Un premier roman éclairé « a Giono »
Pourquoi le dissimuler ? Je suis tombé sur ce premier roman d’un inconnu du nom d’Olivier Mak-Bouchard dans les derniers temps du confinement, l’éditeur ayant eu la bonne idée de l’envoyer assez tôt. La couverture m’avait intrigué : une illustration signée Phileas Dog. On y distingue un chat entre des arbustes se détachant sur un fond aussi flamboyant que montagneux, la vivacité des couleurs et contrastes ajoutant à l’énigme du titre : Le Dit du mistral (348 pages, 19 euros, Le Tripode). Il a été inspiré à l’éditeur par le Dit du Genji, fameux classique japonais du XIème siècle. Mais à la place de la Cour impériale de Heian, c’est du Luberon d’aujourd’hui qu’il s’agit entre Apt et Fontaine-de-Vaucluse en passant par le portail Saint-Jean, la falaise de la Madeleine, le pré des sorcières, le rocher des Druides, avec des échappées du côté du plateau des Claparèdes et du Vallon de l’Aiguebrun -au-delà de la carte postale des champs de Lavande, cela va sans dire.
Toujours risqué de se placer sous les auspices de classiques. Encore plus risqué lorsqu’on emploie le beau mot de « transmission », si facilement et si stupidement taxé de réactionnaire. Dès lors qu’il y a transmission, qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? Et plus encore lorsqu’on gratte la terre clandestinement sur un chantier archéologique en Provence. Ou comment la vie de deux hommes est chamboulée le jour où la violence d’un orage évente le secret d’un mur de pierres sèches. Des éclats de poterie, ce n’est rien, des tessons qui ont la patine de l’antique, c’est mieux et que dire alors du visage énigmatique d’une femme-calcaire- mais le robinet qui fuyait dans une rue de Venise dès les premières pages du Danube de Magris, ce n’était pas grand-chose non plus et cela suffit à susciter une œuvre. Si on s’y laisse prendre, on jurerait avoir vu, de ses yeux vu, un mistouflon en se promenant dans le vallon de l’Enrageade- et tant pis si le Dahu du Luberon relève de la mythologie. Il est vrai qu’il a tant d’histoires dans cette histoire.
Fable et légende autour du mythe provençal de la chèvre d’or (une institution dans la région), conte de fées parti d’un état de lieux, c’est un vibrant hymne à la vie et à la nature, un éloge chaleureux du calcaire sec même quand il réfléchit le soleil à le rendre insupportable. Montagnes, vents, sources : un moment hors du temps, une parenthèse enchantée à laquelle la force des origines donne une touche cosmique. Toutes les vérités de ce pays sont vitrifiées pour raconter une histoire dédiée « aux mercredis chlorés » par les paroles d’un narrateur sans ostentation ; un éloge de la lenteur, la sagesse populaire vue comme une forme de savoir, la mystique de la terre qui s’en dégage mais sans en faire des tonnes, sans la ramener. Sans idéaliser non plus : on apprend à s’y méfier de cette saloperie de cabrian, énorme frelon jaune et noir dont la piqure peut être mortelle et à pester contre ces sangliers qui, la nuit venue, retournent vignes et lavande
On n’est pas près d’en oublier les personnages, ces deux archéologues amateurs qui oeuvrent dans leur coin à la sauvage sans en toucher au maire, sans oublier le chat dit « le Hussard », le Maître-Vent et la femme-calcaire, et Monsieur Gardiol aussi, tant ils sont attachants -et qu’importe si, face à ce mistral gagnant, et la belle solidarité qui s’en dégage, il se trouvera toujours des cyniques pour n’y voir que naïveté localière et ingénuité régionaliste. Ah, monsieur Sécaillat, le fameux voisin d’à côté, ce vieux paysan que l’on disait si bourru et peu disant… Il a bien fait de pousser la porte ce soir-là malgré l’orage. En passage, on apprend même les mots du crû car innombrables sont les expressions et dictons populaires en VO (sous-titré).
« Leis biou se prenum per leis bano, e leis ome per la lengo/ On prend les boeufs par les cornes, et les hommes par la langue.
Per amoussa lou fue ie jites pas de pailho/ Pour éteindre un feu, on ne jette pas de la paille dessus
C’est très riche, presque trop, animé d’une vraie générosité. Celle d’un jeune auteur, qui a grandi dans le Luberon et vit actuellement à San Francisco. Il avait envoyé son manuscrit par la poste à un éditeur qu’il ne connaissait pas mais dont il appréciait les livres. Olivier Mak-Bouchard s’est mis en retrait pour dire la beauté de son pays. On s’en doute, il a lu et aimé Henri Bosco et Frédéric Mistral, forcément. Mais pas qu’eux. L’ocre est sa couleur mais si j’osais, je dirais que tout le roman est éclairé A Giono… En tout cas, cela donne envie d’aller chercher, à la suite de tant de Provençaux depuis des siècles, la fameuse grotte de la Cabro d’or, sur le versant nord du mont Ventoux, avant Malaucène.
L’achevé d’imprimer, les trois lignes rituelles dans tous les autres livres, prend ici la forme d’une page aussi fantaisiste que le roman qu’elle clôt, une déclaration d’amour aux fabricants : les imprimeurs et les autres. Mais n’allez pas croire que livre est made in Cavaillon, tout de même : mis sous presse à Condé-sur-Noireau, il a été édité en Normandie. Et comme il est dit, in fine de l’excipit :
« …franchement, on ne leur en avait même pas voulu : fatche, le caganis était si beau ! »
Pas sûr qu’il y en ait d’autres de cette encre et de cette originalité dans la rentrée littéraire 2020, parmi les 65 premiers romans annoncés…
844 Réponses pour Un premier roman éclairé « a Giono »
« et pas dans une auto-glorification de ses propres choix. »
juste une mise en valeur du travail d’une équipe.
Jusqu’à donner le nom des encres dans une préciosité de détails qui frisent le ridicule pour une édition courante!
Il y a des cons sur ce blog, vaniteux, désagréables, incultes (ressassant leur admiration pour des valeurs sûres qui ne l’ont d’ailleurs pas toujours été). Ne prenant aucun risque. Incapables de donner un avis motivé par une lecture, sur un premier roman.
En fait, ils ne fréquentent cet espace-commentaires que pour nuire, contredire celui qui tient le blog faute de pouvoir alimenter un blog, vu leur nullité. Dans le monde des oiseaux on appelle cela des « coucous », voleurs de nids. Ils ne savent que s’acoquiner avec d’aussi lamentables vantards qu’eux. Là, ils promettent de lire de toute urgence un livre recommandé par l’un d’eux… Bref ! Sale engeance…
Passons…
@machin
« Jusqu’à donner le nom des encres dans une préciosité de détails qui frisent le ridicule pour une édition courante! »
Vous lisez peu. J’ai lu très souvent ce genre de renseignements offerts par d’autres éditeurs. Un livre, c’est effectivement un travail d’équipe nécessitant ce genre de choix : le papier, la mise en page, les caractères typographiques, la couverture, la quatrième de couverture, etc.
Aucune « préciosité » de détails mais des détails « précieux » pour un lecteur exigeant. Vous voyez la différence, machin ?
Vous vous relisez, parfois, sans vous trouver ridicule ?
La ridicule c’est bien vous cricritique, qui ne savez même pas faire la différence entre la justification d’un tirage qui peut être fait dans la fantaisie et dans une adéquate typographie ( il existe des justificatifs en forme de bouteille ou d’autres sujets chez certains éditeurs, voyez les éditions Tchou par exemple, etc.)et un texte très rodomontade pour soi-même et les copains.
Ridicule et bien ignorante madame du monde des éditions à tirage limité et moins limité!
christiane dit: à
Il y a des cons sur ce blog, vaniteux etc.
C’est Jeanne d’Arc!
On ne vous a pas attendue pour « éditer » des livres à tirages limités et justifiés, la madame patronnesse, comme quelqu’un vous a récemment nommée sur ce blog!
Vous trouvez ce livre formidable, tant mieux pour vous mais acceptez que d’autres ne soient pas de votre avis.
Personnellement je suis curieux de lire Jacques Abeille, merveilleux écrivain qu’édite des éditions Tripode.
La gobe tout, c’est bien vous!
Cricri-gobe-tout : ils ne fréquentent cet espace-commentaires que pour nuire, contredire celui qui tient le blog faute de pouvoir alimenter un blog, vu leur nullité.
Parole de volaille, indiscrète, menteuse, à l’Affût du moindre bruit de c… concernant l’un ou l’autre, délatrice, prétentieuse, gourmée, grossière, insidieuse etc. Bien déplacé, dans son cas, de faire la morale à autrui.
Chère volaille, donc, j’ai acheté le Magris parce qu’il en est question dans l’article. Indéniablement, c’est livre exceptionnel.
un livre…
Jusqu’à donner le nom des encres dans une préciosité de détails qui frisent le ridicule pour une édition courante!
C’est le petit reproche que l’on peut faire à cette confection un peu bancale à ce livre qui se veut une paraphrase de l’édition du livre précieux ( cette expression fut le nom d’une maison d’édition!)il peut être précieux dans le sens positif si l’éditeur ne nous congratule pas du nom de la baby sitter des imprimeurs sur un prochain justificatif.
( Dans notre discussion, le contenu n’y est pour rien mais nous avons vu les détails des illustrations et ce long justificatif.)
A vous radio Passou! 😉
Ici, un exemplaire du dictionnaire des onomatopées édité par Robert Morel avec ce justificatif :
» L’édition originale
a été limitée à cinq mille exemplaires dont les cinq cents premiers ont été mis hors commerce, composé par Marcel Lagrue à Paris, imprimés sur les presse de la lithographie de Centre à Limoges, et reliés dans la même ville par les Ateliers Mellotté, d’après les maquettes d’Odette Ducarre, pour la fermeture de la chasse, en 1968.
Édition Originale
( selon les indications de mon exemplaire.)
Il existe une version « longue » du justificatif de ce livre, sûrement celle du tirage des 500 de tête, ici :
http://www.presences.online.fr/sitemorel/site/dicoonomat.html
Le livre fait 11,5 X 16 cm.
Et en cliquant sur le texte affiché par le lien, vous avez tous les livres de Robert Morel ainsi que tous les justificatifs, assez longs cela va sans dire, mais toujours avec des traits d’humour!
Je n’ai pas le bon à tirer du tripode, donc sorry si mon lien inactif a causé bisbille, j’étais sur les toits de Buenos Aires. Il m’a semblé pourtant, tour ou détour que pass ou avait zoomé le chat.
la cantatrice de Chaloux merci, what for energy !
Une page spéciale d’onomatopée de ce livre d’anthologie rigolotte :
CRAC
CRIC CRAC
déchirement
chaise qui se rompt
indique la rapidité.
Et de hayt! Paige, à la humerie! Crac, crac, crac…Que Dieu est bon, qui nous donne le bon piot.
GARGANTUA
CRICRI
bruit du grillon
CROA
cri du corbeau
Il est seulement accompagné des corneilles chantans qua, qua, et des corbeaux avec leur cro, cro.
MERLIN COCCAIE
@ Chaloux
Tu connais le disque de Pascal Obispo sur des poèmes de Marceline Desbordes-Valmore « Billet de femme » (2016). La moitié au moins de ses 12 chansons, sont excellentes.
Pascal Obispo – Je ne sais plus, je ne veux plus
https://www.youtube.com/watch?v=UcjEhd3g-i4
Le poème de Marceline Desbordes-Valmore:
Pascal Obispo – Le secret perdu (montage)
[ATTENTION: LES IMAGES DE CE « (montage) » NUISENT GRAVEMENT À L’ÉCOUTE DE LA CHANSON]
https://www.youtube.com/watch?v=VjRSZgcXi5w
Le poème de Marceline Desbordes-Valmore:
fr.wikisource.org/wiki/Le_Secret_perdu
Un salut aux buveurs d’eau plate, aux mangeurs de pipasol et aux teints cireux associés
‘it was on the 2nd floor on Coronado Street
I used to get drunk
and throw the radio through the window
while it was playing, and, of course,
it would break the glass in the window
and the radio would sit there on the roof
still playing
and I’d tell my woman,
« Ah, what a marvelous radio! »
the next morning I’d take the window
off the hinges
and carry it down the street
to the glass man
who would put in another pane.
I kept throwing that radio through the window
each time I got drunk
and it would sit there on the roof
still playing-
a magic radio
a radio with guts,
and each morning I’d take the window
back to the glass man.
I don’t remember how it ended exactly
though I do remember
we finally moved out.
there was a woman downstairs who worked in
the garden in her bathing suit,
she really dug with that trowel
and she put her behind up in the air
and I used to sit in the window
and watch the sun shine all over that thing
while the music played.
A Radio With Guts, Charles Bukowski
Le temps de lecture excédera-t-il l’écoute ?
https://www.youtube.com/watch?v=lIm9utEs3qQ
Chantal, avec ces liens foireux , le chat sur les toits, hussard hardi, devient chien.🤣
« j’aime beaucoup le personnage énigmatique du chat « Le Hussard » qui le traverse et ces deux-là creusant la terre et découvrant cette sculpture de pierre » , ça me plaît, ce chat façon Giono et ces deux archéologues amateurs; c’est un rêve de gosse, le trésor et l’enquête. Après, je crains le régionalisme, mais je vous fais confiance, et aux libraires aussi (et à Passou itou). je lirai, mais pour le moment je suis dans tout autre chose, Olga Tokarczuk, « Le Livre de Jacob », et je n’arrive pas à le lâcher.
Quant aux cons, comme disait Cavanna, « ils gagnent toujours, ils sont trop ».
Passou, en regardant cette vidéo j’ai repensé à celle qui circulait sur le web tout de suite après le temps de l’enfermement, en macronie, on dit: confinement. On y voyait des jeunes cadres dynamiques, bien sapés, costume-cravate. Le seul problème, c’est qu’à se croire toujours en conf’call, ils se baladaient en slip dans la rue.
Eh bien Passou, on vous a vu. C’est du propre !
Que vous êtes sale, chaloux. Vous me dégoûtez.
Pablo75 dit: à
Tu connais le disque de Pascal Obispo
Non Pablo, je ne connais pas, mais je suis très gêné par la proximité de la valse assez indigente d’Obispo avec ceci, qui était une vraie trouvaille.
Mecano.
Janssen J-J dit: à
Voici quelques notes récentes prises au fil de l’essai d’Yves COCHET, « Devant l’effondrement ; essai de collapsologie », Paris, Les liens qui libèrent, 2019.
CONSTAT – Nous sommes à la veille d’un effondrement systémique mondial dont les principaux traits structurants sont à la déstratification et à la segmentation des sociétés, à la démobilité de leurs populations, à la déspécialisation et à la décomplexification des sociétés, ainsi qu’à leur dépeuplement. Cet effondrement mondialisé n’est pas catabolique (lent), mais catastrophique (rapide). Sa vitesse se déduit de la mesure de l’état de l’intégration, du couplage de la connectivité, et de l’interdépendance des grandes infrastructures du système mondial. Il avait reposé sur des modèles de croissance (productivistes et/ou augustiniens) désormais à bout de souffle. Selon la théorie thomienne du modèle du chaos, il convient de raisonner désormais dans le paradigme d’une évolution discontinuiste, couplée à un modèle décroissant. Et de le faire à partir d’une « économie biophysique » (bien plutôt que celui d’une ‘économie écologiste’). Cette économie propre à l’ère de la décroissance doit se donner pour objectif de « contracter » pour revenir avant le niveau de dépassement de la biocapacité de la planète. Ce qui passe par la réduction drastique de la consommation de combustibles fossiles, par un calcul permanent de la soutenabilité du rapport énergie utilisable et coût de sa mise en œuvre (par le biais de l’EROI), et par la nécessité de se concentrer sur le surplus économique d’énergie dégagé par rapport à la pénurie, les deux étant analytiquement découplés.
SCENARIO CENTRAL – (hypothèses les plus plausibles) :
2020, déjà commencé, 2030, irréversible, 2050, consommé : la moitié des populations survivra (avec 3 milliards d’êtres humains sur la terre, dont 30 millions en France). Chaque bio-région sera munie d’un État redevenu simple, politiquement autonome. Les énergies seront à 100% renouvelables (elles ne reposeront plus sur des fossiles, du nucléaire ou de l’électricité, mais sur unusage raisonné du bois de chauffage, de charbon de bois, et de biogaz). Les survivants résilients auront réappris à s’abriter du froid et de la faim, en bêchant le plus de plantes cultivables possible (permaculture urbaine), avec des régimes alimentaires très modifiés. Marche à pied, à bicyclette, traction animale (chevaux et ânes), voiles et embarcations à rames seront les mobilités du futur. Les activités culturelles et artistiques satisferont les besoins en plaisirs collectifs.
APRES L’EFFONDREMENT –
Les medias électroniques étant devenus muets, les perceptions de la « prégnance » de la décroissance qui se répandront après les « saillances » (des formes erratiques apparues comme séparées de leur fond – ex : thématique de l’identité…), engageront les communautés humaines résilientes vers une paix sociale pérenne par effet de convergence de plusieurs traits dominants : pratique généralisée d’une politique du care, càd de la sollicitude entre les êtres ; la mise au point de quotas individuels des ressources de base énergétiques et alimentaires (rationnement équitable via une ‘carte carbone’) ; une pratique du festoiement commun. Et surtout, de nouvelles modalités d’exercice de la sécurité « intérieure », étant entendu qu’on devra raisonner sur des États moins différenciés, pour contrer les résidus d’une violence analysée sous l’angle de « l’interaction spéculaire », et non plus sous celui de la « violence mimétique » (de R. Girard). Autrement dit, une violence s’originant bien plutôt dans une erreur de l’interaction spéculaire sur les interactions des sociétaires pas forcément rivaux. Dans cette perspective, les individus seront devenus policiers désignés à tour de rôle. Cette universalité relationnelle sera le levier décisif pour recréer une unanimité autour d’un monopole de la violence légitime non dévolue à une institution spécifique. De même, la défense d’une bio-région sera assurée par des citoyens militaires à tour de rôle pour préserver une « paix jalouse » entre bio régions devenues temporairement « ennemies »… La pratique de la solidarité et des échanges de proximité devrait engendrer à terme des effets plus positifs que ceux de la guerre de domination des bio-régions entre elles.
LE DENI DE L’EFFONDREMENT –
A tous les contempteurs du catastrophisme et de la collapsologie, il n’y aurait pas d’utopie d’un rêveur, avertit Cochet, mais une réalité à regarder en face. La catastrophisme est politiquement plus responsable que le simple alarmisme. Les conséquences du déni psychologique des « élites », toujours attirées par le productivisme et l’augustinisme, sont intrinsèquement irresponsables, alors que la préoccupation apeurée serait politiquement plus salutaire que le déni rassurant et lénifiant. – Les SHS attachées aux lectures « mainstream » du passé feraient fausse route. Quelques lanceurs d’alerte sur le « développement durable » (désormais « transition écologique ») devraient être mieux entendus (Gorz, Morin, Stengers-Prigogine, Georgescu-Roegen, Jonas, Descola, Flahault), quoique promoteurs d’une pensée encore insuffisants, ou du moins très en retrait face aux analystes de la mouvance « catastrophiste » (Sinaï, Conway et Oreskes, Servigne et Stevens, Baker, Jorion, & … F. Vargas). Ces derniers, Y. Cochet en tête, nous annoncent un horizon de félicité autour d’une « vraie sophrologie politique, un care collectif, une gentillesse d’Etat, une eschatologie bienveillante »…
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Soit… Sans doute y-a-t-il dans cet essai très profond, évidemment discutable, et écrit assez clairement (en dehors d’une ou deux jargonneries), une manière utile et saine de se déprendre de soi-même et de réentrer à la RDL, toute honte bue d’une retraite bien méritée. Sommes-nous prêts à réfléchir et à débattre de cette affaire sur cette chaîne littéraire, parfois dédiée aux SHS, et cela, au mépris des sarcasmes coutumiers qui y sévissent ?
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NB / Il s’agissait juste d’une ébauche de recension sur les enjeux des pensées collapsologiques pour une revue spécialisée. Ces notes constituent l’arrière-fond d’une réflexion plus élaborée à venir sur les arts de la mise en œuvre de la sécurité/sûreté à l’ère anthropocène de la décroissance heureuse (à paraître en 2021 ou 2022). J’ai pensé que l’Herdélie pouvait profiter de ces quelques notes en avant-première. Ou de passer tout de suite son chemin à la vue du pseudo de l’internaute…
Janssen-JJ
Absolument passionnant.
Je suis surprise par la chute de moitié de la population.
C beaucoup.
Pas surprise par développement de la politique du care.
De plus, il y aura partage des ressources.
Difficulté du changement climatique et de la chaleur extrême qui en découle.
Les plants quels qu’ils soient souffrent de la chaleur et produisent peu.
Il manque un paragraphe santé.
Et aussi un paragraphe consommation.
Et enfin un sur la relation entre humains et animaux.
Texte hyper intéressant pour la réflexion et je vous en remercie.
Vous aussi, vous me dégoûtez Christiane. Et si je vous parais sale, c’est sans doute du fait de votre acharnement à me salir. (Le cendrier de Magris. Page 28).
pour soleil vert quand il viendra:
Take Me Home
Flying my grandfather to Mars in a paper balloon.
By Ray Bradbury
https://www.newyorker.com/magazine/2012/06/04/take-me-home?utm_source=nl&utm_brand=tny&utm_mailing=TNY_Daily_082220&utm_campaign=aud-dev&utm_medium=email&bxid=5be9cb8e2ddf9c72dc17a8c1&cndid=26382597&hasha=3f61450b4cf08e9d44ccf6c2f649e776&hashb=2a99e27b12e26d79e2f4934bcd438913b192c953&hashc=c9d208096a0cf9890af148e732b7f0569a768fe1b915dacd51f2d2d7cda0cdd7&esrc=&utm_term=TNY_Daily
Jibé dit: « j’aime beaucoup le personnage énigmatique du chat « Le Hussard » qui le traverse et ces deux-là creusant la terre et découvrant cette sculpture de pierre » , ça me plaît, ce chat façon Giono et ces deux archéologues amateurs; c’est un rêve de gosse, le trésor et l’enquête. »
C’est tout-à-fait cela. Je ne crains pas la suite… Le roman va bien. Il porte le lecteur à continuer de tourner les pages.
Pour le chat, je n’arrête pas de penser à celui de la BD de Joann Sfar : Le Chat du rabbin. Un chat bizarre qui regarde les deux hommeshommes et cette vieille dame avec beaucoup d’intensité. Il ne parle pas mais c’est tout comme…
Bonne soirée…
Rose la conne qui copie colle 20cm déjà vus…
Enfin c’était un avant gout de rentree. On va moins rigoler quand vont débouler les poids lourds.
archéologues:
SMARTNEWS Keeping you current
Archaeologists Find 1,200-Year-Old Soap Factory in Israel
To create the cleaning concoction, ancient workers mixed olive oil with ashes from saltwort plants
https://www.smithsonianmag.com/smart-news/1200-year-old-olive-oil-soap-factory-discovered-israel-180975599/?utm_source=smithsoniandaily&utm_medium=email&utm_campaign=20200820-daily-responsive&spMailingID=43253698&spUserID=MTEwNTEwNzQzNTI2MQS2&spJobID=1821668966&spReportId=MTgyMTY2ODk2NgS2
Vous le faites cuire comment, le Magris, Chaloux ?
@Pablo. J’ai essayé ton deuxième extrait (oulala, ces dames…) mais vraiment je ne peux pas. La soupe obispienne me gâte par trop la tendresse obstinée de Marceline.
Vous l’avez lu, D?
Chaloux dit: à
@D.
Bergé y fit des messes!
Hurkhurkhurk!
–
…recueillies. Taisez-vous, en bas, criait-il.
conversations transgénérationnelles et secret tissé:
Sanford Biggers’ Quilts Carry Secret Messages
Inspired by antique “freedom quilts,” the artist stitches encoded icons into his own textured pieces
https://www.smithsonianmag.com/arts-culture/sanford-biggers-quilts-bronx-museum-180975510/?utm_source=smithsoniandaily&utm_medium=email&utm_campaign=20200820-daily-responsive&spMailingID=43253698&spUserID=MTEwNTEwNzQzNTI2MQS2&spJobID=1821668966&spReportId=MTgyMTY2ODk2NgS2
Des tags négationnistes sur le centre de la mémoire du village martyr d’Oradour-sur-Glane
Des tags ont été inscrits sur le centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, a annoncé vendredi son président Fabrice Escure, des actes dénoncés par le Premier ministre Jean Castex. « Des tags ont été faits sur le centre », a déclaré Fabrice Escure, indiquant vouloir porter plainte. Dans un tweet, Jean Castex a assuré que …
« Ta journée commence par un zoom » ; un gros plan qu’on dit
Une affaire de gringos remise au goût du jour avec succès par Tarantino (ouvreur de ciné porno avant de percer ; ça compte aussi)
https://www.youtube.com/watch?v=Q-ptpERFVeY
Cela dit, Dada a encore frappé chez le soldat Edel.
Je suis d’accord, un justificatif est en général bref. Il peut inclure le nom des illustratifs, plus rarement la couleur des encres.
Cela dit, certains justificatifs mentent sur le tirage -Le Molière de Jouaust, en est un cas illustre, prétendument tiré à 340 exemplaires, et pourtant toujours abondant. D’autres mentent sur la matière: il est plus joli de mettre, comme au Pot Cassé, « imprimé sur Papyrus de Tsahet », qu’imprimé sur vélin, et si on voit ce qu’est un Vélin du Marais, plutôt à texture forte, on a quelque difficulté à cerner ce que peut-être un « vélin de Timgad ». l’édition de 1952 du rivage des Syrtes a pourtant été tirée sur l’un et l’autre.
La hiérarchie ascendante Vélin Hollande Japon mériterait aussi qu’on en dise un mot. Elle compte dans la valeur du livre, comme compte aussi son état, si possible le plus proche de son état de parution . Ici, une grande maison parisienne s’occupe de restaurer les veaux marbrés, et approvisionne le marché en livres vieux-neufs . le résultat est remarquable…Et défie l’expertise!
Bien à vous.
MC
@ Chaloux
Moi je trouve un exploit de la part d’Obispo de faire un disque sur des poèmes de Marceline Desbordes-Valmore avec quelques belles mélodies qui ont fait le succès populaire de ce cd (il doit être le seul chanteur français à connaître M.D.-V). Mais c’est de la pop, bien sûr, de la soupe pop, si tu veux. N’empêche, je trouve que c’est très difficile de mettre de la musique, y compris de la pop, à des poèmes classiques, et qu’Obispo s’en sort très bien au moins dans la moitié des chansons.
@Pablo.
Julien Clerc l’a fait bien avant, avec plus de talent, il me semble. Obispo est un piètre harmoniste, c’est ce que je lui reproche. Mais tout ce qui peut faire connaître Marceline est bienvenu. La seule mauvaise publicité c’est le bulletin de décès, disait Charles trenet…
https://www.youtube.com/watch?v=t-qbh3az3Rk
(Au passage, ça n’a évidemment rien de niais).
De la « pop » d’il y a quelques siècles:
« Morena me llaman » (música sefardí)
Emilio Villalba & Sephardica
Un beau poème de Banville sur Marcelline:
« Celle qui chantait ». Ils n’ont pas été si nombreux à lui rendre hommage.
De la « pop » d’il y a quelques siècles:
Superbe!
Celle qui chantait
Théodore de BANVILLE
Recueil : « Les exilés »
Voix solitaire, ô délaissée !
Victime tant de fois blessée,
Chère morte dont l’âme eut faim
Et soif d’azur, ô Marceline,
Dors-tu, sous la froide colline ?
As-tu trouvé le calme, enfin ?
Quand, parmi la lente agonie,
La douleur, qui fut ton génie,
T’arrachait de tremblants aveux,
Le souffle du maître farouche
En passant déliait ta bouche,
Et frissonnait dans tes cheveux.
Pâle, vouée à ta chimère,
Tes dents mordaient la cendre amère ;
T’en souvient-il, t’en souvient-il,
À présent que tes yeux sans voiles
S’emplissent de flamme et d’étoiles ?
Tu n’acceptais pas ton exil !
Tu t’écriais, inassouvie :
Amour ! je veux, dès cette vie,
Ton délire immatériel
Et tes voluptés immortelles :
Puisque l’âme a gardé ses ailes,
Il faut bien qu’on lui rende un ciel !
Non ! tout désir qui nous déchire
N’est qu’un avant-goût du martyre !
Non, l’univers déshérité,
Où toute vertu saigne et pleure,
Ne peut pas nous donner une heure,
Fût-ce au prix de l’éternité.
Qu’importe ! marchons vers le rêve.
L’Ange a beau secouer son glaive
Sur le seuil que cherchent nos pas,
Rôdons aux portes entr’ouvertes !
Cherchons sur les cimes désertes
La rose qui n’y fleurit pas !
Allons-nous-en vers le mirage !
Écoutons à travers l’orage
La voix qui nous a désignés
Pour la félicité sereine,
Et que l’ombre à la fin nous prenne,
Vaincus, mais non pas résignés.
Vous le savez, brises fécondes,
Torrents qui roulez dans vos ondes
Une poussière d’astres clairs,
Cascades qui volez en poudre,
Sapins noirs brisés par la foudre,
Rochers mordus par les éclairs !
Vous le savez ; et toi, nuit noire,
Tu le vois, ce n’est pas la gloire
Que suit le poète aux beaux yeux.
Ce n’est pas pour elle, ô nature !
Qu’il verse à la race future
Un flot de chant mélodieux.
Ce n’est pas lui qu’on rassasie
Avec cette vaine ambroisie ;
Et dédaigneux du laurier vert,
Au milieu de la multitude
Il garde la morne attitude
D’un sphinx regardant le désert.
Mais quand ses odes ingénues
Sur le front immense des nues
Devancent l’aigle et le vautour,
C’est qu’il dit à l’antre sonore
La brûlure qui le dévore,
Seulement altéré d’amour !
Octobre 1859.
Je ne connaissais pas.
pop and pour mr. buko
https://i.pinimg.com/originals/87/e2/09/87e2092d6f6ccaab1afbe17674f92731.jpg
lmd, pour compléter votre liste des musées new yorkais à ne surtout pas manquer:
– The National Museum of the American Indian
– Brooklyn Museum (Pour Hopper & Rockwell)
– Studio Museum, Harlem (art noir américain)
– New Museum (la toute dernière avant-garde mondiale)
Une analyse de quelques-uns des chefs-d’œuvres du Whitney Museum of American Art, par l’excellent Simon Schama (Les yeux de Rembrandt)
https://www.bbc.co.uk/programmes/m000ldf4
MC — sans oublier Aragon, « Le voyage d’Italie »
ibé dit: à
Quant aux cons, comme disait Cavanna, « ils gagnent toujours, ils sont trop ».
Apostrophiés qu’ils sont restés devant leur écran, à la différence des chats polyductyles d’Hemingway (merci Chantal) … On s’en doutait un peu
ibé > Jibé, vous aurez corrigé
ductyls > dactyls
@ Chaloux
Julien Clerc n’a fait qu’une chanson. Obispo un disque. Ce n’est pas la même chose.
Moi dans la belle chanson de J.C. ce qui me gâche le plaisir ce sont les coeurs…
Chose étrange: dans internet on trouve ceci à propos de « Les Séparés »: « Paroliers : Traditional / Julien Clerc ».
Peut-être parce que J.C. change le 2eme vers: « Les beaux étés sans toi, c’est la NUIT sans flambeau » par « Les beaux étés sans toi, c’est
l’AMOUR sans flambeau », le 7ème: « Au fond de ton ABSENCE écouter que tu m’aimes » par « Au fond de ton SILENCE écouter que tu m’aimes » et le 15ème: « Que je les vois BRÛLER à travers ton sourire » par « Que je les vois BRILLER à travers ton sourire ».
Ce que je trouve culotté, d’autant plus que les « corrections » empirent les vers. Obispo, lui, est fidèle au texte.
Bonsoir, M.Court
J’aime la pondération et la clarté de vos messages ici. Si seulement ils pouvaient être plus nombreux, ils remplaceraient avantageusement le cloaque que représentent ceux de chaloux !
Vous écrivez « plus rarement la couleur des encres ». Cette remarque concernait un problème de transposition d’une maquette de l’artiste pour l’imprimeur. Pas facile pour lui d’approcher au plus près les couleurs de l’artiste. Il a donc dû siphonner les encres habituelles et les a remplacées par des encres de sérigraphie (Pantone) -rarement utilisées en imprimerie sauf en impression numérique. Cette précision a été intéressante pour moi car nous réfléchissons à l’atelier de gravure que je fréquente au choix des encres et des papiers.
Ceci n’a pas un rapport direct avec le roman ou l’éditeur mais avec le travail de l’imprimeur souvent oublié.
Cette page, tout à la fin du livre passera inaperçue ou sera lue « en diagonale » par les lecteurs qui ne s’intéressent pas à ces métiers, à ces choix. Ce n’est pas mon cas.
Pour le roman, n’étant arrivée qu’à la moitié du livre, je donnais quelques impressions succintes à Jibé, ignorant qu’elles déchaîneraient les quolibets, voire les grossièretés, de ceux à qui mes commentaires n’étaient pas destinés.
Mais ici, entre les malveillants, les grossiers, les arrogants et les menteurs, vouloir parler de littérature devient épuisant.
Bonne soirée.
« Brooklyn Museum (Pour Hopper & Rockwell ». Merci, Bloom.
Cricri-gobe-tout :ils remplaceraient avantageusement le cloaque que représentent ceux de chaloux !
Relis-toi, ma pauvre vieille, tu es largement aussi immonde que le pire d’entre nous. Mais surtout d’une bêtise…
Pablo, je n’y peux rien, la musique d’Obispo m’est insupportable. Mais je peux très bien concevoir qu’on l’apprécie, bien que ça m’étonne de toi.
et alii dit: « Des tags négationnistes sur le centre de la mémoire du village martyr d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, a annoncé vendredi son président Fabrice Escure, des actes dénoncés par le Premier ministre Jean Castex. »
Terrible ! Merci de ce commentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Oradour-sur-Glane
christiane dit: à
et alii dit: « Des tags négationnistes sur le centre de la mémoire du village martyr d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, a annoncé vendredi son président Fabrice Escure, des actes dénoncés par le Premier ministre Jean Castex. »
Terrible ! Merci de ce commentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Oradour-sur-Glane
Ce que « des tags négationnistes » révèlent de ce que : » l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics (…)
https://www.legifrance.gouv.fr/Droit-francais/Constitution/Declaration-des-Droits-de-l-Homme-et-du-Citoyen-de-1789#:~:text=Les%20hommes%20naissent%20et%20demeurent,Art.&text=Le%20but%20de%20toute%20association,et%20imprescriptibles%20de%20l'Homme.
Souvent les paroles des chansons « serfardíes ou sefarditas » (sépharades) sont érotiques:
« A la una yo nací » paraît le portrait d’une nymphomane.
Emilio Villalba & Sephardica
https://www.youtube.com/watch?v=clHsUvNWunM
A la una yo nací – A la una yo nací – À 1h se suis née.
A las dos me engrandeçí – A las dos crecí – À 2h j’ai grandi.
A las tres tomí amante – A las tres tomé amante – À 3h j’ai pris un amant.
Y a las cuatro me casí- Y a las cuatro me casé – Et à 4 h je me suis mariée.
Dime niña dónde vienes – Dis-moi, jeune fille, d’où tu viens?
Que te quiero conocer – Que je veux te connaître
Que si no tienes amante – Que si tu n’as pas d’amant
Yo te lo hare de defender – Yo te defenderé – Je te defendrai
Al salir para la guerra – En partant pour la guerre
Dos besos al aire dí – J’ai donné deux bises à l’air
El uno es para mi madre – L’un pour ma mère
Y el otro para tí – Et l’autre pour toi.
christiane dit: à
et alii dit: « Des tags négationnistes sur le centre de la mémoire du village martyr d’Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), village martyr de la Seconde guerre mondiale, a annoncé vendredi son président Fabrice Escure, des actes dénoncés par le Premier ministre Jean Castex. »
Terrible ! Merci de ce commentaire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Oradour-sur-Glane
Ce que « des tags négationnistes » révèlent de ce que : » l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics (…)
Un salut aux gourmets bien comme il faut.
Cela dit, les aménagements du texte par J. Clerc ne sont en effet pas fameux. Je n’avais pas le texte sous les yeux mais je me demandais ce que peut bien signifier « l’amour sans flambeau ».
Mais ici, entre les malveillants, les grossiers, les arrogants et les menteurs, vouloir parler de littérature devient épuisant.
christiane dit:
Mais qui te demande de lire tout le monde ici? C’est très facile d’éviter « les malveillants, les grossiers, les arrogants et les menteurs ». Il suffit de ne pas les lire. Si tu les lis et leur réponds ce que tu cherches la castagne.
La Cricri est une ignoble calomniatrice, elle ne peut pas s’en empêcher, c’est sa finalité humaine, mais elle voudrait que personne ne le sache. Est-ce possible?
Eh oui,le peu d’intérêt qui s’attache aujourd’hui à Banville fait oublier ces Exilés, qui ne racontent pas que des bêtises et ou l’on trouve des moments de vraie poésie…
Christiane, sauf le cas ou l’imprimeur ou se confond avec l’éditeur, (Ernest Flammarion, Darantière, Jouaust parfois) il est usuel que l’Achevé soit signé du Maitre Imprimeur
Pour les Syrtes « Achevé d’imprimer le 5 Aout 1952 par F Paillart à Abbeville ».
Pour Jouaust, actif autour de 1880: A PARIS DES PRESSES de D. JOUAUST, IMPRIMEUR BREVETE, Rue St Honoré 338, MDCCC LXXIX. (Je respecte les capitales!)
Mais cet usage, réservé à des papiers de qualité, n’est pas systématique, et il peut arriver, très souvent, que de très grandes œuvres n’en bénéficient pas . Le Mercure de la grande époque symboliste est connu pour ses papiers ignobles. Lemerre ne soigne vraiment que les originales, et l’e.o des Syrtes est sortie sur un très mauvais papier!
Le cas du remerciement au coloriste me parait bien récent. « Le Livre de Christophe Colomb », de Claudel, dont l’e.o (après 1930?) est une prouesse avec ses figures incluses dans le texte, mentionne je crois l’artiste, mais pas l’encreur. Reste le cas de Robert Morel, éditeur atypique s’il en fut.
Il faudrait voir les Achevés des recueils imprimés par Georges Morlot, le lithographe, dont le livre « Gravés Dans ma Mémoire » se lit toujours avec profit. Les clients de l’atelier n’étant pas moins que Chagall, Dali, ou Picasso. Je laisse le débat ouvert.
Bien à vous.
MC
Marie Morel peintre
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Marie_Morel
Fille de Robert Morel et d’Odette Ducarre.
Odette Ducarre maquettiste de nombre de livres d’artistes.
http://www.presences.online.fr/sitemorel/site/odetteducarre.html
Année LvB, Romance pour violon n 1 en sol majeur, op. 40 :
23.8 — 6.28
« Ne pas répondre » aux malfrats aguerris…
Cela m’évoque la nouvelle allégorique de 11 pages écrite par F.Pavloff « Matin Brun » et publiée chez Cheyne en 1998. Un texte coup-de-poing.
Être passif par égoïsme et par lâcheté. Tout au long de la nouvelle, le narrateur et son ami, chamboulés par l’arrivée du mouvement extrémiste
« Etat Brun », arrivé récemment au pouvoir, ne s’opposent pas à ces violences simplement parce qu’ils ne veulent pas d’ennuis et qu’ils choisissent la solution de facilité : accepter pour être tranquille, comme certains, ici.
Ils préfèrent détourner les yeux. Ils ne se sentent pas concernés…
Sait-on où risquent de mener les petites lâchetés de chacun ?
Je pense aussi au poème « Je n’ai rien dit » du Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), (Dachau 1942) :
« Quand ils sont venus chercher les communistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs,
je n’ai rien dit, je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques,
je n’ai rien dit, je n’étais pas catholique.
Puis ils sont venus me chercher.
Et il ne restait personne pour protester… »
…
Si on veut avoir la paix avec cette petite frappe, il ne faut pas intervenir quand il s’en prend violemment à un des commentateurs d’ici et attendre qu’impérialement il décide de le laisser tranquille par exemple parce que son chien est mort et qu’il a de la peine….
M.Court,
merci pour cette explication :
« […] Le cas du remerciement au coloriste me parait bien récent. «Le Livre de Christophe Colomb», de Claudel, dont l’e.o (après 1930?) est une prouesse avec ses figures incluses dans le texte, mentionne je crois l’artiste, mais pas l’encreur. Reste le cas de Robert Morel, éditeur atypique s’il en fut.
Il faudrait voir les Achevés des recueils imprimés par Georges Morlot, le lithographe, dont le livre « Gravés Dans ma Mémoire » se lit toujours avec profit. Les clients de l’atelier n’étant pas moins que Chagall, Dali, ou Picasso. Je laisse le débat ouvert. […]
Je crois que dans cette petite maison d’édition, « Le Tripode », ils sont tous un peu polyvalents, proches de l’artisanat et qu’afin de fidéliser les lecteurs, ils créèrent des collections et des identités visuelles aux couleurs vives pour attirer le regard.
C’est un peu pour cela que j’aime défendre les romans publiés par les petites maisons d’édition.
(La moitié de ces petites maisons d’édition pourrait mettre la clé sous la porte…)
De nombreuses entreprises pratiquent l’édition à compte d’auteur, c’est-à-dire financée par ce dernier. (Du côté de chez Swann a été publié par Proust à ses frais chez Grasset en 1913).
Reste l’autoédition. (L’auteur publie seul son ouvrage, soit en le fabriquant lui-même, soit en faisant appel à des artisans.)
J’ai été sensible aussi aux critiques positives des libraires quant à ce roman « Le Dit du Mistral » d’Olivier Mak-Bouchard » car les petites librairies indépendantes, de proximité, sont elles aussi dans la tourmente.
Être libraire ou éditeur, c’est avant tout un métier passion…
A l’heure des prix littéraires, j’ai une pensée pour ces éditeurs, ces libraires et aussi, pour tous ces écrivains qui n’ont pas vu leur livre paraître.
Rose,
toujours très motivée et déterminée dans vos interventions ou les liens que vous donnez. Bravo !
Il faudrait voir les Achevés des recueils imprimés par Georges Morlot, le lithographe,
Quand le Monsieur Court ne connait même pas MOURLOT, cela devient quasiment un débat ridicule!
Et les papiers, il y a longtemps que l’on est passé à autre chose!Notamment depuis le numérique qui a incité à la création de nouveaux supports.
J’y reviendrai cet après midi car le temps m’est compté ce matin.
Le Tripode… mais c’est bien sûr !
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/07/frederic-martin-prix-coup-de-foudre-2014.html
Il faut y aller voir quand on est en manque de bonne lecture, il s’y trouve de petits bijoux…
Et notre célèbre lithographe se prénomme Fernand!
Ici, une présentation de ce lithographe :
« Pendant plus d’un demi-siècle, Fernand Mourlot a lié son nom au renouveau de la lithographie qui a vu venir à elle, chez lui, les plus grands maîtres de notre temps. Sous la direction de Fernand Mourlot, Picasso, Matisse, Chagall, Miró, Braque, Dubuffet, Léger, Giacometti, . . . ont enrichi leurs expressions propres et l’art contemporain d’un domaine de recherches nouveau. Avec Mourlot, et grâce à lui, la lithographie a acquis à la fois une personnalité et un avenir . . . » écrit Pierre Cabanne en 1983. L’ouvrage présenté ici, édité en 1959 par André Sauret (Monte-Carlo), peut être considéré comme le premier volume du catalogue raisonné des « Affiches originales des Maîtres de l’Ecole de Paris imprimées par l’atelier Mourlot » ; il concerne sept artistes majeurs du XX° siècle : Braque, Chagall, Dufy, Léger, Matisse, Miro et Picasso. Il va de soi que le célèbre atelier lithographique parisien des Frères Mourlot (Fernand et Georges) imprima sur plusieurs décennies des lithographies et affiches originales pour quasiment tous les artistes importants de son temps. Est considérée comme originale, au contraire de l’œuvre d’interprétation, une lithographie ou par extension une affiche dont le travail sur la matrice d’origine (une pierre lithographique) a été réalisé par l’artiste lui-même. En ce qui concerne exclusivement ces sept maîtres de l’art, Fernand Mourlot répertorie 102 affiches originales pour une période s’étalant de l’année 1933 à l’année 1959, soit 13 affiches de Georges Braque (entre 1946 et 1959), 15 de Marc Chagall (entre 1933 et 1959), 4 affiches de Raoul Dufy (entre 1939 et 1956), 7 de Fernand Léger (entre 1945 et 1953), 10 de Henri Matisse (entre 1945 et 1953), 9 affiches de Joan Miro (entre 1947 et 1959) et 44 de Pablo Picasso (entre 1948 et 1959). Après avoir retracé brièvement la place que prit peu à peu l’affiche dans le monde de l’art du XX° siècle dans son introduction, Fernand Mourlot consacre quelques lignes aux relations de son atelier avec chacun d’eux. L’atelier Mourlot a réalisé ce qui doit être considéré comme de véritables chefs d’œuvres dans l’art de l’affiche. »
https://www.mchampetier.com/Affiche-Georges-Braque-98487.html
Georges Morlot
C’est le nom du charcutier du coin, comme la boucherie Sanzot chez Tintin! 😉
Toujours se relire trois fois.
Sans cela , on a « taxé de réactionnaire »
« les mots du crû », « piqure » et « que livre ».
Ah, les inadvertances !
Je suis tombé au cœur d’une tourmente de que je n’imaginais pas sur un blog littéraire. Il y a quelques années, ici, je me souviens de ces violences, déjà, mais pas si systématiques ni ordurières.
D’accord avec Christiane: il ne faut jamais laisser dire en fermant sa gueule, c’est une posture de collabo. On est témoin ici d’un effet de meute inacceptable sous couvert d’anonymat.
Les échanges sur les livres et leurs conditions d’édition sont heureusement passionnants, merci à ceux qui vont, malgré la tempête, et poursuivent.
une tourmente — que,
scusi
Il nous manquait l’avis du chef de bureau.
« Je suis tombé au cœur d’une tourmente que je n’imaginais pas sur un blog littéraire. »
Christiane violée à la chaîne par les commentateurs du blog et aucune femme n’intervient !
Vertigineuse hauteur de vues de certains blogueurs!Cela s’appelle une coquille, et rien de plus, Hot Pepper, mais allez-y pour votre petit procès de Moscou! Il n’est pas dit que j’ y réponde d’ailleurs. « Le temps vous est compté » dites-vous. Vous n’êtes pas le seul! Je n’ose penser que ce soit pour vous documenter entre ce matin et cet après-midi!
Le Mourlot est publié chez Laffont,Christiane, dans la même série que les Mémoires de Wakhevitch. Merci à Rose pour ses contributions bien venues, qui ,elles, apportent autre chose que l’insulte bête et méchante au débat.
Bien à vous.
MC
Jibé,
« Il y a toujours dans une collectivité ceux qui prennent la parole et ceux qui, invariablement, se taisent. […]
Du risque pour n’importe qui d’être fracassé par une vanne cruelle. Le désir de déprimer, de rendre l’autre fou, de lui faire perdre ses appuis habituels, de le déstabiliser, comme on dit. Innombrables petits crimes, assassinats d’âme. »
Max Dorra « Quelle petite phrase bouleversante au cœur d’un être ? » (Gallimard) – p.214
Oui, Jibé, que n’aura-t-il écrit et tenté pour me réduire au silence. J’ai eu le droit d’être tour à tour, « menteuse, calomniatrice, vicieuse, prostituée, Jeanne d’Arc, bête, délatrice, prétentieuse, gourmée, grossière, insidieuse, etc. ». Je passe sur les manipulations pour me faire exclure des blogs.le monde et m’empêcher de poster sur le blog à Passou.
Pas de bol ! je suis toujours là à dénoncer ses pratiques honteuses, son goût de la meute.
Il s’est trouvé apparemment un nouvel acolyte prêt à toutes les bassesses, qui le suit pas à pas. Je m’interroge sur ses motivations… Je l’ai connu plus digne, plus courageux…
Oui, Jibé, parlons de littérature.
Merci, M.Court
pour ces mots justes et ces références. J’avais apprécié, récemment, votre défense de Renato (qui avait porté ses fruits…) et d’autres en amont. C’est pour cela aussi que vous êtes régulièrement daubé par ces minables. C’est pour cela, entre autres considérations que je vous apprécie. Mais plus que tout pour votre culture et vos recherches.
Bonne journée.
Merci, Chantal
pour ce lien magnifique concernant l’éditeur de « Tripode » : Frédéric Martin :
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/07/frederic-martin-prix-coup-de-foudre-2014.html
@M.Court,
ah j’oubliais à propos de « machin ». Votre réponse cinglante devrait aérer le blog…
(23.8 _ 10.27) @ rôz :
@ Il manque un paragraphe santé (en effet, c’était avant le conavirus…, mais je pense que pour lui et ses partisans, les pandémies font partie dudit processus d’effondrement…)
@ Et aussi un paragraphe consommation (un petit peu quand même : sobriété extrême pour tout le monde après extinction des famines par la survie des plus adaptés à l’agriculture pratiquée personnellement et par échanges alimentaires de proximité – pas d’entrée dans les débats stériles véganes / viandards)
@ Et enfin un sur la relation entre humains et animaux (en effet, rien là-dessus, mais on devine assez son credo. Ce type ne veut visiblement pas trancher sur des sujets contemporains empoisonnés, peut-être n’a-t-il pas lui-même assez de certitudes définitives comme c’était le cas d’Onfray sur ce dossier).
J’ajoute qu’YC s’est efforcé d’affronter un chapitre -peu convaincant- sur le devenir du terrorisme islamiste et son actualité en apostille à ceux sur la sécurité/sûreté. Son tropisme pencherait plutôt du côté Roy (islamisation de la radicalité sociale) que de Kepel (radicalisation de l’islam)… On
comprend mieux à cette aune ses voies de sortie possibles, un élément important d’élégance à cet essai. On sait toujours d’où parle cet homme de convictions.
Ce n’était qu’un « essai » parmi d’autres. Mais aussi un manifeste scientifico-politique par un type compétent et responsable. Avec toutes les faiblesses du genre, bien sûr. Et notamment, des échelles de réflexion différemment formatées sans qu’on sache toujours très bien à quel moment on passe de l’une à l’autre : des échelles profondes quand elles sont ancrées dans la temporalité de l’histoire du temps long (mais trop « occidentale » à mon goût) ; plus spéculatives dans la « prospective » à moyen terme -un vocabulaire que l’auteur récuse, préférant parler de « perspectives »- ; plus douteuses, dans ses analyses du court terme et notamment les conséquences du passage du global, au glocal ou au local… Urgence oblige peut-être).
Quoiqu’il en soit, un très estimable balayage qui nous tourne délibérément vers l’avant, les yeux face au mur, le dos derrière l’avenir d’un passé souvent réinterrogé et idéalisé dès lors que la cécité et le déni de l’avenir sont collectivement de mise. Cela nous change un brin de la SF et des impasses de la pensée surdéterminée et saturée de néo combats idéologiques d’arrière-garde.
Pour moi…, un livre de chevet et de gamberge permanente parmi d’autres, lisible, suseptible de devenir, je pense, un objet de disputatio entre gens de bonne volonté, comme vous l’êtes avec quelques autres erdélien.nes, rôz.
Vous souhaite bon dimanche, calme riche joyeux et point trop tourmenté, vous remercie de votre chaleureuse réaction imprévue.
Bàv,
@un ami…
« J’entre en Italie. Terre faite à mon âme, je reconnais un à un les signes de son approche. Ce sont les premières maisons aux tuiles écailleuses, les premières vignes plaquées contre un mur que le sulfatage a bleui. Ce sont les premiers linges tendus dans les cours, le désordre des choses, le débraillé des hommes. Et le premier cyprès (si grêle et pourtant si droit), le premier olivier, le figuier poussiéreux. Places pleines d’ombres des petites villes italiennes, heures de midi où les pigeons cherchent un abri, lenteur et paresse, l’âme y use ses révoltes. La passion chemine par degrés vers les larmes. Et puis, voici Vicence. Ici, les journées tournent sur elles-mêmes, depuis l’éveil du jour gonflé du cri des poules jusqu’à ce soir sans égal, doucereux et tendre, soyeux derrière les cyprès et mesuré longuement par le chant des cigales. Ce silence intérieur qui m’accompagne, il naît de la course lente qui mène la journée à cette autre journée. Qu’ai-je à souhaiter d’autre que cette chambre ouverte sur la plaine, avec ses meubles antiques et ses dentelles au crochet. J’ai tout le ciel sur la face et ce tournoiement des journées, il me semble que je pourrais le suivre sans cesse, immobile, tournoyant avec elles. Je respire le seul bonheur dont je sois capable – une conscience attentive et amicale. Je me promène tout le jour : de la colline, je descends vers Vicence ou bien je vais plus avant dans la campagne. Chaque être rencontré, chaque odeur de cette rue, tout m’est prétexte pour aimer sans mesure. […] Après l’éblouissement des heures pleines de soleil, le soir vient, dans le décor splendide que leur fait l’or du couchant et le noir des cyprès. Je marche alors sur la route, vers les cigales qui s’entendent de si loin. A mesure que j’avance, une à une, elles mettent leur chant en veilleuse, puis se taisent. J’avance d’un pas lent, oppressé par tant d’ardente beauté. Une à une, derrière moi, les cigales enflent leur voix puis chantent : un mystère dans ce ciel d’où tombent l’indifférence et la beauté. […] La première étoile déjà, puis trois lumières sur la colline d’en face, la nuit soudain tombée sans rien qui l’ait annoncée, un murmure et une brise dans les buissons derrière moi, la journée s’est enfuie, me laissant sa douceur. »
Albert Camus L’envers et l’endroit, Gallimard.
« Ne pas répondre » aux malfrats aguerris…
Cela m’évoque la nouvelle allégorique de 11 pages écrite par F.Pavloff « Matin Brun »
Je pense aussi au poème « Je n’ai rien dit » du Pasteur Martin Niemoller (1892-1984), (Dachau 1942) :
christiane dit: à
Il faut être gonflée pour comparer des banales bagarres de blog au nazisme.
Si en faisant la maîtresse d’école sur un blog qui n’est pas le tien et qui a un propriétaire qui s’occupe très bien des limites à ne pas dépasser, tu te sens Grande Résistante, Héroïne et Martyre de la lutte contre le Nazisme, sache que je trouve cela tout simplement OBSCÈNE.
À part ça, un conseil d’ami: soigne ta paranoïa, qui a l’air d’avoir dépassé déjà un point de non-retour.
Pablo,
vous prenez du retard… barozzi vous a doublé !
Quant à la comparaison, c’est vous qui avez été obscène en traitant hamlet ainsi.
Sale engeance que vous trois réunis. La peste brune gagne le blog…
« Pourquoi le dissimuler ? »
Quelqu’un voit-il une seule bonne raison pour laquelle Passou aurait dû dissimuler les circonstances de sa découverte de ce roman?
Il est bizarre parfois…
La pauvre Cricri-gobe-tout voudrait effacer par ses cris de vierge effarouchée, toutes les méchancetés, les indiscrétions, les persécutions dont elle est responsable. Sans compter ses tentatives de forcer les portes de l’intimité d’autrui, ce qu’elle fait sans aucun scrupule, comme si c’était son bon droit. Qui peut être la dupe après des année de lecture de cette pauvre vieille isolée dont personne ne veut plus?
@ Closer, question déjà posée, avec prophétie (réalisée!) en sus.
Chaloux dit: à
Tu as raison, Jazzi, je trouve cet article extrêmement suspect. J’avais été intrigué par le « pourquoi le dissimuler » qui sert d’incipit, alors qu’il n’y a effectivement rien à dissimuler dans le fait d’avoir « reçu un livre vers la fin du confinement ». Moi j’ai reçu une machine à soupe « vers la fin du confinement » et je ne m’en cache pas. Ce serait bien ridicule. J’en déduis donc que la dissimulation se trouve ailleurs. Ce ne serait pas la première fois. Quelle importance, puisqu’on ne l’achètera pas, sauf la Cricri, bien sûr.
Si un éditeur s’est donné de la peine pour produire un joli livre, pour commander une image originale à un artiste plutôt que choisir une photo ou une reproduction d’œuvre, il est normal qu’il cherche à le faire percevoir à ses acheteurs. C’est sans doute une façon de valoriser les livres en papier ; pourquoi s’en étonner. Les usages de l’édition française moderne (des livres brochés) devraient faire place à plus de qualité de fabrication. Il y a de moins en moins de différence entre une première édition et le livre de poche disponible quelques mois ou années après.
Mais pourquoi une sérigraphie qui est un procédé de production d’œuvres originales en plusieurs exemplaires pour une couverture de livre?
MC « Ils n’ont pas été si nombreux à lui rendre hommage. »
Celui d’Aragon aussi, dans lequel le présent de l’un (où résonne le chagrin de naguère) s’entrelace au passé éloigné de l’autre (le voyage des comédiens), encore hanté par un passé antérieur (l’amour enfui): Le voyage d’Italie.
Je porte mes yeux gris sur cette cargaison de mil huit cent trente-huit
Un assourdissant mois de juillet traversé par la malle-poste
[…]
ON s’arrête parfois pour un troupeau comme une marée au bêlement des brebis
Ou dans l’ombre d’une place à fontaine une oasis de maisons aveugles
Sous la bénédiction fraîche et pâle des platanes
[…]
Tout cela pour nulle autre raison que cette femme ni jeune ni belle
Qui ne descend pas de la diligence avec ses filles et son mari
Assise au fond dans ses vêtements et sa modestie
Les yeux perdus écrivant sur ses genoux de temps à autre
Une ligne au crayon dansante et mal formée
Et comme elle ne voit qu’un rêve et ses raisons d’y rattacher
Des phrases de verveine avec le velours du souvenir
Je ne vois ni le marché de cruches et de maïs
Croulant de melons et d’aubergines aux rampes des églises
Ni les jambes qui se délassent ni les chevaux qui s’abreuvent
Ni les bras nus des filles curieuses derrière les jalousies
Ni le montreur de marmotte avec son orgue à manivelle
Mais seulement cette femme d’alpaga qu’habite
Un chant de source amer et doux silencieuse et ridée
[…]
Je ne vois que ce dialogue entre cette femme et ses abîmes
Ce colloque secret de parfums dans une armoire
Ce long choix des mots cachant une blessure
Les mots de son royaume à sa musique patiemment ajusté
Ce vocabulaire d’une vie où tout n’est que violettes noires
Paupières sur l’éclair baissées
Regrets d’un ruban qu’on donna
Par imprudence
[…]
Je ne vois plus que cette injustice longuement de survivre
Cette éternité d’abandon cette apparence machinale
Qui tressaille à son nom toujours quand quelqu’un lui dit Marceline
Comme une privauté volée une caresse d’inconnu
À jamais subie emportée au fond de sa jeunesse
Et l’épouvante de trahir le vertige alors que ce fut
[…]
Je n’entends plus
Entre les murs égaux des vers où la rime soupire
Que ce halètement ce battement de sarabande
Cette contrebande du cœur
[…]
Il se trouve rarement un atome de poésie dans un poème d’Aragon. Celui-ci ne déroge pas à la règle, un désert.
Sale engeance que vous trois réunis. La peste brune gagne le blog…
christiane dit:
Il y a deux possibilités: ou tu as raison et le propriétaire des lieux est un complice de fascistes, et donc tu es en train de l’appeler fasciste, ou tu es une manipulatrice hypocrite doublée d’une paranoïaque hystérique.
commeje n’ai plus envie de commenter, je rappelle que
j’ai été fixée sur le genre de ce blog lors qu’il s’est déclaré lacanien, puis qu’on a dit que les nuages stratosphériques n’existaient pas;
c’est sans doute ce que les meneurs de jeux présentent comme les exemples de leur « éthique »
bonne journée
Il se trouve rarement un atome de poésie dans un poème d’Aragon. Celui-ci ne déroge pas à la règle, un désert.
Chaloux dit: à
C’est vrai que si on le met en prose, on ne dirait pas un poème:
« Je porte mes yeux gris sur cette cargaison de mil huit cent trente-huit. Un assourdissant mois de juillet traversé par la malle-poste […]
On s’arrête parfois pour un troupeau comme une marée au bêlement des brebis ou dans l’ombre d’une place à fontaine une oasis de maisons aveugles sous la bénédiction fraîche et pâle des platanes […] Tout cela pour nulle autre raison que cette femme ni jeune ni belle
qui ne descend pas de la diligence avec ses filles et son mari. Assise au fond dans ses vêtements et sa modestie. les yeux perdus écrivant sur ses genoux de temps à autre une ligne au crayon dansante et mal formée. »
Quand on voit comment cette vieille maîtresse d’école se comporte dès qu’elle se trouve face à une résistance, on frémit rétrospectivement quant à son attitude avec de jeunes enfants. L’horreur.
Assise au fond dans ses vêtements et sa modestie.
Aragon, qui s’y connaissait fort mal en fait de modestie, semble penser qu’il s’agit d’une sorte de gaine. Est-il « poète » plus ridicule?
lmd dit: « Si un éditeur s’est donné de la peine pour produire un joli livre, pour commander une image originale à un artiste plutôt que choisir une photo ou une reproduction d’œuvre, il est normal qu’il cherche à le faire percevoir à ses acheteurs. C’est sans doute une façon de valoriser les livres en papier ; pourquoi s’en étonner. Les usages de l’édition française moderne (des livres brochés) devraient faire place à plus de qualité de fabrication. Il y a de moins en moins de différence entre une première édition et le livre de poche disponible quelques mois ou années après.
Mais pourquoi une sérigraphie qui est un procédé de production d’œuvres originales en plusieurs exemplaires pour une couverture de livre? »
Très juste ! Pour votre dernière question, j’ai trouvé ceci :
http://phileasdogcorporation.com/portfolio/un-chat-dans-le-luberon/
Je lis trop vite les commentaires Chaloux! Sorry
pourquoi le dissimuler ?
une simple formule euphémisée sans portée voulant signifier : j’ai apprécié le bouquin de ce jeune auteur, et je m’excuse envers moi-même de lui rendre cet hommage, car j’ai bien conscience qu’il dépare par rapport à ce que je traite un peu plus sérieusement en général sur mon blog. Et je signifie latéralement à l’Herdélie : permettez mpoi de m’offrir ce petit plaisir pour une fois. N’allez pas (PA) et n’allons pas (MS) chercher plus loin…
@ Ch… Laissez tomber les ceusses qui s’enfoncent tout seuls. Chacun sait à quoi s’en tenir sur leurs contes (sic). Bàv,
On se rassure entre bestiaux!
bestiaux:
Cette ruse psychologique a été surnommée “iCow” par Neil Jordan, de l’université de New South Wales en Australie, qui en a eu l’idée et ce n’est pas aussi ridicule que cela puisse paraitre. Les motifs d’œil, comme sur les ailes de certains papillons, sont connus pour repousser l’attaquent des oiseaux et, selon Jordan, les bucherons dans les forêts indiennes portent des masques derrière leurs têtes afin de décourager les tigres affamés.
Alors que Jordan était basée dans un village au Botswana, ce sont deux lionnes tuées par des villageois en colère d’avoir perdu des têtes de bétail qui ont inspiré l’iCow. Le lion d’Afrique est une espèce vulnérable,
https://www.gurumed.org/2016/07/16/des-scientifiques-dessinent-des-yeux-sur-le-postrieur-des-vaches-pour-les-protger-ainsi-que-leurs-prdateurs/
JJJ, il ne dépare sans doute pas par rapport au nombre de navets encensés par Passou!
Mes très chers soeurs et frères, méditons ces versets de Paul de Tarse, très durs contre la Loi mosaïque et les plaisirs de la chair !
Galates 5
5.1
C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.
5.2
Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien.
5.3
Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu’il est tenu de pratiquer la loi tout entière.
5.4
Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi ; vous êtes déchus de la grâce.
5.5
Pour nous, c’est de la foi que nous attendons, par l’Esprit, l’espérance de la justice.
(…)
5.12
Puissent-ils être retranchés, ceux qui mettent le trouble parmi vous !
5.13
Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres.
5.14
Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, dans celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
5.15
Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres.
5.16
Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair.
5.17
Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair ; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez.
5.18
Si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi.
5.19
Or, les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution,
5.20
l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
5.21
l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu.
5.22
Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ;
5.23
la loi n’est pas contre ces choses.
5.24
Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.
5.25
Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit.
5.26
Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres.
« à nombre de navets »
Ce bouquin est peut-être d’une honnête qualité, mais j’ai été très surpris du rapprochement avec le Genji, que Passou n’explique pas vraiment. Rapprochement très osé de la part de l’auteur…mais j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. Serais-je le seul à l’avoir lu?
je repense souvent au fils d’une famille amie;ilétait donné en modèle et étaittrès jalousé;il avait fait (entre autres sciences po) et etait devenu (entre autres) directeur de banque;son père était chevillard (juif) originaire d’Alsace;
le fils donc épousa une femme charmante et agréable:elle souffrait d’un goitre exophtalmique;elle mit au monde deux beaux garçons bien portants:le bonheur dans sa famille; un jour la grand mère paternelle avait emmené les garçonnets jouer au jardin lorsque l’aîné eut une attaque cérébrale foudroyante, et atteint à vie;les parents le mirent dans une institution en Suisse où son père allait régulièrement le voir;la mère ne voulait plus en entendre parler et n’y alla jamais;
je ne crois pas que cette famille fut encore enviée;mais cela me fut une leçon contre l’envie et les envieur-euse-s
P.Sollers a aussi un enfant malade
Il y avait bien un accessoire du vestiaire féminin appelé par métonymie « modestie », mais à l’évidence Aragon (comme souvent Flaubert) utilise le zeugme (attelage).
Très bons les navets dans le couscous ou le pot au feu, closer !
@ Walter Cl., « nombre de navets encensés par Passou »
Merci au moins de nous en donner une liste si possible, SVP. Nous pourrions juger sur pièces du caractère avisé de pareil « jugement ». A défaut, cela ne restera guère qu’une opinion anonyme gratuite.
(NB / Où pensez-vous qu’on ait repêché : « ce blog lorsqu’il s’est déclaré lacanien » ? – Je suis l’auteur d’un doute émis sur les « nuages stratosphériques » et j’ai depuis longtemps fait amende honorable. Va-t-on m’y pourchasser encore longtemps ? Merci de répondre en face à J J-J, etalii)
Bàv,
Tu as mal lu Baroze. Ce que condamne Paul ce ne sont pas les plaisirs de la chair, ce sont:
» les oeuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l’impureté, la dissolution,
5.20
l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes,
5.21
l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu. »
En fait ce sont les excès, rien d’autre. Tu vois, il te reste uns chance…
un livre connu:
Zeugma
Mémoire biblique et déluges contemporains
Marc-Alain Ouaknin
En grec, zeugma signifie le « pont » et le « lien ».
Le zeugma est une figure littéraire où s’exprime un lien insolite, incongru, riche de sens, entre des mots, des locutions, des phrases… Une figure littéraire qui donne à rêver, à sourire et à voyager…
Zeugma, c’est aussi le nom d’une ville engloutie sous les eaux, qui exista un jour sur le bord de l’Euphrate. Ville imposante, pour laquelle se battent aujourd’hui l’histoire et l’archéologie afin d’en perpétuer la trace
M.-A. Ouaknin revisite ici cette figure littéraire et cette ville pour emmener le lecteur dans une réflexion sur l’éthique du futur, le « principe responsabilité », la montée contemporaine des eaux et les menaces sur la biodiversité, dont l’ours polaire en voie de disparition est l’un des exemples les plus évocateurs.
Revenant sur l’épisode du Déluge, ce livre pense la question de l’écologie comme rapport à l’« intime », car le déluge contemporain est aussi celui des images et des paroles, qui ne permettent plus vraiment de se retrouver « chez soi » et qui submergent l’homme de rumeurs et d’informations à l’infini, noyant l’accès au livre, à la lecture et à l’interprétation, rendant difficile l’imagination créatrice qui ouvre à ce que la philosophie nommait « transcendance ».
Ces pages ne sont pas une réponse mais un chemin, une croisière à bord d’une arche où il n’y a pas que des girafes et des hippopotames, mais aussi des écrivains, des philosophes, des anges, et des textes qui offrent une réconciliation avec la vie et la joie de penser.
https://www.seuil.com/ouvrage/zeugma-marc-alain-ouaknin/9782020231589
« une chance »
Une chance, Barozzi, descendant de nobles vénitiens, ne la laisse pas passer!
zeugma
histoire du mot
La racine indo-européenne yeug-yug, sanskrit yunakti, signifie l’accouplement sexuel, l’accouplement de deux bovins à un attelage, le jointoiement de deux objets, de deux planches, de deux poutres ; il s’agit au départ d’unir les deux éléments d’une paire par une cheville.
Le verbe zeugnumi dit “mettre sous le joug, atteler, unir, joindre les deux rives d’un fleuve, construire un navire (assembler les planches) ».
En hébreu et via l’araméen, zoug (zayin, vav, guimel) signifie le couple, et encore la peau extérieure du raisin, la paroi de la cloche (faite en alliage = zog), la transparence de … la peau, la vitre (vitrier = zagag).
Zoug a donné la gzéra chava (ou intertextualité) qui signifie la mise en présence de deux mots de sens différents ; c’est une des règles d’interprétation du texte biblique utilisée très couramment par les rabbins.
de nombreux exemples ici
https://heitzbenoit.wordpress.com/2013/10/23/zeugma/
@ jzmn / méditons ces versets de Paul de Tarse
Pourquoi devrait-on les méditer, si nous n’avons jamais été des chrétiens institutionnels ? Vous donner quelques biscuits gracieux ? Bah… Présentez donc vos excuses à Ch. Vous ne nous aviez pas habitués à vous comporter comme à la zone. Cet aspect de votre personnage m’a durablement choqué.
Bàv,
zagag).
doiS-je donner les plus récents lien de Zagdanski?
LIENS
stéphane ZAG
http://www.pileface.com/sollers/spip.php?breve4925#section9
bonne journée
« nombre de navets encensés par Passou »
C’est vrai que comme détecteur de navets -qu’il encense-, il se pose là, c’est même activité principale, encenseur de navets!
Les larmes au yeux pour Rheinardt, Garcin, Slimani (pour trouver ensuite les livres français de Kundera « lourds »). On ne veut pas se moquer mais tout de même!
Hurkhurkhurk!
Mêlez-vous plutôt de vos affaires, JJJ.
Si vous ne comprenez pas pourquoi j’ai dit que Christiane était fondamentalement une méchante femme, elle, elle le sait très bien.
Voilà qu’elle m’inclut dans le trio de répandeurs de peste brune et jette mon nom en pâture, mais toutefois sans majuscule…
son activité…
Jazzi, tu as de toi-même tout jeté en pâture, ici depuis des siècles. Tu fais comme Blabla qui répétait son nom à longueur d’années, mais ne voulait surtout pas qu’on s’en souvienne.
Il faut que j’aille enfourner la pissaladière, on n’est pas prêts de mainger!
Voilà qu’elle m’inclut dans le trio de répandeurs de peste brune et jette mon nom en pâture, mais toutefois sans majuscule… Jazzi.
Et moi elle me traite de « machin » ( à répétition) lorsque je lui oppose des objections fondées à propos de la fabrication du livre!
L’ai-je appelée chaisière de blog?
Vieille peau?
Vieux tromblon?
Ou bien encore vieille rombière?
Nous somme plusieurs à avoir donné notre identité sur ce blog, Chaloux. Christiane, elle-même, mais il ne me viendrait pas à l’idée de l’interpeler par son nom…
Ce qui ma beaucoup amusé c’est la minuscule : « barozzi », hihihi !
Même son complice d’église a daigné m’appeler par mon nom, c’est tout dire!
Jazzi, il ne faut pas donner d’aliment à la malveillance et celle de Cricri est immense.
RECETTE DE LA PISSALADIÈRE
La pissaladière, que l’on peut acheter en part individuelle dans toutes les bonnes boulangeries de la ville, était une des spécialités dont nous régalait régulièrement notre adorable maman. Préparez une pâte à pain en pétrissant de la farine avec un peu d’eau et une petite cuillerée de levure. Aplatissez la pâte au rouleau de manière à lui donner une forme rectangulaire d’un demi-centimètre d’épaisseur. Déposez la pâte sur une plaque à tarte préalablement graissée à l’huile. Faites revenir des oignons émincés dans de l’huile, mais sans les faire roussir, de façon à obtenir une purée compacte. Mélangez alors la préparation avec deux noisettes de pissalat (de peis salat, poisson salé. Condiment pâteux, de fabrication traditionnelle à Nice et à Antibes, obtenu à partir d’une macération au sel d’alevins de sardine – la poutine – et d’aromates. Devenu rare, le pissalat, qui a donné son nom à la pissaladière, est remplacé de plus en plus aujourd’hui par de la crème d’anchois). Salez et poivrez. Piquez la pâte avec une fourchette et étalez la mixture sur laquelle il n’y a plus qu’à ajouter quelques filets d’anchois dessalés et une poignée de petites olives noires niçoises. Faites cuire au four doux durant environ une demi-heure.
Pour en revenir à la fabrication du livre ( je laisse le contenu au plus curieux )il semble quand même que tout est fait pour communiquer sur une sorte de canada dry de la bibliophilie pour ménagère de moins de cinquante ans.
Dans l’entretien multi canal diffusé par un lien et où Passou apparait sans trop dire un mot, d’ailleurs, l’illustratrice indique être » émue à toutes les phrases » c’est quand même fort ce » truc ». Et surtout le Luberon très présent où elle a vécu…
L’éditeur précise par ailleurs pour ce qui concerne la trouvaille du titre qu’il est un titre que ma mère comprendrait et qu’ il s’adressait aux personnes qui ne lisent qu’ livre par an, acheter ce livre-là.
D’où il semble bien qu’il s’agit d’un produit marketing pensé comme tel à notre avis. Avec la mise en avant d’une pratique artistique la sérigraphie, familière au grand public dans sa version publicitaire et commerciale du tout venant.
( Il faut rappeler ici que l’affiche d’art emploie des techniques numériques sophistiquées de sérigraphie depuis pas mal de temps. J’en ai vues fabriquées par l’ Atelier La Ficelle à Morsang-sur-Orge il y a belle lurette.)
Je n’entre généralement dans aucune querelle, Chaloux, mais je ne peux pas laisser passer des mensonges.
Christiane répond à et alii que nous nous sommes rencontrés trois fois, par hasard.
Nous nous sommes rencontrés trois fois, longuement, plusieurs heures, et aucunement par hasard.
La dernière fois c’était à l’occasion de l’incinération de MàC, où, à la demande de la famille, elle a pris la parole au nom des amis erdéliens du défunt…
hot pepper dit:
Oui, on a l’impression que c’est très télécommandé, comme un coup de pouce à une startup déguisée sur la demande l’Elysée.
Le Rivage des Syrtes, que dire de neuf
Christiane répond à et alii
quelle nouvelle!je n’ai rien demandé , et je laisse
très volontiers parler ceux qui ont des propositions sur « l’éthique »,le « judaïsme » (Zag est EXPLICITE sur les « langues »,les « interprètes » et « traducteurs » et l’ai donné les « liens » )
oubliez et alii!
excuses :j’ai
l’affiche d’art emploie des techniques numériques sophistiquées de sérigraphie depuis pas mal de temps.
On est très loin donc de ces si nombreux stages, souvent très prisés par les enseignants en mal de formation « ludique mais créative » en tous genres et surtout dans les pratiques artistiques.
Enfin, ils sont devenus ds artistes en une semaine plutôt onéreuse mais gratifiante oh combien pour leur ego. Et cela, souvent dans les régions à la mode comme le Lubéron! 😉
Enfin, ils sont devenus ds artistes en une semaine plutôt onéreuse
On leur préfère les stages foie gras, c’est de beaucoup plus profitable pour l’entourage!
( Parce que l’on ne compte pas le B&B à payer en supplément pour toute la semaine!)
« quelle nouvelle ! je n’ai rien demandé »
Un jour que vous aviez renvoyé Christiane à ses amis erdéliens, dont moi, et alii, elle vous avait répondu qu’hors M. Court, elle n’avait pas d’amis ici. C’est là que j’ai confirmé qu’il ne pouvait pas y avoir d’amitié entre elle et moi et en ai donné la raison. Et c’est de cela que JJJ voudrait que je m’excuse !
« oubliez et alii ! »
Impossible ! Même morte, je penserai à vous…
j’aurais dû dire famille erdélienne ,nul n’ayant nié cette notion de famille peut-être « judéochrétienne »?
puisuque j’ai été la première à contester ce concept « judéochrétien » en citant des auteurs théologiens qui font « autorité »
On est témoin ici d’un effet de meute inacceptable sous couvert d’anonymat
—
Vous pouvez toujours faire part de vos préoccupations à Pierre Assouline, JiBé. Après tout, c’est lui le taulier. pierreassouline@gmail.com
Il répond toujours.
! Même morte, je penserai à vous…
vous êtes trop « bon » pour nous rappeler la blague « le premier de nous deux qui mourra » …..
MERCI mais je veux espérer que vous aurez découvert au moins Zag pour découvrir une « pensée » forte pour penser la judaïsme et sa « littérature » et identifier les « clichés » antisémites
Bloom,c’est à vous que je veux confier que j’ai beaucoup d’homonymes (prénom et nom) ce que j’ai découvert dès que je suis allée au lycée, comme si mon patronyme gouvernait ce prénom! mais ça me convient;j’ai pour des circonstances officielles ajouté avec un tiret le patronyme de ma mère -morte de sa traversée de la SHOAH et à a surprise, je lisais un article sur un blog de poésie israélien lorsque j’ai découvert une femme israélienne portant en prénom -qui est un « mot d’affect » russe- (qui sonne aussi italien!-) ce patronyme, comme il m’arrive de le faire moi-même
à ma surprise ;
il est fréquent que mon patronyme soit suivi d’un autre nom avec un tiret
Gigi la survisqueuse :Cet aspect de votre personnage m’a durablement choqué.
Commence par te relire, vieille vicelarde.
@ « oubliez-moi ». Je vais essayer, mais ce sera difficile, vu l’omniprésence…
@ oui jzmn, mais à quel moment cela a-t-il dérapé entre vous deux, s’il y a tant de temps que remontait votre inimitié à son égard, ce que l’on n’avait jamais vraiment soupçonné ?
Qu’elle vous ait inclus dans l’orbite des deux ordures du blog, effectivement, elle a dû toucher chez vous quelque chose de sensible et douloureux. Cela vaudrait en effet pour moi comme une vraie déclaration de guerre. Je suis sûr qu’elle ne pensait pas devoir aller jusque là. M’enfin, ne suis pas son avocat. Je dis juste que votre réaction durablement offensée ne vous ressemble pas. Et cela m’étonne.
@ Je reconnais que Ch. peut être soupe au lait et se défendre comme elle peut. Elle n’attaque jamais gratuitement. C’est une écorchée vive, à la sensibilité à fleur de peau. On ne peut pas lui en vouloir ad vitam aeternam. C’est mon sentiment.
@ J’ai été très étonné de voir apparaître une réponse de l’une des deux sur les « promo de Passoul », alors que la question était uniquement adressée à W. Closer. Sont-ce les mêmes gens, les mêmes choses ? Nous voilà frais.
Bàv,
@ SV,
Non rien de neuf du tout, mais c’est toujours un plaisir de découvrir un découvreur… redécouvrant le Rivage, et l’encenser comme naguère Passoul…
Quelque chose de neuf à revoir un brin, pourtant : « les volumes consacrés à ce territoire ayant été récupéré par le Capitaine Marino ».
Perso, ne suis pas d’accord avec votre chute sur un roman « moins abouti » que celui de Buzzati. Je crois qu’il serait temps désormais cesser de les comparer formellement. De les laisser cheminer leur destin, éloignés l’un de l’autre.
Bonne fin de journée dominicale, Bàv,
» Même son complice d’église a daigné m’appeler par mon nom. »
Deux faussetés dans la même phrase. Christiane a expliqué il y a fort longtemps sa position areligieuse, encore aurait-il fallu la lire,y prendre garde, et s’en souvenir.
Personne, et surtout pas moi, ne peut vous appeler par votre nom puisque vous vous cachez très courageusement derrière un pseudo!
MC
Me refusant a ajouter un inutile grain de sel a des échanges qui a coups de de mesquines attaques personnelles donnait quelque chose de délétère a l’atmosphère du blog ces jours ci je sors de mon silence ,car je ne peux pas laisser passer la définition que et alii donne de de la figure de style qu’on désigne sous le terme de zeugma
Elle ecrit
« Le zeugma est une figure littéraire où s’exprime un lien insolite, incongru, riche de sens, entre des mots, des locutions, des phrases… Une figure littéraire qui donne à rêver, à sourire et à voyager
La joliesse de cette définition, et son insertion dans les développements qui suivent , si riches de references érudites , escamote, la réalité « technique » basique et plate de cette figure de style .
Celle ci consiste simplement , dans une phrase, à mettre un mot en facteur commun par rapport à deux mots liés entre eux, et a l’égard desquels il n’a pas le même sens ou la même valeur grammaticale .
Par exemple dans ce vers de Ronsard : »Regrettant mon amour et votre fier dédain » où le verbe regretter n’a pas le même sens quand le complément est « amour » et qu’il indique la nostalgie d’un passé disparu (comme dans les regrets de la belle heaumiere)et quand ce complément est « ce fier dédain », regrettable erreur passée
De même concernant Booz qui est « vêtu de probité candide et de lin blanc », vêtu est à prendre au sens propre par rapport à lin et au sens figuré par rapport à probité
Mur du çon de la Critique
Enfoncé à propos du Voyage en Italie d’Aragon.
» C’est vrai que, si one met en prose, il ne parait pas un poème ».
Qui a dit que la RDL était dénuée de tout esprit comique?!
SI ON LE
et alii donne de de la figure de style qu’on désigne sous le terme de zeugma
c’est une citation merci de l’avoir remarqué aussitôt!
ESPRIT COMIQUE au ZEUGMAmatiques. J’ai cru lire en une fraction de seconde chez DHH :
De même concernant Baroz qui est « vêtu de probité candide et de lin blanc »,
Bàv,
je tiens à préciser et souligner que je ne me considère pas du tout du tout comme « amie » de christiane, ce qui n’est pas une révélation pour elle pour laquelle je suis enfant du « diable » ;pour d’autres aussi peut-être !
Selon le glorieux anonyme POIVRE CHAUD, le choix d’un livre par an au Tripode dénoterait avant tout de sordides préoccupations de marketing. C’est fort discutable.
On pourrait aussi bien soutenir qu’ un livre par an peut-être un choix respectable privilégiant rareté et qualité. C’est au Québec la politique des très sérieuses Editions 8 dirigées par Remi Ferland dont personne n’irait dire qu’elle repose sur le marketing! Mais nous n’en sommes plus à une approximation près. A ce moment là, il faut condamner pour le même motif tous les grands éditeurs un tant soit peu bibliophiliques, et cela fait du monde depuis les origines du livre! Poivrechaud ou le vertige sournois de l’autodafé!
Bonne mise au point de Paul Edel sur ces Fouquier-Tinville de café du commerce qui, à la différence de l’autre, se cachent benoitement pour faire leur sale besogne.
ce n’est pas pour « chicaner »mais je remarque que wiki a fait une grande page sur « zeugma » pour les gens qui aiment les distinctions et la bibliographie -avec des exemples interprétés-
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zeugma_(stylistique)
j’avais pensé plus approprié de montrer le « contexte » du livre de ouaknine (pour notre temps)
mes excuses aux personnes offensées! je ne fricote pas dans la meute!
…dimanche 23 aout 2020 à 18 h 11 min.
…
…Sciences Fictions, bien sur ?!…
…
…les styles actuels de monopoles;…
…faire des misères – crédits – dictatures – déchèteries de consommations diverses,…
…et les Bibles-sorcelleries et domesticités de crétins,…Victor Hugo,…Céline,…
…les buts morbides, liés à la plasticité robots des gens aux avenirs de fortunes ?,…
…
…autres, SF, sciences fictions,…
…à prévoir; la concordance des satellites dans l’espace, pour créer,…avec les ondes propagées et les portables, des » virus planifiés » dans l’atmosphère terrestre, des zones » bombardées voyageuses « , qui véhicules des masses d’air, à atomes ou molécules » nocives « , créer par les ondes des » satellites et portables « ,…
…comme une » photo – radio – active « , sur la gélatine des gens et animaux,!…
…
…sciences fictions,…le crime non-organisé par la modernité-technique du progrès,…
…est-ce par hasards,!…etc,!…
Quelques précisions :
– Aux obsèques de MàC je n’ai pas pris la parole au nom des « erdéliens » mais personnellement pour l’ami qu’il était et sans m’imposer. La famille avait invité les personnes présentes à rendre un témoignage si elles le désiraient. Ce fut spontané, bref, discret et ému.
-Rencontrer quelqu’un « par hasard » n’a rien à voir avec la longueur ou la brièveté de cette rencontre. Cela signifie seulement que la rencontre n’est pas provoquée mais répond à un hasard (invitation – circuit touristique – obsèques). Le jour des obsèques de MàC je ne savais pas que je rencontrerais J. B., ni deux autres personnes s’exprimant sur ce blog sous pseudo, ni le fils de l’une d’elles (très émouvant).
– L’amitié, pour moi, n’est pas une relation superficielle, le fait de poser des commentaires ici. Elle s’inscrit dans la durée et se nourrit d’échanges (courrier), de rencontres, de confiance partagée, de gravité.
Chantal L dit: à
Le Tripode… mais c’est bien sûr !
– Andrus Kivirähk – L’homme qui savait la langue des serpents
– Juan José Saer – L’ancêtre
– Kenneth Bernard – Extraits des archives du district
closer dit: « Ce bouquin est peut-être d’une honnête qualité, mais j’ai été très surpris du rapprochement avec le Genji, que Passou n’explique pas vraiment. Rapprochement très osé de la part de l’auteur…mais j’ai l’impression que ça n’intéresse personne. Serais-je le seul à l’avoir lu ? »
Je crois que l’allusion passe par l’expression « Le Dit du Genji », (une œuvre considérée comme majeure de la littérature japonaise du XIe siècle) en rapport avec le titre du roman : « Le Dit du Mistral ».
Ce titre m’évoque un très beau roman de François Cheng : « Le Dit de Tianyi»(Albin Michel) (la vie difficile du peintre et calligraphe Tianyi né en Chine, dans une province du Sud, en 1925), qui a reçu le Prix Femina en 1998.
« L’invisible souffle, s’il est de vie, ne saurait oublier ce qu’il a connu sur cette terre, fureurs et saveurs confondues. Il porte en lui assez de nostalgie pour qu’il n’effectue pas, lui aussi, sa marche du retour, quand il voudra, où il voudra.» (page 443).
(Le mot «Dit», en genre littéraire médiéval était celui de la poésie allégorique. Ici, ne veut-il pas dire «Récit» ?)
Pas encore trouvé cette idée dans ma lecture. Je commence seulement la deuxième partie où on entre dans le surnaturel tout en gardant la qualité de narration de la première partie et cette Provence savoureuse dans l’assiette, odorante et belle dans la nature et les chemins suivis. Là où l’on apprend les vertus de cette source.
MC dit: à
Bonne mise au point de Paul Edel sur ces Fouquier-Tinville de café du commerce
Où?
du japon, oui, mais en papier découpé:
Ghibli en papier délicatement peint et découpé
1 jour. arts graphiques, divers. 0
Pippa Dyrlaga est une artiste britannique dont le medium de prédilection est le papier. Elle pratique le découpage depuis dix ans.
Elle a choisi de prendre pour sujet ici des icônes de la pop culture, et plus particulièrement des personnages de l’univers du Studio Ghibli. Ce studio d’animation japonais nous a entre autres donné Totoro, Princesse Mononoke, Le Voyage de Chihiro et le Chateau dans le Ciel, dont on peut voir des éléments représentés dans cet article.
L’auteur indique qu’elle réalise ses oeuvres à partir d’une unique feuille de papier, dont le motif est d’abord tracé à l’arrière, puis découpé au scalpel et parfois rehaussé de peinture acrylique. Le processus très lent (il dure de nombreuses heures pour chaque dessin) importe pour elle autant que la création du motif et son tracé.
On peut voir davantage de ces découpes incroyablement fines et sensibles sur d’autres sujets, notamment des serpents magnifiques qu’on croirait en mouvement, sur sa page Instagram et sur son site.
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Kanako Abe est une artiste de San Francisco qui produit des papiers découpés d’une grande finesse. Ils sont en général de petite taille, une dizaine de centimètres. Les visages d’enfants font écho aux portraits de profil en papier noir découpé qu’on peut se faire faire dans les foires pour garder un
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aime pour ne rien louper:
ensuite
De la danse sur la façade d’un immeuble
Des dessins de mots impossibles à traduire
La petite maison minimaliste
De la projection vidéo sur un grain de riz
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je ne conçois pas que quelqu’un prétende « représenter » les erdéliens,sauf peut-être P.Assouline;
quant à l’amitié, je ne l’imagine certainement à partir d’internet;mais je suis allergique aux « jeux » (provocation, ou rhétorique ordinaire )sur ce blog;
autrefois(!) en psychodrame professionnel avec des psychanalystes, on interrompait aussitôt des « analysants » qui se dressaient avec leur papier préparé, et personne ne les sollicitait ,sauf exception, dans les jeux;j’ai vite bien compris pourquoi
Où?
Mais Ici Chaloux.
Aujourd’hui, des corbeaux anonymes croassent sur les blogs, chaque jour, avec un systématisme maladif ,inusable, de simples insultes répétées quotidienneté dans un monotonie qui en dit long sur le psychisme obsessionnel.. sans aucune analyse, une jubilation maladive, oui, ce sont des petits tueurs quotidiens.Les commentaires anonymes qui sont actuellement insultants,changeant de cible mais jamais de discours, calomniateurs et corbeaux systématiques de la part de certains sur la RDL -tout çà courageusement rédigé à l’abri des pseudos- car calomnier, cracher,insulter laisse toujours une trace,fait une blessure,décourage et laisse un gout amer, car certains mots blessent. Forcement. Fatalement. Parfois, ils réduisent eu silence… Oui les mots tuent. L’Histoire nous l’apprend tous les jours. Mots-crachats qui bouleversent et déstabilisent. Pour l’instant c’est Christiane , victime-quel paradoxe- de ses admirations et de sa curiosité intellectuelle… – Ceux qui font systématiquement ce sale boulot, et passent tout n à la moulinette de la férocité verbale ignorent le poids des mots et la fragilité psychique, ce qui les discrédite en qualité de vrais amoureux de la littérature. Car les grandes polémiques littéraires, si importantes, si nécessaires, s’appuient sur des raisonnements, une pédagogie, pas sur des crachats répétés. Aimer la littérature, c’est apprendre le poids et l’influence des mots. Il n’y a pas de mots anodins. C’est aussi, pourquoi les égarements staliniens d’un Aragon, ou les déchaînements antisémites d’un Céline laissent pantois. Les gardiens du Verbe, dans sa dignité, n’ont pas le droit de faillir. Ceux qui maîtrisent si bien les mots n’ont pas le droit à l’erreur ! On attend d’eux un minimum de morale de leur part .
@Les gardiens du Verbe, dans sa dignité, n’ont pas le droit de faillir. Ceux qui maîtrisent si bien les mots n’ont pas le droit à l’erreur ! On attend d’eux un minimum de morale de leur part .
Cela dit, tant que les mouches peuvent changer d’âne, comme on dit dans le Sud …
Jean Langoncet, vous êtes le magistrat des phrases les plus floues aux concepts les plus vagues d’où peuvent s’envoler tout et n’importe quoi. Vous êtes donc d’une d’une éloquence irréfutable.
Pour ce Pauvre Connard de Court, tout texte en prose coupée est de la poésie.
Toute sa vie dédiée à la littérature pour arriver à des conclusions pareilles.
Je crois que c’est Valéry qui disait qu’un érudit est quelqu’un qui sait tout mais qui ne comprend rien.
Court sait tout sauf que Retz est l’un des plus grands stylistes français.
Paul Edel, vous oubliez que j’ai été ignoblement calomnié pendant des semaines par votre amie Christiane, qui trouvait sa persécution tout à fait normale, justifiée, et probablement morale. Je n’ai pas vu de protestation de votre part à ce moment-là et je le regrette. Une prochaine fois, j’espère que vous n’y manquerez pas, d’autant que vous savez très bien de quelle engeance est cette vieille femme isolée, maladivement curieuse, crédule, grossière et intrusive. De mon côté, je n’ai rien à regretter. Si le nombre de ceux qu’elle impatiente ou révolte grandit à ce point, il doit bien y avoir une raison.
Faut-il faire focus sur l’intello en loden genre Nouvel Obs mode automne-hivers 1981 pour animer le débat littéraire de cette rentrée 2020 ? Et pourquoi pas ? Tant qu’un prolongement est possible. Voyez Bukowski et son passage à Apostrophe auquel il est presque toujours réduit en France. Presque
Selon le glorieux anonyme POIVRE CHAUD
..msieu courte a des raisons de conchier cette raclure de keupu qui dmain tfra un coup dlèche polo et tu minaudras oubliant de défende ton copin..t’es pas lpire polo mais laçouline me demande par mail detfaire savoir qu’il te met a l’amade de 20% dta contrebande de gras djambon..kabloom trouve que c’est réglo
Marc Court dit: à
» Même son complice d’église a daigné m’appeler par mon nom. »
Deux faussetés dans la même phrase. Christiane a expliqué il y a fort longtemps sa position areligieuse
Mekilekon le doctoré de la soutane calotine! (Chaissac.)
S’il ne comprend pas que complice d’église veut dire complice des mêmes croyances littéraires ou d’imprimerie sur un sujet précis, il faut qu’il rende son tablier!
» de sordides préoccupations de marketing. C’est fort discutable. »
Qui parle de sordide sinon vous-même, le marketing n’est pas une chose sale mais une efficacité de commerce.
Sortez un peu de ce moralisme de faux-cul.
On parle de livre et de phénomène en ce qui nous concerne en contradiction avec votre point de vue et de celui de votre protégée.
Acceptez au minimum ce fait.
Personne n’est dupe des satisfecits dont vous vous honorez. On parle de ce dont on connait un peu et que cela énerve madame et vous-même, nous n’y pouvons rien.
Amenez des arguments fiables et après on verra.
Ne jamais faire passer des vessies pour des lanternes, jamais!
Personne n’est dupe, croyez-le bien.
L’une me nomme très vulgairement « engin », l’autre, dédaigneusement « poivre chaud »?
Eh bien, unissez-vous bien fermement sous ces deux peu glorieux vocables pour le meilleur et pour le pire!
Enfin, ils sont devenus ds artistes en une semaine plutôt onéreuse mais gratifiante oh combien pour leur ego
keupu dit même du mal de sa soeur qu’est vénal..et toule temps..et pourtant demain il flatte cricri et elle se souviendra que c’est un ami..fidèle attation
tada..c’est pas dma faute polo que ca vdqs beaucoup dans ta cuisine..dans la mienne haussi..mon larbin paie des sousfifre de clodo espagnol pour m’idendtifier..bah..qui donc s’en est jamais soucié? tu vas dire pas moi même?..etque t’en as pris dla graine? et que t’es dsaint malo et quça tfais une conduite? hallons polo..hallons!
Non, bousemolle, c’est la police qui m’a révélé ton identité. Il fallait que je puisse t’identifier.
– Et maintenant, nous allons vous dire qui est ce crétin…
Une franche tranche de rigolade, j’en suis encore plié en quatre.
Hurkhurkhurk!
Paul Edel, vous oubliez que j’ai été ignoblement calomnié pendant des semaines par votre amie Christiane
ton complot polo c’est 2 soulots qui se tiennent pour pas tomber..des laches qui se sont trouvé ‘parce qu’il ont la courante’..ça m’rappelle que toudincou qu’à tèrezoune tu lui trouvrais des mérite..sapré tèrezoune qu’il dirait dirfiloo..toujours a se tirer des pieds le dirfilou
Ce pauvre Court s’est aussi moqué (en plus de Retz) de la Grande Mademoiselle. Or, je ne dis pas que cette femme soit une bien grande styliste ni une femme très intelligente, mais son style parlé renseigne d’une manière très intéressante sur la langue pratiquée alors, avec une verdeur et une spontanéité étonnantes. Il n’y a pas de quoi la mépriser.
D’ailleurs, dès que possible, je chercherai ses mémoires pour les relire…
Où?
Mais Ici Chaloux.
Paul Edel dit
Ton texte est (relativement) joliment troussé, mais il est totalement démagogique et honteusement manichéen. Il décrit un troll qui n’existe pas ici. Ici on discute et on s’écharpe lors des discussions qui peuvent s’envenimer. Mais « dos no riñen si uno no quiere », dit le proverbe espagnol. Essayer de faire croire qu’ici il y a des tueurs analphabètes et fous d’un côté et des naïfs innocents amoureux de la culture de l’autre est ridicule, mon pote. Et tu le sais bien, toi qui attaques (ou te moques) comme presque tout le monde ici quand ce que tu lis ne te plaît pas ou quand on te contredit.
Donc, pas des leçons de morale bloguesque de ta part. Ici il y a très peu d’innocents complétement dépourvus d’agressivité (DHH, Lavande…) et pas mal d’hypocrites, de ceux qui « tiran la piedra y esconden la mano », pour continuer avec les proverbes espagnols (Christiane et Hamlet étant deux bons exemplaires de ce genre d’erdelien).
Ici ce qui jouent aux vierges effarouchées sont les pires.
Jean Langoncet, vous êtes le magistrat des phrases les plus floues aux concepts les plus vagues d’où peuvent s’envoler tout et n’importe quoi. Vous êtes donc d’une d’une éloquence irréfutable
dirfilou c’est pas l’genre a dire du bien de morand en plein comité central..il fait gaffe sacrénom..ça t’apprendras
On devine le niveau véritable du pauvre bousemolle-le-soralien au travers de ses calomnies. Seulement capable de reprendre ce qui a été dit par d’autres. Vraiment minable. Vieille marionnette. Vile brocante.
– Comment vous dire… Votre bouguereau, c’est une armoire à glace
– Sans glace…
– Et qui tient sur un seul pied…
– Attention quand même, comme tout vieux meuble, il pourrait faire des dégâts en tombant!.
Véridique.
Hurkhurkhurk!
Donc, pas des leçons de morale bloguesque de ta part. Ici il y a très peu d’innocents
..et mon larbin dés que son cul est réparé il remonte a son escabal pour ‘lir encor’..chais pas si tu meusures la chance que laçouline a d’avoir 2 si belle bête de course polo..
l’un fait le sourd l’otre péte de trouille..
..ça polo tu peux pas en dire autant..
Toujours un eu surpris de ces erdeliens cracheurs d’insultes qui remarquent tant de nuances si délicates chez les pianistes qui interprètent Schubert ou Beethoven.Ceux qui fondent leurs commentaires sur une école du mépris cherchent les insultes bien vicelardes,n’ont pas compris ce que le discours musical si généreux, ouvert, humain,tendre, empathique d’un Beethoven et d’un Schubert.Etonnant.
mais c’était une bien belle journée aujourdhui..un pti vent du chaud soleil..estival comme on aime..chus sur qu’a saint malo aussi..lui il luit pour tout le monde
dés que son cul est réparé
Explication : ceci est écrit devant le miroir de la coiffeuse de bousemolle, dont le vieux cul part en lanières et ne sera jamais plus réparé. Trop tard. A l’hôpital où il a ses tristes habitudes, il est connu sous le sobriquet de désespoir du proctologue.
Hurkhurkhurk!
P. Edel, je ne crois pas qu’il fallait trop faire c… Beethoven.
complice d’église = être de la même église = avoir les mêmes idées, monsieur le doctoré ( id est : honoré d’un doctorat.)
Et dire que nous sommes sur un blog littéraire!
Bonne soirée.
» je ne crois pas qu’il fallait trop faire c… Beethoven »
Lui aussi il avait des problèmes gastriques ?
Qui a déjà lu Oblomov d’Ivan Gontcharov parmi vous ? J’en suis à peine à la moitié et c’est légèrement moins ch.iant que la première partie, mais ce n’est pas palpitant non plus. Un classique russe, ben purée, y a mieux.
Ed, pour apprécier Oblomov, il faut avoir l’esprit de charité chevillé au corps, être un esprit réfléchi et délicat, ce qui n’est manifestement pas ton cas, toi qui sors d’un environnement brutal, dominateur et grossier où seul celui qui tape le plus fort a droit à la parole. Lis autre chose, des histoires de chasse, de la SF, un truc sur la Wehrmacht que sais-je? Tu n’as que l’embarras du choix.
D’ailleurs, tu n’aimes pas la littérature, tu aimes les histoires. A chaque fois que tu as un chef-d’oeuvre entre les mains, soit tu n’y comprends rien, soit tu t’ennuies. Laisse tomber la littérature et lis des histoires.
Quand tant de haine s’exprime, j’ai toujours le réflexe de me coller du côté du détesté, de celui qui est l’objet. Quand c’est trop, ça cache autre chose, non sur celui (celle en l’espèce) qui s’en prend plein la figure mais sur celui et ceux qui frappent.
« hate is a weak emotion, a sign of failure »
Je n’avais pas su, en son temps, la mort de MàC, (j’avais eu à connaître son hospitalisation après infarctus) . Il était un rude bretteur de blog, avec un bel esprit d’à propos. J’ai passé de bons moments à batailler avec lui, souvent nous n’étions pas d’accord en terme de littérature: je me souviens, il détestait Pierre Michon; on avait eu un fil de discussion épique et drôle en prime avec jeux de mots et citations caviardées. Sur la littérature allemande, nous nous retrouvions.
Car était question de littérature.
Poursuivons, en effet, Christiane, ces murmures des mots et des pages qu’on tourne.
(bon, les bâtons merdeux eurent leur quart d’heure de gloire ; ça perdure, une forme de culture « en dehors », quoi https://www.youtube.com/watch?v=r_FmMqMu_9k )
Il suffit de demander, Ed !
IVAN GONTCHAROV
Les outils du paresseux en chambre
Oblomov, le chef-d’œuvre d’Ivan Gontcharov (1812-1891), salué par Tolstoï et Dostoïevski à sa publication en 1859, est le parangon du paresseux par excellence. Ce jeune aristocrate, propriétaire terrien d’un domaine de 300 âmes, résidant à Saint-Pétersbourg, a pour principale occupation de sortir de son lit pour rejoindre son divan et inversement. Au point que cet adepte de la position allongée, qui ne trouve son bonheur que dans le sommeil, à donné naissance à la notion d’oblomovisme ou oblomovchtchina, mélange d’apathie, de léthargie, de rêverie inactive, qui se manifeste principalement dans l’horreur du travail. Nostalgique de son enfance insouciante et refusant toujours d’entrer dans la vie active, malgré les sollicitudes bienveillantes de son ami Stolz, le fils de l’intendant allemand du domaine familial, un modèle dans le genre positiviste, ou l’amour de la belle Olga, l’incarnation de la jeune fille pure et romantique à souhait, Ilia Ilitch Oblomov sombrera dans un état de dépression continue, que seules les cures de sommeil perpétuelles peuvent encore soulager. D’où l’importance pour ce cas extrême de sa robe de chambre et de ses pantoufles !
« Comme la robe de chambre d’Oblomov seyait au calme de son visage et à son corps efféminé ! C’était une robe de chambre en tissu persan, une vraie robe de chambre orientale, sans la moindre concession à l’Europe, sans velours, sans martingale, et si large, si flottante, qu’Oblomov aurait pu s’en envelopper deux fois. Conformes à l’immuable coupe asiatique, les manches allaient s’élargissant, des mains aux épaules. Et, bien que ce vêtement eût un peu perdu de sa fraîcheur primitive, et que par endroits il eût remplacé son brillant naturel par un brillant acquis, il n’en gardait pas moins l’éclat de la couleur orientale et la solidité de son tissu.
La robe de chambre avait, aux yeux d’Oblomov, des vertus inestimables : elle est douce, flottante, on n’y sent plus son corps ; telle une esclave docile, elle se prête à tous les mouvements…
Chez lui, Oblomov ne portait jamais ni cravate ni gilet, car il aimait la liberté et l’espace. Ses pantoufles étaient longues, moelleuses et larges ; lorsqu’il sortait de son lit, ses pieds, sans même qu’il les regardât, s’y glissaient tout seuls…
La position allongée n’était pas pour Oblomov un besoin, comme elle l’est pour un malade ou quelqu’un qui a sommeil. Ce n’était pas un hasard, comme pour un homme fatigué ; pas non plus une volupté, comme elle peut l’être pour un paresseux ; c’était l’état normal. Quand il se trouvait à la maison – et il s’y trouvait presque toujours – il restait couché, et toujours dans cette chambre où nous l’avons découvert, et qui lui servait de chambre à coucher, de cabinet de travail et de salle de réception. Il y avait encore trois autres pièces, mais il s’y aventurait rarement, sinon les matins où le valet balayait son cabinet, ce qui, du reste, n’arrivait pas tous les jours. Dans ces pièces, les meubles étaient couverts de housses, et les stores baissés.
La chambre où restait étendu Ilia Ilitch semblait, au premier regard, merveilleusement meublée : on y voyait un bureau d’acajou, deux divans tendus de soie, de jolis paravents ornés d’oiseaux et de fruits tout à fait inconnus dans la nature. Et aussi des tentures de soie, des tapis, des tableaux, des bronzes, des porcelaines, et nombre de charmants bibelots.
Mais l’œil exercé d’un homme de goût y aurait décelé, au terme d’un bref inventaire, l’unique désir de conserver tant bien que mal un décorum exigé par les convenances. Oblomov ne s’était pas soucié d’autre chose. Un goût plus raffiné, plus sûr, ne se serait pas contenté de ces chaises en acajou, lourds et disgracieuses, ni de ces étagères branlantes. Le dossier d’un divan s’était affaissé, le bois plaqué se soulevait par endroits.
Et les tableaux, les vases, les bibelots de toute sorte présentaient les mêmes caractères.
D’ailleurs, le maître de céans lui-même regardait son cabinet d’un œil si indifférent et distrait qu’il semblait se demander : Qui donc est venu traîner par ici et y fourrer tout ça ? Mais la froideur d’Oblomov envers son logis paraissait devoir être dépassée par celle de Zakhar, son valet ; aux yeux, en tous cas, de quiconque examinait ce cabinet, lieu particulièrement négligé, voire abandonné.
Le long des murs, à côté des tableaux, des toiles d’araignée pendaient en festons lourds de poussière ; et les glaces, loin de réfléchir les choses, auraient fort bien pu servir d’ardoises et se couvrir de notes. Les tapis étaient maculés de taches ; et sur le divan traînait un essuie-main oublié ; enfin, rares étaient les matins où la table ne portait pas, demeurés là depuis le souper de la veille, une assiette, une salière, et, parmi des miettes de pain, un os rongé.
Sans cette assiette, ou la pipe fraîchement allumée et appuyée contre le lit, ou le maître lui-même qui s’y trouvait, bien sûr allongé, on eût pu croire la chambre inhabitée, tellement tout y était poussiéreux, déteint, dépourvu de toute trace d’une présence humaine. »
(« Oblomov », traduction d’Arthur Adamov, folio classique 4481, éditions Gallimard, 2007)
Snoopy philosophe : « Ce que tu cherche est en toi, le reste est au frigo ».
bouguereau dit: à
..chus sur qu’a saint malo aussi..lui il luit pour tout le monde
là il extrapole carrément
https://www.youtube.com/watch?v=ihpGNoCreyg
» Pour ce pauvre C … de Court ,tout texte en prose coupée est de la poésie »
J’ignore ce qu’est la prose coupée , je sais seulement qu’il existe un genre intitulé le poème en prose, mais sans doute l’avez-vous oublié dans cette inoubliable démonstration.
Pour le reste, j’ai le droit de penser que Retz est surfait dans une époque qui comprend Richelieu,Bussy, Montglat, et tant d’autres. Mais les avez-vous seulement lus? Je vous laisse à vos admirations moutonnières et conséquement sans surprises.
MC
PS
Que veut dire la phrase Retz l plus grand styliste français? Qu’il n’y en a pas eu après? Réfléchissez un peu avant d’écrire, ce blog ne s’en portera que mieux.
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