de Pierre Assouline

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La République des livres
Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

Les controverses qui avaient jailli autour du statut de Yoga, le livre d’Emmanuel Carrère qui domina la rentrée il y a trois ans, avaient fait jaillir dans le débat une expression à l’allure inédite : « l’ellipse narrative ». On la retrouva tant sous la plume de l’éditeur Frédéric Boyer en défense de son auteur que sous celles de Carrère et de son ex-femme Hélène Devynck dans les lettres ouvertes et droits de réponse qui abritaient leurs mises au point et règlement de compte. Celle-ci ayant obtenu par contrat de pouvoir relire le manuscrit avant parution avait demandé et obtenu des suppressions de passages la concernant dûment surlignés au stabilo jaune. S’y conformant moyennant un certain nombre d’acrobaties stylistiques, l’écrivain avait rendu son texte encore plus hybride et fictionnel qu’il ne l’envisageait. Il avait créé des absences, des béances qui avaient entrainé des mensonges par omission quitte à ce que « l’ellipse narrative » rende le récit de sa vie entre Yin et Yang encore plus énigmatique.

Dans son Dictionnaire de rhétorique (Armand Colin, 2001), le lexicographe Michel Pougeoise ne se contente pas de recenser ce type d’absence d’un élément dans un groupe syntaxique complet – de La Fontaine à Ponge, les exemples ne manquent pas : il précise bien que l’ellipse est une figure de construction qui ne doit en aucun cas affecter le sens. Car il y a selon lui des abus commis par des ellipsomaniaques, perspective qui devrait charger un peu plus le dossier psychiatrique d’Emmanuel Carrère à Sainte-Anne.En 2007, du temps où POL était dirigé par son créateur Paul Otchakovsky-Laurens, le milieu avait été secoué par une autre affaire qui avait défrayé la chronique en opposant Camille Laurens et Marie Darrieusecq.

La première, auteure de Philippe (POL, 1995) reprochait à la seconde, qui venait de publier son nouveau livre Tom est mort (POL, 2007) d’avoir détourné une histoire tragique qu’elle n’avait pas vécue : la mort d’un enfant racontée du point de vue de la mère. Quelque chose comme le piratage du récit autobiographique de l’une à seule fin d’appropriation à la première personne pour le roman de l’autre ; et à cette occasion, elle forgeait la notion de « plagiat psychique », ce qui fit couler beaucoup d’encre. Moins un emprunt de phrases que de scènes à faire, de rythme, de climat. Et surtout un problème de morale, Camille Laurens jugeant obscène et racoleur le recours au pathétique quand on n’a pas soi-même vécu une telle épreuve. Peut-être la notion s’inscrira-t-elle durablement dans l’histoire littéraire. D’autres aussi, pas nécessairement chez Pol qui n’en exerce pas le monopole.

Ainsi, dans Interventions 2020 (Flammarion, 2020), tout à son éloge de Donald Trump, Michel Houellebecq salue particulièrement sa politique commerciale pour « sa fraicheur salutaire ». Késacko ? (expression plagiée sans psychisme du « Quésaco ? » trouvé dans L’Illustre Gaudissart de Balzac). En fait, Houellebecq se félicite de ce que Trump use du « délai de rétractation » pour déchirer accords et traités internationaux lorsqu’il pense que, finalement, il a eu tort de les avoir signés. Ce qu’avait fait Boris Johnson avec l’Union européenne. Voilà qui promet de beaux jours à l’Etat de droit dès lors que cet esprit déteindra inévitablement sur la société civile. Foin des contrats au nom de la « fraicheur salutaire » ! Déchirons-les !

Dans l’édition par exemple, cela promet de réjouissants débats et de beaux dégâts. Pas sûr que dans un premier temps les juges se satisfassent de plaidoiries renvoyant au houellebecquisme appliqué. Mais après, au train où vont les choses à une époque de confusion généralisée, qui sait… Le romancier Eric Reinhardt n’évoquait-il pas les bibliothécaires comme « des algorithmes humains », notion qui laisse rêveur mais peut connaitre une certaine fortune. En lecteur humain, mais pas trop, et assez peu travaillé par ma personnalité algorithmique, j’ai repris certains romans de la rentrée pour les lire l’esprit baignant dans une fraicheur que l’on pourrait qualifier de salutaire. Le cynisme y est partout tant le plagiat psychique des grands aînés peut y être facilement montré du doigt. Quant à l’ellipse narrative, il semble bien qu’elle fasse florès sous la forme de ce que les correcteurs d’édition, appuyés sur le Code typographique comme un juge de l’exécution sur son Dalloz, appellent de longue date un blanc, tout simplement.

(« Jean, vers 1948, photo de Saul Leiter)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 051 Réponses pour Un peu de fraicheur salutaire dans l’ellipse narrative

puck dit: à

je rappelle que la protection des minorités ethniques est une des valeurs que nous européens nous défendons !
bravo Macron !

je ne dis pas « bravo Brigitte » vu que cette dame s’est rendue coupable d’un détournement de mineur doublé d’aun abus de confiance et de faiblesse chez un mineur n’ayant pas encore atteint l’âge de sa majorité sur la personne de notre président…

puck dit: à

je rappelle que cette dame s’est rendue coupable des mêmes délits que Mr Mazneff.
sauf que l’un est poursuivi par la justice et l’autre court toujours en liberté…
c’est comme le disent nos amis américains tant habitués àç le pratiquer du double standard !

MC dit: à

Sacrée Sasseur. A la lire , dans ses deux résumés successifs , on ne sait pas trop si c’est Marie ou Catherine dont Pontormo torche la binette, mais ce n’est pas grave! Ce que c’ est tout de même que de suivre Laurent Binet…. MC

puck dit: à

B rien à voir : ce que demande notre président c’est que l’Europe prenne en charge elle-même la protection des minorités ethniques russes en Moldavie et en Lituanie pour éviter que les russes s’en chargent eux-mêmes.

inutile de vous préciser que si les européens avaient respecté le droit international en protégeant ces minorités ethniques en Ukraine nous n’en serions pas là où nous en sommes !

d’ailleurs les européens l’ont fait pour le Kosovo au cas où vous l’auriez oublié !

ils ont même séparé le Kosovo du reste de la Serbie pour protéger la population : exactement ce que veut faire Poutine pour le Donbass au cas où vous ne l’auriez pas remarqué !

si vous avez d’autres questions n’hésitez pas.

puck dit: à

même Mr Hubert Védrine a dit que les israéliens veulent virer les palestiniens de cis Jordanie pour prendre leur territoire, et d’ajouter : exactement comme ont fait les américains avec les indiens et les ukrainiens avec les russes du Donbass.
(sauf que dans les médias ils ont coupé la fin de sa phrase)

et Védrine est tout sauf la moitié d’un imbécile.

D. dit: à

Foutons-nous des assurés sociaux :

Après m’avoir adressé un échéancier de cotisations en forte hausse pour 2024, ma mutuelle m’adresse « une carte de tiers-payant » qui une fois découpée et repliée s’avère être un quelconque petit bout de papier, pas même cartonné de 5 x 7 environ, écrit en tout petit. Tout sauf une « carte ». Il fallait sans doute faire des économies…

Marie Sasseur dit: à

Petit ajout à ce que j’ai écrit pour ceux qui ont lu cet excellent roman,  » perspective(s) » : le tableau représentant Mariade Medicis, objet de toutes les convoitises -et manigances de Catherine de Medicis- a été retrouvé.
Enfin il s’avère que le Pontormo n’en était pas l’auteur.
Vrai talent de L Binet.

https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/50350001621

Marie Sasseur dit: à

J’en ai ras le bol des connards, qui non seulement ne lisent rien mais ne savent pas lire.

B dit: à

Vrai talent de L Binet.

une nouvelle fournée de frites pour LB, le témoignage de votre admiration ne connait pas de fin pourtant nous l’avions imprimée.

B dit: à

ukrainiens avec les russes du Donbass

s’il n’y avait plus eu de russes dans le Donbass, ça se saurait, non? la comparaison avec le génocide des amérindiens ne plaide pas en faveur d’Israël.

Marie Sasseur dit: à

« le témoignage de votre admiration ne connait pas de fin pourtant nous l’avions imprimée. »

Pas le dément mc apparemment, imposteur, harceleur, sombre imbécile, en un mot comme en cent, fidèle à ses pratiques de délinquant.

puck dit: à

pas d’accord pour mettre dans le même sac ceux qui ne lisent rien et ceux qui ne savent pas lire.
exemple au hasard : moi : ben moi je ne lis rien et je n’ai jamais rien lu, mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas lire.
je veux dire que je n’aurais pas su lire si j’avais lu !
je veux dire par là qu’il aurait été possible de dire que je ne sais pas lire si j’avais lu, et seulement dans ce cas, mais ne lisant pas je suis dans la totale incapacité de dire que je ne sais pas lire !

pour trouver une analogie simple prenons un joueur de football : perszonne ne peut savoir si un gamin sait taper dans un ballon s’il n’a jamais joué au foot.

j’aurais pu prendre comme exemple le piano ou même autre chose, la cuisine par exemple.

en fait je crois que ça sert à rien de prendre des exemple parce que c’est vrai pour tout.
limite il faudrait plus trouver un exemple qui contredirait cette loi générale disant qu’il est implossible de voir la capacité d’une personne , ou son incapacité autrement que de façon empirique.

et là je vous renvoie à la lecture de tous les empiristes, par exemple Locke, ou Hume, ou même Mill, ou plus près de nous Carnap et son empirisme logique.
Si vous lisez n’importe lequel de ces auteurs vous verrez qu’ils disent exactement la même chose.

Je vous rappelle que la question de savoir si j’ai « bien » lu ces auteurs ne se pose pas dans la mesure où je ne les ai pas lus dans la mesure où si je les avais lus il m’aurait été impossible de me référer à eux pour prouver ce que je dis.

Marie Sasseur dit: à

@Je vous rappelle que la question de savoir si

… si ou plutôt quand, tu vas arrêter de prendre le commentarium pour ton poulailler.

et alii dit: à

SÉMINAIRE
18:00

19:00
Profession : lecteur
Pierre Assouline
09
JAN
2024
Comment lire ?
Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot

B dit: à

B rien à voir : ce que demande notre président c’est que l’Europe prenne en charge elle-même la protection des minorités ethniques russes en Moldavie et en Lituanie pour éviter que les russes s’en chargent eux-mêmes.

Je me trompe, dites le moi. Les minorités russes en territoire étranger risquent de se voir rattraper par la Russie pour être enrôlées dans une guerre qui n’est pas la leur, les états baltiques mais pas seulement et européens abritent surement quelques centaines de milliers de russophones, sont ils toujours russes ou non?

Marie Sasseur dit: à

Comment lire ?
Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot.

Eh bien Passou, vous pouvez inviter pas mal de zonards de votre blog, pour ambiancer.

puck dit: à

B vous soulevez une question intéressante et importante.

si vous prenez l’exemple du Donbass, en janvier 2022 les nationalistes ukrainiens ont multiplié par 100 leur bombardement et ils ont concentré un max de soldats à la frontière de cette région.

c’est pour ça que les américains ont fait les kékés en disant qu’ils savaient que les russes allaient intervenir : les autres ont wow ils sont trop forts ces américains avec la CIA, en fait non, si vous prenez un type comme Maersheimer qui n’est pas de la CIA il savait aussi que les russes allaient intervenir.

c’est pour ça que dans tous les articles des journaux américains quand ils parlent de ce conflit ils ajoutent le mot « unproked », le fait qu’ils mettent à chaque fois ce mot avant le mot « war » ça ne fait que prouver le contraire.

hé ben ce cas ce sont les russes du Donbass qui ont demandé l’aide de la Russie et pas le contraire.

c’était quoi déjà votre question ?

B dit: à

les manœuvres russes avec un million de soldats coté frontière ukrainienne, quand?

rose dit: à

une nouvelle fournée de frites pour LB, le témoignage de votre admiration […]

Il va grossir. Son acuité intellectuelle va grandement diminuer.

rose dit: à

Une bonne nouvelle.
Félicitations à la Suisse !

rose dit: à

Mais tu crois que ton voleur est un amateur de littérature qui fréquente cette République ?

Il s’agit du vélo de Bérénice. J’ai rajouté ce salopard parce comment veux-tu pédaler sans selle ?

Alors D est dearfilou. Voilà.

rose dit: à

Ça me fait un choc.

D. dit: à

Phil pourra confirmer à tous qu’il n’est pas D.

D. dit: à

Jazzi, comment pédaler sabs selle ?

D. dit: à

Bon, sinon on est sur le point de se ramasser une tempête solaire comme il faut. Permettez-moi d’être extrêmement inquiet à ce sujet.

Rosanette dit: à

A propos de Brigitte Macron ce que j’ai déjà ecrit ici , mais qui n’a pas interessé des deux RDLiens que je sollicitais :
 » les biographies romancées sont à la mode, une idee de roman qui pourrait intéresser Jazi ou Clopine ,les deux plumes de ce blog .
IL s’intitulerait Brigitte et Gabrielle
Ce serait une histoire qui raconterait en parallèle les destins contrastés de Brigitte Macron et de Gabrielle Russier
A l’origine une même situation hors normes. Mais du fait des circonstances, de l’evolution de la morale sociétale, des personnalités de chacune, de leur statut familial et économique de départ, cette situation conduit l’une en prison puis à la mort l’autre au mariage puis au statut de première dame ,installée en souveraine dans les ors de l’Elysée.
Et pour l’épilogue se situerait à l’Elysée avec un president de la République (Pompidou) qui avec un vers d’Eluard exprime sa compassion pour le sort injuste d’une morte ;et plus tard un autre président de la République qui instrumentalise le personnage et magnifie une affaire de detournement de mineurs pour en faire un outil glorieux de sa com,

D. dit: à

Toujours le mot pour rire, DHH !😂😂

Bloom dit: à

Il y a déjà eu un film, un téléfilm & des chansons sur l’affaire Gabrielle Russier, non? C’est du réchauffé.
Et bonne chance pour faire de l’art avec le couple qui joue depuis le début un banal vaudevile bourgeois et provincial, tout sauf tragique.

Quand on pense qu’il aura fallu plus de 6 ans à Daniel C.B. pour réaliser la « méconnaissance du pays » du locataire de l’Elysée.
Le mal que font les puceaux de la vie…

rose dit: à

Rosanette, et alli,

Un Paese di Calabria

Shu Aiello, Catherine Catella, 2016

À Riace, une ville calabraise vidée par l’émigration, est née une utopie. Riace a décidé d’accueillir les migrants débarquant sur les côtes italiennes.Aujourd’hui, les maisons abandonnées sont à nouveau habitées, et la ville est revenue à la vie.

Récemment je suis allée à l’avant première de la suite de ce premier documentaire fait par Shu Aïello et une autre réalisatrice.
Intitulé un Paeze de rezistencia.
Les ennuis du maire avec la Justice. La seconde condamnation annulée par l’appel.
Le maire a pu réintégrer son village, a perdu 25 kilos et n’est pas venu nous voir.
Après un projet de condamnation de sept ans, la première condamnation a été de quatorze ans de prison avec obligation de quitter son village.
In fine, annulation de la prison, droit de rentrer chez lui, de recommencer l’accueil des migrants avec interdiction de toute transaction financière.

En amont de cette projection où étaient les deux réalisatrices, grande conversation avec une dame qui a connu le fils et Gabrielle Russier, puisque nous étions tout proche* du lycée nord, désormais saint Exupéry, où le drame a eu lieu.
* Cinéma l’Alhambra à Saint Henri, qui jouxte l’Estaque.

J’ai appris beaucoup de choses.
À Saint Antoine, il y avait des domaines, dont un le Val sec (?). De grands bourgeois possédaient de belles bâtisses là, maisons de maître avec hectares.

Une dame très fortunée d’une de ces propriétés a accueilli les deux amants en fuite, l’élève et sa prof. et les a cachés chez elle. Elle a pris des risques.
Puis, le garçon a dû retourner chez ses parents qui ont porté plainte.
Et Gabrielle Russier s’est pendue (c’est la méthode fiable) la veille de son rendez-vous avec le Procureur de la République pour ne pas avoir à l’affronter.
Ce peut être mis dans le scénario de Jazzi et /ou Clopine : l’info est de source sûre, une grande dame/bourgeoise aussi.

J’ai ensuite demandé ce qu’était devenu le jeune homme, qui était ami avec le fils de la famille qui a cachés les amoureux : apparemment, il serait rentré dans le rang. Se serait marié, aurait eu des enfants.

Remarque privée : comme la vie est totalement injuste.

J J-J dit: à

@ La Binette, rosanette, D., puckéfil…, histoire de pimenter l’intrigue « Pontormo » de ma soeur : … on pourrait y immiscer en annexe additionnelle, l’aventure de Nicolas Crapulet, le petit mac présidentiel qui, après avoir congédié la femme d’Attias et pris celle de la Brunie, s’amouracha d’une Princesse venue de Cleveland, qu’il prostitua sur la souche de tous les petits François de la Navarre. Un mystère qui ne fut jamais éventé par Michel Ange, à la fin… Nous en restâmes cois…

D. dit: à

C’est bonne femme quantique, la photo à renato : à poil et pas à poil en même temps. Comme le chat de…euh…Oppenheimer je crois. ou de Schopenhauer.

Jazzi dit: à

Je reçois une pétition à signer.
Direct à la poubelle !

« « Serge Gainsbourg » dans le métro, c’est non : nous demandons le changement de nom de la future station de la ligne 11.
Les travaux sont lancés depuis 2016 pour le prolongement de la ligne 11 du métro parisien. Le prolongement doit ouvrir au « premier semestre 2024 », date à laquelle le nom d’un homme violent, misogyne notoire et chantre de l’inceste sera officiellement donné à une des nouvelles stations. En effet, le prochain arrêt après « Mairie des Lilas » (terminus actuel), situé aux Lilas et à la frontière communale avec Romainville, doit porter le nom de « Serge Gainsbourg ».
Les violences envers les femmes et les tendances pédocriminelles voire incestueuses de Serge Gainsbourg (pour ne citer qu’elles) sont pourtant de notoriété publique, et nous sommes révolté.e.s que sa personne soit mise à l’honneur dans le métro de Paris. »

Marie Sasseur dit: à

@ »Bon, sinon on est sur le point de se ramasser une tempête solaire comme il faut »

Comme il faut, je ne sais pas, mais Ariane Chemin, ce soir a la TV, chez Augustin le toujours content, semble avoir été traumatisée au point d’y associer dans un irrationnel plein de clichés, l’OTS, la Suisse, et les suicides collectifs.
Pourtant, ce fait divers survenu a Montreux, une famille entière qui se suicide en sautant du balcon,(*) vaut qu’une bonne plume s’y intéresse, sauf à ce que A. Chemin ait pu prouver qu’il s’agissait d’une secte, je ne vois aucun rapport avec l’OTS.
(*)
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/suisse-le-suicide-collectif-d-une-famille-francaise-a-montreux-etait-prepare-et-meme-repete_5724260.html

________

Mais soirée exceptionnelle, à plus d’un titre ce soir, avec une grande bibli spéciale E. Carrère.

Jazzi dit: à

Pourquoi le voleur de selle du vélo de B serait forcément un homme, rose ?
(Elle a dit « une personne » et vous ajoutez « un salopard »…)

D. dit: à

Serge Gainsbourg n’a pas besoin de station de métro pour continuer à exister, et pour très longtemps encore. Ni de musée, d’ailleurs.

D. dit: à

On ne peut pas dire que cette histoire ne manque pas de selle.

MC dit: à

Les admirations Sasseuriennes ne craignent ni l’enflure, ni la répétition: Pontormo , Emmanuel Carrere, avec sa « soirée bibli exceptionnelle », pas moins…

renato dit: à

Ce n’est pas une photo à moi mais à Leiter, D. !

Marie Sasseur dit: à

E. Carrère affirme que jamais il n’a avancé masqué, dans ses récits de non fiction, ce dont ses lecteurs et j’en suis, n’ont jamais douté; les rares autocensures qu’il s’est imposé , avait comme motif bien naturel de protéger des proches. Ce qui a été parfaitement compris. J’espère que les journaleux n’utiliserons plus le mot ellipse à propos de ce qu’il n’avait pas à écrire.

Marie Sasseur dit: à

n’utiliseront plus

Marie Sasseur dit: à

les rares autocensures qu’il s’est imposé , avaient comme motif bien naturel de protéger des proches.

Marie Sasseur dit: à

E. Carrère rappelle ce hasard énorme, qui a fait qu’il se trouvait à Moscou le 24 février 2022. J’ai gardé le numéro du Nobs, où il raconte ces jours qui ont changé le monde.

closer dit: à

A moins que ce ne soit Heimerdinger ou Einsenhauer…

renato dit: à

Un trou dans le soleil qui n’est pas littéralement un « trou » est plus grand que 60 terres et vient de souffler le vent solaire droit sur nous. Ce « trou » apparaît plus sombre que le reste du soleil parce que la zone est plus froide et moins dense que le plasma environnant.

Source

https://www.swpc.noaa.gov/phenomena/coronal-holes

D. dit: à

Je crois que cette fois-ci, c’est la fin du monde, mon vieux milou.

Marie Sasseur dit: à

Serial violeurs. Et Depardieu en guest star

renato dit: à

Wow, D., la fin du monde ! vous exagérez toujours. Le danger de ces trous est que le vent solaire qui s’en échappe il peut endommager les satellites en orbite, avec des conséquences pour les GPS et les systèmes de communication ; mais il semble que ce trou ne devrait pas avoir de conséquences négatives majeures.

B dit: à

Et le message final de cet écrivain, contemporain capital, une juste prise de conscience …climatique.

Vous en faites un peu trop là, non? Vous ne disposez pas de son 06 ? Pourtant avec cet entregent qu’il est convenable de vous accorder j’aurai cruque oui.

Marie Sasseur dit: à

Je dispose uniquement d’un panel assez représentatif de son oeuvre, n’en deplaisea la chaudasse, et commencé depuis bien longtemps.
Alors sur un billet aussi injuste, pour E. Carrère, et carrément une provocation pour ceux qui le lisent, il faut bien dire que ce soir, « le problème du bien » n’en était pas un.

B dit: à

vous savez disposer de contacts ou d’adresses permet aussi d’entretenir des liens purement amicaux. Je précise que je ne souffre d’aucun réchauffement même climatique, je ne me sens pas non plus fiévreuse, et je ne m’émulsionne qu’assez rarement en évoquant untel ou untel. Votre enthousiasme et votre focale promptement réglée sur EC pourraient générer de nouvelles adhésions à sa littérature, vous faite œuvre de publicité, c’est trés bien.

B dit: à

J’espère que les journaleux n’utiliserons plus le mot ellipse à propos de ce qu’il n’avait pas à écrire.

Eclipse conviendrait-il , partielle peut-être, qu’en pensez-vous D ? d’un autre coté je ne suis pas journaleuse aussi puis-je utiliser tous les mots qui me font envie.

Marie Sasseur dit: à

Si lire et commenter c’est faire œuvre de publicité, je préfère et pratique la pub non mensongère alors.
L’intervention , tout a l’heure de celui qui aurait dû selon tous les avis éclairés, avoir le Goncourt 2022, et invité par E. Carrère qui va être scénariste pour l’adaptation de son roman, m’a convaincue de lire « le mage du Kremlin « , pour une raison très drôle : Da Empoli a su dresser un tableau de connaisseur du statut de la littérature dans la Russie de Poutine, les coupes sombres et les écrivains autorisés. Regrouper ces derniers sous le vocable  » prose des lieutenants », témoigne d’un grand sens de l’ellipse.

J’en ai terminé sur ce billet.

rose dit: à

Emmanuel Carrère Ecrivain, scénariste, cinéaste

Et on lit ça.
Cinéaste.
Je voudrai voir ses chevilles.
Lui et Sylvain Tesson, je ne peux pas les blairer.

Long com.effacé pour cause de fausse manipulation sur le clavier, tant mieux.

rose dit: à

J,’en ai terminé, provisoirement, sur E.C.

rose dit: à

Quant au qualificatif attribué à l’une d’entre nous, il me débecte.
Ai trouvé à faire le portrait de deux hommes bien. Fière de moi. Ce n’était pas gagné.
Pourquoi salopard ?
Parce que Le voleur de bicyclette. Tu connais des filles qui chouravent des selles de vélo, toi ?
Et tu connais des horlogères ? Moi non.

rose dit: à

Heureuse pour le fils de dix sept ans raconté par Ariane Chemin.
C’eût eté moi, j’aurais protégé ma mère, une conciliatrice sans résultat probant, à terme en tout cas, et j’aurais mis un escabeau devant le balcon après avoir protégé fleurs et jardinières en bas.

Marie Sasseur dit: à

@ »Lui et Sylvain Tesson, je ne peux pas les blairer. »

Concernant S. Tesson, c’est un vocabulaire qui fait sens.
On reste dans l’étymologie de son nom, blaireau, taisson, tasson, têchon.

Marie Sasseur dit: à

Moi je peux pas tellement la blairer, Ariane. Ça doit venir d’une certaine idée que je me fais du journalisme.
Elle a en revanche des consœurs de talent.

Marie Sasseur dit: à

Mais son reportage sur la nonne du monastère intégriste renvoyée par le Vatican était vraiment bien.

Marie Sasseur dit: à

De l’abbaye, pardon.

Damien dit: à

Gainsbourg, c’est vrai qu’il est resté célèbre pour un billet de 500 balles cramé en direct, froidement. C’était ça ou la roulette russe. Et puis, oui, il était misogyne, comme seuls peuvent l’être certains hétéros qui se croient tout permis. Selon moi, Gainsbourg n’avait aucun talent poétique. Ses chansons étaient bâclées et sans intérêt, mais il savait y mettre une si grande démagogie, pour se faire aimer à bas prix d’un public hypnotisé par ses Gitanes et son look hideux. Il a inventé la barbe de trois jours, la saleté apparente comme une marque de dandysme, bref, il a renouvelé le concept de gros dégueulasse, quand même assez répandu aujourd’hui. Parfois, dans la rue, je vois des mecs, en général ils portent un sac à dos immonde, et ils ont l’air de clodos. mais c’en sont pas. Ils s’habillent comme ça, pour emmerder le monde, et vous gêner avec leur sac à dos. Un sac à dos dans un transport en commun, c’est gênant, car celui qui le porte ne voit pas qu’il le met en pleine gueule de celui qui est derrière lui. C’est le comble de l’impolitesse. On devrait interdire les sacs à dos, sous peine d’amende et même de jours de prison. Il y a des musées qui en interdisent le port, de peur que, en se retournant, le type ne casse un objet exposé. Un sac à dos, c’est une arme terroriste soft. Et puis, ça donne vraiment l’air con. Avec un sac un dos, c’est total look connard. Je suis pour leur exclusion, et qu’on le mette bien dans la constitution, éventuellement. Un sac en plastic tenu à la main, c’est si élégant. On n’a pas besoin de transporter sa maison sur son dos, comme la tortue ! Bordel de merde ! Besson a écrit une bonne chronique sur le sujet dans Point il y a quelque temps. Nous sommes au moins deux. Baroz, vous portez un sac à dos quand vous vous promenez dans Paris ? Je suis sûr que non… Les terroristes portent des sacs à dos. Je n’ai aucun ami qui en porte. Certes, je n’ai pas beaucoup d’amis. Mais c’est un principe. Bonne journée et vive le dos de Diane au bain, surprise par Actéon !!!

rose dit: à

Je ne connais pas Ariane Chemin. Donc porter un jugement quelconque sur elle serait superfétatoire.
Néanmoins, ai glosé sur son prénom et patronyme qui font sens, les deux accolés. Dans l’espace.

Les deux autres, ai réfléchi rapidement à pourquoi une telle antipathie : je crois rejoindre la Clopine dans sa haine militante contre les nantis, à la manière bourdieusienne. Nés le cul bordé de nouilles, et une cuillère en argent dans la bouche.
Serait-ce une très laide jalousie ?
Ils n’ont pas eu besoin de partir qu’ils étaient déjà arrivés.

Je peux me tromper : Sylvain Tesson dans son accompagnement de Vincent Munier a fait un travail intéressant ; et Carrère, j’ai le tort de ne pas le lire, le poil à gratter grattant terriblement.

rose dit: à

rejoindre là, Clopine

Janssen J-J dit: à

CHOSES VUES,
(débrief. matinal au zinc de FR3, devant un petit blanc remontant, 14.XII.2023_9.21) )
Ariane Chemin file un mauvais coton, depuis son « enquête » sur Milan Kundera. Emmanuel aimait trop sa mère, et aussi la Justice comme institution et vertu. Or, les deux étant nécessairement incompatibles, s’ensuivit une longue mise en scène de ses déchirements « vers le réel » encarté. Ils névoquèrent point les sujets qui fachent pour préserver la famille (es coupes CLAIRES dy Yoga). Le modeste Giuliano Da Empoli avait même l’air gêné par la déclaration finale un brin grandiloquent de Manu, lue urbi et orbi sur un prompteur. L’autre Trappenard, les yeux toujours larmoyants d’admiration cocaïnée en avait oublié notre Sophie Picassiète qui, dans toussa, sut Caller son immarcescible narcissisme en dissimulant une modestie de bon aloi, mon père, ma mère. On pensait alors à une célèbre erdélienne.
Et puis vint l’inévitable « Gégé », le gros beauf national pilorisé par cinq créatures déchainées et un pauvre avocat qui eut bien du mérite à vouloir rappeler quelques vérités élémentaires. Horreur de la séance thérapeutique : la leçon du petit merdeux féministe comme caution (masculine ?) de cet illustre aéropage…
Mais Karim & Camille avaient fait la job, comme tous les mercredis-je. Purgeation hebdromadaire…
Bàv

Marie Sasseur dit: à

Un sac en plastic tenu à la main, c’est si élégant.
_____

Ou un  » baise-en-ville « , cher Damien, c’est discret.

Janssen J-J dit: à

CHOSES VUES,
(débrief. matinal au zinc de FR3, devant un petit blanc remontant, 14.XII.2023_9.21) )
Ariane Chemin file un mauvais coton, depuis son « enquête » sur Milan Kundera. Emmanuel aimait trop sa mère, et aussi la Justice comme institution et vertu. Or, les deux étant nécessairement incompatibles, s’ensuivit une longue mise en scène de ses déchirements « vers le réel » encarté. Ils n’évoquèrent point les sujets qui fâchent pour préserver la famille (es coupes CLAIRES de Yoga). Le modeste Giuliano Da Empoli avait même l’air gêné par la déclaration finale un brin grandiloquent de Manu, lue urbi et orbi sur un prompteur. L’autre Trapp.enard, les yeux toujours larmoyants d’admiration cocaïnée en avait oublié notre Sophie Picassiète qui, dans toussa, sut Caller son immarcescible narcissisme en dissimulant une modestie de bon aloi, mon père, ma mère. On pensait alors à une célèbre erdélienne.
Et puis vint l’inévitable « Gégé », le gros beauf national pilorisé par cinq créatures déchainées et un pauvre avocat qui eut bien du mérite à vouloir rappeler quelques vérités élémentaires. Horreur de la séance thérapeutique : la leçon du petit merd.eux féministe comme caution (masculine ?) de cet illustre aéropage…
Mais Karim & Camille avaient fait la job, comme tous les mercredis-je. Purgeation hebdromadaire…
Bàv

J J-J dit: à

Pardon pour le doublinage,,, le robot de la RDL déconne pas mal ce matin.

J J-J dit: à

et pour l’illustre AREOPAGE (le diabolique apéro du matin, probablement). m-euh!… hic !

Janssen J-J dit: à

Super bandante, votre image du soleil levant, RM.
Tu m’étonnes-tu que les images pornos de la nature en fusion nous échauffent le sang ! (wouarf… :;’)
Bàv,

D. dit: à

Je suis d’accord avec Damien sur les sacs à dos. Il faut que ça cesse.

JC..... dit: à

JEUDI 14 DECEMBRE 2023, 10h23

Rendons un hommage aux benêts anti-nantis et à leur gourou de cirque, l’immense Bourdieu de Dieu !

Lire de telles conneries venues de cette ruine dérisoire de la pensée sociale – en plus sur le blog de prestige de Maitre Passou que l’Académie elle-même nous envie – c’est un délice pour tout anti-petit cerveau qui se respecte !

Merci les glandus !

D. dit: à

Cette nuit à 03h 31, j’ai eu en singe la vision de la Terre en 2801.
Les hommes sont toujours là. Il y a énormément de robots et de machines, des usines transparentes qui fonctionnent toutes seules. Tous les transports sont automatisés et silencieux, sans roues et avec beaucoup de passages de navettes dans le ciel.
Les vaches sont toujours là en Europe, en grand nombre. Il y a toujours le drapeau français, avec 3 fleurs de lys dessus. Mais plus de drapeau européen. La France est un empire, qui comprend l’ancienne Grande Bretagne, tous les anciens pays méditerranéens, germaniques, baltes,balkaniques, scandinaves, et même l’ancienne Turquie et tout le Maghreb. L’Antarctique est entièrement fondu et les terres en dessous exploitées avec extraction minière automatisée. On y a trouvé de grands vestuges archéologiques, d’anciennes cités cyclopéennes qui sont très visitées, notamment par des scolaires.
Paris ressemble encore à Paris. La plupart des monuments sont là. Le périphérique existe toujours, mais automatisé et avec une limitation à 270 km/h en pointe et des systèmes de barrières anti oiseaux.
L’empereur se prénomme Jérémie. Il a sa statue devant le Louvre au bout d’une longue file de statues où l’on reconnait Clovis, Sainte Clotilde, Charlemagne, Louis XIV, Napoléon Ier, de Gaulle, Marine Le Pen (devenue impératrice en 2047), et des dizaines d’autres.

Bloom dit: à

cet illustre aéropage…

Ne pas se moquer, l’aéropagie est une pénible affliction qui se traduit par de fréquentes éructations sous forme de rots sonores, et de vents et flatulences qui empuantissent l’atmosphère.
L’expression narcissique du petit moi haïssable est à ce prix…

Bloom dit: à

j’ai eu en singe la vision de…

Marrant, je vous voyais plutôt comme une espèce de paresseux shooté aux évangiles, tel le koala aux vapeurs d’eucalyptus.

D. dit: à

Donc pas de découragement s’il vous plaît.
L’avenir n’est pas si sombre.

MC dit: à

Jazzi, d’acccord pour Hovasse, chercheur sérieux, mais l’anecdote ressassée sur Banville et le Bateau Ivre? Bien à vous. MC

D. dit: à

« Un examen psychiatrique conclut que la mineure qui a tenté d’agresser au couteau une enseignante est « dangereuse pour elle-même », selon le parquet. »

… incroyable de s’obstiner à voir les choses de ce côté là de la lunette…
Pauvre petite 5ème et sa lame de 17 cm, dangereuse pour elle-même…

Et pour la prof tétanisée et traumatisée, aucun danger évoqué… ni pour les élèves qui se sont sauvés paniqués, se sont barricadés dabs d’autres classes (bonne réaction) dont beaucoup ont été fortement choqués et étaient en pleurs…

Janssen J-J dit: à

@ l’aéropagie est une pénible affliction

très gênante anéfé, mon bon rBl, surtout durant les séances d’aérobic en salle collective (arrêt aux biques ?) Bàv,

(Notule Bénigne @ petit rappel : on ne doit plus gaudrioler sur la célèbre formule : « Nn n’est pas bien, là, décontracté.es du gland ? » – Je la redis une dernière fois, après, le robot RDL risque nous virer definitivey, hein !…)

D. dit: à

On est arrivé à un point où il est indispensable de donner l’exemple et appliquer des sanctions très dures et exemplaires. Si besoin, faisons voter de nouvelles lois. Cette élève doit être durablement enfermée pour ce qu’elle a fait et la menace qu’elle représente.

Bloom dit: à

Me rappelle la vieille blague éculée (sans ‘n’) de la différence entre Sigmund et un écureuil. Aucune, oeuf corse bicoze tous deux obsédés du gland.Je sors…

FL dit: à

« Paris ressemble encore à Paris. »

Avec du mal. Je suis passé récemment devant le musée du quai Branly que je ne connaissais pas. C’est d’une laideur ! Un parallélépipède… borgne. Ça ressemble comme deux gouttes d’eau à l’Institut du monde arabe. Lui aussi extrêmement laid. Un autre parallélépipède… borgne. Peut-être qu’un jour les « architectes » modernes vont arrêter de nous faire des parallélépipèdes… borgnes.

FL dit: à

La Palais de Chaillot a quand même une autre gueule.

et alii dit: à

on dit frais comme un gardon!

Jazzi dit: à

Le léZard a été touché par le premier long métrage d’une réalisatrice américano-coréenne, une histoire d’amour sans sexe !

et alii dit: à

il me semble que l’on a pas déterminé « la ligne de crete »;
je ne pense pas qu’elle passe par Nausicaa ni Cnossos

et alii dit: à

CE SONT LES COQS QUI DOIVENT D2TERMINER LA LIGNE DE CRETE

et alii dit: à

J4AI CHERCH2 ET TROUV2 EN ANGLAIS POUR 3LIGNE DE CRETE
fil du rasoir , c’est le razor’s blade ou le knife-edge que l’anglais utiliserait dans le même sens.

J J-J dit: à

@ La Palais de Chaillot a quand même une autre gueule.

La Balaise de Chaillot ? un genre de marie masseur ?

Bloom dit: à

razor’s blade

A razor blade, sans /’s/ est plutôt une lame de rasoir; en revanche, « to be on the razor’s edge », ou « on a knife-edge » est bien être sur ‘le fil du rasoir’, ou ‘au bord de l’abîme’.
The Razor’s Edge est un des derniers romans de Somerset Maugham, immense nouvelliste et romancier distingué.

Jazzi dit: à

« l’anecdote ressassée sur Banville et le Bateau Ivre? Bien à vous. MC »

Je n’ai rien inventé, MC.
Tout ce que j’ai écrit ici est tiré de la bibliographie que voici, indiquée en fin d’ouvrage.
Pour l’anecdote sur Banville, c’est tiré de Troyat.

https://www.lelezarddeparis.fr/les-amants-terribles

BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE :

Jean-Baptiste BARONIAN, Verlaine, folio biographie 40, Gallimard, 2008.
Jean-Baptiste BARONIAN, Rimbaud, folio biographie 58, Gallimard, 2009.
Dictionnaire Rimbaud, sous la direction de Jean-Baptiste Baronian, Bouquins, Robert Laffont, 2014.
Ernest DELAHAYE, Souvenirs familiers à propos de Rimbaud, Verlaine et Germain Nouveau, Messein, 1925.
Claude JEANCOLAS, Rimbaud, Flammarion 1999.
Henri MATARASSO et Pierre PETITFILS, Album Rimbaud,‎ Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1967.
Pierre MICHON, Rimbaud le fils, Gallimard, 1991.
Pierre PETITFILS, Album Verlaine, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1981.
Arthur RIMBAUD, Œuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1972.
Henri TROYAT, Verlaine, Flammarion, 1993.
Paul VERLAINE, Œuvres poétiques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1962.
Paul VERLAINE, Œuvres en prose complètes, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 1972.
Ex-Madame Paul VERLAINE, Mémoires de ma vie, Champ Vallon, 1992.
Edmund WHITE, Rimbaud, la double vie d’un rebelle, Payot & Rivages, 2011.
LE MAGAZINE LITTERAIRE, dossier Verlaine Rimbaud, le couple scandaleux, n° 573, novembre 2016.

J J-J dit: à

@ jzmn, je trouve qu’il manque surtout le Verlaine de Francis Carco (1912), une référence majeure, les autres ne sont que des pipis de chatte à côté, jzmn, inutile d’amuser la galerie avec gépéto, hein ? Bon, je rentre 🙂

et alii dit: à

merci, Bloom,parce qu’avec vos corrections, on compend ien qu’il ne suffit pas d’aller sur internet, ni pour trouver une « réponse pertinente, ni pour comprendre soi-même et « aller plus loin »et ce serait un peu ce qu’on désire quand on se risque à un « commentaire »

et alii dit: à

on comprend bien (mais si je me réveille)

FL dit: à

Le coup de viol ça ne va pas. Le poème est très sibyllin et le témoignage de Delahaye ne permet pas de conclure à un viol. Ces messieurs se sont amusés avec l’adolescent mais ça ne veut pas dire qu’ils l’ont violé.

FL dit: à

Enfin « amusés » entre guillemets.

Jazzi dit: à

La panoplie idéale du marcheur urbain.
D., je me balade à Paris le nez au vent et les mains dans mes poches non crevées.
Jamais de sacs ni même de parapluie.
Gilet à capuche et parfois un petit sac à dos…

FL dit: à

Une photo de Verlaine vieux avec un Rimbaud adolescent fait quand même oublier le vrai rapport d’âge : Rimbaud à 17 ans et Verlaine en a … 27.

Les rapports de Verlaine et Rimbaud ce sont les rapports de deux jeunes gens.

FL dit: à

Au plus Verlaine aurait pu être le grand-frère de Rimbaud pas son père encore moins son grand-père.

Jazzi dit: à

« Le coup de viol ça ne va pas »

Tu veux dire qu’il était consentant, FL ?
C’est bien possible…

FL dit: à

Non il n’était pas consentant mais ça n’était pas un viol, pas au sens moderne, il n’y a pas eu de pénétration peut être même rien qu’on pourrait qualifier d’agression sexuelle au sens où on l’aurait « touché » c’est autre chose qui s’est passé.

FL dit: à

* Rimbaud a 17 ans

renato dit: à

Et la barbe, le sac à dos… et ainsi de suite : normativité typique des boutiquiers. Mourir qu’ils ne s’occupent que de leurs propres affaires comme les gens civilisés.

FL dit: à

Il y a quelque chose qui me laisse perplexe. Les éditeurs de correspondance pensent que les lettres du correspondant non célèbre n’ont aucune espèce d’importance.

Patrice Charoulet dit: à

Un commentateuyr du blog de Philippe Bilger écrit ceci :

« L’explication est toute simple : Depardieu est un délinquant dans l’âme. Il n’a pas caché son adolescence de voyou, sa pratique de la prostitution masculine, voire ses viols tels qu’il les a rapportés dans une revue de cinéphiles américains, en 1978, et qu’il a démentis depuis (*).
Plus tard, sa pratique systématique du « pouêt-pouêt » sur les plateaux de tournage (comme disent les gazettes), ses mains systématiquement baladeuses en cachette, quand la caméra tournait… en bon français, ça porte un nom : agressions sexuelles (**).
Plus tard encore, son flirt passager mais intense avec Vladimir Poutine, son exhibition complaisante à la table de l’assassin et dictateur islamiste Ramzan Kadyrov, relèvent du même penchant : l’amour de la transgression.
Comme pour bon nombre de poutinistes, il ne s’agissait pas de convictions politiques, ni même seulement d’intérêts financiers : Depardieu s’est entiché de Poutine et Kadyrov par fascination pour leur capacité à commettre des crimes en toute impunité.
C’est bien cela qui l’excite.
Quant à ses dernières déclarations obscènes à la vue d’une petite fille montant à cheval, on n’a pas assez souligné l’autre scandale : elles sont intervenues lors d’un voyage de complaisance en Corée du Nord, en 2018, en compagnie de cet autre pervers qu’est Yann Moix (***) : après l’éloge de l’homme qui fait exploser des centaines de ses compatriotes dans leur sommeil pour se faire élire président, le soutien à celui qui affame son peuple et exécute ses rivaux au canon anti-aérien.
Rien à voir avec l’amour des femmes.
______
(*) Voici un extrait de cette interview, réalisée par Harry Stein à Beauvais, sur le tournage de Préparez vos mouchoirs, et publiée dans le numéro de mars-avril 1978 du magazine Film Comment. Titre : Depardieu, un primitif français.
« Le jeune acteur français le plus en vue du moment — celui qui est à l’écran dans six films à la fois aujourd’hui à Paris, qui s’apprête à ravir à Belmondo et Delon le titre de premier sex-symbol masculin du continent, celui que Vincent Canby, du New York Times, appelle ‘une force de la nature’ — saisit le pantalon d’un passant et le lui baisse jusqu’aux cuisses. »
 » ‘Regardez-moi ça !’, rugit Gérard Depardieu, se reculant d’un pas pour admirer son ouvrage. Le passant, un acteur de second rang dans le film que Depardieu est en train de tourner, sourit faiblement et remonte lentement son pantalon, sous les rires gras de l’assistance. »
Plus tard, alors que Depardieu est attablé au restaurant devant son second steak et sa deuxième bouteille de beaujolais, le journaliste lui pose une question.
« Alliez-vous à l’école, à cette époque ? »
« Depardieu secoue la tête et avale un verre de vin pour faire glisser son steak. ‘L’école ? J’avais laissé tomber depuis longtemps.’ Il attaque un autre morceau de viande. ‘C’était dur, à l’école. Quand j’y étais, je faisais partie d’une bande, donc j’avais un pistolet sur moi. Un 6.35. Nous avions tous des pistolets. Il y avait beaucoup de violence.’ […] »
« Les bandes dont il faisait partie, explique Depardieu, étaient composées de garçons dans la fin de l’adolescence et d’hommes dans le début de leur vingtaine. Beaucoup revenaient de la guerre d’Algérie. »
 » ‘J’étais toujours le plus jeune, celui à qui on montrait les choses. Par exemple, c’est mon copain Jackie (il devait avoir seize ou dix-sept ans) qui m’a emmené à mon premier viol.’ Une pause, puis : ‘Il est mort, maintenant, Jackie.’  »
« L’incident a eu lieu dans une gare routière, explique nonchalamment Depardieu. La fille, une petite brune d’une vingtaine d’années, attendait l’autobus, lorsque l’adolescent et son copain de neuf ans ont commencé à la chambrer. ‘Une chose en amenant une autre, hooop !!’ — Depardieu se lève soudain à moitié de sa chaise, tel une bête de proie — ‘et c’était fait’. Une pause. ‘C’est normal. J’ai eu beaucoup de viols après ça, trop pour pouvoir les compter.’  »
« Depardieu se rassoit, jette un coup d’œil à la cantonade, et s’étonne des mines horrifiées qui l’entourent. ‘Il n’y a pas de mal à ça’, explique-t-il. ‘Les filles voulaient être violées. Je veux dire, le viol, ça n’existe pas. C’est la fille qui se met dans la situation qu’elle veut, voilà tout. La violence n’est pas commise par ceux font l’acte, mais par les victimes, celles qui font en sorte que cela arrive.’ […] »
 » ‘Vous savez, à l’époque, il m’arrivait de faire peur aux gens juste pour m’amuser, pour voir comment ils réagiraient. Quelle trouille j’ai pu leur mettre…’. Il secoue la tête. ‘Parfois, ils pleuraient, d’autres fois, ils suppliaient. Il y a un type, je lui ai enlevé ses lunettes, et je lui ai fourré un doigt dans la bouche pour le faire vomir. Sa femme était avec lui.’ Il esquisse un sourire sans joie. »
 » ‘Je les terrifiais. Leur terreur provoquait en moi quelque chose de…’ — il hésite — ‘quelque chose de fou. Mais c’est comme si je n’étais pas là. J’assistais au spectacle.’  »
Molly Haskell, une journaliste qui a assisté à l’entretien et dont le portrait favorable à Depardieu accompagne l’article, suggère qu’il affabule : « Quand Depardieu parle de viol, je ne crois pas qu’il donne à ce mot la signification que nous lui donnons. » Et un peu plus loin : « Le courant est immédiatement passé entre nous. Il emplissait tout l’espace, il était rayonnant : il n’y avait aucune barrière entre nous. Parfois, entre les prises, il m’adressait un sourire, et je lui souriais en retour. Il est possible que j’aie rougi. »
(**) Avec un suicide à la clé. Évidemment, personne ne pourra jamais prouver le lien.
(***) Voyez la consternante prose de Yann Moix, qui a pris Depardieu dans ses valises à l’occasion de sa visite en Corée du Nord pour le 70ᵉ anniversaire de la dictature :
« J’ai vu se fissurer le logiciel nord-coréen à mesure que Gérard pénétrait dans le pays […]. [En Corée du Nord], vous voyez quand même des êtres humains qui ne demandent qu’une chose : connaître l’extérieur, jouer, faire l’amour, rire. Ce sont des êtres humains comme les autres. […] Grâce à Gérard qui a fissuré ces codes, j’ai vu des êtres humains qui me ressemblaient. Pour la première fois, [j’ai vu] des êtres qui cessaient d’être des faciès opaques et fermés pour s’ouvrir comme des fleurs. »
On dirait Édouard Herriot visitant l’Ukraine pendant l’Holodomor, et s’extasiant de voir les habitants si bien nourris.
N’hésitez pas à lire l’article remis par Yann Moix à Paris Match, qui l’avait envoyé là-bas.
Bonne synthèse de « Gérard », pour finir : « Tu vois, mon Yann, si j’emmerde pas les autres, je m’emmerde ! »

Jazzi dit: à

Il n’est même pas sûr que Rimbaud ait été présent à Paris durant la Commune, FL.

Jazzi dit: à

« il n’y a pas eu de pénétration »

Tu étais présent à la caserne Babylone, FL ?
Moi pas…

Bloom dit: à

Il m’a fallu trois voyages à … pour découvrir les vignes à Asmatik, qui avaient été plantées par les Yohaas, avec des cépages autochtones, et sont s’occupent maintenant des Zorglubiens.
Ce pays a une des plus belles natures du monde. Et tomber, au détour d’un vaste moussu, sur un troupeau de chevaux sauvages est une expérience que je souhaite à tout le monde. (…)
Ùne humanité venue d’ailleurs.
Mais qui est la même partout.

FL dit: à

« Tu étais présent à la caserne Babylone, FL ? »

Je ne sais pas ce qu’on peut dire de plus que ce qu’il y a dans les sources.

Clopine dit: à

Mais putain, Rose, je n’ai pas de « haine militante contre les nantis »… Tentez de me croire un peu plus intelligente que ça, merci… Ce n’est pas tel ou tel, ce ne sont pas « les nantis » que je « hais » (d’ailleurs ce mot m’est en réalité incompréhensible, je n’ai jamais éprouvé ce que ça pouvait bien dire que haïr quelqu’un, et quand l’occasion, dans ma vie, m’a été donné de l’éprouver avec quelque raison, ou plutôt quelque compréhension, j’ai passé cette même vie à éloigner dare dare et le plus vite possible cette option), c’est juste la domination des uns sur les autres. Les processus de dominations, voilà les ennemis. Maintenant, bon, c’est vrai que les nantis sont moins sympathiques que Louise Michel,
dirons-nous. M’enfin…

FL dit: à

Les vers qui permettent d’accréditer un viol sont des quand même des vers comme:

« Mon triste coeur bave à la poupe »

ou

« Mon coeur est plein de caporal »

au minimum on nous accordera que la description n’est pas « directe ».

Clopine dit: à

Et merdalors. Je ne prône pas la haine de classes, d’ailleurs je ne prône rien, je veux juste traverser la vie qui m’a été donnée en tentant d’en comprendre un peu les tenants et les aboutissants, et, si j’en constate l’injustice et la souffrance, en souhaitant améliorer le modèle. Ben, quand tant de gens vont aller voter comme des huîtres Marine Le Pen, je trouve que c’est rudement réducteur de m’asséner que j’exprime « la haine des nantis ». Merdalors, derechef.

Clopine dit: à

Ne pas confondre la haine de classes et la lutte de classes. Même notre hôte serait, à mon sens, d’accord avec moi là-dessus. Mais bref !!!

Jazzi dit: à

Il suffit de remplacer le mot coeur par le mot cul, FL !

lmd dit: à

FL écrit plus haut : « Je suis passé récemment devant le musée du quai Branly que je ne connaissais pas. C’est d’une laideur ! Un parallélépipède… borgne.»
Il est possible de trouver laid le musée du quai Branly (ce n’est pas mon avis) mais le décrire comme un parallélépipède borgne indique une sorte d’aveuglement dans la perception de la réalité :
https://i.pinimg.com/originals/e8/f0/fa/e8f0faeb1afb3b9a0a791bb85fc7e014.jpg
Les appréciations de Fl sur ceci et sur cela en prennent un sacré coup.

Bloom dit: à

En 2013, la radio de service public (mais en existe-t-il une autre?) avait consacré 5 émissions d’une 1/2 heure où Depardieu parlait librement de lui.
Ca vaut probablement la peine de réécouter ces 2h30 dans le contexte actuel.
Je ne me souviens que d’un extrait, sa découverte de la Méditerranée, dans le bus des supporters de l’AS Chateauroux en déplacement, où il s’était incrusté à force de bagout.
Ca et des passages de poésie française récitée par coeur…
De quoi désespérer une nouvelle fois de la kultur…?

PS: pour qui se prend-on, avec le monde vraiment pourri qu’on est en train de laisser, pour se permettre de juger Rimbaud et Verlaine au filtre des médiocres passions bobos de l’époque actuelle?

Bloom dit: à

récités…

Clopine dit: à

Bon, à part ça, Rose, je déteste effectivement les sushis. Comme quoi les passions tristes peuvent naître de n’importe où.

Jazzi dit: à

Surtout que la base américaine de Châteauroux était un bordel à ciel ouvert et fermé.

rose dit: à

En ce qui concerne le musée du quai Branly, côté Seine, éblouissants sont les murs paysagers végétaux qui l’encadrent.

rose dit: à

Mais moi, Clopine je n’éprouve pas la haine de classe et je ne cherche pas a être transfuge non plus.

Mais je trouve que les choses sont bien mal réparties.

rose dit: à

pourquoi une telle antipathie : je crois rejoindre la Clopine dans sa haine militante contre les nantis, à la manière bourdieusienne.

Alors, j’ai mal exprimé le concept. Ce n’est pas la première fois.

Bloom dit: à

L’offensive tous azimuts du « fake » (« Combien de doigts,Winston? »)

Le nombre de rétractations d’articles de recherche en 2023 a dépassé les 10 000, pulvérisant ainsi les records annuels, alors que les éditeurs s’efforcent d’éliminer une multitude d’articles fictifs et frauduleusement évalués par des pairs. Parmi les grands pays producteurs de recherche, l’Arabie saoudite, le Pakistan, la Russie et la Chine ont enregistré les taux de rétractation les plus élevés au cours des deux dernières décennies, selon une analyse de la revue Nature.

Article sur https://www.nature.com/articles/d41586-023-03974-8?utm_source=Live+Audience&utm_campaign=533b2a227d-briefing-dy-20231213&utm_medium=email&utm_term=0_b27a691814-533b2a227d-51928192

Bloom dit: à

le musée du quai Branly

Bof, ce sont surtout ses chaises qui sont inconfortables. Heureusement, on sait que « bien mal assis etc… »

FL dit: à

« Il est possible de trouver laid le musée du quai Branly (ce n’est pas mon avis) mais le décrire comme un parallélépipède borgne indique une sorte d’aveuglement dans la perception de la réalité »

Ma vision à vol d’oiseau quand je suis à pied est assez limitée. Du quai on voit un parallélépipède borgne. Très laid.

FL dit: à

« Il suffit de remplacer le mot coeur par le mot cul, FL ! »

J’ai bien compris comment ils faisaient pour en déduire un viol. Sauf qu’on peut suggérer le mot « interprétation » avec tout ce que ça suppose de doute.

Je ne dis pas que l’interprétation est absolument impossible, je dis qu’elle n’est pas certaine. Et que même sa probabilité n’est pas acquise.

Clopine dit: à

Parole de mon fiston de trente ans, en charge par surcroît d’une classe de BTS améliorée, sur uncampus estampillé, BTS donc bac plus trois quand même : « je ne suis qu’un ostréiculteur, mes élèves sont des huîtres ». ( tout est minable, l’orthographe bien sûr, mais aussi l’expression, la notion même d’idées, le savoir, et même, d’après le Clopinou, l’individualité, réduite à sa plus simple expression de consommatrice), bref, un désastre.

Je me suis permis de lui rappeler que ce sont dans les entrailles de ces animaux, les huîtres, qu’on trouve parfois des perles. Je ne sais pas si cela a consolé son découragement !

D. dit: à

Moi j’aime bien le musée du Quai Branly, mais je mets en garde une énième fois contre le risque que représentent les objets chargés et habités qui y sont présents en grand nombre. Les entités qui y habitent sont en colère d’avoir été déplacées hors de leur pays d’origine.
Ne vous approchez pas de ces objets et si vous vous en approchez surtout n’éprouvez pas d’émotion de quelconque nature, n’y liez aucune pensée, et n’engagez en aucun cas de conversation avec l’objet.

D. dit: à

Il y fait sombre surtout parce que beaucoup s’objet craignent la lumière du jour qui peut altérer leurs pigments.

D. dit: à

J’ai une recette d’huîtres chaudes aux endives.

Bloom dit: à

BTS amélioré? Jamais entendu parler.
J’ai officié quelque années en BTS (banque & NRC, devenu NRDC depuis), c’était 2 années à l’époque.
Bref, mon vieux pote F. déboule tout émotionné un matin en salle des professeurs et nous raconte ce qu’une de ses étudiantes de NRC lui avait sorti la veille alors qu’il distribuait les travaux de français du semestre:
« C’est ça, ouais…Dans vos rêves…Vous croyez p’t’être qu’on va vous sucer, aussi? »
Huitre peut-être pas, mais mollusques bivalves, indubitablement…

D. dit: à

Aller voter comme des huîtres pour Marine Le Pen.
Et surtout pas comme des huîtres CONTRE Marine Le Pen, hein ?
Tout ça pour Macron, Darmanin et Veran..

Warffff !! Même une huître ne l’aurait pas fait.

D. dit: à

Vous aimez les huîtres, Bloom ?

B dit: à

Clopine, vers quoi est-il censé les mener? Un maitre par definition possède un niveau supérieur à celui des élèves, d’un constat il pourrait orienter sa pédagogie en fonction de leur profil, de leurs besoins.

D. dit: à

on sait que « bien mal assis etc… »

Oui, et chez les marins, c’est bien mal à quai.

FL dit: à

« Bref, mon vieux pote F. déboule tout émotionné un matin en salle des professeurs et nous raconte etc. »

D’après Libération de pauvres badasses en larmes accablées par le patriarcat.

D. dit: à

Vous aimez les huîtres chaudes, Bérénice ?

FL dit: à

* badass

D. dit: à

C’est ube question personnelle. Vous n’êtes pas obligée de me répondre.

Bloom dit: à

A la thaïlandaise, D. légèrement pochées & assaisonnées avec du piment œil d’oiseau et un filet de citron vert, le tout agrémenté d’une bière Chang bien fraîche.
Cha-Am, la mecque des fruits de mer.

Bloom dit: à

A quand un Goncourt des Trépassés?
Il y aurait certainement des choix surprenants…

et alii dit: à

qui a payé ?
sur TABLET
3La principale préoccupation de l’équipe Biden depuis le 8 octobre a été de sauvegarder son accord avec l’Iran, ce qui signifie étendre un parapluie protecteur aux capitaux libanais de Téhéran et travailler à suspendre l’opération israélienne à Gaza – une demande iranienne explicite. Le fait que le prix de cet arrangement ait été payé en sang israélien et américain ne semble pas déranger du tout l’administration Biden, même si les quantités de sang auraient pu être un peu plus élevées que prévu.

MC dit: à

Oui, c’est une interprétation, FL. Etiemble avait d’ailleurs le bon sens de le dire dans son « Mythe Rimbaud ». Et il est aussi certain que nous ne sommes pas sûr de sa présence pendant la Commune…

B dit: à

C’est une question personnelle.

Non, j’aime assez modérément les huitres et au naturel quand il m’arrive d’en déguster.

et alii dit: à

ASTRES ET DESASTRES
JUSTICE Ouverte entre les deux tours des législatives, l’enquête sur les revenus d’astrologue de Corinne Vignon DEPUTEE a été classée sans suite…

Jazzi dit: à

« je ne suis qu’un ostréiculteur, mes élèves sont des huîtres »

Un peu de modestie ne nuirait pas au Clopinou, Clopine !
Je ne félicite pas la maman…

Jazzi dit: à

« Bof, ce sont surtout ses chaises qui sont inconfortables. »

On ne va pas au musée pour s’assoir, Bloom !

MC dit: à

On peut pareillement se demander ce qui fait autant mépriser un symboliste majeur comme Henri de Regnier. L’ a-t-on lu, au moins? MC

JC..... dit: à

VENDREDI 15 DECEMBRE 2023, 5h59

NOEL

Passé les temps de l’enfance, la fête devient une célébration institutionnelle, totalement déspiritualisée.

Foin des santons de la Crèche représentant les éléments incroyables de cette légende qui perdure, tant il est plus facile pour les mammifères supérieurs de croire, plutôt que de faire !

Dans la plus ancienne de mes deux caves sommeillent toujours les quatre caisses contenant décor et santons centenaires voulant résumer ce fait divers moyen-oriental qui a mal tourné… Ridicule.

La Foi manque. La Crèche s’alourdit. Croire devient impossible. La Réalité l’emporte bien évidemment sur le rêve innocent.

Joyeux Noel, chers amis mécréants !

Bloom dit: à

VENDREDI 15 DECEMBRE 2023, 5h59

Excellent article du Guardian qui fait état d’une étude qui opéère une corrélation entre la présence importante d’ADN néanderthalien résiduel et le fait se de lever tôt.

Neanderthal DNA may explain why some of us are morning people
Scientists find genes inherited from our prehistoric cousins increase tendency to rise early – useful in regions with short winter days

https://www.theguardian.com/science/2023/dec/14/neanderthal-dna-may-explain-why-some-of-us-are-morning-people

Toute ressemblance etc.

Janssen J-J dit: à

J’avais également deux caves, hélas l’une d’elle s’est rebiffée, je n’en ai plus qu’une – En général, les ostréiculteurs charentais ne sont pas fiers. Voire très rarement. – On aimerait pouvoir s’asseoir plus souvent dans les musées, quand on est une personne âgée, une de nos aînées du troisième âge. – Je m’inscris pour un Goncourt des Trépassés, mon roman est prêt, déposé au frigo de la viande froide depuis bien longtemps. – Nous avons des preuves de la présence d’Arthur lors des fameuses journées de 1871. D’épreuves. Etiemble en aurait Tremblé – J’améliore mon BTS avec l’apport du drone surplombant le quai Bralny – Le bien mal à quai du mecque des fruits de mère. – Remplaçons le mot corne par le mot cul, il suffit de passer le pont…- J’ai mal exprimé le concept, j’espère pour la dernière fois. – J’éprouve de la haine pour le blaze des nanti.es.
—-
Pas beaucoup de perles dans toute cette pêche du vivier des ami.es du jeudi. C’est la dure condition matinale de l’orpailleur dans le courant guyanais de l’herdélie. Continuons à sasser, ma soeur, Christiane est avec nous !

Bienveillances à tous.tes les sucré.es
(JE, 15.XII.23 de l’avent_9.05)

rose dit: à

Christiane est avec nous : n’ième miracle ! ♥️🤗

Bienveillances à tous.tes les sucré.es
(JE, 15.XII.23 de l’avent_9.05)

J’en profite pour faire passer un petit message pour l’instant à X et à Y :

Si vous supprimez les oeufs, le beurre, le sucre, la vanille si nécessaire, cessez illico les biscuits de Noël et arrêtez les îles flottantes : c’est dégueulasse
Un biscuit se doit d’être sucré, une île flottante c’est indispensable.

Bloom dit: à

FL dit: à
* badass

Confusion
There was a young woman named glass
Who had a beautiful ass
Not rounded and pink
As you probably think
But was grey, and had ears, and ate grass.

Janssen J-J dit: à

Excellente dissection d’un politologue spécialiste de la Russie post communiste sur la « verticale du pouvoir » aux temps du poutinisme. Plus éloquente et fouillée me semble-t-il que le roman visionnaire du prétendu « mage du Kremlin ». L’important est de bien mesurer comment fonctionnent à Moscou le slogan de la « dictature de la loi » et les allégeances au régime pour en expliquer la pérennité depuis vingt ans. Je me permets de signaler à rBl cette excellente étude de Gilles FG, d’un ancien collègue du CNRS. Ca vaut au moins le coup de l’écouter jusqu’au bout. Il est passionnant…
https://www.youtube.com/watch?v=GvkK5E-oHoU

Bloom dit: à

Sur les nantis, excellente émission sur France Culture, loin des généralités lénifiantes.

« Dans les Yvelines les riches font sécession. »

Guidé notamment par le géographe et politologue Jérôme Fourquet, cet épisode raconte la géographie d’un territoire champion de la ségrégation socio-spatiale, le département des Yvelines, « Il y a une quarantaine de kilomètres de communes contigües très riches, plus riches que le 7ème, 8ème et 16ème arrondissement, cette population vit en vase clos et ne rencontre jamais de pauvre. »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/lsd-la-serie-documentaire/vivre-a-l-ecart-des-pauvres-9375575
Au début des années 80, les cadres formaient 15% de la population parisienne. Aujourd’hui, c’est 50%.

Bloom dit: à

Bien noté, 3J.
Prêtez l’oreille à la diagonale du fric, si vous avez le temps.

Alexia Neuhoff dit: à

Bonjour Janssen
Bien que détestant les huîtres, je me rappelle avoir accompagné des amateurs chez un ostréiculteur de votre région qui nous fit une visite détaillée de ses installations et un cours exhaustif sur l’huître dans tous ses états. A peu près intelligible à part ce mot qui revenait souvent dans son exposé, « la récentouest ». Ce n’est qu’après dégustation qu’un de mes amis résolut l’énigme, un effet de l’iode sans doute.

Phil dit: à

Le prince de Ligne petit-déjeunait d’une douzaine d’huîtres, Balzac pouvait en enfiler une centaine. Chez Talleyrand on dînait d’huîtres, le fiston de dame Clopine ne fait pas dans la dentelle.

renato dit: à

C’est le fiston de dame Clopine, Phil, avec tannants et abrutissants.

Patrice Charoulet dit: à

Restaurants

J’essaie de ne jamais aller au restaurant et je mange presque toujours chez moi pour diverses raisons.
Chaque samedi, il y a dans ma petite ville un grand marché. Un commerçant de fruits de mer vend notamment des moules 3,80 euros le kilo. J’en achète un kilo chaque samedi et je les mange avec plaisir. En quelques minutes , c’est cuit.
Devant le port de plaisance, une vingtaine de petits restaurants. Sur un panneau, je vois ceci :
Moules ½ litre : 14, 90 euros. Si je comprends bien, le restaurant, qui n’est pas un trois étoiles
parisien, multiplie presque par dix le prix de cet aliment. Je n’ignore pas qu’il a des frais divers et qu’il doit faire des bénéfices. Mais je continuerai à manger chez moi.

renato dit: à

Si vous comprenez qu’il a des frais divers * pourquoi nous gratifier de cette observation ?

• loyer; cuistot; serveur; frais d’entretien (électricité, gaz, poubelles); taxes et impôts… et la possibilité qu’il gagne un brin!

et alii dit: à

BONJOUR

3ICHTYOL., région., usuel. Variété d’huître de Bretagne, plate et ronde, élevée dans les parcs à huîtres de la rivière Bélon. Une douzaine de belons (Rob.); il leur [trois négociants écaillers] est reproché d’intituler belons toutes les huîtres plates sans distinction, causant ainsi un préjudice à la production des parcs de Riec-sur-Bélon (Finistère), (Vie Lang.,août 1954, p. 338).
Rem. Attesté dans Lar. encyclop.
cnrtl

Paul Edel dit: à

Selon Jean Jacques Lefrère, biographe de Rimbaud qui fait désormais autorité dans sa biographie de 1200 pages parue chez Fayard en 2001, il n’y a aucune preuve que Rimbaud fit le coup de feu avec les Communards. Aucune preuve sérieuse. Ni sa sœur Isabelle ni le récit de Delahaye sur le 4èeme voyage à Paris de Rimbaud au moment de la Commune-avec séjour à la Caserne Babylone ne font état d’une quelconque participation du poète à l’insurrection. Ce qui est le plus convaincant c’est que Rimbaud , dans sa correspondance de l’époque avec Izambard et Demeny en mai et Juin 1871 n’en dit pas un mot. Ceux qui tiennent à ce que Rimbaud ait fait partie des Communards s’appuient sur Paterne Berrichon, , qui a beaucoup trafiqué la vie de Rimbaud, et surtout le rapport d’un mouchard de la police française de 26 juin 1873, adressé de Londres à Paris, qui présente Rimbaud comme se vantant d’avoir appartenu aux communards dans une réunion d’un groupe de communards exilés. Selon Lefrère au cours de sa quatrième fugue parisienne, Rimbaud avait rejoint Paris non pour faire le coup de feu mais pour visiter les salles de rédaction et les librairies et les maisons d’édition pour faire publier ses poèmes.
En revanche qu’il y ait eu une « adhésion » intellectuelle enthousiaste de Rimbaud à ce mouvement , c’est une évidence notamment dans le poème « Chant de guerre parisien » et aussi « Les mains de Jeanne » , hommage aux pétroleuses arrêtées par les Versaillais.
« Elles ont pâli ,merveilleuses,
Au grand soleil d’amour chargé
Sur le bronze des mitrailleuses
A travers Paris insurgé ! « 

On note aussi que dans « Bateau ivre » « attaqué par des Peaux rouges, il y des allusions à ces pontons où les Communards avait été déportés dans d’horribles conditions. Donc, oui, Rimbaud est clairement du coté de la Commune puisqu’il se rendait régulièrement aux réunions londoniennes des Communards exilés. Là où le mouchard de la police française l’a remarqué.

Janssen J-J dit: à

@ « la récentouest »
chère AN.., il voulait parler, moqueur, de la « Nouvelle Aquitaine », à laquelle nous ne nous faisons toujours pas…, nous autres les Charentais maritimes, du bassin de Marennes-Oléron, cultivateurs des meilleures huîtres du monde, comme tout le monde le sait !
Bàv,

et alii dit: à

et merci:
Pour chaque lieu, l’huître est différente : celle d’Isigny est douce et croquante, celle de Cancale a une saveur vigoureuse, celle d’Aven-Belon est douce et sucrée, celle de Vendée est ferme et croquante, celle du Bassin d’Arcachon a la chair fine et iodée, celle de Bouzigues est ferme et fondante et celle de Corse est charnue.
Il existe deux types d’huîtres : l’huître creuse et l’huître plate. L’huître plate – la Belon – est uniquement cultivée en Bretagne. Elle se distingue par sa saveur délicate.

Janssen J-J dit: à

@ Prêtez l’oseille à la diagonale du fric

Excellent, rBl !… j’adore votre humour quand vous vous laissez aller. Bàv !

Phil dit: à

la belon
et la Gillardeau dear etali ? mandez-nous vos actualité sur l’huître qui coûte la peau du derrière, avec plus de conversation que les élèves du Clopinou qui veut sa place dans le sink tank du Président.

Paul Edel dit: à

Jazzi, sur Rimbaud et la Commune, comme ça ne passe pas sur la RDL, je t’explique sur mon blog.

Jazzi dit: à

La culture s’enseigne et se transmet avec rigueur et un certain humour distancié, telle semble être la leçon de ce joli film de Noël, que le lézard a apprécié !

et alii dit: à

voyez PONGE/https://commentairecompose.fr/l-huitre-ponge-texte/

B dit: à

le fiston de dame Clopine ne fait pas dans la dentelle.

Un nouveau chapitre à la lutte des classes. L’époque ne prete plus à un ideal collectif, il est professeur de philo ou de sociologie si l’on se souvent de son parcours, Clopine de nous dit rien de cette affectation .

MC dit: à

L’huître du Belon? Car pour l’ Aven , c’est autre chose. Quant à la trouver sucrée…

et alii dit: à

L’huître, de la grosseur d’un galet moyen, est d’une apparence plus rugueuse, d’une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C’est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l’ouvrir : il faut alors la tenir au creux d’un torchon, se servir d’un couteau ébréché et peu franc, s’y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s’y coupent, s’y cassent les ongles : c’est un travail grossier. Les coups qu’on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos.
A l’intérieur l’on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d’en dessus s’affaissent sur les cieux d’en dessous, pour ne plus former qu’une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l’odeur et à la vue, frangé d’une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d’où l’on trouve aussitôt à s’orner.

Francis Ponge – Le parti pris des choses (1942)

et alii dit: à

NOREZ BIEN/
(à proprement parler) ECRIT Ponge; ce n’est pas erdéliennement écrire

Jazzi dit: à

Merci, Paul Edel

« Jazzi, à propos de Rimbaud et la Commune , question posée sur la RDL , on peut affirmer avec  Jean Jacques Lefrère, biographe de Rimbaud qui fait désormais vraiment autorité dans sa biographie de 1200 pages parue chez Fayard en 2001, il n’y a aucune preuve que Rimbaud fait le coup de feu avec les Communards. Ni sa sœur Isabelle ni le récit de Delahaye sur le 4èeme voyage à Paris de Rimbaud au moment de la Commune -avec séjour à la Caserne Babylone ne font état d’une quelconque participation du poète à l’insurrection. Ce qui est le plus convaincant c’est que Rimbaud , dans sa correspondance de l’époque avec Izambard et Demeny en mai et Juin 1871 n’en dit pas un mot. Ceux qui tiennent à ce que Rimbaud ait fait partie des Communards s’appuient sur Paterne Berrichon, , qui a beaucoup trafiqué la vie de Rimbaud, et surtout le rapport d’un mouchard de la police française de 26 juin 1873, adressé de Londres à Paris, qui présente Rimbaud comme se vantant d’avoir appartenu aux communards dans une réunion d’un groupe de communards exilés. Selon Lefrère au cours de sa quatrième fugue parisienne, Rimbaud avait rejoint Paris non pour faire le coup de feu mais pour visiter les salles de rédaction et les librairies et les maisons d’édition pour faire publier ses poèmes.
En revanche qu’il y ait eu une « adhésion » intellectuelle enthousiaste de Rimbaud à ce mouvement , c’est une évidence notamment dans le poème « Chant de guerre parisien » et aussi « Les mains de Jeanne » , hommage aux pétroleuses arrêtées par les Versaillais.

« Elles ont pâli ,merveilleuses,

Au grand soleil d’amour chargé

Sur le bronze des mitrailleuses

A travers Paris insurgé ! »

On note aussi que dans « Bateau ivre » « attaqué par des Peaux rouges, il y des allusions à ces pontons où les Communards avait été déportés dans d’horribles conditions. Donc, oui, Rimbaud est clairement du coté de la Commune puisqu’il se rendait régulièrement aux réunions londoniennes des Communards exilés. Là où le mouchard de la police française l’a remarqué. »

Jazzi dit: à

Merci, Paul.
J’ai bien lu et tenté de transmettre ici, en vain !
Oui, on ne sait pas si Rimbaud s’est insurgé.
Mais comme Verlaine (qui en a perdu son emploi à la Mairie de Paris), il était du côté des communards, qu’ils ont fréquenté à Londres et à Bruxelles.

et alii dit: à

un peu d’histoire:
Connue de la tribu indienne des Lenape qui en mangeait il y a 400 ans avant l’arrivée des explorateurs, l’huître a été longtemps aux New Yorkais ce qu’est le « hot-dog » aujourd’hui.

Long Island, dans la banlieue sud-est de New York, est le berceau d’un des coquillages les plus appréciés d’Amérique : la Blue Point. Cette petite huître arrondie présente une chair généreuse à la texture crémeuse et au goût bien salé. Elle est difficile à ouvrir, mais elle en vaut la peine.

Sa culture est relancée au milieu de la baie « Great South » à Long Island. Séparée de l’océan par la mince langue de sable de Fire Island, cette baie à la salinité élevée est idéale pour l’élevage du célèbre mollusque à avaler vivant.
En 1880, les rivages produisaient 700 millions d’huîtres par an et les familles en mangeaient plusieurs fois par semaine, crues ou cuisinées, écrit Mark Kurlansky, auteur d’une histoire de New York à travers l’huître, « The Big Oyster. »

Puis elles disparurent, en raison de la pêche intensive, d’une épidémie de fièvre typhoïde, de la pollution des eaux due à l’industrialisation et du passage d’un puissant ouragan en 1938.
https://www.francetvinfo.fr/monde/a-new-york-les-huitres-font-un-tabac_243047.html

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