de Pierre Assouline

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La République des livres
Une chanson douce aux accents de requiem

Une chanson douce aux accents de requiem

“Le bébé est mort.” Voilà un incipit de roman promis à une certaine fortune. Il résonne comme celui de L’Etranger, la violence en plus, ou comme le murmure d’Agnès dans L’Ecole des femmes (scène 5, acte II). Car Chanson douce (232 pages, 18 euros, Gallimard) s’ouvre sur une scène de crime. Manière de liquider le problème et de signifier au lecteur : ne cherchez pas le suspens de ce côté-là, il est ailleurs, dans le lent démontage de cette logique infernale qui fait basculer un esprit apparemment sain dans la folie meurtrière. Vous voyez à peu près à quoi ressemble la série télévisée Une nounou pas comme les autres avec Mimi Mathy ? Eh bien Chanson douce, c’est juste le contraire.

Ils vivent dans un appartement de la rue d’Hauteville dans le Xème arrondissement de Paris, entre le faubourg Montmartre et la porte Saint-Denis, avec leurs deux jeunes enfants, Mila et Adam. Paul fait carrière dans la production musicale, Myriam veut reprendre son activité d’avocate. Redevenir Me Myriam Charfa qui porte une main de Fatma héritée de sa mère. Pas seulement pour l’argent, car en comptant les heures supplémentaires la nounou gagnera autant qu’elle, mais pour s’épanouir. Une baby-sitter? Hors de question. Trop dangereux car trop aléatoire. La seule perspective de lui confier ses enfants la terrifie. Au vrai, dès que cela touche aux petits, elle est paquet d’angoisses insurmontées. Du genre à vérifier toute la nuit par intermittences qu’ils respirent encore.

Une nounou donc, héritière de la nourrice d’autrefois, mais une Française. Enfin, une vraie Française. L’audition des candidates en dit davantage sur le couple de bobos que sur ces femmes. Il y a bien des africaines et des Philippines, éventuellement. Surtout pas une maghrébine afin d’éviter tout risque de complicité ou de familiarité, le genre de choses favorisées par une langue natale commune :” Elle s’est toujours méfiée de ce qu’elle appelle la solidarité des immigrés”, détail lâché comme ça en passant, pour n’y plus revenir. Ce sera donc Louise, ogresse de ce conte noir. Dès le premier jour, elle s’impose comme une évidence, de l’ordre du coup de foudre amoureux sans la moindre ambiguïté entre elles. Une femme disponible, silhouette fragile et menue qui abrite une force physique insoupçonnable, cheveux soigneusement tirés en arrière et vernis des ongles jamais écaillé, des yeux de poupée piqués sur un visage lisse, veuve depuis des années et assez libre désormais dans son petit appartement de Saint-Maur-des-Fossés par rapport à sa fille de 20 ans.nan-goldin

En très peu de temps, elle a le génie de se rendre indispensable en toutes choses et en toutes circonstances. Parfaite ? C’est peu dire. Elle décharge le couple de tout souci domesique. Le soir, quand il rentre, la maison est impeccable, les jouets rangés, le linge repassé, les petits lavés, peignés, nourris, souriants, prêts à aller se coucher ; même le dîner est prêt, et quel repas ! Elle enchante les enfants dès le premier jour. S’installe progressivement. Dort dans l’appartement une nuit, puis deux. Ils l’installent eux-mêmes dans leur vie puisqu’à leur initiative, elle accompagne la petite famille en vacances d’été. Le soir, pour les endormir, elle raconte des histoires aux enfants et leur chante des chansons (nul doute qu’on ne pourra plus fredonner sereinement la chanson d’Henri Salvador comme avant une fois qu’on aura lu ce livre) :

« Mais dans quel lac noir, dans quelle forêt profonde est-elle allée pêcher ces contes cruels où les gentils meurent à la fin, non sans avoir sauvé le monde ? »

Myriam est tellement absorbée par la préparation de ses procès qu’elle en oublie de s’intéresser à Louise. Si elle faisait l’effort, si son couple n’était pas tout le temps débordé, elle découvrirait qu’elle a des problèmes de fins de mois en début de mois, que son découvert à la banque en devient inquiétant, qu’elle craint de ne plus savoir où dormir, que ses théories sur l’éducation et ses méthodes de grand-mère commencent à exaspérer Paul. Elle si prompte à s’angoisser s’inquiéterait davantage des marques de dents qu’elle a remarquées sur l’épaule de la petite Mila, mais non, un jeu, probablement. Elle d’ordinaire si portée au tragique devinerait peut-être que si Louise a passé trois jours à l’hôpital, c’est parce que le médecin a diagnostiqué une « mélancolie délirante ». Elle prendrait pour des signes inquiétants ce qui ne lui apparaît que comme des détails troublants.

Tous ces signaux de détresse d’une tempête annoncée et elle ne voit rien de l’évolution de Louise. Ses frustrations, sa jalousie, son envie. Ses explosions de colère incontrôlables. Cette atroce carcasse de poulet abandonnée exprès dans le frigo et y pourrissant telle une charogne au regard de « totem maléfique ». Il suffirait de la congédier à défaut de dissiper les doutes. Impossible désormais : la nounou s’est incrustée dans cette famille et nul ne semble en mesure de l’en déloger. Prennent-ils désormais leurs distances qu’elle n’a de cesse de creuser sa place en leur sein. A-t-elle seulement où aller ? Le passage de Crime et châtiment placé en épigraphe prend alors tout son sens :

« Comprenez-vous, Monsieur, comprenez-vous ce que cela signifie quand on n’a plus où aller ? » La question que Marmeladov lui avait posée la veille lui revint tout à coup à l’esprit. Car il faut que tout homme puisse aller quelque part. »

Une autre phrase la hante qui leur est inaudible, et comment en serait-il autrement, il faudrait être dans ses pensées :

« Il faut que quelqu’un meure. Il faut que quelqu’un meure pour que nous soyons heureux »

Jusqu’au jour où, à l’instant de leur donner le bain, Louise a étripé les enfants avec un couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi.

Son premier roman Dans le jardin de l’ogre racontait de manière impressionnante la solitude d’une femme souffrant d’addiction sexuelle. Cette fois, avec cette terrifiante atmosphère de huis clos familial, Leïla Slimani va plus loin car elle vise plus haut. Quel que soit le thème auquel on voudra raccrocher ce roman (aliénation domestique, émancipation de la femme, maternité etc), la réussite de cette Chanson douce aux accents de requiem tient à ce qu’il ne cède rien de son exigence littéraire sans sacrifier aucun des codes du thriller psychologique. L’intrigue est remarquablement échafaudée, les dialogues parfaitement mis en place, les informations distillées au compte-goutte, le voyeurisme gore soigneusement évité, la tension dramatique permanente. L’’analyse du rapport de force entre ces deux femmes est d’une justesse glaçante, l’esclave prenant le pas sur le maître dans une lutte des classes qui ne dit pas son nom (de là à en faire « le » roman marxiste de la rentrée, comme on a pu l’entendre au Masque et la plume, n’exagérons rien).

Cette histoire lui a été inspiré par un procès que cette ancienne journaliste franco-marocaine à Jeune Afrique, avait couvert à New York : l’assassinat des deux enfants dont elle avait la garde par une nounou portoricaine. Les audiences avaient tout dit et tout raconté sauf l’essentiel : le mystère de son passage à l’acte. Depuis, cette histoire la hantait. Elle s’était promis de ne s’en emparer que le jour où elle trouverait la forme qui lui conviendrait le mieux, celle qui permettrait de dépasser l’écueil de la répétition, le quotidien d’une nounou étant des plus attendus. Le déclic lui est venu lorsqu’elle a tenté de commencer par la fin, le dénouement, afin que le lecteur se laisse emporter sur la voie qui mène au crime.

La relecture de Thérèse Raquin de Zola et le visionnage de certains films de Claude Chabrol (probablement La Cérémonie sur l’assassinat de leurs patronnes par les sœurs Papin, fait divers qui avait inspiré Les Bonnes à Jean Genet) ont fait le reste : la mise à nu du moment où ça dérape et bascule dans la folie meurtrière sans se contenter des explications évidentes (l’humiliation sociale, la solitude, le ressentiment etc). Tout l’art de Leïla Slimani, et il est prometteur, s’emploie à susciter de la compassion pour un personnage monstrueux. De cette ambiguïté, Chanson douce tire une force qui séduit, envoûte puis trouble longtemps après avoir refermé le livre.

(Photos Nan Goldin)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

477 Réponses pour Une chanson douce aux accents de requiem

Widergänger dit: à

Une métaphore du sort réservé aux générations montantes par les adultes d’aujourd’hui qui sont en train de sacrifier leurs enfants sur l’autel de l’argent, de la rentabilité et de la bêtise ? J’y pense en tout cas.

la vie dans les bois dit: à

Quand je pense à tous ces jeunes parents hype generation, disons grands centres urbains, qui confient leur enfant, en regardant au centime près le contrat de travail, et de l’autre la nounou, qui le leur rend bien, lançant le chrono par tranche de 5 minutes de retard, cela donne des speedés.
Mais ils n’avaient pas encore pensé rencontrer la Nounou d’enfer. Leur cauchemar prend forme, enfin.

la vie dans les bois dit: à

Il me semblait avoir entendu aussi que cette jeune auteur s’interessait aux rapports de domination.
On ajoute un peu de contexte raciste, et c’est une affaire qui roule.

la vie dans les bois dit: à

« un couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi. »
ça c’est du vécu, où l’on ne s’y connaît pas en cuisine.

A jeudi !
peut-être.

rose dit: à

dans Thérèse Raquin il y a vraiment préméditation.
Vraiment, vraiment.

Vous dirai demain Zola sur Paris et chercherai les autres toiles allant avec votre nostalgie heureuse ; ai mis un signet.

d’accord, totalement d’accord avec le ressassement et avec l’écueil de la répétition.

ai tenté d’y échapper en ne développant pas sur le deuil ds ce bouquin Le secret de Grimberg.
Tout en me demandant si ce n’est pas à force de répéter qu’un jour il y a expulsion définitive.

du coup, les enfants sont affreux. Pcq les parents sont absents. Si je puis me permettre, courtoisement, je proposerai de remplacer
« l’assassinat des deux enfants dont elle avait la garde par une nounou portoricaine. »
l’assassinat des deux enfants par une nounou portoricaine qui en avait la garde ?
Autrement, on peut se demander qui est l’assassin.

Bonne soirée à tous

Phil dit: à

M’est avis que ce livre ne concerne que la génération des utilisateurs de couteaux à sushi.

Phil dit: à

Mais on peut se tromper ! Comme dans l’histoire de dhh, c’est pas le fils de la logeuse qui était intéressant mais celui de la concierge.

JC..... dit: à

Quittons nous sans regrets. Réciproques. Foutaises, tout ça !

Bonne soirée les petits…

closer dit: à

Encore une saloperie comme Passou et WG les aiment…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…c’est une histoire ridicule, pour ne pas dire en peau de banane,!…
…d’abord un couple, à presque toujours de la famille,…et les enfants sont toujours couvert de protections, alors,…

…trouver un couple, déjà avec deux enfants,!…qui tout les deux, doivent être occupés en journée,…pour laisser leurs enfants à la merci, d’une seule personne de garde qu’il on mal choisi librement,…on se cherche des problèmes d’algèbre , c’est pas un roman,…

…c’est une course poursuite de l’écrivain, pour prendre partis, contre la main d’œuvre des étrangères,!…

…de toutes façons, il existe des agences autorisés, pour l’emploi de ce type de confiance des petits,!…

…enfin, laissons courir , ce type de livre, des jeunes couples coincés par une  » orange mécanique « , un livre, pour se faire du chiffre,!…probablement un jeux d’assurance aussi, pour la sécurité des jeunes enfants qu’on laisse en désespoir de causes à effets de gains,!…
…des sous d’allocations d’assurances, la morale hystérique de l’histoire,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…suivant, les cloches,!…

Widergänger dit: à

closer, c’est le Temps des assassins, comme l’a écrit Rimbaud. Nous n’y sommes pour rien, je vous assure.

Chaloux dit: à

Quand on n’est pas Dostoïevski ou Simenon, tous ces faits divers romancés ne sont qu’un dévoiement d’entrailles de la littérature.

C’est l’heure de Duvivier…

Phil dit: à

Les théories maîtres-esclaves, aller savoir pourquoi, conduisent souvent à des ratages artistiques. The Servant de Losey est plein d’outrances, raté comme le film de Chabrol, « la cérémonie ».

la vie dans les bois dit: à

J’ai oublié quelque chose.
Si ce livre était estampillé thriller, le choix éditorial aurait été différent.
Il s’agit donc bien d’un roman comme seule la France sait en produire: de la daube sociologique, aux relents psychosomatiques.

Et il serait dans ce cas dommage, de ne pas signaler que cette chanson, au rythme beaucoup très rapide , est celle que peut-être des mamans ont fredonné, un jour de grand bonheur :

http://www.dailymotion.com/video/x4dayt_henri-salvador-le-loup-la-biche-et_music

la vie dans les bois dit: à

au rythme beaucoup très rapide
oui, c’est cela, très rapide.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…flagada, ping-pong,!…of course,!…

chantal dit: à

commencer par la fin, bon, ce n’est pas novateur comme procédé, ce qui me semble bizarre c’est le trop brusque basculement entre la névrose obsessionnelle de la mère qui fait trop corps avec ses enfants et sa décharge complète, son aveuglement sur les apparences « bien françaises » de la nounou. Pour la jalousie sournoise c’est assez bien vu, aujourd’hui même si on paye correctement ququ’un, il est mal vu d’être un employeur.

je fais un parallélisme avec ce roman à clef d’henri james, le tour d’écrou où la nounou emplyée par un veuf ( décidément ils ont la cote comme personnages ) tentait de découvrir ce qui provoquait des hantises chez les 2 orphelins qui lui étaient confiés, la nounou projetant ses propres fantasmes d’abus dans des rêveries malsaines, j’avoue n’avoir pas tout lu

je me souviens en riant que la justification du maître de cérémonie chez drouant en novembre pour avoir choisi un livre plutôt qu’un autre à couronner était de pouvoir l’offrir pour noël à sa mère, ce serait très perfide de choisir celui – ci qui est très culpabilisant pour les femmes, est – ce que le mari ne peut pas pousser une solide gueulante ou tout simplement prendre en charge une partie quitte à mettre autre chose que des machins à repasser ?

Parce que des pères névrosés qui s’inquiètent à tout bout de champs, çà existe aussi … pour finir c’est un livre pour matcho, donc çà plaît à passou …

chantal dit: à

j’ouvrirai le livre pour voir quelle production musicale enchante paul, et pourquoi il a été incapable de virer à temps la nounou, …

la vie dans les bois dit: à

Chantal, en fait je me suis souvenue d’un autre truc.
Entre transporter des bouteilles dans le sous-sol du Lutetia comme si c’était des nouveaux-nés, et s’y colleter vraiment, il y a tout un monde.

J’aime bien aussi regarder comment les people s’y prennent lorsque l’autre jour j’ai vu les Royals toujours aussi détendus, descendre de l’avion, avec les petits prince, et princesse.

Merveilleux.

http://www.lexpress.fr/styles/familles-royales/maria-borrallo-la-nounou-du-prince-george_1697558.html

Sergio dit: à

Le problème dans Mayday c’est quand on se souvient plus du mot au moment de le dire… Faut arquer dans les méninges pire que dans le métro quand on s’est gouré de station !

Ceci dit on n’a pas enregistré encore de mec qui le dit pas…

D. dit: à

Le fusil d’assaut « FAMAS » (Fusil d’Assaut de la Manufacture d’Arme de St Étienne), en service depuis plus de 30 ans dans l’armée française sera remplacé par le HK-416 (Heckler & Koch) allemand.
Un bel échec pour la France : ne plus être capable de produire sur son sol une excellente arme de guerre telle qu’était considérée le FAMAS lors de sa conception dans les années 80 (je parle en connaissance de cause, l’ayant moi-même utilisé).

Le HK-416 est une arme d’exception, au même calibre 5,56 OTAN que le FAMAS. Le choix est donc judicieux.

http://www.youtube.com/watch?v=M9-KnrvJ7Qc

JC..... dit: à

Dédé, l’exemple du FAMAS est un exemple parmi d’autres de la dislocation de ce que nous appelions la « FRANCE », jadis. L’éclatement en communautés possédant chacune les documents d’attestation de nationalité, certes, mais sans adhésion aux lois communes, sans projet collectif industriel, économique, culturel, religieux ou politique.

L’identité nationale s’est morcelée définitivement : il n’y a plus que des france. Islamiste, africaine, élitiste, privilégiée, socialiste, écologiste ! des France petites, minables, défigurées…

L’ultime étape de cette longue agonie depuis WWI sera l’IDENTITE HEUREUSE de la vioque Juppé, identité souriante des benêts consuméristes alzheimerisés, qui auront tout oublié de ce qui fait Nation.

Jibé dit: à

Médée ou Modé, comme modération, Clopine entravée ?
Pourquoi musèles-tu ta parole et généralises-tu tes propos, au risque de les rendre parfaitement insipides alors que c’est dans l’intime de ton moi, de ton vécu, que réside la meilleure part de toi-même ?
Avant de libérer le monde, commence (continue) par libérer ton verbe !
Qui t’aime te suivra…

JC..... dit: à

On appelle des types comme JiBé des « pousse au crime », jusqu’aux tréfonds de l’intime !….

JC..... dit: à

Curieux de nature, aimant me frotter à des pensées étrangement bizarres voire débiles, je viens de faire un tour sur le blog-à-confesse de Clopinneries.

Dans le genre : un must !

Deux photos magnifique des longues files de crétins Greenpeace et alliés écologistes babacools disant « Non au Nucléaire », càd à l’indépendance énergétique et au progrès technique …. Débiles !

Amusant, ce côté infantile, à côté de la plaque de ces braves gens …

Bref : Clopinneries ? C(l)o(pi)nneries !….

JC..... dit: à

Leila Slimani est probablement une de ces gamines métissées, à cheval sur plusieurs cultures, qui n’ayant pas de problèmes matériels s’envoie en l’air, joue à se faire peur, à coup de rêveries romanesques horrifiques … libératrices.

Si j’étais méchant, je qualifierai cela de terrorisme littéraire : faire exploser sa ceinture de mots, comme d’autres font péter la leur. Boum ! Vas y Leila, tu es chez Gallimard … cool !

Jibé dit: à

Ce pourrait-il, Clopine, que JC, ce veilleur de l’aube, soit le premier de tes suiveurs, confirmant ainsi l’adage : « qui aime bien, châtie bien » ?
Moi je suis tombé du lit avant 5 heures du matin, avec le nom de Pessoa en tête. Celui-ci, à travers ses divers masques, s’est naturellement imposé dans mes rêves comme la clé, incontournable, de mon futur « Goût du Portugal » !
A suivre…

JC..... dit: à

Exact JiBé ! « Qui aime bien, châtie bien » !
Je l’aime bien Clopine ! Elle me fait rire, me distrait, et je châtie, je châtie à qui mieux mieux ….

Pour être clair, j’aime aussi les chiens, les chats, les tourterelles, les singes au regard de contribuable, les dauphins en bande de rigolards, les saltimbanques de la politique, et par dessus tout Putin et Trump…

Jibé dit: à

Putin et Trump sont sur un bateau, JC, mais Trump est déjà tombé à l’eau. Qui reste t-il ?
Hillary, la première femme présidente des Etats-Unis. La plus puissante femme du monde !
Putin va devoir garer ses abattis…

JC..... dit: à

JiBé,
Curieusement, les Hispaniques portugais et espagnols possédèrent, un temps, une bonne partie du monde grâce à leur goût de la mer. Il me semble qu’un pape romain avait établi une frontière entre les Empires hispaniques …

JC..... dit: à

Les USA sont dans la même configuration de politique électorale que nous : « Tout, sauf… »

On voit ce que ça donne.

Jibé dit: à

Puis les Britanniques et les Français suivirent, sur leurs beaux bateaux, JC.
Mais aujourd’hui, ce sont les Chinois qui sont partout…

JC..... dit: à

Les Chinois sont d’adorables mammifères bourrés de qualités éternelles !

Lorsque tu vois le visage calme de Tonton Xi, l’actuel SG du Parti / patron de l’Armée, le souriant Xi Jinping, tu peux te préparer à passer à la moulinette du Milieu !

Jibé dit: à

Oui, mais Bloom te dira qu’ils ont de petites bites !

JC..... dit: à

Va savoir comment il le sait, Bloomie…

Jibé dit: à

Il passe quotidiennement à la moulinette, JC, et il en semble ravi !

Mékelkon ! dit: à

JC : « Non au Nucléaire », càd à l’indépendance énergétique.

La France ne produit plus d’uranium, alors pour l’indépendance, tu peux te brosser.

(Mais elle produit toujours des kons)

Mékelkon ! dit: à

Jibé dit: 11 octobre 2016 à 8 h 40 min

Ce type-là est comme les gremlins : tu lui pisses dessus, il grossit en méchanceté.

JC..... dit: à

Mekelkon 8h43/8h42 a commencé à se pisser dessus tout bébé. Il n’a jamais cessé jusqu’à ce jour où il finit sa vie en maison de retraite : étonnez vous qu’il soit si méchant !
(…son pseudo lui va comme un gant…)

Phil dit: à

Baroz, n’oubliez pas de mentionner que la seule récompense littéraire donnée de son vivant au Portugal à Pessoa le fut par Salazar. Nos amis Français, gavés de Pessoa, ne le savent pas.

JC..... dit: à

Lorsque des tueurs en groupe constitué jettent des cocktails du regretté Molotov dans un véhicule de Police, en empêchant les policiers d’en sortir, comment appelle t on ces joyeux rebelles ?

Des « sauvageons » ! dixit le Bon Géant Cazeneuve, Miministre de l’intérieur en Hollandie … Au fou ? …au fou !…

closer dit: à

En français, JC, « hispanique » ne s’applique pas aux portugais…

Aux USA est « hispanic » tout ce qui vient du sud du Rio Grande.

boudegras dit: à

le vioque J W-C de PQ a de nouveaux amis, Mekelkon comme lui

JC..... dit: à

HISPANIQUE, adj.

HISPANIQUE

Relatif à l’Espagne, à sa civilisation répandue en Amérique latine notamment. Études hispaniques (Civilis. écr.,1939, p. 48-06).
♦ Vieilli. Péninsule hispanique. Péninsule comprenant l’Espagne et le Portugal. Synon. usuel péninsule ibérique.Je ne mesurais pas les esprits de la péninsule hispanique d’après une règle inflexible (Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 219).

On doit être nombreux à se tromper … et de toutes façons ce n’est pas bien grave. Ce qui m’autorise à perdurer dans cette erreur mineure … !

bérénice dit: à

Après le Liberati, Laetitia en tranche de jambon ou saucisson, trouvons donc la chanson douce. Est-ce que la littérature qu’elle s’inspire de faits réels ou qu’elle examine les rouages du meurtre ne tue plus jamais que femmes et enfants, les hommes quant à eux ne mériteraient même plus la mort ailleurs qu’à la guerre, dans le polder littéraire. En tout cas surprenant qu’un si joli visage récidive en ce choix de sujet, a-telle suivi une formation en psychologie avec option criminologie?

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/tahar-ben-jelloun/ben-jelloun-rentree-litteraire-chanson-douce-une-nounou-d-enfer-18-08-2016-2062161_1921.php

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Pour Jibé : merci de vos souhaits, mais la limite du genre est atteinte pour moi, je le crains.

Par exemple, je viens de participer à un exemplaire totalement épuisant de ces raouts, de ces « grandes soirées familiales » qui existent, je le crains, chez « tout le monde ».

Là, il s’agissait de passer trois jours entre « survivants » (car le frère aîné est mort), accompagnés tout juste des « pièces rapportées » à la « famille »…

Et bien, la conclusion qui me vient aux lèvres, et donc aux doigts, est que la seule utilité de ces rassemblements est qu’ils vous font comprendre, et souvenir, des motifs qui ont amené votre fuite éperdue, jadis, quand vous aviez 18 ans et que vous aviez refermé la porte de l’entité familiale…

Certes, il est toujours plaisant de se donner à soi-même raison, même quarante ans après, et de constater que vos motifs de fuite étaient plus que parfaitement légitimes.

Mais bien entendu, impossible d’en faire état autrement qu’en un endroit où aucun des composants de la dite réunion familiale ne mettra jamais les pieds. Je veux dire à la rigueur ici, mais surtout pas sur mon blog, où les frères et soeurs risquent de se rendre.

Car pour impossible, lourdingue, ahurissante que soit cette famille, elle est cependant mienne : et pourquoi la blesser en dévoilant imprudemment mon opinion ?

Si vous êtes un « blogueur », il vous faut garder ça à l’esprit : ce ne seront certes pas vos lecteurs anonymes qui accompagneront votre dépouille au cimetière, ni ne conserveront, dans un coin de leur mémoire, le souvenir du sourire qui vous aura un jour, malgré tout, échappé en leur présence : ce sont bel et bien ces braves gens impossibles, bavards et impénitents – de même que ce sont eux qui fleurissent les tombes des défunts et eux encore qui transmettent, à grand renfort d’anecdotes familiales cent fois répétées, déformées et devenues absurdes, la légende de l’enfance commune et perdue.

Alors, même si, perdue au beau milieu assourdissant de la « réunion familiale », j’étais aussi déplacée que je le suis ici, même si j’y côtoyais, finalement, des individus aussi différents de moi qu’un Pierre Assouline peut l’être, même si j’étais encore et pour toujours « un cas à part », je ne renie rien – mais je m’interdis de risquer de blesser ceux avec qui je partage, outre la couleur de ma peau, la nuance de mes cheveux et la tonalité timbrée et tonitruante de la voix des enfants de sourds, avec qui je partage, dis-je, un passé résolument indéfinissable et pourtant proclamé…

bérénice dit: à

Deux photos magnifique des longues files de crétins Greenpeace et alliés écologistes babacools disant « Non au Nucléaire », càd à l’indépendance énergétique et au progrès technique …. Débiles !

Nos réacteurs ne sont pas en bon état , nous ne savons pas organiser la transition énergétique parce que outre les problèmes techniques, les besoins à pourvoir il y aurait aussi celui de la reconversion du personnel employé sur le parc nucléaire français ( le plus fourni du monde) et le contexte de fermeture d’usine et d’endettement de l’état ne favorise guère la transition souhaitée. Je vous rappelle que celle-ci est inscrite au cahier des charges de différents gouvernements en Europe et que ce continent si l’on suit votre vision est peuplé de haut en bas de débiles qui au moindre accident seront radio-actifs ou développeront une de ces pathologies qui vous simplifient la vie en vous raccourcissant de quelques années, rien au regard de l’éternité rayonnante.

JC..... dit: à

Par testament rédigé, j’exige d’être porté en terre infecté par la mort avide, cette saleté à l’ambition démesurée, à la gourmandise effrayante, par 12 personnes dont je fournirai la liste tenue à jour jusqu’au dernier moment.

Il y aura ni curé, ni parlote, ni pleurnichiasse ridicule, ni héritiers en attente, ni fou-rire nerveux : toute cette foutaise que la famille « classique » exige !

Vivre et mourir sans famille ! Voilà un idéal de liberté, un must de savoir-vivre, de bon gout, une absolue nécessité. Pas de regrets, encore moins éternels !

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Bérénice, inutile de perdre votre temps. L’individu auquel vous vous adressez ne se sert pas de neurones, mais puise dans la sauce blanche qui remplace son cerveau.

Janssen J-J dit: à

@18.30 Rectification d’un léger contresens à Pont l’Abbé d’Arnoult.
« Chéti » (la chétiverie) ?… non, rien à voir avec « chétif » ou « malingre »… Cela signifie en réalité : roué, hargneux, méchant comme une teigne (la méchanceté incarnée).

JC..... dit: à

Je ne répondrai pas aux religieuses new-age sordides taupes de l’Ecologie mensongère, la camisole des simplets …

bérénice dit: à

Clopine, JC joue la procation , on n’arrête pas le progrès comme d’ailleurs on n’arrête pas le nucléaire, qui en plus de sa dangerosité maîtrisée hypothèque l’avenir et creuse en sous-terrain pour enfouir ses déchets dont on ne sait trop quoi faire, c’est mieux tout de même que de les couler au fond des fjords laissant à la corrosion tout loisir de s’exprimer ou de les disperser amoindris mais actifs en matériel de terrassement, personne n’a eu l’idée de les fourguer contre récompense à un état émergeant histoire de résoudre le problème de démographie galopante et d’ajouter au cynisme .

JC..... dit: à

Quittons nous sur un dernier conseil à propos de la folie : il vous faut lire à tout prix* le prodigieux Blavier des « FOUS LITTERAIRES », 1.147 pages aux Editions des Cendres.
(*129 euros …)

Jibé dit: à

« je m’interdis de risquer de blesser ceux avec qui je partage, (…) un passé résolument indéfinissable et pourtant proclamé… »

Autant dire que tu t’interdis la littérature, Clopine !
Avec de tels principes pas de Houellebecq, de Christine Angot ou d’Edouard Louis…

Lucien Bergerte dit: à

Jibé, inutile de perdre votre temps. L’individu auquel vous vous adressez ne se sert pas de neurones, mais puise dans la sauce blanche qui remplace son cerveau.

closer dit: à

Oui JC, de 1580 à 1640 Espagne et Portugal ont été unis sous la même couronne…Aujourd’hui, il vaut mieux utiliser « ibérique » pour les deux réunis et réserver hispanique (la « El dia de la Hispanidad » le 12 octobre) à l’Espagne seule.

JC..... dit: à

« Une fille de moins de 15 ans est mariée de force toutes les sept secondes dans le monde » (Journée de la Fille)

Mes collègues de l’Institut me demandent d’intervenir pour donner notre point de vue qui est, à la fois, humaniste et insulaire. Le voici :

« On peut faire un meilleur temps, avec un minimum de coaching des jeunes mâles en rut, et atteindre 5 secondes dans moins d’un an ! »

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

D’accord, je suis bourrée de contradictions, Jibé. Alors j’utilise ma mémoire, mais je transpose, on va dire ça comme ça.

Bon, d’un autre côté, on attend toujours TON blog (ceci dit avec un sourire…)

Ce qui m’a touchée dans cette épuisante parenthèse de parentèle, ce sont les histoires entendues.

Celle de l’écharpe, tiens.

C’est une « rapportée » qui a vécu ça. Sa grand’mère morte, et conformément à ce qu’il avait proclamé à l’avance, son grand’père s’est couché le soir même, avec son fusil scié, l’a porté à son coeur et s’est tiré une balle.

La famille, les enfants, ont voulu enterrer les deux époux ensemble. Mais en cas de suicide, une enquête a lieu, qui a empêché l’inhumation commune…

La fillette (dix ans à l’époque) a retrouvé alors, dans l’armoire de la grand’mère, une longue écharpe de mousseline, qui avait été arborée au mariage de ses propres parents et avait été offerte par le grand’père. Elle a noué, au cimetière, les deux croix ensemble, à l’aide de l’écharpe – aujourd’hui, il reste encore la trame du tissu, mais les passants qui passent ne peuvent soupçonner l’origine de la toile devenue arachnéenne…

Je regardais mon frère, l’époux de cette « pièce rapportée », pendant le récit. Ces deux-là, petits pois dans la même cosse, oiseaux bleus rêvant de paradis et coeurs repliés pour avoir chaud, sont « faits l’un pour l’autre », comme on dit. Leur côté fleur bleue, naïf et presqu’enfantin, est le bouclier dont ils se servent pour se protéger de la brutalité du monde, et des humiliations (lui gamin timide et brouetté par l’institution scolaire, elle mal aimée, étouffée, désignée comme disgracieuse) subies…

Une autre « pièce rapportée », vieillard de 84 ans au masque mitterrandien, au visage dur et anguleux laissant désormais apparaître en plein jour un égoïsme et une volonté sans borne, un « parvenu » – mais parvenu à force de rébellion et de travail – a raconté l’histoire suivante : une connaissance, chasseur chez qui il logeait, avait trouvé malin d’attraper une pie et de la mettre en cage. L’oiseau, incessamment, tentait de prendre son envol et retombait, Sisyphe emplumé et innocent, sur le sol de la cage… L’homme (que je n’aime pas et ai évité toute ma vie, mais à qui j’accorde, sur ce récit, un respect sincère), a volé la cage, a libéré l’oiseau, a détruit la cage… Hélas, le commerce en propose toujours, de cette sorte de cage…

closer dit: à

Mais oui Clopine, vous êtes tellement plus intelligente que tous ces ploucs! Comment pourraient-ils comprendre votre immense culture et votre âme exquisement raffinée?

JC..... dit: à

Closer dans le souci de vous satisfaire, je vais changer d’appellation : ibérique me convient parfaitement !

Polémikoeur. dit: à

Jouer à : « Fais-moi peur, nounou ! »
n’est pas très original et touche
au ressort assez simple de l’enfant,
idéalement pur et sans défense,
à la merci d’un danger contraire.
Un peu l’histoire du coucou.
Les petits d’une autre espèce
sont assez souvent des proies
de prédilection pour opportunistes.
Au sein de la même espèce, il peut donc
y avoir aussi de la compétition
et son expression sans appel
qu’est l’extinction
de la descendance.
Joyeux, quel beau thème de délassement !
Avec l’éradication des parents
évoquée dans le commentarium
du billet précédent, quel sera
la prochaine manifestation du degré
de toxicité de groupe atteint
par le début du XXIe siècle ?
Clintontrumpesquement.

closer dit: à

« Ce qui m’a touchée dans cette épuisante parenthèse de parentèle, ce sont les histoires entendues. »

Ces histoires sont très belles. Ecrivez des nouvelles à partir d’elles et arrêtez de cracher dans la soupe en tapant sur votre famille! C’est khon, mesquin et tellement prévisible!

JC..... dit: à

…mais quel récit !… quel récit …. ! …vite : un divan ! et un âne, à côté….

A pleurer !

bérénice dit: à

Des « sauvageons »9h23

J’ai aussi trouvé que le mot était faible . Des criminels, des éléments dangereux.

closer dit: à

On n’est pas plouc parce que l’on vit à la campagne. On tout cas ce n’est pas ma définition.

Jibé dit: à

Clopine, ce sentiment d’être « définitivement un Cas à Part », c’est-à-dire à sa place nulle part, ce pourrait être un bon argument de roman, réel ou imaginaire ?

Jibé dit: à

L’histoire drôle du jour : « Samsung demande d’éteindre les Galaxy Note 7 et ordonne l’arrêt total des ventes. Le géant sud-coréen va mener « une enquête approfondie » sur les batteries défectueuses qui prennent feu » !!!

Jibé dit: à

Rien ne sert de contourner l’obstacle, Clopine, mieux vaut y faire face !

D. dit: à

12 personnes dont je fournirai la liste tenue à jour jusqu’au dernier moment.

.

Je parierais qu’Harlem Désir en fait partie.

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Ce qui est marrant, c’est que j’ai rapporté à Clopin, de mon week-end familial et quercynien, la célèbre phrase de Breton s’installant à Saint-Cirq la Popie :

« J’ai cessé de me désirer ailleurs »…

(ça va comme un gant à Clopin)

Mais j’ai pensé, en achetant la petite pierre gravée, que je ne cesserai jamais de me désirer là où je suis, hélas !

de nota dit: à

Comme le rappelle fort opportunément Chantal, le Goncourt doit pouvoir être déposé au pied du sapin.Je dirais même plus, il faut que le Goncourt puisse être offert à toutes les mamans de France, passées, présentes et à venir! Condition Sinéquoinonne à laquelle ne répond ab-so-lu-ment par cette histoire de nounou qui te zigouille des mouflets à grands coups de couteau à shushi! Voilà un livre qu’on n’osera pas offrir, que l’on achètera pour soi-même, un livre plus sulfureux encore que celui qui narre en long, en large et en travers, les partouzes de Catherine…enfin, on peut s’étonner de voir une écrivain avoir l’audace d’ écrire cet incipit: « le bébé est mort » qui renvoie, comme le souligne Passou, à celui de l’Etranger, on imagine que dans cinquante ans, si on écrit encore des livres, un autre écrivain écrira « Milou est mort » en hommage à Hergé, à Camus, à Levinas, à Kundera, à Elisabeth de Fontenay, à Slimani et peut-être même à Brigitte Bardot?

D. dit: à

Mergitur : Hollande a réussi à dissuader Poutine de venir. Une
monumentale erreur stratégique de plus. Non seulement le 19 octobre il n’entendra pas ce que Holland
e devait lui dire, mais il va se servir de la situation, en bon stratége pas trop scrupuleux, au pays des meilleurs joueurs d’échecs. Il faut reconnaître au moins une qualité à Sarkozy : sur ce terrain-là il savait à peu près naviguer.

D. dit: à

Quand est-ce que, bon sang de bonsoir, on va comprendre dans ce p…. de merdier qu’on a beaucoup plus à attendre des russes que des américains et des allemands ?
Et je vous assure que c’est pas un coco qui vous parle.

Chaloux dit: à

Clopine, vous êtes vivante. Seuls les morts n’ont pas d’aspirations contraires.
Souvenez-vous de Jésus : « Nul n’est prophète dans sa famille ».

D. dit: à

Poutine il faut le prendre pour ce quil est : le numéro 1 mondial ex-aequo. C’est si difficile à comprendre ? Nous ne pouvons pas peser plus lourd que lui, c’est rentré ? On apprend pas ça à l’ENA, non plus à Sciences-Po ?
C’est en le caressant dans le sens du poil qu’on obtient quelque chose de Poutine. Ce qu’il fallait faire, c’est obtenir un cessez-le-feu d’une semaine le temps d’évacuer ce qui reste de civilsn Après il pouvait terminer le boulot au Bulldozer. Et on l’aurait obtenu le cessez-le-feu.

Janssen J-J dit: à

@ »C’est en le caressant dans le sens du poil qu’on obtient quelque chose de Poutine ».
C’est tout le contraire mon pote, c’est en lui hérissant le poil et en se montrant plus c…u que lui, en lui faisant honte à l’ONU, que les Américains + l’Europe se montrent beaucoup plus forts… Il n’a plus aucun communisme impérialiste, fût-il grand-russifié, derrière lequel s’abriter. Sa défense de la S.yrie de Bach.ar, prétendument menacée par des rebelles ter.roristes et par Da.es.ch ne va pas faire long feu, vu le front arabe désuni en face de lui et la puissance montante de la Chine d’à côté. Croyez pas que ce soit qu’une question de personne et d’un retour à la guerre froide, cette robinsonnade consolatrice que vous semblez partager avec Sark.onic-Lep.ène. Jean-Marc Ayra.ut a raison, c le seul qui lui tienne tête. Poutine est faible, la Russie n’est qu’une puissance régionale. Elle n’a plus aucun rideau de fer derrière lequel s’abriter, le pantin à sa tête n’est qu’un écran de fumée qui ne va pas bien durer. De même qu’à l’autre bout, l’autre pantin de Trump cabote dans sa coquille trouée pour éviter le naufrage. Tous ces démagogues seront impitoyablement balayés par les peuples devenus adultes et matures.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 10 octobre 2016 à 22 h 12 min
transporter des bouteilles dans le sous-sol du Lutetia

Le problème c’est le coulage…

Mais d’ailleurs le fameux chantier c’est peut-être un énorme maquillage ! On a retrouvé des plans d’autres caves… Mais elles s’enfuient havec les mouvements tectoniques ! S’agit de les rechoper…

D. dit: à

Vos propos sont sinon délirants, au moins risibles, JJJ.
Jean-Marc Ayrault prof d’Allemand tenant tête à Poutine, numéro 1 ex aequo, ancien KGB, une puissance que vous n’imaginez même pas…
Non mais vous avez-vu comment il a été reçu, Jean-Marc ? Si ce n’était tragique, j’en mourrais de rire.

D. dit: à

« Poutine est faible, la Russie n’est qu’une puissance régionale »

waaaaarffff! on me l’avait jamais faite, celle-là. Tellement régionale qu’elle fait voler ses bombardiers en Bretagne ou dans la mer du Nord et qu’on se contente de les raccompagner poliment jusqu’à la sortie, sans faire de vague.

JC..... dit: à

Il y a à cette heure, on verra demain les ajustements à la marge, quelques évidences :

– on a tellement lu du bon en littérature, que cette Chanson douce, bidon, on s’en tape !
– Hollande a fait une hollanderie majeure en annulant par ses exigences imbéciles une visite d’Etat
– JJJ est débile de ne pas voir que Putin est mille fois plus puissant que les Américains d’Olala !
– Harlem Désir est un nul, un idiot utile du socialisme moribond, un « laquais ». Out of game !
– Faire plus nul qu’Ayrault, pauvre guignol essayant de jouer du Sophocle, c’est impossible !
– Celui dont on doit se rapprocher, c’est Putin : nous avons le même problème, l’islam terroriste
– Clopine me fait peine… quelle chèvre !

Janssen J-J dit: à

@Vos propos sont sinon délirants, au moins risibles, JJJ.
J-M Ayraut dit ce qu’on lui dit de faire.
Mes arguments risibles sont miens et valent amplement les vôtres toujours basés sur des pronostics scientifiques de type numérologique. N’aviez-vous pas prétendu hier que vous alliez jouer dans l’espace intersidéral et ne plus jamais revenir ici, après avoir foiré une fois de plus, votre pronostic sur la nationalité du prochain secrétaire des Nations Unies ? Qu’allez-vous manger ce soir, vous l’avez toujours pas dit. Voilà qui, en revanche, intéresse beaucoup de gens.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

De retour du Québec où la splendeur des rouges, jaunes, ocres et verts du feuillage arrive presque à nous faire oublier Poutine, Trump, et le Nain teigneux (Hollande, c’est déjà fait…) je retrouve notre Doulce France face, comme Sissi, à son destin.

Donc, enfanticides. Cette idée aussi de confier ses enfants à autrui afin de pouvoir «s’épanouir»! Loin de moi l’idée d’empêcher la moitié du genre humain de se convaincre qu’elle existe, mais qui pourra la convaincre qu’une fois qu’elle a enfanté, elle continue d’exister ? Toutes ces mignonnes vidéos de chattes et de chiennes qui lèchent consciencieusement leur portée des qu’elles ont mis bas me terrifient: qu’est-ce donc que cet instinct maternel qui faisait tant rager la Grande Sartreuse ? Qui pourra me répondre ? Ma grand-mère maternelle le ferait en me disant sur ce ton sec qu’elle savait prendre lorsque la réponse lui semblait si obvie: o n’épouse pas un homme qui est incapable de s’occuper de nous.

Janssen J-J dit: à

Émouvante convergence de vues des concierges habituelles de ce blog à haute teneur géopolitique.

JC..... dit: à

Les concierges à l’esprit vif volent plus haut que les cavistes imbibés de ton espèce, Janssen bon à rien ! Un peu de modestie te ferait du bien, bougre de fanfaron creux, et plus que nul… tu as fait Sciences Po de chambre, farfelu ?

JC..... dit: à

Bellerente, la question est bonne : qu’est ce que l’instinct maternel ? Les réponses sont plus nuancées et multiples. Pour moi, matérialiste agnostique, c’est du câblage génétique la plupart du temps, mais pas toujours.

Le comportement des mères avec leurs enfants n’a rien à voir avec celui des pères. Réalité ou acceptation inconsciente d’un comportement social codé ?

Je penche plutôt pour des sensibilités différentes…

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

JC, je ne suis pas loin de penser comme vous, question instinct maternel et paternel. Les dérives sont possibles. Question disposition de mes restes funèbres aussi. Vivement mon cadavre à la science. Mon rêve? Qu’elle y découvre l’annihilation du rhume de cerveau. Pas le cancer ou le sida, ce serait faire péché d’orgueil et puisque c’est le pire, fini ma chance d’être assis à la droite du Père à perpétuité. Je ne sais trop ce que notre Sauveur et Divin Maître a voulu dire, mais j’aimerais des précisions.

Sergio dit: à

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 11 octobre 2016 à 15 h 32 min
de chattes et de chiennes qui lèchent consciencieusement leur portée des qu’elles ont mis bas me terrifient:

C’est pas pour virer le liquide placentaire ? Ammiotique antalgique amnésique, enfin qui empêcherait la peau de respirer ?

Après ce qui est marrant c’est quand elles leur font franchir un obstacle en les portant par la peau du dos avec leurs crocs ; faut quand même pas se louper…

Ensuite le léchage le soir au point d’eau je crois que c’est une histoire de parasites, une sorte d’épouillage comme nous au bon temps du Maréchal…

Sergio dit: à

amNiotique, Trommelfeuer !

Janssen J-J dit: à

@tu as fait Sciences Po de chambre ?
A défaut de modestie, je vois qu’on fait dans l’humour léger de très haute volée, c’est déjà pas si mal surtout quand ça prétend servir d’argument imparable. L’essentiel est de toujours avoir le dernier mot, n’est-il pas, donc je vous le laisse bien volontiers comme lot de consolation.

Jean dit: à

Le comportement des mères avec leurs enfants n’a rien à voir avec celui des pères. Réalité ou acceptation inconsciente d’un comportement social codé ?

Gardons-nous des systématisations hasardeuses. Jusqu’à nouvel ordre, le gène de l’ « instinct » maternel n’a pas été repéré, que je sache. Il est des mères aussi radicalement dépourvues dudit instinct que possible. Il est des pères qui en paraissent richement pourvus. L’adhésion plus ou moins consciente à des codes sociaux transmis au fil des générations paraît probable dans la majorité des cas.

Sergio dit: à

Jean dit: 11 octobre 2016 à 16 h 54 min
Il est des mères aussi radicalement dépourvues dudit instinct que possible.

Il y a quand même quelque chose, c’est cette histoire de mères qui sont prévenues par télépathie, disons le mot, lorsque leurs petits sont en danger au bout de la rue, comme la mienne qui n’est au fond pas très longue, ou halor en Terre de Baffin, ce qui là fait un peu de marche… Donc il y a de l’élucidation à creuser !

Jean dit: à

Jusqu’au jour où, à l’instant de leur donner le bain, Louise a étripé les enfants avec un couteau en céramique blanche

C’est intéressant, mais est-ce qu’elle les a découpés ? Surtout, est-ce qu’elle les a donnés à manger au parents (au moins les bons morceaux ; ou alors les bas morceaux ; les rognons ) ? Louise, nouvel Atrée. C’est là que ce roman, intéressant certes, se serait hissé au niveau de la tragédie grecque. Ou alors une vraie nouveauté dans le domaine si riche mais si monotone de la littérature culinaire. Les problèmes psychologiques de Louise, je m’en fiche un peu. En revanche, le coup de faire revenir les rognons à la poêle avec un filet d’huile d’olive, alors là ça m’intéresse ; ça m’excite ; je dirais même que ça m’énerve.

Jean dit: à

Il y a quand même quelque chose, c’est cette histoire de mères qui sont prévenues par télépathie, disons le mot, lorsque leurs petits sont en danger au bout de la rue

ça me rappelle la nounou ivoirienne qui vient d’assassiner au couteau à huîtres les enfants de ses employeurs, le petit Roméo et la petite Juliette. Voilà t’y pas qu’elle passe devant une pharmacie qui arbore l’enseigne « Homéopathie ». Alors, elle, fondant en larmes : « Pôv’ Juliette ! ».

Janssen J-J dit: à

@qu’est-ce donc que cet instinct maternel qui faisait tant rager… ?

Sur cette question, il vaut mieux laisser les femmes en parler, Elisabeth Badinter avait essayé de faire un sort historique à cette ‘pré-notion’. Sur le tard, elle s’était montrée un peu moins affirmative, mais ne démordait pas de son inconsistance.
Pour ma part, je connais un tas de femmes qui n’ont jamais voulu faire d’enfants et n’en ont pas fait. Et beaucoup d’autres qui se sont parfaitement accommodées d’en adopter, histoire d’éprouver le besoin d’élever un être vivant. La raison statistique minoritaire n’étant pas à mes yeux un argument objectable, j’ajoute que j’ai surtout vu dans les différents milieux que j’ai été amené à fréquenter, les ravages du prétendu « instinct maternel » de conservation qui ne fonctionnait manifestement pas, et observé des mecs qui ne revendiquaient pas d’instinct paternel, se comporter de manière plus exemplaire… Je reconnais qu’ils ne font partie que d’une minorité éclairée (et parfois agissante avec excès, si on songe à SOS papa), et ne fonctionnent que dans un contexte culturel cherchant à rééquilibrer droits et devoirs de chacun-e dans l’élevage des enfants. Cela dit, on pourra toujours m’objecter la force de la « nature » sur la « culture », inutile de monter au plafond et de se fatiguer à argumenter. Je n’émets qu’un point de vue, et je n’essaie surtout pas de convaincre quiconque.

Mékelkon ! dit: à

JC, un peu de modestie te ferait du bien, bougre de fanfaron creux, et plus que nul !

Jean dit: à

Louise a étripé les enfants avec un couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi.

Excellent point de départ pour un exercice d’atelier d’écriture : réécrivez l’épisode en remplaçant le couteau à sushi par :

a/ un couteau suisse
b/ un épluche-légumes
c/ un couteau-scie
d/ une scie à métaux
e/ une hache d’abordage
f/ un coupe-ongles
g/ une coupe à champagne

Jean dit: à

Louise a étripé les enfants avec un couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi.

C’est le couteau que l’autre jour, désireux de me convertir au judaïsme, j’ai utilisé pour me circoncire. Précis, mais alors, qu’est-ce que ça cuit. C’est là qu’une bonne fellation à la mayo s’avère indispensable, adoucissante et revigorante à la fois.

JC..... dit: à

Je viens, à la lecture de tes commentaires humides, infâme Janssen, de comprendre enfin que tu es une femme de la pire espèce !

Sergio dit: à

Tiens c’est une idée, ça : les haches d’abordage faudrait commencer à les récupérer pour le deuxième porte-avions ! Et voilà, Dupont-Aignan a houblié de le rajouter… Confiez un truc aux Enarques, tiens !

JC..... dit: à

« C’est là qu’une bonne fellation à la mayo s’avère indispensable, adoucissante et revigorante à la fois. »

Laissons nous tenter ….

Janssen J-J dit: à

@une femme de la pire espèce !
Pourquoi de la pire espèce ?
Et tu te gourres encore, mon pauvre ami, décidément t’as pas de chance. L’autre jour, j’étais transgenre, et là, tu commençais à brûler.

Jean dit: à

La petite grognasse à droite de la photo du haut, je me la ferais bien au couteau à sushis.

JC..... dit: à

Janssen, je t’adore : j’aime les c.onnes de luxe !

Sergio dit: à

Non mais une nounou, c’est une nourrice, right ? Et une nourrice, c’est une femme qui nourrit, toujours right ?

Et cela, c’est un travail bien particulier, et même à proprement parler un état, dès lors que pour avoir du lait il faut enfanter (d’où ce que l’on appelle les frères ou soeurs de lait), de sorte que la nourrice alimente en réalité simultanément deux enfants, celui de ses patrons et le sien propre.

Jean dit: à

Moi qui n’ai jamais pu saquer les chiards, cette histoire de nounou à couteau à sushis me fait mesurer à quel point j’ai raté ma vraie vocation.

Widergänger dit: à

Alors, mon jeanjean, on est en verve aujourd’hui, on s’amuse, on fait des blagues, on s’envoie en l’air à coups de serin !

Sergio dit: à

C’est un beau billet, mais c’est un thème éculé ; j’arrive pas à piger comment on peut avoir la constance de s’enfermer dans un machin pareil pendant des mois, voire des hannées…

Enfin bon, c’est toujours écrire… Mais le thème n’est pas inexistant ; donc ce n’est pas que écrire…

DHH dit: à

@Sergio 18 h 17
vous écrivez
« Une nourrice alimente en réalité simultanément deux enfants, celui de ses patrons et le sien propre ».
Cela n’a pas toujours eté le cas . Certaines ne nourrissaient que l’enfant des patrons.
Pendant tout le 19 eme siècle , c’était une pratique courante pour les miserables paysannes morvandelles, dans le mois de la naissance d’un enfant, de partir « faire une nourriture » à Paris », pour offrir contre rémunération pendant deux ou trois ans à un rejeton bourgeois le lait que la nature destinait à son enfant nouveau –né, et probablement aussi une attention et une affection dont son propre enfant se retrouvait frustré .
Celui-ci, qu’elle avait dû emmener avec elle ne la quittait pas-maintenance de la lactation oblige – pendant son séjour au bureau de placement parisien où les familles nanties venaient recruter ces femmes ;puis une fois sa mere casée ,le bébé, coincé avec plusieurs autres dans un large panier était ramené dans les fermes paternelles par des matrones spécialisées dans ce type de transport collectif, Il n’était pas rare qu’ils ne survivent pas à ce voyage ; c’était un risque connu et accepté par les mères et leurs recruteurs organisateurs de la filière
Et même , l’enfant était parfois programmé par les couples pour apporter un revenu complémentaire à la famille ;après la naissance la femme partait et l’enfant ,sous produit de cette opération commerciale ,poussait nourri par la chèvre.
Je ne sache pas qu’il y ait eu alors de débats d’ordre éthique sur cette pratique courante qui ne consistait certes pas à louer un ventre, comme dans la GPA mais, indéniablement aussi grave, à faire fabriquer un enfant par une femme pauvre en vue de lui faire secréter du lait destiné à un enfant riche, et a la faire renoncer à soigner son propre enfant ,désormais pour longtemps eloigné d’elle, eventuellment même à le laisser mourir ,pour entourer l’autre enfant de ses soins
De cette indifférence tranquille devant une telle monstruosité installée dans les mœurs aux débats d’aujourd’hui sur la GPA, constatons un vrai progrès moral qui mérite d’être salué.

D. dit: à

Je me refuse à parler de progrès dans la moralité lorsque l’on créée libéralement une situation extrêmement perturbante pour un enfant afin de satisfaire ses propres envies, aussi légitimes qu’elles puissent être.
Un point c’est tout : le droit des enfants d’abord, et toujours, et leur droit c’est de naître avec un papa et une maman. Un seul, une seule.

D. dit: à

Ce soir je mange des saucisses aux herbes, JJJ.

Paul Edel dit: à

D, ce soir, chez moi c’est petto di pollo con peperoni, en langue nounou version gallimard, c’est 4 blancs de cuisses d’enfants (plutot blancs et élévés en plein air) légèrement aplatis dans la poele, saupoudrés de farine, 20 g. de beurre jus de citron et gousses d’ail,poivrons coupés en fines lanières avec basilic… tout ça à feu doux vingt minutes.exquis.Ajoutez au dernier moment un filet d’huile d’olive.A servir chez Drouant.

D. dit: à

19h 18 : délibérément (non pas libéralement)

D. dit: à

C’est un beau billet, mais c’est un thème éculé
.

Restez poli, Sergio, s’il vous plait.

D. dit: à

Bon, bérénice, votre avis sur tout ça. M’étonnerait pas qu’il soit nuancé, comme d’hab.

Polémikoeur. dit: à

Selon une observation scientifique
communément admise, tous les commentariens
ont été, à un moment plus ou moins lointain,
des enfants et même des nourrissons.
Les apparences peuvent être trompeuses.
La première photo, par exemple, paraît dater
d’avant l’invention du stabilisateur d’image.
Troublionnement.

OZYMANDIAS dit: à

Que tout le monde massacre tout le monde et qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette sale race qu’on appelle la race humaine !

rose dit: à

>D, paul, JJJ
ce soir ai mangé, deux petites endives crues surmontées de jambon blanc en lanières, un oeuf de poule dur dur (d’être un bébé) mais coupé en deux par le milieu, six noix de l’an passé, sans les coques, des cubes de gruyère, une pomme reinette et pomme d’api. Un fin filet d’huile d’olive ; du poivre noir, deux pincées de sel. C’était trop bon…

miam miam birdy !

bon appétit à vous les pas z’affamés qui n’ont pas encore mangé.

rose dit: à

DHH dit: 11 octobre 2016 à 19 h 07 min
>DHH

connais des mères qui ont eu des seins magnifiques, 110 de tour de poitrine durant leurs grossesses multipares -Jane Mansfield reléguée au rez de chaussée- qui offrent leur lait à un lactarium (horreur du tire-lait) je voudrai vous signaler que lorsque ces femmes ont du lait, elles en ont souvent pour deux enfants.
Et aussi qu’au XIX ème siècle et au début du XX ème, nombre de familles ou bien riches ou bien très occupées confiaient leur petit à la fermière qui allaitait de concert leur petit et le petit de la ville. Ce petit d cela ville aimait souvent la mère nourricière comme sa propre mère et j’oserai dire parfois, plus que sa propre mère.

Votre récit magnifie de quelques miséreux me ramène à Victor Hugo et à Fantine qui confie Cosette à la mère Thénardier pour l’horrible sort qui lui sera réservé.

Je ne doute pas que votre récit ait existé, mais aussi le contraire a existé : l’amour noué par le tétage du téton du tétée généreux.

rose dit: à

le serin n’est pas seulement un petit oiseau fluet et maigrichon jaunâtre ; je crois bien qu’est c’est aussi un ciseau à bois ou un instrument de menuisier, non ?

rose dit: à

les endives sont mon plat préféré ; après les artichauts toutefois.

rose dit: à

Jean dit: 11 octobre 2016 à 17 h 10 min`

bah, l’instinct maternel

ne sais pas s’il existe chez les paternels

rose dit: à

>Alain Ducasse, versus Paul Bocuse
au beurre, revenus, les rognons (avec hamlet ; pas trop sinon caoutchouteux).

pas à l’huile d’olive, tss tss

en attendant, ils vieillissent dans le frigo ; pas de viande le soir ; jamais ; au pire de la faim terrifiante, un pâté d’hamlet ou d’alouet’ si plumée.

(je suis fière de moi : ai eu la peau de mon correcteur automatique ; il devient totalement fou).

rose dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 10 octobre 2016 à 23 h 08 min

>Clopine

il n’est pas dit dans la tragédie que Médée, celle d’Euripide, ait eu deux enfants. Plus sans doute ; Anouilh a réduit à deux.

Phil dit: à

Dédé est passé aux merguez. C’est dans l’air du temps mais tout de même surprenant.
Tékaté était un bon connaisseur en sushis, de même que l’autre compilation japonaise dont j’oublie toujours le nom. Les confessions de Clopine sont un peu gênantes, comme on dit dans nos belles campagnes. Les nourrices du Morvan et les ramoneurs de Savoie

Jean Langoncet dit: à

Jean Langoncet dit: 8 octobre 2016 à 11 h 26 min
La liberté de la presse et la protection des libertés individuelles méritent meilleure illustration que nos journaux télévisés à sensations et de minables délations sur la vie privée de telle ou telle primadonna du commerce des lettres. Rien de nouveau sous le soleil sinon les outils de communication qui permettent de sonoriser en temps réel et partout sur le globe les pets de cidre de Berzik

Nous aimons trop le journalisme – notre métier – pour ne pas nous inquiéter chaque fois que nous le voyons s’abîmer dans le « médiatique », c’est-à-dire le n’importe quoi. À nos yeux, ce « médiatique » est le contraire du journalisme. Je parle de ce bourdonnement, ce « buzz » permanent des chaînes d’information continue et des réseaux sociaux.

Et que voilà une douce chanson à mes oreilles …:
http://www.sudouest.fr/2016/10/09/ils-sauvent-l-honneur-du-journalisme-2528629-4701.php

rose dit: à

pour moi qui vais me marier, comme sandgirl avant qu’elle ne quitte ici nous l’a dit, je vous remercie
Bihoreau, duc de Bellerente dit: 11 octobre 2016 à 15 h 32 min

D. dit: à

Attention à la conservation des artichauts, Rose.
L’artichaut se mange peu de temps après cuisson. Sinon vous risquez l’intoxication.

rose dit: à

premier roman dans le jardin de l’ogre ; notons au passage, que l’ogre par tradition parentale croque ses petits /es-zenfants : second roman nounou assassine les enfants de Monsieur et Madame ; troisième roman paul et virginie ont eu quatre niards ensemble et assument leur consanguinité sur une île déserte ; quatrième roman : nous sommes dans l’autofiction. Doit avoir un problème d’intégration. C’te jolie fille délicate.

rose dit: à

Merci D ; les lauriers rose aussi sont extrêmement dangereux.

Phil dit: à

Meurtre à l’artichaut, Simenon dans sa rolls silver shadow sous le regard ébahi de chaloux n’y a pas pensé. Le couteau à sushis est la version bobo du hachoir à Maigret de canard.

rose dit: à

Meurtre à l’artichaut. Si on a des doutes sur le résultat, on prépare un bouillon de onze heures. Le maigre de canard mijote pendant ce temps, sur le trampoline.

rose dit: à

le Maigret de canard

rose dit: à

dans le jardin on plante in extremis quatre lauriers rose ; près des amaryllis. Si le bouillon de onze heures n’a, pas plus que le meurtre à l’artichaut, abouti.

Jean dit: à

OZYMANDIAS dit: 11 octobre 2016 à 20 h 00 min

Que tout le monde massacre tout le monde et qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette sale race qu’on appelle la race humaine !

 » Des arbres massacrés. Des maisons surgissent. Des gueules, des gueules partout. L’homme s’étend. L’homme est le cancer de la terre .  »

( Cioran, « De l’inconvénient d’être né » )

Widergänger dit: à

Mais ce n’est pas parce que Cioran l’a dit que c’est une vérité d’Évangile ni qu’elle soit bonne à répéter telle quelle. L’homme demeure certes un loup pour l’homme mais il peut être aussi le contraire, ne le négligeons pas.

Chaloux dit: à

Dear Phil, c’était une Silver Cloud.

Widergänger dit: à

Bon, les gars, la Rolls à Simenon, y a pas de quoi en faire un roman…

rose dit: à

Emile Zola

L’Œuvre, chapitre IX, extrait, 1886
Mais, lorsque tout se trouva prêt, il fut pris de scrupules. L’idée qu’il n’avait peut-être pas choisie, là-bas, sur nature, le meilleur éclairage, le tourmentait. Peut-être un effet de matin aurait-il mieux valu ? Peut-être aurait-il dû choisir un temps gris ? Il retourna au pont des Saints-Pères, il y vécut trois mois encore.
À toutes les heures, par tous les temps, la Cité se leva devant lui, entre les deux trouées du fleuve. Sous une tombée de neige tardive, il la vit fourrée d’hermine, au-dessus de l’eau couleur de boue, se détachant sur un ciel d’ardoise claire. Il la vit, aux premiers soleils, s’essuyer de l’hiver, retrouver une enfance, avec les pousses vertes des grands arbres du terre-plein. Il la vit, un jour de fin brouillard, se reculer, s’évaporer, légère et tremblante comme un palais des songes. Puis, ce furent des pluies battantes qui la submergeaient, la cachaient derrière l’immense rideau tiré du ciel à la terre ; des orages, dont les éclairs la montraient fauve, d’une lumière louche de coupe-gorge, à demi détruite par l’écroulement des grands nuages de cuivre, des vents qui la balayaient d’une tempête, aiguisant les angles, la découpant sèchement, nue et flagellée, dans le bleu pâli de l’air. D’autres fois encore, quand le soleil se brisait en poussière parmi les vapeurs de la Seine, elle baignait au fond de cette clarté diffuse, sans une ombre, également éclairée partout, d’une délicatesse charmante de bijou taillé en plein or fin. Il voulut la voir sous le soleil levant, se dégageant des brumes matinales, lorsque le quai de l’Horloge rougeoie et que le quai des Orfèvres reste appesanti de ténèbres, toute vivante déjà dans le ciel rose par le réveil éclatant de ses tours et de ses flèches, tandis que, lentement, la nuit descend des édifices, ainsi qu’un manteau qui tombe. Il voulut la voir à midi, sous le soleil frappant d’aplomb, mangée de clarté crue, décolorée et muette comme une ville morte, n’ayant plus que la vie de la chaleur, le frisson dont remuaient les toitures lointaines. Il voulut la voir sous le soleil à son déclin, se laissant reprendre par la nuit montée peu à peu de la rivière, gardant aux arêtes des monuments les franges de braise d’un charbon près de s’éteindre, avec de derniers incendies qui se rallumaient dans des fenêtres, de brusques flambées de vitres qui lançaient des flammèches et trouaient les façades. Mais, devant ces vingt Cités différentes, quelles que fussent les heures, quel que fût le temps, il en revenait toujours à la Cité qu’il avait vue la première fois, vers quatre heures, un beau soir de septembre, cette Cité sereine sous le vent léger, ce cœur de Paris battant dans la transparence de l’air, comme élargi par le ciel immense, que traversait un vol de petits nuages.

rose dit: à

euh, les gars…
suite du Paris tant aimé vu par Claude qui va peindre cette vue de la Cité, Par Zola

rose dit: à

Cioran était un grand déprimé, faudrait en tenir compte quand même ; lui filer des vitamines. L’emmener prendre l’air quand le soleil chauffe. Lui donner un paletot en laine des Pyrénées.

Phil dit: à

Chaloux à dix ans garde la mémoire des rolls, that’s quite a thing. Mi, croisé celle de Kathleen Hepburn, pas retenu laquelle pourtant bien garée. Mais me suis pris les pieds dans la laisse des deux caniches qui en sortaient tout énervés.

Chaloux dit: à

Comme bon début de roman, j’ai la Panhard rose des soeurs D. qui s’en venaient de Gurat à Grésignac.

Widergänger dit: à

Luc Lang dans les goncourables, non. Le niveau serait trop bas si on venait à couronner pareil roman dont les défauts l’emportent largement sur les qualités, parfois pourtant indéniables.

Sergio dit: à

@DHH

Quel exposé ! J’en avais lu un peu dans le Dictionnaire amoureux de la Bourgogne ; c’était assez long, finalement, mais moins complet, et… plus orienté sur l’appréhension de cette pratique en tant que ressource locale ! Mais rien sur le terrible voyage de retour…

Widergänger dit: à

Non, Cioran n’était pas du tout déprimé. C’était un penseur tragique. Et un grand écrivain. Ami de Clément Rosset qui le voyait assez souvent mais ne parlait jamais de philosophie avec lui. Ils jouissaient tous les deux de cette faculté si rare parmi la race humaine de savoir jouir de son être-là, mes petits chéris (je n’ai pas dit de son petit tralala, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit.)… Prenez-en plutôt de la graine au lieu de toujours voir des déprimés chez des gens dont la santé vous tuerait sur l’heure si vous étiez capables de rentrer dans leur tête un seul instant…

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…je reste plutôt inquiet,…

…le positionnement personnel, par rapport aux moeurs,…

rose dit: à

J’ai rangé clément rosset il y a deux jours avec son livre sur les chimpanzés ; si lui n’est pas déprimé alors je me fais moinesse aux kerguelen.
Cioran vit dans la déprime constante.

rose dit: à

Lorsqu’on fait des enfants, faut pas se faire trop de sushis.

rose dit: à

savoir jouir de son être-là cela veut dire hic et nunc, donc ?

Widergänger dit: à

Ben, moi aussi, mes pauvres petits chéris qu’ont pas de Rolls, j’ai eu ma Rolls dans mon enfance. C’était celle du peintre Poliakoff (cette fois-ci j’ai mis la bonne orthographe, échappant pour un temps au procureur général Corrector, qui vous rectifie sur-le-champ) qu’il garait rue de Seine. Il peignait la nuit ses toiles sublimes et le jour allait dépenser la fortune qu’il gagnait avec sur les champs de courses dont il était un fanatique. Son chauffeur, au retour, lui préparait ses couleurs pour l’emmener la nuit dans un grand voyage extraordinaire. Mais dans ma famille, tous de très braves gens, sa peinture laissait tout le monde de marbre. On ne la regardait même pas. Que je sois tombé finalement loin du nid est un véritable miracle.

Widergänger dit: à

Clément Rosset est un grand dépressif (mais pas du tout un déprimé, grosse nuance) comme d’ailleurs devait l’être Molière, comme tous les penseurs tragiques, comme tous les grands génies. Mais cela n’a absolument aucune importance. C’est ce que le commun des mortels a tant de mal à comprendre, n’ayant pas eux-mêmes la moindre idée de ce qu’est en vérité la déprime de tels personnages, qui les tuerait sur l’heure s’ils étaient capables de l’éprouver.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…par rapports aux mœurs canailles, entendons-nous bien,…
…l’art de se fiché une position morale,!…
…qui en réalité, est plus un masque d’or social bien calculé, pour se faire valoir,…

…il y en a de cela, à profusion dans les rôles d’humanistes, le cœur en apparence tendre,!…mais jouer aux courses, plutôt l’art du fascisme en public,!…
…les prétextes des morales à jeux, de rôles, cinéma des affaires, aux investisseurs déjà vidés de leurs oseilles,!…

…l’arnaque partout, comme les malades à l’agonie, sans soins, juste pour faire du chiffre,!…sérénissime,!…

…la confiance ce miroir, au bout de votre télescope, à angle droit,!…of course,!…

…c’est déjà mieux,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

Chaloux dit: à

Phil, mon grand-père adorait Simenon. Il y avait presque toujours une photographie de lui sur la quatrième de couverture ou dans les rabats des volumes. Je ne les lisais pas mais je m’attardais sur les portraits. ses traits m’étaient devenus presque familiers, il m’intriguait, ce qui explique à la fois le choc de la reconnaissance et le fait que l’image se soit aussi profondément imprimée dans mon souvenir.
Et puis on ne confond pas une Silver Cloud avec une Silver Shadow! Même à dix ans.

rose dit: à

merci c’est trop beau jarmush égal à lui-même, raide comme un piquet qui ne rigole jamais et benigni lui quand il baise les pieds de scorcese
https://www.youtube.com/watch?v=gKe-otybDMA

en disant la palme d’or mais qu’est ce que c’est , (l’Italie toute entière) ; il vaut bien une couverture chauffante ; bénigni oui oui

Widergänger dit: à

En plus, moi, j’avais une vraie Rolls, de la marque Dinky toy.

rose dit: à

Widergänger dit: 11 octobre 2016 à 22 h 49 min
Clément Rosset est un grand dépressif (mais pas du tout un déprimé, grosse nuance)

nuance mais similaire non ?

rose dit: à

franchement bien la rolls dinky toy mais dans l’autre on monte dedans et tout le barda le paletot, la couverture chauffante le fauteuil roulant, la nounou meurtrière, qu’on enverra chez le psy avant qu’elle ne passe à l’acte.

Widergänger dit: à

Moi, j’aurais préféré avoir une belle et grande Jaguar quand j’étais adolescent. Au collège Molière, rue Molière, au Palais-Royal, un joli quartier où toutes les filles sont à marier, comme me chantait ma mère, j’avais un copain en classe de 3ème dont les parents travaillaient chez Jaguar, je me souviens, ingénieur ou quelque chose comme ça. Et nous étions tous des fanatiques de la Jaguar. J’en avais même en jouet que je faisais rouler sur un circuit.

rose dit: à

non ; on ne les confond pas la silver shadow elle est plus large e plus carrée aussi.
Mais avec le portrait y avait pas la voiture quand même sur la quatrième de couverture ?

Chaloux dit: à

Quand j’avais dix-sept ans, un de mes amis connaissait quelqu’un qui était proche de Cioran. Il nous racontait ses déboires sentimentaux, son désespoir quand sa compagne l’a quitté. Je venais de découvrir de l’Inconvénient d’être né que j’ emportais partout avec moi comme le Saint-Sacrement, et j’étais fort étonné qu’un homme dont je ne savais presque rien mais qui me semblait avoir aussi parfaitement dominé la vie et s’en être détaché tout aussi parfaitement, puisse connaître de tels déboires, les mêmes que les miens en somme. Ce n’est que bien plus tard, il y a quinze ou vingt ans, que j’ai appris que tout ce que racontait cet ami était vrai.

Widergänger dit: à

Et puis soudain, en 3ème, je ne sais pas quel virus m’a piqué, je suis passé soudain de la passion pour les Jaguars et une angoisse pour les problèmes métaphysiques de la Vérité en sciences. Quelle étrange chose tout de même la vie…!

rose dit: à

c’est marqué ds wiki vison pessimiste du monde sur Cioran, un éternel exilé

Widergänger dit: à

Comment une femme pourrait-elle s’épanouir avec un type comme Cioran ? C’est tout à fait improbable. Même si elle en avait été folle, elle n’aurait pas pu vivre cinq minutes avec lui. Les femmes ne peuvent trouver de bonheur profond et authentique qu’avec des imbéciles.

Je me souviens aussi de Bram van Velde, dont je ne sais plus quelle femme était tombée folle amoureuse tellement il était encore un vieillard vert et d’une beauté sublime il faut avouer. Mais il est clair qu’elle ne pouvait pas rester avec un type comme Bram très longtemps. Elle dépérissait à vue d’œil. Et le pauvre Bram, qui était une sorte de dieu tellement tout ce qu’il disait était oracle, en plus d’être un immense peintre, disait à Charles Juliet son chagrin qu’elle l’ait quitté. C’était vraiment complètement bouleversant tellement on le sentait perdu, et en même temps on se réjouissait pour elle, parce qu’elle allait enfin pouvoir être heureuse avec un homme quelconque qui lui saurait la rendre parfaitement heureuse. Allez expliquer ça dans un roman tiens ! Pas facile.

Chaloux dit: à

Alba, comme on disait autrefois, il y a un pot pour chaque couvercle. C’est d’ailleurs un grand mystère.

Sergio dit: à

rose dit: 11 octobre 2016 à 22 h 58 min
avant qu’elle ne passe à l’acte.

Faut faire gaffe y en a qui s’entraînent avant…

rose dit: à

«une lueur démentant son pessimisme dans ce sauvetage de son œuvre par une chiffonnière».

ben c’est une brocanteuse qui a retrouvé ses journaux cachés dans la cave derrière des tuyaux. Un grand dépressif pour cacher dans la cave derrière les tuyaux ses journaux; Votre pote vous avait dit tout dit chaloux : vous saviez le scoop avant l’heure, chamane

rose dit: à

Les femmes ne peuvent trouver de bonheur profond et authentique qu’avec des imbéciles.

c’est mon point de vue exact sur les hommes.

Widergänger dit: à

Sans doute pour le commun des mortels, mais pour des êtres comme Cioran ou Bram, qui étaient d’immenses génies, l’un de la littérature, l’autre de la peinture, pour ces êtres-là, il n’y aura jamais de couvercle, et ils en seront toujours affreusement malheureux mais cela n’entamera jamais leur joie de vivre. C’est ça le miracle de la vie, miracle de la joie tragique. Miracle divin, forcément divin.

Chaloux dit: à

J’ai eu beaucoup de chance. Dans mes passions, pour les trois quarts, des idiotes. C’est le quart restant qui m’a sauvé. Comme le disait le grand Gautier, « L’amour est un sentiment ridicule accompagné de mouvements malpropres ». On se demande à quoi l’intelligence pourrait servir là-dedans.

Widergänger dit: à

Pierre Aron connaissait très bien le peintre Paul Kallos, et me l’avait fait connaître. Paul Kallos était un juif d’origine hongroise qui avait été déporté dans les camps de l’horreur pendant la guerre. Mais il y a quelques années, la Galerie Minautore montrait quelques toiles absolument fabuleuses de lui, qui exprimait une joie rayonnante comme je n’en ai jamais vu. Cet immense peintre, lui aussi, peint la joie tragique. C’est fascinant.

Widergänger dit: à

Bram a aussi peint quelques très rares toiles tout à fait fascinantes qui donnent le sentiment de la joie tragique.

Chaloux dit: à

C’est parce qu’on a aimé des femmes idiotes qu’on devient impitoyable envers les imbéciles.

rose dit: à

Très intéressant, merci à tous les deux chaloux et widergänger

Cioran et Simone étaient pour moi comme des grands-parents adoptifs, même si la fibre paternelle ou maternelle étaient chez eux complètement inexistante puisqu’ils se considéraient, où que ce fût, comme les plus jeunes d’esprit.

Benjamin Ivry

bonsoir

rose

rose dit: à

si j’étais impitoyable, je serais sauvée.

Widergänger dit: à

Réplique d’une immense profondeur, rose ! Vous avez vous aussi du génie ce soir.

Chaloux dit: à

Rose, on n’est jamais sauvé.

D. dit: à

même si la fibre paternelle ou maternelle étaient chez eux complètement inexistante

.

…z’avez qu’à prendre de l’ADSL.

D. dit: à

rose dit: 11 octobre 2016 à 23 h 24 min

Les femmes ne peuvent trouver de bonheur profond et authentique qu’avec des imbéciles.

.

JB sera pas d’haccord

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Cinéma,…pour faire dépensé, sans réel utilité,…
…1°, de quoi s’agit t’il au juste
…2°,qui est l’acheteur, qu’est ce qu’il peut faire avec,…
…3°, et, là, tout dépend,…de l’intelligence de l’investigateur,!…( est t’il plus ou moins dans les objectifs ou déductions de l’acheteur,…),…etc,!…

…le moins a pensé, secrets professionnels, et, alors , la concurrence,!…
…le cirque des protections des corporations établies doublées par le progrès isolé à colmater,!…deux fois rien,!…

…le Moyen-Âge ne coule pas, il sombre dans la mondialisation des brevets,!…etc,!…

…des emplois, pour qui, et quoi faire,!…
…un autre chemin, qui n’à pas court aujourd’hui,!…
…les égalités, oui,!…mais ou sont les fusées du progrès,!…
…le commerce des armes et du cinéma,!…
…ou est le bien-être mondial longue durée,!…je vois pas,!…
…etc,!…ou allons-nous, pourquoi faire au juste, dans qu’elles sécurités bancaires, avec des B.Madoff, en arnaques à leurres,!…

…ou sont les malfrats, en cours les vrais de toujours,!…les mêmes, à leurs chiffres,!…tout à copier, ou autres disciplines,!…tout se continue en boîtes et poubelles morales à mœurs,!…Hop,!…là,!…

Jean Langoncet dit: à

D. dit: 11 octobre 2016 à 23 h 54 min
rose dit: 11 octobre 2016 à 23 h 24 min

Les femmes ne peuvent trouver de bonheur profond et authentique qu’avec des imbéciles.

.

JB sera pas d’haccord

Requiem pour un con
https://www.youtube.com/watch?v=7rK3s_BP9kE

Claudio Bahia dit: à

La dernière fois où je me suis introduit dans ce blog, c’était il y a 2 ans environ; c’était pour dire combien la langue hongroise est une belle langue. Aujourd’hui je voudrais m’adresser à Mr Widergänger: J’aime vous lire, j’aime vos commentaires et digressions sur la littérature, les maths, j’aime lire vos souvenirs d’enfance, vos expériences de professeur; oui ça me plait, ça me fascine; votre érudition est énorme, je ne pensais pas qu’il fallait savoir tout cela pour être professeur dans un lycée français. Ces derniers jours, j’apprécie vos commentaires, comment dire: « sereins »; oui, là vous êtes dans la sérénité. C’est bien. Mieux que que certaines de vos réactions dans l’entrée précédente (Hergé-Tintin), où vous étiez parfois d’une incroyable violence verbale contre je ne sais plus qui.
Pour me situer: j’ai 73 ans, je ne suis pas français, j’habite au Brésil, et j’aime lire les textes de Pierre Assouline dans ce blog.
Si Widergänger n’est pas votre nom, ce nom est-il tiré d’une oeuvre littéraire? si oui, laquelle? (à moins que ce ne soit indiscret)

D. dit: à

Quand d’autres s’enorgueillissent d’avoir ouvert un musée, un opéra ou construit un pont, Hidalgo se félicite de sa salle de shoot.
A pauvre époque, pauvre maire.

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai trop compris cette phrase:

« Myriam veut reprendre son activité d’avocate. Redevenir Me Myriam Charfa qui porte une main de Fatma héritée de sa mère. Pas seulement pour l’argent, car en comptant les heures supplémentaires la nounou gagnera autant qu’elle, mais pour s’épanouir. »

surtout cette intention de la jeune mère:  » pour s’épanouir ». Qui est en fait une explication de français à l’ancienne du beauf moyen: la femme de toute façon, rime avec maison.

Il n’est pas indiqué dans le billet quelques faits à signaler qui figurent dans ce roman au style littéraire clinique d’un médecin légiste, style auquel il faut se plier, que:

Ce jeune couple est un couple mixte, le jeune père est « un vrai français », ses parents, des  » vrais » français.
La jeune épouse ne supporte pas sa belle-mère.
Ces beaux-parents, qui les ont beaucoup aidés, se sont ensuite  » absentés », avec des excuses diverses: voyages à l’étranger, gros travaux dans la maison de campagne.
La jeune mère, de religion musulmane, de son côté, ne semble pas non plus avoir de famille, à proximité.

Avocate par son diplôme, elle n’a jamais exercé d’activité professionnelle avant de devenir maman. Son mari, cadre moyen, est débordé professionnellement.

Le couple s’en sort difficilement sur le plan financier, il vit dans une petite surface aménagée à Paris centre. La jeune mère est obligée de s’habiller comme un sac et de jouer à faire la pauvre en piquant des chaussettes pour enfants au Monop’ du coin.

Peu de temps après la naissance de son deuxième enfant, elle ne supporte plus ce milieu carcéral de la maison, les enfants, les courses. La petite, très très précoce, qui refuse de manger et ne grossit pas, qui lui pose, âgée selon toute vraisemblance de moins de 4 ans des questions d’adulte: maman pourquoi tu souris ?

Elle rencontre un ancien copain de fac par hasard alors qu’elle fait ses courses avec la petite, on ne sait pas où est le bébé, elle l’a sans doute oublié à l’appart’.
Le copain, c’est son sauveur. Celui qui va lui permettre de « s’épanouir », et de se barrer un peu de ce train-train, où elle finit par ne plus supporter ni ses enfants , ni un mari qu’elle jalouse.

M’est avis, en résumé, que la Louise lui a rendu « service ».

JC..... dit: à

https://youtu.be/G7xAbT4jzD8

Un petit bout du Sicilian Blue de la géniale Hiromi Uehara, extrait de son concert de 2010 à Marciac … pour notre sicilien Giovanni Sant’Angelo.

Jibé dit: à

D., il n’est pratiquement jamais question de desserts dans vos menus du soir, vous n’aimez pas les douceurs ?

Avec le dernier commentaire de Popaul Edel, on voit bien que la cuisine littéraire à des beaux jours devant elle !

Daaphnée dit: à

U. est décédé
le temps de l’après
comme une brûlure en hiver

JC..... dit: à

Plutôt que de nous infliger une histoire de nounou démente chez des parents du même tonneau, il eut mieux valu que la belle Leila nous ponde un livre de recettes originales, non ?…

Polémikoeur. dit: à

Qu’attend le noyau dur des commentariens
pour nommer l’estimable président philippin
membre d’honneur de son intelligentsia ?
Eblouissement.

la vie dans les bois dit: à

Moi j’aimais bien la série « les cinq dernières minutes » où l’on a la scène du crime en premier et on recherche les indices.

Ici c’est plus compliqué, la scène du crime est déjà partiellement piétinée, des indices ont été subtilisés.
Par exemple, le corps de la nourrice, à côté de celui des enfants n’y est plus.
Rhôô, didon !

JC..... dit: à

Rodrigo Duterte mérite notre estime la plus sincère, notre admiration la plus vigoureuse ! Ce n’est pas donné à tout le monde de traiter, du haut de sa fonction présidentielle philippine, le merveilleux métis, Prix Nobel de la Paix américain, de « Fils de flute ! » ….

Qu’il ne prenne surtout pas exemple de notre Blagueur Bedonnant, qui a sorti la meilleure de l’année : « La femme voilée, Marianne de demain » ….

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