de Pierre Assouline

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La République des livres
« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

Et si c’était vrai ? Même la série télévisée The Crown, incontestable succès d’audience de Netflix sur la vie d’Elisabeth II, de son mariage en 1947 à nos jours, ne résiste pas au facts-checking, indispensable en nos temps de vérité à géométrie variable. Le public anglais a cédé à la vérification comme en témoignent ses réactions sur historyextra.com, le site dédié de la BBC, et les innombrables articles qu’elle a suscités.

Deux catégories d’experts ont été sollicités par les medias : les historiens et les royals commentators. Robert Lacey, conseiller historique de la série, a l’originalité d’être les deux. A ses côtés oeuvrait une équipe de documentalistes dirigée par l’historienne de l’art et spécialiste des costumes Annie Sulzberger. Le scénariste Peter Morgan a réussi un exploit : captiver des millions de télespectateurs en leur racontant une histoire qu’ils connaissent tous dans les grandes lignes, dépourvue de suspens puisqu’ils en savent tous la fin. C’est moins avec l’Histoire qu’avec la petite histoire que The Crown a pris des libertés. Fidèles, les  évocations de l’abdication d’Edouard VIII (1936) et ses compromissions avec les nazis, la crise environnementale suite au grand smog qui s’abattit sur Londres (1952) la chute du premier ministre Anhtony Eden après l’expédition de Suez, (1956), la tragédie minière d’Aberfan aux Pays de Galles (1966) les Troubles en Irlande du Nord des années 60 aux années 2000, le différend entre la reine et le premier ministre Mrs Thatcher à propos des sanctions contre le régime d’apartheid en Afrique du sud (1986)… Romancé, le reste.

L’idée-force de Peter Morgan fut de nous emmener dans les coulisses du leadership d’un pays qui perdit son empire mais pas le faste qui y fut attaché. Il réussit avec éclat à en rendre tant la pompe que les circonstances, chaque épisode prenant appui sur un évènement historique. Car jamais le contexte n’est sacrifié au goût de l’apparat. Tout ce qui concerne la vie privée du couple royal, leurs sentiments, leurs états d’âme relève de la rumeur, des articles de presse et de l’imagination du scénariste. Passons sur les détails anodins tels que la technique de pêche défaillante de Charles ou le salut militaire trop mou de la reine. Sauf que la licence poétique que s’accorde tout créateur face à la reconstruction de l’Histoire va parfois plus loin, ce que justifie parfois l’absence de témoins ou d’archives : ainsi pour les comptes rendus verbaux du premier ministre à la reine une fois par semaine. Cet exemple autre cristallise le problème : non, son vénéré grand-oncle n’a jamais adressé une lettre à Charles pour lui demander de rompre avec Camilla Parker-Bowles, sa maitresse alors mariée ; mais tout en reconnaissant l’avoir inventée, le scénariste assure que son contenu résume fidèlement la pensée de lord Mounbatten.

Ce n’est pas tout. Non, la personnalité du prince Charles n’est pas aussi amère, frustrée, apathique, soumise et humiliée . Non, Mrs Thatcher ne soutenait pas le régime d’apartheid, elle critiquait même les sud-africains en privé mais elle avait refusé le boycott qu’elle jugeait économiquement inefficace. Non, la reine ne se considérait pas comme une rivale de Jackie Kennedy. Non, le voyage de la princesse Margaret aux Etats-Unis en 1965 n’a pas fait aboutir un prêt du FMI à la Grande-Bretagne car il avait déjà été négocié plusieurs mois avant. Non, la famille royale a n’a pas interdit de diffusion un documentaire sur elle qu’elle avait commandé à la BBC même si elle l’a effectivement désapprouvé, Non, Mark Thatcher ne s’est pas perdu dans le désert pendant que sa mère se préparait à entrer en guerre aux Malouines car le Paris-Dakar se déroula plusieurs mois avant Non, jamais Mrs Thatcher ne se serait autorisée un grossier écart protocolaire comme de se lever avant la reine. Non, la reine n’est pas froide : elle a de la retenue… Non, la famille royale n’a jamais été aussi odieuse avec Diana selon The Guardian, son éditorialiste Simon Jenkins traitant la série comme une suite de fake news à des fins de propagande ; on pourrait lui objecter que The Queen (2006) allait déjà dans le même sens, à ceci près que le scénariste du film de Stephen Frears était également Peter Morgan…

Parfois, par des ellipses propres à la dramaturgie, il force le trait, caricature, appuie là où cela fait mal mais son point de départ est toujours historiquement correct. Charles Moore, auteur d’une biographie de Mrs Thatcher en trois volumes, est de ceux qui en témoignent, même lorsque la famille royale teste cruellement Mrs Thatcher et son mari en les recevant à Balmoral pour un week-end de chasse. Mais Penny Junor, biographe du prince Charles, il est vrai pire personnage de la saga, assure qu’il n’est pas aussi sinistre et insipide, ce qui fait selon elle de cette très belle série une « fiction destructrice ».

La famille n’a pas apprécié. Même Michael Fagan, le chômeur aussi agité que défoncé qui a pénétré par effraction dans la chambre de la reine en 1982 pour l’informer sur la crise sociale en son royaume, s’est plaint d’avoir été représenté à son désavantage (et d’après lui, elle s’est sauvée pieds nus et ils n’ont pas bavardé en prenant le thé !) tandis que l’aristocratie a jugé insultant de laisser croire que le prince Philip ait pu chasser le faisan au mois d’août, et que Nicholas Soames, le petit-fils de Churchill, a jugé dans un tweet que la série était « ignoble » et destinée à nuire à la famille royale et à la monarchie.

The Crown appartient au genre bien établi dans la télévision britannique du drame historique dit costume drama ou period drama. Les soixante-huit épisodes de Maitres et valets (Upstairs, Downstairs), série-culte sur les rapports entre les membres d’une famille aristocratique anglaise et leurs domestiques, qui se déroule entre 1903 et 1930 diffusée en Grande-Bretagne au début des années 70 et peu après en France ont inspiré au début du XXIème siècle le scénariste de Downtown Abbey dont le succès annonçait celui de The  Crown. Encore était-ce de la pure fiction alors que les aventures des Windsor, c’est du lourd. Signe des temps : valets et domestiques y sont invisibles contrairement aux animaux ; la puissance de cette famille écrase tout. Et pourtant, son influence réelle est mineure, malgré la pompe, les circonstances et tout l’attirail, formule qui en réalité doit moins à Marche No1 en ré majeur d’Elgar (Land of Hope and Glory) de son Pomp and Circumstance qu’au Shakespeare d’Othello (acte III)

Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war!

« Adieu le coursier qui hennit, et la stridente trompette,
L’encourageant tambour, le fifre assourdissant,
La bannière royale, et toute la beauté,
L’orgueil, la pompe et l’attirail de la guerre glorieuse ! » (traduction de François-Victor Hugo)

La force de The Crown, qui au départ offrait sur le papier toutes les caractérisitiques d’un feuilleton people romantique, c’est de dire bien davantage que ce qu’elle raconte. Nul n’avait encore exposé à la télévision les aléas de la vie politique britannique au XXème siècle de manière aussi claire, ludique, épique et passionnante quoique nécessairement superficielle. Une prouesse quand on sait la nature étrangement apolitique de la monarchie britannique.

A suivre : en 2022 la saison 5 sur les années 90 dominées par le mandat de Tony Blair et surtout la mort de la princesse Diana. Au fond, les critiques de The Crown en Angleterre redoutent surtout que les jeunes générations de téléspectateurs conservent à jamais cette vision de l’histoire de leur pays. Le gouvernement a même tenté d’obliger les producteurs à prévenir les téléspectateurs qu’il s’agissait d’une fiction, ridicule auquel ils ne se sont pas pliés. The Crown correspond à une version globalement vraie sans être toujours exacte. Une fiction historique et non un documentaire. Et ça, c’est vrai.

(Photos extraites de The Crown)

 

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commentaires

1 122 Réponses pour « The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

rose dit: à

C’était il y a dix ans, interview ds lequel elle dit « j’ai démissionné, j’ai toujours démissionné ».
https://youtu.be/rJBXYeun8Lk

Il y a dix ans c’est il y a un siècle. Depuis, notre vie a pris une drôle de tournure.
J’espère qu’Annelise va bien.
Plus de traces de son blog sur la toile.

(Plonger sous la glace, jamais)

Jazzi dit: à

Il suffit de lire la fiche wikipedia de Harry Baur, Christiane. Tout y est dit. L’histoire de Harry Baur n’est pas sans évoquer celle de Monsieur Klein.
On peut même voir la photo de sa tombe, qui désormais n’est plus entretenue…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry_Baur

D.. dit: à

Tu tutoies Christiane, Jazzi ?!

Bloom dit: à

Indirectement, la coqueluche bourgeoise des Lettres parisiennes des années vingt-trente, qui a fini à Auschwitz en 42 et au Prix Renaudot en 2004, est responsable de la fin précipitée d’un acteur comme Harry Baur… »

Ce Nabe a beau essayer de se dresser sur les gros ergots de l’antisémitisme, comme il est coutumier du fait, il arrive à peine sous la fine et élégante cheville de la grande Irène Nemirovski.

On aurait presque envie de rigoler tellement c’est bas du front national.

Bloom dit: à

Tu l’as lu, Baroz, David Golder? Tu te souviens de la scène dans le train?

Jazzi dit: à

Non, Bloom. Ni vu le film.
Selon toi, pour un lecteur du début des années 30 (et aujourd’hui), était-ce antisémite ?

Jazzi dit: à

Il faut dire qu’après avoir joué le rôle de David Golder, Harry Baur a remis ça en 1932, en incarnant Rothchild dans « Rothchild » de Marco de Gastyne !

MC dit: à

Cela dit Baur en Hérode avec sa Couronne en bouchons de carafe dans Golgotha, du meme Duvivier, ne fait pas dans la discrétion! Et non plus dans Un Grand Amour de Beethoven, dirigé par Gance ou le jeu des dames est à peine supportable aujourd’hui. Baur le taiseux? C’est comme si l’on faisait jouer India Song par Frederick Lemaitre! Un formidable acteur formé au mélo, oui.

christiane dit: à

Merci, Jazzi, quelle sombre histoire où une interprétation entraîne un homme dans un labyrinthe kafkaïen. Baur était donc sidérant en David Golder…, Il avait joué ce personnage qui, si j’ai bien compris, trouve une sorte de rédemption avant de mourir (dans l’adaptation que Duvivier fit du roman largement antisémite d’Irène Némirovsky qui … est morte à Auschwitz… )
Une romancière également considérée comme ayant une écriture puissante (Une suite française).
L’Histoire de ces années-là n’en finit pas d’être opaque, terrible, confuse, douloureuse.

christiane dit: à

Tous ces commentaires et liens sur Harry Baur, Duvivier et Irène Némirovsky me donnent envie d’explorer cette page d’Histoire demain.
Bonne nuit à tous.
Bien aimé les 5 premiers épisodes de « En thérapie » sur Arte, notamment le dernier qui montre le psy en pleine panade…

christiane dit: à

J’ai commencé ma recherche par Irène Nemirovsky en écoutant une émission sur France Culture du 15 novembre 2017 : « Le cas Irène Nemirovsky… »
Emmanuel Laurentin recevait Susan Rubin Suleiman auteur de La question Némirovsky. Vie, mort et héritage d’une écrivaine juive, replaçant l’œuvre et les choix de l’écrivain dans le contexte politique de l’entre-deux-guerres.
En 2004, sa fille Denise a publié le manuscrit de Suite française et très vite on a publié les autres romans… elle est alors passée du statut de victime (morte à l’âge de 39 ans à Auschwitz) au statut de figure haïssable, celle de la « Juive antisémite ».
Des extraits de plusieurs de ses œuvres sont lus Le Bal, David Golder, Fraternité par Anne Stephens.

https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/histoire-de-lantisemitisme-34-la-question-nemirovsky

En fin d’émission, Susan Rubin Suleiman évoque l’anachronisme d’une lecture ancienne. Une « morsure »… La lecture, dit-elle, est une expérience qui peut être passionnelle et quand un lecteur d’une minorité oppressée lit dans un ouvrage quelque chose qui le choque, il lit alors le livre comme un roman à thèse. Nemirovsky ne veut rien démontrer. Elle voit tout le monde d’une manière cruelle, avec des yeux désenchantés.
La subjectivité est souveraine dans la fiction. Comment lire Irène Némirovsky dans une autre perspective ? Elle qui met en scène les malaises et les contradictions du monde juif dans la modernité. Une conscience dédoublée…

rose dit: à

C pas le mien.

« notamment le dernier qui montre le psy en pleine panade ».

Il m’a dit d’aller nous cacher dans le Contadour.

rose dit: à

Ne me parlez pas d’India Song.
L’héroïsme consistant à voir le film jusqu’au bout.
Le mec hors de sa plongée sous la glace en Savoie, en Arctique, chez kes eskimos (sachant que ce domaine est gelui des phoques) qui a appelé sa bouilloire Monique et parle à la fermeture éclair de sa doudoune.
Nanmého.

rose dit: à

« Selon toi, pour un lecteur du début des années 30 (et aujourd’hui), était-ce antisémite ? »

Eu égard à l’époque délirante que nous traversons, un papa qui ferait la bise à ses enfants avant de les border prendrait grand risque d’être pédophile demain.
Qui vont fleurir demain ? Les coachs. Létiers dangereux où ça se règle à coup de barbouzes les conflits internes.

rose dit: à

Métiers

rose dit: à

renato dit: à
rose, regardez dans les préférences de votre navigateur et cherchez remplissage automatique ou une expression similaire et, éventuellement, corrigez.

Renato
Merci.

renato dit: à
rose, regardez dans les préférences de votre navigateur et cherchez remplissage automatique ou une expression similaire et, éventuellement, corrigez.

Je vais apprendre à le faire.
D’autant plus volontiers que c’est une compétence que Poerre Assouline n’a pas alors que c’est son blog.

Il est nécessaire que l’on se prépare au fait que nous sommes hébergés ici et donc avec toit ce que cela implique. Cf. l’avenir de La république du cinéma qui représente une violence extrême appliquée à autrui, même si on valide la liberté d’agir. Cela ressemble malgré tout à la destruction d’une bibliothèque.
Elle m’appartient. Ai-je le droit de dire « je la brûle » ?

rose dit: à

On va se tenir à carreau.

rose dit: à

« Harry Baur tourne quarante films en douze ans. Il est notamment en 1934 l’un des interprètes les plus marquants de Jean Valjean dans la version des Misérables signée Raymond Bernard, où il donne la réplique à Charles Vanel, alias Javert, »

Christiane

Il a joué dans Les Misérables.

Marie Sasseur dit: à

 » c’est là que ça se passe  »

« Livres, films, pièces de théâtre, jeux vidéo, parcs d’attractions… il ne manquait plus guère qu’une série télé pour qu’on puisse affirmer que Harry Potter a été adapté à toutes les sauces. Or le projet est dans les tuyaux de la plateforme de streaming HBO Max, révèle The Hollywood Reporter (THR). Pour l’instant, il ne s’agit que de jeter les premières bases : selon les informations du magazine spécialisé, des responsables de HBO Max “discutent ferme avec des scénaristes potentiels qui proposent diverses idées qui permettraient d’adapter la célébrissime franchise pour la télévision. Selon certaines sources, plusieurs pistes sont d’ores et déjà envisagées dans le cadre de réunions préparatoires.”

https://www.courrierinternational.com/article/streaming-harry-potter-devrait-etre-adapte-en-serie

Marie Sasseur dit: à

 » c’est la que ça se passe  »

Le binge- watching

« Depuis, Netflix a produit près de 1.200 séries originales, se diversifiant toujours plus en investissant dans les marchés internationaux. En plus de donner le vertige, ce nombre de productions a aussi bouleversé la façon dont nous regardons les séries, encourageant toujours plus le binge-watching au détriment d’une consommation plus sérialisée. »

6h29, 05/02/2021

Marie Sasseur dit: à

Pour les serial maniaques :

« Boum! Qui a tué mon père et En finir avec Eddy Bellegueule deviennent une série télévisée américaine, écrite par le grand James Ivory. Je suis tellement heureux et ému de partager cette nouvelle, j’ai attendu si longtemps », a commenté l’écrivain, qui promet « plus de nouvelles bientôt » à ce sujet. »

Marie Sasseur dit: à

The crown, encore. Vous n’allez plus bouger de devant la télé, lol.

« A l’instar de la série télévisée au phénoménal succès The Crown, sur la famille royale britannique, une série consacrée à la famille royale suédoise est en projet, a annoncé jeudi la productrice de ce projet. Le feuilleton, provisoirement intitulé Monarchie, présentera la vie du roi Carl XVI Gustaf, 74 ans, et de sa famille.

« C’est très excitant, mais nous n’en sommes qu’au stade du démarrage », a déclaré la productrice Anna Wallmark Avelin, soulignant que le scénario, écrit par l’auteure Asa Lantz n’était pas encore achevé et que la distribution n’avait pas débuté. »

Bloom dit: à

était-ce antisémite ?

Deux choses, Baroz,

David Golder était le livre préférée de ma grand-mère paternelle, née Goldstein.

Ce qu’en dit dans son papier du Sydney Morning Herald feu mon meilleur ami australien, lui-même rescapé de la destruction des Juifs de Budapest, me semble une réponse suffisante.
Lis l’article dont figure un extrait ci-dessous, mais surtout le roman; tu pourras te faire ton opinion, ce qui, tu en conviendras aisément, vaut mieux que colporter celle des autres.

« Much has been made recently of this book’s apparent anti-Semitism. I think that in 1929 Nemirovsky saw herself as someone who had left her antecedents far behind. It is also true, I am certain, that she regarded some aspects of Jewish life as unappealing. She was not sentimental. She knew her world and she knew its imperfections. She understood the corrosive effects centuries of discrimination and persecution had for some Eastern European Jews. She recognised the lengths to which some would go to even things out ».

https://www.smh.com.au/entertainment/books/david-golder-20070324-gdpqzz.html

Bloom dit: à

que DE
‘tain de calvier!

Marie Sasseur dit: à

Ce Nemirovsky bashing est surtout colporté par des antisémites bon teint, qui en ont une lecture  » intentionnelle « .
Vous avez raison , bloom, de renvoyer au texte.

rose dit: à

Binge watching, binge drinking, binge fooding.

Bloom dit: à

Ce que vous écrivez sur la Irène Nemirovski est parfaitement juste, Christiane.
Comme l’écrivait mon ami Andrew, pas de sentimentalité dans sa vision du monde. Aucune illusion, non plus, comme en témoigne ses dernières lettres.

Harry Baur fut un excellent Jean Valjean dans le film de Raymond Bernard (‘Les Croix-de-Bois’), produit par Pathé-Natan, dont le patron était Bernard Natan, de son vrai nom Natan Tannenzaft, natif de Iassi (prononcer Iache) en Roumanie, lui-même décoré de la croix de guerre pour bravoure en 1915, alors qu’il n’était pas encore naturalisé. Bernard Natan, qui devint un des bus émissaires de la presse antisémite.
Voir les trois émissions que France Q lui consacra récemment, ainsi que le documentaire ‘Natan’, réalisé par le tandem irlando-ecossais, Paul Duane, David Cairns et diffusé pour la première fois au Jameson Dublin Film Festival en 2013, ainsi que la biographie de Philippe Durant, Le fantôme du cinéma français: Gloire et chute de Bernard Natan, La Manufacture de livres, 2017.
Rideau.

bouguereau dit: à

était-ce antisémite ?

sapré dsapré baroz..t’es trop impayabe..comment veux tu!

Jazzi dit: à

« Binge watching, binge drinking, binge fooding. »

Et binge fucking !

Bloom dit: à

I couldn’t agree more, MS. Les KKKloportes ont beau tenter de se métamorphoser (comme dirait San-A), le remugle de leur déjections est reconnaissable entre mille.

bouguereau dit: à

Baur, plus crypto-ottoman que juif

une espèce de raimu triste en babouche..on en a déjà parlé..faut faire gaffe en fiction..surtout au cinoche qui est archinazi..tsais qu’au farwest le méchant dans les pièce de théatre se faisait tirer dessus..shakespeare au début se jouait avec une grille..parmi les spectateurs yavait des gars comme meussieu courte qui chtait leur pale ale à la gueule des rois qu’on brulé jeanne

bouguereau dit: à

Et binge fucking !

là tu mets pas dpoint d’intéro..tu sais que cricri elle va pas rebondire..

bouguereau dit: à

..clint y sort son flingue et y dit a harry..’tu sais que les rastapopoulos moi jles flingue’

Jazzi dit: à

« raimu triste »

Pléonasme, le boug !

Marie Sasseur dit: à

bloom, un peu de courage, svp !

Le seul ici qui a présenté une lecture de David Golder, pour se conforter dans son antisémitisme atavique, a eu pour effet de le faire lire.
C’est à ce moment- là que sa véritable saloperie s’est encore manifestée, sur le blog du « prestigieux » Passou, comme il dit.

christiane dit: à

Bloom,
cette émission est vraiment subtile. Comme l’exprime Closer, cette écriture est belle et difficile à comprendre : « qui y parle à qui » ? notamment dans « David Golder » (premier extrait lu dans l’émission (la rue des Rosiers et le brochet farci…). Très bel appel de l’enfance aussi dans ce roman. J’ai écouté attentivement le moment de la candidature au Goncourt pour laquelle il lui manquait la nationalité française.
Je comprends mieux que Harry Baur ait désiré explorer ce rôle. Les lecteurs ont été divisés sur ce roman et le reste encore. Écouter sans pouvoir parler cette longue émission permet de réfléchir, de se replonger dans ces années d’entre-deux guerres, de comprendre ce qu’était ce désir d’assimilation pour une partie de la population juive.
Cela m’évoque les confidences émouvantes de Jean Pierre Elkabbach dans l’entretien d’Akadem animé par Pierre Assouline.

Clopine dit: à

Perso, le passage de la télévision à Netflix m’a toujours fait penser au décalage de la petite épicerie de quartier à l’hypermarché. On peut avoir des regrets, bien sûr, on peut critiquer la grande distribution et résister… M’enfin force est de reconnaître son pouvoir d’attractivité…

christiane dit: à

et le restent

bouguereau dit: à

Ce Nemirovsky bashing est surtout colporté par des antisémites bon teint, qui en ont une lecture » intentionnelle «

y’en a même a linsu dleur plein gré térezoune..himagine..himagine si qu’hon pistait le neurone du lecteur

Marie Sasseur dit: à

M. Drillon pour enchères inversées, je propose  » appel d »offre » au moins-disant.
Ce que les chefs de produits pratiquent tous les jours ! Et c’est pas du tout  » utile » !

Marie Sasseur dit: à

Pour vente a découvert, je propose : vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué

bouguereau dit: à

M’enfin force est de reconnaître son pouvoir d’attractivité…

..rien n’est plus fort qu’une tête de gondole qu’il aurait dit harry en babouche..et c’est dirphilou qu’aurait été en taule..car faut hune justice sacrénom!

Clopine dit: à

M. Drillon s’en prend à Caroline de Haas. L’a toujours pas compris que le féminisme est un combat… Et ne le comprendra que lorsque le nombre de bataillons sera suffisamment conséquent pour faire bouger les lignes. En attendant, elle, elle se bat.

Marie Sasseur dit: à

Pour l’enfant au ballon avec sa boite à chaussures, je voyais bien une illustration du Petit Nicolas.

J’espère qu’Et Al, à une meilleure idée.

bouguereau dit: à

Les obsolètes : Les femmes en peignoir, bigoudis sur la tête, cigarette aux lèvres, qui sortent prendre la bouteille de lait au seuil de la porte.

au bout de d’un ar15 y frait moins lmalin drihihon qu’elle dirait alesquia

Marie Sasseur dit: à

Et zut!

bouguereau dit: à

Gary Cooper, qui est un James Stewart expressif

avec juste un peu moins de bigoudis..c’est pas faux

Marie Sasseur dit: à

Les obsolètes : Les femmes en peignoir, bigoudis sur la tête, cigarette aux lèvres, qui sortent prendre la bouteille de lait au seuil de la porte.
Et la referment d’un mouvement de jambe léger, en continuant de parler au téléphone.

bouguereau dit: à

Ce qui est dit « à l’armoricaine » devrait être dit « à l’américaine », qui devrait d’ailleurs être dit « à la méridionale »

drihihon au pti matin sur le seuil de sa porte c’est quelquechose aussi

Marie Sasseur dit: à

L’Armor est la zone maritime de la Bretagne, par opposition à l’Argoat.

Le mot Armor est un composé du vieux breton ar « près de, sur, devant » (> breton moderne ar[pas clair]) et mor « mer » (> breton moderne mor[pas clair]), d’où la signification globale de « pays du littoral » par opposition à l’Argoat « pays du bois ou du bocage », c’est-à-dire « pays de l’intérieur »
Wiki

bouguereau dit: à

L’enchère « à l’américaine », où chaque enchérisseur doit payer tout de suite la différence entre sa surenchère et l’enchère précédente

drihihon s’est fait mettre par une femme ne peignoir en achtant une soupière au bon coin

Marie Sasseur dit: à

A essayer aussi: le homard argoetique

Clopine dit: à

Il me semble que « la bouteille de lait au seuil de la porte », c’est plutôt une coutume anglaise, où l’on livre effectivement le lait à la porte, que française. C’était sortir les poubelles qui astreignait les concierges, s’il s’agit bien de concierges… Mais peut- être ne suis-je pas au fait des moeurs citadines des femmes en peignoir, qui ne sont peut-être pas, pour Drillon, des concierges mais bien les représentantes d’autre profession…

Je ne peux qu’approuver Caroline de Haas pour sa réaction au « manifeste des 350 salopards » qui revendiquait hautement le recours à la prostitution. Un jour, peut-être, certains hommes se remettront-ils en cause ? Allez savoir…

bouguereau dit: à

Lorsque l’objet de l’enchère est le salaire d’un poste à pourvoir, l’emploi est adjugé au candidat qui propose la rémunération la plus basse. Délicieux

nan drihihon..comme dirait karlos ghosn c’est qu’une statistique..et le crime paie qu’il répondrait staline

christiane dit: à

bouguereau dit: « une espèce de raimu triste en babouche. »
Un peu comme les portraits de Flaubert au crayon gras réalisés par Maxime Adam-Tessier ou cet extrait d’une lettre de Maupassant à Caroline Franklin-Grout : « Plus la mort du pauvre Flaubert s’éloigne plus son souvenir me hante, plus je me sens le cœur endolori et l’esprit isolé. Son image est sans cesse devant moi, je le vois debout, dans sa grande robe de chambre brune qui s’élargissait quand il levait les bras en parlant. Tous ses gestes me reviennent, toutes ses intonations me poursuivent et des phrases qu’il avait coutume de dire sont dans mon oreille comme il les prononçait encore. »

bouguereau dit: à

« Duos habet et bene pedentes. » La sainte paire du Saint-Père

jme suis fait pourrir une fois en sinode cadaver..’cest une légende hurbaine’ qu’il a dit meussieu courte

Jazzi dit: à

De la singularité du Maigret interprété par Harry Baur.
Il ne veut pas que ses collaborateurs l’appellent monsieur Maigret, ni monsieur le commissaire, seulement « Patron ». Il n’hésite pas à boire un coup offert par le commanditaire du meurtre et à sortir en boîte de nuit avec lui. Il ne rentre pas dîner chez lui pour déguster le pot au feu mitonné par madame Maigret.
Nettement moins bourgeois casanier que les autres Maigret qui prendront la suite. Et c’est pas très sympa de la part de Simenon, compte tenu de ce qui lui est arrivé, de dire que la version qu’il en donne dans l’adaptation de Duvivier est un navet !
L’était pas un peu antisémite, le Simenon ?

bouguereau dit: à

Les charcutiers des tranches de saucisson ?

snif..aux ptite filles surtout qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

On ne parle jamais de celles qui font semblant de ne pas jouir

vaut mieux sfaire pourrir en sinode que sur le canapé dvant la télé qu’elle dit bonne clopine

Marie Sasseur dit: à

@himagine..himagine si qu’hon pistait le neurone du lecteur

C’est cela, on a bien compris tes blagues lepénistes. Pas plus tard qu’il y a deux jours.

bouguereau dit: à

L’âge à partir duquel une personne endormie laisse voir le visage qu’elle aura sur son lit de mort

t’as trop regardé defunesse drihihon..t’as du mal avec netflisque

Marie Sasseur dit: à

Le boursouflé se croit drôle. Il ne l’est pas du tout.

bouguereau dit: à

Je l’attrapai sur le canapé où elle essayait de ne pas exister

c’est du plagié sur hamelette quil dirait kabloom

Jazzi dit: à

Et maintenant, lisons le dernier Drillon dont tout le monde cause !

et alii dit: à

Il me semble que « la bouteille de lait au seuil de la porte », c’est plutôt une coutume anglaise, où l’on livre effectivement le lait à la porte,
oui, Clopine , et je crois qu’on gardait les capsules pour une oeuvre (de charité)
mais j’ai vu garder -était-ce -des sortes de bouchon en France aussi pour une oeuvre

bouguereau dit: à

Pas plus tard qu’il y a deux jours

..dis toudsuite que je moli

et alii dit: à

A l’origine, elle s’appelait : « Un bouchon : un sourire ». Désormais, c’est « Bouchons d’Amour ». Cette association fut créée en 2001 à l’initiative de l’humoriste Jean-Marie Bigard qui en est toujours le parrain. Elle récolte les bouchons de bouteilles en plastique (eau, lait, sodas…), qu’elle revend au prix du cours de la bourse à un recycleur. Cette somme sert à financer du matériel pour des personnes en situation de handicap (achat et entretien de fauteuils notamment), ainsi que, ponctuellement, des actions humanitaires en France comme à l’étranger, par exemple en faveur de l’association Handi’Chiens qui propose des chiens éduqués pour venir en aide aux personnes à mobilité réduite ou de la Fédération française handisport (achat de matériels pour des enfants en fauteuil).

2 000 tonnes récoltées en 2014 ?
https://informations.handicap.fr/a-bouchons-d-amour-6599.php

bouguereau dit: à

Le remplacement d’un cordon de tringle à rideau (double chariot), vu comme un test de QI

..ben mon colon

bouguereau dit: à

Et maintenant, lisons le dernier Drillon dont tout le monde cause !

tu espères un effet d’entrainment ?

Jazzi dit: à

« tu espères un effet d’entrainment ? »

Rien à rajouter, tout a été dit, le boug !

bouguereau dit: à

« raimu triste »

Pléonasme, le boug !

giono aurait ptête dit que dans lsud on est taiseux baroz..

Jazzi dit: à

Pourquoi crois-tu que la femme du boulanger s’est fait la malle, le boug ?

bouguereau dit: à

en tant que lectrice je m’occupe pas des histoires des autres qu’elle dirait térezoune

et alii dit: à

Décidement l’Angleterre n’en finit plus de réinventer sa traditionnelle bouteille de lait. Après la poche à lait, un inventeur anglais vient de donner naissance à une bouteille recyclable et compostable, dont l’enseigne Asda (filiale de Wal-Mart) vient d’annoncer qu’après un test réussi, elle l’étendait à tous ses magasins britanniques. La Green Bottle est bien plus performante écologiquement que la classique bouteille en plastique, dont la décomposition prend cinq siècles. Cette bouteille « verte », créée par Martin Myerscough, se compose de deux parties : une coque en papier mâché – qui se transforme en compost en quelques semaines seulement – et une fine couche de plastique qui, même jetée aux ordures, ne prend que 0,5% de la place occupée par une bouteille classique. Au total, cet emballage a une empreinte carbone 48% inférieure à celle d’une bouteille classique. L’heureux concepteur de cette trouvaille, qui a réalisé ses premiers prototypes avec des feuilles récupérées dans sa corbeille à papier, recycle aujourd’hui des millions de tonnes de déchets de papier chaque mois. Seule ombre au tableau pour l’instant : une partie du process est réalisée en Turquie et le prix de revient de l’emballage s’avère plus coûteux que celui d’une bouteille classique.

bouguereau dit: à

c’est pas soleil vert qui a dit que les américains avaient des jeunes premiers et les français les boules?..vdqs et disse de dère

renato dit: à

Dans ce cas la question de l’antisemitisme de Simenon n’est pas pertinente car il avait le droit de ne pas apprecier l’adaptation de l’une de ses œuvres et de la qualifier de navet.

et alii dit: à

l existe pourtant une autre façon de faire du pain, bien plus avantageuse sur le plan nutritionnel. C’est le pari qu’a fait notamment Melissa Sharp, en fondant Modern Baker à Oxford (Angleterre) en 2014. Avec sa composition ultra simple (farine, eau et sel) et sa longue fermentation naturelle de 48 heures, son pain présente un indice glycémique très bas, une meilleure digestion et un apport important en nutriments. En partenariat avec l’Université de Newcastle et avec l’aide financière du gouvernement du Royaume-Uni, Modern Baker a même fondé un programme de recherche et développement sur les bénéfices sanitaires de ce type de pain.
La démarche de Melissa Sharp rappelle celle de la « Slow Food ». Antithèse de la fast food, ce mouvement mondial prône une alimentation moins transformée, meilleure au goût et pour la santé, juste pour les producteurs et moins impactante sur l’environnement. Il s’agit en soit de renouer avec sa propre nourriture et ses impacts sanitaires, environnementaux et même sociaux. En France, plusieurs boulangers adoptent la même approche. Citons par exemple Roland Feuillas et son « pain vivant ».

bouguereau dit: à

C’est cela, on a bien compris tes blagues lepénistes. Pas plus tard qu’il y a deux jours

mes propos prétaient a confusion térezoune..mes aescuse pour ton neurone..je parlais de celui du lecteur en général..et de ses « intentions »..j’en appelle a un juge himpartial..mettons le sous irm et demandons a darmanin son avis..que dis son avis..son verdict

bouguereau dit: à

Dans ce cas la question de l’antisemitisme de Simenon n’est pas pertinente car il avait le droit de ne pas apprecier l’adaptation de l’une de ses œuvres et de la qualifier de navet

en garde à vu..

et alii dit: à

Les bouquets des mariées cachent une jolie tradition à la Cour d’Angleterre
Les fleurs de myrte provenaient de Osborne House
A l’époque, les fleurs incontournables des mariées, tant en Angleterre qu’en France, sont celles d’oranger. Mais, en Allemagne, le pays d’origine du fiancé de la princesse Victoria, on leur préfère celles de myrte. Aussi a-t-elle associé ces deux espèces pour ce grand jour. Et ces fleurs de myrte ont été cueillies à Osborne House, la villégiature sur l’île de White de ses parents, le prince Albert et la reine Victoria. Cette dernière avait reçu un bouquet de myrte de la part de la grand-mère de son époux, lors d’une visite à Gotha en Allemagne. La même année –en 1845-, le couple royal achetait Osborne House et faisait planter un brin de ce bouquet contre les murs de la terrasse.
https://www.parismatch.com/Royal-Blog/Royaume-Uni/Les-bouquets-des-mariees-cachent-une-jolie-tradition-a-la-Cour-d-Angleterre-1580847

Jazzi dit: à

Quelqu’un ici a déjà vu renato sourire ?

et alii dit: à

cottage:sur wiki
Cot(t)e peut être issu du vieux bas francique *kot qui se poursuit dans le néerlandais kot4. Cependant le caractère tardif de ses attestations, par des dérivés, dans les textes du nord de la France et de la Picardie, ainsi que sa rareté dans la toponymie de ces régions, ne valident pas cette hypothèse. Il convient sans doute de faire procéder cet étymon du vieil anglais cot ou cote « cabane, hutte, maison » renforcé par l’ancien scandinave kot de même sens2. En effet, à part quelques attestations dans la toponymie du Boulonnais (Cottebrone, Pas-de-Calais) et de la Picardie (Mélicocq, Oise, Molinus Cottus 723)2, cet appellatif toponymique est exclusivement attesté en Normandie : Vaucotte (Seine-Maritime, Val de Vaucote 1461-62), homonyme de la pointe Vaucotte à Omonville-la-Rogue (Manche), équivalent des Walcott anglais et peut-être de Vallakot (Islande); Cottévrard (Seine-Maritime, Cotevrart 1147); Brocottes (Calvados); Caudecotte (Caldecote 1180); Caudecôte (Caldecota 1030); Côte-Côte; Cotte-Cotte (Caudecotte 1715); etc. Correspondant des Caldecott anglais, des Koldkåd danois et des Kallekot norvégiens; La Cotte (Manche); Cottes (Seine-

et alii dit: à

les dissidents:
« Au xviiie siècle, un groupe de Dissidents se fait connaître sous l’appellation de « Dissidents rationnels » (Rational Dissenters)3. Sur nombre de points, ils sont plus proches de l’anglicanisme que les autres sectes de Dissidents. Toutefois, ils estiment que les religions d’État empiètent sur la liberté de conscience. Ils sont farouchement opposés à la structure hiérarchique de l’Église d’Angleterre et aux lois qui limitent la liberté religieuse. Ils accordent une grande importance à l’examen individuel des textes bibliques, et fondent plusieurs « académies dissidentes (en) », établissements d’enseignement supérieur4 où se donne une éducation plus moderne et variée (faisant la part belle aux sciences) qu’à Oxford ou à Cambridge, les deux universités dont les Dissidents étaient exclus. Comme les anglicans modérés, ils désirent un ministère instruit et une église ordonnée, mais ils fondent leur opinion sur la raison et la Bible plutôt que sur des appels à la tradition et à l’autorité. Ils rejettent la Trinité et le péché originel, et s’affirment vers la fin du xviiie siècle comme les fondateurs de l’unitarisme. Les Dissidents rationnels pensent que chrétienté et foi devraient être disséquées et évaluées au moyen d’une nouvelle discipline émergente, la science, et qu’une foi en Dieu plus forte en surviendra5.

x dit: à

et alii, G. Gouldman a immortalisé l’heure du laitier

https://www.youtube.com/watch?v=AuGWNshGM64

Quant aux anglais posh réinventant l’art du pain et donnant des leçons aux français après avoir fonctionné au pain de mie industriel dégueu sous cellophane c’est un peu comme ceux qui sont passés du col Mao au Rotary , des barricades (entre fils de notaires et fils de psychiatres) aux éditoriaux et aux émissions de télé pour faire la leçon à ceux qui n’avaient pas eu à se repentir parce qu’ils n’avaient pas fait les mêmes erreurs qu’eux.

Jazzi dit: à

Quelqu’un ici sait de quoi et alii parle ?

renato dit: à

Entendu quelques bêtises à propos du voile de la mariée : « symbole de soumission » et autres aménités. Restons sur l’aménité voile : à l’origine — Rome antique — le voile était porté par la mariée comme un symbole de bon augure car il était censé chasser les mauvais esprits ; le christianisme a mis une pierre sur cette pensée archaïque — qui reste subjacente — en s’appellant aux symbokes de la pureté. Desormais le voile de la mariée n’est qu’un épisode folklorique ou un fait d’élégance.

renato dit: à

Oups ! Restons sur l’aménité voile « symbole de soumission ».

et alii dit: à

apollinaire a été en ANGLETERRE parce qu’il aimait une anglaise annie PLAYDEN.
IL en a écrit un poème :L’Émigrant de Landor Road est écrit en 1904.

Soleil vert dit: à

>Raimu rafle la mise !

et Harry Baur, Michel Simon, Jouvet, Brasseur et Jules Berry et une galaxie de seconds rôles …

>Le linge sale des familles lavé en public, il en aurait fait quoi Jeanson ?

puck dit: à

Jazzi je ne parle pas des séries ou des films ou des livres : je les critique !
Parler d’une série c’est comme l’article de passou, le commenter, le décrire, le résumer, comme tu le fais quand tu parles des films que tu as visionnés : tu en fais des « compte-rendus ».

ça c’est pas critiquer, et si tu ne critiques pas, tout comme passou ne critique jamais les livres dont il parle c’est juste parce que vous n’avez aucun « esprit critique ».

alors tu évoques les « films d’auteur », comme un label qu’on colle sur un saucisson imaginant que cela va élever le niveau de ce que tu en dis, le problème c’est qu’un résumé reste un résumé et un compte rendu reste un compte rendu, et une bonne critique d’un navet vaudra toujours mieux qu’un compte rendu d’un film d’auteur !

tu me suis ?

un exemple : lors de la sortie du dernier film d’Eastwood dans le NYT le critique cinéma a parlé du anti héros, du type qui a été accusé parce qu’il n’avait pas le profil du héros etc… comme tu l’avais fait dans ton commentaire de ce film, ça c’est du compte rendu !

par contre dans le même canard, il y avait dans les pages de politique intérieur qui s’est attaqué à Eastwood en lui reprochant de décrédibilisé le journalisme à un moment (Trump au pouvoir) où tous les américains devaient avoir confiance dans ce que leur racontaient les journalistes : ça c’est de la critique ! de la bonne, de la vraie critique ! parce qu’elle problématise ce film en le mettant dans l’environnement et le contexte politique du moment; là le type posait les bonnes questions sans se rednre qu’il s’enterrait un peu plus.

tu me suis ?

et c’est bien ce uqi se passe avec ces bonnes séries : tous les gamins les regardent et ensuite ils en parlent entre eux non pas pour les commenter, mais pour débattre des problèmes abordés dans ces séries, et si c’est un moyen de créer du débat c’est juste génial !

et alii dit: à

Le chapeau à la main il entra du pied droit
Chez un tailleur très chic et fournisseur du roi
Ce commerçant venait de couper quelques têtes
De mannequins vêtus comme il faut qu’on se vête

La foule en tous sens remuait en mêlant
Des ombres sans amour qui se traînaient par terre
Et des mains vers le ciel plein de lacs de lumière
S’envolaient quelquefois comme des oiseaux blancs

Mon bateau partira demain pour l’Amérique
Et je ne reviendrai jamais
Avec l’argent gardé dans les prairies lyriques
Guider mon ombre aveugle en ces rues que j’aimais

Car revenir c’est bon pour un soldat des Indes
Les boursiers ont vendu tous mes crachats d’or fin
Mais habillé de neuf je veux dormir enfin
Sous des arbres pleins d’oiseaux muets et de singes
Les mannequins pour lui s’étant déshabillés
Battirent leurs habits puis les lui essayèrent
Le vêtement d’un lord mort sans avoir payé
Au rabais l’habilla comme un millionnaire

Au dehors les années
Regardaient la vitrine
Les mannequins victimes
Et passaient enchaînées

Intercalées dans l’an c’étaient les journées neuves
Les vendredis sanglants et lents d’enterrements
De blancs et de tout noirs vaincus des cieux qui pleuvent
Quand la femme du diable a battu son amant

Puis dans un port d’automne aux feuilles indécises
Quand les mains de la foule y feuillolaient aussi
Sur le pont du vaisseau il posa sa valise
Et s’assit

Les vents de l’Océan en soufflant leurs menaces
Laissaient dans ses cheveux de longs baisers mouillés
Des émigrants tendaient vers le port leurs mains lasses
Et d’autres en pleurant s’étaient agenouillés
Il regarda longtemps les rives qui moururent
Seuls des bateaux d’enfants tremblaient à l’horizon
Un tout petit bouquet flottant à l’aventure
Couvrit l’Océan d’une immense floraison

Il aurait voulu ce bouquet comme la gloire
Jouer dans d’autres mers parmi tous les dauphins
Et l’on tissait dans sa mémoire
Une tapisserie sans fin
Qui figurait son histoire

Mais pour noyer changées en poux
Ces tisseuses têtues qui sans cesse interrogent
Il se maria comme un doge
Aux cris d’une sirène moderne sans époux

Gonfle-toi vers la nuit O Mer Les yeux des squales
Jusqu’à l’aube ont guetté de loin avidement
Des cadavres de jours rongés par les étoiles
Parmi le bruit des flots et des derniers serments

Phil dit: à

Michel Simon, les inconnus dans la maison
Simenon ou Decoin, aucun des deux n’est clair mais le débat n’intéresse plus les netflixeux numérisés.

Phil dit: à

Raimu, not Michel Simon

et alii dit: à

mais nos esprits étaient loin l’un de l’autre. Elle était fine et gaie cependant. J’en fus jaloux sans raison et par l’absence vivement ressentie, ma poésie qui peint bien cependant mon état d’âme, poète inconnu au milieu d’autres poètes inconnus, elle loin et ne pouvant venir à Paris. Je fus la voir deux fois à Londres, mais le mariage était impossible et tout s’arrangea par son départ à l’Amérique, mais j’en souffris beaucoup, témoin ce poème où je me croyais mal-aimé, tandis que c’était moi qui aimait mal et aussi « L’Émigrant de Landor Road » qui commémore le même amour, de même que « Cors de chasse » commémore les mêmes souvenirs déchirants que « Zone », « Le Pont Mirabeau » et « Marie » le plus déchirant de tous je crois. »

— Guillaume Apollinaire, Lettre à Madeleine Pagès, 30 juillet 19157

Janssen J-J dit: à

-< une affaire connue de longue date, l’origine du terme Ferdydurke(1933),… puisée dans le Rabbitt de Sainclair (1922) "Freddy Durkee".. Etait coutumier de ce genre de facéties, le Witold. Par ex., Bakakaï ? pas ne affaire de begaiement, mais… ces contes de l'immaturité de Witold Gombrowicz furent publiés en Pologne – pour la deuxième fois – en 1957 sous le titre de « Bakakaj ». C’était le nom de la rue il habita à Buenos Aires au début de son séjour.

-< Intéressante discussion erdélienne sur le grand roman de Nemirowski.

Bàv, (5.2.21_11.43)

et alii dit: à

. En août 1902, Apollinaire a terminé son contrat d’un an et il rentre à Paris. En novembre 1903, il se rend à Londres, où il loge chez son ami Faik Konica. Il essaie de revoir Annie Playden, rentrée en Angleterre. Il y retourne en mai 1904. Il se heurte au refus de la jeune fille. Peu de temps après, Annie Playden quitte l’Angleterre et s’installe aux États-Unis. Elle fut retrouvée cinquante ans plus tard par des spécialistes d’Apollinaire, devenue Mrs Postings. Elle n’avait aucune connaissance de la destinée de son soupirant, qu’elle ne connaissait que sous le nom de Wilhelm Kostrowicki et qu’on appelait «Kostro».

Témoignage d’Apollinaire
««Aubade» n’est pas un poème à part mais un intermède intercalé dans «La Chanson du mal aimé» qui datant de 1903 commémore mon premier amour à vingt ans, une Anglaise rencontrée en Allemagne, ça dura un an, nous dûmes retourner chacun chez nous, puis ne nous écrivîmes plus. Et bien des expressions de ce poème sont trop sévères et injurieuses pour une fille qui ne comprenait rien à moi et qui m’aima puis fut déconcertée d’aimer un poète, être fantasque
https://www.lesvraisvoyageurs.com/2019/11/09/guillaume-apollinaire-6/

et alii dit: à

COIFFURE /LES BOUCLES ANGLAISES

Jazzi dit: à

Mais de tout ça j’en ai déjà parlé ici, et alii !
__________________________

GUILLAUME APOLLINAIRE

Le Rhin en Mai

Daté de mai 1902, ce poème de Guillaume Apollinaire (1880-1918) est placé dans la section des poèmes des rhénanes du recueil Alcools. Au bonheur de la nature printanière, universellement partagé, le poète y oppose ses amours malheureuses pour Anna Maria Playden, une jeune gouvernante anglaise, qui lui inspira également les poèmes Annie, La Chanson du mal-aimé et L’Émigrant de Landor Road. Dans une lettre à Madeleine Pagès, du 30 juillet 1915, Apollinaire lui confia : « La Chanson du Mal-aimé qui datant de 1903 commémore mon premier amour à vingt ans, une Anglaise rencontrée en Allemagne, ça dura un an, nous dûmes retourner chacun chez nous, puis ne nous écrivîmes plus. » Avouant, plus loin : « j’en souffris beaucoup, témoin ce poème où je me croyais mal-aimé, tandis que c’était moi qui aimait mal ». Dans La Chanson du Mal-aimé, Apollinaire chantait, en effet son amour perdu : « Adieu faux amour confondu/Avec la femme qui s’éloigne/Avec celle que j’ai perdue/L’année dernière en Allemagne/Et que je ne reverrai plus. Tandis qu’un an plus tôt, il écrivait celui-ci.

Mai

Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains

Or des vergers fleuris se figeaient en arrière
Les pétales tombés des cerisiers de mai
Sont les ongles de celle que j’ai tant aimée
Les pétales flétris sont comme ses paupières

Sur le chemin du bord du fleuve lentement
Un ours un singe un chien menés par des tziganes
Suivaient une roulotte traînée par un âne
Tandis que s’éloignait dans les vignes rhénanes
Sur un fifre lointain un air de régiment

Le mai le joli mai a paré les ruines
De lierre de vigne vierge et de rosiers
Le vent du Rhin secoue sur le bord les osiers
Et les roseaux jaseurs et les fleurs nues des vignes

christiane dit: à

Bonjour, Jazzi,
tu as ouvert un débat passionnant.
Cette fiche sur le film de Duvivier est dense :
https://www.dvdclassik.com/critique/david-golder-duvivier

Mais, j’ai besoin de retourner à l’origine. J’ai commandé le livre d’Irène Némirovsky. Envie de me faire une idée de ce roman tout en sachant que mon avis ne sera que celui d’une lectrice de 2021 qui arpente l’Histoire à la recherche de l’élucidation de la tragédie du XXe siècle et de ce temps où le Mal, l’égoïsme et la peur dévastaient certaines consciences…
Sur « Babelio » une lectrice au beau pseudo d’oiseaulire a écrit ces lignes :
« Plus noir encore que « Le bal », ce roman est une splendeur qui dépasse encore « Le père Goriot » De Balzac. Il n’est qu’un cri, un halètement, une course vers la nuit et les ténèbres.
Il est hallucinant de penser que c’est une femme de seulement vingt-six ans qui a conçu ce prodige. Dans l’enfer des passions humaines, elle a su dépeindre l’effet sur les êtres de la plus funeste des idolâtries : l’inextinguible soif d’argent qui écrase tout sur son passage jusqu’au moindre sentiment humain : amour filial, conjugal, simple miséricorde, rien ne survit que la haine et le désespoir. »

et un autre lecteur qui se nomme « diablotino » écrit : « Si ce livre n’avait pas été écrit par Irène Némirovsky, il aurait sans doute engendré des réticences car à plusieurs reprises l’image du juif est peu reluisante. Des stéréotypes sur le physique et sur des aspects de la personnalité comme l’avarice, le goût très développé de l’argent. Je ne connais pas assez cet auteur pour commenter sur cet aspect.
Quoi qu’il en soit, ce livre est cruel et aborde le côté vil de l’être humain face à la recherche sans borne de l’argent.
Tout comme dans «le bal», j’ai eu très souvent envie de vengeance. Irène Némirovsky dépeint ses personnages avec froideur ce qui renforce ce sentiment de dégoût pour cette catégorie de personnes avides de posséder et dénués de sentiments. Tout comme dans «le bal» encore une fois, j’ai pourtant eu par moment un peu de compassion et de la pitié. L’auteur arrive à nous retourner et à nous faire ressentir ces sentiments pour des personnages qui dégagent pourtant aucune sympathie. C’est un véritable « don » d’écriture que cet auteur possède.
J’ai envie de poursuivre ma connaissance d’Irène Némirovsky qui a sans aucun doute, un immense talent. »

Des traces précieuses de lecteurs inconnus, de passage, moins approfondies que les pdf, les émissions de France Culture et pourtant dans lesquelles je me sens bien.

christiane dit: à

Janssen J-J dit : « Intéressante discussion erdélienne sur le grand roman de Nemirowski. »

Nous la devons à Jazzi. C’est effectivement passionnant.

Bloom dit: à

Raimu rafle la mise

Rémi rafle la muse.
Ramuz rafle la mie

Paul Edel dit: à

Toute l’affaire Harry Baur est raconté avec une grande précision historique par Christine Leteux dans son livre « Continental film ».C’est un chapitre entier « l’affaire Harry Baur » qui fait froid dans le dos. Selon les archives allemandes et françaises, on sait que Harry Baur a travaillé pour la Continental pour deux films « l’assassinat du père Noel »(1941) de Christian Jaque, suivi de « péchés de jeunesse »(1941) de Maurice Tourneur. C’est alors que commence le drame : des envoyés de la société de cinéma berlinoise la Tobis contactent HB et insistent pour l’engager dans un film , musical tourné en Allemagne. Ils lui rappellent fortement qu’en qualité d’ancien « Président de l’association internationale des Artistes »,il ne peut refuser cette entreprise « internationale ». Baur inquiet, essaie de gagner du temps, dit qu’il est souffrant, qu’il ne sait pas un mot d’allemand, mais les envoyés insistent et finissent, ,par lui faire comprendre, au cours d’une seconde visite, que lui et son épouse Rika, d’origine turque, sont des cibles dans les journaux collabos de paris .Baur comprend le danger, d’autant que son épouse est immédiatement convoquées par les services anti juifs allemands. Elle est retenue 48 heures et interrogée sous prétexte qu’elle ne peut prouver sa « non appartenance à la race juive «. Rika Baur est en effet née en Turquie de parents turcs et pour les allemands, c’est un cas douteux.
Baur, dans ce climat de pression maximale, est obligé de signer le contrat avec la Tobis . Sa femme Rika est immédiatement relâchée et le couple reçoit ses autorisations pour le voyage à Berlin. Le film qui doit ête tourné par Hans Bertram « Symphonie eines Lebens » doit commencer début novembre 1941.Baur et sa femme sont installés dans un appartement mis sous surveillance par la gestapo..Baur refuse de faire des déclarations à la radio et à la presse allemande. Mais Baur, curieux, se rend au Sportspalast pour écouter Hitler. Une photo de lui est publiée dans le journal collabo parisien « aujourd’hui » Finalement, Baur est renvoyé en France sans avoir tourné le film. Puis les autorités allemandes se ravisent et renvoient Baur à Berlin le 14 janvier 42. Sous la pression de Goebbels lui-même, on recommande à Baur de faire une demande de naturalisation car en tant que descendant alsacien, il devient automatiquement un membre à part entière du Reich ; et on lui affirme que personne , au plus haut niveau, à Berlin, ne doute de son ascendance aryenne !.. Mais le 17 mai 42, retour à paris. Le film est tourné
.Début du calvaire des époux Baur. Le 20 mai ils sont arrêtés et mis en prison. Harry au Cherche Midi, Sa femme à la Santé ’est qu’à paris le capitaine Theodor Dannecker, en charge des questions juives aux services du renseignement allemand, fait du zèle. Il est redouté. Les interrogatoires de Baur, déjà faible, sont multipliés, avec des coups .Son médecin qui le visite est effrayé. . Il a perdu 37 kilos en prison, il a le corps couvert d’ecchymoses avec des abcès.. Le film musical « Symphonie eines lebens », sort le 21 avril 1943, acclamé comme un film superbe, témoignage du grand art allemand, 13 jours après la mort du comédien.

Bloom dit: à

Baroz a lu Nabe, mais pas le David Golder d’Irène Némirovski.
Solidarité transalpine?

Janssen J-J dit: à

Un film citoyen, très pédagogique, à voir toutes affaires cessantes… pour s’instruire soi-même, instruire ses élèves à de la bonne éducation civique, mais aussi, pour tous les GJ qui n’ont pas encore démissionné devant la crise sanitaire et climatologique.
https://kparrot.gitlab.io/securite-globale-de-quel-droit/
Je pense que de temps à autres, la RDL doit relayer ce type de films, car… « tout le reste n’est que littérature » (hein, PV), et on ne saurait toujours se cantonner à cela… David Golder et Drillon restent évidemment le sujet central de la rdl du jour, qu’on ne me fasse pas dire le contraire, hein !:
Bàv,

christiane dit: à

Soleil vert dit: « Ciné : pas un mot ici sur The lost city of Z. »

Oui, oui, formidable, mais je suis sur un autre chemin…
David Golder d’Irène Nemirowski. (Grasset – 1929) . Premières pages :
Après un « Non » insistant, glacial, comme premier mot et le suicide de M.Marcus, l’enfance troue le portrait de « l’espèce de raimu triste en babouche », page 14 :

« De vieux souvenirs oubliés se levaient au fond de lui, obscurs, étranges… Toute une dure existence, ballottée, difficile… Aujourd’hui la richesse, demain, plus rien. Puis recommencer […]
et son esprit, malhabile au rêve, reformait le passé en petites images sèches et courtes. Moscou… quand il n’était qu’un petit Juif maigre, aux cheveux roux, aux yeux perçants et pâles, les bottes trouées, les poches vides… Il dormait sur les bancs, dans les squares, par ces sombres nuits du commencement de l’automne, si froides… Il lui semblait encore, après cinquante années écoulées, sentir au fond de ses os l’humidité pénétrante des premiers brouillards, épais, blancs, qui collent au corps et laissent sur les vêtements une sorte de givre raide et glacé… »

Voilà, l’aventure d’une lecture commence…

christiane dit: à

Paul Edel dit: « Toute l’affaire Harry Baur est raconté avec une grande précision historique par Christine Leteux dans son livre «Continental film». C’est un chapitre entier «l’affaire Harry Baur» […] »

Merci, Paul, ce sera l’étape d’après. Pour l’instant je ferme les écoutilles et m’enfouis dans le roman David Golder d’Irène Nemirowski.
Je ne connais pas de plus grand bonheur que d’ouvrir un livre, de lire les premières pages quand il vient après une attente.
Je sais que la traversée sera mouvementée. J’essaierai de tenir… Le vent des globes…

et alii dit: à

LE PSYCHANALYSTE C2L7BRE ANGLAIS EST winnicot;
il disait qu’il devait wson succès à
Winnie-the-Pooh , également appelé Pooh Bear and Pooh , est un ours en peluche anthropomorphique fictif créé par l’auteur anglais AA Milne et l’illustrateur anglais EH Shepard .

Marie Sasseur dit: à

Marrant boom, que vous utilisiez le mot  » solidarité », alors que cette absence , que Nemirowky constate.
Mais il ne faut pas se faire d’illusion.
Les écrits de Nemirowky ont autant été récupérés par les antisémites que par les neo-convertis à un judaïsme new age, une orthodoxie un peu louche.

Marie Sasseur dit: à

bloom

et alii dit: à

Avec la guerre, qui bientôt devait faire rage dans le monde entier, un autre conflit, d’abord latent, devint manifeste et s’intensifia rapidement. Ce fut le temps des « Grandes Controverses » durant lesquelles Melanie Klein, qui avait régné en tant que « reine » pendant dix ans sur la Société britannique de psychanalyse, vit ses positions théoriques et cliniques contestées par les tenants d’Anna Freud, considérée comme la « princesse de sang » du fait de sa filiation. Un gentleman agreement fut négocié après bien des combats ayant eu lieu au mépris des bombardements pleuvant sur Londres. La Société parvint à fédérer suffisamment ses membres pour proposer aux autres professions de santé des symposiums, l’un sur « les aspects psychanalytiques des conséquences de la guerre », deux autres sur « les problèmes mentaux en temps de guerre ». En d’autres termes, les analystes, médecins psychiatres dans leur grande majorité, quand ils n’étaient pas appelés à servir sous les drapeaux de Sa Gracieuse Majesté, participaient avec un sens aigu du politique à l’effort national [5]
[5]
Cf. Pearl King, Ricardo Steiner (éd.), Les Controverses Anna….
https://www.cairn.info/revue-les-lettres-de-la-spf-2012-2-page-13.htm

et alii dit: à

suite:
Mémoires de guerre est ainsi, sur plus de 200 pages, le récit des « états de service » de Wilfred R. Bion dans le Royal Tank Regiment de juin 1917 à janvier 1919, récit rédigé peu après son arrivée au Queen’s College d’Oxford suivant la démobilisation, récit consigné sur trois cahiers cartonnés manuscrits et offert à ses parents « en compensation de ne pas leur avoir écrit durant la guerre ». Il est suivi d’un « Commentaire », comme c’est aussi le cas de Réflexion faite écrit dans le même temps, sous la forme d’un dialogue entre deux personnages : un homme « quelque peu bourru, rarement enclin aux éclats de rire, ni même aux sourires, qu’il ne pratique pas. Son nom est : Bion (âgé de 21 ans) ; l’autre a le même âge que l’auteur en 1977 et il s’appelle Moi-Même.

Jazzi dit: à

Mais j’ai lu également Irène Némirovsky, Bloom, qui porte un regard tout aussi pertinent sur la France de l’exode et de l’Occupation.
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Campagnes interdites

Irène Némirovsky est née en 1903, dans une famille de riches banquiers juifs de Saint-Pétersbourg. Chassée de son pays par la révolution bolchévique et installée en France, elle était déjà un auteur notoirement reconnu, lorsqu’elle fut arrêtée, en juillet 1942, dans un village du Morvan, où elle s’était réfugiée avec ses deux fillettes. Et d’où elle fut directement envoyée à Auschwitz, en passant par le centre de tri de Pithiviers. Peu de temps après, son époux, Michel Epstein, qui était resté à Paris, connaitra le même sort. Seules, les deux enfants du couple, Denise Epstein et l’écrivain Elisabeth Gille, parvinrent à passer entre les mailles de la police de Vichy. Après la guerre, il leur fallut beaucoup de temps pour qu’elles trouvent enfin la force de lire le manuscrit qui figurait parmi les papiers laissés par leur mère. Et c’est après plus d’une soixantaine d’années que nous avons pu découvrir, à notre tour, la Suite française, une puissante fresque romanesque, qui sonna la résurrection littéraire d’Irène Némirovsky. Son roman dépeint l’exode de juin 1940, qui précipita en masse les habitants des grandes villes sur les routes des campagnes françaises, dans un désordre inouï, ainsi que les premières années de l’occupation allemande, tel, ici, à Bussy, un petit village de centre de la France.

« Les Allemands avaient pris possession de leurs logis et faisaient connaissance avec le bourg. Les officiers allaient seuls ou par couples, la tête dressée très haut, faisaient sonner leurs bottes sur les pavés ; les soldats formaient des groupes désœuvrés qui arpentaient d’un bout à l’autre l’unique rue ou se pressaient sur la place, près du vieux crucifix. Lorsque l’un d’eux s’arrêtait, toute la bande l’imitait et la longue file d’uniformes verts barrait le passage aux paysans. Ceux-ci, alors, enfonçaient plus profondément leurs casquettes sur le front, se détournaient et, sans affectation, gagnaient les champs par de petites ruelles tortueuses qui se perdaient dans la campagne. Le garde champêtre, sous la surveillance de deux sous-officiers, collait des affiches sur les murs des principaux édifices. Ces affiches étaient de toutes sortes : les unes représentaient un militaire allemand aux cheveux clairs, un large sourire découvrant des dents parfaites, entouré de petits enfants français qu’il nourrissait de tartines. La légende disait : « Populations abandonnées, faites confiance aux soldats du Reich ! » D’autres, par des caricatures ou des graphiques, illustraient la domination anglaise dans le monde et la tyrannie détestable du Juif. Mais la plupart commençaient par le mot Verboten – « Interdit ». Il était interdit de circuler dans les rues entre neuf heures du soir et cinq heures du matin, interdit de garder chez soi des armes à feu, de donner « abri, aide ou secours » à des prisonniers évadés, à des ressortissants des pays ennemis de l’Allemagne, à des militaires anglais, interdit d’écouter les radios étrangères, interdit de refuser l’argent allemand. Et, sous chaque affiche, on retrouvait le même avertissement en caractères noirs, deux fois souligné : « Sous peine de mort. »
Cependant, comme la messe était finie, les commerçants ouvraient leurs boutiques. Au printemps de 1941, en province, les marchandises ne manquaient pas encore : les gens avaient tellement de stocks d’étoffe, de chaussures, de vivres qu’ils étaient assez disposés à les vendre. Les Allemands n’étaient pas difficiles : on leur refilait tous les rossignols, des corsets de femme qui dataient de l’autre guerre, des bottines 1900, du linge orné de petits drapeaux et de tours Eiffel brodés (primitivement destinés aux Anglais). Tout leur était bon.
Aux habitants des pays occupés, les Allemands inspiraient de la peur, du respect, de l’aversion et le désir taquin de les rouler, de profiter d’eux, de s’emparer de leur argent.
– C’est toujours le nôtre… celui qu’on nous a pris, pensait l’épicière en
offrant avec son plus beau sourire à un militaire de l’armée d’invasion une livre de pruneaux véreux et en les facturant le double de ce qu’ils valaient.
Le soldat examinait la marchandise d’un air méfiant et on voyait qu’il
pressentait la fraude, mais, intimidé par l’expression impénétrable de la marchande, il se taisait. Le régiment avait été cantonné dans une petite ville du Nord depuis longtemps dévastée et vidée de tous ses biens. Dans cette riche province du Centre, le soldat retrouvait quelque chose à convoiter. Ses yeux s’allumaient de désir devant les étalages. Ils rappelaient les douceurs de la vie civile, ces meubles de pitchpin, ces complets de confection, ces jouets d’enfants, ces petites robes roses. D’un magasin à un autre, la troupe marchait, grave, rêveuse, faisant sonner son argent dans ses poches. Derrière le dos des soldats, ou par-dessus leurs têtes, d’une fenêtre à une autre, les Français échangeaient de petits signes – yeux levés au ciel, hochements de tête, sourires, légères grimaces de dérision et de défi, toute une mimique qui exprimait tour à tour qu’il fallait avoir recours à Dieu dans de telles traverses, mais que Dieu lui-même… ! qu’on entendait rester libre, en tous cas libre d’esprit, sinon en actes ou en paroles, que ces Allemands n’étaient tout de même pas bien malins puisqu’ils prenaient pour argent comptant les grâces qu’on leur faisait, qu’on était forcé de leur faire, car, après tout, ils étaient les maîtres. « Nos maîtres », disaient les femmes qui regardaient l’ennemi avec une sorte de concupiscence haineuse. (Ennemis ? Certes… Mais des hommes et jeunes…) Surtout, cela faisait plaisir de les rouler. « Ils pensent qu’on les aime, mais nous, c’est pour avoir des laisser-passer, de l’essence, des permis », pensaient celles qui avaient déjà vu l’armée occupante à Paris ou dans les grandes villes de province, tandis que les naïves campagnardes, sous les regards des Allemands, baissaient timidement les yeux. »
(« Suite française », Editions Denoël, 2004)

et alii dit: à

Hanif Kureishi, né le 5 décembre 1954 à Bromley, est un écrivain, scénariste et dramaturge britannique.

Il est un des représentants les plus célèbres de la nouvelle « école » d’écrivains britanniques d’origine étrangère. Ses livres traitent entre autres d’immigration, de racisme et de sexualité.
je ne retrouve pas le nom de son psy, très connu,
et je n’ai pas mes livres ici

Soleil vert dit: à

« C’est un chapitre entier « l’affaire Harry Baur » qui fait froid dans le dos. »

oui, Préjean et les autres à cul et à chemise avec Rebatet sur la photo fournie par Pierre Assouline.
Rebatet né à Moras en Valloire pas loin du village natal de mon père !

Pauvre Harry Baur

Dégout

Bloom dit: à

La prison du Cherche-Midi, 54 Bd Raspail, comptait principalement parmi ses détenus des résistants, au nombre desquels les lycéens qui manifestèrent le 11 novembre 1940, le capitaine de corvette Honoré d’Estienne D’Orves avant son exécution au Mont Valérien, et Agnès Humbert, membre du réseau du Musée de l’Homme, mère du célèbre Pierre Sabbagh, et auteure livre trop peu lu aujourd’hui, car irremplaçable: Notre guerre (1946).

Cette prison que les Allemands avaient repeinte à neuf n’était pas un enfer pour tout le monde: c’est là que résidait l’ambassadeur d’Allemagne Otto Abetz, à quelques pas de son lieu de travail…

Bloom dit: à

d’un livre…

Soleil vert dit: à

J’ai eu le reflexe de décrocher le téléphone pour en parler à mon père
Mais il n’est plus là

Jazzi dit: à

Hier matin, Soleil vert, j’ai visionné tranquillement chez moi « La Tête d’un homme ». Puis en début d’après-midi, j’ai eu une envie soudaine d’aller à Montmartre.
Je ne me souvenais plus qu’Harry Baur y était enterré, alors que j’en avais parlé dans mon Guide des cimetières parisiens (1990).
Ce que ma tête avait oublié mes pieds s’en sont souvenus, qui m’ont conduit directement sur sa tombe !
Après, je me suis promené sereinement dans Montmartre, débarrassé de sa horde habituelle de touristes. Retrouvant son ambiance villageoise intemporelle. Un véritable enchantement.
Devant le Sacré-Coeur, des jeunes gens étaient assis sur les marches surplombant la ville. Des hommes au visage cuivré passaient entre eux, leur proposant des canettes de bière. L’un des jeunes assis au centre jouait de la guitare. Un Black s’est immédiatement levé, a déclaré à la cantonade que c’était le moment du « couvre fun » et s’est mis à danser…

rose dit: à

Soleil Vert

🥴

bouguereau dit: à

tlas déja dit kabloom..arrête de faire ton dgenteulman cambrioleur qu’il dirait dirphilou

Jazzi dit: à

C’est à la prison du Cherche-Midi que fut enfermée Arletty, à la Libération, Bloom.

bouguereau dit: à

rideau..rideau qu’il disait kabloom..

Bloom dit: à

J’ai eu l’occasion de rencontrer Hanif Kureshi à Paris, et alii.
Dans le livre qu’il consacre à son père immigrant pakistanais (My Ear at His Heart), il fait mention du frère de la grande danseuse de khatak, Nahid Siddiqui, qui donnait des cours dans notre Alliance, à Lahore…Sujet de conversation tout trouvé.
Pour les afficionados, Hanif bhai, c’est surtout l’auteur du Bouddha des banlieues et du scénario de My Beautiful Laundrette, avec un Dan Day Lewis éblouissant dans son premier rôle.

bouguereau dit: à

Paul Edel dit: « Toute l’affaire Harry Baur est raconté avec une grande précision historique par Christine Leteux dans son livre «Continental film». C’est un chapitre entier «l’affaire Harry Baur» […] »

personne ne lit dirphilou..quel perroquet tu fais polo..et « on » avait déjà largement évoqué ct’affure..et ça avait hému pas personne..c’est la république des poissons rouges polo..escuse moi dtle dire..balaie dvant ta porte sacrénom

bouguereau dit: à

tlas déja dit kabloom..arrête de faire ton dgenteulman cambrioleur qu’il dirait dirphilou

je parlais de baroz havec sa tombe..merde..tu gagates baroz..faut du nouveau tout le temps..c’est ça la martingale du biznèce

Bloom dit: à

’est à la prison du Cherche-Midi que fut enfermée Arletty, à la Libération

Pôvrette…Après avoir passé tant de temps à téter le teuton au Crillon!
Elle en est sortie vivante, elle. Circulez, rien à voir.

bouguereau dit: à

Je pense que de temps à autres, la RDL doit relayer ce type de films, car… « tout le reste n’est que littérature »

tant que baroz n’en parle pas et que c’est pas relayé par cricri et répété par polo ça exiss pas..comment faut tle dire

Jazzi dit: à

Et avalisé par Passou, le boug !

bouguereau dit: à

Cela dit Baur en Hérode avec sa Couronne en bouchons de carafe dans Golgotha, du meme Duvivier, ne fait pas dans la discrétion! Et non plus dans Un Grand Amour de Beethoven, dirigé par Gance ou le jeu des dames est à peine supportable aujourd’hui. Baur le taiseux? C’est comme si l’on faisait jouer India Song par Frederick Lemaitre! Un formidable acteur formé au mélo, oui

ha trés bien meussieu courte..jabonde..et l’hérode fait mouche..et nuée même!..mais ‘taiseux’ au cinema c’est une image verbale..hun peu comme en littérature monsieur courte..sinon hon tue le biz..tu vois pas harry causer au chat..sauf en digression satanic..ces mots là sont jamais superfétatoires

Jazzi dit: à

« faut du nouveau »

Le nouveau c’était que je pense avec mes pieds, le boug, et aussi le concept de « couvre fun » !

bouguereau dit: à

on n’peut pas disconvenir que baur soit ‘forclos’ meussieu courte..la preuve..tombe noir..dégout général..taiseux pour moi c’était par délicatesse de ma part jusqu’à cqu’un avocat comme baroz se casse le pur esprit a innover dans le jamais vu ni hentendu..et lui redonne de la voix caverneuse..qui te fait reproche meussieu courte

Marie Sasseur dit: à

 » un regard tout aussi pertinent sur la France de l’exode et de l’Occupation. »

La pertinence, serait plutôt d’ajouter propos de  » Suite française » : un regard acerbe sur la collaboration.

Une lecture honnête, n’est pas une page, non référencée, en guise de résumé.
On a retrouvé cet extrait, au début du chapitre 2 de la seconde partie de Suite française,  » Dolce » .
 » Dolce » histoire de Lucile, qui montre déjà tout ce dont une masse réduite à la soumission, est capable, et qui se termine par le départ des troupes allemandes, les premières.
Avec une dualité sans complaisance :

D’un côté le départ de l’officier allemand ( un peu comme dans le silence la mer) vers un autre front.
Et de l’autre, le départ de Benoît, au combat.
Tous les deux hébergés chez Lucile, mais l’un en occupant et l’autre résistant.

et alii dit: à

l’un des psys anglais dont je retrouve le nom est DARIAN LEADER
Darian Leader est président du Collège des psychanalystes , [14] administrateur du musée Freud et professeur invité honoraire en psychanalyse à l’Université de Roehampton . [15] En 2015, il a reçu la Chaire Mercier de l’ Université de Louvain pour son travail en psychanalyse. [16]

Marie Sasseur dit: à

I. Nemirovsky n’a jamais pu obtenir la nationalite française, elle a été arrêtée en 1942 par des gendarmes français.

DHH dit: à

C’est aussi au Cherche midi que Dreyfus a ete emprisonné avant son départ pour la Guyane
Et là , devant les manifestations de desarroi de ce prisonnier qui ne comprenait pas ce qui lui etait arrivé , le directeur de la prison Forzinetti a tout de suite acquis la conviction de son innocence
il fut le premier dreyfusard determiné , hélas peu audible

Bloom dit: à

I. Nemirovsky n’a jamais pu obtenir la nationalite française

De toutes façons, la nationalité française ne servait à rien puisque la loi de juillet 1940 permettait la révision de la naturalisation. C’est précisément ce qui est arrivé à Bernard Natan, devenu apatride.
Il fallait prouver que l’on était pas juif. Pour ce faire, le Commissariat général aux questions juives délivrait des Certificats de non appartenance à la race juive.
J’en ai un sous les yeux:

‘Sur le vu des pièces produites par l’intéressé, le Commissaire Général aux Questions Juives constate que Mme Joël née M….. Marguerite, née le 31 mars 1915 à Sens (Yonne) ne doit pas être regardée comme juif(-ve) au termes de la loi du 2 juin 1941
Paris, le 22 septembre 1941
Signé: Darquier de Pellepoix
Tampon: Présidence du Conseil – Etat Français – Commissariat général aux questions juives

Imprimé par la célèbre entreprise Chaix’

Marie Sasseur dit: à

Cherher midi a quatorze heure. Il est 15h.

Bon kinos, bon binge-trolling, et bon week-end.

DHH dit: à

C’est sur l’emplacement de cette prison qu’a ete édifiée la maison des sciences de l’homme ;elle a déménagé il y a quelque temps; je ne sais pas qui sont les nouveaux occupants

Jazzi dit: à

« Une lecture honnête, n’est pas une page, non référencée, en guise de résumé. »

C’était un extrait de mon « Goût de la campagne », Marie Sasseur. C’est ça que vous vouliez savoir ? Le regard d’Irène Némirovsky était tout aussi acerbe sur les milieux juifs argentés…
https://www.babelio.com/livres/Barozzi-Le-gout-de-la-campagne/366764

et alii dit: à

sur FREUD
Maresfield Gardens, sur les hauteurs de Hampstead, c’est là que se trouve de nos jours le Musée Freud.

En 1939, le cancer de Freud est devenu inopérable. Son dernier ouvrage « Moïse et le monothéisme » paraît en anglais.

« Le lendemain, 21 septembre, tandis que j’étais à son chevet, Freud me prit la main et me dit : « Mon cher Schur, vous vous souvenez de notre première conversation. Vous m’avez promis alors de ne pas m’abandonner lorsque mon temps serait venu. Maintenant ce n’est plus qu’une torture et cela n’a plus de sens. » Je lui fis signe que je n’avais pas oublié ma promesse. Soulagé, il soupira et, gardant ma main dans la sienne, il me dit : « Je vous remercie. » Puis il ajouta après un moment d’hésitation « Parlez de cela à Anna. » Il n’y avait dans tout cela pas la moindre trace de sentimentalisme ou de pitié envers lui-même, rien qu’une pleine conscience de la réalité. Selon le désir de Freud, je mis Anna au courant de notre conversation. Lorsque la souffrance redevint insupportable, je lui fis une injection sous-cutanée de deux centigrammes de morphine. Il se sentit bientôt soulagé et s’endormit d’un sommeil paisible. L’expression de souffrance avait disparu de son visage. Je répétais la dose environ douze heures plus tard. Il entra dans le coma et ne se réveilla plus. Il mourut le 23 septembre 1939, à trois heures du matin. » (Schur).

et alii dit: à

famille nombreuse ?
L’histoire de la famille Freud est une histoire de famille nombreuse. Sigmund Freud, né en 1856, était l’aîné de sept enfants, sans compter ses deux demi-frères qui avaient l’âge de sa mère. Compliqué? Freudien, mon cher Watson. « Ma vie dans une famille nombreuse a aiguisé mon regard, dirat-il. Je suis devenu un observateur perspicace. » Le petit Sigmund est le fils chéri de sa maman, son« Sigi en or ». Toute sa vie, Freud gardera la nostalgie des forêts de sa Moravie natale, et jamais il n’aimera Vienne

Marie Sasseur dit: à

bloom, vite fait, pour Némirovsky, ce refus de nationalite française lui a été opposé pour des raisons que je ne connais pas.
Ce que je voulais dire c’est le rejet d’un pays qu’elle a aimé.

Paul Edel dit: à

Désolé,le boug, tu seras encore obligé de me supporter quelque temps, même si je t’agace comme une tasse ébréchée.

bouguereau dit: à

dis toudsuite polo que lassouline c’est labbé pierre

bouguereau dit: à

vite fait, pour Némirovsky

..et que térezoune c’est la pochtronne qui fait semblant dse précipiter sur le tri

bouguereau dit: à

Freud et professeur invité honoraire en psychanalyse

tu vois polo on dit que la fonction crée l’organe et ben le sigmund c’est l’contraire..il se trie lui même

bouguereau dit: à

C’était un extrait de mon « Goût de la campagne »

baroz il en espérait comme juste salaire d’ête hébergé en résidence dans une porcherie industriel prés de saint malo..ceci pour te rende des visite de courtoisie..haprés une douche hévidemment

christiane dit: à

Bloom, dans l’émission mise en lien sur France culture,
Susan Rubin Suleiman auteur de « La question Némirovsky. Vie, mort et héritage d’une écrivaine juive », dit qu’on lui aurait proposé de l’aider à cette démarche de naturalisation et qu’elle aurait refusé ne voulant associer cette possibilité d’être goncourable a ce qui serait apparu alors comme un marchandage. Passou qui a écrit l’histoire des prix Goncourt en sait peut-être un peu plus…
J’ai commencé le roman. Le personnage de Golder est admirablement campé entre ses peurs, son indifférence, ses lâchetés, sa recherche maladive du gain et sa tendresse pour sa fille (comme son mépris pour sa femme et certaines de ses connaissances). Némirovsky écrit bien, on n’arrive pas à désespérer de lui. Ainsi son dialogue imaginaire, presque tendre, avec Marcus après sa mort dont il ne comprend pas le geste. Quelques insanités sur les vieux Juifs comme des « morsures » que l’on voudrait effacer…

Marie Sasseur dit: à

Non non, le boursouflé, tu n’as pas bien compris: je me mets en mode avion. Pour tout le week-end.
Ca va te calmer, connard.

et alii dit: à

x, sur l’heure du laitier, n’est-ce pas APOLLINAIRE qui l’a immortalisée?
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues

La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive

Bloom dit: à

le rejet d’un pays qu’elle a aimé.

Oui. Pour tous les juifs ce fut ainsi.
Le pays de l’émancipation…
Azoy wie Gott in Frankreich…

vedo dit: à

DHH, l’EHESS a retrouvé son bâtiment après l’enlèvement de l’amiante. Pendant cette période, elle avait déménagé avenue de France. Cela a été une période incertaine pendant laquelle des promoteurs avaient des vues sur le site, et une politique projetait de servir son ambition en l’envoyant dans une banlieue défavorisée. En passant, Ce genre d’exportation de centre de culture dans des banlieues ne marche jamais. Voir Carlos III installée à Getafe, petite bourgade ouvrière, bien gérée par les socialistes. On dirait le camp de Babaorum–en fait une ancienne caserne, avec un mur tout autour– pas une librairie ne s’est créée à côté. Tout le monde fait la navette avec Madrid. Excellent RER cependant, sans comparaison avec celui de Paris.

vedo dit: à

DHH, le souvenir du lieu a eu un rôle pour la réintégration de l’EHESS dans ses locaux (en plus, bien sûr, de son emplacement idéal).

Marie Sasseur dit: à

Pour tous les juifs ce fut ainsi.

Vazy, c’est guignol au micro.

Marie Sasseur dit: à

En plus il cause schleuh. Ach, les nazis lui ont bien appris la leçon.

bouguereau dit: à

Ca va te calmer, connard.

..moi aussi j’ai beaucoup dmal avec la grossièreté polo

bouguereau dit: à

je me mets en mode avion

pour faire lever la queue elle a du boulot qu’il dirait dirphilou en regardant en lair

bouguereau dit: à

sans comparaison avec celui de Paris

..keupu et ses réflesques french bachingue irrepressibes..

bouguereau dit: à

Le pays de l’émancipation…

et du rer..polo s’en est mazouté a sinmalo qu’elle dirait térezoune..si elle pouvait hévidement

christiane dit: à

Bloom,
j’ai réécouté ce passage. Il s’agit de Gaston Chérau, journaliste et homme de lettres, élu à l’Académie Goncourt en 1926 et qui était directeur littéraire aux éditions Ferenczi. Après la parution de « David Golder », avec Roland Dorgelès, il l’aurait poussé à prendre la nationalité français pour pouvoir être sur la liste du prix Goncourt. Elle lui répondit : « Je suis certaine que vous m’approuverez lorsque je vous aurai dit que j’ai décidé d’annuler les démarches pour obtenir la nationalité française. Je veux pouvoir dire : mon pays, ma patrie et justement je voudrais que cela soit absolument désintéressé de ma ma part. »
Gaston Chérau dit d’elle : « Némirovsky, si femme qu’elle soit dans la vie, est un romancier formellement masculin » en octobre 1933, dans L’Intransigeant.

Mais l’époque était traversée par l’affaire Stavisky. Le journal Gringoire où elle publiait changea de ligne. L’antisémitisme devenait virulent. Le statut des Juifs sous Vichy leur interdisait de publier dans les journaux. Elle signa ses papiers sous pseudonyme.
L’étrange c’est qu’elle voulut rester en zone occupée pour être proche, disait-elle, de son éditeur Albin Michel. La parution de « David Golder » divisa les lecteurs, bien qu’apprécié.

Susan Rubin Suleiman, démonte les accusations de « haine de soi » et d’antisémitisme chez l’écrivaine et dit : « Quand on écrit sur quelqu’un, quelque chose, c’est qu’il y a toujours un côté passionnel lié à sa propre histoire. Je suis juive. Et puis j’ai l’impression de connaître le monde qu’elle décrit. Lorsque je lis ses romans, lorsqu’elle y parle des Juifs, des conflits entre classes, du mépris des Juifs plus assimilés en France envers ceux qui parlent le yiddish, mais aussi des conflits au sein des familles, lorsque les époux s’insultent en se lançant des injures telles que « toi tu es sortie du ghetto », je connais un peu tout ça. Elle ajoute que Némirovsky jouait de toutes ses identités, Russe en France, auteure de langue française. Et c’est ce qui l’intéresse. « Etre chez soi, sans l’être entièrement – c’est le statut de l’entre-deux. », qu’elle était pessimiste sur la question de l’assimilation et pensait que les Juifs ne seraient jamais vraiment acceptés en France, pour des raisons a la fois intérieures et extérieures : la longue histoire de l’antisémitisme… »
La réception de « David Golder » fut accueillie de manière non uniforme par les périodiques juifs de l’époque : En 1930, La Tribune juive, mensuel indépendant de Strasbourg, défendit Némirovsky contre les accusations d’antisémitisme : « Elle n’a pas traité un sujet juif, mais universel », écrit l’auteur. En revanche, Le Réveil juif, journal sioniste de Tunis, se montra sévère : « certes le livre avait des qualités littéraires, mais c’était de peu d’importance, puisqu’il présentait un « Shylock moderne » qui plairait aux antisémites et puisque l’auteure n’avait décrit que des Juifs et des Juives odieux.»

Irène Némirovsky fut arrêtée, le 13 juillet 1942 dans le village d’Issy-L’Évêque, puis transférée vers le camp de transit de Pithiviers d’où elle fut déportée le 17 juillet 1942 par le convoi numéro 6…
Elle meurt à Auschwitz le 19 août…

Paul Edel dit: à

Bouguereau, sais tu que par ici, sous les remparts de Saint-malo, on dit » Mouettes mazoutées, poireaux dévastés,linge souillé, covid chassé. » Tu vois je t’apprends des choses.

D. dit: à

Christiane, tu manges quoi ce soir ?

christiane dit: à

Une soupe de légumes très épaisse. J’ai aimé la préparer et pendant la cuisson c’est toute mon enfance qui revenait… Bonne soirée.

Jazzi dit: à

Tu tutoies Christiane, D. ?

Merci de nous faire partager ta lecture de David Golder, Christiane.

D. dit: à

Oui on a décidé de se tutoyer.

D. dit: à

Bonne soirée a toi, Christiane.

D. dit: à

En protéines je ne suis pas certain que cette soupe suffise. Mais ça ne me regarde pas.

B dit: à

Moraines.

B dit: à

Une soupe de légumes très épaisse

Ça va pas vous faire maigrir.

B dit: à

Je dirais même plus, vous risquez gros, cancer, psoriasis, inversion sexuelle, désorientation hormonale, déclassement social, taches sur votre froc ou votre noeud pap si vous la dégustez en habit, pour le standing.

christiane dit: à

C’est une grande joie, Jazzi, d’être préparée i cette lecture et d’y associer le film de Duvivier avec l’énigmatique Harry Baur. Comment nous serions-nous comportés en ces années terribles si nous avions vécu leur vie, celle de nos parents, la guerre ? L’exode ? Les arrestations ? Les pénuries ? La solitude…
Les héros le sont souvent par impulsion… L’étoffe des héros ourle nos songes… On voudrait tant être plus forts, plus lucides, plus justes…

Bloom dit: à

le souvenir du lieu a eu un rôle pour la réintégration de l’EHESS dans ses locaux

Passer de la SS aux sciences sociales, c’est accomplir un saut qualitatif indéniable.

Qui sait que le lycée Louis le Grand a servi de lieux d’internement provisoire des femmes et enfants juifs lors des grandes rafles? Les cours avaient été délocalisés à l’Alliance française, 101 Bd Raspail, et les pensionnaires accueillis au Lycée St Louis.
Les pierres sont muettes…

FX dit: à

« Les écrans de la modernité technologique ».
Peter Sloterdijk, philosophe allemand.

« Les étrons de la merdonité scatologique ».
Mon père, paysan breton.

et alii dit: à

Comment nous serions-nous comportés en ces années terribles si nous avions vécu leur vie, celle de nos parents, la guerre ? L’exode ? Les arrestations ? Les pénuries ? La solitude…Pierre Bayard, Aurais-je été résistant ou bourreau ?, Paris, Éditions de Minuit, Coll. « Paradoxe », 2013, 158 p.
https://journals.openedition.org/temoigner/1022

christiane dit: à

A l’origine il y avait un désert…

https://www-lamontagne-fr.cdn.ampproject.org/v/s/www.lamontagne.fr/amp/vichy-03200/loisirs/jacques-drillon-54e-prix-valery-larbaud-invite-des-grandes-rencontres-a-vichy_13755291/?amp_js_v=a6&amp_gsa=1&usqp=mq331AQHKAFQArABIA%3D%3D#aoh=16125518713449&referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com&amp_tf=Source%C2%A0%3A%20%251%24s&ampshare=https%3A%2F%2Fwww.lamontagne.fr%2Fvichy-03200%2Floisirs%2Fjacques-drillon-54e-prix-valery-larbaud-invite-des-grandes-rencontres-a-vichy_13755291%2F

christiane dit: à

Merci, Et Alii, pour ce lien.

« La question par laquelle le livre se propose de répondre prend consistance en 1940, quand Pétain devient le chef d’une France en partie occupée par les troupes et les services de l’Allemagne nazie. Que faire ? Endurer la défaite, accepter la collaboration avec la puissance militaire et idéologique occupante, ou bien, au contraire, s’y opposer, mais alors de quelle façon. Le chroniqueur découvre qu’il est difficile de s’éloigner de la chronologie du livre qui commence par une analyse du film de Louis Malle et Patrick Modiano, Lacombe Lucien. On se souvient que Lucien Lacombe est un jeune homme à qui le sens de ce qui arrive reste inaccessible. »…

D. dit: à

Je n’ai rien contre la soupe de légumes, bien au contraire. Mais ça ne suffit pas.

D. dit: à

Quelques huîtres dans la soupe la rééquilibrerait très convenablement. Six belles, pas, forcément malouines.

et alii dit: à

entretien de Bayard (très intéressant)
Tout en étant passionné de littérature, je continue de m’intéresser aux narrations filmées, et particulièrement aux séries américaines. Les grands scénaristes américains travaillent désormais pour les séries télévisées. De ce fait, c’est en partie sur ce terrain que se fait aujourd’hui la véritable création cinématographique. Il est captivant d’étudier comment un nouveau rythme de narration a été inventé dans ce domaine. Je trouve en revanche les séries françaises irregardables, si ce n’est pour goûter leur dimension comique involontaire.
La question du rythme me passionne et j’essaie d’en insuffler dans mes ouvrages. Je souhaite que le lecteur ait envie d’aller jusqu’au bout, en ces heures où la tentation du zapping est permanente.
Quelles séries télévisées policières trouvez-vous exemplaires sur le plan du rythme ?

Les séries aux innombrables déclinaisons et épisodes, type New York unité spéciale, jouissent d’une construction narrative remarquable. Nous ne parvenons pas en France à produire l’équivalent. Il me paraît évident, même pour un enseignant en littérature, que ce champ des séries (je pense aussi bien sûr à Game of thrones, auquel mon collègue Stéphane Rolet a consacré un livre[1]) est le terrain le plus novateur actuellement.
https://www.univ-paris8.fr/Plongee-dans-la-critique-interventionniste-de-Pierre-Bayard

christiane dit: à

Et Alii, il manque le titre du livre et l’auteur dans mon commentaire :
« Aurais-je été résistant ou bourreau ?» de Pierre Bayard – Les Éditions de Minuit (collection Paradoxe)

christiane dit: à

Je crois qu’il ne peut pas répondre à la question que pose le titre de son livre…

renato dit: à

« Comment nous serions-nous comportés… », etc.

Vous savez bien et al. que personne peut honnêtement répondre à cette question.

Jazzi dit: à

Je crois que Pierre Bayard c’est D !

et alii dit: à

mais vous connaissez bien quelle serait ma devise que je ne cesse de répéterdepuis que j’en ai hérité de Montaigne:
« peste soit l’opinion de savoir! »
bonsoir

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