de Pierre Assouline

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La République des livres
Une amitié du roman-culte au film-cuite

Une amitié du roman-culte au film-cuite

On écoute les dialogues de l’un, on lit les livres de l’autre et on se dit que la vie aurait été vraiment injuste si ces deux-là s’étaient ratés. À ne pas croire qu’ils n’aient fait équipe qu’une seule fois. Au-delà d’un air de famille, une évidente fraternité devait lier Michel Audiard et Antoine Blondin. En théorie plus qu’en pratique car l’écrivain passait son temps dans les stades, les bars et les étapes du Tour quand le dialoguiste fréquentait plutôt les hauts plateaux. Ensemble ils n’auront fait qu’un bébé mais quel ! Un singe en hiver (1962), film-culte adapté d’un roman-cuite (prix Interallié 1959) (1) à moins que ce ne soit l’inverse. Il est vrai qu’il y en eut même pour juger que le livre avait trahi le film, c’est dire.

Sous la plume si pure et si légère de Blondin, l’intrigue importe peu par rapport au charme qui s’en dégage. Tout de même, l’histoire ? Un face-à-face qui se terminera par un côte à côte dans un bar du littoral normand entre deux leveurs de coude bien bourrés : Gabriel Fouquet, jeune publicitaire qui noie dans la boisson l’échec de sa vie sentimentale et Albert Quentin, un ancien fusilier marin qui a juré de rester sobre après avoir sérieusement taquiné le goulot autrefois. L’un rêve d’Espagne quand l’autre n’en a que pour sa Chine. Dès les premiers verres de contact, ils ne font qu’un mais lequel ? Soit, mais qu’est-ce que cela dit d’autre que ce que ça raconte ? Là, c’est du grand art, murmuré par le plus élégant et le plus courtois des écrivains et mis en musique par un virtuose de la conversation filmée.

Michel Audiard est à l’origine du projet. Nous sommes en 1961. Le temps presse car Jean Gabin doit tourner, étant sous contrat avec la Metro Goldwin Mayer. La maison de production a déjà refusé Un singe en hiver car elle n’y voit qu’une histoire de poivrots ; et après repérages in situ, l’acteur a finalement retoqué l’adaptation d’Au large de l’Eden de Roger Vercel par Albert Simonin au motif que ça pue trop la morue (le poisson, pas…). Retour à la case départ et donc au Singe, imposé avec le prometteur Belmondo d’À bout de souffle dans la corbeille. Henri Verneuil est engagé pour la réalisation, Claude Pinoteau et Costa-Gavras comme assistants, Michel Magne pour la musique, Louis Page pour la photo, Paul Frankeur, Suzanne Flon, Gabrielle Dorziat et Noël Roquevert dans la joyeuse troupe des seconds rôles, François Boyer pour l’adaptation et bien sûr Michel Audiard pour mettre des mots dans leurs bouches avec le brio qu’on lui connaît.

Le tournage se déroule sur la côte normande autour de Villerville, Trouville et Deauville. Il ne va pas de soi. Pas commode, Gabin. Du genre muet, du moins pendant la première semaine. Les deux acteurs principaux enfoncés dans un fauteuil pliant à leur nom et n’échangeant pas un regard, le vieux, 57 ans, lit Paris-Turf et le môme, 28 ans, L’Équipe. On voit par là qu’un abîme ontologique les sépare. Jusqu’à ce que leurs scènes communes les rapprochent et les lient une fois éteints les projecteurs avant de s’adopter pour la vie et se décréter meilleurs amis d’enfance malgré la différence d’âge.

Le film suit pas à pas la chronologie du roman en éliminant les retours en arrière. Nombre de répliques sont tirées ou adaptées du roman mais il y a aussi des bouts d’Apollinaire, celui d’Alcools évidemment. Michel Audiard et Henri Verneuil se veulent fidèles dans l’adaptation non du roman à la lettre, mais dans celle de son atmosphère empreinte de rêves, de nostalgies, de souvenirs. Une musique en émane qui a quelque chose de désemparé, de désenchanté. Parfois, on se gratte le cuir chevelu, on hésite : lequel des deux a trouvé ça ?

« Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! »

À la réflexion, ça ne peut être qu’Audiard puisque dans le roman, il s’agit de paupiettes. Il serait vain d’aller vérifier et comparer, pour ce passage ou pour tout autre :

« Je suis le plus grand matador français, yo soy unico…– Vous avez déjà entendu parler du Yang-Tsé-Kiang ? »

Antoine Blondin se plaint d’autant moins qu’il n’a pas souhaité être de l’aventure. Ce n’est pas qu’il n’ait jamais tâté de la pellicule. À plusieurs reprises, il s’est laissé embarquer dans des projets. Il a prêté la plume à des scripts pour Jean Delannoy. Plus tard, il y aura Le Dernier saut (1970) d’Édouard Luntz dont il fut le coscénariste et Cran d’arrêt (1970) d’Yves Boisset où on le retrouve comme coscénariste et dialoguiste, pour ne parler que de ceux qui ne sont pas restés dans les tiroirs des producteurs. Mais rares sont les cinéastes qui osent s’emparer de ses livres ; l’adaptation de son chef-d’oeuvre Monsieur Jadis, que Michel Polac (oui, « le » Michel Polac) réalise pour la télévision en 1975 avec Claude Rich dans le rôle-titre aurait pu les encourager tant elle est réussie.

Le problème est ailleurs avec Un singe en hiver. Malgré tout demeure une vraie querelle d’interprétation de la philosophie du roman. Le fait est que le style de l’écrivain tient une note poétique de bout en bout quand le travail du trio d’adaptateurs Boyer-Verneuil-Audiard se veut plus réaliste, par exemple dans les noms des rues de Tigreville (2). En fait, en émondant le roman pour des raisons dramaturgiques, ils aboutissent à concentrer l’attention du spectateur non sur l’alcoolisme mais sur l’ivresse. Ce qui est regrettable. Son biographe Alain Cresciucci est d’avis que le film ne rend absolument pas justice au livre, tout en reconnaissant qu’il a eu la vertu de permettre au grand public de découvrir l’oeuvre de Blondin (3). Mais selon lui, tout en restant à la surface des choses, les coscénaristes sont passés à côté de l’essentiel : non la complicité de deux imbibés mais une déchirante histoire de paternité :

« L’histoire d’un jeune père qui ne voit jamais sa fille pensionnaire et qui va essayer de la retrouver et l’histoire de ce couple d’hôteliers sans enfant qui trouve dans le personnage de Fouquet un fils adoptif. Quant à la fin, le film commet un contresens en attribuant la phrase “Et maintenant, voici venir un long hiver” au personnage du vieil homme alors que dans le roman elle concerne Fouquet, ce qui est une façon de dire la solitude définitive du héros. (4) ».

Quand on quitte une oeuvre, c’est d’abord sa fin qu’on emmène avec soi. Fouquet est le héros des dernières pages du roman, Quentin celui des dernières images du film. Deux partis pris également attachants mais qui ne disent pas la même chose en éclairant rétroactivement tout ce qui a précédé. Deux Singe en hiver : l’un est d’un romancier, l’autre d’un cinéaste et il serait vain de vouloir à tout prix les faire coïncider puisqu’ils forment un palimpseste. Blondin ne pouvait considérer la littérature que dans une perspective amicale. Mais si un livre est parfois conçu comme une lettre à un proche, c’est plus difficile avec un film, d’autant qu’il est une oeuvre collective.

La fidélité exige une certaine dose de trahison car on ne peut respecter l’esprit si on suit un texte à la lettre. Audiard l’a bien compris qui s’est parfaitement imprégné du roman afin d’en rendre au mieux le climat, ce qui lui importait par-dessus tout ainsi qu’à Henri Verneuil. L’ampleur de la trahison inquiétait fortement Blondin jusqu’à ce qu’il voie le film et rende des hommages appuyés au talent d’Audiard, son nouvel ami pour la vie. On ne peut pas dire qu’il ait harcelé le réalisateur pour intervenir dans le tournage : il refusait même ses invitations à s’y rendre. Belmondo se souvint de sa présence une ou deux fois sur les plateaux à Deauville « mais en ami bien plus qu’en auteur » (5). Sur plainte du ministère de la santé publique, la commission de censure fait des mauvaises manières au film, soupçonné d’apologie de l’alcool (quelle idée !) alors que c’est un si poétique éloge de l’ivresse sensuelle et généreuse, de l’inattendu de la vie, de l’imprévu souriant. Il est question de coupes sombres et même d’interdiction alors que franchement, il suffit d’écouter parler Albert Quentin/Gabin :

« L’alcool, c’est le salut dans la fuite, la liberté, l’état de grâce… et pour finir une belle saloperie. »

Finalement, seuls les moins de 18 ans en sont privés. Le critique de La Croix fut celui qui lui réserva le meilleur accueil avec ceux de France-Soiret du Figaro littéraire. Les autres grimacèrent ou pire encore. Le Monde regretta cette « vulgaire simplification » d’un roman sensible et harmonieux. Dans la bibliothèque de Michel Audiard, les livres de Blondin côtoyaient la collection complète de la Série noire. Fou de littérature, il l’aime couchée sur de beaux papiers en tirage limité. Les libraires connaissent bien ce bibliophile averti. Les piliers Ronsard, Verlaine, Rimbaud, Balzac, Dumas père, Stendhal, Proust sans oublier le patron, Louis-Ferdinand Céline… Audiard aurait pu être recruté par les hussards si Jacques Laurent, Roger Nimier, Michel Déon et Antoine Blondin s’étaient réunis une fois au moins mais ce ne fut jamais le cas.

Impossible d’asseoir des irréguliers à la même table. Les voyages de l’un, la mort de l’autre, les disparitions d’icelui… Pas pratique pour la photo de groupe rue du Bac devant la façade des Éditions de la Table ronde avec Roland Laudenbach pour surveiller la bande – façon nouveau-Nouveau Roman/Minuit et demi. Audiard n’aurait pas figuré parmi eux car il aurait tenu l’appareil. On peut rêver… L’amitié entre Michel Audiard et Antoine Blondin est née avec le désir de l’un de porter le livre de l’autre à l’écran. Jean-Paul Belmondo estima à l’époque que leur rencontre « ne paraissait pas tellement évidente au départ » (6). Pourtant, à la fois très français et si parisiens, ils ont en partage une certaine désinvolture mâtinée de douce mélancolie ; un sens de l’humour sublimé par l’esprit de fantaisie et une profonde frivolité ; et surtout le goût des formules joyeusement assassines souvent truffées de calembours.

Mais si elles fusent dans les dialogues d’Audiard, elles se font discrètes dans les romans, nouvelles et récits de Blondin, qui les réservait plutôt à ses articles. Car, on l’oublie tant sa réputation de leveur de coude a obscurci sa vraie nature (et le film a renforcé cette image imbibée), ce perfectionniste était un classique pétri d’humanités et un moraliste d’une pudeur qu’il ne fallait pas offusquer. Peu après la mort de son fils François dans un accident de voiture, perte qui avait anéanti le dialoguiste, Blondin avait dédié Certificats d’études (1977) « à Marie-Christine et Michel Audiard très affectueusement ». Dédié et pas seulement dédicacé.

(« Jean Gabin, Henri Verneuil, Michel Audiard, Jean-Paul Belmondo pendant le tournage du film Un Singe en hiver, 1962 » )

  1.  Les Éditions de la Table ronde ont publié  une édition collector d’Un singe en hiver enrichie d’images du film d’Henri Verneuil pour le centenaire de la naissance de Blondin.
  2. Paul Renard, « “Salut, papa !” : Un singe en hiver, Antoine Blondin et Henri Verneuil », in Roman 20-50, n° 58, décembre 2014, p. 41-48.
  3. Alain Cresciucci, Le Monde (imaginaire) d’Antoine Blondin, Pierre-Guillaume de Roux, 2016 ; Antoine Blondin, Gallimard, 2004.
  4. Interview d’Alain Cresciucci, in L’Opinion indépendante, 31 mai 2011.
  5. Témoignage de Jean-Paul Belmondo, « un fidèle parmi les fidèles » in Jean Cormier et Symbad de Lassus, Blondin, éditions du Rocher, 2016.
  6. Idem.
Cette entrée a été publiée dans cinéma, Histoire Littéraire.

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commentaires

1 818 Réponses pour Une amitié du roman-culte au film-cuite

maestri dit: à

Extra ! Le Times fait une couverture Kamala Harris et Trump fait une crise de jalousie : « Mais moi, je suis plus beau ».

closer dit: à

Vous avez un point, B, avec votre habituelle sagacité!
Le terme lavage de cerveau est un peu fort, mais il résume assez bien l’omniprésence de la pensée dominante qui formate la jeunesse depuis le collège.
Quand vous pensez qu’aujourd’hui il est à peu près impossible d’identifier un établissement d’enseignement supérieur où la pensée conservatrice ait si peu que ce soit une place! Où est passé la Rue Saint Guillaume où, sous le regard tutélaire de Raymond Aron, enseignaient Raymond Barre, Raoul Girardet, René Rémond ? Avec Assas, c’était le village gaulois de ceux qui refusaient l’endoctrinement toujours à base de marxisme qui empestait dans le reste des universités parisiennes.

Jazzi dit: à

Monsieur Klein avec Losey, closer !

puck dit: à

Le Times, oui mais pas que : sur 200 médias 193 supportent Kamala Harris.
Le plus drôle est qu’il y a qq semaines ces médias là considéraient comme la plus nulle des vice présidents.

Kamala Harris est une totale fabrication médiatique.

Une fabrication ex nihilo et sans aucune participation de Kamala : elle n’a fait aucune interview parce que ses sponsors ont trop peur de ses gaffes.

Cela montre de façon assez effrayante la puissance des médias dans le formatage des esprits et la création d’une doxa dominante peu soucieuse des réalité comme on a pu le voir avec l’Ukraine.

Ce rouleau compresseur médiatique marche de paire avec la censure et la désinformation.

À terme ce processus aura pour effet de transformer les individus en espèces de pedros.

Un jour vous serez tous des pedros.

et alii dit: à

des pedros ou des perdreaux ?

et alii dit: à

« perdreau de l’année », qui dans ce cas est un pléonasme.

puck dit: à

Ses proches ont tellement peur de ses bourdes que Kamala Harris n’a fait aucun interview et en plus pour ses meetings elle répète mot pour mot toujours le même discours.
C’est d’ailleurs assez drôle de voir les compilations d’extraits de ses meetings : il n’y a que ses fringues qui changent pour le reste c’est du copié collé.

Ce qui donne une idée de l’entrée de l’ia dans la gestion politique.

Jazzi dit: à

Delon emporte avec lui un secret dans la tombe.
A t-il commandité l’assassinat de Stevan Marković ?

« Il va retrouver Romy »

Pas seulement, rose.
Son grand amour fut Nathalie et sa plus fidèle compagne Mireille Darc.

Sa vie romanesque va probablement faire l’objet d’un futur bio pic et les scénaristes doivent déjà être à l’oeuvre…
Quel acteur pour le rôle ?

Jazzi dit: à

Il nous reste BB et CC…

puck dit: à

193 médias sur 200 supportent le camp democrate Kamala Harris.
100% des médias français sont pour plus de guerre en Ukraine
Etc etc etc
Bienvenue dans le monde d’orwell.

puck dit: à

La principale leçon à tirer des jo de Paris est que cette ville serait un paradis sans les parisiens

Jazzi dit: à

Ou sans les touristes, puck ?

Jazzi dit: à

« sur 200 médias 193 supportent Kamala Harris. »

Le plus important c’est tout sauf Trump !

Jazzi dit: à

Pléonasme ou pas, ce qui est sûr c’est que et alii n’est plus un « perdreau de l’année » !

renato dit: à

Vous mettez 50 cents dans la machine et vous trouvez un imbécile imbibé de conneries pour la faire tourner.

puck dit: à

À la question pourquoi les neoconservateurs américains veulent récupérer la mer Noire, en dehors des doctrines des 3 mers et autres il s’est passé un truc qui ne leur a pas plu du tout.

Les russes et les chinois ont regretté de n’avoir rien pu faire pour sauver Kadhafi. Ce dernier prônait un pan africanisme et voulait une monnaie unique pour l’Afrique, raison pour laquelle les américains ont voilà sa peau, les russes et les chinois n’ont rien pu faire.

Pour la Syrie le plan des neoconservateurs était le même, sauf que les russes ont utiksileur flotte de la mer noire pour bloquer l’accès des bateaux américains et l’utilisation de leur aviation, ce qui leur a permis de les empêcher de faire en Syrie ce qu’ils ont fait en Lybie.

Quand on voit ce qu’il s’est passé lors des dernières élections en Amérique de sud et centrale Kadhafi restera dans l’histoire comme la dernière victime de l’interventionisme americain

Bolibongo dit: à

Jazzi dit: à

Il nous reste BB et CC…

Ce sont les noms de locomotives électriques! 🙂

Bolibongo dit: à

Jazzi dit: à

Il nous reste BB et CC…

En tout cas, sur son compte fb, jazzi nous raconte sa vie et celle de sa famille en images! 😉
Impressionnante documentation photographique.

Jazzi dit: à

Plutôt à vapeurs, Blbg !

puck dit: à

Jazzi la question est tout sauf Trump jusqu’à quel point ?
Jusqu’à remettre en cause les règles démocratiques ?

La moitié des américains votent pour Trump !

Le moins qu’on puisse dire c’est que cette moitié du peuple américain n’est pas tellement representée médiatique ment parlant.

Les 193 médias ne sont pas anti Trump ils sont pro démocrates.

C’est une dérive qui commençait à se dessiner bien avant Trump.

Au US le president n’a plus de pouvoir Obama l’avait dit dans une interview à Vox à la fin son mandat.

Une façon de confirmer l’existence du « deep stage » contrôlé par les 3 principaux lobbies dont celui de l’armement.

Kamala Harris sera comme Biden une marionnette contrôlée par ces lobbies.

Trump risque de ne pas l’être.

Voilà la raison essebtielle des 193 médias sur 200 pro démocrate.

Preuve s’il en est que les US ne sont plus un pays démocratique.

closer dit: à

Oui JB, la réduction clopinesque à 3 ou 4 bons films seulement est absolument incompréhensible…

puck dit: à

Le couplé écrivains / critique est surtout à considérer sous l’angle politique.
le rôle essentiel du critique étant faire entrer les auteurs dans une forme de normalité.

Le couplé Gide / Lacan n’échappe pas à cette règle.

Bolibongo dit: à

Jazzi dit: à

Il nous reste BB et CC…

Et qui que DD est là encore pour longtemps! 🙂

pourmapar dit: à

J’aime bien GG, Gérard Garouste!

renato dit: à

Margaret Hamilton (née le 17 aout 1936) est l’une des personnes à qui l’on attribue l’invention du terme « génie logiciel ». Informaticienne et ingénieur système, elle a été directrice de la division de génie logiciel du laboratoire d’instrumentation du MIT, qui a développé des logiciels de vol embarqués pour le programme Apollo de la NASA.

https://www.nationalaviation.org/wp-content/uploads/2021/12/Hamilton.jpg

puck dit: à

Le couple Delon / critique est assez marrant à observer.
Delon est resté lui même toute sa vie.
Par contre le regard de la critique à évolué au fil des années.
Une évolution assez semblable au regard porté sur Michel Sardou.

puck dit: à

La beauté exceptionnelle d’Alain Delon à permis d’éviter de se poser la question de savoir s’il était un bon acteur.
alors que les acteurs moches sont obligés d’être bons.

Ce qui confirme l’idée flaubertienne que le beau dit le vrai et le vrai dit le bon…

puck dit: à

Les acteurs moches sont obligés d’être bons à moins d’être là fille Balasko ou de Gainsbourg.

renato dit: à

C’est également l’anniversaire de Gene Kranz, directeur des opérations de vol de la NASA pendant les programmes Gemini et Apollo.

puck dit: à

Le cinéma reste un art approximatif : il est plus facile d’être fils ou fille de » pour les grands acteurs que pour les grands pianistes classiques ou les chanteurs lyriques.

Le fils ou la fille d’un grand musicien classique à plus de chance de réussir s’il se lance dans la peinture moderne ou son statut de fils ou fille aura plus de chance de l’aider même s il est un mauvais peintre.

Alors que pour jouer les partitas de Bach ou les concertos de Betov il faut déjà arriver au bout de la partition..

puck dit: à

Une autre raison qui fait qu’on se retrouve aux US avec 193 médias sur 200 pro démocrate c’est l’élitisme intellectuel.

Les journalistes croient que les démocrates sont intellectuellement plus évolués que les républicains.

J’ai même vu que des étudiants ont fait des thèses universitaires défendant ce point de vue : les démocrates sont plus intelligents que les républicains.

Cette thèse à fini par virer au postulat.

puck dit: à

Cet élitisme intellectuel on le retrouve en Europe avec les progressistes et les conservateurs.

Un progressiste est plus intelligent qu’un conservateur.

Quand on part de ce postulat on comprend que certains ont pu croire qu’Arditi était plus intelligent que Delon.

Pablo75 dit: à

Puck-Puck exprime bien la pétoche de Poutine devant la possibilité de plus en plus réelle que Kamala Harris gagne les élections. Puck-Puck c’est le perroquet de Radio Kremlin, répétant inlassablement les chiffres et les faits faux que chaque semaine invente le FSB .

Aucune preuve meilleure que tout va bien que ses aboiements désespérés et totalement inutiles.

Jazzi dit: à

Alain Delon, la légende du cinéma, est mort

Par Eric Neuhoff Le Figaro Culture.

L’acteur français, né le 8 novembre 1935, est décédé le 18 août à l’âge de 88 ans. Sa beauté d’ange diabolique et sa présence féline révolutionneront le cinéma dans les films de Clément, Melville et Visconti.
Ça, on peut dire qu’il s’y était préparé. Alain Delon est mort tellement de fois à l’écran que cela a dû lui paraître une dernière prise. Dieu, qui est un mauvais scénariste, a dit: « Coupez ! » Delon ne s’est pas relevé. Il ne tiendra plus la barre du ketch de Plein soleil. Il ne noiera plus Maurice Ronet dans La Piscine. Il ne s’effondrera plus sous les yeux de Cathy Rosier dans une boîte de nuit tenue par Jean-Pierre Melville. Il est aujourd’hui libéré de la guerre que se menaient ses enfants, Anthony, Alain-Fabien et Anouchka, déballant leur querelle dans un dramatique mélo médiatico-judiciaire, indigne de la star qu’était leur père.
Il fut un temps où le prince Tancrède de Lampedusa avait ce regard bleu, où Claudia Cardinale n’en revenait pas de danser dans les bras de ce fauve en uniforme garibaldien. Delon était nerveux, charmeur, électrique, inquiétant. Il avançait de sa démarche de jaguar. Le geste qu’il avait pour lisser le rebord de son chapeau de tueur à gages dans Le Samouraï…
Sa barbe de trois jours, son pardessus en poil de chameau dans Le Professeur où il chavirait le cœur de Sonia Petrovna face à une Léa Massari attendrie et désolée. La ville de Rimini était triste, secrète, brumeuse. Le héros désenchanté conduisait une Traction noire, ressemblait au Brando du Dernier Tango. Delon semblait toujours garder un secret. Romy Schneider, radieuse, lui souriait en deux-pièces dans une bastide tropézienne. Dans une chambre forte, Charles Bronson, torse nu, essayait de lui voler la vedette. C’était dans Adieu l’ami et l’Américain n’arrivait pas à faire de l’ombre au Français. Du film, il reste les biceps de Delon et ce jeu qui consistait à glisser le plus de pièces de cinq francs dans un verre rempli d’eau à ras bord.
On reconnaît les cinéphiles à ce que pour eux Fort Boyard n’évoque pas un jeu télévisé, mais la fin des Aventuriers où Delon expirait dans les bras de Lino Ventura. Ce sont des images qui ne s’oublient pas. Ce sont des images d’Alain Delon. Son laconisme était légendaire. Il n’avait pas besoin de longues tirades pour exprimer le désarroi d’un Monsieur Klein (1976), entreprise qui n’aurait jamais vu le jour sans son concours. Il fut L’Homme pressé de Morand devant la caméra de Molinaro. Le titre lui allait bien. La vie ne se déroulait sûrement pas assez vite à son goût. Delon enchaînait les chefs-d’œuvre, séduisait les metteurs en scène de génie. Il les comparait à des chefs d’orchestre et lui se disait leur premier violon.
LE DERNIER GÉANT

Qui, qui d’autre, peut aligner dans son curriculum vitae Clément, Antonioni, Visconti, Losey, Melville ? Il a été Swann, Zorro et Chaban-Delmas. Il a planté un piolet dans la nuque de Trostski et conquis Sydne Rome. Il a joué Simenon, travaillé pour Godard sur le tard, lui qu’avait boudé la nouvelle vague. Tout au long de sa carrière, on le compara à son alter ego Jean-Paul Belmondo. Les deux s’affrontèrent dans Borsalino (1970), se retrouvèrent dans Une chance sur deux (1998). Ils avaient porté le cinéma français sur les épaules. Cette tâche avait fini par les lasser. Delon tint la dragée haute à Gabin et Ventura, deux colosses. Son admiration était destinée à John Garfield.
Au bout d’un moment, il se sentit un peu seul. Les flics et les voyous perdaient de leur attrait. Les gens qu’il respectait disparaissaient un par un. À l’instar d’un Clint Eastwood, il passa à la réalisation. Il ne s’épargnait pas, ne détestait pas se faire démolir en gros plan. Ce solitaire cultivait l’amitié. D’un autre côté, ses brouilles n’étaient pas feintes. Sur un plateau, ses colères résonnaient comme le tonnerre dans une cathédrale. Dans une pièce, il entrait en foule. La présence qu’il avait. Un tel phénomène ne se reproduira plus.
Au fond de lui, il restait peut-être ce petit garçon de la banlieue dont les parents avaient divorcé quand il avait quatre ans, ce gamin placé en famille nourricière qui jouait dans la cour de la prison de Fresnes et qui avait entendu résonner les balles qui avaient exécuté Laval, l’apprenti-charcutier qui avait préféré s’engager pour l’Indochine. Ses 20 ans, il les fête en prison à Saïgon. Là-bas, il voit Touchez pas au grisbi. Le spectateur en treillis ne se doute pas une seconde que bientôt il partagera avec Gabin l’affiche de Mélodie en sous-sol (1963). Parfois, il se souvenait que son vrai père avait dirigé le Régina, une salle de Bourg-La-Reine en banlieue parisienne.
De retour à Paris, il rencontre l’actrice Brigitte Auber. Elle l’introduit dans le milieu du cinéma. On le remarque. Son physique n’y est pas pour rien. Il fallait voir ce que c’était, Delon, à la fin des années 1950. Il n’est pas mal dans Quand la femme s’en mêle ou Sois belle et tais-toi. Sur le tournage de Christine, il tombe amoureux de sa partenaire Romy Schneider. Plein soleil le consacre définitivement. Le film se déroule sur un bateau. Delon souffre le martyre: il a le mal de mer – c’est pour cette raison qu’il déclinera Le Crabe-tambour de Pierre Schoendoerffer. René Clément le résume en une formule: « Delon a la passion d’être Delon. Néanmoins, il se renouvelle d’un film à l’autre. » Romy Schneider rajoute sa pierre à la statue: « Il restera un jeune chien. Toujours à chercher, et autodestructeur. »
Fine mouche, Visconti le repère. Il en fait un boxeur dans Rocco et ses frères, l’oppose à Burt Lancaster dans Le Guépard. Les Américains le réclament. Le producteur Bob Evans lui promet monts et merveilles. Sagement, Delon préfère rester chez lui. Hollywood, il s’y rendra plus tard, gloire en poche. À certaines de ses mines, on sentait que cet être adulé avait des envies de désert, que le silence était son allié, que la compagnie des chiens risquait de lui suffire. Sa beauté l’encombrait. Il feignait de ne pas y prendre garde. Ses cernes traduisaient un désarroi qui n’osait pas dire son nom. La réalité était un vêtement trop étroit pour lui. Il lui fallait des défis et de la grandeur. Dans Les Aventuriers, il rêve de voler sous l’Arc de Triomphe avec son avion. Dans la vie, il rachète le manuscrit de l’Appel du 18 juin et l’offre aux compagnons de la Libération. Il était si gaulliste qu’en mai 68, l’ORTF étant en grève, il proposa au gouvernement de présenter lui-même le journal télévisé.
Le couple qu’il forma avec Mireille Darc illumina les années soixante-dix. L’allure qu’ils avaient, tous les deux. Ensemble, ils se sont rencontrés en tournant Jeff. Pour lui, elle a écrit le scénario de Madly, l’histoire d’une relation à trois pas si éloignée de ce qu’ils ont vécu. Elle est à ses côtés durant l’affaire Markovic. Le couple apparaît beaucoup sur les couvertures de magazines. La France parle de Delon-Darc comme on dit Roux-Combaluzier ou Boileau-Narcejac. Elle triomphe dans la robe noire échancrée dans le dos du Grand blond avec une chaussure noire. C’est l’époque où il se partage la tête du box-office avec Jean-Paul Belmondo. Il produit Les Seins de glace où elle joue une dangereuse psychopathe maniant le rasoir avec une dextérité confondante. Cette insoumise délaisse un peu sa carrière pour s’occuper de son compagnon. Elle a une santé fragile, ne peut avoir d’enfant. Il sera toujours là pour elle, durant son opération à cœur ouvert en 1980 ou après son accident de voiture en 1983. C’est la date à laquelle ils se séparent, ce qui ne les empêchera pas d’avoir toujours des rapports fraternels. En 2007, ils se retrouveront au théâtre pour interpréter Sur la route de Madison. Leurs deux noms restent liés indéfectiblement.
«J’ai tout fait ou presque. Il n’y a que le Christ que je n’ai pas joué. » Dans L’Éclipse, il est agent de change à la Bourse de Rome. Être gigolo dans Les Félins ne le rebute pas. La tenue léopard lui convenait: on le constatera avec le parachutiste des Centurions (1966). Dans Le Jour et la Nuit, il est un écrivain vieillissant qui n’est pas sans rappeler Romain Gary. Il a même couru tout nu sur une plage de Belle-Île dans Traitement de choc. S’autoparodier en Jules César dans Astérix aux jeux olympiques (2008) ? Pas d’hésitation. « Ave moi ! »
Ce Scorpion a refusé un tas de rôles: Le Parrain (ça sera Pacino),le « Max » des Ferrailleurs (bonjour Piccoli), Le Sauvage (voilà Montand). Il est impatient et ombrageux. La vie, pour lui, est un ring. Il organise des championnats du monde de boxe, possède une écurie de chevaux de course, fraye avec la pègre, fréquente un temps le Rat Pack de Sinatra. En 1968, on retrouve dans une décharge le cadavre de son garde du corps. C’est l’affaire Markovic. Delon en sort blanchi. Il redoute les habitudes, se marie avec une femme qui est son double parfait, Nathalie, qui figure à ses côtés dans Le Samouraï.
Dans le film, Jeff Costello dit: «Je ne perds jamais. Jamais vraiment. » La formule est de Delon. Sa scène favorite était celle de Deux hommes dans la ville, lorsqu’il échange un regard avec Gabin avant d’être guillotiné. L’idée ne serait venue à personne de lui taper sur l’épaule. Godard a essayé de le déstabiliser. Ça n’a pas marché. Truffaut lui avait écrit pour lui dire qu’il avait peur de lui.
Dès 1964, il s’est lancé dans la production, avec L’Insoumis d’Alain Cavalier, un des rares films sur la guerre d’Algérie. On y entend un déserteur déclarer: « La France et moi, on a divorcé », un homme blessé répéter « Je t’aime » sur tous les tons. Il a créé sa propre marque. Les syllabes Delon ornent des bouteilles de champagne, des flacons de parfum. Il chante Paroles, paroles (1973) avec Dalida et la rengaine se transforme en tube international.
l a eu un contrat avec la MGM, voulu tourner L’Homme à cheval pour Sam Peckinpah, d’après le roman de Drieu La Rochelle qui s’achève sur ces mots: « L’homme à cheval était à pied. » Il a failli être L’Étranger de Camus. À la place, il enfila l’habit de Charlus dans Un amour de Swann (1984) de Victor Schlöndorff. Pour Le Retour de Casanova, il prend cinq kilos. Pour plaire à son fils, il fut aussi un Zorro sans moustache. Son rôle de garagiste alcoolique dans Notre histoire (1984) lui vaut un César du meilleur acteur. Il n’ira pas chercher la statuette. En revanche, il était là, et bien là, à la palme d’honneur que lui remit le Festival de Cannes en 2019. Toute la salle était debout. Il était en larmes. Pendant la projection de Monsieur Klein qui suivit l’hommage, on n’entendit pas une quinte de toux dans l’auditorium Debussy.
Il était, oui, différent. On ne risquait pas de le confondre avec un autre. Il respirait un air plus fort. Il jouait à la première personne, avait des idées noires comme de l’encre. Il jouait pour deux publics distincts : celui du samedi soir d’une part, d’autre part pour lui-même. « Je ne suis pas d’un bleu unique à la Yves Klein. » Il ne sera pas Martin Eden, encore un de ses projets avortés. Il passait pour inhumain. Il était difficile à répertorier dans le catalogue des hommes. Ses ennemis espéraient sa fatigue. Elle semblait être venue. Pourtant, il a toujours essayé de tenir la promesse qu’il avait faite au jeune homme qu’il était.
UN CAVALIER SEUL COUVERT DE FEMMES

Ses espoirs s’étaient métamorphosés en passé. Cet être à l’ancienne était fabriqué pour les duels, les serments partagés. Ce cavalier seul fut couvert de femmes. Cette tête brûlée savait pleurer. Il émettait des opinions vraies. C’étaient les siennes. Cela déplut. Il ne s’est jamais réconcilié avec lui-même. Il ne venait de nulle part, c’est-à-dire qu’il remontait à la plus haute antiquité. La tragédie ne lui était pas étrangère. Ce chat sauvage n’avait pas perdu ses griffes. Il avait refusé la Légion d’honneur (à De Gaulle, il aurait dit oui). Sa gloire, il l’avait gagnée les armes à la main, dans un pays respectable, au sang lourd. À l’intérieur de lui, les globules rouges circulaient à une vitesse inédite. Il se dressait comme un menhir sur la lande.
Il a couru le monde, choyé la France. Il ne la reconnaissait plus. Il ne se reconnaissait plus. Son regard bleu était devenu gris. Nous resterons quelques-uns à nous souvenir d’une Plymouth Fury, d’un hold-up nocturne place Vendôme, d’une serveuse tendant une rose rouge à celui qui va mourir, de l’hôtel particulier du 22, avenue de Messine, de Joanna Shimkus s’enfonçant dans l’océan dans un scaphandre, de Ripley descendant la via Veneto, de Delon en battle-dress contemplant la capitale à l’aube et lâchant: « Dormez en paix, Parisiens. Tout est tranquille. » Fondu au noir.
Il garde son mystère. Il part avec ses secrets. Le cinéma ne le méritait plus. Il ne le comprenait plus. 0 % était la parole donnée ? Où était l’ardeur ? Il laisse derrière lui un parfum de deuil et de catastrophe. Une fragrance qui a mal viré ces derniers mois, quand ses enfants, avec qui les relations n’étaient jamais simples, se sont publiquement déchirés sur fond d’un héritage encore à venir. Parmi les dernières images qu’Alain Delon laisse, il y aura celles de ce monsieur un peu hagard, posant avec Anthony, Alain-Fabien ou Anouchka dans des manifestations d’amour filial calibrées pour les réseaux sociaux et les prétoires. Mauvais remake pour lequel il n’avait pas signé et qui aurait pu s’intituler Anouchka et ses Frères.
La passion porte un voile sombre. Il n’y aura plus d’Alain Delon. Son épitaphe était prête: «J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu et par cet être factice créé par mon orgueil et mon ennui. » Il va falloir s’habituer à vivre dans un monde sans lui. Il n’est pas sûr qu’il soit tellement habitable. Nous sommes tous des orphelins des années Delon.

J J-J dit: à

Je m’étonne qu’on n’ait pas encore assister à l’émergence de rumeurs sur l’homosexualité pédophilique d’AD, vu son extrême beauté auprsè des garçons mal à l’aise.
Ce blog n’est plus ce qu’il était. Pmp, je m’en tient à la réaction outragée de notre copine Laura D : « Alain Delon appartient à tout le monde, y compris au peuple de gauche ». Car c’est de bonne guerre, non ? Cela dit, pmp, je le laisse volontiers au peuple de l’extrême droite, s’ils le revendiquent. Et qu’on nous f. la paix avec lui. L’avenir appartient aux vivants, parait-il. Heureux les heureux qui ne souhaitent la mort de personne des autres. Bàv,

duralex said laisse dit: à

Expression démocrate et information contre les extrêmes
·
ÉDITO – LA GAUCHE MÉDIATIQUE AU BORD DE L’APOPLEXIE –

Depuis quelques jours, on sent l’effervescence monter parmi les médias de gauche français, une sorte d’excitation jubilatoire se mêle à l’attente anxieuse de connaitre le nom du prochain premier ministre. Dans la ligne de mire des rédactions, le président de la République se retrouve plus que jamais la cible de toutes les colères…
LE MONDE SUR LES DENTS
Si cela ne tenait qu’à elle, la journaliste Solène de Royer (Le Monde) aurait déjà nommé Lucie Castets à Matignon. La grande plume du service politique ne parvient plus à contenir son courroux contre un chef de l’État si peu enclin, selon elle, à reconnaitre le résultat des urnes : « Comme s’il s’en lavait les mains, peu pressé d’acter sa défaite et celle de son camp (rejeté deux fois, aux européennes et aux législatives), laissant les Français, qui s’étaient pourtant déplacés en nombre pour voter, sur leur faim, d’une certaine manière snobés ».
Adepte de phrases sentencieuses censées décrire la personnalité (forcément perverse) du chef de l’État, la journaliste lance « il n’est plus encombré par ce jeune premier ministre qu’il ne pouvait plus supporter » pour ensuite conclure, sans beaucoup plus de nuances : « Si le président de la République prend son temps, c’est donc aussi pour échapper au spectre de sa disparition programmée. Au détriment d’une certaine idée de la démocratie. »
L’écrivante de l’ancien journal de référence semble avoir travaillé, durant l’été, ses gammes militantes qui ressemblent, à s’y méprendre, aux petites musiques fielleuses du NFP-LFI.
ROUGES DE RAGE
Du côté de France Inter, la frustration prend des airs de colère larvée. Plus un seul journal de la station n’est diffusé sans que le présentateur n’insiste lourdement sur le mot « démissionnaire » de l’expression consacrée « ministre démissionnaire » ou sur le fait qu’un mois et demi après l’élection, « nous ne connaissons toujours pas l’identité du chef du gouvernement », empruntant au registre de la Commedia dell’arte une voix des plus outrées, des plus ulcérées.
Pas beaucoup plus serein, le producteur de l’émission « La suite dans les idées » (sur France Culture) n’hésite pas à dire tout haut ce que beaucoup, dans les couloirs de la Maison ronde, pensent hors antenne : « Foulant
aux pieds les principes constitutionnels de toute démocratie parlementaire, Macron s’auto-arroge la mission exploratoire dévolue par le chef de l’État à une personnalité appartenant à la coalition arrivée en tête. Que fait ⁦le Conseil Constitutionnel ? »
D’ailleurs, cette figure du service public audiovisuel ne poste des messages que sur ce seul sujet, tirant à boulets rouges sur ceux qui oseraient remettre en cause le profil de sa vénérée candidate : « Quand le journalisme politique tente d’interférer dans le choix du (pas de la surtout !) leader à gauche, en faisant mine qu’il y ait plusieurs possibilités, alors même que le NFP a déjà désigné sa leader en la personne de ⁦⁦Lucie Castets ».
DE FRANCE INFO À LIBÉ, L’INDIGNATION
Sur France Info, on retrouve sensiblement la même tonalité quant à la durée (interminable !) nécessaire pour nommer un ou plutôt une première ministre. Le site de la radio publique multiplie les articles sur l’actualité de Lucie Castets (de 1 à 5 contenus par jour) et génère un post sur les réseaux sociaux dès qu’un membre du NFP réclame sa nomination sur le champ (plusieurs fois par jour).
Il va s’en dire que Libération participe, avec toute la finesse qu’on lui connaît, à ce concert de louanges pour la proche du député Thomas Portes (LFI) tout en participant au mitraillage en règle des façades de l’Élysée, histoire d’accentuer encore la pression. Cette intense propagande des médias de gauche – aussi bien publics que privés – oublie seulement de mentionner que leur camp politique favori ne dispose que du tiers des députés et ne tiendrait pas 3 jours si son hypothétique gouvernement intégrait des ministres issus de LFI. Mais bon, ce genre de considérations n’affleure guère à l’esprit du journaliste militant. »
@Arcom_fr
@DelphineErnotte
@SimonLeBaron
Via Médias Citoyens sur Twitter X.

Clopine dit: à

Eh bien, je ne trouve pas du tout qu’Alain Delon ait été un acteur exceptionnel. Ce sont les réalisateurs des films où il a brillé qui étaient géniaux, pas lui. Certes, il avait une beauté exceptionnelle, mais c’est peut-être cette beauté qui l’a empêché d’être un grand acteur : il était trop beau pour avoir besoin de cultiver son art. Et puis, il en a été avec lui comme avec Belmondo : une carrière qui commence très haut et finit très bas (ah ! Les nanars de Belmondo ! Ah ! Les policiers de la fin de Delon, où il n’avait guère qu’une expression du visage, le regard dur de l’impitoyable et les traits figés).

Sauf que Belmondo, lui, restait sympathique. Tandis que Delon… Bon, il était conservateur, réactionnaire, imbu de lui-même (parlant de lui à la troisième personne plus souvent qu’à son tour), mais ce ne sont pas ses choix politiques qui m’embêtent. Plutôt son machisme, par exemple quand il a « dénoncé » Girardot à Ronet, et avec les suites douloureuses pour Girardot (coups, et traversée du désert, etc.). Bref, un assez sale type, à mes yeux tout au moins.

MC dit: à

(Bis) Le commentaire en forme d’interrogation avec le mot incriminé était de moi. Clopine, mais je doute que vous l’ayez lu, puisque vous me répondez «  la tricoteuse n’a jamais écrit ». Lisez un peu mieux les autres, plutôt que de les insulter ad nauseam. MC

Mc dit: à

D’ un comédien de mes amis peu connu pour sa bienveillance, et diamétralement opposé politiquement à mes vues, un jour que nous parlions du film de Schoendorff Ala Recherche du Temps perdu : « Mr Delon peut tout jouer ».

Jazzi dit: à

Sauf que Belmondo était un fils de… tandis que Delon, issu d’un milieu plus populaire, s’est fait tout seul.

Bolibongo dit: à

quand il a « dénoncé » Girardot à Ronet

Ah là, on veut savoir ce qui se passe sous les jupes des filles, clopinespion! 🙂

Jazzi dit: à

à propos du sculpteur Paul Belmondo

« Lorsqu’éclata la Seconde Guerre mondiale, il fut rappelé au service et fut mobilisé de septembre 1939 à juillet 1940. Durant cette période, il fut nommé caporal.

Il est membre du Groupe Collaboration, section arts dont il fut vice-président de section (1941-1945).

Ce fut un familier des dîners de l’ambassade d’Allemagne pendant la guerre.

Il participe en novembre 1941, à un « voyage d’études » en Allemagne, organisé par Arno Breker et l’ambassadeur d’Allemagne en France Otto Abetz, de peintres et de sculpteurs français, acceptant comme d’autres artistes parmi les plus renommés de partir visiter les hauts lieux de la culture allemande ainsi que des ateliers d’artistes. Participent aussi à ce voyage : Charles Despiau, Henri Bouchard, Louis-Aimé Lejeune, Paul Landowski, Roland Oudot, Raymond Legueult, André Dunoyer de Segonzac mais aussi des artistes de l’avant-garde tels Kees van Dongen, Maurice de Vlaminck, André Derain et Othon Friesz. Ce voyage a été très largement exploité par la propagande du Troisième Reich.

Il figure au côté de Brasillach, Drieu La Rochelle et Abel Bonnard au comité de patronage de l’exposition consacrée au sculpteur allemand Arno Breker à l’Orangerie à Paris du 15 au 31 mai 1942. Il est présent au vernissage qui est l’occasion pour Otto Abetz d’une opération de propagande compromettant le tout-Paris artistique des plus enthousiastes jusqu’aux plus réticents, comme Arletty, Sacha Guitry ou encore Jean Cocteau.

En juin 1946, Paul Belmondo fut interdit par le Comité national d’épuration des artistes peintres, dessinateurs, sculpteurs et graveurs, de ventes, d’exposition et de publication pendant un an à compter rétroactivement du 1er septembre 1944.

Il meurt le 1er janvier 1982 à l’hôpital Jean-Rostand à Ivry-sur-Seine. Il est enterré au cimetière du Montparnasse (division 2), dans le même caveau que le sera son fils Jean-Paul en 2021. Ce dernier reprocha à Jack Lang, alors ministre de la Culture, son absence d’hommage à la mémoire de son défunt père. »

Jazzi dit: à

« Je m’étonne qu’on n’ait pas encore assister à l’émergence de rumeurs sur l’homosexualité pédophilique d’AD »

Sur Delon et les hommes, il y aurait beaucoup à dire, JJJ !
Ce dont je me garderai bien.
Laissons à Clopine le plaisir de cracher sur le cadavre encore chaud…

Jazzi dit: à

« quand il a « dénoncé » Girardot à Ronet »

Je crois qu’elle confond Maurice Ronet avec Renato Salvatori ?

Bolibongo dit: à

Mais que vient faire ce rappel inopportun voire incongru à propos du père à Bébel?
Mieux vaut un père inconnu ( Delon) qu’un père collabo ( Belmondo)? Est-ce là la morale que vous explicitez, jazzi?

Clopine dit: à

Oui j’ai confondu, excusez-moi. Mais c’est le rôle assez devectant de Delon que je voulais souligner.

Clopine dit: à

Oui j’ai confondu, excusez-moi. Mais c’est le rôle assez debectant de Delon dans l’histoire que je voulais rappeler.

puck dit: à

Neuhoff c’est un réac anti woke.

Non ce qui serait plus intéressant ce serait d’avoir la necro de Libé ou des Inrocks.

Jazzi dit: à

C’était pour équilibrer les admirations sélectives de Clopine, Blbg…

puck dit: à

Il en dit quoi Arnaud Viviant ?

puck dit: à

Le truc sympa chez Viviant c’est qu’il est le seul à ne pas en avoir marre de lire les bouquins de welbec.

La fidélité à ce niveau ça mérite la légion d’honneur.

puck dit: à

C’est maintenant que passou aurait dû nous pondre un truc sur le guépard.

Une erreur de timing à ce niveau chez un historien c’est une faute professionnelle

puck dit: à

Un pédophile chez l’un et un collabore chez l’autre c’est moins grave que les deux chez le même.
(Lao Tseu)

puck dit: à

Ce n’est jamais inopportun de rappeler le passé collaborer des gens, d’une façon générale

Jazzi dit: à

Aucune pédophilie chez Delon, puck.

Pablo75 dit: à

Aucune pédophilie chez Delon
Jazzi dit

Non, lui c’était le SM.

puck dit: à

Moi je veux bien écrire la necro à Jazzi quand il meurt, ou même avant s’il me le demande poliment

puck dit: à

Jazzi moi je crois tout ce que Clopine et pedro écrivent.

puck dit: à

En plus j’ai lu que Delon était le dernier grand monstre du cinéma.
Weinstein aussi était un monstre du cinéma.

Jazzi dit: à

J’ai déjà mon biographe, puck.
Hector, auquel me lie une amitié de plus de 60 ans.
Chaque fois que l’on se retrouve, au moins une fois par semaine, pour une balade dans Paris, il me photographie avec son smartphone…

puck dit: à

La preuve que Delon n’était pas pédophile : il n’a jamais accepté de tourner dans un film de Woody Allen ou de recevoir une médaille de Jack Lang

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

J’imagine l’embarras à l’Élysée: hommage national à Alain Delon ou non ? Le choix d’un premier ministre est peut-être devenu secondaire.

Au fond, un pauvre garçon, trop beau, pas assez structuré, lâché parmi les fauves qui les consomment rapidement, puis les enfants, les ennuis, l’âge qui défigure, l’argent qui rend fou. Sans le cinéma, serait-il devenu un charmant gigolo, tous sexes confondus ? Pour beaucoup, un simple plouc. Ah, si les acteurs se contentaient de jouer, et refusaient de prendre position sur les questions politiques, sociales, intellectuelles, esthétiques, en se contentant de jouer. Et si on insistait, de répondre: ça ne vous regarde pas !

puck dit: à

Jazzi sérieux ce coup de poignard dans le dos ?
Dis moi qu’ Hector c’est pour de rire.

Tant pis pour toi tu ne sais ce que tu loupes.

Pour te faire regretter, le début : toute ma vie il refusa mes avances, aujourd’hui il est trop tard, c’est fini, il est mort…

J’avais même prévu la suite en alexandrins

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Ce qu’il faut être con pour écrire que Delon est le dernier grand monstre du cinéma ! Dernier jusqu’au prochain. Sa vie privée ne m’intéresse pas. Qu’il ait couché avec des mecs encore moins.

puck dit: à

Sûr que ça va être facile de passer de teddy rinner et Léon marchand à Alain Delon.

La foi C’est toujours moins pire que si c’était Depatdieu qu’était mort.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Jean Gabin était un grand acteur. Alain Delon, un fantasme …

puck dit: à

Je te le fais pas dire qu’il faut être c.n pour écrire que Delon était le dernier grand monstre.

J’en ai même lu un qui dit que c’était le dernier des dinosaures.

De là à en déduire que tous les dinosaures étaient tous des monstres y’a qu’un pas.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Lecture ce matin à la Messe:

«La Sagesse a bâti sa maison,elle a taillé sept colonnes.

Elle a tué ses bêtes, et préparé son vin,
puis a dressé la table.

Elle a envoyé ses servantes, elle appelle
sur les hauteurs de la cité :

« Vous, étourdis, passez par ici ! »
À qui manque de bon sens, elle dit : « Venez, mangez de mon pain, buvez le vin que j’ai préparé. Quittez l’étourderie et vous vivrez,
prenez le chemin de l’intelligence. »»

Jazzi dit: à

Je pourrai m’en servir pour ton enterrement, puck : « toute sa vie j’ai refusé ses avances, aujourd’hui il est trop tard, c’est fini, ouf, il est mort… »

puck dit: à

Entre Depardieu et Delon s’il fallait en panthéoniser un perso j’aurais du mal à choisir

puck dit: à

Jazzi fais gaffe à toi si tu me cherches je demande à pedro de me défendre et là tu es mal

Jazzi dit: à

Il n’y a qu’à panthéoniser Depardon !

closer dit: à

Merci Dura Lex pour cette intéressante contribution qui va dans mon sens…

MC dit: à

Le Livre de la Sagesse ne figure pas dans les Bibles protestantes. Je me suis toujours demandé pourquoi…. Il me semble que c’est plutôt Maillol qui occupe la place d’honneur aux Tuileries depuis la donation Dîna Vierny.

puck dit: à

Pas de bol que les artistes politiquement correct sont toujours les moins bons.

Après dans un discours ministériel on peut toujours essayer d’arranger les choses en disant que c’est à cause de l’alcool qu’il a soutenu jm le pen

Damien dit: à

Un biopic consacré à Delon ? A part avoir rencontré d’autres stars, quelques truands, et Markowicz, sa vie n’a rien d’excitant.

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet dit: à
Bon, c’est pas tout ça, l’accent des autres, moi j’aime comme ça
https://www.youtube.com/watch?v=j5-ZO2taxIY

En passant, c’est dans quel film la claque à Castel le hâbleur ? Le gitan ?

puck dit: à

MC peut-être parce que ce texte ne faisait pas partie des écrits bibliques originaux ?
Et qu’il a été ajouté qu’après au moment de la « modernisation »?

Il me semble que l’église orthodoxe de Moscou n’en tient pas compte non plus, faudrait demander à pedro confirmation…

closer dit: à

Pour accentuer l’antipathie de Clopine pour Delon, une citation entendue à la TV:

Alain Delon:

« Etre beau et mauvais acteur, c’est un problème…
Etre beau et con, c’est un problème…
Etre beau, bon acteur et pas trop con, comme moi, c’est un problème…pour les autres! »

Je ne garantis pas le mot à mot, mais le fond, oui.

J’ai bien aimé le texte d’Eric Neuhoff.

Claudio Bahia dit: à

Je n’entre pas, je ne fais que passer, ce serait ajouter de la tristesse à la tristesse.

Je présente à la France mes pensées émues et mes condoléances sans voix. Maintenant, il n’y a plus personne….
Au Brésil, comme d’ailleurs au Japon, nous avons beaucoup admiré et aimé Alain Delon; de nombreux enfants ont été baptisés Alaindelon, ou AlainDelon ou même Alain-Delon; un fameux footbaleur (qui n’a jamais été internacional, s’appelait Alain Delon (son prénom).
Adeus o Samourai

renato dit: à

Les protestants considèrent apocryphe le livre de la Sagesse.

puck dit: à

Ou peut être parce que ce livre de Salomon est le texte le plus débile de la Bible ?

puck dit: à

C’est exactement ce que je viens de dire : il ne fait pas partie du texte biblique original.

Sauf que contrairement aux textes apocryphes il a été incorporé au moment de la mise à jour du texte., ce qui n’est pas le cas des autres textes apocryphes.

puck dit: à

Au Tibet aussi certains lamas ont pris son nom : Lama Delon.

puck dit: à

Jean Yanne à qui on demandait s’il arrivait à gérer sa colère répondit : oui, quand mes interlocuteurs arrivent à gérer leur c.nnerie.

puck dit: à

Neuhoff au sujet des frères Dardenne avait dit qu’il ne comprenait pas comment on pouvait faire des films aussi débiles en s’y mettant à deux.

Jean Langoncet dit: à

(Deux hommes dans la ville)

puck dit: à

Pour comprendre comment ont été choisis les textes figurant dans la Bible moderne il faut bien voir comment se sont passées les choses : on a réuni dans un pièces une dizaines de rabbins parmi les plus brillants et un rabbin en chef qui animait les débats.
le choix des textes s’est fait à main levée.
celui là on le prend ? Les types ils le aient la mains pour dire yes, s’ils étaient majoritaires vlan ! Le texte était choisi, sinon ils passaient au suivant.
ai moment de choisir le livre de Salomon les 3/4 des types l’avaient pas lus, mais pour éviter de le montrer ils ont tous levé la main et c’est comme ça que ce texte s’est retrouvé intégré au te, te biblique actuel !
Voilà MC si vo s avez d’autres questions surtout n’hésitez pas !

pourmapar dit: à

Jazzi dit: à

Paul Belmondo, entre Maillol et Rodin,

C’est quand même vite dit et assez inexact.
Et si on compare les deux  » collectionneurs » d’ art, Delon versus Depardieu, bien que le premier soit avisé dans ses achats ( conseillé par x..) en commençant avec des dessins de la renaissance,des dessins 18èmes, un Dufy phénoménal, de la sculpture animalière style Pompon puis enfin de la peinture contemporaine années 50 jusqu’aux années 80-90, le second fut plus versé tout de go dans la peinture de son temps avec des ensembles magnifiques de Henry Michaux et de Heugène Leroy.
https://www.connaissancedesarts.com/marche-art/ventes-encheres/vente-aux-encheres-de-la-collection-de-gerard-depardieu-les-passions-de-lacteur-recoltent-4-millions-deuros-11185783/

pourmapar dit: à

Eugène, plus exactement.

racontpatavi dit: à

Pmp, je rentre de la visite de deux très belles expositions en province.
Soulages, nouvelles oeuvres et Lucio Fontana à Rodez au musée dédié au premier nommé et Fred Deux ainsi que la collection ( une partie) de Geneviève Bonnefoi à l’ Abbaye cistercienne de Beaulieu dans le Tarn et Garonne.
( Geneviève Bonnefoi qui fut en son temps la critique picturale attitrée de la revue de Maurice Nadeau.)

Clopine dit: à

Ben, avec ce pognon il pourra payer les amendes pour agressions sexuelles et autres viols…

FL dit: à

Je suis allé voir le Füssli au Louvre. Il est mieux en vrai que sur internet. Dans la même salle deux chefs d’oeuvre: un Constable et un Turner.

Le Turner avait été emprunté par les commissaires de l’exposition Proust à la Bibliothèque Nationale. Il était dans la salle consacrée à « Le Coté des Guermantes II/Sodome et Gomorrhe I ». Pourquoi d’ailleurs ? En face « Le Cercle de la rue Royale de Tissot ». Bref je le connaissais.

Également une peinture de Richard Dadd. Peintre fou, vivant à l’asile. Peinture féérique, très inspirée de Shakespeare. Mais d’une méticulosité de détails, effet de sa folie j’imagine, tout à fait surprenante. Je ne sais pas si on peut dire que c’est beau. Mais c’est surprenant.

FL dit: à

Sinon le grand escalier de l’aile Denon était plus emprunté que l’échelle de Jacob.

L’autoroute un dimanche soir.

FL dit: à

En face « Le Cercle de la rue Royale » de Tissot.

x dit: à

MC « Le Livre de la Sagesse ne figure pas dans les Bibles protestantes. Je me suis toujours demandé pourquoi…. »

Les premiers chrétiens connaissaient surtout les textes de la Bible juive (l' »Ancien Testament ») dans leur traduction grecque, commencée au 3ème s. avant JC par les Juifs d’Alexandrie (la communauté ne parlait plus guère l’hébreu).
À l’origine, cette bible des Septante témoignait bien (au même titre que le texte massorétique) des façons dont le texte biblique était lu dans le judaïsme avant l’avènement du christianisme. Mais elle semble traduire un texte hébreu qui diffère quelque peu du de l’ancêtre du texte massorétique (certaines des variantes ont trouvé une correspondance dans de manuscrits hébreux de Qumrân).
Après la destruction du Temple en 70, le judaïsme va se replier sur le texte hébreu et le standardiser, en éliminant la quasi-totalité des leçons divergentes (dont on peut trouver une trace dans la Septante).

LES CANONS JUIF ET PROTESTANT sont IDENTIQUES (mais pas l’ordre et la classification des livres après la Torah/le Pentateuque ; la Bible hébraïque place juste après la Torah les Prophètes, lesquels comprennent une partie des livres traités comme « historiques » par la tradition issue de la Septante ; je vous épargne les détails.)
Bref, au 16ème s., comme vous le savez, les protestants se sont alignés sur le canon juif et déclaré tous les textes supplémentaires apocryphes en leur déniant toute autorité en matière de foi. Néanmoins, selon la formule de Luther, ils étaient considérés comme « profitables et utiles à lire ».

Jusqu’au 18ème s., bien que placés à part des autres et imprimés souvent en plus petits caractères, ces écrits (Judith, Tobit, 1 et 2 Maccabbées, Sagesse, Siracide ou Ecclésiastique, Baruch, Lettre de Jérémie + les suppléments grecs à Esther et à Daniel) figuraient dans la majeure partie des bibles protestantes de France. Habitude perdue depuis le 19e siècle, apparemment sous l’influence anglo-saxonne.

MC n’avait certainement pas besoin de l’ensemble de ces précisions, mais après avoir lu un commentaire de monsieur Charoulet, à propos de l’Assomption « Bon. Un chrétien doit croire ça », dans lequel « chrétien » et « catholique » sont manifestement considérés comme synonymes, strictement équivalents et substituables, j’ai pensé qu’un petit rappel était sans doute nécessaire.

Jean Langoncet dit: à

@LES CANONS JUIF ET PROTESTANT sont IDENTIQUES

On comprend mieux certains partis pris soutenus ici bruyamment sinon avec force …

FL dit: à

« Également une peinture de Richard Dadd. Peintre fou, vivant à l’asile. »

La première peinture de l’art brut de l’histoire.

Jean Langoncet dit: à

« Etre beau et mauvais acteur, c’est un problème…
Etre beau et con, c’est un problème…
Etre beau, bon acteur et pas trop con, comme moi, c’est un problème…pour les autres! »

L’Insoumis

pourmapar dit: à

@ fl,

La première peinture de l’art brut de l’histoire.

N’est-ce pas exprimer un anachronisme?
Il y a autant de peintres « brut » à l’air libre qu’interné.
Et le mot ne date que de 1945, par l’ entremise du peintre Jean Dubuffet.

pourmapar dit: à

Ben, avec ce pognon

C’est le terme que vous employez pour l’ argent des « riches ».
Et quel terme emploieriez-vous pour l’ argent des pauvres?

Clopine dit: à

Les sous.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Il va falloir s’habituer à vivre dans un monde sans lui.» Éric Neuhoff.

C’est déjà fait.

Jazzi dit: à

Merci, x.

Jazzi dit: à

« Paul Belmondo, entre Maillol et Rodin,
C’est quand même vite dit et assez inexact. »

Une façon de dire que l’un (un imitateur) n’est pas à la hauteur des autres et encore moins du prestige des lieux, pourmapar.
Passe droit et laxisme de la gauche…

MC dit: à

Allez-voir le Cain des Tuileries, Jazzi…il est je crois de Belmondo, et le bronze y sue la médiocrité. Merci à x de ses informations. MC

Jean Langoncet dit: à

(The queen is dead)

Edmond Poivre dit: à

de la sculpture animalière style Pompon

Bugatti svp

Edmond Poivre dit: à

Clopine dit: à
Eh bien, je ne trouve pas du tout qu’Alain Delon ait été un acteur exceptionnel. Ce sont les réalisateurs des films où il a brillé qui étaient géniaux, pas lui.

Moi dans Rocco et ses frères, je le trouve sublime, comme Girardot. Un ange tombé aux enfers

Puck dit: à

Depuis quand ça date l’expression « politiquement correct « , je veux dire même si l’idée a toujours existé depuis quand date l’expression.
Pas très vieux je crois..
En fait pour faire société il faut remplir plein de critères.
Les artistes, on aime quand ils ont du talent, parfois même du génie et aussi un petit grain de folie, mais ça doit pas aller bien plus loin.
Surtout maintenant avec les médias il faut qu’il tienne une interview sans trop sortir des clous.
Pour le grain de folie les critiques sont là pour l’expliquer histoire de le rendre normal en le justifiant.

Après il y a un truc différent qui peut échapper aux critiques, je veux dire sortir du champ de la justification, ou de l’explication.
Ce truc c’est le tragique, quand un gars ou une meuf artiste a le souvenir d’un temps jadis paisible, un temps vers lequel on ne peut pas revenir, il ne reste que la possibilité d’aller de l’avant tout en sachant que ce sera de pire en pire.
Exemple au hasard : Kurt Cobain avait ça, il n’aurait pas pu vieillir, il n’était pas fou, c’est juste qu’il ne pouvait faire l’unique chose qu’il voulait,revenir au point de départ. Il était blindé de pognon il aurait pu vivre comme un rappeur à succès ou comme Mike Jaeger sauf qu’il vivait dans une seule pièce de sa baraque, du coup les journalistes n’allaient plus l’interviewer il était hors contrôle, pas fou, ni drogué, juste hors contrôle.
C’est aussi le cas de Depardieu, même de Delon, ils sont comme Cobain.

Ça les critiques ils peuvent pas gérer, ramener Depardieu dans leurs normes avec des explications psycho je sais pas quoii et du coup la société les allume parce qu’ils disent des trucs pas nets.
Le talent, un petit grain de folie, mais faut pas aller plus loin.

Jazzi dit: à

« Moi dans Rocco et ses frères, je le trouve sublime, comme Girardot »

C’est mon film préféré, toutes catégories.
Il incarne à la perfection un ange de gentillesse et elle y est émouvante comme jamais !

Déplorable cette manie de chercher les poux dans le tête des artistes : Gide, hier, Delon, aujourd’hui.
Nul être est sans défaut.
Parlons plutôt de ce qui nous rassemble ici, nos goûts et admirations pour les arts et la littérature…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

«Pour le grain de folie les critiques sont là pour l’expliquer histoire de le rendre normal en le justifiant. Après il y a un truc différent qui peut échapper aux critiques, je veux dire sortir du champ de la justification, ou de l’explication.» – Puck

Expliquer, quelle mission casse-cou pour un critique. Faut pas être trop admiratif, faut faire «songé», un peu de polémique ne nuit pas car les plateaux télé aiment ça. Les producteurs obligent leurs poulains à aller vendre leur camelote, personne n’y échappe.

On m’a rapporté qu’un écrivain avait répondu à un critique sur le plateau d’une émission très grande écoute: «Oh moi, je suis venu pas pour défendre mon livre mais parce que mon contrat m’y oblige, et aussi pour le cachet. Ce que vous en pensez, je m’en contre-t*rche…»

MC dit: à

Nous revenons au basculement de la norme. Ce qui etait dit « rabelaisien » en 1974 devient insupportablement « opprimant » en 2024. Cf le cas Depardieu.

MC dit: à

Ajoutez-y pour faire bonne mesure quelques féministes enragées et briseuses de .., carrières.

Jazzi dit: à

Edmond, pardon !

Samuel dit: à

Clopine n’aime pas Alain Delon !
Le crachat de la gueuse n’atteindra jamais l’Apollon.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Alain Delon a connu de grands succès, grâce à son charme incontestable. Il a fait rêver plein de femmes et d’hommes. Devenu une idole -devrais-je écrire «un» idole ?- il a dû se plier aux exigences du métier. De Gaulle détestait au plus haut point se mettre et mettre ses proches en vedette. Delon, gaulliste à sa façon, aurait dû tenter de s’en inspirer. Mais le vedettariat ne le permet pas.

closer dit: à

Le critique ciné du Monde, Samuel Blumenfeld, déplorait sur BFM que trop peu de personnalités politiques de gauche se soient manifestées pour rendre hommage à Delon. Ces gens là lui reprocheraient ils ses opinions politiques plutôt à droite, voire pire? Seraient ils sectaires?

C’est vrai, qu’en outre, il est l’incarnation du transfuge de classe et du « quand on veut on peut »…

Le documentaire « Alain Delon cet inconnu » qui passe encore sur LCI, était passionnant sur son enfance et sa jeunesse. Il en a vraiment bavé.

MC dit: à

Je me suis entendu dire dans ce qui est l’actuelle Tchéquie, que le cinéma français faisait rêver l’Est avec ces beaux garçons ( dont Delon ) et ces belles filles. C’est une femme qui parlait

D. dit: à

Alain Delin était un monument.
Mais je ne l’ai jamais beaucoup apprécié, malgré des posutions politiques priche des miennes.

Chantal dit: à

Il était effectivement plein d’un charme enfantin et vénéneux dans ses films iconiques comme Rocco, le Guépard et la Piscine, je reverrai certainement avec plaisir Plein Soleil demain soir. J’ai moins aimé ses rôles de flics en cascades et ses déclinaisons mercantiles de blousons et de lunettes solaires signées AD. Mais je lui ai toujours préféré Maurice Ronnet disparu prématurément. J’ai revu la Femme infidèle avec Stéphane Audran cet été et ce crime de mari jaloux perpétré par Michel Bouquet son mari bourgeois ennuyeux. Peut-être que de le voir en Casanova déclinant m’a un peu gênée c’est diffile d’exposer sa déliquescence …

puck dit: à

Sur l’opprimant il y a une interview assez marrante d’Elon Musk par un journaliste de CNN qui lui reproche de laisser passer des twitts pas nets qui peuvent inciter à de la violence.
Musk répond que c’est un mensonge
L’autre insiste
Musk avec sa logique d’asperger répond au journaliste que ce qu’il est impossible parce que la loi s’applique aux trucs pas nets.
le journaliste répond que la responsabilité de Musk va au delà de la loi
Musk répond que rien ne peut allef au delà de la loi et que s’il définissait lui même une norme ce serait de la censure qui pour le coup le mettrait en tort vis à vis de la loi et du 1er amendement de la constitution américaine.
a partir de la Musk explique au journaliste comment se font les lois dans un pays démocratique et comment on peut les modifier quand elles ne conviennent pas.
mais le plus marrant c’est quand Musk avec sa logique d’asperger renversé la question et demande au journaliste snil procède différemment ?
L’autre dit que oui, c’est sa responsabilité de ne pas diffuser les trucs pas nets.
Musk lui demande si c’est qui juge ce qui est net et ce qui n’est pas net
L’autre dit oui
Musk lui dit qu’alors il s’estime au dessus des lois ?
L’autre coincé répond que oui

puck dit: à

C’est le danger actuel de voir ce qui était de la bien pensance se transformer en une forme de législation parallèle où qq personnes définissent une pensée dominante qui ne peut pas être discutable ou discutée.
C’est l’exact contraire de ce si’Habermas avait mis en place pour permettre au allemands de quitter le nazisme pour entrer dans une démocratie : rien de ce qui entre dans le cadre légal ne peut être soustrait au débat contradictoire.
Nous sommes en train de prendre le chemin inverse.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Puck, Musk et son copain Tump incarnent une certaine idée du Mal, à moins qu’ils se moquent de nous, prêts à le reconnaître bientôt, ce qui m’étonnerait. On parle toujours du Génie du Mal, rarement du Génie du Bien. Évidemment, depuis le déconstructivisme effréné qui nous afflige, tout est dans tout et dans rien en même temps.

rose dit: à

Dans le Samouraï aussi, il est sublime.
Jamais rencontré une telle qualité de silence.
Sans parler de sa relation avec son oiseau en cage.
Delon restera Delon, ad vitam aeternam.
Un réalisateur génial, si son interprète n’est pas génial, le film fait flop. L’acteur, c’est celui qui porte le film.
La vieillesse, seul l’amour la dépasse. C’est un cadeau.

J J-J dit: à

@ DLSL / Il va s’en dire que Libération participe, avec toute la finesse qu’on lui connaît, (sic)

Allons réviser nos classiques de gauche, dura lex sed laisse, et leur propagande éhontée…
Il va s’en dire que le candiraton, au sujet de la chaine publique, ça sent pas bon, hein, ça craint crin même !… hurcl & pokémomone !

J J-J dit: à

Je pense qu’il n’a pas bien compris la théorie de l’agir communicationnel en Allemagne. Axel Honneth, de quoi ?

rose dit: à

Ne connais pas Kurt Cobain.
Mais il est mort à 27 ans en se suicidant.
Ce n’est pas le même cas de figure que Delon ou Depardieu.
C la gloire qui semble difficile à gérer. Et là décrépitude. Chantal écrit déliquescence.
Mais, ils ne savent pas ces gens, ma mère, que nous, c’est toujours en pleine gloire que l’on les voit, et que leur vieillissement n’a rien de grave en soi, eu égard au fait qu’ils ont tellement rempli nos vies, de tant de beauté, de bonté, de talent invétéré. Ce sont des monuments. C’est en ce sens que la mort ce n’est rien. Un simple passage. Par contre, c’est vrai que le mort est mort et le vivant vivant. Nous ne partageons pas le même monde.

Jazzi dit: à

Chantal, on peut encore citer L’Eclipse, L’Insoumis, Les Félins… puis après Les Aventuriers émergeront quelques rôles pour J.P Melville (Un Flic, le Cercle rouge ou Le Samouraï) Valerio Zurlini (Le Professeur) et bien sûr Joseph Losey (pour Monsieur Klein) et plus tard, encore Notre histoire de Bertrand Blier (dans son premier film Delon avait tourné avec Bernard Blier) ou Nouvelle vague de Jean-Luc Godard.

rose dit: à

Lorsque l’on voit Depardieu dans L’homme qui rit, adaptation en 2012 du roman de Victor Hugo avec Gwynplaine, et lorsque Depardieu crie « mon fils », Guillaume est mort quatre ans avant en octobre 2008, le frisson vous parcourt l’échine.
Ils sont une poignée comme çà, et ma mère, à nous avoir donné le bonheur à la pelle, sans jamais compter, et avec toujours leur escarcelle qui se remplissait à peine vidée, Alain Delon en est.
Hommage !

D. dit: à

Le Mpox qui est une MST.

J J-J dit: à

***signalons un papier de paul edel sur virginia woolf qui, étonnamment, ne fait nulle mention d’alain delon – Bàv,

J J-J dit: à

c’est vrai que le mort est mort et le vivant vivant. Nous ne partageons plus le même monde. @ Anéfé,

J J-J dit: à

Yann MOIX /// La variole simienne est une maladie infectieuse provoquée par l’orthopoxvirus simien. Elle peut déclencher une éruption cutanée douloureuse, un gonflement des ganglions lymphatiques et de la fièvre. La plupart des personnes atteintes se rétablissent complètement, mais certaines peuvent contracter des formes graves de la maladie. N’importe qui peut attraper la variole simienne. Le virus se propage par :
les personnes (contact physique, baiser, relations sexuelles) les animaux (chasse, dépouillage, cuisson) les matériaux (aiguilles, textiles ou draps contaminés) les femmes enceintes, qui peuvent transmettre le virus à leur enfant à naître
Si vous avez été contaminé par le virus de la variole simienne : prévenez Didier Raoud ou toute personne avec laquelle vous avez été en contact récemment ; restez chez vous jusqu’à ce que toutes les croûtes soient tombées et qu’une nouvelle couche de peau se soit formée , couvrez les lésions et portez un masque bien ajusté lorsque vous êtes en présence d’autres personnes , évitez les contacts physiques
————
@ D / Inutile de faire diversion avec cette affaire. Alain Delon en a été épargné. Restons dans les sujets littéraires SVP. Merci

rose dit: à

(la communauté ne parlait plus guère l’hébreu)
x
Ce n’est pas grave.

rose dit: à

Les poissons non plus.

rose dit: à

; je vous épargne les détails.)

Merci.
Déjà que je suis noyée, avec pourtant, palmes, masque et tuba.

rose dit: à

Bref, au 16ème s., comme vous le savez, les protestants

Non. Nous ne le savons pas.
Par contre, j’ai trouvé sévère Marguerite Yourcenar lorsqu’elle parle des juifs dans Les mémoires d’Hadrien.
Et sévère avec la mère de Xénon qui se fait, deux fois sur trois, prendre, sans donner son accord.
Qu’elle parte ensuite à l’échafaud avec son brocart de soie verte en chantant, quoi d’étonnant.

rose dit: à

Charoulet, à propos de l’Assomption « Bon. Un chrétien doit croire ça », dans lequel « chrétien » et « catholique » sont manifestement considérés comme synonymes, strictement équivalents et substituables, j’ai pensé qu’un petit rappel était sans doute nécessaire.

Pas tout compris. Nous, ce matin, on a prié Marie à la porte pck’la queue était trop longue, pour Delon, mon père, et le grand noir chauffeur de taxi qui m’a serré la main spontanément, mon frère, et toute sa famille.

B dit: à

D

La transmission chez l’humain du virus Mpox, se fait :

soit par contact direct avec des animaux infectés,

soit par contact avec les lésions cutanées ou les fluides biologiques,

soit de façon indirecte via des matériaux contaminés (comme la literie ou les surfaces).

Elle pourrait peut-être se faire aussi via les gouttelettes respiratoires d’une personne infectée.

https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/mpox-variole-du-singe

Chantal dit: à

en effet sa filmographie est fort longue mais dans l’atmosphère des films il faut aussi compter avec la musique et je préfère François de Roubaix à Michel Legrand, ici la bande. annonce des Aventuriers

https://www.google.com/search?q=les+aventuriers&client=safari&sca_esv=3586d42fed26ceb9&sca_upv=1&channel=mac_bm&sxsrf=ADLYWILYOwXdKVTGV_79PXi_rZHDKMyAlw%3A1724019617322&source=hp&ei=oXPCZvqaEcTx7_UP6puNiQ8&iflsig=AL9hbdgAAAAAZsKBsZfvZcbaj_qr84N3l7ZJvoG1mt-P&ved=0ahUKEwi67_7Gyf-HAxXE-LsIHepNI_EQ4dUDCBg&uact=5&oq=les+aventuriers&gs_lp=Egdnd3Mtd2l6Ig9sZXMgYXZlbnR1cmllcnMyCxAuGIAEGLEDGIMBMggQLhiABBjUAjIFEAAYgAQyBRAuGIAEMgUQLhiABDIFEC4YgAQyBRAAGIAEMgUQABiABDIFEC4YgAQyBRAAGIAESPRYUNMIWJw1cAF4AJABAJgB4QGgAdkMqgEFOS41LjG4AQPIAQD4AQGYAhCgAoUOqAIKwgIHECMYJxjqAsICChAjGIAEGCcYigXCAgQQIxgnwgIKEC4YgAQYQxiKBcICChAAGIAEGEMYigXCAgsQABiABBixAxiDAcICDhAuGIAEGLEDGIMBGIoFwgIQEAAYgAQYsQMYQxiDARiKBcICEBAuGIAEGEMYxwEYigUYrwHCAggQABiABBixA8ICFhAuGIAEGEMYxwEYmAUYigUYngUYrwHCAg4QLhiABBjHARiOBRivAcICDhAuGIAEGLEDGIMBGNQCwgIEEC4YA5gDD5IHBTcuOC4xoAeUkwI&sclient=gws-wiz#fpstate=ive&vld=cid:b031d29c,vid:akb_whwEi9M,st:0

x dit: à

Rose : pas de dévotion mariale (ni de culte des saints) dans le protestantisme (contrairement au catholicisme et à l’Église orthodoxe).
Le chrétien de confession protestante est bien chrétien, mais pas concerné par les dogmes catholiques de l’assomption ou de l’immaculée conception, par exemple.
Est-ce plus clair ainsi ?

(La prochaine fois, s’il y en a une, pourriez-vous veiller à ne pas couper le « monsieur » devant le patronyme ? j’avais écrit « monsieur Charoulet ».)

rose dit: à

MC n’avait certainement pas besoin de l’ensemble de ces précisions, mais après avoir lu un commentaire de monsieur Charoulet, à propos de l’Assomption « Bon. Un chrétien doit croire ça », dans lequel

rose dit: à

Est-ce plus clair ainsi ?

(La

Ah oui.
Je savais que les protestants étaient chrétiens. Merci.

rose dit: à

Vu très beau film documentaire sur François de Roubaix.

Pablo75 dit: à

Pmp, je rentre de la visite de deux très belles expositions en province.
Soulages, nouvelles oeuvres et Lucio Fontana à Rodez au musée dédié au premier nommé
racontpatavi dit: à

Il faut vraiment être maso pour aller à l’autre bout de la France voir des tableaux noirs ou des toiles coupées. Ou pathologiquement snob.

Tu as vraiment réussi à apprécier le génie du type qui ne sait faire que peindre en noir des surfaces plates? Tu as été en extase devant les coupes bien droites dans la toile de l’escroc argentin qui s’est foutu de la gueule de tous les imbéciles en leur faisant croire que couper des toiles c’était de l’art?

rose dit: à

Moi aussi, demain, je vais aller en province voir deux très belles expositions. Rodez est une très belle ville j’irai moins loin, même si la canicule semble être derrière nous.

rose dit: à

Ce soir, il y aura une très belle lune bleue, en province. Nous la regarderons de nos balcons.

rose dit: à

G court-circuité le dernier quart d’heure.
Avant, il parle des critiques, de ses engagements, de l’adaptation d’un film au prorata du talent du réalisateur, des risques financiers pris par le producteur, merci Dimitri Rassam pour le Comte de Monte Christo, etc. ; il dit de lui « je suis un grand acteur » ce qui est juste. Et lorsque Christian ? de la RTS lui demande s’il ferait une pause de quinze jours, alors qu’il vit à cent à l’heure, s’il rencontrait une femme qu’il aime, il a un sourire merveilleux d’une promptitude éblouissante et il répond « cela me prendrait plutôt quinze ans ».
Les hommes qui aiment les femmes, quel grand bonheur pour nous les femmes !
Merci Alain Delon,

https://youtu.be/eYaw-aC8J3Y?feature=shared

Chaloux dit: à

Je connaissais les réponses d’Alain Delon à Bernard Pivot, je les trouve pleines de profondeur.
Les grands solitaires sont souvent les êtres les plus fréquentables.

Je crois que c’est Nathalie Delon qui affirmait qu’il était moins beau qu’on ne le disait mais beaucoup plus interessant qu’on ne le croyait.

Il avait un culte particulier pour la Vierge Marie.

rose dit: à

Nous ne le savions pas hier lorsque nous sommes allées prier Marie.
Mais Tilda m’a dit « votre mère a un cœur pur. »
Et nous avons prié à la porte, assises sur un banc de pierre, loin des ex-votos.
Cet interview date de 1984, il y a quarante ans. Nous sommes face à un homme intelligent.

Chaloux dit: à

L’art contemporain de type Soulages et Fontana appartient davantage à l’histoire des monnaies privées qu’à l’histoire de l’art.

rose dit: à

La très grande difficulté de la beauté, hors les œuvres d’art, est sa fugacité.
Surtout si on s’appuie dessus et l’on devient très vite une petite frappe.
Comme Alain Delon a eu le talent, il en a joui sans en être perverti. Parce ce que c’est quand même une chance.
Chagrin.

P.S : papa, maman, ce sera salut « trouvez-vous quoi vous dire, et comment vous entendre, putain de merde ? ».
Puis, ce sera Romy dans un champ de marguerites, main dans la main, sous le soleil.
Après l’amour, il y a encore l’amour. Y aura Nathalie aussi et Mireille, mais avec Romy il promènera dans les champs élyséens.

rose dit: à

C surtout que, choisir le noir, telles les femmes siciliennes !

Chaloux dit: à

Voilà que les socialistes ne veulent pas de l’article 68 qui serait… inconstitutionnel.
Le Parti socialiste, ce n’est pas comme cette boisson bien connue. Non seulement ça y ressemble mais c’en est.
Je le regrette pour Mélenchon et LFI. Pour une fois, ils auraient servi à quelque chose.

renato dit: à

Haydn symphonie 67

Particularités curieuses : le premier mouvement a un caractère de final, le thème de l’Adagio rappelle un thème de mouvement lent dans le tempo final, la fin de la phrase de l’Adagio elle-même est inhabituellement instrumentée, de même que le trio du menuet, le quatrième mouvement contient une partie centrale Adagio contrastée au lieu de la solution attendue. Bref, invention originale dotée de subtilités et de surprises, la 67 est une symphonie à contre-courant (certains disent anti-symphonie) dans laquelle le compositeur se moque de son propre art.

https://youtu.be/D_LipGflMm4?si=fhhyX21CJlp0JAgM

Chaloux dit: à

Onfray a écrit un texte parfaitement ridicule sur sa visite à Soulages . Ô saisons, ô châteaux …

J J-J dit: à

oui, la 67 est une symphonie à contre-courant (certains disent anti-symphonie) dans laquelle le compositeur se moque de son propre art. Je l’M bienj.
platero et moij + john coltrane, c-toumoij.
Delon, non c pas moij… ni luij.
mais 1968 était une année fort anti-constitutionnelle, hein
Les hommes qui aiment les femmes, quel grand bonheur pour nous les femmes ! (SdB et SR)
Un jour nous irons tous à Rodez rôder dans les Soulages,
Veillons à ne pas couper le « monsieur » devant le patronyme de monsieur petifixe. On ne savait pas savait que les protestants étaient chrétiens. Or donc, qu’ils ne croyaient pas au dogme de l’assoumption de l’Immaculée Cnception, Merci. Pas des bons chrétiens, ces gars-là, hein ! Et les témoins de Jéhovah, ils croyent à quoi, au juste : à Monsieur ou Mystère Charoulet ?
Un documentaire sur François de Râblé, hein ?
(Chroniques du lapin farceur, JE 19.8.24_9.04 -> et bizàvous2)

Chaloux dit: à

Le problème n’est pas que Mélenchon demande la destitution de Macron, c’est que Mélenchon et Minc la demandent.

Chaloux dit: à

La Gigi devrait s’offrir un Bescherelle. Ses conjugaisons, ça pique.

J J-J dit: à

Pablo75 dit: à
À Béziers existe un « Impasse Jacques Delhon ».

J J-J dit: à

un Bled fera tout aussi bien la faire (ça va pal, hein, la tête !)

J J-J dit: à

*** les 2 M coalisés contre le 3e
(mauriac, maurois c/ Montherlant ?)

J J-J dit: à

en koi S un pb ?…

Chaloux dit: à

On ne peut pas se dire universitaire et avoir un niveau de langage aussi dégradé. C’est pathologique? Comme tout le reste?

J J-J dit: à

et il en pense quoi de l’avancée des Ukrainiens en Russie, notre rachmaninov de dniepopetrovsk, l’Alain Beauwère ?

J J-J dit: à

Ce n’est nullement incompatible, la preuve !

puck dit: à

Je sais bien que Trump et Musk représentent la Mal.
Je suis pas complètement idiot, j’ai des oreilles pour entendre et des yeux pour lire ce qu’on me dit.
et ce qu’on me dit c’est justement que Trump et Musk représentent le Mal.
Je suis même capable d’en déduire que tous les autres représentent le Bien.
pas de problèmes : je pense exactement comme tout le monde.

Chaloux dit: à

Non seulement tu ne sais pas (ou plus) écrire mais tu ne sais pas lire non plus.

Janssen J-J dit: à

« Il voulait entreprendre de lui enseigner le bon français, lui qui le parlait si mal dans son petit lycée »,
(La Rochefoucauld, Maximes et Billevesées, tome 2, verset XXVIII).

Chaloux dit: à

Tu n’as pas lu Le maitre ignorant de Jacques Rancière. Où tu l’auras lu comme le reste.
Le très bas niveau de l’université française est ahurissant.

Jazzi dit: à

« Mélenchon et Minc la demandent. »

Deux nullités sans importance !

Chaloux dit: à

Rancière, Le maître ignorant.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas la question, Jazzi.

Patrice Charoulet dit: à

@Chaloux
Pour Soulages et compagnie, vous avez raison.
J’en suis resté aux chefs-d’oeuvre de l’art figuratif.

puck dit: à

Je suis entièrement disposé à croire tout ce qu’on me dit.
Exemple au hasard : ces types au nord du Mali qui étaient des terroristes de l’état islamique quand la France y était et qui sont devenus des rebelles séparatistes maintenant que la France n’y est plus, je crois que cette transformation est tout à fait possible, sinon cela voudrait dire qu’on nous a menti ou qu’on nous ment, ce que je ne peux pas croire.

puck dit: à

Tout comme je crois déjà tout ce qu’on me dira sur Alain Delon

Chaloux dit: à

Il y a de l’art abstrait de qualité.

Chaloux dit: à

ji-ji, tu n’as pas lu le Rancière.

JC..... dit: à

SOUVENIRS, SOUVENIRS !

Aux meilleurs moments de sa somptueuse carrière, le splendide Alain et moi-même utilisions l’Isle Magnifique pour draguer ensemble les minettes de tous les horizons.

« Pourquoi diable, m’interrogeait l’emblématique star, culbutes-tu exclusivement les mochetés autochtones, au lieu des splendeurs du milieu cinématographique qui sont miennes ? »

Je répondais simplement  » Alain, tu aimes la viande froide des écrans, je préfère les perles cachées dans des corps sans beauté…mais brulants ! »

Fous rires partagés, et nos actions féministes continuaient hors des caméras des journalistes, évidemment.

rose dit: à

Je remplace hommes par singes ; est ce que cela fonctionne pareillement ?

Lors de l’épidémie de variole du singe de 2022, la principale voie de transmission a été le contact sexuel, touchant principalement les singes homosexuels et bisexuels et les autres singes ayant des rapports sexuels avec des singes ainsi que les singes transgenres. »
Cela ressemble salement au sida en pire non ?

puck dit: à

Rose, ce que je voulais dire sur Cobain c’est que l’artiste et les critiques doivent toujours partager un minimum de buts communs.

Le tragique est comme un lieu où celui qui y entre se met à penser, à sentir, à désirer différemment des autres.
Tout ce qui est cher aux hommes, tout ce à quoi ils tiennent, leurs valeurs, lui deviennent inutile et complètement étranger.
la personne qui s’y trouve est encore relié à son passé, à ses anciennes croyances, ses craintes, ses espoirs, tout est encore là mais il ne peut plus y revenir.

closer dit: à

Delon ressemblait à sa mère. Nathalie ressemblait à Delon. Donc Nathalie ressemblait à la mère de Delon.
Bonjour docteur Freud!

Jazzi dit: à

Le léZard a vu l’adaptation d’un best-sellers américain sur le thème des violences conjugales… à fuir !

Jazzi dit: à

« Nathalie ressemblait à Delon et à la mère de Delon »

Donc Nathalie était la soeur d’Alain.
Ils couchent ensemble et font un enfant.
Alain Delon et Brigitte Bardot étaient comme des frère et soeur, mais ils n’ont jamais couché ensemble.
Pas de sexe sans inceste ?

FL dit: à

« Ô saisons, ô châteaux »

Je croyais que vous trouviez Rimbaud surévalué ?

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