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Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Le plus fascinant livre d’histoire de la rentrée est un roman de 400 pages L’Imposteur (El impostor, traduit de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic, 400 pages, 23,50 euros,  Actes sud). Un récit réel qui a tout d’un roman sans fiction saturé de fiction. Auteur d’une œuvre déjà conséquente, notamment Les soldats de Salamine sur le destin d’un idéologue de la Phalange et Anatomie d’un instant sur le coup d’Etat avorté de 1981, Javier Cercas (1962) s’est laissé ensorceler non par son antihéros mais par son cas au sens pathologique du terme. A travers l’affaire Marco minutieusement démontée et remontée par tous les moyens de l’enquête, il nous livre en filigrane de cette « vie de mensonge », en sus d’un récit prenant, une réflexion de haute tenue sur l’instrumentalisation de « ladite mémoire historique » en espérant bien lui avoir donné le coup de grâce.

 Benito Bermejo, un franc-tireur de l’enquête historique, avait révélé le premier l’imposture en constituant un dossier accablant il y a dix ans. Du lourd dont Cercas fit du léger par la grâce d’une écriture inspirée. Cela n’allait pas de soi après que des intellectuels aussi prestigieux que Mario Vargas llosa et Claudio Magris se soient exprimés pour saluer le « génial talent » du fabulateur Enric Marco ; ils décourageaient même en prévenant que l’on ne saura jamais sa vérité intime sur son besoin de s’inventer une vie et de se forger une biographie d’ancien résistant au fascisme à la fin des années 60 ; sans parler de ceux nombreux qui pointaient dans le dévoilement de l’imposture le risque de faire le jeu des négationnistes, argument que l’auteur balaie sans trembler.

Né d’une mère folle enfermée à vie à l’asile pour schizophrénie où elle donna naissance à son enfant, Marco mentait déjà sur cet acte. Non en le dissimulant par honte mais en le travestissant pour mieux s’accorder à l’Histoire : au lieu du 12 avril 1921, il fit remonter sa date de naissance au 14, soit très exactement dix ans avant la proclamation de la Seconde République espagnole. Sa biographie personnelle coïncidant dès le départ avec la biographie collective de l’Espagne, il la symbolisait et n’en incarnait que mieux l’homme providentiel.emarco

D’un côté un homme d’une énergie féroce, d’une vitalité juvénile, disponible, dévoué, courageux, astucieux, très aimé, un leader né, volontaire dans la colonne Durruti de l’armée républicaine au printemps 1938, membre du groupuscule de jeunes catalans républicains et libertaires  qui ont osé dire non à la défaite en 1939 devenu icône nationale de la lutte contre le franquisme, secrétaire général du puissant syndicat anarchiste CNT dans les années 70, vice-président des associations de parents d’élèves dans les années 80/90, président de l’amicale de Mauthausen. De l’autre un manipulateur, un menteur, un roublard, un charlatan, un emberlificoteur, un narcisse qui n’aime rien tant que se mettre en avant ; à l’aune de sa réussite, il faut reconnaître qu’il a été effectivement génial dans son genre, cette capacité à s’approprier le passé héroïque des autres. La force perverse de la littérature est de nous faire admirer des qualités immorales que l’on condamne d’ordinaire.

Tout était faux ou presque : s’il a bien connu les geôles franquistes des années 50, c’était comme détenu de droit commun et non comme prisonnier politique etc Tout au long de son récit, Javier Cercas ne cesse de nous faire part de ses doutes et nous embarque à la manière d’Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, sa recherche sur les motivations de Jean-Claude Romand, autre imposteur mais sans panache et d’une grande médiocrité. Cercas lance au passage un concept :

« la nouvelle industrie de la mémoire a besoin de s’alimenter du kitsch historique qui offre à celui qui le consomme l’illusion de connaître l’histoire réelle tout en lui épargnant le moindre effort » et en lui épargnant le vertige de la complexité et les trouble des contradictions.

Mais est-il possible de coincer un menteur qui justifie les fragilités de ses souvenirs de guerre en invoquant Fabrice à Waterloo et Bézoukhov à Borodino ? Peut-on écrire un livre sur un Enric Marco sans pactiser avec le diable ? L’écrivain et son antihéros se sont maintes fois rencontrés. Des heures et des heures d’entretiens au cours desquels le premier dépouille le second de tous ses faux habits comme on pèle un oignon jusqu’à ce que ce dernier l’implore :

« S’il te plaît, laisse moi quelque chose ».

Mécanicien dans un garage, il a tardivement entrepris des études d’histoire à l’université en se disant qu’il fallait parfaitement connaître l’Histoire pour mieux falsifier son histoire. Quant à se demander comme un tel affabulateur a pu exercer de telles responsabilités, il n’y a qu’une réponse : « parce qu’il était le personnage idéal pour le faire ». Qu’on ne s’y trompe pas : non la personne mais bien le personnage. L’Imposteur est au fond l’histoire d’un homme ordinaire qui voulut se faire passer pour un héros et réussit à être le romancier de lui-même.

(« Enric Marco dans le documentaire de Santi Fillol et Lucas Vermal qui lui est consacré sous le titre  « Ich Bin Enric Marco »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 106 Réponses pour Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Harold Searle dit: à

@charles, laissez l’affaire de « l’éternel retour au jugement du seul spécialiste de la transcendance pré-nietschéenne, Hamlet.

geo dit: à

 » a surgi un outil d’une créativité prodigieuse, inégalée, qui permet un tel brassage que tous les arts en deviennent protéiformes… »

Clopine, vous avez vu ça où « l’outil d’une créativité prodigieuse »? ça veut dire quoi « tous les arts en deviennent protéiformes… »

On dirait du vent de communiquant…

Manifestement, vous avez mal lu le texte de Lévi Strauss.

malo dit: à

En tous cas si poster est presque toujours une défaite, je me réjouis de votre retour, Diagonal.
(lu sur vos conseils le Iilska de Eirikur Orn Norddahl. Bon livre certes mais bon…)

hamletologue dit: à

« Harold Searle dit: 30 septembre 2015 à 17 h 47 min
…la transcendance pré-nietschéenne, Hamlet. »

j’aurais dit de l’immanence post-nietzschéenne.

D. dit: à

Nietzschenance transcendantale me parait plus juste. Et Ueda ne me contredira pas sur ce point.

nietzschéologue dit: à

la photo du haut c’est la transcendance…
la photo du bas l’immanence..
l’ensemble étant un élément structural.

la rousse dit: à

tous les arts protéiformes…

si

art = ensemble des procédés, des connaissances et des règles intéressant l’exercice d’une activité ou d’une action quelconque.

et si
protéiforme = qui change de forme très fréquemment.

alors

« tous les arts protéiformes » =

ensemble des procédés, des connaissances et des règles intéressant l’exercice d’une activité ou d’une action quelconque qui changent de forme très fréquemment.

DHH dit: à

@diagonal
mettez vous au niveau du commentateur moyen et expliquez moi ce qu’est un » Hapax existentiel »,la formule paraissant indiquer qu’il s’agit d’une maladie de la conscience de soi(hapax ,antrax?)
en fait d’hapax je ne connaissais en effet que l’hapax legomenon ,ce mot qu’on ne trouve qu’une fois dans les écrits connus d’une langue

la blonde dit: à

ah bon ?

la brune dit: à

« hapax existentiel »

si
hapax = fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule occurrence dans un corpus donné.

et si
existentiel = relatif à l’existence.

alors hapax existentiel = fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule occurrence dans un corpus donné, relatif à l’existence.

D. dit: à

Une chose que l’on ne veut jamais dire mais qui est pourtant parfaitement vraie : la cause des maux des pays peu développés se trouve dans leur démographie galopante. Qui
dit famille nombreuse avec peu de moyens dit lacunes d’éducation, puis dit chômage. Qui osera dire ici le contraire ? Sans parler de la surconsommation des ressources et de la dégradation environnementale qui en découle. Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. Les 5/6emes restant ne devraient constituer que 2 à 3 sixièmes si les familles nombreuses étaient réduites à 2 voire à 3 enfants. Le malheur des habitants de ces pays, il est bien généré par les habitants eux-mêmes, et si la Chine s’en est un peu mieux sortie, c’est bien parce qu’elle a su contrôler tout ça en temps voulu.

geo dit: à

« En Bavière, en Saxe ou dans le Brandebourg, les témoignages s’accumulent. De nombreux réfugiés chrétiens en provenance de Syrie, d’Irak ou du Kurdistan subissent intimidations et agressions de la part de réfugiés musulmans. Dans plusieurs centres d’accueil mis en place par les autorités locales, la charia s’applique et les chrétiens – minoritaires – sont victimes de brimades.
……………………………………..
La situation n’est pas récente : l’hebdomadaire Die Zeit s’est lui aussi fait l’écho d’agressions et d’une ambiance délétère dans les foyers de réfugiés dès juillet 2014. Voilà plus d’un an, donc, que les autorités allemandes sont conscientes des dangers qui menacent les réfugiés chrétiens. « Il y a une ambiance d’intimidation et d’hostilité envers les chrétiens », explique le prêtre maronite de Francfort Gaby Magea. L’accès aux cuisines communes est restreint pour les chrétiens, traités de « porcs » par certains musulmans, et leurs enfants sont agressés. »
(Causeur)

Enfin, relativisons, cela ne concerne que les chrétiens qui n’ont pas été jetés à la mer par leur compagnons de voyages musulmans.

la rousse dit: à

« fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule occurrence dans un corpus donné, relatif à l’existence. »
si
occurrence = Apparition d’un fait linguistique (phonologique, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus

alors « fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule occurrence dans un corpus donné, relatif à l’existence » = fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule apparition d’un fait linguistique (phonologique, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus, dans un corpus donné, relatif à l’existence.

la rousse dit: à

« fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule apparition d’un fait linguistique (phonologique, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus, dans un corpus donné, relatif à l’existence. »

si phonologique = relatif à l’étude scientifique des systèmes de sons des langues naturelles

alors

« fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule apparition d’un fait linguistique (phonologique, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus, dans un corpus donné, relatif à l’existence. »

=
fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule apparition d’un fait linguistique (relatif à l’étude scientifique des systèmes de sons des langues naturelles, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus, dans un corpus donné, relatif à l’existence.

la rousse dit: à

fait de langue (mot, expression, construction) dont il n’existe qu’une seule apparition d’un fait linguistique (relatif à l’étude scientifique des systèmes de sons des langues naturelles, grammatical ou lexical) dans un corpus ; l’unité linguistique apparaissant dans le corpus, dans un corpus donné, relatif à l’existence

si linguistique =

désolé on frappe à la porte, nous continuerons plus tard….

Sergio dit: à

Emmanuelle Micron dit: 30 septembre 2015 à 17 h 38 min
au secours de son pote JC, bienvenue au club des voyous

On recrute, mais compte tenu de la proportion de race auvergnate dans cette petite entreprise, s’agissant du petit matériel on préférera le Laguiole à l’Opinel ; d’ailleurs ça marche pas les Opinel i vont les rappeler…

bibendum dit: à

qui permet un tel brassage que tous les arts en deviennent protéiformes…

geo et la rousse ont pratiquement répondu…

Brasser de l’ art fait-il un art protéiforme?
Brasser de l’ air fait-il un air protéiforme?

DHH dit: à

@ la rousse
votre pêche dans le dictionnaire ne fait que confirmer le sens grammatical et lexicographique d’hapax que j’indiquais ,mais votre propos mais ne me permet pas de comprendre le sens que Diagonal a voulu lui donner en l’associant à « existentiel »
Diagonal ,qu’avez vous voulu dire? svp à l’aide pour éclairer cette formulation dont le sens reste pour l’instant abscons pour moi!

Emmanuelle Micron dit: à

ironise donc, Sergio, c’est petit, c’est minable

la vie dans les bois dit: à

C’est vrai, ça, Diagonal. Et si vous vous mettiez au niveau de l’intervenaute lambda, qui n’a pas fait grec, ni psycho-socio, et se penche sur le problème- aporie !- de l’addiction, IAD, que vous posez en ces termes:

« Si c’est pas un syndrome typique de l’internaute addict repenti-rechuté !… toujours tenté par la perspective de rechuter et la culpabilité d’avoir failli, ça !… Combattre l’ennui, donc ?… Non point, c’est bien plutôt une histoire de faiblesse de la volonté, et des bonnes raisons qu’on se donne à soi-même et aux autres pour en justifier les apories »

Cependant la question de l’addiction est interessante.
Et si vous conservez le contrôle, qui vous permet de lire la totalité billet -et commentaires !- sans éprouver le besoin de commenter, vous infligeant si je comprends bien une posture douloureuse qui vous fait à chaque fois que vous résistez , reconnaître une victoire sur vous-même , c’est que mon pauvre Diago, vous êtes vraiment atteint.

Quand l’usage du blog ou de tout autre réseau social participatif devient, pour une raison ou une autre, un risque, et quand on n’en claque pas la porte, ou que l’un encore plus atteint que vous bat le rappel,

une solution temporaire n’est-elle pas de dire très simplement : au-revoir, et merci pour tout ce que vous m’avez apporté.

Lucas Beauchamp dit: à

@ Sergio, faire le joli cœur face à Christiane sur votre blog et soutenir un goujat, muffle et braillard ici, faut expliquer

K. Kawett dit: à

Des ponts et des pirouettes.

qui pro quo dit: à

@ Lucas Beauchamp alias Emmanuelle Micron alias Harold Searle alias charles maurice alias Milena et Dora etc etc
Qui vous dit que Sergio soutient JC ? Et si vous avez un reproche à lui faire par rapport à son blog, faites-le donc sur son blog.

nadineuh dit: à

Larousse
désolé on frappe à la porte,

C’est qui qui frappe à la porteuh?

cémichoukissaiça dit: à

La notion d’hapax existentiel fut introduite par Vladimir Jankélévitch, qui explique que « toute vraie occasion est un hapax, c’est-à-dire qu’elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût ; elle ne s’annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » » Ainsi de la perte d’un enfant, pour sa mère : « Mais l’enfant qu’elle a perdu, qui le lui rendra ? Or c’est celui-là justement qu’elle aimait… Hélas, aucune force ici-bas ne peut faire revivre ce précieux, cet incomparable hapax littéralement unique dans toute l’histoire du monde. »

Il s’agit donc d’un événement unique dans ses aspects constituants (haeccéité, temps) et qui fait naître brusquement et nécessairement un cheminement de vie et de pensée original et personnel.

Ce concept fut repris, transformé et développé par Michel Onfray.
La section « Hapax existentiel » de l’article consacré à Michel Onfray contient plus de détails sur le hapax existentiel du point de vue autobiographique.

Le concept d’hapax existentiel permet de montrer que toute pensée naît d’un corps : « Un hapax existentiel est ainsi préparé, mûri, fabriqué par le corps puis révélé dans les enthousiasmes qu’on peut ensuite constater. »

C’est dans L’Art de jouir que Michel Onfray développe le plus longuement ce concept, dont il donne beaucoup d’exemples : « Nombre de philosophes ont connu ce que nous pourrions appeler des hapax existentiels, des expériences radicales et fondatrices au cours desquelles du corps surgissent des illuminations, des extases, des visions qui génèrent révélations et conversions qui prennent forme dans des conceptions du monde cohérentes et structurées. »

Ainsi l’hapax existentiel est-il une expérience déterminante capable de pousser un homme à devenir un philosophe (c’est-à-dire, pour Michel Onfray, l’inventeur d’un système).

Parmi les philosophes dont Onfray cherche à saisir l’hapax existentiel, on trouve au premier chef saint Augustin. Pour Onfray, l’hapax existentiel est toujours précédé d’un « état de tension » du corps, car les malaises existentiels produisent des symptômes physiques16. Hédoniste et même débauché, Augustin se livre à tous les plaisirs et culpabilise de plus en plus. À mesure que la tension du désir satisfait et du sentiment de la faute s’accroît en lui, Augustin ressent de plus en plus profondément un malaise, jusqu’à sa résolution dans la crise qui mènera à sa conversion : assis dans le jardin, le futur Père de l’Église sent un beau jour « monter en lui une grande tempête » ; il entend alors une voix qui l’engage à lire la Bible, que le vent ouvre soudain sur une page condamnant les orgies, la paresse et la dispute (Augustin, à cette époque, est professeur de rhétorique). Il renonce alors aux plaisirs et à sa carrière de rhéteur… « Le nouveau corps du philosophe sera celui d’un Docteur de l’Église, Évêque d’Hippone — chasteté, pureté, virginité. »

Descartes connaît lui aussi (à une époque où il est tourmenté par le doute quant au chemin à suivre dans ses recherches et dans la vie) un hapax existentiel, sur le mode d’une série de trois rêves, la même nuit. Au réveil, Descartes analyse ses rêves et supplie Dieu de le guider dans sa recherche de la vérité. De cet hapax nocturne « découlent la totalité des méditations, des réflexions, des écritures, des conversations, des efforts à venir18 », bref, la totalité de son œuvre : ainsi Descartes « devait l’intuition de son système à trois songes faits dans un poêle18… » (Ce qui ne signifie évidemment pas qu’il ait eu, dès ce soir-là, toutes ses idées à venir : simplement le point de départ de ses méditations.)

De même Pascal a-t-il connu un célèbre hapax existentiel, lors de la « nuit du Mémorial ». « En effet, le 23 novembre 1654, entre dix heures et demie du soir et minuit et demi, Pascal connaît un état d’exaltation extrême et note sur un papier, de manière cursive et fébrile, ses sensations, ses émotions, et les sentiments que lui inspirent ces minutes d’une telle densité. »19Le texte s’achève sur ces mots : « Joie, joie, joie, pleurs de joie ». Bref, « Pascal connaît ce soir-là un authentique ébranlement physiologique dont il ressortira métamorphosé. »20 Le texte qu’il écrit le soir de son hapax existentiel, il le portera sur lui pendant huit ans, cousu et recousu mille fois à la doublure de ses vêtements.

Michel Onfray relève aussi l’hapax existentiel du philosophe La Mettrie : « Matérialiste radical, il expérimentera le monisme, le principe de son système philosophique, lors d’un hapax existentiel en 1742 : alors qu’il était médecin aux gardes françaises près le duc de Gramont, il est atteint d’une fièvre chaude à Fribourg, lors du siège. Le mal le terrasse, au point qu’il manque d’en mourir. »21 Il découvre à cette occasion que la pensée dépend entièrement des états physiologiques : l’« âme » n’est qu’une suite de l’organisation de la machine corporelle.

L’hapax existentiel de Jean-Jacques Rousseau est particulièrement frappant : aigri, frustré, mécontent de lui-même et des autres, incapable de trouver sa place (selon ses propres expressions), Rousseau se trouve soudain illuminé par les mille pensées qui lui viennent à la lecture des quelques mots du sujet proposé par l’Académie de Dijon dans le Mercure de France : « Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs. » Rousseau raconte lui-même l’effet de cette lecture : « Si jamais quelque chose a ressemblé à une inspiration subite, c’est le mouvement qui se fit en moi à cette lecture ; tout à coup je me sens l’esprit ébloui de mille lumières ; des foules d’idées vives s’y présentèrent à la fois avec une force et une confusion qui me jeta dans un trouble inexprimable ; je sens ma tête prise par un étourdissement semblable à l’ivresse. Une violente palpitation m’oppresse, soulève ma poitrine, ne pouvant plus respirer en marchant, je me laisse tomber sous un des arbres de l’avenue, et j’y passe une demi-heure dans une telle agitation qu’en me relevant j’aperçus tout le devant de ma veste mouillé de larmes sans avoir senti que j’en répandais. »22 Ainsi est résolue la tension entre son amour des hommes et ses excellentes raisons de haïr ses contemporains ; ainsi trouve-t-il aussi son originalité : en vérité, de ce jour date sa naissance à la philosophie.

L’hapax existentiel de Nietzsche est célèbre : frappé de transe au pied d’un rocher à Silvaplana, le philosophe a l’intuition foudroyante de l’Éternel Retour. De ce moment de révélation, il ne parlera qu’en de très rares occasions, et à voix basse. Lou Andreas-Salomé va jusqu’à voir dans ce hapax existentiel presque un trait de folie — cette folie où Nietzsche sombrera le 3 janvier 1889.

Enfin, Michel Onfray évoque le philosophe Jules Lequier qui, enfant, posa sa main sur un buisson, débusquant un petit oiseau qui en s’envolant se fit happer par un épervier. Cet événement le terrorisa, car il lui montrait les conséquences nécessaires de sa liberté, à lui, de faire ou ne pas faire : « C’est moi qui l’ai livré, me disais-je avec tristesse : le caprice qui m’a fait toucher cette branche, et non pas cette autre, a causé sa mort. […] Tel est donc l’enchaînement des choses. » Cette expérience est un véritable hapax existentiel, qui le fera philosophe et le poussera à consacrer sa vie à la question de la liberté et du déterminisme. Bien plus tard, il écrira : « L’homme aujourd’hui en rassemblant les réminiscences de ce trouble extraordinaire qu’éprouva l’enfant, l’éprouve derechef ; je ne peux plus distinguer les angoisses de l’un des angoisses de l’autre ; la même idée, terrible, irrésistible, inonde encore de sa clarté mon intelligence, occupant à la fois toute la région et toutes les issues de la pensée. »

Pour résumer l’importance de ce concept, on peut donc conclure que « l’hapax existentiel dont il fait l’objet révèle le philosophe, lui donne les intuitions qu’il ne cessera de développer sa vie durant au travers de milliers de pages. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Hapax#Hapax_existentiel

ni les uns ni les autres dit: à

qui pro quo dit: 30 septembre 2015 à 19 h 04 min
@ Lucas Beauchamp alias Emmanuelle Micron alias Harold Searle alias charles maurice alias Milena et Dora etc etc

quelle imagination pour tous les regrouper.. mais désolé, rien à f de ton jc à la c.n.
sergio est been sympa en revanche

bibendum dit: à

Vous avez dit métissage?

Le terme métissage a fait l’objet de représentations variables en fonction des époques, des lieux et des disciplines. Relevant d’abord de la biologie, cette notion a a été étendue à l’anthropologie et, plus récemment, à l’art et l’esthétique. Elle renvoie à une histoire, un imaginaire, un mythe, des fantasmes, des leurres. Aussi convient-il d’ en préciser d’abord le sens et les implications. Longtemps connoté péjorativement au nom d’ une idée de la pureté, le métissage bénéficie aujourd’hui d’une valorisation, résultat d’ un effet de mode et d’une utilisation souvent galvaudée du terme. Celui-ci en effet est aussi bien utilisé en cuisine, dans la mode vestimentaire, le design, la musique, la littérature que dans le domaine des arts visuels. Il a fait son entrée dans l’ univers inattendu de la consommation de masse.

Le mot métissage dérive du mot mestis (XIIIe siècle), qui deviendra métis ( au XVIIe siècle). Il est issu du bas latin mixticius («né d’une race mélangée»), dérivé de mixtus (mixte). Métis a d’abord qualifié ce qui est fait moitié d’une chose, moitié d’une autre. Utilisé en premier lieu pour parler d’un animal «engendré de deux races» (1338), il l’est ensuite à propos d’un humain (1559). C’est à partir du portugais mestico que métis prend le sens courant qu’on lui connaît aujourd’hui (1615 )dont le père et la mère sont de race différente». Il donne plus tard (1837) métissage :  » croisement de, races», employé également en zoologie et en botanique, et métisser (1874), employé pour parler des animaux, puis des humains. Ces deux termes se prêtent aujourd’hui à des emplois abstraits dans le domaine de la culture et des idée. Au figuré, on parle de métissage culturel, de métissage artistique. Or ce métissage , loin d’être un phénomène récent, est, d’après certains auteurs, repérable déjà dans la Grèce présocratique. »

Zoon dit: à

Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. (D)

Et c’est justement là que le bât blesse : les pays occidentaux sont notoirement sous-peuplés par rapport au reste du monde. Il urge de rééquilibrer tout ça en ouvrant toutes grandes nos frontières aux immigrés, de préférence Africains, Maghrébins, Afghans, Syriens etc. Même chose pour notre niveau de vie, qui va s’aligner progressivement sur la moyenne mondiale, et ce sera justice. Et que dire de la culture judéo-chrétienne et de la « race blanche » considérée par quelques attardés du genre Morano comme constitutive de l’identité frantsouèze façon grand-papa. On va te la mixer, ta Vrounze chérie, dans le grand shaker métisseur mondialisé.

Bloom dit: à

La poésie de Joyce contient plusieurs de ces « hapax »/ »apax » (en anglais ‘nonce word » ou « hapax legomenon »). Ce sont souvent des mots portemanteau, comme « enaisled » dans:

« How sweet to lie there / Sweet to kiss /Where the great pine-forest/ Enaisled is! »

« enaisled » est intraduisible, il n’existe dans aucun dico (pas même l’OED), c’est un mélange du verbe « enisle » = « isolate on or as if on an island », et du mot « aisle » qui signifie « allée centrale d’une église » & connote le mariage religieux (to walk up the aisle with s.o. = épouser qqn). En d’autres termes, il exprime l’isolement + l’union. Une solution d’équivalent en français, peu satisfaisante, mais il en faut une, consisterait à passer par la métaphore du « lit clos ».

« Comme il est doux de s’allonger
Doux de s’embrasser
Là où la grande forêt de pin
Fait un lit clos »

Le « lit clos », c’est la Bretagne & donc le monde celte, comme l’Irlande, et puis, il existe certainement des lits clos en bois de pin (?)…Équivalence défendable un jour d’oral d’agrèg en épreuve de traductologie, mais la question reste entière: comment traduire l’intraduisible?

Bloom dit: à

Fait/Est un lit clos…on verra…

Banni Hill dit: à

Silence assourdissant de Bouguereau.

candom dit: à

« Zoon dit: 30 septembre 2015 à 19 h 20 min
Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. (D)
Et c’est justement là que le bât blesse : les pays occidentaux sont notoirement sous-peuplés par rapport au reste du monde. Il urge de rééquilibrer tout ça en ouvrant toutes grandes nos frontières aux immigrés… »

sinon l’autre possibilité pour rééquilibrer la démographie mondiale ç’aurait été de leur parachuter des cartons pleins de préservatifs…

stanley lubrik dit: à

« Zoon dit: 30 septembre 2015 à 19 h 20 min
Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. (D)
Et c’est justement là que le bât blesse : les pays occidentaux sont notoirement sous-peuplés par rapport au reste du monde. Il urge de rééquilibrer tout ça en ouvrant toutes grandes nos frontières aux immigrés… »

sinon l’autre possibilité pour rééquilibrer la démographie mondiale ç’aurait été de demander aux occidentaux de plus copuler…

lulu ranium dit: à

stanley lubrik dit: 30 septembre 2015 à 19 h 35 min

« Zoon dit: 30 septembre 2015 à 19 h 20 min
Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. (D)
Et c’est justement là que le bât blesse : les pays occidentaux sont notoirement sous-peuplés par rapport au reste du monde. Il urge de rééquilibrer tout ça en ouvrant toutes grandes nos frontières aux immigrés… »

sinon l’autre possibilité pour rééquilibrer la démographie mondiale ç’aurait été de leur refiler des missiles nucléaires pour faire la guerre.

hapax demographique dit: à

« Zoon dit: 30 septembre 2015 à 19 h 20 min
Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. (D)
Et c’est justement là que le bât blesse : les pays occidentaux sont notoirement sous-peuplés par rapport au reste du monde. Il urge de rééquilibrer tout ça en ouvrant toutes grandes nos frontières aux immigrés… »

d’autant que qd le chômage en Europe dépassera les 30% nous aussi nous ferons la guerre comme eux.

on est gagnants sur les 2 tableaux : en plus d’un transfert de personnes c’est aussi un transfert de technologie.

bibendum dit: à

Mais qui tisse le métisse?

« Les pères de la négritude que sont Aimé Césaire et Léopold Sédar Senghor, ont, sur la question du métissage culturel, des points de vue opposés. Le premier refuse tout mélange des cultures, dans lequel il voit une menace, tandis que l’autre valorise cette notion. Lors du premier Congrès des écrivains et artistes noirs, qui s’est tenu à la Sorbonne en 1956, Césaire affirme qu’ «il n’y a de culture que nationale» que « c’est parce qu’une culture n’est pas une simple juxtaposition de traits culturels qu’il ne saurait y avoir de culture métisse ». Cette réticence vis-à-vis du métissa est justifiée par la nécessité de préserver les identités culturelles face à ce que l’ on nomme aujourd’hui la mondialisation et la globalisation. En 1987, Césaire déclare : «Je crois profondément que la civilisation universelle a beaucoup à perdre à réduire au silence des civilisations entières ». L’ objectif est donc de résister à l’ uniformisation, à la dilution, à la disparition des minorités culturelles.
Pour Senghor,  » il faut d’ abord s’ enraciner dans son terroir, sa culture , pour, à partir de là, assimiler, par cercles concentriques de plus en plus large, avec les civilisations, toutes les autres cultures différentes. »
En 1974, il encourage artistes et poètes à  » bâtir la civilisation de l’ Universel qui sera celle du métissage des civilisations différentes ». Le métissage est pour lui l’ avenir. Cette expérience interculturelle produisant une esthétique de la relation est ce qui empêchera à ses yeux l’ uniformisation des comportements et des pensées. »

logique zooniesque dit: à

« Et là souvent l’occident est montré du doigt mais pourtant l’occident ne représente que 1/6eme de la population mondiale. »

soit une démographie « normale ».

mais comme le normal est contraire à la nature zooniesque au lieu de demander au surpopulation de baisser il faut demander aux populations « normales » d’augmenter pour devenir anormalement élevées.

les mystères de la logique zooniesque…

lola dit: à

## Il m’arrive de lire avec plaisir les billets de P.Assouline,et même de lire les posts de ses distingués et joyeux blogueurs.Aujourd’hui je suis tombée sur ce post d’Attila  » Je préfère le joyeux bordel erdélien à l’ennuyeux cénacle compassé édélien ».Il me souvient qu’Attila, sous son vrai nom,participa longuement et fougueusement au blog édélien.Tout lasse, tout casse..
Quant à vous, Clopine à l’aurore travaillée au pastel, rose, bleue, moussue et crémeuse, que vous approuviez joliment cet avis autorisé en ajoutant « cénacle compassé et ne se prenant pas pour de la m. » me semble en accord parfait avec votre statut de Grande Etoile du blog erdélien.Vous montrez là un flair et un odorat infaillibles:non, je ne me prends pas pour de la M. J’aime me prélasser dans des bains parfumés,juste ce qu’il faut pour ne pas épuiser les ressources naturelles de la planète..et puis nous n’avons pas d’ânes à la maison…
Il m’arrive de poster à la fois en RdL et en Edel( que vous lisez apparemment,attentivement) Afin d’éviter votre lassitude, votre énervement, voyons, dites-moi, avec sincérité ,avec ce style voluptueux, crémeux,mousseux qui vous distingue entre mille et fait votre renommée, que dois-je faire pour vous complaire, pour vous éviter tous ces tourments lors de vos prochains et nombreux passages sur le blog édélien?afin que tout ne soit que roses..
Je ne parle ici qu’en mon seul nom , et je serais si heureuse que mes maigres commentaires puissent plaire à Votre Hautesse. Lola ni crémeuse ni rose ni moussue.

caducée dit: à

Zoon heureusement que t’es pas médecin !
avec ta logique, dans un soucis d’égalité, au lieu de soigner les malades tu rendrais malades les bien portants.

et vlan dit: à

lola dit: 30 septembre 2015 à 19 h 48 min

dans les rotules !

Attila dit: à

Oui, lola, j’ai beaucoup aimé participer au blog édélien, mais c’était avant, avant que je n’y soit censuré, empêché d’intervenir brutalement, pour je ne sais qu’elle raison ? Celle d’avoir dit que j’appréciais Christine Angot, je crois ?
Si ce n’était que moi, mais Clopine, WGG, C.P., et bien d’autres n’y interviennent plus, Margotte se fait de plus en plus rare et même Christiane, la si gentille Christiane ne semble plus en odeur de sainteté. Conséquence, les échanges se sont considérablement réduits, à part vous, toujours intéressante, et M. Court, dans le rôle du greffier de service. Et Paul Edel, que j’aime beaucoup, a l’air de tourner en rond, affirmant qu’il ne censure jamais…

arnold dit: à

Bloom
C’est difficile mais joli
il peut arriver de belles réussites de trad

Attila dit: à

Sur la photo du haut, moi j’y ai reconnu (le crâne chauve de) Passou, en prière ou en pleur ?

arnold dit: à

la surpopulation mondiale est un faux probleme
les pleureuses renseignez-vous

Attila dit: à

Intéressant votre dossier « métissage », bibendum, vaste question, en effet.

Chaloux dit: à

Clopine à l’aurore travaillée au pastel, rose, bleue, moussue et crèmeuse… dit: 30 septembre 2015 à 13 h 12 min

En rentrant, ce soir, je lisais la remarquable préface de M. Gérard Joulié, traducteur de la Vie de Samuel Johnson de Boswell, qui vient d’entrer dans ma bibliothèque.
« De lui, on pourrait tirer un bel éloge (…) de l’intolérance, qui n’est après tout, bien souvent, que la réaction saine d’une homme d’esprit qui a trop entendu de sornettes et qui n’en peut plus ».

Aujourd’hui également, le Journal à travers La France et l’Italie (José Corti) De Tobias George Smolett. Les extraits que j’avais lus de ce livre (après la lecture de L’Expédition de Humphry Clinker, Phébus) m’avaient donné envie de le lire intégralement. Smolett, c’est la brutale et hilarante autopsie de tout ce qui se présente à son implacable jugement (et à sa légendaire humeur, qu’on dit mauvaise). Il me semble bien qu’il est mort pendant le voyage.

Hihihi dit: à

Lucas Beauchamp dit: 30 septembre 2015 à 18 h 53 min

Suis allé pour la première fois sur le blogue de Sergio ex-Dexter. Qu’il fasse le joli-coeur pour Cricri d’amour, rien d’étonnant, il est de ces Trissotins qui fondent à la moindre flatterie.

Ça se terminera sans doute comme avec le regretté Di Brazza : dans la fureur et la vaisselle cassée.

Modeste Héponpon dit: à

Bien que pas vraiment clopinophile, « cénacle compassé et ne se prenant pas pour de la m. » me paraît bien dit.

Quand on y poste, si on veut une réponse de tel ou tel, il faut d’entrée afficher des états de service en matière de connaissances livresques à faire pâlir un Pic de la Mirandole qui serait revenu se faire iech sur ce blogue.

Et surtout, si on en veut une du Maître, lui balancer d’abord de l’encens bien christianisé.

D. dit: à

Le prénom Nadine provient du russe nadesdja qui signifie « espérance », ou du prénom arabe Nâdya dérivé du verbe nadaha, « appeler ».

Caractère
Nadine peut sembler calme, voire réservée, mais ne vous fiez pas à son jeu. Sous ses apparences, elle est exigeante, sélective et sensible. Si elle vous adopte, elle vous donnera le meilleur d’elle-même. De nature sociable et accueillante, elle a un grand sens de l’humour et sa compagnie est très agréable. Assez réservée, elle préserve soigneusement son intimité et ne se confie pas facilement aux autres. Nadine est très autonome et ne veut dépendre de personne. Courageuse et sûre d’elle, elle ne se laisse pas abattre par les échecs et ne renonce jamais devant un obstacle. C’est une femme optimiste qui voit le bon côté des choses.

dexterologue dit: à

Sergio ex-Dexter.

Sergio aussi ?

mais qui est donc ce Dexter pour être tous ces gens ? est-il Dieu ?

Widergänger dit: à

Mais mes pauvres petits chéris, un « hapax existentiel », c’est tout simplement une formulation placedebauveauesque pour dire « existence individuelle », unique par définition.

Ce qui m’a fait sourire en écoutant Passou, c’est qu’il est convaincu de savoir que la majorité des lecteurs de son blog ne lisent quasiment jamais les commentaires… alors que rine ne lui permet de savoir si un lecteur de l’article lit ou ne lit pas les commentaires. Rien. Cet entêtement a quelque chose de fascinant.

Widergänger dit: à

Selon Poutine, si les politiciens de l’UE ne se réveillent pas à temps, en moins d’une année l’enfer se déchaînera en Europe.

Widergänger dit: à

J’y crois en vertu de la loi de 1515.

Widergänger dit: à

Paul Edel a banni de son blog tous ceux qui lui apportaient des lectures riches et originales. Son blog est en passe de devenir un « hapax existentiel néantisé »…

Pearl Bock dit: à

En bon ex-maoïste devenu compagnon de route du ménardo-lepenisme il s’extasiait devant la « femme du peuple » défenseur de la race blanche.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 30 septembre 2015 à 21 h 04 min

Cite tes sources, Alba.

Ueda dit: à

J’écris sur la douleur du monde,
Boualem

Et je peins la lumière qui nous manque,
Sansal.

(Hommage à Ben Jelloun)

Ueda dit: à

« Papa Hemingway s’expose (Touite)

Papa…
Horrible.

Jean-Bedel Bokassa devient soldat dans les forces françaises libres,

Surnommé « le soudard » par le général de Gaulle, il fut reçu officielle­ment à Paris en février 1969. Il dit au président français : nous sommes les deux seuls de la France libre à être devenus présidents.

Il se voulait également le père de tous les Centrafricains ; quant à de Gaulle, il l’appelait « papa ».

Un jour, de Gaulle, exaspéré, lui lança :
« Mais cessez donc de m’appeler papa. »
Bokassa : « Oui, papa ».

Ich Bin Enric Marco dit: à

la majorité des lecteurs de son blog ne lisent quasiment jamais les commentaires…

Et la majorité des commentateurs de son blog ne lisent quasiment jamais le billet…

Bibendum dit: à

@Attila,
( Merci de votre attention!)

« Certaines régions du monde sont particulièrement concernées par la question du métissage. En particulier les Amériques et la Caraïbe. Les auteurs antillais sont partagés sur cette question. Roger Toumson, par exemple, voit dans le métissage une mythologie dont «l’un des plus récents avatars […] a pris forme et consistance sous l’ espèce d’une esthétique sans frontières : métissage des races, métissage des langues, métissage des cultures». L’une des fonctions du métissage est pour lui de «brouiller le souvenir », produisant « un discours de l’amnésie volontaire », « de la négation de la contradiction ». S’appuyant sur Aimé Césaire, l’auteur déclare qu’«il faut aujourd’hui encore se défier des illusions lyriques du métissage planétaire ». Dans la logique de Roger Toumson, au regard de l’histoire et du phénomène de tentative de globalisation, le discours du métissage participe de l’idéologie du pluralisme consensuel et de conciliation, entraînant perte d’identité et négation de l’altérité. Toumson voit dans cette relation des éléments en présence plutôt un rapport de forces, une tentative de domination, un processus de dépersonnalisation. Quant à l’idéologie du métissage, elle implique une négation de l’altérité».
Cf. R. Toumson, Mythologie du métissage, puf, 1998.
Edouard Glissant, quant à lui, présente le métissage certes comme le signe tragique de la rencontre de deux cultures, mais aussi comme source possible de richesse. Il défend la thèse selon laquelle le monde se créolise, c’est-à-dire que  » les cultures du monde mises en contact de manière foudroyante et absolument consciente aujourd’hui les unes avec les autres se changent en s’échangeant à travers des heurts irrémissibles, des guerres sans pitié mais aussi des avancées de conscience et d’ espoir». À ses yeux, la créolisation permet une recomposition du paysage mental del’ humanité. «La créolisation [écrit-il] exige que les éléments hétérogènes mis en relation « s’intervalorisent », c’est-à-dire qu’il n’y ait pas de dégradation ou de diminution de l’être, soit de l’intérieur, soit de l’extérieur, dans ce contact et dans ce mélangee.»
Qu’est-ce qui, pour Edouard Glissant, distingue alors le métissage de la créolisation?
Si les effets du métissage peuvent éventuellement être calculés, si le métissage peut être envisagé comme une mécanique, la créolisation, elle, est parfaitement impréviisible. L’imprévisibilité est ainsi présentée comme la valeur ajoutée de la créolisation par rapport au métissage. Pour lui, la créolisation va plus loin que le métissage . Dans la logique de l’auteur, le phénomène de créolisation – qui s’oppose à tout phénomène d’homogénéisation, donc de globalisation – n’entraîne ni perte d’ identité ni renoncement à soi. Glissant part de l’idée selon laquelle il y a relations dynamiques entre les éléments en présence. La créolisation est donc la mise en contact et la synthèse, dans un endroit du monde, d’éléments culturels venus de zones différentes, hétérogènes les uns par rapport aux autres, dont la résultante est une donnée nouvelle, totalement imprévisible. »
D. Berthet

Voir, D Berthet Vers une esthétique du métissage? L’ Harmattan, 2002.
Et son article  » esthétique et métisage » in Dictionnaire d’ esthétique et de philosophie de l’ art A. Colin 2007 pp. 304 à 307.

Sergio dit: à

qui pro quo dit: 30 septembre 2015 à 19 h 04 min
si vous avez un reproche à lui faire par rapport à son blog, faites-le donc sur son blog.

Ha mais oui ! Hon va faire des guerres astérixiennes essetrêmement terribles… Avec Chlorhydric ! Téléféric qui tient qu’à un fil… Le général Electric ! On remplacera la porte par un rideau…

lola dit: à

@Attila/Barozzi.20h02. Les affaires du blog édélien ne me regardent en rien.J’ai bien dit que je ne parlais qu’en mon seul nom.Terminé.

Sergio dit: à

Non mais Paul Morand a écrit qu’on allait tous finir par être des métis… Mathématiquement, i peut pas avoir tort ! Sur toutes les terres émergées même les icebergs… En plus c’est beau, un métis ! Les filles elles en raffolent s’affolent… C’est un plan sine qua non !

Ueda dit: à

L’inéffable D. me fait mener une vie parallèle sur le blog de Paul Edel, où je lis les billets mais ne vais jamais commenter.

Ce qu’il me fait dire est à la limite de la platitude, mais sans être d’une connerie décisive.

Cet homme là est trop bon.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bon, cet harpax protéiforme, en massage linguistique,!…

…vous pouvez passer au suivant, après une demi-heure de dactylo à se protéiformé aux fesses,!…

…çà passera ces engelures de novices,!…aux fesses,!…

…comme disait l’abbé de mon cul,…
…point de répit,…avant une bonne mise en scène bien collante du conscrit,!…

…chemin faisant,…Alice aux pays des merveilles,…à se partager en religions d’alcôves,!…
…un corps sein, aux saints des saints,!…
…il reste des places d’immigrés pieds et poings liés,…
…aux massacres des innocents l’épine en l’air,!…
…participez, participons,!…aux leurres,!…de tout profits,…

…Satisfaction de la confession,…

…Proposez-vous ensuite un véritable amendement de vie, et la correction de vos défauts, quoique légers; choisissez – en quelqu’un de ceux ou vous avez plus d’habitude, pour vous exciter plus particulièrement à vous amender.

…Après, exciter-vous de nouveau à la contrition de vos péchés, et en tirez le motif de l’infinie bonté de Dieu, de vouloir bien vous les pardonner avec tant de facilité.
…Faites vos votre pénitence dans cet esprit, unissant cette satisfaction à celles que Jésus-Christ à faite de vos péchés, lequel seul a pu satisfaire en rigueur à la divine justice; et toutes nos pénitences ne sont reçues de Dieu que par le mérite des siennes.

…au fond retournons à nos églises, pour renouer son porno – rituel aux caméra-cachés,!…ombres et lumières les yeux-bandés,!…

…encore, un autre livre en main,!…
…l’amour entre le genre humain cocul,…
…etc,…etc,…bon dos,…

…jouez avec les mots et l’esprit, pour en mettre son mode au pieux, du vit lézard aux billets vert, et d’autres avec écus sonnants et trébuchants,…tous des miséricordieux aux herbes à se planter en pot,!…etc,…
…un choix à s’abstenir,…

Widergänger dit: à

Gobineau, De l’inégalité des races humaines :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k650519/f31.image.r=Essai%20sur%20l%27inégalité%20des%20races%20humaines.langFR

On y lit (Bibliographie) :

« Le coup d’Etat de 1851 ne modifia pas sa situation. Il ne l’accueillit pas avec le même déplaisir que le firent ses amis. Il avait un certain goût pour la force, et la basse et féroce populace métisse des grandes villes lui inspirait un profond dégoût. »

« basse et féroce populace métisse des grandes villes », autrement dit les Juifs…On se croirait à l’exposition « Le Juif et la France », en 1941, au Palais Berlitz… À part ça, il paraît que M. le Comte de Gobineau n’était nullement antisémite…

Widergänger dit: à

Un tsunami de 6 millions de réfugiés s’apprête à déferler sur l’UE début 2016 : cela détruira son identité sociale, ethnique et religieuse.

Cette prédiction apocalyptique n’est pas le scénario d’un nouveau film catastrophe, mais la synthèse de prévisions émanant de différents services de Renseignement, élaborée par plusieurs agences de l’UE et soumise à l’attention d’un président du Conseil européen de plus en plus inquiet : Donald Tusk.
http://www.dreuz.info/2015/09/29/la-turquie-va-nous-noyer-sous-six-millions-de-refugies/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29

Bloom dit: à

Merci, arnold.
Bien à vous.

Lazarillo dit: à

Un ancien de la RdL m’a fait parvenir la chose suivante, publiée chez Passou, me concernant, et concernant MàC et nos rapports : « L’histoire de Màc et de Lazarillo est elle aussi une sorte de mythe de la confraternité bloguesque. La pauvre vérité, c’est que le pauvre Lazarillo a depuis lors un trou dans le crane (au front), une erreur des chirurgiens… et que son cerveau risque de fuir par là… sans aucun ordinateur en récompense de la part de Màc, un grand fabulateur, le plus grand fabulateur de la Rdl sans aucun doute, un type faux et dangereux. Voilà la sinistre vérité.“ Cela émane de Michel Alba, Juif imaginaire et maître imposteur et fabulateur, comme Enric Marco du roman de Cercas. Me concernant, ce n’est pas bien grave, cet abruti est parvenu à me faire rire tellement c’est énorme. Je dirais uniquement que si les chirurgiens m’ont laissé (un peu) cabossé il y a plus de 7 ans, le cerveau est intact et ne fuit pas. J’ajouterai que même (un peu) cabossé je suis plus agréable à regarder que le sinistre Alba. Là où son commentaire est pourri c’est quand il s’en prend à Montaigne qui, je le sais, ne peut pas se défendre parce que son éminent papa est intervenu pour qu’il soit interdit de Républiqe des Livres. C’est comme ça. La dernière fois que je l’ai vu c’était en septembre 2012, j’étais allé lui amener du jambon “bellota”d’Espagne, et il n’allait pas bien, il décrochait. Montaigne m’est toujours apparu comme un garçon fragile, en manque cruel de reconnaissance et d’affection parentale, surtout paternelle. Il avait (et continue probablement d’avoir) des problèmes cardiaques. Quand il était hospitalisé, à Bobigny, Saint-Denis ou Montreuil, ses parents et son frère ne lui rendaient pas visite, sa femme et ses enfants, à peine. J’étais le seul qui était fidèle au poste. Et quand il sortait c’était moi qui allait le chercher en voiture. Pour lui, j’étais, je crois, comme un grand frère et malgré sa supériorité disons intellectuelle (culture, érudition) j’avais sur lui un certain ascendant. Il m’écoutait, je parvenais à le raisonner, mais sa détresse était telle qu’il aurait fallu une présence constante. Il avait divorcé, et, selon son épouse qui m’écrivait, il ne se comportait pas comme il aurait fallu. Je n’ai pas trop cherché à savoir, ce n’était pas mes oignons. Je sais seulement qu’à partir de fin 2012 sa famille absente jusqu’alors, l’a repris en main et a déclaré la guerre à son ex-épouse. J’ignore dans quel état psychique il se trouve actuellement, à l’évidence il est sous tutelle familiale. Mais quel que soit son état (que l’abruti Alba ne connaît pas plus que moi), Montaigne était (jusqu’à ce que je le perde de vue) un être adorable et généreux en dépit de son instabilité émotionnelle. Toute ma famille l’adorait. En écrivant ça, Alba a chié sur lui. C’est infâme mais ce n’est pas surprenant, la seule chose que son cerveau malade produit, c’est de la merde.
Ah oui, je voudrais dire à Alba, s’il me lit, que grâce à l’hôpital et les réparations financières je me suis payé un magnifique iMac 27 pouces. Enfin un engin à la hauteur de mes capacités cérébrales…

Bloom dit: à

6 milllions sur 508, c’est un peu plus de 1%, donc négligeable. Beaucoup de pays européens ont une démographie en berne, qui obère leur avenir. Après un solide tri entre réfugiés politiques et autres cas, on devrait pouvoir absorber cette population, qui saura très bien ce qu’elle devra au pays qui leur ont sauvé la vie.
Pour la petite histoire, nous hébergeons depuis 2 ans dans notre appartement une famille pakistanaise avec 3 enfants qui a tout quitté en 15 jours pour cause de menace de mort. Ils ont débarqué avec leurs 5 valises pour refaire leur vie en France. L’an dernier, l’aîné a remporté le premier prix du concours d’anglais organisé par l’inspection académique. Les 3 enfants parlent déjà couramment français. Le père a obtenu un CDI et la mère suit une formation d’esthéticienne. Tous feront de très bons Français, et de bien meilleurs citoyens que bien des crétins qui ont reçu la nationalité en héritage.
Mes arrière-grands-parents sont venus pareillement, chassés par les progroms de la fin du 19e, de Russie & Roumanie. « Mémé Goldstein », une de mes arrière-grande-mère originaire de Bucarest, n’a jamais maitrisé l’usage du genre « ma fils est fou » disait-elle de mon grand oncle, qui arborait fièrement un nez de boxeur tant il aimait se bigorner avec la bande de la rue Championnet dans le 18e arrondissement de Paris…

Lazarillo dit: à

Allez, puisque je suis de passage, un mot sur le sujet du billet, ce qui fera un peu tache sur la plupart des commentaires qui s’en désintéressent. Je n’ai pas lu le bouquin, j’avais lu Les soldats de Salamine qui ne m’avait pas emballé. J’ai failli l’acheter cet été en Espagne et puis je me suis dit à quoi bon consacrer un bouquin à un imposteur, un papier dans un quotidien aurait suffi. Car enfin, ce bonhomme, Enric Marco, vieillard de 94 ans, n’a tué personne, il ne s’agit tout de même pas d’un ancien nazi planqué que l’auteur aurait débusqué, uniquement d’un pauvre type. Et j’ajoute, que ce genre de biographie, comme celle de Limonov par Carrère, m’ennuient. Je leur préfère les vraies fictions.

JC..... dit: à

C’est sympathique de relire ces revenants merveilleux comme Lazarillo, des vieux de la vieille, un ami de Wider et de MàC, sortis dont on ne sait où … et qui des années plus tard remettent les pendules à l’heure !

Dans leur propre fuseau horaire, comme bien entendu !

Car chacun ne vit que dans son fuseau mental, puisque nous savons bien que le métissage des fuseaux horaires, ça ne marche pas !

Soit le bienvenu, compère …

JC..... dit: à

On peut vivre heureux avec des trous dans la tête ! Je les ai compté : j’en ai 5 visibles, tous bien utiles….

JC..... dit: à

Bloom, un charmant garçon, confond réfugiés et migrants : normal, il est au service de l’Etat Socialiste, spécialiste de l’inutilité incompétente et utopique …

C’est ce que j’admire, chez ces gens là, l’intelligence au service de la confusion.

JC..... dit: à

J’ai attaqué 2084 en 2015.

JC..... dit: à

J’en veux aux féministes de la grande époque de la libération de la femme en Occident de se taire effrontément, aujourd’hui, alors que de plus en plus, circulent dans les rues leurs sœurs emmaillotées du haut en bas de façon infantile par des barbus goguenards !

Courageuses, les féministes, sur les plateaux TV, mais pas téméraires, ni pédagogues du combat pour l’égalité, hormis une ou deux exhibitions des chanteuses de cabaret topless … vite oubliées.

Une esclave conjugale bâchée, gantée, par 45° au soleil de la plage, le barbu en string à ses cotés, la marmaille qui dans quelques années reprendra la pratique … ça devrait faire réfléchir.

Hélas, la pêche aux voix fait que l’on rechigne à marquer sa désapprobation, et que l’on s’accommode de ce crime intolérable : oublier le B.A. BA des droits de l’homme, et de la femme en Europe !

JC..... dit: à

Quittons nous sur une bonne nouvelle concernant la gestion de notre cher vieux pays :

« Budget 2016 : toujours plus de fonctionnaires
S’il fallait un signe, ce serait celui-là. Dans le touffu projet de loi de finances 2016 présenté ce matin par le gouvernement, un chiffre crève les yeux : l’an prochain, la fonction publique d’Etat comptera 8.304 fonctionnaires de plus.

Loin, donc, de la promesse de François Hollande de stabiliser les effectifs publics.

Très loin, surtout, du – léger – mouvement de baisse engagé par son prédécesseur avec la décision de ne pas remplacer un agent sur deux lors des départs à la retraite.

Symbole parmi d’autres de l’incapacité de ce gouvernement à engager une baisse offensive des dépenses publiques, ce mauvais signal colore un budget placé sous le signe du trop peu et surtout du trop tard. » (Les Echos)

No comment.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 1 octobre 2015 à 2 h 06 min

« On y lit (Bibliographie) : »

« Bibliographie »? Vraiment?
Ce pauvre Alba lit deux lignes de travers. Immédiatement après cette délicate opération, il sait tout. C’est inné.

la vie dans les bois dit: à

Bloom, vous ne devriez pas trop être surpris, si vous lisez les commentaires, que des nationaux identitaires et xénophobes fassent une lecture de biais du dernier livre de B. Sansal.
______________________________

Ce qui est interessant dans la création littéraire des commentaires de ce billet qui traite d’une imposture perverse, c’est de voir se dérouler le possible scénario d’un film  » what about », où deux ou trois des protagonistes ont vécu une part de l’histoire d’un personnage- comme on nous l’a appris dans le billet il faut faire la distinction entre personne et personnage-

(c’est un peu comme une petite partie du livre « Les prépondérants » de H. Kadour, dernière lecture en date, dont je m’inspire librement)

Dans un bar littéraire virtuel, en liaison quantique avec d’autres établissements du même genre, des clients matent une vidéo sur l’écran, dans l’arrière salle.
Une des habituées, vieille directrice de cour d’école qui dans son coin, se pinte de désespoir au souvenir de son autorité disparue, lançant parfois tout à trac des extraits de poèmes qu’elle lit maintenant fervente à l’église, s’est souvenue que le patron du bar avait tourné dans une production bollywoodienne, financée par des prépondérants.
Pour changer un peu l’ambiance, qui tournait aux discussions politiques de comptoir entre quelques alcooliques indéboulonnables, elle glisse dans la machine hightech, le film dont tout le monde avait entendu parler, monté un an plus tôt.
Ecran plasma, production youtube. Sur une estrade, un orateur comme un pâtre grec, armé de pierres lit un pachemin dont les bonnes feuilles s’envolent.
Les clients ebahis, sortant de leur torpeur comprennent que l’orateur grec est en train de raconter une fable, où ils se reconnaissent tous.
Entre alors un prépondérant et son fantôme plus prépondérant que les autres et commence à critiquer la fable qui se déroule sous ses yeux. Non, clame-t-il, Fatty n’était pas un gars plein d’humour et de culture. C’était un gros tas, méchant qui cachait sous de la truculence rabelaisienne des failles monstrueuses et des goufres amers. Un gars dangereux.

Scène suivante
Les clients désoeuvrés se cherchent querelle à propos d’une parabole biblique qui cause de semailles et moissons, à eux qui ne foutent jamais les pieds ni à l’église ni aux champs, ce qui déclenche l’ire d’une paysanne sortie de l’école avant l’heure. La paysanne n’a pas grand chose à dire sur Fatty. Il l’a bien harcelée comme tout le monde ici, mais il bouffe du cochon, comme elle, et puis il savait la faire fermer à ceux qu’elle déteste. Elle en veut au patron de ne pas assez reconnaître qu’au milieu de ses ânes, elle est plus photogénique que les autres.
Le gars du MI traque lui,la corruption du récit fabuleux le concernant, ému aux larmes de découvrir la triste histoire de Fatty. Et s’épanche sur le vicissitudes de son hapax existentiel, songeant à tous ces kairos qu’il a laissés filer sans pouvoir les choper à temps.

La nuit suivante, alors que le film youtube tourne en boucle sur l’écran, entre furibard l’ami de Fatty, celui qui a le cerveau qui a débordé. Prévenu par un autre client grâce à son ordi dernier cri, que le film faisait du grabuge, il tient à donner le dernier coup de grâce. Oui! Fatty aimait bien le jambon et la saucisse. Oui, Fatty s’est retrouvé tout seul avec lui dans la camionnette qui sert à transporter des jambons lorsqu’il est sorti de l’hôpital. Non, il ne sait pas trop ce qui s’est passé entre Fatty et sa famille.

Mais il veut le faire savoir parce qu’entre prépondérants, l’important: c’est d’être pesant.

Clopine vespérale et de retour dit: à

Lazarillo, si jamais vous rencontrer Màc, saluez-le de ma part. Il a eu, à mon égard, la gentillesse de m’envoyer à ses frais un coffret de 6 cd, dont il ne voulait plus, représentant les deux premières années des cours d’Onfray à l’université populaire, dont j’avais loupé l’audition l’été sur France Cul. C’était ainsi, avec lui : la rudesse langagière la plus débridée, et une sorte de délicatesse qu’on n’a jamais plus revue par ici…

JC..... dit: à

Revenant d’un merveilleux jogging sur plage et pinède, ciel couvert, solitude, je constate que Dame Anastassoulinette, une bonne copine de boulot, a encore taillé au ciseau maléfique le cochon de commentateur dans lequel je vis, à l’étroit, depuis tout petit.

Quelle malice ! Combien différente de la lourdeur d’autres censeurs attardés travaillant à la masse …

Ainsi, on ne saura pas qu’évoquer « Strange fruit » peut être considéré comme un appel au meurtre par le meilleur (expatrié) d’entre nous … une « tronche de pastèque » comme on dit dans notre milice identitaire xénophobe avinée, écumant pour l’instant les bars afin de les débarrasser de stock de pastis excédentaire … !

JC..... dit: à

« C’était ainsi, avec lui : la rudesse langagière la plus débridée, et une sorte de délicatesse qu’on n’a jamais plus revue par ici… » (Clopine, évoquant l’image idéale de MàC en Saint Sébastien enkalachnikové)

Ne soyez pas modeste, Clopine, on ne vous croirais pas !

Grâce à vous, très chère, nous avons la chance de retrouver cette « sorte de délicatesse » dans vos délicats propos, si bien cousus de beau fil blanc, si agréables à goûter du bout de nos lèvres avides, en manque d’élégance … !

arnold dit: à

Bloom dit: 1 octobre 2015 à 3 h 51 min

‘Lire la crise des réfugiés avec Hannah Arendt
Dans les années 30, on a vu apparaître une nouvelle catégorie de personnes, les « sans-droits », privées de droits politiques et juridiques. Ce fut le prélude à leur liquidation physique par les nazis…
http://www.letemps.ch/opinions/2015/09/30/lire-crise-refugies-hannah-arendt

comme à la récré dit: à

30 septembre 2015 à 22 h 01 min
« la majorité des lecteurs de son blog ne lisent quasiment jamais les commentaires…
Et la majorité des commentateurs de son blog ne lisent quasiment jamais le billet…
D’où l’entente cordiale qui règne en ces lieux
vous ne lirez jamais d’insultes ni de procès d’intention de petits et gros minables venus faire le coup de poing histoire de montrer un peu qui est le plus fort

comme à la récré dit: à

30 septembre 2015 à 22 h 01 min
« la majorité des lecteurs de son blog ne lisent quasiment jamais les commentaires…  »
« Et la majorité des commentateurs de son blog ne lisent quasiment jamais le billet… »

D’où l’entente cordiale qui règne en ces lieux
vous ne lirez jamais d’insultes ni de procès d’intention de petits et gros minables venus faire le coup de poing histoire de montrer un peu qui est le plus fort

Phil dit: à

Lazarillo enfile ses rondelles de chorizo durant la Semaine Sainte en Espagne. ça conserve et permet de juger Semprun à sa juste valeur. Comme sur l’auteur du jour, « la cour effeminée des Français » peut faire confiance à l’avis de Lazarillo. olé.

Siècles de Siècles dit: à

« petits et gros minables venus faire le coup de poing histoire de montrer un peu qui est le plus fort »

Je parlerais plutôt d’utiles exorcistes.

apparemment dit: à

un être adorable et généreux en dépit de son instabilité émotionnelle.

Abstraction faire de l’énormité de ses débordements, il semblait avoir une certaine noblesse et on regrette ses interventions culturées et son humour hélas trop rares – bouguereau fait trop le mec aviné

Attila dit: à

« lola dit: 30 septembre 2015 à 23 h 30 min
Terminé. »

Fallait pas commencer alors, je n’ai fait que vous répondre.
Vous participez à un blog sur lequel vous ne voulez pas voir ce qui s’y passe ?

zouz dit: à

« je suis plus agréable à regarder que le sinistre Alba. »

On croirait lire les infantiles daaphnée et demeuré de pq ! (devraient envoyer leur photo, ce serait plus simple puisqu’ils ont à ce point besoin de se rassurer !!)

la pesanteur et la graisse dit: à

Que ceux qui ont lu plus de cinq lignes du commentaire de 7h55 lèvent la main.
Si peu, vraiment ?
Ouf, on se sent moins seul.

Zoon dit: à

Le journaliste du « Temps » me paraît faire un usage pour le moins ambigu des analyses d’Arendt sur la crise des réfugiés des années 30. il est peu probable que les conditions qui ont fait des réfugiés de cette époque le gibier des nazis se reproduisent en Europe. Cependant il est clair que le non-statut de « sans-papiers » fragilise davantage des gens auxquels il urge de donner les moyens de s’intégrer dans les meilleurs délais. A cet égard, l’initiative personnelle dont nous fait part Bloom n’est pas seulement émouvante et belle, elle est exemplaire.

zouz dit: à

« Je parlerais plutôt d’utiles exorcistes. »

vous êtes impressionnable

arnold dit: à

 » il est clair que le non-statut de « sans-papiers » fragilise davantage des gens auxquels il urge de donner les moyens de s’intégrer dans les meilleurs délais.  »

c’est clair !

Attila dit: à

Hier, il m’a semblé voir un commentaire signé MàC, si c’est bien lui, qu’il frappe trois coup !

la vie dans les bois dit: à

à 9 h 19 min
uhuh, tu n’étais pas dans le casting, ni dans la vidéo.
Tu as joué un rôle mineur dans cette fable, trop anecdotique: celui qui met en doute un appel au centre 15.

Mais c’est très bien que aies déjà lu les premières lignes du 07h55; là, tu es concerné.

JC..... dit: à

« A cet égard, l’initiative personnelle dont nous fait part Bloom n’est pas seulement émouvante et belle, elle est exemplaire. » (Zoon)

Cela m’a ému aux larmes. Cette famille pakistanaise recueillie… J’ai donc décidé qu’à Porquerolles nos familles vont accueillir chacune un couple de réfugiés Chinois, fuyant le capitalisme nouveau qui règne à Beijing.

Nous leur achèterons à chacun, pour faciliter leur insertion professionnelle, une machine à coudre moderne ! Certains sont professeurs, mais peu importe, sous Mao ils partaient aux champs et n’en revenaient plus…

Logés dans nos vastes caves, protégés de l’ardeur du soleil par d’étroits vasistas décorés de barreaux en fer forgé, nous testerons leur capacité productive, un an ou deux.

Si elles sont avérées, nous installerons toute la troupe dans un vieil hangar désaffecté de la Royale, c’est tout de même plus sympa que chacun dans sa cave !

Peut être même accepterons nous qu’il aient des enfants ? On en discute au bar …

la vie dans les bois dit: à

J’ai croisé Boualem Sansal, l’autre jour, dans l’escalier d’un château. Simplement comme je n’avais pas lu son livre, hormis une critique littéraire, ce fut comme si j’avais pris l’escalier de Chambord.

Phil dit: à

Bien mauvais Gag d’avoir banni le commentateur màc du prestigieux blog à passou. Ce fut un des rares contributeurs à savoir parler la langue de blog.
Espérons que tkt émerge aussi de la mouise. Pauledel se soigne à la grappa, c’est un moindre mal. Ses notules et critiques n’ont jamais été publiées alors que la populace est condamnée à lire Angot.

JC..... dit: à

Zboub 9:19
Pour répondre à la demande, je viens de donner l’ordre d’imprimer 1000 photos de votre serviteur, accessible pour la modeste somme de 0,99 euros.

Cependant, je mets en garde les personnes fragiles !

J’en ai envoyé une, splendide, à TKT qui, depuis, ayant fait un retour sur lui-même dans un miroir cruel, est devenu dépressif.

Il se tord de douleur dans un ashram népalais peu chauffé et laid…

Pour Daaphnée, s’adresser à son confesseur personnel, le vénérable Zhu.

la vie dans les bois dit: à

Phil, pouvez-vous préciser, pour ceux qui n’étaient pas branchés pendant quelques années,- j’en suis- à quel moment est suvenu ce que vous appelez le gag du « bannissement » ?

Montezuma dit: à

Tous feront de très bons Français, et de bien meilleurs citoyens que bien des crétins qui ont reçu la nationalité en héritage.
____________________

Belle illustration du racisme post-moderne en vogue aujourd’hui, de Jacques Attali (le griot judéo-sénégalais) à Terra Nova. Célébration inconditionnée de l’étranger trismégiste au détriment de l’indigène qui gène et dont il s’agit de se débarrasser au plus vite afin de précipiter l’avènement du Métis Universel, rédempteur des crimes de l’Occident raciste (style Obama). Les migrants sont les conquistadores pleurnichards du XXIe siècle, et nous autres Indiens d’Europe sommes réduits au silence et à l’impuissance par un poignée d’imbéciles qui croient y trouver leur profit.

Très utile ce petit topo sur le métissage. On ne dira jamais assez que les vues de Césaire, Glissant, Confiant, Chamoiseau sur la questions sont très loin du chantage aux droit-de-l’homme d’un Edwy Plénel prétendant – l’imposteur ! – parler en leur nom.

Phil dit: à

Lavie..des blogs est une longue traversée des fleuves. Les trouvailles de la langue de màc en blog étaient considérables. Il y a plus de cinq ans..?
La mère du père à màc (oui il faut suivre) gardait la sapin de noël avec ses boules guirlandes jusqu’au mois d’août.

JC..... dit: à

Pour bannir MàC de ses droits, il faut qu’il soit sous tutelle.

Mauvaise nouvelle pour ce pauvre bougre. En l’absence de connaissance du « dossier »… soyons prudents, fermons nos gueules et attendons.

Lucien Bergeret dit: à

@ la vie dans les bois pour ce qu’Elle a écrit 1 octobre 2015 à 7 h 55 min

Merci, La Vie!

la vie dans les bois dit: à

Phil, vous avez tort de prendre la lecture d’Angot à la légère…

JC..... dit: à

Monsieur Montezuma,
J’apprécie hautement Edwy Plenel !

Au moins autant, si ce n’est plus, que d’autres stars célèbres : Buster Keaton, les frères Marx, Louis de Funès, Fernandel, le sergent Garcia, Papy Zoon, Mamy Brayonna, et par dessus tout …. la Ruine du Quai d’Orsay, le Lancelot du sourire niais… Laurent le Magnifique !

Phil dit: à

Lavie, Angot se soigne en s’éditant, la postérité vous donnera peut-être raison.
En attendant, le prestigieux blog à passou a beaucoup perdu avec le départ du màc, dont les commentaires ont sombré dans les limbes numériques envahis de têtes creuses.
Je vous quitte, mon masseur arrive.

JC..... dit: à

Je vous quitte, à regret comme toujours, mais fier du devoir accompli ! Ma masseuse arrive.

sniff dit: à

Phil inconsolable de l’absence de son dieu –

Passou dit: à

Répétons-le une fois de plus : c’est sa famille qui a interdit Mac de blog il y a des années. Et au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, il est revenu à maintes reprises ici cette année soit sous son pseudo soit sous d’autres.

bouguereau dit: à

lassouline c’est un thérapeute attation

DHH dit: à

@wiederganger @lazarillo et ..les autres
L’échange entre Widerganger et Lazarillo m’ a mise mal à l’aise en ce qu’il se trompe de registre , et méconnaît ce qui m’est apparu depuis toujours comme une des règles de bienséance de ce blog : A l’abri anonymisant d’un pseudo chacun ne livre de lui dans ce blog que ce qu’il souhaite faire connaître, de vrai ou…. de faux .
Nous avons tous, à travers les commentaires brillants du temps où il venait sur la RDL, une image de Montaigne à cheval, celle qui apparaissait en filigrane dans ses post, à partir des points de vue qu’ il y développait, du style de son écriture et des bribes qu’il acceptait d’y semer ça et là sur l’homme qu’il était dans sa vie ordinaire .
J’estime que nous n’avions pas le droit d’en savoir plus ici , et c’est pourquoi le déshabillage auquel procède Lazarillo me gêne.
A Lazarillo je voudrais dire aussi que si le Salamine de Cercas m’avait laissée sur ma faim comme lui ,j’avais trouve remarquable la dissection d’un moment politique à laquelle il se livre dans Anatomie d’un instant .
Je vais donc lire son nouvea

bouguereau dit: à

Je parlerais plutôt d’utiles exorcistes

c’est un peu ça..phil préfère les masseurs a pogne calleuse aux gonzesses

bouguereau dit: à

On peut vivre heureux avec des trous dans la tête ! Je les ai compté : j’en ai 5 visibles

gaffe..on va croire que tu caches les autres avec un calbut..ça fait cheuloux

bouguereau dit: à

– bouguereau fait trop le mec aviné

tien le vla chtement mon larbin qui fait des frais de conversation au lieu dbosser

la vie dans les bois dit: à

Mais on l’avait tous remarqué. Mais on fait comme les prépondérants, on fait comme si on voyait rien…

gerard dit: à

DHH « le déshabillage auquel procède Lazarillo me gêne. »

Idem – (Vous le dites avec délicatesse

Passou
on a en effet reconnu le fameux Personnage de tragi-comédie, malgré ses oripeaux de clown aviné aux borborygmes tonitruants

bouguereau dit: à

la majorité des lecteurs de son blog ne lisent quasiment jamais les commentaires…
Et la majorité des commentateurs de son blog ne lisent quasiment jamais le billet…

faut être sincère et vrai dans les détails pour pouvoir contrefaire le général..comment voir dans les stats qui qui lit l’un ou lot vu qu’faut dévlopper les commentaires pour lire l’entièreté du billet..

la vie dans les bois dit: à

J’ai l’impression que Fatty est maintenant devenu un personnage de Carrère. Celui qui s’est rasé la moustache et son entourage, qui continue de mater la vidéo sur youtube, ne voit pas le changement.

bouguereau dit: à

Comme j’aurais aimé qu’il y ait eu un mot, rien qu’un, pour les intervenautes qui ne sont jamais, eux, violents.

.. haa tu vois..bonne clopine..mais jme souviens dlavoir vu la vidéo et je t’interdis bonne clopine de penser que cet air de consternation de lassouline quand il prononce « trouillefou » ne fait pas montre dun male courage..

bouguereau dit: à

bon ben voilà..ces posts vont s’autodétruire pour cause d’illégalité crasse..avec moi c’est toujours de l’archi frais les gaziers..allez tchouss

Le secrétaire personnel de JC..... dit: à

mon patron se conduit de plusse en plusse comme un vrai petit trou d’anusse

bérénice dit: à

Daaphnée, s’adresser à son confesseur personnel, le vénérable Zhu.

Reamarquons que nos vénérables psychanalystes ont depuis longtemps déjà remplacé nos non moins vénérables confesseurs qui depuis des temps immémoriaux au temps de leur fréquentation assidue remplissaient la mission d’avoir à enregistrer les ouailles pénitents en confidences repentantes et à les exonérer, sous couvert du secret du confessionnal, des péchers avoués dans le secret des confessionnaux . Il est notable que de nos jours, fautes avouées cryptées ou non obtiennent le pardon en suivant le précepte en vigueur stipulant que faute avouée, à moitié pardonnée, automatique sans qu’il soit plus besoin d’en passer soit par des instances religieuses ou d’un autre acabit sous pretexte que fautes avouées et donc révélées rejoignent la lumière des choses acceptables puisque dites et ainsi propulsées dans le digne de chemin de l’honnêté intellectuelle et morale du franc aveu public qui n’admet pas plus le mensonge que l’omission ou la falsification qui pourtant ne leurrent que ceux qui y trouvent un intérêt à défendre pour rassurer et sassurer leur position d’inattaquable d’indélogeable garants des valeurs en cours de ce monde déliquescent voire délinquant.

Tite..... dit: à

Confesser des fautes, Bérénice ?
Mais quelle idée !

Il n’y a plus de fautes… depuis longtemps !

Lucien Bergeret dit: à

JC….. dit: 1 octobre 2015 à 10 h 51 min
« ……………Bergeret qu’est mort et enterré »

Comment l’avez-vous su?

bérénice dit: à

Bref préférez à toutes ces édifiantes lectures qui ne parviennent qu’à consolider d’innombrables malhonnêtes mais lettrés et de ce fait parés pour répondre des immanquables attaques qui leur seront adressées armés d’un bouclier assemblé en autant de références livresques qui leur serviront de paravents de pointes et de flèches offensives quand elles ne seront pas méprisantes à l’endroit de eux qui démunis n’auront pas connu le loisir ou l’étude à se concocter une si savante intellectuelle arme offensive et défensive. Et comme chacun d’entre vous en a connaissance, le savoir qui confère et consolide le pouvoir reste à ce jour peu ou prou entre les mains des mêmes qui perpétuent l’élégante tradition de défendre avant tout l’intérêt d’un héritage légitime avec quelque ouverture sur des ressortissants issus d’un autre monde que celui de la bourgeoisie petite ou grande jusqu’à l’aristocratie qui en élan solidaire consolide ses pouvoirs acquis de longue date. Que les autres dans leur grande majorité continuent d’espérer en un progrès social ou aillent se faire cuire trois œufs en guise d’occupation .

Widergänger dit: à

Je ne répondrai pas aux insinuations spécieuses de Lazarillo, un type parfaitement intolérant et antisémite.

Je suis un Juif imaginaire en effet tel que l’a défini Finkielkraut et j’en suis fier. Mais ce malheureux imbécile est parfaitement incapable de comprendre ce que cela signifie.

Sinistre sire !

bérénice dit: à

L’inavouable sous peine de sanctions, discrétion confine jusqu’au secret ou à la censure, c’est comme vous voudrez.

bérénice dit: à

Et encore, le silence ne suffit pas, il faudrait aussi que certains disparaissent tout bonnement. Fort heureusement nous ne vivons pas encore sous un régime à la Poutine. Ici pas de tabou.

Bloom dit: à

bérénice dit: 1 octobre 2015 à 11 h 43 min
« Et encore, le silence ne suffit pas, il faudrait aussi que certains disparaissent tout bonnement. »

Appel au meurtre !
J’appelle la Ministre.

la vie dans les bois dit: à

Phil, si le masseur est thaïlandais, il peut vous casser les reins. C’est pour cela, qu’il faut préférer le shiatsu. C’est beaucoup plus doux.
C’est dommage que votre regret de ce qui a été et n’est plus, du blog, se mue en un ressentiment aveugle et disproportionné.

Que vous ne lisiez pas Angot, c’est une chose, qu’elle n’écrive pas pour la postérité, qu’elle n’écrive pas non plus pour se soigner, ne méritent pas deux lignes sur un blog.
En revanche, la lecture de ses textes, la plupart dans le registre auto-fiction, comme le dernier, est remarquable, en ce sens qu’il permet de mobiliser une vigilance du lecteur.
C’est comme des hapax en poésie, des phrases clé, en ce sens déterminantes, ne sont dites qu’une fois. Vu sous un autre angle, c’est aussi un peu, un codage de Turing.

Et pour ce qui vous fait manifester ce qui apparait comme du dépit, nous avons tous les deux- permettez cette association littéraire, le temps d’un post- un morceau d’un puzzle. Ils sont comme des hapax. Sauf que si je vous donne le mien, et que vous me confiez le votre, nous ne saurions chacun le placer, à leur unique place et à aucune autre.
De nombreux échanges l’ont prouvé, déjà.
C’est votre rappel littéraire de 9h55, qui m’oblige à vous le préciser.

Le secrétaire personnel de JC..... dit: à

11 h 51, message transmis au vrai Eric Reinhardt pour avis

Widergänger dit: à

Apparemment ce blog fonctionne comme la médecine psychiatrique. Les proches d’un intervenaute ont le droit de le faire bannir du blog, comme on a le droit de faire enfermer un proche. La justification de Passou qui se dédouane de ses responsabilité sur le père de Màc est parfaitement cynique !

la vie dans les bois dit: à

le poltergeist invente ce qui n’a ni été dit, ni écrit.

Widergänger dit: à

Je suis d’accord avec ce que dit DHH. C’est bien pourquoi je m’étais bien gardé de rien dire au sujet de la vie personnelle de Màc. Le commentaire de Lazarillo est à cet égard aussi parfaitement dégueulasse. Il n’a pas seulement un trou dans le crâne…

gentil dit: à

Je suis un Juif imaginaire en effet tel que l’a défini Finkielkraut et j’en suis fier

c’est drôle, tout le propos de Finkielkraut était justement d’en finir avec cette fierté puérile et cette ostentation déplacée qui polluent la mémoire et l’identité juives. Vous montrez là que vous n’avez pas compris grand-chose à son livre, qui est d’une grande honnêteté. Mais enfin, vous devez avoir si peu de raisons d’être fier de vous qu’on vous laisse volontiers celle-ci.

Attila dit: à

« comment voir dans les stats qui qui lit l’un ou lot vu qu’faut dévlopper les commentaires pour lire l’entièreté du billet.. »

Bien vu le boug, Passou doit se fier à quelques amis complaisants qui l’assurent de ne jamais lire les commentaires pour lui faire plaisir.
Au fait, tu es ou tu n’es pas MàC, tu désobéis à ton grand petit papa ?

Bloom dit: à

Bloom dit: 1 octobre 2015 à 11 h 54 min

bérénice dit: 1 octobre 2015 à 11 h 43 min
« Et encore, le silence ne suffit pas, il faudrait aussi que certains disparaissent tout bonnement. »

Appel au meurtre !
J’appelle la Ministre.

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Ce post imbécile n’est pas de moi. Facile à vérifier avec les adresses IP & mail.

flash meteo dit: à

Les amabilités continuent de pleuvoir

Attila dit: à

Jadis, quand Lazzarillo paraissait, Abdel arrivait au galop !

Bourrel dit: à

A cheval ?

Bon dieu ! mais c’est bien sûr : Abdel serait Montaigne à Cheval ? Incroyable …

geo dit: à

« J’estime que nous n’avions pas le droit d’en savoir plus ici , et c’est pourquoi le déshabillage auquel procède Lazarillo me gêne. »

DHH, Lazarillo aurait donc du laisser sans réponse les affirmations de WG?

Bien que de gauche, Lazarillo m’a laissé le souvenir d’une grande honnêteté intellectuelle. Il manque au blog.

geo dit: à

« Classement des universités : un seul établissement français dans le Top 100 mondial »
(Figaro.fr)

Contre deux l’an dernier…(neuf allemandes cette année par exemple).

On va encore nous expliquer que c’est la faute aux critères, qui ne sont pas les bons…la faute de l’arbitre comme d’hab…

Toute la question est là dit: à

« Ce post imbécile n’est pas de moi. » (Bloom)

… cependant tout le monde y a cru. Tragique. Et signifiant !…

bernadette dit: à

‘grande honnêteté intellectuelle. ‘

rien de plus honnête, sur tous les plans, que la droite (et son extrême)

Réménige dit: à

Il n’y a que des mobiles en Histoire, Javier Cercas ferait mieux de ne pas l’oublier. C’en est fini pour moi de cette littérature.

DHH dit: à

@Pour amalgamer-c’est un mot à la mode-LVD 7h 55 et DHH 10h 52 on pourrait ajouter yn dernier paragraphe à votre apologue bistrotier
« c’est alors qu’petite vieille habituée des lieux qui écoutait toujours sans beaucoup parler ,déjà en rage parce qu’elle n’avait toujours pas compris cet « hapax existentiel », sans doute argot d’énarque,éclata et lança à la cantonade :c’est mal de parler de quelqu’un comme çà dans un café

bouguereau dit: à

toujours avec ses préjugés d’classe ddh..dans les rades c’est autant bourré d’intimité retenue que dans les salon bourgeois

anonyme dit: à

« Au fait, tu es ou tu n’es pas MàC, tu désobéis à ton grand petit papa ? »

Boug n’a jamais été MàC*, il aime à le laisser croire comme le geai se parant des plumes du paon.
Pas besoin de tirer fort pour qu’elles lui tyombent du cul

Et un geai alcoolo-dépendant, qui plus est.

* Et si je le dis,c’est parce que je le sais.

bouguereau dit: à

cette ostentation déplacée qui polluent la mémoire et l’identité juives

en blinking néon à végas..et c’est vontraube qui se fait faire interdit par ses maitresses.. »touchez pas à son grisbi »

bouguereau dit: à

tiens vla mon larbin qui écoute aux lourdes et qui se marche sur la dmicouille..

bouguereau dit: à

Ce post imbécile n’est pas de moi. Facile à vérifier avec les adresses IP & mail

..ça srait plus crédibe si tu filais ton num de carte gold kabloom..là on dirait kabloom il a d’l’honnéteté intellectuelle

eh ben dis donc dit: à

un grand pote à boug à 13 h 18 min

bouguereau dit: à

La justification de Passou qui se dédouane de ses responsabilité sur le père de Màc est parfaitement cynique !

et en plus y prend de la monnaie !..le vla éventé cul nu lassouline

bouguereau dit: à

Au fait, tu es ou tu n’es pas MàC, tu désobéis à ton grand petit papa ?

chfais comme toi baroz..je pollue..je pollue!

bouguereau dit: à

tout le propos de Finkielkraut était justement d’en finir avec cette fierté puérile

comme dhh..préjugé de classe..les chaines en or de 15 kil et les putes russes c’est mauvais genre

bouguereau dit: à

le propos de Finkielkraut était justement d’en finir avec cette fierté puérile

dracul il se voit polluant des gros seins sa grosse étoile de david de 15 kil en or lui ballotant sur le bide tandisqu’il vide le chargeur de son uzi en platine..c’est son droit merde

Pearl Bock dit: à

Sachant que le ridicule ne tue pas, il célébrait Boualem Sansal et Tahar Benjelloun et l’instant d’après baguenaudait avec son camarade insulteur de « bicots ».

nadine et ma'ité dit: à

tant qu’ya du buzz c’est tout bénéf

bouguereau dit: à

ta gueule raclure

Attila dit: à

Moi, si nul en géographie, entre autres matières, j’aimais beaucoup les cours du professeur MàC, surtout sur sa République des Libres, où l’on avait dropt, régulièrement, à des notices nourries de géographie politico- industrielle. C’était pas toujours très objectif, mais toujours passionnant. Je me souviens aussi qu’en peinture, Màc aimait surtout les petits maîtres, tel… Bouguereau !

bérénice dit: à

bonnement. »

Appel au meurtre !

non disparition de ce blog comme souvent ils en sont exortés à grand renfort d’insultes, de mépris et autres vulgarités qui ne se cachent même pas sous couvert d’appuis non avoués mais néanmoins patents d’origine indéterminables.

bérénice dit: à

exhortés, sorry.

Attila dit: à

« La justification de Passou qui se dédouane de ses responsabilité sur le père de Màc est parfaitement cynique ! »

Mais non, Passou déteste interdire qui que ce soit de venir poster sur son blog, surtout les grosses pointures qui font monter le chiffre et en plus disent des choses instructives !
ça a dû être un crève-coeur pour lui : heureusement que les mailles du filet sont particulièrement relâchées…

C. Peudir dit: à

Widergänger et Lazarillo ne sortent pas grandis de leurs commentaires sur Màc.

Clopine qui se demande pourquoi elle prend la peine de répondre, mais elle avait adopté ce principe (répondre quand on l'interpelle)il y a quelques années, alors. dit: à

Lola, je vais commencer par une anecdote perso. Clopin et Clopinou ont un point en commun : un léger problème de vertèbres, au bas du dos,les amène à se tenir parfois exagérément droits, « redressés » même, voyez-vous ? Cette attitude physique les fait parfois passer pour ce qu’ils ne sont pas : à savoir des personnes très, (trop ?) sûres d’elles, « qui se la pètent un peu ».

Quand je veux les taquiner là-dessus, il m’arrive de faire de la provoc, et de lancer à Clopin : « dis donc, tu ne te prends pas pour de la m., hein ? » Ce à quoi il répond calmement « c’est que, vois-tu, mon jeune bichon, je n’en suis pas ! » (et on continue en souriant !)

Quand je pense à « près, loin », le blog de Paul Edel, ça me fait la même impression. La présence là-bas d’un M. Court, dont le moins qu’on puisse dire est qu’il a une sorte d’assurance en ses propos à peu près équivalente à la rectitude de quelqu’un qui aurait un parapluie dans le derrière, renforce le côté compassé et arrogant qu’Attila et moi ressentons.

Mais si Paul Edel lui-même « ne se prend pas pour de la m. », c’est qu’il n’en est pas, ça, j’en suis bien persuadée. C’est un authentique écrivain, un homme de lettres professionnel, un ancien critique littéraire, et peut-être bien le dernier des romantiques, dans la lignée d’un Stendhal.

A côté de lui, je n’existe carrément pas. Vous voyez que je suis loin de la mégalomanie que vous me prêtez…

Cependant, si son talent, sa renommée et son savoir sont écrasants à côté de mes faibles lumières, il y a pourtant un domaine où je ne peux le laisser me demander de me taire : le goût des livres. Le goût, et le dégoût, n’est-ce pas. Or, Paul Edel ne supporte plus la moindre de mes remarques, sur un livre quelconque dont nous aurions partagé la lecture. Il me dénie toute légitimité, en quelque sorte, et m’a bel et bien virée de son blog.

Contrairement donc à ce que vous écrivez, je ne m’y rends plus qu’irrégulièrement, ne lis plus systématiquement les commentaires, ni ne tente d’intervenir. J’ai coupé les ponts, par mails privés et par un article sur mon propre blog, avec Paul Edel. Donc, si vous souhaitez que je m’intéresse à VOS analyses, commentaires et compte rendus de lectures, l’endroit n’est certes pas le bon. Mais je crois comprendre, n’est-ce pas, que votre appel à lecture n’est que l’écran de votre indignation contre moi. Aussi vais-je procéder à votre égard comme avec ceux qui me sollicitent, et qui ont le malheur de provoquer des soupçons chez moi : ne plus m’en occuper…

Pourtant, je voudrais vous mettre en garde : Paul Edel est certes un hommes de lettres de valeur. C’est aussi, d’une certaine manière, quelqu’un qui a besoin de la compagnie des femmes, surtout si ces dernières lui offrent un miroir flatteur. C’est un défaut malheureusement répandu dans la gent masculine, surtout chez ceux chez qui la plume frétille. Et l’odeur d’encens qui s’échappe de l’expression d’une admiration semble bien agréable à l’odorat de Paul Edel.

C’est d’ailleurs à cause de cela que je m’explique son « revirement » à mon égard : comment, voici quelqu’un qui semblait m’apprécier, qui cherchait à me fréquenter, qui me fantasmait peut-être allez savoir, et qui, en l’espace de quelques semaines, a accumulé tant de déplaisir à mon égard que non seulement il m’a virée de son blog, mais encore il tente d’insinuer que nous n’avons, lui et moi, pas grand’chose en commun… Ce qui est une manière de réécrire l’histoire que je n’apprécie guère..

Je vous mets donc en garde : vous me semblez si admirative de Paul Edel, si prête à prendre sa défense, que, ça se trouve, vous vous engagez dans une relation, virtuelle ou réelle, qui pourrait tourner à des jeux de séduction. Sachez que, si vous vous prêtez au marivaudage sans faire attention, vous pourrez vous voir un jour, sans réelle justification ou même explication, rejetée tel le kleenex dans lequel on s’est mouché.

Je ne saurai bien entendu jamais en quoi j’ai blessé ou déçu Paul Edel, et finalement, là aussi je hausse les épaules. Mais quelle curieuse histoire m’a racontée cet homme ? Je n’en saurai pas la fin, et je crois bien n’avoir rien compris, dès le début.

Faites donc attention à vous, Lola. Et songez bien qu’un blog qui ainsi, légitime ou délégitime une voix, alors même que ma seule curiosité était purement littéraire.

La relève est assurée dit: à

bouguereau 1 octobre 2015 à 13 h 43 min
« ta gueule raclure »

heureusement bouguereau est là pour prendre la relève des commentaires instructifs du regretté mac – le Génie est mort, vive le Génie

Zoon dit: à

j’aimais beaucoup les cours du professeur MàC, surtout sur sa République des Libres, (Attila)

Recherché ce blog sur Google. Aucune trace.

agaga christie dit: à

bouguereau dégage en permanence quelque chose d’aigri.
une sorte de màc qui aurait tourné à l’aigre ? l’hypothèse se défend.

Zoon dit: à

Il me dénie toute légitimité, en quelque sorte, et m’a bel et bien virée de son blog. (Clopine)

ça m’est arrivé aussi, naguère, pour avoir émis sur « La Rabouilleuse » un point de vue qu’il jugeait incompatible avec le sien. « Pourquoi postez-vous ici, m’avait-il demandé, si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je dis ? J’en étais resté un peu soufflé. Il avait tenté de charger la barque en m’accusant d’avoir dévoilé sur la RdL son véritable nom, que j’ignorais et ignore encore. Drôle de pistolet…

Bloom dit: à

Du nouveau sur la vie sexuelle du poète TS Eliot
(Passou)

Old age is the cruellest time…
Not for whimps, comme disait je ne sais plus qui.


Incroyable mais les Anglais adorent ça…(Passou)

Ah, les « carpet burns »!

bérénice dit: à

pour revenir aux enchaîenements  » logiques de « la rousse » plus bas dans la chronologie du défilé, je me contenterai de ce que j’ai collecté dans WIKI d’ailleurs cité plus haut et pour simplifier sans avoir à se coltiner une suite quoiqu’elle ressemble à de la logique qui se revendique sémantique mais reste à mon sens quelque peu tiré par les cheveux:

Hapax existentiel[modifier | modifier le code]

La notion d’hapax existentiel fut introduite par Vladimir Jankélévitch, qui explique que « toute vraie occasion est un hapax, c’est-à-dire qu’elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût ; elle ne s’annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » »12. Ainsi de la perte d’un enfant, pour sa mère : « Mais l’enfant qu’elle a perdu, qui le lui rendra ? Or c’est celui-là justement qu’elle aimait… Hélas, aucune force ici-bas ne peut faire revivre ce précieux, cet incomparable hapax littéralement unique dans toute l’histoire du monde. »13

Il s’agit donc d’un événement unique dans ses aspects constituants (haeccéité, temps) et qui fait naître brusquement et nécessairement un cheminement de vie et de pensée original et personnel.

en linguistique, mot n’apparaissant qu’une fois dans un corpus de texte

MDR ! dit: à

« Paul Edel est certes un hommes de lettres de valeur. C’est aussi, d’une certaine manière, quelqu’un qui a besoin de la compagnie des femmes, surtout si ces dernières lui offrent un miroir flatteur. »

On entend d’ici Cricri tousser, chiche qu’elle va venir défoncer l’armoire normande !

MDR ! dit: à

//Il avait tenté de charger la barque en m’accusant d’avoir dévoilé sur la RdL son véritable nom, que j’ignorais et ignore encore. Drôle de pistolet…//

Vous l’aviez fait.

Drôle de pistolet…

Court dit: à

n s’excuse de ne pas cultiver le style savonneux Clopinien, mais si on a bonne mémoire, ladite Clopine ne fut pas pour rien dans l’éclatement de la République des Libres.Ce pourquoi ses oraisons à l’égard de Mac sont d’une irrésistible drolerie.
De Pierre Assouline à Paul Edel, de Paul Edel à Montaigne, c’est au fond toujours le meme argument : « c’et vous seul qui me comprenez… » le nom est interchangeable,mais la glu clopinienne est toujours lancée, et les malheureux reçoivent invariablement qui une Recherche expliquée, qui un recueil de Nouvelles baptisé pudiquement essai littéraire. Comme ils sont polis, ils n’en disent parfois pas trop de mal.Ils se taisent quand c’est trop mauvais. Ils savent qu’ Il y a de la Mante Religieuse dans cette femme-là.
Aujourd’hui, éjectée de partout après de mémorables bétises -ah, l’analyse de Bernanos chez Paul Edel!La liste de proscriptions lmittéraires ici! et j’en oublie- , Clopine nous joue Arsinoé. elle en a l’hypocrisie, le fiel, le compliment à double tranchant. « Paul edel dernier des romantiques », il fallait le trouver !je laisse ce tartuffe en jupons officier sur l’air de « je n’aime plus ce blog donc j’en dégoute les autres ». On survit à tout, meme aux ukases trouilleffesques, d’autant plus qu’ on en est pas dupe!
MC

Zoon dit: à

Du nouveau sur la vie sexuelle du poète TS Eliot ! Incroyable mais les Anglais adorent ça…

Perso, je préfère sa vie textuelle.

note en bas de page dit: à

« Clopine ne fut pas pour rien dans l’éclatement de la République des Libres ». Allons donc, elle n’avait fait que critiquer dans son blog un billet sur Fabre écrit par smdr dans la rdlb et ç’a provoqué l’ire du colérique màc qui du coup, comme s’il n’attendait que ça, a sabordé la rdlb, laquelle était de toute manière une épave depuis longtemps.

MDR ! dit: à

«  »mais si on a bonne mémoire, ladite Clopine ne fut pas pour rien dans l’éclatement de la République des Libres » »

Racontez-nous ça, Court !

MDR ! dit: à

«  »ç’a provoqué l’ire du colérique màc qui du coup, comme s’il n’attendait que ça, a sabordé la rdlb » »

Tellement sabordé qu’on ne peut plus le lire, même en archives. C’est bien à la dé-mesure du bonhomme.

note en bas de page dit: à

une épave et une pétaudière.

Clopine qui a de l'honnêteté, au moins. dit: à

La « note en bas de page » a parfaitement résumé l’éclatement en question, mais mon honnêteté naturelle m’amène à préciser que, sur mon blog, j’avais été sarcastique et désagréable avec SMDR (et j’aime beaucoup Fabre, ceci explique cela. J’ai donné le premier tome des mémoires entomologiques à une amie, je le regrette, car il n’est pas dans la bibliothèque de ma liseuse). Il faut dire que Soeur Marie des Roses me malmenait si systématiquement que, naïvement, j’avais cru qu’étant l’objet de son déplaisir, jamais elle ne mettrait le pied (ou le clic) sur clopineries ! Mais non : justement parce qu’elle ne me portait pas dans son coeur, elle venait lire ce que je pouvais bien écrire… Je soupçonne que c’est surtout pour « prendre son parti » que Màc a tempêté et a tout cassé. Mon crime (relever une erreur de lecture) n’était pas si grand…

note en bas de page dit: à

il l’a effacée des archives parce qu’il en avait trop honte.

bérénice dit: à

Perso, je préfère sa vie textuelle

Zoon de là à en conclure que vous n’êtes en aucune circonstance (même soumis au supplice de la goutte d’eau) prêt à éditer des aveux circonstanciés d’une homosexualité jusque là irrévélée au grand jour et en ceci incongrue au XXIème siècle car tacitement acceptable quel qu’en soit le récipiendaire.

Couic dit: à

« Je soupçonne que c’est surtout pour « prendre son parti » que Màc a tempêté et a tout cassé. »

Lecteur un temps de ce blogue, je confirme.

Trop honte, note de bas de page ? Il y a eu de bons articles et les commentaires y valaient largement les trois quart de ceux d’ici (trois quarts composés principalement des déjections porquerollaises, des counneries de D. et des vomis éthyliques du bouguereau.

Sergio dit: à

bérénice dit: 1 octobre 2015 à 11 h 43 min
il faudrait aussi que certains disparaissent tout bonnement.

Est-ce possible ? Cela rendrait bien service pour les cendres radioactives ! Mais pour l’instant, quand on a un électron en face de soi, on peut rien lui faire ! C’est comme le chien du vieux Salamano, il est toujours là… rien ne se perd, comme disait Lavoisier qui s’y connaissait en fiscalité…

bouguereau dit: à

Old age is the cruellest time…
Not for whimps, comme disait je ne sais plus qui

ils polluent..c’est dans leur logiciel kabloom..

Sergio dit: à

Clopine qui a de l’honnêteté, au moins. dit: 1 octobre 2015 à 15 h 13 min
ne mettrait le pied (ou le clic) sur clopineries !

Hon peut pas y aller passeque c’est clos en grève en travaux plongé dans les océans comme le Курск…

bouguereau dit: à

rien ne se perd, comme disait Lavoisier

sauf les claques et les coups de pied au cul..c’est comme les neiges d’antan..lavoisier aurait été sec

bouguereau dit: à

Perso, je préfère sa vie textuelle

jalousie..tu rodes autour de moi comme un serpent perfidéfroi..jalousie..

bouguereau dit: à

Clopine qui a de l’honnêteté

pour la perdre avec le plus offrant..ça blink bien à végaz aussi

DHH dit: à

@Berenice 14 h 36
Merci ;
Maintenant je sais ce que signifie hapax existentiel. Cela ne fait que rendre plus incongru et pédant son usage par Diagonal qui pouvait dire autrement et plus intelligiblement pour le commentateur lamda qu’il avait à dire .
Ces coquetteries langagières qui consistent à dire des banalités sous une forme rare ,ce qui permet de se faire reconnaître comme un des leurs par les initiés et de marquer sa distance avec le vulgum pecus, se rencontre couramment dans l’ administration , dans la bouche des énarques en fin de course .
J’ai le souvenir du topo d’un directeur d’administration s’exprimant un jour sur un sujet technique de fiscalité devant un parterre de fonctionnaires ,et qui truffait laborieusement et inutilement son propos de « raretés, c’est-à-dire de mots qu’il supposait inconnus de son public (palimpseste, paradigme )ou de mots et expressions à prendre au sens originel et sur lesquels il devait considérer que comme la plupart des gens »ordinaires » ses auditeurs faisaient des contresens (solution de continuité, coupes claires et sombres, avatar)

Clopine qui voudrais, quand on se targue d'être infaillible, qu'on soit un peu précis. . dit: à

Mon livre ne s’intitule pas « essai ». Il s’intitule « petites histoires familiales et nombreuses » et est classé dans les « nouvelles ».

Par contre, le titre est quelque peu mensonger. Car les histoires en question ne sont pas si nombreuses que cela. J’en ai rajouté trois ou quatre, mais cela reste un tout petit livre.

Quant à la « Recherche », elle n’est pas « expliquée », mais « racontée » à mes potes.

De la précision, Court, de la précision au moins : puisque vous n’êtes capable ni d’humilité, ni de sympathie, soyez au moins précis.

Passons à autre chose dit: à

Bon, si ils arrêtaient de nous faire hiech avec leurs souvenirs d’ arrière-boutique?

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