Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? Trop injuste alors que lui aussi, après tant d’autres il est vrai, a raconté les ravages d’une épidémie. J’y repense alors que l’on peut voir actuellement sur OCS et sur un tout autre sujet (ce que c’est que l’esprit de l’escalier…) l’adaptation en série de son Complot contre l’Amérique (The Plot against America). C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.
Némésis (traduit de l’anglais étatsunien par Marie-Claire Pasquier, Gallimard et Folio), le trente et unième et dernier roman de Philip Roth paru il y a dix ans en anglais, et deux ans plus tard en France, raconte les tragiques conséquences de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, sont évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le mène à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes (ici on peut lire un extrait). Une guerre dont ce Bucky Cantor est l’absent résigné et coupable ayant été réformé. Il n’en mêne pas moins « sa » guerre sur place à Newark contre l’ennemi invisible (air connu, depuis…). Non seulement une épidémie mais sa menace. Il en fait son affaire personnelle.
Un temps, impuissant car désarmé, il croit se soustraire au spectacle de l’hécatombe à venir, annoncée par des morts parmi les enfants, en rejoignant sa fiancée au bord d’un lac mais revient vite à sa base et ses compagnons d’infortune. D’autant que, aussi loin qu’il ait cru fuir, il a emporté le virus avec lui en lui, à son insu. Infesté, lui qui a voulu faire le bien se retrouve être l’instrument du Mal. Tel Job en son fumier à l’entrée du village, il accable le ciel et son principal locataire : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? L’absence de réponse à son exigence d’explication le ronge. Cet innocent au coeur immense, homme de devoir s’il en est, n’admet pas que ses pourquoi restent sans écho. Dans son monde rationnel, pour un homme comme lui, ni scientifique ni religieux, l’absurde n’a pas de place non plus que l’aléatoire. C’est peu dire que dans ce roman, Philip Roth s’en remet plus au hasard et à la chance, qu’à l’inconscient ou à la providence. Némésis dans la pensée grecque était la messagère de la justice qui châtiait ceux qui devaient l’être, sévère mais juste. Elle sanctionnait la démesure, et son coup était perçu comme une vengeance. A Newark, si l’épidémie de polio est déjà cruelle, sa seule menace sur chacun était déjà perçue comme perverse tant elle torturait les esprits.
Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée. Nemesis n’en est pas moins un roman parfaitement made in Roth.
Et comme les nouvelles vont de plus en plus vite, avant que quiconque ne se risque à exiger de l’Américain qu’il paie clairement sa dette au Français, le romancier J.M. Coetzee, qui consacrait un long article à son livre dans The New York Review of Books, rappelle celle contractée par le Camus de La Peste (1947) à l’égard du Daniel Defoe du Journal de l’année de la peste (1722)… Tout se ligue pour nous faire comprendre qu’en littérature, dès lors qu’une idée et non une forme gouverne la naissance d’un roman, on n’invente jamais rien. Et même une forme, parfois… Savez-vous pourquoi Montaigne est soudainement revenu dans l’air du temps il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis ? Parce qu’on a voulu voir dans les Essais (1580), exploration à sauts et à gambades d’un moi face au monde, la géniale préfiguration des blogs, sites personnels, affichages au Mur et autres journaux intimes en ligne, ainsi que l’écrit Sarah Bakewell un peu partout sur la Toile après l’avoir exposé dans son livre How to live or A life of Montaigne in one question and twenty attempts of an answer (400 pages !) encensé par les meilleurs journaux.
A quoi tient un regain de popularité littéraire ! à une récupération abusive au profit d’une conception assez extensive du simple narcissisme dans tous ses étals (Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu…). Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative puisque Twitter a fait de Félix Fénéon (1861-1944) son pionnier au motif que ce grand critique absolu (livres, art, théâtre) est également l’auteur de nouvelles en trois lignes qu’il publia dans une rubrique à elles dédiée en 1906 dans Le Matin ; réunies en volumes (Le petit Mercure), ces brèves bien dans sa manière, issues de simples dépêches relatant des faits divers, demeurent un classique du haïku à la française :
« Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux[] ». Ou encore : «Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. »
Las ! S’étant aperçu qu’elles étaient longues chacune de cent à cent trente signes, un éditeur américain avisé les fit traduire, les publia et les lança, devinez comment ? En créant un compte Twitter Novelsin3lines qui expédie chaque jour à ses correspondants un fragment de Fénéon.
(« Philip Roth in 1968 visiting his home town of Newark, New Jersey ; Philip Roth, at rear of table, at his Weequahic High School prom. » photos D.R.)
2 031 Réponses pour Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
au fait cricri..chtement j’ai juste reçu une boite de protèges dents tout neuf..sous blistère himpec..ha ça ils te livrent espress
Rose, je m’efforçais de retracer les associations d’idées qui vous faisaient arriver à « Nota bene : Remarquer le pluriel de jupes. Ou bien sa femme est Mormon, ou nous sommes au XVIIIème »
Donc ce n’était pas, comme je l’avais cru :
(1) survivance d’un habillement traditionnel (chapeaux pour les hommes ; bonnets, jupes et jupons pour les femmes) vs. vêtements contemporains de confection
mais
(2) puisque l’on parle de jupes au pluriel, il faut qu’elles soient portées par plusieurs femmes, d’où « Mormons » (polygamie)
Sauf que ce (2) ne tient pas.
Quand on parle de lunetteS (2 verres), de ciseauX (2 lames), ou de pantalonS (plutôt rare en français actuel, mais voyez « trouserS » ou « pantS », 2 jambes) vous n’en déduisez pas qu’il faut plusieurs personnes pour les porter ou les manier.
Ici, ce n’est pas à une paire mais à quelque chose de cet ordre (un objet qui réunit plusieurs éléments), l' »ensemble formé par la jupe de dessus et un ou plusieurs jupons » que se réfère le pluriel de jupes (qui survit surtout dans des expressions).
Vieilli, certes, mais pas à ce point-là : l’un des exemples du CNRTL, « J’ai rêvé qu’elle perdait ses jupes et que je voyais son derrière » est tiré des Mots de Sartre.
(Pendant que j’y suis : au masculin, caduC)
« Christiane dit: à
Pour en revenir à la vraie culture (pas la longue énumération de titres de livres dont on ne sait s’ils ont été lus et pour quelles raisons, par celui qui ne peut que les citer), il y a sur un blog voisin, le témoignage d’une vraie culture.
Comme tu dis. Et voici ce que tu postes. Ah, il te pèse, le confinement, tu vas les courir les brasseries glauques dès qu’on te donnera l’autorisation de sortir, tu vas t’y précipiter ventre à terre, en pulvérisant tes records, dans les lieux infâmes où tu épuises tes dernières forces « en mâchant le sel chaud du plaisir », comme dirait Yourcenar…
Il déboutonna son pantalon. Sammler entendit ensuite le bruit de la fermeture éclair. L’homme lui ôta ses lunettes teintées et les laissa choir sur la table, puis l’obligea, en silence, à baisser les yeux. le Noir avait ouvert sa braguette et sorti son sexe, déployé là, sous le regard de Sammler, avec ses gros testicules ovales, une chose non circoncise, imposante, brune et violacée […]
Elle est jolie, elle est propre, la vertu des vieilles maîtresses d’école…
-d-linquant
j’acquièce baboune..mais havec pédro on travaille paranormalement a sa ruine cosmique..phini les voyages hintergalactiques hintempestifs..un carnet de tiquet 1ère zone par semaine et basta
ps : Staline et Beethoven sont Sagittaire.
et toi t’es une raclure de keupu
Chaloux, bah, elle était plutôt bien, cette nouvelle, dans mon souvenir…
Emailoclopine ne répond plus. Je répète : emailoclopine ne répond plus.
Pimpompin Pimpompin.
Vieille et méchante Christiane, Ed ne me connait pas non plus. Vous êtes mystifiée mais vous me rendrez compte. On ne peut pas raconter n’importe quoi.
Elle est jolie, elle est propre
chtement..va prende ton bain dsiège mon larbin
@ Emailoclopine.
Le plus drôle, c’est ça:
Je crains votre perspicacité littéraire, mais je me rassure en pensant à votre aménité…
Hurkhurkhurk!
J’adore les posts du Pétomane quand il revient après un grosse raclée, la queue entre les jambes encore, faire des petites provocations, comme un gosse de 3 ans…
(Étrange que « hamlet », « D. » et « x » arrivent souvent au blog au même moment, ce soir encore. Les preuves se cumulent que derrière ces 3 pseudos il y a le même type).
On ne peut pas raconter n’importe quoi
toi..tous les jours que yavé a fait mon couillon
Bé quoi, c’était joliment dit, non ?
Je ne savais pas que dans votre univers si particulier, le fait d’évoquer la possibilité que votre personnalité soit issue d’un mauvais rapport à votre père allait me désigner comme l’une de vos innombrables ennemis. D’où les tombereaux de m… que vous renversez sur ma tête, comme sur la tête de quelques autres…
Comment ai-je pu croire une seconde que votre proposition de lire mon texte relevait d’autre chose que de la méchanceté ?
Mystère… Sans doute ma trop grande solitude.
Et ce lancinant tourment d’écrire pour être lue.
Au point d’accepter d’être lue par vous, voire pire : de le rechercher ! Misère de moi !!!
Maurice Desborels, tu vas nous dire enfin un jour, avant que tu meures du Covid-19 (n’oublies pas qu’en tant que vieillard tu es en danger), sous combien de pseudos différents tu viens ici?
C’est étrange comment les silences de « D. » et de « hamlet » se ressemblent devant les mêmes interpellations?
Ce sont les mêmes silences qu’ils « échangent » entre eux ici…
« sous combien de pseudos différents tu viens ici? »
presque tous, mais ils n’ont pas tous le même signe astrologique, du coup on n’est pas toujours d’accord sur tout, parfois les disputes sont telles que l’air en devient irrespirable.
@ D.
Tu as donné quel signe astrologique à « hamlet »? Regarde ta fiche et dis-moi…
(Je profite de l’occasion pour te dire que tu as exagéré sur sa connerie. Je sais bien que tu avais voulu faire un personnage de Crétin Irrécupérable, mais là tu as dépassé les limites).
Nanoclopine, le souvenir de mon père est parfaitement à l’abri de tout commentaire provenant d’aptères de votre espèce, et de bien d’autres, me dois-je d’ajouter. Simplement, à partir du moment que vous évoquez, j’ai commencé à vous lire plus attentivement, comme je ne l’avais jamais fait auparavant, sauf par intervalles comme au temps par exemple du poème sur vos draps flétris par l’amour. Quel réservoir d’énormités, et que d’affinités avec Blabla!
J’ai vu dans le fil une phrase de Pascal, qui vous seriez bien inspirée de méditer. Je vous laisse la chercher.
@ Chaloux
« que d’affinités avec Blabla! »
Les deux sont deux purs Sagittaires…
« Clopine dit: Hamlet, de quoi parlez-vous ? Vous avez été exclus, c’est ça ? »
bien sûr que si que je l’ai été ! à la demande de la quasi unanimité ! même qu’ils ont envoyé une pétition à passou, du coup passou a bloqué mon adresse ip et depuis je ne peux plus rien écrire sur ce blog !
sauf que, comme j’ai mémoire courte, je ne me souviens plus lequel de mes pseudos a été exclu ?
« Les deux sont deux purs Sagittaires… »
comme Beethoven ?
x dit: à
Rose, je m’efforçais de retracer les associations d’idées qui vous faisaient arriver à « Nota bene : Remarquer le pluriel de jupes. Ou bien sa femme est Mormon, ou nous sommes au XVIIIème »
Donc ce n’était pas, comme je l’avais cru :
(1) survivance d’un habillement traditionnel (chapeaux pour les hommes ; bonnets, jupes et jupons pour les femmes) vs. vêtements contemporains de confection
Mais si, petit x, vous avez bien cru : là était mon intention, dans une superposition de jupes.
J’aurais pu dire comme sur Isla del Sol, Copacabana, Bolivie, mais je n’y ai pas pensé.
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fjupes-typiques-de-bolivien-et-robes-locales-copacabana-bolivie-127408269.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Ffr.dreamstime.com%2Fjupes-typiques-bolivien-robes-locales-copacabana-bolivie-image127408269&tbnid=nWJdK9OlJJs2dM&vet=12ahUKEwjm6rmo0ePoAhX5gM4BHUD4DOsQMygaegQIARA1..i&docid=1e-yn34UI4Q74M&w=1155&h=1600&itg=1&q=femmes%20en%20jupes%20osla%20del%20sol%20copacabana%20bolivie&hl=fr&safe=active&ved=2ahUKEwjm6rmo0ePoAhX5gM4BHUD4DOsQMygaegQIARA1
Petit x
oui c’est excatement cela, l’idée que je vous soumettais
« l’ ensemble formé par la jupe de dessus et un ou plusieurs jupons » que se réfère le pluriel de jupes (qui survit surtout dans des expressions). »
https://www.google.fr/url?sa=i&url=http%3A%2F%2Fbougedela.fr%2Fbolivie-que-font-les-femmes%2F&psig=AOvVaw2EqM07Ns6a24TMuqXXJ1bm&ust=1586806586200000&source=images&cd=vfe&ved=0CFMQr4kDahcKEwjQqJrM0uPoAhUAAAAAHQAAAAAQAg
Magret de canard : poêle bien chaude, poser le magret côté peau après l’avoir entaillée en losanges. Si besoin baisser le feu pour ne pas projeter de graisse partout. Vider la graisse dans un pot. Au bout de 5 minutes retourner. Au bout de 5 minutes retourner de nouveau côté peau. Au bout de 5 minutes vider la graisse et retourner. Au bout de 5 minutes retourner côté peau, saler, poivrer, nourrir à la cuillère avec la graisse chaude. Arrêter le feu. Couper le magret dans sa largeur en petites tranches de 1 cm environ.
Servir avec une sauce miel-vinaigre balsamiqueuque-poivre-sel-sauce brune soja-sang du magret. Vite.
Questions :
— selon vous, Proust serait-il le seul écrivain à devoir être transmis, à ne pouvoir être abordé immédiatement ?
— Encore plus largement, le phénomène serait-il réservé à la littérature ?
Je pense à Retour à Reims avec ce récit assez semblable : non plus « et je tombe amoureux. Elle a lu Proust. », mais quelque chose comme « et je tombe amoureux. Il aime la “grande musique” ».
À cette différence près, je vous entends Clopine : D. Eribon n’étant pas un héritier®, il ne faisait pas retour par ce biais à quelque chose qu’il aurait pu acquérir bien plus tôt.
Ce qui constitue d’ailleurs le point commun entre le récit de J. D. (détour pour apprécier et donc retrouver le Proust de la mère) et celui de Pablo75 (retard/décalage temporel pour apprécier et donc retrouver le J.S. Bach du père).
— Peut-on soutenir que le côté « cercle fermé », « confrérie », « franc-maçonnerie aux rites mystérieux, au vocabulaire crypté » serait une exclusivité (et non une caractéristique) des proustiens, proustophiles et proustomanes ?
Ne retrouve-t-on pas ces comportements et ces joies chez d’autres initiés passionnés vouant une sorte de culte à leur auteur de prédilection ?
Que se passe-t-il quand un dostoïevskien passionné en rencontre un autre ? (un jüngerien / jahnnien / Hedâyatolâtre / (Charles) Sorelien / stendhalien et/ou beyliste / un bloyen, ad libitum)
Petit x
je ne savais pas que le masculinn de caduque était caduc : est-ce que cela a encore cours ou bien le féminin l’a-t’il emporté sur le masculin ?
x, à qui parlez-vous ? Si c’est à moi, le « selon vous » de la première question tombe particulièrement à faux. Car je récuse justement cette idée d’une « personne transitive » qui serait indispensable pour comprendre Proust.
Du coup, je ne comprends pas votre deuxième question. Le « phénomène » (? Le besoin d’un mentor ?) pour autre chose que la littérature…
Alors, entendons-nous. Je ne veux surtout pas dire que la compréhension d’une oeuvre viendrait d’une alchimie mystérieuse qui ferait que, pouf, d’un coup d’un seul, vous en auriez toutes les clés. Bien sûr que Painter (moi perso je n’arrive pas à apprécier ce genre de biographie, factuelle, qui démontre surtout un travail de reconstitution mais pourrait s’appliquer à tout et n’importe quoi) peut être utile, bien sûr que vous devez aller chercher tous les éléments que vous pouvez pour comprendre une oeuvre;
Ce que je récuse, c’est cette histoire de, finalement finalement, le mot qui me vient c’est « héritage ». Proust serait réservé à des héritiers d’une parole, d’un contact, etc. non donné à tout le monde…
Je prétends, moi, que Proust est accessible à quiconque peut emprunter la Recherche dans une bibliothèque.
Et qu’affirmer cela est déjà un acte politique.
D. dit: à
Magret de canard : poêle bien chaude, poser le magret côté peau après l’avoir entaillée en losanges. Si besoin baisser le feu pour ne pas projeter de graisse partout. Vider la graisse dans un pot. Au bout de 5 minutes retourner. Au bout de 5 minutes retourner de nouveau côté peau. Au bout de 5 minutes vider la graisse et retourner. Au bout de 5 minutes retourner côté peau, saler, poivrer, nourrir à la cuillère avec la graisse chaude. Arrêter le feu. Couper le magret dans sa largeur en petites tranches de 1 cm environ.
Servir avec une sauce miel-vinaigre balsamiqueuque-poivre-sel-sauce brune soja-sang du magret. Vite.
>D
tout d’abord j’ai mis un petit filet d’huile d’olive et une cuillère à soupe de beurre : c’était de trop.
Ensuite (entailler en losanges je sais faire) j’ai mis côté peau six minutes, puis côté chair quatre minutes ; entretemps dans la même poele j’ai mis deux banaes mûres à cuire avec d ela cassonnade puis deux tranches de polenta ; j’ai eu presque deux cm d’huile qui a envahi toute la poêle.
À coup de sopalin j’ai absorbé cette quantité inimaginable de graisse sur les aliments et aujourd’hui j’ai versé les 3/’ dans le compost pour les escargots et les limaces.
Ah berk D toute cette graisse.
J’ai rien coupé en lamelles fines hier c’était trop rosé ; aujourd’hui ça passait pck j’ai jeté toute la graisse. Mais pas enthousiasmée.
Par contre, la banane ça va bien avec le magret.
J’ai pas eu de sang.
Ne sais pas où est le miel ; je me cherche depuis deux jours.
La sauce soja doit bien aller avec le reste.
Ratage quasi (de veau) complet.
Je me demande aussi si congeler le magret cela ne le durcit pas.
J’ai de la chance : personne n’a partagé ce total ratage culinaire.
Mon mari m’aurait dit « retourne chez ta mère. »
Servir avec quoi ?
À midi j’ai reessayé banane et carottes vichy. C’était pas trop mal.
Georges Picard :
« Cette diffusion intimiste, qui rapproche autour des livres élus quelques esprits parents, est l’une des plus belles manifestations d’amitié intellectuelle, pour le coup réellement désintéressée puisque dévouée à un texte ou à un auteur tiers. Bouche à oreille souvent assorti d’une chaleur de jugement dont la réputation du livre conserve un nimbe de mystère, un presque rien de spécifique et de secret qui le signale aux quelques lecteurs conquis, sortes d’initiés d’une confrérie de fervents admirateurs — encore que ce dernier terme ait beaucoup perdu de sa force, usé par l’abus qu’on en a fait. Ici, l’admiration n’entretient pas la distance liée aux chefs-d’œuvre qui nous étouffent sous le poids de leur respectabilité historique ; elle est dévoreuse, amoureuse et délibérément aveugle aux réserves critiques, même fondées. C’est une passion : en tant que telle, elle se passe d’objectivité et de justification et ne connaît que le parti pris de l’enthousiasme. Les Chants de Maldoror, Ulysse, L’Homme sans qualités, Au-dessous du Volcan, pour prendre quelques exemples célèbres de livres […] doivent leur assomption dans l’esprit collectif à de telles conjurations de lecteurs idolâtres. »
(Et juste après, ceci (qui ne se rapporte pas aussi directement à la conversation) :
« Comme l’amour ou l’amitié, l’attirance profonde pour un livre ou pour un écrivain est souvent sans raison et au-delà de toute justification. Elle ne suit pas la courbe de la notoriété, même pas celle de la postérité. Elle est indépendante de la cotation du talent ou du génie. Il est parfois difficile d’expliquer pourquoi une œuvre exerce une attraction spéciale, puissante et intime, pourquoi et comment elle résonne profondément en nous. […] Il faudrait pouvoir descendre dans les inconscients, mettre en évidence les similitudes des rythmes vitaux, des respirations intérieures »)
@x : je crois que les discussions entre deux dostoïevskiens et entre deux proustiens risquent d’être différentes.
les proustiens vont plutôt parler des personnages, leurs comportements, leurs inclinations etc… et une personne qui n’a jamais lu Proust ne pourra pas parler avec eux.
alors qu’une personne qui n’a jamais lu Dostoïevski pourra parler avec deux dostoïevskiens qui discutent ensemble, il ne se sentira pas « exclu ».
en ce sens les « proustiens » appartiennent à une sorte de confrérie, ce qui n’est pas le cas des dostoïevskiens.
l’autre différence est que Proust a des vues très étroites qui s’en tiennent au vécu réel de ses personnages, ou à ce qu’il attendrait de ce vécu : par exemple par rapport à l’amour, Proust ne voit jamais d’histoire d’amour vraie, sincères et réussie : Prosut ne croit pas en l’amour en dehors de celui qu’il porte à sa mère et sa grand-mère.
alors que chez Dostoïevski ça part dans tous les sens et tous les possibles : toutes les situations humaines existent, c’est moins « restreint » à la simple expérience vécue.
christiane dit: à
Eh oui, je sais, bouguereau, qu’il est lâche, aussi.
Salut à toi.
Quelle engeance dans cet espace !!! Et chaloux est un des pires énergumènes que nous rencontrons, ici.
Certaine… se trompe en lui accordant des circonstances atténuantes. C’est un vrai mauvais et elle une vraie naïve (une sorte de Prince Mychkine…).
Si c’est de moi qu’il s’agit, certaine… ce serait à cause d’une inversion des rôles.
Elle, une vraie méchante et lui un si grand naïf.
Mais qui sait au fond ?
Et qui sait quoi ?
Quoique dans ce confinement, les caractères se révèlent que c’en est effrayant.
Jusqu’où peut-on supporter quoi ?
Et jusqu’où reste-t’on civilisé ?
en ce sens Dostoïevski est proche de Shakespeare (ce que Tolstoï lui reprochait, lui qui n’aimait pas WS) : une personne qui n’a jamais lu Shakespeare pourra parler de ses pièces avec 2 spécialistes de Shakespeare sans se sentir exclu.
alors que c’est aussi impossible de parler de Proust si on ne l’a pas lu que de parler d’un tableau si on ne l’a jamais vu.
Chaloux dit: à
Nanoclopine, le souvenir de mon père est parfaitement à l’abri de tout commentaire provenant d’aptères de votre espèce, et de bien d’autres, me dois-je d’ajouter.
Il me semble que cela participe de plus grande amplitude : son père, ses enfants, sa mère, soi peut en parler ; les autres sont soumis à interdiction.
Et plus interdiction est forte, plus cela donne liberté à soi de dire.
Pas plus intolérable pour moi que d’entendre dire l’autre sur sa famille à soi.
Qu’il parle de la sienne, s’il peut, s’il est capable ; mais de la mienne, seule moi.
Enfin, c’est une idée. Parfois, il y a éclaircissement apporté ; mais s’il y a jugement c’est mort. On ne peut que soi-même porter jugement sur ce qui nous concerne : pas autrui.
Hamlet, et puis surtout Dosto est un écrivain « moral », alors que Proust, in fine, malgré ses envolés sur la guerre de 14, sa posture de fils aimant, etc., ne l’est pas.
D’ailleurs, la fameuse « mort de la grand’mère » est traitée de bout en bout de façon à bien faire comprendre que le Narrateur n’a aucune compassion pour l’autre. Ce ne sera que ‘plus d’un an plus tard, de retour à Balbec, que le sentiment de perte s’emparera de lui.
La mort de la grand’mère est un des passages les plus terribles de la littérature française, parce qu’il est parfaitement « amoral »;
Alors que chez Dosto, quelque soit la dureté du passage (pour moi, c’est l’épisode du « torchon de tille » qui est l’absolu de l’humiliation, et dieu sait que Dosto en connaît un bout, sur l’humiliation, à croire qu’il n’a connu que ça, et dieu sait que j’ai moi aussi, sur le bout de la langue, le sel âcre, repoussant et particulier de ce sentiment-là)quel que soit le passage décrit, donc, il y aura toujours, derrière, un auteur particulièrement moral, et dont l’indignation sera bridée par le sentiment de sa propre indignité. Ce qui est particulièrement touchant, si vous y réfléchissez deux secondes, non ?
Tout se transmet. J’ai eu deux professeurs (femmes) de piano exceptionnelles, la première et la dernière. La dernière, élève de Jeanne Blancard, m’a apporté tellement de choses essentielles que j’ai mis vingt-cinq ou trente ans à en faire le compte.
@Pablo. Je viens de commander trois livres « du plus grand spécialiste de Schubert » sur Schubert, ainsi que son traité de ponctuation.
Et comme ce qui se ressemble s’assemble, c’est bien entendu à Chaloux que Jacques Drillon s’adresse. Légitimité de l’entre-soi. Une main sur le piano, l’autre occupée à se gratter la virilité !!!
Les couilles Clopine.
Ils se parlent parce qu’ils sont férus en musique.
vingt-cinq ou trente ans, Chaloux ?
Ce n’est pas pareil. Il y a une différence de cinq ans.
@ Les preuves se cumulent que derrière ces 3 pseudos il y a le même type
… oui, 57, c’est moi j j-j, et marie-niktamèrelaputàlacok va vous les apporter fissa… Tokup, hein.
« Grands dieux! Restez fumer à l’intérieur ! »
On ne fume pas à l’intérieur.
Clopine : oui, une morale à plusieurs étages et souvent difficilement repérable, ce qui dû décontenancé Nietzsche, car le plus souvent la morale on ne la trouve dans ce qu’il écrit, elle est bien présente mais de façon confuse, c’est le lecteur qui la recherche et le plus souvent ne la trouve pas, la seule chose qu’il perçoit c’en est une possible existence chez l’homme : Dostoïevski aurait pu appelé ses livres « à la recherche de la morale perdue ».
Proust est souvent plein d’aprioris, et pas seulement sur l’amour et sur les relations entre les individus, il y a chez lui une conscience sombre et malheureuse, Dostoïevski est bien plus optimiste et lumineux.
@ Ils se parlent parce qu’ils sont férus en musique.
oui…, ils ont le rouilles encagées par la musik.
Il ne faut pas avoir peur de la graisse.
Notre société nous a formaté pour pointer du doigt la graisse. C’est complètement con.
Le canard à besoin de sa grausde. Même les canards sauvages ont une bonne épaisseur de graisse qui les protègent du froid et constituent pour eux une source d’énergie en cas de besoin.
Si l’Homme à réussi à traverser la période glaciaire c’est grâce à la graisse.
Si vous voulez ne pas grossir, mangez de la graisse et laissez tomber les glucides complexes qui font exploser le taux d’insuline.
Vive la graisse ! Vive la France !
Et ce joli roman de Roland Cailleux, Une Lecture dont le protagoniste, homme d’affaire et viveur, pas spécialement littéraire, découvre Proust à l’occasion d’un autre confinement (soupçon de tuberculose) et l’aborde avec une grande naïveté, prenant d’abord parti pour Robert de Saint-Loup contre le narrateur.
Le point de vue de Cailleux s’oppose à celui qui a été présenté ici : selon lui, c’est le chef d’œuvre lui-même qui façonne, éduque et affine progressivement le lecteur « innocent » qui devient, à force de lectures et relectures, d’arrêts et de reprises, d’enthousiasmes suivis de perplexités, non pas le destinataire idéal de l’œuvre mais du moins son lecteur capable.
On est parti de très loin :
« Quand je lis des romans, je me demande quelquefois ce qui peut pousser les gens à écrire, en dehors du besoin de s’en conter. […] Je préfère, quant à moi, la réalité. […] De toute façon, il y a mutilation, dans ces tranches de vie. »
« Les mensonges m’embêtent, et tout roman est invérifiable ».
Tiens !: « Je ne comprends rien à leurs sous-entendus, à leurs mots de passe [proustiens] »
« Sans avancer beaucoup au premier contact d’une œuvre qui ne semblait pas s’engager ».
« Il n’était cependant pas insensible à l’impression ambiguë de fausse reconnaissance qui l’envahissait peu à peu. »
« Bruno ne faisait pas à l’aventure de Swann le crédit d’en généraliser l’enseignement […] Il le traitait de larve, s’écœurait […] de cette révoltante faiblesse d’homme que le moindre mouvement d’apparente bonté de la part d’un [sotte] suffisait à réenchaîner. Il ne le plaignait plus depuis qu’il avait compris combien la vie de Swann, avant qu’il eût connu Odette, était déjà une vie gâchée […] Que sacrifiait-il de si précieux à ses amours […] ce pitoyable héros qui n’avait même pas le courage de regarder les choses en face ».
« Il aurait voulu pouvoir acquérir (sinon sans effort, du moins sans crainte de gaspiller son attention en face d’une épuisante prolixité) le fruit et l’enseignement dernier, la sagesse succulente qu’il croyait devoir lui être livrés à la fin de cette lecture. »
« Le pessimisme de Proust, contre lequel il s’était déjà heurté de front, recommençait sa guérilla lancinante. Bruno était dévoré du désir enfantin d’opposer quelque écrasante contradiction à la thèse selon laquelle tous les plaisirs n’étaient qu’illusion ou ne faisaient que déplacer momentanément la douleur. »
« Marcel ne semblait pas croire possible la réciprocité de la passion […] Un seul amour heureux eut suffi à réduire à rien la théorie de Marcel, si bien que Bruno n’en poursuivait qu’avec plus de partialité le récit de ces amours contrariées, espérant sans cesse que ce qu’il croyait un simple malentendu entre Marcel et Gilberte allait se dissiper comme à la fin d’un conte ».
Plus tard :
« [Descendant les Champs-Élysées au volant de sa voiture, Bruno] s’attarda à examiner avec tendresse l’allée où déambulaient des amateurs de cinéma, des amoureux, des mères de famille et leurs enfants. Il chercha dans les bosquets la silhouette du chalet et celle de la « marquise », et malgré lui sourit d’aise.
Il se rendit compte alors seulement qu’il avait évoqué Gilberte comme s’il avait réellement joué avec elle et comme s’il se fût agi là d’un de ses propres souvenirs. »
« Sa lecture s’éloignait de lui chaque jour un peu plus. Il essaya de se rappeler au hasard un épisode de l’œuvre qu’il admirait tant. Tout naturellement il pensa à la rupture de Marcel avec Gilberte. Il lui revint seulement à la mémoire cette idée du héros […] D’un volume entier, il n’avait donc sauvé qu’un si misérable butin. Devant ce résidu dont il n’avait pas la sottise de croire qu’il était un schéma ou un résumé, il demeurait stupide, déçu et vexé à la fois. Proust avait-il pris la peine d’écrire tant de pages pour se répéter, ou Bruno était-il si follement oublieux de ce qui l’avait enivré et lui avait permis de vivre comme au-dessus de lui-même ? »
« Il était humilié […] d’un pareil échec, qui le renvoyait au dernier rang, celui qui était le sien avant sa lecture. L’œuvre de Proust lui apparut comme une masse gigantesque et compacte, sorte d’iceberg monstrueux, étincelant et diaphane. […] Ébloui et perdu d’avance, il ne distinguait même plus l’architecture de ce monument miraculeux, non plus que ses raisons d’être ou ses plus secrètes beautés. »
« Il dut s’avouer incapable de se raconter à lui-même la vie d’Odette depuis la Dame en rose jusqu’à sa dernière apparition du Temps retrouvé. Il avait été frappé […] l’autre soir, en écoutant Berty ou le secrétaire d’ambassade, de les entendre citer des passages du Temps perdu qui lui étaient inconnus et qu’il aurait juré de bonne foi ne pas s’y trouver. Ainsi avait-il sauté, avec des fadings d’attention, tout ce qui se rapportait aux amours de Mme de Cambremer avec Swann […] Peut-être après tout avait-il oublié ce pour quoi il n’avait pas de mordant, et peut-être aussi ce qu’il n’avait pas lui-même personnellement éprouvé.
Son malaise commença à se dissiper un peu quand il se rappela l’impression qu’il avait ressentie aux Champs-Élysées tout à l’heure. Sans doute avait-il enregistré plus de choses et plus intimement qu’il ne le pensait. De même, ayant trouvé au hasard, à un étalage de libraire, un volume du Temps perdu, il avait été surpris, l’autre jour, de trouver là une idée qu’il croyait à lui et qu’il avait seulement faite sienne, ayant oublié cette dette, et le nom de son créancier. De même était gravé en lui (encore qu’il ne se trouvât pas en état de pouvoir l’exposer à quiconque) ce qu’il avait, au cours de sa lecture, le plus admiré, et ce pour quoi il s’était absolument passionné, la morale d’Elstir par exemple, ou l’angoissante curiosité de ce qu’était la véritable Albertine. Et certes, pour celle-ci, Bruno se trouvait toujours incapable d’exposer clairement son caractère et d’expliquer le mobile de ses actes, mais il devinait que cette imprécision même était peut-être tout Albertine, et, cette impossibilité de cerner un être, une partie de ce que Proust avait voulu révéler. »
Vous êtes trop long, x. Vous avez un tout petit pseudonyme et vous faites de gros commentaires. C’est pour vois faire remarquer.
@ Il ne faut pas avoir peur de la Grèce.
Non, pourquoi ? c le berçot de notre civilisation, quand même !
@ Vous avez un tout petit pseudonyme
oui, mais pas forcément un micro-pénis non dépusselé, hein, dédé, comme qui dirait, l’bougr ?
Quel signe pour hamlet ?
Je dirais Lion.
même de la boue la plus infâme, Dsotoïevski est capable de faire jaillir une étincelle, voire une lumière, que personne n’aurait cru possible, cela vient de ses années d’emprisonnement, il sait que ça existe parce qu’il l’a vu, ces conditions où le mal est là bien sûr, la méchanceté bien sûr, ça c’est normal parce qu’il faut survivre, et puis soudain une étincelle, du coup Dostoïevski le sait, cette étincelle est toujours là, même si elle est enfouie sous des tonnes de pierre, elle est là, elle existe, et ça, pour avoir cette force d’aller la chercher aussi loin, il faut être sacrément courageux, et optimiste.
Kilekon ce J-cube. Chaloux avait raison à 100 %
Je devrais davantage faire confiance à Chaloux.
Kilekon ce J-cube. Chaloux avait raison à 100 %
Je devrais davantage faire confiance à Chaloux.
»
D. dit: à
Quel signe pour hamlet ?
Je dirais Lion.
»
bien vu, dans es pseudos puck est Lion ! Dexter est Capricorne, D. est Vierge, x est Verseau, petit rappel est Taureau, Lucien Bergeret est Poisson, qui encore ?
« … c le berçot de notre civilisation, quand même ! »
« Par tant de temps marchant dans des Grèces rui-
nées, sans aimer j’admirerai d’en sortir une
lumière où je marche sur la ligne qui suit
Celuy qui sçait quel toast il découvre ni quand
Dans quelle demeure si ce ne sera pas pour nous
Une aise, une heure d’aise, l’abondance qui
Nous a si bien défigurés, tous les deux :
Au-dessus de quelques autres excellences, nous
Élevons pour les cultiver toutes les trouvailles
De peu d’importance la /tranquillité de l’ordre
(et si c’était la guerre) n’est que saloperie.
Ça fait 23 signes et, même alignés, on ne peut en
Ceinturer ton sein qui est infranchissable et
Que tu caches toujours quand je suis sur le
Point d’en associer la vue au plaisir de
Savoir ce qu’il en incombe à ton regard.«
D. dit: à
Vous êtes trop long, x.
»
arrête tes bêtises ! si tu ne veux pas lire ne les lis pas, mais n’en prive pas les autres, les commentaires de ce mec c’est perles ! je les copie colle et je les relis sur papier avant de me coucher.
D. dit: à
Kilekon ce J-cube. Chaloux avait raison à 100 %
Je devrais davantage faire confiance à Chaloux.
Au point où il en est, on devrait plutôt dire J-bouillon-cube
Le Lion aime être admiré. Il faut qu’on l’aime. Mais il est capable de se soumettre.
Il aime communiquer. Il adore s’entourer de signe d’air (c’est pour cela qu’il a besoin de moi ici). Le lion occupe typiquement un poste où il est en limite de compétence. Ce n’est sans doute pas le cas ici, je ne parle que de généralités. Il n’en a aucune cobscirnce, toujours de façon générale.
Pour l’ascendant : balance. Veut l’équité à tout prix.
Marie Sasseur dit: à
#quand LSP fut accusée
Les correcteurs du journal, il me semble.
La rosse n’était pas en reste.
>Marie
rose : c’est moi.
Oui, c’est moi qui la première ai évoqué les noms des correcteurs du monde.fr et tenanciers du blog Langue Sauce Piquante.
C’est également moi qui ai parlé de l’alcoolisme, et désormais, lorsqu’il y a tel ton dans tels commentaires, c’est clair comme de l’eau de roche que c’est sous emprise de l’alcool ou autre chose ; en tout cas sans lucidité, dans un espèce de brouillard terrible et comateux.
Oui, Marie : la plus rosse des deux, vous ou moi ?
Pour vous, Marie
https://www.youtube.com/watch?v=2aOLW_R9-E4
Depuis, ai fait qq. efforts phénoménaux dont je ne sais la portée (parfois de grands sentiments d’inutilité totale tant les comportements se répètent comme figés et inaliénables, d’où alors mon déception, déception, déception quand impertubablement les ornières se creusent toujours aux mêmes endroits et nous n’avons pas Jean Valjean pour soulever l’essieu de la charrette, et donc cela creuse, creuse, creuse).
Efforts pour tolérer unetelle, unetelle pour me demander si efforts aboutissent.
N’empêche que ce qui est inaliénable ici sur ce blog de La République des Livres est l’amour de la littérature et le fait que les intervenants, non, ne sont pas des avatars mais des êtres vivants, de chair et d’os faits.
Au même titre que l’histoire que je raconte ici de ma mère et de moi n’a rien de la fiction mais est une histoire vraie et que la seule manière que j’ai eue de la supporter pck c’était totalement insupportable a été de la partager avec vous. Ce qui parfois m’apparaît comme mal fondé alors que généralement -àl’exception de Marie Sasseur-vous êtes bienveillants envers moi, ma mère et ce récit de vie.
@x : « Marcel ne semblait pas croire possible la réciprocité de la passion […] Un seul amour heureux eut suffi à réduire à rien la théorie de Marcel »
c’est tout de même vrai.
et sur le fait que, contrairement à Dosto, une personne n’ayant pas lu Proust ne peut pas se joindre à une conversation entre 2 proustiens ?
pourriez-vous me dire si vous partagez cet avis ? ou bien me trompe-je ?
>D
ne me dites pas que vous êtes Lion.
« Marcel ne semblait pas croire possible la réciprocité de la passion […] Un seul amour heureux eut suffi à réduire à rien la théorie de Marcel »
c’est la vérité, mais cela reste pour moi un mystère.
c’est chez Proust non pas une théorie mais une idéologie ? parce qu’au cours de sa vie il a bien dû rencontrer des exemples qui contredisait cela ? et ces exemples son idéologies a fait en sorte de refaire entrer dans sa vision ?
je suis certain que Proust a modifié tout un tas de réalités pour les faire entrer dans son logiciel.
Non seulement je ne grossis pas mais je suis de plus en plus maigre et je mange de moins en moins.
La graisse c’est horrible.
Je vieillirai sèche comme un Justin Bridon.
Proust nous a montré non pas ce qu’il voyait, mais ce qu’il voulait voir.
Mais non je ne suis pas Lion, Rose.
Je suis d’un signe d’air. Le Lion est un signe de feu.
« Dostoïevski le sait, cette étincelle est toujours là, même si elle est enfouie sous des tonnes de pierre, elle est là, elle existe, et ça, pour avoir cette force d’aller la chercher aussi loin, il faut être sacrément courageux, et optimiste. »
C’est aussi que l’on voit l’enfant derrière.
L’enfant d’avant les turpitudes.
Et là, forcément c’est l’enfance d’Ivan* et si l’on craque c’est que cet Ivan là, comment ne pas l’aimer ? L’idiotie de la femme : elle devrait lui faire rentrer le charbon de bois.
Bon dieu, D, j’ai tremblé. Je ne m’entends pas avec les lions. Ils me bouffent. Je déteste ça. Maintenant que je deviens un sac d’os, z’auront moins faim.
Un jour, vous nous le direz votre signe d’r, D. ?
Mangez des protéines, Rose.
Au moins deux fois par jour. Avec des légumes et légumineuses. C’est très important.
Sèche comme un Justin Bridou.
et c’est la chose passionnante sur ce blog : on retrouve la même chose chez les personnages de ce blog quand ils parlent en bien ou en mal d’une autre personne, les critères utilisés pour juger untel en bien peuvent être utilisés pour parler d’une autre personne en mal, et ainsi se créent des alliances ou des oppositions, souvent en fonction des intérêts qu’ils y trouvent.
et si on analyse correctement ce fonctionnement, il suffit alors d’appuyer sur le bon bouton pour déclencher la réaction attendue.
et si on appuie sur plusieurs boutons en même temps on voit se dérouler sur ce blog la pièce que l’on veut voir se dérouler.
Rose, vous avez le choix entre Balance, Verseau et Gémeaux.
» D’un rythme lent elle le dirigeait ici d’abord, puis là, puis ailleurs, vers un bonheur noble, inintelligible et précis. Et tout d’un coup, au point où elle était arrivée et d’où il se préparait à la suivre, après une pause d’un instant, brusquement elle changeait de direction, et d’un mouvement nouveau, plus rapide, menu, mélancolique, incessant et doux, elle l’entraînait avec elle vers des perspectives inconnues. Puis elle disparut. Il souhaita passionnément la revoir une troisième fois. Et elle reparut en effet, mais sans lui parler plus clairement, en lui causant même une volupté moins profonde. Mais, rentré chez lui, il eut besoin d’elle : il était comme un homme dans la vie de qui une passante qu’il a aperçue un moment vient de faire entrer l’image d’une beauté nouvelle qui donne à sa propre sensibilité une valeur plus grande, sans qu’il sache seulement s’il pourra revoir jamais celle qu’il aime déjà et dont il ignore jusqu’au nom. »
Sonate de Vinteuil était son nom.
d’où sans doute cette addiction. sauf qu’il arrive un moment où ce jeu finit par être lassant.
D. :
j’ai regardé sur un site spécialisé.
Balance :
qualités : Idéaliste, coopératif, diplomatique, courtois, impartial, social, hospitalier, communicatif, créatif
défauts : Indécis, évite les confrontations, rancunier, l’apitoiement sur son sort, vaniteux, pas fiables dans certaines circonstances, peut-être superficiel
Ce qu’aiment les Balances : l’harmonie, la douceur, s’amuser, le partage avec les autres, la nature, la compagnie, la qualité, la mode
Ce que détestent les Balances : la violence, l’injustice, les fortes personnalités, la conformité, la solitude
Verseau :
Qualités : analytique, intelligent, engagé socialement, inventif, original, progressiste, indépendant, idéaliste, solidaire
Défauts : Peu fiable, chaotique, têtu, impassible, sarcastique, rebelle, distant, inaccessible, inflexible, caractériel
Le Verseau aime : provoquer, les surprises, les imprévus, aider les autres, s’engager pour de bonnes causes, être à l’écoute des autres, les conversations intellectuelles, passer du bon temps avec ses amis, les nouvelles technologies
Le Verseau n’aime pas : les restrictions, le conformisme, l’ennui, les promesses non tenues, les contextes sans intérêts ou ennuyeux, la routine, les personnes qui ne sont pas d’accord avec lui
Vous devez avoir mangé chaque jour au moins 300 g de viande/volaille/poisson/oeuf/fromage pas trop gras en association avec légumes et légumineuses.
Viande rouge 2 fois par semaine pas plus.
1 oeuf par jour si vous voulez.
Produits de première qualité, bio si possible.
D. : résultat : Verseau !
en plus les Verseau adorent les andouillettes à la moutarde et il me semble bien que c’est votre plat favori.
Rose: la forme féminine ne l’emporte que dans votre mémoire visuelle, peut-être en raison d’une fréquence plus grande de l’adjectif en compagnie d’un substantif féminin (« une règle caduque », « à feuilles caduques »). Mais « feuillage caduc », un phonème caduc.
Il me semble que l’on observe de plus en plus souvent le même phénomène (mémoire traîtreusement sélective) avec l’adjectif « public » : « l’opinion publique » mais « un service public ».
(Je crains de vous égarer si j’écris : la forme masculine de cet adjectif n’est pourtant pas caduque !)
Clopine, la question s’adressait d’abord à ceux qui affirment la nécessité de la transmission de Proust, mais je pensais qu’elle pouvait aussi intéresser les autres. On pourrait imaginer, par exemple (je ne sais pas du tout si c’est votre cas) quelqu’un qui ne serait pas d’accord s’agissant de Proust mais aurait fait des constatations semblables à propos d’un autre auteur, ou d’un autre art, ou d’autres groupes d’amateurs passionnés, que l’on aurait jugés un peu ridicules ou même repoussants de l’extérieur, avant d’entrer soi-même un beau jour dans le cercle magique.
J’aime bien l’andouillette en effet, mais il est presque impossible d’en trouver qui soient bio. J’en mange rarement. C’est un plat très diététique.
J’ai aussi appris à éviter les charcuteries qui contiennent souvent des additifs dangereux. Il paraît qu’on peut atténuer leurs effets cancérigènes en mangeant un yaourt.
C’est surtout la tête de veau que j’adore littéralement. J’en mangerais dès le petit déjeuner. Très diététique également.
rose dit: à
La graisse c’est horrible.
Je crois que c’est Barrès qui dit qu’à partir d’un certain âge les femmes doivent choisir entre leur corps et leur visage.
France Gall était balance.
« Verseau :
Qualités : analytique, intelligent, engagé socialement, inventif, original, progressiste, indépendant, idéaliste, solidaire
Défauts : Peu fiable, chaotique, têtu, impassible, sarcastique, rebelle, distant, inaccessible, inflexible, caractériel
Le Verseau aime : provoquer, les surprises, les imprévus, aider les autres, s’engager pour de bonnes causes, être à l’écoute des autres, les conversations intellectuelles, passer du bon temps avec ses amis, les nouvelles technologies
Le Verseau n’aime pas : les restrictions, le conformisme, l’ennui, les promesses non tenues, les contextes sans intérêts ou ennuyeux, la routine, les personnes qui ne sont pas d’accord avec lui »
C’est mon portrait craché, hamlet !
Chaloux dit: à
rose dit: à
La graisse c’est horrible.
Je crois que c’est Barrès qui dit qu’à partir d’un certain âge les femmes doivent choisir entre leur corps et leur visage.
deux remarques :
Barrès est antédiluvien.
Croyez-vous que nous les femmes ce sont ces genres de préoccupations que nous avons, choisir entre notre corps et notre visage ?
x dit: à
Rose: la forme féminine ne l’emporte que dans votre mémoire visuelle, peut-être en raison d’une fréquence plus grande de l’adjectif en compagnie d’un substantif féminin (« une règle caduque », « à feuilles caduques »). Mais « feuillage caduc », un phonème caduc.
Il me semble que l’on observe de plus en plus souvent le même phénomène (mémoire traîtreusement sélective) avec l’adjectif « public » : « l’opinion publique » mais « un service public ».
(Je crains de vous égarer si j’écris : la forme masculine de cet adjectif n’est pourtant pas caduque !)
je suis assez stupéfaite car je ne connaissais pas ni l’orthographe ni l’emploi du masculin caduc.
Par contre, vous ne m’agarez pas une verste, eu égard au fait que votre caduque final s’accorde avec la forme, féminin, donc.
Et le caducée ?
Masculin et finale en ée ? Un lien avec caduc ?
P.S me semble qu’aucun problème pour public, un espace, et publique, une fille.
Vous ne m’égarez pas d’une verste. Non.
Sur Arte, Barry Lyndon, de Kubrick se termine .
Genre, dit le programme : Magnificence et petitesse…
C ‘était l’un des films préférés de Montaigne à Cheval, MaC. Jean-Philippe en parlait parfois, il était brillant et intarissable .
@ J-bouillon-cube
et l’chalumeau qu’en rate pas zune. Obigé de viendre au secours de ce pauvre D. : obligé de pactiser avec ce pussot, incapable de reconnaître de ce dont il s’est lui-même affublé. Pauvres gars, bouffeurs de graisses,
Couchés, vous dis-je ! la cloche a sonné… Damain… l’un dit de PAC : confinés à la nicht.
>D => Balance
je ne mange pas de viande rouge deux fois par semaine. Non.
Non, je ne crois rien, Rose, je cite, tout bonnement.
BL ?… oui, ce film, revu pour la 4e fois a bien mal vieilli. Marisa s’est pas foulée, hein
Quant à Haendel, Mozart et Schubert… bon, ça nous a fait des tubles…, c’est déjassa.
hamlet dit: à
« et c’est la chose passionnante sur ce blog : on retrouve la même chose chez les personnages de ce blog quand ils parlent en bien ou en mal d’une autre personne, les critères utilisés pour juger untel en bien peuvent être utilisés pour parler d’une autre personne en mal, et ainsi se créent des alliances ou des oppositions, souvent en fonction des intérêts qu’ils y trouvent.
et si on analyse correctement ce fonctionnement, il suffit alors d’appuyer sur le bon bouton pour déclencher la réaction attendue.
et si on appuie sur plusieurs boutons en même temps on voit se dérouler sur ce blog la pièce que l’on veut voir se dérouler. »
et c’est la chose puante sur ce blog : celui qui s’assume à ses jeux de rôle complètements cons et passablement tarés ; ce qui fait que l’on fuit. Et que des gens corrects et compétents en ont ras le bol à juste mesure. Ce qu’exprime par exemple christiane ou qui explique que Lavande ne vient plus commenter. Que WGG s »enfuit etc.
Je crois que c’est Barrès
typique de mauvaise foi : croyez-vous que ? Non je ne crois rien, je cite.
Marre et excédée.
Vous répondrai demain matin J J-J je vous remercie de votre réponse rapide.
Rose, il y a de très belles femmes rondes et de très belles femmes minces, de tous âges. La beauté est une grâce qui ne se mesure pas au mètre.
Janssen J-J dit: à
@ J-bouillon-cube
Je ne pactise avec personne mais je vois que j’ai touché juste…
Hurkhurkhurk!
Parce que, ce qui est puant, et puis je me casse, est de prendre les gens pour des marionnettes, ce que nous ne sommes pas ; et pas même un théâtre de marionnettes.
Donc je m’oppose.
00 : 13
Vous, étoiles silencieuses, tellement lointaines en vos espaces infinis mais si proches de mon esprit quand je vous contemple, ne seriez-vous pas les empreintes célestes des bonnes âmes de nos ancêtres depuis longtemps disparus ?
Parlez-moi, étoiles silencieuses, je saurais bien vous entendre et vous comprendre puisque je vous aime depuis la nuit des temps.
Les étoiles parlent le silence mais leur silence n’est jamais muet.
souvenez-vous
Arafat et la charte « caduque »
Le chef de l’OLP, reçu à Paris, suit les recommandations du président Mitterrand et accepte de reconnaître le droit à l’existence d’Israël
« C’est caduc. » En deux mots, prononcés en français à Paris le 2 mai 1989, Yasser Arafat, alors chef de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), accomplit l’un de ces gestes politiques importants qui auront jalonné l’interminable affrontement en Terre sainte.
https://www.lemonde.fr/vous/article/2009/08/12/mai-1989-arafat-et-la-charte-caduque_1227864_3238.html
@ Ozymandias.
De Ptolémée l’Astronome
Anth. Pal. IX, 642
Mon temps est éphémère, et ma mort arrêtée,
Mais lorsque je contemple le ciel rempli d’étoiles,
Quittant la terre épaisse, l’immensité sans voile
Me gave de son miel, et je me sens un dieu.
La barque du passeur, et les cyprès qui dansent,
Abolissent l’adieu,
Suspendent leur créance,
Me laissant un instant goûter l’Éternité !
@ Chaloux
Un grand merci aussi infiniment grand que l’Infini, à vous cher Maître ès étoiles.
Bonne nuit.
hamlet, à je ne sais quelle heure : proustiens contre dostoïevskiens ?
On ne rejouerait pas le débat « tel maître tel chien » (à moins que ce ne soit l’inverse) ?
Plaisanterie à part, il me semble que l’on se sent toujours exclu d’une passion qu’on ne partage pas (un buveur d’eau à une réunion d’œnologues, un mec normal parmi des cinéphiles capables de réciter par cœur des milliers de génériques, d’énumérer tous les faux-raccords des films de Machin).
Je ne vois pas pourquoi un proustien patenté s’ennuierait moins à un colloque consacré à Dostoïevski que l’inverse (surtout s’il ne connaît pas un mot de russe).
(Mais s’il s’agit d’un chartiste qui passe par là comme René Girard, phare ou pas phare, il fera des liens, et comment.)
Cela dit, en retournant à votre question je me rends compte que vous parliez de quelqu’un qui n’a « pas lu ».
Pas lu du tout, jamais ouvert ?
Mais si l’on ne doit pas imaginer le Huron improbable ou le Martien, qui n’auraient jamais entendu parler de, qui ne le situeraient pas du tout, encore faudrait-il savoir quel type de connaissance par ouï-dire, quelle image préalable (réputation) de l’auteur ou de l’œuvre, dessinant par avance un « pour moi » ou un « pas pour moi ».
Lu un peu, sans persévérer parce qu’on « n’accrochait » pas ?
Lu en partie, et largement oublié depuis ?
(Je me livre à un remake de Pierre Bayard, sans le talent. Voyez plutôt l’original.)
Ce qui peut arriver (ce qui nous arrive à tous pour des auteurs différents), c’est qu’en écoutant, avec une certaine frustration parce qu’on ne peut pas ajouter son grain de sel, on soit « accroché » ou non par la chaleur, l’enthousiasme des connaisseurs (c’est le cas des « transmissions » évoquées ici).
Ou au contraire rebuté, repoussé, mais par quoi exactement ?
C’est là qu’il faudrait être plus précis et parvenir à faire la différence entre nos impressions et ce qui est le cas, entre ce qui relève du texte, du rapport au texte et des relations interpersonnelles tout à fait extra-littéraires.
rose, ne réduisez pas Barrès à un mauvais mot de salon.
Il a tout de même écrit La Colline Inspirée , le Monsieur.
Et Amori Doplori Via Sacrum ou sont de superbes pages sur Venise.
Et La Grande Pitié des Eglises de France.
14-18 l’a fait évoluer. « Les Différentes Familles spirituelles de la France » en sont le résultat. Pas le cas de tout le monde, dans sa génération.
Et les Cahiers ne sont pas méprisables…
Leurs Figures, et Le Culte du Moi, oeuvre de jeunesse et de journalisme, ont mal vieilli.Oui.
Mais, avec quelques autres, la Colline restera.
il devait subir Anna de Noailles, Barrès.
Pas drôle de subir ce genre de monstre sacré.
Noailles était capable de dire à Valéry: « Je suis enrhumée, je vais me soigner pour conserver à la France son dernier poète intelligible! » Ou à Colette ; « Vous, vous n’aimez pas la gloire! »
Et ceci, la Dame, explique peut-être cela, le mot!
Bien à vous.
MC
PS
La Sasseur est bloquée, ne pas monter dedans!
Je ne voudrais pas être méchant mais il faut être con comme Proutprout pour se confiner tout seul dans son réduit alors qu’il n’y a pas de Coronavirus dehors !
Complètement malade cette fiotte de Marcelito … on devrait limiter la lecture de ce fada aux ménagères de plus de 50 ans. Il n’intéresse que les bons à rien !
En 1965, pape Bergoglio enseignait littérature au Colegio Inmaculada Concepción de Santa Fe et il invita Borges à donner des conférences à ses élèves. L’un d’eux a raconté à la BBC qu’un jour Bergoglio était allé chercher l’écrivain et qu’il lui avait fallu beaucoup de temps pour arriver au Colegio. Pour exliquer le retard Bergoglio dit aux élèves : « Le vieil homme m’a demandé de le raser, car sa cécité l’a empêché de le faire seul ».
The Lady with the Lamp
« La Sasseur est bloquée, ne pas monter dedans! »
tss, tss Court quel adorable plaisantin, vous faites.
Comme vous voilà inspiré sur la colline, à siffler.
On dirait le début d’un chant révolutionnaire
La Sasseur est bloquée,
Ne pas monter dedans,
La Sasson a été décapitée
Ne savons pas quand la r’voyerons.
Bonne pasquetta à vous.
« Comment oser associer le nom de Proust à la morale ou aux morales? » ainsi s’exprime Antoine Compagnon lors de sa présentation du séminaire « Morales de Proust » qui eut lieu au Collège de France en janvier 2018:
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/course-2008-01-08-16h30.htm
Sinon,comparer Proust et Dostoievski est un exercice de haute voltige, et ici, c’est plutôt de la balançoire.
Bien inspiré M. Court de causer Barrès un lundi de Pâques confiné, avant les cavernes sans rupestres l’année prochaine. Vu passé hier, entre deux postillons d’échevelées, Camille Belguise dont pas une buse ici ne saurait retracer le pedigree sans wikikipedia.
#il faut être con comme Proutprout pour se confiner tout seul dans son réduit alors qu’il n’y a pas de Coronavirus dehors !
Ou tout simplement, un danger autre, le guettait dehors.
J’ai toujours été rebutée par les phrases d’une longueur à perdre et le souffle, et le sens.
D’autant qu’il a déjà été démontré ici, sur la rdl, que Proust n’était pas vraiment un fana de la grammaire, ni du » bien écrit « .
Et il y en a qui sont sensibles au rythme.
« la cadence de la phrase de Proust est la traduction littéraire et littérale d’un de ses accès de suffocation”.
https://www.ammppu.org/litterature/proust.htm
Nous n’avions pas assez compris, combien J. Drillon , cité dans ce lien, était un ami de Proust.
Formidable dopage matinal en fanfare avec Cricri TAUBIRA, de Cayenne…
Une échauffourée nocturne qui fait du bien. J’invite le monde à se jeter sur le lien de France Inter à 8.20, pour celzéceux qui l’auraient manquée. On espère que ce soir, le petit Pdt M. se hissera à la hauteur de cette dame.
Je salue le courage de ces aidants qui se sont enfermés dans leur EHPAD 24/24 avec les pensionnaires depuis un mois. Je propose que leur sagesse exemplaire soit mise en priorité sur la liste du futur Nobel de la Paix.
@ Chalumeau, pour retomber bien bas… (sic) « J’ai menacé un prof du collège de France. Mais quelle folasse… Menacé de quoi? »
-> Où on voit que parfois la folasse a touché juste… On attend toujours le scoop sur la prétendue escroquerie de l’ascension de Patrick B. au CdF. En effet, ce n’était pas une menace directe, c’était bien plus sournois que ça ! (NB/ la keufette a les preuves et toutes les copies d’écran afférentes, hein, hein)?
Bon courages à toutes les erdéliennes, moins une. J J-J (13.4.20 @ 9.11)
La Mère Taubira fait partie de ces cafards dedans/dehors qui ont fait plus de mal que de bien, et de beaucoup, dans l’exercice de leurs délires activistes…
Personnalité puante, putride, pouilleuse !
@ Personnalité puante, putride, pouilleuse !
PPPP
Pom pom pom pom…! Une vraie symphonie !
Vous n’aimez pas Bétove ? c’est pourtant son année.
Vous n’avez pas été viré d’icite, jissé ? J’avions pourtant cru…
J’ai racheté Drouant, alors forcément, on me pardonne mes excès, si agréables à infliger.
J’ai racheté Drouant
#il faut être con comme Proutprout pour se confiner tout seul dans son réduit alors qu’il n’y a pas de Coronavirus dehors !
Cette phrase , de par sa parfaite absurdité, a du potentiel.
Je dirais, par exemple, mais l’exemple vient de très loin: il faut en être bien malade pour « se confiner tout seul dans son réduit « , alors qu’il y a-il y aura tout bientôt- plein de fleurs dehors.
Il y en a qui ont herborisé avec Proust. Je n’ai pas retrouvé ce lien sur les travaux d’un botaniste qui avait inventorié , en scientifique, l’herbier de Proust.
La différence avec JJ R., -son jardin, son désert, me manquent, c’est affreux- c’est que l’intérêt de Proust, tout à sa scrupuleuse volonté de décrire, a fait de la botanique une science exacte pour « invertis », que n’a-t-il tenté pour prouver « l’inversion » ( sic pour les amis de Marcel) des fleurs , alors que chaque émerveillement de Rousseau est un plaisir d’intelligence, et de jardin retrouvé.
la balançoire?
L’ESCARPOLETTE Paulette Merval et Jacques Jansen « Poussons l’escarpolette »
https://www.google.com/search?sxsrf=ALeKk02NovwKqoL2IyAo0U7iKN5MAc89Rg:1586763938923&q=poussez+poussez+l%27escarpolette&spell=1&sa=X&ved=2ahUKEwi9z6-n9OToAhUJDxQKHaqLC_EQBSgAegQICxAq&biw=1656&bih=1350
Proust est un terminus (en un mot), Gracq. sa prose comparée à la soupe lyophilisée, dame Clopine dans ses herbages bio appréciera.
santé
Georges Brassens – Le bulletin de santé (live à Bobino, 1969)
https://www.youtube.com/watch?v=IMPCklkWCrY
Proust est un terminus
ne pas monter dedans qu’il diroit drillon comme au temps dnote bon roué
@ l’AMS, ma jeune fille en fleurs Goudoue (dasn l’herbier)…
Donc… JJR n’était pas un botaniste inverti ! C’est sans doute parce qu’il en valait deux, alhors ! Quel homme !…
(drôle, non ? 🙂 )
P.80 et suivantes :
« Une des raisons de l’atmosphère asphyxiante, dans laquelle nous vivons sans échappée possible et sans recours, — et à laquelle nous avons tous notre part, même les plus révolutionnaires d’entre nous, — est dans ce respect de ce qui est écrit, formulé ou peint, et qui a pris forme, comme si toute expression n’était pas enfin à bout, et n’était pas arrivée au point où il faut que les choses crèvent pour repartir et recommencer.
On doit en finir avec cette idée des chefs-d’œuvre réservés à une soi-disant élite, et que la foule ne comprend pas ; et se dire qu’il n’y a pas dans l’esprit de quartier réservé comme il y en a pour les rapprochements sexuels clandestins. […]
Si la foule ne vient pas aux chefs-d’œuvre littéraires c’est que ces chefs-d’œuvre sont littéraires c’est-à-dire fixés ; et fixés en des formes qui ne répondent plus aux besoins du temps.
Loin d’accuser la foule et le public nous devons accuser l’écran formel que nous interposons entre nous et la foule, et cette forme d’idolâtrie nouvelle, cette idolâtrie des chefs-d’œuvre fixes qui est un des aspects du conformisme bourgeois. […]
C’est pourquoi je propose un théâtre de la cruauté. — Avec cette manie de tout rabaisser qui nous appartient aujourd’hui à tous, «cruauté», quand j’ai prononcé ce mot, a tout de suite voulu dire «sang» pour tout le monde. Mais «théâtre de la cruauté» veut dire théâtre difficile et cruel d’abord pour moi-même. Et, sur le plan de la représentation, il ne s’agit pas de cette cruauté que nous pouvons exercer les uns contre les autres en nous dépeçant mutuellement les corps, en sciant nos anatomies personnelles, ou, tels des empereurs assyriens, en nous adressant par la poste des sacs d’oreilles humaines, de nez ou de narines bien découpés, mais de celle beaucoup plus terrible et nécessaire que les choses peuvent exercer contre nous. Nous ne sommes pas libres. Et le ciel peut encore nous tomber sur la tête. Et le théâtre est fait pour nous apprendre d’abord cela. »
P.31 et suivantes
« La terrorisante apparition du Mal qui dans les Mystères d’Eleusis était donnée dans sa forme pure, et était vraiment révélée, répond au temps noir de certaines tragédies antiques que tout vrai théâtre doit retrouver. […]
On peut dire maintenant que toute vraie liberté est noire et se confond immanquablement avec la liberté du sexe qui est noire elle aussi sans que l’on sache très bien pourquoi. Car il y a longtemps que l’Eros platonicien, le sens génésique, la liberté de vie, a disparu sous le revêtement sombre de la Libido que l’on identifie avec tout ce qu’il y a de sale, d’abject, d’infamant dans le fait de vivre, de se précipiter avec une vigueur naturelle et impure, avec une force toujours renouvelée vers la vie.
Et c’est ainsi que tous les grands Mythes sont noirs et qu’on ne peut imaginer hors d’une atmosphère de carnage, de torture, de sang versé, toutes les magnifiques Fables qui racontent aux foules le premier partage sexuel et le premier carnage d’essences qui apparaissent dans la création. […]
Il se peut que le poison du théâtre jeté dans le corps social le désagrège, comme dit saint Augustin, mais il le fait alors à la façon d’une peste, d’un fléau vengeur, d’une épidémie salvatrice dans laquelle les époques crédules ont voulu voir le doigt de Dieu et qui n’est pas autre chose que l’application d’une loi de nature où tout geste est compensé par un geste et toute action par sa réaction.
Le théâtre comme la peste est une crise qui se dénoue par la mort ou par la guérison. Et la peste est un mal supérieur parce qu’elle est une crise complète après laquelle il ne reste rien que la mort ou qu’une extrême purification.
Et la question qui se pose maintenant est de savoir si dans ce monde qui glisse, qui se suicide sans s’en apercevoir, il se trouvera un noyau d’hommes capables d’imposer cette notion supérieure du théâtre, qui nous rendra à tous l’équivalent naturel et magique des dogmes auxquels nous ne croyons plus. »
Merci, Michel.A., de m’avoir fait ré-ouvrir d’Antonin Artaud, Le théâtre et son double.
Le vieux keuf, qui se pense mâle dominant, chaque jour que son addiction le pousse à se branler du cerveau ici, ferait mieux d’aller sur un site de rencontres, comme le playmobil. Qui sait, peut-être y trouvera-t-il sa goudou,- une qui ne lui dise pas d’aller se branler ailleurs.
Ah ben tu vois, tout arrive à qui sait attendre. Y’en a une qui te dit merci…😂
Nous nous sommes affranchi des dogmes et se retrouver à nouveaux empêtrés dans ce gui — même seulement par le biais de la fiction du théâtre — ce serait comique.
Merci à Marcel, de nous permettre d’eviter la suffocation.
Et nous éloigner Avec JJ R. , (et avec Darwin, mais il n’est pas a mettre entre toutes les mains)
« Tout-d’un-coup, âgé de soixante-cinq ans passés, privé du peu de mémoire que j’avois & des forces qui me restoient pour courir la campagne, sans guide, sans livres, sans jardin, sans l’herbier, me voilà repris de cette folie, mais avec plus d’ardeur encore que je n’en eus en m’y livrant la premiere fois, me voilà sérieusement occupé du sage projet d’apprendre par cœur tout le Regnum vegetabile de Murray & de connoître toutes les plantes connues sur la terre. Hors d’état de racheter des livres de botanique, je me suis mis en devoir de transcrire ceux qu’on m’a prêtés & résolu de refaire un herbier plus riche que le premier, en attendant que j’y mette toutes les plantes de la mer & des Alpes & de tous les arbres des Indes, je commence toujours à bon compte par le mouron, le cerfeuil la bourrache & le séneçon ; j’herborise savamment sur la cage de mes oiseaux & à chaque nouveau brin d’herbe que je rencontre je me dis avec satisfaction : voilà toujours une plante de plus. »
Merci, JJJ, Oui, elle était très bien sur France Inter, ce matin, Christiane Taubira :
« […]il y a des vertus éthiques au confinement, à titre personnel et collectif. Ce qui me paraît important, c’est d’avoir conscience des autres, d’avoir constamment à l’esprit qu’il y a d’autres qui subissent les mêmes contraintes, les mêmes interdits, les mêmes renoncements, dans des conditions différentes et très inégalitaires. Ce qu’il y a de puissant dans ce moment, c’est la présence des autres : surtout quand elle n’est pas là physiquement, elle est là.
[…]
Je n’ai pas envie de sombrer dans la facilité en disant que le président s’est trompé de registre. Il a probablement intentionnellement voulu bousculer les consciences et les comportements. Je pense sincèrement que des femmes dans des positions d’autorité ou de pouvoir auraient abordé les choses différemment. Plutôt que d’avoir recours à ce corpus viril, martial, elles auraient vu plus facilement que ce qui fait tenir la société, c’est d’abord une bande de femmes : elles sont majoritaires dans les équipes soignantes, même si nous soignons aussi avec autant de gratitude les hommes ; elles sont majoritaires aux caisses des supermarchés, dans les équipes qui nettoient les établissements qui travaillent encore… Tout ce qui tient la société, qui nous permet d’inscrire une temporalité dans nos têtes, de nous projeter, ce sont les femmes qui le font. Depuis longtemps, ce sont les femmes qui portent les métiers de soin en général.[…]
On ne pourra pas vivre sans économie : mais on ne peut pas vivre sans les gens, sans les soignants, sans les caissières, sans les éboueurs. On a bien vu ces fragilités, ces imbécilités même, ces délocalisations qui nous ont démunis, qui ont différé notre capacité de réponse d’une, deux, trois semaines pendant lesquelles des gens sont morts. Cette économie, elle ne peut pas être un absolu, une divinité, un veau d’or. Nous devons avoir le courage de nous interroger. […] »
(Nicolas Demorand et Léa Salamé l’avaient joint au téléphone pour « Le Grand Entretien » à 8h20.)
harrête de trainer avec les gateux tèrezoune
un merci dracul toutes les heures..demorand toutes les smaines..fais court cricri
C. Taubira a écrit un petit livre magnifique.
Discours à la jeunesse.
Snobée sur ce blog, au moment de sa parution. Sans doute à cause de son integrité, ( mot tabou) au moment où il était clair que la France des « sans dent » de la hollandie, annonçait la macronie.
« Celui qui ne verrait dans Le Théâtre et son double qu’un traité inspiré montrant comment rénover le théâtre – bien qu’il y ait sans nul doute contribué -, celui-là se méprendrait étrangement. C’est qu’Antonin Artaud, quand il nous parle du théâtre, nous parle surtout de la vie, nous amène à réviser nos conceptions figées de l’existence, à retrouver une culture sans limitation. Le théâtre et son double, écrit il y a un demi-siècle déjà, est une œuvre magique comme le théâtre dont elle rêve, vibrante comme le corps du véritable acteur, haletante comme la vie même dans un jaillissement toujours recommencé de la poésie. »
bouguereau dit: « demorand toutes les smaines..fais court cricri ».
Mais, j’ai fait court ! elle en a dit beaucoup plus, notamment sur les situations de confinement insupportables (prison – appartement exigu pour familles nombreuses…).
J’aime beaucoup l’écouter. Avec elle, pas de langue de bois !
« à retrouver une culture sans limitation »
Mais c’est du jaculat mystique!
cricri..il ne faut point trop se cacher dans des citations comme une biche dans un sous bois..ce n’est pas un décor
Je suis fort marri d’avoir loupé les imbécillités féministes de la Mère Taubira ! Quelle rigolade, quel bonheur sans mélange d’entendre ses âneries de cafard bon à rien qu’à vivre sur le dos des travailleurs, insecte infiniment parasitaire depuis le temps qu’il/elle parle pour ne rien dire !
haletante comme la vie même dans un jaillissement toujours recommencé de la poésie. »
En visioconférence de l’eau Lourdes, cela va de soi.
insecte infiniment parasitaire depuis le temps qu’il/elle parle pour ne rien dire
la théorie endosymbiotique c’est pas du pédro jicé..qui sait..tu connais la phrase ‘ce qui ne nous tuye pas nous rends plus méchant’..
Rose, je ne peux décemment pas mettre mon texte en ligne, car nous faisons face à un deuil dificile, notre Secrétaire Perpétuel, Jacques De Deckker grand homme de lettres, traducteur, passeur, présidait la Fondation Beaumarchais, il est décédé cette nuit d’un crise cardiaque, cette revue était son bébé; le Président du Pen Club son élève en interprétariat le rédacteur en chef décidera si ce numéro 303 paraîtra, je pense qu’il l’aurait souhaité.
@x : vous avez lu ce que dit Gombrowicz de Proust ? c’est assez drôle parce que Proust tient tête à sa critique de la forme, il élève à un tel niveau la beauté de l’écriture que celle-ci finit par hypnotiser le lecteur. Comme dit Clopine de la mort de sa grand-mère, par l’incroyable qualité de son écriture Proust pourrait nous convaincre que ce qu’il s’est passé de pire dans le monde au début du XXè s. c’est la mort de sa grand-mère, ou il pourrait parler durant des pages du tablier de l’aristocrate qui passe son temps à peindre, ou passer en revue la forme de toutes les feuilles d’un poirier qu’on s’en lasserait pas. Et ça, ce pouvoir hypnotique, ceux qui ne l’ont pas connu sont incapables de parler de Proust. Le secte des proustiens est un groupe d’hypnotisés. La forme (au détriment du fond) élevée à un tel niveau représentait un réel défi pour Gombrowicz, il l’a tout de même résolu (à mon avis), sans le prendre de front bien sûr.
La forme (au détriment du fond)
‘se rappeler qu’un tableau, avant d’être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote, est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées’ un contemporain
Lundi 13 avril 2020 à 11 h 11
Pas si fou que ça l’Antonin !
http://www.bergerault-univ-tours.fr/doc/doc72.pdf
@Gigi-bouillon-cube.
Hollande a distingué un très médiocre historien dans le but de s’en servir pour raconter des billevesées sur l’Europe et l’histoire de France. Ce crétin s’est exécuté avant de quitter le navire pour sauter dans la barque toute neuve du maqueron. Ensuite, on s’est aperçu qu’il est trop médiocre bretteur pour servir à quelque chose : on l’a donc renvoyé dans ses appartements (et gardé au Collège de France à nos frais).
Si cet itinéraire ne te parait pas déjà problématique, je te change en moule (tu me diras : c’est déjà fait).
Hurkhurkhurk!
(Un peu comme l’histoire d’Assouline poussant cette nullité de Slimani sur le devant de la scène pour complaire à des potes. Le même genre de salade).
…lundi 13 avril 2020 à 11 h 20 min.
…
…petit rappel trop fortuit,!…vanités,…
…à un an de mes septante ans,…
…beaucoup de souvenirs résumés, quand est-il à retenir,!…
…beaucoup d’égoïsmes et de haines réelles du gueux,!
…
…sans citer, les sujets et contextes des livres,…Oui,!…il y a de bons et de très mauvais livres,! sur chaque matière de réflexion,!…math et autres C°,…
…
…pratiquement, tout les profs sont mauvais, aussi bien les médecins, que toute une nomenclature de parvenus qui s’entendent comme larrons en foire,!…il faut l’écrire, une fois,!…
…
…le mieux, des livres » sommets » de perfections, et instituer des systèmes de téléfériques entre-eux,!…
…
…une formation autosuffisante planifiée en phalanstère!
…
…trop de gens, subornés et corrompus, qui ne pensent qu’au » fric « , à se faire,!…
…sans » idées « , de perfections, dès le plus jeune âge, tous déviants par l’argent,!…
…
…mon » amour « , pour; rien que du fric,ou de l’ oseille,…
…
…pour faire intello, une de mes connaissances me demanda, un livre pour se bien faire voir, à mettre derrière la vitre de sa voiture,!…
…tu vois le genre,!…
…
…pourquoi pas du Proust, du Céline, du Hugo, du Science-Fiction, du Bible à l’eau de rose,!…les fourberies de Scapin,…etc,…
…l’amour des vanités,!…à se remplir,!
…
chez Dostoïevski le problème est posé différemment : la forme n’a aucune importance. Si on prend par exemple l’Idiot, tout le livre tourne autour de Nastasia, une femme d’une vingtaine d’années. Enfant elle a été confiée à un homme riche, il s’est occupé d’elle, mais comme c’est une crapule en échange il a abusé d’elle enfant, et comme Maztneff il ne comprend même pas pourquoi elle lui en veut tant, après tout il a fait d’elle une femme riche et éduquée, mais l’argent elle s’en tape.
Elle trouve la possibilité de soigner son mal en rencontrant un type désintéressé qui incarne la pure bonté, ce livre pose la question de savoir si la résilience est toujours possible ? Je crois que Dostoïevski aurait eu envie de répondre oui, nous pondre une résolution à la Cyrulnik, pourquoi ? parce qu’elle le mérite, en tout cas Dosto pense qu’elle le mérite, elle a déjà payé le prix fort, et pourtant il fait le choix inverse, ne pas la sauver, comme si elle était désormais incapable d’accorder sa confiance, même à un type bien, pourquoi ? si je pose cette question à une personne qui n’a pas lu ce livre, et on peut en parler des plombes.
« Camille Belguise est un écrivain français et la seconde épouse de l’écrivain Jacques Chardonne.
Elle est l’auteur de « Fragments d’un miroir » (éd. du Rocher), »Echos du silence » (Plon 1952), »Seul l’amour », « Mes Saisons » (Grasset 1965) »
Merci Phil de nous révéler l’existence de cet écrivain…que je croyais être un homme jusqu’à ce que je trouve l’information ci-dessus… Vous auriez pu nous en dire plus par charité, mais vous êtes incontestablement le plus flemmard d’entre nous.
« Camille Belguise dont pas une buse ici ne saurait retracer le pedigree sans wikikipedia ».
Phil, j’en ai parlé hier.
Elle a écrit un très joli livre sur la mort de Chardonne.
« mais vous êtes incontestablement le plus flemmard d’entre nous. »
Oui, closer, Phil a droit à un exemplaire du « Goût de la paresse » dédicacé !
hamlet, tu as lu le Dostoïevski par Stefan Zweig ? Lumineux !
Camille, Dominique, Claude…
Vous en connaissez d’autres de prénoms hermaphrodites ?
Marie, peut-être…
dear Chaloux, c’est donc vous qui fréquentiez en culottes courtes la stammtisch de la Frette. quelle école, mazette. dear closer, il faut croire le terrible mari quand il jugeait bonne pour l’édition la prose de sa femme.
Aucun recueil des critiques littéraires de Galey, autre stammtischer passé aux oubliettes.
Oui, Jacques, Marie — j’en connais un de très près —.
Le point commun entre Proust et Dostoïevski ?
La maladie : l’asthme pour l’un, l’épilepsie pour l’autre. Où l’on constate que la mort par étouffement est source d’une écriture pour la vie !
pour les fans : Radiohead met en ligne un de leurs concerts une fois par semaine pendant le confinement, suffit d’aller sur leur chaine YT / vidéos en ligne. Le premier il y a 3 jours : concert de Dublin en 2000.
prénoms
CECIL EN ANGLAIS comme B. DeMille
en français cécile
S’agissant de prénoms, on parlera plus justement de prénoms épicènes. Comme déjà évoqué sur la rdl, a l’occasion de la parution d’un roman du même titre.
Marie entre souvent dans des prénoms masculins composés, avec Francois, Jean, et beaucoup d’autres.
Le point commun entre Proust et Dostoïevski ?
question du parricide?
»
Jazzi dit: à
Le point commun entre Proust et Dostoïevski ?
La maladie : l’asthme pour l’un, l’épilepsie pour l’autre. Où l’on constate que la mort par étouffement est source d’une écriture pour la vie !
»
mais pas de manière opposée parce Proust est Cancer comme Clopine et Dostoïevski est Scorpion…
bouguereau, ce n’est pas hamlet qui peut comprendre qu’un tableau est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées. Pour lui, les immages reçoivent la couleur de ses question, et ça c’est une limite — imbarassant, sourtout pour quelqu’un qui croit ne souffrir d’aucune limite.
@ dirJhaloux,
j’ai un nouveau pseudo ast’heure ? Merci… le vous titille encore, cette historie de booucheron, on dirait. G visé just’, comme vous diriez ? … Sauf qu’une fois de plus, vous répondez à côté de la plaque.
@ dirl’AMS. Merci pour le morceau de Jean-Jacques R… Je sais pas pourquoi, mais on aurait dit un passage de bouvard et pécuchet quand ils se mettent à vouloir herboriser… J’ai pas les moyens d’aller vérifier, notez bien, et comme vous le savez, je suis pas prof de français… Donc la généalogie des fenêtres chez Baudelaire, vous comprenez, c. fort intéressant pour celzéceux qui enseignent la littérature, et ce garçon, GWG, pouvait faire œuvre utile. C’est sans doute pas moi qui allait lui empêcher de sévir. Il ne me gênait pas.
@ Amitiés à MC/PR, notre vrai érudit, et qui n’en fait jamais trop, lui. Ne parle que de ce qu’il connaît. Voilà pourquoi je préfère toujours sa vraie érudition à la fausse de notre WGW…
Quant aux deux autres nullards supra, n’en parlons point. Ai toujours plaint leurs élèves.
Dear Phil, malheureusement Camille était morte à l’époque dont j’ai parlé hier. De temps en temps, j’entendais des « Ah Camille! » mais je n’ai pas poussé le questionnement très loin. J’étais trop jeune, je ne me rendais pas compte de l’intérêt que ça pouvait avoir. Une autre fois, je vous parlerai de la sœur de lait d’Alain Poher…
Il y a aussi des prénoms masculins qui n’ont pas d’équivalents au féminin. Tel que Jésus, par exemple. Mais y a-t-il des prénoms féminins qui n’ont pas d’équivalents masculins ?
et alii : non il n’y aucun lien entre Proust et Dostoïevski, pour l’un tout est centré autour de lui : le monde vu avec travers son filtre, chez l’autre tout est centré autour des autres : le monde existe en dehors de lui.
cette différence est cruciale parce que c’est elle qui fait ou non « littérature ».
#Mais y a-t-il des prénoms féminins qui n’ont pas d’équivalents masculins ?
Tout plein.
On a vu dernièrement l’exemple du très rare Deirdre.
Gigi-bouillon-cube, si tu ne trouves pas ça édifiant c’est qu’il te faut une grosse spatule pour bien mélanger ce que contient la fosse septique qui te sert de cerveau. Tourne, mon gars, tourne…
@ Assouline poussant cette nullité de Slimani sur le devant de la scène pour complaire à des potes..
‘tention, mon pote, peut te renvoyer fissa dans ton cul de basse fosse…, je t’aurions préviendu !
Le point commun entre Proust et Dostoïevski ?
PERE MEDECIN
Ou Daphnée, MS !
l’affirmation romantique : « le Beau dit le Vrai » est fausse, le beau ne dit que le beau, le vrai est ailleurs.
»
et alii dit: à
Le point commun entre Proust et Dostoïevski ?
PERE MEDECIN
»
comme dire : point commun entre Beethoven et Staline : ils sont Sagittaire.
Camille Belguise n’a aucune entrée Wikipedia ce qui prouve bien son intérêt inexistant.
le père de Staline est cordonnier, et celui de Tchekhov est épicier.
@ au branleur : ou qui vous voudrez; prenez un calendrier de la poste, il y a suffisamment de saints, plus nombreux que répertoriés par Voragine, pour vous occuper l’esprit.
par contre différence entre Proust et Dostoïevski : le bagne en Sibérie.
expérience bien plus déterminante que la maladie ou le fait d’avoir un père médecin.
Phil, Chardonne invitait Galey dans un modeste restaurant-épicerie tenu par un Monsieur Vigreux, Le lapin bleu où on mangeait très bien. Galey en parle dans son journal.
Ici, plein de choses sur cet endroit, souillé entre autres choses par la plus grande station d’épuration d’Europe.
Ce lien vous y emporte (à copier sur Google)
http://www.valdoise.fr › cms_viewFile › path=Au-fil-de-la-Seine
Proust, Dostoïevski, ce sont de cheveux ? Il y a des paris ?
« prenez un calendrier de la poste »
calendrier hébraïque, hégirien, hindou, persan ou grégorien ?
Ah la petite valse des prousteries ou l’immondice des thérapies ratées, pétrifions nous dans notre petit intérieur mémoriel. Quelle brillante idée.
Au train où vont les choses, dans quelques semaines, soit Paul Edel et Blabla s’entretuent, soit ils se mettent en ménage.
« Proust et Dostoïevski »
Le premier était plutôt sadique, hamlet, le second masochiste !
Janssen J-J dit: à
je t’aurions préviendu
Merci phace de phion.
Hamlet, parce qu’au dix neuvième siècle RIEN ne devait sauver une femme « perdue », c’est-à-dire, très précisément, arrivant non vierge au mariage. Pas de rémission possible… Chez Balzac, une jeune fille enlevée et violée pour « punir » le père est maudite, bien entendu.
La virginité étant ainsi érigée en tabou sociale, la littérature en rend compte, tout simplement.
Peut-être y’a-t-il une oeuvre où une jeune fille non vierge accède cependant au mariage, ou au moins à une vie heureuse ?
En tout cas, Dosto, lui, respecte cette convention, et les jeunes filles qui se marient chez lui arrivent vierges au mariage.
Il est pourtant moins crispé que bien d’autres sur cette question, car Sonia, la prostituée, sera « sauvée » au prix cependant d’un petit séjour en Sibérie à la suite de Raskolnikov… M’enfin ce couple-là est cependant totalement exceptionnel, et il faut sans doute lire l’histoire en sens inverse. A savoir que le crime de Raskolnikov l’empêche de se marier normalement, et qu’il lui faudra accepter l’amour de la plus déchue possible, l’ultime dégradation : l’amour d’une prostituée comme unique voie d’accès à la rédemption divine (ou faire la paix avec soi-même, chez Dosto c’est la même chose).
Sonia n’est donc pas là « pour elle-même », mais bien pour Raskol !
« Proust et Dostoïevski »
L’un croyait au ciel et l’autre n’y croyait pas !
Ben non le confinement c’est pas la joie.
Dans le sillages des œuvres d’Antoine Volodine : Yama Loka Terminus
PROUST N’AVAIT PAS D’ ASCENDANTS RUSSES;vous non plus?
Il y a un roman extrêmement intéressant que la Bourricauclopine a certainement lu, c’est Mari et femme de Wilkie Collins. Mariage à l’écossaise, trahison et comment une femme reconquiert son honneur perdu. Une très grand livre et probablement le premier roman féministe écrit par un homme.
Collins est un des principaux collaborateurs de Dickens.
Un…
« Peut-être y’a-t-il une oeuvre où une jeune fille non vierge accède cependant au mariage, ou au moins à une vie heureuse ? »
Plusieurs romans me semble-t-il, Clopine, où de non vierges réussissent leur vie. Et inversement, tout autant de vierges qui finissent mal…
Chez Proust, par contre, la sexualité est sans réel tabou. Certes, nous devons attendre le Temps Retrouvé pour apprendre que le geste de Gilberte Swann en direction du Narrateur enfant était effectivement obscène et qu’elle « jouait » avec les autres gamins à Roussainville. M’enfin personne n’échappe à cette problématique chez Proust, et rien, ni la condition sociale, ni l’âge, ni l’orientation sexuelle, ni la religion, rien ne retient les personnages, qui tour tour enfreignent tous la morale du temps, pour s’ébattre dans le plaisir sexuel.Proust va si loin qu’il réunit le monstrueux Charlus et un enfant de 10 ans, sauvé de justesse par Jupien…
Chez Balzac aussi, bien évidemment, la sexualité est aussi décrite comme le plus puissant levier qui agit sur les êtres humains. Souvenons-nous des pralines du Baron Hulot !!! Néanmoins , lui, respecte la convention de la virginité comme passeport indispensable pour le mariage…
Quand à Hugo, alors là, c’est carrément l’enjeu ultime. On pourrait lire « Notre Dame de Paris » en ce sens, en disant que l’histoire du livre se résoud à une seule question : Esméralda perdra-t-elle, ou non, son pucelage ???
PROUST? C EST UN FAUTEUIL
https://www.voltex.fr/proust-fauteuil.html?gclid=Cj0KCQjwm9D0BRCMARIsAIfvfIaaDwvjwplBG5mEJcWniOwAqw6volz5MJLN9BhcdYQt47qqMq3eCOwaArScEALw_wcB
Pas d’ascendants svp, la vanité étant ce qu’elle est, à ce propos, ici. nous avons déjà lu assez de conneries, mensonges et fantasmes.
Tu m’en cites un, Jazzi (un du dix-neuvième siècle, s’entend !) Chez Sand, peut-être ? Je ne vois guère que là où une non-vierge pourrait éventuellement se marier à l’église ?
Il y a bien le cas de Mathilde de la Mole, qui se donne à Julien et précipite sa fin. Mais à mon souvenir, ça tourne mal avant qu’ils soient passés devant le prêtre, car la condition était d’anoblir au préalable, et vite fait, Julien, non ? Ou bien y’a-t-il un mariage secret ? Je ne m’en souviens plus…
Et puis Mathilde est folle, dans le livre : c’est presque par orgueil qu’elle foule aux pieds les conventions de son temps…
Et tout ça va finir très mal… Non, Stendhal aussi accepte le tabou.
Le niveau de confinement monte à la tête de beaucoup de résidents de l’agora littéraire assoulinien agité en vain, en tous sens, et en dépit (du bon sens) : tirons nous, fissa !
Vous écrivez cela, pourtant renato vous avez souvent, et d’une manière intéressante, parlé de votre père, lequel a dû être surpris par votre parcours professionnel.
Clopine, au 19è il existait un Sauveur il s’appelait Jésus, si le Prince « incarne » le Christ, alors Dostoïevski dit à ses lecteurs : même le Christ ne peut sauver un innocent sur cette terre, il reprend la fable du Grand Inquisiteur.
Là encore c’est une différence entre Proust et Dostoïevski, ce dernier s’en prend à ses propres convictions, à sa foi, contre ce qu’il pense et croit, tout le contraire de Proust.
enfin dans le cas bien sûr où Proust aurait effectivement des convictions personnelles, des idées auxquelles il croit en dehors de la grandeur de l’art, comme dit je sais plus qui Proust est très intelligent mais il n’est probablement pas un très grand penseur.
comme dit Gombro de Proust dans l’article cité par Edel :
« ses analyses psychologiques pourraient se multiplier à l’infini car elles ne sont qu’une broderie d’observations, sans invention, ce qui leur manque c’est la révélation fondamentale de l’univers, elles ne sont pas le résultat d’un seul coup d’œil pénétrant, elles ne sont pas nées d’une vision, mais seulement d’un travail minutieux de l’intelligence sans inspiration. »
Il est très laid votre fauteuil Proust, là, Et Alii.
Moi, un fauteuil Proust, je le verrai plutôt comme ceci : https://www.nayar.fr/FAUTEUILS-CANAPE-INDISCRET-CONFIDENT-BAROQUE-3places-2places.php
Luciférien, ayant bien compris qu’une jeune fille non vierge cessait d’exister socialement (à juste titre), je vous le dis en vérité camarades sexués : on va le niquer ce Dieu des cons !
(et vous verrez, l’ambiance est chaleureuse chez nous, en bas, auprès du feu éternel …)
« un travail minutieux de l’intelligence sans inspiration »
que signifie ce mot « inspiration » sinon la faculté de penser le monde, au lieu d’en faire le compte rendu le plus exact possible.
en peinture la photographie a obligé les peintres à sortir de la reproduction, le malheur de la littérature c’est de n’a pas eu d’équivalent, aujourd’hui encore des écrivain continuent de nous décrire des paysages.
CLOPINE? JE NE PRETENDS PAS RENOMMER LES OEUVRES DE DESIGN? NI PERSONNE BÊTE OU HUMAIN. CE FAUTEUIL EST CONNU A ETE SOUVENT EXPOSE .je l’aime beaucoup, c’est une autre histoire
Ouh là là, Hamlet ! Qu’est-ce qu’il entend par « la révélation fondamentale de l’univers », Gombro ? Ce n’est pas plutôt Einstein qui l’a eue, cette « révélation fondamentale », en démontrant de manière parfaitement nouvelles les lois physiques qui le régissent, l’univers (donc courbe et en expansion, bref, je n’ai aucune lumière autre sur la physique quantique que ce que la vulgarisation la plus scolaire a pu m’apporter, m’enfin, comme ça, je me dis que question « révélation fondamentale », soit ça s’applique à Einstein soit c’est d’un mysticisme échevelé, ou encore, dernière hypothèse : le type qui emploie cette expression ne sait pas vraiment de quoi il parle…)
Bref, un brin d’explication m’est nécessaire, là, Hamlet…
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