Tobie Nathan et Lamia Ziadé en pleine nostalgypte
Oh, rassurez-vous, on n’invente jamais rien. Il y a toujours quelqu’un qui est passé avant. Mais ce qui est évident s’agissant de formes littéraires que l’on a l’outrecuidante naïveté de croire neuves car légèrement divergentes par rapport au canon, l’est moins lorsqu’on touche à la langue même. C’est la raison pour laquelle lorsque le néologisme « nostalgypte » s’est imposé inconsciemment sous mes doigts puis sur l’écran après la lecture de ces deux livres, je me suis demandé d’où cela venait. De nulle part pour l’instant (d’après le moteur de recherche, une station de radio semble avoir le monopole de la nostalgie en France) mais on ne doute pas que les perspicaces lecteurs de la République des livres auront à cœur d’en dénicher l’origine. Sinon je dépose un brevet !
Le premier de ces deux livres est le dixième roman de Tobie Nathan (Le Caire, 1948) Ce pays qui te ressemble (535 pages, 22,50 euros, Stock). Il nous conte, et c’est très précisément le cas de le dire, l’histoire de Zohar Zohar (« joyau »), né d’une mère un peu folle et d’un père aveugle. Zohar l’insoumis. Curieusement s’agissant d’un romancier qui a fait ses premières armes dans le polar, l’intrigue n’est pas l’essentiel. Le vrai fil, c’est la conversation entre les habitants du Haret el Yahoud, « la ruelle aux Juifs », le ghetto du vieux Caire. C’est coloré, chaleureux, vif, drôle. Ce n’est pas le déprécier que de le lire avant tout comme un festin de paroles, goûteux, savoureux, épicé. Car Tobie Nathan est un auteur gourmand. Il faut l’écouter raconter la grandeur et la beauté secrète du foul (fèves longuement mijotées avant d’être mélangées avec de l’huile, le tout augmenté d’oignon, de persil, d’ail, de jus de citron et de diverses épices) au micro d’Alain Kruger pour comprendre de quoi il en retourne. La vraie réussite de Ce pays qui te ressemble tient au parfum et à la sonorité qui s’en dégagent. Ils ne sont pas d’Albert Cohen, auquel d’aucuns tentent toujours vainement de raccrocher quiconque s’avise de faire papoter des personnages dans le ghetto, ni d’Albert Cossery, ni de Naghib Mahfouz. Haret el Yahoud n’est pas une extension du domaine de l’immeuble Yacoubian. Tobie Nathan a bien son monde à lui avec ses habitudes, ses références, sa langue, mélange si particulier d’arabe, de français, d’italien, parfois mâtiné d’hébreu et d’anglais. Une musique en émane qui captive et envoûte, et ce n’est pas la mépriser que d’y faire la part du folklore et de l’exotisme, au contraire. On rit beaucoup, non sans une certaine frénésie, mais la gravité du petit peuple de ce quartier à part n’est jamais loin, tapie dans l’arrière-monde.
Né de parents de nationalité italienne, expulsé d’Egypte avec l’ensemble de la communauté juive (près de cent mille âmes, une présence multiséculaire au cours de laquelle elle a vécu sous les pharaons, les Perses, les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Ottomans) au lendemain de l’expédition de Suez, naturalisé français à 21 ans, ancien élève de Georges Devereux, l’auteur est surtout connu comme l’un des plus éminents représentants de l’ethnopsychiatrie en France. Ceux qui ont lu Ethno-roman (Prix Femina-essai, 2012) seront en terrain déjà connu avec Ce pays qui te ressemble ; mais cela ne doit pas les arrêter car le roman donne un supplément d’âme à sa résurrection du monde d’avant et à l’irrésistible nostalgie qu’il en éprouve. Sous la plume et dans la voix de Tobie Nathan, lorsqu’une phrase commence dans les rires, elle s’achève souvent dans les larmes. Celles de l’émotion.
Cette ode forte et délicate aux mères nourricières revisite vus-de-la-rue les événements qui ont traversé et secoué l’Egypte entre 1925 et 1952. On croise des Frères musulmans, des sionistes, des convertis à l’islam, des fanatiques, des djinns, des humanistes, des démons, des mendiants, des orgueilleux, une sorcière dans un singulier tohu-bohu (hébraïsme, pour ceux qui l’ignoreraient, tiré de tohu-va-bohu comme le chaos originel est nommé dans la Torah). Le narrateur a la bonne idée de nous sortir de temps en temps du Haret-el-yahoud et de nous emmener respirer en remontant le Nil, dans le désert ou à Alexandrie-la-cosmopolite. Ces appels d’air rehaussent encore la fresque.
S’il a quitté l’Égypte, l’Égypte ne l’a jamais quitté. Du moins cette Egypte-là dont on se demande s’il en reste quelque chose. Seule son ombre est partie, alors que lui est resté là-bas, seul, errant, comme durant sa jeunesse. Son pays d’avant le hante encore bien qu’il n’ait passé qu’une dizaine d’années dans ses murs. La chanson, qu’elle soit diffusée par la radio ou par le cinéma, est un personnage en soi, récurrent de bout en bout, ne fut-ce que par la voix de Masreya, chanteuse musulmane à la voix d’or, sa sœur de lait, dont Zohar, fils d’Esther et Motty, tombe fou amoureux. Car si une histoire relie les protagonistes, c’est bien une histoire d’amour mais d’amour interdit et tabou, scandée par la beauté de la poésie arabe, l’érotisme larvé du Cantique des cantiques, la brutalité des rêves prémonitoires, des signes du destin et des forces obscures à l’œuvre et surtout les chansons de Farid-el-Atrache et de la non moins envoûtante Asmahan (écoutez-la ici).
D’ailleurs, on pourrait tout aussi bien raconter l’Egypte moderne à travers les chanteurs, les chanteuses et les films qui ont fait leur gloire. Ce qu’a osé l’illustratrice Lamia Ziadé (Beyrouth, 1968) dans Ô nuit, Ô mes yeux (560 pages, 39,90 euros, Pol), magnifique écho dessiné au roman de Tobie Nathan, leurs livres au diapason d’une même sensualité. A croire que ces deux nostalgyptes se sont donnés le mot. Ici, le pari formel est différent. L’objet ressemble à un album imprimé sur un papier au grain épais de manière à tuer toute transparence. A gauche, un chapitre d’une page : « Quelle honte ! », « Mariage druze », « Une soirée inoubliable à Soueyda », « Shawki Pacha voudrait te voir » etc. A droite, et parfois dans les doubles pages suivantes, des dessins, des gouaches et des pastels de portraits, de personnages, de paysages, de maisons, d’objets. C’est peu dire qu’on est transporté dans ce monde d’hier : on y est de plain pied, dans le motif. Tout est pourtant écrit au présent de l’indicatif.
C’est d’un voyage dans le temps qu’il s’agit. Un temps machrekissime, ou procheoriental si vous préférez, qui échappe à la mesure occidentale du temps. Mais quel nostalgie plus profonde pouvons-nous avoir que celle d’abolir le temps ? Ici, l’itinéraire de Beyrouth au Caire passe par Damas et Jérusalem. En Egypte surtout car, longtemps dans cette région-là, c’est au Caire qu’il fallait être. N’attendez pas un résumé de l’histoire car ce livre n’est qu’histoires. D’amour, de haine, d’envies, de jalousies, de passions contrariées. D’ailleurs l’éditeur a lui-même renoncé à la réduire à une intrigue, ou à un thème, puisqu’en quatrième de couverture, il a préféré déverser « tout ce qu’il y a » dans cet étonnant album ; l’évocation court sur une bonne partie du siècle, de la chute de l’empire ottoman à la défaite arabe de 1967 : des casinos, des hôtels, des cafés, des chanteurs, des paysans, des princesses, des restaurants, des cinémas, des rues, des officiers putschistes, le colonel Nasser, la famille royale. Et des voix, surtout des voix, qui résonnent de toutes les douleurs même quand elles sont gaies car ce sont des voix de tous les exils, extérieur et intérieur. Les guerres sont bien présentes, les émeutes et les révolutions aussi, mais la musique et les chansons sont l’âme vibrante de ce livre graphique qui réussit à ressusciter un monde disparu à travers la saga des Attache du djebel druze. Il fleure bon le cinéma Rivoli, les 45-tours Baidaphone grésillant sur le tourne-disques et autres signaux essentiels de l’âge d’or de cet « Orient suave« .
Ce n’est pas un hasard s’il s’achève sur l’année 1979 avec le dernier concert de Fayrouz à l’Olympia. Loin de leur splendeur passée, ces grandes chanteuses qui ont faire rêver, rire et pleurer les masses arabes s’éteignent souvent dans le dénuement. L’auteur raconte in fine comment dans les années 80 au Caire, des chanteuses, des comédiennes et des danseuses se voient proposer par des prédicateurs saoudiens des mallettes contenant des centaines de milliers de dollars à condition qu’elles se retirent et prennent le voile afin de « montrer l’exemple ». Elles accepteront, Fatma Rushdi, Taheya Carioca, Chadia, Hind Rostom, Hoda Soltane mais Samia Gamal, elle, enverra paître son solliciteur.
Au Caire, des casinos mythiques du temps du roi Farouk ont été rasés et remplacés par des Mall. Un parking a remplacé l’Opéra Khédival. Rasée, la villa de la grande Oum Kalthoum et remplacée par un hôtel Oum Kalthoum. Seuls demeurent des disques, des films, des souvenirs et des livres pour les faire revivre. Une présence. C’est beau, la nostalgie lorsqu’un artiste s’en empare, qu’il soit romancier ou dessinateur. Mais au bout du chemin, il faut encore et toujours affronter la mélancolie qui lui fait escorte, et l’irrépressible touche de tristesse qui s’en dégage.
(illustrations de Lamia Ziadé extraites de Ô nuit, Ô mes yeux)
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720 Réponses pour Tobie Nathan et Lamia Ziadé en pleine nostalgypte
Nouvelles d’Egypte:
Seigneur Passou, certains d’entre nous ont trébuchés, d’entrée de jeu, sur votre étonnant : « Oh, rassurez-vous, on n’invente jamais rien. Il y a toujours quelqu’un qui est passé avant. », affirmation particulièrement fausse en sciences dures, lesquelles sont invention permanente.
Trébucher. Sans chuter, par bonheur ! car le reste du billet vaut le voyage nostalgypte du lecteur, dans ces contrées de contrastes qui s’ensablent peu à peu.
Vu cette nuit dans la maison du PQ tout plein de seaux d’eau mites partout
Petite contribution de Tobie Nathan à la critique de l’invention de la notion politiquement absurde et nocive de « sans-papiers » par une gauche décervelée et dépressive.
« Mais, ce qui est plus inquiétant, c’est que les discours de gauche introduisent aussi une hiérarchie, certes d’une autre nature, mais tout aussi pernicieuse. La gauche prend le parti des immigrés, plus encore des sans-papiers, mais pas celui des Soninkés, par exemple, moins encore des Soninkés de la région de Kayes, ce peuple de marabouts polygames, attaché à des traditions d’un autre âge. La gauche prend le parti du sans-papier, mais le sans-papier lui, se sait Soninké. Je veux dire, la gauche défend l’immigré, pour autant qu’il est n’importe quel immigré. Mais le migrant n’est jamais n’importe quel migrant. Il ne s’est choisi ni une identité de migrant ni une identité de sans-papiers. Il est un Pachtoune que les aléas de la politique ont fixé en Afghanistan, pris dans une démarche migratoire, dans un projet collectif de soutien à sa famille demeurée là-bas. Il est un tout jeune Sikh du Penjab chargé d’un mandat familial ; il est un Cambodgien rendu fou de rage par la politique de Pol Pot et cherchant à faire entendre les raisons des siens — la raison ! — il est un frère cadet d’un village du Sahel dévoré par le sable de la sécheresse qui n’y a plus guère sa place… Il est un jeune Égyptien sans famille, considéré chez lui comme une créature des diables, des ‘afarit…
Tous ces migrants sont évidemment des personnalités singulières. Chacun est engagé dans un chemin individuel. Mais ils sont aussi attachés, à des lieux, fixés à des langues, redevables à leurs familles, dépendants d’ancêtres et adeptes d’un dieu — de dieux, d’esprits, … Je dirais même qu’ils y sont d’autant plus attachés qu’ils en sont physiquement éloignés, comme tenus par un élastique — sur place, la tension est moins forte, plus ils s’en éloignent, plus ils y seront ramenés avec force. »
Il est aussi difficile de lire de tels livres que ceux qui évoquent le Yiddishland.
Rire au passé, c’est pleurer au présent, on n’a pas toujours envie.
Heureusement que la colère est là, qui devrait nourrir la mobilisation politique contre les nouveaux-barbares.
Ça patine dans une atmosphère loukoum comme dirait l’autre…
Tobie Nathan raconte pourquoi il s’appelle Tobie Nathan et c’est très cocasse, ce qui l’est aussi c’est que Tobie Nathan est présenté comme ethnopyschiatre…
Lacenaire et Ueda,
deux voix qui semblent étrangères mais qui se rejoignent dans le poujadisme petit-bourgeois des chercheurs de boucs émissaires à leurs angoisses.
A part ça, très beau billet qui ne demande qu’à être relu, pour le plaisir.
Comment dans les années 80 au Caire, des chanteuses, des comédiennes et des danseuses se voient proposer par des prédicateurs saoudiens des mallettes contenant des centaines de milliers de dollars à condition qu’elles se retirent et prennent le voile afin de « montrer l’exemple ».
C’est pas en France que cela se produirait.
Conseils à l’imam, subvention aux assoc…
« Frère, ne dit plus ça
Ma soeur, habille toi autrement,
Ne sers plus d’alcool dans ton café…
– Et mes clients kafir?
– On va s’arranger… »
Tobie Nathan a aussi été Cocac (conseiller de coopération & d’action culturelle)à Tel Aviv & à Conakry. Son roman « Qui a tué Arlozoroff? est un grand livre troublant dont Passou avait parlé naguère..
Joli mot-valise… pour un papier matinal qui donne envie d’aller lire Tobie Nathan, d’aller y sentir le parfum des vieux quartiers d’épices, d’imaginer Robert Solé se fondre parmi les orgueilleux mendiants d’Albert Cossery, d’humer tout un monde d’hier désormais naufragé, anéanti, saccagé… depuis la répression sanglante de la place T. La nostalégypne (ou spleen cairote) n’est décidément plus ce qu’elle était. De quel côté faut-il regarder l’avenir de son passé maintenant ?
Nous ressentons horriblement le spleen carotte lorsque nous passons de nostalgypte à nostalégypne….
Gégé dit: 26 octobre 2015 à 9 h 45 min
qui se rejoignent dans le poujadisme…
Hihihi…
Vous avez quel âge, mon ami?
Je parle de votre conscience historique (je ne me permettrais pas).
Vivez au 21ème siècle, il sera aussi sanglant que le précédent, mais il est passionnant!
Le mot-valise n’est-il pas construit sur le modèle de la nostalgérie de Derrida?
Bloom dit: 26 octobre 2015 à 9 h 48 min
Tobie Nathan a aussi été Cocac
Il n’y a que les Français pour inventer des sigles aussi poilants!
Yâ layli yâ ‘ayni…
C’est trop triste.
Salam!
Zeus est ressorti de la pissotière de la rue Fournier la gueule enfarinée
Tobie Nathan Ethno-Roman « Je suis comme la goutte qui file entre les doigts pour s’en aller rejoindre la source… »
Voici une suite foisonnante et alléchante à une rencontre émouvante vécue dans le salon Roger Blin de l’Odéon. Ce jour-là (Lectures de l’Odéon) Tobie Nathan recevait Paula Jacques à propos de la sortie de son livre « Au moins il ne pleut pas » (Stock).
L’Égypte (années 50) faisait lien, en arrière-plan de la quête d’un ailleurs pour survivre pour Solly et Lola Sasson. Les interventions de T.N entrainaient P.J dans cette ambiance de « nostalgypte », « avec ses habitudes, ses références, sa langue… ». Une Égypte lumineuse, complexe, laissée à regret. Une musique en émanait, celle un peu mélancolique de ceux qui durent quitter la terre d’Égypte, chassés, devant abandonner leurs biens. Exils…
Bien envie donc de découvrir ce livre à la lecture de ce billet magnifique.
…
…tout çà,!…çà ne nous remet pas la » Lotharingie « , sur le plat,!…
…allez aux miettes, mes braves, avant que la bonne à droite, passe avec son balai,!…aux coeurs,!…Ah,!…Ah,!…
…Salomé, un double,!…etc,…
…
A l’évidence, nous ne pissons pas nous autres, les dieux : nous faisons pleuvoir à sots …
Why Tobie Nathan Is the Opposite of Freud Benjamin Ivry
https://tobienathan.wordpress.com/
(…) when the events happened around 1956, it was like what happened in Germany after Kristallnacht. People went to each Jewish business and took them over. Soldiers followed you to your home and asked where the money was. Some deportations were manu militari [with military aid], and people were told, “You are deported.” Other people discovered that they could not work or eat, and they realized they had to go. When they left, their passports were stamped “Leave Without Return.”
« le PQ enrage car Scemama l’a censuré de commentaire sur son blog »
Bien fait !
Si Lacenaire pouvait répondre : « Béranger est une andouille »
Il n’est pas inintéressant de mesurer à quel point une société de culture démocratique peut avoir des difficultés à intégrer certains tarés lorsqu’on tâte des exemples proches, cafards inutiles dont on pourrait penser qu’il eut été bien préférable qu’ils ne ‘niaisassent’ point !….
Lacenaire est actuellement en mission culturelle au Brésil en dehors des réseaux de communication
des sigles aussi poilants!
—
Et qui sonnent si bien…!
Tobie N : (…)Il faut mesurer l’influence du nazisme dans les pays arabes. Durant la Seconde Guerre mondiale, les jeunes officiers arabes – et pas seulement en Egypte – avaient été impressionnés par la puissance de l’Afrikakorps, qui avait dans un premier temps réussi à battre les Anglais. En Egypte, beaucoup ont pensé que les Allemands pourraient libérer le pays de l’occupation britannique. Ce fut le cas de Sadate, qui ne cacha pas sa sympathie pour le nazisme. Après guerre, les conseillers nazis réfugiés dans les pays arabes ont joué un rôle très important. Or, dans la théorie nazie, la violence est l’argument suprême qui permet de s’imposer à tous. (…)(L’EXPRESS 10 septembre 2015 )
Ethnopsychiatre patenté et disciple de Mallarmé, Tobie Nathan tenterait-il de donner un sens plus pur aux mots de la tribu, en administrant par là-même un calmant aux maux de la tribu ?
Nous ignorons, au juste, quelle référence a pu présenter le pseudo-mortel JC pour être admis chez nous comme demi-dieu à l’instar d’Héraclès ? Il m’arrive de signer les nominations un peu rapidement!
Ai-je pris Tarzan pour Héraclès ? Corruption FIFAesque ? on aurait pris Pole Emploi pour les Caves énarchiques ? La Courneuve pour Compostelle ? Les sozialistes pour des actifs ?….
« Or, dans la théorie nazie, la violence est l’argument suprême qui permet de s’imposer à tous. »
Euh…. tout système de gouvernement le présuppose : démocratique ou totalitaire.
« la ruelle aux juifs »…
Dans le nord de la France, (je ne sais pas pour le sud), presque chaque ville possède sa « rue aux juifs », « ruelle aux juifs ».
…
Je me demande pourquoi on n’a pas étendu le procédé… aux cons.
Parce que, quand même, ils étaient, sont et seront toujours plus nombreux que les premiers, non ?
« rue aux cons » : on voit d’ici qui pourrait y trouver domicile, non ?
(bon, d’accord, je sors).
Ah, l’Egypte de 1953… Quand l’idée d’imposer le voile aux femmes semblait si incongrue que cela faisait carrément marrer Nasser :
Vraiment n’importe quoi, les démocraties ne recourent à la violence ou à l’exercice de la force dans un rapport qu’elles sont à peu près sûres d’emporter qu’en cas d’émeutes, ou pour régler la non-adhésion à des projets locaux, régionaux, nationaux votés et acceptés par les instances représentatives du peuple, en cas d’occupation d’unités de production , la violence meurtrière est une exception qui s’apparente à la bavure, à l’erreur ce qui d’ailleurs ne l’excuse pas. Mais c’est un principe, voir aux USA le traitement de faveur appliqué à la communauté afro-américaine par exemple où les policiers tuent sans motif, sans ordonnance soit qu’ils ont peur et paniquent soit qu’ils sont carrément racistes. En France on peut retrouver dans les anales le même type d’excès. Il faudrait comparer la stat entre ces deux démocraties qui de plus ne présentent pas le défaut de masquer un pouvoir totalitariste derrière la belle étiquette démocratique.
correction du précédent envoi.
Tobie Nathan a raison dans l’ensemble quand il déclare que les distinctions entre Ashkenase et sépharades ne sont pas si claires. Mais il a tort quand il prétend que le « mélange » des uns et des autres se résumerait à une histoire de rabbins venus d’une autre communauté, qui serait à la source des mélanges. La réalité est tout autre. Les passages de juifs d’Espagne en Pologne sont très anciens et n’ont strictement rien à voir avec une histoire de rabbins. Les raisons de ces migrations sont multiples, de nature commerciale à la persécution.
Il est assez plaisant de voir un parallèle savoureux entre la rue aux Juifs et la rue aux cons.
Comme quoi, l’inconscient antisémite parle toujours plus fort…!
ZEUS….. dit: 26 octobre 2015 à 11 h 35 min
Il n’est pas inintéressant de mesurer à quel point une société de culture démocratique peut avoir des difficultés à intégrer certains tarés lorsqu’on tâte des exemples proches, cafards inutiles dont on pourrait penser qu’il eut été bien préférable qu’ils ne ‘niaisassent’ point !
Un peu plus de précision ne nuirait pas à éclaircir le contenu illicite de votre discours. Qui sont les cafards inutiles? Comment en sont-il arrivés à ce point de non retour d’une métamorphose qui les a conduit de l’homme à l’insecte nuisible ( le cafard doit tout de même trouve sa place dans l’écosystème, l’inconvénient c’est quand il élit domicile à votre domicile et l’envahit, ça fait mauvais effet pour les invités et c’est écœurant d’en trouver dans les paquets de farine ou partout où il trouvera bon de s’installer.)
Ne seriez vous pas un peu légère, Bérénice ?
Les démocraties usent de la violence : d’une façon moins primitive que les systèmes totalitaires…. point barre !
Comment gouverner sans violence ? Impossible.
p
L’Egypte d’aujourd’hui est devenue un cauchemar orweilien.
« En France on peut retrouver dans les anales le même type d’excès. »
Allons, Bérénice, allons !…. dans les Annales !
Mufti de Jérusalem: « Il n’y a jamais eu de temple juif sur le Mont du Temple »
Une famille de Gaza nomme son bébé « Couteau de Jérusalem » en « solidarité » avec les terroristes palestiens
Le Grand Mufti de Jérusalem, la figure musulmane en charge de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, a déclaré dimanche qu’il n’y avait jamais eu de temple juif au sommet du Mont du Temple, et que le site est le foyer de la mosquée « depuis la création du monde ».
Dans une interview en arabe accordée à la chaîne israélienne Arutz 2, Sheikh Muhammad Ahmad Hussein a déclaré que le site, considéré comme le troisième lieu saint de l’Islam et premier lieu saint du Judaïsme, était une mosquée « il y a 3.000 ans, et il y a 30.000 ans (…) et depuis la création de le monde ».
http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/90318-151026-mufti-de-jerusalem-il-n-y-a-jamais-eu-de-temple-juif-sur-le-mont-du-temple
Ne croyez vous pas, Clopine Trouillefou, que votre 12:49 :
« « rue aux cons » : on voit d’ici qui pourrait y trouver domicile, non ? »
peut être interprété comme une insulte directe, inadmissible, incompréhensible, à Pierre Assouline, notre cher taulier ?!
Lamentable….uhuhu !
Résumé:Si vous prenez l’exemple de notre dame des Landes:
wiki:Le projet d’aéroport est envisagé depuis 1963. L’opposition au projet s’est organisée depuis 1972. Inscrite dans les plans d’urbanisme depuis 1974, la déclaration d’utilité publique de l’aéroport a été rendue en 20082. En 2012, les promoteurs du projet envisageaient le début des travaux en 2013. En novembre 2012, le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault décide cependant de repousser d’environ 6 mois les premiers travaux de défrichement et de créer une « commission du dialogue ». En 2010, le Syndicat mixte d’études de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes prévoyait l’ouverture pour 2017.
et la mort de Remi Fraysse qui a reçu une grenade dans le dos, cette dernière resta peut-être coincée dans son sac à dos, on peut supposer que compte tenu de son look le gendarme en dépit de la trajectoire à la fuite du jeune-homme ait pensé qu’il s’agissait d’un de ces drogués nuisibles et dangereux. Ce qui signifierait qu’il faut aller à la manif en costume cravate pour vaincre les à-priori et minimiser le risque encouru de mourir pour ses idées. De plus on peut aussi voir que les gouvernements qui se succèdent portent des projets auxquels ils se sont peut-être opposés, l’opposition d’avant devenant la majorité du moment par le jeu de l’alternance.
Une famille de Gaza nomme son bébé « Couteau de Jérusalem » en « solidarité » avec les terroristes palestiens (Widergänger)
Nul doute que cet exemple sera suivi, notamment en France. Cela m’évoque irrésistiblement les admirables paroles du « Chant des partisans » :
Ohé les tueurs
A la balle et au couteau
Tuez vite
13h29: Anus horribilis!
Le Grand Mufti de Jérusalem, la figure musulmane en charge de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, a déclaré dimanche qu’il n’y avait jamais eu de temple juif au sommet du Mont du Temple (Widergänger)
C’est un fait qu’on n’en voit pas trace
A part la famille, en quoi la mort d’un petit c.ouillon nous touche, égoïste comme nous sommes ? Risible, ce décès prématuré… Next ? !
(…manifester contre un aéroport, faut y pas être c.on comme un gauchiste !!!)
river of no return dit: 26 octobre 2015 à 11 h 22 min
People went to each Jewish business and took them over.
En cas de majorité islamo-progressiste, ce scénario n’est pas complètement inenvisageable en France.
Un processus d’émigration des Français juifs a déjà commencé.
Si un jour cette tendance devait s’accélérer, ce serait la fin de l’Europe telle qu’elle existe aujourd’hui, ni plus ni moins.
Notons aussi ce symptôme: le jour où le premier parlement européen inscrira dans sa législation le crime d’islamophobie.
– Quoi, on n’a pas le droit de faire comme Attali?
Au moins, je ne donne pas de dates.
Zoon dit: 26 octobre 2015 à 13 h 38 min
Ohé les tueurs
A la balle et au couteau
Tuez vite
Rien de plus sanguinaire qu’un jeune bourgeois idéaliste.
Allez une dernière zoonerie :
« En France, on devrait exiger que le Grand Rabin soit musulman … on aurait la paix. »
On peut penser qu’en France, si on avait fermement incité à temps les victimes des Merah, Coulibaly et Pouachiche à partir s’installer dans leur vraie patrie, Israël, eh bien, elles seraient probablement toujours vivantes. Dans l’histoire de l’Europe, les diverses mesures d’expulsion des Juifs ont eu pour premier effet de sauver des vies
juives.
Mort de rire. C’est pas possible, les modérateurs doivent faire la sieste.
Résumons….. dit: 26 octobre 2015 à 13 h 57 min
Allez une dernière zoonerie :
« En France, on devrait exiger que le Grand Rabin soit musulman … on aurait la paix. »
Je reconnais que celle-là, elle est pas mal non plus.
Zoon on connaissait votre antisémitisme franc et déclaré mais pas encore ses tenues de camouflage.
Quant aux traces, les islamistes se chargent actuellement de détruire toutes celles qui font référence à une autre doctrine religieuse que la leur. Je trouve débile de toutes façons de se tuer pour des symboles, si une foi doit se défendre pour soi et les autres, c’est à l’intérieur qu’elle trouve son meilleur lieu.
Ueda dit: 26 octobre 2015 à 13 h 48 min
En cas de majorité islamo-progressiste, ce scénario n’est pas complètement inenvisageable en France.
Ueda se fait peur, ferme toutes ses serrures, rajoute des cadenas, planque ses euros sous le matelas et tremble.
Pour nous, il faut avouer qu’il est douloureux d’assister en direct à la dégénérescence d’un cerveau.
bérénice dit: 26 octobre 2015 à 14 h 03 min
Zoon on connaissait votre antisémitisme franc et déclaré mais pas encore ses tenues de camouflage.
Qu’allez-vous chercher là ? Je suis anti-hachémite tout au plus
Zoon vous exprimez plus que des idées justifiant la cause palestinienne, et si je ne vous ai pas correctement enregistré et sans plaider à l’infaillibilité, c’est que votre propos n’est pas concernant le peuple juif toujours très clair.
la « NOSTALGERIE* » aussi se prêterait bien à un roman du même type, sous la plume d’un écrivain, dit rapatrié,assez âgé pour faire retentir dans sa rencontre avec le pays d’aujourd’hui les échos intimes de sa jeunesse immergée dans le pays d’autrefois.
*Ce mot valise au contraire de la trouvaille heureuse nostalgypte de P A est, on le sait, assez galvaudé ,mais il dit bien ce qu’il veut dire
Après son exclusion, MàC est réapparu sous la forme bouguereau (Passou dixit à mots couverts). Après sa seconde exclusion, sous quelle forme réapparaîtra-t-il ?
Sauras-tu le reconnaître ?
Cette question s’adresse notamment à zouzou*, qui avait su reconnaître avant tout le monde la tique en laviedanslesbois.
L’emploi de ce petit nom charmant est un hommage à bouguereau.
Qu’allez-vous chercher là ? Je suis anti-hachémite tout au plus
Et encore. Pour tout vous avouer, je suis anti-chattemite. Mais alors là, résolument.
je suis anti-chattemite Zoon.
Et ça consiste en quoi ce positionnement?
Les Juifs, maudits soient ces mécréants, ayant accepté que les rabbins soient musulmans, il nous semblerait de bon goût que les imams musulmans, que crèvent ces infidèles, deviennent de bons juifs pratiquants.
Tout serait pour le mieux dans ce monde impossible !
DHH dit: 26 octobre 2015 à 14 h 14 min
Ecrivez-le, ce roman, DHH.
DHH dit: 26 octobre 2015 à 14 h 14 min
la « NOSTALGERIE* » aussi se prêterait bien à un roman du même type,
Y a aussi la nostalaguerie, mais ceux qui en sont affectés se font rares.
erratum : il fallait lire Attila-tali et non Attila-tila.
Le prénom est Jacques dans les deux cas.
bérénice dit: 26 octobre 2015 à 14 h 15 min
je suis anti-chattemite Zoon.
Et ça consiste en quoi ce positionnement?
Ne versons pas dans la pornographie, je vous prie.
Aner politikon zoon, d’accord (je vous le mets en caractères romains).
Mais tout le monde a remarqué que Zoon n’était pas poli. Or, si on enlève le poli de la formule aristotélicienne, qu’est-ce qui reste, hm ?
Or, si on enlève le poli de la formule aristotélicienne, qu’est-ce qui reste, hm ?
Zoon est un tikon.
J’ai bon ?
Résumons….. dit: 26 octobre 2015 à 14 h 15 min
Les Juifs, maudits soient ces mécréants, ayant accepté que les rabbins soient musulmans, il nous semblerait de bon goût que les imams musulmans, que crèvent ces infidèles, deviennent de bons juifs pratiquants.
Tout serait pour le mieux dans ce monde impossible !
Excellente suggestion. L’échange périodique des positions (sociales, politiques, ethniques, intellectuelles etc.) devrait être érigé en règle universelle. D’ailleurs, en ce moment même, je tape sur ce clavier avec mes deux pattes de devant et le bout de la queue, tandis que mon maître (mon ex-maître) achève de bouffer ses croquettes. Il a même commencé d’apprendre à miauler.
je tape sur ce clavier avec mes deux pattes de devant et le bout de la queue
Inutile de se demander comment Bérénice va interpréter ce « positionnement ». Y a pas photo (heureusement).
Hans Schmacher dit: 26 octobre 2015 à 14 h 22 min
Als vernünftiges Wesen (zoon logon echon) und als soziales Wesen (zoon politikon) verwirklicht sich der Mensch durch seine Lebenspraxis.
Zoon echon ?
Zoon est un tikon. (Zhu)
Bon dieu mais c’est bien sûr ! Comment n’y avais-je pas songé ? Admirateur fervent de « la République » de Platon, comme mon maître Alain Badiou, j’ai choisi mon prochain pseudo : Glaucon. A moins que Badiou ne m’ait devancé.
Rescapé de la guerre de 14-18, amputé des deux bras en 39-45, la greffe de mes mains au dessus des aisselles accrochées aux clavicules ayant échoué après l’Indo, je tape sur un clavier spécial avec le bout de ma queue, associée aux boules qui vont avec, juste en dessous.
Je dois le reconnaître, j’ai acquis avec le temps une certaine habileté….
j’ai choisi mon prochain pseudo :
Titi est un Glaucon minet!
Né dans la violence, croissant dans la splendeur, l’Islam dégénère dans l’insignifiance ce qui afflige les moins endormis qui se réfugient dans la violence. Une vraie révolution: on revient d’où on est parti.
« (d’après le moteur de recherche, une station de radio semble avoir le monopole de la nostalgie en France) »
Dans les à ondes c’est möglich, mais dans les flux radio (par le Net, donc) je suis tombé un jour par hasard sur un dénommé called Radio Star, vu comme cela ça fait plastoc mais en réalité il y en a pour toutes les générations depuis les pauvres bêtes et même la diode à galène et à évasion de fréquence…
Bihoreau duc de Bellerente dit: 26 octobre 2015 à 15 h 03 min
Né dans la violence, croissant dans la splendeur, l’Islam
Si le jeu de mots est volontaire, bravo.
la diode à galène et à évasion de fréquence…
Demandons à Zôon ce qu’il en pense. Moi, je n’ai rien compris.
Attila-tali dit
vous êtes dyslexique ?
Le jeu de mots est volontaire. J’avais songé à «grandissant», mais j’ai renoncé. Pas de grandeur là-dedans…
Etymologiquement, la nostalgie est le mal du retour, et c’est intéressant parce que c’est un sentiment coulé dans le moule du retard.
Mais, contrairement à ce que semble croire Zoon, ce n’est pas ce qui retarde la moule.
@14h14 , dis tu vas me lâcher les Scarpa, avec Aristote?
Autre chose , trouve-toi une occasion de tailler une pipe-même en bois- à ton maquereau et tu m’oublies, ok?
Avec le meilleur souvenir du Stagirite
http://serge.mehl.free.fr/base/egypte.html
, je vous prie. Zoon.
Une jeune femme du quartier où le domicile m’a fixée insiste à employer cette formule en rendant la monnaie ou je ne sais plus trop à quel moment de notre transaction marchande à tel point que cela a fini par m’agacer et de lui demander si elle n’en avait pas assez de devoir prier toute la journée car j’avais supposé que l’automatisme poli était appliqué à tous ses clients sans distinction de race sexe ou religion. Rien hifi, j’y retournai quelques semaines plus tard pour constater qu’elle priait comme avant.
Ce qui retarde la moule chez Tata Lili c’est le lilas du titi, dirait Attali.
la vie dans les bois dit: 26 octobre 2015 à 16 h 03 min
@14h14 ,
trouve-toi une occasion de tailler une pipe-même en bois- à ton maquereau
c’est à DHH que vous dites ça ? z’êtes encore plus gonflée que Daphné, madame.
Oui de plus elle tutoie tout le monde ou presque comme si elle était l’intime de chacun chacune d’entre nous et quoique dans les familles de l’ancienne bourgeoisie l’on continue de vouvoyer père et mère. C’est au minimum sans gêne.
« « nostalgypte » s’est imposé inconsciemment sous mes doigts »
à chacun son inconscient, un autre aurait écrit « Tobie or not Tobie ».
DHH dit: 26 octobre 2015 à 14 h 14 min
Le dernier livre en date de B Stora est-il nostalgique ?
« faire retentir dans sa rencontre avec le pays d’aujourd’hui les échos intimes de sa jeunesse immergée dans le pays d’autrefois »
Difficile
Bihoreau duc de Bellerente dit: 26 octobre 2015 à 15 h 03 min
Oui mais ça profite à quelques uns – tout est là
Gégé dit: 26 octobre 2015 à 14 h 07 min
il (ueda) fait dans la provoc mariniste plutôt
Mon @14h14 pour javert l’ancien, le plus addict d’entre vous. Ce toquard attend peut être que sa famille réagisse . Va savoir…
Enfin vous parvenez à vous tenir à distance, c’est un progrès!
Et rien concernant le sujet du billet dans les commentaires. Comme d’hab.
Et rien concernant le sujet du billet dans les commentaires.
Ben y a plus de pharaons… D’où le problème…
Motion de soutien à bouguereau.
Portes-toi bien!
Heffectivement, on peut commencer par écrire les commentaires, mais soignés, hein, pas des hiéroglyphes ni même des anaglyphes, ensuite on met dans un sac et on fait le billet : mais la découverte, c’est que ça va être ézactement le même problème ! Boljemoï comme dirait Clopine…
n’empêche que je suis le seul à l’avoir reconnu, le MàC, dans greubou, dès les premiers mots, j’ai vu la signature du maestro.
Marcel Proust went from dilettante to literary legend. Biographer Benjamin Taylor explains how.
By Yale University Press (Sponsored)
Hamlet, votre déchiffrage n’est pas au point. consultez Champollion.
hamlet dit: 26 octobre 2015 à 17 h 28 min
Non, tout le monde l’avait reconnu au début. C’est ensuite qu’un doute s’est instillé.
non, non, croyez-moi Phil j’ai l’oeil acéré du lecteur !
tout comme je sais pertinemment que Clopine et daaphnée sont une seule et même personne !
et qu’Attila c’est zoon !
toujours mal garés?
« Ton semblable, ton frère dit: 26 octobre 2015 à 17 h 36 min
hamlet dit: 26 octobre 2015 à 17 h 28 min
Non, tout le monde l’avait reconnu au début. C’est ensuite qu’un doute s’est instillé. »
je veux bien que cela se soit distillé chez d’autres mais pas chez mézigue, because mézique la distillation ça le connait !
Serait-ce un début de réponse à :
« « Où est passé hier ? » se demandait
le romancier égyptien Gamal Ghitany
dans les premières pages de « Sémaphores »,
paru précédemment au Seuil. », semé
dans les brèves d’en haut à droite
de la page ?
Rétrospectristement.
« Au Caire, des casinos mythiques du temps du roi Farouk ont été rasés et remplacés par des Mall. »
mais ça, faut dire à Nathan qu’il y aura des hommes que c’est partout !
même chez moi, ils ont fait des barres d’immeubles les c.ns là où on faisait la pétanque, même qu’ils ont décarcassés le bar où on faisait les parties de baby foot.
sérieux, cette proustomanie généralisée à la longue c’est hyper gonflant, faut dire à l’ethnopsychiatre qu’il faut plutôt regarder vers l’avenir, qu’il fasse appel à un marabout malien avec ses grigris où une tireuse de cartes slovène.
Polémikoeur. dit: 26 octobre 2015 à 17 h 55 min
heureusement que vous êtes là pour un peu remettre les pendules l’heure.
Fanatique du baby-foot, nous exigeons de nos déesses et dieux les plus proches une pratique journalière de ce sport de haut niveau.
L’Olympe est superbement équipée de Petiot dignes de l’Estaque.
Seuls quelques subalternes préfèrent le golf … en général, pour le service de boissons en terrasse, nos dieux sont humains, contrairement à ceux des Sémites, des tordus comme on n’en fait plus !
Let’s obtain the splittin’ & Merge with Mexico
Go Arizona
le PQ est resté coincé avec Zeus dans la pissotière de la rue Fournier, on a du mal les déloger vu leur impotence, Madame Verniglia veille mais c’est pas gagné
par contre, Tobie Nathan va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, qu’il pourrait nous pondre un bouquin pour nous expliquer pourquoi les marabouts sont toujours maliens et pourquoi les tireuses de cartes sont toujours macédonienne ?
alors qu’on trouve d’excellents marabouts en Macédoine et de parfaites tireuses de cartes au Mali ?
j’ai jamais bien compris ces stéréotypes un peu étriqués qui obligent les gens à entrer dans une identité préétablie, même à Marseille on trouve des imbéciles qui n’aiment pas l’OM !
hamlet est trop sensible trop littéraire
« – Allô ? A l’heure, les pendules,
à l’heure, comme les kilomètres !
Correction semestrielle effectuée
pour observer le rythme en société
sans conviction de la nécessité
alors, à l’heure, à condition
d’oublier toute précipitation ».
Chronomaîtriquement.
Amira Jumaa: « Je suis du Koweit, et mon pays peut vous acheter, vous et vos parents, et vous mettre dans des fours »
Amira Jumaa : « Vous n’appartenez à aucun endroit de ce monde, c’est pour ça que vous [les juifs] êtes des ordures, des rats, et que vous êtes discriminés partout où vous êtes. Ne faites pas portez la responsabilité aux pauvres palestiniens »
Je me demande comment ça se passe, l’histoire des parts de golf, on embarque un carré de gazon ou quoi ? Ben quoi ils arrêtent pas de faire des trucs pareils sur la place Stan c’est quasi dégueu…
Polémikoeur. dit: 26 octobre 2015 à 18 h 49 min
heureusement que t’es là, comme tu passes jamais l’heure d’hiver et d’été, t’es le seul à avoir une heure de décalage horaire entre le moment où tu écris tes poèmes et le moment où ils arrivent chez passou, t’es le Einstein de ce blog, ce poème tu le postes à 17h49 ? et hop il arrive là à 18h49 ! c’est pas merveilleux ? t’aurais dû être pas ethnopsychatre mais chronopsychiatre.
l’ethonopsychiatrie disparaîtra dans pas longtemps avec la fin des ethnies alors que la chronopsychiatrie will never die !
Widergänger dit: 26 octobre 2015 à 18 h 54 min
ça t’arrive de penser à autre chose qu’Israel et la Palestine ?
quest-ce qu’on en a à cirer d’Israel et de la Palestine ?
ils peuvent tous mourir, on est pas bien là à discuter ethnopsychiatrie et il faut que tu pourrisses la vie des gens avec ces problèmes ethniques ? va voir un psy !
hamlet dit: 26 octobre 2015 à 19 h 02 min
Heureux de te mettre en furie, mon petit chéri !
C’est pas bientôt fini, vos commentaires à la noix ?
Widerganger, hamlet, toujours les mêmes trolls !
Zoon ! t’es où ? lui au moins c’est un vrai spécialiste de la question juive.
pas vrai Zoon que t’est un spécialiste des juifs ?
c’est même devenu une obsession chez lui.
mais si ça le soigne, c’est bien, c’est ça qu’on appelle l’ethnopsychatrie : se soigner en tapant sur les autres ethnies…
Mon petit chéri toi-même, espèce de malpoli !
Rien de plus insultant que ces « mes petits chéris » du troll en chef.
« AU SECOURS dit: 26 octobre 2015 à 19 h 05 min
C’est pas bientôt fini, vos commentaires à la noix ? »
d’abord : « commentaire à la noix » c’est une expression à mézigue, comme dire « perso », même Passou c’est moi que je l’ai trouvé, pas vrai passou ? alors tes trolls tu peux te les carrer bien profond là où je pense.
L’insulte et le mépris, voilà ce que c’est ce Widerg.
Ecoutez, hamlet, vous commencez à me taper sur le système, vous savez.
bien d’accord avec D., ce hamlet file un mauvais coton.
c’est bon je me casse, je vous laisse entre vous bande de tristes !
quand je pense à l’époque, avec MàC, on savait rigoler, mais maintenant vous êtes tous des tristes, vous êtes tous d’une tristesse à pleurer.
hamlet, puck, D., toujours à se moquer !
c’est toi D. ?
pourquoi tu l’as pas dit plus tôt petit cachotier !
alors tu manges quoi ce soir ?
hamlet, si vous venez ici pour ricaner, vous vous êtes trompé d’adresse, permettez-moi de vous le dire.
Songez qu’il y a ici des commentateurs tels qu’Attila, JC, Ueda, Bloom, la vie dans les bois. Ce sont des personnes sérieuses, qui n’ont que faire de vos persiflages.
Quittons nous sur une différence entre les riches et les pauvres : les pauvres pleurent car ils sont tristes, les riches se font la gueule car ils sont insatisfaits.
Ce qui est bien plus grave !
hamlet, vous savez qui est Attila en vrai ? Un descendant d’une famille vénitienne. Et JC ? Un régatier qui a gagné des courses. Alors mettez-la un peu en veilleuse.
D. toujours aussi chafouin.
sérieux tu te fais quoi à bouffer ce soir, tes amis attendent de savoir, paraît même que des gens se connectent d’Alaska sur le blog de passou pour savoir ce que tu vas bouffer, sérieux, il en parle même dans sa conf, à la 14ème minute, tu peux écouter elle est sur yt :
https://www.youtube.com/watch?v=FTzQP9F-HMY
it’s boring as devastative, here
Nouvelle règle du commentarium :
les blogstalgiques de la Rdl
ne doivent pas tous voyager
dans le même minibus VW
pour qu’une rencontre
avec un gros camion
sur une départementale
ne cause pas l’extinction
de leur espèce déjà rare.
Prudenciellement.
Superbe article, Pierre Assouline.
Dites :
j’ôte les terres dans ses grolles,
ne dites pas :
je saute des trolls laids en guerre.
Viceversalement.
Versablement.
Surtout des Justices seront faites.
Polemikoeur ne vieillit pas bien.
Toutes ces histoires de rapatriés d’Égypte donnent à penser que les autochtones sont plus ou moins tous abrutis. Qu’allait donc y chercher l’ancien pédégé de france-culture ?
« l’ancien pédégé de france-culture ? »
Qui ça?
« les autochtones sont plus ou moins tous abrutis »
À peu près ce que dit Trump des libyens et irakiens. Vive la démocratie et ses professionnels…
Rasée, la villa de la grande Oum Kalthoum et remplacée par un hôtel Oum Kalthoum.
On rappellera qu’Ibrahim Maalouf, accompagné de quatre musiciens de grand talent, vient de consacrer à la chanteuse un disque-hommage intitulé « Kalthoum ».
Albert Cossery, un écrivain trop peu fréquenté. J’ai eu le privilège de dire quelques extraits de ses textes en présence de leur auteur. Emouvant souvenir. La qualité d’un texte littéraire se révèle pleinement à sa lecture orale. C’est un test qui ne trompe pas.
Heureusement que Widergänger est là pour éclairer ma lanterne.
Pour rallumer mon chandelier à sept branches, voulais-je dire.
C’est beau, la nostalgie lorsqu’un artiste s’en empare, qu’il soit romancier ou dessinateur. Mais au bout du chemin, il faut encore et toujours affronter la mélancolie qui lui fait escorte, et l’irrépressible touche de tristesse qui s’en dégage.
C’est vrai. Il faudrait avoir la force d’effacer chaque matin toute trace du passé, même récent. Il faudrait bannir tous les souvenirs. Je suis né demain.
c’est un progrès!
Même sans 4 vérités. Même avec aucune. Quel miracle !
…
…quand on sait tout obtenir,…on ne veux plus rien,!…garder tout, bien au chaud,!…
…
…enfin, le souci de peindre, de prime jeunesse,!…c’est aussi, très important,!…
…même sans mise à prix,!…
…peindre par amour du tableau consacré,!…
…
…du relief,…des scénarios pratiques et rien de mystérieux,!…of course,!…
…de l’imagination,!…de petits trucs, qui se tiennent,!…les riens géniaux,!…à courre,!…bloqués,!…d’eux même,!…
…pipi-caca,!…bonsoir,!…etc,!…
…suivant,!…à nos balourds nouveaux,!…
…que c’est tordant, la lessive, le linge en famille,!…sur l’échiquier,!…etc,!…
…
Ces deux derniers jours, j’ai fait de nombreux calculs et observations. Et je puis vous révéler avec certitude qu’en ce moment-même un immense vaisseau-mère d’une longueur de 3 km 760 est en route pour la Terre. Il y sera à 6h 09 s’il continue sa course rectiligne à la même vitesse, soit 47000 km/s = 169 millions de km/h (approximativement) Alors, une myriade de petits vaisseaux en sortiront et se montreront un peu partout. A vos appareils-photo. Vous allez vivre un moment historique, même si ce sera pour peu de temps, car de petits cubes seront déposés un peu partout d’où sortiront un rayonnement neutronique intense qui ne vous fera aucun bien.
Comme vous le savez, je ne me suis trompé sur rien jusqu’à présent. Je vous ai révélé la vérité sur Hollande, l’Europe, les frontières, l’euro, la Grèce, le devenir des systèmes financiers et politique, ceux qui habite la constellation du Cygne et quelles sont leurs intentions alors vous feriez bien de me prendre très au sérieux.
Zoon dit: 26 octobre 2015 à 21 h 59 min
Pour rallumer mon chandelier à sept branches
Pour allumer un chandelier à sept branches, le Juif s’arrange pour n’utiliser qu’une allumette ; l’Auvergnat aussi, mais c’est plus facile : il n’allume qu’une chandelle !
Bon faudrait la retravailler, mais enfin…
« A Yaphank (USA), les traces du passé les plus visibles ont été effacées. La rue Adolph-Hitler a été rebaptisée Park Street et l’avenue Joseph-Goebbels s’appelle Northside Avenue. »
La suite dans « Le Monde ».
« A Marseille (FRANCE), les traces du passé sanglant les plus visibles ont été effacées. La rue Saint-Ferréol a été rebaptisée Souk Street et l’avenue de la Castellane s’appelle Cocaïne Avenue. »
La suite dans « Les Avis de Décès du Méridional ».
La suite dans « Le Monde ».
oui Bloom mais seulement pour les abonnés.
Le récit de la vie des Mann et consorts à Pacific Palissade à la même époque serait donné en accès libre. orwellien, isn’t it ?
International Pasok de rire
6:22, pas mieux à Porquerolles, le PQ n’arrête de s’emberlificoter dans la pissotière de la rue Fournier avec toutes ses fiottes préférées, ya du monde
ZEUS….. dit: 27 octobre 2015 à 6 h 22 min
« A Marseille (FRANCE), les traces du passé sanglant les plus visibles ont été effacées. La rue Saint-Ferréol a été rebaptisée Souk Street et l’avenue de la Castellane s’appelle Cocaïne Avenue. »
Les blagues moisies de Zeus sont de celles dont les militants et sympathisants du FN font leurs délices. Elles dissimulent à peine l’équation raciste : Arabes = criminalité. Complaisante antienne relayée, sur ce blog, par les Bihoreau de Bellerente, Closer et autres Widergänger. L’espace des commentaires de la RdL est décidément une curieuse chambre d’échos.
Moi j’ai une barre espace simple. C’est un widget économique?
Quelle opinion pour gouverner?
Je crois pouvoir dire que déjà les codes n’ont concernés que ceux qui les ont concertés.
Jusqu’à présent, le sujet du jour n’a pas eu l’air très inspirant vu l’insignifiance des commentaires qui sévissent toujours avec les mêmes tristes sires. Espérons que les filles vont bientôt relever le niveau, VDB avec ses liens, Dafnée, Christiane, Clopine, DHH, etc. Elles doivent bosser sur autre chose en ce moment.
Espérons que les filles vont bientôt relever le niveau, VDB avec ses liens, Dafnée, Christiane, Clopine, DHH, etc.
Daafnée ? Elle n’a jamais posté un vrai commentaire de sa vie.
A chacun ses souvenirs d’Egypte. mi, c’était le jour de la révolution (oublié son nom et son numéro), émeute à l’aéroport, failli l’écharpement à l’embarquement. comme m’a dit le taxi en français, au passage du quinzième barrage de chars avec lecture du passeport à l’envers: « nasser à rien de s’énerver, on toujours eu des pharaons ».
Bonjour,
Pourriez-vous avoir la gentillesse d’indiquer qui est l’auteur de la première illustration de ce texte (un tournage) ? Et éventuellement le titre et l’année de cette œuvre ?
Merci infiniment
Il est clair que Passou perd patience…Il est temps de se mettre au boulot les gars. Perso, j’ai la flemme de rassembler mes souvenirs du quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durell, mais je pense qu’il devrait être à la portée de Bloom d’évoquer en particulier Justine, fabuleux roman d’une Egypte qui n’existe plus…
à pas trahir.
« Le président, accompagné de Manuel Valls et de plusieurs ministres, assistera à une cérémonie laïque de recueillement, et de révision du Code de la Route…, en Gironde … » (i-nobel politics)
On a les dirigeants qu’on mérite… hihihi !
La nostalgypte ? Est-ce contagieux …? Sadate l’a attrapée et il en est mort.
Dans la rubrique jeux vidéo, je lis ceci :
Zhu Geliang apparaît dans la série inazuma Eleven go mais, a la grande surprise des héros, Zhu Geliang est une femme.
Daaphnée est-elle au courant ?
GRAND CONCOURS
Question : comment distinguez vous une cérémonie de recueillement laïque d’une cérémonie de recueillement non-laïque ?
Premier prix : un voyage mortel à la Mekke
Deuxième prix : un voyage mortel à Jérusalem
Troisième prix : un parachute romain ascensionnel.
non, l’ethnopsychiatrie ne consiste pas seulement à demander aux gens qui ont le mal du pays de pondre un bouquin sur leur pays perdu, ils peuvent aussi apprendre à jouer d’un instrument local, genre le oud, écrire des chansons, et les chanter en public en jouant du oud !
du genre : ah quelle sont jolies les filles de mon pays, laïe laïe laïe la la, laïe laïe laïe la la la, ah quelle sont jolies les filles de mon pays, laïe laïe laïe la la laïe laïe laïe la la.
entre les deux, nul doute que le second type de ethno thérapie est plus sympa.
déjà elle permet au public de reprendre en choeur le couplet, c’est vachement plus festif !
hélas, l’ethnopsychiatrie n’est plus ce qu’elle était autrefois, sérieux c’était marrant de voir des marabouts.
on peut pas lui envoyer un marabout égyptien pour exorciser son mal du pays ?
comme ça, si ça se trouve, après il écrira des chansons.
le PQ s’est fait virer de chez Popaul, il va hurler à la fiotte
Ah oui, je sais, Sandrine Débonnaire !
Vous l’avez vu le VW qui est parti hier?
L’ethno-psychiatrie me fascine : pourquoi n’Aton pas, à l’Otan, au Nato, organisé un grand bal avec Kadhafi, BHL, Sarko le Javanais, avec concours de danse, en lieu et place de cette intervention ridicule du style : « Les cons luttent avec les cons, tout le monde perd » ?
Celle qui était toute belle est tout rousse maintenant, c’est la…
Quand l’article est exceptionnellement bon, il se produit un effet fascinus quignardesque.
Ah ouais, petit pont, poteau !
Sandrine Débonnaire
Il paraît que l’arabe d’Egypte est le plus proche de l’hébreu ( comme l’italien et l’espagnol)
Emission France ‘existe-t-il une culture arabe-juive
http://www.franceculture.fr/emission-un-autre-jour-est-possible-les-derniers-juifs-arabes-avec-benjamin-stora-44-asaf-hanuka-201
évidence dit: 27 octobre 2015 à 12 h 15 min
« le PQ s’est fait virer de chez Popaul, il va hurler à la fiotte »
Il l’a bien mérité ! Il racontait sa vie sexuelle dans les vestiaires sportifs du Dojo d’aïkido : il se présentait comme empaleur de vrais berbères !
Popaul ne l’a pas supporté : c’est un gars qui raisonne à l’ancienne, Paul Edel … une vioque, quoi : Sophia Loren, Paul VI et grappa !
Personne n’a encore osé le dire, semble-t-il, mais elles sont absolument affreuses, ces illustrations.
Petipali dit: 27 octobre 2015 à 12 h 59 min
Je ne connaissais pas Lamia Ziadé et je suis un peu comme vous, je crois que je vais continuer à l’ignorer.
Le jour de la révolution égyptienne, vous y étiez, Phil, et vous ne nous en avez rien dit !
Que faisiez-vous là, que s’est-il passé ?
Puisseguin : «C’est le pays tout entier qui s’est trouvé bouleversé par cette catastrophe»
Discours d’un croque-mort abruti : le pays entier n’en a rien a foutre d’un accident de la route, EN PARTICULIER….
Vous êtes « bouleversifié, vous » ? Moi pas …..
les filles, Passou ? et pourquoi ne pas écouter cette généreuse vieille dame (une vioque dirait le PQ) pleine de bon sens et d’humour qui dénonce les méfaits de l’Amiral de la Fiotte, le gars JC de sinistre présence
VIVE MADAME VERNIGLIA, la sainte de ce blog
Oui, le quatuor d’Alexandrie, une merveille.
Sinon, « L’Immeuble Yacoubian », le premier roman de l’Egyptien Alaa el Aswan, c’est pas mal non plus.
On peut également évoquer les poèmes, sans pareil, de Constantin Cavafy !
Extrait :
« La société de la terrasse n’est pas différente de toutes les autres sociétés populaires d’Egypte : les enfants y courent pieds nus et à demi vêtus, les femmes y passent la journée à préparer la cuisine, elles s’y réunissent pour commérer au soleil, elles se disputent souvent et échangent alors les pires insultes et des accusations injurieuses puis, soudain, elles se réconcilient et retrouvent des relations tout à fait cordiales, comme s’il ne s’était rien passé. Elles se couvrent alors de baisers chaleureux et retentissants, elles pleurent même, tant elles sont émues et tant elles s’aiment. Quant aux hommes, ils n’attachent pas beaucoup d’importance aux querelles féminines, qu’ils considèrent comme une preuve supplémentaire de cette insuffisance de leur cervelle dont avait parlé le Prophète, prière et salut de Dieu sur lui. Les hommes de la terrasse passent tous leurs journées dans un combat rude et ingrat pour gagner leur pain quotidien et, le soir, ils rentrent épuisés, n’aspirant qu’à atteindre leurs trois petites jouissances : une nourriture saine et appétissante, quelques doses de mouassel* avec du haschich si l’occasion se présente, qu’ils fument dans une gouza**, seuls ou en compagnie, sur la terrasse, les nuits d’été. Quant à la troisième jouissance, c’est le sexe que les gens de la terrasse honorent tout particulièrement. Ils n’ont pas honte d’en parler librement, du moment qu’il est licite. Ce qui ne va pas sans contradiction, car l’homme habitant sur la terrasse qui, comme cela est habituel dans les milieux populaires, a honte de mentionner le nom de sa femme devant d’autres hommes, la désignant par « mère de untel » ou parlant d’elle en invoquant les « enfants », comme lorsqu’il dit par exemple que « les enfants ont cuisiné le mouloukhieh », le même homme ne se retient pas, lorsqu’il est avec ses semblables, de mentionner les détails les plus précis de ses relations intimes avec sa femme, au point que l’ensemble des hommes de la terrasse sait tout des relations sexuelles des uns et des autres… Quant aux femmes, quelle que soit leur piété ou leur rigueur morale, elles aiment toutes beaucoup le sexe et se racontent à voix basse des secrets d’alcôve en éclatant d’un rire innocent, ou parfois impudique, si elles sont seules. Elles n’aiment pas seulement le sexe pour éteindre leur envie, mais également parce que le sexe et le besoin pressant qu’en ont leurs maris leur font ressentir que, malgré toute leur misère, leur vie étriquée, tous les désagréments qu’elles subissent, elles sont toujours des femmes belles et désirées par leurs hommes. Au moment où les enfants dorment, qu’ils ont dîné et remercié leur Seigneur, qu’il reste à la maison assez de nourriture pour une semaine ou peut-être plus, un peu d’argent épargné en cas de nécessité, que la pièce où ils habitent tous est propre et bien rangée, que l’homme rentre, le jeudi soir, mis de bonne humeur par le haschich et qu’il réclame sa femme, n’est-il pas alors de son devoir de répondre à son appel, après s’être lavée, maquillée, parfumée, ne vont-elles pas, ces brèves heures de bonheur, lui donner la preuve que son existence misérable est d’une certaine façon réussit, malgré tout. Il faudrait un artiste de grand talent pour peindre l’expression du visage d’une femme de la terrasse, le vendredi matin, quand son mari descend prier et qu’elle se lave des traces de l’amour puis sort sur la terrasse pour étendre les draps qu’elle vient de nettoyer. A ce moment-là, avec ses cheveux humides, sa peau éclatante, son regard serein, elle apparaît comme une rose mouillée par la rosée du matin qui vient de s’ouvrir et de s’épanouir. »
(« L’Immeuble Yacoubian », traduit de l’arabe (Egypte) par Gilles Gauthier
Actes Sud, 2006)
* Tabac « au miel » agrémenté parfois de haschich et qui se fume dans des chichas (nom égyptien du narguilé).
** Narguilé de petite taille utilisé dans les milieux populaires.
On pourrait aussi parler de Claude François ou de Dalida ?
Après les claudettes, les passoulinettes, à part que celles-ci, contrairement aux premières, ne dansent pas en cadences, mais se font plutôt des crocs en jambes !
Phil 10 h 58
vous avez raison et il est regrettable que Durrell soit un peu oublié aujourd’hui.
Le quatuor d’Alexandrie (dont ne me reviennent pour l’instant à l’esprit que deux des titres ,Justine et Mountolive) avait fait mes délices au debut des annéees 60.
Double fascination d’une part devant cette mise en scène du cosmopolitisme de la societé huppée dans laquelle évoluaient les personnages et d’autre part en face de ce personnage de seductrice ensorcelante qu’était Justine ;
cette femme rare , un peu inquietante venue d’on ne sait où, cette aventurière hissée au sommet de hiérarchie sociale , et devenue une sorte d’Oriane, rayonnant de son charme de son intelligence de son elegance sur tout ce microcosme, elle qui, plus tard , depouillée de tous ces attributs va donner un sens nouveau à sa vie dans un kibboutz .
Un destin qui ne pouvait que faire rêver la toute jeune femme que j’étais, s’acheminant lentement mais surement vers un destin de « ménagère de moins de cinquante ans »
Des livres Phil que vous m’avez donné envie de relire, au risque d’être déçue faute de m’y retrouver avec mon émotion d’alors .
Dear baroz, visitais les pyramides, what else ! Avec un guide baedeker Aegypten daté 1897. Si le bakchich est trop exagéré, on a le droit de flanquer un coup de trique – que c’est écrit en teuton-.
Of course, vous aurais bien donner des nouvelles mais Moubarak avait tout debranché ( lui compris) et pas envie de rentrer par félouque en iourope.
C’est closer et non Phil, DHH, qui a parlé du quatuor…
les passoulinettes, la chefe d’escadrille : LE PQ !
On ne peut plus voyager tranquillement, Phil, moi j’étais à Istanbull quand, le lendemain de mon départ, les émeutes ont commencées !
le quatuor d’Alexandrie, une merveille.
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Assez inégal, Baroz, « Justine » est un beau livre, mais les autres sont très moyens à mon goût (« Mountolive » étant probablement le moins pire).
Le pochard de Sommières a connu son heure de gloire auprès des lecteurs français. Beaucoup de snobisme là-dedans.
Les histoires animalières cocasses de son frère Gerald continuent à cartonner dans les pays de langue anglaise, où Lawrence n’est plus lu du tout…
The Way Of All Prose…?
Et en mars de cette année, j’étais à Bangkok, dans le quartier où tout à explosé récemment !!!
j’étais à Bangkok, dans le quartier où tout à explosé récemment !!!
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Normal Baroz, Siam Square & le Paragon c’est le coin à touristes & à Thai branchés & friqués; tu pouvais pas passer ton temps à Patpong Soi 4…. (Spanish on 4, excellent resto).
Si tu parles de Lawrence d’Arabie, Bloom, ses « Sept pillier de la sagesse » me sont tombés sur la tête et des mains !
En revanche, pour « L’amant de lady Chatterley » de D.H Lawrence, c’est devenu un classique de la littérature mondiale, et même du cinéma !
Oui, c’est moi DHH en 11h38…sniff, personne ne m’aime!
Justine, Bloom, quel personnage!
tu parles de Lawrence d’Arabie, Bloom,
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Non, Lawrence Durrell, Baroz. Toi, heureux homme qui a connu Roger Stéphane, tu peux te contenter de son chapitre sur Aurenz…Pour l’angliciste de base, il faut tout lire, y compris les gamineries de la soldatesque transjordanienne…
Plus je vais (mais où?) plus j’apprécie la suffisance bloomesque.
Un sketch.
Justine, Bloom, quel personnage!
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oui, « with her sex broken » si je me souviens…
Justine de Cukor, Anouk Aimée n’a jamais été aussi belle, et quelle distribution !
https://www.youtube.com/watch?v=DfatQWTStlM
Quittons nous sur une bonne nouvelle d’actualité : les langues régionales vont être remises à l’honneur dans l’Education quasi-Nationale ! Le syrien, par exemple…uhuhu !
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