Une amitié du roman-culte au film-cuite
On écoute les dialogues de l’un, on lit les livres de l’autre et on se dit que la vie aurait été vraiment injuste si ces deux-là s’étaient ratés. À ne pas croire qu’ils n’aient fait équipe qu’une seule fois. Au-delà d’un air de famille, une évidente fraternité devait lier Michel Audiard et Antoine Blondin. En théorie plus qu’en pratique car l’écrivain passait son temps dans les stades, les bars et les étapes du Tour quand le dialoguiste fréquentait plutôt les hauts plateaux. Ensemble ils n’auront fait qu’un bébé mais quel ! Un singe en hiver (1962), film-culte adapté d’un roman-cuite (prix Interallié 1959) (1) à moins que ce ne soit l’inverse. Il est vrai qu’il y en eut même pour juger que le livre avait trahi le film, c’est dire.
Sous la plume si pure et si légère de Blondin, l’intrigue importe peu par rapport au charme qui s’en dégage. Tout de même, l’histoire ? Un face-à-face qui se terminera par un côte à côte dans un bar du littoral normand entre deux leveurs de coude bien bourrés : Gabriel Fouquet, jeune publicitaire qui noie dans la boisson l’échec de sa vie sentimentale et Albert Quentin, un ancien fusilier marin qui a juré de rester sobre après avoir sérieusement taquiné le goulot autrefois. L’un rêve d’Espagne quand l’autre n’en a que pour sa Chine. Dès les premiers verres de contact, ils ne font qu’un mais lequel ? Soit, mais qu’est-ce que cela dit d’autre que ce que ça raconte ? Là, c’est du grand art, murmuré par le plus élégant et le plus courtois des écrivains et mis en musique par un virtuose de la conversation filmée.
Michel Audiard est à l’origine du projet. Nous sommes en 1961. Le temps presse car Jean Gabin doit tourner, étant sous contrat avec la Metro Goldwin Mayer. La maison de production a déjà refusé Un singe en hiver car elle n’y voit qu’une histoire de poivrots ; et après repérages in situ, l’acteur a finalement retoqué l’adaptation d’Au large de l’Eden de Roger Vercel par Albert Simonin au motif que ça pue trop la morue (le poisson, pas…). Retour à la case départ et donc au Singe, imposé avec le prometteur Belmondo d’À bout de souffle dans la corbeille. Henri Verneuil est engagé pour la réalisation, Claude Pinoteau et Costa-Gavras comme assistants, Michel Magne pour la musique, Louis Page pour la photo, Paul Frankeur, Suzanne Flon, Gabrielle Dorziat et Noël Roquevert dans la joyeuse troupe des seconds rôles, François Boyer pour l’adaptation et bien sûr Michel Audiard pour mettre des mots dans leurs bouches avec le brio qu’on lui connaît.
Le tournage se déroule sur la côte normande autour de Villerville, Trouville et Deauville. Il ne va pas de soi. Pas commode, Gabin. Du genre muet, du moins pendant la première semaine. Les deux acteurs principaux enfoncés dans un fauteuil pliant à leur nom et n’échangeant pas un regard, le vieux, 57 ans, lit Paris-Turf et le môme, 28 ans, L’Équipe. On voit par là qu’un abîme ontologique les sépare. Jusqu’à ce que leurs scènes communes les rapprochent et les lient une fois éteints les projecteurs avant de s’adopter pour la vie et se décréter meilleurs amis d’enfance malgré la différence d’âge.
Le film suit pas à pas la chronologie du roman en éliminant les retours en arrière. Nombre de répliques sont tirées ou adaptées du roman mais il y a aussi des bouts d’Apollinaire, celui d’Alcools évidemment. Michel Audiard et Henri Verneuil se veulent fidèles dans l’adaptation non du roman à la lettre, mais dans celle de son atmosphère empreinte de rêves, de nostalgies, de souvenirs. Une musique en émane qui a quelque chose de désemparé, de désenchanté. Parfois, on se gratte le cuir chevelu, on hésite : lequel des deux a trouvé ça ?
« Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! »
À la réflexion, ça ne peut être qu’Audiard puisque dans le roman, il s’agit de paupiettes. Il serait vain d’aller vérifier et comparer, pour ce passage ou pour tout autre :
« Je suis le plus grand matador français, yo soy unico…– Vous avez déjà entendu parler du Yang-Tsé-Kiang ? »
Antoine Blondin se plaint d’autant moins qu’il n’a pas souhaité être de l’aventure. Ce n’est pas qu’il n’ait jamais tâté de la pellicule. À plusieurs reprises, il s’est laissé embarquer dans des projets. Il a prêté la plume à des scripts pour Jean Delannoy. Plus tard, il y aura Le Dernier saut (1970) d’Édouard Luntz dont il fut le coscénariste et Cran d’arrêt (1970) d’Yves Boisset où on le retrouve comme coscénariste et dialoguiste, pour ne parler que de ceux qui ne sont pas restés dans les tiroirs des producteurs. Mais rares sont les cinéastes qui osent s’emparer de ses livres ; l’adaptation de son chef-d’oeuvre Monsieur Jadis, que Michel Polac (oui, « le » Michel Polac) réalise pour la télévision en 1975 avec Claude Rich dans le rôle-titre aurait pu les encourager tant elle est réussie.
Le problème est ailleurs avec Un singe en hiver. Malgré tout demeure une vraie querelle d’interprétation de la philosophie du roman. Le fait est que le style de l’écrivain tient une note poétique de bout en bout quand le travail du trio d’adaptateurs Boyer-Verneuil-Audiard se veut plus réaliste, par exemple dans les noms des rues de Tigreville (2). En fait, en émondant le roman pour des raisons dramaturgiques, ils aboutissent à concentrer l’attention du spectateur non sur l’alcoolisme mais sur l’ivresse. Ce qui est regrettable. Son biographe Alain Cresciucci est d’avis que le film ne rend absolument pas justice au livre, tout en reconnaissant qu’il a eu la vertu de permettre au grand public de découvrir l’oeuvre de Blondin (3). Mais selon lui, tout en restant à la surface des choses, les coscénaristes sont passés à côté de l’essentiel : non la complicité de deux imbibés mais une déchirante histoire de paternité :
« L’histoire d’un jeune père qui ne voit jamais sa fille pensionnaire et qui va essayer de la retrouver et l’histoire de ce couple d’hôteliers sans enfant qui trouve dans le personnage de Fouquet un fils adoptif. Quant à la fin, le film commet un contresens en attribuant la phrase “Et maintenant, voici venir un long hiver” au personnage du vieil homme alors que dans le roman elle concerne Fouquet, ce qui est une façon de dire la solitude définitive du héros. (4) ».
Quand on quitte une oeuvre, c’est d’abord sa fin qu’on emmène avec soi. Fouquet est le héros des dernières pages du roman, Quentin celui des dernières images du film. Deux partis pris également attachants mais qui ne disent pas la même chose en éclairant rétroactivement tout ce qui a précédé. Deux Singe en hiver : l’un est d’un romancier, l’autre d’un cinéaste et il serait vain de vouloir à tout prix les faire coïncider puisqu’ils forment un palimpseste. Blondin ne pouvait considérer la littérature que dans une perspective amicale. Mais si un livre est parfois conçu comme une lettre à un proche, c’est plus difficile avec un film, d’autant qu’il est une oeuvre collective.
La fidélité exige une certaine dose de trahison car on ne peut respecter l’esprit si on suit un texte à la lettre. Audiard l’a bien compris qui s’est parfaitement imprégné du roman afin d’en rendre au mieux le climat, ce qui lui importait par-dessus tout ainsi qu’à Henri Verneuil. L’ampleur de la trahison inquiétait fortement Blondin jusqu’à ce qu’il voie le film et rende des hommages appuyés au talent d’Audiard, son nouvel ami pour la vie. On ne peut pas dire qu’il ait harcelé le réalisateur pour intervenir dans le tournage : il refusait même ses invitations à s’y rendre. Belmondo se souvint de sa présence une ou deux fois sur les plateaux à Deauville « mais en ami bien plus qu’en auteur » (5). Sur plainte du ministère de la santé publique, la commission de censure fait des mauvaises manières au film, soupçonné d’apologie de l’alcool (quelle idée !) alors que c’est un si poétique éloge de l’ivresse sensuelle et généreuse, de l’inattendu de la vie, de l’imprévu souriant. Il est question de coupes sombres et même d’interdiction alors que franchement, il suffit d’écouter parler Albert Quentin/Gabin :
« L’alcool, c’est le salut dans la fuite, la liberté, l’état de grâce… et pour finir une belle saloperie. »
Finalement, seuls les moins de 18 ans en sont privés. Le critique de La Croix fut celui qui lui réserva le meilleur accueil avec ceux de France-Soiret du Figaro littéraire. Les autres grimacèrent ou pire encore. Le Monde regretta cette « vulgaire simplification » d’un roman sensible et harmonieux. Dans la bibliothèque de Michel Audiard, les livres de Blondin côtoyaient la collection complète de la Série noire. Fou de littérature, il l’aime couchée sur de beaux papiers en tirage limité. Les libraires connaissent bien ce bibliophile averti. Les piliers Ronsard, Verlaine, Rimbaud, Balzac, Dumas père, Stendhal, Proust sans oublier le patron, Louis-Ferdinand Céline… Audiard aurait pu être recruté par les hussards si Jacques Laurent, Roger Nimier, Michel Déon et Antoine Blondin s’étaient réunis une fois au moins mais ce ne fut jamais le cas.
Impossible d’asseoir des irréguliers à la même table. Les voyages de l’un, la mort de l’autre, les disparitions d’icelui… Pas pratique pour la photo de groupe rue du Bac devant la façade des Éditions de la Table ronde avec Roland Laudenbach pour surveiller la bande – façon nouveau-Nouveau Roman/Minuit et demi. Audiard n’aurait pas figuré parmi eux car il aurait tenu l’appareil. On peut rêver… L’amitié entre Michel Audiard et Antoine Blondin est née avec le désir de l’un de porter le livre de l’autre à l’écran. Jean-Paul Belmondo estima à l’époque que leur rencontre « ne paraissait pas tellement évidente au départ » (6). Pourtant, à la fois très français et si parisiens, ils ont en partage une certaine désinvolture mâtinée de douce mélancolie ; un sens de l’humour sublimé par l’esprit de fantaisie et une profonde frivolité ; et surtout le goût des formules joyeusement assassines souvent truffées de calembours.
Mais si elles fusent dans les dialogues d’Audiard, elles se font discrètes dans les romans, nouvelles et récits de Blondin, qui les réservait plutôt à ses articles. Car, on l’oublie tant sa réputation de leveur de coude a obscurci sa vraie nature (et le film a renforcé cette image imbibée), ce perfectionniste était un classique pétri d’humanités et un moraliste d’une pudeur qu’il ne fallait pas offusquer. Peu après la mort de son fils François dans un accident de voiture, perte qui avait anéanti le dialoguiste, Blondin avait dédié Certificats d’études (1977) « à Marie-Christine et Michel Audiard très affectueusement ». Dédié et pas seulement dédicacé.
(« Jean Gabin, Henri Verneuil, Michel Audiard, Jean-Paul Belmondo pendant le tournage du film Un Singe en hiver, 1962 » )
- Les Éditions de la Table ronde ont publié une édition collector d’Un singe en hiver enrichie d’images du film d’Henri Verneuil pour le centenaire de la naissance de Blondin.
- Paul Renard, « “Salut, papa !” : Un singe en hiver, Antoine Blondin et Henri Verneuil », in Roman 20-50, n° 58, décembre 2014, p. 41-48.
- Alain Cresciucci, Le Monde (imaginaire) d’Antoine Blondin, Pierre-Guillaume de Roux, 2016 ; Antoine Blondin, Gallimard, 2004.
- Interview d’Alain Cresciucci, in L’Opinion indépendante, 31 mai 2011.
- Témoignage de Jean-Paul Belmondo, « un fidèle parmi les fidèles » in Jean Cormier et Symbad de Lassus, Blondin, éditions du Rocher, 2016.
- Idem.
1 818 Réponses pour Une amitié du roman-culte au film-cuite
Au vieux film du père avec un Gabin et un Belmondo livrés au pire cabotinage, on préfèrera attendre la sortie prochaine du film du fils.
« Emilia Perez » de Jacques Audiard, présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2024, où il a remporté le Prix du jury et le Prix d’interprétation féminine pour l’ensemble des actrices.
Une histoire de scènes transsexuelles…
!…
Pourquoi ce titre de « Un singe en hiver » ? Pourquoi un singe ?
Les singes vivent-ils dans le froid en Chine ?
Selon le roman de Blondin « « Ainsi, en Chine, l’hiver, des singes égarés se réfugient dans les villes. Quand ils sont assez nombreux, on chauffe un train pour eux et on les renvoie vers leurs forêts natales. »
Merci Paul Edel.
« Quand ils sont assez nombreux, on chauffe un train pour eux et on les renvoie vers leurs forêts natales. »
Ainsi les SDF en été durant les JO à Paris !
Mais où sont leurs forêts natales ?
Jazzi dit: à
MARGUERITE YOURCENAR
Impériale beauté
Une question à vous: avez-vous transcrit tout ce texte ? ou est-ce un copier-coller?
Si c’est un copier-coller, je suis étonné de trouver cette erreur : « Je voilais que les villes fussent splendides, aérées,… »
et cela même dans cette prestigieuse collection.
Cela dit ce livre de M. Yourcenar est aussi superbe que L’Oeuvre au noir.
Comme vous pouvez le constater, vous êtes l’un des rares que je lis
CB, c’est un extrait de mon manuscrit (avant corrections) d’un de mes 24 Goût de… parus au Mercure de France et pour lesquels Bloom, du haut de sa suffisance, me taxe ici de Grand Compilateur.
Il y a une seconde grossière erreur orthographique. De frappe. Pas chez Marguerite.
A propos, quelle superbe et lumineuse réalisation des Jeux Olympiques !!
C’est tout simplement unique. Voir des compétitions sportives au pied de la Tour Eiffel, à l’intérieur du Grand Palais, au chateau de Versaille, la course cycliste passant devant une série de chateaux prestigieux ouis à travers les rues de Montmartre. On n’a jamais rien vu de comparable auparavant, et je ne vois pas comment on pourrait faire égal dans le futur. Bon, depuis le Brésil, on ne peut pas tout voir, à cause du décalage horaire, mais j’ai des amis acrochés à la TV qui me disent leur enthousiasme; ils avaient entendu beaucoup de mal de Paris, mais pourtant ils n’en croient pas ce qu’ils voient. Ils me téléphonent pour le dire, ils savent que j’ai visité plusieurs fois Paris, (mais c’était il y a longtemps)
Bon, pour ce qui est de la cérémonie d’ouverture, nous sommes un bilião à avoir déjà tiré la chasse d’eau; c’est oublié (à part quelques uns qui doivent encore alimenter les polémiques et justifications, car il y a encore un peu d’argent à se faire)
Bravo la France
accrochés
Jazzi dit: à
CB, c’est un extrait de mon manuscrit
alors là, je suis admiratif pour le travail et le temps consacré; vraiment bravo. Je devrai aller chercher pour savoir mieux ce que sont ces Gout de..au Mercure de France.
Bon, assez parlé pour cette semaine
Oui, CB, la France a inventé, non sans quelques désagréments pour les Parisiens, l’équivalent de la Nouvelle Vague en matière de sport : la sortie des stades (studios au cinéma) pour mettre en scène les épreuves de compétition et les filmer en décors naturels.
La Nouvelle Vague.
Cela me semble quelque peu dithyrambique.
De même que, ne tenir aucun compte du suicide d’Antinéous dans la relation amoureuse qui s’est nouée avec Hadrien, il me semble qu’il manque quelque chose.
D’ailleurs, dans le texte soumis par Marguerite Yourcenar, les regrets d’Hadrien semblent éternels, concernant Antinéous.
La cérémonie d’ouverture est peut-être oubliée, Claudio, mais qui nous dit que la cérémonie de fermeture ne sera pas pire?
On pourrait voir Barozzi déguisé en meneuse de jeu du Carnaval de Rio, par exemple…
Antinous?
Il ne faut pas sous-estimer les compilateurs. On sait maintenant que leur rôle n’a pas été négligeable, par exemple dans le cas de l’élaboration du mythe de Néron.
magnifique article… !
un truc qu’il signaler aux visiteurs du blogapassou c’est que, comme ces visiteurs sont surtout des vioques, passou travaille en collaboration avec l’association « vieillesse et canicule » dont les membres bénévoles visites les personnes âgées pour vérifier si elles ne sont pas mortes de chaleur…
d’où les titres rafraichissants des articlapassou :
– Baudelaire le grand ventilateur
– le grand plongeon à Léon
– le singe en hiver
à quoi suivront :
– Tintin au Tibet
– mémoires du goulag de Solgénitecyne
– il est encore loin l’Antarctique de Solterberg
– comment soigner son angine du dr ragoult.
« les membres bénévoles visites »
sorry c’est la chaleur…
beautiful cet amour maudit de passou pour tous ces auteurs d’extrême droite.
en fait c’est plus facile d’être critique littéraire quand on a, comme Paul Edel, aucune conscience politique…
esthétique, éthique et politique sont les 3 mamelles de la souffrance morale du critique littéraire.
alors que d’autres pourraient écrire sans problème des essais du genre « Antoine Blondin, ou l’avant garde du wokisme de droite »
trop belle la dernière photo ! quand ils jouent au toréador.
on pense que le tragique c’est un truc où les gens tirent la tronche et ils sont hyper tristes.
tous les lecteurs de Dostoïevski savent qu’il y a un tragique de la gaité.
d’où le truc de l’alcool : qu’il rende triste ou gai on y trouve toujours le tragique de l’existence.
dans les frères K. c’est Dimitri qui incarne ce tragique de la gaité, d’ailleurs je suis certain que ça n’a pas échappé à closer.
c’est le truc qui a échappé à Nietzsche avec son rire de Dyonisos dans la naissance du tragique, un rire pour guérir (conjurer) de la tristesse.
Norvège, Islande, Japon, ouh les cornes 🤘
https://reporterre.net/Un-navire-japonais-tue-un-rorqual-commun-une-premiere-depuis-2011
Forever Louise — 8 août 1985
https://pbs.twimg.com/media/GUeZGDzWEAA6mu6?format=jpg&name=small
Antinoüs.
@ On pourrait voir Barozzi déguisé en meneuse de jeu du Carnaval de Rio, par exemple…
alors en pom-pom girl des Lakers, puisque c’est là-bas que cela se passera…
Et le dessin alors?
Antonin de toujours!
@rose dit: à
Norvège, Islande, Japon, ouh les cornes 🤘
https://reporterre.net/Un-navire-japonais-tue-un-rorqual-commun-une-premiere-depuis-2011
Salut salut les rorquals au sec ; comme on s’en accommode facilement par ailleurs de la saloperie, pas vrai ?
L’État hébreu a décidé ce jeudi de révoquer le statut diplomatique de huit représentants norvégiens auprès de l’Autorité palestinienne.
À Oslo, Le ministre norvégien des affaires étrangères Espen Barth Eide, a immédiatement réagi et qualifié cette décision « d’action extrême qui aura des conséquences dans les relations entre les deux pays « .
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu reproche aux norvégiens la reconnaissance de l’État de Palestine, mais aussi sa participation à une action en justice contre des dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale.
Un rapport accablant pour des soldats israéliens
Cette décision intervient alors qu’un rapport de Human Rights Watch a révèlé que des soldats israéliens ont tué au moins sept Palestiniens d’une même famille et en ont grièvement blessé deux autres, lorsqu’ils ont attaqué une maison à Gaza City au mois de décembre.
Les membres de la famille encore vivants ont déclaré qu’il n’y avait pas de militants ou d’armes à l’intérieur de leur maison et que cette famille n’avait aucun lien avec un quelconque groupe terroriste. (…) la suite sur Euronews
comme on s’en accommode facilement par ailleurs de la saloperie, pas vrai ?
Absolument pas.
« qui nous dit que la cérémonie de fermeture ne sera pas pire?
On pourrait voir Barozzi déguisé en meneuse de jeu du Carnaval de Rio, par exemple… »
Chut !
Stop secret et effet de surprise…
«… comme on s’en accommode facilement par ailleurs de la saloperie… »
Comme le rappelle le conflit du Soudan qui fait des victimes dans l’indifférence générale.
Aucun navire ne tue. Que les journalistes apprennent à écrire en Français.
Cette incursion des Ukrainiens à Koursk va débuter la phase la fin du conflit parce que la riposte russe sera forcément terrible.
Les marchands d’armes occidentaux qui l’ont voulue et soutenue porteront une responsabilité immense
J’en tremble d’avance.
Je n’aimerais pas non plus être à ka place de Zelensky et de ses sbires qui ont choisi de se suicider de cette façon.
Je n’ai rien à craindre avec la variole du singe, qui se transmet par relations sexuelle. Je n’en ai aucune.
Cette fois-ci, renato dort pour de bon. Tant mieux. Qu’il fasse de veaux rêves.
La canicule menace Chaville. Pendant cet épisode, mes poules auront accès à un parcours climatisé qui passera par ma chambre.
Fin août, je pars en voyage d’étude en Antarctique. Mon voisin s’occupera d’elles.
êhït, çfftq, frfii, iftâffif, rrff, rfif, pjffij, irfflf.
C’est le nom des sept sages que je rencontrerai en Antarctique.
Chacun est détenteur d’un secret.
Ne comptez pas sur moi pour vous les révéler.
Il est des choses de ce monde qui laissent sans voix
Par exemple la reconnaissance d’un Etat qui n’existe pas ; par exemple un genre autre que male ou femelle pour les mammifères supérieurs. Pourquoi faire compliqué alors que la simplicité est le mieux ?
Quant à devenir critique littéraire pour un gosse de bobo, soit. Autrement…… !
En outre, louons le Ciel qui nous donne à voir des Jeux où les athlètes, l’espace d’un instant, se respectent et s’estiment aux yeux du monde étroit qui est le notre !
Où va se nicher la fraternité ? Mais dans le Sport, ma bonne dame !
Haydn symphonie 57
Construite sur un motif répété depuis le début tout au long de l’œuvre.
Le Prestissimo final est basé sur une mélodie traditionnelle déjà utilisée par le Alessandro Poglietti *, mais ici adaptée à un rythme de danse tarentelle similaire au Prestissimo de la 56.
https://youtu.be/AwTXi8Oa40c?si=pTAYokEQbV77hQPu
* Compositeur (… — Vienne, juillet 1683), fait la transition entre Frescobaldi et le baroque tardif. J’ai cherché Canzona et Capriccio sur le chant de la poule et du coq, l’œuvre en question, sans la trouver… naturellement, lorsqu’on cherche quelque chose !
Le Soudan Haïti le Liban Beyrouth l’alcool.
Nous imaginez nous dans une indifférence terrible alors que nous tremblons devant les martyres impuissants à leur douleur ?
Rêvé inouï.
J’ai que la dernière image en mouvement.
Salle comble que des femmes en burkas noire.
Je vais m’asseoir sur la seule chaise libre au bord au milieu de la salle. Une devant dit a voix haute « on va l’intégrer » (ita est) l’aimer en faire notre sœur (c moi ki que je développe). Mais, enchaine-t’elle « armttendons d’abord d’en savoir qui elle est ».
Et moi que je leur réponds, tranquille Shéhérazade.
Voilà le point où j’en suis.
Méditez mes bébés à ce que combien la vie est un miracle.
@ »passou travaille en collaboration avec l’association « vieillesse et canicule » »
Passou expérimente le déshydratation par la bibine pour le quatrième âge.
Erreur funeste, lol.
Connaissez-vous » l’hypothèse des singes ivres »?
Moi non plus.
Une recherche récente a remis le projecteur sur l’hypothèse du primate bourré.
En outre, louons le Ciel qui nous donne à voir…
Des étoiles, aussi , c’est le moment.
D, la Mpox atteint des enfants et tue les plus dénutris. L’épidémie gagne du terrain et passe les frontières du foyer initial.
Pour les étoiles que je suis allée contempler hier soir le ciel et par ici c’est un peu brumeux, beaucoup mieux il y a une dizaine de jours, les constellations versaient jusqu’au trait d’horizon dans la mer, l’air était sec . Je me réjouis d’avance de pouvoir m’éloigner pour un coin de cambrousse perdu sans bruit et sans éclairage avec en plus une petite terrasse qui permettra d’observer ce merveilleux ciel étoilé d’août .
Le Soudan Haïti le Liban Beyrouth
Cette incursion des Ukrainiens à Koursk va débuter la phase la fin du conflit parce que la riposte russe sera forcément terrible.
parce que les russes pourraient, eux, canarder, détruire, incendier, tuer sans qu’aucune riposte leur soit tolérable, c’est le discours de Poutine qui soit dit en passant ne manque pas d’air. ( tout ceci est à moi par décret et j’en ferai ce que bon me semble même s’il faut réduire en cendres, anéantir ces territoires et ses habitants).
Jer suis toujours un peu mal à l’aise avec les coupes sombres dans les textes de Pierre Assouline, j’en crains toujours les contresens, ainsi que l’explique cette fiche de Patrice :
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Certaines expressions sont utilisées à contresens. C’est le cas d’une coupe sombre. Victime du terme sombre, l’expression a perdu sa signification première pour désigner actuellement une suppression drastique. Empruntée à l’univers forestier, une coupe sombre est une méthode de gestion des arbres, et d’ensemencement. Au sein d’un massif ou d’une forêt, il s’agit de retirer ici et là quelques arbres pour que ceux qui restent puissent ensemencer la terre avec leurs graines. Le sous-bois est ainsi préservé. La coupe sombre permet également de maintenir suffisamment d’ombrage, tout en aérant légèrement la forêt. A contrario, la coupe claire consiste à abattre l’intégralité des arbres d’une zone afin de permettre aux jeunes pousses de s’épanouir avec la lumière du soleil, sans subir l’ombre des arbres. Cette partie devient alors tout simplement une clairière.
Ainsi, lorsque l’on parle par exemple de la suppression d’un grand nombre d’emplois au sein d’une entreprise, il faudrait parler de coupe claire, c’est-à-dire d’une coupe sévère, draconienne. Or, les connotations de l’adjectif sombre sont si négatives dans le langage courant que l’expression coupe claire n’est pas employée spontanément. Synonyme de quelque chose de terrible, de menaçant, d’inquiétant et d’une certaine fatalité, le terme sombre a contribué à modifier le sens de cette expression arboricole jusqu’à en perdre l’idée initiale.
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Merci Patrice, notre singe de l’été…
@ RM, magnifique nuit des étoiles en perspectives avec la 57e dans les ouï’js. Bàv et à B.
(9.8.24_8.21)
Aij lu néanmoins ce nouveau billet jusqu’au bout, avec « grand intérêt. ON sent que l’auteur l’a relu avec beaucoup de soin, il restera comme un modèle d’efficacité pour les amateurs. Cela dit, ce billet m’a profondément ennuyé, d’autant dont il est questions… Car tout m’a toujours fait horreur chez Blondin, Audiard, Gabin et la bande de joyeux abrutis qui vont avec, que ce papier n’arrête pas d’encenser avec pas mal d’indécence.
Souvent, sur cette chaine, nous ne partageons pas les suspectes nostalgies un brin rancies de notre hôte, et de moins en moins, d’ailleurs. Il convient de se demander, en toute honnêteté, jusqu’à quand les devrons les toréer.
(suite) on excusera les coquilles persillées comme d’hab… et on effacera les scrofules. (à quoi bonj les corriger,… ce n’est pas notre rôle).
ARAU CARIA
Il y a des choses bien plus importantes dans la vie que le désespoir des singes, en soi, l’hiver. Comment sauver cette espèce végétale menacée par la sécheresse, par exemple ?
Bàv, et si vous avez des solutions, merci (***les feuilles noircissent par le bas).
Donc, si ai-j bien compris, le crute et le cuite…
Un inédit de Lévi-Strauss réchappé des coupes sombres de ses trisques tropistes ?
Bàv,
3J, je ne suis pas fan de Jean Gabin mais j’ai beaucoup aimé le film dont il est question et La traversée de Paris où il occupe le rôle principal. Et puis sans avoir lu le livre dont il s’inspire je suis assez d’accord pour le classer parmi les films culte. Je suppose que vous n’avez pas non plus aimé les tontons flingueurs, ne seriez vous pas victime de préjugés assassins? Je n’ai guère de mémoire mais enfin , tout de même, comment ne pas se régaler d’une telle production au même titre qu’on a pu adorer la nuit du chasseur, l’incroyable monsieur bébé, bladrunner number one, Brazil, que sais-je encore… qui appartient à différents temps de la création cinématographique (voire récréation)
« êhït, çfftq, frfii, iftâffif, rrff, rfif, pjffij, irfflf.
C’est le nom des sept sages que je rencontrerai en Antarctique. »
Tu vas être capable de les distinguer entre eux et les appeler chacun par leurs noms, D. ?
@ Je suppose que vous n’avez pas non plus aimé les tontons flingueurs, ne seriez vous pas victime de préjugés assassins ?
——–
Exact, chère B… je n’aime pas… mais j’assume à le dire et à paraitre ainsi comme une victime (?) à vos yeux. J’en ai vu d’autres… L’adjectif « assassin » pour qualifier mes préjugés est peut-être un brin surdimensionné sous vous votre plume. Mais il est vôtre, et donc légitime…
Belle soirée à voûtes, étoilées…, en bonne obscurité. Soyez heureuse dans notre univers…
AH JJJ n’avez-vous jamais « remonté le Yang Tsé Kiang?…MC
» «
Je ne voulais pas me donner le ridicule de faire des commentaires sur les Frères Karamazov, mais tout de même je ne peux m’empêcher de partager ma stupéfaction et mon ébahissement à la lecture du chapitre sur la mort du Vénérable Zosime. Prodigieux génie que celui de FD.
(le lire séparément ne donnera qu’une faible idée…il faut parcourir tout le chemin et il est long!)
« Nous imaginez nous… »
Nous ? nous qui ? je ne vois pas des masses de prétendus humanistes sur les places brandissant des drapeaux pour les morts du Darfour.
Signalons que Goliarda Sapienza dans son enfance sicilienne de « garçon manqué » s’est beaucoup identifiée au comédien Jean Gabin dont elles allait voir tous les films qui passaient sur la place de Catane.
https://le-tripode.net/livre/goliarda-sapienza/moi-jean-gabin
Un de ses rares romans autobiographiques plutôt étrange, qui ne m’a guère convaincu, à vrai dire. Elle pensait séduire sa petite copine qui avait les yeux de Michèle Morgan.
Sans doute une réticence liée à une identification romanesque impossible avec cette histoire. Trop capillotractée à mon goût. J’ignore si RM a lu ce bouquin et en quoi il pourrait, lcé, contredire ce point de vue purement subjectif. Bàv,
@ Non hélas, MC, je n’ai jamais eu la bateau ivre, à votre grande différence.
Bàv, Marc.
Un point commun avec JJJ (désolé de le compromettre avec un vieux réac): je ne suis pas fanatique, ni du Singe en Hiver, ni des Tontons Flingueurs. Je ne suis pas non plus 100% hostile car il y a de très bons moments; il est impossible de ne pas rire devant Bernard Blier en Tartarin fanfaronnant!
Mais les scènes d’ivrognerie me mettent mal à l’aise quelque soit le film et quelles que soient ses qualités par ailleurs.
@ CL ///Je ne voulais pas me donner le ridicule de faire des commentaires sur les Frères Karamazov,
Pourtant, vous n’eussiez pas…, à la grande différence de Puckt ou Jissé
Bàv,
Ils ont dit à Belmondo, hé, jeune, si tu veux être sur la photo du gang des casquettes il faut que tu mette une casquette, normal. Et Belmondo se met une caquette et alors le photographe prend la photo, vite avant qu’il l’enlève.
Vous savez ce que je pense de Goliarda Sapienza, JJ-J.
Cela dit, j’ai lu plusieurs choses d’elle, dont toute son :
Autobiografia delle contraddizioni (Lettera aperta, Il filo di mezzogiorno, L’università di Rebibbia, Le certezze del dubbio, Io, Jean Gabin, Appuntamento a Positano).
Depuis 2022 j’ai sur la pile Scrittura dell’anima nuda et je n’arrive pas à me décider (le libraire de Milan m’envoie des livres par habitude, il faudra que je lui dise que je vieillis…).
La « remontée du Yang Tsé Kiang » est certes provoquée par L’alcool. Mais elle mène à l’évocation des « classiques » Familiaux, toujours les mêmes, trente ou quarante ans après. Il y a une sorte de catharsis là dedans. J ai beaucoup appris à ces remontées là, fût-ce sans y sacrifier moi-même…
closer je vous aurais bien filer un avis neutre et impartial et aussi celui de Chestov sur la mort du starlette zozime mais déjà je suis un peu timide (d’où le pourquoi j’interviens peu sur le blagapassou) et surtout 3j il veut pas et quand 3j veut pas je suis bien obligé de me soumettre à sa volonté sinon il peut vous jeter des sortilèges et autres malédictions.
A dire vrai, j’ai toujours situé cette réplique dans « le Drapeau Noir Flotte sur la Marmite ». Merci à pierre Assouline de rétablir la vérité!
Pierre!
Ah ! JJ-J, de GS j’ai apprécié Elogio del bar, J’ai eu l’impression que, pour une fois, il savait de quoi il parlait — sans clichés d’une écoute agréable pour les lecteurs à la mode.
le grand truc de notre civilisation c’est le monisme.
en fait nous sommes tous restés très moniste.
avant les gens ils avaient plusieurs Dieux et ils se mettaient sur la tronche parce que c’était pas les mêmes.
maintenant nous n’avons plus qu’un seul Dieu, avec plusieurs religions qui se mettent toujours sur la tronche tout en partageant ce même Dieu, c’est ce qu’on appelle le monisme…
déjà la dualité on a du mal avec, quand on est face à un dualité on a tendance à la réduire à un principe unique.
par exemple les JO de Paris c’est JO dans un cadre magnifique, avec des gens hyper sympas et des sportifs sympas, même les américains sont hyper sympas, en fait les pas sympatoches ont été exclus, du coup forcément il ne reste que des gens sympas qui vivent dans des pays sympas.
certains appellent ça du « soft power » en fait c’est du monisme.
Du moment que ia variole fu singe ne passe pas par nous, Bérénice, le reste ne nous concerne pas vraiment.
Occupons-nous de nos propres oignions et les vaches seront birn gardées.
en fait il était hyper important d’exclure les russes pour rester conformes à l’histoire qu’on raconte.
si par exemple l’histoire disait que tout ce bordel c’était à cause du coup d’état des américains en Ukraine en 2014 de suite c’est pas les mêmes qui ont du sang sur les mains.
d’où l’importance de bien bétonner l’histoire racontée.
c’est pour ça qu’on a envoyé tous nos historiens en vacances prolongées, pour pas qu’ils viennent foutre le bordel dans cette histoire.
ça c’est aussi du monisme.
pour en revenir à Dosto et aux frères K. il faut garder à l’esprit que Dosto est allergique au monisme.
l’autre truc qu’il faut absolument connaitre c’est comment ça marche le Paradis et l’Enfer chez les chrétiens orthodoxes.
bon j’en dirai pas plus sinon 3j il va me gronder.
comme les US sont le gendarme du monde, 3j c’est le gendarme du blogapassou, il n’a pas choisi : c’est une mission divine qu’il lui a été assignée par puissance elle-même divine dont l’Homme ignore tout.
qui lui a été
Pour moi, Puck, la fin de ces jeux pourris va marquer un grand soulagement. Mais quand je pense qu’ils vont en rajouter une couche en septembre…
La démolition ou le démontage de tout le bazar infâme qui a été monté sera pour moi jouissive.
Oups ! il > ELLE
Mais les scènes d’ivrognerie me mettent mal à l’aise
Le cinéma actuellement propose plus facilement des scènes de baise avec aussi de l’ultra violence, est-ce qu’elles passent mieux pour vous, la forme, le fond, leur métaphysique?
3J, remplacez assassins par néfastes ( à l’appréciation du film). Que reprochez-vous à Blondin, d’être trop masculin stéréotypé, il boit, il fume, il aime le sport, les femmes et vraisemblablement vote à droite. A-t-il défendu l’Algérie française, l’Indochine gauloise, le Congo belge?
puck dit: à
qui lui a été
Amen.
Dernière livraison de votre feuilleton de l’été préféré ! Où l’on découvre ce qu’est une journée ordinaire pour le léZard…
zozime mais déjà je suis un peu timide (d’où le pourquoi j’interviens peu sur le blagapassou)
Haha, hihi, oh. Uuh uuh, hé hé.
La nuit des Hespérides.
Non es una estrella sino un planeta.
Bonne question, B…
Non, elle ne passent pas mieux quand elles sont complaisantes et inutiles, ce qui est généralement le cas. Pourquoi montrer au cinéma ce que l’on ne montrerait pas dans la vie réelle? Vie privée, pudeur…Qu’est ce que l’on perdait quand le cinéma s’imposait encore certaines limites quant au sexe et à la violence? Rien évidemment, absolument rien.
D. bien d’accord avec toi.
en plus tous ces sportifs ça rappelle trop le passé colonial de la France.
C’est grâce à nous, JB, que tu bénéficies d’un Paris exceptionnellement agréable.
Un, tu pourrais nous remercier;
Deux, Hidalgo devrait exonérer de la taxe foncière 2024 tous les parisiens qui ont quitté Paris pendant cette période et permis une publicité gratuite exceptionnelle à la Capitale.
Et pour le feuilleton de l’été, closer, personne ici à l’exception de Chantal pour me remercier ?
EN ATTENDANT LA GRANDE PARADE OLYMPIQUE !
« JO Paris 2024 : une grande parade olympique sera organisée le 14 septembre sur les Champs-Élysées
Tous les athlètes français ayant participé aux Jeux olympiques et qui participeront aux Jeux paralympiques seront conviés. Emmanuel Macron souhaite ainsi « célébrer nos athlètes ».
Ces célébrations seront organisées en accord avec la Ville de Paris, le comité d’organisation de Paris 2024, le comité national olympique et sportif français (CNOSF) et le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), précise la présidence de la République. Interrogée sur cette grande parade olympique, la maire de Paris Anne Hidalgo n’a pas ajouté de détails sur son organisation, estimant qu’il s’agissait d’une « excellente idée et d’un moment de fête pour tous ».
Selon nos informations, toutes les parties prenantes de l’organisation ont envie d’organiser « quelque chose de grand » en l’honneur des athlètes mais aussi d’une partie de ceux qui ont fait les Jeux, comme les bénévoles. Cette idée, qui serait du président de la République, pourrait permettre de remettre « les décorations (Légion d’honneur et ordre national du mérite) » aux médaillés. »
(Le Parisien daté du 9 août 2024)
https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/jo-paris-2024-une-grande-parade-olympique-sera-organisee-le-14-septembre-sur-les-champs-elysees-09-08-2024-47QCCR5H3FCKHH3M5GG36DE2H4.php
« – En Chine, quand les grands froids arrivent, dans toutes les rues des villes, on trouve des tas de petits singes égarés sans père ni mère. On sait pas s’ils sont venus là par curiosité ou bien par peur de l’hiver, mais comme tous les gens là-bas croient que même les singes ont une âme, ils donnent tout ce qu’ils ont pour qu’on les ramène dans leur forêt, pour qu’ils trouvent leurs habitudes, leurs amis. C’est pour ça qu’on trouve des trains pleins de petits singes qui remontent vers la jungle.
– Dis p’pa, tu crois qu’il en a vu des singes en hiver ?
– Je pense qu’il en a vu au moins un. »
https://lemondedesavengers.fr/hors-serie/annees-1960/saga-jean-paul-belmondo/un-singe-en-hiver-1962
Mais qui donc a eu cette idée folle un beau jour d’inventer cette manière qui fera école ?
A savoir organiser les épreuves olympiques dans toute la ville !
« JO Paris 2024 : une grande parade olympique sera organisée le 14 septembre sur les Champs-Élysées
Tous les athlètes français ayant participé aux Jeux olympiques et qui participeront aux Jeux paralympiques seront conviés. Emmanuel Macron souhaite ainsi « célébrer nos athlètes ».
Cela permettra de parler d’autre chose que du bouclage du budget 2025 qui, je le rappelle, doit être prêt début Octobre et dont personne ne sait comment il pourra être équilibré…
Ni par qui il sera fait…Un gouvernement constitué 15 jours avant?
On a rarement connu un tel foutage de gueule…le « pain » (de moins en moins) et les jeux (de plus en plus).
J’oubliais: « merci pour le feuilleton du Lézard! »
Désolé de casser l’ambiance…
Il est probable que, plutôt que de fuir Paris, beaucoup de Parisiens ont pu partir en vacances en louant leur appartement ?
JO Paris 2024 : « 150 000 annonces de locations en Ile-de-France, c’est trois fois le volume habituel »
Lundi, 37 degrés prévus à Chaville.
Je serai nu dans mon parc durant toute la journée, avec mes jets d’eau et leur différentes fonctions.
…le « pain » (de moins en moins)
Nous mangerons de la brioche.
D’accord pour le foutage de gueule.
On ne s’habitue pas.
puck dit: à
« closer je vous aurais bien filer un avis neutre et impartial et aussi celui de Chestov sur la mort du starlette zozime… »
hum, je ne sais pas, vous ? mais moi, par contre, si j’osais….
D, ici c’est sûrement ça depuis 1 semaine, je dois dire qu’au delà de 32 avec un littoral bondé je ne sors pas avant 20 h, cuisson assurée du matin au soir, rotissage solaire. Il me faudrait être un peu plus dynamique et sortir à 8 heures le matin pour profiter de ces heures où le paysage procure cette impression que le monde vient d’être créé. Belle lumière, peu de chats, eaux claires , après ça se gâte assez vite, branle-bas dans les campings!
Emmanuel Macron souhaite ainsi « célébrer nos athlètes ».
Je me demande si un de ses prédécesseurs a autant aimé célébré que lui, est-ce une idée fausse que celle qui me vient?
j’ai un pote qui a vachement insisté pour qu’un pote à lui lui prête son apparte pendant les JO, comme ils fuyaient Paris ils voulaient le louer, mon pote leur a dit allez soyez cool du genre on est des vieux potes, du coup son pote a fini par céder, il lui a refilé les cléspour la quinzaine, et du coup mon pote en a profité pour louer leur apparte genre 1000 euros par jour, comme l’amitié ça peut servir…
La différence, B.est que le matin l’eau est fraîche de la nuit, et le soir chaude de la journée.
Célébrer.
Tu parles d’une amitié intéressée !
Rose, c’est une fournaise très peuplée, j’attends septembre plus calme, 37 annoncés c’est beaucoup plus en réalité .
B.
Je crois, mais je peux me tromper, qu’en célébrant il s’auto-célèbre.
Ici aussi, chaleur écrasante.
Claudio je sais pas si en tant que brésilien vous connaissez un peu l’histoire des idées à Paris ?
pour vous la résumer il existait une époque il y avait des intellectuels de gauche et aussi des intellectuels de droite.
pour simplifier les choses les intellectuels de gauche vivaient sur la rive gauche de la Cène et les intellectuels de droite sur la rive droite.
à cette époque quand les intellectuels de gauche pondaient une idée de gauche les intellectuels de droite leur rentraient dans le lard et inversement.
puis, au fil des années, chemin faisant, avec l’augmentation des loyers seuls sont restés sur la rive gauche des intellectuels de gauche les plus blindés qui pouvaient payer leur loyer.
quel que peu gênés par cette situation assez délicate pouvant mettre en cause la validité de leurs convictions ces intellectuels de gauche ont fait en sorte procéder à un nettoyage ethnique des intellectuels droite.
pour se faire ils ont décrété pour axiome principal ne pouvant être remis en cause que : « le progressisme est un courant de pensée inattaquable et que toutes personne se permettant d’attaquer ce susdit progressiste serait passible d’excommunication du monde des intellectuels ».
c’est là où le progressisme s’est transformé en une pensée totalitaire à peu près semblable aux autres totalitarismes.
exemple au hasard : un hétérosexuel à très peu de chance de trouver un boulot à la mairie de Paris, à une époque on en trouvait encore quelques spécimens à la voirie qui ramassaient les poubelles, mais ce tempos est révolu.
la chose qu’il faut savoir c’est que Blondin en tant de réactionnaire conservateur a vécu à cette époque où il existait encore des intellectuels de droite sur la rive droite.
maintenant on en retrouve des vestiges dans les musées, à la cinémathèque ou même des salons de thé où leur photo en noir et blanc est parfois accrochée au mur à côté de celles montrant des artisans en blouse grise, crayon sur l’oreille en train de boire leur petit blanc sur le zinc.
et voilà.
semblable aux autres totalitarismes.
exemple au hasard : un hétérosexuel à très peu de chance de trouver un boulot à la mairie de Paris.
semblable aux autres totalitarismes.
Second exemple au hasard : un hétérosexuel n’a aucune chance de trouver un boulot en maisons d’éditions. Nulle part.
« Journal d’un écrivain », dans l’intimité de Virginia Woolf
https://pauledelblog.fr/2024/08/09/journal-dun-ecrivain-dans-linitmite-de-virginia-woolf/
Jean Langoncet dit: à
@rose dit: à
Norvège, Islande, Japon, ouh les cornes 🤘
https://reporterre.net/Un-navire-japonais-tue-un-rorqual-commun-une-premiere-depuis-2011
Salut salut les rorquals au sec ; comme on s’en accommode facilement par ailleurs de la saloperie, pas vrai ?
L’État hébreu a décidé ce jeudi de révoquer le statut diplomatique de huit représentants norvégiens auprès de l’Autorité palestinienne.
À Oslo, Le ministre norvégien des affaires étrangères Espen Barth Eide, a immédiatement réagi et qualifié cette décision « d’action extrême qui aura des conséquences dans les relations entre les deux pays « .
Le gouvernement de Benjamin Netanyahu reproche aux norvégiens la reconnaissance de l’État de Palestine, mais aussi sa participation à une action en justice contre des dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale.
Un rapport accablant pour des soldats israéliens
Cette décision intervient alors qu’un rapport de Human Rights Watch a révèlé que des soldats israéliens ont tué au moins sept Palestiniens d’une même famille et en ont grièvement blessé deux autres, lorsqu’ils ont attaqué une maison à Gaza City au mois de décembre.
Les membres de la famille encore vivants ont déclaré qu’il n’y avait pas de militants ou d’armes à l’intérieur de leur maison et que cette famille n’avait aucun lien avec un quelconque groupe terroriste. (…) la suite sur Euronews
Répertorié les répliques plus ou moins dissimulées comme il est d’usage en ce cul de basse fosse : trop peu de singeries et beaucoup trop (rapporté aux deux trois pékins radicalisés qui le squattent) de tentatives de relativiser voire minimiser la saloperie
Ce n’est pas bien. (Minimiser la saloperie).
@rose dit: à
Ce n’est pas bien. (Minimiser la saloperie).
C’est surtout ici un fait
« Blondin en tant de réactionnaire conservateur a vécu à cette époque où il existait encore des intellectuels de droite sur la rive droite. »
A part que lui il vivait sur la rive gauche, puck.
Il est vrai que reposant désormais au Père-Lachaise, il est définitivement sur la rive droite…
« semblable aux autres totalitarismes.
Second exemple au hasard : un hétérosexuel n’a aucune chance de trouver un boulot en maisons d’éditions. Nulle part. »
La chaleur vous ramollit l’esprit, rose !
C’est aussi douteux et raciste que de dire qu’un goy n’a aucune chance de trouver un boulot dans la haute finance.
Magnifique billet de Paul sur Virginia,fermé aux commentaires, las. J’eus pu m’extasier sur le cabanon de Virginia, en bois, au fond du jardin !
L’expérience Jazzi. L’expérience. Et ancienne. Je ne sais si cela s’est amélioré.
Vous manquez singulièrement de lucidité sur les faits en cours. Je parle de Paris pas d’Arles.
Et cette chaleur écrasante, je l’aime très particulièrement.
On fait, ce qui est « marrant », sinistre IRL, c’est lorsqu’un milieu est phagocyté par une minorité.
Mais nous sommes loin d’être au bout.
En fait
Très facile l’argument du goy etc.
Voyons et disons.
Propos homophobes, rose.
Mon expérience est tout autre et demandez à Paul Edel ou à Passou ce qu’ils en pensent.
J’ai un copain qui travaille à Acte Sud à Arles, parfaitement homo, en revanche. Mais ça prouve quoi ?
De facto, Jazzi, je ne suis pas mieux que vous, vous êtes totalement obsédé à défendre votre pré carré, très restreint.
De Thomas Jolly, vous passez à Émilie Pérez.
On a l’impression, j’ai l’impression que votre monde est réduit et fermé.
Ce n’est pas une critique, c’est une constatation.
Cela ne prouve rien.
Je viens de penser à la fin du patron, tragique.
À leur achet d’une église à côté de leurs locaux, pour en faire une galerie d’art. À leur salon de thé et de massage ; j’irai voir la prochaine fois. Et à leurs achats immobiliers en Arles, et à leur duplex à Paris, non déclaré aux impôts.
Très très belle maison d’éditions, Actes Sud.
Ce qui est marrant aussi et révélateur mais cela prouve quoi ) c’est que vous vous adressiez à moi et pas a celui qui parle de la mairie de Paris, qui est à l’origine du propos.
Sur la Mairie de Paris, je ne peux rien dire.
Essentialiser c’est s’exposer a ne rien comprendre du monde et des autres, rose.
Voilà.
9 août 2024, 17h29, ai fini Mémoires d’Hadrien, Marguerite Yourcenar, après de longues et infinies pauses et un plaisir inégalé à reprendre la lecture.
Le dernier chapitre Patienta est subdivisé en deux. La première partie concerne sa façon de renoncer au suicide et la seconde l’arrivée de la mort. Éblouissement total.
Je ne me conspuerai pas de cette lecture tardive.
Noces était à la cinquantaine, Mémoires d’Hadrien à presque soixante dix.
Je dois lire l’appareil de notes conséquent, appelé ici « Carnet de notes de Mémoires d’Hadrien », le tout en maj. Pages 321 à 364.
Et puis, j’attaquerai L’Oeuvre au noir.
Je peux pas, j’ai œuvre au noir.
J’ai répondu au plaisantin puck, rose, à propos d’un écrivain qui n’était pas homo.
Quand j’ai été embauché à la mairie de Paris, Chirac troussait le moindre jupon qui passait à sa portée, et le directeur des parcs et jardins pour lequel je travaillais encore plus, rose.
Et la plupart des femmes ne crachaient pas sur la promotion canapé…
Jazzi
Jazzi
Regardez-vous dans un miroir.
J’ai horreur, une sainte, des milieux fermés.
Que le monde de l’édition soit phagocyté par les homosexuels, je m’en tape comme de l’an quarante.
Mais que les hétérosexuels en aient l’accès interdit, je trouve cela dégueulasse : à mes yeux, il n’y a rien de pire que de répéter ce que soi-même on a vécu, dont l’ostracisme.
Bonne fin de journée, je me mets au boulot.
pour le prochain Nobel de la paix il se dit dans les milieux autorisés que Victor Orban est assez bien placé à cause de ses nombreux et périlleux efforts pour lancer un processus de paix en Ukraine et aussi pour avoir dit que que la Norvège a participé avec les anglais et les américains au sabotage de Nordstream. Du coup les polonais veulent sa peau parce qu’ils sont jaloux qu’il n’ait pas cité la Pologne pour le sabotage de Nordstream, du coup (de feu) s’il réussit à se faire assassiner du coup (de boule) ça augmenterait ses chances pour le Nobel de la Paix.
Je ne sais rien de tout ça jazzi à la mairie de Paris. Mais quand j’ai parlé de Chirac de source sûre, je me suis fait reprendre par Paul.
Pourtant,
Pas grave.
« Et la plupart des femmes ne crachaient pas sur la promotion canapé… »
je sais pas exactement ce que signifie cette suite de mots, mais ça semble assez craignos.
sérieux je vois pas ce viennent faire là les canapés qui sont des meubles tout à fait utiles et honorables.
ils font régulièrement des promotions canapé à Ikéa et ça m’étonnerait que des femmes soucieuses du budget familial crachent dessus !
en fait il était hyper important d’exclure les russes pour rester conformes à l’histoire qu’on raconte.
puck dit:
La Russie étant, depuis plus d’un siècle, le pays du Mensonge Systématique, de la Triche d’État, des Tromperies Potemkim à tous les étages, la guerre en Ukraine (« Quelle guerre, dit Poutine? Ce n’est qu’une Opération Militaire Spéciale… ») n’est que la prolongation d’une interdiction des Jeux qui a une longue histoire.
« Le dopage dans le sport en Russie fait principalement référence au système institutionnel mis en place entre 2011 et 2015 pour doper et couvrir de nombreux athlètes russes dans plusieurs grands évènements internationaux (Championnats du monde, Jeux olympiques) et progressivement mis à jour après les Jeux d’hiver à Sotchi en 2014. La Russie est le pays ayant le plus (43) de médaillés olympiques disqualifiés pour dopage, soit plus de quatre fois le total du deuxième pays. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dopage_en_Russie
Et Puck-Puck aime à la folie le Pays de la Fraude, sa vraie patrie.
à moins d’avoir des moyens financiers au dessus de la normale personne ne crache sur une promotion canapé !
pareil quand ils font des promotions TV chez Darty.
Laissez tomber Marguerite Yourcenar, rose.
Tout autant que Virginia Wolf.
Leur monde est particulièrement réduit à leur lesbianisme intrinsèque et leurs oeuvres et fermé aux autres problématiques !
leurs oeuvres fermées à tout autre problématique…
salut pedro ça boume ?
alors qu’est-ce que j’ai encore dit de pas bien pour mériter tes insultes ?
donc pour toi en 2014 en Ukraine c’est toujours pas un coup d’état ?
qu’est-ce que j’y peux si tu es bouché mon pauvre ?
tu aimes bien Oliver Stone ?
rien à voir avec Stone et Charden, c’est un réalisateur américain.
passou il l’aime bien, à chaque fois qu’il fait des articles sur lui il ne tarit pas des loges.
c’est la version sous titrée en français :
MARGUERITE YOURCENAR
L’Ecole de médecine
Né à Bruges au début du XVIe siècle, ville où il sera condamné à être brûlé vif en place publique une soixantaine d’années plus tard, Zénon, le héros de L’Œuvre au Noir de Marguerite Yourcenar, consacra l’essentiel de sa vie aux études : l’étude du corps humain, mais également celle de l’esprit et aussi l’étude des âmes. Alchimiste, philosophe et médecin, à vingt ans, Zénon quitta sa Flandre natale et partit s’initier aux sciences occultes en Espagne, avant de venir parfaire ses connaissances anatomiques à l’Ecole de Montpellier. Là, il pourra se livrer, plus ou moins clandestinement, à l’art de l’autopsie, dans un environnement intellectuel tiraillé entre Catholicisme et Réforme et à mi-parcours entre Moyen Âge et Renaissance. Une époque en pleine ébullition, où partout veille l’œil redoutable de l’Inquisition !
« Il y avait pourtant là quelques cerveaux intrépides… Nous étions à court de cadavres, les préjugés publics étant ce qu’ils sont. Un certain Rondelet, un petit médecin courtaud aussi comique que son nom, perdit son fils attaqué la veille par une fièvre pourpre, un écolier de vingt-deux ans avec qui j’herborisais au Grau-du-Roi. Dans la chambre imprégnée de vinaigre où nous disséquions ce mort qui n’était plus le fils ou l’ami, mais seulement un bel exemplaire de la machine humaine, j’eus pour la première fois le sentiment que la mécanique d’une part et le Grand Art de l’autre ne font qu’appliquer à l’étude de l’univers les vérités que nous enseignent nos corps, en qui se répète la structure du Tout. Ce n’était pas trop de toute une vie pour confronter l’un par l’autre ce monde où nous sommes et ce monde qui est nous. Les poumons étaient l’éventail qui ranime la braise, la verge une arme de jet, le sang dans les méandres du corps était l’eau des rigoles dans un jardin d’Orient, le cœur, selon qu’on adopte une théorie plutôt qu’une autre, était la pompe ou le brasier, le cerveau l’alambic où se distille une âme… »
(« L’ Œuvre au Noir », Editions Gallimard, 1968)
en plus c’est d’actualité : les américains viennent d’essayer de faire la même chose au Venezuela.
mais cette fois ça n’a pas marché.
(ou comment faire péter un boulon à pedro)
Jazzi tu savais que Montpellier c’est une des plus vieilles université de médecine du monde ?
elle date du 13è siècle !
après quand on a dit ça on n’a rien dit parce que 13è siècle on ne faisait pas de greffe du coeur… du coup je vois pas trop ce qu’ils devaient glander.
à l’époque pour les infirmières ça devait être coton.
Une grave épidémie de connerie sévit dans le Nord de l’Amérique (et le Canada continue à faire des efforts pour être l’un des pays les plus cons du monde – ce que Maurice G. Dantec, installé au Québec, avait dénoncé dans ses Journaux il y a bien des années):
Jordan Peterson, le psychologue canadien «anti-woke», condamné à suivre un stage de bonne conduite
Oui, puck.
Et le Grand Compilateur est heureux de t’offrir généreusement le texte d’introduction de son « Goût de Montpellier » :
« Montpellier, qui vient tout juste de fêter ses mille ans, est, en fait, une ville neuve. La benjamine des plus illustres cités du Languedoc, rapidement devenue ville-reine, détrônant du même coup ses proches voisines établies depuis les origines sur le parcours de l’antique voie romaine, la Domitienne, qui reliait jadis la Péninsule Ibérique à l’Italie.
Vers 1100, le bourg initial de Montpellier commença à prendre des proportions importantes, au cœur même d’un site incroyable, auquel il semblerait, curieusement, que l’on n’ait pas songé auparavant. Imaginez le terrain nu et viabilisé d’origine : un vaste territoire en amphithéâtre, baigné par le Lez, et ouvert sur la Méditerranée, adossé aux premières montagnes, limité à l’est par le Rhône et intégrant dans son territoire la Camargue toute entière. Et jouissant de surcroit d’un climat semblable à celui de la Provence voisine, dont les paysages sont pareillement plantés de pins, d’oliviers, de figuiers et quantités d’autres arbres fruitiers et d’arbustes parfumés, tel le laurier à fleur rose, rouge, blancs où jaune. Ici, partout l’on cultive également la vigne et l’on produit d’excellents vins, plus corsés, qui ont ravi les palais des plus distingués écrivains du monde entier (leurs seuls témoignages auraient pu donner matière à tout un chapitre de ce livre !)
Donc, au commencement, dans ce paysage idyllique, où les bergers se font volontiers troubadours, régnèrent longtemps les seigneurs de Guilhem, qui, à la tête de la ville, se maintinrent habilement et prospérèrent en même temps qu’elle. Jusqu’à ce que Marie de Montpellier, fille du dernier Guilhem (Guilhem VIII) et d’Eudoxie de Constantinople, n’épouse Pierre II d’Aragon, en 1204. Ils donnèrent naissance à Jacques d’Aragon, dit Jacques le Conquérant, qui embarqua à bord de sa goélette les représentants des plus illustres familles de la noblesse catalane originaires de Montpellier, et partit à la conquête de Majorque, sur laquelle il régna sous le nom de Jacques Ier. Dès lors Montpellier vécut à l’heure espagnole. Il en fut ainsi jusqu’en 1349, date à laquelle Jacques III de Majorque, ruiné, la vendit à Philippe VI de Valois.
Dès ses origines, la ville connut rapidement un important développement économique, attirant dans ses murs doreurs, orfèvres, drapiers, changeurs et bénéficiant de l’afflux des pèlerins partant vers Saint-Jacques-de-Compostelle et pour lesquels L’église principale Notre-Dame-des-Tables constituait alors une étape majeure.
Ville d’échange et de culture, Montpellier accueillit un grand nombre de Juifs et d’Arabes chassés d’Andalousie par l’Inquisition et dont les plus illustres représentants participèrent également à la réputation de sa célèbre École de Médecine, fondée en 1220 par le cardinal Conrad, légat du pape Honorius III.
Situé au cœur du pays cathare, Montpellier devint, au XVIe siècle, un bastion du protestantisme et souffrit cruellement des guerres de religion.
Sous l’hégémonie des Bourbons, la ville s’enrichit de nombreuses places, esplanades et avenues ainsi que d’autant d’hôtels particuliers, qui donnèrent à son architecture une allure classique louis quatorzième qu’elle conserve encore de nos jours. Et à laquelle s’ajoutera, au XIXe siècle, une pléiade d’immeubles de style haussmannien, qui témoignent de sa prospérité commerciale et viticole d’alors.
Ville de tradition cosmopolite et œcuménique, Montpellier a connu un profond essor démographique dans les années 1960 avec l’arrivée massive des Pieds-Noirs d’Afrique du Nord et l’immigration maghrébine et espagnole. C’est désormais une cité active, caractérisée par une population jeune, et qui a su développer à sa proche périphérie de nouveaux quartiers et renouveler ses ressources et son industrie. Ville particulièrement attractive et jouissant d’une démographie en constante croissance, Montpellier totalisait au dernier recensement de 2008 plus de 250 000 habitants, et plus de 400 000 pour son agglomération, se hissant désormais à la huitième place nationale.
C’est dans ce contexte historique, en perpétuelle évolution, qu’ont baigné les auteurs qui, de tous temps, sont nés, ont vécu ou séjourné à Montpellier et dont on retrouvera les principaux textes réunis ci-dessous. Car, outre sa réputation universitaire et médicale, la principale caractéristique de cette cité singulière n’est-elle pas plutôt de nature littéraire et culturelle ?
On note, en effet, que depuis les premiers troubadours, nombreux sont les poètes et écrivains de toutes langues et horizons, tels Pétrarque et Rabelais, qui ont chanté, à leur manière, la douceur de vivre à Montpellier. Cette belle cité de l’amour courtois, d’expression occitane à l’origine.
Car, n’oublions jamais, que dans Languedoc il y a langue d’Oc.
Et que comme le rappelle Max Rouquette, dans L’espace de l’écriture occitane, publié à la suite de son recueil Vert Paradis (le Chemin vert, 1980) : « la première poésie moderne de l’Europe a été celle des Troubadours – dont l’influence a rayonné sur l’Europe : Angleterre de Chaucer, Allemagne des Minnesängers, France des Trouvères, Espagne du Marquis de Santillana et surtout Italie de Dante et de Pétrarque. »
Mais à Montpellier, il semble, ainsi qu’on pourra le découvrir au fil de ces pages, que l’esprit des troubadours, empreint d’amour, de liberté et de tolérance, flotte toujours ! »
JACQUES BAROZZI
Commentaire sur l’article du Figaro « Guerre en Ukraine : Kiev poursuit son incursion en Russie et lance des attaques de drones »;
– Poutine : « Dis, Guerassimov, en un mot, comment vont les choses sur le front ? »
– Guerassimov : « Bien. »
– Poutine : « Et en deux mots ? »
– Guerassimov : « Pas bien. »
« Jazzi tu savais que Montpellier c’est une des plus vieilles université de médecine du monde ? elle date du 13è siècle ! »
Oui, puck
https://www.babelio.com/livres/Barozzi-Le-gout-de-Montpellier/679754
Locus Trio
(Après Un singe en hiver, La traversée de Paris, histoire de se dépayser un brin ?)
(… Tarik Ramadan est appelé au parloir en qualité de témoin plus ou moins assisté …)
Bon, ben je m’ennuie un peu en vous lisant tous. Allez, zou, puisque je n’ai rien à voir ici, autant vous parler de mon chien, Pile-Poil.
Si vous avez suivi, je vis désormais dans un ghetto, moitié blacks moitie beurs, et en fait je m’y retrouve.
Bref, quand j’ai la garde (alternée) de mon splendide clebs, un bâtard de beauceron au poil luisant, aux dents splendides, une incroyable gentillesse sous quinze kilos d’énergie, de muscles et de nerfs en parfait état, je le promène dans le quartier, au bas des hlm.
Les mômes qui jouent dans les « espaces verts », sous la garde des mères en ont un peu peur, mais c’est ça qui est excitant pour eux, d’autant que moi, la vieille aux cheveux blancs, je n’ai pas trop l’air de montrer les crocs…
Bref. Un jour du mois dernier, les mômes, qui savaient déjà qu’on pouvait caresser ce chien sans aucune crainte, mais qui n’ont pas vraiment l’habitude de côtoyer des animaux, m’ont demandé « Madame, Madame, on peut jouer avec lui ? »; avec plein de convoitise dans la voix…
J’ai regardé les mères qui sont toujours là autour, j’ai expliqué que si on lançait un ballon au beauceron, ça allait le faire, pour les mômes et pour le chien, mais pas pour les ballons. (je connais mon chien, je sais que malgré son inconcevable bonne volonté à nous contenter, nous les humains, ben il ne peut s’empêcher d’ avoir des dents, bref.) Les mômes ont insisté, moi j’ai répété que moi j’étais d’accord, mais que… Fallait l’accord des mères, du coup vous imaginez, la dizaine de petits assiégeant l’autorité maternelle…
Bref les mères ont dit oui. Pile Poil a évidemment totalement détruit deux ballons sur quatre, ça a duré vingt minutes de délire, les mômes étaient aux anges.
Maintenant, quand les rares fois où Pile-Poil est sous ma garde, et quand je le sors dans le quartier, il est devenu une sorte de vedette, les mômes connaissant son nom l’appellent, le chien me regarde, et du coup il s’assied et se laisse caresser, une vraie vedette, il aurait rapporté une médaille d’or au quartier que ce serait un peu la même.
ben j’en suis toute émue.
(C’était un reportage sur mes jeux olympiques à moi.)
( Tarik > Tariq ; comme on l’orthographie au pays du coucou )
« Ce qui était autrefois amour, sexe, famille et patrie, travail, poésie et gloire, est aujourd’hui explicitement tourisme. »
Giorgio Manganelli, Rome sans pape
Quand je dis quinze kilos , c’est plutôt vingt, voire vingt
-deux ou vingt-trois. Il est plus petit qu’un beauceron patenté homologué, vu que « ce n’est qu’un bâtard », mais il se pose tout de même là, surtout quand il se précipite vers vous (et c’est un recordman de vitesse, avec les petites oreilles qui font « flap-flap » quand il court et avec son envie irrépressible de vous sauter dessus pour vous lécher la gueule), bref ce chien, dernier avatar d’une existence désormais perdue, c’est ma gloire à moi.
Il n’y a pas de meilleure forme d’exercice physique que l’entraînement avec une petite balle. Il fait travailler le corps tout en procurant du plaisir à l’âme. Il ne nécessite pratiquement pas d’équipement ni d’investissement en temps. Lancer et rattraper la balle améliore grandement la coordination œil-main.
D’autres sports peuvent favoriser la léthargie, comme ces hommes forts olympiques qui prennent du poids et développent des difficultés respiratoires — à quoi servent de tels hommes à la guerre ? De même, la course à pied peut entraîner une perte de poids excessive, ce qui est tout aussi préjudiciable. La course à pied sollicite trop certaines parties du corps et pas assez d’autres, nourrissant ainsi les germes de la maladie. Ce n’est pas en étant de bons coureurs que les Spartiates ont acquis la suprématie dans la guerre ! Les jeux de balle, en revanche, font travailler toutes les parties du corps de la même manière, à l’intensité choisie par le participant.
De plus, le jeu de balle est pratiquement sans risque. Le sprint a provoqué l’éclatement de vaisseaux sanguins. L’équitation endommage les reins et les testicules. Et ne me parlez pas des lutteurs : ils finissent tous par être handicapés d’une manière ou d’une autre.
Galien, Sur l’exercice avec la petite balle.
https://www.faress.com/web/uploads/media/images/c870x524.jpg
« (C’était un reportage sur mes jeux olympiques à moi.) »
Et c’est tout ce qu’on aime chez toi !
Autre anecdote sur Pile-Poil. Un jour, je sors dans le couloir avec lui, mon voisin Peuhl sors en même temps, du coup je retiens le chien et je dis à mon voisin « euh, il est énergique mais faut pas avoir peur, ben il est super gentil en fait », et là mon voisin peuhl me regarde, regarde le chien (qui a le poil noir
luisant ) et me répond, avec son accent africain inimitable :
« ben oui, c’est pas parce qu’il est tout noir qu’il est méchant ».
Wouarf.
Jazzi si tu prévois d’écrire « le goût de Moscou » tu pourras m’en dédicacer un exemplaire ?
pedro je fais déjà l’effort de faire l’honneur de ma présence sur le blogapassou je te ferai pas l’honneur de répondre à tes messages de néocon pro guerre bellicistes apocalyptiques russophobes.
je n’ai jamais compris comment on pouvait se dire amoureux des livres et être belliciste…
mystère.
Je trouve ridicule et prétentieux ce nom de Pile-poil donné à un chien.
Je m’auto édite au léZard de Paris, puck.
Les éditeurs c’est tous des enculés, qu’elle dit rose !
@ Paul Edel,
Merci. pour cette précision sur les singes en hiver chinois ramenés dans leurs forêts. Je me souviens que lorsque Gao Xingijan avait reçu le Prix Nobel del littérature ,j’avais lu » La montagne de l’âme » .Il évoquait avec mélancolie la disparition des forêts chinoises victimes du développement économique intensif.
Bon sang, c’est vrai que dieu reconnaîtra les chiens.
Faudrait préférer Médor, c’est sûr.
pas étonnant que Nabokov détestait Dostoïevski, Nabokov avait choisi de vivre aux USA et c’est un truc incompatible.
Contrairement aux américains, ou au « projet occidental » Dostoïevski rejette l’idée d’un bonheur futur de l’humanité.
alors que ce projet est le moteur de toute la pensée occidentale depuis je sais pas quand, disons depuis l’origine.
Dostoïevski ne veut pas de ce futur parce que ce futur nourrit toujours un présent assez terrifiant, du coup il ne veut que ce futur justifie ce présent.
Dostoïevski cherche une autre justification au présent, il préfère se cogner contre les murs plutôt que de trouver une consolation dans cette espèce d’idéal humanitaire.
pour le dire autrement Dostoïevski est un anti progressiste, et un anti humaniste dans la mesure où les humanistes aiment l’humanité dans sa globalité, ce qui pour lui n’a pas de sens.
la question est : si Dostoïevski se soustrait à cette démarche d’idéal que lui reste-t-il ?
réponse au prochain numéro…
Ce pauvre chien, Français de souche, condamné à partager sa vie avec Clopine dans un ghetto migratoire, a reçu d’elle un nom ridicule et prétentieux. Pas de chance.
Si ça se trouve, il est obligé de manger hallal.
n’empêche que Dostoïevski explique l’espèce de folie russophobe des anglo-américains résumée dans l’attitude de Nabokov à son égard, parce que ce que dit Nabokov est profondément russophobe (haine de soi ?).
du temps de l’urss on voyait moins cette russophobie parce que c’était un choc entre 2 idéologie, communisme d’un côté capitalisme de l’autre.
c’est pour ça qu’au moment de l’effondrement de l’urss des personnes ont dit « plus besoin d’otan ».
que nenni ce que les anglo américains avaient dans le pif c’était pas le communisme c’était les russes.
et ça on le voit en ce moment, quand par exemple Bojo a dit aux ukrainiens en 2022 surtout vous ne signiez rien avec les sanctions et les armes on va se faire la Russie.
comme cette obsession des américains de vouloir absolument mettre des missiles à la frontière russe alors qu’eux ne supporteraient pas d’en avoir même au Brésil.
j’écoutais un type parler de la crise des missiles de Cuba, il démarrait son histoire à l’installation des missiles russes à Cuba en oubliant de dire que c’était une réponse aux missiles Jupiter américains mis en Turquie juste avant : personne ne sait que les américaisn avaient mis ces missiles Jupiter en Turquie ! preuve que l’histoire qu’on raconte doit toujours être bétonnée si elle ne reflète pas la réalité.
la Turquie est un bon exemple pour ceux qui se demande pourquoi les russes ne veulent pas de l’otan à leur frontières : en 1952 la Turquie entre dans l’otan, les russes ne disent rien, 10 ans plus tard les américain,s en profitent pour mettre des missiles nucléaires en Turquie à la frontière russe et là ce n’est pas passé.
en fait c’est toujours la même histoire qui se répète ! parce que personne ne connait l’Histoire.
Je ne sais pas si certains ont vu sur les réseaux dits sociaux une petite dame qui se promène dans Paris avec ce qui doit être un chien-loup. Je l’ai croisée hier. C’est une bête absolument magnifique, très grande et d’un calme impressionnant.
Je n’ai vu pour la première fois Un singe en hiver qu’il y a quelques mois, et j’ai trouvé que c’était un très beau film très réussi. Quant à l’alcoolisme, Gabin ne revient à l’alcool que pour une courte parenthèse et Belmondo qui a charge d’âme va certainement s’arrêter. Les seconds rôles sont savoureux, Noël Rocquevert qui m’impressionnait tant lorsque j’étais enfant, l’excellentissime Paul Frankeur, Suzanne Flon, Geneviève Fontanel etc.
Je lirai le roman lorsque j’aurai fini ma pile.
J’ai continué mes lectures de Pierre Vesperini, en lisant hier sa traduction des Magiciennes et autres idylles de Théocrite en poésie Gallimard, petit livre superbe que 5 ou 6 lectures n’épuiseront pas.
Je remercie Rosanette d’avoir parlé l’autre jour de ses livres. Cela m’a rappelé mon souhait de lire le livre de Luc Fraisse « Proust au miroir de sa correspondance » qui se négocie habituellement à des prix scandaleux. Coup de chance, un exemplaire abordable en Angleterre, arrivé très rapidement, en excellent état. Les quarante premières pages sont très prometteuses, tant du côté de l’analyse que de la célébration et de la délicatesse.
Aujourd’hui, relu la vie retrouvée de Saint François d’Assise publiée il y a quelques années par Jacques Dalarun pour qui j’ai déjà dit ici toute mon admiration.
Marguerite Yourcenar n’était pas lesbienne comme le savent parfaitement ceux qui l’ont vraiment lue, elle était bisexuelle et c’était bien son droit.
Bonne soirée,
Là, j’en dis moins.
Et ça passe,
« ben oui, c’est pas parce qu’il est tout noir qu’il est méchant ».
Wouarf.
Excellent.
Surenchérir avec « il ne va pas vous manger » eut été excessif.
C déformer mes propos de dire que je traite les éditeurs d’enculés.
Je compare les compétences avec l’orientation sexuelle et je dis que, chez les éditeurs la seconde prime sur les premières.
Et j’ai signalé en passant que c’était loin d’être fini. Et pas l’apanage du genre. Vont se créer des microcosmes avec des agglutinations tendancielles. Et on verra le résultat dans l’exclusion et l’intolérance.
du coup je vois pas trop ce qu’ils devaient glander.
Ils plantaient des ginkos bilobas dans leur parc.
Laissez tomber Marguerite Yourcenar,
Je me suis posée cette question, eu égard à son jeune âge alors qu’elle écrivit Les Mémoires d’Hadrien, à dix neuf ans, pour le jeter ensuite et le recommencer qq.années plus tard.
Mais ne sachant rien sur elle, quoiqu’ayant visité sa propriété dans le nord il y a presque vingt cinq ans, je n’ai eu aucun préjugé ni d’idée préconçue.
Le Mont Noir
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Villa_Marguerite-Yourcenar
Qui était déjà une résidence d’écrivains.
Là, j’en dis moins.
Et que ne dites vous point ?
hier soir, alors que j’étais aussi sobre que peut l’etre un chameau dans le désert loin de l’oasis, j’ai loupé une marche car pas vue dans l’obscurité cette déclivité dans un lieu qui ne m’est pas familier, j’ai bien tenté de rétablir l’équilibre me demandant simultanément comment tout cela allait finir pour moi puis j’ai pu par pur réflexe d’amortir ma chute en ayant eu peur tout de meme l’espace de quelques secondes de me crouter sérieusement, ma vie est trépidante, AH! je me fais peur!!!
Pablo, je vois votre post, pourriez vous m’expliquer en quoi consiste le wokisme, je suis quelque peu déconnectée et c’est un concept qui reste obscur pour moi, est-ce que cela consiste à revisiter l’Histoire pour en extraire et effacer les figures qui nous ont été présentées comme exemplaires alors qu’à la lumière de l’étude elles ne le sont plus pour nos contemporains, est ce qu’il s’agit aussi de changer le nom des espèces volantes, rampantes, crapahutantes car leurs découvreurs ne méritent plus que leurs noms soient passés à la postérité par l’intermédiaire de ces créatures quand elles n’ont pas disparu, bref à chaque fois que je rencontre ce mot je ne suis pas certaine de bien comprendre tout ce qu’il recouvre.
pourriez vous m’expliquer en quoi consiste le wokisme,
B dit: à
C’est un énième avatar du fascisme.
je te ferai pas l’honneur de répondre à tes messages de néocon pro guerre bellicistes apocalyptiques russophobes.
puck dit:
La vérité te fait trop mal au fesses, c’est ça?
je n’ai jamais compris comment on pouvait se dire amoureux des livres et être belliciste…
puck dit: à
Demande à Poutine.
Moi je n’ai jamais compris comment pouvait-on être communiste français et pacifiste quand les nazis ont envahi la France. Comment on a pu lire pendant un bon moment dans L’Humanité des éloges de Hitler.
Si on était en 1940 et le Net avait existé tu m’aurais expliqué ici en long et en large que Hitler était un type formidable et que ceux qui appellent à la guerre contre lui sont des bellicistes.
Je compare les compétences avec l’orientation sexuelle et je dis que, chez les éditeurs la seconde prime sur les premières.
rose dit:
Je crois que tu confonds le milieu de l’édition et le Cabaret Michou, rue des Martyrs.
hier soir, alors que j’étais aussi sobre que peut l’etre un chameau dans le désert loin de l’oasis, j’ai loupé une marche car pas vue dans l’obscurité cette déclivité dans un lieu qui ne m’est pas familier, j’ai bien tenté de rétablir l’équilibre me demandant simultanément comment tout cela allait finir pour moi puis j’ai pu par pur réflexe d’amortir ma chute en ayant eu peur tout de meme l’espace de quelques secondes de me crouter sérieusement
B dit:
Mais finalement, tu es tombée ou pas? Je n’ai pas compris « la chute » de ton message…
hier soir, alors que j’étais aussi sobre que peut l’etre un chameau dans le désert loin de l’oasis
!!!!!!
Hadrien, en fin du récit de Marguerite Yourcenar, se remémore l’île d’Achille et de Patrocle, Pont Euxin et Sinope, et si sa vie d’empereur a été marquée par la beauté, il a largement étendu ce concept aux villes dont il a amélioré les infrastructures, et au dessein qu’il a accompli avec constance, d’éloigner tout bellicisme pour construire un monde de paix.
Le cabaret Michou.
Nous y sommes.
Cf la scène de la Cène sur la Seine avec l’agitation qui s’ensuivit.
Le wokisme, je ne suis pas (suivre) et n’en suis pas obsédée. Pas bien compris ce phénomène qui dégomme tout.
Un peu comme Blanche Gardin, quoi.
Encore stupéfaite au réveil par le livre de Marguerite. Je me fous de comment s’est déterminée son orientation sexuelle.
Mais comment cette petite jeune fille d’à peine dix neuf ans, visitant la villa d’Hadrien à Tivoli, près de Rome, soudainement, écrit ce récit ?
C un miracle.
Bon samedi.
C’est tellement bon, un chameau qui porte en lui ses provisions d’eau, et qui, loin de l’oasis, dans le désert, déambule sereinement.
Nota : la chute, c’est grave puisqu’elle marque le commencement de la fin : FAITES GAFFE !
Nota :
Impossible de recenser tout ce qui est éblouissant dans Mémoires d’Hadrien.
Pourtant, lors de son agonie est écrit . »Hadrien humainement aimé »
Et tous ces gens qui pleurent autour de sa couche.
Il fait frais, grand bonheur des nuits durant lesquelles on se reconstitue ! Avant que de cuire, comme une merguez sur son brasero.
Haydn symphonie 58 (ma preferée)
Symphonie de chambre autrichienne typique : écriture d’une simplicité étudiée, effets raffinés et n traitement très contrôlé des vents. Le cadre repose en grande partie sur deux voix seulement, les instruments mélodiques étant peu perturbés par l’accompagnement des autres parties.
Dans le mouvement lent, suivant la coutume d’accentuer l’atmosphère de chambre, Haydn omet les instruments à vent, ce qui simplifie encore l’écriture.
L’œuvre n’est cependant d’une simplicité qu’apparente. La finesse d’esprit de H. se révèle à travers des astuces humoristiques, disséminées tout au long de l’œuvre : surprises, bizarreries, anomalies formelles apparentes qui révèlent une intention de s’amuser en jouant avec les attentes de l’auditeur.
Le troisième mouvement est sans aucun doute la page la plus anormale, déjà à partir du Menuet alla zoppa, le motif de danse ternaire est ici contredit par les accents rythmiques irréguliers, mal placés, et la construction asymétrique des phrases. Le résultat est une déformation caricaturale qui rend méconnaissable le rythme simple du menuet. Le résultat est encore plus accentué par le contraste avec le Trio, qui est au contraire parfaitement régulier.
Tout aussi extravagant est le Finale où H. recourt à un jeu subtil de décalages rythmiques, faisant jouer les violons en contrepoint. La véritable surprise survient au milieu de l’exposition : après une très brève pause, les instruments jouent avec emphase et à l’unisson un aparté dans une tonalité totalement étrangère, sans que le passage ne soit préparé, ce qui constitue une amusante violation des lois du langage tonal classique.
Oups ! Menuet alla zoppa en fr. Menuet boiteux
Le polythéisme n’a pas marché
Le monothéisme ne marche qu’avec les simples
L’impérialisme plait aux agités
Le communisme est mort de pouriture
Le fascisme est déguisé pour plaire
L’humanisme n’a rien d’universel, c’est selon…
Bref ?
Vive le wokisme, tout nouveau, tout beau !
Inky swimming again in the big ocean
https://sciencepost.fr/poulpe-aquarium-national-nouvelle-zelande-inky-evade-evasion/
🐙🌞🏊♂️🤗💪
Je me souviens d’Esther Williams
« … tout nouveau, tout beau ! »
On verra ça…
traitement très contrôlé des vents.
–
… la 58 est beaucoup diffusée dans les ascenseurs.
Mon pauvre renato, en dehors de quelques mesures déroutantes, tout le reste de la 58 est d’un profond ennui. C’est la musique académique dans toute sa splendeur. L’orchestre y est pour beaucoup. La transcription pour piano sonne beaucoup moins gnangnan. Sans « vents maîtrisés ». Vous abordez cette musique de façon quasi-mathématique. Il n’y a rien de pire. La mathématique permet la musique, elle ne la fait jamais comprendre.
Imbécile !
« … tout nouveau, tout beau ! »
On verra ça… (renato)
C’est beau pour moi, le wokisme ! C’est neuf, c’est simple, c’est facile…
VIVE LE WOKISME !
A BAS LE MONDE A.WOKEUX !
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