de Pierre Assouline

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La République des livres
Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

La qualité des insultes proférées en permanence par le personnage de Roman Roy dans Succession est si inventive dans le registre ordurier (« Il va envoyer un million d’araignées venimeuses dans ta bite » ou encore « Je vais broyer tes putains d’os pour faire mon pain » outre les innombrables fuck you !, commodités du langage qui font office de charnière entre les phrases…), elle retient tant l’attention qu’elle fait oublier une autre dimension de la série à grand succès de HBO : son inspiration littéraire. De quoi surprendre le téléspectateur qui conserve encore dans le creux de l’oreille les dialogues qui émaillent depuis quatre saisons cette implacable lutte d’influences au sein de la famille Roy pour la prise de contrôle de l’empire médiatique édifié par le patriarche miné par la maladie. Une tragédie au sein de laquelle chacun des personnages vit la sienne dans la pure tradition des mythes grecs et romains.

Rarement une série-évènement aura été si truffé d’allusions à Shakespeare, pour les ressorts de ses tragédies comme pour le comique de ses comédies. Tant et si bien que leur décryptage est devenu un sport national en Grande-Bretagne. Logan Roy est un vrai méchant, dur, amoral, sans affect, quelqu’un qui a un peu assombri le ciel en fermant le cœur des hommes. Déjà, directement inspiré du magnat des medias Rupert Murdoch, il est rebaptisé Roy, racine de royal… Brian Cox, qui l’interprète, est d’ailleurs un acteur shakespearien, ancien membre des prestigieuses troupes du Royal National Theatre et de la Royal Shakespeare Company, qui consacra même un livre à raconter de l’intérieur (dans son livre The Lear Diaries) ce que cela représente que de se mettre des milliers de fois soir après soir dans la peau du roi Lear ou de Richard II.

De son propre aveu, il a interprété son personnage comme il l’avait fait au théâtre de Titus Andronnicus, de Jules César et du roi Lear. Jesse Armstrong, le concepteur de Succession, un grand lecteur assurément, ne cache pas qu’il y a emprunté l’esprit sinon la lettre de ses embrouilles familiales et la complexité de ses querelles dynastiques avec leur lot d’intrigues, de complots, de scandales, d’ambitions contrariées. Aux yeux des innombrables experts que comptent l’Angleterre de 2023, le clin d’œil le plus appuyé de toute la série demeure celui où Logan Roy juge son fils indigne et inapte de lui succéder, analogue à l’acte 3, scène 2 de Henri IV où le roi en fait autant avec son héritier. Et puis quoi, les premiers mots chus de la bouche du patriarche dès le premier épisode de la saison 1 ne forment-ils pas la plus shakespearienne des questions : « Where Am I ? » (Où suis-je ? »). Le téléspectateur, lui, sait tout de suite où il est dès les premières secondes de Succession : chez Shakespeare !

Rupert Murdoch, ainsi que dans une moindre mesure Conrad Black et Robert Maxwell, ont été la principale source d’inspiration de l’auteur de la série et de son équipe de scénaristes pour son personnage principal. Quand on demande au magnat de l’empire médiatique Waystar Royco qu’est-ce qu’il a prévu pour sa succession, sa réponse fuse invariablement : « Ne pas mourir ». Or ce genre d’humour, c’est typiquement Murdoch. Et lorsque Roy Logan lance à la cantonade « Ma citation préférée de Shakespeare, c’est : « Prends le putain de fric ! », c’est encore du Murdoch. Ce n’est pas qu’une question de luttes de pouvoir mais bien de langage, de lexique et de syntaxe. « Attachez vos ceintures, putains de têtes de nœud ! », c’est du Falstaff remasterisé.

Lors des fêtes données au sein de l’entreprise, l’atmosphère paranoïaque qui s’y développe parmi ceux qui y en sont et ceux qui n’en sont pas doit au théâtre d’Ibsen et à celui de Tchekhov. L’agitation intérieure de Kendall, le fils ainé, doit beaucoup au Dostoïevski de Crime et châtiment. La trahison étant le centre de gravité de la série, l’auteur a largement puisé dans les mythologies grecque et romaine, pour les prénoms de ses personnages et pour le reste (Œdipe etc), sans oublier l’usage que Shakespeare, encore et toujours, en fit (Coriolan). Les références littéraires, parfois directes, sont si récurrentes que Roy Logan ne peut s’empêcher de lancer à Franck qui l’assomme avec ses analogies :

« Prends-toi donc une carte dans une bibliothèque et va te faire foutre ! ».

La quatrième et dernière saison de Succession, série on ne peut plus addictive produite par HBO et diffusée au départ sur OCS, se trouve depuis peu sur Prime video. Remarquablement écrite, réalisée et interprétée, ses personnages rivalisent dans le cynisme, l’abjection, la fourberie. Elle triomphe dans de nombreux pays. Et si vous vous demandez pourquoi des millions de gens se laissent captiver par le spectacle tragicomique de tant de bassesse, prenez donc une carte dans une bibliothèque et… !

Cette entrée a été publiée dans cinéma.

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commentaires

845 Réponses pour Shakespeare à l’oeuvre derrière « Succession »

Jazzi dit: à

Oui, Maupassant dans son roman « Plus fort que la mort ».

D. dit: à

Désormais, chaque année, à Ellezelles en Belgique, se tient une manifestation festive nommée le Sabbat des sorcières. Elle ressemble un peu à Halloween mais veut prendre une couleur locale.
Voici un énième signe de décivilisation – car si j’aborrhe Macron dans presque toutes ses dimensions, je dois lui donner raison sur la décivilisation, même s’il en est lui-même grandement responsable sans en avoir conscience, quoique…-
bref, les Belges, de longue tradition catholiques, sont pour beaucoup séduits par les caractères du paganisme. Les enfants, qui pourtant devraient été élevés chrétiennement, reçoivent pour catéchisme ces effrayantes parodies de sabbat. Seulement le véritable démon n’est jamais loin de ses représentations parodiques ;tapi dans l’ombre, ayant déjà pris l’âme des parents qui faillissent à leur devoir d’éducation chrétienne, il jubile de voir se perdre de très jeunes âmes qu’il vole à Dieu pour les précipiter eux aussi tôt ou tard en Enfer.

Chantal dit: à

Elezelles ? C’est juste un endroit où faire la balade du kabouter entre la région francophone et flamande j’y ai été au début du printemps c’est juste un chouette coin appelé les Ardennes flamandes avec des sous-bois remplis de jacinthes, de sculptures ésotériques et quelques bistrots sympathiques où l’on peut se régaler d’un matin en regardant Wout van Aert passer la ligne du Paris Roubaix. C’est pas le moyen – âge …

Pablo75 dit: à

Clopinou (qui est quand même en train d’avancer une nouvelle théorie du capitalisme, ahaha)
Clopine dit:

Après David Ricardo, Marx, Max Weber, Werner Sombart, Joseph Schumpeter, Lewis Mumford et autres Fernand Braudel, voici que Mr. Clopinou est en train de nous pondre carrément « une nouvelle théorie du capitalisme ». Rien que ça. Et sans rien connaître à l’Économie, cela va sans dire.

Quand à la mégalomanie pathologique de Clopine, s’ajoute son amour aveugle de mère d’enfant unique, le résultat ne peut être que délirant.

Pablo75 dit: à

QUI PEUT ME DONNER DES NOUVELLES DU COVID ?
Patrice Charoulet dit:

« Pour le Tour de France 2023, le masque anti-Covid va être sur de nombreux visages (et pas que des coureurs). Avec ce protocole anti-Covid, l’organisateur de la Grande Boucle qui s’élance samedi de Bilbao veut éviter une propagation du virus dans le peloton comme lors du Tour d’Italie. »

https://www.huffingtonpost.fr/sport/article/pour-le-tour-de-france-2023-le-masque-anti-covid-va-etre-sur-de-nombreux-visages-et-pas-que-des-coureurs_219941.html

rose dit: à

Et Paul Ricœur ?

Ce n’est pas une nouvelle théorie.
C’est comment la modernité/la technologie s’insère dans.

Jazzi dit: à

« Ce n’est pas une nouvelle théorie. »

C’est comment le capitalisme invente sans cesse de nouveaux outils, de nouveaux besoins et conquiert de nouveaux marchés.
Voyez le téléphone portable, qui en moins de deux décennies a transformé tous les individus de la planète, même les plus archaïques au fin fond de la savane ou en plein désert, en parfaits zombies !

Jazzi dit: à

D., qui voit Satan partout, ne devrait-il pas commencer par jeter son portable ?

Bloom dit: à

Chimes at Midnight….the things that we have seen, Master…
The termagant ought to rub her buttonhole instead of wallowing in the mud of profanation. …the things that we have seen…and heard the Chimes at midnight…Llarregub, ye kunts.

D. dit: à

Je n’ai plus de portable, Jazzi.

D. dit: à

aveugle de mère d’enfant unique, le résultat ne peut être que délirant.


…on était limite Marie au pied de la croix, à un moment. Un petit délire redemptoriste ni vu ni connu.

MC dit: à

Sasseur , malgré tout le génie que vous apportez à ne pas comprendre les autres, sachez que je n’ai pas besoin qu’on me precise entre autres la nature du décret Crémieux. Vous feriez mieux de remonter aux origines de là discussion. Mais comme vous ne la connaissez pas…. MC

et alii dit: à

Le livre de musique perdu de Jane Austen a été retrouvé
La « maison de Jane Austen », ou Chawton House, demeure des descendants de son frère Edward Austen Knight jusqu’en 1987, conserve plusieurs ouvrages ayant appartenu à l’autrice d’Emma (trad. Pierre Goubert, Guy Laprevotte et Jean-Paul Pichardie) dans sa bibliothèque. Parmi les volumes préservés dans le manoir élisabéthain devenu musée, plusieurs livres de musique, sauf un, qui avait disparu, découvrait-on en 1987…

Marie Sasseur dit: à

Le scabreux mc a cette détestable manie d’oublier les merdes qu’il poste ici, en permanence.

Personne n’est dupe.

La dernière en date, bien raciste :

« N’ayant pas parlé du décret Cremieux, je ne puis hélas que constater qu’il fait aussi toujours partie des arguments anti-France de base de l’ Algérien moyen, fut-il en France… »

et alii dit: à

endives
si D ne pense plus qu’ Andy W arhol, c’est qu’il se prend pour Marilyn
bonne journée

rose dit: à

Les EHPAD, la meilleure solution pour se débarrasser de ses parents a de nouveau l’ électricité => possibilité d’ouvrir le volet roulant qui était aux trois quarts fermés.
Panne générale d’Enedis qui a remplacé EDF. On voit le résultat.

P.S : les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres.

rose dit: à

L’ EHPAD, la meilleure solution pour se débarrasser de ses parents a de nouveau l’ électricité => possibilité d’ouvrir le volet roulant qui était aux trois quarts fermé.
Panne générale d’Enedis qui a remplacé EDF. On voit le résultat.

P.S : les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres.

rose dit: à

Félicitations à LP.
Dyslexique, il a obtenu le brevet des collèges avec mention assez bien.
Les parents, ainsi que ceux de Gaby a 50% responsables de la réussite de leurs enfants.

Responsables de la dyslexie, je ne le sais pas encore.
L’Éducation Nationale, cette grande demeurée au paléolithique a annoncé aux parents « vous aurez les notes en novembre ».
Parce que,il aurait fallu avoir le code calypso qui associé au numéro de ceci et au chiffre de cela aurait ouvert le dossier qui aurait permis d’accéder au suivant qui sous fichier caché aurait donné les notes à l’élève qui s’est décarcassé l’année durant, alors que ce n’était pas gagné en septembre !!

L’Educ.Nat au niveau d’EDF.
Les vieux briscards ont gardé leur tarif préférentiel : ils payent 50% de notre tarif à nous.

rose dit: à

à 50% : les félicitations à eux aussi. Les parents.
Engagés à 100%.

Ce n’est pas l’enfant unique qui est source de.
C’est le fils.
Ma.mere est atteinte aussi.
Elle a toutes les indulgences : le résultat est celui cumulé de Enedis et Éduc.Nat. vous pouvez envisager les dégâts.
Les femmes qui, avec le clou, enfoncent et entérinent le patriarcat.
Cela n’empêche pas ma mère d’être au dessus du lot, puisque c’était une petite fille qui allait se jeter dans le Vieux Port.

Damien dit: à

Heureusement que je suis là pour percer à jour les agissements de Clopine et, surtout, du fiston. Il est terrible ce fiston ! Il a réussi à retourner sa mère et à en faire une militante du capitalisme et de ses artefacts ! Jusqu’où peut venir se loger l’amour maternel ! La logorrhée gauchiste de Mère Clopine, c’était du vent ! Bonne journée quand même ! Moi, c’est juillet, et je n’ai rien à foutre de la journée. Je vais aller au cinéma.

Jazzi dit: à

« Je n’ai plus de portable, Jazzi. »

Tu l’as perdu, tu te l’es fait volé, tu n’as pas payé ton abonnement et on te l’a coupé, tu t’en ai volontairement débarrassé, si oui, pourquoi D. ?

rose dit: à

Ai échappé à cela, le fils adulé, en sais ses conséquences positives, l’extrême confiance en lui qui l’habite ad vitam aeternam, et négatives ce cordon qu’il s’évertue à couper soixante années durant.
El les miennes, l’empêchement total de bâtir une centrale électrique autonome pour qu’il puisse recharger ses batteries, la pêche dans les grands fonds marins pour qu’il ait du poisson frais tous les jours, et la construction patiente et attentive d’une échelle de corde pour aller décrocher la lune.
Tout ce temps gagné consacré aux variations des prunes.

Amen.

rose dit: à

Jazzi
Ai réfléchi hier a votre cas : vingt ans sans portable ; comment faites-vous ?

Jazzi dit: à

« Et the winner is… »

Marie Sasseur toujours à la recherche de la tête de gondole !
Elle doit être commerciale chez un éditeur ou un diffuseur ?

rose dit: à

à votre cas

rose dit: à

Vous vous l’êtes fait voler (mordre, pendre, rendre).
À Paris, tout est possible dans la rame.

Jazzi dit: à

Incompréhensible, la disparition d’Emile !

Jazzi dit: à

Une de mes vieilles tantes m’avait raconté que mon père, enfant, à la veille d’être envoyé comme pensionnaire dans un établissement spécialisé pour les jeunes sourds à Nice, avait cru que ses parents voulaient l’abandonner. Il avait pris peur et s’était échappé dans la nature.
On l’avait retrouvé dans la nuit, endormi au pied d’un arbre…

Phil dit: à

Une belle famille française

Crème de la crème, dear Baroz. Mandez-nous plutôt de l’Algérien moyen pour la gouverne de miss Sasseur, sinon la discussion tourne Court.

Marie Sasseur dit: à

Tu sais ce qu’elle te dit la gouverne de miss Sasseur, vieux cramé du falzar ? De laisser les jeunes garçons tranquilles.

Bloom dit: à

Le 14 juillet, en sus du défilé où on ne ça pas pour se faire engueuler, des bals des pompiers pas tous mythomane, et des feux d’artifices dirigés vers le ciel et non sur les flics, c’est tout de même avant tout l’intrusion du peuple sur la scène de la grande histoire et tout ce qui suit notamment la déclaration des droits de l’homme et du citoyen . Or le monsieur que la France de Macron invite pour l’occasion, le pm indien Modi est tout le contraire d’un dirigeant respectueux de droits humains. On nous parle realpolitique, contrats d’armement, blablabla ..ds les années 39, les démocraties invoquait aussi la realpolitique, la défense de la paix, etc. On connait la suite. Non pas que l’inde soit l’Allemagne nazie (on y revere Adolph et Bose le collaborateur indien)mais c’est encore un morceau du sens profond de notre histoire qui s’en va. Modi, not in my name

Bloom dit: à

On ne va pas…

Phil dit: à

Il tarde de passer la vierge folle du prestigieux blog à passou au trou.
M. Charoulet, repentez-vous du bannissement du sieur Bouguereau.

Marie Sasseur dit: à

Ce vieux philopede fait bien de rester planqué derrière son écran, dans d’autres circonstances, il n’aurait même le temps de dire ouf: Plus de dentier, et une voix de castrat pour jouer la castafiore.

rose dit: à

Sinon, rependez-vous, hein Charoulet ?

rose dit: à

Le Klee d’hier était sublimissime.

rose dit: à

Jazzi
Zéro mystère : Véronique est amoureuse de Zinédine depuis des lustres.

Bill Evola dit: à

« les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres. »

La dernière pensée grangeon. 🙂

Phil dit: à

Miss Sasseur, brebis égarée dans l’pas bel oueb, mettez-vous au (du)vert !

Bill Evola dit: à

les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres.

Est-ce Clopinou qui l’a dit dans sa thèse?

D. dit: à

Bien triste vie que celle de Norma Jean. Et bien triste fin.

Jazzi dit: à

« Véronique est amoureuse de Zinédine depuis des lustres. »

Et inversement, rose !

Jazzi dit: à

« mettez-vous au (du)vert ! »

Pas sûr qu’elle comprenne l’allusion aux « Paysages de fantaisie », Phil ?

Jazzi dit: à

La disparition du portable de D., un mystère !

D. dit: à

Il y a des gens qui naissent sous de bien mauvaises étoiles. Jeune enfant, « Marylin » vivait déjà avec une incertitude sur son père, une ambiguïté sur l’orthographe de son nom et sa mère en asile psy.

D. dit: à

Il n’a pas disparu, Jazzi. Il est tombé en panne et je n’en ai jamais racheté. Aucun mystère là-dedans.

JC..... dit: à

AU FOU !

« Les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres. »

Comment peut on dire des conneries aussi connes sans être un(e) pervers(e) satisfait(e) de sa stupidité incommensurable.

Ce bateau à la dérive qu’est EN depuis des lustres tient au fait que le paquebot est d’abord un centre d’accueil de pédagogues nuls, ensuite un corps malade où aucune autorité ne peut amener le moindre progrès.

Bien entendu, 90% de réussite au Bac est un paravent commode et imbécile qui cache la saleté de la cuisine faisant de la bouffe SANS AUCUN GOÜT !
Sans compter les vacances…..

Bonne nuit, camarades naufragés, gauchis par la bêtise EN !!!

D. dit: à

gnagnagna.

D. dit: à

Du temps où c’était les soeurs et les pères jésuites qui enseignaient, ça se passait autrement. Tout ceux qui ont été en pensionnat chez eux le disent et les remercient plus tard même s’ils ajoutent parfois « Ah les vaches ! ».

Marie Sasseur dit: à

Le mogul du blogapassou s’essaie au verdissement de la pedocriminalité.

Avec le philopede, ils font la paire.

racontpatavi dit: à

Du temps où c’était les soeurs et les pères jésuites qui enseignaient, ça se passait autrement.

Et cela avait de la gueule, D !

Regardez la réussite du fils Leclerc avec ses supermarchés.

racontpatavi dit: à

Regardez la réussite du fils Leclerc avec ses supermarchés.

Et il est loin d’ être le seul!

MC dit: à

Ah, on est raciste parce qu’on constate la présence d’ arguments anti-France chez des algériens? Mais on les a bien connus, à la différence de Sasseur, qui tranche en maître de ce qu’elle ne connaît pas! MC

racontpatavi dit: à

Et les enfants de notre ministre actuel de l’ Éducation Nationale?
C’est tout pareil.

Bill Evola dit: à

A lire la rose d’ ici, on imagine le désastre des épines!

Marie Sasseur dit: à

Le scabreux, lui, a d’autres problèmes, en bon raciste :

« N’ayant pas parlé du décret Cremieux, je ne puis hélas que constater qu’il fait aussi toujours partie des arguments anti-France de base de l’ Algérien moyen, fut-il en France… »

Le racisme et l’antisémitisme, même « savants » comme chez son maître à penser renan, ne sont pas des opinions, mais un delit, en France.

Bill Evola dit: à

Et ça fait mal là où ça pique!

Bolibongo dit: à

Pas de citation ad nominem abominable ad bibendum, Bill le voilà, SVP!

Bolibongo dit: à

Bil Evola, ça sonne comme Poltrone et sofa! 🙂

Phil dit: à

Miss Sasseur est bouchée à l’aime rit, dear Baroz, consultation d’urgence d’un e-bouc.

Marie Sasseur dit: à

Vu la « teneur  » de ses  » commentaires  » le evola, ca sonne plutôt comme julius.

Ce matin, ça disperse et ça ventile bien.
Je suis contente de moi.

Phil dit: à

Je suis contente de moi

sans culotte

Bolibongo dit: à

Poltrone et Sofa = et voilà, Evola!

rose dit: à

Comment peut on dire des conneries aussi connes sans être un(e) pervers(e) satisfait(e) de sa stupidité incommensurable.

Quel auto-portrait JC d’une lucidité effroyable !

closer dit: à

Sans doute comme tout le monde, JB…

Jazzi dit: à

« Il est tombé en panne et je n’en ai jamais racheté. »

C’est bien, D.
Tu crois que tu vas tenir le coup ?

« Ai réfléchi hier a votre cas : vingt ans sans portable ; comment faites-vous ? »

Comme je faisais durant les cinquante années précédentes, rose.

Jazzi dit: à

« Sans doute comme tout le monde, JB… »

A quoi correspond cette réponse, closer ?

closer dit: à

Les 4 enfants…

closer dit: à

Le portable a sauvé la vie de pas mal de monde en cas d’accident, etc, JB et D.

Jazzi dit: à

4 beaux enfants, bien élevés, une famille parfaitement intégrée, riche mais discrète, c’est plutôt une belle réussite à citer en exemple, closer.

closer dit: à

Certes, mais tu te demandes « comment »…

MC dit: à

Tiens, il faut que je signale l’entree dans une Bibliothèque qui m’est proche de « Secrets de Cimetières de Paris », Massin éditions. MC

et alii dit: à

e portable a sauvé la vie de pas mal de monde en cas d’accident,
EXACT

Pablo75 dit: à

les élèves ont un niveau nul en orthographe parce que le système a été cassé volontairement pour creuser l’écart entre les riches et les pauvres.
rose dit:

La connerie du mois, voire du semestre…

Tout le monde – sauf Rose, qui est souvent à l’ouest de l’ouest – sait que « le système » de l’Éducation Nationale est noyauté par la gauche en France depuis au moins 50 ans (il y a des syndicats de droite à l’EN?). Et que peu de pays dépensent autant d’argent pour l’éducation que la France, grâce à la phrase magique de tous les syndicats de gauche: « tout est la faute du manque de moyens ». C’est donc bien la gauche et son idéologie débile en questions d’éducation, qui est coupable des résultats catastrophiques (et qui sont de plus en plus difficiles à cacher) de l’EN sur les questions des réductions de la fracture sociale, qui dirait l’autre.

La gauche est tellement conne (et pas qu’en France) qu’elle agit contre ses propres intérêts. Et après elle s’étonne de s’écrouler électoralement partout en Europe.

Rose, qui est de gauche et a travaillé toute sa vie à l’EN, est un parfait exemple de la profonde bêtise de l’idéologie de gauche, pour laquelle les idées sont bien plus importants que les faits. À son âge, elle ne sait pas encore que les faits sont beaucoup plus têtus que les idées.

Jazzi dit: à

Compris, closer, je suis parfois lent à la détente !

Quelle bibliothèque si ce n’est pas indiscret, MC ?

Une équipe de jeunes travailleurs moldaves est venue changer les portes-fenêtres de mon appartement.
Après un échange avec l’un d’eux, parlant correctement le français, je découvre qu’ils sont porteurs d’une problématique assez semblable à celle des Ukrainiens.
Cette région n’est pas prête à connaître la paix !
Et quelle paix ?
Le sympathique jeune ouvrier me dit qu’ils ont demandé à entrer dans l’Europe…

D. dit: à

Beaucoup de randonneurs, marins et montagnards amateurs se sont rendus compte un peu tard que le portable ne passait pas là où ils se retrouvaient en difficulté. Pour les marins c’est moins grave s’ils ont une radio VHF.
Dans beaucoup de cas il faut un téléphone satellitaire. Appareil plus cher et abonnement hors de prix.

Jazzi dit: à

« au moins 50 ans »

Plus, Pablo75.
Quand j’étais au lycée, à Cannes dans les années 60, il était de bon ton d’afficher des idées marxistes et communistes, surtout en philo…

Jazzi dit: à

« le système » de l’Éducation Nationale est noyauté par la gauche en France

Idem pour les médias.
Les enfants trinquent et les parents ne comprennent pas pourquoi à la lecture de leurs journaux, radios, télés !

Pablo75 dit: à

Il y a un philosophe et pédagogue espagnol (il a commencé sa carrière comme maître d’école) qui est en train de devenir très célèbre en Espagne en publiant des livres qui démontent, avec des arguments et de chiffres, et en comparant les systèmes d’éducation dans le monde, les idées stupides et contre-productives de la gauche en matière d’éducation.

Il s’appelle Gregorio Luri et si j’étais éditeur français je regarderais de près ses livres, dont par exemple: « La escuela no es un parque de atracciones », « Sobre el arte de leer. 10 tesis sobre la educación y la lectura », « El deber moral de ser inteligente ».

https://es.wikipedia.org/wiki/Gregorio_Luri_Medrano

Clopine dit: à

Qu’est-ce qu’il faut pas lire comme co..nneries, sur ce blog ! La gauche, responsable de la « faillite » de l’éducation ? Parce qu’Amazon et le capitalisme n’ont rien à voir là-dedans ? La gauche, la droite, le système politique de la démocratie, la recherche du profit maximum et au diable les conséquences sur le monde sensible, notre monde en folie, tout ça, de la faute à Mitterrand et Hollande ? On croit rêver de l’étroitesse du diagnostic…

Pablo75 dit: à

La gauche, responsable de la « faillite » de l’éducation ? Parce qu’Amazon et le capitalisme n’ont rien à voir là-dedans ?
Clopine dit:

Amazon il y a 40, 50, 60 ans?

Quant au capitalisme, c’est lui qui a rendu l’école obligatoire et fait disparaître l’analphabétisme. Rappelle-toi comment ça se passait avant lui, avant le XIXe.

Tu es vraiment inapte à penser… Tu as deux concepts et demi dans ton cerveau et avec eux tu crois pouvoir expliquer le monde.

Avec Rose vous pourriez faire une tournée de conférences hilarante sur les causes de la marche du monde vers l’abîme.

Pablo75 dit: à

Si j’étais de gauche, je me demanderai pourquoi la gauche, dont les idées centrales à priori sont justes et logiques, attire autant d’idiots et de nuls qui les font dégénérer jusqu’au délire.

Jazzi dit: à

Je me souviens que Clopine, lorsqu’elle habitait encore à Beaubec commandait ses livres sur Amazon.
Moi, jamais, même si la plupart de mes livres se vendent, plutôt bien, sur Amazon.
Qui est de droite et qui est de gauche ?

Clopine dit: à

Bah, Jazzi, qu’on me jette la première pierre. De toute façon, je ne suis plus la même, et d’un. Et de deux : je n’ai plus les moyens d’acheter des livres. Je les « commande » (je crois bien que je remplis à moi toute seule la moité des pages des « suggestions d’achat » de ma bibliothèque de quartier, qui a heureusement échappé aux flammes) et les emprunte. Et j’emmerde Amazon. Et arrête, s’il te plaît, de m’asticoter comme ça sans arrêt. OK, tu es un mec « de gauche », de cette gauche parisienne et bobo – et tu ne voteras pas pour la Marine ! Mais pourtant, si ce que je pense de toi est aussi faux que cela, donne-moi quelques exemples qui me prouveraient que j’ai tort… Je t’embrasse tout de même, à moins que tu ne considères cela comme l’équivalent d’un crachat, que tu veuilles absolument t’écarter de moi, comme d’une pestiférée. (d’autant que, vu ma vie, je le suis un peu, persiférée, ahaha)?

MC dit: à

Privee, Jazzi, mais pas la mienne, quoique fort proche! Bien à vous. MC

Bloom dit: à

Quand on vit à la campagne et qu’on veut lire le dernier roman de Percival Everett dans l’original, Amazon et ses équivalents brits ou us sont bien pratiques.
Pour les livres en français pas trop spécialisés, c’est le libraire du coin s’il existe. Même à Paris, les librairies anglaises de qualité comme Village Voice, Nql etc, ont disparu. Reste Galignani, où K Lagerfeld avait ses habitudes.
Difficile de trouver de bonnes librairies en Angleterre aussi, hors Waterstones.

closer dit: à

Sans évoquer de situations dramatiques, D, on peut très bien avoir un accident, un malaise, se perdre dans une ville que l’on connaît mal, être en rade au bord de la route avec une panne, dans des endroits ou le signal passe parfaitement! C’est même la grande majorité des cas en France.

Et dans ces cas, on bénit le portable!

Damien dit: à

A Oxford, il y a la très belle librairie en centre-ville où j’ai passé des heures quand j’étais étudiant. Ils avaient tous les livres en français. Je possède La Trêve de Primo Levi en français, acheté là, sauf erreur. Le centre-ville d’Oxford est formidable, mais dès qu’on sort un peu de la cité, c’est horrible d’ennui. J’aime l’Irlande, l’Ecosse, mais pas du tout l’Angleterre. Londres est une ville infecte. Le quartier de la Tour de Londres est sinistre, avec la City. Pas un pub, pas un restaurant. Tout est gris et anonyme et sue l’ennui le plus profond. Le métro est sale. Le soir, on a de la crasse dans le nez à force de respirer la pollution. Personne n’habite dans le centre-ville de Londres, tout le monde perche à au moins 30 minutes-une heure de trajet, dans d’horribles maisons en préfabriqué, dans des lotissements dignes d’une porte de prison. Que peut y faire, à part se saouler la gueule ? Evidemment, je ne vais pas souvent à Londres. J’aimais bien Brighton et ses cailloux. A part qu’il n’y fait jamais beau. Je retrouve cette angoisse dans les romans d’Agatha Christie, c’est pourquoi, à part le premier là, j’ai oublié le titre… le médecin qui raconte et qui est le meurtrier ? bref, je préfère Primo Levi et c’est pourquoi j’ai découvert à Oxford ce fabuleux roman, La Trêve, qui annonce le monde d’aujourd’hui, l’époque moderne avec ses migrants et ses massacres de masse. Masse-massacre… des mots voisins. Pourtant j’aime bien les Anglais. Mon préféré, Oscar Wilde, était irlandais, comme Joyce. Bloom, dire qu’il n’y a pas de bonne librairie en Angleterre n’est quand même pas exact. Ce n’est pas vrai du tout. En tout cas, je n me souviens pas de ça. La nourriture et les paysages : innommables, oui. Mais pas la littérature, pas les universités… Ils avaient Churchill, nous, nous avions de Gaulle. Maintenant, ils ont Charles III. La royauté est incongrue, surtout avec des héritiers comme Harry. Bonne soirée.

Damien dit: à

Le meurtre de Roger Acroyd… Un roman de commères écrit par une commère. D’où vient-il qu’elle avait tant de succès ?

D. dit: à

Ce soir, Damien, je vais me faire des endives au oeufs.

D. dit: à

Quelle drôle d’idée d’être étudiant à Oxford. C’est vraiment la dernière chose à quoi j’aurais pensé, franchement. Et au final, ça sert à quoi à part coûter des sous ?

D. dit: à

Pour en plus chercher des livres en Français dans les librairies d’Oxford… non mais dites-moi que je rêve !

Bloom dit: à

Damien, pour un alumnus d’Oxbrige, vous lisez singulièrement mal. J’ai dit qu’il était difficile de ..Pas qu’il n’y avait pas.
Quel ‘college’ btw ?
PPS?
Vous nous parlez des « flags »?

D. dit: à

Moi je préfère les Anglais aux Irlandais, de très loin, mais je ne suis jamais allé ni en Irlande ni en Angleterre. Effectivement ce que j’ai vu de Londres à la télévision ne donne pas envie d’y aller. Il est fort probable que je ne franchisse jamais la manche de toute ma vie et encore moins l’Atlantique. A part quelques contrées d’Amérique centrale à la jungle luxuriante, je ne vois pas trop ce qu’on peut bien aller foutre là-bas. Les billes américaines sont déprimante au possible parait-il. Très longues et grandes, monotones, sans grâce. Les gens ne savent pas y marcher, sauf les pauvres, qui marchent en poussant ou tirant des vieux caddies rouillés avec tout ce qu’ils ont d’affaires dedans. Quelle horreur.

lmd dit: à

La Fédération de l’Education Nationale a été fondée en 1948 succédant à la Fédération Générale de l’Education créée en1928 qui succédait elle-même au Syndicat National des Instituteurs 1920. Tous ces syndicats étaient ultra majoritaires et puissants et tous étaient affiliés à la CGT. C’est leur sortie de la sphère CGT qui a occasionné des multitudes de syndicats plus à droite.
De sorte que tous les éminents contributeurs de ce bloc qui ont fait leurs études dans l’enseignement public français ont eu des maitres plutôt à gauche. De même que tous les autres français, illustres ou pas.
Je ne sais pas ou Pablo a fais ses études.

Marie Sasseur dit: à

Je ne sais pas ou Pablo a fais(sic) ses études

Sûrement sous le même préau que toi, lmd.

renato dit: à

Ackroyd, éventuellement.

rose dit: à

Pablo 75, avec ses couches épaisses, alors que c’est l’été.

On ne fait pas les choses parce que c’est de bon ton, mais parce qu’on les pense et que cela correspond à ses convictions.
Pour les conférences que j’ai pu faire avec peu d’auditeurs, j’ai été applaudie et félicitée et la semaine dernière encore lors de mon intervention lors d’une réunion publique, j’ai été applaudie, félicitée et le maire est venu me remercier.

Après cinquante ans où l’on l’a quittée, haïr encore l’école et aussi l’Éducation Nationale et pire les profs, cela me paraît être une tare ancrée.

Mais, l’autre jour, voyant des aristos à un mariage des leurs en chapeau haut de forme, je me suis pensée que, décidément, il y a bien des mondes parallèles.

De plus, quelqu’un qui ment ne peut pas -impossibilité totale- comprendre quelqu’un qui ne ment pas.

Maintenant, quoique sachant que même le permafrost fond, que dessous alternent mammouths et ceux de la Kolyma, je cesse net ce sujet qui en fait jouir trop qui se délectent.
Nous ne serons jamais d’accord, amen.

Damien dit: à

Vous savez que l’endive est une invention belge ? Elle est arrivée aux halles vers 1880. Le mec qui l’a introduite a prétendu, quand on lui a demandé ce que c’était : « C’est de l’endive de Bruxelles ! » Ce nom lui est resté. Une bonne endive jambon-fromage, c’est appréciable en entrée. En salade, c’est bon aussi. Ceci étant, il n’y a pas lieu d’en faire une thèse. le débat est clos. — Je n’étais pas un étudiant de l’université d’Oxford. J’étais étudiant en France, mais je voyageais. On avait encore le droit de sortir à l’époque. Aujourd’hui aussi, mais les étudiants doivent se satisfaire des programmes Erasmus, dont les conditions matérielles qu’ils offrent sont très spartiates et sans beaucoup d’intérêt, à par pour les apprentis clochards. A l’époque, Oxford était une bonne destination. J’y avais acheté aussi Le Portrait de Dorian Gray, je l’ai toujours, mais en anglais. C’était édité dans la ville même à l’Oxford University Press, Oxford, Nex York, Toronto, Melbourne, 1981, 1£25 à l’époque. Il y a une illustration sur la couverture : A man in evening dress by James McNeill Whistler. Je ne pense pas qu’il s’agisse du Whistler ami de Mallarmé. Il est précisé qu’on doit cette édition à une certaine Isobel Murray, qui s’est également fendue d’une introduction, pourquoi pas ? Une dizaine de pages. « Isobel Murray, senior lecturer in english et the university of Aberdeen… » Elle n’enseignait même pas à Oxford ! Voilà, et je ne suis jamais allé à Aberdeen. Ceci étant, le roman de Wilde est magnifique, même en français. C’est un roman que les gens m’offraient souvent. Je leur disais : je l’ai déjà lu. De toute façon, je n’aime pas qu’on m’offre des livres. On se trompe toujours. Je les revends sur Internet, bien sûr. Dans ma bibliothèque, il n’y a que des livres que j’ai achetés. Je n’en ai jamais volé. Quand on me prête un livre, je le lis rarement, puis, au bout d’un certain temps, je le rends avec le sourire, et je déclare que c’était très bien. Je me débarrasse toujours des livres qui ne sont pas à moi. Je ne mé débarrasse pas non plus des livres qui m’ont été dédicacés par l’auteur. J’aimerais avoir une dédicace de Salman Rushdie. Ma dédicace la plus nulle : je ne le dirai pas. Et vous, vous en avez, des livres dédicacés ? Sur ce, à bientôt !

rose dit: à

Moi aussi j’emmerde Amazon, avec quinze tonnes de fumier.
Et j’emmerde aussi Virgin Megastore à qui je n’ai jamais lâché un kopeck.

Marie Sasseur dit: à

La disparition de ce jeune enfant de 2 ans et demi, dans un hameau perdu des Hautes-Alpes, prend une tournure dramatique, après plus de deux jours de recherches vaines.
Plus dramatique encore, sont les moyens de diablerie appelés en renfort, sous les traits d’une pauvre bergère, une pauvre folle
probablement hystérique, Benoîte, morte il a plus de 350 ans, que la pauvre maman effondrée appelle a l’aide.
Il faudrait un Giono, un Magnan, pour en faire quelque chose.

Damien dit: à

Eh bien si, il s’agit du fameux Whistler. Mais la reproduction choisie pour la couverture de mon édition est hideuse. Pourtant, Whistler est un peintre que j’apprécie beaucoup. C’est marqué « oil sketch », c’est peut-être à cause de ça. Une esquisse, probablement, ou le coin d’un tableau. Pour l’édition Folio (1998) en français, ils ont chois comme illustration « Portrait double » (détail, encore !) de Hans von Mérée, qu’on trouve à Munich. Ce n’est pas très réussi (ceci étant, le tableau vu en entier est peut-être très beau). La traduction a été revue, mais ils ont gardé la préface de Jean Gattégno (c’est dommage). Wilde a écrit ce roman en 1890, soit dix ans après l’introduction de l’endive aux halles de Paris. Ce Folio m’avait été offert par une amie, et je l’ai néanmoins gardé. Par contre, je n’ai pas gardé l’amie. J’ai préféré gardé le livre. J’avais une autre traduction, plus ancienne, mais je l’ai égarée. Voilà. A plus.

MC dit: à

Tiens, Sasseur se penche sur l’ésotérisme campagnard…. MC

D. dit: à

Erasmus est une catastrophe. Il faut supprimer ce truc qui incite la jeunesse française à quitter la France au lieu d’oeuvrer pour elle. De mon temps ça n’existait pas fort heureusement. Chacun était chez soi et les vaches étaient bien gardées. Je crois que c’est le pouvoir socialo-communiste des années 80 qui a pondu et promu ce truc. En.olus Erasmus et comme d’habitude inéquitable pour les Français qui proposent d’excellentes conditions d’accueil aux étudiants étrangers (au détriment des étudiants Français qui doivent se serrer voire se pousser pour leur faire de la place) alors qu’en retour dans la plupart des cas les Français n’ont droit à l’Etranger qu’à des conditions minables sauf au Portugal où ils sont au contraire très bien logés et nourris mais où personne ne veut aller non plus.

Damien dit: à

On a oublié aujourd’hui qui était Jean Gattégno, spécialiste de Wilde et de Lewis Carroll. Et pas de Martine Carol, dont nous parlions l’autre jour. Gattégno a également fait une carrière dans l’administration culturel. Paul Edel, vous l’avez certainement rencontré ? Il était comment ?

D. dit: à

L’endive au jambon est préférable en plat de résistance. Mais bon. Je ne suis pas là pour polémiquer. Le débat est clos à présent.

et alii dit: à

CAPITALISME sur Lndi matin:
. Avec ses propres caractéristiques structurelles et logiques endémiques, l’État russe semble avoir pleinement embrassé le monde de l’économie, tout en se drapant de valeurs néo-traditionalistes en opposition à un Occident « décadent ». Un “capitalisme national périphérique” ou une mafia d’État ?
Pour en parler, nous avons reçu Alexander Bikbov, sociologue russe, et Jean-Marc Royer, contributeur régulier de lundimatin, auteurs de nombreux « Carnets de guerre ».
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGtwCtTBPgmVrHFZFrcFZPFTtdM

Damien dit: à

A noter, l’adaptation remarquable du Portrait de Dorian Gray par le cinéaste américain Albert Lewin en 1945. Lord Henry était joué par George Sanders.

Marie Sasseur dit: à

Une fois ouvertes les vannes de la connerie, plus rien ne l’arrête.
Des gens commencent à penser que ce village du haut-vernet porte la poisse; il y a quelques années, un pilote allemand complètement fou avait choisi de faire s’écraser un avion de ligne, sur les sommets qui dominent ce hameau.
Entre croyances débiles et mysticisme moyenâgeux, on voit bien que la raison et l’éducation n’ont pas cours partout, en France, au XXIeme siècle.
Une fois que le petit Émile sera retrouvé, je l’espère de tout cœur, je vous bien le forestier Alex Hugo, quel bel homme, se charger de l’affaire.

D. dit: à

Le Général De Gaulle est né en 1890.
J’aime beaucoup cette année-là.

Marie Sasseur dit: à

Je vois bien Alex Hugo, sur l’affaire.

et alii dit: à

etat russe: Vers une anthropologie Métaphysique avec Mohamed Amer Meziane
etc sur lundi matin:

D. dit: à

Je crains que si on le retrouve, on le retrouve sans vie, car je ne vois pas comment un enfant de cet âge résisterait à la déshydratation plusieurs jours de suite sous une telle chaleur.

Jazzi dit: à

« Il est fort probable que je ne franchisse jamais la manche »

Plus besoin de la franchir, on passe dans le tunnel en dessous, D. !

« Privée, Jazzi, mais pas la mienne, quoique fort proche ! »

Quoi, Marie Sasseur a acheté mon livre, MC !

et alii dit: à

QU’EST-CE QUE L’ESPRIT DE LA TERRE ?
Rencontre avec l’anthropologue Barbara Glowczewski

Ut talpa – lundisoir – Principes d’anarchie – paru dans lundimatin#346, le 5 juillet 2022

Devant l’omnicide, écocide, ethnocide, genocide, il y a bien entendu de la vie. Et elle se lève. Non parce qu’elle aurait une force mystique en elle. Mais parce que les gens n’aiment pas être dominés, c’est comme ça, et qu’ils cherchent à ce qu’on leur foute la paix.

Jazzi dit: à

« C’est un roman que les gens m’offraient souvent. »

Tes amis et relations devaient te trouver très narcissique, Damien !

Marie Sasseur dit: à

Il faut dire que la Benoîte , la bien nommée était quand même un cas. Elle attend toujours sa béatification. A mon avis, il y a déjà suffisamment d’hysteriques qui sont vénérées et c’est passé de mode depuis que la science avance; c’est pour ça que Pascal est plus trendy, au Vatican, même si le pape Francois est obligé de faire quelques entorses à l’histoire, pour en faire un saint.

Je me souviens d’un film avec V. Lindon,  » l’apparition  » où il jouait le rôle de l’enqueteur, un Guillaume de Baskerville des temps modernes. La sainte n’était pas celle prommue par les curés, mais ça, c’est une autre, et très belle histoire.

Marie Sasseur dit: à

Aïe, promue

D. dit: à

Je vous conseille de vous méfie des poules en toutes circonstances, Rose. Ces êtres sont organisés en sociétés secrètes et communiquent par télépathie.

Phil dit: à

pilote allemand complètement fou

Pas fou, simplement un pervers narcissique qui n’a pas accepté d’être recalé par Lufthansa. Comme vous, dear Sasseur, heureusement vous ne pilotez rien du tout mais de nombreux passagers à l’esprit sensible ont sauté en marche du prestigieux blog à cause de vous.

Marie Sasseur dit: à

Le vieux philopede est instructeur de viol.

Marie Sasseur dit: à

Un bon coup de latte, et ça devrait lui remettre les idées en place, à ce délinquant.

Marie Sasseur dit: à

Non pas toutes les saloperies ont quitté ce blog, il reste le vieux philopede qui se planque et va baver sa hargne sur d’autres blogs. Il en a même, avec d’autres, fait disparaître un , de blog. Un problème de harcèlement de la blogueuse, très certainement.

MC dit: à

Mallarme aussi appréciait Whistler. Dirais-je que la pointure n’était cependant pas la même, et qu’après lui, nous avons Damien?!

Pablo75 dit: à

Je ne sais pas ou Pablo a fais ses études.
lmd dit:

En Espagne, où tous les profs étaient de gauche aussi. À l’université, carrément marxistes (beaucoup tendance Groucho). Dans les années 60 déjà l’édition des classiques littéraires et politiques de gauche se portait très bien.

Et les pauvres anarchistes ramaient derrière, en clamant haut et fort qu’ils avaient été massacrés pendant la guerre civile par les communistes (qui en ont tué beaucoup plus que Franco), personne les écoutait. Eux, ils ne recevaient pas de l’argent de Moscou (qui en a déversé des tonnes de roubles en Espagne en pure perte – comme Poutine continue de le faire partout dans le monde sans se rendre compte que cela ne sert à rien, à part à appauvrir le pauvre peuple russe).

Quand je vous dit que la Gauche est très, très conne…

Marie Sasseur dit: à

le pilote allemand complètement fou a tué volontairement 150 personnes, il faut le rappeler, les  » diagnostics  » non autorisés qu’on peut lire sur ce blog, voudraient que ces assassinats en masse soient de la « perversion narcissique ». Les mêmes qui font du révisionnisme historique teuton- compatible.

La dinguerie de Benoîte est plus douce.
Mais en apparence seulement.
Une dinguerie qui plait aux barresiens, aux bernanosiens, bref à toute la paroisse des tradis :

Voilà la mouchette inspirée sous le soleil de plomb dans une montagne inspirée, pour rire :

« Benoîte Rencurel fut transportée dans l’obscurité par Satan et abandonnée sur la montagne de l’Aigle. Elle ne put rejoindre sa chambre que grâce à l’intervention d’un ange éclairant tout le vallon d’un flambeau rayonnant. »

Pablo75 dit: à

je vous dis…

Jazzi dit: à

« Quand je vous dit que la Gauche est très, très conne… »

Oui mais à ce point là c’est criminel, Pablo 75 !

Phil dit: à

barresien

vous ne faites pas le poids, dear Sasseur. Profitez du centenaire pour vous instruire dans votre bibliothèque municipale, le prince de la jeunesse est censuré par la pensée ramollie gauchiss comme Céline en son temps.

Marie Sasseur dit: à

Des propos toujours aussi abscons du délinquant. Lui c’est sûr ne ferait certainement pas le poids devant une équipe beaucoup moins « diplomatique  » que sur la photo. Moins disposés au fuck et plus à l’action.

J’ai touché un point sensible avec la Benoite chez les satanistes de la paroisse des tradis; tu m’étonnes.

Jazzi dit: à

« aux bernanosiens, bref à toute la paroisse des tradis »

Relisez Bernanos, MS, avant de dire des conneries !
Vous n’avez pas été prof ?

Extrait :

« L’épuration à Majorque a connu trois phases, assez différentes, plus une période préparatoire. Au cours de cette dernière, on nota sans doute des exécutions sommaires, opérées à domicile, mais qui gardaient, ou semblaient garder, le caractère de vengeances personnelles plus ou moins réprouvées par tous, et dont on se confiait les détails à voix basse. C’est alors qu’apparut le général comte Rossi. […]

Dès lors, chaque nuit, des équipes recrutées par lui opérèrent dans les hameaux et jusque dans les faubourgs de Palma. Où que ces messieurs exerçassent leur zèle, la scène ne changeait guère. C’était le même coup discret frappé à la porte de l’appartement confortable, ou à celle de la chaumière, le même piétinement dans le jardin plein d’ombre ou sur le palier, le même chuchotement funèbre, qu’un misérable écoute de l’autre côté de la muraille, l’oreille collée à la serrure, le cœur crispé d’angoisse. – « Suivez-nous ! » – … Les mêmes paroles à la femme affolée, les mains qui rassemblent en tremblant les hardes familières, jetées quelques heures plus tôt, et le bruit du moteur qui continue à ronfler, là-bas, dans la rue. «  Ne réveillez pas les gosses, à quoi bon ? Vous me menez en prison, n’est-ce pas senor ? – Perfectamente », répond le tueur, qui parfois n’a pas vingt ans. Puis c’est l’escalade du camion, où l’on retrouve deux ou trois camarades, aussi sombres, aussi résignés, le regard vague… Hombre ! La camionnette grince, s’ébranle. Encore un moment d’espoir, aussi longtemps qu’elle n’a pas quitté la grand-route. Mais voilà déjà qu’elle ralentit, s’engage en cahotant au creux d’un chemin de terre. ,
«  Descendez. » Ils descendent, s’alignent, baisent une médaille, ou seulement l’ongle du pouce. Pan ! Pan ! Pan ! – Les cadavres sont rangés au bord du talus, où le fossoyeur les trouvera le lendemain, la tête éclatée, la nuque reposant sur un hideux coussin de sang noir coagulé. Je dis le fossoyeur, parce qu’on a pris soin de faire ce qu’il fallait non loin d’un cimetière. L’alcade écrira sur son registre : « Un tel, un tel, morts de congestion cérébrale. »
(« Les Grands Cimetières sous la lune », 1938)

Pablo75 dit: à

Il ne faut jamais s’attaquer à ceux qu’on n’est pas sûr d’achever.
(M. Barrès)

Marie Sasseur dit: à

Le mogul , lui rien comprendre au film de Benoîte, sous le soleil de plomb.

Marie Sasseur dit: à

Je rappelle surtout au mogul, que je suis baptisée catholique, ça me donne certains droits, dont celui de ne pas me laisser emmerder par des suppôts de cultes obcurs.

Jazzi dit: à

C’est qui le mogul, MS ?

Marie Sasseur dit: à

C’est vous, mais uniquement pour aujourd’hui.

Patrice Charoulet dit: à

ENTRETIEN AVEC PIERRE BROCHAND

Pierre Brochant: “Après les émeutes, le pronostic vital du pays est engagé”
11 juillet 2023 Tribune Juive Entretien 0

“Nous vivons la révolte contre l’État national français d’une partie significative de la jeunesse d’origine extra-européenne”, avertit Pierre Brochand.
© Corentin Fohlen/ Divergence
Eugénie Bastié.- A l’automne dernier, l’immigration semblait prendre une place centrale dans la campagne présidentielle. Le sujet est aujourd’hui éclipsé par la guerre en Ukraine et le pouvoir d’achat. Pourquoi selon vous ce thème de l’immigration avait-il réussi à se frayer un passage dans le débat?

Pierre BROCHAND.- Il est vrai que, pendant quelques mois, à la fin de l’année dernière, on a davantage «parlé» d’immigration. A mon sens, pour deux raisons. D’une part, le temps passant et le phénomène s’amplifiant, il s’est avéré de plus en plus difficile – selon la formule de Péguy, désormais consacrée – d’empêcher les Français de «voir ce qu’ils voient». D’autre part, une personnalité de rupture a brusquement surgi dans le champ convenu de la politique pour les inciter à ouvrir leurs yeux.

Pour autant, les choses n’ont pas tardé à «rentrer dans l’ordre» et tout indique qu’une fois encore, l’immigration ne tiendra pas, dans la campagne actuelle, une place à la hauteur des enjeux qu’elle porte. Dans un premier temps, les pratiques coutumières de diversion ont fait florès. La principale a consisté en la mise en avant systématique d’inquiétudes présentées comme concurrentes: le «pouvoir d’achat», la crise sanitaire, le changement climatique. Aujourd’hui, la guerre à l’Est a pris le relais. Non que ces préoccupations soient infondées, loin s’en faut, mais le fait de les opposer les unes aux autres, à coup de sondages, au sein d’une seule et même échelle de valeurs, de priorités et de temporalités, comme si elles étaient commensurables entre elles, s’apparente, je le redoute, à une énième façon de «noyer le poisson».

D’ailleurs, même lorsque, presque par hasard, le sujet est mis sur la table, tous les moyens sont bons pour l’escamoter à nouveau, soit en le détournant vers des impasses sémantiques (le «Grand Remplacement»), soit en accolant à ses promoteurs les étiquettes disqualifiantes habituelles, soit en reprenant les mêmes artifices éculés (accent mis sur les courants [d’immigration] «illégaux»).

Or, pour ma part, vous le savez, je tiens le type d’immigration, que nous subissons depuis un demi-siècle, pour un événement hors catégorie, sans précédent dans notre Histoire. Et, très honnêtement, j’avoue ne pas comprendre comment des esprits libres et éclairés peuvent encore sous-estimer sa gravité.

Pourquoi cet enjeu est-il, à vos yeux, particulièrement grave ?

Il suffit pourtant d’en énumérer froidement les caractéristiques, pour mesurer l’impact de ce qui nous arrive: volume massif des flux, vocation de peuplement, absence de régulation politique et économique, majorité de civilisation extra-européenne et musulmane, esprit de revanche post-colonial, réticence à la mixité, préférence pour l’endogamie, cristallisation en diasporas, taux de fécondité supérieur à celui du peuple d’accueil, et surtout – novation inouïe – évolution non-convergente au fil des générations.

A mes yeux, ce bouleversement progressif de la population française, s’il n’est pas l’unique défi auxquels nous sommes confrontés, est le seul qui menace directement la paix civile sur notre territoire.

Vous avez été ambassadeur, puis directeur général de la DGSE. Comment avez-vous été amené à formuler un jugement aussi sévère sur la question de l’immigration ?

J’ai entièrement consacré ma vie à l’étranger. Ce qui me vaudra, je l’espère, l’indulgence du jury et, notamment, d’échapper à l’accusation – classique mais rédhibitoire – de «repli frileux sur un hexagone rabougri». D’abord, je rappelle que, dans l’exercice des deux métiers que vous avez cités, le déni du réel et son corollaire, le « wishful thinking », constituent des fautes lourdes, de nature à se voir montrer la sortie. Si, donc, je mets les «pieds dans le plat», c’est au nom de ces décennies d’expérience, qui m’ont appris à lire le monde tel qu’il est, et maintenant qu’il est entré chez nous, à regarder mon pays tel qu’il devient. Et, à ce titre, je crains de devoir tempérer quelque peu les nouvelles rassurantes, que l’on nous sert, à longueur de journée, sur la généralité humaine.

En effet, au contact des milliers d’étrangers que j’ai côtoyés, j’ai pu vérifier la validité lancinante de constats, autrefois banals, aujourd’hui tabous. A savoir que, si la nature nous réunit, la culture impose entre les groupes que nous formons, une distance qui peut aller jusqu’à exclure leur cohabitation. De même, passée une masse critique, les interactions individuelles – jamais irréparables – cèdent la place à des forces collectives, qui n’obéissent en rien aux mêmes lois. Soit un effet de seuil, qui commande, entre autres, l’acculturation: possible en deçà, irréalisable au-delà. Si bien que ce que l’on dénonce avec horreur sous le nom d’amalgame n’est, au fond, que l’observation d’un fait, déterminé par le nombre.

De sorte que le monde que dessinent ces «collectivités en action» n’est ni plaisant, ni souriant. D’un côté, ne nous le cachons pas, nul sentiment n’y est plus répandu que la xénophobie, en particulier au sein des pays dont nous recevons les immigrants. D’un autre côté, toutes – je dis bien toutes – les sociétés «multi» sont vouées à des déchirements plus ou moins profonds. Et dans ce cadre, il arrive que les minorités soient violentes et gagnantes, les majorités placides et perdantes, voire que les victimes n’en soient pas, car responsables de leurs malheurs.

Enfin, il faut admettre que l’Occident, dont la France ne saurait s’exclure, est une exception, dont la domination écrasante sur les affaires de la planète – couronnée par la Globalisation – a partout semé envie et ressentiment.

Dans ce contexte, l’islam, entré en ébullition en réaction à cet ultime avatar de notre suprématie, est devenu le porte-drapeau des «humiliés et offensés», l’emblème du refus, voire du rejet, de ce que nous sommes, alors que la Chine et l’Asie, pareillement outragées, choisissaient de nous défier sur notre créneau de la compétition économique: le fait que l’arc musulman ne compte aucune démocratie mais concentre au moins 80 % des crises «chaudes» de la planète, le fait aussi que ses formes de contestation (jihadisme, salafisme, islamisme) se retrouvent à l’identique sur notre sol, en disent long sur l’insatisfaction d’un acteur historique de première grandeur, à la fois dynamique et rétrograde, dont il est clair qu’après des siècles d’absence, il a repris – via l’immigration – sa marche en avant sur la rive nord de la Méditerranée.

Dernier enseignement, franco-français celui-ci: en conversant avec nombre de personnalités politiques dans la quiétude des salons d’ambassade, j’ai pu mesurer le fossé qui séparait leurs propos publics des jugements, moins amènes, qu’ils émettaient en privé, sur les effets de l’immigration dans leurs fiefs électoraux.

Quelles conclusions en tirez-vous ?

La première est que, si la coopération entre les civilisations est désirable, elle reste moins probable que leur rivalité, proportionnelle à leurs disparités culturelles, imbrications territoriales et conflits antérieurs. La deuxième est qu’il n’y a aucune raison que les désastres observés ailleurs ne se reproduisent pas chez nous, pour peu que les mêmes ingrédients y soient réunis: ne nous prétendons pas plus intelligents que les Libanais ou les Yougoslaves. La troisième est qu’il vaut mieux prévoir le pire pour avoir une chance de le prévenir et qu’au fond telle est la fonction du régalien, auquel j’ai consacré ma vie.

J’en ai conclu que, derrière la générosité des discours, personne ici-bas ne faisait de cadeau à personne, qu’en conséquence l’émotion et la compassion n’étaient pas les plus fiables des outils d’analyse, que les conseilleurs – fussent-ils le New York Times ou d’honorables ONG – n’étaient pas les payeurs et que, si nos dirigeants renonçaient à défendre nos intérêts vitaux, sur notre propre territoire, personne ne le ferait à leur place.

C’est ce corpus ultra-réaliste et, je le reconnais, désenchanté – mais, vous en conviendrez, pas vraiment réfuté par les événements du moment -, qui a servi de trame à mes réflexions, non sur l’immigration en général, inévitable et parfois souhaitable, mais sur le ressac des vagues «anormales» qui s’abattent sur nous depuis les années 70 et dont seuls des rêveurs ou des hypocrites peuvent tirer un bilan «globalement positif».

Plusieurs candidats à la présidentielle ont avancé des solutions pour maîtriser les flux migratoires. Celles-ci sont-elles satisfaisantes ?

Nous n’avons d’autre choix, si nous voulons vraiment reprendre le contrôle de notre démographie, que d’opérer un renversement de cap à 180 degrés, c’est à dire envoyer le message, urbi et orbi, «loud and clear», que la France ne sera plus, pour l’avenir prévisible, une terre d’accueil. Ce qui suppose une approche globale du problème et une intransigeance de tous les instants pour la mettre en œuvre.

Toute émigration est, en effet, activée, à la fois, par un facteur «push» (qui incite à quitter le pays d’origine) et un facteur «pull» (qui attire vers le pays de destination). N’ayant guère le moyen d’agir sur le premier – l’invocation rituelle du «co-développement» ne dupant plus personne -, nous n’avons d’autre solution que de réduire notre attractivité à zéro.

Je ne perçois pas, chez nos néophytes – et, soit dit en passant, encore moins chez le Président-candidat, pour qui l’immigration reste un angle mort – la féroce inflexibilité qu’appelle l’urgence absolue. Sans compter le colossal travail de «rétropédalage» historique, qu’exige la restauration du «pouvoir de faire et d’empêcher» de l’Etat National, aux lieux et place du «laissez aller, laissez passer», que nous proposent la Société des Individus et son extension européenne.

Il serait donc, selon vous, trop tard ?

En tous cas, il est bien tard. Car voyons les choses en face. Nous avons désormais affaire non plus à des individus dispersés, soit autant de «cas particuliers», en quête chacun d’avenir meilleur, mais à des «diasporas», c’est à dire des réalités collectives, solidement ancrées dans notre sol, fermement décidées à y persévérer dans leur être et dont la dynamique holiste dépasse et emporte la destinée particulière de leurs membres. Pour moi, c’est une circonstance a priori banale – la rencontre de football France-Algérie en 2001, déjà bien oubliée – qui a marqué symboliquement ce basculement.

Pour être plus explicite, une «diaspora» est une entité, formée d’immigrés et de leurs descendants – y compris, fait capital, de nationalité française -, dont les effectifs, regroupés dans l’espace, atteignent une masse critique suffisante pour que la pression sociale y favorise la pérennisation des croyances et modes de vie des pays d’origine, avec lesquels les relations demeurent intenses: ainsi se forment spontanément des enclaves étrangères, plus ou moins fermées, tournant le dos au pays d’accueil et à ses mœurs.

Maintenant que ces noyaux durs sont fermement incrustés, il est bien naïf de croire que les clivages qu’ils portent comme la nuée l’orage, soient exclusivement de nature économique et, donc, solubles dans la quantité. En fait, ces différences sont, d’abord et surtout, de type qualitatif, donc a priori non négociables. Elles recoupent même très exactement les conflits indécidables qui ont causé nos pires malheurs dans le passé: le dissentiment religieux (en l’occurrence, celui, millénaire, entre l’islam et le christianisme, de part et d’autre de la Méditerranée), l’antagonisme colonial (autrement dit, la guerre des mémoires, pas davantage monnayable que celle des croyances), le prisme racial (qui tend insidieusement à rapprocher le statut de nos immigrés de celui des descendants d’esclaves noirs américains, avec les mêmes effets calamiteux qu’outre-Atlantique).

Ne nous cachons pas la vérité. Un tel triptyque est voué à provoquer des enchaînements quasi-mécaniques, dont nous voyons poindre les prémices, ainsi que je l’ai déjà indiqué: progression accélérée de la défiance sociale, séparation des ethnies (preuve par neuf de la faillite du «multi»), rivalité pour le contrôle des enclaves (en parodie des guerres coloniales), propension multiforme à la violence.

Oui, il est très tard. Si l’on veut éviter qu’il ne soit trop tard, écoutons Monsieur de La Palice, quand il nous rappelle qu’il n’est pas d’effets sans causes et que, pour contrecarrer les premiers, il faut au minimum commencer par s’attaquer aux secondes.

Cet hiver à la frontière polonaise se pressaient des migrants d’origine syrienne envoyés par la Biélorusse pour faire pression sur l’Union européenne. Ce printemps, ce sont des réfugiés ukrainiens fuyant les bombes russes qui se sont rués vers les frontières européennes. Que vous inspirent ces deux évènements ?

Ce qui s’est passé à la frontière polonaise, au cours des derniers six mois, illustre la complexité et la variété des problèmes que posent les flux de population aujourd’hui. Nous avons à faire, en effet, à deux cas de figure diamétralement opposés, qui ne nous concerneraient qu’indirectement, s’ils ne mettaient, une nouvelle fois, en cause l’Union Européenne.

Au cours du premier épisode, les migrants ont été l’objet d’une lutte entre États, donc sans rapport avec les flux auto-générés d’outre-Méditerranée, auxquels nous sommes abonnés. En l’occurrence, ils ont été le jouet des relations entre la Russie, la Biélorussie et la Pologne, pimentés d’un zeste d’activisme ottoman, l’Union européenne ne faisant que réagir à ces interactions. Ce qui est clair, néanmoins, à la lumière de cet exemple, c’est que l’émigration vers notre continent est aussi devenue une arme de guerre contre lui, aux mains d’Etats qui la manipulent au gré de leurs intérêts. La Turquie est passée maître dans cet art du chantage, mais d’autres (les milices libyennes, le Maroc) s’y emploient à l’occasion, tout comme, donc, en dernier lieu, la Biélorussie.

Ce à quoi nous assistons depuis l’invasion de l’Ukraine, est un phénomène radicalement différent. Il s’agit là d’un afflux massif, non pas d’immigrés, ni de migrants, mais d’authentiques réfugiés de guerre, principalement de femmes, d’enfants et de vieillards, dont l’intention, semble-t-il très majoritaire, est de ne pas s’installer définitivement dans les pays qui les accueillent.

Néanmoins, ces deux séries d’évènements ont en commun de se dérouler aux pseudo-frontières de l’Union Européenne, laquelle est devenue la cible privilégiée des mouvements de population, pour deux raisons: d’abord, à l’évidence, du fait de son haut niveau de revenus, mais aussi parce que les sociétés qui la composent vivent toutes, désormais, sous le régime de la «Société des Individus».

Qu’est-ce que cette société des individus, et en quoi est-elle selon vous une particularité européenne ?

La Société des Individus présente, entre autres, deux caractéristiques. D’une part, elle fait de chaque être humain vivant, quelle que soit son origine et sa nationalité, européen ou non, l’ultime décideur de son sort, à commencer par le choix de ses déplacements et lieux d’existence, au sein d’un espace mondial indifférencié. D’autre part, en se prétendant la pointe avancée d’une émancipation humaine, gouvernée par les lois de la dialectique, elle est amenée à condamner le modèle immédiatement antérieur de l’Etat National, symbole et gardien de son antithèse, à savoir un espace cloisonné par le politique.

Aussi cette configuration est-elle spontanément « immigrationiste ». En premier lieu, parce que, se voulant universaliste, elle répugne à faire la différence entre l’autochtone et l’étranger, et, par extension, à admettre l’existence de limites entre un dedans et un dehors. En deuxième lieu, parce que, logiquement, elle n’interprète la matière sociale que comme une somme de relations interpersonnelles, de «cas particuliers» et de «faits divers» sans liens entre eux, ce qui réduit, de fait, la sphère du collectif aux registres folkloriques du divertissement et de l’art culinaire, et plus généralement du «tourisme», comme Nietzsche l’avait si génialement entrevu. Enfin, parce que, je l’ai dit, tout en érigeant le rempart de l’Etat National en contre-modèle, la Société des Individus porte un regard paradoxalement indulgent sur l’antépénultième strate des Communautés Naturelles, dans la mesure où, prééminente chez les immigrés, celle-ci est considérée comme la victime historique dudit État dans sa version «coloniale», lequel se retrouve pris en sandwich par cet improbable duo.

Or, la superstructure bruxelloise, loin de contredire ce schéma, en est devenu l’accomplissement le plus pur, transformant notre «petit cap» de l’Asie en zone -unique au monde- d’aplatissement étatique, d’auto-désarmement politique et d’effacement frontalier. Soit ce que l’on appelle l’espace Schengen, perméable à tous les courants, alors même que la géographie l’encercle d’étendues turbulentes et vengeresses, ainsi que d’entités rapaces, prêtes à tout pour exploiter ses faiblesses.

Comme si la maîtrise de l’immigration contemporaine n’était pas, en elle-même, une tâche herculéenne, nous l’avons entravée, compliquée et envenimée à plaisir, en plaquant, sur la couche des Etats, rendus à l’impuissance, un dispositif «accélérationniste». Pire, nos dirigeants semblent attendre de ce dispositif qu’il joue le rôle d’un filtre, alors qu’il a été précisément conçu, calibré et programmé pour l’inverse. Cet entêtement à creuser davantage, afin de sortir d’un trou où l’on s’est soi-même enfoui, serait comique, si les conséquences n’en étaient dramatiques.

Vous dites que la société des individus, qui se veut ouverte, est paradoxalement celle qui a le plus besoin de fermeture. Pouvez-vous expliquer ce paradoxe ?

Ce n’est là qu’une des très nombreuses contradictions de notre société, qui en font, à bien des égards, un voyage en Absurdistan.

En effet, nous ne nous interrogerons jamais assez, non seulement sur la radicale nouveauté de la Société des Individus, mais aussi sur l’arrogance de son ambition, qui prétend transférer la souveraineté – le pouvoir du «dernier mot» – aux milliards d’individus vivant sur la planète à un instant donné, chacun d’eux étant sommé de «choisir» sa vie, que cela lui plaise ou non. Le tout en jetant un voile pudique sur l’appartenance à des groupes circonscrits, en rivalité (ou en coopération) pour leur survie, leur indépendance et leur puissance. En d’autres termes, un modèle qui refuse de faire la différence entre les aspirations du comptable suédois et du guerrier pachtoun, du geek californien et du berger sahélien, du paysan béarnais et du jeune « harrag » algérien, comme si tous étaient interchangeables et disposés à jouer le même jeu.

Il va de soi que ce paradigme est frappé, d’emblée, d’une vulnérabilité à la mesure de son irréalité.

En effet, même pour les tenants du système, la marge de viabilité est étroite: leur comportement ne doit à aucun prix sortir du couloir exigu défini par «l’Etat de droit», autrement dit le «politiquement correct», mais sans y être contraint par la coercition. En pratique, il s’agit pour eux, d’une part, de souscrire inconditionnellement à des valeurs «enveloppes» (tolérance, transparence, «respect») et, d’autre part, de participer à des mécanismes de conciliation de leurs «contenus» (marché, contrat, communication). A cette «ceinture» officielle, s’ajoutent les «bretelles» officieuses, plus sûres, d’un verrouillage par l’affect: d’un côté, la culpabilité (seconde guerre mondiale, colonisation, climat), de l’autre, la peur (là encore le climat, la sécurité sanitaire, la «guerre à nos portes»). Enfin, dernier rebouclage, on place le système sous le magistère moral et la surveillance active des juges et des media, devenus les chiens de garde d’un ordre social et «moral», prétendument horizontal. En bref, au nom même de leur liberté, et pour ne pas basculer dans l’anarchie qui les guette, les convaincus de la Société des Individus se doivent d’observer une discipline de tous les instants, à base de travail sur soi, d’auto-censure et d’intériorisation des interdits. Pour délivrer leurs corps, il leur faut accepter d’enfermer leurs esprit, sauf à «déraper» hors du corridor, véritable catastrophe qui met en péril tout l’édifice.

On aura compris que ce modèle est réservé à une catégorie restreinte, celle du «Gentil Bobo», petit bourgeois des métropoles et de la «nouvelle ruralité», qui réussit à cumuler tout à la fois un conformisme cool, un haut degré d’ignorance ou de lassitude historique, le refus unilatéral de la culture de l’honneur, la disposition à tendre l’autre joue, la pratique généralisée de l’euphémisme, en un mot la bienveillance et la non-violence de principe envers l’Autre (aussi longtemps que les enfants de celui-ci ne fréquentent pas la même école que les siens).

Or, nous sommes là en présence d’une «espèce à protéger», tellement antinomique de tout ce que l’espèce humaine a produit jusqu’ici, qu’elle ne peut survivre et prospérer que dans l’enceinte d’une sorte de zoo, coupé de tout ce qui ne lui ressemble pas. Pour faire court, une société «ouverte» qui a besoin d’être «fermée» pour rester «ouverte»: la quadrature du cercle.

Nous sommes les seuls à avoir ce modèle ?

En effet, cette approche angélique ne se rencontre nulle part ailleurs qu’en Occident, lequel n’y est parvenu qu’à la suite d’un long cheminement solitaire. De notre point de vue, ce périple modernisateur a vu se succéder, je l’ai dit, les Communautés Naturelles (présentes partout), l’Etat National Moderne (première de nos inventions, répandue par la colonisation), enfin la Société des Individus (zénith de l’occidentalisation, diffusé par la Globalisation).

De fait, cette utopie est encore largement minoritaire, non seulement au loin de nos frontières, mais aussi – ce qui est plus grave – à l’intérieur. Toujours en résumant beaucoup, on peut avancer que les immigrants ont massivement réimplanté sur notre sol les Communautés Naturelles, tandis que l’imaginaire des Français, autochtones et assimilés, reste profondément attaché à l’Etat National. D’où un espace au minimum tripartite, mais en pratique infiniment plus fragmenté, où l’oligarchie qui se donne le monde pour horizon et l’Humanité pour boussole, entend formater les mentalités sans y parvenir vraiment: celles-ci, même fortement perfusées par les séductions de l’individualisme, lui résistent encore au nom de la «persistance des agrégats» et de «l’inertie des affections».

Donc, c’est vrai, nous vivons dans une sorte de magasin de porcelaine, où se meuvent, avec des docilités inégales, ces vieux éléphants remuants que sont les nostalgies nationales et communautaires. Ou, si vous préférez, la Société des individus est tellement «en avance» par rapport au ressenti de la majorité de la population, qu’elle flirte en permanence avec le chaos et, à la limite, la «guerre de tous contre tous». Sans autre filet de sécurité que l’espoir de voir le virus du narcissisme finir par pénétrer suffisamment les cerveaux, pour qu’ils perdent à jamais l’idée saugrenue de fomenter des projets alternatifs.

La crise du Covid a été l’occasion d’un retour du «politique» sur l’ ««économique» dans les démocraties libérales. Celui-ci peut-il selon vous s’avérer pérenne, et permettre de reprendre à bras-le corps les sujets régaliens comme la maitrise de nos frontières ?

Il est exact que la crise du Covid aurait pu être l’occasion théorique d’un «retour» du politique, sous un régime qui a renié sa légitimité, au point d’en oublier l’existence. On aurait, d’ailleurs, pu en attendre autant du terrorisme de masse et, maintenant, de l’invasion de l’Ukraine (quoique à un degré moindre, n’y étant pas en première ligne). De même, l’immigration aurait pu et dû offrir un champ privilégié à un telle remise en question.

Au fond, qu’est-ce que le Politique? Beaucoup d’autres avant moi, infiniment plus qualifiés, se sont risqués à répondre à la question. Pour ma part, je le définirai comme l’activité qui vise à assurer la pérennité des groupes humains. Il est donc inséparable d’une aventure collective, située dans l’espace et dans le temps, dont il assume la responsabilité de la continuité. Dans notre sphère de civilisation, ce projet collectif a fini par se confondre avec l’Etat National. Par temps calme, le Politique ne fait qu’affleurer en surface. Il n’émerge en pleine lumière, dans toute sa singularité, que lorsque la tempête se lève et que la mort redevient l’enjeu déterminant. Ou encore, selon Carl Schmitt, quand l’on est obligé de distinguer entre l’ami et l’ennemi. Dans ces circonstances, foin de tergiversations, il devient impératif de prendre des décisions tranchées, c’est à dire non-juridiques, discrétionnaires et souvent négatives, la plus haute manifestation du politique étant, à mes yeux, de dire non à la facilité. La Raison et le Secret d’Etat deviennent alors des armes justifiables, dussent la morale et le sentiment en souffrir.

On voit par là en quoi notre Société des Individus, en prenant le contrepied de l’Etat National, se révèle anti-politique par essence, puisqu’elle contredit tout ce que je viens d’énoncer: les appartenances, la verticalité, le discrétionnaire, et même l’éventualité de la mort, considérée comme un scandale, dès lors que, pour l’individu isolé, «né orphelin, mort célibataire», la vie est une occasion unique à prolonger le plus longtemps possible.

C’est dans ce contexte que nous est «tombée dessus» l’épidémie. En fait, ce que vous appelez le retour du politique nous a été imposé par les évènements, sans qu’il y ait eu, au départ, la moindre volonté de nos dirigeants de remonter le cours du temps.

Plongés dans cette situation, ces mêmes dirigeants, mais aussi, avec eux, beaucoup de nos compatriotes, se sont retrouvés comme une poule devant un couteau: les premiers avaient perdu jusqu’au souvenir du commandement, les seconds de l’obéissance. Il s’en est suivi une grande désorientation de la société, prise au dépourvu par ce «flash-back» inattendu. D’où une invraisemblable série de pataquès: d’un côté, un pouvoir, qui, loin de retrouver une authentique inspiration politique, s’est abrité derrière son contraire, id est la tyrannie des experts, et, de l’autre, une opinion tourneboulée, où les habituels défenseurs de la loi et l’ordre se sont révélés les plus insoumis des individus.

En bref, une expérience peu concluante, pleine d’impréparation et d’improvisation, qui a confirmé la fameuse expression de Marx, selon laquelle les évènements, d’abord vécus en tragédie, se répètent en farce, ou le non moins célèbre aphorisme d’Héraclite, qui veut que l’on ne se baigne jamais deux fois dans la même eau d’un fleuve.

Êtes-vous optimiste ?

Si je refuse de perdre espoir, je ne nourris pas non plus d’illusions excessives quant à la possibilité d’une reprise en mains «politique» des courants d’immigration. Quand on constate que le programme de l’actuel chef de l’Etat, candidat à sa réélection, continue d’ignorer superbement le sujet, on se prend à réfléchir sur ce que l’Histoire peut comporter d’inéluctable et d’irréversible, même si, ce faisant, elle nous conduit droit vers les plus grands des malheurs. Pour conclure, tout en essayant d’éviter la paranoïa, j’avoue sans ambages être obsédé par la menace que l’immigration, telle que nous la connaissons, fait peser sur l’avenir de notre pays. Si rien n’est décidé pour la réduire à sa plus simple expression, toute mes expériences accumulées me font prévoir un futur sombre, et même très sombre, pour nos enfants et petits-enfants. Au mieux, s’achemineront-ils vers un effondrement insoupçonné de leur qualité de vie (l’implosion) ; au pire, c’est vers de terribles affrontements que nous les dirigeons (l’explosion). Le plus probable étant une combinaison des deux, dans une confusion croissante.

Tous nos gouvernants sans exception, mais aussi beaucoup de nos compatriotes, ont préféré regarder ailleurs. Les premiers par lâcheté, puisqu’ils n’en pensaient pas moins. Les seconds par naïveté, insouciance ou idéologie. Ce comportement d’autruche m’angoisse encore davantage qu’il ne m’exaspère. Pour nos jeunes, intellectuellement désarmés par la scolarité compatissante qui leur a été servie, les réveils risquent d’être terriblement difficiles. Mais, alors, quelle responsabilité pour tous ceux qui, bien qu’ayant eu la possibilité de l’empêcher, auront laissé s’installer cette bombe à mèche lente et ne seront plus là pour en subir la déflagration. ■

Entretien mené pour Le Figaro par Eugénie Bastié

Pierre Brochand a été directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment, en Hongrie et en Israël. Il est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème : « Pour une véritable politique de l’immigration ».

UN récent numéro de Répliques : Brochand au micro de Finkie face à Didier Leschi

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/face-a-l-immigration-1992789

CONSÉQUENCES
LES ÉMEUTES
PIERRE BROCHANT-EUGÉNIE BASTIÉ

Marie Sasseur dit: à

Correction, le hameau du haut- vernet est dans le département des Alpes de Haute Provence, et pas des Hautes Alpes.
Pas loin du lac de Serre Ponçon.

rose dit: à

Démonstration par A+B que les faits sont têtus, et que ce sont les femmes qui participent plein pot au patriarcat des hommes, en première ligne.

Marie Sasseur,
Sautez mes coms, je ne lirai pas vos retours.

rose dit: à

Le 11 juillet 2023

Madame B-F,

La dernière fois que je vous ai demandé de sortir ma maman en week-end pour fêter mon anniversaire avec elle et mes enfants chez moi, le 25 avril 2023, vous avez refusé suite au courrier délétère envoyé par son fils concernant la stabilité de ma mère.
Elle venait de passer trois jours après Pâques lundi, mardi et mercredi chez sa fille aînée en présence de deux de ses enfants.
Or, j’apprends ce soir que son fils vient rechercher ma mère demain à l’Ehpad pour la sortir.

C’est à moi de sortir ma mère trois jours d’affilée puisque les trois jours suivant Pâques, elle les a passés chez sa fille.

Attendant de votre part une justice non pas parcellaire mais équilibrée, non pas deux poids deux mesures mais chacun son tour, je vous attends dans l’autorisation que vous allez m’accorder de sortir, à mon tour, ma Maman de son EHPAD pour l’emmener en week-end chez moi à Forcalquier.

Je vous rappelle notamment que ce n’est pas parce que son fils vit à Poitiers à 800 km, qu’il a droit à des privilèges indus, sous votre autorité bienveillante, bienveillance que moi, je n’obtiens jamais de votre part.

Recevez, Madame la Tutrice l’expression de ma considération distinguée,

M.T

rose dit: à

Courrier envoyé à la tutrice de ma mère.

Marie Sasseur dit: à

La rosse doit avoir le même postier que Damien, il se gourre de boîte à lettres.

Marie Sasseur dit: à

Pour sauter les posts de charolais, j’utilise l’ascenseur, à droite de l’écran.
C’est plus rapide que scroller.

Jazzi dit: à

Je cède volontiers la place à Pierre brochant, qui lui est un grand Mogul, MS !
Merci, Charoulet.

Jazzi dit: à

Pierre Brochand, avec un D, qui fut le précédent député-maire de Cannes.

Marie Sasseur dit: à

@qui lui est un grand Mogul.

Nonon, lui est un grand « fonctionnaire » de l’état.
Autrement dit: un fonctionnaire.

Autrement dit :

« Évitez donc la mauvaise odeur ! Éloignez-vous de l’idolâtrie des superflus. »

La où passe Brochant, la République trépasse.

Marie Sasseur dit: à

Aie

La où passe BrochanD, la République trépasse.

←cf Commentaires précédents

Jazzi dit: à

Pardon, Pierre Brochand est le frère de Bernard Brochand, tout deux nés à Cannes, et c’est le deuxième qui en fut le député-maire.

Jazzi dit: à

Que pense Bloom et JJJ de cette interview de Pierre Brochand ?

closer dit: à

Pierre Brochand.

Et moi, ce que j’en pense ne t’intéresse pas JB?

Je l’avais déjà lue. C’est remarquable, irréfutable et déprimant…

D. dit: à

je suis baptisée catholique, ça me donne certains droits, dont celui de ne pas me laisser emmerder par des suppôts de cultes obcurs.

Bravo !!

D. dit: à

de culte et de dogmes.

Jazzi dit: à

Oui, closer, mais Bloom, pour le côté ambassade, et JJJ, pour le côté DGSE, vont-ils trouver ce discours fondé ou trop marqué à droite ?
Suspens…

rose dit: à

Eu la réponse immédiate de la tutrice de ma mère qui va sortir demain matin et rentrer le soir.
C’est à dire pas de week-end de trois jours à l’extérieur.

Je ne polémiquerai pas sur être dehors entre 11h et 18 heures par ces températures épouvantables, pour une dame qui vient d’avoir quatre vingt neuf ans.

Décidément, emmener sa mère au Tribunal ne mène à rien, et elle et moi, nous nous demandons quand va cesser ce cinéma.

Apparemment, ils ne se calment pas.

On dirait, mon ex-fratrie et moi, la guerre sans merci que se livrent les juifs et les arabes. Où met-on les noirs ? Et où les français de souche ?
Les faits sont têtus : ma mère au milieu.

rose dit: à

Je le lis ce discours, long comme un jour sans pain.
De Brochand D.

rose dit: à

Rentrer le soir dans son EHPAD.
Ma mère condamnée.

rose dit: à

rose dit: à
évolution non-convergente au fil des générations

Qu’est ce que cela veut dire ?

Bloom dit: à

Bloom n’aime pas le jargon pseudo médical type ‘pronostic vital engagé’, Baroz.’ En danger de mort est du bon français.’
Je ne lirai pas cet article, issu de la presse dire communautaire qui ne m’intéresse pas. Je lis de temps en temps The Jewish Chronicle, pour alimenteron cours sur le multiculturalisme brit ayant été incapable de tirer des leçons de la crise du covid, je ne vois pas comment ni pourquoi les mediocres qui nous gouvernent tireraient quelque enseignement des émeutes.
Voilà bien trop longtemps qu’ils font semblant.
Il faut se préparer à affronter une période de ténèbres, un kali yoga (âge de fer)

rose dit: à

majorité de civilisation extra-européenne et musulmane

C’est vrai.

Ce qui est inquiétant dans l’immigration musulmane c’est leur tendance exagérée au prosélytisme.
Et ce qu’ils ont dit antérieurement « nous vous possèderont par le ventre de vos femmes » ce qui s’avère peu juste, les mariages mixtes n’étant pas à majorité musulmans/chrétiens.

Nota : employer le terme « noyer ke poisson » est ou bien très maladroit, insane, ou bien sacrément dégueulasse si on fait référence aux milliers de migrants noyés dans la mer Méditerranée dans l’indifférence totale, sauf celle de Raphaël Glucksman.

Bloom dit: à

Kali Yuga

rose dit: à

Nous vous posséderons

Moi, entrer dans la période de ténèbres en été, cela le convient parfaitement. Ce matin, ai assisté au lever du soleil à 5h45, et au coucher vers 22 heures.

rose dit: à

Lever 6h03
Coucher 21h31
Précisément
Cela me convient parfaitement.

rose dit: à

taux de fécondité supérieur à celui du peuple d’accueil

C’est tout a fait faux.
Première génération : vrai.
Dès la seconde c’est faux : un voire deux enfants chez ceux qui ont été entre sept et dix la génération précédente.
Que fait-on des gitans ? Parfois seize et plus dans une fratrie (imaginons le bordel : quoique personne n’aura la roulotte puisqu’elle sera brûlée).

rose dit: à

Toujours pas compris :
évolution non-convergente au fil des générations.

Quid ?

renato dit: à

Les gens parlent (et écrivent) toujours trop, ce qui les rend inintéressantes, donc pas envie de lire un si long papelard, mais comme ça, intuitivement, je crois qu’il emploie « évolution non-convergente » pour évolution divergente.

renato dit: à

papelard > papier

rose dit: à

Il écrit novation.(inouïe ?)
Bref, je continue.

Yannis de Ganagobie, je venais d’arriver en AHP. Ses parents avaient placardé partout ces mots de la maman « mes bras sont vides ». Cela m’a hanté tant de temps.
En lisant l’article hier, ai appris que ses vêtements avaient été posés à 300 m de chez lui, huit jours après. Ganagobie c’est un tout petit village situé au bas du monastère de Ganagobie, qui lui est sur le plateau.

Comment de telles choses peuvent elles être admissibles ?

Comment un être humain peut il en arriver à de telles extrémités et que lui reste-t-il d’humain ?

Moi, j’ai laissé Benoîte Rencurel et son ange dans le vallon obscur, mais la vierge Marie, hier au soir, je l’ai priée pour Émile.
Nous sommes encore en démocratie.

rose dit: à

Évolution divergente :
Ce que je peux tenter de comprendre c’est que ces ados portent la rage (rentrée) de leurs parents.

Il serait peut-être intéressant/fructueux de savoir/d’établir le nombre de mamans analphabètes.
On serait étonné.

renato dit: à

Vous pourriez cherchez « évolution divergente » sur le net, plutôt que « tenter de comprendre ».

rose dit: à

, voire que les victimes n’en soient pas, car responsables de leurs malheurs.

Il parle des tutsis et des hutus ?

Vous me faites rire vous, Renato : d’un oeil je lis l’article et de l’autre, je vais chercher le sens des mots.

Je vais d’abord le finir.

renato dit: à

Se rendre utile est parfaitement inutile… enfin, rose a ri, c’est déjà quelque chose…

bonne nuit !

rose dit: à

Libanais

Et la dimension économique, elle est où ?

rose dit: à

Renato
Vous me faites rire est une formule de rhétorique.

rose dit: à

Article fort intéressant.
Le commenterai demain matin.

MC dit: à

A propos du Laus et de Benoîte Rencurel, il faudrait peut-être lire les manuscrits, plutôt que de condamner sans nuances. Et à propos de Barres ne pas oublier sa correspondance avec Maurras: «  comme il convient de se laisser duper par quelque chose, je me suis laissé tromper par la vieille idole israélite. On signale à l’interessee que Barres est délibérément agnostique. Quant à ses lectures de Peguy et Bernanos, d’autres ici ont montré ce qu’elles valent! MC

MC dit: à

La vieille idole: le Christ ! La lettre ne souffre aucune équivoque. MC

MC dit: à

Curieux tout de même d’ évaluer le recul de la Sainteté par une prétendue et très positiviste » hausse de la science ». Comme si les deux facteurs étaient nécessairement toujours corrélés ..,.MC

et alii dit: à

l’exigence du général de Gaulle, qui, en 1962, avait écrit à son ministre des Armées pour se plaindre de la présence excessive de termes anglo-américains dans le domaine militaire. Avec son style inimitable, le fondateur de la Vᵉ République avait exigé que des instructions soient données « pour que les emprunts étrangers soient proscrits chaque fois qu’un vocable français peut être employé ». Avant d’ajouter à la main : « C’est-à-dire dans tous les cas. »
expressin:
Lutte contre les anglicismes : les coups de maître des commissions de terminologie

rose dit: à

Benoîte
6h13, mercredi 12 juillet 2023

La foi n’a pas besoin de preuves.
Les miracles s’ils ne sont pas prouvés sont classés dans inventions délirantes d’un esprit malade.
Cela m’a fait rire de lire le mot supercherie.
Il ne s’agit ni de secte, ni de gourou.
La liberté de penser est première.
Ne serait-ce pas là le miracle ?

rose dit: à

Pierre Brochand

82 ans, diplomate, supers écoles superbe carrière, affidé de Éric Zemmour.

Son discours, développé et argumenté se base sur la peur d’être envahi, dépossédé puis anéanti.

Au cours de ma lecture, à plusieurs reprises, ai pensé au gâteau 🍰 dans un des Astérix et Obélix.🥮
Celui-ci coupe une très petite part, dis à Astérix « sers-toi » et mange 95% du gâteau.
C’est ce qui se passe avec l’immigration en Occident. C’est toujours échapper au conflit politique et accéder à une meilleure vie sur le plan économique.

Jamais personne n’envisage de partager le gâteau différemment.
Nous, notre gâteau, il est hors de question que nous le partagions. À toi les miettes, à moi tout le gâteau.

Dans ces émeutes terribles que nous venons de vivre, sur le plan politique, j’ai été stupéfaite par l’intervention de Macron qui réunit son gouvernement le dimanche soir, après être allé, sans vergogne -ce qui caractérise ce président est bien le sans vergogne, au dernier concert d’Elton John.

Angela Merkel a ouvert grand les portes à l’émigration pour la main d’oeuvre et la natalité en berne, chacun a vu le résultat à Cologne. Viols à répétition, dévoiement extrême.
La communauté turque est aussi une diaspora en Allemagne.

Mais, il y a aussi de fortes diasporas avec la communauté juive, avec la scientifique, avec les communautés religieuses etc.
Des regroupements solidaires se forment partout.

Le désir et le besoin commun semblent incessamment être de ne pas se laisser bouffer ou pire, être dévoré par autrui.

Or, la voracité des nantis est prégnante.
Exemple répétitif (c’est lassant l’obsessionnel) : après le cadeau que fait Vinci de 20% aux porteurs de chèques-vacances, quid de l’ampleur délirante des bénéfices engrangés par les sociétés d’autoroute depuis leur privatisation ?

Ce développement de Pierre Brochand est entièrement basé sur la peur de l’autre particulièrement de l’étranger.

Je reste surprise que, sa vie entière courant le monde par son vécu de diplomate, don retour en France soit axé sur la frilosité : la vie vient de l’autre, du différent, de celui qui ne me ressemble pas ; et même si se rassembler peut paraitre utile pour se réassurer, s’ouvrir au monde extérieur est digne que la vie circule.

Nota bene : si, à cet émigré avait été donné la nationalité française, aurait-il poignardé au couteau des enfants dans un parc à Annecy ?

Il me semble essentiel de se débarrasser de la peur, intrinsèque à son vécu.

rose dit: à

Nassima lieutenante-colonelle dans la gendarmerie française qui fait le point presse suite à la disparition incompréhensible d’Émilie.
À un moment donné, très légère fêlure dans la voix, elle dit « en tant que maman, ne publiez rien sur les réseaux sociaux ».

rose dit: à

En janvier 2021, Mory Sacko est désigné par le classement La Liste comme un des « cinq chefs les plus prometteurs au monde ». Le 18 janvier 2021, le restaurant MoSuke obtient une étoile au guide Michelin tandis que Mory Sacko est un des deux chefs à être récompensé du « Young Chef Award ».

Ils sont légion les grands chefs.
Mohammed du Meilleur Pâtissier.

rose dit: à

Yassine Bouzrou avocat pénaliste talentueux, un des meilleurs de sa génération.

Je ne fais pas lister les gens issus de l’immigration qui ont, ont eu des carrières heureuses et/ou magnifiques.

Préfère poser la question :
À qui profite le crime ?
(Regardez les gens silencieux, particulièrement ceux qui se bouffent tout le gâteau).

Nota bene : essayez, si tant faire se peut, mais est-ce donc possible ? de vous débarrasser de votre peur ! Et Brochand itou.

(Odeur de sainteté en // avec perdre haleine, porteur de sens.

rose dit: à

vais pas

rose dit: à

porteur de sens ).
Bon mercredi.

Marie Sasseur dit: à

Oas vu ça du scabreux :
« Quant à ses lectures de Peguy et Bernanos, d’autres ici ont montré ce qu’elles valent! MC »

Non seulement ce dément doit me confondre avec un de ses fantasmes, mais tout le monde se souvient de son
 » Bernanos pointait déjà chez Peguy » d’anthologie.

rose dit: à

Et qui lit Péguy ?

De toutes manières, bientôt nous n’aurons plus aucun souci à nous faire puisque la diaspora des nantis est regroupée en endogamie à Cap Ferret.
Ils pourront se bouffer le gâteau tout seul, sans plus même avoir à distribuer les miettes : parce que, plus tu en as, plus tu en veux.

renato dit: à

Odeur de sainteté. L’hygiène corporelle (surtout intime) étant tenu par les bigots un prélude à la luxure, on imagine sans peine l’odeur.

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