Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »
Le plus fascinant livre d’histoire de la rentrée est un roman de 400 pages L’Imposteur (El impostor, traduit de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic, 400 pages, 23,50 euros, Actes sud). Un récit réel qui a tout d’un roman sans fiction saturé de fiction. Auteur d’une œuvre déjà conséquente, notamment Les soldats de Salamine sur le destin d’un idéologue de la Phalange et Anatomie d’un instant sur le coup d’Etat avorté de 1981, Javier Cercas (1962) s’est laissé ensorceler non par son antihéros mais par son cas au sens pathologique du terme. A travers l’affaire Marco minutieusement démontée et remontée par tous les moyens de l’enquête, il nous livre en filigrane de cette « vie de mensonge », en sus d’un récit prenant, une réflexion de haute tenue sur l’instrumentalisation de « ladite mémoire historique » en espérant bien lui avoir donné le coup de grâce.
Benito Bermejo, un franc-tireur de l’enquête historique, avait révélé le premier l’imposture en constituant un dossier accablant il y a dix ans. Du lourd dont Cercas fit du léger par la grâce d’une écriture inspirée. Cela n’allait pas de soi après que des intellectuels aussi prestigieux que Mario Vargas llosa et Claudio Magris se soient exprimés pour saluer le « génial talent » du fabulateur Enric Marco ; ils décourageaient même en prévenant que l’on ne saura jamais sa vérité intime sur son besoin de s’inventer une vie et de se forger une biographie d’ancien résistant au fascisme à la fin des années 60 ; sans parler de ceux nombreux qui pointaient dans le dévoilement de l’imposture le risque de faire le jeu des négationnistes, argument que l’auteur balaie sans trembler.
Né d’une mère folle enfermée à vie à l’asile pour schizophrénie où elle donna naissance à son enfant, Marco mentait déjà sur cet acte. Non en le dissimulant par honte mais en le travestissant pour mieux s’accorder à l’Histoire : au lieu du 12 avril 1921, il fit remonter sa date de naissance au 14, soit très exactement dix ans avant la proclamation de la Seconde République espagnole. Sa biographie personnelle coïncidant dès le départ avec la biographie collective de l’Espagne, il la symbolisait et n’en incarnait que mieux l’homme providentiel.
D’un côté un homme d’une énergie féroce, d’une vitalité juvénile, disponible, dévoué, courageux, astucieux, très aimé, un leader né, volontaire dans la colonne Durruti de l’armée républicaine au printemps 1938, membre du groupuscule de jeunes catalans républicains et libertaires qui ont osé dire non à la défaite en 1939 devenu icône nationale de la lutte contre le franquisme, secrétaire général du puissant syndicat anarchiste CNT dans les années 70, vice-président des associations de parents d’élèves dans les années 80/90, président de l’amicale de Mauthausen. De l’autre un manipulateur, un menteur, un roublard, un charlatan, un emberlificoteur, un narcisse qui n’aime rien tant que se mettre en avant ; à l’aune de sa réussite, il faut reconnaître qu’il a été effectivement génial dans son genre, cette capacité à s’approprier le passé héroïque des autres. La force perverse de la littérature est de nous faire admirer des qualités immorales que l’on condamne d’ordinaire.
Tout était faux ou presque : s’il a bien connu les geôles franquistes des années 50, c’était comme détenu de droit commun et non comme prisonnier politique etc Tout au long de son récit, Javier Cercas ne cesse de nous faire part de ses doutes et nous embarque à la manière d’Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, sa recherche sur les motivations de Jean-Claude Romand, autre imposteur mais sans panache et d’une grande médiocrité. Cercas lance au passage un concept :
« la nouvelle industrie de la mémoire a besoin de s’alimenter du kitsch historique qui offre à celui qui le consomme l’illusion de connaître l’histoire réelle tout en lui épargnant le moindre effort » et en lui épargnant le vertige de la complexité et les trouble des contradictions.
Mais est-il possible de coincer un menteur qui justifie les fragilités de ses souvenirs de guerre en invoquant Fabrice à Waterloo et Bézoukhov à Borodino ? Peut-on écrire un livre sur un Enric Marco sans pactiser avec le diable ? L’écrivain et son antihéros se sont maintes fois rencontrés. Des heures et des heures d’entretiens au cours desquels le premier dépouille le second de tous ses faux habits comme on pèle un oignon jusqu’à ce que ce dernier l’implore :
« S’il te plaît, laisse moi quelque chose ».
Mécanicien dans un garage, il a tardivement entrepris des études d’histoire à l’université en se disant qu’il fallait parfaitement connaître l’Histoire pour mieux falsifier son histoire. Quant à se demander comme un tel affabulateur a pu exercer de telles responsabilités, il n’y a qu’une réponse : « parce qu’il était le personnage idéal pour le faire ». Qu’on ne s’y trompe pas : non la personne mais bien le personnage. L’Imposteur est au fond l’histoire d’un homme ordinaire qui voulut se faire passer pour un héros et réussit à être le romancier de lui-même.
(« Enric Marco dans le documentaire de Santi Fillol et Lucas Vermal qui lui est consacré sous le titre « Ich Bin Enric Marco »)
1 106 Réponses pour Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »
Vous n’ignorez pas qu’ils projettent sur autrui leurs propres faiblesses, voulez vous que je vous en redonne l’étude afin que vous y retrouviez quelques éléments de fonctionnement à moins que vous n’y préfériez le portrait du psychopathe ordinaire plutôt intelligent au demeurant?
« Et ceux, bien trop rares, qui vont à contre-courant de la doxa des bien pensants passent pour de sales racistes. » WDG
Le « sale raciste » anti-humaniste existe aussi. Il pollue et affaiblit le combat contre le totalitarisme islamiste.
bérénice dit: 29 septembre 2015 à 21 h 45 min
Bérénice, Gobineau est un poète. Toute son affaire, celle d’un homme souvent géographiquement très éloigné des centres de savoir, travaillant sur des ouvrages de troisième main déjà considérés, sans qu’il paraisse s’en apercevoir, comme dépassés de son temps, est de démontrer qu’il est de cette »race des seigneurs ». Une généalogie fantasmée, poétique, absurde mais rien qui permette de le condamner. Gobineau est peut-être le poète le plus maudit du XIXe siècle, un écrivain que presque personne n’a lu de son temps, et l’un des plus touchants. Comment s’expliquer à soi-même cette solitude presque complète, ce silence entourant ses œuvres dès leur éclosion? Probablement par cette généalogie: puisque il est le dernier représentant de cette race des seigneurs, il est normal que personne ne le lise. Mais la voix de Gobineau le solitaire, l’esseulé de la littérature, est unique, jusque dans son orgueil blessé à mort.
Merci à la personne qui a posté le lien de la comm’ de Passoul de l’an passé dans une abbaye. Après l’avoir attentivement suivie, je m’aperçois que ses souvenirs de notre rencontre à science po et non à l’ENA sont devenus encore plus flous et falsifiés que dans les Brèves de blog. Il a encore mis les rieurs de son côté avec son histoire de Diagonal. C’est bien sympathique comme il se la raconte, et flatteur évidemment. Mais suis-je Diagonal ? J’en sais foutre rien. Si c’était moi (je est un autre icelui), il ne garde évidemment pas de l’épisode le même souvenir, car beaucoup de ce qu’il en est rapporté du contexte est tout simplement fantaisiste (par ex. j’avais simplement posé une question aux orateurs, mais n’étais pas monté sur l’estrade pour faire une conf. à mon tour, voyons Peter…, nous étions invités à décliner une identité professionnelle et vous n’aviez pas bien entendu celle que j’avais donnée… Mais je conçois bien qu’ « agent du MI spécialiste de la lutte anti corruption » (donc « flic spécialisé» – on devrait pourtant toujours se méfier des labels erronés, si on me permet un parallèle avec le boulot alimentaire d’un Joris-Karl Huysmans qui passa 20 ans durant de sa vie à la PP à y établir des visas –cf. la plaque témoin au 8, rue Cambacérès)…, c’est tellement plus pittoresque et insolite de le raconter ainsi !… Normal d’ailleurs que la mémoire vous ait failli, Passoul ! Ce jour là vous aviez été surpris, et moi tout autant d’avoir eu l’audace insensée d’être allé vous saluer avec ce brin de gauche brusquerie –ça, c’est exact-, s’expliquant par l’incongruité de votre présence qui m’avait autant stupéfié qu’enchanté).
Et puis…, j’ai mieux compris de la suite de l’exposé de Passoul à l’Abbaye (non je n’étais pas dans l’assistance, faudrait quand même pas accroire que je vous suivrais partout !) son « goût des autres », ses hommages multidirectionnels à la « nef des fous », aux « orateurs en tout internaute », aux « sentinelles invisibles du blog », bref à « toute (cette) tendresse qui se cache sous le fumier ». C’est qu’il nous susciterait de la sympathie, le bougre, avec sa bouille avenante quand on le voit poser délicatement son gros caillou sur les feuillets de son exposé qui menacent de s’envoler à cause du mistral. Et puis…, surtout, quand on entend cette révélation si triste sur Montaigne à Cheval, à supposer que l’histoire soit vraie… On aurait presqu’envie qu’elle le soit tant elle est édifiante de la folie ambiante. Eh oui, il est certain qu’ici, au goût des autres s’y côtoie le dégoût de son prochain. Cette banalité m’a touché, j’en fais souvent le constat pour moi-même. On fait avec, mais j’en conclus toujours qu’il est inutile de vouloir percer le mystère de chacun… Et puis enfin, il y avait cette chute élégante tirée de B. Gracian que j’ignorais : « tout bon entendeur doit y trouver salut et s’y retrouver non sali » (dans quoi était-ce déjà ?). Pas mal trouvé. Applaudissements, rideau & merci Passoul. Une fois n’est pas coutume, ça va pas durer, cette petite parenthèse, rassurez-vous !
« Mais est-il possible de coincer un menteur qui justifie les fragilités de ses souvenirs de guerre en invoquant Fabrice à Waterloo et Bézoukhov à Borodino ? Peut-on écrire un livre sur un Enric Marco sans pactiser avec le diable ? »
ça dépend. Vous avez une cuillère avec un long manche ?
Parce que Stendhal avait quand même le sens du ridicule.
Et que tout cela fait mal aux oreilles.
oh pardon Diago, j’avais posté avant que vous ne vous mettiez à genoux publiquement pour rendre grâce.
Ainsi ce n’est pas une chemise blanche toute froissée que vous portiez pour décliner votre identité lors de ce happening à science po. Quel scoop.
Rentrer dans le dur, rentrer dans le dur… Encore une affaire de recoupement ferroviaire !
Diagonal de retour…!?
C’est presque un mythe maintenant ce Diagonal. C’est Passou qui a le don de transformer des banalités en mythe.
Le grand mythe de la conversation. Le blog comme nouvelle conversation. Ça c’est un sacré truc, une sacrée invention de journaliste blogueur. Une invention géniale. Chapeau… Faut oser.
L’histoire de Màc et de Lazarillo est elle aussi une sorte de mythe de la confraternité bloguesque. La pauvre vérité, c’est que le pauvre Lazarillo a depuis lors un trou dans le crane (au front), une erreur des chirurgiens… et que son cerveau risque de fuir par là… sans aucun ordinateur en récompense de la part de Màc, un grand fabulateur, le plus grand fabulateur de la Rdl sans aucun doute, un type faux et dangereux. Voilà la sinistre vérité.
Passou a sa vérité du blog. Celle qui l’arrange, qui ne manque pas de panache, d’intelligence.
Mais quelle est la vérité du blog ? Moi, je vais vous dire la mienne.
Innocemment je suis venu sur le blog par hasard en cliquant ici ou là sur le site du Monde.fr. Un jour je suis tombé sur ce blog, ce devait être fin de l’année 2006. Au moment de la publication des Bienveillantes de Littell. Il se trouve que j’avais été pour la première fois (après mon « voyage à Auschwitz en janvier 2002) en Pologne tout seul, à Varsovie pour voir sur place les lieux où avait vécu mes ancêtres juif polonais et russes. Et il se trouve que c’est à Varsovie, à l’hôtel, le soir, que j’ai commencé à lire ce roman de Littell. Donc, un jour, je tombe sur les commentaires sur ce roman. Je me souviens de ma première impression devant les commentaires : Ils sont complètement cinglés tous ces gens qui publient de commentaires…! Le délire des commentaires ne m’a pas surpris, parce qu’ils correspondaient exactement à l’idée a priori que je me faisais des commentaires d’un blog : une somme d’absurdités publiés par des malades mentaux… qui, en général, viennent s’agglutiner sur les blogs. Et puis, je suis rentré dans la nef des fous… en publiant à mon tour.
Ce qu’on ne dit jamais. Pas plus Passou que quiconque, c’est que le blog de Passou est une petite entreprise. Une en treprise qui, comme toute entreprise, rapporte de l’argent à son auteur. Passou, lors de sa conférence n’en a pas dit un seul mot. Il a dit des trucs très intelligents. Mais la raison d’être profonde et essentielle du blog, l’argent, il n’en a dit mot.
Il aurait plus honnête d’afficher la couleur. Il aurait été plus aisé ensuite de parler littérature… Personnellement, je dois dire que je m’en fous. Mais j’aime bien aussi les choses claires.
La vérité, aussi, c’est que Màc, que tout le monde semblait adorer, était un type épouvantable, colérique, hystérique, qui se ruinait en plus la santé à hurler comme un putois sur ce blog en sortant des méchanceté comme il n’est pas permis d’en sortir contre les honnêtes gens qui ne cherchent que la vérité. Toute sa vie a été comme ça à Màc, dans sa vie privée comme ici. Il ne sait pas être autrement. Plus jamais de ma vie je n’aurais le moindre rapport avec un tel monstre, qui a fait fuir tout le monde autour de lui. Et qu’un tel type ait réussi à séduire jusqu’à l’adoration tout un blog en dit plus que tout sur la perversité insensé, dont personne ici n’a la moindre petite idée, de ce qu’est la réalité d’un blog, où l’aspect conversationnel est infinitésimal, l’échange et le débat démocratique plus qu’infinitésimal. Le gros des échanges, c’est le désir essentiel et profond d’humilier autrui, de le rendre littéralement fou, avec la rage au cœur. Il faut avoir un profond désespoir comme le mien chevillé au cœur pour ne pas en prendre ombrage. Le blog, comme genre littéraire, c’est l’école de la haine, du mépris, de l’humiliation, de la dénonciation, de la solitude (car la plupart sont ici dans une très grande solitude ! une misère morale effroyable dont personne n’ose parler ni même évoquer) sur laquelle prospère toute la noirceur du monde. C’est ça la pauvre vérité d’un blog. Tout le reste n’est que littérature.
y’a un ch’veu sur la tete à mathieu dit: 29 septembre 2015 à 19 h 43 min
si Jésus avait craint que la mauvaise détruise la récolte il n’aurait jamais demandé d’attendre la moisson.
Houi mais après la moisson y a le fisc ! On leur file le dégueu bon plan ça chef… No surrender !
Sergio, que vous épluchiez les horaires sncf, est ma foi une activité comme une autre.
Non, de mon côté, même avec la feuille d’impôts que j’ai reçue, je n’ai pas épluché tout le rapport de la Cour des Comptes.
Vous me direz, ce n’est pas non plus évident de choisir l’option pétanque au bac.
Segio, votre langue , comme vous l’exprimez à 22h50, est-elle dans les 58, en option et pratiquée par vous-même tout seul ?
Ou le décodeur est fourni pour ceux qui essaient de comprendre votre galimatias ?
« Voilà la sinistre vérité »
Au moins, cela est reçu 5/5. Merci !
Et puis, je suis rentré dans la nef des fous… en publiant à mon tour
Mais c’est quoi ta motivation profonde, au juste, WDG ?
Je vais vous dire quelle est ma motivation profonde. Je vais vous le dire mais je suis profondément persuadé que JAMAIS vous ne me croirez ! JAMAIS !
La seule raison qui me fait poster ici, c’est qu’en étant obligé d’écrire sur des écrivains, je comprends en le postant ce que je n’avais pas compris avant. Le blog, ça me sert à comprendre ce que je lis. En profondeur. C’est la seule raison de ma présence sur ce blog. Ça m’oblige à réfléchir.
Vous voyez bien que vous ne me croyez pas !
Widergänger dit: 29 septembre 2015 à 22 h 43 min
Le gros des échanges, c’est le désir essentiel et profond d’humilier autrui
Ca serait pas plutôt l’ennui ? Non pas que le billet soit épuisé, parce qu’il arrive bien souvent que même dans ce cas il déclenche ou ranime des conversations à caractère proprement littéraire, mais tout simplement parce qu’on est sec, morose, qu’il pleut dehors et même dans le plafond, que l’IRPP est arrivé en même temps que la foncière…
On se souvient de la courbe d’attention ; sur le même principe, dans une journée combien de secondes a-t-on une pensée qui nous sorte de nous-même ? Pas lerche… Y a le métabolisme… On peut pas être fervent tout le temps ! Et c’est bien dommage, au reste…
L’ennui sans doute aussi. Mais je ne suis pas compétent alors pour en parler. Je ne sais pas ce qu’est l’ennui. Il n’en a pas toujours été comme ça, surtout jeune. Mais depuis très longtemps, je ne sais plus ce qu’est l’ennui. C’est peut-être bizarre mais c’est pourtant vrai. Aux autres de parler de l’ennui.
« Vous voyez bien que vous ne me croyez pas ! »
ça dépend.
On n’a pas su de qui il était question à propos de ce mariage contracté sous les auspices de la rdl.
Widergänger dit: 29 septembre 2015 à 23 h 04 min
je comprends en le postant ce que je n’avais pas compris avant.
Ben si c’est, évident, ça ! Ca marche excellemment.
Y a que pour quinze cent quinze Marignan normalement faut pas sortir tout le Barnery mettre les petits plats dans les grands…
Mais sinon ça marche très bien ; ça mériterait un rajout dans la PNL !
Widergänger dit: 29 septembre 2015 à 23 h 04 min
« JAMAIS vous ne me croirez ! JAMAIS !
La seule raison qui me fait poster ici, c’est qu’en étant obligé d’écrire sur des écrivains, je ne comprends pas en le postant ce que je n’avais pas compris avant. »
Moi, Alba, je te crois. Va en paix.
Regardé la conférence adorable de Pierre Assouline. Je crois qu’on poste davantage par « faiblesse », pour citer Valéry, que par « addiction ». L’intérêt qui est le mien à la lecture des commentaires n’est jamais si grand que lorsque je sais que je ne posterai pas. Poster est presque toujours une défaite.
Quant aux « adieux répétés », il m’ont bien fait rire. Mais l’Olympia 66 n’est plus tellement éloigné.
Le Diagonal de 22 h 12 min et le WGG de 22 h 43 min relèvent le niveau conversationnel de la RDL, avec juste ce qu’il fallait de passion et de subjectivité.
Oui, merci à Christiane pour le lien de la prestation théâtrale de Passou à Lagrasse, un rien cabotin tout de même.
On a même vu ce jour passer l’ombre de SMDR venir porter ici le coup de grâce au pauvre Màc, ça doit être sa fête !?
LVDLB, Passou a parlé d’un mariage et d’une agonie en direct…
relèvent le niveau conversationnel
Jacquot les grosses ficelles…
Il a parlé de racisme et d’antisémitisme, mais il a oublié l’homophobie !
Barozzi, sur un billet qui a pour sujet l’imposture, il faut soigner les commentaires.
Diagonal est parfait.
Pour le reste, comme dit le grand Bill, être ou ne pas.
Si vous avez cotisé pour l’ordi du cojon, je n’en étais pas.
La chemise bleue est à Passou ce que la chemise blanche est à BHL.
« Diagonal est parfait. »
Un peu trop, peut-être ?
Barozzi, plus le temps de bavasser avec les chaisières.
Bonne nuit .
Faites de beaux cauchemars !
Il y a ceux qui viennent par goût des autres et ceux qui viennent pour insulter les autres…
il nous fait du storytelling, il brode un peu, c’est son côté méditerranéen.
c’est pas le gars à qui tu confierais ton paquet de bonbons ou la garde de ton cartable.
mwais dit: 29 septembre 2015 à 23 h 51 min
il nous fait du storytelling, il brode un peu, c’est son côté méditerranéen.
c’est pas le gars à qui tu confierais ton paquet de bonbons
Surtout pas le « paquet de bonbons »!
notez en lisant ce qu’il écrit sur son antihéros c’est un peu valable pour un commentateur un peu trop confiant qui lui aurait déballé sa vraie vie:
Des heures et des heures d’entretiens au cours desquels le premier dépouille le second de tous ses faux habits comme on pèle un oignon jusqu’à ce que ce dernier l’implore :
« S’il te plaît, laisse moi quelque chose ».
Ce soir j’ai mangé du choux aux lardons.
Je vais péter toute la nuit mais je m’en fous.
Prendre la plume au clavier dans les vapeurs intestinales du 0:26, quelle joie !
« Le blog, comme genre littéraire, c’est l’école de la haine, du mépris, de l’humiliation, de la dénonciation, de la solitude (car la plupart sont ici dans une très grande solitude ! une misère morale effroyable dont personne n’ose parler ni même évoquer) sur laquelle prospère toute la noirceur du monde. C’est ça la pauvre vérité d’un blog. Tout le reste n’est que littérature. » (W.)
Faux ! Plus exactement : vue personnelle. Il y a mille façon de participer à un blog. Dont la mienne qui est de causer de tout et de rien… Surtout de rien diront les crapules méprisables qui se croient missionnées par les dieux pour borner leur propos à la littérature !
Ce n’est que le goût des autres, mû par la curiosité « qui sont ils ? », qui me fait venir le matin au moment du café. Et quelque fois, toujours la curiosité, dans la journée.
Il faut vous dire que si deux hommes se disputent, se battent, échangent des coups dans la rue, dans une salle ou ailleurs dans un espace public, je vais naturellement les séparer, si je peux, les raisonner en tchatchant, si je peux, les calmer, si je peux et les renvoyer dans leur monde, chacun, sans se blesser, si j’y parviens !
Bien entendu, au delà de deux, j’essaie de motiver quelque passant pour m’aider : ça ne marche jamais….on est pas dans le Thalys avec des Ricains tous les jours.
Quant à MàC, Sœur marie des Anges et leur successeurs : lui kronnard de fils à Papa dingue, elle kronnasse gauchiste bobo du Luberon, ils sont heureusement remplacés par d’autres fadas…
Ces fous de solitude, on fait comme dans la vie courante, on s’en moque, on s’en délecte, et comme il nous reste un brin d’humanité….on les plaint !
Et Passou ? Mais Passou, c’est un remarquable taulier ! Il gère intelligemment la place publique, la taverne aux poivrots, l’Agora des citoyens aisés (pas de pauvres, ici en RdL) et à parfaitement compris ce qu’est un blog : un panier, un vivier de mollusques obsessionnels, d’huitres bretonnes ou normandes, de goujons frétillants, de requins marteaux, de crabes, gros, moyens ou petits, aux pinces plus grosses que leur corps !
Ceux pour qui venir est fondamental doivent se souvenir qu’un embarquement en espace clos entre humains est dangereux : un mois en mer dans un voilier de 50 pieds vous montre ce qu’est la diversité et la malignité humaine … créatives !
Ne crachons pas sur Jean Raspail !
Il a ressenti en 70 les prémisses d’un futur démographiquement prévisible : nous serons écrasés par le nombre, et l’invasion des Envahisseurs n’ayant rien à perdre, si nous ne trouvons pas les réponses au problème qu’ils nous posent….
Bonne journée !
Chaloux dit: 29 septembre 2015 à 23 h 23 min
Valéry parle de « fatigue », non de « faiblesse ». Chacun aura corrigé.
Là où Macron est prince des macronnades, Cambadélis est empereur des maquereaunades …
Widergänger dit: 29 septembre 2015 à 21 h 45 min
« L’huissier de l’injustice, un cré.tin qui se prétend de gauche (!), qui vante les mérites d’un écrivain connu pour son racisme ! »
Ceci m’avait échappé.
Vidèregogger’s, si tu le souhaites, je peux aller rechercher ce que tu as écrit pendant des années et te le remettre sous le nez. (Tu ne trouveras strictement rien du même sac dans mes propres commentaires).
Quant à l’ignorance abyssale, la parfaite absence de réflexion, dont tu fais preuve chaque jour, je ne te les reproche pas : elles font ma joie.
widergänger dit: 29 septembre 2015 à 20 h 47 min
Chaloux dit: 29 septembre 2015 à 19 h 22 min
Je ne sais plus qui a remarqué que les années 15 de tous les siècles sont des tournants.
___________
C’est moi ! Et secondairement Jacques Attali, qui m’a suivi…
Non, Vidère-etc., ce n’était pas toi, comme il fallait s’y attendre.
La fatalité de l’an XV
http://www.lopinion.fr/4-janvier-2015/l-an-15-date-fatale-dans-l-histoire-france-19952
« La seule raison qui me fait poster ici, c’est qu’en étant obligé d’écrire sur des écrivains… »
Obligé?! par qui?
La fatigue à commenter, vient sans doute qu’invariablement , et quel que soit le sujet, on n’en arrive pas systématiquement au point godwin, mais invariablement à vos sempiternelles petites haines recuites. Ce doit être le point U.
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Pour en revenir au billet, après tout on peut venir ici, aussi, pour le commenter.
Ainsi cet écrivain, Cercas, explique dans ce livre les motivations qui l’ont poussé à romancer l’histoire de E. Marco.
Il semble bien que ce soit l’unique intérêt de ce livre, s’il fallait lui en trouver un. La psychanalyse ou la fiction, pour un prof d’université qui s’est dit un matin, à bout de sa non-vie, de sa non -existence : » il faut que j’écrive une fiction ».
Et la rubrique fait divers la lui sert en écho en réponse à ses angoisses existentielles.
Rien à voir par exemple avec la démarche de T. Capote.
C’est vraiment, ce livre de Cercas, le genre de littérature qui me gonfle.
Affiner ses goûts, et choisir ses lectures c’est aussi affirmer que la littérature reste un passe-temps pour les lecteurs. Et que les billets de ce blog permettent aussi de ne pas le perdre, son temps. Un effet collatéral, en somme.
Dame Anastassouline aux ciseaux hygiéniques a taillé dans le cochon de commentateur !
Bref, on ne peux pas dire que les cantines scolaires devraient servir du porc tous les jours, du vin rouge aux enfants de plus de 10 ans, et de l’hostie au Nutella compte tenu des racines blanches et chrétiennes de la France. Parait que c’est pas bien … ! Je ne vois pas pourquoi, mais je trouverai.
Le liberté d’expression serait-elle menacée par des propos aussi borderline ? Mais…. euh… oui… euh …. tout bien réfléchi… non !
Ainsi cet écrivain, Cercas, explique dans ce livre les motivations qui l’ont poussé à romancer l’histoire de E. Marco.
Que Javier Cercas se soit distrait à raconter l’histoire de ce mythomane, soit. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que ce genre de personnage arrive à faire croire les naïfs à leurs billevesées. Ainsi, que le dénommé F. Marco soit parvenu à faire croire pendant des années qu’il était un ancien déporté, très franchement, on s’en fiche. Quand on consulte la série des billets d’Assouline, on a l’impression qu’il revient, de façon quasi obsessionnelle, sur cette vieille époque — vieille de près d’un siècle — qui pourtant ne concerne plus guère que quelques survivants et n’a à peu près plus rien à nous apprendre. Il est vrai que la vieille garde de sa clientèle se régale préférentiellement de ces billets-là.
mais j’en conclus toujours qu’il est inutile de vouloir percer le mystère de chacun…
il est un peu vain de donner à croire qu’on en détient la clé de ce mystère, même au terme d’une enquête et d’une recherche dans les annales médicales et psychiatriques
secret est l’un des mots de la pub journalistique qui est le plus porteur à en juger par les annonces ici et là
JB, que vous écriviez:
« Ainsi, que le dénommé F. Marco soit parvenu à faire croire pendant des années qu’il était un ancien déporté, très franchement, on s’en fiche », cette opinion, la vôtre, peut ne pas être partagée.
E. Marco est encore vivant, l’auteur de cette fiction l’a rencontré. Qu’il ait choisi cette imposture pour cadrer la sienne propre, ce besoin de s’inventer une autre vie, c’est ce qui relève du psy.
Cette imposture, celle de a été démasquée et rendue publique au cours d’un épisode, pour le coup, rocambolesque.
… c’est ce qui arrive avec un pavé digital, les messages partent en effleurant.
Je voulais vous dire, JB, que cette imposture de Marco, quoique vous vous en fichiez, elle s’apparente, pour moi, à du négationnisme.
Il est vrai que la vieille garde de sa clientèle se régale préférentiellement de ces billets-là.
C’est-à-dire un lot de vieux croûtons qui, pour la plupart, ont largement dépassé la soixantaine. Que ces gens n’arrivent toujours pas à faire leur deuil, c’est leur affaire. Ce n’est en rien la mienne.
Je voulais vous dire, JB, que cette imposture de Marco, quoique vous vous en fichiez, elle s’apparente, pour moi, à du négationnisme. (LVDLB)
Je ne crois pas. C’est, à mes yeux, plutôt le contraire. Mais, comme l’a dit Assouline, elle peut faire le jeu des négationnistes. Si celui-là a inventé une fable sur ce passé-là, un émule de Faurisson se jettera là-dessus pour essayer de faire croire que les autres, n’est-ce pas… Mais enfin, négationnisme ou anti-négationnisme, ce vieux débat sent le rance. On a aujourd’hui d’autres chats à fouetter.
JB, Marco n’a pas inventé une fable. Il l’a vécue et d’autres l’ont vécue avec lui.
après le mot secret dans les pubs, il y a le mot vrai qui s’est épanoui sur internet à toutes les sauces,et sur tous les thèmes
Cornecul ! à 60 ans on est encore un gamin, Zoom !
L’an prochain, si je compte bien, je serai centenaire puisque je suis dans mes 99 ans… mon infirmière de nuit ne s’en plaint pas : faut dire qu’elle est mariée à un cul de jatte niveau ombilic … un TGV distrait ayant quitté ses rails.
Rumeur agréable à entendre … j’aurai en cadeau une nouvelle chaise roulante inox, offerte par le Maire ou le Conseiller Général, je ne sais plus.
D. dit: 30 septembre 2015 à 0 h 26 min
Ce soir j’ai mangé du choux aux lardons.
Je vais péter toute la nuit mais je m’en fous.
Grâce à tkt, nous avons appris votre grande solitude pour ne pas dire plus.
Seuls vos draps s’ en souviennent et c’ est déjà beaucoup.
On rigole, on rigole, mais qui boit le jus de la treille en ce moment?
Jean-François Deniau ne nous avait-il pas déjà livré,
dans le registre de l’imposture élevée au rang
d’entreprise minutieuse et de création artistique,
le saisissant récit de la vie d’Albert Dehousse ?
A la différence, peut-être, qu’il était resté
sur le versant de la fiction et qu’il faut encore
chercher qui donc pouvait bien être Albert Dehousse.
Hérodiscrètement.
Et qui nous annonce la quatrième agression de la sculpture de Kapoor à Versailles?
C’ est ici :
Cornecul ! à 60 ans on est encore un gamin, Zoom ! (JC)
Je veux bien vous croire, mais j’ai du mal à l’imaginer : je n’ai que trente-quatre ans.
Il dérange tout de même un peu
l’affiche de la grande comédie
sociétale et politique permanente
que le plus vrai que vrai puisse
triompher sur scène jusqu’au moment
où il trébuche sur un détail fatidique
en découvrant du coup les coulisses
avancées de la fourmilière.
Impreuvisiblement.
A croire que tout un chacun veut mettre une main personnelle au Vagin de la reine.
Cela devient tentant…
Mais bas les pattes!
Regarder, ne pas toucher disent les écriteaux,- et ce, depuis l’ enfance – on ne participe que dans la mise à distance.
A croire que tout un chacun veut mettre une main personnelle au Vagin de la reine.
Cela devient tentant… (M. Bibendum)
Si vous faites allusion à Elisabeth II, je vous déclare tout net que je n’en suis pas.
Est-ce que l’imposteur a des complices
plus ou moins machiavéliques qui profitent
de son ascension, voire de sa chute ?
Alibizarrement.
Est-ce que planter de la tôle industrielle
à peine dégrossie à l’endroit le moins attendu
relève de l’imposture ?
Viceversaillement.
On a déjà posé sa main dans la grotte, ça ne date pas d’ aujourd’hui.
Où est aujourd’hui
la fabrique de mémoire historique
et que produit-elle ?
Brumeusement.
Et selon Jean Clottes, on faisait déjà chabadashamane dans le noir où à la bougie.
Tous nos compliments aux trois gardiens chargés de la surveillance de la saloperie que ce minable Kapoor a planté chez le Roi : faire semblant de dormir pendant que Le Vengeur lacère Le Vagin, c’est génial … !
Widergänger dit: 29 septembre 2015 à 22 h 43 min
– « ma première impression devant les commentaires : Ils sont complètement cinglés tous ces gens qui publient de commentaires…! »
Certains plus que d’autres
– « séduire jusqu’à l’adoration tout un blog »
Faut pas exagérer ! il pouvait être cultivé et marrant, mais c’est surtout qu’ avec ses énormes coups de gueule souvent horribles il impressionnait les fiottes les reptiliens notamment qui font de la propagande fascisante à longueur de temps
– « une misère morale effroyable dont personne n’ose parler ni même évoquer) sur laquelle prospère toute la noirceur du monde. »
Ils doivent être assez nombreux aussi au travail, à faire des pauses dans l’espoir de se marrer
Avant de nous séparer, peut être pour toujours, une dernière occasion de rire :
« Un musulman de 50 ans a été battu à mort dans un village en Inde après des rumeurs selon lesquelles il aurait mangé du boeuf, pratique interdite chez les hindous, a indiqué la police qui a arrêté six personnes. » (Figaro.fr)
Où ça ? Pas croyable ! Un village reculé ? Loin de tout ? L’Inde est si vaste… Un trou sans électricité ? Sans téléphone ? Sans TV ? Un lieu peuplé de sauvages hindous, particulièrement incultes càd ne connaissant ni Musso, ni Angot, ni Reinhardt ?
Euh, non ! A 40 kms de New Dehli, nous dit la dépêche ! La religiosité rapproche de Satan….
JC, je ne défends pas l’auto-justice en général mais sachez que la loi du pays interdit que lon s’en prenne aux vaches sacrées. Tuer une vache sacrée c’est tuer une personne. Que connaissez-vous des détails du dossier? La police et la justice indienne ont-elles fait au préalable leur travail avant que ce sordide et regrettable règlement de compte se produise ?
« Màc, un grand fabulateur, le plus grand fabulateur de la Rdl sans aucun doute, un type faux et dangereux. »
Beaucoup étaient, sont, psychorigides, ce qui rend les échanges difficiles voire impossibles
Une fois qu’on en a pris son parti, ça roule malgré les provocateurs racistes et autres plus bas que terre
avec ses énormes coups de gueule souvent horribles il impressionnait les fiottes les reptiliens notamment qui font de la propagande fascisante à longueur de temps
Seule raison pour laquelle je regrette son absence : avec lui, jamais la pauvre prose de la fiotte reptilienne de Porquerolles n’aurait pu proliférer au point de constituer parfois la quasi-majorité des commentaires.
un gamin de 14 ans a construit un réacteur nucléaire dans son garage ; les erdéliens sont des jeunots avec leur vérité
La Grasse est une radasse, toute la RdL lui est passée sur le corps, de radassière façon.
En tout cas ce que vous avez écrit à 6h 03, c’est magnifique, JC,
Prendre un bœuf pour une vache sacrée est un comble d’inculture bovine
à 10 h 49 min
vous vous trompez il défendait toujours le c de pq, par pitié ou pour le changer -ils étaient potes
Tom prend son pied avec son pouce…
et pendant qu’ils se balancent des vérités définitives à la tronche, voilà que venu d’Espagne, un compte-rendu de lecture semble ne pas donner le même sens à » pasionnant », à propos de ce livre, – ça vous embête pas que je continue sur le sujet ?- et rejoint obscurément cette sensation , que le coup de grâce littéraire devrait aussi être donné à Cercas.
Pour les hispanisants, enjoy; de mon côté je me débrouille avec un traducteur automatique.
« resulta intolerable la crueldad que comete Javier Cercas en la segunda página al calificar de oscuro historiador a Benito Bermejo, quien desenmascaró a Enric Marco como falso superviviente del terror nazi. »
http://www.diarioabierto.es/225703/mis-problemas-con-javier-cercas-y-el-adjetivo-sobrante
Ne crachons pas sur Jean Raspail ! (JC)
Il a eu au moins l’intelligence de dire que la plupart des interventions occidentales au Proche-Orient (en y ajoutant la Libye) n’ont provoqué que des catastrophes. Ah ! les gros sabots des Bush père et fils, du nain Sarko. On voit ce que ça a donné.
Selon Nadine Morano, la France est « un pays de race blanche » !!!!!!
Hommage involontaire à Brassens ?
» Le temps ne fait rien à l’affaire
Quand on est con, on est con … »
Dale tu cuerpo à macarena,
fils de rien
La France est une nation de race blanche, couleur du deuil, odeur de mort, pour nous autres, colonisés
Cupidon dit: 30 septembre 2015 à 10 h 58 min
La Grasse est une radasse, toute la RdL lui est passée sur le corps, de radassière façon.
………………
Pour écrire ça,c’est bien la preuve que tu ne sais pas qui je suis, que je n’ai rien à voir avec la dame de tes pensées (mauvaises), et que tu n’as d’autres arguments que l’insulte sexiste et vulgaire.
Sexiste, ça te va bien : tu as cogné comme un malade sur SMDR, mais tu as soigneusement évité de t’en prendre à MàC, et c’est seulement maintenant que tu sais qu’il n’est pas là que tu peux le traiter de kronnard, pauvre roquet qui ne sait qu’aboyer de loin.
Selon Nadine Morano, la France est « un pays de race blanche » !!!!!!
Je retire ce que j’ai dit ce matin de la pente — jugée par moi obsessionnelle — d’Assouline à revenir, par un biais ou par un autre sur des événements qui eurent lieu il y a septante et quelques années. Quand, dans une émission de grande écoute, une Morano tient des propos benoîtement racialistes, pour ne pas dire racistes, on se dit qu’il y en a qui n’ont toujours rien compris et que, comme disait B.B., le ventre est encore fécond…
le héros de cette histoire, qu’il convient de saluer, comme mis en lien dans le billet, c’est bien lui, B. Bermejo:
« Formado en la Universidad de Salamanca, donde preparó en 1989 una tesina sobre el aparato de propaganda del primer franquismo, Bermejo disfrutó de una beca francesa para dar clases de español en Francia. Y allí fue donde tomó contacto con el exilio español y con el testimonio de los deportados en los campos nazis »
La citation que Mme Morano a attribuée à De Gaulle n’est naturellement pas une déclaration publique.
C’est une conversation privée avec Peyrefitte, qui a cru bon après la mort de CdG de publier le souvenir qu’il en avait.
Elle traduit probablement le sentiment de CdG, elle ne peut pas pour autant être considérée comme un testament politique, CdG n’ayant jamais imaginé qu’elle puisse être publiée en l’état.
Il faut, quand on la lit, faire intervenir à la fois le contexte franco-algérien de l’époque et l’humour particulier du général.
La ressortir en 2015, dans un contexte différent, et comme si c’était une parole sacrée n’est pas une bonne idée.
La voilà toute entière:
« C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire! Les musulmans, vous êtes allés les voir? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français. Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et les Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherez-vous de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées. »
Dans ce contexte, il s’agissait de prendre au mot l’OAS (et les Le Pen de l’époque) et de montrer que la poursuite d’une Algérie française était une folie, puisqu’elle consistait à accorder aux membres d’une nouvelle communauté politique, la France-Algérie, le même droit de citoyenneté.
Seule l’indépendance était la voie raisonnable.
Les jeunes qui écoutent Mme Morano citer une seule phrase de CdG ne peuvent imaginer que sa pensée de l’époque est surtout d’inspiration anti-coloniale.
Zoon dit: 30 septembre 2015 à 12 h 01 min
comme disait B.B., le ventre est encore fécond…
Une fécondité limitée malgré tout (avec le seul Jacques Charrier, sauf erreur).
Ma sœur Nadine est dans le vrai !
Pourquoi faire des fioritures (j’avais écrit fiotteritures, par chance le correcteur agit) : la France c’est les BLANCS !
Même asiatiques, consciencieux, travailleurs, intelligents… c’est pas comme les méchants !
LVDB: una « tesina », ce n’est qu’un mémoire de maîtrise…
Les jeunes qui écoutent Mme Morano citer une seule phrase de CdG ne peuvent imaginer que sa pensée de l’époque est surtout d’inspiration anti-coloniale. (Ueda)
Ouais. On aura connu un CdG mieux inspiré.
à 12 h 10 min
et ton commentaire n’est que pauvre.
mon traducteur automatique ne fait pas de politique.
On pouvait garder l’Algérie française et donner du travail à tout le monde sur place …. sous-payé, œuf corse !
// Non, Clopine…la parabole dit le contraire de ce que vous pensez mais ce n’est pas votre faute, je ne sais pourquoi le langage courant a modifié le sens premier : il ne faut pas séparer le bon grain de l’ivraie car Seul Dieu le fera au moment du Jugement dernier à l’aide de ses anges moissonneurs ( c’est le sens de cette parabole ); c’est un grand risque de croire détenir une vérité qui pourrait blesser et condamner un bon chrétien ( le blé ). Et cela même s’il faut prendre cet autre risque que le blé soit étouffé par l’ivraie du malin.
Plus clair ?
//
Merci 12:16
Nous essayons, nous aussi, comme vous, de soulager la famille…
à 12 h 16 min
Ou peut-on trouver cette exégèse inédite de l’évangile de St Matthieu ?
« Elle traduit probablement le sentiment de CdG, elle ne peut pas pour autant être considérée comme un testament politique, CdG n’ayant jamais imaginé qu’elle puisse être publiée en l’état »
Au contraire, c’est sans aucun doute une partie authentique de son véritable testament politique. D’autant plus authentique qu’elle n’a pas subi les édulcorations qu’aurait entraîné une volonté de publier.
Vous noterez l’importance donnée à l’aspect religieux. On ne pouvait pas être plus prémonitoire.
à 12 h 02 min
il les traitait de bougnoules, de bicots …Sous l’effet du vin peut-être, vous appelez ça de l’humour –
ueda a compris que je m’adressais à lui.
J’ajoute que les partisans du maintien de l’empire colonial était les seuls véritables anti racistes dans la mesure où ils envisageaient tranquillement que tous autochtones deviennent des citoyens français à part entière. C’était le cas des partisans de l’Algérie française.
C’est justement ce que ne voulait pas de Gaulle comme il l’explique de façon claire et convaincante dans l’extrait que vous citez.
Il me semble qu’un théologien célèbre en a fait une lecture, sans malin, ni jugement dernier. Cette interprétation à 12h16 qui nous en est donnée -par DHH ?- est bien cruelle.
à 12 h 39 min
fait comme uhuh et géo, cite tes sources.
C’est peut-être plus clair, mais je ne suis pas convaincue. Ce que je voulais signifier, en employant peut-être à tort l’expression biblique, c’est que si on veut garder l’intérêt de ce blog, il conviendrait peut-être de distinguer les commentateurs sincères, intéressés par le dialogue, (même si certains d’entre eux manient l’invective et parfois l’insulte), en recherche de conversations autour de la littératute, des trolls qui, eux, s’attaquent délibérément aux personnes et cherchent à leur nuire, notamment par la calomnie, jusqu’à étouffement complet et donc auto-exclusion.
Il me semble que la position de notre hôte méconnait cette différence qui est pour moi fondamentale, et qu’en renvoyant dos à dos les uns et les autres, il commet ainsi une sorte d’injustice.
Aggravée du fait qu’à Lagrasse, il n’a parlé, outre des commentateurs qui rentraient directement en jonction avec lui (son correcteur PMB, Diagonal…) que des débordements violents constatés ici. Il aurait pu avoir un mot gentil pour les visiteurs plus paisibles qui, eux, ne pratiquent jamais l’attaque -tout juste une défense, parfois maladroite, parfois efficace, mais enfin une simple défense – et n’ont ni haine, ni violence à l’égard d’autrui. Soupir : j’en suis.
Retiré à Colombey-les-Deux-Eglises, il y décèdera le 9 novembre 1970. Il avait dit :
« Après ma mort, on dressera une grande croix de Lorraine sur la plus haute colline, derrière ma maison. Et comme il n’y a personne par là, personne ne la verra… Elle incitera les lapins à la résistance. »
en bon monarque absolu il considérait que c »était après lui le déluge.. il était opportuniste s’est servi des ultras pour son putsch de 58, il naviguait à vue, disant un peu tout et n’importe quoi, tout et son contraire, et tenait des propos racistes, qui seraient sanctionnés de nos jours- à beaucoup d’égards il était très archaïque ou passéiste/19ème siècle – n’a pas eu la décence de se barrer plus tôt qu’il ne l’a finalement fait –
@12h39
Je vais te donner une indication:
pour uhuh, tu les prends chez ménard
et pour géo tu les prends chez camus. Ne te goure pas, il y a un piège.
12 h 47
OK
http://www.contreculture.org/AG%20De%20Gaulle%20id%E9es%20directrices.html
@12h51
En quelques minutes tu tiens combien de pseudos ?
Il t’a fait du mal quand tu étais petit le général ?
« Elle incitera les lapins à la résistance. »
Tous des c..s et des lâches sauf lui
12 h 55 min
Non je m’en f..
Ueda, si l’on prend au pied de la lettre ce que dit CdG à propos de l’Algérie française, ne faudrait-il pas se dépêcher de donner l’indépendance aux Antilles ?
A moins qu’il soit trop tard et que noir c’est noir !
pat dit: 30 septembre 2015 à 12 h 55 min
« Elle incitera les lapins à la résistance. »
Tous des c..s et des lâches sauf lui
Après de Gaulle, son veau.
à 12 h 53 min
Ok vu tes sources.
De Gaulle a certainement dû dire aussi qu’il t’a compris.
Clopine, il est d’usage journalistique de ne parler que des trains qui n’arrivent pas à l’heure, c’est ce que fait Passou.
Quant on commence à nettoyer on ne sait pas où cela va s’arrêter, c’est sans fin : à tout compte, je préfère le joyeux bordel erdélien à l’ennuyeux cénacle compassé édélien…
« De Gaulle a certainement dû dire aussi qu’il t’a compris. »
non
Et traiter de racistes et de haineux des gens qui veulent empêcher que des migrants economiques s’installent en masse en France, cela ne s’appelle pas de la calomnie ?
Attila dit: 30 septembre 2015 à 12 h 57 min
Ueda, si l’on prend au pied de la lettre ce que dit CdG à propos de l’Algérie française, ne faudrait-il pas se dépêcher de donner l’indépendance aux Antilles ?
Les Antilles font partie d’une longue histoire commune.
Je trouverais très bien qu’elles prennent leur indépendance dans une confédération des Caraïbes, mais elles ne le souhaitent pas.
En revanche, la « départementalisation » de Mayotte était une connerie manifeste.
Le seul avantage, non négligeable: l’introduction dans la langue française du mot kwassa-kwassa.
» Il aurait pu avoir un mot gentil pour les visiteurs plus paisibles qui, eux, ne pratiquent jamais l’attaque -tout juste une défense, parfois maladroite, parfois efficace, mais enfin une simple défense – et n’ont ni haine, ni violence à l’égard d’autrui. Soupir : j’en suis. »
Passou! Clopine réclame un câlin…
Attila
(« , je préfère le joyeux bordel erdélien à l’ennuyeux cénacle compassé édélien »)
heureusement les tentatives de démêler le vrai du faux pour y voir un peu plus clair sont rares
« Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoire! »
Que Nadine Morano rappelle cela et que ça fasse tout un buzz politico-médiatique montre bien qu’il y a une tension, une nervosité sociale certaine en France sur laquelle prospère le FN…
Attila, d’accord avec toi sur le côté « joyeux bordel », et sur le côté « compassé » de « près, loin » (compassé et ne se prenant pas pour de la m.); mais dans ma tête, ce ne sont pas les « échanges » entre par exemple Chaloux et WGG qu’il convient d’empêcher, mais les agissements trollesques graves et répétés. Et les insultes punies par la loi. Quand un Jc se permet de comparer Taubira à une guenon, en toute impunité et ici même, par exemple… ou quand n’importe quel commentaire anodin est l’occasion d’une rafale haineuse, calomniatrice, visant à étouffer la parole…
Bref, ce que ni toi ni moi (ni quelques autres) ne pratiquons jamais…
Il aurait pu avoir un mot gentil pour les visiteurs plus paisibles . Soupir
De Gaulle vous aurait dit ce qu’il avait dit au petit Bidault, qui venait lui confier ses angoisses sur la politique étrangère.
« Redressez-vous, Clopine! »
Attila, je vous ai répondu, mais la Machine a modéré le modéré que je suis.
Mais il est vrai que les temps changent et que la société française est de plus en plus multiculturelle, multiraciale et multiconfessionnelle, comme c’est le cas dans tous le monde occidental.
Le métissage généralisé est l’avenir de l’homme !
Selon les actes et les dits de Passou au colloque de l’abbaye de Lagrasse, la machine à modérer ici c’est lui, ueda !
Attila dit: 30 septembre 2015 à 13 h 17 min
Le métissage généralisé est l’avenir de l’homme !
Bloom mentionnait le livre de Levi-Strauss, Race et Culture, qui avait jeté un sacré coup de froid sur le conformisme de ce progressisme migrationniste.
Voici cette belle page, qui ferait encore s’étranger les enfants de choeurs cyniques de « On n’est pas couchés »:
La fusion progressive de populations jusqu’alors séparées par la distance géographique, ainsi que par des barrières linguistiques et culturelles, marquait la fin d’un monde qui fut celui des hommes pendant des centaines de millénaires, quand ils vivaient en petits groupes durablement séparés les uns des autres et qui évoluaient chacun de façon différente, tant sur le plan biologique que sur le plan culturel. Les bouleversements déclenchés par la civilisation industrielle en expansion, la rapidité accrue des moyens de transport et de communication ont abattu ces barrières. En même temps se sont taries les chances qu’elles offraient pour que s’élaborent et soient mises à l’épreuve de nouvelles combinaisons génétiques et des expériences culturelles. Or, on ne peut se dissimuler qu’en dépit de son urgente nécessité pratique et des fins morales élevées qu’elle assigne, la lutte contre toutes les formes de discrimination participe de ce même mouvement qui entraîne l’humanité vers une civilisation mondiale, destructrice de ces vieux particularismes auxquels revient l’honneur d’avoir créé les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie et que nous recueillons précieusement dans les bibliothèques et dans les musées parce que nous nous sentons de moins en moins certains d’être capables d’en produire d’aussi évidentes.
Sans doute nous berçons-nous du rêve que l’égalité et la fraternité régneront un jour entre les hommes sans que soit compromise leur diversité. Mais si l’humanité ne se résigne pas à devenir la consommatrice stérile des seules valeurs qu’elle a su créer dans le passé, capable seulement de donner le jour à des ouvrages bâtards, à des inventions grossières et puériles, elle devra réapprendre que toute création véritable implique une certaine surdité à l’appel d’autres valeurs, pouvant aller jusqu’à leur refus, sinon même leur négation. Car on ne peut, à la fois, se fondre dans la jouissance de l’autre, s’identifier à lui, et se maintenir différent. Pleinement réussie, la communication intégrale avec l’autre condamne, à plus ou moins brève échéance, l’originalité de sa et de ma création. Les grandes époques créatrices furent celles où la communication était devenue suffisante pour que des partenaires éloignés se stimulent, sans être cependant assez fréquente et rapide pour que les obstacles indispensables entre les individus comme entre les groupes s’amenuisent au point que des échanges trop faciles égalisent et confondent leur diversité.
« Passou! Clopine réclame un câlin… » (geo)
Bien vu !
Addendum
Pour un coup de trique, Clopine, tu repasseras : nous avons des lectures, donc du jugement…
Marchand de tapis ou de papier peint ?
http://www.galeriedupassage.com/exposition/tahar-ben-jelloun/peintures-ecritures/15
D’après ce que j’ai compris « la machine » intercepte certaines commentaires puis M. Assouline décide de les laisser passer ou pas.
« Le métissage généralisé est l’avenir de l’homme ! » (Dargwin)
J’en ai entendu dans ma longue vie quasi-séculaire, mais une connerie comme celle là …. jamais !!! Le métissage au Brazil ?
On classe les gens selon les nuances de blanc …Antilles ? idem !…
« cela ne s’appelle pas de la calomnie ? »
C’est à science-po que l’on vous apprend à calomnier ?
Parce que sur le terrain, c’est un bit different.
« Moulay Mouaamou avait 27 ans lorsqu’il a débarqué, le 29 novembre 1973, en gare de Montbéliard, laissant au bled une femme et un bébé d’un mois à peine. « Je travaillais dans une mine de fer du nord-est marocain, à la frontière avec l’Algérie, près d’Oujda, lorsque le conducteur du camion qui venait charger le minerai a confié à mon frère qu’on recherchait des gens pour aller travailler en France », se souvient Moulay. Il évoque la façon dont les informations circulaient alors « de bouche à oreille » et comment une dizaine d’entre eux a été sélectionnée pour partir en France, « dans les mines de charbon du Pas-de-Calais ». « On s’est rendu à Marrakech distant de 400 km, à nos frais, pour passer une visite médicale. On s’est retrouvés tout nus dans une pièce, passant en file entre les médecins. À la fin, on nous marquait le torse d’un coup de tampon : rouge, ça voulait dire inapte. Bleu, ça voulait dire apte », rapporte le septuagénaire, aujourd’hui papa de trois fils installés à Montbéliard, et sept fois grand-père. »
« Le métissage généralisé est l’avenir de l’homme ! » (Dargwin)
J’en ai entendu dans ma longue vie quasi-séculaire, mais une kronnerie comme celle là … jamais !!!
Le métissage au Brazil ?
On classe les gens selon les nuances de blanc …Antilles ? idem !…
Il est difficile d’être modéré tout en restant concis.
Par exemple, un jugement tout à fait acceptable sur le Coran (c’est le mien: « le mauvais livre d’un méchant homme ») doit s’accompagner d’infinies circonlocutions pour se faire accepter dans le bavardage ambiant.
Wouarf, Ueda, votre citation de Lévi-Strauss, là… Avancer sans rire que ce « métissage mondial » va amoindrir la culture et la créativité , alors qu’aujourd’hui, au plus fort d’une mondialisation de l’espèce humaine, a surgi un outil d’une créativité prodigieuse, inégalée, qui permet un tel brassage que tous les arts en deviennent protéiformes… Ben c’est ce que j’appelle s’être fourré le doigt dans l’oeil, et jusqu’au coude encore, dans la prédiction sinistre…
(sinon, mon com » à toi adressé, Attila, est encore en attente de modération. Nous avons visiblement attiré l’attention vigilante du maître des lieux et des clics !)
JC s’acharne sur Clopine : il y a du dépit dans son comportement furibard. Il trainait tout le temps sur son blog comme une âme en peine. Sans résultat. Hell hath no fury… L’enfer ne contient pas plus de furie qu’un pauvre type dédaigné.
Si j’ai bien compris le message de Levi-Strauss, Ueda, dans l’esprit du goût des autres et du respect de la diversité, l’ethnologue blanc doit pouvoir continuer à observer l’indigène, de haut, mais ne doit pas faire d’enfants avec lui, elle ?
… Pour être la plus claire possible, Ueda : déplorer « un métissage amoindrissant la créativité » à l’heure d’internet, franchement, il a pas fait fort sur ce coup-là le Lévi-Strauss !
Clopine à l’aurore travaillée au pastel, rose, bleue, moussue et crèmeuse… dit: 30 septembre 2015 à 13 h 35 min
Wouarf, Ueda, votre citation de Lévi-Strauss, là…
C’est le résultat prévisible d’une première lecture.
Il vaut la peine de reprendre tout le dossier, CLS sachant parfaitement ce dont il parle.
Je conçois que le fils de milicien de l’OAS en vienne aux procédés bien éprouvés ici.
Javert, dis à ton « ami » qu’un usage modéré du blog conviendrait mieux à ceux, fragiles, qui ont peur d’en apprendre un peu sur eux-mêmes. Et que celui qui hurle le plus fort, c’est qu’il a des choses, pas très reluisantes, à cacher à ses copains de blog.
« Le métissage généralisé est l’avenir de l’homme » !
(Généralisé??) Il serait illusoire de croire que ‘le’ métissage empêche le racisme
Il est clair que, verge haute, tête froide, j’ai longuement soupiré auprès de Clopine, manifestement attachée à une fiotte nommée Marcello.
Tout cela sous l’œil bienveillant de Passou… un délicieux pervers florentin
Se refusant à moi sous le prétexte que je n’avais pas mon certificat d’études, je me suis mis rapidement à la détester.
Nous sommes deux, avec son régulier …
Attila dit: 30 septembre 2015 à 13 h 37 min
Si j’ai bien compris le message de Levi-Strauss, Ueda, dans l’esprit du goût des autres et du respect de la diversité, l’ethnologue blanc doit pouvoir continuer à observer l’indigène, de haut, mais ne doit pas faire d’enfants avec lui, elle ?
Chacun décide de ce qu’il doit faire, un savant queutard n’allant pas à lui seul changer le monde.
CLS (qui a aussi été chargé de questions démographiques aux Nations Unies) mesure ici des tendances séculaires.
Le mélange en soit n’est rien.
Il peut être créatif, il peut être destructeur.
Tout dépend de son échelle, de sa vitesse et de la conjoncture.
/je préfère le joyeux bordel erdélien à l’ennuyeux cénacle compassé édélien/
Pour ma part, ni l’un ni l’autre.
Le métissage, c’est comme l’huile et l’eau….
la vie dans les bois, c’est qui « Javert » ???
Seuls les dialecticiens capitalistes et marxistes peuvent s’imaginer que la destruction est forcément aussi création.
Mao disait: dans le caractère (qui signifie) détruire, je lis le caractère construire.
Il travaillait avec une grosse gomme et un petit pinceau.
@a propos 12h 16
Cette exégèse de la parabole biblique n’est pas de moi et surtout n’aurait pu être de moi.
Ma culture biblique est en effet indigente ,et je le regrette ;mais ayant grandi dans une famille agnostique, je n’ai pas eu droit enfant aux rudiments du catechisme et le peu que je connais tant de l’ancien que du nouveau testament m’est arrivé à l’âaussi ge adulte au hasard de mes rencontres et de mes lectures , et de la découverte des tableaux italiens ,donc avec d’immenses lacunes
Encore une fois on m’attribue un post –de qualité – que je n’ai pas écrit ,Je suis flattée de l’idée que ces posteurs semblent avoir de mon érudition
Principe permanent , je n’utilise qu’un pseudo DHH ,qui a remplacé il ya longtemps le premier pseudo que j’avais adopté, et tout ce qui vient de moi sur ce blog apparaît sous ce chapeau ,à l’exclusion de toute autre signature
Chez Edel, on pense
Chez Passou, on vit
Cependant Ueda, l’écriture de Mao est belle … aussi belle que ses poèmes sont à c.ier !
Attila 13h10
tout tourne autour du buzz les politiciens, les médias need zeu beuze – Le buzz fait vivre les médias -pas un jour sans buzz-plus c’est médiocre plus ça buzze- – ça vole de plus en plus bas
Ueda dit: 30 septembre 2015 à 12 h 59 min
Après de Gaulle, son veau.
ueda en transe et lévitation devant la grande croix du général
Ueda dit: 30 septembre 2015 à 13 h 46 min
Seuls les dialecticiens capitalistes et marxistes
ueda est un vrai poète
Avec mes excuses, pour la confusion du pseudo, DHH.
Mais comme vous êtes une des rares à venir ici au secours d’une indigence intellectuelle, que l’on peut qualifiée de quasi-biblique, si elle n’était pas que bas de plafond, et la référence au malin, qui n’est pas, à ma connaissance, -limitée aussi- dans les exégèses actuelles des textes utilisés dans la liturgie catholique romaine, et que parfois vous gratifiez les commentaires de » coups de savates » qu’il faut savoir apprécier, je vous ai attribué, à tort, ce commentaire de 12h16.
Très interessant par ailleurs.
la vie dans les bois, ueda… que de groses têtes
Venir au secours d’une indigence intellectuelle, c’est la défendre, non ….uhuhu !
la vie dans les bois, « l’indigence intellectuelle quasi-biblique mais seulement bas de plafond », c’est-à-dire moi, aura eu au moins le mérite de provoquer la citation qui vous a tant intéressé. Ne serait-ce que par reconnaissance, vous pourriez m’en accorder le mérite – d’autant que vos interventions à vous ne sont jamais actives, mais uniquement réactives. Soupir.
à 14 h 01 min
tu en es à combien de pseudos sur ce fil ?
Si uhuh te traites de veau, c’est que tu le mérites. Il lit le même petit livre rouge que toi. Ne l’oublie pas.
C’est tout à fait exact. Sur ce fil j’ai apporté le plus d’eau au moulin…
C’est pas pour être contrariant mais de l’eau, du vent et des moulins, on en a …
Où est le grain ?
« Chez Edel, on pense
Chez Passou, on vit »
Et chez JC, on pense avec son vit
lvdlb pour qui se prend-il /elle?
« Et chez JC, on pense avec son vit » (Annibal)
On en connaît d’autres qui pensent avec leur vits : à tort et à travers …
Je crois que vous n’avez pas bien compris le sujet, auquel la parabole du bon grain et de l’ivraie peut s’appliquer, si ce sujet de troll vous fait plaisir. Mais il s’applique tout le temps, si on y réfléchit bien.
Ainsi ce lien, passé inaperçu, -tant ils scotchés par une vidéo youtube -, est à engranger:
« Comment a-t-il pu tromper autant de gens pendant aussi longtemps ? Comment a-t-il pu parvenir à l´âge de 84 ans sans que sa propre épouse, ni ses filles, ne soupçonnent que toute sa biographie publique n´était qu´une imposture monumentale ? On est pris de vertige en songeant à l´effort de mémoire et aux inventions incessantes auxquelles il devait recourir chaque jour, pour ne pas se trahir ou éveiller les soupçons en se contredisant. Il lui a fallu se vider de lui-même et se réincarner dans le fantôme qu´il s´était fabriqué. Le plus extraordinaire est qu´il ait réussi à tromper ceux qui étaient les plus à même de le démasquer, les Espagnols et Espagnoles qui ont réellement vécu l´horreur concentrationnaire et qui n´ont survécu que par miracle. Il les a si bien trompés qu´ils ont fait de lui leur porte-parole et leur leader pendant de nombreuses années. Pour réussir une farce de cette ampleur, il ne suffit pas de manquer de scrupules ; il faut être un génie, un éminent fabulateur, un histrion exceptionnel. »
Vargas Llosa
P’tain, je suis en retard …
Bonne soirée, à demain !
on peut peut pas vivre sans la cloche la-vie-dans-la… , ni penser sans ueda
à 14 h 14 min
Mais c’est que cette histoire d’imposture doit rappeler de mauvais souvenirs, ici, sur la rdl…
« Le plus extraordinaire est qu´il ait réussi à tromper ceux qui étaient les plus à même de le démasquer, »
il aimerait bien y arriver
cette histoire d’imposture doit rappeler de mauvais souvenirs, ici, sur la rdl…
?
daniel comme D. l’im-posteur …
Daniel tu es un peu névrosé, je trouve.
Remet-toi la vidéo, va.
https://www.youtube.com/watch?v=FTzQP9F-HMY
laviedansla m qui se croit perspicace et intelligent(e), et Attila: des voyants! Décidement ça vole haut
« Remet-toi la vidéo, va. »
pauvre camé(e)
« JC….. dit: 30 septembre 2015 à 14 h 13 min
P’tain, je suis en retard …
Bonne soirée, à demain ! »
C’est à ce moment-là que les autres avatars de D. font généralement leur apparition : changement de masques pour le stakhanoviste du clavier…
« le stakhanoviste des clapiers… »
Toujours cette obsession démographique.
Quand pourra-t-on s’accoupler sans le souci des lendemains?
JC….. dit: 28 septembre 2015 à 13 h 26 min
Je n’ai jamais cru une seconde que les grands parents et les parents de mes potes allemands contre lesquels je luttais en Finn à Kiel aient haï les Juifs au point de les doucher au gaz frais …
Les Teutons sont nos amis !
Mythomanie hébraique ? Délire des vainqueurs ? Folie des mythomanes réécrivant leur histoire ? …pourquoi pas une création de la « légende d’Auschwitz », montée de toute pièce par les Alliés pour abaisser le démocrate Adolf Hitlounet et sa juste vue du danger stalinien communiste contre lequel il a lutté … Seul.
Bien à vous !
(n’oublie pas, W., que je t’emmm….!)
changer de nom ou pseudo commençant par d pour qu’Attila n’ait pas de visions
« L’intérêt qui est le mien à la lecture des commentaires n’est jamais si grand que lorsque je sais que je ne posterai pas. Poster est presque toujours une défaite ». A qui le dites-vous, monsieur Chaloux, voilà une pensée que je fais mienne à chaque instant de la rechute, y compris là, maintenant !…
Si c’est pas un syndrome typique de l’internaute addict repenti-rechuté !… toujours tenté par la perspective de rechuter et la culpabilité d’avoir failli, ça !… Combattre l’ennui, donc ?… Non point, c’est bien plutôt une histoire de faiblesse de la volonté, et des bonnes raisons qu’on se donne à soi-même et aux autres pour en justifier les apories. Là-dessus, des travaux majeurs de J. Elster m’avaient bien fait gamberger naguère, genre : « Alchemies of the mind » (Cambridge U.)mais aussi en français, « Le laboureur et ses enfants » (Minuit), « Proverbes, maximes, émotions » (PUF) ou bien encore « Agir contre soi, la faiblesse de volonté » (O. Jacob), etc. Ils ne m’ont pas suffisamment aidé, apparemment,… et pourtant, on ne peut pas dire qu’on ne les connaissait pas… Tiens, je viens de remarquer, en citant ces 4 bouquins, un effet de la dégénérescence éditoriale dans le temps des écrits de cet auteur en français… Sans doute, un effet de la vulgarisation médiatique de sa pensée. Il restera alors à la RDL le soin de nous entretenir du dernier opus de ce savant, quand il aura enfin cédé à la tentation d’écrire ses mémoires romancés. Ce serait d’ailleurs sympa qu’il chute, ne serait-ce que pour démentir les présupposés de son propre hapax existentiel. Tout le mal qu’on peut lui souhaiter… Le mal, vraiment ?
Attila, à la suite de tkt, fait une fixette « d=jc ». Il se trompe, même s’il se peut que de temps à autre d. soit venu en amical supplétif d’extrême droite écrire quelques commentaires signés jc.
« Poster est presque toujours une défaite »
La photo du haut montre un commentateur venant de déposer quelques lignes et de lire les autres commentaires
100 déc dit: 30 septembre 2015 à 15 h 47 min
Attila, à la suite de tkt, fait une fixette « d=jc ». Il se trompe
La paranoia est ici science et plaisir.
D. a eu le privilège de poster sur chacun des pseudos utilisés par les intervenants de ce blog.
Ces derniers parfois protestent, parfois ignorent, parfois se marrent.
L’analyse future de ces noeuds est laissée à la sémiologue, Mme Malika T., qui a eu naguère eu l’indulgence de passer cette petite tribu virtuelle sous sa loupe attentive.
Mais comment ne pas saluer D., le meilleur d’entre nous?
Quel autre intervenaute peut se vanter d’avoir été à ce point moi-et-les-autres?
Il est le Nonce satanique in partibus! Le Pontifex Maximus du pourrissage de blog!
Ignorons les tâcherons appelés trolls, mais honorons le dur labeur du Maître.
Ah, ce n’est pas tâche aisée.
Il lui arrive d’en souffrir, mais il est infatigable, il remet toujours ça!
C’est ce que les pédants appellent un Elément Structural.
Jon Elster, le marxisme analytique.
Analyse du marxisme?
Marxisation de la philosophie analytique?
Le goût du commentaire dit: 30 septembre 2015 à 15 h 56 min
La photo du haut montre un commentateur venant de déposer quelques lignes et de lire les autres commentaires
La photo du haut montre chacun de nous, venant de se relire.
Tout ce que vous venez d’écrire est faux, Ueda. En ce qui me concerne je pourrais me plaindre d’avoir été frequemment usurpé et rien ne me permet d’affirmer aujourd’hui que vous soyez étranger a cela.
la deuxième photo suggère qu’il a repris ses esprits et s’apprête à recommencer.
J’ai été usurpé plus souvent qu’à mon tour et je puis vous l’avouer, je suis D. le trublion, l’ennemi juré de TKT, le faussaire déloyal, l’usurpateur d’Attila !
Bien à vous
MC
Chaloux dit: 29 septembre 2015 à 23 h 23 min
Valéry parle de « fatigue », non de « faiblesse ». Chacun aura corrigé.
Vous faites bien de le citer, je m’étais promis de retourner en haut de cette colline , pensez-vous, cher ,que je plongerai dans ce recueil avec autant de délice qu’à votre coupe virtuelle et néanmoins sensorielle?
D 16h22 entre amis c’est entendu. Un échange de bons procédés.
« le blog de Passou est une petite entreprise. Une entreprise qui, comme toute entreprise, rapporte de l’argent à son auteur » (WDG). Il faut donc en tirer les conséquences, amis intervenautes : vous avez droit d’exiger les miettes sonnantes et trébuchantes de vos participations régulières à la RDL jusqu’à présent éhontément gratuites. Perso, je suis d’accord avec la nouvelle thèse d’Antonio A. Casilli fort prisée par le télérama du mercredi (NB/ faisons simple, à défaut de faire pédant, et ne citons pas d’autres sources ni autres liens, les amateurs intéressés trouveront bien par eux-mêmes de quoi il retourne, on va pas non plus faire leur boulot, hein !).
Cela dit entre deux corvées j’ai aperçu dans la vitrine du survivant libraire l’imposteur, un titre choc qui a retenu mon attention avant que je me décide de continuer à errer en compagnie des chiens et sans Vargas dans les rues malfamées de cette ville exotique.
16 h 48 : je suis aussi celui qui se conduit comme un gros goujat chez Sophie sur la RdC
Furibard, ou tintinnabulant ? Y a une nuance bon Dieu !
« Clopine à l’aurore travaillée au pastel, rose, bleue, moussue et crèmeuse… dit: 30 septembre 2015 à 13 h 12 min
Bref, ce que ni toi ni moi (ni quelques autres) ne pratiquons jamais… »
non, vous vous êtes une sainte femme.
et qu’est-ce que vous pratiquez vous ?
la délation ?
la diffusion publique de conversations privées ?
choses que vous appelez « des petites indélicatesses » ?
qu’est-ce qui est pire ?
likomenas dit: 30 septembre 2015 à 10 h 56 min
un gamin de 14 ans a construit un réacteur nucléaire dans son garage ;
Ben où il met sa bagnole alors ? Sa mobylette…
Goujat, goujat… C’est pas grave, ça ! C’est toujours mieux que mufle…
Bon dieu ! Mais c’est bien sûr : JC, c’est Javier Cercas !
Sergio je crains que non, le mufle se caractérise par son côté frustre un peu brutal désagréable visible audible et ressenti extemporanément alors qu’un goujat peut tout à fait n’être identifié en tant que tel qu’après coup ou juste avant qu’il fuit son forfait accompli. Les deux mots sont donnés pour équivalents .
Diagonal dit: 30 septembre 2015 à 16 h 29 min
« la deuxième photo suggère qu’il a repris ses esprits et s’apprête à recommencer. »
C’est l’éternel retour, nietzschéen..
Sergio au secours de son pote JC, bienvenue au club des voyous
goujat : je ne rappelle pas l’étymon qui en fait des gentils
« C’est ce que les pédants appellent un Elément Structural. » Ueda. Bon, allez, mettons la conversation au poste de commandement (!) et qu’on s’instruise par un exemple, une illustation de ce principe. Elément Structural, c »est quoi au juste, est-ce que c’est à peu près un équivalent de l’expression « c’est une tendance lourde » ? Ou tout bonnement une sorte de naturel comme dans « chassez le naturel il revient au galop »?
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