de Pierre Assouline

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La République des livres
Tobie Nathan et Lamia Ziadé en pleine nostalgypte

Tobie Nathan et Lamia Ziadé en pleine nostalgypte

Oh, rassurez-vous, on n’invente jamais rien. Il y a toujours quelqu’un qui est passé avant. Mais ce qui est évident s’agissant de formes littéraires que l’on a l’outrecuidante naïveté de croire neuves car légèrement divergentes par rapport au canon, l’est moins lorsqu’on touche à la langue même. C’est la raison pour laquelle lorsque le néologisme « nostalgypte » s’est imposé inconsciemment sous mes doigts puis sur l’écran après la lecture de ces deux livres, je me suis demandé d’où cela venait. De nulle part pour l’instant (d’après le moteur de recherche, une station de radio semble avoir le monopole de la nostalgie en France) mais on ne doute pas que les perspicaces lecteurs de la République des livres auront à cœur d’en dénicher l’origine. Sinon je dépose un brevet !

Le premier de ces deux livres est le dixième roman de Tobie Nathan (Le Caire, 1948) Ce pays qui te ressemble (535 pages, 22,50 euros, Stock). Il nous conte, et c’est très précisément le cas de le dire, l’histoire de Zohar Zohar (« joyau »), né d’une mère un peu folle et d’un père aveugle. Zohar l’insoumis. Curieusement s’agissant d’un romancier qui a fait ses premières armes dans le polar, l’intrigue n’est pas l’essentiel. Le vrai fil, c’est la conversation entre les habitants du Haret el Yahoud, « la ruelle aux Juifs », le ghetto du vieux Caire. C’est coloré, chaleureux, vif, drôle. Ce n’est pas le déprécier que de le lire avant tout comme un festin de paroles, goûteux, savoureux, épicé. Car Tobie Nathan est un auteur gourmand. Il faut l’écouter raconter la grandeur et la beauté 006secrète du foul (fèves longuement mijotées avant d’être mélangées avec de l’huile, le tout augmenté d’oignon, de persil, d’ail, de jus de citron et de diverses épices) au micro d’Alain Kruger pour comprendre de quoi il en retourne. La vraie réussite de Ce pays qui te ressemble tient au parfum et à la sonorité qui s’en dégagent. Ils ne sont pas d’Albert Cohen, auquel d’aucuns tentent toujours vainement de raccrocher quiconque s’avise de faire papoter des personnages dans le ghetto, ni d’Albert Cossery, ni de Naghib Mahfouz. Haret el Yahoud n’est pas une extension du domaine de l’immeuble Yacoubian. Tobie Nathan a bien son monde à lui avec ses habitudes, ses références, sa langue, mélange si particulier d’arabe, de français, d’italien, parfois mâtiné d’hébreu et d’anglais. Une musique en émane qui captive et envoûte, et ce n’est pas la mépriser que d’y faire la part du folklore et de l’exotisme, au contraire. On rit beaucoup, non sans une certaine frénésie,  mais la gravité du petit peuple de ce quartier à part n’est jamais loin, tapie dans l’arrière-monde.

Né de parents de nationalité italienne, expulsé d’Egypte avec l’ensemble de la communauté juive (près de cent mille âmes, une présence multiséculaire au cours de laquelle elle a vécu sous les pharaons, les Perses, les Babyloniens, les Grecs, les Romains, les Arabes, les Ottomans) au lendemain de l’expédition de Suez, naturalisé français à 21 ans, ancien élève de Georges Devereux, l’auteur est surtout connu comme l’un des plus éminents représentants de l’ethnopsychiatrie en France. Ceux qui ont lu Ethno-roman (Prix Femina-essai, 2012) seront en terrain déjà connu avec Ce pays qui te ressemble ; mais cela ne doit pas les arrêter car le roman donne un supplément d’âme à sa résurrection du monde d’avant et à l’irrésistible nostalgie qu’il en éprouve. Sous la plume et dans la voix de Tobie Nathan, lorsqu’une phrase commence dans les rires, elle s’achève souvent dans les larmes. Celles de l’émotion.

Cette ode forte et délicate aux mères nourricières revisite vus-de-la-rue les événements qui ont traversé et secoué l’Egypte entre 1925 et 1952. On croise des Frères musulmans, des sionistes, des convertis à l’islam, des fanatiques, des djinns, des humanistes, des démons, des mendiants, des orgueilleux, une sorcière dans un singulier tohu-bohu (hébraïsme, pour ceux qui l’ignoreraient, tiré de tohu-va-bohu comme le chaos originel est nommé dans la Torah). Le narrateur a la bonne idée de nous sortir de temps en temps du Haret-el-yahoud et de nous emmener respirer en remontant le Nil, dans le désert ou à Alexandrie-la-cosmopolite. Ces appels d’air rehaussent encore la fresque.

101S’il a quitté l’Égypte, l’Égypte ne l’a jamais quitté. Du moins cette Egypte-là dont on se demande s’il en reste quelque chose. Seule son ombre est partie, alors que lui est resté là-bas, seul, errant, comme durant sa jeunesse. Son pays d’avant le hante encore bien qu’il n’ait passé qu’une dizaine d’années dans ses murs. La chanson, qu’elle soit diffusée par la radio ou par le cinéma, est un personnage en soi, récurrent de bout en bout, ne fut-ce que par la voix de Masreya, chanteuse musulmane à la voix d’or, sa sœur de lait, dont Zohar, fils d’Esther et Motty, tombe fou amoureux. Car si une histoire relie les protagonistes, c’est bien une histoire d’amour mais d’amour interdit et tabou, scandée par la beauté de la poésie arabe, l’érotisme larvé du Cantique des cantiques, la brutalité des rêves prémonitoires, des signes du destin et des forces obscures à l’œuvre et surtout les chansons de Farid-el-Atrache et de la non moins envoûtante Asmahan (écoutez-la ici).

D’ailleurs, on pourrait tout aussi bien raconter l’Egypte moderne à travers les chanteurs, les chanteuses et les films qui ont fait leur gloire. Ce qu’a osé l’illustratrice Lamia Ziadé (Beyrouth, 1968) dans Ô nuit, Ô mes yeux (560 pages, 39,90 euros, Pol), magnifique écho dessiné au roman de Tobie Nathan, leurs livres au diapason d’une même sensualité. A croire que ces deux nostalgyptes se sont donnés le mot. Ici, le pari formel est différent. L’objet ressemble à un album imprimé sur un papier au grain épais de manière à tuer toute transparence. A gauche, un chapitre d’une page : « Quelle honte ! », « Mariage druze », « Une soirée inoubliable à Soueyda », « Shawki Pacha voudrait te voir » etc. A droite, et parfois dans les doubles pages suivantes, des dessins, des gouaches et des pastels de portraits, de personnages, de paysages, de maisons, d’objets. C’est peu dire qu’on est transporté dans ce monde d’hier : on y est de plain pied, dans le motif. Tout est pourtant écrit au présent de l’indicatif.070

C’est d’un voyage dans le temps qu’il s’agit. Un temps machrekissime, ou procheoriental si vous préférez, qui échappe à la mesure occidentale du temps.  Mais quel nostalgie plus profonde pouvons-nous avoir que celle d’abolir le temps ? Ici, l’itinéraire de Beyrouth au Caire passe par Damas et Jérusalem. En Egypte surtout car, longtemps dans cette région-là, c’est au Caire qu’il fallait être. N’attendez pas un résumé de l’histoire car ce livre n’est qu’histoires. D’amour, de haine, d’envies, de jalousies, de passions contrariées. D’ailleurs l’éditeur a lui-même renoncé à la réduire à une intrigue, ou à un thème, puisqu’en quatrième de couverture, il a préféré déverser « tout ce qu’il y a » dans cet étonnant album ; l’évocation court sur une bonne partie du siècle, de la chute de l’empire ottoman à la défaite arabe de 1967 : des casinos, des hôtels, des cafés, des chanteurs, des paysans, des princesses, des restaurants, des cinémas, des rues, des officiers putschistes, le colonel Nasser, la famille royale. Et des voix, surtout des voix, qui résonnent de toutes les douleurs même quand elles sont gaies car ce sont des voix de tous les exils, extérieur et intérieur. Les guerres sont bien présentes, les émeutes et les révolutions aussi, mais la musique et les chansons sont l’âme vibrante de ce livre graphique qui réussit à ressusciter un monde disparu à travers la saga des Attache du djebel druze. Il fleure bon le cinéma Rivoli, les 45-tours Baidaphone grésillant sur le tourne-disques et autres signaux essentiels de l’âge d’or de cet « Orient suave« .

Ce n’est pas un hasard s’il s’achève sur l’année 1979 avec le dernier concert de Fayrouz à l’Olympia. Loin de leur splendeur passée, ces grandes chanteuses qui ont faire rêver, rire et pleurer les masses arabes s’éteignent souvent dans le dénuement. L’auteur raconte in fine comment dans les années 80 au Caire, des chanteuses, des comédiennes et des danseuses se voient proposer par des prédicateurs saoudiens des mallettes contenant des centaines de milliers de dollars à condition qu’elles se retirent et prennent le voile afin de « montrer l’exemple ». Elles accepteront, Fatma Rushdi, Taheya Carioca, Chadia, Hind Rostom, Hoda Soltane mais Samia Gamal, elle, enverra paître son solliciteur.

Au Caire, des casinos mythiques du temps du roi Farouk ont été rasés et remplacés par des Mall. Un parking a remplacé l’Opéra Khédival. Rasée, la villa de la grande Oum Kalthoum et remplacée par un hôtel Oum Kalthoum. Seuls demeurent des disques, des films, des souvenirs et des livres pour les faire revivre. Une présence. C’est beau, la nostalgie lorsqu’un artiste s’en empare, qu’il soit romancier ou dessinateur. Mais au bout du chemin, il faut encore et toujours affronter la mélancolie qui lui fait escorte, et l’irrépressible touche de tristesse qui s’en dégage.

(illustrations de Lamia Ziadé extraites de Ô nuit, Ô mes yeux)

.

 

Cette entrée a été publiée dans arts, Littérature de langue française.

720

commentaires

720 Réponses pour Tobie Nathan et Lamia Ziadé en pleine nostalgypte

DHH dit: à

@closer
pardon
je m’empresse de rendre à Cesar,ce que j’ai attribué à Phil …..

Attila dit: à

Tous les Anglais s’appellent Lauwrence, Bloom !

Attila dit: à

La nostalgypte va t-elle emporter la goncouritude ?

Bloom dit: à

Tous les Anglais s’appellent Lauwrence, Bloom !

c’est juste l’équivalent de Laurent, Lorenzo, etc, Baroz, une histoire de lauriers tressés…Le féminin Laurence n’a pas d’équivalent en anglais: Laurence est masculin (Laurence Olivier)…
Aucun intérêt? Tout à fait d’accord.

Chaloux dit: à

« Le Blanc-Mesnil : Il défenestre sa femme du septième étage puis descend la poignarder ».

Où va se nicher le perfectionnisme…

Jeux de vain Bloom dit: à

Bloom dit: 27 octobre 2015 à 14 h 15 min

Il remet deux francs dans le nourrin.

Barlaouët dit: à

Bloom dit: 27 octobre 2015 à 14 h 15 min
(Lawrence) est juste l’équivalent de Laurent, Lorenzo, etc,

Il est fort, ce Bloom !

Fiac voluntas tua dit: à

mais elles sont absolument affreuses, ces illustrations. (Petipali)

L’ absolu n’ est pas de ce monde.
Et le terme d’ « affreuses » est une assertion totalement subjective et réfutable.
Quant à « illustre », cela fait briller les mille feux de l’ orient.

D. dit: à

En ce moment, Jacques, je prépare beaucoup d’élixirs de toutes sortes dans mon jardin. C’est la bonne période pour cela, tant au point de vue conjonctions astrales que du point de vue de l’abondance des rosées lunaires.
Ils m’aideront à passer un bon hiver.

Bloom dit: à

a défaite arabe de 1967

De 1387, selon le calendrier hégirien.Ne pas oublier que nous sommes en 1437. La renaissance serait donc pour bientôt…

D. dit: à

Je ne sais pas si vous vous êtes déjà amusé à faire cette petite expérience : recueillir au petit matin dans une lande sauvage une goutte de rosée perlant à la pointe d’une feuille de fougère et l’observer immédiatement au microscope à grossissement 50 X. En procédant assez vite, on observe une multitude de petites entités féminines totalement nues arborant un sourire enchanteur. Une sorte de filament réunit leurs pieds ce qui donne l’impression qu’elles sont la fructification d’un mycélium astral. Mais en quelques secondes, tout disparait, elles sentent qu’elles sont vues et rejoignent le monde d’où elle sont venues.

D. dit: à

Cela-dit, gardez ça pour vous. Ce que je vous dis-là est de l’ordre du secret. Je dois préciser que ça ne fonctionne qu’à l’abri de toute perturbation notoire d’ordre électromagnétique. Téléphones portables laissés à la maison, donc.

Bloom dit: à

On va à Tunis à grand renfort de pub pour y dévoiler la liste des 4 « goncourables » qui ne comprend pas le livre qui justement traite de biais ce qui justifie le déplacement en Tunisie: l’islamisme.
Compensation? Crainte? Quelle valeur accorder à toutes ces gesticulations?

Fiac voluntas tua dit: à

« on observe une multitude de petites entités féminines totalement nues arborant un sourire enchanteur. »

Attention, il s’ agit sûrement des Vivian Girls de Darger!

Phil dit: à

Bloom, le pire c’est que Pivot a pris un bon coup de vieux. l’islamiss n’est pas soluble dans le beaujolais. lisez-vous Durrell en anglais ? of course. Baroz, ça saute à Bangkok mais de plus en plus d’ossidentaux achètent.

Chaloux dit: à

Bloom dit: 27 octobre 2015 à 14 h 57 min

Pierre Assouline, c’est sur cette question que vous auriez dû demander son avis à Bloomy, par sur la date de péremption d’une biographie d’Orwell. Evidemment, comme ce champion du name-dropping est dépourvu du moindre atome de finesse, sa conviction est faite en un rien de temps. Pauvre Bloomy…

biloute dit: à

Chaloux est jaloux de Bloom, parce que Passou lui a demandé son avis.
Pauvre Chaloux. T’en fais pas, va, Passou a ses chouchoux mais nous, on t’aime bien, tu sais.

D. dit: à

Je pense que Chaloux est aussi cultivé que Bloom. Je suis certain qu’il savait, lui aussi, que Lawrence est la forme anglaise de Laurent.

la vie dans les bois dit: à

Quelle valeur ajoutée ?
Mais à un prix Nobel de la paix, c’est encore un encouragement, ce grand voyage. N’en déplaise aux prépondérants .

D. dit: à

Et je suis sûr qu’il avait de bonnes notes à l’école, comme Bloom. Peut-être pas des 15, mais certainement des 14.

D. dit: à

La vie dans les bois, j’ai contacté plusieurs habitués de la RdL et, après conciliabule, nous pensons que vous devriez cesser de commenter.

D. dit: à

Nous n’estimons pas que vos commentaires sont tous idiots, la vie dans les bois, mais dans l’ensemble ils font tache.

D. dit: à

Et puis, la vie dans les bois, votre animosité envers Ueda nous chagrine. C’est un commentateur qui mérite le respect de tout un chacun ici car il parle plusieurs langues.
Et il est très fort en politique.

D. dit: à

Bon, il pue du cul, c’est vrai, mais vous aussi, je suppose.

remi dit: à

Bloom dit: 27 octobre 2015 à 14 h 57 min

Trop flippant? Exagéré?

la vie dans les bois dit: à

javert explique plutôt à tes petits copains combien de psys tu as épuisé. Et comment tu t’en sors pas de ta no life.

Elle est revenue des sports d' hiver? dit: à

D. dit: 27 octobre 2015 à 15 h 44 min

+1

lola dit: à

« ce pays qui te ressemble ». De mes 24 doigts, je vote pour Tobie Nathan. Arrêtez de l’appeler « ethnopsychiatre », c’est un écrivain ,qui n’appartient à aucune école. A priori et apparemment, il n’a aucune chance, il ne défend aucune théorie, aucune cause; on ne parle à peu près pas de lui ni de son « roman »; ni même de ses autres livres; il n’écrit que ce qu’il lui plaît d’écrire. Vous dites, Pierre Assouline « s’il a quitté l’Egypte, l’Egypte ne l’a pas quitté « ; et ce livre, que je lis (j’ai lu ethnoroman à sa parution) est comme un elixir, celui d’une conscience aiguë de ce qu’est un homme inclassable,fait de nostalgies,de musiques, de bruits,de parfums, de savoirs, d’action.
Si place Gaillon, on prépare le menu habituel, nul doute qu’il saurait faire apparaître ses propres paysages ,dans sa langue à lui.

D. dit: à

Lola, je ne sais pas encore ce que je vais manger ce soir. Je me suis promis d’essayer un jour le plat préféré de TKT, le boudin purée, mais j’hésite. Qu’en pensez-vous ?

mouais dit: à

lola dit: 27 octobre 2015 à 16 h 08 min
on ne parle à peu près pas de lui ni de son « roman »; ni même de ses autres livres

Vous ne devez pas regarder souvent la télé, lola, parce qu’on le voit beaucoup. C’est le problème, d’ailleurs. Quand on l’a vu, on n’a pas envie de lire ses livres, dirait Ueda.

Bloom dit: à

Trop flippant? Exagéré?

La réalité du terrorisme islamiste est un peu flippante, il me semble…
Les types qu’on enferme dans des cages & qu’on asperge d’essence avant de craquer une allumette, même le cinéma indien de base n’oserait pas…
Quoique, en Inde, les goondas coupent les mains, torturent pour faire avouer où se trouve quelques milliers de roupies et ensuite tranchent les gorges…Crimes rustiques, crapuleux ou politiques, accomplis à coups de machettes rudimentaires qui frappent comme des cobras…

Sergio dit: à

Ses liens, ses liens… On va passer au bondage ? Comme dans Satanik ? C’est un beau sport…

Sergio dit: à

Chaloux dit: 27 octobre 2015 à 14 h 18 min
« Le Blanc-Mesnil : Il défenestre sa femme du septième étage puis descend la poignarder ».

Il aurait fait un graphique PERT, il aurait procédé autrement ; surtout qu’en plus elle peut très bien remonter par le Combaluzier pendant qu’il est en train de s’entortiller dans le tapis de l’escalier…

la vie dans les bois dit: à

Sergio, je ne pense pas un instant que le lien sur l’histoire de cette poetesse à retweeter un million de fois, comme pourrait souhaiter le faire le « gars de la sécurité » soit du même registre que les ordures sorties de votre robot ménager.
Ah.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 27 octobre 2015 à 16 h 43 min
du même registre

Houlà le passage du quantitatif au qualitatif… Comment i dit, Pérec ? Classer ou panser… Euh non, ça c’est pour les chevaux…

Résumons..... dit: à

Une amie chinoise, parlant un français au vocabulaire imprécis, avait défini les nouveaux castrats du chant baroque, les haute-contres, comme : « Ah, oui ! Les sans-couilles ! »

Le jury Goncourt serait-il un jury composé de haute-contres littéraires … pour avoir « oublié » Sansal ?

Un bien beau raté. Sans surprise ….

La conscience de Sergio dit: à

Il aurait fait un graphique PERT, il aurait procédé autrement

Sans doute. Il l’aurait probablement poignardée avant de la jeter par la fenêtre.

Edmonde, Françoise et Paule dit: à

Le jury Goncourt serait-il un jury composé de sans-couilles (JC)

Pour trois de ses membres, c’est certifié.

Mondocrino dit: à

euf… même pas… c’est bien écrit.

Résumons..... dit: à

Primo : Je ne suis pas JC ! Aux dernières nouvelles, il serait à l’agonie…

Secundo : Je dis que le Jury Goncourt serait composé de haute contre, pas de sans-couilles !

D. dit: à

Sans sortir la plus grosse sur cap can., quoi le Goncourt?, c’est qui d’ailleurs?

D. dit: à

Sorte de nain culinaire, pardon mais t’es pas beau, fils de Jacquard.

lola dit: à

D 16h15 Je pense que vous avez raison d’hésiter. Vers les minuit, si la faim persiste, je vous conseille quelques larmes de rosées lunaires;en plus cela éclaircit la voix, si vous ajoutez quelques palmettes d’osmondes. Joyeux régal.

Résumons..... dit: à

Il faudrait avoir l’esprit bien mal tourné pour accuser le Jury GONCOURT de se coucher devant le totalitarisme islamique !

Je l’ai.

remi dit: à

Bloom dit: 27 octobre 2015 à 16 h 26 min

for sure
mais je parlais de sa vision globale de l’avenir

la vérité dit: à

16h18 Quand on l’a vu, on n’a pas envie de lire ses livres, dirait Ueda.

Menteur ! Ueda dit des bêtises (il est amer et jaloux surtout que nadine se fait draguer par robert)

Lola: TN ne passe jamais à la tv

D. dit: à

recrudescence

Ueda dit: à

Littérature d’abord, je le veux bien.

Mais venir précisément à Tunis, ville de résistance difficile à l’islamisme, annoncer que Sansal, du pays voisin, ne sera pas parmi les finalistes (les finalistes!), il fallait le faire!

C’est une erreur politique majeure.
Majeure est trop faible: énorme!
J’aimerais connaître les noms de ceux que je souhaite mépriser.

Le jury Goncourt?
Un vieil orchestre de chambre sur un navire qui coule, et qui joue « Plus près de toi, Allah »….

christiane dit: à

lola dit: 27 octobre 2015 à 16 h 08
… à propos du livre de Tobie Nathan : « ce pays qui te ressemble »…
C’est un parcours de voyageur immobile, à la mémoire éblouissante. Il commence par le verbe, écrit contre l’oubli pour retrouver un pays qu’il a dû quitter. Peut-être que l’imaginaire autobiographique l’emporte sur le souvenir. Peu importe il y a porosité quand il remonte le temps, intimité avec le lecteur, semble-t-il. « Écrire pour se parcourir » comme Michaux, une manière de refuser le temps qui passe.

remi dit: à

Bloom
en fait je n’ai pas lu le livre en question – quand il parle à la radio etc on ne voit pas d’issue

évidence dit: à

le nouveau coupla facho-glamour MÉNARDORANO aussi méprisable que le JC planqué sous Résumons et autres crétineries

remi dit: à

Ueda dit: 27 octobre 2015 à 18 h 23 min

ils estiment peut-être que le fait d’avoir fait le déplacement est un geste suffisant?!

Résumons..... dit: à

Il faut vraiment être dénué de cervelle pour « refuser le temps qui passe » …

Résumons..... dit: à

Je connaissais bien JC, du temps où il avait toute sa tête, il aurait dit à cette larve d’évidence :
 » Calme toi, gamin, t’es pas dans le coup … ! »

remi dit: à

Ueda dit: 27 octobre 2015 à 18 h 27 min

Faut pas trop en demander, lui c’est (c’était le foot) il ne lit probablement pas le quart des bouquins qu’il est censé avoir lus mais ses émissions étaient bien marrantes souvent n’avaient pas leur pareil ailleurs -question d’époque peut-être- et surtout rétrospectivement

évidence dit: à

On reconnait le PQ à son vocabulaire (famélique) et ses injures récurrentes

Chaloux dit: à

Pour ma très modeste part, je crois que je comprends cet acte politique de haute portée, et je l’accepte.

Chaloux dit: à

« Je l’accepte » n’a aucun sens. Disons : il est recevable.

Drouant-T Trouand-D dit: à

Les quatre finalistes sont :
Nathalie Azoulai pour Titus n’aimait pas Bérénice (POL)
Mathias Enard pour Boussole (Actes Sud)
Hédi Kaddour pour Les Prépondérants (Gallimard)
Tobie Nathan pour Ce pays qui te ressemble (Stock)

Ouf… le dernier vient d’être croqué par la rdl, mais on rappelle plus si la première le fut aussi, il serait temps de se dépêcher pour les pronostics. Pur Passoul c’est la Boussole.
Que « 2084 » ait été éjecté, tant mieux, ces 4 là n’allaient quand même pas oser compétionner avec !…
Boualem aura gagné un sursis de vie, sa victoire l’aurait exposé et trop mis en danger !

Passou dit: à

Ueda : « C’est une erreur politique majeure » écrivez-vous à propos de la décision du jury Goncourt d’écarter « 2084 » de sa liste finale. Vous ne pouviez pas lui faire un meilleur compliment.

Passou dit: à

Bloom de 14.57, C’est vous qui l’écrivez : « 2084 » traite de l’islamisme « de biais ». On ne peut pas mieux dire. Si vous aviez lu les romans des trois autres (pas N. Azoulai), vous sauriez qu’ils en traitent aussi mais pas de biais, ni métaphoriquement mais directement, avec des moyens littéraires autrement convaincants, en appelant un chat un chat et les frères musulmans un fléau.

la vie dans les bois dit: à

Et puis Sansal a écrit un pamphlet uchronique, nan ?

Drouant-T Trouand-D dit: à

19.10 Vous ne pouviez pas lui faire un meilleur compliment.

On veut comprendre : à qui au juste ? au jury G. ou à BS-2088 ?

DHH dit: à

Peut -être verra-t-on dans quelques années Boualem Sansal,recalé du Goncourt, comme le Celine du cru 2015

Contrepet aux bois d'Javert dit: à

pamphlets uchroniques ou pampers urinaires, tout ça c’est synagogues

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

un pamphlet uchronique

C’est quoi un machin pareil ? Un vent prêt à porter dans le dos pour petits péteurs ? Le service public n’en fait pas suffisamment trop ???

le garçon qu'on appelait monsieur dit: à

La permanence du tirage de chasse fait sa grande frénétique.

la vie des bois dit: à

ام كلثوم متربعة على عرش الغناء ومع احترامي لكل الفنانات لن تصل اي فنانة مهما كبرت وزاد معجبيها Lamia Zadie لموطئ قدم ام كلثوم

D. dit: à

Les touchers vaginaux sur patients endormis sont désormais interdits pour la ministre de la Santé. Il était temps ! Je vais enfin pouvoir manger tranquille car la généralisation de cette pratique hospitalière commençait à m’inquiéter.

hamlet dit: à

Camille Lauwrence est anglaise ?

Gégé dit: à

Le jury du Goncourt ne se laisse pas impressionner par les clameurs des petits-bourgeois bien-pensants (enfin eux le pensent) de la rdl et de Marine réunis,
c’est plutôt chouette.
Un coup de pied au cu. ne peut que faire du bien à Ueda.
Peut-être se remettra-t-il à réfléchir.

Gégé dit: à

Il paraîtrait qu’ils ont aussi éliminés un noir.
Quoi, comment!
JC et Ueda s’en foutent.
Pas croyable.

hamlet dit: à

Sansal écarté pour des raisons géopolitiques ?

les écrivains arabes partent en guerre contre les frères musulmans ?

p.tain c’est devenu un drôle de truc la littérature en 2015.

je crois que je vais me relire Stevenson en attendant que ça se calme.

la vie dans les bois dit: à

à 19 h 34 min
شكرا جزيلا

C’est bien gentil, pense mon traducteur automatique.
Mais comme moi, il n’a pas fait langues Ô.
Dans le doute je ne m’abstiens pas:
😉

Non, je n’ai pas fait langues Ô.

Widergänger dit: à

Quand les jurés du Gongourt feront de la « haute politique » (comme dit l’autre plouc), c’est qu’on aura touché le fond de la piscine, mes pauvre chéris ! Un peu de bon sens si vous prétendez honorer la littérature, bande de ploucs…!

À mon humble avis, mes petits chéris, ça va se jouer en Tobie et la Boussole. Tobie or not Tobie ?

Résumons..... dit: à

évidence dit: 27 octobre 2015 à 18 h 52 min

Je connaissais bien JC, du temps où il avait toute sa tête, il aurait dit à cette larve d’évidence :
» Calme toi, gamin, t’es pas dans le coup … ! »

Widergänger dit: à

Histoire très émouvante de Francine Christophe. Un soleil dans la nuit. Très beau. Mais il y eut aussi des psychiatres, parfois, pour s’occuper des enfants déportés. Peut-être pas en 1945 précisément mais juste après. Notamment en Israël. Finkelstein, qui avait son centre de rééducation des enfants déportés. Il a inspiré en particulier Julia Kristéva pour ses positions sur l’insertion des handicapés dans le système scolaire français, qui explique désormais la présence d’enfants autistes dans nos classes.

Widergänger dit: à

Non, Boulalem Sansal n’est assurément pas le Céline du cru 2015 ! Faut quand même pas pousser grand-mère dans les orties…

Le mot « fléau » employé par Passou (qui le reprend sans doute d’autres, écrivains) pour parler des islamistes résonne à mes oreilles. C’est un mot qu’on trouve déjà au Moyen-Âge dans les écrits de la moniale saxonne Hotswitta pour parler de la menace des envahisseurs mus.ulmans aux frontières de l’Europe par le sud. Déjà… Comme quoi l’histoire tourne en rond. On n’en finira donc jamais avec cette pieuvre islamiste !

Widergänger dit: à

Boualem Sansal a une drôle de manière, d’ailleurs, de parler de l’art romanesque, j’ai trouvé, voilà quelques années. Ils disait dans un entretien que c’était plus efficace, plus profond qu’un essai, qui est forcément un peu monosémique si je puis dire, mes pauvres chéris.

En effet !

Mais est-ce le seul éléments qui doive définir l’art romanesque. Il me semble, à moi, humble lecteur de romans, que ce qui fait la spécificité de l’art romanesque, c’est, comme le dit si bien notre grand maître à tous, le grand Flaubert, qu’un roman doit agir comme la « Nature », par lui-même, de par ce qui le fait tenir debout comme un tout qui ne vise pas à dire précisément quelque chose de bien précis mais qui le dit, comme de surcroît en quelque sorte, comme la Nature qui donne le sentiment qu’elle a un sens, que sa beauté n’est pas seulement là pour nous réjouir l’esprit mais qu’il indique un destin. Toute chose que Boualem Sansal semble n’avoir jamais rencontré sur son chemin d’auteur de romans… malheureusement. D’où, son élimination de la liste des goncourables, à mon humble avis. Maintenant je prête peut-être trop aux jurés du Goncourt. Je ne me risquerai pas à quelque jugement que ce soit à cet égard. C’est déjà une performance, qui mérite le respect, que de lire autant de romans. Moi, j’en ferais une crise de nerfs… ou une dépression…

la vie dans les bois dit: à

« Histoire très émouvante de Francine Christophe. Un soleil dans la nuit. Très beau. »

Cette dame donne des conférences. Elle ne cause pas sickanalyse pour traiter son cas personnel.
Elle soigne.

Je n’ai pas vu ce film de Yann Arthus Bertrand: Human.
C’est dans l’ordre du réparable.

lola dit: à

A Christiane 18h26. plaisir de vous lire. Je suis en train de lire « ce pays qui te ressemble », pas de superlatifs, inutiles.Ce ne sont pas des lambeaux morts qui sont évoqués,il y a une conscience claire de ce qui le constitue, lui. Il y a longtemps,plus de 10 ans, je m’étais trouvée seule au Petit-Palais dans l’une de ces salles immenses, expo Tiepolo.Un visiteur arrive; nous regardons « le festin de Cléopâtre » , le tableau de la National Gallery.Composition extraordinaire,la montée vers la table du festin, le cheval d’Antoine à gauche et soudain l’homme me dit: voyez-vous la perle ? la conversation s’engage; »voyez-vous la Perle ? » je suis intriguée et vu de plus près, c’est Tobie Nathan, aucun doute; la taille, les cheveux, les lunettes; je lis ses livres et autre..depuis longtemps;des visiteurs arrivent,l’échange s’arrête là; un moment comme il en arrive parfois, au musée, dans une expo,quand il n’y a pas foule , ce jour-là ce fut amusant ,un quidam qui a l’oeil vif et une dame quelconque plantée devant le grand(dans mon souvenir) Tiepolo
Je lis en même temps le livre de Florence Noiville,déjà lu 2 fois, et je n’arrive toujours pas à savoir où Laura déraille. Livre passionnant, d’un bout à l’autre , l’avez-vous lu ? avez-vous vu le moment clé, je pense, où le lecteur, moi, sent qu’il s’est laissé berner…

@ DHH, peut-être avez-vous lu Florence Noiville..

Widergänger dit: à

En ce moment, je lis un bouquin de philo vraiment très éclairant sur la « déconstruction » derridienne et deleuzienne. C’est « L’Homme dévasté ». Un livre vraiment important. On comprend vraiment très clairement à le lire (l’auteur s’avère un excellent, pédagogue, Jean-François Mattéi, avec une préface de Raphaël Enthoven c’est le père de l’autre, oui), toute l’importance dans l’histoire de la philosophie depuis Platon de ces deux grands penseurs du XXè siècle. Il faudrait citer aussi de Clément Rosset qui est dans la lignée de Deleuze, et qui l’avoue lui-même d’ailleurs ici ou là, au détour d’une phrase dans tel ou tel de ses ouvrages. Ce sont tous des déconstructionnistes », chacun à sa manière : Jean-François Mattéi l’analyse essentiellement pour Derrida et Deleuze, il ne dit rien sur Clément Rosset. Il ne parle pas non plus de Nietzsche qui est le premier adepte de cette crise de « l’architectonique platonicienne » et de la déconstruction. C’est passionnant surtout aussi, à mes yeux, non pas tant pour l’histoire de la philo, qui ne m’intéresse que secondairement, quoi que… mais aussi pour comprendre la place de Heidegger dans ce concert de l’émergence d’une recherche occidentale de la pensée et de l’art, qui cherche à édifier en mettant à bas l’architecture de la pensée construite par Socrate, Platon et Aristote. Et je vous fais tout ce speech pour vous dire ce pour quoi finalement je l’ai écrit, c’est que le bouquin de Mattéi, pour qui sait le lire entre les lignes, nous explique au fond, bien qu’il n’en parle jamais, quel est le lien profond entre la déconstruction de la pensée occidentale depuis Nietzsche et la déconstruction de l’art romanesque par Flaubert avec L’Education sentimentale et aussi bien entendu et je dirais même surtout avec Bouvard et Pécuchet et son histoire de copiage. Au regard de la révolution de la pensée chez Derrida et Deleuze, qu’il donne à saisir sous la forme d’une véritable catastrophe pour l’homme, d’où son titre de l’Homme dévasté, on sait d’autant mieux — bien que Jean-François Mattéi, je le répète, n’en parle pas — en quoi le roman de Flaubert, Bouvard et Pécuchet, est le roman absolument génial, qui annonce la grande révolution philosophique du XXè siècle qu’on appelle la « déconstruction ». On est même sidéré par l’intuition géniale de Flaubert à cet égard. Et ça permet de relire ce roman sous un jour vraiment neuf et avec une fraîcheur sans pareille. Ça n’éclaire pas plus le propos du roman, mais ça lui donne une dimension d’une profondeur insondable, dans la mesure même où il déconstruit toute idée de profondeur, dans ce roman qui en somme, comme le dit Derrida de la pensée « déconstruite », a perdu le cap. Flaubert est vraiment un très grand maître.

Phil dit: à

Le fléau, ainsi nommait Léautaud sa dulcinée dans son Journal. Pensait-il à une plaie d’Egypte ? Celle des sauterelles, probablement.

Widergänger dit: à

Probablement, Phil… c’est le fameux fléau de la grande sauterelle.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 21 h 20 min
« avec une préface de Raphaël Enthoven c’est le père de l’autre, oui ».

Une lecture qui commence bien.

Widergänger dit: à

C’est pas grave, ils ont eu la même maîtresse…

Chaloux dit: à

… Faisons-lui confiance pour la suite.

Phil dit: à

D’après la description, dear Widergg, la sauterelle avait l’allure d’une rombière.
Mais tout ça est loin, englouti dans la pyramide du journal.

Chaloux dit: à

Albablabla, je savais que tu lis complètement à l’envers, mais j’ignorais encore pas ce phénomène va jusqu’à inverser les rapports de filiation.

Widergänger dit: à

Phil, si c’est une pyramide, alors ce ne peut être une rombière, mais une momie…

Chaloux dit: à

M’énerve, on voit rien das cette lucarne.

Chaloux dit: 27 octobre 2015 à 21 h 40 min

Albablabla, je savais que tu lis complètement à l’envers, mais j’ignorais encore que ce phénomène va jusqu’à inverser les rapports de filiation.

Bref, que le contresens commence au nom de l’auteur.

Widergänger dit: à

Eh ben, tu vois, mon pauvre Chaloux échappé de son asile psychiatrique et non ethno-psychiatrique, t’en apprends tous les jours avec moi ! Mets-toi à la lecture, ça te rendra peut-être un peu moins débile, ce qui serait déjà un progrès par chez nous…

Widergänger dit: à

Bref, que le contresens commence au nom de l’auteur. (Cheloux)
_________
Tu vois bien que t’es plus c.on qu’une burne, mon pauvre Cheloux. Ce n’est que le préfacier. Faut lire avant de se lancer dans le persifflage. T’es pas de taille, mon pauvre chéri !

Chaloux dit: à

Albablabla, je suppose tout de même que tu comprends que « le préfacier » est bien « l’auteur » de la préface.

Que je te rassure : toi, pour être « de taille », tu es « de taille ».

Zoon dit: à

Tobie Nathan sera le Goncourt 2015, non pas en raison des qualités de son livre, mais parce qu’il est Juif. On est Charlie au moins jusqu’au bout de l’an, ou on ne l’est pas. C’est ce qu’en ethnopsychiatrie on appelle la solidarité tribale.

Vas-y, c'est remboursé dit: à

Zoon dit: 27 octobre 2015 à 21 h 47 min

Tu reprendras bien un peu de morphine.

Widergänger dit: à

Zon Zon fait lui aussi du persifflage de mauvais goût. En plus, un procès d’intention à Passou. C’est laid, mon Zon Zon, c’est très laid. J’espère que t’es pas fier de toi.

il y a 45 ans... dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 21 h 20 min

Mais vous découvrez la lune mon vieux?
Le pensée en  » rhizomes », la  » chao-er-rance » ( Gilles Deleuze, Logique du sens, Paris, Minuit, 1969, p. 205 voyons, ça ne date pas d’ aujourd’hui!

Widergänger dit: à

En plus, mon Zon Zon, t’ignore qu’il y a plusieurs tribus dans le peuple juif… eh bah voui…!

Widergänger dit: à

Mais mon pauvre chéri, j’ai jamais dit que Logique du sens datait d’aujourd’hui… ! Mon D.ieu, comme ils sont bêtes, tous ces ploucs !

Comme si Platon n’était pas d’aujourd’hui comme d’hier ! Mais y sont co.ns, mais co.ns à force de méchanceté !

Zoon dit: à

Zon Zon fait lui aussi du persifflage de mauvais goût. (Widergänger)

« persiflage » s’écrit avec un seul « f », mon cher professeur. Je ne fais aucun procès d’intention à Assouline, sachant d’ailleurs que — sauf erreur de ma part — il est le seul représentant du peuple élu chez les Goncourt. Je pense simplement qu’il y aura un « effet Charlie » sur l’élection. On ne peut pas laisser finir cette année qui commença si dramatiquement sans marquer le coup. En ce qui me concerne, le billet d’Assouline, que j’ai trouvé très bon, émouvant même, m’a donné envie de lire le bouquin de Tobie Nathan, dont « la nouvelle interprétation des rêves » m’avait laissé sur ma faim.

il y a 45 ans... dit: à

C’ est vous le ploucart, ce que vous dites c’ est que la pensée de Deleuze que vous amalgamez lourdement (normal, vous êtes un triple plouc )à celle de Derrida est une découverte!
Moi je vous dit qu’ elle a quasiment 50 ans…
Jouer au plouc ça va mais jouer au c.on c’ est pas mieux.
Relisez-vous.

Zoon dit: à

En plus, mon Zon Zon, t’ignore qu’il y a plusieurs tribus dans le peuple juif… (Widergänger)

Il me croit plus ignare que je ne suis.

Widergänger dit: à

Toute la Rdl se réjouit de tes goûts de lecteur, mon Zon Zon, mais on a quand même du mal à établir un lien entre « Je suis Charlie » et le roman de Tobie N. Hummm ?!

Widergänger dit: à

Ben faut pas employer des mots que tu maîtrises pas, alors, mon Zon Zon.

Widergänger dit: à

il y a 45 ans… dit: 27 octobre 2015 à 22 h 11 min
_________
Mais mon pauvre chéri, t’as donc pas compris que je faisais une sorte de compte rendu du bouquin de Jean-François Mattéi ? tellement t’es c.on !

C’est comme si tu accusais un journaliste qui fait un compte rendu d’un bouquin de ne rien comprendre. T’es nul.

il y a 45 ans... dit: à

Mais non, vous découvrez, ébahi, que l’ on peut soi-disant appliquer la recette deleuzienne au Bouvard et Pécuchet de Flaubert!
( Et pour la cuistrerie, vous y mélangez Heidegger et Derrida, rien que ça!)
Vous avez une pensée, sur ce sujet précis, assez mal fagotée et qui se laisse aller…

Zoon dit: à

on a quand même du mal à établir un lien entre « Je suis Charlie » et le roman de Tobie N. Hummm (Widergänger)

Dix contre un que ce sera Tobie Nathan et que des considérations extra-littéraires pèseront (ce ne serait d’ailleurs pas la première fois) sur la décision du jury.

Chaloux dit: à

Bouvard et Pécuchet : les considérations du pédant de collège Albablabla : chiures de mouches sur un marbre.

Zoon dit: 27 octobre 2015 à 22 h 12 min
« Il me croit plus ignare que je ne suis. »

Impossible, Zonzon : Alba n’a pas suffisamment d’imagination pour ça.

Widergänger dit: à

Au secours ! le fou est ressorti de son asile pour insulter encore et encore ce pauvre Alba, toujours aussi impeccable et droit dans ses bottes, comme dirait l’autre.

Pauvre Alba, se faire sans cesse insulter par des minables, quelle vie !

il y a 45 ans... dit: à

Et j’ oublie au passage une pincée de Clément Rosset, ça ne gâte rien…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 22 h 17 min
« t’as donc pas compris que je faisais une sorte de compte rendu ».

Ne compte-rends pas, Alba : compte-garde pour toi.

Widergänger dit: à

Zoon dit: 27 octobre 2015 à 22 h 23 min
__________
Ben oui, ça s’appelle un procès d’intention, ça, mon Zon Zon !

T’es pas loin du fascisme ou des procès de Moscou. Ou t’es bon pour l’asile, toi aussi. Avec Cheloux, vous pourrez comme ça vous raconter de belles histoires. Vous aurez votre tête de Turc, ce pauvre Alba, et bien d’autres sujets passionnants…

Widergänger dit: à

il y a 45 ans… dit: 27 octobre 2015 à 22 h 26 min
_________
Ah, le plouc, y dégage en touche, sur son tas de fumier…

Corrigeons le goret dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 22 h 26 min
« Au secours ! le fou est ressorti de son asile pour insulter encore et encore ce pauvre Alba, toujours aussi impeccable et droit dans ses bottes, comme dirait l’autre. »

Il voulait dire :

« ce pauvre Alba, toujours aussi inbitable et mou dans sa boîte »

il y a 45 ans... dit: à

Bon, je vote Tobie Nathan, Passou est convaincant et le lien de LVDLB éclairant.

il y a 45 ans... dit: à

« t’as donc pas compris que je faisais une sorte de compte rendu ».wgg

At-on bien compris?

« bien que Jean-François Mattéi, je le répète, n’en parle pas — en quoi le roman de Flaubert, Bouvard et Pécuchet, » wgg

Une pincée de Clément Rossset, devrais-dire ça ne manque pas de sel à la soupe de notre philosophe du soir.

Sergio dit: à

Ha ça les fléaux c’est dans le Glas tout au début… Même le marchand de fléaux du coup il peut voir que ses fléaux, c’était pas de la camelote…

Widergänger dit: à

Pauvre nouille, je te gratifie de mes réflexions personnelles, et t’es pas content. Faut vraiment que tu sois très c.on !

Avec ton argument carrément débile, ça fait 50 ans…. Flaubert, mon pauvre chéri, ça fait beaucoup plus que 50 ans… Mais y sont bêtes et méchants, mon pauvre Passou ! Mais bêtes qu’i sont sur ton fumier de Rdl… ah t’assure, moi…! Un bon coup de pied au c.ul, à tous ces ploucs ringard, jaloux, méchants, nuls, cinglés, tarés, cul terreux abominables… et j’en passe…

Widergänger dit: à

Les gens cultivés et intelligents comme moi sont forcément inbitables pour les tarés de ton espèce ! Ah bah voui !

Widergänger dit: à

Et pis ça va pas s’arranger avec les nouvelles générations. De plus en plus de ploucs sont à prévoir sur la Rdl…

Widergänger dit: à

J’ai pas d’interlocuteur sur la Rdl. C’est mon grand malheur ! Je suis trop seul.

Zoon dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 22 h 30 min
Zoon dit: 27 octobre 2015 à 22 h 23 min
__________
Ben oui, ça s’appelle un procès d’intention, ça, mon Zon Zon !

C’est pas un procès d’intention, c’est un pari pascalien !

il y a 45 ans... dit: à

« je te gratifie de mes réflexions personnelles, et t’es pas content.wgg

Hé, pedzouille, j’y réponds en montrant votre manière bien rodée de faire ici de la gonflette intellectuelle.

Widergänger dit: à

Décidément, mon grand Zon Zon.

Pascal vaut mieux que tes billevesées… Relis-le, le grand Pascal. En voilà, déjà, tiens, de déconstructionniste !

Eh oui, c’est sans doute le premier adepte de la déconstruction, ce bon Pascal. Il commence par te déconstruire la pensée libertine du XVIIè siècle ! Et déjà, ça, c’est vachement fortiche. Mais il te déconstruit toute la pensée platonicienne bien avant Derrida et Deleuze. Sacrément fortiche, le Pascal, j’te l’ dis, moi ! Mais à part Clément Rosset, qui c’est qu’est capable de lire Pascal avec cette lucidité-là aujourd’hui ? Personne.

Widergänger dit: à

C’est de la gonflette intellectuelle seulement pour la pauvre baudruche incompétente que tu es, mon pauvre chéri ! De toute façon, je t’essplique pas, t’es manifestement trop c.on pour comprendre ! Tu piges…?

il y a 45 ans... dit: à

Widergänger dit: 27 octobre 2015 à 22 h 53 min

Enfin, je que je trouve déplorable c’ est que vous preniez ce blog pour votre cabinet d’ aisance.

Widergänger dit: à

Pasacal, c’est justement une alternative à l’homme dévasté, dénoncé par Jean-François Mattéi, chez Derrida et Deleuze, qui ont développé une pensée mortifère, une pensée de la mort. Pascal, c’est la vie, c’est l’avenir. Il est à l’avant-garde de la pensée du bonheur qui est la joie tragique. Quelque chose au fond de très juif ! C’est Job.

Widergänger dit: à

il y a 45 ans… dit: 27 octobre 2015 à 22 h 56 min
________
Je te retourne le compliment, grand voyou, va !

il y a 45 ans... dit: à

« la pauvre baudruche incompétente que tu es »

Place à vos commentaires, il n’ y a pas photo, on ne peut que s’incliner face à votre profil délinéé sur le net…

Zoon dit: à

Il commence par te déconstruire la pensée libertine du XVIIè siècle ! (Widergänger)

Il ne déconstruit rien du tout. il tente de faire barrage, avec les moyens du bord, mais en vain. Le « je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit » de Dom Juan est autrement fortiche que les pleurs de joie d’A l’aise Blaise, dont la tentative pour justifier le dogme burlesque de la transmission du péché originel est parfaitement inepte. Dans les « Lettres philosophiques », Voltaire a heureusement entrepris de dénoncer les billevesées pascaliennes.

Widergänger dit: à

Au fond, de Raymond Queneau à Derrida, une bonne partie du XXè siècle a été gnostique !

C’est ça qui reste à penser, mes petits chéris. Et faut pas compter sur vous pour le faire…

Widergänger dit: à

Les pleurs de joie, c’est un épiphénomène. Ce n’est pas la pensée de Pascal dans toute son amplitude. On voit, Zon Zon, que t’as une lecture bien superficielle de Pascal.

Elections pimponpin dit: à

Les républicains ont commis à mon sens une très grave erreur en laissant Xavier Bertrand présider leur liste Nord-pas-de-Calais. Contre Marine Le Pen, il est évident qu’il fallait présenter un candidat qui soit

Widergänger dit: à

Ah, ben alors, si t’es voltairien, évidemment, là, mon pauvre Zon Zon, tu peux pas comprendre la grandeur de Pascal.

Voltaire, il a rien compris à Pascal ! Il a rien compris à Leibniz ! Tiens, Leibniz, voilà un autre grand penseur du bonheur !

Elections pimponpin dit: à

Bis

Elections pimponpin dit: 27 octobre 2015 à 23 h 07 min
Les républicains ont commis à mon sens une très grave erreur en laissant Xavier Bertrand présider leur liste Nord-Pas-de-Calais.

Contre Marine Le Pen, il est évident qu’il fallait présenter un candidat qui soit au moins d’intelligence moyenne.

Widergänger dit: à

P’t-être bien qu’il était gnostique aussi, notre grand Flaubert ? En tout cas, Raymond Queneau, qui l’était, lui, gnostique, a écrit lui aussi son Bouvard et Pécuchet, en s’inspirant de celui de Flaubert, d’ailleurs, qu’il admirait beaucoup. Les Enfants du Limon, que ça s’appelle, 1938.

Widergänger dit: à

Contre Marine Le Pen, il est évident qu’il fallait présenter un candidat qui soit au moins d’intelligence moyenne.
_________
Je m’étonne qu’i z’aient pas pensé à Cheloux. C’est leur homme.

Widergänger dit: à

Bon, je vous laisse à vos billevesées che-loupées…

il y a 45 ans... dit: à

« L’ amplitude de la pensée de Pascal » : ses ailes de géant l’ empêche de voler…

Widergänger dit: à

Tiens, je tombe sur un passage qui éclaire bien la démarche de Derrida, dont la pensée de la « déconstruction » tend à déconstruire toute idée de transcendance.

« Les philosophes ont dénoncé depuis longtemps (Platon et le mythe de la caverne) le règne des apparences trompeuses et passagères, l’empire des images, pour rechercher une réalité stable qui trouverait son fondement dans ce que Derrida nomme l’instance transcendantale. On peut discerner en elle la figure de l’Idée platonicienne, de l’Infini cartésien, de la Raison hégélienne ou de la Dialectique marxienne, c’est-à-dire, dénoncera Nietzsche, l’un des mutliples avatars de Dieu. La religion a constitué, en effet, dans l’histoire, le socle le plus résistant des conceptions de l’homme et du monde. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…encore des commerçants,!…il suffit d’acheter, de vendre,!…
…surtout, là,…rester moins objectifs,!…

…voler, voler,!…mais pas du tout,!…c’est que çà va,…vouloir transformer son client, sa clientèle,!…

…des petits genres répétitifs, pour en réduire l’appât à devenir outre, ou à se concentrer sur son business,!…

…des commerçants, chacun à ses déviances, aux jeux de rôles,!…

…prendre ses habitudes,!…
…c’est que çà en laisse,…des options pour se faire rouler,!…
…mon ange, vous n’achetez plus,!…
…questions de ( gros ) détails,!…
…les ( amis roublards ), la sédentarisation collective, les amis qui vous volent, ou échangent la marchandise,!…
…même, officieuse, officielle,!…
…de quoi se former son esprit, son opinion sur les escrocs d’états ou attenants aux privés,!…
…donc, il n’y à pas toujours  » grandes écoles du management « ,!…
…juste, plus pointilleux que Pascal,!…

…alors, le commerce,!…presque un attrape – nigauds,…en communauté corporatiste,!…

…les uns, enduisent leurs erreurs, à être solliciter d’exemples, pour en reconstruire de la participation aux zélés des classes moyennes,!…
…Oh,!…les dépendants, aux institutions, pour le trie, à dégommer les vraies valeurs du futur,!…en errances cavalières,!…
…n’en subsistants, qu’aux niveaux  » abrutis du rendement  » impartial « ,!…

…les piliers vernis,!…tout le monde, ne construit pas à Venise,!…sa comédie à suivre sa théâtralité,!…
…des leurres pour faucons,!…des clients à se relire,!…l’imprévue sollicité,…des miracles sur scènes, des pâtes,!…des pâtes,!…et des fruits confis,!…etc,!…
…maths, et échecs,!…
…l’un à se pourvoir de l’autre, & toujours sans  » châteaux ou autres capitalismes récurrents « , à l’état jaloux de la liberté du peuple,!…
…à nos Sires,…déjà Machiavel,!…avec deux fois rien de Pascal,!…
…etc,!…
…et ta lettre de connivence,!…rien que du Cinéma, le procédé du casting,!…
…des bananes et des républiques,!…
…à me relire,!…chouette alors,!…

Bloom dit: à

@ DHH, peut-être avez-vous lu Florence Noiville..

En tous cas, s’il y a UN LIVRE A LIRE, c’est bien L’illusion délirante d’être aimé: un pur chef d’oeuvre.

Bloom dit: à

ML, vous citez Derrida, que j’ai eu un peu de mal à intellectionner avant de passer par les traductions américaines de ses livres, où, la passion pour le concret de l’anglais (ldéconstruction obligatoire de la tournure « fumeuse » ) m’a permis de vraiment mesurer l’importance capitale de sa pensée. Ce qu’il dit des rapport entre philosophie & traduction, en particulier, bat en brèche l’universalisme supposé de toute pensée philosophique & questionne les fondements largement fantasmatiques de nos sociétés.
C’est de cela (et de bien d’autres choses passionnantes encore) dont nous parlerons avec sa meilleurs amie, juive d’Algérie, angliciste spécialiste de Joyce et grande accoucheuse de textes de théâtre collaboratif qui nous fait l’immense honneur d’être parmi nous prochainement.
Malgré les goondas & les safran intolérants, c’est un bonheur d’être loin des antisémites patentés, des sales auxiliaires de police & des anciens maos reconvertis en néo-fachos, échantillons peu glorieux de ce « pays de blasés et de découragés » dont parlait Claudel en 1928. Nous accueillons le meilleur de chez nous: le reste n’est vraiment pas sortable…Qu’il reste bien tapi dans le froid de ses bocages et de ses cénacles mortifères.

Bloom dit: à

« New Zealand have enough Smiths in their squad to make a hotel receptionist more than suspicious… »

L’humour britannique, quand même, autre chose que le ricanement franchouillard…Noblesse oblige!

DHH dit: à

@bloom
J’imagine que vous allez recevoir Helene Cixous
j’avoue avoir eu du mal à entrer dans don œuvre qui d’ailleurs comme celle de Derrida est restée hermetique pour moi
@bloom @lola
je lirai ce livre recommandé avec tant de chaleur.
il se trouve que j’ai cotoyé in vivo un cas de folie comme celui qui fait l’objet de ce livre.
je comparerai
la personne atteinte interprétait tous les comportements de la personne dont elle se croyait aimée comme des manœuvres d’évitement pour ne pas succomber à la passion dévorante qu’elle croyait qu’on éprouvait pour elle

Sergio dit: à

Rien de nouveau depuis la diffusion d’images subliminales dans le générique du 20H d’Antenne 2…
Funeste passion triste, « Affaire classée sans suite » par la cours des grands
Nous sommes en Avril 1988.

D. dit: à

DHH fait le point, Henri mon paquet

Bloom dit: à

j’avoue avoir eu du mal à entrer dans don œuvre qui d’ailleurs comme celle de Derrida est restée hermetique pour moi

Avez-vous lu les textes qu’Hélène Cixous a écrit pour le Soleil?
Quant à Derrida, je vous suggère d’essayez en anglais, vous verrez « la différance »..!

renato dit: à

« Tempora mutantur, et nos mutamur in illis”

renato dit: à

« La religion a constitué, en effet, dans l’histoire, le socle le plus résistant des conceptions de l’homme et du monde. »

L’angoisse fait des miracles… l’incapacité de comprendre le réel aussi.

Zoon dit: à

Vu le tweet de Benjamin Valette. On ne voit vraiment pas de quoi ces gens avaient lieu de se plaindre. D’ailleurs la plupart, lecteurs ou non de Pascal, pleuraient de joie.

de nota dit: à

C’est pas vrai que je suis dénué de tout soupçons

Chaloux dit: à

Bloom dit: 28 octobre 2015 à 1 h 47 min
« En tous cas, s’il y a UN LIVRE A LIRE, c’est bien L’illusion délirante d’être aimé: un pur chef d’oeuvre. »

Bloomy, je viens d’en lire quelques pages, il est évident que c’est de la littérature pour toi. Quant à la notion de « chef d’oeuvre », il est dans l’ordre des choses que tu ne l’utilises qu’à tort et à travers.

Zoon dit: à

Le souffreteux Pascal, cané à 39 ans, est vraiment un modèle de la joie par la souffrance. A l’aise Blaise ou le ciron joyeux. Un exemplaire, parmi tant d’autres, de l’irrémédiable connerie du croyant monothéiste. Laissa derrière lui d’incohérentes paperoles enfilées sur des bouts de ficelle; la lecture des moins illisibles d’entre elles semble peu faite pour vous faire nager dans la joie. Relisons Lucrèce, c’est autrement roboratif.

Zoon dit: à

Bloom dit: 28 octobre 2015 à 1 h 47 min
« En tous cas, s’il y a UN LIVRE A LIRE, c’est

Pour ma part, je conseillerais la lecture, toutes affaires cessantes, de « l’Art du contrepet ».

toto dit: à

‘la joie par la souffrance.’
What else, a dit le seigneur texto

—————-

‘la personne atteinte interprétait tous les comportements de la personne dont elle se croyait aimée comme des manœuvres d’évitement pour ne pas succomber à la passion dévorante qu’elle croyait qu’on éprouvait pour elle’

marrant…

tout est-il permis? dit: à

Quant à Derrida, je vous suggère d’essayez en anglais

réinterprété par le traducteur…

Zoon dit: à

Derrida, que j’ai eu un peu de mal à intellectionner (Bloom)

C’est vrai que, pour moi aussi, Derrida, c’est de l’hébreu.

C’est quoi « intellectionner » ? de la novlangue dérivée de l’hébreu ?

Résumons..... dit: à

Considérer Blaise Pascal comme un philosophe joyeux, c’est prendre Daniel Rops pour un étalon porno.

Blaise est bon à jeter ! Définitivement ! Plus masochiste tu meurs….

D. dit: à

Je vous donne mon pronostic pour l’arrivée du Goncourt :

1) Mathias Enard – Boussole – (Actes Sud) – Médaille d’or

2) Hédi Kaddour – Les prépondérants – (Gallimard) – Médaille d’argent

3)Nathalie Azoulai – Titus n’aimait pas Bérénice -(P.O.L) – Médaille de bronze

4) Tobie Nathan – Ce pays qui te ressemble – (Stock) – Médaille consolatrice en acier brossé

Zoon dit: à

ce « pays de blasés et de découragés » (Bloom)

Bloom, l’antisémite sans le savoir, peut bien cracher dans la main qui le nourrit; ça ne mange pas de pain.

Widergänger dit: à

Vous avez une lecture très superficielle de Derrida.

Résumons..... dit: à

Le Goncourt est un Prix pour les mémères qui achètent le livre comme un cadeau bobo, lequel est parcouru une fois sur deux, ou réoffert, fissa, pour s’en débarrasser honorablement auprès d’un obligé.

La Chorale baroque du Jury GONCOURT donnera un concert chez Drouant prochainement : on y entendra les plus beaux haute-contre du pays … si vous voyez ce que je veux dire !

Phil dit: à

Pour comprendre Derrida il n’est pas inutile de lire celui qui l’a inspiré, Paul de Man.
Dear Bloom, les antisémites ne restent pas dans la vieille Europe tandis que les bonnes âmes périgrinent dans le monde, bien souvent tous frais payés. Les vases sont communicants comme la prose de Derrida inspirée d’un auteur qu’il a connu et laisser opportunément disparaître dans la longue après-guerre vengeresse.

évidence dit: à

Madame Verniglia dit : le PQ joue à l’intellectuel (Pascal, Rops) dans la pissotière de la rue Fournier

Résumons..... dit: à

Le Nobel de la Paix est un Prix pour pépère qui n’aime pas la guerre, d’où le peu de candidats.

Le Prix Nobel du Contrepet a été attribué en 2015 à Zonzon Jambrun pour l’ensemble de son oeuvre.

Résumons..... dit: à

A l’évidence prend sa vessie pour sa lanterne …

Monk Ussédup dit: à

Bloom dit: 28 octobre 2015 à 2 h 13 min
Derrida, que j’ai eu un peu de mal à intellectionner avant de passer par les traductions américaines de ses livres

Pur snobisme ou simple connerie ? On hésite…

évidence dit: à

10:09, résumons : la réponse de JC prouve qu’il n’est pas encore à l’agonie et qu’il éructe encore

Zoon dit: à

Qui aujourd’hui (à part Widergänger, évidemment, qui a tout lu de lui) lit Derrida ? J’avoue que Derrida n’est pas mon dada. Même si je crédite ce maître Jacques de la déconstruction du mérite de prêcher d’exemple : ça fait plus de dix ans qu’il est complètement déconstruit. J’ai fait depuis longtemps mon deuil de Derrida, vu que je ne l’avais pas vraiment commencé. A dada Derrida, comme l’illustre une scène célèbre de « la damnation de Faust ». Ce qui ne manque pas de me divertir pourtant, c’est que d’éphémères cirons en voie de déconstruction (comme aurait dit Blaise) s’enthousiasment à ce point pour les cogitations du déconstruit Derrida, que la plupart ont mal lu (ou pas lu du tout) et mal compris (ou pas compris du tout), et d’ailleurs pour celles d’innombrables autres déconstruits. Ce que d’improbables extra-terrestres retiendront des vestiges de l’histoire de l’humanité (s’ils en découvrent), c’est à quel point ces dérisoires cirons se prenaient au sérieux et prenaient au sérieux d’autres dérisoires cirons. Vanitas vanitatum et omnia vanitas.

christiane dit: à

Ce pays qui te ressemble.
Voilà, le roman de Tobie Nathan est entamé, parcouru ces dernières heures pour une bonne moitié. Qu’ai-je ressenti ?
La pâte d’écriture (On commence par y servir le foul en écrasant les fèves dans l’huile d’olive) de Tobie Nathan est faite à la manière orientale, goûteuse, épicée et parfumée, se déroulant entre vivacité et pesanteur, car une sorte de torpeur nimbe d’une lumière dorée l’univers d’humbles femmes qui apparaissent, disparaissent, puis resurgissent avec un humour tendre, enveloppées d’érotisme par la voix d’Oum Kalsoum.
Le roman déroule, en cette première partie, une fresque, dans les petites ruelles d’un vieux quartier du Caire, en l’année 1918. Esther et Motty que l’on marie mais aussi les oncles, cousins et des femmes au milieu des accessoires de cuisine où l’on écrase graines et plantes et pas seulement…, où l’on s’enivre de parfums d’encens dans le brouhaha des piaillements d’enfants et même apparait le grand rabbin. Là, se nouent, se dénouent, s’enchevêtrent à l’envi le destin de ce couple et celui de leur enfant, Zohar. Bien que la tradition soit omniprésente dans la vie de ce quartier : religion, nourriture, sexe, magie, secret, les femmes savent balayer les préjugés, transcender leurs différences de confession, se donner la main pour sauver Zohar, dont la mère n’a pas de lait en lui trouvant une nourrice arabe, Oum Jinane, faisant de lui et de Masreya, sa fille, un frère et une sœur de lait.
Destinée complexe et onirique de ces deux-là, uniques, qui sont double et moitié l’un pour l’autre.
La ville du Caire est sublimée presque fantasmée, surtout « la ruelle aux ju.ifs » (Haret el Yahoud) et le souk des orfèvres dans toute sa beauté et son étrangeté.
C’est le récit d’un fils qui décide de poser dans son livre la voix de sa mère et de son pays par ces fragments de souvenirs, à la recherche de ce qui a résisté à l’effacement. Quartiers de la vieille ville, lieux de l’enfance et de l’éveil des sens…, transmission.
Les chemins qu’emprunte Tobie Nathan semblent passer par l’évocation de personnes qu’il a connues, aimées, croisées dans l’Égypte aimée et qui deviennent les personnages de ce roman à travers des scènes d’une vie quotidienne magnifiée par les légendes et le recours à la magie, par l’histoire aussi qui mêle l’ouverture du sarcophage de Toutankhamon et la découverte du « visage d’or du jeune roi » à la naissance de Zohar, né au pays des pharaons, en 1925. « Mais est-ce bien le début ? ».
Tobie Nathan est un conteur à la mémoire prodigieuse puisqu’elle remonte au temps des pyramides ! « cela fut, ou cela ne fut pas »…
Ce roman offre par son écriture, une sensuelle et onirique méditation où se découvre la beauté de l’Égypte « oum el donia », la mère des mondes…, loin des guerres et des tristesses de ce temps.
J’attends les heures qui me lieront à la deuxième partie du roman.

Bloom dit: à

Bloom, l’antisémite sans le savoir, peut bien cracher dans la main qui le nourrit; ça ne mange pas de pain.

A lire de pareilles scories, on comprend le pétainisme. Très pédago (mais hautement cancérigène), le rouge-brun.
Les bennes à ordures sont passées, je vois.

Bloom dit: à

« pays de blasés et de découragés » (Bloom)

La buse triple ne sait pas lire; c’est l’ambassadeur Claudel qui parle.

lola dit: à

@ LVDB la référence que vous donnez n’est pas la bonne; l’illustration est horrible et le tableau dont je parle est celui de la National Gallery.
Le sujet a été peint plusieurs fois par Tiepolo. Allez visiter et voir les fresques du Palais Labia.

lola dit: à

DHH, Bloom, ce qui fait la force du livre de Florence Noiville, c’est que Laura n’est pas celle que l’on croit..Bonne lecture,laissez -vous prendre au piège.

Résumons..... dit: à

Enfin, Bloom 10:37 !

Un fascisme européen pétainiste, toujours possible, est tout de même de meilleure facture que le totalitarisme islamique en cours d’installation, non ?

Choisissons nos malheurs avec discernement !

lola dit: à

@ Bloom ,que vous ayez la chance et l’honneur de recevoir le quatuor Modigliani, et, maintenant, Hélène Cixous,belle aventure; et l’on ne doute pas de vos talents.N’oubliez pas que dans 58 jours s’élancent les équipages de la Sydney-Hobart, la mythique ; vous ferez des photos?et nous pourrons avoir quelques bribes de com.? Il n’y a pas que le rugby dans la vie ! merci à l’avance de nous envoyer pour Noël une bouffée d’air du Pacifique.

intéressant..... dit: à

11:04 : Iriez-vous jusqu’à penser, JC : mieux Hitler que le front populaire ???

la vie dans les bois dit: à

J’ai dit ohla.
Les perles de Cléopâtre…Pour Marc-Antoine.

Résumons..... dit: à

Elle est géniale, cette Lola ! Quel beau rappel … Sydney-Hobart, quelle putien de course au large ! Cela chauffe froid là-bas en Tasmanie, sale climat, mauvais temps, météo délicate … le plus étrange coin du monde, la RdL mise à part.

On meurt beaucoup dans cette classique, quand la nature conduit le bal !

Résumons..... dit: à

Vous faites l’intéressant : évidemment ! tout est meilleur que le Front Populaire des voyous de gauche…..

Bloom dit: à

N’oubliez pas que dans 58 jours s’élancent les équipages de la Sydney-Hobart, la mythique

A la bonne heure! Depuis Mosman, où habitent mes meilleurs amis, on domine la Baie de Sydney d’où part la grande classique. Lentement & avec grâce, tous ces petits points blancs passent les eaux turbulentes entre South Head & North Head avant de s’élancer plein sud vers l’ancienne Terre de Van Diemen. Spectacle de toute beauté!
A propos de la Tasmanie, lisez « L’enfant du peuple ancien », d’Anouar Benmalek, qui, comme Sansal & Kamel Daoud, porte haut les couleurs d’une Algérie qui pense bien et écrit juste.
(La version anglaise du livre de Kamel Daoud « Meursault Investigation » remporte un grand succès)

intéressant..... dit: à

piégé : Résumons….. est donc bien JC, malgré ses dénégations (de pissotière)

Monk Ussédup dit: à

Je pense que lola EST Florence Noiville. Pas possible autrement. Une telle opiniâtreté dans le placement de produit doit avoir une explication simple.

Javert dit: à

la vie dans les bois dit: 28 octobre 2015 à 11 h 17 min
J’ai dit ohla.

Quoi que vous disiez, la vie, on s’en désintéresse. Ne l’avez-vous pas encore compris ?

Résumons..... dit: à

Je me tue à vous le dire : JC est à l’agonie. Par pitié, faites comme tout le monde : un mort de plus ou de moins, quelle importance.

Même à l’approche de ces ridicules élections démocratiques.

D’ailleurs la blonde Marion Maréchal-Nouvoila passera tout de même : dans le sud brun, les électeurs adorent les blondes.

Rêvons un peu dit: à

Imaginons la RdL sans la vie dans les bois, sans Ueda, sans Chaloux ni ses alter ego Bloom et Widergänger…

Rêvons un peu dit: à

Et sans « Résumons… », l’andouille de poids.

Rêvons un peu dit: à

Et surtout sans « intéressant…. », le poids de l’andouille.

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