Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique
On connait des écrivains qui écrivent et publient à flux tendu. On en connait qui n’écrivent pas les livres qu’ils signent. On en connait qui signent un contrat avec deux éditeurs concurrents pour le même manuscrit. Bref, on croit avoir déjà tout vu, tout lu et tout entendu en la matière. Nous entrons désormais dans l’ère d’une littérature conçue pour demeurer vraiment invisible et proprement illisible pendant un siècle. Jusqu’à 2114, lorsque les épicéas utilisés pour la fabrication du papier auront atteint leur pleine maturité. Plus que quatre-vingt-douze ans à attendre. Alors s’ouvriront les portes de cette Bibliothèque du Futur sur les textes qui y sont enfermés. Mais y aura-t-il encore des lecteurs pour les lire sous la voûte céleste ?
L’artiste écossaise Katie Paterson est à l’origine de ce projet. Elle l’a rêvé puis conçu comme « une œuvre d’art vivante, organique, qui respire et se déploie sur plus de cent ans » avant de la lancer en 2014. Une fois par an, elle sollicite des auteurs célèbres, maintes fois laurés et traduits : le britannique David Mitchell, la turque Elif Shafak, l’allemande Judith Schalansky, l’américano-vietnamien Ocean Vuong, la sud-coréenne Han Kang, l’islandais Sigurjón Birgir Sigurðsson dit Sjón ; la zimbabwéene Tsitsi Dangarembga sans oublier la canadienne Margaret Atwood qui est tout le temps partout sur tous les fronts, et bien sûr le norvégien de l’étape Karl Ove Knausgard, polygraphe mondialement célébré chez qui l’autofiction tourne à la pathologie. Ils ont été choisis pour « leur contribution exceptionnelle à la littérature et à la poésie et pour la capacité de leur œuvre à capter l’imagination des générations actuelles et futures » ; on croirait lire à s’y méprendre les attendus alambiqués d’un prix Nobel de littérature ; probablement un effet de la météo scandinave. La longueur du texte est laissée à la discrétion des auteurs, tout comme son genre. On ignore tout du contenu mais quelques titres ont filtré :
Lune du scribouillard, Livre aveugle, De moi coule ce que tu appelles le temps, Le dernier tabou, Narini et son âne, Cher fils, mon bien-aimé…
On a hâte. Chaque auteur prend solennellement la tête d’une foule de norvégiens au cours d’une randonnée new age aux allures de procession bucolique pour se rendre dans la forêt de Nordmarka, non loin d’Oslo ; et là, sur une plaine surélevée pleine de jeunes épicéas, bouleaux, trembles et sorbiers, où mille arbres ont été plantés en 2014, il remet son manuscrit au cours d’une brève cérémonie. Puis retour à la capitale afin que celui-ci soit aussitôt scellé dans la bibliothèque publique Deichman jusqu’en 2114, date à laquelle les arbres seront abattus pour fabriquer le papier sur lequel les manuscrits seront imprimés – et, enfin, lus. Un contrat de 100 ans a été signé avec la ville d’Oslo pour garantir la protection de la plantation et des livres.
Katie Paterson a mis sur pied un trust qui poursuivra le projet visionnaire après sa mort. Il est vrai qu’il flotte sur la Bibliothèque du Futur un léger parfum postapocalyptique, certains des auteurs concernés ayant avouer avoir écrit pour des lecteurs bunkerisés. Ils voient dans l’expérience une preuve de confiance en l’avenir ; pour d’autres, elle est semblable à une bouteille jetée à la mer ou à des graines littéraires plantées dans la forêt. Mais tous s’accordent à dire que leur responsabilité vis-à-vis des lecteurs du XXIIème siècle est identique à celle qui les engage vis-à-vis de ceux d’aujourd’hui. Un lieu de silence a été inauguré sur le toit de la nouvelle bibliothèque Deichman où demeurent les fameux manuscrits. Quatre auteurs ont fait le déplacement pour glisser personnellement leur texte dans l’un des cent tiroirs en verre de la pièce en forme d’utérus construite à partir de cent couches de bois sculpté ondulé.
De l’aveu de David Mitchell, « si quelqu’un avait commencé ce projet en 1914 au lieu de 2014 et qu’il était maintenant terminé, pensez aux personnes qui auraient pu y contribuer – James Joyce, James Baldwin, Eudora Welty ! … Je l’ai donc pris très au sérieux. » Dans cette perspective, ça se comprend. Cela rappelle l’histoire de cet écrivain qui avait écrit un roman de science-fiction, en avait rangé le tapuscrit dans un tiroir de son bureau où il l’avait oublié. L’y découvrant par hasard longtemps après, il eut la curiosité de le relire et constata qu’il était devenu un roman historique…
(« La Silent Room » de la bibliothèque d’Oslo où les manuscrits sont enfermés » ; « Procession dans la forêt pour la remise solennelle du manuscrit » photos D.R.)
1 113 Réponses pour Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique
Bibliothèque du futur ou musée de l’avenir ?
Ces skandinaves là sont vraiment des gagne-petits. A leur place, j’aurais prévu d’aller enfouir toutes ces merdres conceptuelles à Lure à côté de nos déchets nucléaires, et avec garantie de leur « sortie » au bout de 100 000 ans de surveillance française. A cette époque-là, les archéologues auraient eu de quoi s’étonner de cette étrange contrée de la littérature républicaine de l’ère quaternitaire… Ah, ah wouarfff !…
Bàv, cher maître, en ce frais lundi matinal de novembre (18.11.22_9.13)
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Peut-on critiquer Annie Ernaux ? Enquête sur une icône intouchable
Ses prises de position publiques ont fait du Nobel un symbole politique pour la gauche. Au risque d’en faire oublier l’écrivaine.
DANS L’HEBDO DU 01 DÉCEMBRE Durée : 13 min
Annie Ernaux le 6 octobre 2022, juste après l’annonce de son prix Nobel de littérature, lors de la conférence de presse au siège de Gallimard à Paris.
Annie Ernaux le 6 octobre 2022, juste après l’annonce de son prix Nobel de littérature, lors de la conférence de presse au siège de Gallimard à Paris.
afp.com/JULIEN DE ROSA
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Par Agnès Laurent Publié le 27/11/2022 à 17:30, mis à jour le 28/11/2022 à 08:59
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Aquoi songera-t-elle le samedi 10 décembre au moment de recevoir de la main du roi de Suède la plus prestigieuse récompense de la littérature, le prix Nobel ? A ses parents, à leur café-épicerie d’Yvetot en Seine-Maritime, à ses origines modestes qu’elle ne cesse d’interroger dans son oeuvre ? Au chemin parcouru depuis lors ? Pour son millésime 2022, parmi les 329 noms qui lui ont été proposés, l’Académie suédoise a retenu celui d’Annie Ernaux pour « le courage et l’acuité clinique avec lesquels elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». Un choix éminemment politique, donc. En réponse, l’auteure a promis qu’étant « écrivaine et engagée, [son discours de récipiendaire] sera littéraire et politique ».
In L’Express
Peut-on critiquer Annie Ernaux ? Enquête sur une icône intouchable.
Ses prises de position publiques ont fait du Nobel un symbole politique pour la gauche. Au risque d’en faire oublier l’écrivaine.
DANS L’HEBDO DU 01 DÉCEMBRE Durée : 13 min
Annie Ernaux le 6 octobre 2022, juste après l’annonce de son prix Nobel de littérature, lors de la conférence de presse au siège de Gallimard à Paris.
À quoi songera-t-elle le samedi 10 décembre au moment de recevoir de la main du roi de Suède la plus prestigieuse récompense de la littérature, le prix Nobel ? À ses parents, à leur café-épicerie d’Yvetot en Seine-Maritime, à ses origines modestes qu’elle ne cesse d’interroger dans son oeuvre ? Au chemin parcouru depuis lors ? Pour son millésime 2022, parmi les 329 noms qui lui ont été proposés, l’Académie suédoise a retenu celui d’Annie Ernaux pour « le courage et l’acuité clinique avec lesquels elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». Un choix éminemment politique, donc. En réponse, l’auteure a promis qu’étant « écrivaine et engagée, [son discours de récipiendaire] sera littéraire et politique ».
@ l’auteure a promis qu’étant « écrivaine et engagée, [son discours de récipiendaire] sera littéraire et politique »
-< et ça va mal barder, croyez-moij ! autre chose que des sucettes anisées, hein, oui-j
Plus simple et démocratique, l’action du gouvernement travailliste gallois (qui a mieux géré la pandémie que les autres nations britanniques) qui consiste depuis plus de 10 ans à attribuer à chaque nouveau né sur le territoire de la Principauté un arbre dont il aura la responsabilité pendant la durée de son existence.
Chaque parent reçoit en même temps qu’un certificat de naissance un bulletin portant les détails de l’arbre attribué à son enfant.
Cela fait 100 ans cette année que le Pays de Galles vote travailliste sans discontinuer; la culture ouvrière de la vallée minières de la Rhondda (où naquit Richard Burton) a fait place à une grande inventitivé dans l’exploitation des energies propres et la préservation de l’environnement.
Cadriff, seule ville au monde où trône au milieu du marché de St Davis la statue d’un joueur de rugby, Gareth Edwards, aussi britllant en dehors du terrain que sur le pré.
Bien sûr,
Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch (L’église-de-Ste-Marie-dans-le-creux-du-coudrier-blanc-près-du-rapide)
est à visiter absolument.
Cardiff (‘keidif)
Hidetichi Nagazawa artiste japonais dans le bateau d’or, situé dans le lit d’un torrent en Sicile a eu le même concept d’une oeuvre, scellée, qui s’ouvrira après de longues années.
Cela fait partie du parcours Fuimara dell’arte, initié par un mécène sicilien.
Mécène Antonio Presti
le jeune collègue Romain Huret vient de remplacer Prochasson à l’EHESS, ce n’est pas leplus mauvais choix
https://www.ehess.fr/fr/personne/romain-huret
Tant pis pour ma soeur qui briguait le poste depuis des plombes. Faudra qu’elle patiente encore un peu et apprenne à mettre un cheveu dans sa soupe. Lui resterait bien à candidater au CDF, mais là encore la concurrence sera rude avec chachale qui piaffe d’impatience. Bons courages,
C’est qui Chachale et c’edt quoi le CDF ?
Créée en 1989, fermée pour cent ans, ouvrira en 2089 par l’artiste japonais
Stanza di Barca d’Oro, 1989
Hidetoshi Nagasawa
Patrick Boucheron sur la Grande peste du milieu du 14e s, très freudien, ergo, excellent.
Trauerarbeit, le travail du deuil, le désinvestissement libidinal, autant de concepts clés qui font progresser la compréhension de l’humaine condition…
« On a hâte » dit Passou, qui entre en hibernation ?
Pour se réveiller dans 92 ans et si le » contenant » de cette salle du silence, (aménagée au dernier étage d’un bâtiment construit en 2014 conçu pour tenir debout 100 ans au moins, fonc) résiste aux épreuves du temps.
Ces millenaristes de l’ordre du temple au néon et qui veulent féconder( utérus ?)le temps ont des ambitions bien mortiferes.
Je préfère ceux qui ont envoyé Dante et sa divine comédie, dans l’espace.
@ céquoi chat ville ?…
Chachale ? un gars dont on ne pouvait prononcer icite le vrai pseudo, sans quoi le robot vous éjectait le message fissa : un ancien pote imbu à P75 proprement viré de la RDL pour des immondices sans cesse proférées à passoul, depuis son cul de basse fosse (CDBF) au CDF (Collège de France).
Cela fait partie de l’histoire ancienne. Depuis le temps, il vit sa lune de miel avec WGW, ils communient dans la musique de chambre, me suis-je laissé dire. Bàv
@ lézard & vipère
langue de pute et sauce piquante vont en bateau.
Que fait Jack Lang ?… on sait ?…
Pas très clair, ce billet de Passou.
De quoi qu’on cause exactement ?
J’ai le sentiment que notre hôte, comme dit Clopine, se désintéresse de plus en plus de la RDL…
Pas vous ?
Feu, le roman hilarant de Maria Pourchet (Fayard) est vraiment fait pour nos féministes radicalisées de la rdl, un brin basses du plafond de verre. Si elles ont un poil d’humour, l’devraient s’y reconnaître un brin, en grand-mères, filles et petites-filles de notre époque un peu épissée (et chère connasse peut même s’aller rhabiller).
Bàv,
… c’est-à-dire qu’il enquête sur l’Antiquité gallo romaine pour son nouveau roman espagnol, d’où l’impression d’un passage à vide qui n’est qu’une apparence. Bàv, jzmn.
Et le boug qui a disparu des écrans de contrôle, JJJ !
Il est parti en voyage avec et alii ?
Je l’,imagine ce billet, écrit ds le train de retour de Marseille, crevé, désabusé.
Ce peut être faux.
Jazzi, hypothèse: c’est que Pierre Assouline doit être très occupé dans une recherche pour une bio ou bien il voyage pour nourrir un roman.
« ayant avouer avoir écrit » : « avoué », plutôt, non ?
…
On pourrait dire aussi que tout ce projet est d’une fondamentale naïveté… Tant nos enfants nous haïront…
Comme quoi, quand on détient une compétence hors normes dans un domaine ultra pointu et ultra dangereux, on s’en sort toujours…
https://www.radioclassique.fr/podcasts-et-emissions/franck-ferrand-raconte/
Aucun romancier d’espionnage n’aurait osé inventer une histoire pareille.
Cher Pierre Assouline,
à propos de l’écrivain Sigurjón Birgir Sigurðsson, permettez au modeste linguiste et amateur de littérature que je suis de vous signaler que l’orthographe même de cet auteur (que j’avoue ne pas avoir lu) indique qu’il n’est pas finlandais comme vous l’écrivez, mais islandais à coup sûr.
Cela n’ôte rien à l’estime que vous voue quand je vous lis ou vous écoute.
J’ai le sentiment que notre hôte, comme dit Clopine, se désintéresse de plus en plus de la RDL…
Pas vous ?
Certes.
Mais mon impression ne date pas de ce billet mais depuis plusieurs semaines…
Antony Beevor. Je ne savais pas qu’il parlait français.
https://www.radioclassique.fr/podcasts-et-emissions/les-stars-de-linfo/
@ closerman : « Charoulet a l’air de se déboutonner un peu. Encore quelque temps et il deviendra un vrai exhibitionniste tapî à la sortie des écoles de dieppe » 😉
hélas pour vous, radio classique est entre autre une chained’info réactionnaire, comme radio notre-dame, ici personne n’ouvre les liens suggérés ; inutile d’en rajouter Merci.
« Regarde-les donc bien ces apatrides, toi qui as la chance de savoir où sont ta maison et ton pays, toi qui à ton retour de voyage trouves ta chambre et ton lit prêts, qui as autour de toi les livres que tu aimes et les ustensiles auxquels tu es habitué. Regarde-les bien, ces déracinés, toi qui as la chance de savoir de quoi tu vis et pour qui, afin de comprendre avec humilité à quel point le hasard t’a favorisé par rapport aux autres. Regarde-les bien, ces hommes entassés à l’arrière du bateau et va vers eux, parle-leur, car cette simple démarche, aller vers eux, est déjà une consolation ; et tandis que tu leur adresses la parole dans leur langue, ils aspirent inconsciemment une bouffée de l’air de leur pays natal et leurs yeux s’éclairent et deviennent éloquents.
Telle est bien en effet notre nature : tout le mal qui a lieu ici-bas, nous en sommes informés. Chaque matin, le journal nous lance en pleine figure son lot de guerres, de meurtres et de crimes, la folie de la politique encombre nos pensées, mais le bien qui se fait sans bruit, la plupart du temps nous n’en savons rien. Or cela serait particulièrement nécessaire dans une époque comme la nôtre, car toute œuvre morale éveille en nous par son exemple les énergies véritablement précieuses, et chaque homme devient meilleur quand il est capable d’admirer avec sincérité ce qui est bien.»
(« Voyages » de Stefan Zweig)
JJJ n’a jamais entendu parler d’Antony Beevor, l’un des plus grands historiens du dernier siècle. Nobody’s perfect…
radio classique est entre autre une chained’info réactionnaire
Avec Guillaume Durand en vedette!
Curieuse ambiance quasi religieuse, aux relents celtiques au coeur de la forêt, avec ce ceremonial de remise des manuscrits, solennel et ritualisé
Le billet ne dit pas si un druide était de la partie
Scene qui vaut signature caricaturale de l’inspiration mystico-naîve de l’entreprise et de son caractère dérisoire
(entreprise dérisoire comme chez closterman)… et j’ai appris à me méfier comme de la peste des prétendus « plus grands » machin-chose, et m’honorge de ne point participer à votre propre « perfection »… Mais pourquoi pas jérôme carcopino ou hugh trevor-roper, pendant qu’on y est, hein ? Bouh… t’es flika, Abdel Aziz ?
Cette performance qui s’inspire selon l’artiste, d’un rituel bouddhiste vu au Japon, est aussi kitchissime qu’un happening conceptuel sponsorisé par Ikea.
C’est bien de la réclame pour lecteurs de l’Express.
Si vous étiez mon sectaire, cher JJJ, vous sauriez que Radio Classique a une grille de programmes très bien faite sur le net, qui permet de repérer tous les invités de la matinale depuis des semaines et de les écouter en différé. Quand je lis « Antony Beevor », je clique.
France Culture offre la même facilité d’ailleurs.
Le tombeau : une pièce de 12 m², salle d’archive aux parois plaquées de bois dont on fait pousser les arbres, et le bois ça brûle, je vous dis pas Passou, cette boîte d’allumettes, que ça fait pitié de repenser aux cabines de bateaux.
Le parolier de Björk , le poète islandais Sjón, participe à cette mise au tombeau.
Pourquoi attendre pour l’écouter, quelle idée…
Isobel
Le poète :
Du réactionnaire ? En voilà et du bon…du « hard » si j’ose dire:
Sinon, la bibli d’Oslo est une prouesse .
https://www.archdaily.com/942813/deichman-library-atelier-oslo-plus-lund-hagem
« Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique »
Vraiment ?
Ouvrez la fenêtre :
Considérée comme éteinte depuis 20 ans, la tortue noire sacrée du Népal est « ressuscitée d’entre les morts ».
Le léZard de Paris aime le cinéma italien et la cuisine à l’ail !
@ Si vous étiez mon sectaire,
mon secrétaire moins sectaire ? …
merci merci dirclosère, comme dirait fildefaire, je sais encore choisir mes é-mictions sur les différentes chaines musicales, n’vous en faites pas for mi.. Mais, g.durant et fo.g, vous trouvez pas qu’on les a assez entendus, comme elkabachte ? Moij ‘en peux plus d-eux, désolé, je préfère les grandes intellectuelles britanniques interrogées par cyrile h., et on peut même les ipoder, je peux vous esspliquer comment. Bàv,
(***bon, je file à mon cours de dessin du lundi p.m avec ma scoach Sylvie F., à +).
je file à mon cours de dessin du lundi
AH, les occupations du troisième âge!
ma scoach Sylvie F.
Scotché à elle, boudiou!
Le cinéma italien, très peu pour moi.
Par contre la cuisine à l’ail, oui.
Ces rendez-vous dans un futur lointain ne sont que des variantes des capsules temporelles depuis longtemps déjà en usage chez des groupes d’amis etc. Puis il y a des « objets » comme le l’Helium Centennial Time Columns Monument qui date de 1968 et contient quatre capsules temporelles à ouvrir 25, 50, 100, et 1 000 ans après leur cachetage.
Bon, l’histoire des capsules temporelles est longue et intéressante. Les bons lecteurs se souviendrons de la boîte en cuivre cachée dans le mur d’Uruk qui contiendrait l’Épopée de Gilgamesh gravée sur des plaques de lapis-lazuli.
Nonobstant une fréquentation assidue depuis 1968 et quelques amis en commun (L. Fabro), je ne connaissais pas cette chose de Nagasawa, et la trouve plutôt (trop) compliquée. Le fait que la barque soit couverte d’or me fait préfère celle plus naturelle qu’il présenta à Brescia (gallerie l’Acme) en 1974…
souviendrons > souviendronT
Merci Jean-Albert, vous avez évidemment raison, c’est corrigé !
J’ai le sentiment que notre hôte, comme dit Clopine, se désintéresse de plus en plus de la RDL…
Pas vous ?
—
Normal, ce lieu est devenu tout à fait inintéressant (en partie de ma fôte, mais pas seulement). D’ailleurs je m’en vais déjà.
Oui merci Jean Albert, les autres vous pouvez ranger vos mikados, on a fini de jouer.
@Jazzi dit: à
Pas très clair, ce billet de Passou.
De quoi qu’on cause exactement ?
J’ai le sentiment que notre hôte, comme dit Clopine, se désintéresse de plus en plus de la RDL…
Pas vous ?
rose dit: à
Je l’,imagine ce billet, écrit ds le train de retour de Marseille, crevé, désabusé.
Ce peut être faux.
Paul Edel dit: à
Jazzi, hypothèse: c’est que Pierre Assouline doit être très occupé dans une recherche pour une bio ou bien il voyage pour nourrir un roman.
Salut les ronchons. Billet léger et drôle, rafraîchissant eus-je dit en août dernier. Parfait en cette fin novembre qui sent déjà le sapin
A. Beevor à côté de EP Thompson, de C.Hill ou de E. Hobsbawm (pour ne citer qu’eux), c’est du light, un Nain chez les Géants.
Ne s’intéresse qu’aux batailles,l’histoire à papa, pan pan…Je caricature à peine.
C’est Alain Decaux vs. les Annales.
T. Snyder, voilà un grand contemporain, qui a ouvert une plateforme de crowfunding pour lutter contre les drones ‘martyrs’ (shaheed en reubeu).
https://u24.gov.ua/shahedhunter
A vot’ bon coeur d’acier!
Je trouve ce billet ni drôle ni léger.
Pour tout redire, je trouve cette idée artistique complètement naze.
@Une Bibliothèque du futur au parfum postapocalyptique
Relax
https://twitter.com/wikihow_museum/status/1597179226662506501
Heureusement qu’il est indiqué » New age » autrement il y en a qui ne comprennent pas que c’est de l’art, de l’argent ( c’est fléché » donnez » sur le site du , »Trust » qui a un bail de 100 ans avec la mairie d’Oslo) comme ils l’apprennent dans des sectes.
On a ici l’exemple d’un anthropomorphisme un peu space, avec une fiv cellulosique ( pas un polichinelle , encore que…, mais du papier dans le tiroir eprouvette en verre) on veut juste demander : » est- ce que l’utérus est bien en place, est-il retroversé ?
Quelles sont les essences plantées en remplacement de toutes les plantes abattues pour cette esbrouffe, sont-ce des saloperies de resineux qui poussent vite pour faire du bois ? Est ce que greta va venir pour cette fiv ?
Voilà pourquoi ce sujet n’est ni drôle, ni léger.
Une gestation de 100 ans , t’imagines même pas l’alien qui va sortir du tiroir, t’was le truc ?
Quelles sont les essences plantées en remplacement de toutes les plantes abattues pour cette esbrouffe, sont-ce des saloperies de resineux qui poussent vite pour faire du bois ?
La réponse est oui, évidemment.
Bibliothèque ikea pour une génération de playmobils encapsulés, what else Considérable jusant sur le prestigieux blog à passou, coup de pompe bien compréhensible à naviguer la nef de folles.
David Mitchell, « si quelqu’un avait commencé ce projet en 1914 au lieu de 2014 et qu’il était maintenant terminé, pensez aux personnes qui auraient pu y contribuer – James Joyce, James Baldwin, Eudora Welty ! … Je l’ai donc pris très au sérieux. »
C’est un bisounours, l’ami Mitchell, un bon écrivain, mais bisounours.
Il ne cite pas le seul écrivain norvégien que tous ici ont certainement lu, le Prix Nobel 1920, l’auteur de La Faim, Knut Hamsun, une Cénile façon scandinave, la diarrhéique haine antisémite de plume en moinss.
Wiki:
« Son soutien au parti pro-nazi de Vidkun *Quisling, le Nasjonal Samling, durant la Seconde Guerre mondiale, ternit durablement la réputation de cet écrivain auparavant adulé dans son pays. En 1943, Hamsun est reçu par Adolf Hitler : il en profite par ailleurs pour réclamer le limogeage de Josef Terboven, administrateur militaire allemand de la Norvège, provoquant le mécontentement du Führer. Il offre ensuite sa médaille du prix Nobel à Joseph Goebbels. Le 7 mai 1945, une semaine après la mort d’Adolf Hitler, il publie dans le journal Aftenposten un bref texte rendant hommage au chef du régime nazi, qu’il qualifie de « guerrier pour l’humanité ».
On imagine la forme de l’arbre qu’il aurait planté…
* devenu nom commun en anglais – a quisling = un kollabo.
Un C.
Le valet de ferme souque tellement qu’il a attaqué la falaise.
Je répète depuis le début, car y’en a qui se foutent du billet de Passou, on dirait.
Il était une fois dans un royaume du Nord, une bibliothèque toute neuve, audace de légèreté et de clarté, dans laquelle une petite pièce de 12 m2 à été louée pour 100 ans à un Trust emmenée par K. qui voulait faire de la forêt Nordmarka, la forêt de Narnia, et l’a défigurée complètement.
De ces coupes, elle en a fait une » matrice « , pour accueillir des papiers secrets, et il faut payer pour faire arriver ces aliens à terme, dans la pouponnière de 12 m2…
Une fois a terme, l’histoire devient du marketing, quelque chose de pourri car il faudra couper tous les résineux qu’elle a plantés pour en faire du papier destiné à l’édition de ces chefs d’oeuvre au bois dormant.
C’est bien moins simple que ce que le valet de ferme a avalé.
En fait tous ces écrivains, qui se ridiculisent dans une procession genre mandarom, pour espérer un peu de postérité dans l’au- dela, devraient aller chez un notaire et mettre leur manuscrit en lieu sûr.
L’image d’illustration est un peu déroutante, ce qui n’est pas un défaut ; on se demande où c’est dans l’espace ? comment c’est construit ?. Et d’autres images montrent un petit espace qui a réellement de l’intérêt : on imagine qu’il y a une odeur, une sonorité qui identifie encore plus cet espace.
https://oss.gooood.cn/uploads/2022/03/00-future-library-silent-room-by-katie-paterson-atelier-oslo-and-lund-hagem.jpg
Le petit cérémonial dans les bois etc. n’a pas beaucoup d’intérêt, c’est un récit d’accompagnement qui doit plaire aux citadins amateurs de forêt mais il offre au projet une justification facile.
… mais une recherche plus poussée montre comment cela s’articule avec la vraie bibliothèque contemporaine ; c’est une poche dans les rayonnages usuels. On perçoit alors que c’est un bel objet caché qui peut interroger les usagers, sans avoir recours à cette justification un peu vaine.
https://www.lifeandpeople.it/wp-content/uploads/2022/09/Biblioteca-Del-Futuro-De-Oslo-600×375.jpeg
@on se demande où c’est dans l’espace ?
Au 3ème étage, au centre , 12m2, éclairage artificiel avec un trou de lumière depuis la couverture.
J’en pleure de bonheur dans mon petit grangeon.
Il dédie sa médaille a Antoine son grand père qui, à 05 ans finit sa vie chez lui aide par une aide soignante Naïma.
Victor Castanet vient de gagner le prix Albert Londres (remis par Émilienne Malfatto lauréate l’an dernier) pour son livre les Fossoyeurs publié chez Fayard.
À 95 ans Antoine Castanet
Parois habillées de plaquettes en bois provenant de plantes indigènes ,feuillus,pour faire soit les faces avant des tiroirs, soit lambrissage.
Petite pièce en forme d’uterus( faites un effort d’imagination !)
Adieu donc, Bloom !
Tu me manques déjà.
Margaux Benn, 84e Prix de la presse écrite, pour ses reportages sur la guerre en Ukraine publiés dans Le Figaro
Alexandra Jousset et Ksenia Bolchakova, 38e Prix de l’audiovisuel pour leur film Wagner, l’armée de l’ombre de Poutine (France 5, Capa presse)
Victor Castanet, 6e Prix du livre pour Les Fossoyeurs (Editions Fayard)
@coup de pompe bien compréhensible à naviguer la nef de folles.
Parfois ça va loin qu’il dirait Fontenelle à la comtesse
A tout seigneur, tout honneur
Passou va sûrement faire un billet, pour ce prix.
Bonsoir
Margaux Benn journaliste reporter au Figaro pour son reportage sur l’Ukraine qui dédie sa médaille à tous ses camarades afghans et ukrainiens, journalistes et fixeurs.
Et Alexandra et Noemszsky duo ayant travaillé sur Wagner, l’armée de légionnaires de Poutine, recrutant dans les prisons et remerciant chacune leur papa pour la foi qu’ils ont instillé en elles.
Le lien
Ksenia Bolchakova, fille d’un des derniers journalistes de la Pravda, née à Moscou.
Ah oui, Chachal. Mon Chachal.
Où il va, Bloom, encore ?
Marie Sasseur dit: à
Une gestation de 100 ans , t’imagines même pas l’alien qui va sortir du tiroir, t’was le truc ?
–
Et pourtant ça existe bien dans certains systèmes stellaires, aussi extraordinaire que cela puisse vous paraître, Madame ma soeur.
Un papier ?
Possible.
Albert Londres : vie et mort d’un grand reporter (1884-1932), Paris : Balland, 1989 (ISBN 2-7158-0726-0)
Pierre Assouline
Et pourquoi donc Radio-Classique serait-elle réactionnaire? On se demande si vous l’écoutez, JJJ!
@Et pourtant ça existe bien dans certains systèmes stellaires.
Je vois tout à fait, il s’agît des « nés à terme in vivo »
Avec un tel concept marketing, et le flou artistique savamment mis en scène, Katie Paterson devrait sans problème trouver un job chez McKinsey.
Bref on nous prend pour des cons, et ça continue.
Bloom; ce n’est plus « Cet homme là n’est pas dans ma liste des grands médecins », c’est « Cet homme la n’est pas dans ma liste des grands hitleriens » Laquelle d’ailleurs a ses lacunes ( Kershaw, Delpla…)
C’est pratique les maisons de retraite pour se débarrasser des vieux.
Vive le progrès, la vie moderne, la civilisation et tout et tout.
A propos de prix Albert Londres (la bio de Passou cabote allègrement au près des textes du grand journaliste), je tiens à signaler la publication de tous les articles que Sorj Chalandon, qui fut récipiendaire du prix, a consacré à l’Irlande du Nord, dans Libération.
Un bonheur de lecture, un crève-cœur politico-militaire & humain.
*Notre revanche sera le rire de nos enfants », Reportages Irlande – Libération (1977-2006), avec 28 photos de Patrick Frilet.
*Citation de Bobby Sands, député de la circonscription de Fermanagh – South Tyrone, mort après une grève de la faim de 66 jours dans la prison de Long Kesh, le 5 mai 1981.
pour se débarrasser des vieux
—
Chez Boris Vian, on les vend sur la place du marché.
Catch-22.
Mourir avant de vieillir & non l’inverse.
radio classique n’aime pas trop diffuser du jazz ni du rap ni du heavy metal qui ont pourtant eu leurs lettres de noblesse progressistes au 20e siècle. En revanche, france-musique a de quoi être plus in the wind avec alex duthil, c pkoi je la préfère, etc. N’en prenez pas ombrage, marc, je n’entendais point vous vexer, merci.
remarquez, j’M pas tout non plus sur FM, quand les animateurs sont d’un snobisme déplaisant, genre l’insupportable duo munera – bruneau-boulmier, je ferme le poste… et puis, je le rallume à l’arrivée de dénissa k.
C’est pratique les maisons de retraite pour se débarrasser des vieux.
Oui.
Après avoir encaissé le pognon.
Arrivée page 235 pour connaître le meurtrier.
Douée, douée, archi-douée, Agatha Christie.
D’ailleurs, une fois placé, ton vieux, t’as plus besoin d’aller le visiter.
ce pauvre jissé, sera toujours aussi kong ! Bàl,
Il suffit de ne pas décharger les vieux dans une maison de retraite, d’un autre côté il serait opportun que les vieux s’organisent et forment, p. ex., des petites communautés d’entraide matériel et financier.
Achetez des actions, Rose.
renato, il faut penser à accorder les adjectifs en genre et en nombre aux noms auquels ils se rapportent.
x
Don Cherry, Herbie Hancock, Ron Carter, Billy Higgins:
D.
Là, cela va être plus que difficile.
Demain, j’irai voir ma banquière.
Apparemment vous les avez accordés sans peine, D.
, d’un autre côté il serait opportun que les vieux s’organisent et forment, p. ex., des petites communautés d’entraide matériel et financier.
Renato
Vous n’avez pas de meilleure idée ?
Parce que la petite vieille vivace et énergique ( moi je) qui s’occupe de tous les autres vieux toc-toc, non merci.
Ne pas oublier le rôle de la télé dans les EHPAD.
Tu ne vas pas visiter ta mère, ton père, mais tous les soirs, tu lui dis quelle chaîne regarder.
La télé pour le temps qu’ils passent dans leur chambre.
Énorme.
Agatha Christie, géniale.
Dix huit pages avant la fin, elle te donne la clé par le biais de Miss Marple.
Les autres sont tous passablement abrutis.
Elle a un sens logique et de l’écheveau, et elle est passionnée par la nature humaine, ce qui l’aide grandement à articuler ses hypothèses.
Voilà.
J’aimerai bien garder les deux piles, restent 48 bouquins, pour quand je serai vieille, sans que personne ne vienne me faire iech sur ce que je me prépare comme activités.
22h22.
Bouger, lire.
Ne compter que sur soi-même.
Catch-22.
Mourir avant de vieillir
Non, Bloom
Vieillir chez soi et mourir chez soi aussi.
Faisable.
Éloigner les requins.
Savoir, éminemment savoir, que vieux on devient faible.
Une vie sereine est faite de contrats établis en bonne et due forme, Rose, et non seulement pour le travail. Je connais quelques petites communautés de « vieux » (entre 7 et 12 personnes), et elles fonctionnent bien.
La grande tante Fanny de Miss Marple page 247 in L’affaire Prothero
– Cela me rappelle une chose que répétait souvent ma grand-tante Fanny. J’avais seize ans et je trouvais cela tout à fait stupide.
– Ah oui ?
– Elle avait coutume de dire : « les jeunes croient que les vieux sont fous ; mais les vieux savent que ce sont les jeunes qui sont fous. »
Toutes les communautés que je connais, Renato, à partir de deux, c’est systématiquement un/e qui exploite l’autre.
Il y a des gens à qui cela.convient ; à moi, pas.
G vu aussi ce que donnent les contrats.
Se faire enculer sans vaseline par ta soeur et ton frère dans les cinq derniers mois de vie de ton père, je viens d’en sortir. Vaccinée.
Les gens pauvres me font peur : capables de tout et de n’importe quoi.
Fortunata : autonomie, liberté chéries, moij. assise au bord de la rivière, n’attendant rien, surtout pas de pêcher des poissons qui ne m’ont rien fait. Encore moins de voler les poissons à mon voisin.
J’ai connu des communautés ou la relation maitre-esclave était la règle, rose, surtout chez les hippies ; mais j’en ai connu et en connais de très équilibrées… naturellement il faut une certaine éducation pour accepter les termes d’un contrat !
Puis pensez un peu ce que bon vous semble,Rose, je peux comprendre que chacun parle du monde selon son expérience.
Certes, Renato.
Agatha Christie
Le mariage :
Point de vue du mari.
Page 6
Mon opinion est qu’un pasteur ne devrait pas se marier. Et ce m’est encore un mystère que de savoir les raisons qui m’ont fait supplier Griselda de m’épouser, alors que je la connaissais depuis vingt-quatre heures à peine.
J’ai toujours considéré le mariage comme une chose sérieuse, à laquelle on ne devrait se décider qu’après avoir longuement réfléchi et pour laquelle la similitude des goûts et des penchants est une des conditions les plus indispensables. (Emma dit « il ne se mariera jamais »)
Griselda a presque vingt ans de moins que moi. Elle est extrêmement jolie et tout à fait incapable de prendre quoi que ce soit au sérieux. Elle est nulle sous tous les rapports et c’est très fatigant de vivre avec elle. Elle considère la paroisse comme un énorme amusement à l’usage de son plaisir. J’ai entrepris de former son esprit, mais sans aucun succès. Aussi suis-je de plus en plus convaincu que le célibat est nécessaire au clergé. J’ai souvent fait part de cette opinion à Griselda, mais elle s’est contentée d’en rire.
Page 10
Point de vue de l’épouse
[…]
-Mais bien sûr ! Vous rendez-vous compte, Len, que j’aurais pu épouser un ministre, un baron, un risque directeur de compagnie, trois seigneurs de moindre importance, ou encore un raté de moeurs agréables, et que c’est vous que j’ai choisi ? N’en êtes-vous pas étonné ?
-À l’époque, cela m’étonnait, en effet, et je me suis souvent demandé pourquoi vous aviez agi de la sorte.
Griselda se mit à rire
-j’ai eu le sentiment de posséder un très grand pouvoir, murmura-t’elle. Les autres me trouvait extraordinaire, et m’avoir pour femme aurait été pour eux une chose très agréable. Pour vous, au contraire, je représente tout ce que vous n’aimez pas, tout ce que vous désapprouvez, et, malgré cela, vous ne pourriez pas vous passer de moi. Ma vanité n’a pas pu résister. C’est tellement meilleur d’être pour quelqu’un un péché secret et délicieux qu’un sujet de gloriole. Je vous gêne terriblement, je vous énerve sans cesse et , cependant, vous m’adorez ; oui, vous êtes fou de moi. N’est-ce pas que vous êtes fou de moi, mon chéri ?
Grande évolution de leur relation au sein du roman au travers de découvertes étonnantes concernant chacun d’eux.
Je ne décris pas.
Le contrat était signé en bonne et dûe forme et j’étais dessus.
Alors, les contrats, ne me faites pas rigoler. Si vous êtes dans les mains d’escrocs manipulateurs, rien ne tient debout.
Quant à quinze jours de mourir, vous vous retrouvez capable d’écrire un faux témoignage.
Rien ne tient, Renato, rien.
Comme dit, Rose, chacun parle du monde selon son expérience, si je me tiens à la vôtre ai eu de la chance !
Suite et fin sur Agatha Christie, et laissons tomber le reste qui ne m’intéresse guère, les réponses viendront plus tard, et souvent lorsque l’on ne les attend plus.
Éviter l’autofiction qui tourne à la pathologie, dixit Passou.
Le polar est vraiment basé sur une intrigue compliquée où les coupables alternent successivement avec toutes les chances d’en être.
La vie du village est largement inventoriées avec ses miasmes où potins et commérages font partie du biotope.
De fréquentes allusions à nombre de faits communs dans la vie d’une société, le mariage, ci-dessus, la mort dans une famille et ses conséquences, le meurtre, et le suicide et encore le suicide mais qui est un meurtre.
Un rythme enlevé.
À tout vous dire, j’ai vraiment apprécié cet Agatha Christie, une resucée pck pas lu depuis bien longtemps, mais ai été totalement enthousiasmée par le James Hadley Chase. La violence du propos, des faits, des rebondissements.
Chez Agatha c’est haletant, mais chez James Hadley, c’est non stop.
Bon, ce n’est pas tout.
Vais-je attaquer Le testament spirituel de Soeur Emmanuelle, la chiffonnière du Caire ? Ou pas ?
Bonne soirée,
Renato
Sa vie, chacun se la construit.
Moi, je me suis faite enculer* sans vaseline à plusieurs reprises.
Cela m’a coûté cher.
Mais, je ne regrette rien.
Mes choix sont les miens.
Et je vis la tête droite.
Je n’ai sans doute pas un dixième de la dignité que possède Emma ma mère, mais sa droiture, elle me l’a transmise, se rébellion aussi, et son insoumission autant.
Néanmoins, je voudrai vous dire que je travaille à améliorer ce qui peut être, dont la dignité et aussi le rangement. Tout en lisant.
* C’est pour cela qu’un sujet de mon groupe de paroles m’interroge : « vieillit-on comme on a vécu ? » À la fin d’Agatha Christie, ai pensé que oui. Jusqu’à présent, pensé que non.
Je continue à y penser.
Pas déterminé encore.
Un, la semaine dernière, m’a dit « arrête de penser. » L’autre m’a dit, deux jours après, « ne cherchez pas à comprendre ». Or, tout le temps, je pense : pour ma fratrie, qui connait ma vie et la difficulté de ma vie, dès l’adolescence et à partir de mon suicide à seize ans, auquel j’ai réchappé par un lavage d’estomac et sûrement un coma, c’est la suite logique de m’enculer : ils ne dérogent pas à la règle. Ils poursuivent ce qui a déja eu lieu, plein pot.
C’est pour cela que j’écris ; parce que, là où ils cherchent à me faire passer pour folle, (L’effort pour rendre l’autre fou de Harold Searle), ils ne font, à deux, qu’exercer sur moi leur extrême violence.
Je ne les plains pas. C’est leur choix.
J’ai un point de vue totalement différent de celui de ma mère, sur les tenants et les aboutissants, mais comme elle aussi protège sa peau, j’admets de me taire.
Ici, je dis les faits, et fais bien iech grand nombre, la pathologie de l’autofiction, mais cela a été ma manière de faire face sans crever, comme lorsque Sophie Calle jette son matelas par la fenêtre ou filme l’agonie de sa mère. Et entre-temps s’enferme plusieurs nuits au musée.
Deux remarques :
-Depuis longtemps déjà, je vous informe que la violence morale subie est à hauteur de la violence physique.
Peut être commencez-vous à le comprendre.
– Je vous trouve effectivement (votre « je n’ai pas à me plaindre à côté de vous ») incroyablement structuré, stable et tenant la route.
Un autre de mes chers, très, et ex. très, l’est tout autant et s’occupe bien de lui-même. Je pourrais vous dire « c’est une faculté que je vous envie » mais non parce que je ne vous envie pas, ni autrui.
Chacun est à sa place et fait du mieux qu’il peut. Après, dire est toujours salvateur. Je voudrai beaucoup ne pas vieillir comme j’ai vécu parce que j’ai traversé beaucoup de violences, la dernière intrinsèquement liée à la mort de mon père.
C’est au début des années1980 que le ministère japonais de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche inventa le terme « Shinrin-Yoku » (littéralement « Prendre l’atmosphère de la Forêt »), pour inciter les citoyens à faire des promenades en forêt. Dans les années 90, l’affaire est prise très au sérieux et des chercheurs japonais font des études avancées sur les effets physiologiques de la sylvothérapie. De nombreux tests sont effectués sur des volontaires et les résultats sont enthousiasmants : après seulement 40 minutes de marche, les participants on vu leur niveau de stress, leur rythme cardiaque et leur pression artérielle diminuer.
https://www.japan-experience.com/fr/preparer-voyage/savoir/comprendre-le-japon/shinrin-yoku
Maintenant les criminels veulent négocier. Pas besoin de négociations, Ils n’ont qu’à sortir des territoires qu’ils ont illégalement occupé, s’excuser pour les morts et les désastres, payer l’indemnité de guerre est se morfondre pendant quelques siècles avec accompagnement de balalaïka électrique.
29.11 — 7.17
est > ET
PASOLINI INTERROGE MORAVIA SUR « LE SCANDALE »
PPP. – Je viens d’un monde de scandalisés permanents ; toi, Moravia, tu te scandalises ou pas ?
AM. – Non, jamais. Absolument jamais. Je pourrais dire que je suis scandalisé par la stupidité, mais ce n’est pas vrai non plus. Je pense qu’il faut toujours essayer de comprendre, qu’il y a toujours une possibilité concrète de comprendre les choses ; les choses que l’on comprend ne scandalisent pas, tout au plus on va porter un jugement sur elles et le jugement est légitime, mais pas le scandale.
PPP. – Le scandale comme élément de l’instinct de conservation. Que dirais-tu, Moravia, pour conclure ?
AM. – Je dirais ceci : une opinion qui a été acquise avec l’acuité de la raison et par un examen minutieux de la réalité est assez élastique pour ne jamais se scandaliser ; si au contraire c’est une idée reçue, sans une analyse sérieuse des raisons pour lesquelles elle a été reçue, acceptée par tradition, par paresse, par éducation passive, c’est un conformisme.
PPP. – Conformisme, en somme, comme une certitude entêtée des incertains.
AM. – Les hommes profondément religieux ne se scandalisent jamais. Je crois que le Christ ne s’est jamais scandalisé ; au contraire ceux qui se scandalisaient, c’étaient les pharisiens.
Le thème du prix Albert Londres, hier soir « le e courage de la vérité en hommage à ce que vilipendait Albert Londres le bourrage de crâne.
29 novembre 2022, 7h49
Bonne journée
S’excuser ?
Le mal est fait et il est durable.
“ payer l’indemnité de guerre”, rose !
Vieillir chez soi et mourir chez soi aussi
—
Chez soi…
Par atavisme tribal peut-être, je n’ai pas cet attachement à un seul lieu que je dirais mien. Juste à des personnes, qui sont mes mondes.
Je suis un nomade, et pense savoir que lorsque l’on ne peut plus nomadiser, il faut considérer que l’on a atteint le bout du voyage: un verre de champagne et une dose de morphine mahousse, en fredonnant le Chant de la Terre.
radio classique n’aime pas trop diffuser du jazz ni du rap ni du heavy metal qui ont pourtant eu leurs lettres de noblesse progressistes au 20e siècle. En revanche, france-musique a de quoi être plus in the wind avec alex duthil, c pkoi je la préfère, etc.
—
J’abonde, 3J.
Un ex parmi tant d’autres, la chronique « maxi-classique de Max Dozolme », démonstration brillante de l’ouverture d’esprit d’une radio qui s’intéresse à toutes les musiques et pas uniquement aux n-ièmes resucées de compositeurs décomposés pour oreilles étroites. Fétichisme du « classique », calcification du génie…
Il est vrai qu’elle est dirigée par un ancien de la bande à Jean Lebrun, Marc Voinchet, un bon, un très bon. Et qu’elle le fut par le regretté Pierre Bouteiller, jazzfan parmi les plus grands.
BàV
Je me souviens du pop club de José Arthur…
inutile de vous réjouir :ATLAN H. A PREVENU
3Mais rien n’est définitivement joué. Impossible de prédire comment l’UA façonnera l’avenir des sociétés humaines. Et si les mythes et la fiction peuvent ici éclairer la technique, le « meilleur des mondes » n’est pas assuré.
https://www.seuil.com/ouvrage/l-uterus-artificiel-henri-atlan/9782020799782
Du nouveau sur Hegel (que nos profs de prépa aimaient prononcer à la française ‘égèle’, à mi chemin entre la récup et l’insolence).
4 000 pages.
On aurait maintenant accès à la Urgedanke du maitre de Iena, notamment ses réflexions sur Shakespeare.
Ceux qui comme moi ont sué sur La Raison dans l’Histoire et des passages de La Phénoménologie de l’esprit ne peuvent qu’exulter. C’est Saul Bellow qui aurait été heureux de la découverte, vu l’importance de la philo hégelienne (égueulienne) dans son oeuvre.
https://www.theguardian.com/world/2022/nov/29/manuscript-treasure-trove-may-offer-fresh-understanding-of-hegel
@ Savoir, éminemment savoir, que vieux on devient faible.
… à cet égard, qui peut accorder crédit aux billevesées pseudo prophétiques des compères se donnant se donnent ce matin leur petit frisson habituel ?… Je continuerai à lire les romans de Houellebecq s’il y en a. A la différence de la prose de Cénile LF, infiniment plus dangereuse en son temps que la pitoyable logorrhée de ce matin. Car jamais je ne cautionnerai comme la plupart, ex post ante, cet écrivain a(ci)dulé. On ne doit pas mélanger les contextes et la portée des messages respectifs des uns et des autres. Car ici et maintenant, on peut fort bien s’expliquer l’évolution mentale des Finkielkraut, Onfray, Houellebecq et autres Camus…, et considérer leur impact éventuel, quasi nul. Seule, leur avancée en sénilité relative et leur peur de mourir explique largement leur déclinisme idéologique. S’agissant des pamphlets de l’autre, c’était bien autre chose, hein, et à les lire, en comparant la daube matinale, y’a pas de photo… Pcsqt, aucune raison pour que les nouvelles générations (y compris certaines fractions des vieilles encore à vivre, -dont je m’honore de toujours représenter le progressisme des vertus joyeuses et la fuite des passions tristes-)… en occident, afrique, maghreb, suède ou bien encore en chine, en soient arrivées à partager les opinions de ces tristes reliquats franchouillards de la « pensée » (!!!!) aigrie et défaite deans l’habituelle fachosphère !.
@ r. – Mille respects pour votre « confession » aussi éclairante et lucide que sincère et en voie de sérénité moins inquiète. Ainsi que de votre « dispute » avec RM, très classe. Je vous M’ beaucoup, vous le savez, comme bien des erdéliens d’ici qui n’osent vous le dire par pudeur, j’en suis sûr. Et Emma aussi. Ouij. Bàv, mes bises.
(***nb/ en tant que femme, je persiste à préférer me faire baiser qu’à me faire enculer, hein 🙂 ),
JJJ INTERROGE BLOOM SUR « LE SCANDALE » DE LA RDL
JJJ. – Je viens d’un monde de scandalisés permanents ; toi, Bloom, tu te scandalises ou pas ?
BLOOM. – Non, jamais. Absolument jamais. Je pourrais dire que je suis scandalisé par la stupidité, mais ce n’est pas vrai non plus. Je pense qu’il faut toujours essayer de comprendre, qu’il y a toujours une possibilité concrète de comprendre les choses ; les choses que l’on comprend ne scandalisent pas, tout au plus on va porter un jugement sur elles et le jugement est légitime, mais pas le scandale.
JJJ. – Le scandale comme élément de l’instinct de conservation. Que dirais-tu, Bloom, pour conclure ?
BLOOM. – Je dirais ceci : une opinion qui a été acquise avec l’acuité de la raison et par un examen minutieux de la réalité est assez élastique pour ne jamais se scandaliser ; si au contraire c’est une idée reçue, sans une analyse sérieuse des raisons pour lesquelles elle a été reçue, acceptée par tradition, par paresse, par éducation passive, c’est un conformisme.
JJJ. – Conformisme, en somme, comme une certitude entêtée des incertains.
BLOOM. – Les sémites ne se scandalisent jamais. Je crois que le Christ ne s’est jamais scandalisé ; au contraire ceux qui se scandalisaient, c’étaient les céliniens.
Ca c’est vachard, mon pote jzmn… mais pas mal pas(s)o(u)linisé, faut bien dire… Par sûr que jjj l’ai pas emporté sur bloom quand même, hein ! 🙂
Catherine Hiégèle… une grande actrice et comédienne philosophique, aussi.
@ ceux qui se scandalisaient, c’étaient les céliniens
je voudrions pas remuer les clous dans les stigmates, m’enfin, ils n’étaient qu’une bien faible minorité, les juifs céliniens antisémites, hein, à l’heure de la Shoah… La haine passionnelle de Ferdine n’égala jamais la haine de certains juifs du grand Sanhedrin contre la nouvelle secte christique qui voulut bien pardonner à Céline ses égarements, 2000 ans plus tard, comme aurait dit le grand penseur marcel de gauche (meuh).
Il y eut Kaminski et son « Céline en Chemise Brune » ou quelque chose comme cela. MC
Hier en se promenant paisiblement dans les rues de ma ville, j’ai remarqué que les jeunes sont majoritairement noirs ou basanés. Peu de blancs.
Pauvre France, déjà africanisée, déjà arabisée et déjà colonisée.
Ce fut d’ailleurs un ami d’Hans Magnus Enzensberger…Pour autant qu’on puisse l’être.
Dispute, 3J ? Quelle dispute ? Ce n’était qu’une interaction relativement à des opinions !
« Scandale » ? Me souviens d’une publicité de très mauvaise goût pour un parfum. Et comme toujours lorsqu’on a à faire avec les incultes l’usage pas du tout à propos de Casta diva — presque la preuve que le « concepteur » n’a rien compris de Norma.
@ RM, il fallait lire « discute ».. ou disputatio, voyons donc, vous êtes d’une susceptibilité maladive ou ouak ?… Bàv,
« Vive la curiosité ! »
Ces temps-ci, dans son émission « Avec philosophie » chaque matin sur France Culture, Géraldinbe Muhlmann termine son émission par « Vive la curiosité ! ».
Je préfère entendre ça que « Allez les bleus ! » ou « Vive le foot ! »
Aujourd’hui, par temps gris, le léZard de Paris vous invite à faire un beau voyage en Egypte, pour le prix d’un… ticket de métro !
« il fallait lire « discute ».. »
Il aurait fallu l’écrire ! Cela dit, déjà le seul fait de dire « il fallait lire » n’que est la preuve qu’ici d’une susceptibilité il n’y a que vous…
n’que est > N’EST QUE
Curieux que personne ne décèle ce qu’il y a de neuf là dedans. La littérature se mettant en scène non comme sujet mais comme objet de Science-Fiction. Une Bibliothèque pour le futur. C’est utopiste, ça passera ou cassera, mais ça ne dénote pas à mon sens chez l’auteur un désintérêt vis à vis de la Rdl. Seulement de l’intérêt pour d’ autres formes . Et pourquoi pas?
Jazzi dit: à
Aujourd’hui, par temps gris, le léZard de Paris vous invite à faire un beau voyage en Egypte, pour le prix d’un… ticket de métro !
–
Ce n’est pas possible, Jazzi. Les billets d’avion sont bien plus cher que ça.
Rien de neuf, MC.
On n’est plus dans la littérature mais dans la paralittérature…
Et quel rapport entre le fait d’écrire et éditer à flux tendu, de ne pas écrire les livres que l’on signe, de signer un contrat avec deux éditeurs et de se livrer à une littérature conçue pour demeurer vraiment invisible et proprement illisible pendant un siècle ?
« Confus, à réécrire », aurait mis en marge et en rouge mon professeur de français !
« Ce n’est pas possible »
Si, et le léZard le prouve et t’emmène à Louxor, D. !
Ce matin dans le RER qui me menait de Chaville à Champ de Mars où je travaille, je me suis amusé à compter les barbus.
Eh bien il y en avait très peu, à mon grand étonnement. Cette mode pileuse serait-elle en train d’enfin décliner ? Souhaitons-le ardemment.
Mais tu rigoles, Jazzi. C’est au moins 2000 euros pour aller à Louqsor.
Et pourtant www.http://youtu.be/nLN8pvR8hDg
« Champ de Mars où je travaille »
Militaire de carrière, caissier à la tour Eiffel ou ratier, D. ?
Un autre ticket de métro, et on découvre un jardin au parfum postapocalyptique, D. !
Je ne peux rien révéler, Jazzi.
renato dit: à
n’que est > N’EST QUE
–
Faut changer de dentier, renato, si l’ancien ne tient plus bien.
Tu es Noir, D. ?
https://arc-anglerfish-eu-central-1-prod-leparisien.s3.amazonaws.com/public/EG352KUJWMCB4YI2TB4H2TCUSE.jpg
Robert Zimmerman de Hibbing est devenu complètement con. Assume, mec, t’excuse pas. Ras-le-bol des excuses des lâches.
Un Nobel de littérature est censé savoir écrire; Mossieur qui se fout de son public depuis les années 70 en massacrant toutes ses chansons sur scène, n’est pas même foutu de signer ses bouquins lui-même et le fait faire par une machine. Les bouquins sont vendus ‘signés de la main de Dieu..’ au prix fort.
Déjà trop paresseux pour aller chercher son prix, il ne lève plus la main que pour clicker sur les variations en bourse de ses actions…
When you ain’t got nothin’
You ain’t got nothin’ to give.
« Bob Dylan has issued a rare public statement to apologise for his “error in judgment”, amid controversy over his use of a machine to autograph special copies of his new book that had been advertised as “hand-signed”.
https://www.theguardian.com/music/2022/nov/28/bob-dylan-apologises-for-using-a-machine-to-autograph-hand-signed-books
Non je ne suis pas noir.
Science fiction ou art conceptuel ?
On peut se demander ce que les écrivains qui confient un manuscrit à cette future bibliothèque pensent de cette façon d’écrire ? Ils écrivent en sachant qu’ils ne seront pas lus, Ils renoncent au bénéfice de leur travail ? Des œuvres d’écrivains conçues pour n’être pas lues ? Ou bien des écrivains qui mettent dans ces tiroirs des œuvres qu’ils n’auraient pas pu publier? Ou que personne n’a voulu éditer ? Ou des œuvres qui ne nécessiteront qu’un volume minimal de pâte à papier le jour venu ?
Seulement bourré, alors, D. !
Reconnaissons tout simplement que donner le Nobel de littérature à un mauvais fut ube erreur considérable. C’est tout.
“Ce qui ne meurt pas, c’est la littérature.
Elle a beau, à de certains jours, être déshonorée […] et galvaudée par des boutiquiers de lettres, nous avons encore, Dieu merci, assez d’hommes courageux et fiers pour la défendre, pour la conserver belle et parée.”
“Mais ceux-là, il convient de les saluer bien bas, car c’est notre honneur qui passe…”
(Octave Mirbeau in « Les Grimaces »)
je suis d’une susceptibilité maladive, ouij, mais pas RM, oufl, nous voilà soulagées de la prendre. Je crois qu’etalii est revenue, ma soeur, vous devez être sous l’AG, aussite ! Bàv (HBDLB)
avez-vous vu ce film, jzmn, ? On dit qu’il est drôle, et qu’etalii a beaucoup ri entre deux quintes de toux (léa ça la met, aussi)
https://www.lesinrocks.com/cinema/trailer-fumer-fait-tousser-le-nouveau-film-delirant-de-quentin-dupieux-502893-04-10-2022/
@ rptv, pmp je n’ai que des interactions relatives à une opinion, et je n’en dispute pas. Bov Dylan par exemple, tu rigoles, Paris-Louqsor, un cinéma parisien ? – Un rentier qui chasse des rats, plutôt ?
Hier, on a récolté 23 patates douces avec une seule plante en mars dernier. Il faut huit mois, et en + c’est vachement bon. C’était la première fois que j’en cultiva et récolta. De quoi voir l’avenir avec curiosité. Hein ?
Art conceptuel ou science fiction.
Déjà popularisé par Houellebecq dans son roman d’anticipation, voici ce qui prospère sur toutes les crises:
« Le monstre
À regarder ces images, c’est à se demander comment son propos a pu trouver une telle résonance. Peut-être est-ce parce que Raël sait convaincre, clamant à ses adeptes qu’ils sont «la crème de la crème, la conscience de l’humanité». Peut-être aussi, à l’instar de n’importe quel gourou, que le Français sait profiter des gens et qu’il masque, sous des velléités spirituelles, des ambitions purement mercantiles: les membres sont notamment contraints de verser entre 5% et 7% de leurs revenus. »
Ça commence par une petite salle d’archive de 12 m², louée pour 100 ans, et puis elle se remplit…
Toute ressemblance etc n’est pas fortuite
Ps, je salue Et Alien de retour de Marseille,lol.
Le film sort demain, JJJ.
ART FIGURATIF
En peinture, je n’admire que les maîtres de l’art figuratif.
Oh ben pas moi.
Le Titien m’emmerde profondément. Par exemple. J’admire sa maîtrise technique mais ça s’arrête exaxtement là.
Un Titien vaut mieux que deux. Tu l’auras!
Le Titien à sa mémère, on sait pour qui c’est!
Oui il était gentil, le Titien. Franc du collier et aucune dent contre persinne de son atelier. Il faut le dire.
Avec vous, JJJ, ça fait 24, non ?
Gnarf.
Des spécialistes apprécient la patte du Titien. Pas moué.
Ce soir je mange du merlan. Par ailleurs.
Un gros merian entier que je compte frire par parties. D’abord la queue, en le tenant par la tête. Ensuite la tête, en le tenant par la queue. Pour le milieu je ne sais pas. J’étudie la situation.
Le merdan est un peu emmerlant sur les bords.
« Moins les gens sont civilisés, plus ils méprisent les étrangers. » (Valéry Larbaud, 1921)
je vous sers une papate dousse D25 ?… sur le merlu, c’est épartant. Vous aimez les étrangers, comme valéry lard beau ?
Je ne puis vous dire, monsieur Charoulet, car durant toute ma vie, je n’ai jamais méprisé un étranger. Je n’en ai jamais repoussé un, j’en ai aidé de nombreux, y compris financièrement. J’ai même une fois attesté de bons services (réels) pour valoir ce que de droit, ce qui a ouvert à la personne de nombreuses portes.
Par contre j’ai maintes fois été méprisé, dans mon propre pays, par des étrangers. Je n’ai pas compté, mais de très nombreuses fois, et dès l’enfance. Une fois j’ai été insulté dans le métro par une femme noire qui s’est assise en face de moi et m’a, de but en blanc, insulté en me traitant de sale Français. J’aurai pu avec aisance immédiatement la massacrer, ce qu’elle méritait, mais je me suis dit qu’elle devait avoir trop souffert pour en arriver là. Souffert de quoi ? Pas des Français, à mon avis, mais du déracinement forcé qui l’avait conduite dans un pays qui ne lui apportait sans doute rien, sinon un peu de travail.
C’est pourquoi je milite pour que chacun reste chez soi, et m’investis dans les aides au développement des pays en difficulté. Il y en a tant. Je désapprouve également contre toute forme de communautarisme ethnique. Y compris celui des Français à l’Etranger.
Chacun chez soi dans l’entraide fraternelle, pour le bonheur de tous. Telle est ma devise.
@ Simon Laveuve, je reviens des îles et t’en rapporte des nouvelles fraiches,
https://www.thisiscolossal.com/2022/11/simon-laveuve-apocalypse-sculptures/
(Sin-é? On allait quand même par leur mâcher et leur remâcher le boulot pendant des décennies sous prétexte qu’ils ont payé leur billet, et encore, sur le tard)
@« Bob Dylan has issued a rare public statement to apologise for his “error in judgment”, amid controversy over his use of a machine to autograph special copies of his new book that had been advertised as “hand-signed”
Du Guardian et de … l’écriture automatique …
https://www.youtube.com/watch?v=7hbPqlg85dQ
Ici c’est fou.
On y parle de rien
En disant que c’est tout.
J’y cherchais mon bien
Dans tout ce va-et-vient
Espérant le bon goût
Mais ni trouve qu’un trou.
J’étais au Champ de Mars tout à l’heure. Il n’y a que des flics, des jardiniers et des touristes.
D’après moi, D. est Chef des Jardins, comme le sinarchiste de ‘Under the Voclano’ (Sous le volcan), de Malcolm Lowry.
‘¿ LE GUSTA ESTE JARDÍN ?’ ‘¿ QUE ES SUYO ?’ ‘¡EVITE QUE SUS HIJOS LO DESTRUYAN !’
J’ai constaté hier la une sutuation analogue.
Renato
Vous ai lu.
Payer l’indemnité de guerre ou le premium doloris ne remplace rien. Ne compense rien.
Regardons Marioupol et soyons conscient de l’intensité du désastre.
Ces filles sur le terrain ont vu, ont témoigné.
Évidemment, Rose, je ne suis pas ingénu et je ne suis certes pas la personne à laquelle rappeler Marioupol. Cependant l’indemnité de guerre permettra de redimensionner le moi monstrueux des Russes pas seulement par l’argent et les marchandises qu’ils devront lâcher, mais aussi par les transferts de propriété et la confiscation de patrimoine industriel — voyez les réparations allemandes suite à WWII (savoir-faire industriel et brevets).
Cela dit, si quelqu’un me parle encore d’âme russe hors du simple phénomène littéraire, je l’efface de mes contacts.
Si vous pouvez, lisez le Tract de J. Littell (Gallimard), qui travaillait en Tchétchénie pendant la zatchiski menée par les troupes russes en 2001.
Ces textes, ajoutés à celui d’André Markowicz, sont à mon avis les dénonciations les plus articulées et les plus radicales de la Russie écrites en français depuis le début de la guerre.
Littell n’est pas tendre avec ses amis russes, y compris les membres de feu Memorial.
le post précédent s’adresse en particulier à renato.
@ »Cela rappelle l’histoire de cet écrivain qui avait écrit un roman de science-fiction, en avait rangé le tapuscrit dans un tiroir de son bureau où il l’avait oublié. L’y découvrant par hasard longtemps après, il eut la curiosité de le relire et constata qu’il était devenu un roman historique… »
Cette « affaire » suscite bien d’autres réflexions, mais s’agissant de cette histoire de manuscrit de science-fiction retrouvé ultérieurement et à une époque qui en faisait un livre d’histoire, on trouve sur le net cette conférence :
https://www.chartes.psl.eu/fr/science-fiction
« Vincent Haegele, archiviste paléographe (prom. 2006) et directeur de la bibliothèque municipale de Versailles, donne une conférence intitulée « Chemins de papier. Histoire d’un manuscrit de science-fiction retrouvé », autour de l’ouvrage L’Empire savant de Pierre-Marie Desmarest, édité et commenté par Vincent Haegele et paru aux éditions Publie.net en 2019. »
Extrait du manuscrit de L’Empire savant écrit par Pierre-Marie Desmarest
Vincent Haegele, archiviste paléographe (prom. 2006) et directeur de la bibliothèque municipale de Versailles, donne une conférence intitulée « Chemins de papier. Histoire d’un manuscrit de science-fiction retrouvé », autour de l’ouvrage L’Empire savant de Pierre-Marie Desmarest, édité et commenté par Vincent Haegele et paru aux éditions Publie.net en 2019.
« Comment une découverte en amène une autre : c’est en réalisant une recherche dans le cadre de la rédaction du Fouché d’Emmanuel de Waresquiel que Vincent Haegele a mis la main sur le manuscrit de L’Empire savant de Pierre-Marie Desmarest, qui s’est avéré l’un des tout premiers récits de science-fiction écrit en français au xixe siècle. Et c’est à partir de cet Empire savant que d’autres découvertes ont pu être réalisées, amenant un autre livre sur la conception de l’honneur sous l’Ancien Régime… Le parcours de l’auteur, ancien chef de la police politique de Napoléon, le contenu du texte, qui oscille entre récit de voyage et d’aventures et pure spéculation métaphysique, donnent une couleur bien particulière à cette entreprise d’édition de texte. Extrêmement désordonné, laissé parfois à l’état de brouillon, il s’agissait de construire une méthode pour montrer l’intérêt de cette histoire extraordinaire, née de l’imagination d’un policier mis à la retraite forcée et qui, en 1820, s’amusait à imaginer la société future à partir de ses observations du quotidien »
C’est plus de l’anticipation que de la science-fiction, d’ailleurs.
De la prospective, au mieux.
Ou de la prémonition ?
Prospective. Les mots ont un sens.
Hyper intéressant MS. Miss Marple lie cela à l’intuition.
Céline parle souvent de prémonition.
Ce qui peut surprendre est tel évènement « destiné » à annoncer tel autre qui survient plus tard. Alors, on dit prémonition.
Pour l’âme russe , voir cet auteur et son témoignage historique :
« L’auteur de « Limonov » se trouvait dans la capitale russe au début de l’invasion de l’Ukraine. Il raconte, pour « l’Obs », la folle semaine qui a suivi : l’impact des sanctions sur la vie des Russes, leur sentiment de vivre un grand bond en arrière, et la terrible angoisse qui les étreint chaque minute un peu plus. »
Les pangolin peuvent s’intoxiquer
En attendant j’ai écrit : prospective à propos de CE lien
Rêvé intensément cet après-midi de Monique Toubeix épouse d’Arnold, ce peintre si talentueux. Dans un lieu précis et si beau, en Bourgogne (?) que nous surplombions ; bâtiment qui était devenu une auberge de jeunesse. Et c’était tellement heureux.
Ne sais pas pourquoi.
Commencé le pudding de Noël. Doublé par inadvertance les proportions, à cause de la chapelure. Pffff.
Banquière rassurante et apaisante. Ne pas paniquer, tout va bien.
Vous ai lu Janssen J-J. N’aime pas non plus me faire baiser. Baiser oui, au sens médiéval du terme, avec madrigaux et sous charmille.
Voilà.
En train, ce fin novembre de tourner une page, douloureuse, mais de la tourner.
Pas de disputatio avec Renato. Ai une question à lui poser, mais j’attends un peu.
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