Un nouveau fleuron de la filmographie simenonienne
Avez-vous vu L’Escalier de fer il y a un instant sur France 3 ? Guettez la rediffusion car vous avez raté quelque chose de fort. Georges Simenon, auteur du roman dont le téléfilm est adapté, reconnaissait que le titre lui avait donné l’histoire. L’histoire se passe à Montmartre « de nos jours » disait le romancier, donc au début des années cinquante puisqu’il l’a écrite en 1953, même si le film la situe dix ans plus tard (le juke-box crie Twist à Saint-Tropez). Celle d’Etienne Lomel, 40 ans, marié sans enfants, voyageur de commerce rongé par la suspicion qu’il nourrit vis à vis de sa femme. De même que dans certaines boutiques parisiennes, l’escalier de fer en question relie la papeterie dont elle a hérité, à sa chambre à coucher. Par ce canal, du premier étage où il se remet de ses malaises dus à de terribles douleurs à l’estomac, il entend ce qui se dit au rez-de-chaussée.
Depuis qu’il a épousé Louise, veuve Gatin mais surtout héritière de la papeterie Birard, il est en quelque sorte son employé. Elle le domine, lui donne des ordres. Ils vivent renfermés sur eux-mêmes, avec un seul couple d’amis. Du temps où il était l’amant de Louise, il avait surpris une conversation avec la concierge évoquant l’effrayante maigreur de feu Guillaume Gatin. Son soupçon se précise et se focalise sur l’empoisonneuse. Il l’épie, fouille, enquête, résout de ne rien manger de ce qu’elle lui prépare de peur que de l’arsenic n’y ait été mêlé, et découvre qu’elle a un jeune amant, Roger, le fils du typographe de la papeterie. Après avoir projeté d’éliminer son rival, fou d’amour pour Louise, il hésite au dernier moment et se suicide.
Un Simenon pur jus, lent, sombre, oppressant, irrespirable, sans la moindre perspective de rédemption. On s’étonne que cette implacable chronique de la décomposition d’un homme qui se sent abandonné n’ait jamais été portée à l’écran, alors que tant d’autres de cette inépuisable bibliographie le sont régulièrement à plusieurs reprises. Peut-être des projets ont-ils été embarrassés par la mise en abyme sur le passé de Louise. Toujours est-il que John Simenon, fils de Georges, tient ce film pour « une histoire d’amour bouleversante qui rend magistralement la richesse et l’ambiguité du roman grâce à des interprètes d’une rare intensité », en dépit de sa lumière trop franche, aplatissante, exempte de zones d’ombre.
Le tandem formé par le réalisateur Denis Malleval et l’adaptateur Jacques Santamaria, qui avait déjà fait ses preuves avec Jusqu’à l’enfer d’après La Mort de Belle, est ici à son meilleur dans la sensibilité retenue, l’économie de moyens, la sobriété éloquente, la méfiance vis à vis des effets, le trait juste, l’émotion sous le masque de l’infinie tristesse. Ils ont magnifiquement réussi à rendre les non-dits, la souffrance et la fragilité du personnage principal sans jamais heurter sa pudeur. Cela tient à presque rien, quelques détails effleurés, des petites touches dans le geste ou le regard, mais qui suffisent à faire de L’Escalier de fer l’un des meilleurs Simenon de l’écran. Le jeu sobre de Laurent Gerra (mais oui, l’imitateur, l’amuseur public) y est pour beaucoup ; ce film pourrait lui être ce que Tchao pantin fut à Coluche : une révélation dans l’ordre du tragique. Décidément, quand on aime le cinéma, c’est de plus en plus à la télévision que cela se passe.
(« Laurent Gerra » photo Bernard Barbereau/ Films Neyrac)
336 Réponses pour Un nouveau fleuron de la filmographie simenonienne
Grand plaisir à lire ce billet. Oui, un étonnant film littéraire. On y trouve Simenon mais aussi une superbe mise en scène et une belle interprétation (étonnant Laurent Gerra). Une haine inouïe (la femme) adossée à un amour énigmatique (l’homme).
Dans L’autodictionnaire Simenon de P.Assouline, on peut lire (Entretien avec Médecine et hygiène) : « Chaque être humain a une partie d’ombre, une partie de lumière dont il a plus ou moins honte, dont il essaie de se dégager ou qu’il essaie de fuir un peu plus profondément. Il vit avec elle plus ou moins en paix, ça le travaille consciemment ou inconsciemment. »
Il m’a semblé que ce personnage portait cette ambiguïté : avoir été l’amant du temps où elle assassinait son premier époux. Cette prise de conscience est peut-être ce qui l’empêchera de tuer Roger, le fils du typographe et le nouvel amant alors que lui devient le mari… encombrant.
Je pense que ce jugement de John Simenon, fils de Georges, qui tient ce film pour « une histoire d’amour bouleversante qui rend magistralement la richesse et l’ambiguïté du roman grâce à des interprètes d’une rare intensité » est mérité.
Voilà qui nous permet de patienter jusqu’à lundi… (Amusante la photo des jurés répartis sur les deux balcons !)
http://www.academie-goncourt.fr/
« Décidément, quand on aime le cinéma, c’est de plus en plus à la télévision que cela se passe. »
Faut pas exagérer, Passou !
…
…j’imagine que dans la vie en famille dite » moderne « ,…on sait à quoi s’attendre s’en en faire tout un plat,…
…
…comme il vient d’imaginer,…les vaudevilles de théâtre,…
…
…chéri,…je vient de faire la connaissance de ce jeune homme à l’oeil,…
…je t’ai ramené ton tabac à pipe préférer,…
…Oui,…je prend mes deux heures avec Monsieur,…
…il ne me croit pas, que je suis une vraie nymphomane,…Paris tenu à 200 Euro,…
…
…essaie de gagner, chérie,…je compte sur toi,…tiens prend les clefs,…
…
…Voyeur,…tu l’a déjà gros sur le coeur,…
…un film du quotidien, retient moi bien le gourdin après,…pour un plat d’échangistes à l’oseille,…quoi de plus réglo,…sans T.V.A.,…
…le prétexte à nymphomane » indispensable pour un couple h€ur€ux,…
…un Simenon qui à passé l’âge du bon cru,…enfin,…pour les béguines,…etc,…
…
Des projets filmographiques ont aussi échoué pour de très remarquables romans de Steeman, et il n’est pas prouvé que Quai des Orfèvres soit une représentation très fidèle de Légitime Défense. Simenon, globalement n’a pas trop à se plaindre…
Bien à vous.
MCourt
(Amusante la photo des jurés répartis sur les deux balcons !)
http://www.academie-goncourt.fr/
Amusante ? Terrifiante, oui !
Regardez de plus près… on observe clairement que l’attache des deux balcons est fissurée. Ils menacent de se détacher sous le poids littéraire des jurés ! Ah ! l’insouciance des juges …
Chez Simenon, on empoisonne. Au Mali, on égorge. On n’arrête pas le progrès…
..heureusement que tu nous les brises menu..c’est relatif
ce film pourrait lui être ce que Tchao pantin fut à Coluche
bon..c’est pas trop une référence non plus lassouline..c’était un acteur trés trés moyen
Faut pas exagérer, Passou !
c’est vrai qu’il pousse mémère dans l’escalier en fer
Décidément, quand on aime le cinéma, c’est de plus en plus à la télévision que cela se passe.
Écrire cela c’est tout bonnement horrible.
L’amant vingt ans de moins. Vingt ans.
Trente six ans.
Comme chez Dino Buzzati
http://answers.yahoo.com/question/index?qid=20120919155512AAg50CN
« Un « Maigret » commence toujours par des soupçons ». Et ici cette inquiétude d’Etienne Lomel est palpable, troublante. Elle nous entraîne, un temps, vers un portrait de femme déjà vu maintes fois : l’empoisonneuse. Puis,Simenon fait « qu’apparaît ce qu’on n’attendait pas ». Nous sommes désorientés par l’attitude ambiguë de cet… empoisonné, comme s’il entrait peu à peu dans la nasse un peu perverse d’un personnage qui a été dans le passé : médiocre. Il pourrait se mettre à l’abri, dénoncer sa femme ; il ne le fait pas et finit même par se suicider. Énigme où l’amour balance avec un certain sentiment de culpabilité à rebours. Simenon est un auteur passionné d’êtres paradoxaux, « de ténèbres intérieures », pathétiques. Ses personnages sont toujours complexes, ambivalents, avec une double identité de médiocres et de héros dignes, un peu has-been, des êtres émouvants, qui nous ressemblent. « Plus il s’emploie à banaliser son personnage, plus il le complexifie. »* Ce n’est pas vraiment du roman noir mais… gris, brumeux, opaque.
Les paysages et décors où se déroulent ses histoires sont aussi remarquables. Ici, Paris Montmartre, ailleurs les quais de Seine ou encore Liège la mystérieuse, des fleuves, des canaux. Mais aussi les intérieurs : la boutique à l’escalier de fer, ailleurs une cellule (Lettre à mon juge)remarquablement évoquée au théâtre du Lucernaire ou encore un de ces petits hôtels non remarquables où tout se jouera dans une chambre tellement banale, anonyme, ou juste un banc, un jardin…
Simenon et le cinéma, ça va bien ensemble (et pas seulement dans les téléfilms. Je revois le visage d’Harry Baur dans La tête d’un homme et ces interprètes de Maigret (P.Renoir, J.Gabin, J.Richard, B.Cremer…)mais le cinéma de Simenon c’est aussi des personnages différents de Maigret et de grands cinéastes et interprètes (« Les inconnus dans la maison »(Raimu), »L’horloger de saint-Paul » (P.Noiret), « Le chat » (Gabin/Signoret), « La veuve Coudert », « L’Etoile du Nord », « Les fantômes du chapelier »…
*citations extraites du livre de P.Assouline : « Simenon ».
(Buzzati ? qui cafca l’asino…)
J’ai très honte : j’ai pourtant voulu au moins deux fois l’écrire ici : et m…. !
Hier, toute la journée, todo el dia, les bananes étaient à 85 centimes d’euro chez Intermarché.
J’ai pensé au régime.
(mais j’ai un peu parcouru le fil d’hier j’ai vu les peaux et les glissades)zip, zip.
Dix kilos 8 € 50
Cent kilos 85 €.
Un régime pèse en moyenne 40 kilos. Donc cela fait deux régimes.
http://us.123rf.com/400wm/400/400/netsuthep/netsuthep1110/netsuthep111000157/11065092-macaque-crab-manger-le-singe-a-longue-queue-ou-dans-le-parc-des-forets-tropicales-humides-est-assis-.jpg
qui casca l’asino renato ?
Pourquoi ?
rose,
votre lien charmant, et bananier, me rappelle quelqu’un : impossible de me souvenir qui …
(casca – cafca – kafka)
23:41 et 9:47 , Mémère Ribouldingue pète une de ces formes simenoniennes, on se croirait au cinéma
Tonton Cristobal,
Vous n’êtes qu’un mufle ! Sainte Christiane mérite mieux que vos sarcasmes du dimanche …
oui le kafka merci bien ! Je l’avais saisi. Mais le lien épineux avec Buzzati ?
Si tu n’étais pas si putassier et daaa… avec toi on n’aurait pas besoin d’être si saintes Maries, de la mer, mais le principe des vases communicants t’as pas saisi sans doute.
En fait vous vous intronisez le droit de jouer et nous maccache. Macaque.
Et vous gardez tous les jeux que pour vous.
C’est dégueulasse.
Egoïste.
J’me casse.
Le nom du singe c par hasard c’est longue queue.
Hier, j’ai cru entendre deux fois sur France culture vers 16h, une émission sur FC avec Julie Assouline. Est-ce la fille de Passou qui est embauchée sur FC ?
Une était très tarte, l’autre était très bien. Mais je ne sais pas laquelle des deux était la fille de Passou. Embauchée sur France Culture.
Allez, je vous laisse, pas besoin d’acrimonie ce jour. Ni d’être votre faire-valoir.
Enfin quand tu joues pas, toi aussi, tu te fais iech un max.
Je te le dis juste pour que tu le saches.
Pendant ce temps, les embauches, sous la table, se passent ; entre initiés.
Les autres, bouffez la peau.
L’ancienneté ça sert à rien.
T’arrive du grand nord où il pleut tout l’temps, eh ben fous le camp au trou du cul du monde, alors que c’est pas à toi d’y aller et que, d’ailleurs, personne ne veut y aller.
L’accueil, ça fait dix ans que tu t’en remets pas. Que t’es à part, tout seul et silencieux.
Ben oui, t’es pudique, chaste et t’as pas l’ego hypertrophié, comment tu veux t’adapter ?
Chouette type, chouette épouse tu as.
rose, l’amant vingt ans de moins. Forcément il faut que ça marche en un tour de main, pas question de réparer le moteur et tournez coupez… non.
C’est vrai que sur la photo Gerra vous a une tronche simenonienne à souhait. Il est vrai que le cadrage et le galurin y sont pour beaucoup. Qu’est-ce qu’un acteur de cinéma sans une mise en scène qui lui fasse produire du sens? Rien (ce qui n’est pas vrai pour le théâtre).
votre lien charmant… Un amateur de bananes peut-être? amnésique en raison d’une carence en chocolat?
…
…chacun de nous, à du vécu très personnel,…
…presque des survivants d’expériences sociales ,…
…mais, comme, dans un sujet-précédent,…( opéra Wagner )
…il tient à nous d’en être conscient,…et de s’extirper du rôle de victime que dans le scénario-social vous êtes en droit d’imaginer porter,…
…décarcassons-nous pour d’autres plénitudes triviales aux besoins,…l’évolution avec l’exclusion des misères liées aux passés,…etc,…
…
http://fr.news.yahoo.com/video/les-b%C3%A9b%C3%A9s-pandas-ont-bien-102048059.html
enfin maintenant vous vivez en couple. Vos affects sont interactifs et nous, notre cul c’est du poulet.
Allons nous faire voir ailleurs.
« … le lien épineux avec Buzzati ? »
Qui casca l’asino! Exclamation utilisée pour souligner un problème particulier, mais aussi un expédient, une tromperie, etc. L’expression s’appuie sur le « pont de l’âne* » — d’où les ânes sont susceptibles de tomber.
* Fig: point critique ; preuve d’habileté ; examen difficile ; tour conçu pour tester les capacités d’une personne : les moins doués que les ânes ne dépassent pas l’obstacle et idéalement tombent du pont — au niveau de l’école, l’expression a été traditionnellement identifié avec le théorème de Pythagore.
Prise directement du latin (asinorum pons), l’expression définissait à l’origine un schéma mental du comportement étudié par les scolastiques, qui consistait à placer une personne en face de concepts et de problèmes abstraits difficiles à comprendre afin d’évaluer ses capacités intellectuelles.
« Le lien épineux avec Buzzati », donc « Qui cafca l’asino » était une vacherie qui circulait à propos de B. dont l’on disait qu’il imitait vaguement l’écriture de Kafka (expédient o tromperie ?), sans en avoir compris les enjeux — les mauvaises langues soutenaient que B. lui-même en était à l’origine et lui il laissait entendre que c’était vrai…
R confirmant que B imitait vaguement K, mais c’est d’un Q …!
>renato
je vous remercie de votre réponse détaillée.
Vraiment.
Camus aimait Buzzati et réciproquement, il a mis en scène Un cas clinique.
J’aime Buzzati journaliste talentueux à mes yeux, écrivain sensible.
http://chroniquesitaliennes.univ-paris3.fr/PDF/Web10/10Amrani.pdf
Je trouve une inclinaison de Kafka vers le drama et Buzzati est dans l’observation du monde comme quelqu’un qui en ferait un compte-rendu scrupuleux, mais avec un certain détachement, une distanciation voulue. Il me semble le désespoir bien plus prégnant chez Kafka, la noirceur inscrite.
Tiens, un pont, mais de la reine Jeanne. Qui n’a rien d’un âne. Merci renato pour votre développement fort intéressant.
Dessous coule un torrent, le Vanson.
rose vous êtes attendrissante, on dirait un bon chien, vous voyez quand ils ne sont pas d’accord qu’ils posent leur tête au sol en vous regardant, étouffant un grognement de désapprobation.
Sortie de réunion de crise au Château : tremblez terroristes égorgeurs, les indécisions des marionnettistes amateurs vont tomber dru !
Qui a confirmé quoi ? Ah ! mais c’est le soi-disant scientifique qui cause… pfff !
Sortie de réunion de crise au Château
ha t’es bien un courtisan jaloux..
JC ne recommencez pas, comme si quiquecesoit entretenait une relation quelconque de cause à effet sur la folie des terroristes, à croire que ceux là étaient en manque de sang de meurtre.
R. a raison, c’est un rom nègre socialiste guyanais islamique qui m’a proposé une remarquable copie de diplôme scientifique, je l’ai acheté, et j’ai trompé mes employeurs et l’Etat ! J’ai menti : je ne suis pas un scientifique, j’abhorre les maths et la règle de trois, j’ignore tout de Bourbaki !
La honte … raaaah ! je jouis ! je jouis ! qu’il est bon, ce R., qu’il est bon !
Je l’ai vu, mais en revanche je ne vois pas en quoi cette chroniquette conjugale peut provoquer un tel enthousiasme. Le scénario a autant d’intérêt qu’un épisode de l’inspecteur Derrick. J’ai espéré pendant 45 minutes que le personnage allait entreprendre une terrible vengeance (pas incompatible avec un grand amour, nous savons cela), au lieu de quoi, rien. Ce n’est pas du grand Simenon, un devoir de vacances, tout au plus. Il y aurait certainement autre chose dans Simenon a offrir à Laurent Gerra (un remake des Fantômes du Chapelier aurait été intéressant) qui est un type génial par ailleurs.
Bérénice,
Vous dites « JC, ne recommencez pas » mais je n’ai pas encore commencé ! Ma capacité de nuisance est intacte …
Chaloux espérant une terrible vengeance, c’est un rôle de composition superbe… Inimaginable !
JC, on voit que vous ne me connaissez pas.
Dernier détail : les terroristes ne sont pas fous. Ils sont la pointe extrême de la logique militante.
Chaloux,
Vous me faites peur !
Je pardonne toujours et je ne pardonne jamais. On ne se refait pas.
Je violente, j’agresse, mais avec la plus grande gentillesse : va comprendre ?
« Nous surveillons La Redoute comme le lait sur le feu. »
Martine sur les traces de Christiane ? le socialisme dans toute sa dynamique…
Il y a quand même un problème avec l’adaptation au cinéma des romans de Simenon c’est que le déroulement des histoires est souvent statique. Peu d’action. Tout est intérieur. Néanmoins, des metteurs en scène (Renoir, Duvivier, Melville, Chabrol, Granier-Deferre, Decoin, Tavernier, Lautner, de la Patellière, Goretta, M.Carné…) et acteurs doués réussiront à tenir le spectateur en haleine. Le problème se pose moins dans certaines adaptions théâtrales (« Lettre à mon juge ». Robert Benoit y était époustouflant dans ce texte d’une grande force).
Rencontre fascinante entre deux mondes qui se frôlent…
Un bon dossier comme toujours avec ce lien(cinéclub de Caen) :
http://www.cineclubdecaen.com/analyse/georgessimenonaucinema.htm
…
…bien-sûr, la France n’est pas la Louisiane, pour en créer des gouverneurs au noir,…et des ku, kux. klan,…tout blancs aux chapeaux pointus,…
…mais, encore , enturbannés de Hollande du temps de Rembrandt,…à la mode des Pacha’s,…
…la diplomatie arabe du baril de pétrole à l’€uro,…un paix des » cons y vents ce « ,…
…au village,…des coqs,…les poules aux pots,…paroles de l’époque de Gargamel moi Peyo en €uro’s,…etc,…
…
…le lucre en république,…une économie de cons,…etc,…sans destins,…
…
Christiane, c’est que les objets, les intérieurs, le contenu des assiettes, tout est important chez Simenon. Chabrol l’avait compris qui montre tout cela avec beaucoup de minutie et de réalisme. (Dans les années cinquante, il n’y avait pas que du mobilier années cinquante ni uniquement des automobiles etc…, c’est Oui-Oui décorateur). Le contraire de ces décors « années cinquante » clef en main trop beaux pour être vrais qu’on voir partout depuis les Maigret avec Crémer. l’important n’est pas la Vedette (la voiture), c’est la façon dont on en ouvre la porte, comment on s’y assoit. Les réalisateurs ne savent pas montrer cela, ils amputent Simenon de sa part la plus noire et la plus singulière.
« Voir » pour voit, « porte » pour portière, trente-six choses à la fois…
Bon dimanche.
l’important n’est pas la Vedette (la voiture), c’est la façon dont on en ouvre la porte, comment on s’y assoit. Les réalisateurs ne savent pas montrer cela
..c’est certain cheuloux..les calbuts en ce temps là était lâche..y’avait dla circonspection
ils amputent Simenon de sa part la plus noire et la plus singulière.
on t’a compris cheuloux
Merci Pierre et Christiane pour vos commentaires qui feront plaisir à toute l’équipe du film. Leur travail est aussi récompensé par le fait qu’avec une part de marché de 19% et plus de 4.4 millions de spectateurs, le film est arrivé en deuxième place derrière TF1, et a battu tous les records de FR3 en fiction unitaire!
Il est aussi bien vrai que de plus en plus, à travers le monde, les créations de qualité sont faites pour la télé. Et combien de films peuvent faire un tel score au cinéma aujourd’hui?
l What next? À suivre …
Etrange, égorgés par balles ?
Un mensonge ?
Fabius obéit-il aux ordres (ceux d’une fraise des bois…) Que nenni ! On a échappé à l’amalgame, comme par miracle.
PS : Khamenei : » Israël, illégitime et bâtard ! » ….C’est celui qui dit qui y est !
« Et combien de films peuvent faire un tel score au cinéma aujourd’hui ? »
Un argument quantitatif plutôt que qualitatif : d’autant plus que l’audience est le produit ici d’un public captif et non pas d’un public actif, c-à-d qui s’est déplacé pour aller dans une salle de cinéma…
@John Simenon dit: 3 novembre 2013 à 12 h 26 min
Merci à vous pour ce film qui m’a de plus en plus captivée. J’ai cité Laurent Gerra mais les autres acteurs font un contre-poids de qualité :A-L.Hesme (qui referme habilement son personnage sur elle-même et son miroir), N.Marié….
Denis Malleval a su réunir une belle équipe. Remarquable qualité aussi des lumières, des angles de prises de vue, des détails (ah, les coups de téléphone qui alimentent les fantasmes d’E.Lomel tout en le renvoyant à un passé proche). (Je trouve Chaloux bien sévère dans son commentaire). Bravo aussi à la costumière.
Faire débuter ce film par la liste crayonnée de ce qu’il a mangé est une idée intéressante. Je crois me souvenir qu’il entoure un nom. Et là le doute commence. Doute qui habite le jeu de l’acteur. Laurent Gerra (dans son premier rôle dramatique) est vulnérable et formidable dans ce rôle car il colle au chemin difficile de son personnage.
Donc du bonheur, oui.
Vous avez raison, Christiane, dimanche c’est jour de fouet.
En parlant de Gerra, désormais Marine la coquine lui écrira directement ses sketchs. Circuit cours.
Je propose que de petits enfants aillent au-devant d’elle pour lui offrir des bananes…Ce serait rendre à Césarine ce qui est à Césarine. (Elle, les mérite vraiment.)
Ne gaspillons pas les bananes !
Comme on va me faire dire ce que je n’ai pas dit, je précise : aucun lien évidemment entre L. Gerra et Marine la coquine. Juste : les politiques deviennent tellement bestes qu’il n’y a plus qu’à répéter ce qu’ils disent.(Je me souviens du mot de Villepin au moment de la grippe aviaire : « je n’ai jamais mangé autant de poulet ». etc.)
La démocratie les fatigue. Ils quêtent le coup d’état.
JC, pauvre épave idéologique à roulettes, c’est justement à toi que je pensais pour les lui porter.
Excusez-moi…
Nous avons ouvert un divin Pomerol au beau soleil d’automne.
Nous abusons de l’un et de l’autre avec délectation.
Une fois n’est pas coutume.
Mon ami !
Mon ami Chaloux… !
D’où te vient cette ardeur vindicative ? Toi, qui est si mou vementé ?… Cool ! Tu auras ta part de bananes Badinguet : les meilleures de l’Empire des sans !
Excuse-moi !
j’ai abusé de l’absinthe : une voisine de 16 ans… Une fois, c’est le début d’une action coutumière…
JC, on évoque toujours les petit merdeux. C’est trop injuste.
Il y a aussi les vieux merdeux, catégorie dans laquelle non seulement « je te classe », mais où d’office « tu es classé ».
Bon dimanche…
13 h 32 min
bien envoyé!
l’épave en question se chatouille pour essayer de faire rire
et l’tien il est bon au moins mon cheuloux ?
Les insultes, les bananes, tout cela c’est de la décoration simple, pratique, amusante et de qualité : le fait est que l’incompétence notoire de la négresse dans son domaine « emprunté » au peuple, est ce qui révulse l’honnête homme épris de justice…
Bien à vous.
(vous reprendrez bien une banane ?)
Chaloux,
Il te sera beaucoup pardonné, car tu es innocent des turpitudes dont on t’accuse…
Dors bien
(ne suce pas ton pouce)
d’autant plus que l’audience est le produit ici d’un public captif et non pas d’un public actif
avec baroz faut toujours qu’y est un enculeur et un enculé..ceci dit c’est une position forte baroz faut reconnaitre
arrête de ruiner le dimanche de cheuloux jicé..
@Chaloux dit: 3 novembre 2013 à 13 h 20 min
Il me manque des éléments pour vous suivre… Un sketch ?
Mais là nous abordons son interprétation dans une dramatique.
Les humoristes tournent parfois à vide dans leurs répétitions et ils sont tellement nombreux et l’attente du public tellement facile qui se repaît de caricatures. J’aimais Pierre Desproges, Bobi Lapointe, Raymond Devos, Pierre Dac… A vrai dire, je ne ris pas facilement. Je suis un très mauvais public !
Le Pomerol m’autorise à te répondre que tu me fais penser à Déroulède.
Lis-donc ses poèmes, c’est de la littérature pour toi:
» je ne suis qu’un pauvre clairon… etc. ».
@Christiane
Les otages « victimes du syndrome de Stockholm ».
Gerra est un excellent déchiffreur de l’air du temps. Il en faut, comme il faut des Racine, des Molière, des Proust etc. Tout à fait essentiel.
Déroulède ?
mais c’est notre maître à tous !
Il est le gourou du Château… Faut voir le Nul de Tulle (ne me dis pas, divin Chaloux que tu as voté pour ce manchot ?) partir en guerre, fleur au fusil, le plus beau jour de ma vie, au Mali, en Syrie, en Bretagne
… et si Barroso ne le retenait pas … EN ALLEMAGNE contre la salope venue de l’Est !!!
bouguereau dit: 3 novembre 2013 à 13 h 50 min
Pas de risque, mon gros frisé.
Tout baigne (dans le Pomerol).
(euh… c’est quoi, ton Pomerol ?…)
JC, les coco débarqueront à Porquerolles (ou à Maubeuge…) et te déposséderont… de ton pavillon de banlieue…
Ils ne pensent qu’à ça…C’en est une obsession…
Ah… le pavillon de JC…
Quel gâteau…
Tu roules contre toi-même, tu ne t’en aperçois pas…
C’est ton côté mystique…
Dieu sait…
Bouguereau,
Tu sais que j’ai la plus haute opinion de toi : tranche moi ce nœud gordien, cornecul ! … Qui a raison, Chaloux ou moi ? Pour les guenons, tu préfères leur donner une banane, un coup de gode, les deux ?… Parle !
Question subsidiaire : y a t il dans Simenon, un récit approchant cet amour que nous portons à la démocratie, aux guenons, aux négresses, à l’incompétence donneuse de leçons ? Je t’en prie.
(trois caisses de Pomerol pour toi, suivant ta réponse)
Un « Bon pasteur » 82, deux bouteilles offertes par un ami…
Chaloux ! on ne souffle pas …
D’un pavillon de banlieue à l’autre…
Excellente année, 1982 : c’est un excellent ami.
(surveille-le, il a peut être quelque chose à se faire pardonner. Un ami, une jolie femme, tu me comprends…)
Le festival du roman historique dans Ve arrondissement de Paris me fait hurler de rire.
Le prix 2013 à « La Caisse au Noir », évocation truculente et néanmoins réaliste du temps béni du règne de Sieur Jean de Dame Xavière…
Bon sang ! Je dois reprendre la mer. A demain !
JC, grande famille de négociants…
@Douce Céline. Un presbytère bourguignon, une maison où tu sais, mais rien qui de près ou de loin ressemble à un pavillon…
JC j’aime assez que vous retrouviez au fond de vos malles de vieilles expressions comme cornecul, je ne connaissais pas et j’entreprends de compléter une collection à peine ébauchée, auriez-vous d’autres suggestions amusantes pour distraire mes dîners d’hiver seule à seule je m’ennuie ne restent que le pouvoir la puissance de l’évocation mais vous pouvez aussi me soumettre à d’autres flux en explorant vos registres.
Une sortie en pédalo ?
Céline dit: 3 novembre 2013 à 14 h 26 min
Sur le lac de Louvroil…
JC …le roi du moulinet…
JC le vieil homme et ta mère
Je dois reprendre la mer.
c’est la mère qui prend l’homme mozeurfuqueur
ha béré..beré! mets toi nu e et danse
Papier très mince.
aller chez jean marron avec du le papier baïbeul c’est vivre dangeureusement
Papier en roue libre, en descente… le vent dans le dos. Pour mieux se préparer à la dure montée des cols qui se présentent ?
bougue je n’ai pas été retenue au casting, ce n’est pas plus mal je ne pense pas avoir développé cette compétence
..les gros seront avantagé
développe développe béré..tu seras avantagé!
Le tour de France partira d’Angleterre mais toujours en été, non? Bientôt le tour de France en Thaillande
Comme pour les parachutistes.
merci du conseil, je préfère explorer l’éther c’est moins salissant d’autre part à se voir en yaourt périmé on finit par se vivre de l’intérieur du pot et pas moyen d’obtenir une communication.
Quoi les parachutistes? Encore une émotion qui me passera au dessus!
Vous avez raison Philippe Regniez, tant de choses à vivre valent que l’on s’extirpe de temps à autre de la virtualité. Je vais prendre le soleil.
enfin philippe..lassouline a eu une bouffée..une nouvelle réalisation de simenon ! avec le corps d’un comique transfiguré..le comique est le corps de la france philippe..et il en saisit son clavier et veut en dire du bien toutatrac..parler de son contentement..t’es méchant philippe
jlai vu..gérra joue trés honnetement, je contresigne cheuloux, les 403 joue mal mais bon c’est des fafiots! on est à la télé cheuloux !
ce qui m’a impressionné c’est ce burning out de gérra, on dirait d’lactor studio qui veut jouer dla rillette..et qui y a arrive presque
tant de choses à vivre valent que l’on s’extirpe de temps à autre de la virtualité
oui mais faut faire attention avec les poses (pas toujours virtuelles)
..le corps du comique c’est le corps de la france..c’est lui l’king
ta gueule keupu
Le bon Pasteur 82, chaloux, c’ est cheap!
http://www.millesimes.com/Conseillante_1982_%28Pomerol,_vin_rouge%29
Et au Bon Pasteur, préférons, blog littéraire oblige, Château l’ Évangile 1982 à 466,44 euros le flacon.
Pour le Boug ou Baroz, la Fleur Pétrus 82 à 310,96 euros et je ne vous parle même pas du Petrus ça vous donnerait des boutons!
ce qui révulse l’honnête homme épris de justice…
une référence au style flamboyant « Où sont les preuves ? »
toujours l’ esbrouffe dit: 3 novembre 2013 à 15 h 01 min
En 2002 ou 2009, oui, en 1982 rien à voir. Renseigne-toi pauvre pomme (pas merol).
Encore un crétin d’internet qui ne connait rien à rien et vient donner sa leçon…
Ah… mon presbytère bourguignon…
Ha la Quinze en voilà une, d’exception culturelle… Même Roland Barthes y a nullement pensé…
http://www.1855.com/dom/47/fr/le-bon-pasteur
Tiens, tête à baffes, c’est par là.
toujours l’ esbrouffe dit: 3 novembre 2013 à 15 h 13 min
Château l’ Évangile 1982 à 466,44 euros le
flacon.
Oui mais alors on peut pas le boire alors…
Si on peut les boire, Sergio, j’ai tâté récemment de deux Chateau Giscours un 61 et un 66 (le 61 un peu juste) somme toute parfaits.
Christiane à 13:54 dit : « je ne ris pas facilement », on s’en était aperçu il y a longtemps ; les grenouilles de bénitier non plus d’ailleurs et d’ici
Attention parce qu’en side et en bagnole c’est le contraire si on penche à droite c’est qu’on tourne à gauche…
Château par ci château par là.. parions qu’il n’a jamais bu que de la piquette..
Chaloux dit: 3 novembre 2013 à 16 h 11 min
Si on peut les boire
Au moins ça paye pas de flics… La foncière, elle, ça en paye plein avec même la matraque avec ! Surtout si on a un truc comme Carinhall…
les grenouilles de bénitier non plus
passque se marrer quand on damne serait diabolohic
exception culturelle dit: 3 novembre 2013 à 16 h 22 min
de la piquette..
Ha mais ça c’est de l’acide acétique c’est essetrêmement utile pour nettoyer comme la Hausfrau des objets de première nécessité comme par exemple le quatre en un…
Chaloux dit: 3 novembre 2013 à 16 h 11 min
Un peu juste mais parfait.
Mais quelle burne.
lumière trop franche et masse métallique: collision drive sans audience
Connu dans le monde entier pour ses travaux, monsieur Chaloux est un connaisseur estimable des vins de table, cherchant à étendre sa compétence à chaque instant. Rendons lui cette justice et remercions le vivement pour les lumières qu’il nous apporte sur ces vins trop souvent négligés !
y’a pas que lui qui touche son parpaing en vin tuilé..y’en a toujours que pour cheulou
bouguereau dit: 3 novembre 2013 à 17 h 38 min
y’a pas que lui qui touche son parpaing en vin tuilé
Oui mais il faut être du bon côté du comptoir…
Le sieur de Chaloux est un Génie du Christianisme bordelais !
Le Paris-Dhakar en Argentine, la Coupe du monde de fout au Qatar, la Sorbonne et le Louvre à Abu Dhabi & le Hay à Belfast ou Dhaka, pourquoi pas un Tour de France avec départ au Laos, un contre la montre Luang Prabang-Ventiane, dans l’enfer des rizières?
Simenon (d’un chien), si tu revenais, juré que tu reconnaitrais plus ton monde tellement que ça délocalise grave…
Plus sérieusement, sans l’obligation qui est faite en France aux chaines de télé d’investir un pourcentage de leur chiffre d’affaires dans des coproductions de films (français en majorité mais aussi étrangers), il y a belle lurette qu’il n’y aurait plus de cinéma français. Un film aussi magistral que le « Camille Claudel, 1915 » de Bruno Dumont, co-produit par Arte, n’aurait pas pu voir le jour sans ce système d’aide. Dans un sens, le ciné « se passe » toujours un peu grâce à la télé, et tant mieux.
Bloom dit: 3 novembre 2013 à 17 h 55 min
Luang Prabang-Ventiane
Là c’est raide même la Mendiante elle a remonté que l’Irrawaddy… Enfin comme les vélos connaissent le terrain…
Bloom dit: 3 novembre 2013 à 17 h 55 min
plus de cinéma français
On va basculer dans une civilisation globish sans rien que de la guimauve ça va être monstrueux. Après bien sûr ça va se refaire, on aura peut-être une sorte de globish littéraire, ça doit être un passage obligé…
Y paraît que borrou a épousé bayloo ou le contraire. maqués quoi.
…
…pour en émietter ce sujet de film à Simenon,…Bravo,…pour les cafards,…etc,…
…
pendant ce temps rose cherche encore sa banane!
Dégueulasse cette union contre nature des Centre Vides. Hélas le mariage pour tous a encore frappé ! Ainsi, la France est sauvée en cas de remaniement improductif ? Ouarf. On amuse le Breton alcoolisé comme on peut.
un peu de respect pour le public de durs à cuire: ‘c’mon move your asses fuck faces’
http://www.youtube.com/watch?v=KPNO5f4yO_g
Borloo-Bayrou….. dit: 3 novembre 2013 à 18 h 23 min
le Breton alcoolisé
Oui mais justement l’intérêt c’est que quand on s’y arrête ils en ont…
C’est la journée des humoristes.
Robert Parker, oenologue….. dit: 3 novembre 2013 à 17 h 31 min
Connu dans le monde entier pour rien, monsieur Robert Parker est un connaisseur estimable en viandox, cherchant à étendre sa compétence à chaque instant. Rendons lui cette justice et remercions le vivement pour les lumières qu’il nous apporte sur ces boissons trop souvent négligées !
Chaloux vous disiez tout juste, le journée des humoristes, faites comme à la télé et indiquez-nous si on doit rire.
Riez quand vous voudrez.
Une belle après-midi schubertienne, c’est extra.
Bonne soirée,
Chaloux dit: 3 novembre 2013 à 16 h 00 min
Ah, le bon Pasteur, chelouffe toujours aussi fat!
Pas étonnant que Michel Rolland veuille nous dire la messe mais nous pouvons lire les Evangiles du Pomerol aussi bien que lui.
Té, revisionne le film MONDOVINO, enquête imparable sur la fabrication des vins people Rolland ( qui en prend pour son grade) et à la mode Parker!
Et tricheur ce Chelosse, le pris d’ un bon Pasteur pour le prix d’ un Evangile de la même année 82, mais il s’ agit d’ une 150 centilitre pour la gironde à Rolland, dons moité prix si on compare sur le 75 centilitre.
Mais qu’ il est con ce Cheloux!
Je me suis aéré, moi, Monsieur et un Maury 2008 en apéro Mas Amiel, mon vin de tous les jours.
Mon vin de tous les jours, c’est de l’eau. Avec une préférence marquée pour les cépages auvergnats.
une préférence marquée pour les cépages auvergnats.
Ceux qui n’ ont pas de terrain où les cultiver?
Là il fait fort notre pousseur de piano.
A t-il au moins une fois dans sa vie fait les vendanges?
Goûté le jus de la grappe à la benne?
Senti l’ odeur et les promesses du vin de l’ année à la pipette?
Chaloux dit: 3 novembre 2013 à 19 h 28 min
les cépages auvergnats.
Ha ça c’est très bien ! Des wagons entiers de Saint-Yorre, qu’on voyait un peu partout même chez Märkling… Elle ment pas !
Le mieux serait de partager la musique comme le gâteau du dimanche quoique à l’écoute on ne gagne pas à être accompagné alors il nous faut choisir boire ou conduire, aimer ou bavarder, manger ou badiner, que sais-je des choses de la vie
Du Bon Pasteur au Saint Pourçain, notre cheloux se maintien fièrement dans l’ adoration sentimentale de patronage…
bérénice dit: 3 novembre 2013 à 19 h 36 min
il nous faut choisir
Ben puisqu’on peut aimer boire et chanter…
– ah Grinzig…
que sais-je des choses de la vie
Et oui, vous n’ arrêtez pas de conjecturer, d’ hésiter, entre le ou…ou..
Que buvez-vous donc!?
« Goûté le jus de la grappe à la benne?
Senti l’ odeur et les promesses du vin de l’ année à la pipette? »
Non, jamais…
n’aurait pas pu voir le jour sans ce système d’aide
je parie qu’ensuite tu vas dire « sans le cinéma américain il n’y aurait pas » etc..sapré kabloom
monsieur Robert Parker est un connaisseur estimable en viandox
c’est lui qui fait ton pif biroute de cheuloux..l’arrogance c’est pas d’affirmer, c’est de feindre d’être plus fort que le marché
… Elle ment pas !
« regazéifiée avec son propre gaz »..faut oser
Du Bon Pasteur au Saint Pourçain, notre cheloux se maintien fièrement dans l’ adoration sentimentale de patronage…
Bah, il dîne le dimanche avec l’évêque et toute la semaine, en bon chrétien, il prête la main pour dresser la table
C’est vrai, j’ai toujours aimé les presbytères…
En parlant de télé, quelqu’un a-t-il vu Isabelle Sorente chez Taddéi?
Pas lu ses livres mais un discours bien intéressant.
Bon, ce soir on se couche de bonne heure. Un petite grappe de raisin, un verre d’eau, et puis c’est tout. Ma journée de lundi va être chargée, tout comme celle de Pierre Assouline (mais je ne distribuerai pas de médaille en chocolat, MOA !).
A bientôt,
« Le producteur Jean-Baptiste Neyrac et le réalisateur poursuivent leurs explorations simenoniennes après Les Innocents et Jusqu’à l’enfer. Passant de nouveau commande à Jacques Santamaria, ils offrent à Laurent Gerra un rôle de victime pathétique, qui se consume au feu de la duplicité conjugale. Ecrit aux Etats-Unis, en 1953, L’Escalier de fer dépeint l’aridité d’un amour trahi. Transposée dans les sixties, la mélopée funèbre s’amollit en menuet mélancolique. La maladresse pataude de Laurent Gerra cantonne le personnage dans une lassitude attristée. Mal dirigé, l’acteur se compose un masque de douleur inflexible, d’où nul effroi ne perce. A l’inverse des bons drames psychologiques, où les hors-champs et les non-dits suffisent à créer le trouble, ici la banalité et la noirceur sont appuyées et caricaturées en vain. » (Télérama, 30-X-2013, p. 78)
ah les « bons drames psychologiques » la banalité et la noirceur ; à demain
« Décidément, quand on aime le cinéma, c’est de plus en plus à la télévision que cela se passe. »
Non mais, Laurent, entre deux tisanes à marmottes, matez-moi cette conclusion !
Même Schmoll, ne l’aurait pas faite.
http://www.france3.fr/emission/lescalier-de-fer/diffusion-du-02-11-2013-20h45
« Un singe en hiver » dans un instant sur Arte. En voilà qui l’aurait mérité, le Goncourt. Salut Antoine ! On boira demain à ta santé, promis juré.
Laurent Guerra acteur !
Pourquoi pas Chaloux.
On aura tout vu.
Marketing télé de merde.
« Salut Antoine ! »
Ok, mais sur le coup n’oublions pas Michel.
Vous avez déjà vu Bebel faire « ole », vous n’avez jamais vu les mains d’Edward alors ce soir regardez la chaîne des enfants, 18 je crois.
La critique de Téramachin n’est pas mauvaise, sinon qu’ils sont peut-être à côté de l’intention du film.
C’est vrai qu’on se dit qu’il manque une profondeur psychologique, en effet, un moment d’effroi ne serait-ce que de doute un peu mieux travaillé pour l’empoisonneuse … le sentiment d’abandon, de désespoir du mari … que sais-je; on pourrait imaginer un scénario un peu différent .. c’est vrai.
On a un peu l’impression qu’il s’agit de la trame d’un polar où il manque le personnage du policier, celui qui comprendrait, révélerait pour le lecteur, dénouerait le drame psychologique … et la trame du mari trompé qui finit par ce suicider ne se suffit pas à elle-même.
Bref, il y « manque » des choses, quand d’autres scène encombrent – scènes d’amour entre le mari et la femme … quelques répétitions qui n’apportent rien. Le décor aussi , plus pittoresque que réaliste ..
Bon, ce n’est pas du grand cinéma.
Pourtant, cette ligne du mari qui se sent abandonné et qui va préférer tout abandonner, à son tour, en se suicidant plutôt que renoncer à son amour pour sa femme en se vengeant, est une ligne que tient bien l’interprétation de L.Gerra … Et le personnage intrigue, émeut sans qu’on sombre dans le pathos épleuré.
Bref, on peut trouver des insuffisance au film, oui … mais en se voulant fidèle et très soucieux de rendre le climat simenonien, le film pêche-t-il par ses propres maladresses ou une trop grande fidélité au roman ?
Etait-il, ce roman, si réussi que cela (je ne l’ai pas lu) ?
plutôt pas mal. Laurent Gerra est prometteur, il a une sensibilité forte, il lui reste à travailler encore; on est pas acteur automatiquement.
L’atmosphère du film est réussie. Les décors excellents. Un ancien magasin de bondieuseries de la Place des Petits Pères à servi pour la papeterie. On empoisonne à l’arsenic à quelques dizaine de mètres de ND des Victoires…
Super les samedis soir de la rdl !
L. Guerra sur la 3.
Après des chiffres et des lettres l’après-midi, la côte de porc/coquillettes du dîner, L. Guerra en digestif et bien sûr dodo à 11h.
Et dire que tout ce beau monde nous donne son avis sur la culture française.
Que du bonheur.
bouguereau dit: 3 novembre 2013 à 19 h 59 min
« regazéifiée avec son propre gaz »..faut oser
Non mais là c’est que pour la version turbo…
D vue cette merveille sur Arte, du film je n’avais entrevu que la scène où il est question d’habitude et d’imprévu.
Et je vous trouve imprévisiblement inhabituel ce soir. Vu aussi 9 mois ferme qui m’a fait rire comme une idiote.
Je me nourris essentiellement de ce genre quand j’ai la flemme, pas de cuisson, pas de vaisselle, diététique enfin tout y passe du rayon laitage j’explore la galaxie.
j’évite le chocolat cependant en raison de problème de trafic et d’une paranoia qui me fait douter
Demain remise du Goncourt?
« Sombath Somphone »
Bloomy, vous le connaissiez ?
D=Bérénice=Deneb
Arrête de nous décliner tes pâles dialogues.
Fais iech.
22h58 Vous faites erreur, D est un être qui inspire, moi je tente simplement de respirer.
ravioli kanterbrau dit: 3 novembre 2013 à 22 h 58 min
D=Bérénice=Deneb
Tiens, un émule de TKT et baroz, en plus cheap.
Belle soirée à L’Odéon en hommage à Patrice Chéreau. Entrée libre. Salle pleine.
« Un singe en hiver » dans un instant sur Arte (Passou)
—
L’élocution pâteuse de Gabin aviné, que je vis et entendis pour la première fois dans une Alliance française d’Asie à l’époque où les copies 16mn passaient d’un poste à l’autre, quand le film n’était pas un produit de consommation comme un autre, qui se dégustait en (bonne) compagnie.
« Nuit de Chine, nuit câline, nuit…d’amour
Nuits d’ivresse, de tendresse
Où l’on croit rêver jusqu’au lever du jour ! »
Qui eut cru qu’il y avait là-dedans quelque étrange prédiction?
Blondin habitait l’appartement au-dessus de celui de mes grands-parents, 72 rue Mazarine, où se trouve maintenant la Galerie F. Moisan. Indéniables échos austériens…
22 h 56 min
—
Non. A mon grand regret.
Les civilisés, de Calude Farrère, prix Goncourt 1905, étonnant procès du colonialisme.
» (…) ces hommes en avance sur notre siècle, sont des civilisés, nous les barbares ».
Du pré-Michaux, par un auteur pas pire que bien des écrivaillons contemporains.
Le texte est téléchargeable sur le site de la Bibliothèque Universitaire de Toronto:
https://archive.org/details/lescivilissrom00farr
– Alors ? Comment allez-vous aujourd’hui, mon cher ami ?
– Pas terrible, Docteur ! ça empire …
– Qu’est ce qui ne va pas ? toujours cette angoisse ?
– Oui ! Le Goncourt va être attribué, on en parle, je m’en tape, …et c’est ça qui m’angoisse !
– Ne vous en faites pas ! C’est le cas de pratiquement tout le monde : la mode, ça n’intéresse plus !
– Vous ne pouvez rien me prescrire, Docteur ? ! Moi ! un intellectuel ! un grand lecteur !!! je ne comprends pas !
– Mais si, voyons ! Vous prendrez deux cachets d’Assouline des Usines du Rhône à 500 mg, le matin de bonne heure
– Et pour le soir ?
– … et le soir, lisez 20 lignes de Claude Farrère, cela devrait vous assurer un sommeil quasi immédiat !
à 23:41, il y avait MCourt le vieux râleur ?
RUE 89 / Aurélie Filippetti ne souhaite pas réagir à la mort de Gérard de Villiers
Après la mort de Gérard de Villiers, « écrivain controversé, réactionnaire et sulfureux », auteur de la série de livres d’espionnage SAS, il n’y a eu ni communiqué, ni réaction de la ministre de la Culture.
Une attitude curieuse.
Le 2 novembre, l’AFP écrivait : « Interrogé vendredi par l’AFP, le ministère de la Culture n’avait pas souhaité réagir à sa mort. »
ET UNE BANANE POUR AURELIE, L’ALBINOS SECTAIRE !
Gérard de Villiers n’écrit pas très bien et la compagnie SAS est régulièrement en faillite. hurkhurk
Bon. Maigret-Simenon n’écrit guère mieux mais sa production éjaculatoire des bas-fonds a plu à Gide qui pratiquait volontiers des embardées vers les mauvais genres. Depuis, c’est l’engouement pour les crimes des petites gens victimes de l’affreuse société qui expient dans des péniches crasseuses. La ministre Filippetti vient du pays des mines et des péniches. Le ministre-neveu a plus de panache dans sa traîne.
alors qu’il mérite au moins la médaille, le panthéon
pays des mines et des péniches.
C’est d’un ringard!ouh la honte
« Un pour saluer Gérard de Villiers » aurait pu être écrit par Hubert Védrine, un intelligence politique sans doute supérieure à celle de Mme Filippeti.
Il était convaincu de l’intérêt qu’il y avait à lire ses livres.
J’avions jamais rien lu du défunt créateur de SAS, mais tout de même, pourquoi cet ostracisme anti-audience populaire ? Elle est givrée la gamine… Injuste !
Ce refus socialiste du réel, on le retrouve au Mali, mes chers compatriotes. Puisqu’on est là-bas pour très longtemps, ce ne serait-y pas plus simple de départementaliser le Mali ? Genre Mayotte..
Au sud, on crée un département nouveau, le Soudanland, plein de nègres sauvages et racistes, au nord, l’Azawadland, plein de Touaregs sauvages et racistes… le pays est déjà plein de militaires français sauvages et racistes.
Un Gouverneur pour chaque département, un Préfet, quoi, tout le monde est content, les affaires reprennent…
Bien entendu, si ça marche, ça marche déjà en Corse, on étend la départementalisation au Maghreb. Avec accord de l’ONU, bien entendu !
11 h 11 min
il aurait dû être ministre de la culture
@ Laure Adler
Merci pour la très pudique et très subtile mise en scène de l’hommage à Patrice Chéreau, hier, à L’Odéon.
Belle idée, avant le… noir, que cette salve d’applaudissements à Aix (Elektra) que nous avons rejoints.
Belle idée que ces places numérotées distribuées au hasard, nous inventant des compagnonnages éphémères.
Mystère et beauté du don de Thierry Thieû Niang évoluant en silence sur cette immense scène alors que le public habitait peu à peu le théâtre du parterre jusqu’au troisième balcon.
Beauté des lectures, musiques, chant, confidences, séquences filmées et de cette ombre palpable et de ce silence aussi.
L’affaire des tableaux retrouvés du marchand Gurlitt vaut bien une charretée de Simenon-sas.
Expert en clair-obscurs camondoesques, Passoupline va sûrement s’y atteler. Sitôt le goncourt digéré et le Lutetia réouvert.
10h08 entendue sa réaction à la mort de Chéreau, truffée de formules passe-partout, comme obligée à fournir un communiqué alors qu’elle ne connaissait pas plus que cela son travail et l’apport qu’il fut pour la société culturelle et cultivée. Tout le monde en prenant un dico des communiqués officiels aurait pu en dire la même chose, peut-être ne veut elle pas s’exprimer à propos d’un auteur qu’elle ne connait ni n’apprécie quoique l’état et ses ministres soient tenus à un vol au dessus de la masse pour un avis d’élite.
JC
Il n’était pas un grand écrivain
Oui et puis il pleut des morts, impossible de réagir à toutes.
henri dit: 4 novembre 2013 à 11 h 33 min
« JC
Il n’était pas un grand écrivain »
Allons henri ! allons !
Un type qui écrit, qui est lu par 150 millions de lecteurs, ce ne serait pas un grand écrivain ? C’était peut être un grand con dans la vie, un homme bourré de défauts, mais c’est certainement un grand écrivain.
L’Aurélie est impardonnable … cela démontre le sectarisme de ces couillons de socialos.
JC le gout de tout un chacun même s’il représente des millions en terme de vente n’est pas significatif de grandeur, de génie, de talent de qualité d’exception. Qui regarde plus belle la vie et qui ira revoir l’intégralité de Godard quand bien même ce serait rendu possible?
jc est un grand écrivain
Bérénice. et ne parlons pas des intouchables.
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