est pas raciste. Par contre, quand tu es un grand branleur, voler c’est bien plus rapide que de travailler.

Bon dimanche,

rose dit: à

Remplir elle-même le réservoir du compagnon motard, lui assis sur sa machine. Où en sommes-nous ?

rose dit: à

Enfin, je vais bien. Le sommeil est à cent pour cent récupéré ; je ne plains même plus les imbéciles parce que c’est leur vie et pas la mienne : ne vous sentez pas concerné.

La pharmacienne me dit alors que je lui rends tous les médicaments attention à la prochaine fois. Je crois que mon honnêteté foncière m’immunise totalement du cancer. Je n’aurai pas à dire à mes filles que je ne me soignerai pas, ni a leur demander de faire graver sur ma tombe « assassinée par sa fratrie », j’ai gagné ces deux choses là. Dans cinquante neuf ans, j’aurais eu le temps de réfléchir. Bouger, c’est la clé.
Je regarde passionnément le monde dans son évolution et j’y participe plein pot.

rose dit: à

ni à leur demander

Elles auraient tempêté.

À perdre haleine. Ce qui est très mauvais.
Pour en rendre très jaloux quelques uns, nombreux, je l’espère férocement, dans mon grangeon, il fait 21° lorsque dehors il fait 34°>
Kicéki a trouvé son home sweet home mmmhhh ?
C bibi.

Allez zou, au boulot.

rose dit: à

Nota, d’une importance certaine.
Perdre Hélène est bien plus grave que perdre haleine.
Dix ans de guerre en témoignent à Trois, loin des Dardanelles.
Détroit.

Mon amour violent et déterminé pour les détroits, les fleuves, la mère patrie, ma Russie. Lorsque dans Il Boemo, Catherine, la grande cantatrice à voix d’or et caractère sauvage part se réfugier à Palerme et annonce entrer au monastère, si peu hystérique, j’en connais de pires, au moins les hommes ne la dévorent pas, après une longue ellipse temporelle, elle revient et annonce au maestro « j’ai passé sept ans en Russie ».
Joie, jubilation.
Cela suffira-t-il sept ans ?

rose dit: à

Calmés grave les affres de l’amour.
À l’avant dernier palier, la paix, me reste à atteindre le dernier immarcessible, la joie.

rose dit: à

Dix ans de guerre en témoignent à Troie, loin des Dardanelles.
Détroit.

Nota ter : la différence entre un correcteur automatique est un de chair et d’os (tant d’os !), le premier une machine : le second est cultivé et le premier pas.
Cf.l’I-A. tout du bidon quand il s’agira de fuir sous les roquettes par les sentes de chèvre.

rose dit: à

La fameuse scène
Par exemple, il y eut là un fameux coup de fourchette : c’est-à-dire que personne de la société ne se souvenait de s’être jamais collé une pareille indigestion sur la conscience. Gervaise, énorme, tassée sur les coudes, mangeait de gros morceaux de blanc, ne parlant pas, de peur de perdre une bouchée ; et elle était seulement un peu honteuse devant Goujet, ennuyée de se montrer ainsi, gloutonne comme une chatte. Goujet, d’ailleurs, s’emplissait trop lui-même, à la voir toute rose de nourriture. Puis, dans sa gourmandise, elle restait si gentille et si bonne ! Elle ne parlait pas, mais elle se dérangeait à chaque instant, pour soigner le père Bru et lui passer quelque chose de délicat sur son assiette. C’était même touchant de regarder cette gourmande s’enlever un bout d’aile de la bouche, pour le donner au vieux, qui ne semblait pas connaisseur et qui avalait tout, la tête basse, abêti de tant bâfrer, lui dont le gésier avait perdu le goût du pain. Les Lorilleux passaient leur rage sur le rôti ; ils en prenaient pour trois jours, ils auraient englouti le plat, la table et la boutique, afin de ruiner la Banban du coup. Toutes les dames avaient voulu de la carcasse ; la carcasse, c’est le morceau des dames. Madame Lerat, madame Boche, madame Putois grattaient des os, tandis que maman Coupeau, qui adorait le cou, en arrachait la viande avec ses deux dernières dents. Virginie, elle, aimait la peau, quand elle était rissolée, et chaque convive lui passait sa peau, par galanterie ; si bien que Poisson jetait à sa femme des regards sévères, en lui ordonnant de s’arrêter, parce qu’elle en avait assez comme ça : une fois déjà, pour avoir trop mangé d’oie rôtie, elle était restée quinze jours au lit, le ventre enflé. Mais Coupeau se fâcha et servit un haut de cuisse à Virginie, criant que, tonnerre de Dieu ! Si elle ne le décrottait pas, elle n’était pas une femme. Est-ce que l’oie avait jamais fait du mal à quelqu’un ? Au contraire, l’oie guérissait les maladies de rate. On croquait ça sans pain, comme un dessert. Lui, en aurait bouffé toute la nuit, sans être incommodé ; et, pour crâner, il s’enfonçait un pilon entier dans la bouche. Cependant, Clémence achevait son croupion, le suçait avec un gloussement des lèvres, en se tordant de rire sur sa chaise, à cause de Boche qui lui disait tout bas des indécences. Ah ! Nom de dieu ! Oui, on s’en flanqua une bosse ! Quand on y est, on y est, n’est-ce pas ? et si l’on ne se paie qu’un gueuleton par-ci par-là, on serait joliment godiche de ne pas s’en fourrer jusqu’aux oreilles. Vrai, on voyait les bedons se gonfler à mesure. Les dames étaient grosses. Ils pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres ! La bouche ouverte, le menton barbouillé de graisse, ils avaient des faces pareilles à des derrières, et si rouges, qu’on aurait dit des derrières de gens riches, crevant de prospérité.

Emile Zola – L’assommoir

Patrice Charoulet dit: à

Texte étonnant de Zola, auteur que je connais peu.

rose dit: à

Ce n’est qu’un morceau, il fait plus de quatre pages.
J’en ai fait le commentaire composé.
Depuis longtemps, je songe à vous le transmettre car il est partagé sur un site de prof.
Mes élèves de première de l’École Internationale m’avaient dit « encore Madame, vos textes à vous, encore ». Je me suis tue. Ils ‘e savaient pas que, déjà, je travaillais comme une esclave, une négresse enchaînée a ses fers, que j’en manquais m’évanouir, que je savais en décembre que l’année suivante, je n’aurai pas le poste, demande par des gens du cercle intérieur, à moi, le gras, le jambon, la couenne, le cochon le pré, la ferme, et que j’étais au sommet de ce que je pouvais travailler.
J’avais d’ailleurs décidé qu’en janvier je décanillerai, les laissant dans leur marasme profond, et finalement je suis restée jusqu’à faire passer les épreuves de Bac à Gap.
Ainsi la vie va.

rose dit: à

Ce n’est qu’un morceau, il fait plus de quatre pages, peut être six, dans le format de poche.
J’en ai fait le commentaire composé.
Depuis longtemps, je songe à vous le transmettre car il est partagé sur un site de prof, gratuitement.
Mes élèves de première de l’École Internationale m’avaient dit « encore Madame, vos textes à vous, encore ». Je me suis tue. Ils ne savaient pas que, déjà, je travaillais comme une esclave, une négresse enchaînée à ses fers, que j’en manquais m’évanouir, que je savais en décembre que l’année suivante, je n’aurai pas le poste, demandé par des gens du cercle intérieur, à moi, le gras, le jambon, la couenne, le cochon, le pré, la ferme, et que j’étais au sommet de ce que je pouvais travailler.
J’avais d’ailleurs décidé qu’en janvier je décanillerai, les laissant dans leur marasme profond, et finalement je suis restée jusqu’à faire passer les épreuves de Bac à Gap.
Ainsi la vie va.

rose dit: à

Il marque une acmé dans le récit.
Albert Cohen a fait pareil dans Belle du Seigneur.
Moi, j’ai refusé de redescendre, ma fille m’avait prévenue.
La première partie de l’Assommoir est la lente montée de Gervaise pour s’extirper de son milieu, mais c’est l’assommoir le responsable de tous ses malheurs conjugaux.
Le banquet marque le sommet qu’elle atteint a force d’opiniâtreté et de courage.
Ensuite, nous assistons a la lente et inéluctable dégringolade pour aboutir à la déchéance finale.
Du grand art.
Difficile, mais formateur.

rose dit: à

à force.
Avec ses petits bras puissants et son caractère têtu.

rose dit: à

Avec mes élèves de Première m, nous avons beaucoup théâtralisé, mis en scène.
Je me souviens comme si c’était hier du pur bonheur vécu.
Je leur ai fait jouer les pièces mais aussi les tableaux, nous avons mémorisé par le corps.
Nous sommes ainsi entrés dans la compréhension du texte et ou de l’image.

rose dit: à

Un texte était de Diderot, une violente diatribe contre l’esclavage, un a joie le planteur, il était tout mince, on lui a collé un oreiller sur le ventre.
Les filles ont gentiment joué les esclaves sauf la demi noire, métèque de son état, qui a revendiqué un poste de pouvoir. La toute noire aussi, mais elle portait la rage absolue de sa mère ce qui était loin d’être un cadeau, un fardeau pareil !
On a joué également l’incipit de Rhinocéros de Ionesco qui se passait dans un café sur une place.

Ensuite, nous avons étudié : c’était notre mise en route.

Avec les littéraires, nous avons été des verstes plus loin. En étudiant l’histoire de l’art.

rose dit: à

un a joué le planteur.

C’est drôle comment les rôles se distribuaient, dans une autogestion féconde.

rose dit: à

Les littéraires ont mis en scène l’Ecole d’Athènes de Raphael.

Chacun s’est drapé ou autre, nous n’avons pas trouvé le tonneau, on a joué pour nous, chacun a raconté qui il était, quel philosophe, ce qu’il avait apporté à la communauté ; puis nous avons été le présenter aux scientifiques qui étaient des ignares totaux.
Nous avions la finesse, l’art, l’ouverture d’esprit, nous.

Moi, je n’avais qu’une tâche et pas deux, les entraîner inlassablement vers le haut, vers le savoir, la culture et en rien vers l’éducation qui est un rôle parental, démerdez-vous de vos soucis avec vos gosses : mon seul boulot était de les mettre au boulot. Ils n’en avaient rien à branler, sauf de se branler ; après la quatrième, cauchemar des ados, quel harrassement, Daniel, d’avoir à gérer ce débordement de tous les côtés qui pousse le désir vers plus et toujours plus, alors que cinquante ans plus tard, vous saurez que c’est vers moins et toujours moins qu’il s’agit d’aller, mes bébés.
Qui avez pris dix ans aujourd’hui !

:JC..... dit: à

MUSIQUE. VAS Y, RICHARD !

Vers minuit hier soir, plusieurs explosions de mortier à Porquerolles, place de l’Eglise.

Je sors et m’en inquiète. Un passant me dit ce qu’il a vu, une fête de Prigogine en compagnie de ses wagnériens. Le bruit ? débouchant force bouteilles de champagne pour des raisons inconnues, les joyeux voyous sabraient les canettes en souhaitant longue vie à Vlad l’Eventreur.

Quelle belle vie !

JC..... dit: à

MUSIQUE. VAS Y, RICHARD !

Vers minuit hier soir, plusieurs explosions de mortier à Porquerolles, place de l’Eglise.

Je sors et m’en inquiète. Un passant me dit ce qu’il a vu, une fête de Prigogine en compagnie de ses wagnériens. Le bruit ? débouchant force bouteilles de champagne pour des raisons inconnues, les joyeux voyous sabraient les canettes en souhaitant longue vie à Vlad l’Eventreur.

Quelle belle vie !

Soleil vert dit: à

L’influence de Shakespeare sur la création artistique anglo-saxonne, c’est le tonneau des Danaïdes.
Un exemple parmi tant d’autres, le nom de la série « Band of brothers » reprise du discours d’Henry V sur le jour de la Saint-Crépin.

Damien dit: à

Un conseil de lecture de Match pour quand vous serez sur la plage à vous peler d’ennui :

« Rééditées en avril dernier, les mémoires de l’infante Eulalie de Bourbon plonge le lecteur, non seulement dans l’histoire politique de l’Espagne, mais aussi au cœur de toutes les cours européennes de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. »

Admirez la faute d’orthographe du journaliste mondain, « mémoires » dans ce sens étant masculin, il aurait fallu écrire « réédités » sans « e ». J’ai bien envie de lire ce livre, mais en aurais-je le temps ? Oui Zola, c’est plutôt bien, un grand écrivain. Son rôle dans l’affaire Dreyfus a été grandiose. Polanski, dans son film, ne zoome pas assez sur lui, c’est regrettable (mais c’était néanmoins un bon film). Dernièrement, j’ai relu « Nana ». C’est bien foutu comme roman… ça se lit encore avec passion. Il y a là une galerie de portraits vraiment marrants. Et puis le film avec Boyer et Martine Carole valait le détour. Une bonne adaptation. On admirait la classe de Boyer, sa moustache… ça rendait d’autant plus dramatique sa chute. Je crois qu’il la tue. Tuer une prostituée, faut le faire. La classe de Boyer, toute Second Empire. En fait, avec ses romans, Zola a écrit une apologie de cette période historique et politique, où les agents provocateurs pullulaient, comme aujourd’hui — suivez mon regard. « A Berlin ! A Berlin ! » Aujourd’hui, ce serait « A Moscou ! » Tant qu’on aura pas rasé Moscou, on sera mal… A mon avis, Poutine ça ne va pas durer longtemps. Les Russes diront prochainement : « Poutine ? Connais pas !!! » Bon dimanche.

Jean Langoncet dit: à

@Ainsi la vie va.

Thèse, antithèse, foutaise (n’oubliez pas la messe en direct sur France Cul à 10 heures, les impotents sans autre paroisse)

Phil dit: à

Martine Carol
sans « e », dear Damien.

La série de Rosi, difficile à suivre, certes un bel assommoir sans « fuck », une rareté.

JC..... dit: à

Martin Carole était un inverti photogénique du siècle passé, connu sous le nom de MARTINE CAROL

Clopine dit: à

Rose,oui j’ai vu l’intérêt des erdéliens pour la thèse du fiston, mais je leur ai répondu que j’allais lui en parler d’abord. C’est son travail, il lui appartient – et même si je trouve, moi, amusant de relater comment on organise un buffet pour quinze à vingt personnes quand on n’a pas le budget permettant de déléguer le boulot à un traiteur, je ne voudrais pas le mettre en porte-à-faux. D’autant que je croyais les soutenances de thèses publiques, elles ne le sont pas. Interdiction de filmer… C’est d’ailleurs assez compliqué désormais. Le doctorant a l’obligation d’organiser la visioconférence en distanciel (donc d’avoir le matos informatique et l’art de s’en servir), et s’ils ne le font pas leur doctorat n’est pas validé, mais la vidéo n’est pas accessible « à tous ». Seuls les invités du doctorant reçoivent les liens pour suivre la soutenance à distance… Ainsi, outre les six membres du jury et les 8 spectateurs présents dans la toute petite salle, seuls une quinzaine d’invités (soit directement par le doctorant, soit ayant demandé à obtenir les liens, et les ayant reçus) ont pu suivre la soutenance.

Il faut dire aussi, et ceci explique peut-être cela, qu’une éventuelle publication papier a été beaucoup évoquée. Peut-être, si les soutenances de thèse et les thèses elles-mêmes étaient en accès libre, cela signifierait-il un « manque à gagner » pour l’éditeur qui prendrait le risque d’éditer un ouvrage scientifique, peu accessible, pour tout dire « velu » -même si la thèse est réécrite dans un souci de vulgarisation pour le plus grand nombre ? Allez savoir…

Je me demande depuis combien de temps la tradition du « buffet offert par la famille du doctorant » existe. Sans doute du temps où il y avait si peu de doctorants que ces derniers étaient forcément issus des classes sociales privilégiées, celles qui ont les « moyens du traiteur » ? La démocratisation de l’enseignement supérieur (qui fait hurler un Finkielkraut, au motif qu’elle appauvrirait le domaine de la recherche, alors que bibi j’ai l’impression que c’est exactement l’inverse qui se passe) conserve ainsi de curieuses traditions auxquelles il semble, même si on se demande bien quel rapport il y a entre une soutenance de thèse et l’obligation de servir des petits fours (!!!), qu’il faille se conformer. Un ethnologue expliquerait cela mieux que moi, bien sûr, en rapprochant tout ça des rites de passage (comme les bar mitzvah, les mariages ou les hommes-crocodiles des Papous) soulignant l’abandon d’un état et l’acquisition d’un autre, réputé plus « élevé ». Mais si le fiston avait été orphelin, ce n’est certes pas dans la kitchenette de son studio qu’il aurait pu confectionner quoi que ce soit… Il y a, derrière tout ça, comme un relent de barrières de classe. Je me demande ce qu’une fille comme Rose-Marie Lagrave a ressenti lorsque ça a été son tour, ou une Annie Ernaux. Elles semblent toutes deux avoir accepté l’ordre établi… Au moins pour ce petit point du parcours, « le buffet du doctorant ». Moi, ça me pose toujours question. je n’accepte, en réalité, que du bout des lèvres – je voudrais faire bouger les choses… Même si je me serais fait tuer plutôt que de décevoir le Clopinou sur ce coup-là.

D. dit: à

Rose, il est proposé 100 euros pour les covoitureurs, sauf que ça ne s’applique qu’au covoiturage suivi par transaction financière.
La famille de 5 qui covoiture tout le temps, fait ses 3000 km estivaux en covoiturage, par définition, peut aller se faire foutre pour avoir la moindre ristourne.

D. dit: à

C’est comme la fameuse « prime à la conversion » pour l’achat d’un véhicule neuf. En réalité bien peu de gens peuvent en bénéficier puisque c’est lié au revenu fiscal (<18000 euros par part), donc excluant une majorité de foyers, sinon il faut avoir un véhicule immatriculé avant 2011 ! Ce qui là encore ne concerne presque personne.

D. dit: à

Toutes ces aides en France sont soigneusement profilée pour ne profiter qu’à un petit nombre (tout simplement parce qu’on refuse de redistribuer de l’argent au Français moyen), par contre elle sont très mises en avant par des campagnes de communication, par les médias et par les discours des politiques qui les portent, évidemment.

Damien dit: à

Chère sasseur, McCarthy un bon choix. Un auteur difficile, mais littérairement très enthousiasmant. — Et puis oui, Martine Carol, de son vrai nom Marie-Louise Jeanne Nicolle Mourer. Moi, je ne la trouve pas belle du tout, courte sur pattes, et d’une vulgarité phénoménale. Comment Muffat a-t-il pu être séduit par ce boudin ? Véronique Combouilhaud, dite Véronique Genest, a été une Nana bien plus convaincante et plus jeune, plus fraîche et plus « sexuelle » pour la tévé. Un petit rôle dans « Le quartetto Basiléus », un sublime téléfilm, et puis Nana dans toute sa violence érotique, devant laquelle bavaient tous les vieux messieurs salaces… Les années 80. Aucune des deux adaptations n’est vraiment fidèle au roman de Zola. Ce sont des images approximatives, qui ne parlent que de leur époque et ne vont pas au-delà. Le cinéma, c’est ça, filmer l’instant présent. Jamais une époque historique. Pour cela, il faut lire les grands historiens, comme Georges Duby, qui a su par ses mots ressusciter le Moyen Age. Il est entré dans la Pléiade. Maurice Godelier vient d’écrire un essai historique, c’est pour vous Sasseur. Moi aussi je voudrais le lire…

MC dit: à

Cette tradition est très récente , Clopine. Il est vrai que la thèse étant devenue ce qu’elle est, on peut bien glisser quelques consolations gastronomiques aux jurés. . MC

Jazzi dit: à

« et puis tous les « congés payés » ont débarqué. »

Quel mépris pour le populo et les sans dents de la part de nos sensibilités de gauche, reconverties Gilets jaunes, autour de leurs piscines du Luberon !

Jazzi dit: à

Un plateau de charcuterie et un autre de fromages, du bon pain, quelques salades composées, une belle tarte aux pommes et un bon cake, vin et café, et le tour est joué !

MC dit: à

On voit bien d’ailleurs d’ou elle procède: du rassemblement traditionnel à la fin de la soutenance dans un café place de La Sorbonne du thésard et de ses amis, moins le jury. Chose que j’ai connue et pratiquée. MC

Rosanette dit: à

@MC
vous écrivez : »la these etant devenue ce qu’elle est… »
peut -etre mais c’est encore trop bien pour avoir pu faire acceptermon sujet aux trois specialistes que j’ai sollicités et qui ne m’ont même pas repondu
sans doute ont ils jugé mon background universitaire peu qualifiant et mon passé professionnel insuffisant pour mériter leur attention .
Jeregrette fort de n’avoir pu la retraite venue m’investir dans un travail de recherche

Phil dit: à

moins le jury

Indeed dear Mr Court. Mais le jury est aimablement convié. Seuls les membres qui ont refusé d’accorder les félicitations ou mieux encore, pensent interdire l’habilitation qu’ils viennent d’écouter, ont le bon goût de ne pas se rendre à la tablée du quartier latin.

et alii dit: à

(tant d’os !), le plus petit est l’étrier!
pour une histoire de TROIE sur internet, ça va; ne montez pas sur vos grands chevaux
L’étrier est le plus petit os du corps humain. Il est l’un des trois petits os situés dans l’oreille moyenne. Mesurant 2,6 à 3,4 mm de long, il pèse 2 à 4,3 mg

Alexia Neuhoff dit: à

Phil : « Seuls les membres qui ont refusé d’accorder les félicitations ou mieux encore, pensent interdire l’habilitation qu’ils viennent d’écouter, ont le bon goût de ne pas se rendre à la tablée du quartier latin. »

En somme, ils refusent le coup de l’étrillé.

Phil dit: à

coup de l’étrillé

Toutafet, pas de pot si ça se passe rue de l’estrapade.

Bill Evola dit: à

un relent de barrières de classe.

Clopine en chef de gare!

Bill Evola dit: à

Gare à ceci, gare à cela! 🙂

Bill Evola dit: à

Sûrement un doctorat en non sujet.
Buffet de gare.
Sirop,
bibine
etc.

JC..... dit: à

TRAITEMENT HUMANISTE

Pour les concernés par la boufferie ? Deux balles dans le buffet !

Clopine dit: à

Bon, alors, deux choses :

Accord du fiston pour livrer ici son sujet de thèse :

« Le capitalisme autonarratif. Production, réception et valorisation du récit de soi sur Twitch.  »

Ca a l’air abscons, ça l’est d’ailleurs tant c’est velu, mais pour de vrai c’est passionnant : comment les nouvelles technologies permettent l’éclosion de récits de soi (là, c’est Ricoeur revisité) exploités par le capitalisme (et là, c’est Marx). Le tout sur fond d’une enquête sociologique (merci Bourdieu) d’une ampleur et d’une rigueur méthodologique « rarement vues (je cite les jurés) dans les travaux récents des doctorants en sociologique ». Bref : succès total…

En deux : Pour une fois, la remarque de Court rejoint ce que m’a expliqué Nathan, au moins pour ce qui concerne la sociologie, qui aurait comme une tendance à « tourner en rond », appliquant la méthode bourdieusienne sans jamais la scruter en profondeur. Des thèses de « bons élèves », « ‘excellents élèves », même, mais ne faisant qu’appliquer une méthode. Remarque d’une des (prestigieux) jurés, (il y avait là la crème de la crème) : « nous sommes ici en présence d’une « vraie » thèse », – de plus, ça a été souligné aussi, en complète interdisciplinarité, pas simplement juxtaposition de points de vue, mais réelle imbrication des « champs » (économique, philosophique, sociologique) les uns dans les autres. Evidemment, quand le Clopinou me racontait sa déception de voir le champ de la sociologie « tourner en rond », il n’employait pas les mots blessants,ni le ton de supériorité que Court ne peut pas s’empêcher d’employer. Mais y’avait un peu de ça tout de même.

Marie Sasseur dit: à

@mais pour de vrai c’est passionnant.

Absolument, et bravo pour cette piste de réflexion.

closer dit: à

Qui connaît ici Marie-Jeanne Riccoboni (1713-1792), à part M Court évidemment ?

Diderot disait d’elle: « Cette femme écrit comme un ange, c’est un naturel, une pureté, une sensibilité, une élégance qu’on ne saurait trop admirer. »

C’est la première des « Ecrivains engloutis », écrivains célèbres à leur époque, puis oubliés, justement ou injustement, que l’excellent hebdomadaire centriste Valeurs Actuelles, compte ressusciter cet été au moins momentanément. Il y en aura 7 en tout. Je vous tiendrai au courant.

Marie Sasseur dit: à

Absolument, et bravo pour cette piste de réflexion.
More, elle est bien en phase avec les préoccupations de la génération digitale et cette rupture anthropologique que d’aucuns vivent si passivement.

Clopine dit: à

J’avais les mains jointes, au point de faire craquer mes articulations, pendant la soutenance. Le fiston était là, si maigre, si juvénile encore, si frêle ! Avec les cernes sous les yeux et les cheveux « en dessous de bras » ; il paraissait si fragile, et en même temps il était si…convaincant ? Et d’une telle érudition (qui a d’ailleurs été soulignée elle aussi), jointe à une telle force intérieure… Tous ont souligné l’extrême ambition, l’originalité de la démarche, et la pertinence de la recherche, portant sur un sujet « neuf », si peu encore étudié, et qui concerne cependant au bas mot des millions et des millions d’individus… Je ne connais pas du tout le milieu des thésards, je n’ai jamais participé à une soutenance, mais je pense qu’un tel déluge de remarques positives doit être bien rare. Les jurés sont en effet très exigeants, malgré leur bienveillance. Aucun d’entre eux ne semblait prêt à faire de quelconques « concessions », et le travail du fiston a été bel et bien scruté.

Il m’avait dit « de toute façon, moi je m’en fous. Ca passe ou ça casse. L’avantage de cette posture, c’est que si ça passe, ça passe fort »…

CQFD.

closer dit: à

JB, le dernier Paul Edel est pour toi…

et alii dit: à

@ Clopine, non seulement bravo, mais MERCI!

Jazzi dit: à

« c’est velu »

Qu’entends-tu par cette expression, Clopine ?
Que la thèse a du poil !

« Le capitalisme autonarratif. Production, réception et valorisation du récit de soi sur Twitch. »

« comment les nouvelles technologies permettent l’éclosion de récits de soi (là, c’est Ricoeur revisité) exploités par le capitalisme (et là, c’est Marx). Le tout sur fond d’une enquête sociologique (merci Bourdieu) »

Quand on raconte sa vie, comme toi* ou moi, on fait du capitalisme auto narratif sans le savoir ?

*Aurais-tu inspiré sa thèse à Clopinou ?

B dit: à

Closer, le pole magnétique de la Terre bouge et situer valeur actuelle au centre( droit?) est-il un effet secondaire de ce déplacement sur certains individus à moins d’y lire votre ironie quant à la faveur accordé par E Macron à ce magazine à moins encore que le président drague à droite de la droite pour témoigner de sa bonne volonté à entendre les desideratas du peuple d’extrême droite. Ce n’est après tout qu’une transgression supplémentaire.

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Valeurs_actuelles#:~:text=Sa%20ligne%20%C3%A9ditoriale%20conservatrice%20se,droite%20de%20l'%C3%A9chiquier%20politique.

B dit: à

Clopine, félicitations à votre fils. Tout se transforme, le narcissisme des masses aussi vaut de l’or.

et alii dit: à

j’imagine volontiers, CLOPINE ,que vous fêterez ce succès dans l’intimité avec Clopinou; je trinque à votre succès qui n’est que le commencement d’une série

rose dit: à

Clopine

Merci, enfin ! pour le sujet de la thèse de votre fils : grand bravo à lui.

Bill Evola dit: à

sur Twitch.

Une chipolata, une quéquette de singe comme la nnommait un collègue de l’ armée de l’air!

rose dit: à

Clopine
Je me demande depuis combien de temps la tradition

Je ne sais pas.

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