« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !
Et si c’était vrai ? Même la série télévisée The Crown, incontestable succès d’audience de Netflix sur la vie d’Elisabeth II, de son mariage en 1947 à nos jours, ne résiste pas au facts-checking, indispensable en nos temps de vérité à géométrie variable. Le public anglais a cédé à la vérification comme en témoignent ses réactions sur historyextra.com, le site dédié de la BBC, et les innombrables articles qu’elle a suscités.
Deux catégories d’experts ont été sollicités par les medias : les historiens et les royals commentators. Robert Lacey, conseiller historique de la série, a l’originalité d’être les deux. A ses côtés oeuvrait une équipe de documentalistes dirigée par l’historienne de l’art et spécialiste des costumes Annie Sulzberger. Le scénariste Peter Morgan a réussi un exploit : captiver des millions de télespectateurs en leur racontant une histoire qu’ils connaissent tous dans les grandes lignes, dépourvue de suspens puisqu’ils en savent tous la fin. C’est moins avec l’Histoire qu’avec la petite histoire que The Crown a pris des libertés. Fidèles, les évocations de l’abdication d’Edouard VIII (1936) et ses compromissions avec les nazis, la crise environnementale suite au grand smog qui s’abattit sur Londres (1952) la chute du premier ministre Anhtony Eden après l’expédition de Suez, (1956), la tragédie minière d’Aberfan aux Pays de Galles (1966) les Troubles en Irlande du Nord des années 60 aux années 2000, le différend entre la reine et le premier ministre Mrs Thatcher à propos des sanctions contre le régime d’apartheid en Afrique du sud (1986)… Romancé, le reste.
L’idée-force de Peter Morgan fut de nous emmener dans les coulisses du leadership d’un pays qui perdit son empire mais pas le faste qui y fut attaché. Il réussit avec éclat à en rendre tant la pompe que les circonstances, chaque épisode prenant appui sur un évènement historique. Car jamais le contexte n’est sacrifié au goût de l’apparat. Tout ce qui concerne la vie privée du couple royal, leurs sentiments, leurs états d’âme relève de la rumeur, des articles de presse et de l’imagination du scénariste. Passons sur les détails anodins tels que la technique de pêche défaillante de Charles ou le salut militaire trop mou de la reine. Sauf que la licence poétique que s’accorde tout créateur face à la reconstruction de l’Histoire va parfois plus loin, ce que justifie parfois l’absence de témoins ou d’archives : ainsi pour les comptes rendus verbaux du premier ministre à la reine une fois par semaine. Cet exemple autre cristallise le problème : non, son vénéré grand-oncle n’a jamais adressé une lettre à Charles pour lui demander de rompre avec Camilla Parker-Bowles, sa maitresse alors mariée ; mais tout en reconnaissant l’avoir inventée, le scénariste assure que son contenu résume fidèlement la pensée de lord Mounbatten.
Ce n’est pas tout. Non, la personnalité du prince Charles n’est pas aussi amère, frustrée, apathique, soumise et humiliée . Non, Mrs Thatcher ne soutenait pas le régime d’apartheid, elle critiquait même les sud-africains en privé mais elle avait refusé le boycott qu’elle jugeait économiquement inefficace. Non, la reine ne se considérait pas comme une rivale de Jackie Kennedy. Non, le voyage de la princesse Margaret aux Etats-Unis en 1965 n’a pas fait aboutir un prêt du FMI à la Grande-Bretagne car il avait déjà été négocié plusieurs mois avant. Non, la famille royale a n’a pas interdit de diffusion un documentaire sur elle qu’elle avait commandé à la BBC même si elle l’a effectivement désapprouvé, Non, Mark Thatcher ne s’est pas perdu dans le désert pendant que sa mère se préparait à entrer en guerre aux Malouines car le Paris-Dakar se déroula plusieurs mois avant Non, jamais Mrs Thatcher ne se serait autorisée un grossier écart protocolaire comme de se lever avant la reine. Non, la reine n’est pas froide : elle a de la retenue… Non, la famille royale n’a jamais été aussi odieuse avec Diana selon The Guardian, son éditorialiste Simon Jenkins traitant la série comme une suite de fake news à des fins de propagande ; on pourrait lui objecter que The Queen (2006) allait déjà dans le même sens, à ceci près que le scénariste du film de Stephen Frears était également Peter Morgan…
Parfois, par des ellipses propres à la dramaturgie, il force le trait, caricature, appuie là où cela fait mal mais son point de départ est toujours historiquement correct. Charles Moore, auteur d’une biographie de Mrs Thatcher en trois volumes, est de ceux qui en témoignent, même lorsque la famille royale teste cruellement Mrs Thatcher et son mari en les recevant à Balmoral pour un week-end de chasse. Mais Penny Junor, biographe du prince Charles, il est vrai pire personnage de la saga, assure qu’il n’est pas aussi sinistre et insipide, ce qui fait selon elle de cette très belle série une « fiction destructrice ».
La famille n’a pas apprécié. Même Michael Fagan, le chômeur aussi agité que défoncé qui a pénétré par effraction dans la chambre de la reine en 1982 pour l’informer sur la crise sociale en son royaume, s’est plaint d’avoir été représenté à son désavantage (et d’après lui, elle s’est sauvée pieds nus et ils n’ont pas bavardé en prenant le thé !) tandis que l’aristocratie a jugé insultant de laisser croire que le prince Philip ait pu chasser le faisan au mois d’août, et que Nicholas Soames, le petit-fils de Churchill, a jugé dans un tweet que la série était « ignoble » et destinée à nuire à la famille royale et à la monarchie.
The Crown appartient au genre bien établi dans la télévision britannique du drame historique dit costume drama ou period drama. Les soixante-huit épisodes de Maitres et valets (Upstairs, Downstairs), série-culte sur les rapports entre les membres d’une famille aristocratique anglaise et leurs domestiques, qui se déroule entre 1903 et 1930 diffusée en Grande-Bretagne au début des années 70 et peu après en France ont inspiré au début du XXIème siècle le scénariste de Downtown Abbey dont le succès annonçait celui de The Crown. Encore était-ce de la pure fiction alors que les aventures des Windsor, c’est du lourd. Signe des temps : valets et domestiques y sont invisibles contrairement aux animaux ; la puissance de cette famille écrase tout. Et pourtant, son influence réelle est mineure, malgré la pompe, les circonstances et tout l’attirail, formule qui en réalité doit moins à Marche No1 en ré majeur d’Elgar (Land of Hope and Glory) de son Pomp and Circumstance qu’au Shakespeare d’Othello (acte III)
Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war!« Adieu le coursier qui hennit, et la stridente trompette,
L’encourageant tambour, le fifre assourdissant,
La bannière royale, et toute la beauté,
L’orgueil, la pompe et l’attirail de la guerre glorieuse ! » (traduction de François-Victor Hugo)
La force de The Crown, qui au départ offrait sur le papier toutes les caractérisitiques d’un feuilleton people romantique, c’est de dire bien davantage que ce qu’elle raconte. Nul n’avait encore exposé à la télévision les aléas de la vie politique britannique au XXème siècle de manière aussi claire, ludique, épique et passionnante quoique nécessairement superficielle. Une prouesse quand on sait la nature étrangement apolitique de la monarchie britannique.
A suivre : en 2022 la saison 5 sur les années 90 dominées par le mandat de Tony Blair et surtout la mort de la princesse Diana. Au fond, les critiques de The Crown en Angleterre redoutent surtout que les jeunes générations de téléspectateurs conservent à jamais cette vision de l’histoire de leur pays. Le gouvernement a même tenté d’obliger les producteurs à prévenir les téléspectateurs qu’il s’agissait d’une fiction, ridicule auquel ils ne se sont pas pliés. The Crown correspond à une version globalement vraie sans être toujours exacte. Une fiction historique et non un documentaire. Et ça, c’est vrai.
(Photos extraites de The Crown)
1 122 Réponses pour « The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !
des crowneries
« incontestable succès d’audience de Netflix »
C’est là où on se rend compte à quoi tient la sociabilité.
On a vite fait de ne plus causer à personne.
Next.
« Tu es lourde, trop lourde, ô Couronne de Monomaque… ».
Mikhaïl Lermontov (La Princesse Ligovskoï).
J’ai visionné quelques épisodes de cette série. J’en retiens surtout l’espèce de jouissance qu’éprouvent ces têtes couronnées à patauger dans la boue, sous la pluie, à Balmoral ou ailleurs, leur lâcher-prise (mais en Burberry).
Patauger dans la boue.
Lady Di le faisait en Hunter Wellington.
des crowneries
djoe bidon a rippé aout le buste à winston et l’a foutu dans les chiottes de la blanche maison..
et les corgis, ça fait partie de l’attirail?
J’en retiens surtout l’espèce de jouissance qu’éprouvent ces têtes couronnées à patauger dans la boue
et les grecs s’enculaient dans lhuile dolive et la poussière qu’il dirait baroz..yavé c’est un mec normal qui habite en france alesquia
👸
des crowneries
tiens dirphilou y’avait un doc sur le pcf et cinéma et sur lcp lately..excellent sujet..mais traité un peu fastidieux
comment se fier à l’espèce humaine en lisant ça ? ces histoires sont totalement ridicules.
The king was in the garden picking flowers for a friend who came to play. The queen was in the playroom painting pictures for the children’s holiday…
totalement ridicule.
The duchess of Kircaldy always smiling and arriving late for tea. The duke was having problems with a message at the local Bird and Bee.
The king was in the kitchen cooking breakfast for the queen. The queen was in the parlour playing piano for the children of the king.
ridicule….
Cry baby cry make your mother sigh. She’s old enough to know better, so cry baby cry…
et alii, par ici pour les corgis :
https://www.youtube.com/watch?v=sbrEmlTJd7E
Pour les littéraires, toujours dans le genre canin, il y a surtout Flush de Virginia Woolf
le pcf et le cinéma
dear Bouguereau, les meilleurs donnent « Kong », comme Michel Le Bris. Les autres finissent en directeurs de cinémathèque.
et les Korgis, ça fait partie de l’attirail?
Everybody’s got to learn sometime.
MERCI X
Merci, Closer pour cette information !!!!
Le Palais de Buckingham est à la recherche d’un profil senior pour un poste d’assistant en communication.
Elizabeth II embauche – Elle a posté une offre d’emploi sur Linkedin :
https://www.closermag.fr/royautes/elizabeth-ii-embauche-la-reine-a-poste-une-offre-d-emploi-sur-linkedin-1239738
A ce jour, 74 candidats ont déjà répondu à l’offre d’emploi. Les candidatures sont acceptées jusqu’au 7 février prochain.
Voilà qui est divertissant… Drôle d’époque…
« Une fiction historique et non un documentaire. »
Un Biopic donc : « genre cinématographique qui raconte la vie sous forme romancé d’une personne célèbre ayant réellement existé. On peut aussi avoir une fiction racontant la vie d’un personnage réel, une sorte de biographie. »
Et pas un mot sur l’impeccable direction d’acteurs ? C’est pourtant un des ingrédients principaux de cette série, avant même les aléas historiques. L’incarnation parfaite de personnages existant encore aujourd’hui. Mention spéciale à l’acteur jouant, à la perfection, Charles le balourd…
le corgi, c’est l’angleterre de la famille royale
Motif Reine Elizabeth et corgis Mug
https://www.redbubble.com/fr/i/mug/Motif-Reine-Elizabeth-et-corgis-par-ValentinaHramov/31867008.9Q0AD?utm_source=google&utm_medium=cpc&utm_campaign=g.pla+notset&country_code=FR&gclid=CjwKCAiAsOmABhAwEiwAEBR0ZqGlBlBplkgG9XtYqqXkn-ONMpUWrHhu8lRQndefbA-eTY7Kj8d7RhoCFWYQAvD_BwE&gclsrc=aw.ds
Qu’est- ce qu’on s’emmerde avec cette série qui va rafler tous les prix aux Golden Globes.
Manque Delaporte pour nous refaire la storytelling des Royals.
Et sa chouchou.
Le meandre Anthony Blunt a trouvé son espace dans cette fiction historique ? Non, parce qu’il s’agit d’un moments extraordinaires où cet ami de Philby, Burgess et copains — il fut le quatrième des 5 de Cambridg — joua sur deux niveaux : d’un côté conservateur des collections royales — des 45 à 73 — ; de l’autre — de 33 à 63 — agent double au service de de l’Union soviétique.
Netflix fait aller les téléspectateurs en librairie.
Après tout, c’est une bonne chose.
« Grâce à la série sur Netflix, Arsène Lupin cartonne en librairie
Le phénomène Lupin sur Netflix, la série portée par Omar Sy, redonne une seconde jeunesse au héros de Maurice Leblanc, dont les ventes cartonnent en librairie. «
Incidemment, à propos d’Anthony Blunt, les intervenants plus àgés se souviennnent sans doute de son exposition Poussin au Louvre en 1960 — pour les plus jeunes son catalogue raisonné de l’œuvre de Poussin si leur tombe sous la main.
« facts -checking » : A l’épreuve de la vérité. Peut-on regarder ça ? Mais il est vrai que je n’ai pas Netflix. « valets et domestiques y sont invisibles… » Chez Shakespeare, même dans les drames historiques, il y au moins des clowns (des bouffons). Ici, c’est donc Charles ?
The king was in the garden picking flowers for a friend who came to play. The queen was in the playroom painting pictures for the children’s holiday…
—
Cry, baby cry…
Ah la duchesse de Kircaldy…who came to tea
Double Blanc/ White Album…raaaaah
Lennon au Royal Variety Performance, pour le dernier morceau (Twist & Shout) d’un concert auquel assistaient la Reine, la reine mère & la princesse Margaret (pas son cheval):
“For our last number I’d like to ask your help. Would the people in the cheaper seats clap your hands? And the rest of you, if you’ll just rattle your jewelry.”
Maca n’était pas encore Sir et l’Instant Karma n’avait pas encore atteint le fils de Julia…
Them were the days.. the things we’ve seen, Master…
De l’autre côté de l’écran :
Tu es abonnée à Netflix, Clopine ?
Moi, pas, mais j’aimerais bien voir le Arsène Lupin avec Omar Sy, dans le Paris désert au temps du coronavirus. Je crois qu’on pourra le voir sur Arte ?
Bientôt le cinéma sera visible ailleurs qu’au cinéma !
Faudra s’adapter…
Il y a aussi la série « Thérapie » de Nakache et Toledano.
Quelqu’un.e l’a vue ?
Je vous recommande « Girl » sur Arte, ce soir !
netflisque amazon formule de pipe baroz..les mobstères dolioud font les poches des vieux covideux..comme dans les casino dprovince..bandit manchot et baratin..même pas de porno chic..vaut mieux claquer ses ronds dans les apéros et les combats dchiens clandestins
mais j’aimerais bien voir le Arsène Lupin avec Omar Sy
dla soupe..y copie jésus à vende de l’eau pour le prix du vin..vu 2-3 trucs de potabe..mais pas de kick..c’est fauché mais pas racaille comme l’était la série b..et le parti communiss est à la ramasse..bref c’est formaté en ptit carré vaguement sucré salé comme dla croquette à keupu
Bu sur Amazon prime, One Night in Miami, de Regina King, le voyage au bout de la nuit d’un quatuor au sommet de son art, Malcolm X, Cassius Clay/Muhammad Ali, Jim Brown & Sam Cooke….La famille royale noire américaine, côté mâle.
25 février 1964: Clay vient de gagner le championnat du monde de boxe & annonce sa conversion à l’islam, Malcolm X a tout juste quitté The Nation of Islam et sait qu’il est surveillé de très près, Jim Brown s’apprête à quitter le foot américain qu’il domine de la tête et des épaules pour une carrière à Hollywood, et Sam Cooke défend sa liberté de chanteur de soul, au service de la musique & non d’une cause, qu’il pense mieux servir en produisant tube après tube…
Un vrai grand film politique, inspiré d’une pièce de théâtre à succès.
Malcolm X et Sam Cooke allait mourir dans des circonstances violentes peu de temps après cette réunion fictive mais brillamment filmée et interprétée, qui soulève des questions essentielles pour qui s’intéresse aux US et à leur complexité…
VU, pas ‘bu’, même si je me suis délecté…lapsus, quand tu nous tiens…
Quand je pense que Bob Dylan a eu le prix Nobel ! C’était un signe annonçant la fin du monde.
D., serais-je donc le seul à ne pas trouver scandaleux que Bob Dylan ait eu le Nobel ? J’espère bien que non !
« Channing Tatum a depuis longtemps supplanté le prince Charles au classement des oreilles les plus distrayantes de la planète. Mais où sont donc allées les groupies de la couronne ? Sans doute sur Netflix pour binger The Crown. Comme la reine elle-même, d’ailleurs, selon des sources proches du non-pouvoir. Chic, maîtrisée et (très) informée, la série figurait début 2017 dans le top 10 des programmes les plus consommés de la chaîne. Logique pour le show le plus cher de l’histoire ? Pas vraiment. Effet Downtown Abbey ou pas, miser sur le succès de The Crown, c’était aussi parier sur l’amour potentiel du public pour les silences anxieux de son héroïne, le système de classement du courrier royal, le tweed, la chasse au canard, mais aussi et surtout les petits smacks volés entre deux chambres du palais, à une époque où la Cersei de Game of Thrones ne cache même pas à sa domestique qu’elle lutine son frère. Qui plus est, et c’est le créateur de la série, Peter Morgan, qui le disait récemment au New York Times : “Le boulot de la reine, c’est d’être ennuyeuse.” Avant d’ajouter : “C’est une femme monosyllabique dont l’intelligence et l’imagination sont limitées. Pour un auteur, ce n’est pas un choix logique.”[…] »
Article écrit le 20.12.2017 par François Blet
https://www.lofficiel.com/pop-culture/royal-soap
Je n’ai pas « Netflix » et cela ne me manque pas !
Moi je n’aime pas à la base ce personnage d’Arsène Lupin. L’ancienne série qui passait dans les années 70-80 m’ennuyait profondément, indépendamment de la réalisation ou de la distribution.
La bande annonce :
https://www.youtube.com/watch?v=JWtnJjn6ng0&feature=emb_title
et le résumé des trois premiers épisodes de la série 1. Les premières années du règne d’Elizabeth II (26 ans), à Buckingham Palace…
The Crown E01
Wolferton Splash
Elizabeth épouse le prince Philip. Alors que la santé du roi George VI s’aggrave, Winston Churchill est élu Premier ministre pour la deuxième fois.
The Crown E02
Hyde Park Corner
Avec le roi George trop malade pour voyager, Elizabeth et Philip se lancent dans une tournée de quatre continents du Commonwealth. Les chefs de parti tentent de saper Churchill.
The Crown E03
Windsor
Avec Elizabeth dans un nouveau rôle, Philippe tente d’affirmer un certain pouvoir. Churchill veut retarder le couronnement. Le frère déshonoré du roi George arrive.
Quatre saisons…
Décrier Sy ?
Il y avait Georges Descrières et plus tard une autre série avec Brialy. Soporifique dans les deux cas. Histoire ou plutôt concept à dormir debout à la base. Chiant. Ennuyeux. Mes premiers zapping grâce Arsène Lupin, directement sur les boutons de la télé. Et puis, Arsène c’est moche, lupin c’est moche, aussi. Un peu comme Amélie Poulain, l’un des films les plus chiant qui ait existe, en raison surtout de son scénario imbécile servi par une réalisation pédante avec des effets de colorisation dégueulasse que même un étudiant en réalisation aurait rejeté sans même parler des acteurs médiocre sur le fond, c’est à dire la qualité de jeu, mais placés là en raison de leur gueule chafouine. Et évidemment le grand public et tout son cortège de médias très cons à l’opinion convenue a beaucoup aimé.
Une seule chose de qualité dans Amélie Poulain : la musique de Tiersen.
Il n’y a probablement aucun rapport entre les deux (en outre le livre est un peu plus tardif), mais quand j’entends « There must be some way out of here/ Said the joker to the thief » je pense à Il castello dei destini incrociati (Le château des destins croisés) d’Italo Calvino :
Et une fois qu’on a une association d’idées en tête, allez donc l’enlever (comme on dit dans la famille Shandy), même si l’on me signale perfidement que dans le château comme dans l’auberge il n’y a PAS de conversations audibles (sinon il n’y aurait plus de livre, plus de récit par images combinées et recombinées interposées).
Bonne soirée à tous et en particulier au « féminisme décolonial » que je viens de découvrir sous la plume d’une miss Vergès.
Bang! Bang!
https://www.youtube.com/watch?v=5eJz0kdOrLw
Il semblerait, à lire le billet de Passou, que « l’Histoire » de cette famille royale est servie pour distraire et devenir un conte de fées romantique, surtout dans la saison 4, diffusée, depuis le mois de novembre, consacrée à la princesse de Galles, Lady Di, et aux mariages des petits-enfants…
La mise en scène serait de grande qualité, comme les décors, les costumes.
Les premières saisons de la fiction étaient-elles meilleures…
@ bloom
Un de vos messages, laissé sur le billet précédent à fait son chemin.
Et la fin m’interesse, pour des raisons qui seraient bien trop longues à expliquer :
« Allez, un petit coup de Authorized Version/King James Bible, contemporaine des dernières pièces de Shakespeare et commanditée par un roi venu d’Écosse, gay comme un pinson-fesse, penchant que son épouse acceptait volontiers, tant elle était occupée à s’éclater le soir dans les théâtres de la grande métropole… Comme quoi, on peut être tolérant dans le domaine des mœurs, et éprouver assez peu de pitié pour les pauvres »
Je ne suis pas qualifiée en litterature lgbt, aussi le fact check risque de m’être fastidieux.
Un simple coup d’oeil à wiki, donne des pistes, et en particulier sur le fait que cette bible commandée par King James, roi catholique,correspond peu ou prou, a une première réunification des trois royaumes.
@ bloom, encore
Je reprends volontiers :
« Allez, un petit coup de Authorized Version/King James Bible, contemporaine des dernières pièces de Shakespeare et commanditée par un roi venu d’Écosse, »
Et propose Apocalypse 3: 11
« Behold, I come quickly: hold that fast which thou hast, that no man take thy crown. »
Merci, bloom, j’ai bien apprécié.
04/02/2021, 06:21
Un de vos messages, laissé sur le billet précédent à fait son chemin.
Et moi, j’m a pas pas encombrée de grammaire.
Bonne journée
Elizabeth II est un moment particulier dans l’histoire de la TV. Son couronnement fut le premier événement à être trasmis en direct avec un effort de production considerable pour l’époque — 1953 —. Depuis, toute sa vie a été documentée, il suffit de jeter un coup d’œil à la programmation de docs que chaque chaîne propose ou a proposé au public. Donc, EII reine de l’ère télévisuelle ?
4.2 — 6.40
L’audience télé en 1953, faudrait fact checker.
Mais plus encore, tous les événements qui rythment la vie de la Couronne d’Angleterre , bénéficient d’une couverture télévisuelle internationale, unique par l’ampleur.
Ca me fait penser, même Passou était de la noce,avec ses pompes marron.
Bon, je sors, j’ai de la route à faire.
« bref c’est formaté en ptit carré vaguement sucré salé comme dla croquette à keupu »
Après les multiplex à pop corn pour ipodés de Phil, les croquettes en réseau du boug. Dur dur d’aller au ciné désormais !
Deux très bons films hier soir sur la 7, pour dessiller les ‘anti-transgenre’ (1 – Girl, de lukas Dhont) et les ‘anti-ehpad’ (2 – Vieillir enfermés, d’éric Guéret).
Ceci, vertigineux, dans le deuxième : « Je voudrais tant aller retrouver le bon dieu dans son paradis, mais en rêve, il m’a dit : ‘reste où tu es, viens pas m’emmerder’ ! »
Bàv, (4.2.21_9.29)
Dans la ligné de l’apostrophe lennonienne, la ritournelle composée par Maca dans Abbey Road, où il kiffe tant sa majesté, qu’il aimerait bien jour « se la sauter » (make her mine)
Her majesty’s a pretty nice girl
But she doesn’t have a lot to say
Her majesty’s a pretty nice girl
But she changes from day to day
I wanna tell her that I love her a lot
But I gotta get a bellyful of wine
Her majesty’s a pretty nice girl
Someday I’m going to make her mine, oh, yeah
Someday I’m going to make her mine
un jour…
MS, Jacques I était féru de démonologie, il a même écrit un traité à ce sujet. Il n’est pas exclu que Shakesbeer ait écrit Macbeth pour s’attirer les faveurs du roi Ecossais féru de goblin, sorcières, succubes et autres incubes…
(2 – Vieillir enfermés, d’éric Guéret).
Ceci, vertigineux, dans le deuxième : « Je voudrais tant aller retrouver le bon dieu dans son paradis, mais en rêve, il m’a dit : ‘reste où tu es, viens pas m’emmerder’ ! »
Bàv, (4.2.21_9.29)
Je vais le regarder.
D’où l’intérêt de ne pas emmerder d.ieu.
Chez nous, le chacal doré, oui, oui.
Make her mine.
La faire mienne.
Rien à voir avec la sauter.
(Fuck)
La faire mienne, c qu’elle me suive partout. Comme ma mère aveuglément son mari.
Elle m’a dit l’autre jour que lorsqu’elle avait compris que c’était lui qui décidait de tout et que elle -grosso modo- n’avait pas droit à la parole, elle avait laissé faire. Très dangereux d’êtrebfollement amoureuse, je me surveille.
Elle va bien. C son douzième jour enfermée dans 13,42 m², avec plateaux repas et couverts jetables et goûter ds sa chambre.
Mara, sa doudou sénégalaise, hier lui a lavé les cheveux. Avant hier soir, ma mère s’était mis un serre-tête et enduit le visagebde crème de soins. Il y a qq.jours Mara a poussé un tel cri du cœur que j’en fus bouleversée : elle a dit « ici, c’est ma famille ! » Ce besoin de se dévouer dans un total don de soi, j’admire.
J’leur prépare des pâtes de fruits.
La psychologue clinicienne m’a précisé qu’ils ne rouvriront pas les portes tant que le virus sera dedans (eux sont contents, c leur politique l’enfermement, ils disent le bunker) rt elle a ausso questionné » c’est difficile ».
Je lui ai répondu que non ce n’était pas difficile. Eu égard au fait qu’elle etait interrogative à l’autre bout du fil, j’ai précisé à mon tour que ce n’était pas difficile mais que c’était une épreuve.
Voilà.
Je vais sortir ma mère de là.
Ça, c’est clair.
Un jour…
Mon cul c du poulet tandoori.
Moi, va y avoir Doumé qui va revenir dans deux mois de son chantier durant lequel il a froid et il ne mange pas de viande.
Lundi midi, je me suis mangé un rumsteak énorme en me réjouissant grandement que lui soit au végan.
Froid, g aussi froid, mais quand je me bouge le q. j’ai moins froid.
Et puis demain, y a Max qui viendra dépanner ma chaudière qui ne cale jamais que depuis un mois.
Ma mère me dit que elle n’a jamais marché ma chasière Wiessman et elle a raison, je n’ai que des emmerds, six mois par an, avec cette chaudière.
Ma mère a une mémoire qui marche, quand elle veut (ma mère).
chaudière Wiessman.
serais-je donc le seul à ne pas trouver scandaleux que Bob Dylan ait eu le Nobel ? J’espère bien que non !
—
Cela ne me choque pas. L’hommme Dylan me déplait, mais Desolation Row est un des meilleurs poèmes surréalistes qui soit, et comme le dit Malcolm X dans le film cité plus haut, Blowin’ in the wind vaut tous les manifestes politiques.
Dans une autre vie, j’ai écris une chanson sur Dylan avec mon pote Amir, que l’on a trimbalée dans les pubs des Halles au temps où il était encore possible de s’amuser le weekend…Hey Booby, if you hear us singing this song…une quinzaine de titres de ses chansons formaient l’ossature de cet hommage…great craic…
C.P. dit: à
D., serais-je donc le seul à ne pas trouver scandaleux que Bob Dylan ait eu le Nobel ? J’espère bien que non !
Non, vous n’êtes pas le seul.
Christiane
“C’est une femme monosyllabique dont l’intelligence et l’imagination sont limitées.”[…] »
Elle sait se fringuer.
J’m +++ les couleurs de ses costumes. Quant à ses chapeaux, me font rêver…
Fuck, screw, shag, shaft, lay, and so many more
Jamais trop tard pour apprendre à ne pas traduire littéralement, surtout les dernières chansons des Beatles….Come together!
Make her mine:
To want to have sex or sexual interactions with someone. Usually a girl.
That girl is so hot. I’m gonna make her mine.
https://www.urbandictionary.com/define.php?term=Make%20her%20mine.
Ciné classique.
Voir ou revoir « La tête d’un homme » de Julien Duvivier (1933), d’après le roman de Georges Simenon.
https://www.arte.tv/fr/videos/092952-000-A/la-tete-d-un-homme/
« Je te dirai que j’ai jamais éte décue pck je lui ai toujours fait confiance ».
Emma, qui vient de m’appeler, seule, par what’s app.
Féru de Chasses aux sorcières, le Jacques Ier a tel point que la Demonologie de Walter Scott peut se lire comme une réplique des lumières audit livre, et une dediabolisation du phénomène. Un Scott en cache un autre et l’ érudit n’ est pas moins intéressant que le romancier. . MC
Ma mère a la mémoire qui marche quand elle veut.
Je lui lis tous mes coms sur elle et elle me donne son accord a posteriori, je ne censure rien.
Elle me dit, concernant sa mémoire « eh bien c’est vrai, je ne peux pas me plaindre, parce qu’à mon âge, je trouve que ma mémoire marche bien ».
Nota de rose : ma maman perd sa mémoire immédiate, c vrai. Par ex. elle ne sait plus son repas de midi, à 14h.
Hier soir, elle a mangé du riz aux moiles et c’était bon, mais le plateau est arrivé alors que nous étions sur what’s app et là elle me donne son menu. Je l’encourage à manger un peu plus (elle est toute maigre) et à marcher sur sa terrasse plein nord en long et en large. L’appartement de ma mère est plein sud. Et sa terrasse, plein sud .
Courir, non, elle ne court pas, mais elle marche, il faut qu’il fasse beau, ce n’est pas le cas aujourd’hui, il ne fait pas beau.
Emma, ma maman ❤
Pierre Assouline
Si vous pouviez supprimer mes patronyme et prénom et mettre mon pseudo je vous en remercie.
du riz aux moules, délicieux
Il arrive également que des patients demandent un allongement de la couronne pour améliorer l’esthétique du sourire, dans le but de diminuer un sourire gingival1.
smiles le plus long mot de l’anglais (un mile entre le premier et le dernier s
le cryptopédophile sataniss meussieu courte fait son coming aout en espérant que térezoune lui baise son cul noir comme un caldron..louons son esprit d’entreprise qu’il dirait donald
Jacques, revu à la télévision « La Tête d’un homme ». Scénario adapté de Simenon, sans « suspense », avec des rôles convenus (Maigret et le faux coupable), mais le film par instants déménage dans l’étrange à cause notamment de Valéry Inkijinoff, inquiétant. Et puis Damia chante…
serais-je donc le seul à ne pas trouver scandaleux que Bob Dylan ait eu le Nobel ? J’espère bien que non !
ça les fait rire bande de bléro
https://www.youtube.com/watch?v=zj5pF8dsOuM
directement sur les boutons de la télé. Et puis, Arsène c’est moche, lupin c’est moche, aussi. Un peu comme Amélie Poulain, l’un des films les plus chiant qui ait existe, en raison surtout de son scénario imbécile servi par une réalisation pédante avec des effets de colorisation dégueulasse que même un étudiant en réalisation aurait rejeté sans même parler des acteurs médiocre sur le fond, c’est à dire la qualité de jeu, mais placés là en raison de leur gueule chafouine. Et évidemment le grand public et tout son cortège de médias très cons à l’opinion convenue a beaucoup aimé
excellent dédé!..nonobstant reconnait que t’aurais fais pas mal a une table..seul marmnant sirius et monseigneur..apostrofé en agonal par térezoune au bar: ‘hé dédé..dis nous qu’est ce tu manges à midi’
Jazzi,
Le film de Duvivier, « la tête d’un homme » est repassé sur Arte la semaine dernière. Harry Baur est extraordinaire. Valéry Inkijinoff, envoûtant. Simenon est parfaitement compris. Le noir et blanc est somptueux, enfumé, nocturne.
C.P
Eh oui, Samia chante.
Décrier Sy ?
on parle pas de leur catalogue un peu étique et poussiéreux mais de ‘leur production’..y’a des précédent de producteur hinfluent..comme d’éditeur locomotive qu’il dirait lassouline..mais en cinéma le bilan de la cccp est globalmment plus positif dirphilou
Quand je pense que Bob Dylan a eu le prix Nobel ! C’était un signe annonçant la fin du monde
..c’est qu’un autre est en train de naite dédé..faut rester positif..je sais pas si nous les meilleurs on le verra..c’est injuss
Salade d’endive au stilton et noix, maquereau-vapeur cuit rose à l’arête avec son riz sauvage et crème aux oeufs mausin à base de lait et oeufs bio de toute première qualité. Café bio et équitable du Guatemala.
tiens dédé..j’ai vu un fime en basque..parfaitment..erremantari quelquechose..des diabes tout partout..bien cocasse..un peu bourrin..ça manque de cul cruelment mais c’est pour les moutardes..et halors ça n’empéche pas qu’il dirait meussieu courte..c’est pas faux
@Christiane
si vous voulez continuer avec Elkabbach, sur Akadem une longue conversation où il parle de lui, precise et éclairante notamment sur la question que vous vous posiez sur l’achat de d’une priere, comme son pere l’a fait le jour de sa mort
Et l’interwiewer c’est….. Pierre Assouline
Elle est symbolisée par le signe £ (Sterling) et le code ISO GBP (Great Britain Pound). Le symbole £, un L orné (pour « libra », mesure de poids en latin)note 1, est utilisé depuis le xviiie siècle5 et se note, dans les pays anglo-saxons, avant le montant et non aprèsnote 2 : on écrit donc localement « £7.50 » et non comme en français 7,50 £.
c’est LA livre et non le livre
Merci, DHH. Bonne idée !
Dans « La tête d’un homme », Duvivier rend toute sa dimension métaphysique à Simenon.
Foin de réalisme, juste une réduction de la condition humaine à un théâtre d’ombres.
Beau comme du Dostoievski, mais sans Dieu.
Un enchantement cinématographique à base de totale désillusion sur les maîtres et les domestiques, les femmes et les hommes, caricaturés à l’égal des protagonistes d’une chanson réaliste.
Christiane et Jazzi, à propos de « La tête d’un homme » de Julien Duvivier, remarquons l’adaptation du réalisateur prend de
grandes libertés avec le roman de Simenon si bien que sur le générique on peut lire ce prudent : « inspiré du roman de G. Simenon ».
L’originalité de Duvivier, c’est qu’il montre d’abord au spectateur le crime. Tout que tout ce que cherche la police et Maigret, nous le savons, l’identité de l’assassin, donc le « suspense » au sens traditionnel est coupé. L’intérêt vient de la personnalité intelligente et orgueilleuse de l’assassin, persuadé d’avoir réussi le crime parfait.l’interet vient aussi et de la cruauté des rapports humains,spécialité de Duvivier (voir de son film précédent « poil de carotte ».. Duvivier reprend le schéma de « crime et châtiment » quand le policier et l’assassin s’affrontent et jouent au chat et à la souris. Le film est sorti en février 1933. Simenon en 1936, déclarait dans le magazine Pour Vous : »On a tiré des films de trois de mes romans et je ne crois pas être injuste en disant qu’on en a tiré trois navets. » Ce qui est navrant , c’est que ce film si réussi de Duvivier fut un échec commercial . Le public ne comprend pas bien ce film d’atmosphère avec ses brumes et son désespoir que la chanson de Damia renforce. Simenon, qui longtemps voulut être lui-même l’adaptateur, ne cèdera plus aucun droit cinématographique pendant plusieurs années. Il faudra attendre 1942 pour que réapparaisse un Maigret sur l’écran,« Picpus ».
M’étonne pas que Simenon n’ai pas compris comment il avait été magistralement servi, Paul !
Je me demande aussi si Duvivier était également dans le collimateur de la Nouvelle Vague ?
La course poursuite finale d’Inkijinoff m’a fait penser à celle de Belmondo dans « A bout de souffle », mais c’est surtout le cinéma de Jean-Pierre Melville qui s’inscrit dans la continuité de celui de Duvivier.
n’ait…
damia:
https://www.youtube.com/watch?v=qt2G_kKctIY
bonne journée
d’après wiki:
Dans son Histoire des civilisations, Will Durant avance une autre explication de l’origine du mot sterling : il proviendrait de la réputation d’intégrité des marchands de la Ligue hanséatique, les Easterlings (les hommes de l’est) et décrirait un or ou un argent « de bon poids et de bon aloi ». Mais selon l’OALD, si cette explication était correcte, la première syllabe accentuée n’aurait pas disparu.
Selon une autre source, le mot sterling viendrait du vieux français esterlin, qui a donné le vieil anglais stière (fort, ferme, inébranlable)note 4. Le Petit Robert renverse l’explication : l’esterlin était une monnaie française du Moyen Âge (fin du xiie siècle) et c’est le terme français qui serait d’origine anglaise17.
Selon Nicholas Mayhew, le mot sterling n’existe pas en vieil anglais. De plus, le terme apparaît d’abord dans sa forme latine sterlingus avant d’apparaître en français au xiie siècle, puis en italien et en allemand au xiiie siècle. Il fait sienne l’explication par la racine germanique ster qui possède la connotation de force et de stabilité et justifie le rapprochement par le fait que Guillaume le Conquérant avait mis fin au complexe (et encore mal compris) système de poids et mesures utilisé par les Anglo-Saxons et établi un début de « standardisation ». Ainsi les pièces les plus communes frappées dans les dernières années de son règne ont un poids fixe d’environ 1,38 g.
Le terme sterling ferait référence à cette nouvelle stabilité et aurait marqué l’instauration d’un nouveau régime. D’après Mayhew, le sterling aurait fort bien pu faire partie du paquet de réformes administratives qui ont eu lieu en Angleterre dans les années 1080 : outre la création de la nouvelle monnaie, l’époque a connu l’instauration d’une lourde taxe foncière en 1084 et le recensement du Domesday Book en 108618.
« Enterré par les cinéastes de la Nouvelle vague, Julien Duvivier a été catalogué comme un réalisateur « qualité française ». Infamie suprême ! »
Les petits cons !
Pour oublier les crowneries et autres netflixeries, une seule solution, retourner à la cinémathèque !
@ Si vous pouviez supprimer mes patronyme et prénom et mettre mon pseudo je vous en remercie.
Ça devient de plus en plus fréquent sur cette chaine (id pour Ch.), etc. Et rien n’est réparé par la suite… T’imagines le drame si la vraie identité de MS venait à être dévoilée à 57 et 75 !… pire qu’une histoire de grue couronnée sur le dark-netflic !…
NB / Savez-vous qu’une poule qui pond son œuf par jour souffre autant qu’une femme qui accoucherait tous les jours ? Et on continuez à bouffer des œufs sur le dos de toute cette souffrance vécue, mais jamais entendue !
C’était bien, DHH, je viens d’écouter l’entretien et regarder les deux participants. Parole ronde et posée de P.Assouline qui met en confiance, parole plus nerveuse et gestes plus abondants de J-P. Elkabbach, s’énervant quand il évoque des conduites, des évènements qui le choquent, comme en fin d’entretien sur le journalisme de télévision (CNews).
C’est intéressant de lire sur Akadem, sous l’écran où on les voit, cette note : Pierre Asssouline : journaliste, écrivain – Jean-Pierre Elkabbach, journaliste- car J-P.E. dit : ma femme est écrivain. Il restera ses livres. Moi, je n’écris pas, il ne restera rien.
J’ai réentendu dans les souvenirs de son enfance cette prière lue par le père, achetée modestement, lue juste avant sa mort.
J-P.E. n’avait que 12 ans. Le choc de sa vie. (Sa deuxième naissance comme le suggère P.A). J-P.E. a été choqué quand un grand rabbin d’Oran lui a dit : « Tu as de la chance, Dieu a appelé ton père. » Tellement choqué qu’il pense que c’est là qu’il a rompu avec la foi et la croyance.
L’immense silence de Dieu… en réponse.
Il dit assumer sa judéité sans être ni croyant, ni pratiquant. Sa force, il l’a alors trouvée en allant au cimetière avec sa mère qui s’asseyait et parlait à son mari défunt. Dans ce lieu, l’écoutant il a puisé sa force : honorer son nom, sa mémoire. Essayer d’être digne de lui.
A 15 ans, à Oran, à la synagogue, il a appris le ghetto, les camps…
Il y a ce très beau moment, quand il évoque un évènement mémorable pour lui : un rabbin lui a demandé de lire le chapitre 58 d’Isaïe, le matin de Kippour. Proposition qu’il a d’abord refusée, ne se sentant pas digne de cette proposition, puis acceptée. Il entre alors dans la compréhension profonde du texte d’Isaïe : « rompre les chaînes de l’injustice, dénouer les liens de tous les jougs, renvoyer libres ceux qu’on opprime… »
Puis P.A et J-P.E. parlent de Radak (?) Je crois que c’est l’application de cette loi à Israël…
Beaucoup aimé aussi quand J-P.E. évoque par son nom Elkabbach et son premier prénom Haïm, son identité : « Je suis africain, pied-noir, européen, français. Je ne me définis pas par la religion mais si quelqu’un attaque la religion juive je lui rentre dedans !
Je n’ai pas pensé à changer de nom. Double peine : Juif et arabe ! je n’ai jamais eu honte de m’appeler Haïm Elkabbach. (Il lui plait de savoir qu’Elkabbach veut dire « le bélier qui marche sur la crête, le bouc émissaire »). On a dit « algérien » à partir de 1999, avant on disait « arabe » ou « indigène »… »
Il reste attaché à l’Algérie, à Oran, malgré l’antisémitisme actuel de ce pays, ses manifestations anti-françaises, anticolonialistes, ce ciment de haine qu’il y perçoit.
J’ai moins suivi tout ce qu’ils échangent sur la politique israélienne.
J’ai retenu son attention à la personnalité de Shimon Pérès, des accords d’Oslo, de ses efforts pour l’établissement d’une vraie paix au Proche-Orient sans oublier la dissuasion militaire.
Mais aussi ses longues conversations avec Jean-Marie Lustigier. (Cela ne m’étonne pas du tout.)
C’est un grand lecteur, surtout de livres d’Histoire. Il dit « être un homme-livre », ne « pouvoir se passer des livres »…
Merci, DHH, c’était très beau. Un entretien intimiste, vrai, confiant.
Janssen J-J dit: à
@ Si vous pouviez supprimer mes patronyme et prénom et mettre mon pseudo je vous en remercie.
Ça devient de plus en plus fréquent sur cette chaine (id pour Ch.), etc. »
C’est vrai , il suffit de cliquer trop rapidement sur les informations demandées. Certaines contiennent le nom. C’est arrivé à DHH aussi. Bah, ce n’est pas bien grave. Aucune des trois n’a à avoir honte d son nom !
» Et on continuez à bouffer des œufs sur le dos de toute cette souffrance vécue »
On continuâmes car la souffrance serait bien plus grande si la poule ne pouvait pas pondre son oeuf quotidien, JJJ !
À midi, ai mangé une bouchée (à la reine), rognon de boeuf saignant, quasi de veau bien tendre, olives vertes. Champignons de Paris entiers, échalotes, vin blanc.
Pour ce soir, bouillotte une rate. Au court bouillons.
Christiane
C pck désormais ds le rectangle du haut apparaît mon patronyme et prénom au lieu de mon pseudo.
Croyez-vous que j’ai modifié quelque chose ?
Rien.
Dinc, si on clique trop vite, ram, on se fait avoir.
Jazzi dit:
« Enterré par les cinéastes de la Nouvelle vague, Julien Duvivier a été catalogué comme un réalisateur « qualité française ». Infamie suprême ! »
https://www.cinematheque.fr/cycle/julien-duvivier-45.html
« Duvivier aura l’idée, contre l’avis de Simenon, d’en faire le commissaire Maigret. La Tête d’un homme est ratée, et Harry Baur y est insignifiant, sauf qu’il y a là-dedans, dans le rôle de l’assassin Radek, un acteur prodigieux, filmé de main de maître : le sibérien Valéry Inkijinoff qui avait déjà crevé l’écran à cheval dans Tempête sur l’Asie de Poudovkine en descendant de Gengis Khan. Avant de finir écrasé par la roue énorme d’un camion alors qu’on frappe en vain au rideau de fer d’une pharmacie fermée (une fin duviviérienne à couper le souffle), Radek kidnappe la bourgeoise dans un hôtel et tente de la violer, il est obsédé par une chanson de Damia. Radek pousse alors la porte d’une chambre et qui voit-on, sur un lit, avachie, au milieu d’un tas de fêtards ? La vieille Damia, la vraie Damia qui chante en direct sa complainte. « Tout est brume et tout est gris. » Frisson assuré. Duvivier avait déjà fait le coup dans Pépé le Moko où Fréhel chante par-dessus son propre disque, scène prisée, reprise et reprisée par Jean Eustache dans La Maman et la putain… »
Sauf que je ne trouve pas que « La Tête d’un homme est ratée, et que Harry Baur est insignifiant.
« Il dit « être un homme-livre » »
N’est-ce pas le propre de l’homme juif (femme comprise) ?
Même les plus modestes que j’ai rencontrés se sont toujours montrés intéressés, curieux, respectueux du livre et de la kulture…
« Si vous pouviez supprimer mes patronyme et prénom et mettre mon pseudo je vous en remercie. »
rose, est-ce que vous avez rempli le formulaire par mégarde ou vous avez activé le remplissage automatique ?
« Certaines contiennent le nom. »
Vous devriez éviter le remplissage automatique ou le programmer seulement pour l’adresse mail. Si par mégarde vous l’avez activé, vous pouvez le desactiver dans la page du navigateur dédiée.
Oups ! la page dédiée du navigateur…
« Le peuple du Livre » est une expression célèbre. On l’applique souvent au peuple juif mais ce n’est pas une expression tout à fait exacte, le peuple juif n’est pas « le peuple du Livre » mais « le peuple des livres » ou, selon une formule d’Armand Abécassis, « le peuple de l’interprétation du livre ». Il faut en effet insister sur ce point, le judaïsme n’a pas pour base qu’un seul livre car, à côté de la Bible, il en existe un autre, le Talmud. Seule la Bible, on dit parfois la Torah, éclairée et interprétée par le Talmud inscrit le lecteur dans une lecture juive des Écritures.
http://expositions.bnf.fr/parole/arret/03_2.htm#:~:text=%22Le%20peuple%20du%20Livre%22%20est,l'interpr%C3%A9tation%20du%20livre%22.
terme de Torah. Ce mot vient de la racine yarah dont découle le mot hora’ah qui veut dire « enseignement » ; il signifie aussi « parent » et « fécondité » (la « grossesse » se dit hérayon).
Une coutume remontant au XVIIIe siècle aurait conduit à circoncire les membres actuels de la famille royale britannique.
L’information, peu connue en France, risque d’en surprendre plus d’un. Bien que de religion anglicane, la famille royale britannique aurait recours à la circoncision depuis au moins cent cinquante ans. D’où la question, qui reste entière pour William et Kate, de savoir s’ils perpétueront la coutume avec leur fils nouveau-né.
Les fils de la reine Elizabeth, Charles, Andrew et Edward auraient été soumis à cette tradition à leur naissance. «Il y a de très fortes chances que les fils d’Élizabeth II aient été circoncis. Beaucoup de jeunes garçons de l’aristocratie, si ce n’est la majorité, étaient circoncis dans les années 1940-1950», explique au Figaro Judith Rowbothan, professeur d’histoire à l’université de Nottingham-Trent. De plus, «aucun d’eux n’a nié les faits lorsque les rabbins ont revendiqué publiquement la circoncision du prince Charles en 1948 dans la Chronique juive, journal le plus lu de la communauté, fondé en 1841.
Quant aux fils de la princesse Diana, Harry et William, l’histoire est un peu moins claire. Leur mère était fermement opposée à la circoncision, mais le couple aurait finalement tenu à respecter la tradition, croit savoir la rédactrice en chef et spécialiste des affaires de la couronne britannique du magazine Majesty, Ingrid Benson. «Malheureusement, je n’ai pas de preuves incontestables», a-t-elle confié au Figaro.
La tradition, elle, remonte à bien plus loin. George Ier, un Allemand de la dynastie des Hanovre qui conquit le trône britannique en 1714, aurait été le premier circoncis, comme semblent l’indiquer plusieurs sources, du London Evening Standard aux tribunes du Guardian . Plusieurs historiens, entre autres Geoffrey Alderman, professeur à l’université de Buckingham, et Judith Rowbothan, s’accordent à dire que la reine Victoria avait une position plutôt favorable envers la communauté juive. En effet, les textes de l’Église anglicane confèrent une place importante à David, premier roi de Jérusalem – ce qui a ensuite nourri la rumeur selon laquelle la souveraine aurait été persuadée qu’elle descendait de David.
Je trouve que la rosse est une pub vivante pour le coiffeur et l’esthéticienne. Il y a du boulot…
en 4000 ans d’histoire les hommes ont eu 2 ans de clairvoyance et de lucidité c’est en 1793 et 94, pendant la Terreur : après des siècles de servitude et d’humiliations, des milliers de femmes outragées dans les droits de cuissage, de filles même pas pubères violées dans les cuisines de leurs châteaux, de milliers d’hectares de blé en train de germer piétinés par leurs chevaux les gens se sont dits « tiens et si on leur coupait la tête histoire de leur faire les pieds ? ».
2 ans sur 4000 ça fait du 0,5 pour mille, soit le ratio entre l’intelligence et la bêtise humaine, et ce n’est pas Flaubert qui dirait le contraire !
« Pump and circumstance », d’Elgar, … qui fut une des musiques choisie par Kubrick dans Orange Mécanique.
Les temps changent
Rule Britannia
Jazzi, j’ai vu les deux premiers épisodes de Thérapie.
C’est bien, mais l’interventionnisme du psy, qu’on dirait pourtant lacanien, laisse un peu songeur.
Quel dommage que j’ai raté le cycle Duvivier à la Cinémathèque, Christiane !
Dans. « La Tête d’un homme » on peut lire l’inscription : « Ne tirez pas sur le pianiste, il fait ce qu’il peut » qui deviendra plus tard, chez François Truffaut : « Tirez sur le pianiste ».
C’est dire que Duvivier était spécialement dans le viseur !
J’aimerais voir le film « Boulevard » qu’il a réalisé en 1960 avec… Jean-Pierre Léaud !
« qu’on dirait pourtant lacanien »
Ne réveille pas l’âne et alii qui dort, Jibé !
et si dans la famille il y en a un qui n’a pas inventé l’eau chaude c’est bien William !
alors lui à chaque fois qu’il l’ouvre c’est pour nous pondre une énormité encore pire que notre regretté pedro.
la dernière en date c’est son commentaire sur l’ancien combattant de presque 100 ans qui vient de mourir du covid et qui a réussi à récolter plusieurs millions pour donner aux hopitaux en faisait 100 fois le tour de son jardin avec son déambulateur.
interrogé par un journaliste notre William a dit « ce type est une vraie machine à récolter des dons ! ».
déjà gamin il faisait la fête habillé en officier SS, après il se cassait la cheville en sautant d’une fenêtre d’un resto de Westminster etc…
si ce type était « normal » avec son qi de moule il ne trouverait même pas une boite pour l’embaucher pour balayer les halls de gare ou pour élaguer les peupliers.
Enfin, elle ne dort pas vraiment mais coupe les kiki allemands, présentement…
Jazzi tu sais que t’aurais fait un excellent Stephane Bern ? t’aurais été encore meilleur que lui : suis sûr qu’il ne connais même pas toutes les fontaines de Paris.
lue par le père, achetée modestement, lue juste avant sa mort.
mourir un jour de Kippur! c’est un symptôme d’anniversaire
connaiT
il n’y a pas de bons jours pour mourir.
Vérifiez vos sources Dexter. En costume de SS c’est Henry.
n il faisait la fête habillé en officier SS
—
Ca c’est Harry, Puck. Nazi Harry, 2005, vodka & tout le tralala.
You’re mixing yer royals, mate. A dangerous game.
Vous ne serez jamais OBE, comme mon ami Rana.
son frère ? lui aussi qui s’est pété la cheville en sautant de la fenêtre ?
qu’importe ils sont tous tarés dans cette famille.
comment ce genre de truc peut encore exister au 21è siècle ?
ne me dites pas que l’homme est une espèce animale qui se distingue par son sérieux ! vivement l’avènement des robots pour remplacer les hommes…
Il y a des chroniques royales de style anglais plus marrantes que d’autres, avec une reine qui coupe avec plus d’à propos :
The Queen had only one way of settling all difficulties, great or small. ‘Off with his head!’ she said, without even looking around.
c’est comme cette dévotion débile incarnée par ce « God save the Queen ».
n’essayez pas de m’embrouiller ! ce n’est pas parce que c’est son frère qui s’habillait en nazi que cela signifierait que son frère n’est pas aussi débile que lui !
@christiane
Vous ecrivez, à propos des noms apparus au lieu d’un pseudo suite à un clic maladroit:
« Bah, ce n’est pas bien grave. Aucune des trois n’a à avoir honte de son nom
je crois que le problème n’est pas là, l’intérêt du pseudo n’est pas de dissimuler son nom a des internautes qu’on ne connaît pas et qui pourront en savoir plus sur vous en allant sur Google où ils ont toutes les chances de ne rien y découvrir de rare ou de scandaleux.
Son utilité ,du moins pour moi, c’est d’empêcher une identification par mes proches ou mes familiers,s’ils tombent sur les commentaires.
En effet , sorte de pudeur , je serais mal à l’aise si mes écrits tombaient sous leur regard.
c’est pourquoi je tiens à apparaitre ici toujours sous cet avatar, ce que j’ai raté une fois par la maladresse d’un click, mais sans conséquence par rapport à mon objectif
ça fait penser à ce journal d’Atlanta qui après les film d’Eastwood avait voulu l’attaquer pour diffamation parce qu’il montrait dans son film que la journaliste couche avec le type du fbi pour avoir ses infos.
alors qu’ils auraient pu profiter de l’occasion de film pour s’excuser auprès de ce type à qui ils avaient pourri la vie en l’accusant à tort !
sérieux on marche sur la tête : d’un côté une famille royale de dégénérés et de l’autre des journalistes débiles.
on marche complètement sur la tête.
comment notre espèce a pu survivre aussi longtemps avec des conneries pareilles du genre « god save the queen » ?
puck dit: à
il n’y a pas de bons jours pour mourir.
–
Le vendredi c’est pas mal. Ça permet de boucler la semaine de travail.
. Le mot fut vraisemblablement repris par le dialecte homosexuel londonien Polari pour signifier le vêtement féminin ; avec queen (« folle », littéralement « reine »), « drag queen » signifiait à l’origine tout homme homosexuel adepte du travestissement. Par la suite le terme est venu désigner uniquement cette forme spécifique de spectacle.
PARLEZ-VOUS POLARI?
Le Polari (de l’italien : parlare, aussi orthographié Palarie, Palare ou Parlary) est un argot ou un sociolecte parlé en Angleterre par des populations diverses généralement en marge de la société : hommes et femmes de spectacle, marins, homosexuels, etc.
DHH,
Si vos proches lisaient, par hasard, vos commentaires, ils ne pourraient qu’être fiers de vous.
ils sont tous tarés dans cette famille.
—
Pas tous. En relation avec la partie « les Troubles en Irlande du Nord », je ferai un petit topo sur le dernier Vice-roi des Indes, époux de l’exquise Edwina, si chère au coeur de Nehru, j’ai nommé Louis Mountbatten, 1er comte Mountbatten de Birmanie, né prince Louis Francis Albert Victor Nicholas von Battenberg, assassiné par l’IRA le lundi 27 août 1981, au large de Sligo, à l’heure où je montais sur ma Honda pour partir retrouver mes amis de l’IMG à Aberdeen.
Vers la fin d’après-midi de ce jour férié ensoleillé, un autre attentat tuait 18 soldats britanniques à Warrenpoint, un des plus beaux ‘spots’ d’Irlande, au pied des montagnes de Mourne.
Avatar Bouguereau , vous jouez celui qui ne comprend pas grand chose avec un indéniable talent. Mais il arrive parfois que la personnalité endossée devienne une tunique de Nessus.Pensez-y avant d’écrire n’importe quoi sur Scott et mon supposé satanisme, ou relisez Michel de Certeau. Parfois contestable, mais jamais bete.Ce que, jusqu’à preuve du contraire, on ne peut apparemment pas dire de vous… MC
Rule Britannia
—
Croule Britannia (version BoJo)
Coule Britannia, (version Titanic, avec orchestre).
La Cool Britain de Tony Blair a vécu, hélas…
Lequel Tony Blair passait très souvent ses samedis à Checkers à discuter guerre et paix en Irlande avec Gerry Adams et Martin McGuinness.
Au bon blog … et pourtant pas de quoi se faire son beurre avec
Petit extrait du dialogue royal entre Henry V et la princesse Catherine qui met l’interprète dans l’embarras…
KING HENRY V
Upon that I kiss your hand, and I call you my queen.
KATHARINE
Laissez, mon seigneur, laissez, laissez: ma foi, je ne veux point que vous abaissiez votre grandeur en baisant la main d’une de votre seigneurie indigne serviteur; excusez-moi, je vous supplie, mon tres-puissant seigneur.
KING HENRY V
Then I will kiss your lips, Kate.
KATHARINE
Les dames et demoiselles pour être baisées devant leur noces, il n’est pas la coutume de France.
KING HENRY V
Madam my interpreter, what says she?
ALICE
Dat it is not be de fashion pour les ladies of
France,–I cannot tell vat is baiser en Anglish.
Tout tout tout ce que dit Alice :
https://www.opensourceshakespeare.org/views/plays/characters/charlines.php?CharID=Alice&WorkID=henry5&cues=0&longspeeches=0&displaytype=print
Pump And Circumstance. C’est la version pour chœur et orchestre qui représente en soi un véritable pudding musical. Le Sullivan de la marche des Pairs n’est pas loin, sauf qu’Elgar est ici parodique sans le savoir
remercie. »
rose, est-ce que vous avez rempli le formulaire par mégarde ou vous avez activé le remplissage automatique
Ni l’un ni l’autre renato.
famille pour clopine
Maria Ann Smith (1799–1870), née Sherwood, originaire de Peasmarsh dans le Sussex en Angleterre arriva en Australie en novembre 1838. Son mari, Thomas, acheta en 1855 un terrain à Eastwood dans la banlieue de Sydney. La légende raconte que Mrs. Smith revint un jour du marché de Sydney en transportant ses courses dans une vieille caisse de gin au fond de laquelle traînait un vieux trognon de pomme. Elle le jeta dans un coin de son terrain. Un pommier poussa et en 1868, elle obtint les premières pommes « Granny Smith ».
Jazzi, d’accord avec vous dans votre jugement sur « La tête d’un homme », son mystère, sa mystique. Et il se bonfie avec le temps.
En revanche, pas d’accord quand vous écrivez : » Pour oublier les crowneries et autres netflixeries, une seule solution, retourner à la cinémathèque ! »
Toujours cet esprit binaire si français ! Voltaire ou Rousseau ! Beatles ou Rolling stones ! etc Et pourquoi pas les deux ?! Aujourd’hui c’est sur Netflix, OCS et quelques autres que ça se passe et beaucoup moins au cinéma. Mais ça ne m’enlèvera pas le goût ni l’envie d’aller voir un cycle Duvivier à la cinémathèque. Dans quelques années, vous y verrez quantité de films canoniques restaurés par Netflix (ça a commencé) comme Karmitz l’a fait.
Merci, Paul Edel pour ce commentaire sur le film de Duvivier : « La tête d’un homme ». J’aime beaucoup votre avis nuancé ainsi que l’ajout de Passou.
Merci, Et Alii, pour vos liens et éclaircissements bien utiles.
>god save the queen
Il y a bien la version des Sex Pistols, mais bof.
Préférons The Clash auteur de l’hymne des forumeurs : »shoult i stay or should i go »
Harry de Sussex, après les frasques ( et les frusques):
https://www.thetimes.co.uk/article/bloody-but-unbowed-and-rebuilt-by-sport-txxl9lll053
God SHave the Queen
Long to rain over us…
Her son? Looks like a black taxi with the two doors open…
Ils sont perfides entre eux…
rose, regardez dans les préférences de votre navigateur et cherchez remplissage automatique ou une expression similaire et, éventuellement, corrigez.
@et, éventuellement, corrigez.
Ca va être compliqué d’arranger le » portrait »…
Beatles, assurément. Je n’aime pas du tout les rolling stones et la gueule de Jagger en particulier. Il fait peur ce type et sa musique est moche. Beurk.
Beatles.
Chequers, you idiot!
OCS, Orange Cinéma Séries.
Alors on se crée des besoins. Qui ne remplacent rien.
Aujourd’hui c’est sur Netflix, OCS et quelques autres que ça se passe et beaucoup moins au cinéma
allons lassouline..pas d’esprit binaire..’ça’ c’est un effet..qu’est ce que ton cinéma?..un spin..faut savoir de quoi hon parle..de distri ou de prod qu’il dirait baroz..mettons canal..qui produit et a un surtout catalogue maous de stature mondjale..c’est un biznèce modèle..de cinéma..mettons qu’on peut y tenir à une certaine référence…netflisque c’est un modèle de distri qui fait dlappel par l’amont..par exempe prend scorcese et les fréres cohen..sur netflisque..y’a une martingal..y’a une martingal tout partou..le cinéma c’est une hindustrie..oui..c’est chumpétérien
Sauf que je ne trouve pas que « La Tête d’un homme » est ratée, et que Harry Baur est insignifiant.
Je n’ai plus le nom du (des) journaliste (s) en mémoire, mais l’interprétation de Maigret par Harry Baur est devenue progressivement une référence. Je ne supporte plus celles de Gabin, à la rigueur celles de Jean Richard qui parlait pipe en bouche.
Souvenir de MOLLENARD, CAPITAINE CORSAIRE
Je repense avec tristesse aux digressions savoureuses de Galabru sur cette grande époque du cinéma français (les américains avaient des jeunes premiers mais nous avions les meilleurs acteurs du monde etc.)
Jean Richard et surtout Bruno Cremer
Je n’aime pas du tout les rolling stones et la gueule de Jagger en particulier
avoue que jéjère s’améliore sur la fin..un journaliss lui montre un vieil album lately..’à l’époque on était des jeunes cons’qu’il dit..suit un silence..’maintenant on est seulement des cons’
Jean Richard
vert..c’est pasque t’es malade?
MC dit: Avatar Bouguereau , vous jouez celui qui ne comprend pas grand chose avec un indéniable talent.
»
???
Sauf que je ne trouve pas que « La Tête d’un homme » est ratée, et que Harry Baur est insignifiant
allons j’déconne..faut voir rapport à l’image du héro historique a lukacs..le spectateur historique hinvesti telement qu’ils « possèdent »..je sais pas si jme fais comprende..limage du meêm héro pour durer doit se renouvler..comme dracul avec du sang qu’il dirait dirphilou..tiens je te rappelle que dracul avait une moustache..ça hétonne
entre les Beatles les Rolling Stones moi ce que je préfère c’est l’humour de Monsieur Court !
« vous jouez celui qui ne comprend pas grand chose avec un indéniable talent. »
et à ce niveau l’humour ça devient du grand art !
Lucas fait monter des sandwichs et de la bière, c’est culte non 🙂 ?
Avatar Bouguereau , vous jouez celui qui ne comprend pas grand chose avec un indéniable talent
ça fait beaucoup de second degré meussieu courte et de doublure sur doublure qu’il t’en faut hune estrange..dis moi que vient faire ce mot davatar et en quoi il me siérait davantage..tu vois je suis pas compliqué
Lucas fait monter des sandwichs et de la bière, c’est culte non
touché..mais pas coulé
Lucas fait monter des sandwichs et de la bière
Au moment de la délibération pour la désignation du prix Goncourt …
@bloom
« MS, Jacques I était féru de démonologie, il a même écrit un traité à ce sujet. Il n’est pas exclu que Shakesbeer ait écrit Macbeth pour s’attirer les faveurs du roi Ecossais féru de goblin, sorcières, succubes et autres incubes »
Je ne pense pas du tour que ce soit ce qui a présidé à la nouvelle traduction de la bible, par le roi Jacques 1er.
En vous remerciant de l’avoir mentionnée.
Pas du tout
Soleil vert,
« l’interprétation de Maigret par Harry Baur est devenue progressivement une référence. »
J’aime son jeu taiseux, taciturne, sa lenteur, son attitude discrète, dense, perplexe devant le mal et plein de compassion.
Dénoncé comme nuit et communiste, il a été arrêté en 1942 et torturé par la Gestapo.
Il est mort dans l’indifférence générale.
Lucas fait monter des sandwichs et de la bière, c’est culte non
c’était contemporain de lacan..il devait se faire hanculer hors champs qu’elle dirait bonne clopine..limper mastic troussé chca la nuque..tout ça c’était havant le bal tragique..tout était possib
indeed, moustache et cheveux blonds pour le Dracula séminal, un air de Martinez de la cgt, enfariné. Seul Jesus dit Jess Franco l’a filmé fidèle à la lettre. Bis un peu raté, la moustache n’impressionne plus.
Ol est mort. La vioque n’était pas à l’enterrement
Pas de crainte, Passou. J’irai toujours au cinéma ou sur les nouveaux supports pour voir les nouveautés. Je suis fondamentale un « moderne » et j’ai besoin de ma dose quotidienne d’imaginaire imagé ! Les classiques sont d’anciens modernes qui ne se sont pas démodés. Je faisais juste un clin d’oeil à Phil, qui, lui, ne voit point de salut en dehors de la… cinémathèque et se moque de ma fréquentation des MK2 !
Fais attention Jazzi, le variant Netflix est extrêmement contagieux.
fondamentalement…
pas coulé:c’est quoi cette histoire d’HMS ?
Les navires civils britanniques ont pour dénomination officielle HMAV (His [ou Her] Majesty’s armed vessel). Leur commandant, quel que soit son grade, est appelé Captain.
HMS est une abréviation qui précède le nom des navires de la flotte de guerre britannique (Royal Navy).
Le HMS Queen Elizabeth (pennant number R08) est l’un des deux nouveaux porte-avions de la marine britannique de classe Queen Elizabeth, les plus grands navires jamais construits par la Royal Navy. Pouvant accueillir jusqu’à 70 aéronefs, le navire est baptisé en l’honneur du premier navire HMS Queen Elizabeth (armé en 1914), lui-même nommé en l’honneur de la reine Élisabeth Ire.
ne pas confondre avec
HMS:Harvard Medical School,
« Il l’a connue alors qu’elle n’était qu’une fillette, et devint son mentor lorsqu’elle devint reine. L’historien britannique Andrew Roberts, auteur d’une magistrale biographie sur Winston Churchill, revient sur les liens indéfectibles qui unirent le vieux lion à la jeune souveraine, et sur le parcours d’un Premier ministre devenu légende du XXe siècle. »
https://www.geo.fr/histoire/churchill-est-tombe-sous-le-charme-delisabeth-ii-202901
big screen, copies argentiques, pas de mastiqueurs, la cinémathèque recrute comme la légion, dear Baroz. fatalement certains revoient jamais le jour. « Maurice » numérisé par le société de Mr Cohen magnat de nouillorque: les blés sont devenus verts, ça gêne personne sauf les esthètes et les paysans.
Valoriser le produit :
Ce que Netflix et les chaines de télévision apportent, Paul, c’est la déclinaison du film unique en série. Ce qui modifie sensiblement la narration cinématographique de départ, parfois en mieux, parfois en moins bien. Un peu comme les feuilletons littéraires de jadis, produits dans un premier temps à la ligne, et diffusés dans la presse, avant l’édition romanesque, plus calibrée et destinée à la librairie. Tout est bon à prendre quand c’est bon !
« Le très noble ordre de la Jarretière (Most Noble Order of the Garter) est le plus élevé des ordres de chevalerie britanniques, fondé le 23 avril 1348 le jour de la Saint Georges, en pleine guerre de Cent Ans, par le roi Édouard III[1]. »
« Dénoncé comme Juif et communiste, il a été arrêté en 1942 et torturé par la Gestapo.
Il est mort dans l’indifférence générale. »
Comparaison intéressante, Jazzi, pour Netflix : « et les chaines de télévision apportent la déclinaison du film unique en série. Ce qui modifie sensiblement la narration cinématographique de départ, parfois en mieux, parfois en moins bien. Un peu comme les feuilletons littéraires de jadis, produits dans un premier temps à la ligne, et diffusés dans la presse, avant l’édition romanesque, plus calibrée et destinée à la librairie. »
La vioque, et ses copines de bénitier, toutes en cheveux précédées de leur museau d’ivrognes, sont allées donc allées dire une prière. Ol est mort.
« Ce que Netflix et les chaines de télévision apportent, Paul, c’est la déclinaison du film unique en série »
Ils se motivent, et se donnent des conseils pour s’abonner.
La vioque est prête à succomber.
Après tout, « c’est là que ça se passe. «
Bon, moi je vais demander à un Suisse de confiance.
Paraît qu’avec un boîtier, on peut tout avoir gratos , pas la peine de se refiler des codes…
Le problème, c’est que je n’ai pas du tout le temps, de rester devant la télé.
Je vais me mettre en replay le « faut pas rêver » d’hier. J’ai raté ça, aussi.
sur mediapart
Pourquoi il faut en finir avec Arsène Lupin
4 FÉVR. 2021 PAR DELAUNAY MATTHIEU BLOG : HIC&NUNC, LE BLOG DE MATTHIEU DELAUNAY
Avec « Alexandre Marius Jacob, voleur et anarchiste », l’historien et enseignant Jean-Marc Delpech, livre une biographie haute en couleur de l’honnête cambrioleur suivi du texte « Pour en finir avec Arsène Lupin », qui démontre combien l’association de ces deux personnages est fallacieuse.
https://blogs.mediapart.fr/delaunay-matthieu/blog/020221/pourquoi-il-faut-en-finir-avec-arsene-lupin?utm_source=20210204&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20210204&M_BT=1249929909253
Ce que vous appelez la « Lupinose » serait-elle une façon de folkloriser l’anarchisme ?
La « lupinose », c’est de l’historiographie, du narratif. Il est plus assimilable de faire de Jacob un héros romantique à la Lupin, sans voir ce qu’il a été réellement : un anarchiste qui, lorsqu’il est jugé, théorise une pratique qui s’appelle le vol. Quand on dit « Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend », et qu’on fait huit déclarations politiques donnant un constat qui s’appelle la lutte des classes, qu’on se donne un but qui s’appelle la révolution et l’égalité sociale – c’est à dire le communisme par l’anarchisme -, et qu’on utilise le moyen pour y parvenir qui s’appelle le vol, cela s’appelle une théorie. Mais c’est plus dur à admettre ! Comme il est dur d’admettre que le mouvement social au 19e est fait par les anarchistes, pas par les marxistes.
« Ce que Netflix et les chaines de télévision apportent, Paul, c’est la déclinaison du film unique en série »
c’est absolument faux : il n’y a aucun rapport entre le film et une série, une série est plus proche du roman que du film.
les romanciers d’aujourd’hui c’est pas Houellebecq ou je sais qui, c’est David Simon avec « the Wire », c’est Vince Gilligan avec « Breaking Bad », c’est David Chase avec « les Sopranos », c’est là que ce trouve le roman aujourd’hui qui nous parle du monde d’aujourd’hui et certainement pas dans le milieu littéraire germanopratin sclérosé et vieillot.
et tant pis si les ados d’aujourd’hui ne lisent pas Bovary s’ils peuvent regarder the Wire ou Breaking Bad.
et qu’on me dise quel écrivain français serait aujourd’hui capable de nous pondre un truc comme Breaking Bad ? aucun ! parce que le système littéraire a tué cette force de l’imaginaire, il a dégommé le pouvoir de la fiction.
à la place on se contente de lire les mémoires de nos égocentrés qui se prennent pour le centre du monde et imagine que leur petite vie de merde peut passer au rang de l’universel en se disant si c’est vrai pour Proust alors pourquoi pas moi ?
les types qui ont pondu Breaking Bad, the Wire ou Westworld ne se posaient pas ce genre de question à la con, parce qu’ils avaient foi dans la fiction, et ils ont bien raison, parce que la fiction l’emportera toujours sur le réel !
et tant mieux si Netflix connait ce succès grâce à ses séries ! c’est mérité !
Non. Vous pouvez remballer vos offres de scotches devant la télé, en sérial passif.
Pour moi, c’est là que ça se passe. Définitivement.
l’autre point qui fait que les séries dépassent le cinéma (à l’exception d’un type comme Eastwood) et la littérature c’est que ces scénaristes ne se prétendent pas être des « garants » moraux de la société, de montrer « patte blanche » en affichant leur amour du prochain comme cet imbécile d’Oliver Stone.
ce qui met la littérature dans une situation très drôle de revenir à ce que des types comme Thibaudet ou Nizard attendaient de ses auteurs au 19è s.
et c’est bien sûr pareil pour le théâtre qui est peuplé de bataillon d’humanistes de mes deux qui défendent les faibles et luttent contre les misères du monde en clamant de leur voix tremblotante leur amour du prochian…
la culture depuis Lang s’est mise dans une situation absolument ridicule ! et le mieux qu’on puisse attendre c’est un prochain livre sur Lang et ses penchants pour les petits garçons histoire de remettre les choses en place…
par contre les scénaristes de série échappent à ce carcan moralisateur débile ! ce qui leur donne ce souffle salvateur.
« « Dénoncé comme Juif et communiste, il a été arrêté en 1942 et torturé par la Gestapo. »
Christiane, cet après-midi, il faisait doux et beau, je suis allé me promener à Montmartre. J’ai commencé ma balade par le petit cimetière Saint-Vincent. Au centre trône la tombe fleurie de Michou, mort il y a tout juste un an. Plus loin, j’ai vue la tombe du cinéaste Claude Pinoteau, celle d’Utrillo et de sa mère, Suzanne Valadon, ainsi que celle de Marcel Carné et de son compagnon l’acteur Roland Lesaffre. En sortant, j’ai avisée une grande tombe en marbre noir, sans aucune fleur, comme abandonnée. Sur le marbre était gravé… Harry Baur !
Dans le texte de présentation de la rétrospective de Duvivier, en 2010 à la Cinémathèque française, que tu as mis en lien ce matin, signé par Marc Edouard Nabe, je suis entièrement d’accord avec toi lorsque tu dis, contrairement à lui : « je ne trouve pas que « La Tête d’un homme » est ratée, et que Harry Baur est insignifiant. »
Il y est magistral en Maigret.
En revanche, Marc Edouard Nabe dit une chose très troublante sur sa mort : « Harry Baur y était si crédible en David Golder que pendant l’Occupation, la Gestapo, persuadée qu’il était juif, le rafla. Libéré mais torturé, Harry Baur en mourut. Tout ça parce qu’il avait trop bien joué le riche Juif répugnant dans l’adaptation de Duvivier du bestseller antisémite d’Irène Némirovsky. Indirectement, la coqueluche bourgeoise des Lettres parisiennes des années vingt-trente, qui a fini à Auschwitz en 42 et au Prix Renaudot en 2004, est responsable de la fin précipitée d’un acteur comme Harry Baur… »
On se calme puck. Parle-nous plutôt des séries que tu visionnes comme moi je le fais avec les films au cinéma !
Je parle d’oeuvres de cinéastes, de films d’auteurs, puck. Il y a la version courte (le film en salle) et la version longue (la série télévisée). Pas de ces séries industrielles (des produits sans âme) concoctées par des équipes interchangeables de scénaristes et tournées par des réalisateurs tout aussi interchangeables !
C’est excellent « Thérapie » sur Arte. Il s’y dit des choses importantes. Bon c’est reparti. Je vous laisse. 3 e épisode.
Extraordinaire ton cheminement au cimetière Saint Vincent.
L’histoire de Baur est à lire, archives inédites à l’appui, dans « Continental films » par Christine Leteux, éditions de la Tour Verte, du pour les cinéphiles, dear Baroz. Nabe raccourcit à son goût jazzy; Baur, plus crypto-ottoman que juif, semble avoir été sémitisé par les Allemands malgré son crâne voyage à Berlin en 41 pour raisons cinématographiques. il fallait demander à Langlois qui savait garder les doigts dans la confiture.
En ligne du 13 janvier 2021 au 11 avril 2021
Exposition
Trésors manuscrits juifs à la British Library
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L’exposition, disponible en ligne pour les visiteurs virtuels du monde entier et ouverte au public jusqu’au 11 avril, présente environ 40 des quelque 3 000 manuscrits hébraïques détenus par la British Library à Londres. Cette exposition met notamment en lumière l’interaction entre les communautés juives de la diaspora et leurs voisins non-juifs.
L’exposition inédite, visible en ligne et sur place, inclut la première copie datée du Guide des égarés de Moïse Maïmonide
Jazzi, peux-tu en dire plus sur ce qu’a vécu Harry Baur entre rôle dans un film, arrestation, condamnation populaire à la Libération
Je lirai plus tard.
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