Une amitié du roman-culte au film-cuite
On écoute les dialogues de l’un, on lit les livres de l’autre et on se dit que la vie aurait été vraiment injuste si ces deux-là s’étaient ratés. À ne pas croire qu’ils n’aient fait équipe qu’une seule fois. Au-delà d’un air de famille, une évidente fraternité devait lier Michel Audiard et Antoine Blondin. En théorie plus qu’en pratique car l’écrivain passait son temps dans les stades, les bars et les étapes du Tour quand le dialoguiste fréquentait plutôt les hauts plateaux. Ensemble ils n’auront fait qu’un bébé mais quel ! Un singe en hiver (1962), film-culte adapté d’un roman-cuite (prix Interallié 1959) (1) à moins que ce ne soit l’inverse. Il est vrai qu’il y en eut même pour juger que le livre avait trahi le film, c’est dire.
Sous la plume si pure et si légère de Blondin, l’intrigue importe peu par rapport au charme qui s’en dégage. Tout de même, l’histoire ? Un face-à-face qui se terminera par un côte à côte dans un bar du littoral normand entre deux leveurs de coude bien bourrés : Gabriel Fouquet, jeune publicitaire qui noie dans la boisson l’échec de sa vie sentimentale et Albert Quentin, un ancien fusilier marin qui a juré de rester sobre après avoir sérieusement taquiné le goulot autrefois. L’un rêve d’Espagne quand l’autre n’en a que pour sa Chine. Dès les premiers verres de contact, ils ne font qu’un mais lequel ? Soit, mais qu’est-ce que cela dit d’autre que ce que ça raconte ? Là, c’est du grand art, murmuré par le plus élégant et le plus courtois des écrivains et mis en musique par un virtuose de la conversation filmée.
Michel Audiard est à l’origine du projet. Nous sommes en 1961. Le temps presse car Jean Gabin doit tourner, étant sous contrat avec la Metro Goldwin Mayer. La maison de production a déjà refusé Un singe en hiver car elle n’y voit qu’une histoire de poivrots ; et après repérages in situ, l’acteur a finalement retoqué l’adaptation d’Au large de l’Eden de Roger Vercel par Albert Simonin au motif que ça pue trop la morue (le poisson, pas…). Retour à la case départ et donc au Singe, imposé avec le prometteur Belmondo d’À bout de souffle dans la corbeille. Henri Verneuil est engagé pour la réalisation, Claude Pinoteau et Costa-Gavras comme assistants, Michel Magne pour la musique, Louis Page pour la photo, Paul Frankeur, Suzanne Flon, Gabrielle Dorziat et Noël Roquevert dans la joyeuse troupe des seconds rôles, François Boyer pour l’adaptation et bien sûr Michel Audiard pour mettre des mots dans leurs bouches avec le brio qu’on lui connaît.
Le tournage se déroule sur la côte normande autour de Villerville, Trouville et Deauville. Il ne va pas de soi. Pas commode, Gabin. Du genre muet, du moins pendant la première semaine. Les deux acteurs principaux enfoncés dans un fauteuil pliant à leur nom et n’échangeant pas un regard, le vieux, 57 ans, lit Paris-Turf et le môme, 28 ans, L’Équipe. On voit par là qu’un abîme ontologique les sépare. Jusqu’à ce que leurs scènes communes les rapprochent et les lient une fois éteints les projecteurs avant de s’adopter pour la vie et se décréter meilleurs amis d’enfance malgré la différence d’âge.
Le film suit pas à pas la chronologie du roman en éliminant les retours en arrière. Nombre de répliques sont tirées ou adaptées du roman mais il y a aussi des bouts d’Apollinaire, celui d’Alcools évidemment. Michel Audiard et Henri Verneuil se veulent fidèles dans l’adaptation non du roman à la lettre, mais dans celle de son atmosphère empreinte de rêves, de nostalgies, de souvenirs. Une musique en émane qui a quelque chose de désemparé, de désenchanté. Parfois, on se gratte le cuir chevelu, on hésite : lequel des deux a trouvé ça ?
« Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! »
À la réflexion, ça ne peut être qu’Audiard puisque dans le roman, il s’agit de paupiettes. Il serait vain d’aller vérifier et comparer, pour ce passage ou pour tout autre :
« Je suis le plus grand matador français, yo soy unico…– Vous avez déjà entendu parler du Yang-Tsé-Kiang ? »
Antoine Blondin se plaint d’autant moins qu’il n’a pas souhaité être de l’aventure. Ce n’est pas qu’il n’ait jamais tâté de la pellicule. À plusieurs reprises, il s’est laissé embarquer dans des projets. Il a prêté la plume à des scripts pour Jean Delannoy. Plus tard, il y aura Le Dernier saut (1970) d’Édouard Luntz dont il fut le coscénariste et Cran d’arrêt (1970) d’Yves Boisset où on le retrouve comme coscénariste et dialoguiste, pour ne parler que de ceux qui ne sont pas restés dans les tiroirs des producteurs. Mais rares sont les cinéastes qui osent s’emparer de ses livres ; l’adaptation de son chef-d’oeuvre Monsieur Jadis, que Michel Polac (oui, « le » Michel Polac) réalise pour la télévision en 1975 avec Claude Rich dans le rôle-titre aurait pu les encourager tant elle est réussie.
Le problème est ailleurs avec Un singe en hiver. Malgré tout demeure une vraie querelle d’interprétation de la philosophie du roman. Le fait est que le style de l’écrivain tient une note poétique de bout en bout quand le travail du trio d’adaptateurs Boyer-Verneuil-Audiard se veut plus réaliste, par exemple dans les noms des rues de Tigreville (2). En fait, en émondant le roman pour des raisons dramaturgiques, ils aboutissent à concentrer l’attention du spectateur non sur l’alcoolisme mais sur l’ivresse. Ce qui est regrettable. Son biographe Alain Cresciucci est d’avis que le film ne rend absolument pas justice au livre, tout en reconnaissant qu’il a eu la vertu de permettre au grand public de découvrir l’oeuvre de Blondin (3). Mais selon lui, tout en restant à la surface des choses, les coscénaristes sont passés à côté de l’essentiel : non la complicité de deux imbibés mais une déchirante histoire de paternité :
« L’histoire d’un jeune père qui ne voit jamais sa fille pensionnaire et qui va essayer de la retrouver et l’histoire de ce couple d’hôteliers sans enfant qui trouve dans le personnage de Fouquet un fils adoptif. Quant à la fin, le film commet un contresens en attribuant la phrase “Et maintenant, voici venir un long hiver” au personnage du vieil homme alors que dans le roman elle concerne Fouquet, ce qui est une façon de dire la solitude définitive du héros. (4) ».
Quand on quitte une oeuvre, c’est d’abord sa fin qu’on emmène avec soi. Fouquet est le héros des dernières pages du roman, Quentin celui des dernières images du film. Deux partis pris également attachants mais qui ne disent pas la même chose en éclairant rétroactivement tout ce qui a précédé. Deux Singe en hiver : l’un est d’un romancier, l’autre d’un cinéaste et il serait vain de vouloir à tout prix les faire coïncider puisqu’ils forment un palimpseste. Blondin ne pouvait considérer la littérature que dans une perspective amicale. Mais si un livre est parfois conçu comme une lettre à un proche, c’est plus difficile avec un film, d’autant qu’il est une oeuvre collective.
La fidélité exige une certaine dose de trahison car on ne peut respecter l’esprit si on suit un texte à la lettre. Audiard l’a bien compris qui s’est parfaitement imprégné du roman afin d’en rendre au mieux le climat, ce qui lui importait par-dessus tout ainsi qu’à Henri Verneuil. L’ampleur de la trahison inquiétait fortement Blondin jusqu’à ce qu’il voie le film et rende des hommages appuyés au talent d’Audiard, son nouvel ami pour la vie. On ne peut pas dire qu’il ait harcelé le réalisateur pour intervenir dans le tournage : il refusait même ses invitations à s’y rendre. Belmondo se souvint de sa présence une ou deux fois sur les plateaux à Deauville « mais en ami bien plus qu’en auteur » (5). Sur plainte du ministère de la santé publique, la commission de censure fait des mauvaises manières au film, soupçonné d’apologie de l’alcool (quelle idée !) alors que c’est un si poétique éloge de l’ivresse sensuelle et généreuse, de l’inattendu de la vie, de l’imprévu souriant. Il est question de coupes sombres et même d’interdiction alors que franchement, il suffit d’écouter parler Albert Quentin/Gabin :
« L’alcool, c’est le salut dans la fuite, la liberté, l’état de grâce… et pour finir une belle saloperie. »
Finalement, seuls les moins de 18 ans en sont privés. Le critique de La Croix fut celui qui lui réserva le meilleur accueil avec ceux de France-Soiret du Figaro littéraire. Les autres grimacèrent ou pire encore. Le Monde regretta cette « vulgaire simplification » d’un roman sensible et harmonieux. Dans la bibliothèque de Michel Audiard, les livres de Blondin côtoyaient la collection complète de la Série noire. Fou de littérature, il l’aime couchée sur de beaux papiers en tirage limité. Les libraires connaissent bien ce bibliophile averti. Les piliers Ronsard, Verlaine, Rimbaud, Balzac, Dumas père, Stendhal, Proust sans oublier le patron, Louis-Ferdinand Céline… Audiard aurait pu être recruté par les hussards si Jacques Laurent, Roger Nimier, Michel Déon et Antoine Blondin s’étaient réunis une fois au moins mais ce ne fut jamais le cas.
Impossible d’asseoir des irréguliers à la même table. Les voyages de l’un, la mort de l’autre, les disparitions d’icelui… Pas pratique pour la photo de groupe rue du Bac devant la façade des Éditions de la Table ronde avec Roland Laudenbach pour surveiller la bande – façon nouveau-Nouveau Roman/Minuit et demi. Audiard n’aurait pas figuré parmi eux car il aurait tenu l’appareil. On peut rêver… L’amitié entre Michel Audiard et Antoine Blondin est née avec le désir de l’un de porter le livre de l’autre à l’écran. Jean-Paul Belmondo estima à l’époque que leur rencontre « ne paraissait pas tellement évidente au départ » (6). Pourtant, à la fois très français et si parisiens, ils ont en partage une certaine désinvolture mâtinée de douce mélancolie ; un sens de l’humour sublimé par l’esprit de fantaisie et une profonde frivolité ; et surtout le goût des formules joyeusement assassines souvent truffées de calembours.
Mais si elles fusent dans les dialogues d’Audiard, elles se font discrètes dans les romans, nouvelles et récits de Blondin, qui les réservait plutôt à ses articles. Car, on l’oublie tant sa réputation de leveur de coude a obscurci sa vraie nature (et le film a renforcé cette image imbibée), ce perfectionniste était un classique pétri d’humanités et un moraliste d’une pudeur qu’il ne fallait pas offusquer. Peu après la mort de son fils François dans un accident de voiture, perte qui avait anéanti le dialoguiste, Blondin avait dédié Certificats d’études (1977) « à Marie-Christine et Michel Audiard très affectueusement ». Dédié et pas seulement dédicacé.
(« Jean Gabin, Henri Verneuil, Michel Audiard, Jean-Paul Belmondo pendant le tournage du film Un Singe en hiver, 1962 » )
- Les Éditions de la Table ronde ont publié une édition collector d’Un singe en hiver enrichie d’images du film d’Henri Verneuil pour le centenaire de la naissance de Blondin.
- Paul Renard, « “Salut, papa !” : Un singe en hiver, Antoine Blondin et Henri Verneuil », in Roman 20-50, n° 58, décembre 2014, p. 41-48.
- Alain Cresciucci, Le Monde (imaginaire) d’Antoine Blondin, Pierre-Guillaume de Roux, 2016 ; Antoine Blondin, Gallimard, 2004.
- Interview d’Alain Cresciucci, in L’Opinion indépendante, 31 mai 2011.
- Témoignage de Jean-Paul Belmondo, « un fidèle parmi les fidèles » in Jean Cormier et Symbad de Lassus, Blondin, éditions du Rocher, 2016.
- Idem.
1 818 Réponses pour Une amitié du roman-culte au film-cuite
Ce n’est pas un poème, juste un amusant exercice de style.
Pas de quoi en faire tout un fromage !
C’est par hasard Jazzi. Je devais passer un sccan et dans la salle d’attente de l’hôpital il y avait un vieux Figaro et comme « tout ce qui est écrit est admirable », peu importe qui l’a écrit, bien ou mal on s’en souvient.
sccan > scan
Ben, ce petit fromage est pourtant mis en ligne ici, histoire de provoquer une complicité… Mais en vrai, c’est tout d’Ormesson, qui n’a jamais rien fait que de s’adonner à ce genre d’exercices. Ca fait un peu peur,quand on sait que ton métier est de compiler des extraits littéraires, si c’est ça ton goût. Oui, le « goût de Barozzi », c’est le goût de la cérémonie des JO, le goût de d’Ormesson, le goût d’être un transfuge de classe planqué derrière son homosexualité, bref, l’inverse de la poésie.
Qui, elle, peut être tout-à-fait légère, profonde et plaisante à la fois, comme, je ne sais pas moi, la poésie hugolienne ?
Tiens, soyons objectif. Moi je propose ceci :
»
Je ne pensais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de quoi.
J’étais froid comme le marbre ;
Je marchais à pas distraits ;
Je parlais des fleurs, des arbres
Son oeil me disait
Son oeil semblait dire: « Après ? »
La rosée offrait ses perles,
Le taillis ses parasols ;
J’allais ; j’écoutais les merles,
Et Rose les rossignols.
Moi, seize ans, et l’air morose ;
Elle, vingt ; ses yeux brillaient.
Les rossignols chantaient Rose
Et les merles se…
Et les merles me sifflaient.
Rose, droite sur ses hanches,
Leva son beau bras tremblant
Pour prendre une mûre aux branches
Je ne vis pas tant ……
Je ne vis pas son bras blanc.
Une eau courait, fraîche et creuse,
Sur les mousses de velours ;
Et la nature amoureuse
Dormait dans les grands bois sourds.
Rose défit sa chaussure,
Et mit, d’un air ingénu,
Son petit pied dans l’eau pure
Je ne l’ai pas vu
Je ne vis pas son pied nu.
Je ne savais que lui dire ;
Je la suivais dans le bois,
La voyant parfois sourire
Soupirer je crois
Et soupirer quelquefois.
Je ne vis qu’elle était belle
Qu’en sortant des grands bois sourds.
« Soit ; n’y pensons plus ! » dit-elle.
Depuis, j’y pense toujours. »
Bon, choisissons notre camp, camarades.
J’ai reçu mon Delamare. Vous vous rappelez, c’est le dictionnaire des termes médicaux. C’est fabuleux. 30 000 mots inconnus. Autant de maladies, ou presque. 30 000 raisons de mourir.
Damien dit:
Il y a dans ton dictionnaire le nom de la maladie qui consiste à avoir plusieurs pseudos dans les blogs qu’on fréquente?
Jamais cité d’Ormesson dans l’une de mes 25 anthologies publiées.
« Oui, le « goût de Barozzi », c’est le goût de la cérémonie des JO, le goût de d’Ormesson, le goût d’être un transfuge de classe planqué derrière son homosexualité, bref, l’inverse de la poésie. »
Sans commentaire !
Bah, on a tout à fait le droit de ne pas être poète, Jazzi. Je ne vois pas ce qu’il y a d’injurieux dans ma remarque. Par contre, tes doigts ont tapé un jour, sur ton clavier, ce mot « conne », que tu m’as envoyé en pleine face, comme si tu n’étais pas et ici même, capable de développer… Autre chose que l’insulte.
« Je ne vois pas ce qu’il y a d’injurieux dans ma remarque. »
La malveillance, les insinuations, la mauvaise foi et les faussetés.
Tandis que mes propos sont toujours animés par le souci de dire ce qui est vrai et avéré…
C’est justement ce qui différencie la brute du poète !
Jazzi. « Tandis que mes propos sont toujours animés par le souci de dire ce qui est vrai et avéré… »
comme fou.teur de m., insinuant, sans scrupules, déplacé, tu t’es trop souvent posé là.
Baroz, je suis assez d’accord avec vous sur « Comme le feu ». C’est dommage que les personnages soient trop immatures, même le jeune qui veut être cinéaste, et qui rame, le pauvre. Je pense aussi qu’on comprend mal les dialogues, et qu’il aurait fallu sous-titré. C’est dommage, on perd un peu. Le film se concentre sur deux ou trois personnages seulement, le dosage n’est pas épatant. Irène Jacob joue un beau personnage, mais elle n’est pas assez mise en valeur. La caméra est toujours sur ces deux psychopathes vraiment tarés, on a comparé ce film à du Rohmer, mais Rohmer c’est plus fluide. Donc, je peux dire à Lesage, y a de l’idée, mais il faut travailler davantage !
Et oui, la vérité dérange, Chaloux.
C’est comme ça !
Damien, à la base, Lesage est avant tout un documentariste.
Pour la fiction, il peut encore progresser…
« comme fou.teur de m., insinuant, sans scrupules, déplacé, tu t’es trop souvent posé là. »
« fou.teur de m. », certainement, Chaloux.
« insinuant », je ne crois pas, plutôt trop direct.
« sans scrupules » et « déplacé », surement du point de vue de la stricte bonne éducation bourgeoise, mais non sans une certaine moralité intrinsèque.
« tu t’es trop souvent posé là. », disons que c’est ma raison d’être…
Cette amusante pochade n’aurait certainement pas pu être écrite par n’importe quel élève de seconde, compte tenu de la pauvreté probable du vocabulaire d’icelui.
En revanche une IA bien programmée, oui, probablement.
perso je n’aij aucun goût pour les cérémonies, mais comme rien d’autre à f… claquemuré par c’te chaleur, je vais regarder celle de 21 h… Des foik’elle ferait pôle émique, parmi les poules de chaville, hein…
En attendant (Nadeau), quelques feuilles du Kama Soutra, le manuel d’érotologie hindoue paru chez Tchou, ne feront pas de mal… histoire de s’astiquer le lingam lors d’un congrès buccal à venir tantôt (mise en pratique dite de « la succion de la mangue », p. 107 de l’op. cit).
Bon’ap, les chaud.es !
Jzmn…, c’est l’élégance même, même si parfois, il dérape un peu… Rien par rapport aux restes…
Toute l’herdélie l’aime beaucoup, ludion volatil comme il est, car il ne hait point. Voilage.
Cette amusante pochade pourrait être titrée « Le bestiaire amoureux », Chaloux.
Amoureux, parce qu’il y est question d’un homme qui a rendez-vous avec une femme, qui se fait attendre, et qui finalement le déçoit…
Tu crois qu’une IA aurait pu arriver à cette conclusion-là ?
Merci JJJ, je me demandais à quelle heure la cérémonie.
Le gros de la chaleur étant passé, je vais m’aérer en attendant de voir le sujet du 10e épisode de mon feuilleton estival…
Mme Hidalgo l’a programmée à 21 heures, ce soir, d’après les infos parvenues en Charente maritime, il n’y aura pas de décalage horaire pour nous. Bàv,
Jean D’O, —-
https://www.youtube.com/shorts/XR0H0BenmR4
Ne parlons plus des épines des roses, car nous commettons un contresens, comme ce brave St Ex.
(wiki, récemment) – Les rosiers ne sont en réalité pas pourvus d’épines mais d’aiguillons, qui sont des excroissances latérales de l’épiderme, que l’on retrouve notamment chez les aubergines. Contrairement aux épines qui sont des tiges ou feuilles modifiées, les aiguillons peuvent être détachés sans déchirer les fibres de la plante. Voilà.
partiale et particulière du surréalisme…
C’est exact, pmp, et comme l’ histoire littéraire du surréalisme nous l’ indique assez précisément, André Breton adoubait ou jetait aux oubliettes (- excommuniait – pour justifier l’ expression qu’on lui a attribué de » pape du surréalisme » celles et ceux qu’il voulait.
Ces deux admirables volumes de vente ( car il s’ agit bien d’ une vente ) on fait découvrir aux spécialistes et au grand public des milliers d’ objets et manuscrits témoins d’ une aventure littéraire peu commue autour d’ André Breton.
Arturo Schwartz était aussi un marchant très » cultivé » dans son genre.
@ Moi je ne me suis jamais posé le problème de comment gagner mon pain mais plutôt de celui de vivre ma vie.
Voilà notre minuscule et immense différence, jzmn, à deux ans de distance. Et on va me dire que la « sociologie » n’expliquerait rien du tout !?
Apothéose de la Macronie. Emmanuel Macron invite un ambassadeur de la scientologie pour la cérémonie de cloture des JO. Ce n’est pas sur la tête qu’on marche, il n’y a plus de tête. Il faudrait me payer cher pour regarder ça.
Combien voulez-vous ?
Déjà seulement La Mariée mise à nu chez Marcel Duchamp, même…
Le bal des Célibataires, RM… une œuvre intéressante de Bourdieu dans le champ des paysans béarnais, que n’eût point reniée Marcel, même… Bàv,
*** 10 francs, pour le prix des mensonges du snob Inard. Ca le ferait ?
J’invite tous ceux qui comme moi obt été choqués par la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 à boycotter la cérémonie de clôture.
Gigi, appelle man-man, qu’elle passe la serpillière.
J’espère que vous avez été nombreux à regarder et surtout écouter le prodige japonais Mao Fujita dans la 2ième concerto pour piano de Rachmaninov dirigé par Ricardo Chailly à Lucerne!
(Arte Concert à 19h)
Le problème de gagner son pain se pose quelque fois tout seul, JB!
Bien sûr que l’IA aurait pu arriver à cette conclusion. Il suffit de lui demander.
(un peu d’attention JB, c’est moi qui ait parlé d’IA)
« le prodige japonais Mao Fujita »
Trop de sucre. Pas du tout l’esprit de l’oeuvre.
Stanislav Neuhaus, Rachmaninov Concerto N°2.
Karajan, inégalé/Weissenberg. Concerto 2. Rachmaninov.
Je suis allée le voir Comme le feu.
Difficile de comprendre l’accent canadien.
Pas compris la baffe que la fille flanque à Jeff.
Bien aimé ce jeune homme hyper sensible sa fugue ds l’immense forêt canadienne. Même si sa manière de pénétrer ds la chalet ne m’a pas convaincue.
Les adultes je les ai trouvés hyper pénibles du style Le déclin de l’Empire Américain.
Puis, lorsque Jeff manque de noyer dans la rivière au fort courant, l’image s’est striée en vert et violet. Je l’ai dit au projectionniste qui a essayé de réparer mais doit tout démonter.
Pas vu les 30 dernières minutes.
Pas de rage. Pas de désespoir.
Lu dans Rhum de Cendrars :
« Ce que tu vois en songe la nuit, tu le songes dans ta vie le jour ».
Un vieux
Tellement beau ! Il en a vécu des tempêtes et des siroccos !
« J’espère que vous avez été nombreux »
en tout cas j’en étais
Euh, ce qui est vrai et avéré, c’est un peu redondant.Et puis, comme dit Renoir « chacun a ses raisons » (donc chacun a raison), et c’est bien ça le problème.
Comment puis-je me dépatouiller de Jazzi ? Il est venu « chez moi », enfin ce qui était à l’époque « chez moi » qui était en plus un « chez nous », il a carrément entrepris son éditrice en ma faveur, et surtout, surtout, il s’est déplacé à l’hôpital Bichat pour avoir de mes nouvelles, quand j’étais en miettes, et que les miettes n’étaient pas belles à voir. Quiconque me connaît, et sait que je suis peut-être la dernière des dernières, mais qu’au moins je garde la mémoire de la moindre main tendue (y’en a pas beaucoup), en déduit que jamais je n’oublierai tout ça. Et pourtant, depuis, le voilà qui me repousse au fin fond du couloir, plus précisément vers le placard à balais. Allez comprendre !!!
… A moins d’en déduire que je suis effectivement, estampillée, comme la preuve ultime de ma nocivité, la dernière des dernières. J’ai déjà trop tendance à le croire, je l’exprime, et c’est une preuve de plus, « vraie et avérée », de ma médiocrité.
Bref, j’ai pas trop le moral.
Y a rien à comprendre, jamais.
Let the people be the way they are.
Vous avoir traitée de conne était la meilleure preuve d’amour qu’il pouvait vous donner. Comment pouvez-vous ne pas comprendre cela ? Vraiment ! (si vous n’avez pas le moral, c’est à cause de la fin des JO). Et on va tous s’en remettre, surtout pour celzéceux qui n’ont pas regardé cette navrante merde de clôture (?). Demain est un autre jour, heureux pour vous J’en suis sûr. On vous M. Une culture de la paix.
@ Gigi, appelle man-man, qu’elle passe la serpillière.
Vous prendriez-vous pour le gars de Chaville sorti de son CDBF par la grâce des poules de Passoul, par hasard ? Bàv 2,
Ben non, je ne peux pas comprendre que de traiter quelqu’un, quelqu’une de « conne » soit une preuve d’amour. Ni que de tabasser une femme jusqu’à la mort soit une preuve de « passion amoureuse », voir Cantat. Je ne suis pas dans la concurrence mémorielle : les homosexuels ont souffert, autant que le gibier qu’ont représenté les femmes. Mais on aurait pu espérer une forme de solidarité, non ?
A priori quelque chose de vrai ewt avéré et vice-versa.
Et d’ailleurs, en parlant de « gibier », la photo mise en ligne par notre hôte… Hein ?
On vient de me faire remonter que ce soir, au Stade de France, les faisceaux lumineux ont brièvement dessiné dans le ciel un pentacle inversé, alors qu’une créature recouverte d’or et de dards effrayants descendait sur Terre. Il s’agit sans aucun doute possible de la symbolique de l’Antéchrist.
Lors de la cérémonie d’ouverture, le cavalier sans visage sur un cheval blanc, galopant à une vitesse folle sur l’eau, symbolisait celui de l’Apocalypse, décrit par Saint-Jean.
Seul le Christ marche sur les flots, qui symbolisent le mal, tout comme la Sainte Vierge Mère de Dieu marche sur le serpent pour lui écraser la tête.
Galoper sur les flots du mal, c’est galoper dans son élément porteur.
Ce soir au Stade de France, de nombreuses allusions aux enfers, par les triangles rouges incandescents au sol, et les fumées obscurcissantes et étouffantes.
De nombreuses références à des races de démons, êtres à la peau grise et écailleuse, aux visage dur et impassible, aux yeux maléfiques en amande. Référence aussi à leur vaisseaux, circulaires.
Ces Temps sont les derniers. Tenez vous prêts.
éhbé …les futurs JO de LA 28, çà crin, pas vrai chalouj*DD ? c comme CT, une vraie konne bouchée comme de l’émerit… Irrécup… quand c qu’on veut pas comprend’… hein ! je dis ça je dis rin, bien sûr, c’est moij le pôvkon, on le sait bin… allez, gute nacht…, clopjazz
La pauvre Gigi n’est plus qu’une flaque.
Oui, pas terrible la cérémonie de clôture, JJJ.
Du genre pot de départ à la retraite, avec karaoké et projection de diapos !
Ouf, on a transmis le flambeau…
L’effrayante affaire extraterrestre « Sutton » de 1955.
Elle était bien au contraire terrible, Jazzi, cette cérémonie.
Au sens propre.
Et Macron, c’était Belzebuth, D. ?
Jazzi, je ne vais rien dire de plus.
Que chacun travaille, se documente, recoupe des informations.
Que chacun travaille, se documente, recoupe des informations.
Oui.
D.
Il y a deux sens à terrible, vous n’êtes pas sans le savoir, vous.
Mais on aurait pu espérer une forme de solidarité, non ?
On aurait pu.
Mais niet et archi-niet.
Au même titre que lorsque vous aidez quelqu’un en grande déroute, il vous chiera sur la tête.
La vie nous apprend à vivre
JEUX, la suite
On en a fini avec les JO 2024 qui sur le plan de l’organisation sportive novatrice fut une réussite totale, hormis la Cérémonie d’Inauguration confiée à des cons sans vertu. Pas vu la cérémonie de clôture. Pas grave.
Nous allons changer de sportifs et suivre le mieux possible ceux qui ont été diminués par le sort, et qui se battent pour vivre au plus haut….
Bon courage !
Clopine
Ce que vous écrit Janssen J-J
). Demain est un autre jour, heureux pour vous J’en suis sûr. On vous M. Une culture de la paix.
Oui.
Il semblerait que la cérémonie de clôture ait pu être regardée en famille de Tokyo à Karachi et de Johannesburg à Dallas sans demande de censure par quiconque.
C’est ainsi que devrait être tout spectacle s’adressant par définition à tous les publics du monde entier.
Il faut être con et arrogant comme un progressiste parisien pour ne pas le comprendre.
Haydn symphonie 60, Il distratto
A l’origine musique de scène pour une pièce de théâtre, l’œuvre présente toutes les caractéristiques de la musique de H. dans un goût fortement comique : étourderie, distraction, répétitions, interruptions, passages dynamiques soudains, changements d’harmonie et de rythme inattendus, juxtaposition de motifs contrastés.
Quel spectacle gris et lugubre concocté par le duo Jolly & Burkini que celui des anneaux olympiques, vestiges remontés par des androïdes , transgenres d’avenir, dans un remake de Metropolis. Et cette pauvre Yseult, qui a hissé pour finir la voile noire du deuil, on her way pour ne que plus rien ne repousse ensuite. Horrible.
A part ça, ce sont les athlètes qui ont fait le vrai show , et c’est bien.
Des gens demandent si le truc doré était un staphylo.
C’est fini, place au gouvernement qui dure une semaine et à l’article 16.
A quand un pays qui se respecte?
Bonne journée à ceux, rares, qui le méritent.
Chouette idée des Ricains d’Hollywood L. A, d’avoir confié la mission impossible au plus vieux de leurs cascadeurs 😉
Un petit truc sympa, c’est d’avoir braqué les projecteurs psychédéliques, -encore bravo aux électriciens-, sur la scène electro rock de la grande banlieue.
remontée du quai des brumes :
1 – avez oublié la Viskeuse, c suce-pet dédé !
2 – merci pour avoir réparé votre distraction, RM, je me demandais où était passée la 60e…
3 – bon, un sensus con semble se dégager sur cette cérémonie de clôture… Tout le monde a apprécié en revanche, je pense, la croisière interstellaire de Tom jusqu’à LA il a réussi à mettre les anneaux sur HollywOOd chwingomme. Trop fort, le gaz…
4 – « Le problème de gagner son pain se pose quelque fois tout seul, JBb! » Ah, voilà une opinion qu’on aimerait voir mieux élucidée, Cl. svp, Merci par avance, vu qu’elle m’intrigue-j pas mal, ce matin encore, dois-j vous dire.
12.8.24_8.17 -et le monde est apparemment toujours là-. Incroyable matin vivant que j’embrasse !- Bàv
C’est simple JJJ…le problème se pose tout seul quand l’estomac crie famine et que l’on a rien pour le satisfaire…
Les prévisions apocalyptiques de D méritent réflexion…Entre la faille de San Andreas et des incendies gigantesques, peut-être que LA et la Californie n’existeront plus dans quatre ans.
Les JO de Paris auront été les derniers.
Le fait qu’Elon Musk déménage ses bureaux de la Californie vers le Texas est inquiétant. Il a du flair, ou il est bien renseigné; par qui D?
@ Les JO de Paris auront été les derniers. /// Je l’ai pensé aussi… Merci Cl.,
@ c clair, il m’est arrivé une fois, quand j’étais dans la déche, de donner mon sang pour pouvoir bouffer un sandwich. Jamais arrivé à jzmn, j’imagine.
Bàv, bon réac, 🙂 —
« Il a du flair, ou il est bien renseigné […] ? »
Peut-être plus simplement en raison du Lyndon B. Johnson Space Center : entraînement des astronautes et gestion des missions habitées après lancement. Et puisque la colonisation d’autres planètes est son ambition…
« Jamais arrivé à jzmn, j’imagine. »
______________________
A la mort de mon père le 5 décembre 1962, j’avais alors dix ans.
Le soir même, mon frère et moi nous demandâmes qui allait désormais nous donner notre argent de poche ?
J’étais un enfant sage, peut-être un peu trop raisonnable pour mon âge, à vrai dire passablement capricieux et un rien autoritaire à la maison, mais je dois avouer que, de nature profondément rêveur et nonchalant, je portais sur mes jeunes épaules le poids écrasant de lourdes responsabilités.
Pour ma part, l’épineuse question de l’argent de poche fut opportunément réglée par mes vieilles tantes qui me proposèrent de venir les seconder les dimanches matin au marché Forville de Cannes, où elles avaient commencé à travailler très jeunes. Je débutai tout d’abord chez Fifine, qui occupait un banc, dans une allée latérale. Plus tard, je rejoignis Eliette, installée sous la grande horloge centrale.
Tandis que s’éloignait l’enfance et que j’entrais de plain-pied dans l’adolescence, je me mis de plus en plus à travailler, parallèlement à mes études au lycée Carnot, qui, elles, fort heureusement, se déroulèrent sans grands heurts de la sixième à la terminale.
Grosse fatigue chez un enfant de nature rêveuse submergé de soucis dignes du chef de famille qu’il était devenu, ayant à charge trois grands enfants : sa mère, toujours aussi imprévisible, son grand frère Ange, qui tournait maintenant au blouson noir, et sa petite sœur Nelly, enfant espiègle et rieuse mais qui rechignait à obéir à son deuxième frère, au prétexte que l’aîné lui foutait royalement la paix !
Mes désirs et curiosités ne cessant de grandir, je me vis contraint de gagner de plus en plus d’argent de poche.
D’autant plus que je devais aussi m’habiller et que je cultivais le genre dandy.
Les étés, je fus, tour à tour : garçon charcutier, livreur à bicyclette, plongeur, commis de bar, serveur, chasseur, réceptionniste… et durant l’hiver, placeur de polices d’assurance-vie ou encore donneur de cours particuliers à domicile.
J’ai beaucoup travaillé, jusqu’au bac, des saisons estivales entières, de 14 heures par jour, sans congés.
À chaque rentrée, j’étais content de retrouver le lycée.
Et d’autant plus impatient d’en sortir, le diplôme en poche, pour pouvoir partir vivre ma vie le plus loin possible !
Ce qui permet à Clopine, dans sa très grande mansuétude de me définir comme : « un transfuge de classe planqué derrière son homosexualité »…
Les étés, je fus, tour à tour : garçon charcutier, livreur à bicyclette, plongeur, commis de bar, serveur, chasseur, réceptionniste… et durant l’hiver, placeur de polices d’assurance-vie ou encore donneur de cours particuliers à domicile.
Voilà qui forge une humanité de compréhension autre que bourdieusienne!
Bravo.
Les étés, je fus, tour à tour
Cela était possible dans les années 70, ces petits travaux rémunérés. Ensuite, le marché du travail devint plus âpre…
Les étudiants pauvres prenaient la place des sans travail, cela devenait mal vu.
caramba encore raté : Elon Musk ne quitte pas la Californie par peur des tremblements de terre.
il quitte la Californie à cause du wokisme : il reproche à l’état californien d’avoir « tué » son fils qui s’appelle maintenant Viviane.
les échanges entre Musk et sa fille (ex fils) sont très violents : depuis qu’Elon a dit que son fils était mort cette dernière n’arrête pas de l’insulter.
Travailler sur les marchés, dans les super marchés ( fruits et légumes ), chez un mécanicien de bicyclette, au ramassage des pommes de terre ( très dur, toujours courbé), puis pion dans le supérieur.
Et j’en passe.
closer ça avance les frères K. ?
vous savez c’est quoi l’idéalisme ? si vous le savez pas il faut le savoir.
en fait c’est un truc essentiel sur lequel s’est construit toute la pensée occidentale ?
par exemple Macbeth peut-être considéré comme une critique assez violente de l’idéalisme puisque cette en montre les conséquences néfastes.
et dans les frères K. c’est kifkif.
C’est ce qui se dit, puck.
ça avance…j’ai dépassé les 50% sur ma liseuse. Je dévale l’autre pente…
Il suffit qu’un intellectuel qu’on oubliera au premier tour trouve un mot suggestif que tous les crétins sentent soumis à son sens sans critique de sens. « Transfuge » par exemple, qui porte en lui l’origine plutôt négative de l’action qu’il entraîne, en somme « trahison », avec un arrière-goût de guerre froide qui porte en soi toute l’imbécillité que ce moment historique implique. C’est maintenant devenu un cri du troupeau que l’on entend sur les lèvres et sous la plume de tous les cons qui essaient de se donner un ton intelligent et bien-pensant.
Enfin, un change de position dans la société ? et alors ?
premier tour > premier ¼ DE tour
les lecteurs ou les critiques littéraires utilisent leur « raison » pour analyser des oeuvres souvent pas très raisonnables.
en fait l’auteur, guidé par son inconscient, écrit un truc que le critique littéraire ou le lecteur dénoue aidé de sa conscience.
pour les écrivains resté dans le courant de la pensée « normale » occidentale, à savoir le courant « idéaliste » c’est assez simple.
chez Stendhal, ou Flaubert ou les autres sont des types qui tiennent à peu près la route, ils suivent une idée d’un début à la fin, et le lecteur suit cette idée.
chez Flaubert c’est encore pus simple si le lecteur adhère à son pricipe que le Beau dit le Vrai et le Vrai dit le Juste, là on nage dans l’idéalisme le plus simpliste et pour les personnes qui arrivent à se faire une idée de ce qu’est le Beau, le Vrai et le Juste ça roule comme sur des roulettes, cela représente la quasi totalité des lecteurs dans le monde occidental qui ont biberonné à l’idéalisme, et même celui qui n’a pas une idée très nette de ce qu’est le Beau, le Vrai et le Juste n’osera jamais l’avouer en public de peur de passer pour un imbécile.
Attention, Closer. C’est pas que le niveau de charge de batterie qu’il faut regarder.
Ravi d’apprendre que TOUS les erdéliens ne sont pas des TRANSFUGES à la mode de rouen, mais que tous et toutes ont sué sangs et grandes eaux dans leur jeunesse pour gagner leur croûte.
Voilà qui humidifie l’herdélie. Et je vous RPMV. Bien à vousj. (Euhj,… hunifie).
Vous savez très bien que je ne parle pas de la batterie, D
dans les frères K. les 2 frères Ivan et Aliocha entre dans le courant idéaliste : leur esprit leur permet d’avoir une représentation plus ou moins précise du monde, à partir de cette représentation conçue par leur esprit ils vont définir une manière de vivre, même donner un but assez clair et précis à leur vie.
ça c’est la définition de ce courant de pensée philosophique que l’on appelle l’idéalisme : notre esprit nous refile une vision et une conception du monde qui permet de définir notre vie.
par contre le 3è fils : Dimitri n’entre pas dans pas dans ce système. On peut dire que sa vie est plus chaotique, ou plus ceci ou plus cela, ou que contrairement aux 2 autres il agit avant de réfléchir, ou qu’à chaque fois qu’il part d’une idée qui le guide vers un but il dévie toujours son chemin etc…
à partir de là chaque lecteur ou chaque critique littéraire, ou même chaque philosophe interprète cet écart à sa sauce.
par exemple moi je considère Dimitri comme le préféré de l’auteur, parce que le plus humain.
Dimitri ressemble à un personnage de Macbeth et à ce titre il représente une critique de l’idéalisme.
à partir de là j’en déduis que Dostoïevski qui n’aimait pas l’hypocrisie ou l’inutilité de la pensée idéaliste occidentale a fait de Dimitri un personnage dont l’humainité dément cet idéalisme qui existe dans le monde des idées théoriques mais ne resiste pas la réalité du monde et de l’humanité.
Sauf qu’en procédant de cette façon je fais exactement ce que Dostoïevski dénonce et ce dont il se moque.
@ même celui qui n’a pas une idée très nette de ce qu’est le Beau, le Vrai et le Juste n’osera jamais l’avouer en public de peur de passer pour un imbécile.
C’est exactement mon cas, mais je n’en tire pas la même conclusion. N’auriez-vous pas un vrai « pb » de conscience néo-marxiste aliénée pour être aussi tordu dans vos obscures objurgations, et faire semblant d’écrire si mal, puckt ? Bàv,
@ les frères Kara sur une liseuse… m’est avis qu’on a là une vrai prouesse de la part d’un sympathique lecteur en vieux réac. ô fait ? Peut-on prendre des notes manuscrites sur une liseuse ? Si oui, cl., j’pourrions essayer de m’y mett’… hein hein !
La Littérature n’est que la mise en commerce des troubles vécus par les auteurs, solitaires en souffrance.
Vous savez très bien que la Viskeuse ne parle pas des accus de la batterie de CDBF, D. Alors, pkoi insister ?
Vous savez très bien que la Viskeuse ne parle pas des accus de la batterie de CDBF, D. Alors, pkoi insister ?
Jissé, pourquoi ne pas citer Julien Green à l’appui de cet apophtegme ?
en plus il y a la question de la vérité.
Aliocha et Ivan, du fait de leur « idéalisme » on une idée de la vérité.
Dimitri non.
la vérité chez Dostoïevski est une chose assez étrange.
beaucoup disent que chez cet autre il n’exite pas de notion de vérité.
d’où la frustration du lecteur : quand on lit Stendhal ou Flaubert il y a quelque chose de rassurant dans ce partage commun entre l’auteur et le lecteur autour de l’idée de vérité.
en fait c’est faux : chez Dostoïevski même un personnage comme Dimitir a une notion de l’idée de vérité, le problème est qu’il ne sait pas vriament à quoi devrait ressembler cette vérité.
ce qui n’est pas le cas des 2 autres qui savent exactement à quoi ressemble leur vérité.
Dimitri l’ignore !
il porte en lui, comme nous la portons tous, ce désir de vérité, sauf que contrairement aux 2 autres Dimitri ne sait pas sous quelle forme pourrait se révéler cette vérité.
apophtegme
nom masculin
DIDACTIQUE
Parole mémorable ayant une valeur de maxime.
Synonymes : aphorisme
Marie Sasseur dit: à
Chouette idée des Ricains d’Hollywood L. A, d’avoir confié la mission impossible au plus vieux de leurs cascadeurs 😉
Scientologue de surcroît.
« Jissé, pourquoi ne pas citer Julien Green à l’appui de cet apophtegme ? » (Gigi)
Cher personnage, bonjour !
Par ce que j’ai la flemme de chercher ce que signifie ce mot barbare dont je n’ai que foutre. BàV
« On ne peut pas être marchand et cultivé »
et Scientologue de surcroît. 🙂 😉
C’est dommage, car si vous l’aviez cherché comme r^z, vous seriez devenu un peu plus intelligent que votre niveau moyen. Heureusement qu’elle veille sur vous. Bàtous les Porcs Gros incultes.
on trouve que puck fait, d’une manière générale, plus d’efforts de pédagogie que JC (+ 1)
quant à kilekon, qu’il est con ! Bàv, MS.
Très bel autoportrait de l’enfance Jazzi.
J’ai beaucoup travaillé, jusqu’au bac, des saisons estivales entières, de 14 heures par jour, sans congés.
Et est ce que tous ces trimestres vous ont été comptabilisés lors de votre passage à la retraite ?
Un nouveau mot pour vous rehausser @ JC :
PERISTALTIQUE
Se dit des contractions se produisant dans les organes tubulaires et provoquant le déplacement du contenu de ces organes.
Bàv,
Jazzi
Pourquoi ce ne fut pas Ange qui devint le responsable de la famille ?
Je suis allée au marché Forville à Cannes, il est génial.
Luceram aussi c génial.
Je crois que la mansuétude serait vraiment bienvenue !
donneur de cours particuliers à domicile.
Dans quelle matière Jazzi ?
Et est ce que tous ces trimestres vous ont été comptabilisés lors de votre passage à la retraite ?
« On ne peut pas être marchand et cultivé »
Hélas! 🙂
Et est ce que tous ces trimestres vous ont été comptabilisés lors de votre passage à la retraite ?
La fonctionnaire compte ses points! 😉
J J-J dit: à
quant à kilekon, qu’il est con ! Bàv, MS.
Parfois, on se prend à imaginer que c un jeu, un n’ième personnage. Et puis, cf. ci-dessus, blam, on constate que non.
Bien sûr JJJ, on peut prendre des notes manuscrites sur certains modèles de liseuse…
Mais moi je n’en prends pas de toute façon.
Je ne déserte pas les librairies pour autant.
Jazzman nous a déjà raconté son enfance et son adolescence difficiles, voire très difficiles.
Son grand mérite est de ne pas se présenter comme une victime.
Il est visiblement un adepte du « quand on veut, on peut », vieil adage qui, comme tous les vieux adages, comporte une grande part de vérité.
Et il se fout d’être accusé d’être un transfuge de classe…
C’est du moins comme cela que je le vois.
Rinaldi, à propos d’Anna Soror a écrit que Yourcenar gravait dans l’onctueux savon de Marseille.
C’est pourtant un très beau texte.
Souvent un petit soupçon d’envie chez Rinaldi, amusant critique mais médiocre romancier, comme souvent les critiques. Edmond Jaloux & co.
Je crois aussi que la remarque est de Green. D’autant qu’on a soupçonné que le même Green était le modèle d’Alexis que Yourcenar aurait toute jeune croisé dans la vie.
Pour elle, Green était un « grand gamin ». Réponse de la bergère au berger.
Plutôt « un éternel gamin ».
Un gamin un tantinet pervers, alors! Mais Yourcenar n’a peut-être connu que la version censurée du journal. Pour le reste, dira-t-on que les souvenirs d’ enfance de Jazzi le condamnent à être un nouveau Jean d’ Ormesson, comme le dit la mégère du pays de Bray? MC
DE FIL EN AIGUILLE,
@ C’est du moins comme cela que je le vois (cl).
En effet, il n’entre pas du tout dans le jeu de la concurrence victimaire. Ce dont tout le monde n’est pas forcément capable, hélas. Reconnaissons toutefois que les « handicaps » de départ entre eux ne furent pas les mêmes. Et que l’adage « quand on veut on peut », (pour populiste qu’il soit opportunément revendiqué par les conservateurs politiquement les plus attentionnés), ne fonctionne objectivement pas…, pour la plus grande partie de l’humanité. Une fatalité qui la perpétue en vie, l’espèce humaine, grâce à la foi en ses divers dieux (du genre : aide toi, le ciel t’aidera). Inutile même d’invoquer l’histoire de l’opium, etc. Bàv,
Si Tom Cruise fait partie de l’église de scientologie, le mot église est important, mouvement pseudo scientifique de croyances, une religion new age, et considérée à juste titre comme une secte en France, cela n’enlève bien évidemment rien au talent de l’acteur et à sa performance lors de la cérémonie de clôture de Paris 2024, ou plus exactement au prequel L.A. 2028.
@ être un nouveau Jean d’ Ormesson,
Mais elle plaisantait, voyons, avec un peu d’aigreur, certes, mais sans y croire une seule seconde. Voyhons donc, Marc !
Un commentateur génialissime sur France Info, sous le titre
Nouveau Gouvernement
Piotr 21
« Le mieux serait qu’il se nomme lui-même premier ministre, non ? Comme ça, le problème est résolu ! »
Y a des gens doués, partout !
Tom Cruise, c’est un peu le Thomas Croisière du monde dit libre,
Bàv, RPTV & kilonké,
Une préquelle, appelée aussi préquel !
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9quelle
PREQUEL(LE)
Je me souviens qu’Andrea Ferréol avait fait une prestation remarquée dans le film La Grande Bouffe.
Savante mise en bouche pour le déjeuner, non ? Bon’ap.
Pas d’accord avec vous JJJ. Dans les situations les plus difficiles on trouve toujours des gens passifs et d’autres qui « veulent » et donc qui « peuvent », si limitées par la nécessité que soient leurs ambitions…
Chaloux, vous écrivez : »Souvent un petit soupçon d’envie chez Rinaldi, amusant critique mais médiocre romancier, comme souvent les critiques. »
Pas d’accord.
Souvent romanciers et écrivains se révèlent d’excellents critiques.Chez eux les goûts d’ écrire et de lire ne se divisent pas. Prenez l’exemple de François Nourissier, un des meilleurs critiques depuis le début des années 6O jusqu’à sa mort et excellent romancier ; ou Poirot-Delpech,dans le feuilleton du Monde ,bon critique et romancier honorable , ou Dominique Fernandez aussi excellents dans les deux genres (son récent « dictionnaire amoureux de Stendhal » est une merveille) . Ajoutez Jérôme Garçin ,André Gide(son, Dostoïevski est remarquable) et l’étonnant Julien Gracq, si bon critique qui revisite le XIXe et le XX ième siècle à sa manière. Rien lu de mieux sur Mandiargues, ou sur André Breton que chez lui..Et quand il excerca son métier de critique littéraire Sartre réussit un Dos Passos,Un Mauriac cruel, , et un Faulkner qu’on n’oublie pas Comme la magnifique introduction de Malraux sur Faulkner. Donc les écrivains sont souvent des bons critiques et même de succulents sans travailler régulièrement ou tenir une chronique dans un journal. Dans le même cas, celle du critique qui n’écrit jamais dans les journaux, les essais et les lectures de José Cabanis, sur Chateaubriand, Balzac et son fabuleux « Saint-Simon » sont exemplaires. Ou bien les articles de Michel Butor dans sa série « Répertoire » , là il fait des études brillantes sur Faulkner, Leiris , Roussel, Pound et Joyce. Sans oublier le maître des lieux, Passou, romancier et critique,qui dans l’inflation terrorisante des romans de la rentrée, garde une boussole précieuse et attire notre attention sur les meilleurs. Et Sollers ! Excellent comme critique sur les grands classiques .Relisez les 700 pages de « La guerre du goût » recueil de ses articles publiés dans « Le monde » . Et Mauriac dans « Le Figaro » qui a tout de suite repéré Jean-René Huguenin et « La côte sauvage » . Enfin, vous avez le droit de ne pas aimer les romans de Rinaldi,moi je les aime énorme,t et relis avec plaisir « les dames de France » et « l’Éducation de l’oubli » . Ses critiques dans « l’express » étaient attendues ; elles se relisent aujourd’hui comme des morceaux de littérature qu’on n’oublie pas avec des arguments pointus dans la vacherie burlesque et son style perruque Grand Siècle révisé Saint-Simon pour s’abattre sur les écrivains connus, tel un faucon pour voler dans les plumes de Marguerite Duras ou de Lucien Bodard.
Une magnifique version de la si belle Symphonie nº 2 (1907) de Rachmaninov, par l’un des plus grands chefs-d’orchestre du XXe siècle, Gennady Rozhdestvensky (1931-2018) avec le London Symphony Orchestra en 1988:
https://www.youtube.com/watch?v=n8W3d7U9DoE
(Le manuscrit de la symphonie, qu’on croyait perdu, a été découvert en 2004 chez un collectionneur et vendu en 2014 aux enchères pour 1 200 500 livres sterling !! Attention donc, si vous avez chez vous des manuscrits de partitions. Un jour aux Puces j’en avais trouvé, de grandes feuilles écrites au crayon de plusieurs oeuvres pour orgue; j’avais marqué le nom du compositeur et arrivé à la maison cherché sur internet des informations sur lui: aucune trace de nulle part. Une autre histoire de manuscrits: je ne sais plus quel écrivain sud-américain a raconté que passant en 1959 quelques jours après la mort de Villa-Lobos par la rue de Rio de Janeiro où il habitait, il avait vu une poissonnière envelopper le poisson avec des partitions manuscrites; le type avait arrêté le massacre en lui achetant tout le paquet de papier qu’elle avait et qu’un déménageur lui avait vendu pour rien).
J’ai pensé qu’il lui avait acheté tout son étal de poissons. Mais non.
Seulement les partitions.
Elle n’avait pas de saint pierre.
Souvent romanciers et écrivains se révèlent d’excellents critiques. Prenez l’exemple de François Nourissier […] ou Poirot-Delpech […] Ajoutez Jérôme Garçin […] Et Sollers ! [Sans parler de Jacques-Pierre Amette]
Paul Edel dit:
C’est une blague, j’espère… Ou les conséquences de la canicule à Saint-Malo?
Souvent romanciers et écrivains se révèlent d’excellents critiques. Prenez l’exemple de François Nourissier […] ou Poirot-Delpech […] Ajoutez Jérôme Garçin […] Et Sollers ! [Sans parler de Jac.ques-Pie.rre Ame.tte]
Paul Edel dit:
C’est une blague, j’espère… Ou les conséquences de la canicule à Saint-Malo?
Étrange: si on met Jac.ques-Pie.rre Ame.tte sans point le message ne passe pas.
A scientologue, scientologue et demi.
J’ai trouvé que le duo Jolly&Burkini n’était pas dans une démarche fondamentalement différente de celle de la théorie de la dianetique. Autant pour la cérémonie d’ouverture on a pu un moment se croire chez les raeliens en plein banquet a poil, comme j’en avais emis l’idee, autant a la clôture , on a changé de concept mais pas de gourou. C’est particulièrement vrai si on prête attention, -comment faire autrement elle a squatté les plateaux tv-aux éléments de langage ressassés, mais toujours « en conscience » (sic) par la modiste D. Būrki.
A mon avis si la scientologie ne veut pas d’elle, elle pourra faire toujours faire carrière dans la psychanalyse, ou en pnl, ou chez madame Teissier, célèbre astrophysicienne. Ou dans n’importe quelle officine de développement personnel pour crétins moyens.
Dès sa première chronique dans L’Express, datée du 9 février 1976, Rinaldi se paie Alain Robbe-Grillet, vache sacrée de feu le Nouveau Roman, qui publie Topologie d’une cité fantôme: «Une ?uvrette où perd son souffle quelqu’un qui n’en a jamais eu beaucoup», écrit Rinaldi, qui prédit que bientôt la littérature de Robbe-Grillet passera «pour aussi datée qu’un éditorial de Michel Debré défendant l’Algérie française». Le ton est donné. Durant les vingt-deux années suivantes, jusqu’à son départ de L’Express en 1998, Rinaldi balaiera au lance-flammes à peu près tout ce que la littérature du XXe siècle compte de pointures et de célébrités: de Michel Tournier à Philip Roth, de Philippe Djian («le Henry Miller des salles de baby-foot») à Claude Simon, ou de Christine Angot («Bécassine sur le divan») à Michel Houellebecq, bien peu réchapperont du massacre. Avec, en prime, quelques acharnements réitérés: sur Aragon, par exemple, ou sur Marguerite Duras. «A l’âge où Colette se contentait de décrire des fleurs et de faire des confitures, Mme Duras continue de raconter des histoires d’amour», écrit-il en ouverture de sa chronique du 28 novembre 1986, «Marguerite éblouie en son miroir», consacrée aux Yeux bleus, cheveux noirs. «L’exercice de la méchanceté exalte le talent littéraire», rappelle Joëlle Faure. A cette jauge-là, Rinaldi, c’est sûr, a du style. L’intéressé, pourtant, commence par réfuter «l’accusation» d’éreintements: «Il m’est arrivé d’émettre quelques réserves sur tel ou tel auteur», dit-il, avec un sens certain de l’euphémisme. Comme on insiste, il finit par lâcher: «Le public aime le goût du sang.» Et chez Rinaldi, le sang coule à flots. «Ses chroniques étaient souvent ciselées comme un combat d’escrime, note Raphaël Sorin, éditeur chez Fayard et lui-même chroniqueur littéraire. Il portait l’estocade quand on s’y attendait le moins: il y avait du coup de Jarnac, et c’est ça qui faisait peur.» Là-dessus, Rinaldi, citant Stendhal, rappelle qu’il est originaire d’un pays, la Corse, «où la mort peut toujours venir derrière un mur de pierres sèches».
Par Daniel Garcia (Lire)
Publié le 01/07/2006
https://www.lexpress.fr/culture/livre/qui-a-encore-peur-d-angelo-rinaldi_811365.html
Un singe en hiver, le film, est bien apprécié par les vrais alcooliques qui reconnaissent dans l’addiction dès la conversation de Belmondo dans le taxi aux premières images.
Cruise tracté par trois filins, de la rhubarbe pour le Tom.
A douze ans Yourcenar parlait grec et latin avec son père, ce qui devrait suffire à tous les exégètes déjetés. Drôles de propos attribués à Green, dear Chaloux ?
@ Seulement les partitions. Elle n’avait pas de saint pierre.
mdr 😉
@ madame Teissier, célèbre astrophysicienne.
mdr 🙂
Non parce que si t’es pas « en conscience » tu peux vite te retrouver dans un plan cul à plusieurs, avec un bouquin de slimani, en allant à la BnF aloes qu’au départ tu y allais pour y trouver des livres rares des olympiens des maths, Euclide, Apollonios et Archimede, avec M Ruche (*)
Autre chose que le singe de πR.
T’was où ca mène la ssientologie de Burki ? Au lit.
(*)
https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-theoreme-du-perroquet-denis-guedj/9782020427852
@ Dans les situations les plus difficiles on trouve toujours des gens passifs et d’autres qui « veulent » et donc qui « peuvent », si limitées par la nécessité que soient leurs ambitions… (cl)
Pas grave, votre désaccord… Mais de votre expérience empirique perso, vous auriez fait partie de quelle catégorie, au juste, lcé ? de ceusses qui auraient bien essayé de vouloir, mais qui y ont pas pu ?…
Bàv,
« A part ça, ce sont les athlètes qui ont fait le vrai show , et c’est bien. »
c’est vrai, mais Angèle j’ai bien aimé aussi
Quant à Tony Estanguet ,heureusement qu’il est beau gosse, car son message d’amoureux, avec 30 ans et 30 kg de plus, même pas tu y penses.
Enfin, c’était des jeux bien réussis quand même.
Paul Edel, vous mélangez deux choses, les grands écrivains capables d’une acuité critique prodigieuse, comme par exemple Julien Gracq (les dernières notes parues dans « Noeuds de vie sont extraordinaires), pour ne rien dire de la pénétration de Proust à propos de Flaubert et de Baudelaire. Ces lectures furent pour moi des initiations.Quant à José Cabanis , c’est pour moi un fascinant prosateur, entré de bonne heure dans Panthéon et qui n’en sortira pas. Même chose pour Mauriac qui est quoiqu’on en dit un écrivain important, et d’une richesse critique quasi universelle. Sans parler de Morand, lui aussi prodigieux si on lit les journaux et les correspondances.
Pour ce qui est de Rinaldi, à une époque où Mitterand commençait à lâcher Tournier, je suis encore choqué de certaines de ses critiques , notamment de celle concernant La goutte d’or qui est loin d’être un mauvais livre, tout comme Le médianoche amoureux etc. Il ne fut d’ailleurs pas le seul lors de cette indigne curée.
De même suis-je choqué de la désinvolture avec laquelle Gar.cin traita Gracq et Polac Gombrowicz.
Je finirai ma réponse ce soir, mais parmi les critiques que vous citez, je ne pas de livre qui soit un chef-d’œuvre, à part les recueils de Rinaldi si l’on est amateur d’une certaine cruauté (tradition française qui contient aussi Bloy).
Un roman sur la sororité.
Courage fuyons !
Un article intéressant, avec une bourde monumentale (« Sainte-Beuve, « le saint patron de la profession » connu autant pour avoir réinventé la fonction que pour ses ratages monumentaux (Proust, Baudelaire, Balzac) » – rappelons qu’à la mort de Saint-Beuve (1869) Proust n’était pas né (1871), une allusion au patron de cette République des Livres (« Il nous manque aujourd’hui une personnalité forte, un rendez-vous comme celui que donnait Angelo Rinaldi dans L’Express », explique le journaliste et juré Goncourt Pierre Assouline ») et une perle comme on en fait plus (« Sean Rose, journaliste pour le cahier littéraire de LH Le Magazine et longtemps critique à Libération, déplore lui « un « absentement » du texte »).
« La critique est morte, vive la recommandation ?
Il est loin le temps où un Angelo Rinaldi pouvait dans L’Express, faire ou défaire le destin d’un livre. Entre les talk-shows, les portraits d’auteurs dans les magazines, les conseils de libraires et les avis de lecteurs, la prescription littéraire s’est démocratisée. Les coups de cœur sur un mode émotionnel auront-ils raison de la critique traditionnelle ? Enquête sur le triomphe de la recommandation au pays de la critique reine. »
Par Marine Durand
27.10.2021
https://www.livreshebdo.fr/article/la-critique-est-morte-vive-la-recommandation
Je ne vois pas.
C’est le cas de le dire. J’écris sur un petit écran de téléphone et sans lunettes.
Victor Hugo sur Veuillot (le rédacteur en chef de « L’Univers »)
Ca donne envie de lire Veuillot.
« Parce qu’à vous tout seuls vous faites une espèce »
ou encore
» […] Je suis saint, ange, vierge et jésuite »
ou encore
« Parce que vous bâclez un journal de bigotes
Pensé par Escobar, écrit par Patouillet »
C’est son petit chouchou.
https://www.artpoetique.fr/poemes/a_des_journalistes_de_robe_courte.php
Veuillot donc.
Non parce que si t’es pas « en conscience » tu peux vite te retrouver dans un plan cul à plusieurs, avec un bouquin de slimani, en allant à la BnF aloes qu’au départ tu y allais pour y trouver des livres rares des olympiens des maths, Euclide, Apollonios et Archimede, avec M Ruche (*) Autre chose que le singe de πR. T’was où ca mène la ssientologie de Burki ? Au lit.
Marie Sasseur dit:
Et il y en a qui doutent que celle-là est une femme !! On dirait les délires nocturnes de Rose, des phrases décousues écrites pour elle même, des monologues à usage privé, des messages d’autiste, le résultat d’une contemplation pathologique du nombril toute la journée dans une solitude totale…
J ai oublié dans les romanciers aussi critiques littéraires le brillant Roger Nimier qui écrivit par exemple un Simenon ou un stendhal dans un style digne du Hussard bleu.
Non parce que si t’es pas « en conscience » tu peux vite te retrouver dans un plan cul à plusieurs, avec un bouquin de slimani, en allant à la BnF aloes qu’au départ tu y allais pour y trouver des livres rares des olympiens des maths, Euclide, Apollonios et Archimede, avec M Ruche (*) Autre chose que le singe de πR. T’was où ca mène la ssientologie de Burki ? Au lit.
Marie Sasseur dit:
Sasseur dit surtout que des imbéciles , des delinquants, recopient ses messages qui ne les concernent pas, ni ne les comprennent, -ils seraient bien en peine-, ils oublient toujours un truc…
A rajouter, donc :
(*)
https://www.editionspoints.com/ouvrage/le-theoreme-du-perroquet-denis-guedj/9782020427852
Victor Hugo sur Veuillot (le rédacteur en chef de « L’Univers »)
[…]
C’est son petit chouchou.
FL dit: à
Il faut dire que Veuillot détestait Hugo:
« Tous les ouvrages de M. Hugo prêtent largement à la raillerie. Il n’a point de goût, point de mesure, point d’esprit, et je crains qu’il ne se croie de l’esprit; il aime à passer du grandiose au grotesque, et il prend aisément le grotesque pour le grandiose; il est très-injurieux, très-lourd et très-furieux dans l’injure, ce qui donne envie et rend facile de lui appliquer la peine du talion; il a une rage d’imiter le mauvais chez lui-même et chez les autres, qui le fait clapoter longuement dans des mares odieuses et épaisses, il s’oublie à des parades également indignes de son sujet, de son âge et de sa valeur. Aucun de ces défauts ne manque dans les deux premiers volumes des « Misérables », et l’on peut compter qu’ils ne manqueront pas dans les volumes suivants. On y trouve des calembours, des grimaces de la foire, des jovialités qui traînaient déjà il y a trente ans. Tout cela est imité de Shakespeare, de Notre-Dame de Paris et du Tintamarre; tout cela est vieux, pesant et fait de la peine. Je le note pour protester contre le mauvais goût qui prodigue de telles verroteries sur une étoffe vraiment admirable et contre la décadence qui préfère les verroteries aux diamants. Voyons le fond de l’œuvre. Ainsi le problème que veut résoudre M. Hugo, ramené aux termes du possible, n’est pas sans solution, parce que le christianisme est là. Le christianisme travaillait à résoudre ce problème longtemps avant que M. Hugo songeât à écrire son livre. Nous ne manquons pas de réformateurs qui songent à bannir le christianisme pour tout améliorer. S’ils savent lire le livre de M. Hugo, ils y verront ce que l’humanité saurait faire et pourrait devenir lorsque le christianisme en aura été banni; et M. Hugo lui aussi, qui a bien quelque pente vers les réformateurs de cette espèce, n’a qu’à se relire pour se convaincre que sans le christianisme il n’aurait pas même pu concevoir son livre. »
L.Veuillot. Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires (1876)
(Entre parenthèses: je trouve que c’est bien plus amusant de lire les critiques littéraires célèbres du XIXe siècle que ceux du XXe ou XXIe).
Quelqu’un suit ici les messages de la Sasseur et peut en expliquer la logique? Idem de Rose quand elle se met à délirer.
Dernier épisode du feuilleton des Jeux Olympiques in Paris !
@ « A la mort de mon père le 5 décembre 1962, j’avais alors dix ans. »
Vous écrivez bien; c’est cela qui rend vos souvenirs attachants et « questionnants (?) ». il me manque un mot…
http://www.httpsm://youtu.be/Bx51eegLTY8?feature=shared
Tom Cruise, embarqué dans une folle histoire d’amouir avec M. Tasser-El Balbehr, son prof d’aéraunotique.
Marie Sasseur dit: à
A scientologue, scientologue et demi.
….
Et bien voilà; quand Marie se donne de la peine, elle y arrive. C’est bien vu, mais elle tape un peu trop vite sur son clavier. J’ai bien aimé l’astrophysicienne (je suis allé voir qui était cette madame Tessier)
On a beaucoup insisté sur le caractère fédérateur du sport, surtout pour ceux qui en pratiquent un , et le président du CIO en a rappelé avec force l’effet pacificateur.
Il y a dans cette communion mondiale, comme l’accomplissement d’un langage babelien, et je ne sais pas si U. Eco a abordé cet aspect là d’une forme de langage corporel : d’une une pratique régionale un peu sous le régime de Cujus regio, ejus religio, on est passé a la mondialisation hyper codifiée, mais compréhensible par tous, de quelques disciplines sportives.
Après c’est que de l’amour, surtout pour les gagnants, gnaaark.
@ Bien que le règlement du CIO stipule l’interdiction de tous signes distinctifs religieux, la tenante de la médaille d’or est apparue voilée.
J’aurais parié qu’il allait nous la ressortir, celle-là ! Pas manqué.
Rappelons qu’en aucun cas, la marathonienne aurée ne portait aucun signe religieux sur elle, elle était juste en tenue de sportive, comme tout le monde.
Bàv, le Burkina Faso n’a pas gagné de médailles, hélas.
J ai oublié dans les romanciers aussi critiques littéraires le brillant Roger Nimier…
Paul Edel dit
Tu devrais lire moins les critiques littéraires du XXe siècle et plus ceux du XIXe. Le très, très célèbre à son époque Louis Veuillot, par exemple, est très amusant (en fouillant au hasard dans les 22 volumes de ses « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires » – qu’on peut télécharger gratuitement chez archive.org – on trouve de perles partout). Un exemple: un an après la mort de Baudelaire, il écrit: « Il y a dans la poésie française de quoi satisfaire tous les goûts délicats et inspirer amplement les musiciens. Nous possédons des poètes religieux d’un très – noble talent, quoique peu célèbres; si le succès les attirait un peu, ils feraient naturellement des choses nouvelles, à peu près au goût du jour, sauf la sottise et l’immodestie. L’harmonieux Reboul, Victor de Laprade, Violeau, Turquety, Octave Ducros ouvriraient la voie. Ils ont des vers qui égalent les plus beaux de notre langue, des strophes magnifiques. »
Ou: « Les derniers jours de l’islamisme sont venus; notre siècle est probablement destiné à le voir quitter les rivages de l’Europe. »
Mais il n’est pas seulement amusant vu depuis notre époque. Son analyse de la Russie, par exemple, est étonnant de lucidité:
« La Russie avance à pas de géant sur une route que les fautes de l’Europe lui ont aplanie. Elle ne s’arrêtera un moment que pour se remettre bientôt
en marche.[…] La Russie ne dépend ni des marchands, ni des écrivains, ni des joueurs de bourse. Voilà pourquoi la Russie avance, et le reste recule. Elle arrive à Constantinople sans brûler une amorce, en dépit de l’Europe, pleine de soldats, riche en vaisseaux, savante en tactique, mais qui ne veut pas faire des cartouches avec les pages du grand livre. […] La Russie a grandi par la faute et pour la punition de l’Europe, qui s’est tout entière employée à sa grandeur. » (Là, Puck-Puck a un orgasme).
Oui, rose, j’ai eu la surprise de voir que mes bulletins de paye dès ma 16e année m’ont valu des semestres et permis de partir plus tôt !
Je dois avouer que j’ai volé son droit d’ainesse à mon frère, qui m’en a longtemps voulu…
Mon inconscience était telle que je donnais des cours de math et d’anglais ! Mais ça n’a pas duré longtemps…
Pas la peine d’expliquer quoi que ce soit, r^z ne délire jamais. Elle suit ses propres idées toujours situées en sauts et gambades et rebonds erdéliens ; il suffit de les suivre et de les apprécier, en se disant qu’elle ne perd jamais son nord. C’est notre seule étoile polaire, autour de qui tourne notre galaxie lactée. Bàv,
… Est-ce que quelqu’un sait, par ici, comment se nomme le petit signe dactylographique qui, dans certains livres imprimés, relie les « s » et les « c » au « t » ? ( de » est » à « insecte » par exemple, ce petit signe en forme de demi-cercle est présent dans certains de mes livres). Et quelle est l’histoire de ce signe ?
Merci aux érudits !
ligature
ce petit signe en forme de demi-cercle
C’est un charançon, le trou du clou du spectacle de la page!
😉
« A douze ans Yourcenar parlait grec et latin avec son père, »
Le type même de l' »héritière », un cas d’école pour les bourdivins.
Il faut dire que Veuillot n’a pas complètement tort. Au XXe siècle, le Vatican a voulu s’approprier ce christianisme social et y a brûlé les ailes de ses anges, messe en français, tutoiement de Dieu, « que ton règne arrive », fin du mystère ,- un parfait fourvoiement.
Léon Daudet affirme que si Hugo devint républicain, c’est qu’aucun autre régime auparavant n’avait voulu de lui. Il dit aussi que Homais est son portrait. Flaubert, dans sa correspondance est très dur avec Les misérables, comme du reste avec les deux derniers volumes de La guerre et la paix.
ce petit signe en forme de demi-cercle
Il s’ agit bien entendu d’ une lettre veuve de la moitié d’ elle même et qui pourtant donne le tournis définitif au mot.
On la nomme communément : « veuve cliquette »! 🙂
» A douze ans Yourcenar parlait grec et latin avec son père, »
Sûrement mieux que la donzelle qui, a quinze ans, va coucher avec l’ex meilleur de son père, pour à 52 aller de tribunaux en tribunaux pck elle était sous emprise.
Faut reconnaître que l’alcool coulait à flots. Mais c’est elle qui lance, puis qui mène la danse.
Pendant que Jeff, ce type formidable la gifle, je n’ai toujours pas saisi pourquoi. Ce Jeff. Encore une qui n’a rien compris à la musique : Jeff a ton âge, ignare, c’est avec lui que tu as tout à apprendre.
Le cinéma est en panne grave. Pas pu revoir Charulata.
Ex meilleur ami, du temps de leurs années d’étudiants
Portrait élogieux de ci-devant moi-même si dessus par mon bon pote J J-J.
Attends résolument la réplique/le pendant de MS. Avant que de remercier.
Se trouve en orfèvrerie aussi
https://www.cnrtl.fr/definition/charan%C3%A7on#:~:text=masc.-,CHARAN%C3%87ON%2C%20subst.,%2C%20aux%20l%C3%A9gumes%20secs%2C%20etc.
Cette petite péronnelle, jolie comme un cœur Papa par ci, Papa par là.
Se trouve en chirurgie, en horticulture etc. et en typographie.
https://www.cnrtl.fr/definition/ligature#:~:text=LIGATURER%2C%20verbe%20trans.-,LIGATURE%2C%20subst.,d’attacher%20avec%20un%20lien.
Cela n’empêche pas Hetzel de noter quelque part à propos de Veuillot: « il ressemble à Victor Hugo! ». Attention à Léon Daudet quand il est au pire de sa forme, même si la Tragique Existence de Victor Hugo reste un livre à lire, il est aussi à décoder….
L’assasseure ne va pas bien, c’est une évidence. Chez la Gigi ça coule et chez l’assasseure on sent un évidement. Quant à la Rose, elle poursuit sa purification à base de Per.nod (pas le théâtre japonais)
À ce propos, quelqu’un a-t-il lu les deux volumes de théâtre de Mishima? Pour l’instant je n’ai lu que La terrasse du roi lépreux qui est un très beau texte. Le beau roi se révèle être malade, il faut l’éliminer.
Bis bis bis bis bis bis
L’assasseure ne va pas bien, c’est une évidence. Chez la Gigi ça coule et chez l’assasseure on sent un évidement. Quant à la Rose, elle poursuit sa purification à base de Per.nod (pas le théâtre japonais)
À ce propos, quelqu’un a-t-il lu les deux volumes de théâtre de Mishima? Pour l’instant je n’ai lu que La terrasse du roi lépreux qui est un très beau texte. Le beau roi se révèle être malade, il faut l’éliminer.
à noter que la grand-mère de Tom Cruise, Ana, est une des personnes les plus importantes dans l’histoire de l’écriture musicale, puisqu’on a donné son nom (Ana Cruise) à cette (ou ces) note placée avant la première mesure (appelée aussi « levée »).
exemple au hasard : la note de « sol » avant la première mesure dans l’hymne national russe, on appelle cette note une Ana Cruise.
Terminé, finished, bonnes vacances à moi, bien méritées.
Vous reprendrez bien un coup de Blondin, Passou, pour la route.
« En athlétisme, le 100 m est, et demeure une épreuve mythique. Antoine Blondin, en 1960, lors les Jeux Olympiques de Rome, résume fort bien, dans sa chronique pour le journal l’Équipe, pourquoi cette course fait du vainqueur un héros pour toujours : Au fond du couloir à gauche, un homme est accroupi sur la ligne de départ. Devant lui s’étend la distance qui sépare trois réverbères. Un rien pour exprimer le discours de toute une vie… »
Moi je suis la secretaire d’Humphrey Bogart.
Et un Humphrey par.cette.canicule, voyez l’effet !
In wiki we trust
En musique, une anacrouse est une note ou un ensemble de notes précédant le premier temps fort d’une phrase musicale. Début de Valet will ich dir geben, BWV 736. L’anacrouse est notée en rouge.
https://fr.wikipedia.org › wiki › A…
Anacrouse – Wikipédia
Avec son mari Conda.
Qui pouic, lorsqu’elle déborde.
Mais pourquoi cette ligature entre les « s » et les « c » et le « t » ?
Je comprends que le « & » faisait gagner de l’espace et du temps. Mais le petit demi-cercle ?
Était-ce seulement un signe typographique ou bien reproduisait-on un signe ancien des manuscrits ?
Ds le clip de Slimane, c ‘est comme cela qu’était l’écran hier soir : des rayures vertes et violettes.
Pas encore trouvé Marie Sasseur.
une délicieuse lecture d’été.
Le Journal de l’abbé Mugnier (1853-1944), au Mercure de France.
Bloc-notes plein d’esprit d’un curé ouvert d’esprit, mal fagoté mais confident des femmes du monde et des hommes de lettres, pique-assiette invétéré qui se définissait lui-même en 1926, avec amertume et sincérité, comme un parasite :
« J’ai vécu la vie des autres plus que la mienne propre. Je suis né parasite. Mais, parasite, ne le suis-je pas plutôt devenu par défiance de moi et parce qu’autrui m’impressionnait ? J’étais cependant capable de développer mon petit moi. » (11 décembre 1926)
Ami de Proust, il le surnommait « l’abeille des fleurs héraldiques » et l’évoque à plusieurs reprises dans la galerie des personnalités illustres et innombrables dont l’abbé fut le commensal souriant, complice et indulgent.
La première fois, c’était à un dîner offert au Ritz le 5 juin 1917 par la princesse Soutzo :
« Marcel Proust avec qui j’ai causé, après le repas, est un malade fort aimable. Il reste toujours couché, ne voyage pas, a les yeux fatigués, etc. Il passait ses vacances d’autrefois à Illiers (diocèse de Chartres). Dans son livre Du côté de chez Swann, il a décrit des choses, coutumes etc. d’Illiers et ses environs. Il y a à Illiers une rue du Docteur-Proust. Il adore Chateaubriand et citait en particulier un passage des Mémoires où il est question d’une fleur parfumée, trouvée à l’étranger, et qui rappelle la France. »
Quatre ans plus tard, à la mort de Proust, Reynaldo Hahn l’invite « à aller quelques instants près de ses restes » et l’année suivante, l’abbé Mugnier est chargé de dire une messe :
« Dit à Saint-Pierre-de-Chaillot la messe anniversaire de Marcel Proust. Déjeuné ensuite chez le docteur Proust et sa femme, avenue Hoche. Il y avait aussi la fille qui ne me déplaît pas. Le docteur est le frère du romancier et il lui ressemble, en plus fort. Il a chez lui le portrait de Marcel par Jacques-Émile Blanche : il est jeune, vous regarde en face et a une orchidée à la boutonnière. »
Esprit indépendant, l’abbé Mugnier, sous ses airs naïfs, observe, juge et montre une grande ouverture d’esprit et une vraie sûreté de goût. Peu bigot, pacifiste convaincu, il s’efforce de dialoguer avec les républicains anticléricaux comme avec les monarchistes invétérés.
Observant sur les moeurs une égale tolérance.
L’adultère ne lui fait pas peur, non plus que l’homosexualité, notant au passage que Colette court « presque nue » dans le jardin de Miss Barney ou que Gide avait attrapé « la maladie de Charlus ».
…Ami de Proust, l’abbé Mugnier le surnommait « l’abeille des fleurs héraldiques » et l’évoque à plusieurs reprises dans la galerie des personnalités illustres et innombrables dont l’abbé fut le commensal souriant, complice et indulgent.
La première fois, c’était à un dîner offert au Ritz le 5 juin 1917 par la princesse Soutzo :
« Marcel Proust avec qui j’ai causé, après le repas, est un malade fort aimable. Il reste toujours couché, ne voyage pas, a les yeux fatigués, etc. Il passait ses vacances d’autrefois à Illiers (diocèse de Chartres). Dans son livre Du côté de chez Swann, il a décrit des choses, coutumes etc. d’Illiers et ses environs. Il y a à Illiers une rue du Docteur-Proust. Il adore Chateaubriand et citait en particulier un passage des Mémoires où il est question d’une fleur parfumée, trouvée à l’étranger, et qui rappelle la France. »
Quatre ans plus tard, à la mort de Proust, Reynaldo Hahn l’invite « à aller quelques instants près de ses restes » et l’année suivante, l’abbé Mugnier est chargé de dire une messe :
« Dit à Saint-Pierre-de-Chaillot la messe anniversaire de Marcel Proust. Déjeuné ensuite chez le docteur Proust et sa femme, avenue Hoche. Il y avait aussi la fille qui ne me déplaît pas. Le docteur est le frère du romancier et il lui ressemble, en plus fort. Il a chez lui le portrait de Marcel par Jacques-Émile Blanche : il est jeune, vous regarde en face et a une orchidée à la boutonnière. »
Esprit indépendant, l’abbé Mugnier, sous ses airs naïfs, observe, juge et montre une grande ouverture d’esprit et une vraie sûreté de goût. Peu bigot, pacifiste convaincu, il s’efforce de dialoguer avec les républicains anticléricaux comme avec les monarchistes invétérés.
Observant sur les moeurs une égale tolérance.
L’adultère ne lui fait pas peur, non plus que l’homosexualité, notant au passage que Colette court « presque nue » dans le jardin de Miss Barney ou que Gide avait attrapé « la maladie de Charlus ».
…Quatre ans plus tard, à la mort de Proust, Reynaldo Hahn l’invite « à aller quelques instants près de ses restes » et l’année suivante, l’abbé Mugnier est chargé de dire une messe :
« Dit à Saint-Pierre-de-Chaillot la messe anniversaire de Marcel Proust. Déjeuné ensuite chez le docteur Proust et sa femme, avenue Hoche. Il y avait aussi la fille qui ne me déplaît pas. Le docteur est le frère du romancier et il lui ressemble, en plus fort. Il a chez lui le portrait de Marcel par Jacques-Émile Blanche : il est jeune, vous regarde en face et a une orchidée à la boutonnière. »
la fin ne passe pas, désolé !
…
Il y a un qualificatif qui me fait tiquer, à propos de JO : le terme de « propre » appliqué à Paris. « Tout le monde a aimé » (ben non, pas moi par exemple, j’ai trouvé que la cérémonie d’ouverture était comme un prospectus publicitaire pour accroître encore le tourisme de masse) « parce que pour une fois Paris était propre ».
Paris était « nettoyée ».
Et surtout nettoyée de – combien ? 5200 SDF ?
Et 43 blocs de béton crénelés sous le pont de Stains, pour que ne reviennent pas les personnes évacuées.
Moi, le béton, je ne trouve pas franchement cela « propre ». Je trouve que ça salit rudement le regard, surtout quand il est mis là juste pour « nettoyer » une ville de ses êtres humains… Enfin, des êtres humains… Des misérables… Qui salissent…
Ah là là.
@ c’était très utile pour les typographes qui disposaient ainsi de deux lettres fréquemment accolées en une seule au lieu d’avoir en mettre deux, ce qui leur prenait deux fois plus de temps, auparavant. De mémoire, ce sont les typographes qui obtinrent gain de cause en exigeant cette amélioration de leurs conditions de travail dans l’industrie de l’imprimerie manuelle au 19e s. Puis, l’usage en est resté… car le graphisme avait de la gueule, mais ce n’était pas une esperluette… Je ne connais toujours pas le terme technique au vu des différentes suggestions ci dessus. Sinon, je coule, raoule.
Bàv, on sent que vous reprenez pied CT, comme je l’imaginais, hier déjà. Continuons sur la noria.
Oui, on a lu le théâtre de Mishima, jadis. Madame de Sade, notamment, et quelques autres, et vu une fameuse mise en scène de la pièce au TNC par Alfredo Arias puis une autre, de Sophie Loukachevski, très différente, plus austère, me souviens-j… Il faudrait vérifier.
L’abbé en pinçait pour le catleya… Pour sûr…
Jazzi, voir aussi l’excellente biographie de Ghislain de Diesbach, et les livres de Marthe Bibesco, le confesseur et les poètes et ses trois volumes de lettres La vie dune amitié.
Dommage que le Journal de l’abbé n’ait pas fait l’objet d’un choix plus large, il serait temps.
Au bal avec Marcel Proust n’est pas le plus interessant ,dans mon souvenir. (De Bibesco bien sûr).
Bisbisbisbis
Jazzi, voir aussi l’excellente biographie de Ghislain de Diesbach, et les livres de Marthe Bibesco, le confesseur et les poètes et ses trois volumes de lettres La vie dune amitié.
Dommage que le Journal de l’abbé n’ait pas fait l’objet d’un choix plus large, il serait temps.
Au bal avec Marcel Proust n’est pas le plus interessant ,dans mon souvenir. (De Bibesco bien sûr).
Le catleya de Marcel, ou embarquer pour Cythère
J.Green sur M.Yourcenar: « Une Sagan de l’Antiquité. Um piédestal sans la statue… Ce que vous prenez pour du marbre n’est que du saindoux. » (Cité par Jean Chalon. Journal de Paris, 1963-1983)
Sans préjugés sur l’adultère et l’homosexualité, le bon abbé Mugnier, un peu commère, il faut bien le reconnaître, parle aussi de Colette, courant toute nue dans les jardins de la princesse Bibesco, ou de Gide, « atteint de la maladie de Charlus », Chaloux.
« Et surtout nettoyée de – combien ? 5200 SDF ? »
Les SDF et les roumains de Paris c’est un peu comme pour les migrants et l’Europe, il est bon que chacun en prenne un peu chez lui.
Et Paris sera bien gardé…
« L’abbé en pinçait pour le catleya… Pour sûr… »
Oui, la plante plus que faire la chose.
Il n’était aussi priapique que l’abbé Pierre.
Ne pas confondre, JJJ !
Une première pré-victoire.
VOICI LES SCORES DEFINITIFS (en termes de breloques en chococo pour CT)
Médailles par pays (or argent bronze et en cumulé)
1) États-Unis
40 44 42 126
2) Chine
40 27 24 91
3) Japon
20 12 13 45
4) Australie
18 19 16 53
5) France
16 26 22 64
—————
A celzéceux qui trainent au lit la matin, il convient de leur rappeler que tous les rêves qui se manifestent immédiatement avant leur réveil par un vacarme quelconque ne sont en réalité que des efforts pour nier le bruit perturbateur, lui donner une autre interprétation et de la sorte gagner encore quelques instants de repos. C’est clair !—
(« la faute de l’abbé Pierre Mugnier » est un célèbre roman de Zola Emile. Ayant pêché par le sexe, il crut avoir été puni par une chaude-pisse à Paris, mais s’en émut moins que s’il avait attrapé l’avare icelle).
Bàv,
« Chez Flaubert, c’est encore plus simple si l’on adhère à son principe que le Beau dit le Vrai et le Vrai dit le Juste. » Cher Puck, j’ai l’impression que vous faites de Flaubert un épigone de Victor Cousin époque « Du Vrai, du Beau, du Bien. » Ce n est pas du tout le cas. Appliquez-les à Bovary ou à l’Education, et vous verrez que ca ne marche pas comme cela. On peut aussi, avec de fortes raisons, lire la démarche de Flaubert dans ces deux œuvres comme un procès fait à l’idéalisme de son temps. Et là, nous ne sommes plus d’accord du tout. Je me demande même si votre grille fonctionne s’agissant de Salammbô et de Trois Contes. « Un Cœur Simple » me dit que non…Cela devait être dit. Ne m en veuillez pas.
Excellente nouvelle pour Anticor, merci.
Du pain s/ la planche « épontalisse » en perspective pour gabriel attal, en l’absence d’eric dm…
Bàv,
Il faut dire que Yourcenar, après avoir été une amie de Chalon, s’est fâchée rouge après une critique acerbe dudit. Tous ces critiques, médiocres prosateurs, qui savent mieux que les écrivains eux mêmes doivent écrire, sont un peu irritants à la longue, y compris pour les lecteurs. Si Green a vraiment été le modèle de l’Alexis d’une jeune Yourcenar qu’il a troublée sans pouvoir la satisfaire (et est-elle sa Moïra?), il y a là une conjonction de motivations à la critique qui n’est pas niable.
Roger Peyrefitte a dit qu’elle lui avait gâté les fe.sses d’Antinoos.
@ Cher Puck, j’ai l’impression que vous faites de Flaubert un épigone de Victor Cousin
___
Très juste !… c exactement ce que je me disais en moi-même… le veuf, le ténébreux, et l’inconsolé se mélangeant au vrai, au juste, et au bel aujourd’hui (cf. Victor Considérant -> correspondance aux deux autres Victor). Bàv,
« Il faut dire que Yourcenar, après avoir été une amie de Chalon, s’est fâchée rouge après une critique acerbe dudit. »
Pas grave, Chaloux, elle est devenue aussitôt copine avec Matthieu Galey, qui n’était pas non plus piqué des hannetons dans le genre.
de ce dernier, on peut aussi lire son Journal, tout aussi littéraire et délicieux, quoique plus vachard, que celui de l’abbé Mugnier…
sûr que l’auteur et le critique (ou le lecteur) partagent le même monde et surtout les mêmes valeurs morales, en fait ce qui définit le bien et la mal.
certains critiques suivant les époques aiment jouer à transgresser ces valeurs, Sade, l’homosexualité, l’infidélité etc. comme les enfants aiment se faire peur avec des figures de monstres, et ces petits finissent souvent en cacahouète parce qu’ils ne remettent pas en cause le monde commun.
avec Dostoïevski on entre dans une autre problématiques, pas seulement par rapport à la critique de l’idéalisme et les valeurs qu’il porte, mais dans la perception du mal lui-même.
on dit que la lecture de Dostoïevski (ex la lettre de Raskolvikov ou le discours d’Ivan) a servi de moteur à Nietzsche pour écrire la généalogie de la morale et pour Humain trop humain, c’est plus que probable.
la différence entre Dostoïevski et les autres n’est pas seulement qu’il est russe, mais aussi dans son expérience du bagne.
dans la maison des morts, quand Dostoïevski parle des bagnards il faut bien choisir le mot pour définit ce qu’il en dit. Admiration (mot utilisé par Chestov) c’est pas top, attachement ? affection ?Chestov parle aussi de sentiment de partager une même humanité, pas top non plus, il faut trouver autre chose, si cela existe.
Sûr qu’il va se servir de cette expérience. ex pour Dosto Raskolnikov n’est pas un criminel, même quand on lit la confession de Stavroguine il doit penser qu’il n’est pas vraiment un criminel, pareil pour Ivan ou Dimitri.
Chez Dostoïevski il n’y a aucun criminel, ni meurtrier, ni assassin etc… sûr que ça met mal à l’aise quand on partage avec l’auteur un minimum de valeur morale.
mais là où Dostoïevski va encore plus loin c’est qu’il fait regretter quand ses personnages éprouvent une noblesse d’âme, le fait de vouloir étendre leur idée du Bien à tous, partout sur notre planète.
Autant ce qui commettent le mal n’ont aucune raison de le regretter, autant ceux qui veulent le Bien de tous ont toutes les raisons d’en avoir honte.
Non seulement ceux qui désirent voir le Bien l’emporter en ont honte, mais ils demandent à revivre une autre vie pour échapper à cette honte.
pas facile à comprendre, même quand on s’est tapé toutes les saisons d’esprit criminel.
Dans ces conditions la seule chose qui sépare Dostoïevski et Nietzsche c’est Dieu, ce qui fait dire à Chestov (probablement le meilleur lecteur de Nietzsche) lorsqu’il proclame son Dieu est mort » c’est n’est pas un cri de victoire, mais au contraire un cri de détresse et de désespoir.
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