Prière de ne pas distraire la musique de son secret
Vous est-il jamais arrivé de lire en stéréo ? Ou plus précisément : deux livres en même temps ? Non pas l’un après l’autre et réciproquement mais bien l’un avec l’autre dans la mesure où ils s’éclairent mutuellement ? L’expérience vaut d’être tentée, ne fût-ce que pour voir comment ils entrent en résonance. Dans la main gauche Portrait de l’Artiste en Glenn Gould (212 pages, 22,90 euros, Pierre-Guillaume de Roux), titre joycien dont il faut bien respecter la majuscule dans le A, de l’écrivain Maxence Caron ; dans la main droite, L’Abécédaire d’un pianiste (A bis Z eines Pianisten. Ein Lesebuch für Klavierliebende, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, 150 pages, 15 euros, Christian Bourgois éditeur) du pianiste Alfred Brendel.
J’ai lu le premier en continu, comme il se doit pour ce qui se présente comme un « Tractatus de Musica » tout en m’interrompant pour piocher dans le second chaque fois que nécessaire, comme il sied à un dictionnaire très personnel aussi didactique, aphoristique, fragmentaire, anecdotique que technique, tout en assurant que la littérature est son second métier ( !). Un point commun : on a parfois l’impression d’écouter l’une de ses anciennes émissions de France-Musique qui ressemblait fort à un « Les pianistes parlent aux pianistes ». C’est dire que dans certaines pages, on se sent légèrement exclu si l’on n’est pas l’un des plus grands interprètes de son temps (Brendel) ou un philosophe, spécialiste de Bach. Ce n’est pas qu’un question de lexique mais de présupposé, leurs lecteurs étant manifestement censés être des familiers du clavier ou, à tout le moins, musiciens croyants et pratiquants. Ce n’est pas grave, la passion du piano étant la plus forte.
Passons sur l’exaspération provoquée par le premier quart de l’essai de Maxence Caron, non pour son contenu à l’unisson avec le reste, mais pour sa forme, ses phrases amphigouriques, ses formules boursoufflées, où l’auteur, qui se fait pamphlétaire, s’enivre de ses adjectifs et se grise de ses obscurités. Après, ça s’arrange, le fond restant le même. Le fait est que l’auteur s’identifie tellement à son héros qu’il n’en retient parfois que la radicalité, dans laquelle il se drape. Il semble partager ses inimitiés, ses haines, ses obsessions, ses choix sans la moindre distance. Et pourtant, malgré cela, ou peut-être grâce à cela, le courant passe. Quant à Brendel, il se contente d’être lui-même sans jouer à l’écrivain qu’il croit être. Voyons voir.
Pour Glenn Gould interprété par Maxence Caron, la solitude n’est pas une fin mais le moyen d’atteindre la sagesse par la contemplation. Elle s’acquiert et s’entretient, non comme un muscle mais comme une grâce. S’il avait vécu plus longtemps, qui sait si Gould, poussant sa logique jusqu’au bout, n’aurait pas renoncé également à l’enregistrement pour atteindre la sonorité la plus pure dans l’ascèse de l’isolement. La musique n’aurait plus alors besoin de l’épaisseur de la sonorité pour se manifester à l’esprit. De cette écoute intérieure de la musique enfin vécue comme un absolu tendu vers l’intemporel, il aurait fait un livre, qu’il semble d’ailleurs avoir commencé. Son art poétique eut révélé la sagesse de l’excentrique.
BAROQUEUX Difficile de dire si Maxence Caron tient de Gould le mépris qu’il leur porte. Il les tient pour des bibliothécaires, des archivistes, des antiquaires que la technologie effraie, et gêne dans l’exploitation de leur filon. A ses yeux, le souci d’authenticité au cœur de la question baroqueuse, polémique récurrente, est devenue « le pique-nique préféré des impuissants et autres esclaves ». Bien entendu, Gould ne clavecinise pas son piano car ce serait un contre-sens que de tenter de jouer une fugue de Bach dans un esprit d’époque.
Alfred Brendel : « Dans l’après-guerre, lorsqu’on livra les œuvres pour piano de Bach aux seuls clavecin et clavicorde- et cela dura des décennies- on priva le jeune pianiste de la source principale du jeu polyphonique. Que Bach ne convienne pas au piano à queue moderne est aujourd’hui, pour la plupart d’entre nous, un point de vue dépassé. Sur les instruments actuels, on peut individualiser chacune des voix et donner de la plasticité au déroulement contrapuntique d’une fugue. On peut jouer de manière orchestrale, atmosphérique, colorée et chantée. Vouloir limiter ainsi un compositeur qui fut lui-même l’adaptateur le plus résolu de ses propres œuvres et de celles des autres peut paraître trompeur, même pour certains praticiens de l’historicisme musical »
BEETHOVEN Le compositeur le plus joué par Glenn Gould après Bach.
Alfred Brendel : « Il est des préjugés tenaces contre lesquels nous devons toujours agir : par exemple l’idée d’un Beethoven constamment héroïque et titanesque, ou encore l’image d’un Beethoven dont le style tardif se serait totalement échappé vers l’ésotérique. N’oublions pas qu’à sa manière fort personnelle, il pouvait être gracieux et que son intériorité chaleureuse, sa tendresse, son dolce, le caractérisent tout autant que sa véhémence et son exubérance ».
TECHNIQUE Gould s’en sert sans y être asservi. L’art est tout sauf une technique. Il faut l’absorber pour mieux l’oublier, la technologie permettant de dissocier l’art de la technique.
CONSERVATOIRES Maxence Caron, ancien premier prix de piano à 14 ans, les désigne comme des lieux où règnent « carriérisme et gras esprit d’émulation sèche ». On y croise des « profounettes de Conservaboire ».
TRANSCRIPTION Synonyme : désorchestration.
Alfred Brendel : « Je ne suis ni un adversaire de toutes les adaptations ni un partisan de l’adaptation permanente. Mais je suis contrarié lorsque des interprètes considèrent des chefs d’œuvre comme un simple matériau brut pour leurs digressions personnelles et lorsqu’on manie la musique comme le font certains metteurs en scène contemporains avec des pièces de théâtre (…) Parmi les œuvres musicales importantes, on en trouve sans doute peu, après le baroque, qui ne produisent pas un effet plus convaincant dans leur version originale (…) Quel que soit le plaisir que l’on peut éprouver du fait de transcrire pour orchestre la Wanderer Fantasie de Schubert, pour moi le texte original continue toujours –et surtout dans ce cas-là- à triompher ; et c’est d’autant plus vrai depuis que nous disposons du piano à queue moderne qui permet, sous des mains imaginatives, de se substituer à un orchestre. »
TECHNOLOGIE Le geste de Gould tirant définitivement un trait en 1964 sur le public et sur la scène nécessairement bourgeoise par ses rituels, n’est pas seulement une dénonciation de la marchandisation de l’artiste, de la machinerie des concerts que Caron dénonce comme « un système gladiatoresque », mais la preuve de sa capacité à maîtriser la technologie contre la machine, à absorber la technologie dans l’art.
HUMOUR Chez Gould, il est aussi cruel que détaché, surtout lorsqu’il vitupère contre ses contemporains. Dans un texte de 1974 intitulé « Epître aux Parisiens » (entendez les Pharisiens, les mondains de concert) destiné à préfacer une émission, il fait preuve d’un humour que son portraitiste analyse comme un mélange de non-sens anglais et de cynisme français. Un exploit pour un Canadien.
Alfred Brendel : « L’un des grands mérites de Haydn est d’avoir introduit l’humour dans la musique absolue. Tandis que Mozart donnait libre cours à son humour dans l’opéra, Haydn et Beethoven en disposaient sous forme de transgressions à l’ordre classique. Ensuite, pour les romantiques, l’ordre ne fut plus quelque chose de donné. Ils devaient le découvrir ou le créer en eux-mêmes. La musique du XXème siècle eut en Ligeti ou en Kagel des comiques grotesques de haut niveau. (_…) On concède le soupir à la musique, on ne lui accorde pas le rire. L’ordre ancien de l’esthétique, qui plaçait la tragédie tout en haut et la comédie tout en bas, continue à produire ses effets (…) La musique impose l’ordre face au chaos et à l’absurdité de la vie ; Quand elle intègre le non-sens, par exemple dans la finale de la sonate tardive de Haydn Hob. XVI/50, elle va à l’encontre de cet ordre et le sape. On appelle cela l’humour »
BACH Le patron et le saint-patron pour l’un comme pour l’autre. Mais pour Gould, entendez-le comme synonyme de fugue, donc comme écriture contrapuntique. Hors du contrepoint, point de salut.
FUGUE Plus qu’une forme musicale, un art de vivre grâce au génie de Bach. La fugue marqua la rencontre la raison et la transcendance. Ne jamais oublier la signature SDG sous la dernière fugue du Clavier bien tempéré : « Soli Deo Gloria »
CONTREPOINT Jusque dans le montage des bandes magnétiques, dont Caron loue son grand art, Gould fait du contrepoint. On aura compris qu’il ne fait pas de la spontanéité un gage de perfection dans l’exécution.
SCHUBERT Son œuvre pléthorique, incapable de développer et d’éclore, souffrira d’avoir été étrangère à l’esprit de la fugue. Le contrepoint lui eût permis de ne pas ressasser le XVIIIème siècle et de parvenir plus rapidement à exprimer son génie.
Alfred Brendel : « Schubert est peut-être le phénomène le plus étonnant de l’histoire de la musique. L’abondance de ce qu’il a accompli dans une vie de trente et une années seulement échappe à toute comparaison (…) Qu’un compositeur n’étant pas lui-même un virtuose du piano ait eu un tel instinct pour les possibilités nouvelles, et mêmes futures, du son et de l’écriture pianistiques, voilà qui touche au miracle (…) Le style pianistique de Schubert dément l’opinion selon laquelle il n’a rien ajouté de nouveau à la composition pour piano. Il a une aura pianistique très personnelle – qui ne peut toutefois agir de façon efficace que si la pédale est utilisée à bon escient. La manière qu’a Schubert de noter les œuvres pour piano est souvent prise de manière trop littérale, et donc mal comprise ».
MUSIQUE Nombre de mélomanes lui demeure totalement étrangers faute de savoir y participer et s’y convertir. C’est possible ? On aurait aimer savoir comment. Mais il n’y a pas que les mélomanes :
Alfred Brendel : « Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas la musique ? Je crains que oui. Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas le compositeur ? mais certainement. (…) Existe-t-il des pianistes qui n’aiment pas le piano ? (…) J’aime le piano en tant qu’idée platonicienne- et j’aime les pianos qui s’en rapprochent »
INTERPRETATION Surtout ne jamais perdre de vue qu’elle consiste à mettre à nu sa propre singularité en la confrontant à la singularité de l’œuvre. Mais on ne saura pas ce que Caron désigne, et à qui il pense, lorsqu’il évoque avec élégance « des interprètes porcins »
MOZART Gould, et donc Caron, ont en horreur « le divin Mozart » car sa musique serait déductive. Loin de toute compromission avec la mondanité, la musique doit être une nuit transfigurée mais surtout pas « eine kleine Nachtmusik ». L’auteur a son idée sur la raison de l’inachèvement de la Grande Messe en ut et du Requiem. Rien à voir avec les explications romantiques. Pour la première œuvre, c’est le choc de la découverte de l’œuvre de Bach ; pour la seconde, la fugue. Au passage, il expédie en une formule qui est bien de lui le film de Milos Forman Amadeus sans citer le nom ni le titre : « Le très-mauvais film d’un mouvimaque tchèque égaré dans le sans-odeur des monnaies californiennes ».
Alfred Brendel : « Ses sonates pour piano me paraissent sous estimées, à quelques exceptions près (…) Mozart n’est ni en porcelaine, ni en marbre, ni en sucre. On doit soigneusement éviter le Mozart mignon, le Mozart parfumé, le Mozart extasié, le Mozart Noli me tangere, le Mozart enflé de sensiblerie et le Mozart incessamment poétique. Une clef importante pour jouer Mozart est le chant d’opéra. »
MUGISSEMENTS Ce que d’autres appelleraient les fredonnements de Gould. Caron assure qu’ils relèvent de « la glossolalie au sens mystique ». Juste des paroles inconnues que certains de ses producteurs voulurent gommer de ses disques. Les pauvres n’avaient pas compris. « Ne connaîtront que ceux qui en sont » dit-il à propos, mais on peut imaginer que tout son essai peut se ranger sous cet élitisme désignant les happy few du gouldisme canal historique.
CONCERT In fine, Caron évoque deux grandes figures par rapport à son héros : Menuhin et Rubinstein. Deux bêtes de scène. Tout ce que Gould n’était pas. Tout ce qu’il détestait. Pourtant il admirait le violoniste pour sa capacité à habiter son intériorité, à garder intacte son humanité (générosité, égalité d’humeur, ouverture aux autres) en dépit de tout ce qui fait le gâchis des concerts. Quant à Rubinstein, ce n’est pas seulement qu’il méprise en lui le bourgeois enflé, narcissique, cabotin, salonnard : il le définit avec un certain détachement comme un homme de grands hôtels quand lui se veut un homme de petits motels. Il n’est pas interdit de voir une critique de la société du spectacle derrière le ricanement que provoquent en Gould les représentations que donne Rubinstein, comme on le dirait de pièces de théâtre. Mais avant la rupture de 1964, n’en était-il pas lui-même, et pleinement si l’on songe à ses rituels ?
« Alfred Brendel : Le pianiste monte sur scène, s’assoit, bouge à droite et à gauche sur son tabouret, le règle, ouvre et ferme les yeux, pose à plusieurs reprises les doigts sur le clavier, touche ses genoux, prend un élan et commence. Peut-être vaudrait-il mieux qu’il essaie le tabouret (et le piano) avant le concert, afin de pouvoir commencer à jouer sans trop d’histoires ? »
PUBLIC : ennemi public No 1
CONCENTRATION : Excentrique par excès de concentration, on disait Gould obsédé alors qu’il n’avait au fond que de la suite dans les idées. Il était à la recherche de l’unité invisible de l’œuvre interprétée, laquelle, même s’il s’agissait d’une Fugue de Bach, ne laissait pas prévoir son déroulement et encore moins sa fin quand on en était encore qu’à l’attaquer. La révélation ne vient qu’en cours de route, à force de réorientations, ce qui est impossible en public.
Alfred Brendel : « Outre la richesse sans borne du contrepoint chez Bach, n’oublions pas le Bach audacieux et évoluant librement, celui des fantaisies et des toccatas : dans la fabuleuse Fantaisie en la mineur (Prélude) BWV 922, aucune mesure ne révèle où va mener la suivante ».
GOÛT Gould alias Caron identifie explique l’exécrable niveau des concerts par « l’effarant » mauvais goût du public, sa sensibilité stupide à la virtuosité et son pouvoir dictatorial sur les programmes – sans songer que la faute en revient à la faiblesse démagogique des producteurs et directeurs de salle qui ne cherche qu’à lui complaire en ne lui donnant à écouter que ce qu’il connaît déjà afin qu’il reconnaisse aussitôt. Or le public ne saurait par définition ni lire ni vivre une partition
Alfred Brendel : « Il est assurément inadmissible de maltraiter la dernière sonate de Beethoven, qui clôt la série de ses trente-deux sonates pour piano et mène irrévocablement au silence, en en faisant une pièce de début de programme. Pareil choix montre que l’interprète n’a pas compris la valeur psychologique de l’œuvre ».
Fin de l’expérience. On pourrait la prolonger encore en décryptant plus avant les clins d’œil de Brendel qui ne nomme pas toujours ceux qu’il désigne, surtout lorsqu’il les critique. Ainsi quand il déplore haut et fort les pianistes qui séparent artificiellement les accords finaux de ce qui les précède, n’hésitant pas à défigurer une fin énergique par un diminuendo. Cette expérience de double lecture aura été aussi le théâtre d’un moment unique de la musique pour piano : l’exécution virtuelle par Glenn Gould et Alfred Brendel d’une œuvre pour piano à quatre mains qu’ils n’ont jamais interprétée, et pour cause. Ils ne parlaient pas la même langue, bien que la musique fut leur langue commune. Dans son Abécédaire, Alfred Brendel cite nombre de grands pianistes en exemple, mais pas une seule fois Glenn Gould. Dolce, Brendel l’entendait comme « intime » après l’avoir fait passer par toutes les nuances de l’allemand süss. Gould, qui sait… Mais comme y invite Maxence Caron en une formule cette fois inspirée, gardons-nous de trop faire parler la musique, de la surinterpréter car on risquerait de « la distraire de son secret ».
Au fond, ce petit dialogue indirect entre ces deux grands pianistes trouverait à s’accorder surtout sur un point de désaccord plus fondamental que la fidélité aux instruments anciens ou la fidélité à la partition : leur rapport au silence. Chez Gould, il est l’absolu de la musique, le point de non-retour vers lequel il s’apprêtait à basculer, prêt à renoncer à l’enregistrement après avoir effacé le public, avant de se tourner exclusivement vers la grâce de sa musique intérieure, sans instrument. Chez Brendel, le silence est partout dans la musique, il la tient, comme il devrait soutenir tout concert puisqu’en anglais, l’anagramme de listen est silent, ramenant le silence à l’écoute.
(« Glenn Gould et Alfred Brendel » photos D.r;)
1 082 Réponses pour Prière de ne pas distraire la musique de son secret
« D. dit: 21 octobre 2014 à 21 h 35 min
C’est un peu comme Bérénice. Elle n’est pas responsable de sa splendeur, telle une fleur des champs à la fin de l’été, ondulant sous la brise pendant que le soleil décline lentement. »,
Merdre D.,
vous déclinez ?.
Quelle triste nouvelle !.
« sculpture-privé »
Pourriez-vous répéter Trois fois?
« égocentriques »
Etant donné votre « style » je me garderais d’employer ce mot pour les autres.
« gratuites »
Où ce serait déplorable?
« obsolètes »
Avez-vous étudié le projet dans le détail?
« à imposé à forcé au public »
Il faut quand même se taper le déplacement…
… et… c’est vrai que Frank Gehry a beaucoup étudié Boccioni, mais il est un architecte… il s’agit donc d’un édifice…
Alors? C’est la presse Inrocks ici maintenant?
vrai que se voir traiter d’égocentrique par des lèche-cul merdeux cela peut être pris pour un compliment..
Je demande à Passou de mettre bon ordre à la communication sur ce blog ; ce connard s’en prend maintenant à moi ! Faut lui interdire le blog sinon il n’est plus possible de communiquer, passou ! (Widergänger)
L’hôpital qui cafte la charité, c’est à mourir de rire. Guignol-Widergäanger dans son répertoire.
En définitive on en revient toujours au même principe auquel on ferait bien de se tenir : chacun chez soi et tout irait mieux dans le meilleur des mondes.
Je compte rentrer à Aurillac, en 2017 nous fermerons les frontières, extérieures et intérieures.
Tout monument ou œuvre d’art sur le territoire national, non le produit d’un artiste Français de souche et catholique, sera détruit.
Je suis jamais allé en Angleterre, je sais que Londres est constamment dans la purée de pois et que les Anglais se nourrissent uniquement de porridge.
T’es aussi intelligent qu’un gardon qui frétille au bout de ma ligne…
Mimi, ta ligne ? Tu sodomises ?
non le produit d’un artiste Français de souche et catholique, sera détruit
on pourrait négocier du suppo catholique belge..tu dois kiffer le gros wim dédé..faut dla finesse et du perfectionnisme bordel dédé..notre dame 7 sur 10 épicétou..8 sur 10 violet le duc..pas génial..écoute..c’est elvis épicétou
http://www.dailymotion.com/video/xrbb97_wim-delvoye-l-art-et-la-lutte-des-classes_creation
L’hôpital qui cafte la charité
respecte toi un peu plus jean marron..non mais quel attila ce dracul ! l’aune à laquelle tout le monde mesure ses plug
… et… c’est vrai que Frank Gehry a beaucoup étudié Boccioni, mais il est un architecte… il s’agit donc d’un édifice…
la scultpure habitabe est une vieille lune rénateau..souvent mauvaise quand elle privilégie l’habitabe..et boccioni mon cul..non un plug c’est plus futuriss et plus habitabe..gehry c’est le cabinet du docteur calligari pour bobo californien..dla soupe..c’est le revers de mccarthy..quoi de plus pertinent qu’un plug dans ghehry..
Le « touite vitesse » à droite évoque Claude Ollier sans dire un mot sur ses écrits de cinéma. Encore un journaliste recruté à touite vitesse.
Pense à la suite. Tu vas être d’un ridicule…
note bien celle là mon scrétaire tu vas tla mettre profond en cautère..note
« Avec le scato on risque rien » qu’il nous dit le Wim dans cette excellente vidéo mise en ligne par le Boug, aussi futé que le McCarthy, qui lui aussi ne risque rien.
C’est bien aussi pour cela que la finance internationale de l’art contemporain les aime autant dans dans fausse subversion.
faut postuler phil..the right man at the right place..c’est ça le libéralisme efficace
dans leur fausse-fosse subversion!
Bougreau, la place de Margerie est libre. Management et bonnes manières avec les Russes, c’est plus fortiche que le nouveau roman.
Normal, Phil, La Croix préfère renvoyer ses lecteurs à l’église qu’au cinéma !
Chez Total ils pratiquent la promotion interne. On nous a assez bassiné sur les médias avec le fait que Margerie avait commencé 40 plus tôt au « bas de l’échelle », a les écouter on croirait qu’à l’origine c’était un sans dents !
Dear Baroz, Ollier renvoie d’abord aux critiques de cinéma, qui bien faites épargnent du temps d’écran. Cette journaliste est tout simplement ignorante.
Une sculpture habitable est un édifice. La lune, vieille ou nouvelle, reste la lune : Schwittrers qui n’était pas stupide a titré Merzbau, non Merzbildauerei ni Merzskulpur. Le processus c’est uns chose, le résultat en est une autre. Puis, si tu veux voir la chose autrement… personne ne t’empêche de trainer ta vieille charrette…
a les écouter on croirait qu’à l’origine c’était un sans dents !
comme blakany..la force des poignets baroz!..
Une sculpture habitable est un édifice
..ha tu sais pas cque c’est que le monument’hal..l’échelle t’échappe? t’as raison dla laisser filer rénateau
dans leur fausse-fosse subversion!
wim c’est celui qui est le plus proche de mon coeur quand même..ils ont quelquechose ces belges..allez..bonne continuation!
Certes que je laisse filer le monumental… puisque l’échelle je connais… mais là tu fais dans le détail par approximation… Ah, les détails! tu les enfile comme des perles… il faudrait quand même que le collier ne soit trop long… il peut produire les mêmes effets qu’un tapis…
Merdre D.,
vous déclinez ?.
Quelle triste nouvelle !.
Si D avait écrit: tandis que la course du soleil s’incurve jusqu’à l’horizon fatal qui le dévore pour finir l’engloutir dans son naufrage circadien, il eût paru vermoulu.
Incontestablement D n’a pas atteint son zénith il n’est chez lui jamais midi et pas encore minuit, dans l’entre deux il livre les résultats d’une incessante quête, de son égarement dans l’infinitude, de son exploration de l’espace et du temps, Aurillac est son centre, Aurillac est frança
français.
sinon vous finirez tous comme des clones, en vélo, béret basque et avec la baguette de pain,
Abdel a-t-on jamais cloné d’autres organisme vivants autres que des cellules et qui ne soient pas tout à fait des brebis, Dolly souffrit de plus d’une longévité réduite et sur un sujet qui s’en écarte mais reste dans le domaine du domaine du génie génétique des études sont réalisées grâce au recul que les scientifiques possèdent et touchent à la survenue plus fréquente d’anomalie (maladie cardiaque? je ne me souviens pas exactement)chez les bébés éprouvettes,
D. dit: 22 octobre 2014 à 0 h 50 min
En tous cas je connais des femmes de maris mutés à Londres qui ont vite sombré dans la dépression tellement la ville et le climat leur ont semblé infectes
Ecoutez D que ceci soit une fois pour toutes encré dans votre cerveau , le féminisme ayant semé les ravages que chacun enregistre, on ne dit plus: les femmes de maris mutés mais: les femmes de Paris mutées, « femme de » est pour ainsi dire rayé des pratiques et tout le monde s’est mis à l’anglais laissant apparaitre l’infinie variété climatique qui couvre cette grande île où de plus vous aviez promis de m’emmener, Ecosse, Pays de Galles, j’attends toujours bien que convaincue d’être femme modernement libérée.
Même en étant « modérément libérée », vu la teneur du post, vous auriez du éviter ce « vous aviez promis de m’emmener »…
l’art conceptuel – celui de McCarthy – dit Contemporain illustre très bien le concept de post Histoire… l’éphémère même n’y tient pas de véritable dimension philosophique ou métaphysique, il est la signature d’un temps transitoire au mieux, que l’on voudrait autant éphémère tant il est sot et vulgaire mais qui a fait vœux d’éternité, qui s’inscrit dans la répétition perpétuelle du rien ; voilà pourquoi il veut être tout, occuper toute la place et qu’on l’écrit, le réalise et le présente majuscule ; disons en bref, superlatif et gigantesque… comme l’art promu par les fascismes historiques.
Il ne s’inscrit pas dans l’histoire de l’art, il ne veut pas laisser trace comme depuis la préhistoire, il voudrait se suffire à lui-même. C’est un art totalitaire à tout point de vue.
« C’est un art totalitaire à tout point de vue. »
Et la haute finance oligarchique ne s’y est pas trompée pour y assouvir, en y investissant, son pouvoir politico-symbolique
…@,…22 octobre 2014 à 2 h 10 mn,…
…
…merci les explications,!…tout de même,!…
…trop occupé depuis ce matin,!…v’là,!…etc,!…
…
Renato je m’en expliquais justement cependant la promesse s’inclut dans l’ensemble des choses inévitables, le romantisme amoureux ou le branchage actuel ne réussit à sortir du paradoxe.
Le temps a toujours fait son travail, et plutôt bien : on verra donc ça… pour le plug, j’entends.
Moi, ce qui m’intéresse, c’est la volonté de détruire : le rappel de l’épuration de 37, et la violence physique car voilà qu’un inconnu frappe au visage « l’événementiste » et prend la fuite… ce qui est typique des fascistes qui hors de la orde ce sont des lâches (c’est d’ailleurs pour cette raison qui cherchent la orde…). Pourquoi donc ne pas regarder de près ce fasciste, plutôt que tourner autour d’un « pot » dont on ne sait pas s’il aura vraiment un futur…
la horde, l’ordre ou la corde ? dear renato, faites vos jeux.
Merci Phil, la horde, pardon.
« la volonté de détruire »
Avez-vous pensé à ce qui peut faire violence à l’ autre, surtout dans un espace public?
Il y en a qui taguent leur révolte sur les murs, qui bombent les pubs du capitalisme violenteur quotidien, qui les détournent à leur risque et péril.
Toto est dans les clous de la subversion agressive pour deux sous des milliardaires.
L’ homme aux ordres des images qui mettent au pas…de l’ oie!
« Pourquoi donc ne pas regarder de près ce fasciste »
N’est-ce pas plutôt de l’ordre de ces graffiteurs qui vandalisent des oeuvres d’arts, ce qui relèverait du « complexe d’Erostrate », faire parler d’eux ou de leurs actes, même anonymement, comme les trolls ?
Rien à voir avec ces catholiques intégristes qui avaient commis un attentat lors de la sortie de « La dernière tentation du Christ » de Scorsese.
le branchage actuel
Mais sur quelle branche êtes-vous dons juchée, Bérénice ?
à 11.45
Prenez quelques infos avant de déblatérer vos jugements sans substance.
Pourquoi donc ne pas regarder de près ce fasciste
comment! toi un grand antifachiss tu l’as pas encore pécho ?..moi je dis que c’est toi le grotincompétent dans cette histoire rénateau..car une fois bien bien le plug, sans sa bonne claque à suivre..et même plusieurs..c’est comme un rouleau de printemps sans son nioc mam..pas vrai baroz
ces graffiteurs qui vandalisent des œuvres d’arts
Et comment désignerez-vous cette jeune artiste qui « colla » son rouge à lèvres sur une toile de Cy Twombly, se gratifiant par cette action même d’une action artistique personnelle?
tiens baroz..j’ai trouvé drolatique la villa savoye taggé au photoshop..j’ai eu comme un coup au coeur..trés bonne performance internet
« vos jugements sans substance. »
Toujours aussi nul ce renato.
Quelle impropriété de termes employés dans son expression qui ne veut rien dire!
Il confond consistance et substance ( terme extra-vague ), ce nul!
Avez-vous pensé à ce qui peut faire violence à l’ autre, surtout dans un espace public?
bon faut pas exagérer non plus..en même temps c’est interessant cette histoire d' »espace publique »..louvre included..tu verrais quoi..un symposium de comité de quartier?
Tiens, très intéressant l’interview de Wim Delvoye dont vous donnez le lien, le Boug’ .
Ce qu’il dit sur le « perfectionnisme » – en fait un art qui noue de nouveau avec une part de ses origines, non ? ( => artiste maître d’un savoir faire ) – par opposition à notre société du tout va vite-je consomme/je fais/ je jette vite-et-je-recommence ..
le pédége de total nettoyé à la déneigeuse, l’artiss biteux de la place vendôme prend une claque. history on ze move.
nous avions été quelques-uns à recevoir des commentaires et mails injurieux de Màc à une époque certes lointaine, ceux de bouguereau leurs ressemblent étrangement, nous avons bonne mémoire et une grand lucidité
« moi je dis »
Aucun besoin d’une analyse…
Cela dit, si tu justifie la violence, tu n’est plus un interlocuteur possible…
McCarthy
Corde archi-usée de la provocation, bof !
« Un homme a frappé l’artiste de 69 ans au visage à trois reprises en hurlant qu’il n’était pas français et que son œuvre n’avait rien à faire sur cette place… L’agresseur avait réussi à s’enfuir.
Visiblement, cette agression et la médiatisation de cette installation provocatrice au centre de l’une des places les plus huppées de Paris, entourée de certains des plus grands joailliers du monde, en a inspiré d’autres qui l’ont saccagée dans la nuit. »
Le coupable serait-il D. ?
D., ou son semblable, serait-il un fasciste ou un artiste frustré, renato ?
nous avions été quelques-uns à recevoir des commentaires et mails injurieux de Màc
Et vous n’en êtes toujours pas remis ?
Parce que ce qui est assommant sur ce blog, actuellement, ce sont ces gens qui ressassent continuellement leurs aigreurs.
A croire que c’est de cela qu’ils se nourrissent ..
La substance étant ce qu’il y a d’essentiel dans un discours, un acte, je maintiens.
bouguereau dit: 22 octobre 2014 à 11 h 52 min
c’est comme un rouleau de printemps sans son nioc mam..
Merveilleux parallélisme des cultures, les Français disent de leur côté tremper son biscuit.
Pour ceux que le débat intéresse, un blog avec plus de 300 commentaires,( inégaux mais plus qu’ intéressants) pour se faire une idée avec une iconographie des œuvres de McCarthy.
Un commentateur écrit assez justement que la vraie subversion eût été d’ accompagner son gonflable de la légende : » Voyez comme je vous en.. avec mon art! »
Mais là, ce serait casser son art business, trop choquant et trop auto-dérisoire pour ses sponsors de la haute finance.
C’ est que c’ est du sérieux, le marché de l’art!
Daaphnée dit: 22 octobre 2014 à 12 h 07 min
nous avions été quelques-uns à recevoir des commentaires et mails injurieux de Màc
Et vous n’en êtes toujours pas remis ?
C’est vrai qu’on apprend à avoir la peau épaisse, chère Daaphnée.
Les nouveaux-venus sont parfois éberlués…
Ils ont raison, ils ont raison, et puis s’ils restent ils participent à l’amicale castagne, comme c’est étrange.
Daaphnée je pensais juste à une manière dont j’ignore tout qu’ont les jeunes gens d’aborder un navire, d’arraisonner qui leur plait,_ une question de langage _ je ne sors que peu et puis chaque âge a ses propres lieux à moins de détournement ou d’incruste, resteraient à disposition une certaine littérature ou encore le cinéma, enfin pour résumer ce qui était en jeu dans cette phrase sans prétention tenait de la langue qui varie selon les origines les lieux sociaux les circonstances mais dont on peut attendre qu’elle appartienne à une communauté même si fragmentée.
Le blog, pour info :
http://www.les-crises.fr néo-liberalism vs common decency
( Un autre Wim ..
Qq est-il allé voir Le sel de la terre, Wim Wenders ?
Polémique sur l’esthétique …
» Le réalisateur de «Paris Texas» se penche sur le travail du photographe Sebastião Salgado dans un documentaire où il délaisse ses questionnements éthiques sur l’image.
(…)
Les interrogations éthiques de Wenders
On dira qu’il s’agissait alors de cinéastes, mais Wim Wenders est aussi lui-même photographe. On lui doit plusieurs très beaux ensembles d’images fixes, notamment sur les paysages américains –des photos qui n’ont aucun point commun avec celles de Sebastião Salgado. Wenders est également un artiste qui a toujours incarné une interrogation éthique sur les images, la manière dont elles sont conçues et utilisées, les enjeux et le cas échéant les risques associés au fait de montrer, en particulier des films.
C’est pourquoi il est sidérant que pas un seul moment il ne semble ici questionner ce dont est porteuse l’esthétique de Salgado –même si cela devait être pour plaider en sa faveur. Depuis longtemps on s’est interrogé sur la manière de publiciser la misère en rentrant dans les canons du spectaculaire médiatique qu’incarne à l’extrême le photographe brésilien. Après d’autres, mais d’une manière particulièrement argumentée, Susan Sontag posait certaines des questions que soulève cette manière de représenter dans son livre Devant la douleur des autres (Christian Bourgois). »
bouguereau dit: 22 octobre 2014 à 11 h 59 min
Avez-vous pensé à ce qui peut faire violence à l’ autre, surtout dans un espace public?
bon faut pas exagérer non plus..en même temps c’est interessant cette histoire d’ »espace publique »..louvre included..tu verrais quoi..un symposium de comité de quartier?
Je propose (qui es-tu, bonhomme?) que le débat français distingue clairement deux notions, ce qu’on appellerait l’espace civique et l’espace public.
Ce n’est que dans le premier espace que, par exemple, des conduites contraires à la laïcité seraient strictement prohibées.
Cette distinction conjurerait le spectre d’une police de rue républicaine aussi haïssable dans son principe que le flicage islamique.
Cliquez ici, Daaphnée, ce que donnent à voir Wim Wenders et Salgado est proprement insoutenable.
http://larepubliqueducinema.com/le-sel-de-la-terre-wenders-salgado-le-pere-le-fils-et-le-monde/
Quant à McCarthy s’il n’avait usé de la couleur verte, on eut pu voir une pièce d’un jeu d’échec, là forme et couleur nous rapprochent autant du sapin que du bitoniau géant suggérant aux passants de ne pas oublier de passer par la pharmacie avant d’aller jouer.
C’est vrai qu’on apprend à avoir la peau épaisse, chère Daaphnée.
Les nouveaux-venus sont parfois éberlués…
mmm … je ne dirais pas cela, je n’ai pas le sentiment d’avoir une sensibilité enfouie .. U. ..
Disons, qu’une certaine capacité à s’abstraire du présent permet de prendre une distance salvatrice ..
Bref,
Êtes-vous allé au ciné ?
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 12 h 06 min
D., ou son semblable, serait-il un fasciste ou un artiste frustré, renato
Question de pipilet.
Seule réponse possible : le questionneur est un crétin.
N’est-ce pas plutôt de l’ordre de ces graffiteurs qui vandalisent des oeuvres d’arts, ce qui relèverait du « complexe d’Erostrate » (J. Ba)
Ce qui sollicite mon ressenti dans ce concept c’est l’Eros qui s’y niche.
Daaphnée dit: 22 octobre 2014 à 12 h 19 min
Bref,
Êtes-vous allé au ciné ?
Mais non, je suis soit loin, soit cloué à des travaux.
Notre ami Jacques, toujours dans les salles obscures, m’apparaît comme un aristocrate de la culture.
’espace civique et l’espace public.
Intéressant mais comment les distinguez-vous ?
keupu et quelques autres dit: 22 octobre 2014 à 12 h 03 min
Chaloux pleure.
Pauvre homme.
Et voilà ce que j’en disais :
« Wender et Salgado conjuguent leur double regard pointu pour nous faire toucher du bout des yeux le pire de la condition humaine. Tels Dante et Virgile, ils nous prennent par la main et nous conduisent gentiment mais fermement jusqu’au dernier cercle de l’enfer terrestre. Et puis, pour ne pas désespérer totalement le Billancourt des spectateurs, ils nous projettent brusquement vers les beautés éternellement recommencées du paradis. Celles qui font qu’au-delà de la dépression, l’un tourne encore et l’autre photographie. »
Référence exacte:
http://www.les-crises.fr/godemiche-vendome/
@Renato, un jugement est juste ou faux dans la logique explicative…
Vous pouvez aligner toutes les images que vous voudrez sur votre blog que l’on ne pourra pas juger de la suite de leur consécution, en dehors même du contenu individuel de ces même images…
« Notre ami Jacques, toujours dans les salles obscures, m’apparaît comme un aristocrate de la culture. »
Pauvre culture.
« Question/Réponse »
Visiblement, le répondeur s’est senti con-cerné !
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 12 h 25 min
Encore perdu jacouille.
Avec « Le sel de la terre », notre ami ML verrait que depuis la Shoah on a fait encore mieux, images à l’appui !
Merci M. Court, c’est amusant car c’est bien dans la continuité du livre de James Salter » et rien d’autre », chapitre 6.
J’aime pas trop l’art conceptuel, la branche du « n’importe quoi pourvu que tu causes de rien, assis sur le trône » de l’art contemporain.
D’ailleurs il y a nuance psycho-socio à faire.
Moi j’aime bien les aviateurs.
« From a very young age, mixed-media artist Samantha Bryan was obsessed with flight, and while she never became a pilot, it’s a passion she carried through school and into her artistic career as a sculptor. The central subject of her artwork is the creation of fairy-like aviators going about their daily lives, often riding in whimsical flying contraptions »
http://www.thisiscolossal.com/category/art/
Les perdants seront les gagnants et inversement…
Daaphnée dit: 22 octobre 2014 à 12 h 22 min
’espace civique et l’espace public.
Intéressant mais comment les distinguez-vous ?
Je trouve intéressant de poser la différence.
Ensuite sur la répartition des deux espaces, il y aurait nécessairement débat.
(Pas encore complètement clair dans ma tête)
Posons la question différemment, la femme voilée priée de quitter l’Opéra Bastille, était-elle dans un espace public ou un espace civique ?
’espace civique et l’espace public
Sans chercher et vraisemblablement cette réponse contiendra une grande inexactitude, je dirai que l’espace civique est politique alors que l’espace public est une ouverture à tout et n’importe quoi, n’importe quoi d’ailleurs peut être encouragé par les politiques qui œuvrent pour le présent et l’avenir du civisme.
@… c’est qui déjà ce pseudo quelque chose ?
Pour circonscrire l’argument plug à sa banale réalité : les Medici aussi faisaient dans la finance, mais ils étaient cultivé, eux. Donc, pour se tenir à ce » registre », il aurait mieux fallu ouvrir le débat relativement à la référence à Brancusi qui n’a aucune légitimité.
Bien, vous faites vos recherches… je sais, l’étude est votre talon d’Achille, mais il ne faut pas désespérer… Enfin, vous faites vos recherches et puis on en reparle.
En effet, la question est difficile.
Mais remarquez combien elle est devenue importante dans le débat national.
Chacun de nous bricole, en réalité, devant ces distinctions floues entre le culturel et le légal, et nos politiques aussi.
( Mais non, je suis soit loin, soit cloué à des travaux.
Eh bien quand vous serez/êtes tout près, pensez à enlever quelques clous ..
Sinon, je sens que je vais – sans le faire exprès – donner un coup de talon à votre belle idée sur « espace public/espace civique » pour dire que vous omettez un espace « privé » qui ne se limite pas aux murs de nos appartements – voire les apartés qui fonctionnent parfois … la limite est flottante, certes, mais à quoi cela tient-il ? – et que bien que vous le jalonniez de clous – si, vous savez très bien le faire vous-même – vous en appréciez la relative perméabilité, non ?
Vous voyez ? Non ?
Bon, c’est un peu vaporeux ..
Il faudra y réfléchir ..
ueda dit: 22 octobre 2014 à 12 h 37 min
En effet, la question est difficile.
= réponse à Jacques.
Daaphnée dit: 22 octobre 2014 à 12 h 40 min
Sinon, je sens que je vais – sans le faire exprès – donner un coup de talon à votre belle idée sur « espace public/espace civique » pour dire que vous omettez un espace « privé » qui ne se limite pas aux murs de nos appartements – voire les apartés qui fonctionnent parfois …
Cette belle idée est là pour qu’on lui fasse des enfants.
Remarquez qu’avec l’intrusion des nouvelles technologies, on distingue parfois aujourd’hui l’espace privé et l’espace intime.
Du coup, on projette aussi ces catégories dans la recherche, historique ou autre…
bérénice dit: 22 octobre 2014 à 12 h 34 min
Il est possible que la question n’ai de sens que dans notre culture politique (le républicanisme, pour le dire en un mot), et reste incompréhensible dans une culture politique libérale (anglo-saxonne)
Pour venir à votre secours, ueda, je dirais qu’une aide maternelle interdite de porter le voile dans son travail à la crèche (ou dans toutes administrations) se serait dans l’espace civique, alors que le cinéma (privé), le théâtre subventionné (Opéra, Comédie française…) et la rue (place Vendome) relèvent de l’espace public.
on distingue parfois aujourd’hui l’espace privé et l’espace intime.
Oui, les choses semblent bien dificiles à définir ..
Et voyez comme ici, certains défendent mieux leur « territoire » que d’autres. Du moins, comme il y a des « territoires », c’est presque tangible au delà des rapports de force qui s’exercent dans les disputes, non ? – et c’est mon sentiment – qui existent ici ..
L’espace intime, c’est essentiellement la maison ; l’espace public, le cinéma, le théâtre, privés ou subventionnés, et la rue ; l’espace civique, l’administration, crêches, écoles, universités, etc. ?
« Vous pouvez aligner toutes les images que vous voudrez sur votre blog que l’on ne pourra pas juger de la suite de leur consécution, en dehors même du contenu individuel de ces même images… »
Ce n’est pas de ma faute si, pris par des contingences, vous avez loupé tout un pan de la culture européenne du XXe siècle. Là aussi je ne peux que souhaiter que vous plongiez votre tête dans les papiers relatifs et que vous en tiriez quelque chose de plus conséquent que ce discours pre-fait qui vous sert de faire valoir.
pris > priT
C’est curieux, j’essais de donner une réponse à ueda, en utilisant les mêmes mots d’espaces que Daaphnée, et mes commentaires sont en attente de modération !
jacques barozzi, le voyeurisme compassionnel de wim wenders a quelque chose de bien trouble..
( c’est sans doute parce que je porte un parfum particulier, Jacques ..
Nooooooon, je plaisante.
Quoique, ces « territoires » n’étant pas le seul produit des discours .. )
Daaphnée incontestablement vous vous posez pour ne pas dire exposez en reine de la dérive, de votre interrogation espace civique espace public vous sautez sans ambages à espace privé qui je crois n’est pas privé des dimensions civiques et lui même régi par la loi, de cet espace en surgit un autre, l’espace intime, tous sont actuellement dynamités par la technologie numérique sans que la loi réussisse à définir les limites à ne pas franchir quant à l’usage qui en découle et les droits et devoirs des utilisateurs tant privés que commerciaux nonobstant les systèmes d’espionnage performant qui de tant à autres viennent mettre un coup de pied dans cette fourmilière pour en dénuder les tenants et aboutissants. C’est extrêmement complexe et sûrement nous faudrait-il une année de cours pour y voir plus clair et en posséder les bases, je suis toujours éberluée quand un de ces experts vient à passer en vitesse 2, c’est déjà suffisamment rapide pour mesurer la distance qui sépare le commun de l’élite exception.
((( bon, espace et territoire, ce n’est pas la même chose .. U. va vite fait – mais avec tact .. – nous remettre les idées en place .. )))
Sur l’espace privé et l’espace public, on arrive à certaines aberrations.
Par exemple, avec les propositions sur l’interdiction de fumer où l’espace privé se réduit à l’espace intime de la maison, tout le reste étant public : rue, jardins, lieux de spectacles, transports et autres. Mais il était question aussi de pénaliser les fumeurs au cas où un individu entrait chez vous : livreur, plombier, etc. Et si celui-ci s’estimait incommodé, il pourrait vous attaquer, votre espace intime devenant de fait un espace public !
Là, renato, on pourrait parler de fascisme ?
Quoique, ces « territoires » n’étant pas le seul produit des discours ..
Et si on parlait des polders ou de ces îles géantes et artificielles que produisent les émirats qui sont autant de produits du discours concrétisé.
les Medici aussi faisaient dans la finance, mais ils étaient cultivé, eux renato
Nous avons depuis des citoyens un peu plus autonomes..pas la même histoire!
vous avez loupé tout un pan de la culture européenne du XXe siècle. (le même.)
Toujours aussi prétentieux et pontifiant comme bien d’autres l’ on remarqué sur ce blog ce renato.
Oui, Paul, il y a du compassionnel autant chez Wenders que chez Salgado, surtout, et leur rencontre m’a fait penser par analogie à la rencontre possible entre de Le Clezio et d’Arthus-Bertrand. ça m’a un peu incommodé, mais ce qu’ils donnent à voir, est néanmoins réel et insupportable. Ce que l’on ne veut pas voir ou oublier et en cela leur double témoignage est important… Vieux débat entre l’esthétique et l’étique ?
espace et territoire, ce n’est pas la même chose
Il y a quelque chose de fini dans territoire qui n’atteindra jamais l’espace, nous en aurons terminé avant que d’avoir su y trouver refuge pour toutes nos conférences.
Dans le cas de l’usage du tabac, Jacques, puisque les Etats ont pendant longtemps favorisé le tabagisme via le monopole sur le produit, le fait d’en avoir prohibé l’usage dans les espaces publique sans prévoir des espaces fumeurs, c’est évidemment une dérive fasciste.
C’est également le cas du plug qui fait maintenant jaser car, puisqu’il s’agit d’un événement dans le contexte de la fiac, en tenant en comte les règles de la concurrence, la Mairie aurait dû prévoir divers espaces urbains d’exposition et en concéder l’usage par concours aux artistes qui auraient présenté un projet, ce qui aurait été démocratique… ce cas relève donc de l’arbitraire… donc…
Cette belle idée est là pour qu’on lui fasse des enfants
..belle ouverture pour lart..pour les enfants avec le plug c’est rapé
on arrive a des trucs à 2 zouz
qui auraient présenté un projet, ce qui aurait été démocratique…
les jurés..comités de quartier?
Barozzi et avec lui tout cet Occident repu qui découvre l’horreur du monde en voyeur, et qui plus est — résultat de l’opération (beau résultat en vérité !) — fait des comparaisons indécentes et d’une monstruosité sans pareille entre l’horreur de ce film et la Shoah. Quel dégoût !
« Toujours aussi prétentieux et pontifiant… »
Vous ne rigolez non plus avec votre culture politique d’emprunt.
Cela dit, vous ne donnez pas la bonne valeur à ce « eux » que j’ai employé à propos des Medici, mais cela se comprend… voir « culture politique d’emprunt ».
Quant à McCarthy s’il n’avait usé de la couleur verte, on eut pu voir une pièce d’un jeu d’échec
..t’as essayé béré !..moi aussi..enfin j’ai gagné la partie attation !..pfiou..j’en transpire encore
mais tout a été bien qui fini bien..un conte de fée!..
espace et territoire, ce n’est pas la même chose
pfiou, ça philosophe dur par ici; attention daphnée, vous allez nous faire une congestion cérébrale à force de penser au-dessus de vos capacités
a des trucs à 2
Vous n’aimez pas faire des bébés, le Boug’ ?
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 13 h 21 min
ça m’a un peu incommodé
____________
Terrifiant et pitoyable ! Civilisation pourrie en phase d’extinction.
Et si celui-ci s’estimait incommodé, il pourrait vous attaquer, votre espace intime devenant de fait un espace public !
t’as peur pour ta pipe baroz..c’est humain
La salope de Daaphnée, pitoyable comme d’habitude !
essaie d’être positif dracul! voit le bon coté des choses..dit par exemple « et pendant ce temps là israel vous baise »..montre nous ceux a qui ça profite..c’est plus entrainant..demande à baroz!
En visionnant les images de la Shoah, ML, n’assistons-nous pas à « l’horreur du monde en voyeur » ?
Vous n’aimez pas faire des bébés, le Boug’ ?
je suis positif et du coté de la vie dafnoz..les plugs ça va bien 5mn dirait dédé
on arrive a des trucs à 2 zouz
j’avais pas calculé qu’avec 18zouz en plus ça frait un franc!
La solution du débat entre esthétique et éthique, c’est ce qu’on appelle l’esthétique de la cruauté. Par exemple, mise en œuvre dans Les Falaises de marbre, de Jünger.
Mais la culture s’est effondrée. Plus personne ne sait ce qu’est l’esthétique de la cruauté. On ne connaît plus que le voyeurisme élevé à l’état d’art suprême !
Décadence de notre époque ! Montruosité de notre époque ! Monde foutu ! Monde de dégoût.
mon idée « c’était on arrive a des trucs à 2, zouz »
..la langue les mots c’est des trucs sataniss! cholème a raison dracul..
Les images de la shoah n’existent pas. Il n’y en a pas, pauvre imbécile !
Widangeur, vu votre état dépressif profond permanent, on pourrait vous offrir une corde et un tabouret, et en plus ça vous ferait bander!
… et par-dessus le marché, la victime de la violence physique est un homme âgé… indécent.
Monde foutu !
arrête d’insulter le prophète..il faut « faire » dracul..pour « réparer’..qu’est ce t’as fout exactement..? c’est ça qu’il va te dire yavé
Ne jouez pas sur les mots, ML, on en a vu les résultats, tout comme Salgado, qui montre les images des charniers de ces dernières décennies sur le continent africain…
Widangeur, vu votre état dépressif profond permanent
et c’est « bof » qui te le dit..te dire s’il touche sa bille
Aucun jeu de mots de ma part. Il n’y a pas d’image de la Shoah. Point barre. T’es inculte, mon pauvre Barozzi ! Inculte, ignare, méchant, bête ! Tout pour plaire.
Crise de nerfs au PS. Hamon a sonné l’hallali du parti socialiste. Tournons définitivement la page d’un parti de droite qui se prétend socialiste.
Dégoût de ce monde ! Monde d’égouts !
..bas les pattes avec tes siamagrés contridolatre dracul..les mains dans les poches..charlatan..
un coup d’ail et tu disparais tfaçon..
Ceci n’est pas une image de la Shoah
http://images.search.yahoo.com/images/view;_ylt=AwrB8p5EnEdUjVoAeJeJzbkF;_ylu=X3oDMTIzNTF1ZHM5BHNlYwNzcgRzbGsDaW1nBG9pZANlZmI3MDYyNDAwMTg5ZjdlNGQ0NjhmYmJmNjExOTQzZgRncG9zAzMxBGl0A2Jpbmc-?back=http%3A%2F%2Fimages.search.yahoo.com%2Fsearch%2Fimages%3Fp%3Dshoah%26fr%3Daaplw%26fr2%3Dpiv-web%26tab%3Dorganic%26ri%3D31&w=480&h=385&imgurl=wildeagle.blog.tiscali.it%2Ffiles%2F2011%2F01%2Fshoah2.jpg&rurl=http%3A%2F%2Fwildeagle.blog.tiscali.it%2F2011%2F01%2F27%2Fshoah%2F&size=48.7KB&name=shoah2&p=shoah&oid=efb7062400189f7e4d468fbbf611943f&fr2=piv-web&fr=aaplw&tt=shoah2&b=0&ni=21&no=31&ts=&tab=organic&sigr=11i4k1dd3&sigb=12r6mett6&sigi=11i6k7enh&sigt=10661i0g0&sign=10661i0g0&.crumb=ecyz6wynkIF&fr=aaplw&fr2=piv-web
60 parlementaires sont dans le collimateur de l’administration fiscale
__________
La corruption institutionnalisée ! La France qui se suicide.
L’extermination des Juifs, connard, ça se passe dans les chambres à gaz ! On n’en a aucune image. Alors arrête de jouer au gros con !
Pour revenir à Gould, l’art est une décharge transitoire d’adrénaline ou une construction de longue haleine?
« Peut-être vaudrait-il mieux qu’il essaie le tabouret (et le piano) avant le concert, afin de pouvoir commencer à jouer sans trop d’histoires ? »
Ca tient pas debout : il pourrait bien l’essayer cent mille fois qu’il aurait quand même un besoin incoercible de faire tout son cinéma… Faut pas avoir un bac pro en psychologie pour comprendre ça !
« On n’en a aucune image. »
Ils ont des yeux et ils ne veulent pas voir…
Widergänger dit: 22 octobre 2014 à 13 h 45 min
Décadence de notre époque ! Montruosité de notre époque ! Monde foutu ! Monde de dégoût.
Un Don Diègue d’opéra-bouffe?
Décès de Ben Bradlee, directeur du Washington Post à l’époque du Watergate.
WG il me semble ne les avoir pas rêvées mais ils filmaient aussi et à moins que j’ai imaginé j’ai vu comment ils tuaient à coup de matraque leurs victimes les faisant sortir une à une des baraques où elles étaient entassées, aucune chance de passer la montagne de corps sans vie ou agonisant qui s’amoncelait devant la porte, qu’ils aient été premier à franchir le seuil ou 60 ème la cruauté perverse s’arrêtait sur le tas, laissant les suivants à leur terreur .
« Montruosité de notre époque ! »
C’était mieux du temps du Maréchal et ML applaudit des deux mains les 15 000 acheteurs quotidiens du livre de Zemmour !
Widergänger dit: 22 octobre 2014 à 14 h 00 min
Dégoût de ce monde ! Monde d’égouts !
Mon bon WG, la possibilité que vous puissiez vous-même dégoûter ce monde vous est-elle venue à l’esprit?
Notre ami WG semble incarner à lui seul l’idée de la cohabitation.
La trépignation d’un Sarkozy dans la rondeur d’un Hollande.
Bon, j’arrête, j’arrête!
Si Widergänger savait à quel point je lui suis reconnaissant de sa vis comica…
Mimi est un génie, seule la disparition de sa grand-mère peut le faire mousser. Le reste, ce n’est qu’un détail de l’histoire.
J’aime Mimi, il est plein de bonne santé mentale.
J’adore JC, ne trouvez vous pas que ces nouveaux pseudos, sont un de mes coups de génie. Mon cerveau de pieuvre fait des merveilles.
D. où étiez-vous à l’heure où le plug vert s’est dégonflé ?
Boh les égouts ça protège des bombes atomiques qui se promènent… Mais attention, hein, c’est naval !
Jacques B, j’en ai assez de ces grands artistes qui filment et photographient toute la misère du monde. le problème, à un moment c’est que c’est un curieux tiroir- caisse pour voyeuristes.c’est tout. je pregère ceux qui vont soigner,anonymes,plutot que que se préoccuper des cadrages et des valeurs de oir et blanc et de beauté des tirages sur toute la misère du monde pour ensuite recevoir récolmpenses dans les festivals et expos..et gagner de l’ argent là dessus. ca me semble le comble de l’indécence. sous couvert de morale.. bien sûr..vraiment un monde pourri..
« l’art est une décharge transitoire d’adrénaline ou une construction de longue haleine ? »
Les deux, mon général !
Belle scène dans un film de Stroheim qui met à l’égout un faux vicomte de Montecarlo, la tête la première. Les jambes désarticulées ont du mal à passer.
Bien dit, pauledel. D’ailleurs Wenders permanenté se prend pour un Luc Ferry ou l’inverse. « Alice » dans les années 75 fut son bon film.
Oui, Paul, ce Goya, quel salopard !
http://www.juanasensio.com/media/00/02/3003185673.jpg
Etique ou esthétique, Paul ?
« … la tête la première. Les jambes désarticulées ont du mal à passer. »
Un faux vicomte traité comme un empereur… bon, c’est vrai qu’ils ne l’ont pas rabotté
Hum.
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 14 h 46 min
Etique ou esthétique, Paul ?
Les deux, les affamés sont rarement obèses.
« c’est un curieux tiroir- caisse pour voyeuristes.c’est tout. (…) sous couvert de morale.. bien sûr..vraiment un monde pourri.. »
Votre argumentaire rappelle celui de ML et c’est un peu court !
Récemment, il y a des photographes de guerre qui ont fini décapités…
Paul Edel dit: 22 octobre 2014 à 14 h 36 min
Jacques B, j’en ai assez de ces grands artistes qui filment et photographient toute la misère du monde. se préoccuper des cadrages et des valeurs de oir et blanc et de beauté des tirages sur toute la misère du monde pour ensuite recevoir récolmpenses ca me semble le comble de l’indécence. sous couvert de morale..
Ça me rend marxiste, ces trucs-là.
Extortion de plus-value morale.
« Votre argumentaire rappelle celui de ML et c’est un peu court !
Récemment, il y a des photographes de guerre qui ont fini décapités… »
Rien à voir, Jacques.
Les uns prennent le risque de l’information, les autres jouissent sans risques d’un bénéfice moralisateur.
– Ce qui ne m’interdit pas d’aimer beaucoup WW, dans d’autres films.
« Les deux… »
Vous parlez du point de vue du spectateur, je suppose ; ou alors à partir de l’image d’Epinal de l’artiste. Image qui jouit d’une fortune dont la construction doit beaucoup à la bourgeoisie du XIXe siècle, dont l’objectif était la liquidation de l’imagination non utilitaire.
Nein, nein, dans les années 20, de grosses dames portaient des panneaux « Nous sommes affamés »
Jacques B, j’en ai assez de ces grands artistes qui filment et photographient toute la misère du monde. le problème, à un moment c’est que c’est un curieux tiroir- caisse pour voyeuristes.c’est tout. je pregère ceux qui vont soigner,anonymes (Paul Edel)
Si les premiers ne faisaient pas leur travail, les seconds ne le feraient probablement pas non plus
ueda, si vous voyiez le film, vous verriez que les images de Salgado impliquent toutes une sérieuse prise de risques !
Moi ce qui m’agace un peu, c’est les commentateurs matamores qui viennent hurler ici leurs vérités et qui disparaissent dès lors que s’amorce un semblant de dialogue contradictoire ! Courageux mais pas téméraires. Ou bien qui vous insultent et prétendent que vous n’êtes pas à leur niveau. Ce sont les mêmes qui déplorent que le dialogue est impossible désormais et que c’était mieux avant…
Oui, Artémise, à quoi servent alors l’art et les artistes. Y a plus qu’à les mettre tous au feu. Heureusement que pour Paul Edel, il lui reste le choix entre l’opérette et le théâtre de boulevard.
Ah ! Jacques, pour la chronique, en disant « Pour revenir à Gould », je pensais à ça : « L’objectif de l’art n’est pas le déclenchement d’une sécrétion momentanée d’adrénaline, mais la construction progressive, sur la durée d’une vie entière, d’un état d’émerveillement et de sérénité. » (G.G., arte, 6.10.08)
N’est-ce pas ML qui déplorait ici que la littérature ne soit plus portée par une pensée, une idée forte. La sienne : Attali président !
Alice dans les villes (titre original : Alice in den Städten) est un film allemand réalisé par Wim Wenders, sorti en 1974.
Jacques B
Goya alla, lui, sur le terrain sur les terres aragonaises crayon à la main et a dessiné les cadavres….Wim Wenders n’a jamais été reporter de guerre ou journaliste sur un front…ne mlélangez pas les courageux qui informent et les esthètes du morbide… ou aat-il été WW pour nous révéler ce qui se passait une quelconque zone dangereuse. Vous confondez tout .cet ancien bon cinéaste »(alice dans les villes » et « Au fil du temps » etc>. ) est devenu un esthète bobo qui court les récompenses dans les festivals..
Bon, si j’allais plutôt au cinéma, retrouver les paysages enchanteurs de ma Côte d’Azur natale, grâce au dernier film de Woody Allen.
Bye, bye !
Paul, Wenders fait un film biographique sur Sebastiao Salgado, sa vie son oeuvre…
Comme il l’avait fait auparavant sur le musicien de Cuba. Ne pas confondre documentaire et fiction. Qui mélange tout ?
à Paul Edel 14:36 , vous n’en avez pas marre de ces écrivains qui racontent des coucheries comme de vénérable M. Updike dans « Couples » et autres pensums
« cet ancien bon cinéaste »(alice dans les villes » et « Au fil du temps » etc>. ) est devenu un esthète bobo qui court les récompenses dans les festivals.. »
Affirmation purement gratuite…
Vous l’avez vu au moins ‘Le sel de la terre » ?
Sinon, celui-ci
http://video.search.yahoo.com/video/play;_ylt=A2KLqIQytEdU5j4AAtP7w8QF;_ylu=X3oDMTByZWc0dGJtBHNlYwNzcgRzbGsDdmlkBHZ0aWQDBGdwb3MDMQ–?p=buena+vista+club+film+wenders&vid=8508f9fdb4e4997378f81b69e0b31590&l=3%3A59&turl=http%3A%2F%2Fts1.mm.bing.net%2Fth%3Fid%3DVN.608000531450822796%26pid%3D15.1&rurl=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DIY5Fw-voMi4&tit=%3Cb%3EBuena+Vista+%3C%2Fb%3ESocial+%3Cb%3EClub+%3C%2Fb%3E%5BWim+%3Cb%3EWenders%3C%2Fb%3E%5D+-+Chan+Chan&c=0&sigr=11al36f5b&sigt=126ut08ej&age=0&&tt=b
Dans « Buena vista social club », on découvre un cinéaste au sommet de son art et au service d’une personnalité hors du commun. Il filme Cuba comme vous parlez de Romme, Paul. Idem pour « Le sel de la terre ».
Non Bernadette, pas marre du tout de Updike qui ne se résume pas à des coucheries, pas marre de nabokov qui ne se résume pas à des lolita, pas marre de hemingway qui ne se résume pas à un machisme, pas marre de Philip Roth et de ses problèmes d ‘identité, pas marre du tout deLe Clézio et de ses marches solitaires, mais oui oui, vraiment assez de vos raccourcis idiots et de votre caricature sur un tres grand auteur qui sait raconter l’amerique avec délicatesse et finesse..
On dirait les préférences de Jean-Marie ici
ça existe ou c’est retranscrit à priori ces messages?
Paul, si on appliquait à la littérature les scrupules qui vous apparaissent manquer au photographe Salgado, et que vous réclamez, nous n’aurions jamais pu lire Zola (entre autres…)
(pas vu le film récent, mais l’expo de l’an dernier, bon sang, quel choc !)
Le Yin et le Yang du zoom, en somme. (Vous comprenez mon intervention, ou c’est sauvage?)
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 15 h 35 min
les paysages enchanteurs de ma Côte d’Azur
Surtout, c’est chauffé, hein !
« la femme voilée priée de quitter l’Opéra Bastille… » C’était un niqab et niqab et burqa sont interdits dans l’espace public.
Clopine, nous sommes saturés chaque jour ..chaque soir, chaque nuit, par un torrent d’images chocs sur les blessés, les morts, les naufragés ,les affamés, les damnés, les exilés, les révoltés, les survivants, les accablés de la terre. le monde où j’habite est devenu un monde- spectacle d’un voyeurisme bigarré si quotidien qu’il devient banal .
Pourquoi ?parce qu’il n’y a que rarement intelligibilité des images, aucune parole politique originale, aucune analyse puissante( si parfois !dns des revues confidentielles..) qui l’accompagne vraiment. La mort de moins en moins ente de la presse papier et de ses longues analyses est là, danger mortel pour la réflexion et la formation d’une identité morale..…nous vivons dans la banalisation et l’esthétisation des malheurs du monde grâce à la camera portative. Nous ne cessons de nous photographier les uns les autres à table et aux terrasses des cafés et ces images ne disent rien de notre vie intérieure…pareil sur la globalisation et la bourse aux images…ce qui ‘était une chance est devenue une damnation. plus je vois des images qui défilent entre pubs pour déodorants et presentatrices météo, plus je constate que ce charroi d’images me rend le monde plus opaque,plus étranger, plus incompréhensible .ces images font choc, elles sont faites pour retenir dans le fauteuil.. susciter des affects et vendre du quart d’heure coca cola..
qui va me donner l’intelligence de ces images ? qui ? alors que la presse a de moins en moins de grand reporters, de grands journalistes .. et que tout doit etre bouclé dans des infos minute qui tournent en boucle. Nous sommes dans la caverne noire de l’immediateté.. dans le spectaculaire morbide
je suis désolé mais ce torrent d’images, de scanbdales quotidiens, de dénonciations minute ne produit que des secousses nerveuses, des affects. nous avons plus de cent canaux de television. L écriture a quitté le centre de la culture, nous aboutissons à une énorme flaque tachiste d’images bousculées.
La saturation fait oublie et amnésie cette course ininterrompue à l’image choc empêche de comprendre .je comprends ceux qui se refugient dans les discours religieux. recherche d’une cohérence, d’une culture aux racines anciennes, , d’une réflexion approfondie sur le Bien et le Mal, retour à soi dans le silence, la lenteur, et un minium de fraternité……
On finit par avoir un regard de varan a force d’être rivé devant son écran de cinéma ou de tv.. Ça aboutit à un non-voir, à une saturation, les affects sont déchaînés. Un tourbillon immobile. ridicule défilé d’images qui tissent une sorte de cauchemar en boucle..le contraire de la réflexion. Que l’image soit léchée ou pas, de provenance douteuse ou pas, nous sommes dans une impasse. Sans oublier que ce n’est pas parce qu’un type arrivé la veille et ne parlant pas arabe est avec un micro dans la bande de Gaza que nous allons comprendre ce qui se joue . tout ca Clopine est du monde- spectacle. Cirque. Huit et demi de l’information. Heureusement qu’il y a des universitaires, des intellectuels, des psys, de sociologues, des écrivains, qui sortent du silence parfois, et qui parlent, écrivent avec un discours construit,une classification des arguments et des analsyes que les professeurs dans nos lycées essaient tellement d apprendre à nos enfants.
Parfois un livre ou un long article nous éclairent un peu dans la une terrible indiscernabilité devant ce qui se passe..
..la mémoire technique et collective est une sorte de ruche qui bourdonne à vide. ; oui je préférais le vieux dire d’avant la télé.oui je préférais les grands moralistes d’après- guerre et leurs querelle.. Il y avait une confiance dans l’analyse de ceux qui écrivaient pour bâtir une patrie spirituelle – pour moi ca va de Hugo à thomas Bernhard.. de Broch à Bernanos..de Vittorini et Pavese à camus.. Aujourd’hui ? Quoi ? nous sommes bousculés n l’arc en ciel des mille vérités provisoires et éphémères des images. La saturation est la souveraine de notre culture.
Par ailleurs je trouve que Wim Wenders est devenu un maniériste dans ses récentes productions. ses premiers films ne laissaient pas prévoir ça.
c’est plus de cul qu’il veut polo..c’est humain
« Heureusement qu’il y a des universitaires, des intellectuels, des psys, de sociologues, des écrivains, qui sortent du silence parfois, et qui parlent, écrivent avec un discours construit… »
Hélas, Paul Edel, c’est de moins en moins le cas – et vous le savez. Que faut-il faire ? N’est-il pas trop tard ? Ce n’est pas des plaisantins comme Zemmour qui donneront la solution, en tout cas !
qui va me donner l’intelligence de ces images ?
polo polo polo! tu vas pas nous faire des passes contridolatre et iconoclass comme dracul..comme si les mots dont on t’abreuve en avaient plus..
Jacques Barozzi dit: 22 octobre 2014 à 15 h 35 min
les paysages enchanteurs de ma Côte d’Azur
A condition d’aimer le goudron et le béton, les veuves emperlousées de charcutiers enrichis, une Provence toc entre sarkozystes fanatisés et groopies lepenistes, et cette vulgaire obsession du paraître…
Ce n’est pas des plaisantins comme Zemmour qui donneront la solution, en tout cas !
te font il des dessins..des images..non..mais non il t’abreuve est ce que le curé le rabin le mola qui baratinent c’est des images polo..tu vois.. »les images » c’est dabord une carambouille réthorique..
les veuves emperlousées de charcutiers enrichis
si tu dis du mal du ricard et du porc ça va faire du vilain au 20 h baroz
heureusement qu’il y a d’autre intervenants ici que ce minable bougue-rototo en bavoir et couche-culotte
qui va me donner l’intelligence de ces images ? qui ?
la vérité c’est qu’elles en ont une qui ne te plait pas..c’est comme en russie ou en ancien régime..le populo : « si staline..si note bon roi..savait » tu t’imagines que c’est ça « l’image »..bref c’est confortabe polo
Certains, très rares, essaient de résister. C’est par exemple le cas à mon avis de Maxence Caron.
Ce qui est difficile, c’est de ne pas sombrer dans des extrémismes aberrants comme ce malheureux Zemmour ou, parfois, Richard Millet.
Parfaitement d’accord avec le développement de P. Edel. A ceci près que nul n’est obligé de vivre les yeux rivés sur un écran ou l’oreille captive de la rumeur de l’actualité.
A ceci près que nul n’est obligé
c’est ça le soft poweur du ricard et du porc polo.. »t’es pas obligé »..ha!
Et la violence sociale dans la vie quotidienne, vous en faites quoi ? La souffrance attaque même ceux qui ne regardent pas ces images, ils en sont indirectement touchés comme les victimes innocentes d’une sainte Inquisition moderne.
une Provence toc entre sarkozystes fanatisés et groopies lepenistes, et cette vulgaire obsession du paraître…
c’est atrocement vrai baroz..mais comme dit isai on est pas obligé..on peut aller en normandie dire merde au ricard boire des calva du poiret et se faire des fimes de boules dans la grange..ha..polo il a le choix..c’est scientifique
ils en sont indirectement touchés comme les victimes innocentes d’une sainte Inquisition moderne
tu regardes trop la télé toi..fais gaffe
J’ai pas la télé, crétin ! Mais je suis comme les autres, malgré tout, victime du Mal !
bouguereau t’as raison mon boug.. et je te recommande le calvados du domfrontais.. superbe de parfum car on ajoute quelques poires dans les pommes qui vont bouillir..le monde va à sa perte sauf le domfrontais.
dis donc soit poli..comme ça t’es victime du mal..avé un grand m..c’est bien ce que je dis « si note mon roi savait il me filerai la fessée »..mais il a pas que ça a foute mon bon izahi..il autrement de plus jolis culs a s’occuper
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