de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

« The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

Et si c’était vrai ? Même la série télévisée The Crown, incontestable succès d’audience de Netflix sur la vie d’Elisabeth II, de son mariage en 1947 à nos jours, ne résiste pas au facts-checking, indispensable en nos temps de vérité à géométrie variable. Le public anglais a cédé à la vérification comme en témoignent ses réactions sur historyextra.com, le site dédié de la BBC, et les innombrables articles qu’elle a suscités.

Deux catégories d’experts ont été sollicités par les medias : les historiens et les royals commentators. Robert Lacey, conseiller historique de la série, a l’originalité d’être les deux. A ses côtés oeuvrait une équipe de documentalistes dirigée par l’historienne de l’art et spécialiste des costumes Annie Sulzberger. Le scénariste Peter Morgan a réussi un exploit : captiver des millions de télespectateurs en leur racontant une histoire qu’ils connaissent tous dans les grandes lignes, dépourvue de suspens puisqu’ils en savent tous la fin. C’est moins avec l’Histoire qu’avec la petite histoire que The Crown a pris des libertés. Fidèles, les  évocations de l’abdication d’Edouard VIII (1936) et ses compromissions avec les nazis, la crise environnementale suite au grand smog qui s’abattit sur Londres (1952) la chute du premier ministre Anhtony Eden après l’expédition de Suez, (1956), la tragédie minière d’Aberfan aux Pays de Galles (1966) les Troubles en Irlande du Nord des années 60 aux années 2000, le différend entre la reine et le premier ministre Mrs Thatcher à propos des sanctions contre le régime d’apartheid en Afrique du sud (1986)… Romancé, le reste.

L’idée-force de Peter Morgan fut de nous emmener dans les coulisses du leadership d’un pays qui perdit son empire mais pas le faste qui y fut attaché. Il réussit avec éclat à en rendre tant la pompe que les circonstances, chaque épisode prenant appui sur un évènement historique. Car jamais le contexte n’est sacrifié au goût de l’apparat. Tout ce qui concerne la vie privée du couple royal, leurs sentiments, leurs états d’âme relève de la rumeur, des articles de presse et de l’imagination du scénariste. Passons sur les détails anodins tels que la technique de pêche défaillante de Charles ou le salut militaire trop mou de la reine. Sauf que la licence poétique que s’accorde tout créateur face à la reconstruction de l’Histoire va parfois plus loin, ce que justifie parfois l’absence de témoins ou d’archives : ainsi pour les comptes rendus verbaux du premier ministre à la reine une fois par semaine. Cet exemple autre cristallise le problème : non, son vénéré grand-oncle n’a jamais adressé une lettre à Charles pour lui demander de rompre avec Camilla Parker-Bowles, sa maitresse alors mariée ; mais tout en reconnaissant l’avoir inventée, le scénariste assure que son contenu résume fidèlement la pensée de lord Mounbatten.

Ce n’est pas tout. Non, la personnalité du prince Charles n’est pas aussi amère, frustrée, apathique, soumise et humiliée . Non, Mrs Thatcher ne soutenait pas le régime d’apartheid, elle critiquait même les sud-africains en privé mais elle avait refusé le boycott qu’elle jugeait économiquement inefficace. Non, la reine ne se considérait pas comme une rivale de Jackie Kennedy. Non, le voyage de la princesse Margaret aux Etats-Unis en 1965 n’a pas fait aboutir un prêt du FMI à la Grande-Bretagne car il avait déjà été négocié plusieurs mois avant. Non, la famille royale a n’a pas interdit de diffusion un documentaire sur elle qu’elle avait commandé à la BBC même si elle l’a effectivement désapprouvé, Non, Mark Thatcher ne s’est pas perdu dans le désert pendant que sa mère se préparait à entrer en guerre aux Malouines car le Paris-Dakar se déroula plusieurs mois avant Non, jamais Mrs Thatcher ne se serait autorisée un grossier écart protocolaire comme de se lever avant la reine. Non, la reine n’est pas froide : elle a de la retenue… Non, la famille royale n’a jamais été aussi odieuse avec Diana selon The Guardian, son éditorialiste Simon Jenkins traitant la série comme une suite de fake news à des fins de propagande ; on pourrait lui objecter que The Queen (2006) allait déjà dans le même sens, à ceci près que le scénariste du film de Stephen Frears était également Peter Morgan…

Parfois, par des ellipses propres à la dramaturgie, il force le trait, caricature, appuie là où cela fait mal mais son point de départ est toujours historiquement correct. Charles Moore, auteur d’une biographie de Mrs Thatcher en trois volumes, est de ceux qui en témoignent, même lorsque la famille royale teste cruellement Mrs Thatcher et son mari en les recevant à Balmoral pour un week-end de chasse. Mais Penny Junor, biographe du prince Charles, il est vrai pire personnage de la saga, assure qu’il n’est pas aussi sinistre et insipide, ce qui fait selon elle de cette très belle série une « fiction destructrice ».

La famille n’a pas apprécié. Même Michael Fagan, le chômeur aussi agité que défoncé qui a pénétré par effraction dans la chambre de la reine en 1982 pour l’informer sur la crise sociale en son royaume, s’est plaint d’avoir été représenté à son désavantage (et d’après lui, elle s’est sauvée pieds nus et ils n’ont pas bavardé en prenant le thé !) tandis que l’aristocratie a jugé insultant de laisser croire que le prince Philip ait pu chasser le faisan au mois d’août, et que Nicholas Soames, le petit-fils de Churchill, a jugé dans un tweet que la série était « ignoble » et destinée à nuire à la famille royale et à la monarchie.

The Crown appartient au genre bien établi dans la télévision britannique du drame historique dit costume drama ou period drama. Les soixante-huit épisodes de Maitres et valets (Upstairs, Downstairs), série-culte sur les rapports entre les membres d’une famille aristocratique anglaise et leurs domestiques, qui se déroule entre 1903 et 1930 diffusée en Grande-Bretagne au début des années 70 et peu après en France ont inspiré au début du XXIème siècle le scénariste de Downtown Abbey dont le succès annonçait celui de The  Crown. Encore était-ce de la pure fiction alors que les aventures des Windsor, c’est du lourd. Signe des temps : valets et domestiques y sont invisibles contrairement aux animaux ; la puissance de cette famille écrase tout. Et pourtant, son influence réelle est mineure, malgré la pompe, les circonstances et tout l’attirail, formule qui en réalité doit moins à Marche No1 en ré majeur d’Elgar (Land of Hope and Glory) de son Pomp and Circumstance qu’au Shakespeare d’Othello (acte III)

Farewell the neighing steed, and the shrill trump,
The spirit-stirring drum, the ear-piercing fife,
The royal banner, and all quality,
Pride, pomp, and circumstance of glorious war!

« Adieu le coursier qui hennit, et la stridente trompette,
L’encourageant tambour, le fifre assourdissant,
La bannière royale, et toute la beauté,
L’orgueil, la pompe et l’attirail de la guerre glorieuse ! » (traduction de François-Victor Hugo)

La force de The Crown, qui au départ offrait sur le papier toutes les caractérisitiques d’un feuilleton people romantique, c’est de dire bien davantage que ce qu’elle raconte. Nul n’avait encore exposé à la télévision les aléas de la vie politique britannique au XXème siècle de manière aussi claire, ludique, épique et passionnante quoique nécessairement superficielle. Une prouesse quand on sait la nature étrangement apolitique de la monarchie britannique.

A suivre : en 2022 la saison 5 sur les années 90 dominées par le mandat de Tony Blair et surtout la mort de la princesse Diana. Au fond, les critiques de The Crown en Angleterre redoutent surtout que les jeunes générations de téléspectateurs conservent à jamais cette vision de l’histoire de leur pays. Le gouvernement a même tenté d’obliger les producteurs à prévenir les téléspectateurs qu’il s’agissait d’une fiction, ridicule auquel ils ne se sont pas pliés. The Crown correspond à une version globalement vraie sans être toujours exacte. Une fiction historique et non un documentaire. Et ça, c’est vrai.

(Photos extraites de The Crown)

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

1122

commentaires

1 122 Réponses pour « The Crown » : la pompe, les circonstances et tout l’attirail !

FX dit: à

Erratum :

… la trêve…

et alii dit: à

je me demande si au lieu de « haine » (nourrie à l’égard de )il y avait eu amour , la question « justifiée , » aurait été posée;

et alii dit: à

une fille a remarqué:
J’en suis venue à remarquer que l’injonction à sourire est quelque chose de très présent, particulièrement pour les femmes.

Dans le monde professionnel comme dans la vie de tous les jours, on reproche à la gente féminine de ne pas assez sourire.

On valorise les filles qui sont avenantes : « elle est très souriante » — alors qu’on ne dirait jamais ça pour un homme. Tout simplement car, il me semble, on n’attend pas d’eux que leur présence serve de décoration agréable à l’œil.
et
« « Tu n’as pas remarqué qu’on nous demande de toujours sourire pour ne pas effrayer les hommes ? » Lorsque Stella, jeune adolescente dans la fleur de l’âge, lance cette réplique à sa mère Gloria, c’est d’abord pour s’indigner des pressions indues et irréalistes qui pèsent sur les femmes, du pouvoir démesuré accordé à leur apparence et à leur attitude au détriment de leurs réflexions.

Or, pour Gloria, héroïne du roman Personne n’a peur des gens qui sourient, ce sourire débonnaire constitue une arme redoutable, un mécanisme de survie qu’il vaut mieux apprendre à utiliser le plus rapidement possible.

« Un homme qui prend un air renfrogné sera toujours considéré comme sérieux, concentré ou préoccupé, souligne l’auteure française Véronique Ovaldé. Une femme qui adopte la même attitude sera désignée comme revêche et inaccessible. Pour neutraliser son entourage, les convaincre qu’elle est inoffensive et gagner leur confiance, le sourire s’avère plus efficace que n’importe quelle autre forme d’interaction. »

et alii dit: à

suite
« L’expression « dépression souriante » – qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs – est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles consacrés à ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la « dépression souriante » est réellement un état pathologique.

Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation technique la

Jibé dit: à

« Ne jamais pardonner à ces minables rouage du nazisme ordinaire, mais cultiver une amitié de 40 ans avec leur fille, that’s the way to do it »
exact, Bloom.
C’est juste ce que je veux dire; si on pardonne, on doit oublier, et ce n’est pas possible

@Jazzi, je reconnais le temps du deuil comme celui de la distanciation d’avec l’objet de la souffrance, pas comme pardon et pas comme oubli.
Travail de l’Histoire sans doute quand la mémoire est toute pleine de l’émotion des victimes.
Certains crimes ne s’absolvent pas, de toute façon.

et alii dit: à

Eh oui, soyons clairs: dire à une femme qu’elle devrait sourire constitue une forme tangible de harcèlement. Celui qui soumet la femme à cette injonction et donc l’objectifie estime disposer d’un droit sur son corps. En d’autres termes: si vous dites à une femme de sourire, c’est que vous considérez que cette femme a un devoir envers vous, celui de vous satisfaire.
Les hommes semblent penser qu’une femme qui ne sourit pas est une anomalie qui doit être furieusement pointée du doigt
Nora Purmort en a fait l’amère expérience. Cette jeune femme américaine avait posté sur Twitter une photo d’elle accompagnée de la mention «FUCK YOU IF YOU TELL A WOMAN TO SMILE». Elle avait alors écopé de réactions extrêmement agressives de la part d’hommes, indignés d’être déchus de ce droit d’exiger des femmes qu’elles sourient. Parmi lesquelles des trolls émérites la traitant de «bitch» et la menacant de viol.
Exiger d’une femme qu’elle sourit ne constitue rien d’autre qu’exiger d’elle qu’elle se conforme à une vision fantasmée de la façon dont les femmes devraient se comporter dans l’espace public. En réclamant un sourire, dont la symbolique renvoie à l’idée que la femme doit ainsi se montrer heureuse, jouisseuse, disponible, cela n’a rien de très différent avec le fait de décider de la façon dont une femme doit se vêtir, se maquiller, se coiffer, se déplacer. Et de la corriger si elle ne s’y soumet pas. Alors non. Dire «Souris!» à une passante, ou même à une amie ou une collègue, n’a strictement rien d’anodin. Parce que 1) elle sourit SI ELLE VEUT; et 2) une femme n’est ni un chaton mignon, ni du mobilier urbain et elle n’est pas là pour égayer le quotidien de qui que ce soit.
http://www.slate.fr/story/116907/femmes-sommees-sourire

|

|

Jibé dit: à

…Et ils ne peuvent même pas être compensés par la vengeance d’ailleurs. La justice seule peut permettre qu’on « passe à autre chose » sans pardonner pour autant.
C’est tellement énorme!

et alii dit: à

La Favorite, de Yórgos Lánthimos (2019)
Angleterre, XVIIIe siècle. Le pays est en guerre avec la France mais, à la cour, l’ambiance est facétieuse. Bien que l’instable reine Anne (Olivia Colman) occupe le trône, c’est son amante Lady Sarah (Rachel Weisz) qui gouverne le pays dans l’ombre.

Mais lorsqu’Abigail Hill (Emma Stone), une nouvelle gouvernante, arrive à la cour, les choses commencent à changer. Abigail se rapproche dangereusement de la reine et monte rapidement en grade, au détriment de Sarah.

Salué par le public et la critique, le film a croulé sous les récompenses, dont l’Oscar de la Meilleure actrice pour Olivia Colman.

Free love, de Peter Sollett (2016)

Jibé dit: à

« Athanase dit: à
« Ne jamais oublier
Ne jamais pardonner »
Une terrible proclamation de foi, un programme pour le malheur éternel, le désespoir, l’horreur absolue… » »

C’est vrai, tragique. Quand on ne peut pas pardonner, donc pas oublier, on est condamne à vivre avec.
Il est un type de crime qui enferme la victime dans un toujours, c’est certain. Un type de crime qu’on a défini justement comme étant « contre l’humanité ».

MC dit: à

Puck ne m’enrolez pas dans votre croisade anti-Flaubert, lequel est plus complexe que vous le pensez ou faites semblant de le penser, car on ne peut guère dire que vous faites dans la nuance. D’avance merci.
*
MC

et alii dit: à

aux musiciens ,une bio:
Dans sa passionnante autobiographie, Words without Music, Philip Glass, l’une des figures de proue américaines de la musique minimaliste, présente sa vision d’une œuvre musicale en des termes qui ne vont pas sans évoquer les conceptions actuelles sur le langage oral en tant que support premier de nos interactions sociales. Glass écrit ainsi qu’une œuvre musicale n’existe pas de manière indépendante.

Jazzi dit: à

Le sourire est une chose naturelle. On est souriant ou l’on ne l’est pas.
Moi je ne le suis pas et je le regrette.
Si dire à quelqu’un de sourire est du harcèlement, lui dire de ne pas sourire c’est lui enlever sa joie de vivre !

petit rappel dit: à

La « Foi du Croissant crucifié? »
Comme disait je ne sais plus qui pour Guénon: »Le Christ n’a ^pas ordonné de se convertir à l’Islam! » La très discutable hèse de Massignon, un Crucifié en terre d’Islam, justifie mieux l’image d’un orient crucifié. Est-ce le Monteil traducteur des grands persans qui est invoqué? Quant à y voir des ermites, ils ont vu beaucoup de monde…

et alii dit: à

qui va les lancer dans Paris et leur faire accéder au statut mondain auquel ils aspirent de toute leur énergie
LES faire accéder!

rose dit: à

2’04 et 2’11, précisément

Jean Langoncet dit: à

(Rapport Stora : « (…) Pas un éternel colloque entre pédants bavards, mais un travail de somme comme de fond entre des spécialistes ayant durement étudié ces sujets, éloignés des récupérations politiciennes et pseudo-intellectuelles. Trop de militants cachés sous un scientisme des plus obscènes ont fait beaucoup de tort à une histoire déjà si sensible et si volcanique.(…) Marianne dixit – https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/rapport-stora-la-premiere-pierre-dun-edifice-amene-a-se-construire-au-travers-des-annees )

Jazzi dit: à

Souriez, et alii, vous êtes filmée !

christiane dit: à

Oui, peut-être bien, Jazzi, DHH, qu’Irène Némirovsky aimait peu sa mère, même pas du tout mais ce ne sont pas les présences de la mère haineuse, Gloria, et de cette fille insignifiante, Joyce, qui m’auront marquée dans le roman David Golder que je viens de terminer mais essentiellement cet écrasant personnage : David Golder.
Passionnant.
Dur et fragile, émouvant et antipathique. Douloureux. Grandiose. Bien sûr je ne raconte pas la fin, tellement éprouvante dans sa nudité terrible.
Mais au milieu du livre, je vais évoquer ce passage où il ne se débat même plus contre les horreurs que vient de lui asséner sa femme, dont, dernière flèche, le fait que Joyce qu’il aime (Joy) n’est pas sa fille mais celle de cet homme, Hoyos, qu’il déteste, qui vit à ses crochets, insolemment, chez lui, l’amant de sa femme.
Donc, la solitude poisseuse, nue, irréversible. (Pages 100 et 101).

« Mais il ne l’écoutait plus. Il écrasait ses mains contre son visage avec une sorte de honte et se taisait. Il n’entendit pas comme elle se levait, comme elle s’arrêtait un moment sur le pas de la porte, il ne la vit pas qui regardait.
Enfin, elle s’en alla.

Plus tard, il se leva, se traîna péniblement jusqu’à la salle de bains voisine. Il voulait boire, il chercha longtemps la carafe d’eau bouillie préparée pour la nuit, ne trouva rien. Il ouvrit les robinets de la baignoire, mouilla ses mains et sa bouche. Il se redressa lentement ; ses genoux tremblaient comme ceux d’un vieux cheval tombé, à demi-mort et qui tente encore de se mettre debout sous les coups de fouet.
Le vent plus vif de la nuit soufflait par la fenêtre ouverte. Il s’approcha machinalement, regarda dehors sans rien voir, tendant la tête d’un mouvement d’aveugle. Puis il eut froid, revint dans sa chambre.
Il marcha sur du verre écrasé, poussa un juron étouffé, regarda couler le sang de ses pieds nus avec indifférence, se recoucha. Il grelottait. Il roula étroitement les couvertures autour de son corps, de son visage, colla son front contre l’oreiller. Il était harassé. « Je vais m’endormir… oublier… demain, je penserai… demain… »
Quoi ? demain ? Qu’est-ce qu’il pouvait faire ? Il n’y avait rien à faire. Rien. Hoyos… ce sale maquereau… et Joyce… « C’est vrai qu’elle lui ressemble ! » cria-t-il brusquement d’une voix désespérée. Mais presqu’aussitôt, il se tut, serra les poings. Gloria avait dit : « Comme elle l’aime… tu n’as jamais vu ?… elle a deviné depuis longtemps… » Elle savait, elle riait de lui, elle venait se frottait à lui pour de l’argent. Petite grue, petite… Il murmura péniblement, les lèvres sèches : « Je n’ai pas mérité cela… »

Comme il l’avait aimée, comme il avait été fier d’elle, comme ils s’étaient bien foutus de lui, tous… Un enfant à lui, pauvre imbécile, il avait pu croire vraiment qu’il possédait quelque chose sur terre… Son destin… Travailler toute la vie pour rester à la fin, seul et nu, les mains vides… Un enfant ! Mais à quarante ans, il était déjà vieux et glacé comme un mort ! C’était la faute de Gloria, elle l’avait toujours détesté, méprisé, repoussé… son rire… parce qu’il était laid, lourd, malhabile… »

Quant à l’antisémitisme, une dizaine de lignes, éparses, où l’image obsédante d’un vieux Juif, passe. Dommage…

Jean Langoncet dit: à

@Bloom dit: à
la Telecaster c’est pas une guitare c’est une perfection absolue !

J’abonde. Pas le vibrato de la Strat qui désaccorde et une chaleur sonore propice au blues.
Le bonheur.

La Telecaster sans chevalet de Springsteen et le Lou Reed de New York à plein tube. A ne plus se sentir pisser d’effets convenus …

Jean Langoncet dit: à

(sur les Gibson, le chevalet, vibrato ou non, passe pour voiler la guitare … rien que ça …)

et alii dit: à

je doute qu’il y ait des « choses naturelles » dans
le « comportement humain  » ;

christiane dit: à

Nadia Boulanger – suite :
« Elève de Gabriel Fauré, Nadia Boulanger s’est à son tour consacrée à l’enseignement de la musique – analyse, composition, direction d’orchestre, harmonie, contre-point, interprétation…, offrant les multiples facettes d’une exceptionnelle carrière musicale.
Elle compte parmi ses élèves de très nombreux et prestigieux musiciens du XXème siècle : Elliott Carter, Aaron Copland, Pierre Schaeffer, Igor Markevitch, John-Eliot Gardiner, Daniel Barenboïm, Dinu Lipatti… pour n’en citer que quelques-uns.
Paul Valéry, qui était un de ses amis intimes au même titre que Stravinsky, disait de Nadia Boulanger qu’elle était « la Musique en personne ». C’est peut-être ce que l’on retient de cette personnalité étonnante, à l’oreille implacable, qui a fait de la musique une initiation au grand mystère de la Vie. »

D. dit: à

La Seine à 4,50 ce soir au Pont d’Austerlitz.
Elle a monté plus vite que prévu.Environ 25 cm de plus en une douzaine d’heure. Et cela continue.

renato dit: à

Pourquoi Nadia Boulanger a arrêté la composition suite au décès de sa sœur est une question interessante.

renato dit: à

Aujourd’hui le sable du Sahara a jauni le ciel alsacien.

FX dit: à

« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de sable saharien qui tombe en Alsace ne meurt pas, il reste seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de dattes en abondance ».
Jésus qui ne parle jamais dans le vide car la nature a horreur de… Gide.

et alii dit: à

Le sourire est un des premiers moyens de communication dont dispose un bébé. L’enfant de 3 ou 4 semaines semble écouter ses parents avec fascination. Il les regarde fixement, ouvre et ferme la bouche et a l’air intéressé par la conversation. Il jase et babille en les entendant parler ou chanter. Puis, le moment tant attendu arrive : il va se mettre à sourire.
. Le sourire appelé « en croissant », apparaît vers la 5 ème semaine. Les deux coins de sa bouche se soulèvent, ses yeux se plissent, son visage s’illumine. A ce stade, il va même orienter son visage vers la personne qui provoque ce sourire. Le bébé sourit alors lorsqu’un visage, familier ou inconnu, s’approche de lui, on parle de « sourire social non sélectif ».

Vers 6 semaines, il sourit lorsqu’on s’occupe de lui. Ce sourire véritable se double d’une intensification du regard et d’une vocalise. Caresses et mots doux provoquent particulièrement ses sourires. Il est donc tout à fait différent du « sourire aux anges » (sourire alimentaire) qui n’est en réalité qu’un réflexe provoqué par des incitations intérieures et qui survient presque toujours quand le bébé a les yeux fermés. A cet égard, un bébé aveugle se met à sourire dans les mêmes délais qu’un bébé qui voit : ce sourire est déclenché par les voix, le contact physique ou la perception du souffle de ses parents.

Sourire pour exprimer ses émotions
Les sourires du bébé communiquent toute une série d’émotions allant du bonheur à l’attente anxieuse, du salut au remerciement, etc. A ce stade, les comportements des parents se modifient à leur tour en s’adaptant aux perceptions spécifiques qu’ils ont de l’enfant : le langage acquiert des tonalités aiguës, devient plus lent, les mimiques du visage s’enrichissent d’expressions moins fugaces. L’enfant modifie alors son comportement : sa respiration, ses mouvements de tête, la direction de son regard changent.

Vers 4 mois, le sourire est de plus en plus franc. Les lèvres s’entrouvrent et les coins de la bouche se rétractent. Le bébé utilise ce sourire pour dire bonjour ou exprimer son envie de jouer. Il peut se transformer en rire. C’est seulement vers 6 mois qu’il apprendra le « sourire simple », les coins de sa bouche se relèvent et ses yeux sont rieurs. Ce sourire exprime la joie et le plaisir, comme chez les adultes.

Le sourire comme lien social
L’enfant s’aperçoit rapidement que son sourire provoque de la joie et qu’on lui sourit en retour, souvent en lui manifestant de la tendresse. Il va donc vite le renouveler et ce sourire est une manière de créer du lien social. Des chercheurs de l’université de Californie de San Diego (États-Unis)1 ont d’ailleurs développé un véritable robot capable de se comporter comme un bébé. Ils ont étudié ses réactions et interactions face aux étudiants mimant des parents. Ils en ont conclu que les bébés sourient dans un but bien déterminé : faire sourire en retour la personne qu’ils côtoient.

Le sourire compte parmi les plus puissants du langage muet d’un bébé. Il entre véritablement en interaction avec vous. Lorsqu’il a bien mangé, il sourit pour le signifier, s’il sourit dans son lit, il vous demande de le prendre dans vos bras. Et s’il sourit en vous regardant dans les yeux, il témoigne son amour. Il est aussi sensible à votre réponse à son sourire. Par exemple, si vous le regardez tristement ou de façon distante, son sourire peut se transformer en pleurs.
etc

Jean Langoncet dit: à

D’un bleu presque de Sahara …

et alii dit: à

pour la précision, christiane, c’est parce que Bloom
avait proposé de poursuivre le billet par une virée ornithologique que je suis remontée jusqu’au sourire du flamant rose The Flamingo’s Smile . de Stephen Jay Gould !(inspiré par DARWIN sujet né le 12 février 1809 à Shrewsbury dans le Shropshire et mort le 19 avril 1882 à Downe dans le Kent, de la couronne d’Angleterre

renato dit: à

Hier, journée des intelligences animales.

7.2 — 7.40

rose dit: à

7h59
Bonjour renato

christiane dit: à

et alii dit: « pour la précision, christiane, c’est parce que Bloom avait proposé de poursuivre le billet par une virée ornithologique que je suis remontée jusqu’au sourire du flamant rose The Flamingo’s Smile . de Stephen Jay Gould !(inspiré par DARWIN sujet né le 12 février 1809 à Shrewsbury dans le Shropshire et mort le 19 avril 1882 à Downe dans le Kent, de la couronne d’Angleterre »

C’était bien beau. Merci !

closer dit: à

« RELIGION – Le pape François a nommé ce samedi 6 févier la Française Nathalie Becquart sous-secrétaire du Synode des Évêques, première femme à ce poste, a annoncé le Vatican.

Née à Fontainebleau en 1969, Nathalie Becquart est diplômée de HEC, a étudié la philosophie et la théologie au Centre Sèvres – Facultés jésuites de Paris, ainsi que la sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Elle s’est récemment spécialisée en ecclésiologie à la Boston College School of Theology and Ministry, aux États-Unis, selon le site Vatican News.

Elle a dirigé en France le Service national pour l’évangélisation des jeunes et des vocations de la Conférence des évêques de France de 2012 à 2018.

Nathalie Becquart a publié plusieurs essais dont “Religieuse, pourquoi? Cette vie en vaut la peine” et “C’est maintenant le temps favorable – Cinq regards de femmes sur la crise”. » (Huff post)

De HEC au voile…ce genre de parcours m’étonnera toujours.

Jibé dit: à

Comme il est plaisant de vous lire tous, ce matin, c’est si apaisé
Merci à vous et belle journée!

Je renchéris, Christiane, le personnage de David Golder m’avait aussi marqué, à tel point que c’est de lui seul dont je me souviens vraiment (et de sa punaise de fille)

Dans ma campagne, pas très loin du Chambon sur Lignon d’ailleurs, enfin à 100 bornes quand même, le ciel a pleuré jaune toute la journée d’hier aussi. Le Sahara nous tombait sur la tête et les couleurs évoquaient certains Turner.

Jazzi dit: à

« De HEC au voile… »

Ou de HEC à la voile d’étonnants voyageurs, comme Michel Le Bris, closer !
Entre mettre le voile ou mettre les voiles, je pencherais pour la seconde solution…

Jibé dit: à

« De HEC au voile…ce genre de parcours m’étonnera toujours. »
en même temps, si on peut finir au Vatican, ses jardins, ses fresques et ses combines, ça devient fun!

Jibé dit: à

Oui, mettre les voiles, c’est mieux…

Jazzi dit: à

« je doute qu’il y ait des « choses naturelles » dans
le « comportement humain » »

« Le sourire est un des premiers moyens de communication dont dispose un bébé. »

Cherchez la contradiction ?

Jazzi dit: à

L’Occupation et l’après guerre, grande période du cinéma français, Christiane.
Je me souviens de la réplique de Louis Jouvet à Simone Renant, dans « Quai des Orfèvres » de Henri-Georges Clouzot, où elle joue le rôle d’une photographe lesbienne : « En amour, vous êtes comme moi, vous n’avez pas de chance avec les femmes. »

Janssen J-J dit: à

Jésus qui ne parle jamais dans le vide car la nature a horreur de… Gide, prenait son thé au Sahara. Les sables arabes s’invitèrent alors en notre ô pays très chrétien sans crier gare, et comme par hasard, personne, ni Troie ni ailleurs, n’était là pour en repousser les chevaux. Que proposaient les Pen à jouir et le bon dieu, dans tout ça ? Rien. Il aurait fallu réfléchir avec eux plus tôt à la menace de l’invasion des réfugiés du réchauffement climatique et de la montée des eaux fluviatiles. Peut-être le sourire du perroquet de Flaubert nous aurait-il également d’un secours insoupçonné, obtenu la guérison commune ?
Bàv et à F. P. {« NIOQUE est l’écriture phonétique (comme on pourrait écrire inivrant) de GNOQUE, mot forgé par moi à partir de la racine grecque signifiant connaissance, et pour ne pas reprendre le GNOSSIENNE de Satie ni le CONNAISSANCE (de l’Est) de Claudel »|. (7.2.21_9.46)

christiane dit: à

Jibé dit: « Comme il est plaisant de vous lire tous, ce matin, c’est si apaisé
Merci à vous et belle journée!
Je renchéris, Christiane, le personnage de David Golder m’avait aussi marqué, à tel point que c’est de lui seul dont je me souviens vraiment (et de sa punaise de fille)
Dans ma campagne, pas très loin du Chambon sur Lignon d’ailleurs, enfin à 100 bornes quand même, le ciel a pleuré jaune toute la journée d’hier aussi. Le Sahara nous tombait sur la tête et les couleurs évoquaient certains Turner. »

Nos échanges, ici, Jibé, sont une façon de rebrousser chemin à l’intérieur de soi. On sait et on ne sait pas… on a oublié… Le dialogue nous permet de poursuivre ces choses continuellement perdues, qui nous ont traversés : des évènements irréversibles, des toiles, des livres (lus ou à découvrir). C’est marcher contre l’oubli… et saisissant la parole au vol, y répondre.
Jankélévitch écrivait : « Devant ces constellations instables et toujours modifiées et qui, comme l’actualité elle-même, se font et se défont sans cesse, l’homme serait désarmé s’il n’avait le pouvoir de répondre à l’improviste. »
C’est ce que nous faisons tous, ici, dans ces instants privilégiés de dialogue.
Ainsi cette évocation des toiles de Turner quand le ciel devenu ocre est sable. Telle était la couleur du temps pour vous : réminiscences envoûtantes, nappes de rêveries.
Le passé clignote partout dans cet espace-commentaires et nous fait signe.
Jankélévitch écrivait aussi : « Il n’y a pas de limite dans le temps à la mémoire de celui qui n’a pas vécu lui-même l’enfer dont il témoigne. Jamais je ne mettrai ma main dans la main des bourreaux. Je ne vous ferai pas le plaisir d’accepter une réparation pour l’irréparable. J’ai beau tendre l’oreille, je n’ai jamais entendu ce seul mot : pardon ! Je ressens donc en moi l’obligation de prolonger en moi des souffrances qui m’ont été épargnées. C’est le terrifiant, l’indicible secret que chacun porte plus ou moins en soi. »

christiane dit: à

Jazzi dit: « Christiane, en attendant ton livre, une petite leçon du cinéma français au temps de la Continentale, par tonton Tavernier. »

Merci, Jazzi. Je vais écouter.

Bloom dit: à

L’Occupation et le cinéma, Baroz, sujet à peu près épuisé par les historiens.
En revanche, l’Occupation AU cinéma (et le cinéma pendant l’Occupation au cinéma),constitue un matériau quasiment inépuisable.
Vu hier soir le téléfilm de Denys Granier-Deferre et Jean-Claude Grumberg, « 93, rue Lauriston » (2004).
« Oui, vous êtes bien au 93, rue Lauriston… C’est pour une dénonciation ? Oui… Vous êtes sûr de l’adresse ?… »
Les rejetons du couple Bony-Lafont, toujours dans les parages, sous une forme ou une autre.

et alii dit: à

POUR LES DESCENDANTS Célèbres des pilgrim fathers , il vaut mieux aller sur la toile qu’attendre les avis erdéliens qui viendront puisqu’ils en ont sur tout même si personne ne leur demande rien
Le Mayflower /meɪˈflaʊɚ/1 est un vaisseau marchand de 90 pieds (27,43 m) et 180 tonneaux du xviie siècle qui partit de Plymouth, en Angleterre. Ses passagers furent à l’origine de la fondation de la colonie de Plymouth, dans le Massachusetts.

En 1620, il transportait des dissidents religieux anglais, les Pilgrim fathers ou « Pères pèlerins », et d’autres Européens à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion2.

renato dit: à

Le chagrin n’explique pas tout car, à un moment s’estompe. Voir plutôt les 8 compositions de 1922.

christiane dit: à

Jazzi,
j’ai écouté. Intarrissable sur Le Corbeau et passionnant.
Bertrand Tavernier dit : « Je vivais dans un monde où on me parlait toujours de littérature. Mon père avait un éclectisme extraordinaire et il m’a donné le goût de Dumas, Hugo, certains poètes… (…) Avoir voulu entrer très jeune dans le monde du cinéma, c’était une manière inconsciente de me séparer de mon père et d’avoir mon propre domaine. (…) J’ai eu envie de faire des films car, tout à coup, j’avais envie d’apprendre et de comprendre quelque chose. »
Je crois qu’il a fait un bon choix !

Ce que Pierre Assouline dit de lui, dans le mensuel L’Histoire :
« […] Assez grande gueule, il est un partisan convaincu de la désobéissance civique, seul moyen de se mettre en règle avec sa conscience.
Si la belle épithète d’indigné n’avait été récemment galvaudée, on l’eût dite créée sur mesure pour lui. Du genre à s’enflammer facilement dans un débat et à chauffer une salle rendue amorphe par la langue de bois des politiques et des universitaires. Il n’arrête pas de parler, et même si c’est de la bataille de Crécy 1346 dont il a une intime connaissance, c’est toujours si dense qu’il ne viendrait à personne l’idée de le taxer de bavard. […] »
à retrouver dans ce lien :

https://www.lhistoire.fr/portrait/bertrand-tavernier-lhypermn%C3%A9sique

christiane dit: à

renato dit: « Le chagrin n’explique pas tout car, à un moment s’estompe. Voir plutôt les 8 compositions de 1922. »
Alors, comment analysez-vous sa décision ?

et alii dit: à

et n’oubliez pas qu’en anglais, un bateau est féminin si vous vouez arriver à bon port:
On September 16th 1620, the Mayflower sailed from Plymouth UK with just
102 passengers and crew on board with what William Bradford called “a
prosperous wind.”
She arrived some 66 days later, on November 21st, in Cape Cod on the US East
Coast and finally landed in the colony of Plimoth in the State of Massachusetts,
USA on December 21st 1620. The Pilgrim’s signed the Mayflower Compact
which the founding of modern day America was based…
The Mayflower sailing is celebrated by many in the US as the beginning of a
national legacy, and in the UK as the beginning of one of the most enduring
alliances the world has ever known. No other date so embodies the centuries of
shared cultural values and traditions that lie behind the “Special Relationship”.
visitplymouth.co.uk
WhatsOnPlymouth @visitplymouth
Contact
barbicantic@plymouth.gov.uk
+44 (0) 1752 306330
On September 16th 1620*, the Mayflower sailed from Plymouth UK with just 102
passengers and around 30 crew on board, with what William Bradford called “a
prosperous wind.”
She arrived some 66 days later, on November 21st, in Cape Cod on the US East
Coast and finally landed at the site that would become the colony of Plimoth, in
Massachusetts, on December 21st 1620. The Pilgrim’s signed the Mayflower Compact
which the founding of modern day America was based.

D. dit: à

Cette pauvre Pannier est devenue malgré elle le porte-étendard de la vaccination foireuse dont elle est sur le fond bien peu responsable.
Le responsable c’est le Maréchal Chef de guerre Macron.

et alii dit: à

Abordons à présent la question sous l’angle du romantisme. Les femmes étant interdites à bord, le bateau prenait une place sentimentale dans le cœur des marins. Privé de présence féminine, c’était une sorte de « transfert amoureux » qui s’opérait entre le marin et le navire. Le bateau était au marin, après sa propre mère, l’objet le plus proche et le plus chéri ! Dans la langue anglaise, l’emploi du genre féminin est valable pour tous les types de bateaux (sous-marin, navire, vaisseau de guerre, etc…). Exception faite pour l’épave. Dans ce dernier cas, on utilise le pronom neutre : « It ». Par exemple : She sunk (il a coulé), mais « to locate the wreck (l’épave) and determine its (sa)position on the seabed ». On utilise « its » et non pas « her » (sa) pour parler de la localisation de l’épave,
http://www.sailingthewords.com/anglais-designent-bateau/#:~:text=Vous%20le%20savez%20peut%2D%C3%AAtre,par%20le%20pronom%20%C2%AB%20It%20%C2%BB%20!

renato dit: à

J’ai déjà répondu : voir ces quelques composition de 1922.
Éventuellement, son évaluation très lucide de son talent — pour ce qui est de la composition.

et alii dit: à

donc LA BOUNTY
Joseph Banks, lors de son voyage avec le capitaine Cook, a observé que les Tahitiens se nourrissent du fruit de l’arbre à pain (le uru). Il est donc décidé, avec l’approbation du roi George III, d’acclimater l’arbre aux Antilles afin d’en nourrir les esclaves pour pas cher.

En 1787, His Majesty’s Ship Bounty ou HMS Bounty, ancien navire marchand, est racheté et rebaptisé par la Royal Navy. Il a pour mission de transporter des arbres à pain depuis Tahiti jusqu’en Jamaïque.

rose dit: à

d’autres Européens à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion.

Et alii
Ben, ya la dévotion en Bretagne, hein et les pélerinages à Anne.

et alii dit: à

Les dates de ses compositions sacrées sont très peu connues ; l’exemple le plus notable est peut-être l’anthem sur le texte They that go down to the sea in ships. En action de grâces pour un sauvetage providentiel du roi, menacé de naufrage, Gostling, qui fut de la fête royale, assembla quelques vers des Psaumes sous forme d’anthem, et demanda à Purcell d’écrire la musique. L’œuvre inclut un passage qui utilise tout l’ambitus de la voix de Gostling, commençant au ré le plus aigu et descendant deux octaves plus bas.

et alii dit: à

DAPRES WIKI Purcell
En 1690, il écrivit de la musique de scène pour la version de Dryden de La Tempête (The Tempest) de Shakespeare, dans laquelle on trouve les airs Full fathom five et Come unto these yellow sands. Il écrivit aussi la musique pour l’adaptation par Betterton de la Prophetess (appelée par la suite Dioclesian) de Fletcher et Massinger, et pour l’Amphitryon de Dryden.

et alii dit: à

En 1692, Purcell composa la musique de scène pour The Fairy Queen (une adaptation de A Midsummer Night’s Dream — Le Songe d’une nuit d’été — de Shakespeare), dont la partition fut redécouverte en 1901 et publiée par la Purcell Society.

DHH dit: à

De HEC au voile
le passage l de la grand ecole à la vie religieuse est moins exceptionnel qu’on pense en general
Polytechnique et l’ENS ont été les creusets où se sont formés en nombre significatif certains moines et nonnes

rose dit: à

Renato
Le chagrin n’explique pas tout avec le temps, il s’estompe.

Ma mère a eu six mois de bourrage de crâne type stalinien « ton mari merveilleux ». Bourrage fini depuis un an.
Il lui a fallu un an et demi, deux ans pour faire son deuil.
Elle garde de son mari un homme fidèle, en qui elle a fait confiance. Maintenant, elle continue.
Elle vit.
Amour toujours, mon cul.
Je souhaite à Charoulet une femme douce, plus intelligente que lui, plutôt silencieuse, de son âge, patiente.
Et que sa femme, à qui il a pris le passeport dans le placard de la chambre sans lui demander son accord, repose en paix.

Mon père n’était pas merveilleux.
Son fils ne lui arrive pas à la cheville.
Famille de merde.
J’en suis.

et alii dit: à

Purcell suite:
Enfin sa musique se retrouve au cinéma, avec la reprise, par la compositrice Wendy Carlos, de la marche extraite de sa Music for the Funeral of Queen Mary (Musique pour les funérailles de la reine Mary), jouée au synthétiseur dans le générique du film Orange mécanique de Stanley Kubrick (1972).

renato dit: à

« d’autres Européens à la recherche d’un lieu pour pratiquer librement leur religion. »

Voir l’origine de la communauté juive de San Nicandro Garganico — 1920 —.

rose dit: à

Mon père était un carcan.

Pas de chagrin.
Pas un regard derrière.e.

Jazzi dit: à

Chanter les louanges du Mayflower, c’est bien et alii, mais que faites-vous du génocide des amérindiens ?
Doivent-ils nous pardonner et nous remercier pour leur avoir apporté la civilisation ?

Bloom dit: à

Le deep fake est à gerber, Baroz.

et alii dit: à

autre compositeur célèbre qui eut des amis écrivains et dont des bons mots sont presque aussi célèbres que l’oeuvre et la vie;
Britten
« Pacifiste, Benjamin Britten est objecteur de conscience pendant la guerre. C’est notamment grâce aux encouragements du poète W. H. Auden12 qu’il vit ouvertement son homosexualité ; il entretient jusqu’à la fin de sa vie une relation de couple avec le ténor Peter Pears13, rencontré en 1937. Tous deux emménagent à Aldeburgh, un village portuaire du Suffolk dont Britten sera fait lord, en 1973, par la reine Élisabeth II14. Certaines de ses œuvres, notamment les pièces lyriques, laissent transparaître cette orientation avec « un minimum de déguisement »15 (à l’époque, l’homosexualité ne s’affichait pas). C’est le cas des opéras Peter Grimes, The Turn of the Screw16 (Le Tour d’écrou), Billy Budd17 ou encore de l’opéra testamentaire Death in Venice (Mort à Venise), d’après la nouvelle homonyme de Thomas Mann18.

Janssen J-J dit: à

donc, Arletty… mon coeur est français mais mon cul est international…
Accorderiez-vous votre pardon à ce niveau-là ou plus haut de la pratique collaborative ?… et si oui, à quel altitude comportementale, exactement, ne donneriez-vous jamais votre pardon ?… (vous qui fûtes horrifié par la tonte des femmes à la Libération ?)…

Intéressants fragments de points de vue sur le « pardon »… Mais comme tout sujet polémique à haute teneur morale, on ne peut rien en inférer sur les options idéologiques plus générales des erdéliens. Le seul fil conducteur d’explication possible discriminant les réponses reste : « est-il/elle juif.ve, ou pas ? » Et encore…

Jazzi dit: à

« Amour toujours, mon cul »

C’est votre opinion, rose.
Pourquoi la projeter sur votre mère ou Patrice Charoulet ?
Un peu de respect, svp !

Jazzi dit: à

« Le deep fake est à gerber »

Je te l’accorde, Bloom. Pas du meilleur goût !

puck dit: à

MC dit: à

Puck ne m’enrolez pas dans votre croisade anti-Flaubert, lequel est plus complexe que vous le pensez ou faites semblant de le penser, car on ne peut guère dire que vous faites dans la nuance. D’avance merci.
 »

ah bon ?

Flaubert est peut-être plus complexe que je ne le dis, n’empêche qu’une croisade ça reste une croisade ! et ça depuis Bush Jr et Saint Bernard de Clairvaux et ses célèbres prêches depuis le haut de la tour de la basilique de Vezelay.

et si vous lisez ce que dit Saint Bernard vous constaterez qu’à côté, avec Flaubert, je suis plutôt bisounours.

Cela dit j’aime pas ce sentiment de lire un auteur qui me ment. Et Flaubert est un menteur, il me ment au sujet de Félicité parce qu’on sait bien qu’il n’éprouve aucune empathie pour qui que soit, il me ment au sujet de tout.

non pas que je n’aime pas les menteurs, j’ai grandi à Marseille et j’ai appris à aimer les menteurs, mais je préfère un type qui me dit qu’il a péché une daurade de 35 kgs plutôt qu’un type qui fait semblant de se préoccuper d’une pauvre âme alors qu’il n’en a rien à foutre !

et ça quand on grandit à Marseille croyez-moi on apprend à reconnaitre ce qui pense ce qu’ils disent et les autres.

et puis j’ai une sainte horreur de ces gens qui font semblant de se préoccuper de leur prochain et des misères du monde alors qu’ils n’ont qu’une préoccupation : savoir si ses locataires paieront bien leur loyer !

si vous voyez ce que je veux dire.

puck dit: à

disons que chez Flaubert un texte comme « un coeur simple » c’est le truc qui fait déborder le vase !

s’il s’était cantonné à faire chier les bourgeois passe encore, mais commencer à toucher aux plus démunis quand on ne croit pas un mot de ce qu’on raconte alors là ça commence à craindre !

j’ai grandi à Marseille et croyez-moi, même si les types avec qui j’ai grandi n’était pas des efnants de choeur, ce genre de bonhomme comme Flaubert et sa Félicité ils l’auraientbalancé dans le vieux port avec un moellon attaché aux chevilles !

parce qu’il y a des choses qui sont sacrées avec lesquelles on n’a pas le droit de faire le malin !
et des femmes comme Félicité c’est sacré !

puck dit: à

ma foi, qu’ilmporte ! comme dirait l’autre « no country for old man ».

Jazzi dit: à

Justice pour les crimes contre l’humanité, Bloom. Raison pour laquelle ils sont imprescriptibles.

puck dit: à

cela dit j’aime pas Flaubert parce que j’ai peut-être côtoyé trop des corses dans ma vie.

dommage qu’il n’y ait pas plus de corses dans ce pays.

Janssen J-J dit: à

Il faut garder espoir depuis la révolution du sourire en Algérie qui a vu naître le Hirak
https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2021-1-page-5.htm?contenu=article
La jeunesse algérienne a d’autres choses à penser que le rapport de Benjamin Stora en vue de nourir le grand pardon de la France pour ses crimes coloniaux perpétrés durant 130 ans en « Algérie française ».

FX dit: à

Rendre justice sous le chêne à la Saint-Louis ou dans les tribunaux à la Nuremberg n’est qu’une formalité.
Juste une injuste formalité pour les victimes.
Rendre justice ne ressuscite pas les morts, alors on fait dans le symbolique et on envoie les coupables rejoindre leurs victimes dans l’au-delà.

Janssen J-J dit: à

@ PK, DXT ou HMLT… et puis j’ai une sainte horreur de ces gens qui font semblant de se préoccuper de leur prochain et des misères du monde alors qu’ils n’ont qu’une préoccupation : savoir si ses (leurs ?) locataires paieront bien leur loyer ! si vous voyez ce que je veux dire.

Non, je ne vois pas le rapport. Soyez + explicite, la grande gueule de Marseille ! Vous vénérez tout le monde à la fin (en verlan ou à l’envers)… Hop.

Jazzi dit: à

« on envoie les coupables rejoindre leurs victimes dans l’au-delà. »

Nous irons tous au paradis, FX !

Paul Edel dit: à

« Flaubert c’est le roi du type qui ne croit pas un mot de ce qu’il écrit. »Signé Puck.
Quand je lis ça, je tire le rideau. Lisez au moins sa correspondance.Lisez « un coeur simple » Mais vous, comme Dieu le père, vous connaissez les intuitions et le pensées secrètes,vous êtes un vrai pervers. ..Vous êtes à vous seul un petit tribunal du temps de Staline.

et alii dit: à

pour le rappel à « l’ordre » sur ce fil on a les bobbies:
londonLes « bobbies » de Londres sont aussi connus que Big Ben ou les cabines téléphoniques rouges au coin des rues. Mais savez-vous d’où vient leur nom ?

C’est l’homme politique Robert Peel (1788-1850), qui créa ces forces spéciales « modernes » en 1929, pour faire face à la criminalité qui grimpait en flèche!

Cette équipe de policiers fut appelée la « Metropolitan Police Force » : la « Met » et s’installa dans ses quartiers à Scotland Yard. … Du prénom de leur créateur, « Robert », on tira le surnom de « Bobby’s boys » (« les hommes de Robert »). En Irlande, les policiers furent appelés les « peelers ».

Pour bien distinguer ces policiers, on les affubla d’une « bombe » (comme pour la pratique de l’équitation). Ce couvre-chef tout rond est fait de velours bleu. Pour se moquer d’eux, on les appela également les « agrumes », peut-être du fait que leur chapeau avait la forme d’un presse citron ! Mais il gagnèrent la sympathie de tous grâce à leur efficacité.

Plus récemment, l’artiste de street-art (peinture et tag sur les murs des villes) Banksy, proposa une vision romantique des « bobbies » avec deux policiers qui s’embrassent (« Two Bobbies Snogging« ).

Bref, ils font autant partie du folklore qu’ils sont utiles ! A vous de tester leur légendaire bonne humeur en vous photographiant à leur côté lors d’un séjour à Londres.

Bibliographie : (en) William Cooke Taylor, Life and times of Sir Robert Peel, London, Peter Jackson,‎
Crédit photo : London Bobbies by Day Williams
https://blog.verdiehello.com/2015/10/19/les-bobbies-font-partie-du-patrimoine-anglais/

Paul Edel dit: à

La seule chose que je souhaite à Puck,comme à tout écrivain , c est d ‘ écrire les 44 pages « d’un cœur simple » dans son parcours littéraire.Le reste…

et alii dit: à

bobbies:
Brighton fait ses adieux aux baisers de Banksy
Cet article a plus de 9 ans
Le travail d’un graffeur, à l’origine pulvérisé sur le côté d’un pub de Brighton, pour être vendu et expédié en Amérique
Embrasser des graffitis de flics par Banksy
Graffiti de Banksy représentant deux policiers en train de s’embrasser. Il doit être vendu à une galerie américaine. Photographie: Alamy
Alexandra Topping
Jeu 21 avril 2011 20,46 CEST
38
Pendant des années, il a été le salut à deux doigts au monde de l’art conventionnel, un coup de fouet pour les homophobes et une plume dans la casquette non conformiste de Brighton. Mais maintenant, sept ans après sa création du côté du pub de Prince Albert, les «kissing coppers» de Banksy devraient être expédiés et mis en vente en Amérique.

L’œuvre, qui représente deux policiers dans un corps à corps passionné, est devenue un sanctuaire pour les fans de l’insaisissable graffeur et une étape régulière sur le sentier touristique de Brighton. Mais, après des attaques répétées contre l’œuvre d’art qui l’ont gravement endommagée, le propriétaire du pub a décidé de vendre l’original par l’intermédiaire d’une galerie de New York pour un montant considérable, estimé entre 500000 £ et 1 million £.

« When he put it on the pub it belonged to the pub and, if it is sold, all the money will go back to the pub, » said the owner Chris Steward. « It is very difficult to just keep the pub going, so a little break from that would be very welcome. »

Like many of Banksy’s street artworks, the kissing coppers has a colourful history. A Banksy emissary had sought permission on behalf of the street artist but the pub had no idea what to expect. « My first thought was, ‘oh no’, » admitted Steward. « I thought we’d get in loads of trouble for it. » And when a group of uniformed officers stepped out of their cars in front of the pub, he expected the worst. « I didn’t know what was going to happen but they all stood there and started taking photos of it, it was lovely, » said Steward.

But the work also attracted attention of a different kind. Within weeks two men were caught on CCTV daubing the image with black paint and were fined £40 for criminal damage, but soon after it was targeted again. After repeated attacks, Steward decided that to preserve the image it had to be removed.

In 2008 a specialist art restoration company used chemicals to transfer the image onto a canvas, and the original was replaced with a facsimile, encased in perspex. « I don’t think we are cheating people, » said Steward. « Maybe it’s a little bit misleading but it’s 80% a Banksy, just the stencil’s been done by somebody else. »

Anger about the sale of the work, which is set to be displayed at the Keszler gallery in New York this summer, was in evidence on the Brighton Argus website. with one local, Morpheus, worried about the possible repercussions. « If the council hear of this they might get the idea of selling the Royal Pavilion as another way to make money, » he wrote.

Others were more sanguine. « I can see the artistic merit but it is still vandalism, » wrote Sean Jenkins.

And for Lindsay Alkin, director of the Art Republic gallery in Brighton, one of the first vendors of Banksy’s work, the sale was a blow to Brighton’s cultural heritage. « What he does on the street should stay on the street, » she said. « It is part of Brighton’s culture, like an outside gallery, and now that is lost. »

Steward said he had attempted on several occasion to contact the artist with no success. Asked what he thought Banksy’s reaction would be to its possible sale, he said: « I think he’ll just shrug his shoulders and say that’s life. »

As 2021 unfolds …
… and you’re joining us from France, we have a small favour to ask. Through these turbulent and challenging times, millions rely on the Guardian for independent journalism that stands for truth and integrity. Readers chose to support us financially more than 1.5 million times in 2020, joining existing supporters in 180 countries.

For 2021, we commit to another year of high-impact reporting that can counter misinformation and offer an authoritative, trustworthy source of news for everyone. With no shareholders or billionaire owner, we set our own agenda and provide truth-seeking journalism that’s free from commercial and political influence. When it’s never mattered more, we can investigate and challenge without fear or favour.

Unlike many others, we have maintained our choice: to keep Guardian journalism open for all readers, regardless of where they live or what they can afford to pay. We do this because we believe in information equality, where everyone deserves to read accurate news and thoughtful analysis. Greater numbers of people are staying well-informed on world events, and being inspired to take meaningful action.

In the last year alone, we offered readers a comprehensive, international perspective on critical events – from the Black Lives Matter protests, to the US presidential election, Brexit, and the ongoing pandemic. We enhanced our reputation for urgent, powerful reporting on the climate emergency, and made the decision to reject advertising from fossil fuel companies, divest from the oil and gas industries, and set a course to achieve net zero emissions by 2030.
Pendant des années, il a été le salut à deux doigts au monde de l’art conventionnel, un coup de fouet pour les homophobes et une plume dans la casquette non conformiste de Brighton. Mais maintenant, sept ans après sa création du côté du pub de Prince Albert, les «kissing coppers» de Banksy devraient être expédiés et mis en vente en Amérique.

L’œuvre, qui représente deux policiers dans un corps à corps passionné, est devenue un sanctuaire pour les fans de l’insaisissable graffeur et une étape régulière sur le sentier touristique de Brighton. Mais, après des attaques répétées contre l’œuvre d’art qui l’ont gravement endommagée, le propriétaire du pub a décidé de vendre l’original par l’intermédiaire d’une galerie de New York pour un montant considérable, estimé entre 500000 £ et 1 million £.

If there were ever a time to join us, it is now. Every contribution, however big or small, powers our journalism and sustains our future. Support the Guardian from as little as €1 – it only takes a minute. Thank you.

Support the Guardian
Remind me in March
Accepted payment methods: Visa, Mastercard, American Express and PayPal

et alii dit: à

un « satiriste « que j’aime (non cité par Bloom ni personne encore:
En Avril 1720 Hogarth était un graveur dans son propre droit, au premières couches de gravure de bras, boutique factures, et des plaques de conception pour les libraires.

En 1727, il a été embauché par Joshua Morris, un travailleur tapisserie, afin de préparer un plan pour l’élément de la terre. Morris, cependant, entendu qu’il était « un graveur, et aucun peintre », et par conséquent diminué le travail une fois terminé. Hogarth lui poursuivi pour conséquence l’argent dans le Westminster Cour, où l’affaire a été décidé en sa faveur le 28 mai 1728. En 1757, il a été nommé Peintre sergent au roi.

et alii dit: à

à MONSIEUR COURT

. Par exemple, Igor Stravinsky l ‘ opéra Progrès The Rake, sur un livret de WH Auden, a été inspiré par la série de peintures de Hogarth de ce titre. Histoire courte Russell Banks « MALADE » est un récit fictif d’infidélité Hogarth comme dit du point de vue de sa femme, Jane. Les gravures de Hogarth a également inspiré la BBC pièce radiophonique « The Midnight House » par Jonathan Hall, basé sur le M. James Ghost Story « La manière noire » et la première diffusion sur BBC Radio 4 en 2006.

Maison de Hogarth dans Chiswick, Ouest de Londres, est maintenant un musée; buter l’un des plus connus de Londres carrefours – la Hogarth Roundabout.

Marie Sasseur dit: à

Yep, Bansky ( Bristol forever)

La Petite Fille au ballon (en anglais : Girl with Balloon) est une série d’œuvres d’art urbain par Banksy, une peinture au pochoir apparue pour la première fois en 2002 à Londres sur le pont de Waterloo à South Bank. Elle représente une petite fille qui tend la main vers un ballon en forme de coeur.
Une version ultérieure de cette oeuvre, dans un cadre créé par l’artiste, a été vendue aux enchères le 5 octobre 2018. Immédiatement après le coup de marteau final, l’oeuvre s’est autodétruite sous les yeux incrédules des acheteurs et des spectateurs, stupéfaits de voir l’œuvre partir en morceaux. Banksy affirme, vidéo à l’appui, que c’est lui même qui avait, dès l’origine, dissimulé une déchiqueteuse dans le cadre, pour le cas où le détenteur de son oeuvre tenterait de la revendre aux enchères

et alii dit: à

A l’époque de Hogarth, Londres abrite une petite communauté d’artistes britanniques et étrangers. Sur le modèle de l’Académie de peinture et de sculpture créée à Paris en 1648, un certain nombre d’académies privées voient le jour (notamment celle de James Thornhill). Ces petites académies revendiquent le statut d’intellectuels pour les artistes qui sont encore souvent considérés comme des artisans. En 1735, Hogarth crée sa propre académie. La même année, il est l’un des signataires d’une pétition présentée au Parlement qui deviendra la « Loi Hogarth » qui interdit de reproduire une œuvre d’art sans le consentement de l’auteur.

La création artistique est, à cette époque, prisonnière d’une hiérarchie très stricte, mettant en valeur la peinture d’histoire et la peinture religieuse (grands formats représentant des scènes historiques, mythologiques ou religieuses), puis les portraits, les paysages et enfin les natures mortes. Longtemps Hogarth aura l’ambition de devenir un grand peintre d’histoire, mais ses tentatives comme Sigismonde n’auront pas un grand succès, et son ami Henry Fielding dit de l’artiste qu’il fut un « peintre d’histoire comique ».

Enfin, il est nécessaire de préciser que l’art britannique n’existait pas vraiment, les grands artistes ayant laissé une trace en Angleterre étaient germaniques ou flamands, et les artistes britanniques étaient souvent condamnés à suivre les modèles du continent. Hogarth entreprit de créer une « école anglaise », de rendre à la Grande-Bretagne sa fierté artistique en imposant des genres et des thèmes nouveaux, en phase avec les transformations économiques et sociales du pays.

3. Forger la nation
http://cle.ens-lyon.fr/anglais/arts/peinture/william-hogarth

Alexia Neuhoff dit: à

« Morris, cependant, entendu qu’il était « un graveur, et aucun peintre », et par conséquent diminué le travail une fois terminé. »

Monsieur bouguereau est appelé pour brancher le décodeur.

Marie Sasseur dit: à

Quelle image vous vient à l’esprit au mot Bristol? Sans doute le Clifton Suspension Bridge, iconique, conçu par Brunel. Il mourut d’ailleurs avant de le voir dans sa totalité. Ingénieur de génie, visionnaire de renom, peu réalisent l’étendue de son portfolio. On lui doit par exemple le premier tunnel sous la Tamise (qui existe toujours et sert au métro londonien), la gare de Paddington et le chemin de fer jusqu’à Bristol, ainsi que quelques navires transatlantiques. Son chef d’œuvre, le SS Great Britain, aujourd’hui amarré dans le port de la ville, est ouvert au public.

Remontons le temps. Nous sommes en 1843 : cet incroyable paquebot à vapeur, destiné au transport des passagers, est le plus long au monde. C’est aussi le premier à être doté d’une coque de fer et d’une propulsion à hélice, la plus puissante jamais utilisée. Les hélices à elles seules pèsent 340 tonnes. Quel génie! s’exclament ses admirateurs. Quelle folie! répondent les autres, convaincus qu’il aurait coulé avant même d’avoir quitté la marina. Tous acquiescèrent toutefois – il s’agissait là de la plus incroyable expérience depuis la Création. Il eut, bien sûr des défis… comme de devoir élargir la sortie du port, trop étroite… mais il vogua avec succès entre l’Angleterre et les Etats-Unis, vers l’Australie aussi, avant de servir de cargo pour le charbon. Son acier fut réquisitionne en partie durant la Seconde Guerre mondiale, menant à sa décommission. Une fois à la retraite, il fut décidé que le SS Great Britain servirait de musée.

https://teatimeinwonderland.fr/2016/11/09/bristol-le-ss-great-britain-de-brunel/

Janssen J-J dit: à

[C’est l’homme politique Robert Peel (1788-1850), qui créa ces forces spéciales « modernes » en 1929, pour faire face à la criminalité qui grimpait en flèche!]

@ Vous recopiez tout et n’importe quoi, ma pauvre etalii… On se demande si vous lisez bien ce que vous balancez… sur la grande innovation de 1829 à Londres…
https://www.ottawapolice.ca/fr/about-us/peel-s-principles-.aspx
@ PE, il y a bien longtemps que son procès en « perversion staliniste » a été instruit, icite. On lui a « pardonné » car il a su faire montre de plus de subtilité. Il sait que nous aimons tous le personnage de Félicité, et pour se rendre intéressant, il en rajoute dans la méchanceté anti-flaubertenne à deux sous, pour faire enrager son monde. Ne tombons pas en ce panneau, chacun sait bien qu’il n’a jamais lu gustave, c’est évident. Le ‘pb’ de pk, c’est qu’il n’a jamais trouvé sa Bovary…

@ en revanche, rz l’a trouvée depuis longtemps. Et l’aima depuis toujours. Même. C’est un personnage attachant que l’on accompagne à distance, sans vouloir lui porter ombrage. Un « coeur souple », mais surtout déchiré.

Marie Sasseur dit: à

Flobere, de la littérature pour boniche écrit par un petit bourgeois, sans cesse en quête de l’approbation de la grande ( bourgeoisie )

Bloom dit: à

satiriste, non cité par Bloom ni personne encore:

On ne peut faire étalage de tout, et alii…Mais bien sûr, Hogarth est un très grand peintre de mœurs ‘à la Goya'(la série The Rake’s progress, The Beggar’s Opera…) et un graveur hors pair: son ‘Gin lane’ illustre à lui seul l’effet destructeur de cet alcool, importé des Pays-Bas par Guillaume d’Orange (gin orange)en 1668. C’est un théoricien de poids, aussi: ‘the line of beauty’, sur laquelle il disserte brillamment, orne son front, dans son autoportrait avec chien.
Dans le Kapital ‘The Englishness of English Art’, Nikolaus Pevsner lui consacre un chapitre entier, qui dit l’essentiel.
Cela étant, la francophobie farouche de Hogarth résonne de façon assez particulière en ces temps de Brexit/pandémie. Constante civilisationnelle?

Janssen J-J dit: à

@ MS et Bl./ le Bristol ?… c’est un hôtel prestigieux très fréquenté par les hauts fonctionnaires de Beauvau… Une concentration de flics et politiciens au m2 à nulle autre pareille y sévit… AB sut y forger de nouvelles loges maçonniques policières lors de ses rencontres déjeunatoires. On les a vues naître et fonctionner de très près lors de la première décade des années 2000.
https://www.oetkercollection.com/fr/hotels/le-bristol-paris/l-hotel/

Bloom dit: à

Robert Peel

a ‘peeler’, signifiait autrefois un « sergent de ville »…

Soleil vert dit: à

Tiens puck, pour avis

une traduction chiadée de A Whider Shade of Pale et un commentaire qui rapproche le texte de celui de Hotel California : la rencontre avec la mort

(Ça me fait penser à un autre tube planétaire : Hotel California (1969), du groupe Eagle.Les thèmes de l’ivresse (warm smells of coolitas, rising up through the air), d’une rencontre avec la mort ou un de ses avatars, la pièce fermée, le plafond évanescent (miror on the ceilings) et la boisson (pink champaign on ice. Même ambiguité, même destin)).

http://le.lutin.kikourou.net/billet.php?idbillet=555

idbillet=555

DHH dit: à

L’amour quasi charnel du marin pour son bateau c’etait aussi, si on en croit Zola , l’amour du machiniste pour sa locomotive ,qui existait pour lui sous un nom de femme à l’aube de l’histoire du chemin de fer

Jazzi dit: à

JJJ, je ne serais pas contre le fait que vous m’offriez un abonnement annuel au SPA de l’hôtel Bristol !

Janssen J-J dit: à

je pourrais, jzm, mais il faudrait m’apporter une attestation de votre appartenance à la maison poulaga ou, du moins, à une « fraternelle ». Je ne dispose pas, hélas, d’autres canaux… Cela dit, croyez-moi, il existe d’autres spas plus attrayants et moins chers à l’abonnement sur la capitale. Bàv,

Bloom dit: à

décade

3xJ, une décade, en fransözich, c’est 10 jours. A decade, en angliche, c’est une décennie.

Cela dit, je ne vois pas le rapport Bloom/ Bristol (l’hôtel, pas la ville d’adoption de Martin Parr).

x dit: à

Par association d’idées, mais il ne s’agit plus de Hogarth, le serviteur et héritier de Samuel Johnson, Francis Barber

https://www.metmuseum.org/art/collection/search/681466

Samuel Johnson qui écrivait : « How is it that we hear the loudest yelps for liberty among the drivers of negroes? »

Jazzi dit: à

La « fraternelle » erdélienne, avec un certificat de Passou, c’est bon, JJJ ?

MC dit: à

Je signale à Puck que nous ne savons pas ce qu’ a pu dire St Bernard a Clairvaux, ni comment il s’est fait entendre. Le fait intéressait beaucoup Malraux. Qu’ on ne soupçonnera pas’ d’être une grenouille de benitier. Alors n’ inventons pas ce que nous ne connaissons pas, svp. Je vous renvoie aux oeuvres de St Bernard si vous ne me croyez pas. Il se trouve que je me suis un peu intéressé à l’ auteur du De Consideratione en son temps. Pour le reste, bien d’accord avec le voeu de Paul Edel.

et alii dit: à

l’erdélien aux poules aspire-t-il le H DE hen?

Bloom dit: à

tous ses portraits n’étaient pas des charges, des caricatures (x)

Granted, mais ce ne sont pas les portraits de ses domestiques qui en font une figure historique majeure de la culture anglaise.
Les paysages classiques à la Claude Lorrain de Turner ont leur mérites, mais ce sont les tableaux impressionnistes nébuleux tels ‘Rain Steam and Speed’ qui témoignent de son génie et marquent un tournant dans l’histoire de la peinture.
Voir Ruskin et ses ‘Modern Painters’.

Petit Rappel dit: à

Vous avez tout à fait raison pour Hogarth, Et Alii, et la genèse du rake’s Progress. Cela dit, il y a un aspect de cet artiste qui n’a pas encore étr récupéré, et celam’tonne, c’est ce que nos Maries6Antoinettes d’aujourd’hui appelleraient l’engagement pou la cause animale.Il y a une série d’estampes au moins là dessus, et la petite histoiire veut qu’un anglais se soit exclamé devant un autre qui maltraitait j crois son cheval: »Arrete, malheureux! Tu n’as donc jamais vu une estampe de Hogarth! » se non e vero…
Pour le lien sur la Bretagne, il s’en faut de beaucoupque le costume folklorique oit ystématiquement porté dans ces célébrations.Disons plus justement qu’il arrive qu’on le mette encore.
La Révoluion a certes brulé l statue originale de Ste Anne, comme le décor splendide de la cathédrale de Quimper, mais: dans le cas de Sainte Anne, la statue trouvée par le voyant avait déjà été retaillée au Dix-Septième siècle par les Capucins! De la statue originelle, il ne restait donc pas grand chose, et on ne peut savoir si c’était bin une statue de Ste Anne, ou une autre Gallo-Romaine, le champ du Bocenno ou elle a été trouvée ayant contenu en des temps reculés une chapelle à Ste Anne, mais aussi un multitude d’objets gallo-romains!
La méchante révolution n’a pourtant pas détruit, seconde erreur, la grosse église de Nicolazic. C’est Napoléon III au retour de son voyage en Bretagne ou il fut princièrement accueilli, qui débloqua les fonds pour l’actuelle Basilique. Ce qui entraina la destruction de l’ancienne! Ce voyage étant de 1858, on ne peut vraiment pas dire que la révolution y soit pour quoi que ce soit!
Cette notion de patrimoine immatériel est très astucieuse, car elle flatte l’amour-propre local, quel qu’il soit et évite d’avoir à se pencher sur des problèmes plus urgents. Elle parait en outre avoir des avantages économiques, mais là, je suis plus sceptique, quoiqu’il soit bien connu que cette respectable administration soit au dessus de tout soupçon quant à la pratique des pots de vin pour faire avancer les dossiers!
Bien à vous.
MC

Marie Sasseur dit: à

Les loges maçonniques en GB.

« En Angleterre, les loges évoluèrent de la même manière à partir de 1607, sous la protection de l’Écossais Jacques Stuart, devenu roi d’Écosse et d’Angleterre sous le nom de Jacques Ier en 1603, mais cette fois-ci le mouvement de modernisation alla beaucoup plus loin. En effet, la Renaissance avait alors porté ses fruits. Partout en Europe, la philosophie était enfin sortie du carcan scolastique. À Londres, en particulier, on se passionnait pour les sciences et les arts, pour l’alchimie (la chimie n’existait pas encore) comme pour la mécanique céleste, pour l’hermétisme comme pour la philosophie classique. À l’issue de terribles guerres de religions et de successions, à la fin du xviie siècle, avec entre autres la « Déclaration des droits » de 1689, l’esprit de réforme souffle sur les institutions britanniques, la Grande-Bretagne devient le phare de l’Europe.

Le xviiie siècle Fondation de la Grande Loge d’Angleterre, dite plus tard des « moderns »

Peu de temps après la création du Royaume de Grande-Bretagne (1707) et l’arrivée au pouvoir de la Maison de Hanovre (1714), à l’occasion de la Saint-Jean, à l’été 1717, quatre loges de Londres connues sous le nom des tavernes dans lesquelles elles se réunissaient, « At The Goose and Gridiron »[2], « At the Crown », « At the Apple Tree » et « At the Rummer and Grapes » constituent la première obédience maçonnique de l’histoire, la « Grande Loge de Londres », dont le pasteur écossais James Anderson rédigera avec l’aide du pasteur d’origine française Jean Théophile Désaguliers les constitutions en 1723[3].

Wiki

L’une des loges, de Londres et de Westminster, a été fondée dans la taverne londonienne,  » l’ oie et le grill ».

Il est amusant de signaler ( souvenir de la lecture d’un roman) à Londres, les oies de Winchester…

« The brothels were licensed by the Bishops of Winchester, so the prostitutes who worked in them  were known as “Winchester Geese”.  When they died, they were interred, with the other “Outcast Dead”,  in an unconsecrated burial ground known as  “Crossbones Graveyard”.  The graveyard remained in use up until the nineteenth century. »

MC dit: à

JJJ
AB? Meme si l’Acacia ne m’est pas connu,question de volonté personnelle, Pourquoi ne pas l’appeler par son nom et prénom? C’est quand meme le seul Grand Maitre de ces dernières années dont le public, à tort ou à raison, se souvienne un peu…

Marie Sasseur dit: à

@ » « fraternelle » erdélienne » ?

 » Brother » Rudyard Kipling.

Marie Sasseur dit: à

Un autre maçon célèbre. ( au service de la reine)

« Il fut reconnu comme un éminent physicien, professant à Oxford, Cambridge et à Edimbourg.En 1871, il traita le petit-fils de Victoria du typhus et fut anobli par la reine en remerciement.

 Il devint le médecin personnel de la reine, en 1887. Il eut une attaque la même année qui le laissa paralysé légèrement du côté droit. Il fut frappé d’attaques à 3 reprises et eu d’autres alertes, mourrant un mois après la dernière attaque.

Robert James Lees (médium de la reine) prétentdit avoir eu une vision l’accablant et Michael Harrison vit en lui le chirurgien royal inconnu qui aurait vengé son fils atteint par une maladie vénérienne.

C’est en 1970 que la thèse de la culpabilité de Gull fut faite par le Dr Thomas STOWELL dans un article de la revue le Criminologiste.

Chose inhabituelle dans la déontologie du corps médical, c’est le gendre de Sir Gull, le Dr Théodore Dyke ACLAND qui rendit compte de la mort du physicien.

Il fut également rapporté que Sir Gull avait des crises d’amnésie après son attaque de 1887, et une fois il fut trouvé avec du sang sur sa chemise.

L’article de STOWELL accusait le Prince Albert Victor, petit-fils de la reine, qui devait un jour devenir roi, des meurtres de Whitechapel. Il y associa Sir William Gull, médecin de la famille royale, qui avait admis dans son dispensaire le prince soigné pour son affection.

A cela, il ajoute le fait que la nuit d’un meurtre à Whitechapel il fut clairement reconnu. Il ne précise pas qui le reconnut, sans doute par manque de déclaration.

Frank SPIERING dans son livre « Prince Jack » reprend la thèse de STOWELL. affirmant avoir retrouvé un registre d’admission conservé à l’Académie de Médecine de New York. Un patient de Gull est aussi proposé, il s’agit de J.K. STEPHEN. »

http://jackleventreur.free.fr/Suspectes/Gull.htm

et alii dit: à

Le port de la minijupe, développé par la styliste anglaise Mary Quant au début des années 1960 a été très vite popularisé dans le monde occidental. Devenue un des symboles de la libération de la femme, la minijupe fut l’une des manifestations de l’évolution des mœurs vestimentaires féminines.
Vous pouvez renfiler votre Burberry:on sait!

Janssen J-J dit: à

1 => en fransozicht, deux décades de cinq ans correspondent à une décennie. On ne parle pas de jours, mais d’années…

2 => Bloom/Bristol, anéfé… rien à voir… une erreur de destinataire, mille excuses.

3 => non, la fraternelle erdélienne n’est pas maçonnique. Pra csqt, je ne peux hélas rien pour elle.

4 => Si AB est si tellement célèbre, pourquoi en rajouter dans le mielleux ?…

Bàv,

Bloom dit: à

Avant les 80 mins de détente, petite devinette.
A la question
‘Êtes-vous anglais?
qui a répondu:
‘Au contraire’
????

et alii dit: à

Chapeau melon et bottes de cuir est le titre français de deux séries télévisées : la série britannique The Avengers et sa suite, la série franco-canado-britannique The New Avengers. Ces deux séries, mélangeant espionnage, science-fiction et action, mettent en scène le personnage de John Steed, un agent secret britannique.

Soleil vert dit: à

Suis dans la lecture d’un roman ayant pour cadre les sociétés secrètes de Yale (l’université maçonnique). Bien sur ça deborde dans le fantastique, mais ces sociétés existent bien sur. L’une d’entre elle « Skull & Bones » a eu pour membre les Busch père et fils.
Les os emblèmes de la confrérie proviendraient d’une profanation d’une tombe indienne.

On est loin des rites maçonniques ou du Cercle des poètes disparus.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/97/Bonesmen_clock.jpg

Soleil vert dit: à

(l’université maçonnique).

l’université américaine

j’ai pas prononcé le bon rituel orthographique

Jazzi dit: à

Oscar Wilde, Bloom ?

et alii dit: à

Mappin & Webb est une société de joaillerie dont le siège est au Royaume-Uni . Mappin & Webb trouve ses origines dans un atelier d’argenterie fondé en 1775. Il possède désormais des magasins de détail au Royaume-Uni. Elle détient des mandats royaux auprès de monarques britanniques depuis 1897. Le maître artisan de la société, Mark Appleby, est l’actuel bijoutier de la Couronne du Royaume-Uni. [1]
Mappin & Webb retrace ses origines en 1775, lorsque Jonathan Mappin a ouvert un atelier d’ argenterie à Sheffield , alors devenu aujourd’hui un centre majeur du commerce anglais de l’argent. L’entreprise est finalement devenue Mappin Brothers. [2]

renato dit: à

‘Êtes-vous anglais?
‘Au contraire’

Beckett

Jazzi dit: à

« non, la fraternelle erdélienne n’est pas maçonnique »

Pour les « brothers » on en sait rien mais pour les « sisters », il semblerait bien que Marie Sasseur en soit…

Alexia Neuhoff dit: à

– Êtes-vous anglais, Monsieur Beckett ?
– Au contraire.

puck dit: à

MC dit: Je signale à Puck que nous ne savons pas ce qu’ a pu dire St Bernard a Clairvaux(…)
 »

veuillez signaler à MC que ce n’est parce que nous ne savons pas ce qu’il a dit qu’il nous est interdit de l’imaginer !

et vu les bains de sang qui s’en sont suivis ce qu’on imagine c’est qu’il ne devait pas s’agir que cela ne devait pas se réduire à un message évangélique prônant l’amour du prochain !

à partir de là merci faire remarquer à MC que j’en ai jamais appelé à crucifixion de Flaubert ! même si j’avoue que l’idée m’en est venue.

puck dit: à

@Paul Edel, l’extrait d’une lettre à mme des Genettes :

« (…) Mon Histoire d’un Coeur simple avance très lentement. J’en ai écrit dix pages, pas plus ! Et pour avoir des documents j’ai fait un petit voyage à Pont-L’évêque et à Honfleur ! Cette excursion m’a abreuvé de tristesse, car forcément j’y ai pris un bain de souvenirs. Suis-je vieux, mon dieu ! Suis-je vieux !
Savez-vous ce que j’ai envie d’écrire après cela ? L’histoire de saint Jean-Baptiste. La vacherie d’Hérode pour Hérodias m’excite. Ce n’est encore qu’à l’état de rêve, mais j’ai bien envie de creuser cette idée-là. Si je m’y mets, cela me ferait trois contes, de quoi publier à l’automne un volume assez drôle.
Mais quand reprendrai-je mes deux bonshommes ? (…) »

puck dit: à

@Paul Edel, extrait d’une autre lettre envoyée à la même en juin :

« (…) L’Histoire d’un Cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Hélas ! Oui, l’autre samedi, à l’enterrement de George Sand, j’ai éclaté en sanglots, en embrassant la petite Aurore, puis en voyant le cercueil de ma vieille amie.(…) »

puck dit: à

Paul Edel, la phrase à retenir étant bien sûr : « Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. »

tout relève d’un objectif chez Flaubert, d’une intentionnalité, il se préoccupe moins de ses personnages eux-mêmes que de l’effet qu’ils produiront sur le lecteur.

a-t-on le droit de dire que pour moi c’est ce qu’on peut retrouver de pire chez un écrivain ?

parce qu’à partir de là on comprend que cette pauvre Félicité n’est qu’une marionnette dans les mains de Flaubert, il ne fait rien d’autre que l’instrumentaliser pour arriver à ses fins.

c’est ce que j’ose appeler un procédé abject.

si maintenant vous voyez une chose de l’ordre du tribunal bolchévique dans ce qui n’est qu’un avis critique ça en dit long sur ce que vous avez vous-même représenté dans l’univers de la critique littéraire !

espèce de zouave !

puck dit: à

Paul Edel, non vous n’êtes même pas un zouave, vous n’êtes qu’un charlatan qui aura passé sa vie à se nourrir de ses admirations et de ses idées toutes faites !

tribunal bolchévique… j’y crois pas on dirait du pedro.

MC dit: à

« Il n’est pas intedit de l’imaginer »
oui mais ça n’a pas grande rigueur.
Déjà que votre Flaubert est un Flaubert de carnaval, largement imaginé sur la foi de quelques phrases à la Des Genettes…
« un procédé abject »? Comme vous y allez! à ce moment là, tout ce qui est réflexion sur la fable, l’émotion qu’elle suscite, ce que l’auteur a voulu faire , est procédé abject.
Et l’on peut bruler avec ces principes là, entre autres les préfaces de Molière, de Corneille, de Racine, qui font pafois savoir au lecteur ce que ces malheureux voulaient faire, pour ne parler que d’eux.
il doit il y avoir aussi pas mal d’auteurs abjects chez les Romantiques ,et jusqu’à nous du moins selon vos critères.Je ne sais meme pas si la lettre du voyant s’en tirerait.
NE PAS CONFONDRE AVIS CRITIQUE ET ARGUMENT AD HOMINEM; Merci.

christiane dit: à

Jazzi dit: «non, la fraternelle erdélienne n’est pas maçonnique »
Pour les « brothers » on en sait rien mais pour les «sisters», il semblerait bien que … »

Jazzi,
S’il en était tu les reconnaîtrait à leurs qualités humaines, à leur goût du silence, de la recherche, de la solidarité. Ceux et celles que j’ai connus étaient de vrais humanistes et souvent de grands intellectuels, artistes, musiciens. La discrétion et la mesure en toute chose. Le courage aussi, étaient leur marque. Ce n’est pas une fraternité de puissance mais de service et de réflexion.

christiane dit: à

reconnaîtrais

christiane dit: à

Puck, des personnages de roman, marionnettes ? C’est certainement beaucoup plus profond que cela. Ces personnages sont enfantés par le romancier puis grandissent et prennent parfois le pouvoir. N’est-ce pas vous qui m’avez donné à lire l’immense et étrange roman de Gilbert Sorrentino « Mulligan stew / Salmigondis » ?

bouguereau dit: à

hallons bon meussieu courte..a essayer de raisonner un âne gras qui veut encore du foin on se donne des grands oreilles soi même..drihihon va te traiter de mélomane

bouguereau dit: à

pour les « sisters », il semblerait bien que Marie Sasseur en soit…

leur fait pas honte baroz..elle rase la paquerette en mode avion

bouguereau dit: à

NE PAS CONFONDRE AVIS CRITIQUE ET ARGUMENT AD HOMINEM

..d’un âne c’en est même point meussieu courte..

Janssen J-J dit: à

les vrais frangins ou les vraies frangines ne laissent généralement pas apparaître leur appartenance. La plupart d’entre eux.elles, vrai.es humanistes sont des gens simples, pas des intellectuels ni des artistes, ni des musiciens… Parfois des boulangers, des employés de mairie, des associatifs en collectivités territoriales, des cadres d’entreprise, des secrétaires, des ouvriers, des infirmières du bâtiment…, des gens discrètement cultivés, des autodidactes bien souvent, sans esbroufe, qui s’efforcent d’aider calmement leurs proches et leurs entourages à marcher droit, tout en continuant à se vaquer, comme si de rien n’était, … n’était cette foi humaniste laïque indestructible, comme chevillée au corps. Du moinss, parmi ceux que je connois le mieux. Les « utilitaristes-arrivistes » (il y en a toujours une minorité) ne m’intéressent guère. On les sent à plein nez, en général, et on les fuit aisément.
Bàv,

bouguereau dit: à

‘Êtes-vous anglais?
qui a répondu:
‘Au contraire’

une anglaise qui aime la levrette..c’était pas bien dur

bouguereau dit: à

Cette notion de patrimoine immatériel est très astucieuse, car elle flatte l’amour-propre local

vdqs qu’il dirait lassouline

bouguereau dit: à

Les « utilitaristes-arrivistes » (il y en a toujours une minorité) ne m’intéressent guère. On les sent à plein nez, en général, et on les fuit aisément

pas toujours qu’il disoit wolfie..

bouguereau dit: à

« Ne jamais pardonner à ces minables rouage du nazisme ordinaire, mais cultiver une amitié de 40 ans avec leur fille, that’s the way to do it »

lassouline a déjà dit qu’il faudrait faire du lobihingue pour qu’il y ai bcd (big cut dick) à coté de la rubrique bbc dans pornhub..et qu’il e avait marre de faire tout l’boulot tout seul

et alii dit: à

chouette, si on en vient à parler de NEWTON, dommage de l’oublier, on lui doit tant et il a osé regarder le soleil pour nous,lui, pas l’homme aux poules! qui enfin ne me harcèlera plus(à ce qu’il dit)
donc la malle où il avait rangé ses papiers a été mise aux enchères, les papiers dépouillés et étudiés par Loup Verlet ;
https://www.persee.fr/doc/licla_0992-5279_1995_num_25_1_2310

bouguereau dit: à

Banksy, proposa une vision romantique des « bobbies » avec deux policiers qui s’embrassent (« Two Bobbies Snogging« )

chtement jaime beaucoup flauber pour toute sa formidable cuisine qui fait sale sur le plan de travail polo..mais touducontraire banksy c’est vraiment un trouducul de brit

x dit: à

Bloom, précisément ! Je supposais les uns bien connus, souvent mentionnés et vus, présents à l’esprit de tous alors que l’autre l’était moins.
Il n’y avait pas volonté de contredire mais de compléter ce que vous aviez écrit, sinon il ne me restait plus qu’à me taire (should I take the hint?)

Je crois qu’en fait je me fous complètement des tournants en art (ne pas répéter ce qui a été fait comme moteur d’une « modernité » ou du moins d’un renouvellement, de nouvelles explorations, oui — à condition de ne pas confondre avec l’idée d’un « progrès », d’une « avancée »).
En revanche, ces portraits-là me paraissent, paradoxalement peut-être, plus proches de nous, des figures d’une humanité inchangée et comme tels ils me « parlent » bien davantage que les conversation pieces, les tableaux de mœurs plus ou moins enfermés dans une période, des situations, des usages qui ne sont plus les nôtres (le binge drinking se pratiquant moins avec l’enfant au sein), d’où leur fortune en tant qu’illustrations documentaires.
Je dois manquer de sens historique.

Cela dit, faire poser ses domestiques, les placer (même groupés comme sur un croquis) au premier plan, sans occupation justifiant leur présence dans le tableau, s’intéresser à leur apparence personnelle, à leurs traits, leur carnation, suggérer des personnalités différentes (même si le tableau a pu jouer un rôle « publicitaire ») ne me paraît pas dénué d’intérêt.
Même remarque pour le portrait (supposé) de Francis Barber pour lui-même et non comme faire-valoir.

bouguereau dit: à

Et bien c’est une imbécilité !

renfield est une piche triste baroz..c’t’année personne viendra jouer avec mon wiche

Janssen J-J dit: à

Voici l’étonnant portrait que dressa Francis Carco de Jésus-la-Caille, un célèbre parmi les apaches de la Butte, en 1914. Bel ado marlou en petite gouape, dont les femmes raffolaient et auraient toutes voulu l’avoir pour mac, même si son « vice » le portait plutôt vers le Corse, son homme en prison.
« Fernande n’avait pas le courage d’examiner les raisons de cet amour. En effet, il n’était pas qu’un gigolo fardé. Et l’amour importe peu. Mais, à Montmartre, où les hommes se partagent en deux catégories distinctes, Jésus-la-Caille tenait à la fois des deux types et il profitait d’un mystérieux pouvoir dont se défendaient mal d’habitude les filles qui se voyaient en lui. Cela faisait son charme, un charme étrange, d’une confusion douloureuse. Un charme ignoble… Et jusqu’à l’atroce -et presque littérale- copie des femmes, tout aidait au prestige qu’il prenait aussitôt sur celles qui ne s’en défendaient point ».
Du métrosexuel popu avant la lettre, quoi !… Fr. Carco, prix Goncourt, le cousin de Jérome Carcopino, autre malfrat de funeste mémoire, selon DHH. Je me demande ce qu’en pense l’erdélie, de ces romans d’avant guerre. Valent-ils encore le coup d’être revisités par des paul edel, histoire de nous extraire du consensus de l’aristocratie proustienne ou de l’esthétique stendhalienne…
Bàv,

bouguereau dit: à

rvla l’ane en patalon comme à lile de ré..haro meussieu courte haro

Jazzi dit: à

Après l’homme au rat l’homme aux poules, mais de quelle perversion s’agit-il ? Et pourquoi pas l’homme au coq !

Bloom dit: à

Beckett, indeed.
(Wilde aurait effectivement pu le dire, ou GB Shaw)

bouguereau dit: à

Du métrosexuel popu avant la lettre, quoi !

5mn c’est pas longtemps et son wiche y sra content qu’elle dirait bonne clopine

et alii dit: à

et- à nommer des médecins, je ne veux pas oublier
William Harvey, né à Folkestone (Kent) le 1er avril 1578 et mort à Roehampton à Londres le 3 juin 1657, est un médecin anglais. On lui attribue la découverte et la démonstration de la circulation sanguine générale, dans son ouvrage majeur de Motu Cordis (1628).

D. dit: à

Le coq au vin c’est bon.
La poule au pot aussi.

et alii dit: à

harvey était l’aîné d’une famille de neuf enfants!

Jazzi dit: à

Jésus-la-Caille préfigure Divine de Jean Genet, mais en plus « daté » (plus réaliste et moins poétique) au niveau de l’écriture, JJJ.

D. dit: à

Triste pour le minet, Soleil vert. J’ai pensé à lui tout-à-l’heure en passant sur son ancien territoire.

Jazzi dit: à

Ou même James Joyce, Bloom.

bouguereau dit: à

Monsieur bouguereau est appelé pour brancher le décodeur

faut pas confonde bouda pas content havec boudai alesquia

et alii dit: à

en ANGLETERREc’est là que pour la première fois j’ai planfé la tente dans le pré d’un habitant (avec son
autorisation)

et alii dit: à

planté

bouguereau dit: à

Le coq au vin c’est bon.
La poule au pot aussi

c’est pas du bequette dédé..t’as faux

Bloom dit: à

une anglaise qui aime la levrette..

Va plutôt voir du côté des ‘carpet burns’, le Boug, le vrai sens du confort anglais.
(Pas de Robert Burns, le chantre écossais – robert + burns, je comprends que ça te parle…!)

Bloom dit: à

Ou même James Joyce, Bloom.

Non, car il n’était pas protestant, comme les 3 autres, anglo-irlandais…tout un micmac identitaire épuisant.

Janssen J-J dit: à

@ Jésus-la-Caille préfigure Divine de Jean Genet, mais en plus « daté » (plus réaliste et moins poétique) au niveau de l’écriture, JJJ.
___
Allons bon !… Mais si Genet a pompé Carco, qui Carco a-t-il pompé ?… Pompéi sous le Vésuve, peut-être ?

@ des « pattes d’éph… », au début du 20e s., ça existait apparemment, on en trouve dans ce roman…
Pas besoin d’aller m’chercher des ânes-culotte dans l’île de ré, jmb, hein !

christiane dit: à

JJJ,

« Des vrais frangins ou les vraies frangines ne laissent généralement pas apparaître leur appartenance. La plupart d’entre eux.elles, vrai.es humanistes sont des gens simples, pas des intellectuels ni des artistes, ni des musiciens… Parfois des boulangers, des employés de mairie, des associatifs en collectivités territoriales, des cadres d’entreprise, des secrétaires, des ouvriers, des infirmières du bâtiment…, des gens discrètement cultivés, des autodidactes bien souvent, sans esbroufe, qui s’efforcent d’aider calmement leurs proches… »

Les uns et les autres… Oui, absolument mais pas d’exclusion. Ils ont les mêmes qualités humaines.
Oui, j’en ai connus et de tres près, que j’ai estimés et même plus…

Jazzi dit: à

« que j’ai estimés et même plus… »

Les amours franc-maçonnes de Christiane, ça promet d’être chaud !

Jazzi dit: à

« en ANGLETERREc’est là que pour la première fois j’ai planfé la tente dans le pré d’un habitant (avec son
autorisation) »

« qui a répondu:
‘Au contraire’
une anglaise qui aime la levrette.. »

C’était donc et alii, bien sûr !

Janssen J-J dit: à

@ Jean Genet est une Reine,

encore un poncif hétéro sur Genet…, à la peau dure à cuire, apparemment, jzmn.

christiane dit: à

Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews dans son émission « Repères ». Entre autres sujets, débat autour d’une campagne d’affiches dans le métro liée à la sortie d’un livre « Le tatoueur d’Auschwitz » qui provoque pas mal de remous…

Paul Edel dit: à

Extrait du roman Jesus la Caille de Francis Carco (qui vécut avec Katherine Mansfield) : »Toutes les rues étaient pleines de refrains ; et le soir, vers neuf heures, quand il faisait beau, l’éternelle idylle recherchait l’ombre propice des ruelles de la Butte et les cabarets enfumés où, sous la lampe, discutent sans cesse des poètes désolés.
C’était aussi trois fois par semaine, les danses ardentes et chaloupées du Moulin de la Galette, où fréquentent indistinctement trottins et gigolettes, calicots valseurs, barbillons, rapins et curieux. Régulièrement Fernande et La Caille montaient au Vieux Moulin et, dans la salle immense qui retentissait de musique et de cris, tournaient lentement aux bras l’un de l’autre. Ils ne se quittaient que si Fernande attirait l’attention d’un flâneur avouable. La raison l’exigeant alors, La Caille rejoignait ses amis.
Ils buvaient à gauche, dans un coin de jardin que la lumière électrique n’incendiait pas de sa clarté trop vive. Olga, Titine et ses béguins, la Rembourrée, Gueule d’Amour s’y rencontraient. On fêtait le gigolo de Fernande ; Titine le félicitait avec des sous-entendus railleurs de s’être « retiré de la circulation », Gueule d’Amour amenait une pauvre petite coureuse de bastringue, la Julie, par qui il se laissait adorer. Il lui permettait de danser avec « les copines » qu’elle avait dans le bal, et ne se gênait point devant elle pour afficher ses manières, ses petits rires et son impudence. On s’amusait.il faisait bon. Vers onze heures, la « société » se retirait volontiers dans un des étroits débuts des rues qui descendent jusqu’au boulevard de Clichy.
Ces soirées rappelaient à la Caille l’époque la plus insouciante de sa vie. S’il n’allait pas jusqu’à reprendre ses habitudes, c’est que , sans Bambou qui se morfondait à la Santé, dans sa cellule, il ne se sentait aucun zèle pour rien. Fernande l’entretenait et se montrait jalouse. Il ne la trompait pas.
-J’ai mon blot, disait-il aux copains assis à sa table. Quoi de plus ?
-Hé ! lui répondaient-ils, méfie-toi, ça casse toujours avec une gonzesse .
Mais La Caille déclarait :
-J’la tiens, puisque, depuis quatre mois qu’on est ensemble, j’lai pas encore cognée une seule fois. »

puck dit: à

MC : « il doit il y avoir aussi pas mal d’auteurs abjects chez les Romantiques »

c’est vrai et c’est là un élément crucial chez Flaubert quand on sait son positionnement vis à vis du romantisme, je pense qu’à un certain moment il a voulu tourner le dos au romantisme, mais il n’y est pas vraiment parvenu.

quant à l’attaque ad hominem quand on parle d’une oeuvre et de son créateur c’est inévitable.

« Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles en étant un moi-même » il aurait pu ajouter « je veux enfumer les ânes en étant un moi-même ».

c’est le degré zéro l’intentionnalité.

heureusement qu’il avait son talent de styliste pour le sauver sinon il aurait été le William Bouguereau ou le Hyppolyte Flandrin de la littérature.

plus pompier que ça tu meurs.

puck dit: à

« NE PAS CONFONDRE AVIS CRITIQUE ET ARGUMENT AD HOMINEM »

@Paul Edel et voilà ! maintenant il vous faudra relire les critiques de l’oeuvre de Dostoïevski par Nabokov au travers du prisme conseillé par MC.

Bloom dit: à

l n’y avait pas volonté de contredire mais de compléter ce que vous aviez écrit, sinon il ne me restait plus qu’à me taire (should I take the hint?)

Certes non!
Tutto fa brodo!

puck dit: à

Bloom ! vous trouvez que je m’en sors bien dans ce combat contre les Titans du genre David contre Goliath ?

sinon vous pourriez me donner un coup de main je me sens un peu à court d’arguments : je ne résisterai pas à la prochaine offensive un peu comme au fort Alamo.

et alii dit: à

Le cheshire (ˈtʃɛʃə), souvent nommé chester1 en français, est un fromage anglais dense et friable fait avec du lait de vache dans le Cheshire et dans quatre comtés alentour, le Denbighshire et le Flintshire au pays de Galles et le Shropshire et le Staffordshire en Angleterre.

Histoire
Le cheshire est un des plus vieux fromages nommés dans l’histoire britannique : il est pour la première fois mentionné avec le Shropshire par Thomas Muffet dans Health’s Improvement (vers 1580). Il n’y a pas de trace de mention plus ancienne mais il est déjà fait état de la région du Cheshire comme une importante région laitière par Guillaume de Malmesbury dans son Gesta pontificum Anglorum (« History of the bishops of England », vers 1125)2.

Le cheshire est le fromage le plus populaire dans les marchés à la fin du xviiie siècle. En 1758, la Royal Navy ordonne aux navires de stocker pour leurs voyages du cheshire et du Gloucester3. La production de cheshire est estimée à 10 000 tonnes en 1823 et à 12 000 tonnes en 18704.

et alii dit: à

et ça converge!
Le chat du Cheshire [ˈtʃɛʃə] est un chat de fiction tigré (ou mackerel tabby), qui apparaît dans le roman Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll (1865). Son nom est un hommage de Lewis Carroll au comté de Cheshire dans lequel il est né1. Il est parfois appelé chat de Chester, d’après l’ancien nom du comté2. Il est souvent représenté avec un grand sourire.

bouguereau dit: à

encore un poncif hétéro

ouais ben les pédés c’est pas des rossignol sur la branche non pus

bouguereau dit: à

« pattes d’éph… », au début du 20e s.

quenelle de brest qu’il dirait dirphilou

et alii dit: à

l’auteur anglais de ma jeunesse-avant l’âge du lycée, mais que j’ai continué de lire, c’est DICKENS .
MERCI DE penser à lui!

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*