de Pierre Assouline

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La République des livres
Triomphe du roman sans fiction

Triomphe du roman sans fiction

Ce qui compte, c’est de placer la barre à une certaine hauteur et de sauter juste un peu au-dessus. A la placer trop haut, on ne risque pas seulement de s’étaler ; on passe pour celui qui n’a pas les moyens de ses ambitions. Le cas d’Emmanuel Carrère pour son dernier livre. Voilà pourquoi (j’entends déjà les cris d’orfraie) on peut détester le Royaume et louer les livres de Christophe Donner et Frédéric Beigbeder. Leur ambition est certes plus limitée qu’un réexamen des Evangiles à la lumière de leur moi profond ; mais l’un et l’autre ont parfaitement réalisé leur projet car ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. L’analogie entre les trois tient aussi à ce qu’ils sont représentatifs d’une tendance qui se manifeste, du moins en France, depuis quelques années : le roman sans fiction, qui n’est pas qu’un récit très documenté mais une enquête dans laquelle l’auteur/enquêteur est l’un des principaux personnages.

 Christophe Donner a emprunté le titre de son livre Quiconque exerce ce métier stupide mérite avant tout ce qui lui arrive (368 pages, 19,50 euros, Grasset) à Orson Welles. Ayant bien connu certains de ses personnages et la manière de l’auteur, je craignais le pire. J’ai été surpris en bien. Il a réuni trois biographies françaises (le réalisateur Maurice Pialat, le producteur Jean-Pierre Rassam et celui-qui-a-tout-fait-au-cinéma-sauf-ouvreuse Claude Berri) pour en faire une tragédie grecque avec sœurs et relations virtuellement incestueuses. Car chacun est le beau-frère de l’autre, l’ami aussi selon les périodes, puis l’ex-beau-frère. Ca se lit d’un trait comme une contre-histoire du cinéma français des quarante dernières années.

Le livre regorge des petits secrets de ce petit monde, alimenté notamment par la correspondance électronique que l’auteur a entretenu avec Arlette Langmann, sœur de Claude Berri et ex-épouse de Maurice Pialat. On suppose que tout est à peu près vrai ; mais l’un de mes amis qui s’y connaît, autant en vin qu’en cinéma, m’a fait remarquer qu’une « caisse de douze bouteilles de romanée-conti », c’est le détail qui tue car ce genre de jus ne se livre pas comme ça. C’est tout de même très amusant ; pour ne citer qu’elle, la visite des pieds nickelés chez le chef des fedayin du Fatah à Beyrouth pour un film improbable de Godard qui parle de lui-même à la troisième personne en se donnant du Dziga Vertov vaut son pesant de falafel.

Si ce n’est pas vrai, c’est vraisemblable, ce qui marque la limite de ce genre de livre. Sinon, putes, partouzes, people et palaces. Dom Pérignon et coke à tous les étages. Variante : Chivas et héro. Un festival de came sans tapis rouge. C’est vraiment le Milieu. Certaines pages sont à sniffer. L’argent, en grande quantité, circule beaucoup. On ne sait plus trop d’où il vient et où il va. On s’aime, on baise, on se trahit, on se quitte, on se reprend. La vie, quoi, mais puissance 2 car ils sont nés tous les trois sous le signe de l’excès. Pialat est aussi goujat, cynique, odieux et formidablement inconvenant que sa légende le prétend. Berri aussi écorché et complexé qu’il ne le cachait pas. Quant au fantasque Rassam, le moins connu du public malgré le portrait que Jean-Jacques Schuhl en avait fait dans Ingrid Caven (Prix Goncourt, 2000), il est vraiment au centre du livre : provocateur, harceleur, gonflé, agité, hystérique, énergique, instable, caractériel, mal élevé, mégalo mais fascinant, charmeur, séduisant, incroyablement drôle et pathétiquement fragile. Il ne veut pas seulement vaincre mais écraser :

« Un homme peut avoir envie de réussir et descendre très bas, encore plus bas, il y a toujours un moment où il rencontre physiquement la limite de ses capacités d’abjection, toujours un moment où il touche le fond de son dégoût, et c’est à ce moment-là qu’il identifie les fondements de sa morale. Les principes de Berri s’arrêtent où ceux de Rassam commencent : ils feront tout à l’inverse de l’autre, moins par goût que par défi ».

Ces trois-là sont particulièrement fêlés. Il fallait l’être pour faire bouger le cinéma français comme ils l’ont fait à la fin du XXème siècle. Christophe Donner montre, à sa manière, les coulisses des films en train de se faire : Le Vieil homme et l’enfant, L’Enfance nue mais aussi Au feu les pompiers de Milos Forman (on apprend au passage, car on apprend une foule de choses dans cette émeute de détails, qu’en 1968, Rassam-le-corrupteur avait « acheté » la moitié du jury du festival de Cannes… en vain car les événements de mai ont tout fichu en l’air), Taking off, le Signe du lion, Nous ne vieillirons pas ensemble, Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil, Moi y en a vouloir des sous, La Grande bouffe, Les Chinois à Paris … Il leur fallait non seulement un romancier mais un type un peu déjanté comme Donner pour raconter leur histoire. Les trois ont du génie. Les dialogues sont enlevés. Chacun son langage même s’ils parlent la même langue. Trois insupportables. Donner a eu le flair de trouver la note juste, le rythme et la distance, qualités des plus rares chez nos contemporains qui en font toujours trop. Le roman, rapide, mordant, forcément injuste et souvent tordant, se lit d’un trait. Heureusement car à la fin, l’atmosphère devient irrespirable.Author JD Salinger dead at 91

La fin de partie est triste pour Jean-Pierre Rassam mais pouvait-il en être autrement. Il vit toujours dans sa suite du Plaza entre putes et acides pour faire croire qu’il a toujours la main alors qu’il croule sous les dettes. L’échec de Touche pas à la femme blanche de Marco Ferreri lui porte le coup de grâce. Il contre- attaque en essayant de racheter Gaumont, propose à Milos Forman de tourner A la recherche du temps perdu, à Rosselini une vie d’Ibn Séoud, à Polanski le Voyage au bout de la nuit, à Fellini un Dracula sur le lac de Côme, à Bresson un Lancelot du Lac et à Godard, au choix, la vie d’Abd-el-Kader ou celle d’Arafat ! Sauf que Rassam-le-rouge n’a plus la carte n’ayant plus de trésor. On fuit ses colères, on ne lui pardonne plus ses insultes. Dépressif, exténué par les drogues, il se suicide au Binoctal à 43 ans. Seul reproche à ce livre : l’absence du producteur Paul Rassam, frère de l’autre, et celle de l’actrice Carole Bouquet, qui fut sa compagne. On n’ose imaginer que le spectre des tribunaux y est pour quelque chose. A moins que les intéressés aient tout simplement refusé de s’y prêter. Dommage car ils en savent long pour avoir tout vécu de cette histoire. Des informations et des détails mais surtout des émotions, des failles, des non-dits. Qu’importe au fond puisqu’il ne s’agit pas d’une biographie mais d’un roman fut-il « sans fiction »

 On pourrait en dire autant de Oona & Salinger de Frédéric Beigbeder (Grasset). Là encore, je m’attendais au pire, n’ayant jamais été client des livres de cet auteur, bien que la personne soit charmante. Et là encore, comme avec Donner, j’ai été surpris en bien. On connaît l’histoire : le coup de foudre de jeunesse entre celle qui est la fille de Eugene O’Neil avant de devenir la femme de Chaplin, et celui qui s’apprête à devenir l’homme invisible des Lettres américaines et le futur auteur d’un roman-culte, L’Attrape-cœurs. Beigbeder a imaginé leur jeunesse pour savoir lequel des deux avait gagné. Il se lance dans l’enquête en se présentant comme un passionné de la vie d’Oona et en prétendant écrire un livre sur les deux. On le suit car il se met en scène mais sans abuser. Juste quand c’est nécessaire. Et là encore, j’ai marché, ratant mes stations de métro et l’avalant d’un trait. La relation, ou plutôt son absence, entre Oona et son père est rendue dans toute sa cruauté ; il est vrai qu’elle ne l’a vu que trois fois, et encore, il ne lui a même pas adressé la parole. Malgré quelques généralités et lieux communs sur l’amour et la guerre, c’est bien mené, drôle.

chaplin-oona-oneilLes pages sur « ce qu’on ne vous dit pas » à propos de la deuxième guerre, autrement dit ce qu’on vous cache, sont bébêtes car tout cela est déjà dans des livres d’histoire. Mais les lettres de Salinger à Oona, réinventées par l’auteur après interdiction de consulter les originaux par le Salinger Estate, sont poignantes. Le roman témoigne d’une intime connaissance de la littérature américaine en général et de celle de Salinger en particulier. Le rapprochement entre le personnage de Holden Caufield et le héros de Limelight est astucieux. Le rapport de Salinger à la guerre est très bien évoqué, pas mort mais plus dans le monde des vivants, comme d’autres victimes du post traumatic stress disorder qui souffrent du décalage lorsqu’ils constatent que la vie a continué en leur absence. L’intrusion de Capote dans le récit est bienvenue (cette flèche en direction de Salinger est de lui : « Un ancien combattant qui écrit comme un bébé »), la rencontre de Oona avec Chaplin au poil. La thèse défendue par l’auteur est que Salinger a transposé son histoire avec Oona pour la première version de L’Attrape-cœur. J’y ai appris en passant qu’Erroll Flyn avait épousé une actrice française du nom de Lily Damita. Mais je doute que le lecteur en sache davantage sur Walter Winchell après avoir appris qu’il était « le Alain Pacadis américain ». Ou que Bonjour tristesse ait été l’équivalent sociologique de L’Attrape-cœur. Ou qu’un américain se présente par un « Jerry Salinger, enchanté ». Quant à voir en Jamel Debbouze l’héritier de Chaplin, c’est n’importe quoi.

N’empêche que cette lecture a comblé ma curiosité. Une faction selon l’auteur : facts + fiction. Okay boss mais ce n’est pas vraiment nouveau. Truman Capote, jamais remis du succès de De sang-froid, appelait cela « a non-fiction novel ». Autrement dit une forme narrative utilisant toutes les techniques de l’art de la fiction, mais en restant au plus près des faits. Dans une note in fine, intitulée à la Magritte « Ceci n’est pas une fiction », Beigbeder se livre à une ultime pirouette : « Si cette histoire n’était pas vraie, je serais extrêmement déçu ». Là encore, vraie ou pas, l’essentiel est qu’on y a crû. Et la bibliographie citée lui donne un certain crédit.

Mais que mon camarade Paul Edel, retour de vacances du côté de Bergerac, se rassure : si j’ai commencé ma rentrée en faisant des mauvaises manières à Emmanuel Carrère, qui devrait me savoir gré de lui avoir évité par ma voix discordante un plébiscite de type nord-coréen, la saison littéraire est pleine de bonnes surprises. Outre les deux sus nommées, d’autres arrivent. De quoi retrouver un certain optimisme, allons !

(« Jean-Pierre RAssam, Maurice Pialat et Claude Berri » illustration Ale + Ale ; « JD Salinger » photo D.R.; « Oona O’Neill et son mari Charlie Chaplin » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française, vie littéraire.

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commentaires

782 Réponses pour Triomphe du roman sans fiction

Lavande dit: à

Emmanuel Carrère a fait la couverture de Télérama la semaine dernière et a sa photo sur une page entière à l’intérieur cette semaine: c’est vrai que ça fait limite Kim Jong-un!

candie dit: à

Donner ou Denner ? Impassibles franc-tireurs

des journées entières dans les arbres dit: à

« la saison littéraire est pleine de bonnes surprises »
True. Bien loin de Paris.

« Meyer punches in the same heavyweight division as John Steinbeck and Cormac McCarthy. He’s that good. »
—Qantas
http://www.philippmeyer.net/

Jacques Barozzi dit: à

Chez Grasset, le people remplace la fiction ?

Carnets du sous-sol dit: à

Une rentrée littéraire où des livres-stars vaudraient vraiment le coup ? Ca serait une première depuis… bref depuis un bout de temps. Après tout pourquoi pas, mais j’attends de lire tout de même !

A part ça bien vu M. Assouline le rappel sur le « non-fiction novel », Beigbeder nous a assez dit qu’il a bossé dans la pub, mettre de nouvelles étiquettes sur des vieux produits c’était son job pendant des années… Il n’a pas perdu la main visiblement (« faction » n’est d’ailleurs pas une mauvaise idée, il devrait déposer la marque).

des journées entières dans les arbres dit: à

Vous avez raison Barozzi, si on compte le nombre de noms de personnes citées dans le billet, pour deux livres, certainement toutes plus interessantes les unes que les autres, on pourrait bien dire qu’un « roman sans fiction », dans ce cas précis, est un annuaire (avec des « révélations », façon  » ben ça alors !).

On va attendre que la saison parisienne se passe, et on reviendra vous lire dans quelques temps.

Widergänger dit: à

Ouais, tous ces pauvres sus nommés, c’est une vieille resucée… déjà à l’époque de Josephe Roth on parlait en Allemagne de « neue Sachlichkeit ».

Quant au plébiscite nord coréen…

wwwoooouuuuaaaaaarrrfffffffff !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Quelle bande de Charlot tous ces écrivaillons et l’autre Cyrano qui revient de Bergerac… c’est le bouquet ! avec son vint-deux long rifle…

Quel pays, putain!

Widergänger dit: à

Un petit extrait du Journal de Max Frisch pour nous sortir de ce cauchemar nord coréen…

____________
15/02

Jürgen Gruner, directeur de VOLK UND WELT, écrit combien il serait enchanté d’une visite de ma part à la maison d’édition. Première rencontre récemment à Zürich. Mais sans savoir qu’il existe un ordre strict qui veut que, lorsqu’ils voyagent à l’ouest, ils ne doivent pas accepter d’invitations dans des appartements privés, je conduisis monsieur Gruner dans un restaurant bourgeois (REBLAUBE) pour discuter. La maison d’édition sort maintenant HOMO FABER, mais toujours pas STILLER ; les deux pourtant publiés depuis longtemps en URSS. La serveuse demande si on prend un apéritif ; monsieur Gruner fait aussitôt un signe de la main pour refuser comme s’il s’agissait de corruption mais finalement, comme je commande un Campari, en prend un, un Cognac mais coupé d’eau minérale. Il ne voudrait pas — ainsi parle-t-il avec déjà les papiers en main — trop abuser de mon temps qu’il sait précieux, et lorsque je lui présente la carte : N’en faites pas une affaire de salade ! Il est 19h30, l’heure de dîner, on a encore largement le temps d’en discuter. Un homme d’âge moyen, membre du parti, très au courant de la littérature qui se fait, même si c’est d’une manière un peu différente de la nôtre ; il me sort bien des noms, qui lui sont familiers, alors qu’ils me sont complètement inconnus. Contre toute attente, ils sont en train d’examiner si le JOURNAL 1966-1971 serait possible en Allemagne de l’Est ; si ce n’est pas exactement pour maintenant, alors pour plus tard. L’appât : mes notes d’URSS. Une conversation à bâtons rompus, pour ainsi dire spontanée ; à un moment il se surprend lui-même à dire : on est tellement respectueux des convenances, toujours le devoir avant tout ! Malgré les papiers que monsieur Gruner a immédiatement posés sur la table, je me suis autorisé à commander une bonne bouteille, une Dôle, mais, s’il vous plaît, pas de malentendu, comme s’il s’agissait d’une démonstration impudente de notre savoir vivre à l’ouest. On est sur ses gardes quand on vous pose des questions qui, pour celui qui les pose, s’imposeraient, et surpris de toute réponse ouverte, de la confiance quand elle s’installe. Mais il reste une trace d’anxiété, à tout le moins une constante prudence comme si une instance secrète était à l’écoute de ce qui se dit avec une extrême sensibilité ; le grief aussi d’être provincial. S’il vous plaît, pas de dessert ; un voyage d’affaires n’est pas un festin de roi. Le dîner était assez vif. Pour moi non plus pas de dessert ; mais ma diète est d’une autre nature. Ce qui nous est permis à tous deux : un Cognac. Il n’est que 22h, bien au reste l’entretien, mais monsieur Gruner ne voudrait pas abuser de mon temps, dit-il, bien que je l’assure n’avoir rien d’autre de prévu pour la soirée. Une suggestion de ma part : Et si on allait se balader à travers les rues de Zürich, peut-être encore prendre une bière quelque part. Mais monsieur Gruner se confond une nouvelle fois en remerciement pour lui avoir offert déjà une bonne partie de mon temps. Dieu sait que je n’ai aucune envie de le dévoyer et je le ramène à son petit hôtel près de la gare, oui, au revoir, on se reverra en Allemagne de l’Est, oui, très cordial de part et d’autre. Sa lettre aujourd’hui : « C’est effectivement avec une grande joie que je viens d’apprendre — »

Je perce cinq trous pour fixer les porte-manteaux, qu’on puisse enfin accrocher nos manteaux quelque part, et c’est un peu dommage déjà, car les murs en sont quelque peu dépareillés, les autres côtés de la pièce restant bien blancs et vides.

Widergänger dit: à

Tiens, un petit cadeau supplémentaire , l’incipit de l’Aldultera de Theodor Fontane, inédit encore en français :

___________
L’Adultera

chapitre 1

Monsieur le Conseiller au commerce van der Straaten

Monsieur le Conseiller au commerce van der Straaten, 4 rue Petri, était un des experts financiers les plus en vue de la capitale, une situation bien établie, à peine altérée par le fait que la considération qui lui était attachée venait plus de ses affaires que de sa personnalité. À la bourse, sa valeur ne supportait pas la critique, à la ville elle ne méritait que la critique.

Passant nocturne dit: à

Quel charabia… Pauvre Widergänger. Un cafouilleux du verbiage, c’est exactement ça.

kicking dit: à

(j’entends déjà les cris d’orfraie)

Le plumage ou le ramage ?

la lumière de leur moi profond

Le billet a comme une ombre on dirait, tiroir ou emballage de multipack ?

Roman sans fiction, est-ce de la télé-réalité où le producteur metteur en scène fait appliquer ses directives dans les coins sans caméra ou alors avec quelques mobiles, mais en différé ? Est-il possible d’échapper au montage ?

kicking dit: à

bref, quelles questions..

vani dit: à

« caisse de douze bouteilles de romanée-conti »

La réalité/légende de l’époque c’était, je crois, l’obligation d’achat d’une caisse de 12 bouteilles contenant UNE bouteille de Romanée-Conti, les autres étant des grands vins du domaine (La Tâche,…)

Autant dire que je n’ai jamais testé.

tonton dit: à

Passou nous fait une rentrée à contre-courant,
c’est chouette.

pado dit: à

Passou apprécie, Chevillard déteste,
un bon point pour Beigbeder.

Puidepée dit: à

Widergänger dit: 30 août 2014 à 0 h 44 min

ça va Mimi ?
Donnez-nous des nouvelles ce matin car
vous sembliez très abattu et mal en point hier au soir.
Des problèmes gastriques ?

pado dit: à

Hors sujet.
Le doc de la série « Une maison, un écrivain » consacré à Chaplin (eh oui, il a écrit ses Mémoires) était très bien, sûrement le meilleur de la série.
Le sourire d’Oona y était magnifique.

Mme Michu dit: à

La lumière du moi profond près d’un limelight ça doit être d’un comique. Mais bon je ne voudrais pas clouer un bec avec une cheville de bois, flûte, rats, usw ! (j’exagère of course) Parce que bon, comme on dit chez les frustrés, c’est quand le deep impact ? dans la dictature des spotlights, des projos, du popcorn transgénique et des trombinoscopes ou alors dans la morsure, le piquant voire le remuage de couteau sur la pierre à meuler ? N’écrit-on en direct live que de l’autofriction ? Hi hon !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…à la mode sur ce blog,!…
…Nom pas des boules de neige,…des bulles de noms ,!…pour en faire en amont d’aval, son lettré  » actuel « ,…

…les cerises déjà enrobées de maspin avant d’en être bien enrobées de chocolat,…

…attraper ses mouches du soir au matin,…caméléon,…quand tu nous tiens,!…

…pêcher au sucré sur ligne,!…ravies,!…
…etc,!…

Polémikoeur. dit: à

Lili Damita, Errol Flynn…
pour n’être plus inscrits
aux frontons des cinémas
en lettres lumineuses,
ont perdu la graphie
accompagnant leur étoile.
Pourvouzécinémondement.

Bloom dit: à

Chaplin était-il gaucher?
A en juger par cette photo de la belle Oona (« unique », en gaélique), les descendant(e)s des rescapé(e)s de la Grande Famine et de la traversée de l’Atlantique à bord des bateaux-cerceuils ont belle allure.
Assez navrante cette littérature du voyeurisme people calibrée pour être achetée au Relay d’un gare parisienne et consommée lors d’un weekend à Budapest, Prague ou Lonnedonne.
Plus gênant, ce qui se cache derrière la répétition de ces multibios plus ou moins fidèles aux faits, c’est un assèchement systématique de l’imagination. In True Blood ou The Executioner’s Song de Mailer font date parce qu’ils inventent une forme…Leurs auteurs savaient aussi faire autre chose (Breakfast at T, Les nus et les morts..). Leurs épigones au petit pied pourraient méditer avec profit l’aphorisme waughien: « I am not I: thou are not he or she: they are not they ».
Le voyage au bout de la nuit sans fin continue…

Puidepée dit: à

Bloom nous la joue grand littérateur dominant le petit peuple mais quelle est sa première question au réveil :

« Chaplin était-il gaucher? »

De quoi laisser  » Leurs épigones au petit pied » partir d’un bon pas.

évidence dit: à

Legalize limelight !

Mme Michu dit: à

La grisaille d’un chat fait-elle une nuit ? Les calendes lunaires ne font pas une opening night, pensé-je nonobstant les feux avants et arrières des taxis et sad limousines à carrosserie luisant sous la pluie.

Jacques Barozzi dit: à

Après l’autofiction, le roman sans fiction : en littérature aussi on n’arrête pas le progrès !

Jacques Barozzi dit: à

A quand le roman sans roman ?

Mme Michu dit: à

Dans le train qui roule sur les rail des coqs, ergots et descentes à toutes les stations !

Jacques Barozzi dit: à

Perso, dans mes goût de…, j’ai plutôt expérimenté la fiction sans roman, qui dit mieux ?

Widergänger dit: à

C’est votre spécialité, Barozzi ! Vous êtes le meilleur.

de nota dit: à

Et là encore, comme avec Donner, j’ai été surpris en bien.

« surpris en bien » moi je l’entends comme un « c’est pas si mal » ce qui ne me donnera pas l’envie de les lire…bon c’est vrai je suis de mauvaise foi en écrivant ça, car même si Passou avait écrit « c’est formidable! » je ne les aurait pas lu pour autant.C’est ça la rentrée littéraire, on souhaite juste apprendre qu’il y a vraiment un livre, au moins un, qui sort du lot, mais ça va venir, faut attendre…

Mme Michu dit: à

Ou une nature morte avec des fruits bios ?

Widergänger dit: à

Oui, enfin, bref, le niveau de la littérature en France est proche du degré zéro : l’écriture du degré zéro de la littérature…

Widergänger dit: à

En France, vous avez en littérature une large ouverture du compas : à une extrémité, vous avez votre salle de bain pour vous purger de la guerre et de l’assassinat de sang froid de six millions de Juifs dans la boue par la mise en place de la Palestine, et à l’autre extrémité les nouveaux bofs, les Debbouze.

Widergänger dit: à

Salle de bain avec robinet en or massif, j’oubliais de préciser !

Widergänger dit: à

Et puis il est marrant, Passou, avec ses « émeutes de détails ». Faudrait lui recommander de renouveler son stock de métaphores de temps en temps… Comme l’élection du président, Passou, remise à neuf du stock tous les cinq ans. Sinon, les toiles d’araignée finissent par pendouiller dans la penderie à images, surtout que les émeutes c’est plus vraiment de saison par nos contrées bofiennes…

Daaphnée dit: à

Outre les deux sus nommées, d’autres arrivent. De quoi retrouver un certain optimisme, allons !

Ah !
Une lueur d’espoir ?
Je ne sais pas pourquoi .. mais je me demande si le Goncourt de cette année ne va pas nous couronner la nullité du siècle !

Avec ce « le roman sans fiction, qui n’est pas qu’un récit très documenté mais une enquête dans laquelle l’auteur/enquêteur est l’un des principaux personnages. », nom de Dieu !

Il écrivent des phrases et ça donne un texte ?Pardon ?
Une chose pleines de mots qui se courent après, avec un début et une fin ?

Ah .

Widergänger dit: à

Un Dracula sur le lac de Côme, ça aurait pu être drôle. On lui aurait même fait rencontrer Fabrice del Dingo…euh, non, del Dongo…

Widergänger dit: à

Le roman-reportage, Joseph Roth faisait déjà ça avant d’écrire La marche de Radetsky.

Y z’ont rien inventé ces p’tits trouducs.

Rodolphe dit: à

à la lecture des résumés de ces livres : le boulevard à ragots !

Pour sortir du congénitalisme littéraire dit: à

Remède pour éviter que la rentrée littéraire ne tourne qu’autour d’une poignée d’auteurs, donc remède pour éviter le phénomène du vase clos, des redites nauséeuses et du gâchis éditorial :
Prenons quelques (4?) centaines de romans en français en cette rentrée. Prenons quelques (3?) dizaines de critiques littéraires « assermentés ». Distribuons (à l’aveugle) à chacun une douzaine de bouquins parmi ces nouveautés. A chaque critique de donner son jugement au minimum sur deux ou trois de ces ouvrages.

Widergänger dit: à

Ce qui fait plouc en diable aussi dans ce genre de non littérature, c’est « la vie puissance 2″… Y a pas plus plouc. C’est le Flaubert lu par les nuls. Ce qui fait justement la grandeur de l’Education sentimentale, c’est que c’est tout le contraire de la « vie puissance 2 ».

C’est Voilà ! On se donne des frissons pour pas cher ! On fait sa petite pute des fois qu’on aurait démérité… Hilarant, ce pays !

renato dit: à

Il y de bon que l’on n’est pas obligés…

MORASSE dit: à

Merci pour ce papier, M. Passou. Enfin quelqu’un qui a le courage de ne pas aimer Carrère… Pour le reste, j’espère que les chaisières et les petits marquis de l’édition contemporaine vous lisent… ça pourra leur servir.

Pour sortir du congénitalisme littéraire dit: à

Amusez-vous à taper « Oona & Salinger / Frédéric Beigbeder » sur votre moteur de recherche favori : il est PARTOUT ! Tous les hebdos, quotidiens, blogs, radios, TV, sites de librairies l’ont commenté.

Widergänger dit: à

Plus sobre mais plus vrai :

« A-t-on vraiment besoin d’un téléphone ? En fin de compte content du long délai de livraison.  »
(Max frisch, Extraits du journal de Berlin)

Lavande dit: à

On sent que vous n’allez pas assez souvent chez le coiffeur, Widergänger: c’est Voici, pas Voilà. Y a une nuance comme dirait Sergio!
Vous êtes un peu fatigant avec votre façon de dauber systématiquement sur « ce pays »: on se demande comment vous arrivez à supporter d’y vivre et pourquoi vous n’en cherchez pas un autre.

Widergänger dit: à

La presse française n’a rien à envier à la Corée du nord.

Vous prenez Le Monde, et la critique littéraire journalistique. Vous avez une bonne image de la catastrophe qu’est devenu la France.

Widergänger dit: à

Autant que je me souvienne… ça devait être un jeu de mot de ma part…

Widergänger dit: à

En plus, on n’a pas le droit, en France, de dire que la France est devenu un pays de ploucs…! C’est où la Corée du nord ?

Lavande dit: à

Pour sortir du congénitalisme littéraire dit: 30 août 2014 à 9 h 35 min
Vous avez raison: après le CV anonyme on devrait instituer la critique littéraire anonyme. Des tapuscrits sans nom d’auteur ni d’éditeur. Ça donnerait peut-être une chance à des petits nouveaux qui actuellement sont étouffés par une vingtaine de poids lourds.

Lavande dit: à

W, je ne vous conteste pas « le droit », je m’inquiète simplement pour votre confort personnel. Immigrer en Corée du nord? C’est peut-être un peu radical. Il y a quand même plus soft comme pays d’accueil où vous puissiez vous épanouir.

Catwalk dit: à

Lavande, si Michel Alba Widergansgang partait pour la Corée du Nord, il serait obligé de passer se faire la coupe de cheveux du dictateur.

Catwalk dit: à

Mi Gans-gang, et votre traduction de Berlin Alexaanderplatz, cela avance ?

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

A quand le roman sans roman ?

Ça va nous tomber dessus plus vite que l’on croit

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

Vous prenez Le Monde, et la critique littéraire journalistique. Vous avez une bonne image de la catastrophe qu’est devenu la France.WG

Faites comme moi, ne lisez plus le Monde!

Recadrage dit: à

Si on pouvait reparler du sujet, à savoir les romans de Beigbeder et Donner, ce serait bien, merci.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

J’ ai bien aimé les deux derniers billets de Pierre Assouline.

Billets plus commentaires, c’est ici que se fait la critique!
malgré les commentateurs/trices…

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

Recadrage, j’adore Carole Bouquet surtout depuis qu’elle fait du vin italien sur les conseils du Grand Depardieu et vous?

Revue de presse dit: à

Dans Le Monde, Eric Chevillard n’est pas tendre avec le nouveau Beigbeder !

Les écrivains américains sont très forts pour écrire leur propre mythe. Fitzgerald ou Heming­way sont devenus eux-mêmes des personnages romanesques et leur œuvre profite en retour de la fascination qu’ils suscitent. Ainsi encore de J. D. Salinger qui, après avoir écrit un roman puéril, passa le restant de ses jours à bouder dans son coin. Henri Michaux ou Julien Gracq ont pu cultiver la même discrétion, mais ce fut avec un manque d’ostentation tout à fait regrettable. Qui se drape de mystère doit en arranger un peu les plis en pensant à l’effet qu’ils feront dans le marbre de sa légende. L’Attrape-cœurs est-il un roman surestimé ? La langue de ses différentes traductions françaises en tout cas m’a toujours paru très artificielle et son insolence à la portée de n’importe quel morveux. Mais enfin ce livre fut et reste un phénomène d’édition, et il faut bien que l’immaturité aussi ait ses héros.

En 2007, pour un documentaire de télévision, Frédéric Beigbeder avait tenté de rencontrer le reclus de Cornish mais s’était arrêté devant sa porte. Il fait aujourd’hui une deuxième tentative d’approche avec Oona & Salinger et se casse à nouveau le nez. On aurait envie d’intituler plutôt son livre Salinger, ­Chaplin & moi, en conservant la coquette esperluette puisqu’il semble y tenir comme à un bijou de famille ou comme l’asticot à son hameçon, mais en parodiant le Dieu, Shakespeare et moi, de Woody Allen (1979), lequel cependant faisait preuve d’une autodérision tristement absente de ces pages.

D. dit: à

Jacques Barozzi dit: 30 août 2014 à 9 h 05 min

Perso, dans mes goût de…, j’ai plutôt expérimenté la fiction sans roman, qui dit mieux ?

Moi :

Pour ce qui concerne mes « goût de… », j’ai plutôt expérimenté la fiction sans roman.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

retour de vacances du côté de Bergerac
P. Assouline

A t-il bu au-moins du Pécharmand en provenance du vignoble de Maine De Biran?

Revue de presse dit: à

Un papier mi figue mi raisin dans l’Express:

On ne pourra pas dire que Frédéric Beigbeder n’a pas de suite dans les idées. En 2007, pour un documentaire télévisé, il s’était rendu à Cornish, New Hampshire, dans l’idée de débusquer dans sa ferme J. D. Salinger, auteur culte de L’Attrape-coeurs, lequel refusait tout contact avec les médias depuis des décennies. Mais, à quelques mètres de la maison, il s’était (sagement?) « dégonflé ». Quatre ans plus tard, dans Premier Bilan après l’apocalypse (Grasset), son top 100 de la littérature mondiale, « Beig » plaçait L’Attrape-coeurs en septième position. Et voilà qu’il publie aujourd’hui un long récit sur les amours (ratées) de ce même Salinger avec Oona O’Neill.

Nous sommes à New York, en 1940. A 15 ans seulement, Oona, fille d’Eugène O’Neill, Prix Nobel de littérature alcoolique et dépressif, fréquente déjà la jet-set, éclusant des vodkatini en compagnie de filles de milliardaires et du jeune Truman Capote. Avec ses pommettes hautes, son regard de braise et son sourire ravageur, elle est irrésistible. Un soir, au Stork Club, Oona croise un certain Jerry Salinger, jeune homme fiévreux qui écrit vaguement des nouvelles. Lequel tombe amoureux d’elle instantanément. S’ensuit une longue soirée au clair de lune et un flirt (mais pas de relations sexuelles).

La vie va se charger de séparer cruellement les deux amis-amants : Jerry est appelé sous les drapeaux, Oona part tenter une carrière d’actrice à Hollywood. Où elle séduit très vite Charlie Chaplin, au faîte de sa gloire. Ils se marient en 1943 – elle a tout juste 18 ans, lui 54…

Désormais, elle sera Oona Chaplin. En Europe, J. D. Salinger, qui participe peu après au Débarquement et à la libération des camps, est submergé par l’amertume et la jalousie. « L’Attrape-coeurs, c’est le désespoir d’un vétéran de la Seconde Guerre mondiale transplanté dans le coeur d’un adolescent newyorkais », écrit fort justement Frédéric Beigbeder. Fin de la non-histoire d’amour entre Oona et Salinger.

Un récit fluide et bien documenté

De ce matériau très riche, Beigbeder tire un récit fluide et bien documenté. Evidemment, il ne peut s’empêcher de « beigbedériser » le tout, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c’est quand il imagine les lettres désespérées de Salinger à Oona, que les héritiers de Chaplin n’ont jamais voulu rendre publiques. Pari osé, plutôt réussi. Ou quand il nous livre cette excellente définition de l’âge : « La vieillesse, c’est quand on commence à avoir le temps de s’intéresser aux noms des oiseaux. »

Le pire, ce sont les pirouettes ratées – comparer ses propres séances de stand up paddle à Guéthary au Débarquement… -, les conseils de drague à deux balles – montrez-vous indifférent pour mieux susciter le désir, etc. – et les concessions à l’air du temps – Jamel Debbouze comme l’un des « seuls fils spirituels » de Chaplin, vraiment? Et, en incorrigible romantique, « Beig » ne peut s’empêcher de nous raconter son récent coup de foudre pour la jeune Lara, 20 ans, alors que lui en avait 45 (comme Oona et Chaplin, vous suivez ?), sur fond de Céline Dion s’époumonant sur l’insupportable Titanic (et pour cet aveu musical, il sera beaucoup pardonné à « Beig »…).

Reste une dernière scène, très étrange. Beigbeder raconte comment, le 31 décembre 1980, alors qu’il a 15 ans, il parvient à entrer dans le club le plus sélect de Verbier, en Suisse. Là, il s’effondre sur la table de deux convives. Qui ne seraient autres qu’Oona Chaplin et Truman Capote. Et le jeune freluquet d’entamer une conversation sur la filmographie de Charlot… C’est presque trop beau pour être vrai. Mais, qui sait, ce n’est peut-être pas faux. A l’image de tout cet Oona & Salinger.

J.Ch. dit: à

merci Revue de presse à 10 h 32, vous m’enlevez les mains du clavier, vous exprimez ce que j’aurais pu écrire en totale adhésion avec vous

Pour sortir de la consanguinité littéraire dit: à

Corrigé mon « congénitalisme » de mauvais aloi (quoique).
Il est évident qu’un Beigbeder a Paris à ses pieds et qu’il a rondement mené son affaire pour se hisser au rang de Prince des Lettres (au vu de sa bio, ses mérites à cet égard demeurent assez relatifs). Ne pas s’étonner dès lors de toutes ces courtisaneries et autres révérences.

J.Ch. dit: à

idem pour 10 h 36

Jacques Barozzi dit: à

La fiction sans roman, c’est un peu ce que nous faisons tous ici, non ?
Vous, ML, à la façon dont vous nous contez l’histoire du peuple juif, vous aviez, bien avant Carrère, inventé le genre égo-peplum !

Voix au chapitre dit: à

de nota dit: 30 août 2014 à 9 h 10 min

Parfois certains commentaires vous frappent comme une évidence :
les libraires méritent leur sort.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

revue de presse à 10h36,
Et le nom du critique journaliste quand on cite?
( Vous allez pas nous faire la revue de presse à la Ivan Levaï, hein!)

Revue de presse dit: à

Pardon, le nom avait sauté! Jérôme Dupuis

Voix au chapitre dit: à

Widergänger dit: 30 août 2014 à 9 h 13 min

Certains profs aussi.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

Voix au chapitre est une chorale de bedeaux mais a t-il vraiment tort d’ affirmer ce qu’il affirme?

Fournier dit: à

Lavande dit: 30 août 2014 à 9 h 58 min

Merci Lavande.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

Lavande dit: 30 août 2014 à 9 h 58 min

Cela fait bleu layette ou plutôt bleuet de France!

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

J’ ai mangé de la réglisse et un mistral gagnant, je pète la forme ce matin!

Certains préfèrent la revue des archives dit: à

Revue de presse dit: 30 août 2014 à 10 h 32 min

Une revue de presse avec plus d’une semaine de retard, t’es pas au top mon(a) mignon(ne).
Faut lire plus vite (et bien).

Rodolphe dit: à

mieux vaut une revue de presse tardive de qualité que pas de revue de presse tout court, pauvre pomme

Clopine dit: à

Dans le genre, vous avez aussi « Blonde » de Oates : une « faction » sur Maryline ; sans doute moins documentée que les livres indiqués aujourd’hui, plus fantasmée, mais véritablement envoûtante et épatante.

(je vais faire un tour chez Paul Edel, dès que possible : mais aujourd’hui, je suis censée être à la foire, pour y vendre mon petit ânon Eloi, alors je n’ai vraiment pas beaucoup de temps, ce que je regrette – la dernière phrase de notre hôte m’amenant à penser que Paul subit la dépression de la rentrée, qui touche aussi bien les grands que les petits enfants.)

J'ai déjà été plus con vaincu dit: à

je ne cherche pas à vous convaicre dit: 30 août 2014 à 10 h 34 min
A t-il bu au-moins du Pécharmand

Ce d fait très maltapropo.

je ne cherche pas à vous convaicre dit: à

A propos de revue de presse, qui rédige les notices wiki? ( Beigbeder premier servi!)

 » Oona O’Neill (14 mai 1925 – 27 septembre 1991) est la fille de l’auteur dramatique Eugene O’Neill, prix Nobel de littérature en 1936, et de sa seconde épouse Agnes Boulton (1891-1968).

Elle épouse Charlie Chaplin le 16 juin 1943, dont elle a huit enfants (Geraldine, Michael, Josephine, Victoria, Eugène, Jane, Annette-Emilie, Christopher). Elle décède des suites d’un cancer du pancréas1 en 1991 à 66 ans.

En 2010, la première biographie qui lui est consacrée – « Oona Chaplin » par Bertrand Meyer-Stabley – sort aux éditions Pygmalion. En 2014, Frédéric Beigbeder s’inspire de son histoire d’amour d’adolescente avec Salinger dans « Oona et Salinger » aux éditions Grasset. »

C’ est pas efficace tout ça?

Le pauvre, en retard pour tout dit: à

Rodolphe dit: 30 août 2014 à 10 h 55 min

Ah c’est antoine qui fait la revue de presse, je me disais aussi.

Norma Jeane dit: à

Clopine dit: 30 août 2014 à 10 h 59 min
sur Maryline

Les blondes ne sont pas toujours celles que l’on croit.

Touriste dit: à

Clopine dit: 30 août 2014 à 10 h 59 min
je vais faire un tour chez Paul Edel, dès que possible

Deux jours qu’elle en cause.
Vous pensez bien qu’elle s’est précipitée mais comme son nom n’apparait que dans le titre du billet elle ne sait absolument pas quoi écrire sur petite personne.
Surtout qu’elle n’a aucun ami d’ami qui lui a expliqué la Dordogne sud.
Ah si Paul était parti en Corse, ou en Bretagne comme dab !

la tête à toto dit: à

Assouline se demande ce que le témoignage de Carole Bouquet pourrait apporter. A notre avis pas grand chose. L’actrice était alors très jeune, encore un peu écervelée, et son mari devait la tenir bien éloignée de toutes ses turpitudes. On lui a déjà posé la question, à Bouquet, et c’est ce qu’elle avait laissé entrevoir. C’est d’ailleurs pourquoi, sans avoir lu le livre encore, je trouve a priori que c’est une fausse bonne idée de roman : du déjà vu, du déjà connu. On met tout ça en pâture au peuple, pour qu’il ait envie de faire la révolution ? ou au contraire pour montrer les couleurs bariolées et si belles de la libre entreprise (bravo pour le titre, sans doute la meilleure phrase du livre) ?

radio keupu dit: à

ferme ta gueule raclure de Touriste dirait bouguereau

de nota dit: à

Voix au chapitre, vous êtes mal renseigné, votre commentaire ne me concerne pas, je n’ai jamais bossé comme libraire pour le rayon littérature.

Le tourisme tue dit: à

je vais faire un tour chez Paul Edel, dès que possible

Déjà qu’il ne va pas très bien!

Jacques Barozzi dit: à

Pour le triomphe du roman sans lecteur, faites comme moi, ne lisez plus !

bouguereau dit: à

A t-il bu au-moins du Pécharmand

..avec un t..quand j’étais jeunot le prix d’un vdqs et nan c’est pas si vieux..il tache les dents

bouguereau dit: à

toujours à vouloir que le monde te ressemble baroz..

Salut Chaloux dit: à

radio keupu dit: 30 août 2014 à 11 h 23 min
ferme ta gueule raclure de Touriste dirait bouguereau

Tiens, le grand couillon est réveillé.
Beau temps sur la province ?

bouguereau dit: à

ratant mes stations de métro

du cul dla chnouf a la nique tochiz ou kénête angueur et hop lassouline est lobotomisé

bouguereau dit: à

ferme ta gueule keupu..

bouguereau dit: à

Le voyage au bout de la nuit sans fin continue…

t’es comme dracul tu viens ici pour te rassurer que rien n’a changé..

@bouguereau dit: à

bouguereau dit: 30 août 2014 à 11 h 33 min
toujours à vouloir que le monde te ressemble baroz..

Le point de suspension amputé (..)n’est-il pas une marque déposée ?

bouguereau dit: à

Un Dracula sur le lac de Côme, ça aurait pu être drôle

se sentant confusément concerné..toujours le surmoi vélléitaire.. sapré dracul

bouguereau dit: à

n’est-il pas une marque déposée ?

on est sur internet l’aminche..l’attribution y est gagné..comment dire..à force de mérite ? en tout cas le dépot c’est de la vieille science

bouguereau dit: à

que je te dise keupu..seul tu tires comme un demi bourrin..tu comprends?

renato dit: à

« Les blondes ne sont pas toujours celles que l’on croit. »

En effet, Jayne Mansfield devait batailler avec un QI impressionnant pour jouer la fille « éventée ».

Jacques Barozzi dit: à

Par les temps qui courent faut être radical, le boug, économie de temps, d’argent et de papier !

Polémikoeur. dit: à

Etre ou ne pas être…
« client » de livres ?
Quand il s’agit de ceux
d’un faiseur aussi connu,
et que l’art de la critique
y est mêlé, l’expression
n’est pas très heureuse.
Servisnoncomprisamment.

bouguereau dit: à

je craignais le pire. J’ai été surpris en bien

..évidemment lassouline..c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur..c’est pas dur c’est la plus moche et la moins cher, on la choisit pour diverse raison, et on lui trouve des qualités..

Jacques Barozzi dit: à

Salinger il ressemble à Boris Vian !

Duo d'amour dit: à

bouguereau dit: 30 août 2014 à 11 h 46 min
que je te dise keupu..seul tu tires comme un demi bourrin..tu comprends?

Demi-bourrin, vieille bourrique, vous êtes donc faits pour vous entendre.

Casting dit: à

bouguereau dit: 30 août 2014 à 11 h 51 min
et on lui trouve des qualités.

Un peu comme le boug’ avec welbec.

renato dit: à

« … c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur.. »

C’est de l’ouï-dire ou de la littérature ?

bouguereau dit: à

j’ai été pécheur je sais reconnaitre quand c’est un poisson chat qui mord rénateau..tu comprends?

bouguereau dit: à

Salinger il ressemble à Boris Vian !

boris est bien plus marrant

radio keupu dit: à

11 h 36 : bouguereau ressort des arguments qui montrent la richesse de son vocabulaire, imparable dirait JC

Proverbe brayon dit: à

c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur..c’est pas dur c’est la plus moche et la moins cher, on la choisit pour diverse raison, et on lui trouve des qualités.. – Barozzi

Tant que c’est pour pas cher, t’as tout bon.

radio keupu dit: à

12 h 01 : boris est bien plus marrant : hier le vieux débris le traitait de con … faudrait savoir

bouguereau dit: à

hier le vieux débris le traitait de con

ha ? retrouve moi le post mon scrétaire qu’on sache..et fissa..sinon gare

hamlet dit: à

Beigbeder est la vraie révélation de la rentrée 2014 !
voilà qui est dit.

Chevillard l’a déjà dans sa critique du livre de Beigbeder, dans les dernières phrases on retrouve toute son admiration pour ce géant de notre culture :

« Il est parfois bien périlleux de vouloir tout faire tenir dans un livre. La désinvolture peut avoir du charme ; la danse de l’ours également. Mais pas dans un magasin de porcelaine. « Une fille, ça s’ouvre et se referme : le problème est de trouver le bon mot de passe », écrit l’auteur. Une chance dans notre malheur : un livre aussi, ça se referme. »

Daaphnée dit: à

Le point de suspension amputé (..)n’est-il pas une marque déposée ?

On pourrait se poser la même question sans intérêt pour l’espace avant la ponctuation forte ..
On ne le fera pas .

renato dit: à

« Un Dracula sur le lac de Côme… »

Ça manque d’imagination. Vers la ½ du XVIIe siècle… peut-être le XVIe, peu importe, sur les rivages du lac d’Orta un aubergiste servait à ses clients les voyageurs qui s’étaient arêtes chez lui pour changer les chevaux…

hamlet dit: à

Monsieur Assouline vos dernières lignes adressées à Paul Edel sont très émouvantes, sérieux j’en ai les larmes aux yeux.

ce que je trouve le plus beau dans la critique littéraire c’est cette belle solidarité.
elle rappelle un peu celle de ces ouvriers qui descendaient ensemble dans la mine, ou de ces soldats dans les tranchées, ou celle de ces types en prison sous la douche, ou celle de ces actionnaires pendant le conseil d’administration de lvmh : jamais les hommes ne sont plus beaux que dans ces moments de franche solidarité….

hamlet dit: à

dans sa critique du bouquin de Beigbeder Chevillard relève quelques phrases qui démontrent la subtilité de l’auteur :

« Ses amants magnifiques ont ainsi des conversations dont je vous laisse apprécier l’esprit : « Tu imagines si tout le monde avait un téléphone portatif dans la poche ? (…) – Tu sais bien qu’une telle abomination n’existera jamais. » Puis Salinger part à la guerre, il débarque en Normandie et écrit à Oona : « Je suis ton Hitler et tu es ma France. Ne t’inquiète pas, je ne te demande rien en échange de mon occupation de ton territoire spirituel. »

ça fait longtemps que nous n’avions pas atteint de pareils sommets…

renato dit: à

« tu comprends ? »

Pas tout à fait… pas du tout, même…

Un jour de saint Fiacre ! dit: à

Sous le regard impavide de Où-est-le-bec, Clopine et Daaphnée viennent de se le prendre. Je ne sais pas ce qu’elles ont à toujours se bigorner. Il me semble que Daaphnée s’y entend à lui révulser les ovaires.

hamlet dit: à

« N’empêche que cette lecture a comblé ma curiosité. Une faction selon l’auteur : facts + fiction. Okay boss mais ce n’est pas vraiment nouveau. Truman Capote, jamais remis du succès de De sang-froid, appelait cela « a non-fiction novel ». »

sur Truman Capote Chevillard a relevé cette phrase qui démontre à elle seule l’art de la métaphore chez Begbeider qui rappelle un peu celui de Proust :

« petit porcelet » : « Il est vrai qu’un amateur de charcuterie aurait eu du mal à résister à son charme. Mais ses yeux clairs pétillaient de malice et tout ce qu’il disait était léger et amusant, ce qui le distinguait tout de même d’un plat de cochonnailles. » 

comme le dit Chevillard : « Un livre qui file si délicatement la métaphore est en revanche bien difficile à distinguer d’une belle daube. »

hamlet dit: à

« Leur ambition est certes plus limitée qu’un réexamen des Evangiles à la lumière de leur moi profond ; mais l’un et l’autre ont parfaitement réalisé leur projet car ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas. »

ça c’est bien vrai !
on peut tout reprocher à Begbeiger mais certainement pas le fait de ne pas se prendre ce qu’il n’est pas.

l’Esprit chez Begbeider est plutôt celui de Canal+.

l’Esprit Canal c’est ce qu’on peut faire de mieux de nos jours question Esprit.

Jacques Barozzi dit: à

« Ce qui compte, c’est de placer la barre à une certaine hauteur et de sauter juste un peu au-dessus. »

Fastoche quand la barre est placée dans le caniveau !

hamlet dit: à

le plus gros problème de la rentrée littéraire 2014 est justement de se passer en 2014.

dans la France de 2014.
si la littérature ne peut être dissociée du monde qui l’entoure, la rentrée 2014 ne peut se comprendre que dans le contexte de la France de 2014.

alors posons-nous la question : qu’est-ce que la France de 2014 ? dans le monde de 2014 ?
la France culturelle de 2014 ?
l’esprit de la France en 2014 ?

et bien, pour résumer en un nom ce qu’est la France 2014 un nom vient à l’esprit : Arnaud Montebourg.

le mieux pour parler de la rentrée littéraire 2014 serait de la placer sous l’égide d’Arnaud Montebourg.
faire comme pour les promos de l’ena lui donner un nom : la Rentrée Arnaud Montebourg.

sauf que pour se faire il faut résumer en un mot ce qu’est « l’esprit Montebourg ».

l’esprit Montebourg est un esprit de gauche, mais pas une gauche évangélique, un esprit qui situe le rapport de force du pauvre face au riche dans le rapport de force de l’homme de gauche face ses convictions et le rapport de force évangélique du pain du ciel contre le pain de la terre….

attention il ne s’agit pas de tomber dans la vision Disney de Carrère des Saintes Ecritures qui ressemblent un peu à la vision bisounours de Darrieussecq ou Enard !

non ! faire de Montebourg le président c’est comme donner le Goncourt à Beidbeider.

Un jour de saint Fiacre ! dit: à

Ce hamlet est sympathique mais un peu difficile à suivre dans sa démonstration.

Moi j'ai compris dit: à

bouguereau dit: 30 août 2014 à 11 h 59 min

Voyez moi ce connard « qui a été pêcheur ».

Rien qu’un beauf satisfait…

Lavande dit: à

« Là encore, vraie ou pas, l’essentiel est qu’on y a crû »
On y a cru peut-être mais on n’en sort pas forcément grandi, Passou: croître ou croire, hélas il faut choisir!

hamlet dit: à

« De quoi retrouver un certain optimisme, allons ! »

Monsieur Assouline c’est très beau votre dernière phrase.
c’est vrai, c’est beau l’optimisme.

qu’est-ce qui nous permettrait encore aujourd’hui de croire en l’Homme ?

comme chacun sait le gros problème de nos sociétés c’est la liberté.
pas besoin d’avoir relu cent fois Dostoïevski pour savoir que l’homme libre ne peut pas être juste. La justice n’est pas compatible avec la liberté.
Les hommes libres sont incapables de partager le pain, c’est là l’aspect le plus fondamentale de l’homme.
pourquoi ? parce que comme le dit Gombrowicz les hommes portent en eux la malédiction de l’immaturité : l’homme libre se comprte comme l’enfant dans une cour d’école maternelle.

les philosophes se sont toujours mentis, c’est pour ça qu’ils n’aiment pas lire Dostoïevski, ça les renvoie à leurs mensonges sur la liberté et la justice.

que vaut une littérature qui ferait l’impasse sur cette réalité ?
le 20è s. a été le siècle de l’idéologie ?
qu’est-ce que sera le 21è s.? le siècle des hommes libres ?

vous voyez Monsieur Assouline, le gros problème c’est que la culture est devenu pour nous le moyen d’oublier ces questions, entre ces gonzesses qui ne parlent que de leurs amours et de leurs problèmes de grossesse, et ces types qui ont peur d’affornter les grandes questions, la littérature a fini par devenir le Disneyland des gens cultivées.

quel serait aujourd’hui l’écrivain capable de comprendre les questions de notre époque ?
voyez-vous un Thomas Mann ou un Thomas Berhnard dans le paysage de cette rentrée littéraire ?

non ? alors ça ne sert à rien de perdre du temps avec ces histoires.

ne soyons-pas optimiste car il n’y a aucune raison de l’être.

domi dit: à

c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur..c’est pas dur c’est la plus moche et la moins cher, on la choisit pour diverse raison, et on lui trouve des qualités.. – Barozzi

baroz le grand le meilleur ami des femmes càd putes et stars

Répliques documentées dit: à

il débarque en Normandie et écrit à Oona : « Je suis ton Hitler et tu es ma France. Ne t’inquiète pas, je ne te demande rien en échange de mon occupation de ton territoire spirituel. »

C’est là que Clopine serait venue au secours d’Oona, le sein par dessus l’épaule:
– spirituel! Spirituel! Faudrait voir à payer l’terme, nom de d’là!

Ted Lapidère dit: à

Ce hamlet est sympathique mais un peu difficile à suivre dans sa démonstration.

tout comme Spinoza

domi dit: à

Le pauvre, en retard pour tout dit: 30 août 2014 à 11 h 01 min

ni l’un ni l’autre pauvre crétin

rectif dit: à

« c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur..c’est pas dur c’est la plus moche et la moins cher, on la choisit pour diverse raison, et on lui trouve des qualités..  »

c’est de ce gros connard de boguereau, pas de baroz

Ted Lapidère dit: à

c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur..c’est pas dur c’est la plus moche et la moins cher, on la choisit pour diverse raison, et on lui trouve des qualités.. – Barozzi

baroz le grand le meilleur ami des femmes càd putes et stars

Domi, c’est boug qui a dit ça, tu suis pas plus que clopine

Jacques Barozzi dit: à

« De quoi retrouver un certain optimisme, allons ! »

Il a pas l’air très convaincu, le Passou, aussi désabusé qu’un militant socialiste !

Moi j'ai compris dit: à

Rendons à l’égout ce qui est à l’égout.

richard dit: à

Lavande « on se demande comment vous arrivez à supporter d’y vivre et pourquoi vous n’en cherchez pas un autre. »

comme jicé, en bonne vieille pleureuse, il serait perdu ailleurs

Ted Lapidère dit: à

voyez-vous un Thomas Mann ou un Thomas Berhnard dans le paysage de cette rentrée littéraire ?

y’a bien un Thomas mais c’est du Pynchon

Moi j'ai compris dit: à

renato dit: 30 août 2014 à 11 h 56 min
« … c’est dans les bordels qu’on a des chances de trouver la pute au grand coeur.. »

C’est de l’ouï-dire ou de la littérature ?

Rendons justice à renato qui cerne très bien boumou

hamlet dit: à

le seul intérêt du Begbeider c’est de redonner à Chevillard sa verve d’antan.
le passage le plus drôle dans la critique du Begbeider par Chevillard :

« Il ne s’agit pourtant pas là seulement d’une vulgaire affaire de libido. Si l’homme mûr volontiers s’agrippe à une fiancée coiffée encore de la calotte brisée de son œuf, c’est pour ne pas rouler trop vite sur la pente fatale qui conduit Dieu seul sait où (du moins n’en partage-t-il le secret qu’avec les fossoyeurs). Nous trouvons ainsi au cœur du livre deux pages révélatrices où l’auteur énumère tous les couples de célébrités amoureusement unis malgré un grand écart d’âge (et de revenus souvent, oublions ça). C’est un sujet qui en vaut d’autres (un très petit nombre toutefois). Mais Frédéric Beigbeder a besoin d’un prétexte pour le traiter et il introduit donc dans son livre, outre Salinger et Chaplin, Hemingway, Eugene O’Neill et sa fille Oona. C’est mobiliser beaucoup de beau monde pour nous informer de sa dilection et de son récent mariage. »

Georges Bandemou dit: à

la pute au grand coeur..

Hélas, une espèce en voie de disparition!

hamlet dit: à

Fonds perdus de Pynchon bien sûr !

ben oui, contrairement à Carrère ou Begbeider, Pynchon est un « écrivain ».

s’il faut lire 20 livres de la rentrée le mieux est de relire 20 fois le Thomas Pynchon.

renato dit: à

« … le mieux est de relire 20 fois le Thomas Pynchon. »

Si je me tiens à un commentaire mis en lignes sous le fil précédent, il vaut mieux le lire en VO.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il y a vraiment des choses incompréhensibles,…
…comment s’imaginer partager une femme ou plusieurs en rêves ou en vraies,!…

…comment vous faite de ne pas être gêner, ou plutôt avez vous eux plusieurs premières très très décevantes,!…et pourquoi avez vous continuez, si vous sentiez que c’est décevant,!…
…pourquoi en emmerder d’autres, en plus en payant,…c’est tout de même  » cons « , à mourir de rire,!…

…encore que, commerce d’illusions pour avancer le détails grossissant aux offrandes,…Mr.désire m’a femme,…Oui,!…c’est autant, si fidèles pour payez le loyer,…avec contrat,!…avec récidives forcées ou libres,!…

…divorcé du contrat de cocu,…parce que Mme.,…se fait d’autres contrats cocus au noir,!…
…la législation plus ouverte et à détaillée,…Ah,!…c’est un évêque,!…un cocu de plus ou de moins,!…

…allez Mme,…des fioles,… scandinaves,…des romaines,…des gauloise,…
…renouvelez votre pédigrée,…pour avachir vos hommes aux illusions futures plus abrutis,!…et collants,!…
…Ah,!Ah,!…les mignonnettes aux mignons,!…du flair pour nous embobiner la morale du droit chemin,!…
…la cour, poils au culs,!…
…c’est grave Docteur,!…vous comptez le garder,!…le bâtard,…m’enfin Mr.le Baron,…des comme vous, on n’en fait plus,!…dans l’éducation aux caniveaux,!…

…des droits pour nos bâtards aux chevaliers-brigands aux €uros – collaboss,!…
…etc,!…tarte à la crème,…
…encore une bonne,!…

renato dit: à

« comment s’imaginer partager une femme ou plusieurs en rêves ou en vraies,!… »

Vous suggériez par hasard de les tuer après « usage » ?

Pour en finir avec Beigbeder dit: à

Le « nouveau » magazine Lui ? Un retour « branché » et antiféministe aux années soixante
par Eve Guiraud, le 14 janvier 2014 (ACRIMED)

Le mâle, espèce menacée ?
Le magazine Lui n’aurait pas (re)vu le jour sans Frédéric Beigbeder. Auteur et personnalité médiatique, emblème d’une bourgeoisie s’imaginant décadente et subversive, Frédéric Beigbeder est un grand admirateur du magazine Lui et de son créateur, Daniel Filipacchi.

Dès l’éditorial, Frédéric Beigbeder annonce la mission du magazine, et dans le même temps, définit le lectorat recherché par Lui. « Cet été à Biarritz, j’ai vu les derniers hommes », « Des pères qui obéissaient à leurs enfants… pendant que leurs femmes surfaient dans des rouleaux de quatre mètres ». La science atteste même du sérieux de la menace : « Il est prouvé scientifiquement qu’il y a de moins en moins de spermatozoïdes dans nos testicules ».

Quelques lignes plus loin, Frédéric Beigbeder explique que si l’homme n’est plus c’est parce que « les femmes ont gagné la guerre ». Une guerre très étrange, puisque son enjeu n’était pas l’égalité des sexes, selon notre ironiste déconfit, mais l’échange de leurs rôles : « Elles ont voulu échanger notre vie contre la leur ». Et d’ajouter, « je vais être très heureux de faire la cuisine, de torcher les gosses, de remplir le lave-vaisselle, de faire les courses au supermarché, si vous me promettez que je ne n’aurais plus jamais à travailler ».

Après avoir établi que les femmes auraient volé aux hommes le rôle qui leur revient et perpétué au passage les représentations sexistes de la répartition des tâches, Frédéric Beigbeder se défend mal d’une certaine nostalgie en évoquant le « souvenir de ce dinosaure nommé Le Mec, celui qui draguait lourdement, celui qui buvait trop, qui conduisait vite… »

Ces quelques lignes d’éditorial s’inscrivent pleinement dans le cadre des théories masculinistes ou hoministes, qui sous couvert de défendre l’antisexisme, collectent les principales atteintes au genre masculin – ou plutôt les atteintes à son omnipotente domination, c’est-à-dire aux formes les plus grossières de patriarcat.

Polémikoeur. dit: à

« Triomphe du roman sans fiction »…
Un nouveau genre littéraire au pinacle ?
Rien que ça ! Et à quelles boutonnières
est donc accrochée ce ruban !
Allez, tout au plus la mode d’une « rentrée »,
un style pas trop exigeant à la portée
d’acteurs pressés voulant figurer
en bonne place au palmarès
de la saison !
Des romans vraiment sans fiction ?
Le roman, déjà, vaste ensemble !
Pas de fiction, hein, pas de scènes
ni de dialogues reconstitués !
Et le restant serait rapporté cliniquement,
sans fantaisie ; bref, un compte rendu opératoire
ou un ticket de caisse de supermarché.
Ah oui, la dose de mise en scène de l’auteur
par lui-même dans son propre écrit,
signerait l’appartenance
au nouveau genre ; à voir,
avec un peu de recul.
Frictionnesquement.

Pour en finir avec Beigbeder dit: à

Bref Zemmour / Beigbeder même cons bas !

la tête à toto dit: à

Un écrivain comme Beigbeder, et c’est vrai pour ceux de sa génération, a été influencé surtout par les écrivains américains. Car les livres qu’ils écrivaient tous, nos Français, étaient et sont les pâles répliques des originaux. Pour la drogue qu’ils consomment, également. Ils n’auraient eu jamais l’idée, Beigbeder en tête, de se mettre à la cocaïne sans l’exemple venu d’outre-Atlantique. Bref, ils ont tout piqué aux Américains, sauf le talent ! Un Pynchon, autre exemple, c’est un Houellebecq qui réussit ses romans ambitieux. Simple exemple !

Pour en finir avec Beigbeder dit: à

La seule subversion qui s’offre à ce bourgeois « branchouille » c’est de remettre au goût du jour les postures misogynes des années 60. Voilà tout l’encanaillement dont il est capable. J’en appelle à toutes les lectrices francophones : seule façon de lui rendre la monnaie de sa pièce, boycottez son bouquin !

ueda dit: à

Parmi les personnages cités au début de ce billet, sauras-tu identifier le moins odieux?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


… » vous suggérer de les tuer après usages « ,..

…pas du tout autant garder les mêmes pour ces cages aux folles et obsédés,!…

…c’est tout de même, une autre nature,!…à éviter,!…
…n’en déplaise aux Dieux des connivences,…
…en plus sans châteaux et domaines,…
…justes des orphelins qui traînent,…à gauche , à droite,!…
…c’est mieux , les clans écossais,!…
…du genre,!…c’est un Mac-Machun,!…ou un Ö ‘Truck,…

…mais, comment faites vous pour  » saliver  » une personne,…qui se salive avec d’autres  » au suivant « ,…sans personnalité propre,!…

…du genre, vient mon  » chien « , c’est ton tour,…t’a l’oseille,!…t’est le dernier de la journée, après un désaffectant et un grand bain aux parfums,!…
…çà fait,!…couple usuriers c’est tout,…
…le bordélisme en famille,…avec ou sans sous,!…des accros du sexe,…académiciens ou coureur de jupons,!…la basse-court,!…
…enfin,…trop Montgolfier peu-être,!…
…envoyez,!…

ueda dit: à

Je ne connais pas Christopher Donner, mais mon instinct me dit qu’il faut être un sacré connard pour s’être attiré un procès avec un Paul Ricoeur.

Widergänger dit: à

Monte et bourre, hue dia !

Sirius dit: à

« Tiens, un petit cadeau supplémentaire , l’incipit de l’Aldultera de Theodor Fontane, inédit encore en français : »

Widergänger, je suis à peu près certain d’avoir lu ce livre il y a longtemps. Sur Amazon, une édition est disponible publiée par Aubier en 1992…mais la langue indiquée est l’anglais! Pourquoi Aubier aurait-il publié une traduction anglaise de L’Adultera?
Mystère…j’aurais pu le lire en anglais mais je n’en ai pas le souvenir.

Un trés beau livre assurément, très poignant, très féministe avant l’heure…

Et pendant ce temps dans le monde dit: à

50% des Israéliens contre le cessez-le-feu
L’accord invalide les performances de l’armée dans la bande de Gaza et les coups portés au Hamas (sondage)
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ministre de la Défense Moshe Yaalon (g) le 24 août 2014à Tel Aviv, en Israël
Plus de la moitié des Israéliens estiment qu’Israël a commis une erreur en acceptant le cessez-le-feu et auraient souhaité que l’armée soit autorisée à poursuivre ses opérations pour affaiblir les capacités militaires du Hamas dans la bande de Gaza, révèle une enquête réalisée par la Geocartography Institut, commandée par le Jerusalem Post et le Ma’ariv et publiée jeudi.
61% des personnes interrogées affirment que l’armée israélienne « a remporté la guerre », alors que seulement 31% pensent le contraire.

Widergänger dit: à

@sirius pour l’Adultera
Non, c’est en français, ils se sont simplement trompé. Je croyais qu’il n’était pas traduit en français. Il faut peut-être rafraîchir la traduction existante. En tout cas, il n’a plus l’air disponible.

hamlet dit: à

« Et pendant ce temps dans le monde dit: 30 août 2014 à 14 h 24 min
50% des Israéliens contre le cessez-le-feu »

Et pendant ce temps dans le monde :
100% des gazaouis sont contre le cessez le feu.
99% estiment qu’ils ont gagné la guerre.
le 1% estimant le contraire ont été exécutés par le Hamas.

Vivement lundi dit: à

Bon, Widergänger, vous avez déjà pollué ce blog pendant tout l’été, à raison d’une vingtaine d’heures par jour, il serait peut-être temps de préparer la rentrée, non? Des mois et des mois enfermé chez soi, devant internet… Le grand air vous ferait du bien.

Charles de Gaulle dit: à

En France règne la plus inquiétante chienlit et pas seulement dans la littérature… Cela finira curieusement.

Widergänger dit: à

Ce qui serait intéressant également de traduire et de faire connaître en France, de Theodor Fontane, c’est sa « Wanderung durch die Mark Brandenburg (1862-1882). Je ne crois pas que ce soit traduit en français. C’est à voir. En tout cas, on peut le lire en allemand sur le web.

Vivement lundi dit: à

Allez, au boulot, on t’a dit!
Prépare un peu tes cours.

hamlet dit: à

u. vous êtes comme tous nos écrivains vous faites parti de ceux qui prônent la liberté et la vérité !
les Lumières, l’émancipation des individus par les pouvoirs de l’Art et de la Culture !
l’homme libre sans Dieu ni Maître!

la liberté et la vérité comme seul horizon de l’existence humaine !!!
un horizon nietzschéen u. !!!

u. qu’est-ce qu’il manque dans cette histoire ?
la liberté, la vérité et puis quoi ?
il manque quoi : la justice !!!

pas de bol : la liberté et la justice n’ont jamais fait bon ménage.

et après ça vosu trouvez des crétins qui pondent des bouquins où ils comparent Saint Paul à Lucky Luke !!

vous vous rendez compte : Saint Paul et Lucky Luke…
et voilà où nous en sommes arrivés.
et voilà le résultat des courses.

on avait déjà Dairreussecq qui disait que s’il avait écrit la Métamorphose elle aurait transformé Samsa en nounours et maintenant Lucky Luke avec le goudron et les plumes !

mais nous n’en n’avons pas fini, vous n’imaginez pas de quoi ils sont capables, ils sont capables de faire plus fort, le pire n’est pas derrière nous u. ! il est devant et croyez-moi il nous attend.

Sergio dit: à

« la barre à une certaine hauteur et de sauter juste un peu au-dessus » : si helle fait que vibrer c’est bon c’est pas quatre points…

kicking dit: à

le grand air.. je sais pas, faut une maîtresse pour apprendre à articuler ? non mais parce qu’on se demande parfois si oui ou non faudrait se vexer d’être traité de constipé par sous-entendus alors qu’en face une armée de pèteurs s’est levée..

kicking dit: à

enfin, du moment que les paparazzi assurent la schnouf..

hamlet dit: à

« Vivement lundi dit: 30 août 2014 à 14 h 37 min
Bon, Widergänger, vous avez déjà pollué ce blog pendant tout l’été »

vous voulez dire plus que moi ?
ce qui lui donnerait une chance de finir 1er au concours de Monsieur Assouline du plus névrosé ?
mon Dieu quelle misère, tant d’efforts si peu récompensés…

ML donnez votre secret.
qu’est-ce que je dois faire pour polluer encore plus ce blog ?

hamlet dit: à

elle est où Clopine ?
Clopine !!!!
vous avez écouté le dernier épisode de la saison 12 de la série Onfray sur FC ?

pour une fois l’hédoniste m’a touché, avec sa nostalgie et son déclin de l’occident il commence à se rendre compte que tout ce boulot n’aura servi à rien : après ces 12 années ce monde est juste 12 fois plus injuste.

il finira par nous péter un boulon, le chiffre 13 ! il est bien capable de se tirer une balle dans le ciboulot à la fin de la saison 13.
ce serait une belle fin de carrière.

Widergänger dit: à

Poursuivez vos efforts hamlet, vous êtes sur la bonne voie.

hamlet dit: à

Monsieur Assouline c’est bien beau de saluer les écrivains qui placent la barre le plus bas mais à quelle hauteur faut-il que nos écrivains place la barre selon vous ?

revenir aux fondamentaux ? nous réécrire la vie de Saint Julien l’Hospitalier ? le meilleur livre de Flaubert avec le coeur simple.
Car les seuls fois où il admet que la bêtise nous dit la vérité du monde, les gens d’esprit comme Onfray sont capables d’enfumer les gens, de les entourlouper, Flaubert a eu ce moment de lucidité : l’intelligence ne permet d’accéder à la vérité du monde, celle qui porte sur la malédiction des hommes libres, la fatalité de la condition humaine qui fait que la liberté des hommes entrave inévitablement leur désir de justice, par contre la bêtise nous dit cette vérité, pas toutes les bêtises, pas la bêtise d’Homais mais la bêtise des coeurs purs.

tous ces gens de culture ne se lassent pas de nous rejouer chaque année toute cette comédie ?
il n’y a décidément rien qui les intéresse en dehors de l’argent et de l’évolution du chiffre d’affaire des maisons d’édition qui pousse à mettre la tête de Carrère sur toutes les couvertures des journaux ?

la vanité d’Emmanuel Carrère, sa cupidité, son orgueil, son besoin de reconnaissance sont-ils à ce point incomblables pour se prêter à ce jeu débile ?

Widergänger dit: à

Il y aurait aussi le Spazieren in Berlin de Franz Hessel (père de ce con de Stephane !). Dans la lignée baudelairienne du flâneur. Il a écrit aussi un bouquin analogue pour Paris. Thème de la modernité par excellence.

Vivement lundi dit: à

Et maintenant il insulte un mort à la cheville duquel il n’arrive pas… Au boulot, on t’a dit. Lundi, c’est reprise.

Widergänger dit: à

J’aime beaucoup ce thème du flâneur.

Vivement lundi dit: à

C’est ça, va préparer tes dictées.

richard dit: à

« remettre au goût du jour les postures misogynes des années 60 »

yen a pour qui ça fait branché super moderne (du moment que ça peut choquer ils trouvent ça fûté)

Mme Michu dit: à

avec un peu de recul

Alors là ça fait dérive du glaçant après pataugeoire dans le glaçage et si déjà t’as pas que des bisounours dans le miroir…

Mme Michu dit: à

yen a pour qui ça fait branché super moderne

Yen a qui font ça plus -comment dire- sourdenoisement…

Widergänger dit: à

Bon, je vais ma sieste. Mais je reviens, ne vous inquiétez pas… Je suis convaincu que vous ne pouvez pas vous passer de moi. Je viendrai combler votre attente insupportable… À tout à l’heure, mes petits chéris.

hamlet dit: à

merci ML pour vos encouragements.

vous au moins vous êtes un véritable homme du livre, accepteriez-vous de compromettre l’idée que vous vous faites de la littérature juste pour satisfaire votre égo ?

de traiter la littérature comme une prostituée tout juste bonne à faire le trottoir pour ramener quelques dollars de plus dans la poche des éditeurs ?
de la farder, du rouge à lèvre vulgaire, une petite jupe ras la touffe, comme les aime Beigbeider.
une maladie vénale et vénérienne ML ! voilà la maladie dont souffre notre littérature en cette fin de civilisation occidentale.
voilà comment s’écrit le livre de notre fin de l’histoire, elle a commencé avec Rabelais et Cervantès, elle se finit avec Carrère et Begbeider, quelle fin sinistre, quelle conclusion pathétique mon cher Alba, vous qui aimez Gracq, je n’aime pas le Balcon, pas assez allégorique, l’allégorie nous fait tellement défaut.

vous avez l’oreille musicale ML ? vous entendez comme tout ça sonne faux ? les violons sont mal accordés, le hautbois joue trop fort et nous n’entendons pas assez le violoncelle, connaissez-vous le nom du chef qui conduit cet orchestre ML ? non ? il s’appelle Monsieur Libéralisme, l’eouvre qu’il nous propose a été composée par les directeurs des maisons d’édition, par les journalistes, les critiques, les patron de presse, et par nous, nous les petits consommateurs de produits culturels, Dieu comme tout cela sonne faux.

Clopine dit: à

Ca, c’est sûr que concernant Beigbeder, je suis plus du côté Chevillard que du côté Assouline – mais les grands machos de ce blog devrait voir en Beigbeder leur frère, leur alter ego, leur maître à tous. Et une Daaphnée se pâmerait très certainement à l’idée d’être « remarquée » par un type de ce genre…

(si vous saviez comme mon ânon est gentil ! J’ai partagé mes frites avec lui : eh bien, il adore ça.)

D. dit: à

Les problèmes d’Hamlet, c’est sa relative jeunesse et sa difficulté à penser par lui-même.

Clopine dit: à

Hamlet, vous savez, je crois qu’ Onfray a perdu sa femme cette année. Ne peut-on au moins lui accorder le droit d’en éprouver quelque chagrin ?

hamlet dit: à

Clopine c’est donc ça ! moi qui me disait tiens ? serait-il guéri de son hédonisme benêt ? sa compagne est décédée ? du coup son hédonisme en a pris un coup dans l’aile peuchère.
ma foi, c’est le gros problème de l’hédonisme : il résiste mal aux réalités de l’existence.

kicking dit: à

il résiste mal aux réalités de l’existence

faut voir, la réalité n’est-elle que problèmes de voisinage ? m’enfin..

hamlet dit: à

D. c’est sûr que ne pas penser par soi-même c’est pas le truc qu’on pourra vous reprocher.
vous êtes un type tellement immodeste.

D. vous savez la modestie c’est le gros problème de notre époque, contre vents et marées nous continuons d’éprouver une certaine fierté de nous mêmes et de nos actions.
non ? vous êtes toujours très fier de vous ? un peu comme Begbeider.

Begbeider adore l’Amérique au point qu’il se prend même pour un auteur américain, le début de la critique de Chevillard est très drôle :

« Les écrivains américains sont très forts pour écrire leur propre mythe. Fitzgerald ou Heming­way sont devenus eux-mêmes des personnages romanesques et leur œuvre profite en retour de la fascination qu’ils suscitent. Ainsi encore de J. D. Salinger qui, après avoir écrit un roman puéril, passa le restant de ses jours à bouder dans son coin. Henri Michaux ou Julien Gracq ont pu cultiver la même discrétion, mais ce fut avec un manque d’ostentation tout à fait regrettable. Qui se drape de mystère doit en arranger un peu les plis en pensant à l’effet qu’ils feront dans le marbre de sa légende. »

Clopine dit: à

Hamlet, en temps ordinaire, j’aurais défendu devant vous l’hédonisme, qui n’est pas l’apanage d’Onfray tout de même. Mais voilà : Pascal Quignard, qui oppose hédonisme et épicurisme, pour prôner le second et agonir le premier, n’a pas été assez explicite pour moi. Et bien évidemment, personne ici n’a pu développer l’idée de l’écrivain. Du coup, me voici comme ces aigrettes qui viennent pêcher des alevins dans les tourbières brayonnes : sur un pied, allongeant le cou, et tentant de trouver un endroit où poser ma patte, sans qu’elle ne s’enfonce. Dans que je n’aurais pas compris, ma foi, je préfère ne rien dire. (mais je crois qu’il ne faut pas jeter l’eau du bain hédoniste avec, non le bébé, mais l’homme à tout faire qui récure les parois de la baignoire…)

Tiens, faisons Court :

Bien à vous.

Daaphnée dit: à

Je ne connais pas Christopher Donner, mais mon instinct me dit qu’il faut être un sacré connard pour s’être attiré un procès avec un Paul Ricoeur.

Ce Donner ? Apparemment un nain malfaisant .
Une « bignole » de la littérature, dixit P.Jourde, pour qui cela consiste à « faire étalage des petites affaires de son petit ventre. » Tout est dit là .

( en fait, on l’avait déjà évoqué lorsqu’il avait été question de Ricoeur et à cette occasion et par digression d’O. Ricoeur .. )

D. dit: à

Et si vous étiez tous simplement jaloux de Beigbeder, Hamlet ? Imaginons qu’il représente ce que vous n’avez pas réussi à devenir ?

De quoi la littérature est elle objet ?..... dit: à

Les écrivains ?
Des putes !

Les éditeurs ?
Des maquereaux !

Les lecteurs ?
Des clients miteux !

Achetez ! Achetez ! Achetez, par pitié !

hamlet dit: à

D. vus avez lu Gombrowizc ? l’immaturité !
vous savez que l’homme fait partie de ces espèces animales qui conservent les signes de juvénilité toute leur existence.

prenez les philosophes, ce sont tous des types immatures, Socrate avec ses manières de se la jouer, comme font les gamins dans la cour de récréation.

D. les écrivains aussi, prenez par exemple Emmanuel Carrère, Begbeider ou Houellebecq et mettez-leur des culottes courtes et une casquette d’écolier, et vous percerez la vérité du personnage.

là où l’immaturité des hommes atteint son maximum c’est dans les domaines de l’art et de la culture, vous allez au théâtre ? à l’opéra ? au cinéma ? dans les musées ? tous ces lieux de la représentation du monde ne sont rien d’autre que des preuves de notre immaturité.

D. dit: à

N’essayez pas de vous tenir sur un pied dans une tourbière, Clopine, même avec une aigrette sur la tête. Vous risquez de ne pas en sortir.

Widergänger dit: à

Quelques dollars de plus dans ma poche d’abord, vous voulez dire !

Evidemment !

Pourquoi écrit-on sinon pour être riche et célèbre ?

Après il y a la manière.

Si on est un plouc pour les sus sucés, on reste une sucette. Si on est un génie comme moi, on devient un génie riche et célèbre. C’est tout bon, vous ne trouvez pas ? Quoi qu’il fasse, de toute façon, un génie le fera de manière géniale, et un plouc de manière plouquesque… Vous qui êtes un fin lecteur de Nietzsche, vous devriez retrouver la citation chez Nietzsche assez facilement, il en parle quelque part !

Mme Michu dit: à

Le Chant des Sirènes

Ping…
Pong…
Ping!
Pong!
Ping..
Pong..
Ping !
Pong !

D. dit: à

Vous vous dispersez, Hamlet. Essayez d’apprendre à rassembler vos idées.

D. dit: à

Moi aussi je fais la sieste, Michel. Avec mon petit chat qui attend ce moment avec impatience.
Je ne sais pas si vous avez déjà fait la sieste avec un chat mais c’est divin. Une grande communion de pensée.

hamlet dit: à

« D. dit: 30 août 2014 à 15 h 54 min
Et si vous étiez tous simplement jaloux de Beigbeder, Hamlet ? Imaginons qu’il représente ce que vous n’avez pas réussi à devenir ? »

D. mais bien sûr ! nous sommes tous jaloux de Begbeider.
Chevillard le premier ! d’où son article très drôle où il le descend en flèche : lui aussi est jaloux du succès de Begbeider !

Car nous aspirons tous à avoir la vie de Begbeider : rouler en voiture de sport, faire la fête toutes les nuits, avec des super gonzesses, l’argent, des fringues de marques, une rolex, posséder l’esprit Canal+… !

D. que peut-il y avoir de mieux que cela dans une vie ?
rien !

en tout cas pour vous D. je ne vois pas ce qu’il peut y avoir de mieux que ça, je vous lis et je sais que rouler en ferrari c’est vraiment le mieux que vous pourriez obtenir de l’existence.

Daaphnée dit: à

Et une Daaphnée se pâmerait très certainement à l’idée d’être « remarquée » par un type de ce genre…

Si vous pouviez, sotte Clopine, éviter de venir éternuer près de moi .. Merci .
Et cessez de geindre, vous êtes si bruyante que même un Bidochose vous remarquerait .

Widergänger dit: à

Mais de toute façon, hamlet, vous verrez que je deviendrai un auteur riche et célèbre. C’est programmé. D.ieu veille. Il veut que je rachète un jour le château de Lespinassat, qui coûte quelques petits paquets de millions. Faut bien devenir riche et célèbre, hein, pour se les procurer.

Mais soyez tranquille, je ne vous inviterai jamais dans ma somptueuse demeure une fois devenu riche. Je pourrai tous vous mépriser avec une tranquille équanimité…

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