de Pierre Assouline

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La République des livres
Un premier roman éclairé « a Giono »

Un premier roman éclairé « a Giono »

Pourquoi le dissimuler ? Je suis tombé sur ce premier roman d’un inconnu du nom d’Olivier Mak-Bouchard dans les derniers temps du confinement, l’éditeur ayant eu la bonne idée de l’envoyer assez tôt. La couverture m’avait intrigué : une illustration signée Phileas Dog. On y distingue un chat entre des arbustes se détachant sur un fond aussi flamboyant que montagneux, la vivacité des couleurs et contrastes ajoutant à l’énigme du titre : Le Dit du mistral (348 pages, 19 euros, Le Tripode). Il a été inspiré à l’éditeur par le Dit du Genji, fameux classique japonais du XIème siècle. Mais à la place de la Cour impériale de Heian, c’est du Luberon d’aujourd’hui qu’il s’agit entre Apt et Fontaine-de-Vaucluse en passant par le portail Saint-Jean, la falaise de la Madeleine, le pré des sorcières, le rocher des Druides, avec des échappées du côté du plateau des Claparèdes et du Vallon de l’Aiguebrun -au-delà de la carte postale des champs de Lavande, cela va sans dire.

Toujours risqué de se placer sous les auspices de classiques. Encore plus risqué lorsqu’on emploie le beau mot de « transmission », si facilement et si stupidement taxé de réactionnaire. Dès lors qu’il y a transmission, qu’est-ce qu’on garde et qu’est-ce qu’on jette ? Et plus encore lorsqu’on gratte la terre clandestinement sur un chantier archéologique en Provence. Ou comment la vie de deux hommes est chamboulée le jour où la violence d’un orage évente le secret d’un mur de pierres sèches. Des éclats de poterie, ce n’est rien, des tessons qui ont la patine de l’antique, c’est mieux et que dire alors du visage énigmatique d’une femme-calcaire- mais le robinet qui fuyait dans une rue de Venise dès les premières pages du Danube de Magris, ce n’était pas grand-chose non plus et cela suffit à susciter une œuvre. Si on s’y laisse prendre, on jurerait avoir vu, de ses yeux vu, un mistouflon en se promenant dans le vallon de l’Enrageade- et tant pis si le Dahu du Luberon relève de la mythologie. Il est vrai qu’il a tant d’histoires dans cette histoire.

Fable et légende autour du mythe provençal de la chèvre d’or (une institution dans la région), conte de fées parti d’un état de lieux, c’est un vibrant hymne à la vie et à la nature, un éloge chaleureux du calcaire sec même quand il réfléchit le soleil à le rendre insupportable. Montagnes, vents, sources : un moment hors du temps, une parenthèse enchantée à laquelle la force des origines donne une touche cosmique. Toutes les vérités de ce pays sont vitrifiées pour raconter une histoire dédiée « aux mercredis chlorés » par les paroles d’un narrateur sans ostentation ; un éloge de la lenteur, la sagesse populaire vue comme une forme de savoir, la mystique de la terre qui s’en dégage mais sans en faire des tonnes, sans la ramener. Sans idéaliser non plus : on apprend à s’y méfier de cette saloperie de cabrian, énorme frelon jaune et noir dont la piqure peut être mortelle et à pester contre ces sangliers qui, la nuit venue, retournent vignes et lavande

On n’est pas près d’en oublier les personnages, ces deux archéologues amateurs qui oeuvrent dans leur coin à la sauvage sans en toucher au maire, sans oublier le chat dit « le Hussard », le Maître-Vent et la femme-calcaire, et Monsieur Gardiol aussi, tant ils sont attachants -et qu’importe si, face à ce mistral gagnant, et la belle solidarité qui s’en dégage, il se trouvera toujours des cyniques pour n’y voir que naïveté localière et ingénuité régionaliste. Ah, monsieur Sécaillat, le fameux voisin d’à côté, ce vieux paysan que l’on disait si bourru et peu disant… Il a bien fait de pousser la porte ce soir-là malgré l’orage. En passage, on apprend même les mots du crû car innombrables sont les expressions et dictons populaires en VO (sous-titré).

« Leis biou se prenum per leis bano, e leis ome per la lengo/ On prend les boeufs par les cornes, et les hommes par la langue.

Per amoussa lou fue ie jites pas de pailho/ Pour éteindre un feu, on ne jette pas de la paille dessus

C’est très riche, presque trop, animé d’une vraie générosité. Celle d’un jeune auteur, qui a grandi dans le Luberon et vit actuellement à San Francisco. Il avait envoyé son manuscrit par la poste à un éditeur qu’il ne connaissait pas mais dont il appréciait les livres. Olivier Mak-Bouchard s’est mis en retrait pour dire la beauté de son pays. On s’en doute, il a lu et aimé Henri Bosco et Frédéric Mistral, forcément. Mais pas qu’eux. L’ocre est sa couleur mais si j’osais, je dirais que tout le roman est éclairé A Giono… En tout cas, cela donne envie d’aller chercher, à la suite de tant de Provençaux depuis des siècles, la fameuse grotte de la Cabro d’or, sur le versant nord du mont Ventoux, avant Malaucène.

L’achevé d’imprimer, les trois lignes rituelles dans tous les autres livres, prend ici la forme d’une page aussi fantaisiste que le roman qu’elle clôt, une déclaration d’amour aux fabricants : les imprimeurs et les autres. Mais n’allez pas croire que livre est made in Cavaillon, tout de même : mis sous presse à Condé-sur-Noireau, il a été édité en Normandie. Et comme il est dit, in fine de l’excipit :

« …franchement, on ne leur en avait même pas voulu : fatche, le caganis était si beau ! »

Pas sûr qu’il y en ait d’autres de cette encre et de cette originalité dans la rentrée littéraire 2020, parmi les 65 premiers romans annoncés…

(illustration de Phileas Dog)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

844

commentaires

844 Réponses pour Un premier roman éclairé « a Giono »

Bloom dit: à

Excellent extrait, renato,
merveilleux Gene Wilder & Mart Feldman…
Frankenstein, prononcé à la russe Frankenstyn (comme Leonard Bernstein, ou Havey Weintein) & non à l’allemande Frankenschtaïn (comme Eintein), d’où Eygor à la place d’Igor…What hump?

Janssen J-J dit: à

c’est une histoire un brin Sadique cette affaire de bonbons à la cantharide, non ?…

Jibé dit: à

Jazzi dit: à
ça s’est passé à Eilat en Israël…

Pour une fois je suis d’accord avec Netanyhu: crime contre l’humanité, a-t-il dit.

Jibé dit: à

Netanyahu,
scusi

Chaloux dit: à

Est-ce que quelqu’un saurait si Nadar (qui a si bien écrit sur son ami Baudelaire) aurait laissé un témoignage sur sa rencontre avec Marceline Desbordes-Valmore?

D. dit: à

Vous parlez de Nadar le photographe, Chaloux ?

Chaloux dit: à

Oui D, pas du marchand de boudin.

D. dit: à

Oui Lovecraft j’aime énormément. Voilà ce que j’ai à dire. Le personnage aussi, qui détestait le cosmopolitisme new-yorkais et avait la nostalgie de la vieille Amérique bourgeoise de Providence. Beaucoup de choses le rapprochent de lui.

D. dit: à

me, pardon.

D. dit: à

B dit: à

D, rien de littéraire , la saison offre ici d’excellents fruits. Mirabelles fruitées sucrees, brugnons encore juteux , figues fraîches qui avec le fromage se marient bien, à mes papilles en tout cas. Il est nécessaire de ne pas oublier le fromage bien qu’elles se laissent manger seules. Un peu chères mais ma fortune m’a autorisée ce matin à trois glaïeuls rouges vermillon qui vont très bien dans mon salon. Ils ne font absolument pas gerbe mortuaire ou tache. C’est joli comme tout. Point de saucisses et pas de purée, salade niçoise dans le respect de la tradition.

La façon dont vous le racontez me coupe l’appétit, Bérénice. Tout simplement.

D. dit: à

Chaloux dit: à

Oui D, pas du marchand de boudin.

…dans ce cas je ne peux guère vous répondre.

rose dit: à

renato dit: à
Aux oignons caramélisés, rose + pommes et écrasé de pommes de terre — c’est le Leber Berliner Art —, délicieux.

Renato

Ne me souviens que du foie et de la couche épaisse d’oignons.
Un délice.
Je retournerai pour voir l’accompagnement.

rose dit: à

renato

Je note le titre Leber berliner art.

renato dit: à

rose, le foie à la berlinoise vous pouvez le préparer chez vous.

2 tranches (150 g chacune) de foie de veau
1 pomme
1 citron
2 oignons
sel
poivre fraîchement moulu
2 cuillères à soupe de farine
3 cuillères à soupe d’huile d’olive
25 grammes de beurre
1 dl de vin blanc sec
2 cuillères à soupe de persil haché

Retirez, si nécessaire, les nerfs du foie.
Épluchez les pommes — retirez le trognon — et coupez-les en tranches de 1 cm., et mouillez-les avec le jus du citron.
Épluchez les oignons et coupez-les en fines rondelles.
Salez et poivrez les tranches de foie et pannez-les dans la farine.
Faites chauffer l’huile dans une poêle assez grande et faites cuire le foie 2-3 minutes de chaque côté. Mettez le foie sur un plat de service préchauffé et réservez-le au chaud. Ajouter le beurre au jus de cuisson et faire revenir les oignons et les rondelles de pomme. Retourner soigneusement les pommes de temps en temps.
Versez le vin blanc. Ajoutez plus de poivre au goût.
Disposer les rondelles d’oignon et les tranches de pomme avec la sauce sur le foie.
Saupoudrez de persil.
Servez avec une purée ou un écrasé de pommes de terre.

et alii dit: à

« Much has been made of the film’s final third, in which the grandmother’s mercurial nature becomes lacerative and predatory. But keen observers attuned to subtle staging and editing will notice warnings from the start that something dreadful lurks not just offscreen, but in the depths and edges of the crowded frame. It’s possible that no film released mid-pandemic was more visually compromised than Relic by a lack of big-screen distribution; this perhaps led to the common critical assessment of the film as a metaphor for fear of parental aging.

On one level, Relic comments on exactly that: the anguish of tending to a parent who may, with the snap of a weathered hand, transform from helpless to sinister. “Isn’t that how it works?” says Sam to Kay, dismayed at her mother’s plan to send Gran to a nursing home. “Your mum changes your nappies, then you change hers?” The trio is well cast and realistic: Nevin, 77, is both physically frail and expressively menacing; Mortimer, 48, bears the facial sweetness of an eternal five-year-old in the body of a beleaguered middle-aged woman; moon-faced Heathcote, 33, shifts between indignant and protective, shuffling around in boxy sweaters and smoking alone on the porch. »in
Relic Joins the New Era of “Mommy Horror”
Relic delves into a darkness beyond filial caregiving, approaching the mother figure as the first, and last, monster, her house a veritable womb for distinctly female trauma.
https://hyperallergic.com/580583/relic-by-natalie-erika-james/?utm_campaign=Film&utm_content=20200821&utm_medium=email&utm_source=Hyperallergic%20Newsletter

Bloom dit: à

le cosmopolitisme new-yorkais

Sans ce que vous appelez ‘cosmopolitisme’, D. les EU n’auraient à offrir que la pseudo- aristocratie puritaine de la Nouvelle Angleterre, pâle copie de l’anglaise. Jew York,avec ses Juifs et ses Noirs, ses Porto-Ricains et ses Italiens, ses Irlandais et ses Haïtiens, continue de rayonner musicalement, littérairement, picturalement, architecturalement et filmiquement dans le monde entier.
La ville la plus intéressante au monde, de très loin.

et alii dit: à

rupture et musée:
À la fin d’une histoire d’amour, on conseille souvent aux ex-amants de détruire tout objet symbolisant cette relation. Mais si le fait de les exposer, tel des reliques, était en réalité une bien meilleure catharsis ? C’est sur ce concept-là qu’est né le Museum of Broken Relationships de Zagreb.

rose dit: à

Rebato
Je l’ai copiée/collée ; je pense l’essayer.

et alii dit: à

zagreb:
À la fin d’une histoire d’amour, on conseille souvent aux ex-amants de détruire tout objet symbolisant cette relation. Mais si le fait de les exposer, tel des reliques, était en réalité une bien meilleure catharsis ? C’est sur ce concept-là qu’est né le Museum of Broken Relationships de Zagreb.

https://www.beauxarts.com/grand-format/etape-2-le-musee-des-coeurs-brises/

Bloom dit: à

Vice Caché devrait se saisir de la traduction du roman de Lucy Ellmann, « Ducks, Newburyport »: 1 020 pages et seulement une dizaine de phrases, dont certaines courent sur plus de 100 pages. Voilà Proust & Joyce proprement enfoncés.
Rien que de très normal: Lucy Ellmann est la fille de James Ellmann, LE biographe de Joyce. Bon sang ne sachant mentir, et le père et la fille ont été distingués par le James Tait Black Memorial Prize, le plus ancien prix littéraire britannique.

D. dit: à

New-York je n’y mettrai probablement jamais les pieds sauf si une circonstance de la vie m’y obligeait. Même en cherchant bien je ne vois pas laquelle. Mais il ne faut jamais dire jamais.
J’ai quelques proches qui y sont allés et étaient plutôt contents, les gratte-ciels, les hamburgers, etc… tout ce dont je me fous comme de ma première culotte.
J’avoue aimer Woody Allen et ses sagas new-yorkaises. Je regarde cette ville dans ses films et cela me conforte dans sa détestation. D’autant plus que le segment sociétal dont il est question dans est en réalité extrêmement étroit. Je ne me fais pas prendre avec ce miel ; je sais très bien de quoi est fait New-York dans le fond et surtout dans le bas-fond : de gens miséreux pris au piége de leur ethnie dans cette ville à 95 % sordide pour ne pas dire abominable. Ce que Lovecraft avait compris.

D. dit: à

Et puis les musées, évidemment. Mais dans n’importe quelle mégalopole il s’en trouvera.

Patrice Charoulet dit: à

LE PSEUDONYMAT SUR LA TOILE

Depuis trois ans, j’écris des commentaires sur divers blogs très influents et très connus. J’écris en signant de mon vrai prénom et de mon vrai nom. Il m’est arrivé de dire ma ville, ma profession, mon âge et mes opinions. Je m’exprime aussi maintenant sur Facebook où j’ai plus de 1500 amis « virtuels », dont un très grand nombre de philosophes, de journalistes, de politiques, de politistes…
Comme presque tous les facebookiens, j’ai mis sur Facebook une photo..
J’ai quelques opinions qui reviennent assez régulièrement , notamment, ma haine des pseudos (j’ai dit pourquoi), mon aversion pour les racismes (j’ai dit pourquoi).

Sur le blog de Philippe Bilger, que je recommande, une dame à pseudo , qui est allée voir sur Facebook, déclare que j’ai, je cite,
« une tête de raciste » ! Sympa ! Et fastoche ! La dame n’a pas de nom (sauf sur Facebook), n’a pas de tête ( sauf sur Facebook) et s’exprime sur un blog en toute liberté. Elle n’a pas dit une obscénité, elle n’a pas utilisé les injures qu’emploient les alcooliques devant les policiers le samedi soir (Pédé, Enculé, Fils de pute, Je nique ta mère…) qui encourent en tribunal correctionnel une assez belle amende. Je ne suis pas fonctionnaire de police.
Une dame à pseudo peut me dire une insulte, que certains trouveront pas bien grave, voire amusante, lue par quelques centaines de personnes, dont quelques-unes sont des amis ou des personnes estimables que j’ai appris à connaître .
Sans conséquence, en toute quiétude.Et elle pourra récidiver joyeusement.

Voilà les effets du pseudonymat. C’est indéfendable, je le maintiens.

D. dit: à

Parfois pour tenter d’exorciser New-York, je me fais une promenade avec Google streets.
Au hasard. 95 % sordide, je maintiens. Même Manhattan possède un aspect sordide par son inhumanité. Les 5 % correspondent aux docks, aux quais. On y retrouve le ciel, la lumière. Quelque chose de naturel et humain.
Mais c’est un peu trop facile : ce n’est plus vraiment la ville.

Bloom dit: à

Lisez Paul Auster, Don DeLillo & Colson Whitehead, D.. Vous élargirez votre segment.
L’Amérique a ignoré Lovecraft de son vivant, c’est la France qui l’a révélé, comme Poe, dont il est assez proche…

D. dit: à

J’ai lu Paul Auster et j’aime bien.
Ça ne risque pas de modifier l’idée que je ma fais de New-York. Et puis quand je parlais de segment…

Jazzi dit: à

« Lucy Ellmann, « Ducks, Newburyport »: 1 020 pages et seulement une dizaine de phrases, dont certaines courent sur plus de 100 pages. Voilà Proust & Joyce proprement enfoncés. »

La littérature n’est pas une discipline des jeux olympiques, Bloom !

Bloom dit: à

Finalement, vous aimez New York sans le savoir, sans vous l’avouer. Lorsque vous y irez, visitez le Musée des cloîtres, au nord de Manhattan, à côté de Washington Heights. S’y trouve une partie du cloître de l’abbaye de St Guilhem le Désert qui devait partir à la décharge et qu’un riche américain a acheté pour le léguer au musée. Chant grégoriens sur place, rap dans le Bronx en face. This, is New York.

Bloom dit: à

La littérature n’est pas une discipline des jeux olympiques, Bloom !

L’écriture d’un roman est une course de fond, sinon un marathon, Baroz. La poésie peut relèver du est un sprint. La lecture d’un haiku est un 60m en 17 syllabes.

Bloom dit: à

Corrigendum:
La poésie peut relever du sprint.

D. dit: à

S’y trouve une partie du cloître de l’abbaye de St Guilhem le Désert qui devait partir à la décharge et qu’un riche américain a acheté pour le léguer au musée.

Comment voulez-vous que j’admette que le cloître de St Guilhem se retrouve à New-York ?!

D. dit: à

St Guilhem dont le père ou le grand-père, je ne sais plus trop, serait un roi juif Exilarque de Babylone, selon la thèse d’un scientifique du nom de Zuckerman. Thèse qui se tient plutôt bien, mais pas admise de tous.

D. dit: à

A Jewish Princedom in Feodal France 768-900 (New-York – Columbia University Press) – 1972

Par Arthur Zuckerman.

et alii dit: à

merci, Bloom
Il contient environ cinq mille œuvres d’art et d’architecture d’Europe, datant pour la plupart du XIIe au XVe siècle, c’est-à-dire de l’époque byzantine au début de la Renaissance. Les objets variés comprennent des sculptures en pierre et en bois, des tapisseries, des manuscrits enluminés et des tableaux, parmi lesquels les plus connus sont les c. 1422 Le retable du premier méridien des Pays-Bas et le c. 1495-1505 La chasse flamande des tapisseries à la licorne.

La première collection des Cloisters fut construite par Barnard et acquise par Rockefeller en 1925 pour le Metropolitan Museum. Rockefeller a acheté le site à Washington Heights en 1931 comme maison permanente pour les travaux. La conception, l’agencement et l’ambiance du bâtiment ont pour but de susciter un sentiment de vie monastique européenne médiévale. Lors de son ouverture, le musée a été décrit comme une collection “présentée de manière informelle dans un cadre pittoresque, qui stimule l’imagination et crée une ambiance réceptive pour le plaisir”.
https://www.hisour.com/fr/the-cloisters-museum-and-gardens-new-york-united-states-37556/

Bloom dit: à

La Joconde, la Victoire de Samothrace, l’obélisque de Louxor sont bien à Paris, sans parler de certaines des plus belles Vues du Mont Fuji, d’Hokusai. Il faudrait fermer le Louvre, le Quai branlette, Guimet et le merveilleux Cernushi. Ce n’est pas sérieux.

Bloom dit: à

Zuckerman étant le double de Philip Roth, jadis prince de New York, voilà donc la boucle bouclée…

et alii dit: à

allons D, vous avez encore à découvrir
Zehava Jacoby (זהבה יעקבי), née sous le nom de Sophia Feigenbaum (née le 24 janvier 1940 à Lviv ; † décembre 1999 ) était une historienne de l’art israélienne connue pour son travail sur l’art de la période des Croisés.

Ses parents étaient le mécanicien Józef Feigenbaum (* 1923) et El (l) a geb. Fabien. Le père a été assassiné dans la Shoah . [1] Ella Feigenbaum a réussi à s’échapper d’un train qui l’aurait amenée à un camp d’extermination; elle a rejoint les partisans . Sophia, la fille unique du jeune couple, a été cachée dans leur maison par une Polonaise pendant les années de guerre. Elle a été baptisée catholique au nom de Barbara.

Après la guerre, Ella Feigenbaum a emmené sa fille avec elle dans un voyage à travers l’Allemagne, l’Italie et l’Amérique du Sud. En 1949, ils sont tous deux arrivés en Israël après leur pseudonyme , où leur mère est décédée. Zehava Jacoby était orpheline à l’âge de neuf ans.

Un baccalauréat en littérature anglaise et hébraïque à l’ Université hébraïque de Jérusalem a été suivi d’une maîtrise en histoire de l’art. En 1976, Zehava Jacoby a obtenu son doctorat avec une thèse sur la sculpture de l’église et du monastère d’ Anzy-le-Duc . Elle a enseigné l’histoire de l’art à l’ Université de Haïfa , plus récemment en tant que maître de conférences , et a dirigé le département de 1978 à 1982. Elle est morte sans avoir pu achever l’œuvre de sa vie: une documentation complète de la sculpture de l’époque des croisés en terre d’Israël. La collection de photos créée par Zehava Jacoby pour cette publication a été remise par la famille à la bibliothèque Younes et Soraya Nazarian de l’Université de Haïfa et est disponible sous forme numérisée.
mais allez à Forney dans les fichiers préparer votre tour des cloitres européensavec ses travaux

Jazzi dit: à

Il me manquait les bons codes, sinon je serais allé vivre à New York plutôt qu’à Paris ! J’en aime la modernité et l’énergie.
Dans une autre vie, perhaps ?

Jazzi dit: à

Mais pour le cinéma, il n’y a rien de mieux que Paris…

MC dit: à

Sur l’affaire St Guilhem du Désert, c’est en effet le sculpteur Barnard et non Rockfeller, qui est le premier à acheter des vestiges romans en gors, lesquels ont entreposés dans une orte de hangar, sans effort de recontextualisation.
C’est lorsque cette collection passe aux mains de Rockfeller que l’on construit l’actuel musée des Cloitres.
Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes. Toutes les pièces de Barnard, longtemps mal gardées, ne se retrouvent pas dans la Collection Rockfeller, inaugurée quelque trente ans après. Et les architectes du second remodèlent parfois les proportions des travées récupérées par le premier.
Un antiquaire spécialiste et bien français, sur lequel on travaille, est alors largement responsable de ces exportations sauvages. Seul point positif, le renforcement, à l suite de St Guilhem du désert, de la législation sur les monuments historiques. Barnard avait acheté les quatre travées, devant l’offensive, il se contentera de partir avec une seule! Cette dislocation est peut-être plus terrible encore à supporter.
Bien à vous
MC

Jean Langoncet dit: à

(@Sacré correcteur
Duster BenNett – Bright Lights, Big City://www.youtube.com/watch?v=_SQysvC-NJU )

rose dit: à

MC merci.
L’histoire est stupéfiante et bien américaine. N’empêche que, à Sain Guilhem le choc est là devant l’absence des pierres.

rose dit: à

Le tour des cloîtres européens !
Le rêve !

rose dit: à

du cloître de l’abbaye de St Guilhem le Désert qui devait partir à la décharge et qu’un riche

La question qui se pose pour moi est comment se fait-il que cela puisse partir à la décharge ?
J’en reste coite. Il faut donc faire barrière de son corps et laisser tomber la gaudriole ?

rose dit: à

ce n’est pas sérieux

Embauchons nombre de copistes talentueux et rendons les originaux à César Néfertiti et alii

rose dit: à

Au pied des murailles, à Saint Saturnin d’Apt, l’église dédiée à Saint Antoine de Padoue. Ne pas en abuser comme ce qui est exceptionnel. En user avec compoction dévotion (des voeux).

rose dit: à

, vous aimez New York sans le savoir, sans vous l’avouer. Lorsque vous y irez, visitez le Musée des cloîtres, au nord de Manhattan, à côté de Washington Heights.

Bloom

E long du fleuve.
Face à NYC, le fleuve de gauche. Pas cui qui passe sous Brooklyn bridge, l’autre sur lequel l’avion s’est posé et sur l’île duquel a été installée la statue de la liberté.

rose dit: à

Je ne me fais pas prendre avec ce miel.

Cette phrase me tue. Dors.

Quoi de meilleur que de se faire prendre avec du miel ?

rose dit: à

La ville la plus intéressante au monde, de très loin.
Oui.
Le melting pot.
Tout ouvert 24h sur 24.
Les gens.
Les musées.
Les rues à angles droits.
La statue de la liberté.

rose dit: à

Rester pégué.

Rose résiste baby.

rose dit: à

les doigts pleins de miel.

rose dit: à

Jazzi
Go

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Mis à jour il y a 1h 1min
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10:30 2E K27
New York JFK · sam. 22 août
Heure d’arrivée prévue Terminal Porte
13:01 4 B28
Source : FlightStats

rose dit: à

Essai j’ai faim

Patrice Charoulet dit: à

RACISME ET INSULTES

Quelques définitions tout d’abord.
Ouvrons le petit Robert :

« Racisme.n.m. Idéologie postulant une hiérarchie des races.
« Le racisme ne trouve dans la science aucun appui. »(Jean Rostand » « Kampf est l’Evangile du national-nationalisme ou, plus exactement, du racisme. » (Jacques Bainville)…

« Bougnoule.n.m. (fam. Péj.) (injure raciste) …

« Négro. n.m. (péj) (injure raciste)…

Et Jean-Paul Colin, Dictionnaire de l’argot, éd. Larousse :

« Niacoué, niaquoué, niac. (Désignation raciste d’un Indochinois, d’un Vietnamien)…

A la lumière de ces définitions, si nous lisons sur la Toile les propos suivants, anonymes ou non : « des bougnoules, des négros et des niaquoués… », pouvons-nous dire : « Ces propos sont racistes » ? Oui. Insultons-nous l’internaute , en constatant cela ?
Absolument pas.

En revanche, dans la vie ou sur Facebook (où des gens mettent leur photo), pouvons-nous dire : « Vous avez une tête de raciste » ? Non, car c’est une insulte et c’est porter un grave préjudice à celui dont on parle. Cela n’a d’ailleurs aucun sens. Cela signifie : ce nez, ces yeux, ce front, cette bouche indiquent que cet homme croit à l’inégalité des races.

Dernière chose, quel blogueur renommé et influent en France accepterait qu’un commentateur, à patronyme ou à pseudonyme , écrive sur son blog : « Monsieur, vous avez une tête de raciste » ?

Marie Sasseur dit: à

Une « tête a claques », Charoulet, l’expression est vieillie.

Marie Sasseur dit: à

Bonjour Passou, je vous écris du fond du jardin, le soleil pointe à peine, sur la ligne d’horizon, au bout de la plaine gorgée de la pluie de la veille.

Je lis:
« Toujours risqué de se placer sous les auspices de classiques. Encore plus risqué lorsqu’on emploie le beau mot de « transmission », si facilement et si stupidement taxé de réactionnaire. »

Et puis je suis allée voir de quoi ça cause.

Encore que la question serait plutôt : à qui ça cause.

Ca cause à des neo- ruraux. Alors le risque de passer pour un opportuniste est très grand, en ces temps de retour à la terre.

rose dit: à

Ils font iech.
« pour un opportuniste est très grand, en ces temps de retour à la terre. »

Pas pck elke se met à gueuler « vous êtes une raciste c pck mon mari est noir ».
Non.
C pck (ter) elle te prend pour une conne à mentir tous les deux mots.

Marie Sasseur dit: à

« Avec le confinement, la campagne serait-elle devenue glamour aux yeux des citadins ? »

 https://www.terrafemina.com/article/confinement-les-citadins-fantasment-ils-trop-la-campagne_a353899/1

Bloom dit: à

Les rues à angle droit

C’est la caractéristique du plan en grille (grid plan), qui forme des « blocks »/pâtés de maison, comme chez Haussmann d’ailleurs. La « grille de Jefferson » servant à découper le territoire américain en parcelles de 1,6km de côté, soit 259 hectares, a été inventée pour servir à la colonisation des territoires de l’Ouest. On la retrouve néanmoins dans le plan de NY, où toutes les rues se croisent effectivement à angle droit, à quelques exceptions près (notamment le Flat Iron Building, qui fait le coin de la 5e Av, de Broadway et de East 22nd Street).
Dans ses reportages américains de 1944-45 (Situations III), Sartre écrit des choses d’une rare intelligence sur le contraste entre la monotonie du découpage de l’espace au sol et l’inventivité des immeubles et gratte-ciel. De la contrainte nait la liberté créatrice, comme dans l’Oulipo.
Les deux incarnations du Whitney Museum of American Art constituent une belle leçon d’architecture contemporaine contrastée : brutalisme du bâtiment original de Breuer, lumière zénithale de l’édifice Piano, qui recueille les collections depuis 2014.

rose dit: à

Pour l’étape, et une échappée en solitaire, il y a cette heureuse rencontre, un classique méconnu.

Le début est beau.
Il dit bien l’âpreté des paysages qui déteint sur les gens.
Le peu d’eau toujours miraculeuse, la quantité est si limité.
Les moutons qui paissent sur quatre herbes d’herbe sèche pendant que leur berger écrit au crayon gris à l’entrée du borie des poèmes à sa désirée.

rose dit: à

sur quatre brins d’herbe sèche

rose dit: à

oui les citadins fantasment trop la campagne.

C le trou du cul du monde et dès que tu p1rs zn ville tu t’intoxiques volontiers d3 vapeurs de taxi.

Quatre beaux bruns d’herbe folle, rose. T’as fumé d’la moquette ?

Tss tss
Plancher des vaches
Carrelage frais si ce n’est tommettes rouges vernissées de Salernes

Marie Sasseur dit: à

                         Auteur: Bertrand de la Tour d’Auvergne

Aquest diciounàri noun a pas la pretencioun de dire coume se dèu parla prouvençau, mai dis ço qu’an escri lis autour qu’escrivon en prouvençau, avans tout Frederi Mistral e si reviraduro au francés mouderne. Baio li mot en countèsto, li verbe e noum segui de si prepousicioun – que souvènti-fes soun pas li meme qu’en francés – li coulocacioun, eisèmple:Faire la bèn-vengudo : souhaiter la bienvenue

http://lengo.hb-prov.fr

Bloom dit: à

Comme quoi, MC, « l’acquisitiveness » américaine aura eu le mérite de réveiller la fibre patrimonio-patriotique des pouvir publics français. Après Mérimée et Viollet-le-Duc, quand même! Il faut dire que dans ces marches des Cévennes, on est en pays parpaillot, où moines et cloîtres sont l’antithèse du calvinisme. Et avec le souvenir des persécutions & des dragonnades (voir le musée du Désert un peu plus haut dans la vallée de l’Hérault), on comprend le peu d’empressement à se mobiliser.
Bref, la partie qui se trouve au Cloister Museum est très bien où elle est. Elle donne aux Américains la possibilité de suivre une belle leçon d’histoire médiévale.

Ed dit: à

Les viols d’Eilat sont d’une monstruosité sans nom. Deux interpellations sur 30 suspects. Il y a du boulot. Deux questions : on parle de témoins qui ont vu les 30 ordures faire la queue. Qu’ont-fait ces témoins ? Appelé les flics j’espère.
Deuxième question : à quand la castration chimique ?

Anecdote personnelle : hier en descendant les poubelles, je découvre avec stupéfaction dans le local à poubelles deux gros sacs Ikea pleins à craquer + une grosse pile à même le sol de livres en parfait état, situés devant la poubelle papier. J’ai fait une longue opération de sauvetage et de tri ce matin à 6h. Tous les livres qui ne m’intéressaient pas ont été disposés dans l’entrée de l’immeuble, en espérant qu’ils y trouveront preneurs. Quant à moi : qq Stephen King, Mrs Dolloway, un Fred Vargas et un Thomas Mann. Entre autres.

christiane dit: à

Bardamu débarque à New York…
«Pour une surprise, c’en fut une. À travers la brume, c’était tellement étonnant ce qu’on découvrait soudain que nous nous refusâmes d’abord à y croire et puis tout de même quand nous fûmes en plein devant les choses, tout galérien qu’on était (1) on s’est mis à bien rigoler, en voyant ça, droit devant nous…
Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c’est une ville debout. On en avait déjà vu nous des villes bien sûr, et des belles encore, et des ports et des fameux mêmes. Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur.
[…] J’aurais peut-être pu essayer, comme d’autres l’avait déjà réussi, de traverser le port à la nage et de me mettre à crier : «Vive Dollar ! Vive Dollar !» C’est un truc. Y a bien des gens qui sont débarqués de cette façon-là et qui après ça on fait des fortunes. C’est pas sûr, ça se raconte seulement. Il en arrive dans les rêves des biens pires encore. Moi j’avais une autre combinaison en tête, en même temps que la fièvre»
L-F Céline – Voyage au bout de la nuit
https://www.pinterest.fr/pin/375206212684836893/

Jazzi dit: à

« Tafiole.n.f. (fam. Péj.) (injure raciste à caractère homophobe) … »

Marie Sasseur dit: à

A caractère jazziophe dans mon dico.
Une lavette, on peut le dite, aussi.

Mimi Pinson dit: à

Vous avez raison Patrick Charoulet!
Il s’agit bel et bien d’un délit de faciès à votre égard.

Jazzi dit: à

Il y a plus de trente coupables dans le viol collectif d’Eilat, Ed !

Tristesse pour Estelle Mouzin qui ne retrouvera plus le temps perdu à Guermantes !

Patrice Charoulet dit: à

Mimi Pinson, grand merci.

Marie Sasseur, je vous retourne le compliment.

Bloom dit: à

« Tafiole

A distinguer de « Ta fiole », invective plus noble que « Tag…’

En anglais, les plus belles insultes viennent su côté de chez Pinter: ‘shitcake baker’, ‘pisshole collector’, ‘jamrag vendor’, ‘mingejuice bottler’, etc…
Chez Céline, à part les variations racistes, il y a les « pauvres culs coincés », les « enfifrés » de Mort à crédit. Rien de bien inventif,si l’on compare avec Georges Rémi.

Ed dit: à

Mais qui sont ces types ? Se connaissent-ils ? Est-ce une bande ? Si on prend 30 hommes au hasard dans une foule, j’ose imaginer que la plupart n’irait pas faire la queue pour violer une gamine dans une chambre d’hôtel. Ou alors je suis naïve. Bref, je ne comprends rien à cette histoire.
On dit que nous avons du mal à comprendre et accepter le Mal. Je suis en plein dedans là.

Janssen J-J dit: à

Pourquoi vous le dissimuler ? Je suis personnellement tombé sur un très mauvais roman. Voilà pourquoi je n’en parlerai pas. Pour ne pas avoir l’indécence de lui faire de publicité imméritée. Parce que ce ne serait pas digne de moi sur la RDL. Parce que, d’une manière générale, c’est une formule attrape-niais. Parce que ça prouverait que je n’aurais pas eu d’autre provende à me mettre sous la main, parmi la pile expédiée de mes servie de presse non déballés. Parce que j’adresserais un message malveillant à l’auteur, sa maison d’édition, ce qui serait commettre un renvoi d’ascenseur très douteux sur le plan moral. Voilà pourquoi je hais la dissimulation par l’anonymat, et pourquoi je n’irais jamais traiter tel internaute de tafiole sur sa page de facebook, même en le disant avec quatre brins de muguet. Bàv.
(melting-pot et bouillie bleue, le 22.08_10.04 am)

Janssen J-J dit: à

@ On dit que nous avons du mal à comprendre et accepter le Mal. Je suis en plein dedans là.

Parfois vaut-il mieux ne se poser aucune question à partir de faits divers spectaculaires qui ne sont guère plus que de morbides fake news.

Ed dit: à

Y a vraiment que des tarés sur ce blog
Pauvre Passou.

Janssen J-J dit: à

Y’a quoi d’autre ce matin au menu, en dehors des tournantes et de l’adn du serial-killer ? Combien de morts par la « faute » des politiques de déni de Donald Trump et de tous les autres, par exemple ?

(Anthropocène – et néo malthusianisme à D.). Il faudrait qu’en 2050 « nos (petits) enfants » acceptent de disparaître ou de survivre au sein d’une population redescendue à 3 milliards d’habitants, et en France à 30 millions, pour espérer surmonter la catastrophe de l’effondrement général imminent.

Jazzi dit: à

hamlet, n’ai-je pas gagné un séjour dans le Luberon ? Pour deux, j’espère !

Janssen J-J dit: à

@ Hed-TTLT / Pauvre Passou.

Heureusement que vous sortez du lot de la RDL en rehaussant son niveau général avec les pets de chats de vos compliments racistes. Bàv,

renato dit: à

Natifs de la Schwarzwald — la Nigra Silva des Romains —, le Brigach et le Breg, se réunissent a Donaueschingen et forment le Danube. Bon, certains pensent que le Brigach est un affluent du Breg, qui serait déjà Danube. Enfin, la source du Danube est-ce une fontaine de Donauschiengen ou un robinet qui fuit à Furtwangen ?

et alii dit: à

Cet article concerne une liste des plus hautes constructions de New York aux États-Unis. Avec 251 gratte-ciel, New York est la ville qui compte le plus de gratte-ciel (immeubles de plus de 150 m de hauteur) au monde après Hong Kong et Dubaï. Le plus haut gratte-ciel de la ville est actuellement le One World Trade Center, qui culmine à 541 mètres.

Si les immeubles « poussent » en hauteur, ce phénomène est dû au prix des terrains et à leur rareté. New York, resserrée sur son île ne peut en effet se développer que verticalement 1.
je vous chercherai des images bonne journée

bouguereau dit: à

je découvre avec stupéfaction dans le local à poubelles deux gros sacs Ikea pleins à craquer + une grosse pile à même le sol de livres en parfait état

l’gros pédro avec son caddy et son congepaye à trou trou comme ugo tognazzi il t’achéte ltout pour 5roro..tu vaux pas un caramel en biz qu’il dirait baroz

bouguereau dit: à

elisha otis renfield

bouguereau dit: à

la monotonie du découpage de l’espace au sol et l’inventivité des immeubles et gratte-ciel

hippodamos..plan militaire kabloom..et c’est un cliché de croire que c’est un trope monotome..rochefort est une trés belle ville

bouguereau dit: à

Seul point positif, le renforcement, à l suite de St Guilhem du désert, de la législation sur les monuments historiques

là tu déconnes meussieu courte..comme qulquefois les « vols » à la rénateau ont des conséquence culturelles pharamineuses..comme pour la chasse a la licorne..comme les angliche avec arsseur..les ricains ont depuis leur hestoère im frankreich..et si tu sais cque ça veut dire..ça compte hénormément..faut prende du rcul mssieu courte..pour bien voir la pictheur..en cmoment c’est pas la joie

bouguereau dit: à

C’est la photo de Nadar tant recherchée par Chaloux, JJJ. Merci pour lui !

avec ton débardeur et ton djin moule boule t’es qu’un gagne petit baroz..qil dirait l’gros pédro..rche de miller de capsule et de ‘sacs plastiques’

Vanina dit: à

Nadar de son vrai nom Tournachon, « Levels of Life »,un récit de Julian Barnes vous en apprend un bout sur lui.
A propos de Marceline, il faut que je grimpe sur des étages de livres quasi oubliés. Etant donné la guigne que la pauvre et bonne Marceline a toujours encaissée,on peut parier que ce fut une rencontre à l’enseigne du malentendu. Si je trouve, vous raconterai.

Jibé dit: à

« Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur »
Céline, rien à ajouter, merci d’y avoir pensé Christiane
Dans l’extrait que j’ai copié-collé, cette opposition ville allongée/ ville raide m’a déjà accroché le regard et le sentiment: la ville raide est associée à la peur et à « pas baisante », alors même que « raide » aurait pu, évidemment être associé à érection. Mais pour Ferdine, la ville est féminine (ce qui nous ramène à notre conversation de l’autre jour concernant le trouble des genres)

Marie Sasseur dit: à

Pourquoi vous le dissimuler ?
Je n’ai pas commandé ce livre à acheter les yeux fermés , et au packaging impeccable.
Sans la mémé de l’éditeur, qui sait si la chèvre d’or aurait encore fait briller un miroir aux alouettes.
C’est la question que je me pose, au milieu des champs de tournesols, qui font la gueule ce matin…

lmd dit: à

Quelques musées d’art importants :
Le MoMa dédié de l’art moderne et à l’art contemporain (c’est la Mecque).
Le Solomon R. Guggenheim Museum dessiné par Frank Lloyd Wright.
Le Whitney Museum of American Art dessiné par Marcel Breur puis le nouveau dessiné par Renzo Piano.
Pour la façon de vivre et d’habiter, toute la suite du 7e District d’ Ed Mac Bain (qui transpose NY en Isola).
Pour les cloitres en pierre : Saint-Trophime à Arles (pas loin du Luberon et il n’y a pas mieux).

bouguereau dit: à

c’est a chicago quson les plus bel gratte ciels à l’hantique..beau comme du médichi qu’il dirait dirfiloo..nyc c’est toujours la vue de la mer du transatlantique qui fait l’cliché..c’est chantal qu’a parlé dune série sur arté lately..hassez honteuzment nordiste..(amsterdam londre newyork)..tu comprendrais ptête cque jveux dire meussieu courte

Pablo75 dit: à

rose, le foie à la berlinoise vous pouvez le préparer chez vous.
2 tranches (150 g chacune) de foie de veau
renato dit:

On adore les animaux, on signe de manifestes contre la maltraitance animale et après on mange du veau…

Tu devrais aller faire un tour chez un producteur de veaux pour voir comment on les sépare de leur mère à 5 mois et après aux abattoirs pour voir comment on les tue pour que tu puisses faire ta recette de foie de veau à la berlinoise.

Pablo75 dit: à

[New York] La ville la plus intéressante au monde, de très loin.
Bloom dit:

Pour les snobs inguérissables et les incultes complexés comme toi – tu as oublié de préciser.

bouguereau dit: à

Tu devrais aller faire un tour chez un producteur de veaux pour voir comment on les sépare de leur mère à 5 mois

t’es pas hinformé pédro..tu vis comme dans les années 60 avec ton kaddy et tes rondelles de carottes moasie

bouguereau dit: à

5 moa..va donc tfaire hanculer chez ton toileteur pour iench pédro..j’en ai hassez vu

christiane dit: à

Paul Auster, un conteur envoûtant. Une écriture sèche. Une lecture ardue. Un (trois) roman(s) émouvant(s), aussi.
« La Trilogie new-yorkaise », une quête métaphysique et onirique dans un New-York fantasmé et réel. Mais qu’est-ce qui est réel ? qu’est-ce qui est vrai ? Impostures, coïncidences et malentendus… Cela commence par un coup de téléphone destiné à un certain Auster… Près du Pont de Brooklyn, puis dans ses rues, dédale mystérieux, échiquier redoutable… Quinn, un écrivain de polars, acceptera-t-il d’être pris pour un détective du nom de Paul Auster ? Ce sera le premier des trois récits : « Cité de verre ». Puis,viendront « Revenants » et « La chambre dérobée ». Trois romans qui se mélangent pour n’en faire plus qu’un…
New York occupe la place centrale dans cette trilogie et des questions lancinantes : Pourquoi devient-on celui ou celle qu’on est ? Qu’est ce qui peut faire basculer une vie ?
Paul Auster dit :
« Dans la vie, on fait rarement l’expérience de pénétrer le cerveau d’un autre. Seule la littérature offre cette possibilité: habiter l’esprit de gens qui ne sont pas nous. C’est pour ça que la lecture est si belle, si provocante, si humaine: parce qu’elle nous permet de partager avec les autres quelque chose d’intime. Un livre, c’est le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime.»

Chantal dit: à

exactement, je me suis fadée les 4 épisodes de la série Amsterdam Londres New York pour me faire une idée, mais pas envie d’aller jusque là, c’est pas le moment de rêver voyage … d’autant que j’ai le vertige, mais bon toujours instructif de savoir d’où vient le système qui nous étouffe.

je ne savais pas qu’ils avaient remonté une partie du cloître de Saint Ghuilhem à New York, vais m’informer …

le chat est beau, je cherche à m’en procurer un, j’avais en tête de trouver un polydactyl, en souvenir d’Hemingway probablement.

Jazzi dit: à

« Un livre, c’est le seul lieu au monde où deux étrangers peuvent se rencontrer de façon intime.»

Faux. Il y a les clubs libertins et les saunas gay, où l’on tourne le page à volonté !

Patrice Charoulet dit: à

VARIA

Et cent millions de spermatozoïdes pour un qui décroche la timbale. (Valéry)

La moquerie n’est qu’une lecture impuissante de la complexité. (Philippe Bilger, 2010)

Les valeurs ne sont pas contagieuses. (id)

Une modernité aussi présomptueuse qu’ingénue…(Régis Debray, 2003)

Une religion est une secte qui a survécu à ses persécuteurs. (id.2007)

Je n’ai pas couché pour réussir, j’ai réussi pour coucher. (Christine Bravo, 2010)

De certaines gens ne peuvent pas même m’offenser. (Buffon)

Vieillir, c’est quand on dit « Tu » à tout le monde et que tout le monde vous dit « Vous ». (Pagnol)

Le hasard, c’est la rencontre de deux séries causales, qui sont indépendantes l’une de l’autre.
(Cournot)

Les absents sont assassinés à coups de langue. (Scarron, 1655)

On ne devient pas comédien comme un champignon. (id)

La clarté orne les pensées profondes. (Vauvenargues)

La plus grande des immoralités est de faire un métier qu’on ne sait pas. (Napoléon)

Rien ne peut changer un homme, surtout pas le mariage. Une seule chose le change : le sacre.
(Marie-France Garaud, 1993)

Cette semaine, on a eu 1200 malades. (Un directeur de casino)

Les pays perdraient leur personnalité nationale et seraient régis par quelque aréopage technocratique, apatride et irresponsable. (Charles de Gaulle)

Gouverner, c’est contraindre. (Georges Pompidou)

On a toujours l’air intelligent en étant pessimiste. (Claude Habib, 2009)

Allons complimentir ! (Tristan Bernard)

Le jacobinisme est un absolutisme du peuple. (François Furet)

Il y a déjà eu l’Europe des régions : ça s’appelait le Moyen Age. (Georges Pompidou)

Une femme a quinze fois plus de risques d’être tuée par l’homme qu’elle aime que par un inconnu.
(Pierre Lamothe, 2009)

Je suis pour la perpétuité réelle. (Georges Fenech, 2009)

La guerre, c’est toujours des vieux qui envoient des jeunes à la mort. (Emmanule Todd, 2008)

C’est quand j’ai eu trois voix aux élections que ma femme a su que j’avais une maîtresse. (Pierre Doris)

La bêtise poussée à un certain point confine à l’obscénité. (Claudel, 1936)

Aucune nation ne sait commander à une autre. (Joseph de Maistre)

Notre langue est pleine de mémoire. (Patrick Cabanel, 2010)

Zola immoral ? Mais il pue la morale ! (Jules Renard, 1908)

Ce n’est pas très grave, la vanité , c’est juste un péché de con. (Alain de La Morandais, prêtre,
2007)

L’enceinte judiciaire est un lieu de douleur. (Jean Veil, avocat, 2010)

Le ministre est le chien du roi. (Diderot)

Le plus juste, selon Salomon, tombe sept fois par jour. (Bourdaloue)

J’ai été peu appelé par les ailleurs. (Mauriac, 1952)

Les mots, c’est la moitié de la politique étrangère. (François Heisbourg, 2008)

Fichte voit en la peine de mort la ruine de la démocratie. (Alexis Philonenko, 1992)

Des gynécologues s’entichent de leurs clientes, des fossoyeurs font des enfants, des incurables abondent en projets, des sceptiques écrivent. (Cioran)

Les mauvais philosophes ne lisent que des philosophes. (Cioran)

En tant qu’orang-outang proprement dit, l’homme est vieux ; en tant qu’orang-outang historique, il est relativement récent : un parvenu. (Cioran, 1973)

L’argent en honnête homme érige un scélérat. (Boileau)

Il n’est plus temps de regimber quand on s’est laissé entraver. (Montaigne)

Aimer ses amis, c’est souvent trop peu faire à leur gré ; il faudrait encore haïr ceux qu’ils n’aiment point. (Mme Swetchine, 1858)

Si tous les cons volaient, il ferait nuit. (Frédéric Dard)

Cette année à Cannes, on a eu un jury de cannes blanches. (X, 2010)

Je suis débile et inutile comme un cruchon sans bière. (Flaubert)

Merde au nombre. (Morand, 1908)

Le français est langue royale, foutus baragouins tout autour. (Céline)

bouguereau dit: à

C’est pas connasse bousemolle qui va etc. ?

vla lroquet..il t’a pris combien encore ton agent pernoricard pour ça tocard..séparation 24h..pas plus..t’en fais un de veau de lyon et de saint étienne

renato dit: à

On s’assure qu’il s’agit de « vitellone » — taurillon —, c’est un veau de plus d’un an et qui a déjà perdu ses dents de lait — entre 12 et 18 mois —.

Cela dit, puisque au contraire d’autres, je connais mes fournisseurs, je sais comment les bêtes ont été traités.

Bien, pour aujourd’hui j’ai gaspillé assez de temps avec le petit con inculte.

Pablo75 dit: à

Est-ce que quelqu’un saurait si Nadar (qui a si bien écrit sur son ami Baudelaire) aurait laissé un témoignage sur sa rencontre avec

Marceline Desbordes-Valmore?
Chaloux dit:

En tout cas pas dans « Quand j’étais photographe » (Ernest Flammarion, 1899) – je l’ai en version pdf et en cherchant son nom dans le texte je ne trouve rien. Ce livre on peut le télécharger dans ce fabuleux site qui est « archive.org » gratuitement (et légalement) en plusieurs formats électroniques:

https://archive.org/details/quandjetaisphoto00nada

Après il faudrait pouvoir regarder dans « Nadar écrivain, neuf volumes tirés de ses écrits » (Éditions d’En Face, 2015) ou « Correspondance,

1820-1851, tome 1 » (Éditions Jacqueline Chambon, 1998). Le premier ne se trouve pas dans les Bibliothèques Municipales parisiennes. Par contre, le deuxième il est dans une seule, la belle Bibliothèque Forney.

Après il faudrait pouvoir regarder dans « Nadar écrivain, neuf volumes tirés de ses écrits » (Éditions d’En Face, 2015) ou « Correspondance,

1820-1851, tome 1 » (Éditions Jacqueline Chambon, 1998). Le premier ne se trouve pas dans les Bibliothèques Municipales parisiennes. Par contre, le deuxième il est dans une seule, la belle Bibliothèque Forney.

Pablo75 dit: à

« Internet Archive est une association à but non lucratif créé en 1996 en Californie. La partie “bibliothèque numérique” du site est peut être la moins connue ou la moins médiatisée du grand public, qui a plutôt tendance à se tourner vers le site Gallica de la BnF ou vers Wikisource.

Cependant, c’est bien la collection d’Internet Archive qui est la plus gigantesque. Internet Archive archive principalement deux types d’oeuvres :

Les œuvres du domaine public.
Les oeuvres sous licence libre.

Vous pourrez donc librement consulter à ce jour :

Plus de 25 millions de textes parmi lesquels de nombreux livres en tous genres.
Plus de 10 millions de fichiers audios parmi lesquels des musiques, mais également des livres audio, des bruitages, des vieilles émissions de radio…
Près de 6 millions de fichiers vidéos parmi lesquels de nombreux films.
Plus de 2 millions de vieilles émissions de télévision.
Plus de 500 000 logiciels.
Plus de 3,4 millions d’images.

Ce qui fait probablement aujourd’hui d’Internet Archive la plus grande ressource d’oeuvres librement réutilisables et modifiables.

En bonus pour terminer cet article :
Si vous possédez chez vous des oeuvres qui sont passées dans le domaine public, ou si vous êtes vous-mêmes un artiste qui souhaite diffuser vos travaux sous licence libre, vous pouvez directement uploader vos fichiers sur Internet Archive et contribuer au patrimoine commun de l’internet mondial.

Un site incontournable d’internet que tout le monde devrait connaître. »

https://archive.org/

(La Confédération des Gros Geeks)

Chaloux dit: à

Merci Pablo. Ambrière n’en dit rien. (Je crois que je peux faire une recherche sur Gallica. Je vais voir).

Jazzi dit: à

Grâce à JJJ on sait que Nadar à rencontré Marceline sur son lit de mort, Chaloux !

bouguereau dit: à

On s’assure qu’il s’agit de « vitellone » — taurillon —, c’est un veau de plus d’un an et qui a déjà perdu ses dents de lait — entre 12 et 18 mois —

ce taurillon élvé partout en europe pour le marché hitalien est une catastrof ecologique rénateau..rencarde toi..c’est un sujet brualant..quant au reste un ‘vrai’ poulet de bresse coute 100€ le kil..un veau élevé sous la mère presque hintrouvable est -hors fête-toutafé hors de bourse du français moyen..mais la cause animal est opéable

bouguereau dit: à

Merci Pablo

les troudballes se caongratulent a niveau zéro et baroz constatant qu’il sont clients bien qualifié cons et bonnards..peine a gagner son pti bénéfice..

Jazzi dit: à

« Portrait of Marceline Desbordes-Valmore
Nadar1854
The J. Paul Getty Museum
Los Angeles, États-Unis

Le fait que Nadar ait réussi à persuader la poète romantique Madame Desbordes-Valmore de siéger à sa place au tout début de sa carrière de photographe a beaucoup à voir avec la réputation qu’il avait acquise auparavant en tant que caricaturiste des milieux littéraires et artistiques. Sa carrière, à laquelle elle était arrivée tardivement, était presque terminée. Bien que son nom soit maintenant obscur, elle était une poète bien connue à son époque, très appréciée par ses pairs.

Lorsque Nadar l’a photographiée, Desbordes-Valmore avait soixante-huit ans. Elle est venue au studio à contrecœur, citant son âge et «la cruauté du soleil». La tristesse résignée de son visage patiné n’a pas seulement évoqué le climat, mais aussi les difficultés de sa vie mouvementée et la mort de son frère, de ses deux sœurs, de ses deux filles et de la plupart de ses amis les plus proches ces dernières années. Nadar focalisa si soigneusement la caméra sur son visage et sa silhouette que la chaise sur laquelle elle était assise et son ombre sur le mur s’éloignèrent ensemble. Nadar l’a photographiée plus tard une dernière fois, sur son lit de mort en 1859. C’est la seule copie connue de cette image. »
https://artsandculture.google.com/asset/portrait-of-marceline-desbordes-valmore/4gE0vT4iq_Dy4Q

Jazzi dit: à

« Allons complimentir ! (Tristan Bernard) »

Tristan ou Christiane ?

Pablo75 dit: à

On s’assure…je sais comment les bêtes ont été traités.
renato dit:

Et tu vas aussi aux abattoirs pour t’assurer que les veaux sont assommés avant d’être tués, ce qui est rarement le cas, tellement les cadences d’abattage sont dingues? Et pour vérifier aussi que le foie de ton veau va bien dans une boîte à part, alors que dans la réalité il n’y a aucun contrôle, qu’on mélange par exemple à la viande normale la viande casher ou hallal qui n’est pas « parfaite », ce qui est très souvent le cas?

Quelle naïveté (ou connerie, au choix) !!

Toi en Chine, tu mangerais des chiens et des chats s’ils ont plus d’un an et si tu sais comment « les bêtes ont été traités ».

Lis Que choisir ou parle avec des vétos de campagne, et tu verras la fraude qu’il y a aussi dans les soi-disant filières fermières de viande.

À ton âge tu devrais savoir, en plus, que manger de la viande rouge est un crime écologique. Pour faire un kg de viande rouge il faut plus de 15 000 litres d’eau. Et « on considère qu’en 2050, la moitié des céréales produites sur Terre servira à nourrir les animaux et non les êtres humains. »

Lis « Non steak » de A.Caron (7,60€ en poche), Sinistre Couillon, et après on en parle.

Pablo75 dit: à

Je crois que je peux faire une recherche sur Gallica. Je vais voir
Chaloux dit:

Les recherches sur archive.org comprennent des recherches sur Gallica et bien d’autres bibliothèques…

et alii dit: à

CHANTALsinous parlons du même, ce doit être un albinos ;voir la toile

christiane dit: à

Jibé dit: « Mais chez nous, n’est-ce pas, elles sont couchées les villes, au bord de la mer ou sur les fleuves, elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur, tandis que celle-là l’Américaine, elle ne se pâmait pas, non, elle se tenait bien raide, là, pas baisante du tout, raide à faire peur»
Céline, rien à ajouter, merci d’y avoir pensé Christiane.
Dans l’extrait que j’ai copié-collé, cette opposition ville allongée/ ville raide m’a déjà accroché le regard et le sentiment: la ville raide est associée à la peur et à «pas baisante», alors même que «raide» aurait pu, évidemment être associé à érection. Mais pour Ferdine, la ville est féminine (ce qui nous ramène à notre conversation de l’autre jour concernant le trouble des genres). »

Passionnante, Jibé, votre réflexion.
Dans l’extrait que j’avais choisi, cette remarque de Bardamu (« Figurez-vous qu’elle était debout leur ville, absolument droite. New York c’est une ville debout ») m’avait rappelé un souvenir : mes premières impressions de la ville, nez en l’air, inquiète. J’avais été surprise de ne pas voir les toits. Brooklyn m’avait rassurée. J’avais désiré et imaginé cette ville. Soudain, sortant du métro, je la trouvais oppressante, peu engageante. De plus, une chaleur écrasante empêchait de respirer comme à la sortie de l’aéroport ou de l’hôtel. Seul le métro climatisé avait offert une pause salutaire (et une ville différente vue des fenêtres).
Dans votre citation sur les villes européennes « elles s’allongent sur le paysage, elles attendent le voyageur», j’ai revu, plus que des villes, des paysages vus d’un train.
L’urbanisme… Le dessin d’architecture a sédimenté ce rapport vertical/ horizontal.
La hauteur m’effraie passé le quatrième étage d’un immeuble !
Comment rendre la verticalité des bâtiments désirable ? C’est un rapport au sol. J’aime voir l’horizon d’un promontoire à condition d’avoir les pieds sur terre. Ou bien, être dans un avion (J’adore !) mais là je suis ailleurs que dans mon corps. J’aime survoler les montagnes, les lacs et les mers.
Trop haut, dans un immeuble, on ne voit que le ciel et on ne peut plus ouvrir les fenêtres. On vit dans des cages de verre. Vis-à-vis du sujet et du monde, transformé…
Horizontalité et verticalité ne me ramènent pas au féminin et au masculin mais à la peinture, à la sculpture, à l’architecture et au sacré.
Les grandes sculptures épurées, filiformes, des « Hommes qui marchent » ou des « Femmes debout », surgissant de socles où leurs pieds sont encore attachés, englués, collés à une matière informe, d’Alberto Giacometti (son atelier rue Hippolite-Maindron est proche) ou encore les tableaux de Giorgio de Chirico qui me donnent le vertige. Ces villes vides, ces ombres de silence qui s’allongent, ces bâtiments à arcades. Des lignes des volumes, des lumières et des ombres.
Enfin, la tension verticale a à voir avec l’idée de Dieu. Le sacré, le spirituel mènent à la verticalité. Des arrachements…
Bon, je vais commencer le roman chroniqué par Passou : Le Dit du Mistral d’Olivier Mak-Bouchard. La couverture cartonnée portant la création de Phileas dog est somptueuse. (couverture, dos, et deux rabats se faisant écho.)
Pour vous les premières lignes du roman :
« J’éteignis les phares et sortis de la voiture. C’est toujours un moment particulier : les lumières des phares ne vous montrent que l’obscurité, et vous n’entendez pas les bruits de la nuit. la portière ouverte, c’est un nouveau monde qui se révèle, comme lorsque l’on met un masque et que l’on plonge sous l’eau. »
Eh bien, je vais plonger dans ce roman, sur un banc, à l’ombre dans le parc Montsouris et dans le vent très frais.

Jazzi dit: à

Après avoir constaté que New York est une ville raide, on comprend mieux de quelle raideur parle Céline…

CELINE

Les lumières de la ville

Quand, après une traversée épique de l’Atlantique et une sévère mise en quarantaine à quai, Bardamu, le double imaginaire de Céline, dans Voyage au bout de la nuit, découvre enfin les rues de New York, vers quoi est-il attiré ? Par les néons multicolores des cinémas spécialisés dans les films « cochons », l’ancêtre du cinéma porno ! A chacun ses rêves…

« Ils avançaient les gens vers les lumières suspendues dans la nuit au loin, serpents agités et multicolores. […]
Moi aussi j’ai été me traîner vers les lumières, un cinéma, et puis un autre à côté, et puis encore un autre et tout au long de la rue comme ça. Nous perdions de gros morceaux de foule devant chacun d’eux. J’en ai choisi un moi de cinéma où il y avait des femmes sur les photos en combinaison et quelles cuisses ! Messieurs ! Lourdes ! Amples ! Précises ! Et puis des mignonnes têtes par là-dessus, comme dessinées par contraste, délicates, fragiles, au crayon, sans retouche à faire, parfaites, pas une négligence, pas une bavure, parfaites je vous le dis, mignonnes mais fermes et concises en même temps. Tout ce que la vie peut épanouir de plus périlleux, de véritables imprudences de beauté, ces indiscrétions sur les divines et profondes harmonies possibles.
Il faisait dans ce cinéma, bon, doux et chaud. De volumineuses orgues tout à fait tendres comme dans une basilique, mais alors qui serait chauffée, des orgues comme des cuisses. Pas un moment de perdu. On plonge en plein dans le pardon tiède. On aurait eu qu’à se laisser aller pour penser que le monde peut-être, venait enfin de se convertir à l’indulgence. On y était soi presque déjà.
Alors les rêves montent dans la nuit pour aller s’embraser au mirage de la lumière qui bouge. Ce n’est pas tout à fait vivant ce qui se passe sur les écrans, il reste dedans une grande place trouble, pour les pauvres, pour les rêves et pour les morts. Il faut se dépêcher de s’en gaver de rêves pour traverser la vie qui vous attend dehors, sorti du cinéma, durer quelques jours de plus à travers cette atrocité des choses et des hommes. On choisit parmi les rêves ceux qui vous réchauffent le mieux l’âme. Pour moi, c’était je l’avoue, les cochons. Faut pas être fier, on emporte d’un miracle ce qu’on peut en retenir. Une blonde qui possédait des nichons et une nuque inoubliables a cru bon de venir rompre le silence de l’écran par une chanson où il était question de sa solitude. On en aurait pleuré avec elle.
C’est ça qui est bon ! Quel entrain ça vous donne ! J’en avais ensuite, je le sentais déjà, pour au moins deux journées de plein courage dans la viande. Je n’attendis même point qu’on ait rallumé dans la salle. J’étais prêt à toutes les résolutions du sommeil maintenant que j’avais absorbé un peu de cet admirable délire d’âme. »
(« Voyage au bout de la nuit », éditions Gallimard, 1932)

rose dit: à

(C p1s gagné)

Y a les villes plates et les villes lovées ds des creux.

Chaloux dit: à

Jazzi dit: à
Grâce à JJJ
.

TU SAIS, Jazzi. Il y a quarante ans que je connais cette photo.

et alii dit: à

Marie Mauron, surnommée la « Colette Provençale »» (cf. les quatrièmes de couverture de ses éditions publiées chez Robert Laffont), sait s’engager aussi dans des combats terribles pour défendre sa Provence contre les puissances de l’argent dont l’État, l’industrie et les promoteurs. Héritière des grands poètes provençaux, elle chante, des années durant, sa terre, ses légendes, ses traditions. Mais au fil des ans, ses derniers livres deviennent de plus en plus des cris de révolte contre tous les assauts destructeurs que subit la Provence. Marie Mauron est élue Majoral du Félibrige en 1969 (Cigalo d’Irlando). Une école maternelle de Saint-Rémy-de-Provence porte son nom ainsi qu’un grand nombre d’établissements scolaires. Une plaque est apposée sur sa maison natale, avenue Durand-Maillane, à Saint-Rémy-de-Provence.

Chaloux dit: à

Marie Mauron, une femme admirable et un écrivain que j’aime beaucoup.

Marie Sasseur dit: à

La tafiole devrait savoir que je ne pratique pas le racisme du germanopratin de base. Donc j’ai lu, aussi, Marc Levy.

renato dit: à

Drôle de blog où les intervenant interviennent dans la vie des autres comme bon leur semble. Donc, un et une me font la leçon parce que je ne mange pas assez de viande rouge — ou pas assez de viande du tout — ; tandis un petit con inculte prétend m’apprendre comment est produite la nourriture de masse. Il y a de bon que les opinion des uns et des autres ne m’intéressent ni m’inquiètent point.

et alii dit: à

Marie Mauron publiait dans les deux langues!
Née Marie-Antoinette Roumanille (de la famille du compagnon de Frédéric Mistral, co-fondateur du Félibrige), le 15 avril 1896 à Saint-Rémy, elle est d’abord une institutrice, laïque et socialiste comme son mari Charles Mauron, ingénieur devenu un spécialiste de littérature anglaise et un analyste littéraire de réputation internationale (mais aussi poète et militant de la langue provençale), fils du maire de la commune, maire lui-même à la Libération au sortir de la Résistance à laquelle elle a participé à ses côtés. Cet engagement date peut-être de son passage à l’École normale de jeunes filles d’Aix-en-Provence, d’où elle est partie ensuite enseigner non loin de chez elle, à Mas Blanc (où elle est aussi secrétaire de mairie), aux Baux, village pour lequel elle se prend de passion (voir Une visite aux Baux-de-Provence), et à Saint-Rémy, dans l’école à laquelle on va donner son nom.

Jazzi dit: à

Et connaissais-tu l’autre, faite de son vivant cinq ans plus tôt dans l’atelier de Nadar, Chaloux ? Ce sont les deux seules apparement. Dans la légende que je t’ai rajouté, traduite en français, en commentaire, on a des informations sur leur rencontre qui ne peuvent provenir que des notes de Nadar dont Pablo75 t’a donné les références. La bibliothèque Forney est en effet charmante…

Chaloux dit: à

Malheureusement, le mas de Marie Marie Mauron a été aspiré par la propriété de Pierre Bergé qui y faisait probablement dire des messes.

Jazzi dit: à

« La tafiole devrait savoir que je ne pratique pas le racisme »

C’est un oxymore, Marie Sasseur ?

rose dit: à

dit: à
Mais qui sont ces types ? Se connaissent-ils ? Est-ce une bande ? Si on prend 30 hommes au hasard dans une foule, j’ose imaginer que la plupart n’irait pas faire la queue pour violer une..

Y en a plein. Partout.
Je suis sortie du cinoche l’autre soir poir ça ds Madre. Ils n’étaient que trois me direz-vous.
Mais trois, c deux de trop.

Personne ne vous a raconté la tournante sur soi pck vous étiez bourrée ? Et tous les mecs qui vous ont sautée, à la queue leu leu (huit ou plus ?). Moi on me l’a raconté et je me suis tue et je n’ai pas pensé pauvre fille. J’ai écouté. Ce qu’il m’en reste, environ quatorze ans après, c’est que la fille qui m’a raconté ce fait qu’elle avait vécu avait honte. Je crois pouvoir dire d’elle même.
Point barre.

Chaloux dit: à

Mais bien sûr, Jazzi, tu crois que je t’ai attendu?

Marie Sasseur dit: à

Il ne va pas me lâcher ce clébard de jazzey?
Qu’il aille se prostituer, s’il trouve encore client; j’ai autre chose à lire que ses copier-coller.

Janssen J-J dit: à

@ Didier Raoult en rit encore (RJ).

… ça ?… rien n’est moins sûr !

Jazzi dit: à

Contrairement à vous, mes copier-coller sont des originaux, Marie Sasseur. Des extraits de mes manuscrits, publiés ou inédits (refusés par les éditeurs germanopratins)…
Quant à vous lâcher, jamais. Juste vous mettre et remettre le nez dans votre propre nauséeux caca !

Jazzi dit: à

« … ça ?… rien n’est moins sûr ! »

Oui, il ne semble pas avoir beaucoup d’humour, JJJ !

D. dit: à

Chaloux dit: à

Malheureusement, le mas de Marie Marie Mauron a été aspiré par la propriété de Pierre Bergé qui y faisait probablement dire des messes.

C’est donc positif.

D. dit: à

Je veux dire par là que ça légitime l’aspiration.

Jazzi dit: à

Il est pas sympa le Chaloux, JJJ. Il vient demander de l’aide, sans plus de précisions sur l’état de ses connaissances sur le sujet, et quand on essaie de répondre à sa demande, il nous rembarre !

Jazzi dit: à

Où l’on constate d’où viennent les copier-coller de Marie Sasseur.

Hier matin j’écrivais :

« Jazzi dit: à
Ce roman, au packaging impeccable, sur la Provence du Luberon, me semble un pur produit d’exportation ! »

Et aujourd’hui, elle dit :

« Marie Sasseur dit: à
Pourquoi vous le dissimuler ?
Je n’ai pas commandé ce livre à acheter les yeux fermés , et au packaging impeccable. »

Etonnant, non ?

Jazzi dit: à

Plus étonnant encore !

Dans son dernier billet, Jacques Drillon écrit :

«Les joies de la campagne.
Maintenant, pour porter ses déchets à la déchetterie (nommée « déchèterie »), il faut un badge » 

Et sur quoi portait, quelques temps auparavant, le blog des correcteurs du monde.fr ?
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/page/2/

Marie Sasseur dit: à

La tafiole a les images qu’il peut, scato, jusqu’au bout de la queue.

Marre de cette infection. Un connard, que je ne calculerais même pas dans une rue déserte.

et alii dit: à

la bib Forney est logée dans L’hôtel des archevêques de Sens c’est tout un programme!
il y a -ou avait- là des expos intéressantes aussi

Jazzi dit: à

« Marre de cette infection. »

C’est de l’auto infection, petite Marie !

Jibé dit: à

@Christiane
je vous souhaite belle lecture.
Tout à coup à la verticalité de certaines rues de Naples, la via dei Tribunali par exemple, si étroite et étouffée qu’on ne sait jamais trop quelle heure il est, immeubles élevés et de guingois: voilà la différence avec le bâti de New-York: pas tant la verticalité que la « raideur », comme dit Céline, des immeubles -verticalité qui, à Naples, est aussi en sous-sol avec les strates des bâtis grec et romain; Naples pour moi, verticale (sauf vers le port) est femme et même maternelle, avec grottes et façades mystérieuses qui sur les étages se répondent les unes aux autres. New-York me raconte une histoire non seulement plus récente, bien sûr, mais aussi plus agressive, comme un doigt d’honneur, une lame de couteau, des murs qui ne se parlent mais se défient.

Jibé dit: à

tout à coup, je pense à
(scusi)

renato dit: à

À Colmar ils ont opté pour « déchetterie », en tant que résidants on a droit à une carte d’acces dite « Mon Pass’Déchets ».

Vanina dit: à

Vous en savez déjà beaucoup, les amis du blog sont parfois utiles. Voilà ma pauvre récolte.

« The poet Marceline Desbordes-Valmore, a tiny elderly woman, sits on the same sofa where Asselineau posed.
She is as famous as Gautier and well respected by critics, yet there is not a trace of arrogance or self-satisfaction in her expression. She sits up, her head canted to the side, her eyes brimming with emotion, her lips slightly parted-surely she’s about to speak. The question is not what she’ll say but why she so urgently feels the need to communicate. Her poems are flavoured by melancholy, and so is Nadar’s portrait, the sadness thrown into relief by the jaunty finery of her dress, the elaborate white lace sleeves and the fingerless black lace gloves. »

The Great Nadar Adam Begley

Pour en finir avec une pointe de misoginie, Proust a écrit quelque part , je cite de mémoire, que tout se
termine pour la femme,par une question d’éssayage .

Marie Sasseur dit: à

@Etonnant, non ?

Aucunement. C’est la conclusion inevitable à laquelle on peut arriver, avec peu d’effort. Car le produit est  » beau ». Bien emballé.

Et sans salir les yeux sur des posts scatos ou de prostitution.

Ce qui est plus invraisemble c’est l’argument marketing de l’éditeur : sa mémé.

Chaloux dit: à

Merci Vanina.

Qui s’embarrasse aujourd’hui du jugement de Barthes?

Mieux vaut s’en tenir à celui du cruel Baudelaire qui dit tout en quatre mots:

Elle est née poète.

« Le reste est peut-être moins important qu’on ne croit », dirait un troisième écrivain.

Comme tous ils se répondent! C’est extraordinaire.

Chaloux dit: à

Jazzi, j’en ai lu des kilomètres sur Marceline, les deux Descaves, le Zweig, les deux gros volumes d’Ambrière et d’autres choses. Était-il raisonnable de croire que je venais avec une question sur Nadar et Desbordes-Valmore sans connaître les photographies du premier?
Quoiqu’il en soit, Marceline Desbordes-Valmore est une personnalité d’une extrême générosité.

renato dit: à

« Anaëlle Guimbi a été écartée de la compétition à cause de photos d’elle seins nus, prises dans le cadre d’une campagne de sensibilisation d’Octobre Rose. »

Ça revient à quoi, au juste, l’expression « valeurs de Miss France » ?

Chaloux dit: à

@D.

Bergé y fit des messes!

Hurkhurkhurk!

Jazzi dit: à

Tu sembles avoir une prédilection pour les femmes écrivains, Chaloux : Marceline Desbordes-Valmore, Marguerite Yourcenar, Marie Mauron…

D’autres noms ?

Clopine Trouillefou !

Jazzi dit: à

« Ça revient à quoi, au juste, l’expression « valeurs de Miss France » ? »

Un succédané des anciennes rosières, renato ?
Sois belle, douce et vertueuse…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rosière

bouguereau dit: à

Elle est née poète.

comme toi t’es né connard qu’y dirait gayant

bouguereau dit: à

rené pommier en est un autre trés aimé dses semblabe haussi..

bouguereau dit: à

je cite de mémoire

leffort étoye surhumain

bouguereau dit: à

C’est donc positif

au nord gayant et au sud le chtulu dédé..faut rester au mitan

Chaloux dit: à

Jazzi, femmes, hommes, peu importe s’ils font de la bonne littérature. J’aime beaucoup Colette dont j’ai lu tout jeune les livres qui se trouvaient dans la bibliothèque de mes grands-parents tout comme presque tous les russes et Simenon). Même chose pour les grands interprètes musicaux. Le génie de Clara Haskil m’intéresse tout autant que celui d’Horowitz. C’est la même source.

Mais en ce moment, c’est surtout Adam de la Halle qui m’intéresse.

Qui a lu Krleza, dont parle Magris dans Danube?
(Pas de photos ni de jugements de valeur, SVP!)

christiane dit: à

Jibé écrit : « Tout à coup à la verticalité de certaines rues de Naples, la via dei Tribunali par exemple, si étroite et étouffée qu’on ne sait jamais trop quelle heure il est, immeubles élevés et de guingois: voilà la différence avec le bâti de New-York: pas tant la verticalité que la « raideur », comme dit Céline, des immeubles -verticalité qui, à Naples, est aussi en sous-sol avec les strates des bâtis grec et romain; Naples pour moi, verticale (sauf vers le port) est femme et même maternelle, avec grottes et façades mystérieuses qui sur les étages se répondent les unes aux autres. »

Vous en parlez bien de cette ville. Je comprends bien votre comparaison.
https://www.pinterest.co.uk/pin/556124253965175043/

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J’ai commencé à lire ce roman d’Olivier Mak-Bouchard avec plaisir, tranquillement.
J’aime beaucoup le personnage énigmatique du chat « Le Hussard » qui le traverse et ces deux-là creusant la terre et découvrant cette sculpture de pierre d’où surgit la source perdue des légendes du Luberon , ou partageant des plats rustiques et savoureux à la fortune du pot.
C’est un récit qui tient en haleine, bien mené, bien écrit, surprenant.
Déjà la page 154. Je ne me hâte pas.

C’est rare qu’un éditeur, Frédéric Martin, (qui a fondé « Le Tripode » en 2013) nous renseigne (et il le fait à la fin du livre) sur ce qui donne une telle beauté graphique au livre : les caractères typographiques choisis, les papiers utilisés (pages intérieures et couverture), les couleurs des propositions de l’artiste Phileas Dog et le travail de l’imprimeur dans le choix inhabituel des encres, et la mise en place de son projet. Des remerciements adressés à un certain Sholby pour avoir dessiné le plan croqué par l’auteur ainsi que des vignettes de ses lieux fétiches, à sa co-lectrice qui partage avec lui ses coups de cœur en découvrant les tapuscrits et qui a assuré de nombreux échanges avec l’auteur.
Un hommage rare aussi à l’éditeur J-J. Pauvert qui lui a donné l’amour des imaginaires dissidents : « Ouvrir un lieu d’asile aux esprits singuliers. » (Goliarda Sapienza, Charlotte Salomon, Marie Redonnet, Jacques Abeille, Jacques Roubaud, Alexandra David-Néel, Valérie Manteau, Ali Zamir…).
Un livre c’est un chemin parcouru en équipe de l’auteur à l’éditeur, de l’éditeur à l’imprimeur, des libraires qui l’ayant reçu et lu le mettent en valeur par des avis motivés, des libraires aux lecteurs.
Un livre, c’est fragile aussi. Sans lecteurs, il meurt et, lisant ce fil de commentaires, je suis attristée de lire certains commentaires négatifs de ceux qui ne l’ont ni ouvert, ni feuilleté, ni lu.
Merci Passou pour cette belle découverte. Merci aux libraires qui m’ont conseillée.

renato dit: à

De Miroslav Krleza lu Le ballate di Petrica Kerempuh.

Marie Sasseur dit: à

Le Luberon vu de Frisco, on a beau dire, mais les ricains raffolent du Luberon.

Alors si ce premier roman est d’ vieux routard de l’édition , si on lit bien, il a trouvé sa chèvre d’or.

« Le jeune écrivain new-yorkais Shalom Auslander a été estomaqué par la façon dont ses compatriotes, croisés lors de vacances dans le Luberon, dénigrent systématiquement tout ce qui est américain. »

https://www.courrierinternational.com/article/2008/10/09/comment-la-france-m-a-presque-rendu-patriote

Janssen J-J dit: à

Voici quelques notes récentes prises au fil de l’essai d’Yves COCHET, « Devant l’effondrement ; essai de collapsologie », Paris, Les liens qui libèrent, 2019.

CONSTAT – Nous sommes à la veille d’un effondrement systémique mondial dont les principaux traits structurants sont à la déstratification et à la segmentation des sociétés, à la démobilité de leurs populations, à la déspécialisation et à la décomplexification des sociétés, ainsi qu’à leur dépeuplement. Cet effondrement mondialisé n’est pas catabolique (lent), mais catastrophique (rapide). Sa vitesse se déduit de la mesure de l’état de l’intégration, du couplage de la connectivité, et de l’interdépendance des grandes infrastructures du système mondial. Il avait reposé sur des modèles de croissance (productivistes et/ou augustiniens) désormais à bout de souffle. Selon la théorie thomienne du modèle du chaos, il convient de raisonner désormais dans le paradigme d’une évolution discontinuiste, couplée à un modèle décroissant. Et de le faire à partir d’une « économie biophysique » (bien plutôt que celui d’une ‘économie écologiste’). Cette économie propre à l’ère de la décroissance doit se donner pour objectif de « contracter » pour revenir avant le niveau de dépassement de la biocapacité de la planète. Ce qui passe par la réduction drastique de la consommation de combustibles fossiles, par un calcul permanent de la soutenabilité du rapport énergie utilisable et coût de sa mise en œuvre (par le biais de l’EROI), et par la nécessité de se concentrer sur le surplus économique d’énergie dégagé par rapport à la pénurie, les deux étant analytiquement découplés.

SCENARIO CENTRAL – (hypothèses les plus plausibles) :
2020, déjà commencé, 2030, irréversible, 2050, consommé : la moitié des populations survivra (avec 3 milliards d’êtres humains sur la terre, dont 30 millions en France). Chaque bio-région sera munie d’un État redevenu simple, politiquement autonome. Les énergies seront à 100% renouvelables (elles ne reposeront plus sur des fossiles, du nucléaire ou de l’électricité, mais sur unusage raisonné du bois de chauffage, de charbon de bois, et de biogaz). Les survivants résilients auront réappris à s’abriter du froid et de la faim, en bêchant le plus de plantes cultivables possible (permaculture urbaine), avec des régimes alimentaires très modifiés. Marche à pied, à bicyclette, traction animale (chevaux et ânes), voiles et embarcations à rames seront les mobilités du futur. Les activités culturelles et artistiques satisferont les besoins en plaisirs collectifs.

APRES L’EFFONDREMENT –
Les medias électroniques étant devenus muets, les perceptions de la « prégnance » de la décroissance qui se répandront après les « saillances » (des formes erratiques apparues comme séparées de leur fond – ex : thématique de l’identité…), engageront les communautés humaines résilientes vers une paix sociale pérenne par effet de convergence de plusieurs traits dominants : pratique généralisée d’une politique du care, càd de la sollicitude entre les êtres ; la mise au point de quotas individuels des ressources de base énergétiques et alimentaires (rationnement équitable via une ‘carte carbone’) ; une pratique du festoiement commun. Et surtout, de nouvelles modalités d’exercice de la sécurité « intérieure », étant entendu qu’on devra raisonner sur des États moins différenciés, pour contrer les résidus d’une violence analysée sous l’angle de « l’interaction spéculaire », et non plus sous celui de la « violence mimétique » (de R. Girard). Autrement dit, une violence s’originant bien plutôt dans une erreur de l’interaction spéculaire sur les interactions des sociétaires pas forcément rivaux. Dans cette perspective, les individus seront devenus policiers désignés à tour de rôle. Cette universalité relationnelle sera le levier décisif pour recréer une unanimité autour d’un monopole de la violence légitime non dévolue à une institution spécifique. De même, la défense d’une bio-région sera assurée par des citoyens militaires à tour de rôle pour préserver une « paix jalouse » entre bio régions devenues temporairement « ennemies »… La pratique de la solidarité et des échanges de proximité devrait engendrer à terme des effets plus positifs que ceux de la guerre de domination des bio-régions entre elles.

LE DENI DE L’EFFONDREMENT –
A tous les contempteurs du catastrophisme et de la collapsologie, il n’y aurait pas d’utopie d’un rêveur, avertit Cochet, mais une réalité à regarder en face. La catastrophisme est politiquement plus responsable que le simple alarmisme. Les conséquences du déni psychologique des « élites », toujours attirées par le productivisme et l’augustinisme, sont intrinsèquement irresponsables, alors que la préoccupation apeurée serait politiquement plus salutaire que le déni rassurant et lénifiant. – Les SHS attachées aux lectures « mainstream » du passé feraient fausse route. Quelques lanceurs d’alerte sur le « développement durable » (désormais « transition écologique ») devraient être mieux entendus (Gorz, Morin, Stengers-Prigogine, Georgescu-Roegen, Jonas, Descola, Flahault), quoique promoteurs d’une pensée encore insuffisants, ou du moins très en retrait face aux analystes de la mouvance « catastrophiste » (Sinaï, Conway et Oreskes, Servigne et Stevens, Baker, Jorion, & … F. Vargas). Ces derniers, Y. Cochet en tête, nous annoncent un horizon de félicité autour d’une « vraie sophrologie politique, un care collectif, une gentillesse d’Etat, une eschatologie bienveillante »…
____

Soit… Sans doute y-a-t-il dans cet essai très profond, évidemment discutable, et écrit assez clairement (en dehors d’une ou deux jargonneries), une manière utile et saine de se déprendre de soi-même et de réentrer à la RDL, toute honte bue d’une retraite bien méritée. Sommes-nous prêts à réfléchir et à débattre de cette affaire sur cette chaîne littéraire, parfois dédiée aux SHS, et cela, au mépris des sarcasmes coutumiers qui y sévissent ?
___
NB / Il s’agissait juste d’une ébauche de recension sur les enjeux des pensées collapsologiques pour une revue spécialisée. Ces notes constituent l’arrière-fond d’une réflexion plus élaborée à venir sur les arts de la mise en œuvre de la sécurité/sûreté à l’ère anthropocène de la décroissance heureuse (à paraître en 2021 ou 2022). J’ai pensé que l’Herdélie pouvait profiter de ces quelques notes en avant-première. Ou de passer tout de suite son chemin à la vue du pseudo de l’internaute…

et alii dit: à

ET LE MONDE/
Shalom Auslander : Dieu finit toujours par trop en faire
Les divagations théologiques et paranoïaques de l’écrivain.

Chantal dit: à

c’est un cadrage sur la couverture qui illustre le billet,

la vidéo de présentation du tripode ici

chttps://www.babelio.com/livres/Mak-Bouchard-Le-Dit-du-Mistral/1229724

Chaloux dit: à

Merci Renato, je vais commencer par Banquet en Blithuanie et Enterrement à Theresienbourg qui sont disponibles.

christiane dit: à

Merci Chantal.
Ne pouvant ouvrir votre lien, je remets la vidéo de présentation du roman « Le Dit du Mistral » et de son auteur Olivier Mak-Bouchard.(5mn58) par l’équipe du Tripode :
https://www.youtube.com/watch?v=W7drYl3RR8c

christiane dit: à

Chantal dit: « c’est un cadrage sur la couverture qui illustre le billet »

Pas tout à fait. La couverture, dos et face, agit comme un zoom sur le chat et Passou en ajoute un autre !
Toutes leurs couvertures sont intéressantes :
https://le-tripode.net/

christiane dit: à

Un beau regard sur cette maison d’édition (« Une fois par mois, la rubrique littérature de Maze vous présente une maison d’édition peu connue mais dont les richesses méritent le détour. Ce mois-ci, nous avons interrogé Frédéric Martin, fondateur de la maison d’édition Le Tripode.) :
https://maze.fr/2020/03/petite-maison-grandes-idees-3-editions-le-tripode/

Chaloux dit: à

Plus j’en entends parler, moins j’ai envie de lire ce livre.

L’auteur est si humble qu’il ne voulait pas de son nom sur la couverture, il décrit un plat on a envie de le manger, un paysage, on s’y croirait etc…

Pour couronner le tout, Cricri-gobe-tout l’achève avec son talent habituel. Un abattoir littéraire à elle toute seule :

C’est un récit qui tient en haleine, bien mené, bien écrit, surprenant.

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

S’il décrit une note de restaurant, a-t-on envie de la payer?

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: à

…Ou une feuille d’impôts….

Brinqueballe dit: à

Que dieu me Tripode!

( bon je sors comme dirait Clopine.)

hot pepper dit: à

 » C’est rare qu’un éditeur, Frédéric Martin, (qui a fondé « Le Tripode » en 2013) nous renseigne (et il le fait à la fin du livre) sur ce qui donne une telle beauté graphique au livre : les caractères typographiques choisis, les papiers utilisés (pages intérieures et couverture), les couleurs des propositions de l’artiste Phileas Dog et le travail de l’imprimeur dans le choix inhabituel des encres, et la mise en place de son projet. Des remerciements adressés à un certain Sholby pour avoir dessiné le plan croqué par l’auteur ainsi que des vignettes de ses lieux fétiches, à sa co-lectrice qui partage avec lui ses coups de cœur en découvrant les tapuscrits et qui a assuré de nombreux échanges avec l’auteur. »

Justement, lorsque l’on est collectionneur de livres d’artistes on sait que cela se nomme un justificatif du tirage. Et pour les plus grands éditeurs cela s’écrit dans la sobriété et pas dans une auto-glorification de ses propres choix.
Il s’agit quand même d’un livre à grand tirage qui veut se faire la preuve d’un élitisme à l’usage des peuples.

christiane dit: à

J’ajoute que l’auteur, Olivier Mak-Bouchard, de ce premier roman « Le Dit du Mistral » est français,. Il est né et a grandi dans le Luberon où sa famille est implantée depuis des années. Il vit désormais à San Francisco. Il sait parler de sa région natale qu’il connaît bien, de sa mémoire historique, de ses légendes. Aucun cliché sur la Provence…
Le site premier chapitre propose en lecture un extrait du « Dit de Mistral » :
http://premierchapitre.fr/fiche_livre.php?ide=8450

Chaloux dit: à

Style d’amateur. Vraiment pas envie de le lire.

christiane dit: à

@machin
« Justement, lorsque l’on est collectionneur de livres d’artistes on sait que cela se nomme un justificatif du tirage. »
Ce n’est pas un livre d’artiste mais un roman.
Tous les romans édités par cet éditeur sont réalisés avec le même soin, la même élégance.

« Et pour les plus grands éditeurs cela s’écrit dans la sobriété »
ce qui est le cas (une page ! à la fin du livre)

« et pas dans une auto-glorification de ses propres choix. »
juste une mise en valeur du travail d’une équipe.

« Il s’agit quand même d’un livre à grand tirage qui veut se faire la preuve d’un élitisme à l’usage des peuples. »
Vous vous relisez, parfois, sans vous trouver ridicule ?

hot pepper dit: à

Là, notre éditeur devient plutôt sympathique!

 » Après, par rapport à ma manière de faire de l’édition, ma rencontre avec Francis Ponge a été importante, sur le rapport à la langue, la nécessité de trouver le mot juste.
Et Hugo Pratt m’a aussi énormément marqué, car il a été ma première expérience de lecture d’un artiste qui était fou de littérature. C’est quelque chose qu’on retrouve dans la maison d’édition, comme j’essaie de faire le pont entre littérature et art, entre le texte et l’image. On travaille avec des artistes qui sont aussi écrivains et vice versa. »

http://blog.exploratology.com/un-petit-portrait-de-frederic-martin-fondateur-des-editions-le-tripode/

hot pepper dit: à

christiane dit: à

@machin
« Justement, lorsque l’on est collectionneur de livres d’artistes on sait que cela se nomme un justificatif du tirage. »
Ce n’est pas un livre d’artiste mais un roman.

Justement ( grosse machine que je nommerai pas )pourquoi justifier pompeusement un tirage sinon pour faire au-dessus du panier de la ménagère lectrice de roman?

hot pepper dit: à

« Et pour les plus grands éditeurs cela s’écrit dans la sobriété »
ce qui est le cas (une page ! à la fin du livre)

La cricri n’a pas beaucoup lu les justificatifs des tirages de tête,( donc des romans) trois ou quatre lignes tout au plus.

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