de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Une autre colline des hommes perdus

Une autre colline des hommes perdus

Dans une vie d’écrivain chaque histoire vient à son heure. Question de kairos. Surtout ne rien forcer. Il suffit d’attendre qu’elle s’impose, et plus encore lorsqu’elle est autobiographique. Tahar Ben Jelloun aura mis près de cinquante ans non à écrire mais à oser écrire La Punition (153 pages, 16 euros, Gallimard).

« Sans cette épreuve et ces injustices je n’aurais jamais écrit »

Il s’était joint à d’autres étudiants, adhérents de leur syndicat de gauche Unem (Union nationale des étudiants marocains), pour manifester le 23 mars 1965 à Casablanca et dans les grandes villes du royaume afin de dénoncer une circulaire jugée inique du ministère de l’Education nationale : l’interdiction faite aux lycéens de plus de 16 ans de redoubler le brevet et leur envoi systématique vers l’enseignement technique. Les manifestations furent pacifiques, la répression nettement moins. La police tira dans le tas. On releva des dizaines de morts et des centaines de blessés.

Le narrateur, 20 ans à peine, insouciant responsable du ciné-club de Tanger, se retrouve puni. Jusqu’alors, il n’avait été convoqué au commissariat qu’une seule fois : pour avoir osé projeter Le cuirassé Potemkine, « un film politique ». Cette fois, il en va tout autrement. Ce sont les punis du roi. De cette caserne, on a fait un camp de redressement au grand dam de l’Etat-Major qui se fait une haute idée des Forces armées royales. Dix-neuf mois de détention pour la matricule 10 366, mais en respectant les formes : ce n’est pas une peine de prison, et pour cause, mais une mesure autrement plus raffinée : le service militaire obligatoire, mais à régime très spécial. Mauvais traitements, humiliations, brimades, exercices limites, vexations, manoeuvres militaires dangereuses, balles à blanc qui ne le sont finalement pas… :  la panoplie répressive militaire dans toute son absurdité. Sauf que ce ne sont pas des conscrits menés à la dure mais des prisonniers politiques privés de leur statut. Ils se retrouvent à Ahermoumou, une académie militaire au nord de Taza.

Les geôliers sont des officiers et des sous-officiers dévoués au général Oufkir qui fait régner l’ordre d’une main de fer au service de Sa Majesté. Dans un Etat policier, la police gouverne. A l’intérieur du camp militaire, la corruption règne comme à l’extérieur. Autant dire qu’elle y règne naturellement. Nul n’échappe à la nourriture avariée, sauf à en avoir les moyens. En écorchant le français, ils légifèrent dans leur petit royaume : « Ici, pas de bolitique !… Rivail !.. Retifélalinement !… Oune, dou ! oune… »00732c870dde541917277dac8914b62b_thumb_565

A son frère, le narrateur ne demande pas des colis de gâteaux ou de conserves. Juste un livre, n’importe lequel, mais le plus épais possible afin de tenir le plus longtemps possible dans cet univers de décervèlement. Ce roman, qu’il croit consacré au voyage, sera son compagnon d’infortune, celui qui lui sauvera l’âme et l’esprit, qui l’empêchera de basculer dans le néant de l’intelligence dans lequel le commandant aimerait tous les précipiter histoire de les rééduquer. Et tant pis si beaucoup de choses lui échappent des aventures de Léopold Bloom à Dublin en ce 16 juin 1904 ! L’essentiel, c’est de partir d’ici. Pas de mosquée et nul ne parle de l’islam. Ne jamais oublier que cet Ulysse-là se clôt sur un optimiste, un vibrant, un immense « OUI » en lettres capitales. De quoi acquiescer encore et toujours à la vie lorsque le courage fait défaut.

Il se rêve poète. D’ailleurs il l’est déjà puisqu’on l’appelle « le poète » et qu’il a déjà écrit, mais pour lui, en attendant quAnfas (Souffles), la revue d’Abdelatif Laâbi lui accorde l’asile poétique pour la première fois. A quoi bon la poésie en tant de crise ? Cette question, intemporelle et universelle, on peut se la poser régulièrement dès que la situation s’y prête, et Dieu sait que les occasions ne manquent pas. La poésie le fait tenir, elle lui est vitale dans un univers où on leur apprend à oublier et à obéir. De la poésie à lire et à écrire. Celle de Rimbaud, et la sienne propre, les poèmes d’Aragon chantés par Ferré et Ferrat. Pour tenir encore, lorsque la poésie ne suffit plus, le cinéphile se fait son cinéma, se repasse mentalement les Enfants du paradis avec ses merveilleux dialogues et surtout la Colline des hommes perdus, inoubliable réquisitoire de Sidney Lumet, pour voir si on s’en sort mieux dans la fiction que dans la réalité.

Il ne se plaint pas de son sort car il y a toujours pire, surtout lorsque la radio évoque le sort d’un Français du nom de Régis Debray qui pourrit dans une prison bolivienne en attendant la sentence de mort, ou celui des militants emprisonnés par Franco là-bas en face de Tanger. Ici, la pire des punitions est d’être enterré vivant debout, immobile, la tête dépassant au ras du sol, exposée à toutes les intempéries. Ca se passe là comme ça pourrait se passer ailleurs. Ce qui ne signifie pas que la particularité marocaine, celle des années 60 du règne d’Hassan II, « ce roi que tout le monde craint sans l’aimer vraiment », en ait été gommée, mais que humainement, l’auteur fait appel à des sentiments et des émotions, des réflexes et des réactions que l’on retrouve partout et tout le temps.

 

BIO-KING HASSAN II-MUTINEERS-COUPLibéré aussi soudainement et aussi inexplicablement qu’il a été emprisonné de même que tous ses compagnons d’infortune, il rejoint sa famille à Tanger, le ciné-club dont il fait la programmation avec Le Guépard et la Nuit de l’iguane qu’il porte aux nues, et surtout pas Un homme et une femme qu’il « hait » ; puis il gagne Tétouan où il enseigne la philosophie au lycée. Mais la punition est toujours là, dans la tête en proie à de violente migraines qui jamais ne le déserteront, de même qu’une insomnie tenace, obstinée. Il ne suffit pas de quitter le camp militaire, encore faut-il être quitté par lui.

Ce qui les délivrera de cette oppression permanente, de cette angoisse lancinante, de cette peur de la souffrance inconnue, c’est le fameux attentat de Skhirat le 10 juillet 1971. Un massacre à la mitraillette parmi les invités du roi dans l’une de ses nombreuses résidences. Joyeux anniversaire, Majesté ! Un putsch militaire avorté perpétré par les cadets d’Ahermoumou sous les ordres des tortionnaires de la caserne. « Sa » caserne, « ses » geôliers !

Toutes les stars maudites du camp de redressement figurent parmi les assaillants : lieutenant-colonel Ababou, sergent Aqqa et les autres. Nombre de conjurés seront exécutés sur le champ ou pris dans les tirs croisés. D’autres auront la vie sauve mais connaitront l’enfer de Tazmamart, chacun enfermé debout entre deux murs, autre récit de Tahar Ben Jelloun Cette aveuglante absence de lumière (2001), l’un de ses plus beaux livres, une évocation d’une rare puissance, élaborée à partir du témoignage d’un survivant à l’issue de près de vingt années de bagne. La Punition, qui tient remarquablement du début à la fin la note d’une écriture à l’os, sèche, nue, économe, boucle la boucle sur ce Maroc-là.

Un demi-siècle a passé. Il n’a jamais pu relire Ulysse de Joyce sans que, quelle qu’en soit l’édition, les pages exhalent un parfum entêtant, insupportable : « l’odeur indéfinissable de la captivité ». Proust ne dit rien d’autre : quand on relit un livre qui a compté pour soi, au plaisir de la lecture se superposent dans l’inconscient le souvenir de l’époque, des sensations, des couleurs, des parfums qui furent celles de la lecture initiale. Pour le meilleur et pour le pire.

(« La manifestation des étudiants le 23 mars 1965 à Casablanca », « La répression de la manifestation », « Le procès des cadets d’Ahermoumou après l’attentat de Skhirat » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

1162

commentaires

1 162 Réponses pour Une autre colline des hommes perdus

Bloom dit: à

J’ai oublié deux très belles adaptations: Angela’s Ashes (F.McCourt) & Brooklyn (C.Toibin)…

Widergänger dit: à

J’aime follement ce genre d’élargissement épique dans la narration : snow was general all over Ireland.

C’est magnifique, ça !

Chaloux dit: à

Gens de Dublin, c’est surtout une façon de dynamiter la narration. En enlevant un ou deux éléments d’un compte-rendu classique, par exemple suivant que la Bible -ou le missel, je ne sais plus- est arrivé par-terre jeté ou simplement tombé du fait de la faiblesse de l’homme qui le lisait, tout le sens de la nouvelle est changé. Le doute qui s’insinue porte sur le fait que le prêtre est peut-être devenu athée, qu’il est possible qu’il ait jeté le livre à terre. Elles sont toutes écrites sur ce modèle, mais évidemment Blabla n’a rien vu, il vous jette Hugo à la tête. Pauvre bille roulant dans sa cour de collège…

Widergänger dit: à

Les linguistes des années 60 ont beaucoup employé la métaphore automobile : embrayeur, débrayage. Jacobson, Greimas. Il n’avaient peut-être même pas leur permis de conduire, comme moi, c’est pour ça…

rose dit: à

huit jours sans se laver c’est limite. masque respiratoire ou pas.

Chaloux dit: à

Nulle part, Con.conlas il s’agissait de quelqu’un que je connaissais, qui avait trente ans de plus que moi, et dont j’essayais de reproduire la voix. Mais ne te tourmente pas je te prie avec ce modeste texte de jeunesse, qu’on ne peut même pas qualifier de galop d’essai, sinon quand tu liras le reste ta tête explosera.
Cela dit, en relisant cette phrase de ce style gracquien sous ta chétive plume, je me disais que j’avais tout de même déjà du style à 25 ans, en dépit des emprunts inévitables à cet âge. Pas comme certains cafouilleux. Passons.

Widergänger dit: à

Chaloux, t’es un âne, pas d’échange possible avec un âne, surtout un âne qui dénie a priori toute intelligence littéraire à celui qu’il prétend choisir comme son interlocuteur privilégié…! C’est de la conversation pour psychotique que propose ce malheureux chaloux, qui n’entend strictement rien à la littérature, mais rien de rien, que c’en est tragique quand on prétend écrire…

Widergänger dit: à

Phrase de style gracquien, tu parles ! Baliverne d’imbécile patenté oui !

Widergänger dit: à

« Une façon de dynamiter la narration »… Non, mais faut rire ? Rien n’est plus classique comme narration. Et ce crétin sans pantalon prétend aimer la littérature classique. Non, mais quel con ! quel con !

Chaloux dit: à

Mon pauvre Blabla, tu ne peux pas être un interlocuteur privilégié, étant donné le niveau de tes interventions. Tout est ambigüité dans Gens de Dublin que tu n’as manifestement jamais ouvert.

bérénice dit: à

8h57 on peut comprendre , les conditions de détention rapportées sont assez proches de celles des camps de concentration. On imagine que cette lecture est entachée de souvenirs terribles, de pertes, d’humiliations, de terreur, de douleur. Voyez aujourd’hui comme on transfère des hommes qui angoissés par leur crime ne supportent pas les conditions ordinaires et bien que la France pour ne citer que ce pays dans ce domaine rejoigne bientôt si rien n’est fait des voisins qu’il ne convient pas de fréquenter. Ceux là n’avaient rien fait, juste manifesté , la détention fut en quelque sorte un signe de vie, ils n’étaient pas tombés sous les balles de la répression.

christiane dit: à

Ah, heureuse de vous lire Paul et W. Il y a quelque chose de perdu, dans les textes de Beckett. et il cerne cette perte au niveau du langage. Et ce rythme des phrases, ces répétitions, les sons qui tapent dans la tête comme un marteau sur un clou. La langue qui empêche la communication comme s’il n’aimait pas parler. Comme si tout cela des mots était obscur. Je parlais d’un trou dans la langue à cause de cette impossibilité, de cet épuisement. Entre silence et parole impossible. Une voix de spectre, de fantôme. Bloom évoquant Joyce et Hamlet resserre l’étau. Des vagabonds terrifiés…

Chaloux dit: à

Mon pauvre Blabla, j’ai évoqué cette question avec une grande spécialiste de Joyce, qui est aussi une de mes amies.

christiane dit: à

@bérénice dit: 18 février 2018 à 14 h 36 min
Non, Bérénice, rien de tout cela. Oui, Chaloux aime la beauté mais pas superficiellement. Et je trouvais le questionnement de l’homme de sa nouvelle très intéressant.

Nicolas dit: à

Tu confonds style et degueulis, remarque un homme de 55 ans qui découvre l’amour niait valait bien ça

christiane dit: à

@Chaloux dit: 18 février 2018 à 14 h 42 min
Vous êtes si près de Beckett dans ce commentaire…

Chaloux dit: à

Ce qui dynamite la narration c’est par exemple le doute sur la raison, les conditions dans lesquelles la Bible est arrivée par terre. A-t-elle été jetée par le vieux prêtre qui n’y croit, est-elle tombée par accident du fait de sa faiblesse? Un auteur du XIXe siècle aurait tout expliqué, créant un modèle de prêtre devenu athée. Joyce ne choisit pas, il retire une petite partie de la narration telle que l’aurait faite un auteur du XIXe, et dynamite ainsi la narration classique, en instituant le doute sur ce qui se passe vraiment. Et tout le recueil est construit ainsi.

Mais le gros lourdingue de prof de collège n’a rien vu comme d’habitude.

Bloom dit: à

J’aime follement ce genre d’élargissement épique dans la narration : snow was general all over Ireland.

Une communauté de destin – the living and the the dead

Chaloux dit: à

Christiane, je n’ai rien contre Beckett, mais c’est pour moi un auteur mineur sans grand intérêt. Je ‘n’interdis à personne de l’apprécier. Autre exemple, j’ai toujours détesté conduire des Peugeot, mais je n’interdis à personne d’aimer ça.

Widergänger dit: à

Quasi marini beluæ facies, comme dirait Hercule…

Chaloux dit: à

« par le vieux prêtre qui n’y croit…plus

Delaporte dit: à

Une vieille maîtresse est un livre superbe. N’oublions pas non plus l’intéressante adaptation pour le cinéma par Catherine Breillat, je crois, qui avait bien saisi l’atmosphère déliquescente de l’histoire. Du grand Barbey avant tout.

Sergio dit: à

Chaloux dit: 18 février 2018 à 15 h 41 min
Là ou le père ne peut rien semer,

Faut voir d’après les lois de Mendel des caractères peuvent sauter une génération…

Chaloux dit: à

Sergio, je parlais création, pas caractère.

Chaloux dit: à

@Christiane.
C’est un beau livre, Une vieille maîtresse, mais je ne sais pas si j’aurai un jour envie de le relire.

Chaloux dit: à

christiane dit: 18 février 2018 à 14 h 53 min

Ah, heureuse de vous lire Paul et W(irginie?).

Chaloux dit: à

JC….. dit: 18 février 2018 à 12 h 20 min

JC, il m’est arrivé exactement la même chose à Gand avec un ami, quasi le même dialogue, dans un petit passage piétonnier où ces dames sont renfermées (renfermées en vitrine).

Suis écroulé.

Widergänger dit: à

Chers Amis,

La conférence que Pierre Caye a donnée jeudi dernier à l’Institut d’études lévinassiennes : « Le corps des humanistes » est désormais en ligne en version audio sur le site de l’Institut.

Cordialement,
Le webmestre
http://www.levinas.fr

christiane dit: à

@Delaporte dit: 18 février 2018 à 15 h 05 min

« Une vieille maîtresse est un livre superbe. »
Oui
« N’oublions pas non plus l’intéressante adaptation pour le cinéma par Catherine Breillat »
Ah, j’ignorais.
Juste le roman que l’on peut relire grâce au lien pour ceux qui n’ont pas le livre.
Ce passé de lecture s’est ouvert quand j’ai lu le début de la nouvelle de Chaloux. Il y avait un tel contraste avec le charme juvénile des personnages de Ed. Ici, il risquait l’homme qui doute, son approche d’une femme pensée « laide », le temps qui a passé sur cette rencontre… La langue, dans mon souvenir était belle.

christiane dit: à

@Chaloux dit: 18 février 2018 à 16 h 06 min
l y a un peu de cette innocence dans leur dialogue littéraire, comme un nouveau monde.

Chaloux dit: à

Mais la vieille maîtresse est vieille dans le roman surtout au sens de première, ce n’est pas à proprement parler une vieille femme, il me semble.

Chaloux dit: à

Pardon, Christiane, mais je n’ai pas pour habitude de chausser, pour lire Edel et Blabla, mes lunettes roses (avez-vous le labyrinthe du Monde de Komansky – ou Comenius?).

Paul Edel dit: à

Christiane, je ne suis pas tout à fait persuadé qu’on rende justice à la grandeur de Beckett en jetant quelques lignes de « l’ innommable » (1953) tout à trac sur ce blog. La recherche incessante de la nudité du langage, cette manière que Beckett a de « creuser » les mots,l’expreience exitentielle , allant toujours vers le « moins » ne se comprend que pris dans un mouvement d’ensemble, une construction d’un ensemble romanesque ou dramaturgique.. Beckett n’a pas de ces phrases de moraliste qui peuvent s’ôter d’un ensemble et y briller à part.. si n’importe qui, vous, moi, Jazzi ,Clopine, ou un autre publiait ce texte sur ce blog en disant, « voilà ce que j’ai écrit ce matin », il récolterait à juste titre lazzis et remarques plus ou moins plaisantes. Avec Beckett il faut entrer dans cette lente et longue plongée, ses mots, son souffle,sa continuité, son chemin escarpé, harassant parfois, sa manière de creuser comme une taupe. La bousculade de ses impressions, sur ce qui est enfoui en nous, et cela ne peut s’apprécier que dans la totalité de sa construction.
Ce cabotage le long des rives du silence, chez Beckett a aussi peut-être( comme une des sources) ces voix entrecroisées ou superposées de Joyce dans « Ulysse » avec cette technique du « courant de conscience », messages laconiques, surgissements déconcertants, message d’un en- delà de soi, style télégraphique ,rebonds, glissements du sens de note chaos émotionnel primitif., avec faux raccords, cour- circuits, déchirures et fissures par où s’exprime le flux mental brut des signaux envoyés directo du cerveau .
Dans l’admirable « Dubliners » de Joyce WGG a parfaitement raison :c’est le grand art classique du 19 -ème siècle.

Chaloux dit: à

« Dans l’admirable « Dubliners » de Joyce WGG a parfaitement raison :c’est le grand art classique du 19 -ème siècle. »

Mais bien sûr que non, crétin de Amette… encore un… Critique de mon c.ul…

Evidence dit: à

la preuve que la dame balance ses citations rien que pour montrer son « impressionnante culture » (comme celle du p’tit Court, tiens, complètement disparu) face aux inculturés. Merci PE.

la vie dans les bois dit: à

Ce qui est remarquable au Maroc, c’est que le Roi conserve un titre qui vient d’une intronisation coloniale assez récente dans l’histoire de ce pays. Qui a eu une histoire démocratique finalement assez intense, avec multitude de partis politiques.

En relisant le billet, je trouve beaucoup d’inexactitudes ou d’omissions. Je ne sais pas si c’est important ?

Ce qui me gêne finalement dans le billet c’est qu’il y a du flou, et quand il y a du flou, c’est qu’y a un loup.

Mais comment un étudiant forcé de partir au service militaire, (institué en 1965 au Maroc) suite à des émeutes orchestrées par une poignée de nantis ( 1500 étudiants au Lycée, au Maroc, en 1965 ) grosse brimade, peut-il cinquante ans plus tard, le faire passer pour un camp d’internement, de redressement ou que sais-je ?
L’écrivain des  » injustices » a peut-être confondu sa vie avec celle des bagnards de Tazmamart.
Mystère.
Sauf qu’à trop courtiser, il y a des « repentirs » d’écrivains, qui ressemblent furieusement à des déminages assez louches, pour ne pas chercher trop à se demander ce qu’ils cachent.

A défaut de beignets trempés dans le miel, voilà de l’eau, pour une migraine éventuelle et l’aspirine, pauvre chochotte, y’a du monde dans le train pour El Ajeb. A l’aller comme au retour.
http://labrisenet.free.fr/kader/Kaderfram.htm

Chaloux dit: à

Quand on voit comment, avec quelle légèreté, quelle bêtise, certains critiques prétendument professionnels lisent de grands écrivains que soit-disant ils aiment, c’est vraiment la grande pitié des lecteurs de France.

Clopine dit: à

Entièrement d’accord avec Paul Edel sur Beckett. Cela me donne envie de le relire, car ce fut surtout, pour moi, un tremblement de jeunesse que cette lecture – je m’y plongeais à coeur perdu, et j’y ai ri souvent, y rirais-je encore maintenant ? Moins sûr ! A l’époque, je me régalais de la « toute-puissance » de Beckett, qui animait à mes yeux ses personnages dans tous les sens, leur faisait rendre un son de grelot cabossé. Je me souviens m’être dit que ça devait être un doux sentiment de puissance, que de savoir ainsi manipuler le langage. Aujourd’hui, je ne sais ce que je trouverais dans ces pages, si je m’y « remettais ». Mais j’ai peur, surtout, de la nostalgie de la jeune lectrice que j’étais – pleine de candeur et d’appétit. Je suis sûre que je risque de tomber sur elle, au détour d’une page ou l’autre…

la vie dans les bois dit: à

« Le narrateur, 20 ans à peine, insouciant responsable du ciné-club de Tanger, se retrouve puni. Jusqu’alors, il n’avait été convoqué au commissariat qu’une seule fois : pour avoir osé projeter Le cuirassé Potemkine, « un film politique ». »

Ces années comptent double, autant ne pas les sauter.
Le narrateur a 15 ans et s’occupe du ciné-club. Il tombe sur un commissaire politique qui a fait l’ IDHEC, alors forcément… ça crée des liens.

la vie dans les bois dit: à

« Le mot « Tazmamart » est désormais synonyme d’horreur et d’abomination. Il désigne un bagne-mouroir où furent enfermés, de 1973 à 1991, 58 militaires qui avaient participé – de manière secondaire, car les responsables principaux furent fusillés – à deux attentats contre le roi Hassan II du Maroc. »
https://www.monde-diplomatique.fr/2001/02/DOLHEM/1884

Chaloux dit: à

Je ne sais plus qui disait l’autre jour que Clopine est la Claudette de la RDL mais en la lisant je me dis : comme c’est vrai !.

Paul Edel dit: à

Dans « gens de Dublin » je vois une admirable observation psychologique et aussi un voile de tristesse, des notes d’amertume » sur la fatalité dans laquelle vit la société bourgeoise de Dublin dans ses cloisonnements et ses rigidités et la distribution des rôles, inamovible , avec des intuitions sur le trouble des femmes… il y a du bovarysme là -dedans . . Ajoutez une Ironie à la Tchekhov si précise dans sa délicatesse.. Que du grand art classique.. Et enfin, dans la nouvelle,« les morts » le trouble poignant dans sa sobriété d’une épouse qui pense à un jeune mort qu’elle aima au moment où son mari la convoite, là je vois du grand art du contrepoint classique dans la situation. Le Joyce « d’Ulysse » n’est pas encore né. Chaloux, c’est un trait douloureux chez vous de vite sortir l’insulte de votre besace quand on a une opinion littéraire divergente, est-ce héréditaire?

Chaloux dit: à

Mais Edel, on ne vous demande pas de compte-rendu impressionniste, regardez comment sont faits les textes, ce n’est pas une question d’avis!!!! Votre résumé est aussi nul et faux que le précédent sur Tchekhov.

Chaloux dit: à

Quand on lit vos résumés, Edel, on a l’impression que vous avez regardé, à moitié endormi, un téléfilm affalé dans votre canapé. Soyez du métier!

Clopine dit: à

Une Claudette qui n’a pas de lundi au soleil… Je pense que vous voulez souligner ma vulgarité, mon mauvais goût, et ce clinquant détestable des yéyés qui plaisaient tant aux petites gens des années 60 (« au moins, Sheila, petite fille de français moyen, est heureusement bien élevée ») ? Bah, cela me correspond si peu que l’insulte ne peut vraiment m’atteindre – et « mon » Beckett (sur Joyce, je n’ai en réalité pas d’autre opinion que celle issue de ma lecture de la très courte biographie à lui consacrée par l’irlandaise O’Brien, qui a suffi, pour moi, à défricher l’essentiel…) est-il si différent du vôtre ? Je le tiens pour un auteur qu’on découvre à l’adolescence, qu’on étudie un peu en classe, à cause de Godot, qu’on lit la nuit, un peu en cachette… Mais sans doute l’avez-vous lu, vous Chaloux, en pleine lumière, bien accoudé à une table vernie, devant une bibliothèque savante et une pile d’ouvrages de critiques littéraires sous le bras…

Janssen J-J dit: à

@ Soyez du métier !

soyez comme moi (et gwg)…, un « lecteur professionnel », un beckett de 1ère catégogo ! 😉

Chaloux dit: à

Clopine, je voulais dire « Colette », c’est un lapsus.

Chaloux dit: à

Gigi la visqueuse, c’est la reine de l’émoticon! Elle en dit avec ça, plus qu’avec son cerveau!

Chaloux dit: à

Clopine, j’ai lu Beckett au soleil de tout le monde et ça m’a toujours royalement em.merdé, ses livres me tombent des mains. Comme pas mal d »autres, Camus etc. On ne se refait pas, avec ses immenses qualités et ses tout petits défauts, comme dirait Blabla (quand il parle de lui-même)…

Clopine dit: à

Alors, peut-être deviez-vous le voir au théâtre ? « En attendant Godot » est un choc, vous savez, quand vous avez vingt ans : d’un seul coup, la solitude humaine vous tombe dessus, et vous n’avez pas trente-six solutions ; soit vous jouez avec le pathétique (de peur d’y sombrer) et vous regardez, au sortir, tous les arbres en les trouvant effectivement trop minces pour soutenir le moindre suicidé, soit vous haussez les épaules. Perso, j’ai juste tremblé, pas vous ?

Souvent, un échec de lecture (parce que, quand même, quand tant et tant trouvent leur miel dans des lectures qui vous « tombent des mains », il y a de quoi s’interroger un peu…) peut être compensé par une approche « de biais ». Enfin, dans mon cas, au moins. Je n’arrivais pas à lire Céline, les premières phrases me rebutaient, je trouvais cela, comment dire ? Infiniment « laid ». Et puis un ami, Jim, m’a offert deux extraits lus par Arletty et Michel Simon : les voix ont transcendé les mots, j’ai été captivée. Au point d’avoir pu, à mon tour, « lire » (à haute voix) le Voyage et la Mort à crédit.

C’est pourquoi, peut-être pourriez-vous écouter quelqu’un lire Beckett ? Hausser les épaules est si facile, et cela, si vous y réfléchissez bien, vous fait louper tant de raisins, dont certains ne sont pas verts du tout…

JC..... dit: à

Clopine, une Claudette ? Claudicante, alors ….

D. dit: à

Sinon, bien sûr, de bonnes tripes le soir restent très diététiques. Elles contiennent beaucoup de protéines et très peu de matières grasses. Bien mieux que la clémentine carencée en acides à minets.

JC..... dit: à

Hassan II a réglé le problème comme il convenait.

On résout les problèmes politiques dans les référentiels logiques particuliers au climat. En tyrannie : tu me tues l’affaire est réglée. Ou je te tue, si tu me rates… et j’enferme à mort tes complices.

Y z’avez qu’a rester sages, les rebelles ! Qu’ils crèvent … Tout le reste est littérature bisounours.

Chaloux dit: à

Clopine, la première version du disque dont vous parlez s’appelait <i<Céline vous parle, il y avait aussi un extrait sur Mme Henrouille lu par Pierre Brasseur très lentement, et une face d’entretiens.

Pour Beckett, on verra plus tard, je suis pour l’instant plongé dans d’énormes travaux qui ne me laissent guère de temps. Et me rendent odieux le scandaleux amateurisme des gens d’ici.

Chaloux dit: à

C’est la colline expirée.

christiane dit: à

Paul Edel – 16h36
Ma participation sur ces 256 commentaires.
Mises à part les réponses en une ligne à l’intention de Bérénice, Chaloux et bloom, consistent en trois commentaires et deux citations de Beckett (« l’Innommable »). Si elles sont replacées dans le fil des discussions, ce ne sont pas, comme vous le suggérez des textes posés abruptement pour évoquer Beckett.
Je les replace donc dans ma pensée qui n’est pas un ramassis de citations !
Tout commence avec le commentaire d’hier à 19h28 faisant écho au billet de Passou, au commentaire de Clopine, à l’histoire du violoncelle puis à ces incises sur l’agrégation.
Le second, ce jour, à 9h43 est une réaction au long post nocturne de « hamlet », son interrogation sur le besoin d’écrire de T.Mann qu’il oppose à T.ben Jelloun. Je cite « Words, words and words » de Hamlet et Bloom réagit magnifiquement.
A 11h05, première citation de « L’Innommable » (la fin du roman), où Beckett pèse le silence contre les mots avec cette question : continuer ou cesser d’écrire.
A 12h41, deuxième citation de Beckett, ciblant la solitude au milieu des autres.
Les messages suivants reviendront sur un tout autre livre à l’intention de Chaloux (et de son texte). « Une vieille maîtresse » de Jules Barbey d’Aurevilly.
Je ne crois pas par ces quelques commentaires avoir fait autre chose que converser avec hamlet, Bloom, Chaloux et vous.
Il ne s’agissait pas de faire un exposé sur les œuvres de Beckett ou de Joyce mais de réfléchir sur les raisons qui poussent à écrire ou à renoncer, sur les pièges du langage, sur les dures réactions qui se sont succédées en ces pages, hier et ce jour, pour ironiser sur le texte de Chaloux (mis en lien à l’intention de Ed) qui était très intéressant. Tout en interrogeant comme JJJ sur la succession des textes autobiographiques (Clopine, Ed, W, Chaloux, Jazzi…)
Vous aussi, souvent sur votre blog ou ici, illustrez votre pensée par une citation…

Janssen J-J dit: à

@je suis pour l’instant plongé dans d’énormes travaux qui ne me laissent guère de temps

t’as qu’à croire…, l’a supplanté l’gwg en termes d’occupation d’espace rdl, on est harassés par sa viscosité chaloupée, file un mauvais coton l’gars, meuh meuh sait pas décrypter les émop’ticons, apparemment !

Chaloux dit: à

Mais Christiane IL N’Y AVAIT RIEN D’AUTOBIOGRAPHIQUE. JE EST UN AUTRE!!!

Nicolas dit: à

« Mais je me laisse aller ; ou plutôt je m’éloigne de ce que je voulais dire, on ne sait jamais ce qu’on va laisser échapper de soi. » Quel style! Cette symbiose péremptoire entre l’inconscient et la lucidité crue du futur amoureux transi transparaît dans cet alignement de mot comme dans un roman ! Fabuleux !

Chaloux dit: à

Laisse-tomber, Con.conlas, j’ai écrit ça il y a 25 ans, quelle importance maintenant… Après Gigi, toi, c’est la con.juration des vieilles tap.ettes…

la vie dans les bois dit: à

Hassan II a réglé le problème comme il convenait.

A propos du service militaire obligatoire ?

J’ai fait une erreur, qui ne permet pas de bien comprendre une chronologie du récit, qui parait déjà suffisamment embrouillée comme ça..

En fait le service militaire obligatoire de 18 mois a été instauré au Maroc, par décret du 9 juin 1966, soit un an après les émeutes étudiantes
Mais l’instauration du service militaire obligatoire au Maroc a plusieurs causes, économiques surtout et politiques.

Donc à partir de juillet 1966, tout le monde en treillis, à 18 ans.

Ainsi pour le cas qui nous préoccupe, on peut préciser que le décret instituant le service militaire obligatoire a servi pour refuser les demandes de sursis émanant des étudiants. Et notamment ceux de l’UNEM, à l’origine des mouvements étudiants de 1965.
https://www.yabiladi.com/articles/details/54489/histoire-juin-1966-date-l-institution.html

Cela n’est guère passionnant, vaut juste pour bien se rendre compte de l’enfumage des dates, indiquées dans le billet, qui reprend celles du livre kairos. Heu, plutôt craignos.
Et surtout bien insister sur le fait que T. Ben Jelloun n’a pas connu le bagne ‘punis-moi, punis-moi’. Comme il semble tellement le regretter.

Evidence dit: à

« ma pensée qui n’est un ramassis de citations »… ah bon ! vous vous relisez parfois ???

christiane dit: à

@Chaloux dit: 18 février 2018 à 19 h 16 min
oui, Chaloux , je l’ai bien compris mais il a été critiqué comme tel par certains.

la vie dans les bois dit: à

cricri et son trou dans la langue, va te cacher.

Chaloux dit: à

Ah, Christiane, je me demandais si j’allais indiquer mon blog et les travaux annexes qui s’y rattachent. J’ai donc fait un test avec un texte retrouvé et -vraiment- écrit il y a vingt-cinq ans, et donc sans importance. Mais non, vraiment, c’est impossible, je me fous des moqueries des petits cre.vés comme Con.conlas, étant très moqueur moi-même -et n’ayant aucun orgueil d’auteur-, mais je ne veux pas qu’on me fasse perdre mon temps. Donc non, pas de révélation, je continue sous pseudo et loin d’ici…

Nicolas dit: à

C’est pour ça que tu devrais en rire Chaloux…

Chaloux dit: à

Con.conlas, si tu étais spirituel, j’en rirais, car la méchanceté drôle, même s’il est question de moi, me fait rire. Dommage que tu n’aies aucun esprit, chacun y perd une occasion de s’amuser. Dans une autre vie, peut-être…

la vie dans les bois dit: à

Cette histoire de vieux calbuts qui puent dans un bordel glauque de province, en revanche, a l’air d’intéresser les commentateurs du blogàpassou; plus que celle du révolutionnaire de cour.
M’étonne pas.

Nicolas dit: à

Que de tortillement du cul t’agite

Chaloux dit: à

Essai…

Chaloux dit: à

LVDB, vous l’avez lu aussi?

la vie dans les bois dit: à

Ahmed Marzouki, survivant du bagne de Tazmamart est mal parti pour avoir son passeport… Encore de nos jours.

la vie dans les bois dit: à

chaloux, il me suffit de lire certains de vos posts et les commentaires qu’ils suscitent pour me faire une idée.
J’étais prem’s ici sur la RDL, à voir les calbuts que vous portez…

la vie dans les bois dit: à

mais je vais vous arranger le coup, chaloux. Simenon n’aurait pas fait mieux…

Chaloux dit: à

LVDB, j’aurais aimé que vous lisiez, vous un si fin lecteur.
Je ne comprends pas le second paragraphe. Merci d’expliciter.

Chaloux dit: à

«J’étais comme tous les Marocains, j’avais peur. Je ne voulais pas affronter Hassan II de face. Je voulais pouvoir rentrer chez moi».

Lu. En effet, ça n’incite pas beaucoup à lire ce bouquin. Où en serions-nous des dictatures si tout le monde avait tenu ce raisonnement?

Pat V dit: à

Il se rêve poète.

On peut relire Jean Sénac qui signait souvent ses dédicaces avec un soleil.

Widergänger dit: à

je suis pour l’instant plongé dans d’énormes travaux qui ne me laissent guère de temps. Et me rendent odieux le scandaleux amateurisme des gens d’ici. (chaloux)
_________
Faut quand même oser écrire une phrase pareille sans rire. Grande souffrance chez chaloux, on le plaint.
Pas de doute, c’est un vrai fou furieux. Y fera pas de vieux os.

JAZZI dit: à

 » je suis pour l’instant plongé dans d’énormes travaux qui ne me laissent guère de temps. »

Tu écris ou tu joues du piano pour gagner ta vie Chaloux ? A moins que tu ne bénéficies de rentes régulières…

JAZZI dit: à

« Je voulais pouvoir rentrer chez moi»

Quoi de plus naturel à dix-huit ans ? Nous aurions tous pensé pareil !

Widergänger dit: à

Moi, ce que j’aime c’est le dialogue christiane chaloux. L’une fait de chaloux notre nouveau Barbey d’Aurvilly, l’autre n sait plus où se mettre. C’est assez drôle dans l’ensemble de voir un âne et une ânesse se frotter la couane aussi joliment… On est vraiment gâté sur la Rdl en ce dimanche, c’est une sort de messe aristophanesque… avec l’élévation de l’Eucharistie quand chaloux se met à éjaculer…sa haine sur autrui.

Chaloux dit: à

Jacques Jazzo, tu es vraiment trop c…Je travaille pour moi, c’est à dire pour la postérité, à rédiger une œuvre avant tout sérieuse et virile. Je corrige en ce moment un résumé de ma généalogie depuis le IXe siècle, mais je ne suis pas comme la grosse concierge du collège de la ZUP de Bondy, j’ai toutes les preuves en main.

Hurkhurkhurk!

christiane dit: à

@la vie dans les bois dit: 18 février 2018 à 19 h

« trou dans la langue » ?
Nathalie Léger, auteur des Vies silencieuses de Samuel Beckett (allia – 2006)
« Exposer le travail de Samuel Beckett, ses effets, sa résonance, serait peut-être le seul moyen de raconter le trou creusé dans la langue, l’excavation qui forme le gouffre. « (…) la seule recherche féconde est une excavation, une immersion, une concentration de l’esprit. Une plongée en profondeur. » (S.Beckett, Proust (éditions de Minuit, 1990, p.77.

christiane dit: à

@Widergänger dit: 18 février 2018 à 20 h 19 min
idem quand vous courtisez P.E…

Chaloux dit: à

« trou dans la langue » ?

Gigi et Con.conlas, vous voyez bien qu’au lieu de vous faire toujours creuser le même, vous pourriez penser à varier!

(:

Widergänger dit: à

On imagine un monde où des chaloux auraient le prix Nobel… Quel cauchemar ! Déjà rien qu’avec le Goncourt, dela supposerait quelques bonnes centaines de milliers de morts… au moins…

Chaloux dit: à

Je ne te hais pas, Blabla, je te méprise.

Widergänger dit: à

Sachez, dame christiane, que je ne courtise personne ici ! Je dis simplement ce qui est. Vous n’en êtes plus là depuis belle lurette avec le divin chaloux… vous en avez fait le roi des…

Widergänger dit: à

Un mépris qui s’étale sur ce blog depuis des années et des années alimentant des commentaires sans fin sur un prétendu pion de collège à Bondy… moi j’appelle plus ça du mépris mais un flot de haine intarissable qui relève de l’hôpital psychiatrique… On te plaint, mon pauvre chaloux. Ton chagrin est malheureusement inguérissable !

JAZZI dit: à

Ecoutez-moi Mesdames ! L’avis vaut aussi pour les messieurs.

Comment séduire celui que l’on aime et surtout comment le garder ?

La réponse est dans ce film anglais, sorti dans les salles cette semaine, et que l’on pourrait traduire par « Fantôme filé ». La recette est toute simple, presque naturelle…
Les dames ne seront pas insensibles aux charmes insupportables du héros et les Messieurs succomberont certainement aux arguments de sa charmante épouse
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19574815&cfilm=247980.html

christiane dit: à

@Widergänger dit: 18 février 2018 à 20 h 35 min
Popaul par ci, Popaul par là, j’ai du rêver…
A propos d’âne, je vous recommande Le Mort sur l’âne de Nicolas Cavaillès ( Éditions du Sonneur ). Au gré des pérégrinations d’un âne, Nicolas Cavaillès dresse un portrait atypique de l’île Maurice. Un voyage à l’intérieur de ces terres à la toponymie si particulière, propice à une réflexion menée avec humour sur l’idée paradoxale que la civilisation, dans son appétit de découvertes et dans son effort pour rendre le monde toujours plus « vivable », fait en réalité œuvre de destruction.

Paul Edel dit: à

« Je travaille pour moi, c’est à dire pour la postérité, à rédiger une œuvre avant tout sérieuse et virile. » phrase digne du père UBU.Quelle poilade.

Chaloux dit: à

Pedel, vous n’êtes tout de même pas un bien grand critique, surtout un bien piètre lecteur : cette phrase n’a évidemment pas été écrite sérieusement. La grande différence entre nous, c’est que vous me prenez pour un c… mais que je ne le suis peut-être pas tant que vous le croyez… Tandis que vous l’êtes bien davantage que je ne serais tenté de le croire…

Chaloux dit: à

Pauvre Blabla, j’ai voulu te sauver de la mythomanie, de l’inaction, de l’a-peu-près qui mine chacun de tes propos, d’une paresse sans exemple même dans l’Ancien Testament. Je fus un ange, envoyé par le Seigneur, qui tenta, par mes soins, de t’éveiller de la dangereuse torpeur où tu étais tombé depuis des années. Mais, tu n’as pas compris le message divin, mais tu t’es trompé sur les intentions du messager, et te voici maintenant, à 63 ans, âge où tu devrais siéger à l’académie française, entouré d’admirateurs bienveillants et attendris, te voici, dis-je, où tu es. Hélas!

la vie dans les bois dit: à

« Je voulais pouvoir rentrer chez moi»
Quoi de plus naturel à dix-huit ans ? Nous aurions tous pensé pareil !
bas rosis

Mais T. Ben Jelloun était dans son pays, à l’âge de 18 ans.
Sauf à comprendre, je veux pas faire l’armée pour rester avec maman. Mais là, à 18 ans, « tous » ne vont pas être d’ac.

__________________________

«J’étais comme tous les Marocains, j’avais peur. Je ne voulais pas affronter Hassan II de face. Je voulais pouvoir rentrer chez moi».
Lu. En effet, ça n’incite pas beaucoup à lire ce bouquin. Où en serions-nous des dictatures si tout le monde avait tenu ce raisonnement?
chaloux.

En effet, la question se pose; avec plus d’acuité, maintenant qu’on a lu un peu sur EL Hajeb, sur l’histoire de Kader et de son service militaire, sur ce  » harcèlement » de Ahmed Marzouki,
cette allégeance au  » Roi » au  » palais », 50 ans plus tard, n’en parait que plus bizarre:

«J’attaque une certaine conception de l’armée des années 60, la même qui va trahir et le Maroc et le Palais»
TBJ

…Suite : https://www.yabiladi.com/articles/details/61793/tahar-jelloun-j-attaque-certaine-conception.html

Oursivi dit: à

Toujours en train de se chercher pouilles..

Mac, c était il y a un an, non ?

Suis passé au Père Lachaise, ils n avaient pas sa fiche.

Un homme disparu.

AO

Ed dit: à

Chaloupe,

Je m’accorde une pause au milieu de ma traduction. Pourriez-vous me renvoyer le lien vers votre petit chef d’œuvre afin que je tienne parole ?

la vie dans les bois dit: à

Suis passé au Père Lachaise, ils n avaient pas sa fiche.

Ah mais ici, ils ont tous des fiches.. Surtout les veuves !

Chaloux dit: à

C’est trop tard, mon bel amour teuton, il fallait te réveiller avant.

Bisou.

Ed dit: à

Mais mais mais ????!!!

Chaloux dit: à

Et cesse de m’appeler Chaloupe, sinon je t’appelle Aigre.

la vie dans les bois dit: à

d’façon AO va au cimetière pour défoncer les portes des gogues.
Revient le dire ici, une fois tous les 5 ans, chaque 15 jours….

rose dit: à

c’ est vrai : Florence Aubenas est quelqu’un.

Didier Lockwood vient de nous quitter hâtivement et c’est un immense choc au coeur.

Ed dit: à

Tant pis, Chapou, vous passerez à côté de mon avis aussi éclairé que bienveillant !

Chaloux dit: à

Ed, mon épicière pas chère, vous aurez bien à nouveau l’occasion de lire quelques unes de mes immortelles pages un de ces jours, mais il ne faudra pas le reupéter! on fera ça, entre nous, mon p’tit chat.

JAZZI dit: à

« cette phrase n’a évidemment pas été écrite sérieusement. »

Pas plus que celles de Jarry pour le père Ubu, Chaloux !

Ed dit: à

parole, parole, parole
caramelle non ne voglio più

JAZZI dit: à

« Suis passé au Père Lachaise, ils n avaient pas sa fiche. »

Il y a juste été incinéré, AO. Ses cendres sont ailleurs…

Chaloux dit: à

Ed, ma p’tite Merkel au radada, à la limite je t’autorise à m’appeler chatbourre. C’est ta blondeur qui m’inspire…

JAZZI dit: à

Ed c’est la moitié d’Edel ?
Et Chaloux qui vire au porno !

Ed dit: à

Chatbourre,

Qui le mot « chat » contient
À merveille me convient

J’attends vos chefs d’œuvre. Un jour peut-être. Quant à moi, je continuerai d’emm*** le monde avec mes textes. Prenez-en de la graine !

Ed dit: à

jazzi,

Dès qu’on passe de q q à q, il arriiiiive. Vous devriez lire « Quelques coups dans le nez » sur mon blog. C’est fait pour vous ! Coquinou !

rose dit: à

article d’Aubenas percutant.
Sous le choc pour Lockwood.
MàC un an déjà.

pfff. sommes des miettes.

Chaloux dit: à

Très juste, ici on devrait l’appeler guette-au-trou, ce pauvre Jazzo… Toujours là, jamais las…

JAZZI dit: à

« je continuerai d’emm*** le monde avec mes textes. »

Côté chronique, c’est la grève, Ed ?

Chaloux dit: à

Je suis triste pour Lockwood, mais j’avoue que plus de cinq minutes, son violon m’horripile. J’aurais préféré apprendre la résurrection d’Horowitz.

JAZZI dit: à

« Toujours là, jamais las… »

Merci pour la devise, Chaloux, c’est tout à fait moi !
C’est un peu l’équivalent moderne de « A coeur vaillant rien d’impossible ! »

Ed dit: à

J’en ai copié une ici (non publié sur rockandvolk, je vous l’accorde) et je suis en train d’écrire une nouvelle, donc inadaptée au blog.

Oursivi dit: à

Putain Lockwood qui casse son archer !
On parlait de lui avec un copain au Cambodge il y a quatre jours, lui ayant joué avec DL, Debora et Maillard en énumérant ses morceaux phares dont sa belle reprise du standard de Coltrane sur the Kid, je crois.
Très bel album des débuts flamboyants avec Tony, Gordon Beck et l imprononçable Nhop et me revient le festival de Juan en 87 où le vis faire sa balance avec Uzeb, lui fringué comme un touriste franchouillard moyen flanqué de son papa et sa maman qu il présenta au photographe de l agence gamma G le querrec, puis aussi le souvenir de l avoir vu quelques fois à la gare de Fbleau quand il ramenait ses élèves…
Putain, one mort.
AO

Oursivi dit: à

Magnum pas Gamma

Sergio dit: à

Ed dit: 18 février 2018 à 21 h 43 min
une nouvelle, donc inadaptée au blog.

En le publiant par épisodes d’une dizaine de pages, comme un feuilleton dans la presse… Il y en a des quotidiens, mais aussi des hebdomadaires, que l’on peut proposer de taille plus conséquente. C’est ce que je fais dans mon petit gourbi. Pour une nouvelle, ça passera encore plus facilement…

Widergänger dit: à

Le Premier ministre polonais se recueille sur la tombe d’anciens nazis
Après avoir déclaré que les Juifs ont aussi contribué à la Shoah, Mateusz Morawiecki dépose une gerbe en souvenir de soldats d’extrême droite de la Seconde Guerre mondiale
https://fr.timesofisrael.com/le-premier-ministre-polonais-se-recueille-sur-la-tombe-danciens-nazis/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=ab2565af00-EMAIL_CAMPAIGN_2018_02_18&utm_medium=email&utm_term=0_47a5af096e-ab2565af00-55884045

Widergänger dit: à

La grande différence entre nous, c’est que vous me prenez pour un c… mais que je ne le suis peut-être pas tant que vous le croyez… (chapoux)
________
Le plus drôle dans cette longue phrase qui s’étire comme un jour sans pain, c’est l’adverbe « peut-être »…

Widergänger dit: à

Bientôt on va apprendre la résurrection de chapoux en grand Satrape…

Chaloux dit: à

Blabla, ma grosse lo.che, si tu étais vraiment issu de nobles périgourdins, tu ne t’étonnerais pas de ce « peut-être ». Ta réflexion est d’un descendant de manants, de vils serfs, de pensionnaires de maisons à gros numéro.

Ed dit: à

Sergio

Si mes nouvelles intéressaient la presse, ça se saurait !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…chacun, fait ce qui lui plait,…aux normes internationales,!…

…comme quoi, les codes et services racistes collatéraux, ont la vie belle, en Europe,!…

…alors, et tout ces généraux des banques,…la concurrence des clans et corporations du savoir faire, des nuls brillants,!…
…les aux humours idiots,…faire ses salles combles,…les poches vides,…Ah,!Ah,!…

…faut, nécessairement, avoir eu des parents racistes et nationalistes pour être, un général d’état patriote,…aux bourses, aussi, les électeurs – investisseurs en peine, de rendements fleuves-noirs,…

…les patries des sous,!…faut voir, ce qui reste, sur leurs pizzas,!…
…des croix gammées à la vanille ou chocolat,!…etc,!…

Chaloux dit: à

Gigi l’obituaire, c’est la mère Lachaise.

Widergänger dit: à

Insignifiant, comme d’habitude.

Chaloux dit: à

 » Tu ne m’avais jamais parlé de ta fiche wiki !… »

Quel petit cachotier…

Et toi Blabla, tu en as une?

Janssen J-J dit: à

J’espère pouvoir t’annoncer bientôt, chaloupe, il en faut bien pour se dévouer à cette tâche ingrate, pas sûr qu’il y ait beaucoup d’autres candidats sur la rdl.
« Parmi les resplendissements de la rosée, je marche, seul, sous les voûtes des noires allées, comme l’aïeul marchait sous les cryptes de l’étincelant obituaire » (Villiers de L’I.-A.).

bérénice dit: à

Quoi de plus naturel à dix-huit ans ? Nous aurions tous pensé pareil !

Jazzi tout à fait d’accord mais vous savez qu’ici erre une armée sans combat qui expose un courage qui n’attend que la nécessité des actes pour sortir des lignes.

Sergio dit: à

Ed dit: 18 février 2018 à 22 h 55 min

Si mes nouvelles intéressaient la presse, ça se saurait !

Un manuscrit (journal local, souvent plus lu que les nationaux), ça peut valoir le coup d’essayer…

Chaloux dit: à

Tu es vraiment une moisissure, Gigi, et un gros con. Je peux être cruel mais je ne souhaite la mort de personne, sauf la tienne, évidemment, maintenant que tes propos m »y autorisent.
Crè.ve!

Chaloux dit: à

(:

Janssen J-J dit: à

eh ben tu wois, c pas si difficile de dire ce qu’on pense, chachal ! tu te sens mieux, là ?

Janssen J-J dit: à

😉

Chaloux dit: à

Non, c’est toi qui l’as dit, gros étr.on de m.er.de. Ne confonds pas.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la part, des Dieux, insoumis,…toujours la,!…etc,…

Ed dit: à

« journal local »

Mouais…Quand ils vont voir que j’habite à l’étranger…Les gens sont souvent étriqués.

Chaloux dit: à

Oui, mais tu n’es pas mal, ma germaine colombe, envoie ta photo avec ton manuscrit…

Chaloux dit: à

Imagine le pauvre Blabla envoyant son portrait avec son manuscrit, avec sa face de pièce montée qui aurait pris un coup de chaud.

Widergänger dit: à

J’en ai déjà plusieurs quand t’en as pas une seule. Et sans avoir bougé le petit doigt qui plus est !

T’es insignifiant, mon chacha poux poux.

Widergänger dit: à

Il se garde bien de nous la montrer sa face de rat… de peur que toute la Rdl ne soit pliée en deux de rire.

Chaloux dit: à

 » Et sans avoir bougé le petit doigt »

Je veux bien te croire, tu n’as jamais bougé grand-chose, mais on n’en trouve pas la queue d’une… Pas étonnant non plus.

Widergänger dit: à

Tu sais même pas chercher sur wiki, mon brave chaloux tellement t’es con.

Calux tabes absumit…

Chaloux dit: à

Bientôt tu verras ma binette, Grosblabla, car je prépare un ouvrage singulier, « Mémoires d’un huissier de justice », et un autre, une sorte de guide pour les jeunes qui entrent dans la profession. Deux grands succès à venir, et qui m’assureront une assise littéraire et éditoriale dont je ne suis à l’avance pas peu satisfait.
Je ne manquerai pas de t’envoyer un exemplaire de chaque à ton adresse (tu habites toujours 42 rue R. 75018 Paris?). Ou mieux, je te les porterai moi-même, tu pourras vérifier si la photo est ressemblante.

Chaloux dit: à

Ah, oui, des choses sur une famille à laquelle tu crois appartenir mais à laquelle tu n’appartiens pas, j’ai vu, mais quelque chose vraiment sur toi, il n’y a rien…

TRUOMPEU dit: à

« Mouais… j’habite à l’étranger… les gens sont souvent é[in]triq[g]ués… »

Nein, über haupt nicht !
sehen Sie :
Ben Tahar & Slipmanie…

Widergänger dit: à

Bon pour l’hôpital psychiatrique.

Ed dit: à

Chaloux,

Si j’avais compté sur mon physique, j’aurais fait autre chose…Et j’aurais dû ! L’intelligence empêche souvent d’être rusé.

Delaporte dit: à

Le gouvernement polonais ou comment payer l’addition ? :

« La police israélienne a par ailleurs annoncé dimanche avoir ouvert une enquête après la découverte de graffitis à l’entrée de l’ambassade polonaise à Tel-Aviv. Selon des photos envoyées par la police, on peut y voir des croix gammées et des slogans comparant la Pologne au régime nazi. »

Bloom dit: à

Même s’il s’est fourvoyé avec l’infâme Ragunath, Lockwood était un grand formateur de musiciens de grande classe. Parti trop vite.

JC..... dit: à

POUR SALUER DIDIER

Le mélodieux Stéphane Grappelli était un voyageur venu d’un monde ancien, Jean-Luc Ponty toujours vif en avait fait un business bien dans l’air du temps, Didier Lockwood pour l’avoir vu, revu, entendu mille fois, avait une dynamique juvénile qui continuait à nous étonner, à nous ravir, à nous émerveiller … RIP Camarade !

rose dit: à

je suis sous le choc. nous sommes de la même génération. lorsque je balbutiais b-a ba, à dix sept ans il brûlait les planches et sillonnait la planète, son violon et lui, une comète brillante. suis sonnée.

rose dit: à

qui est l’infâme Ragunah ?
il n’a pas pu s’en douter.

JC..... dit: à

Défini par l’infâme Bloom comme infâme musicien, ce Ragunath doit avoir de grandes qualités … j’ignore tout de son activité et ne pousserai pas le cochonnet plus loin.

rose dit: à

j-b goldschmidt

j- p pas j- b

JC..... dit: à

Lorsque je porte mon regard d’esthète mal intentionné sur les danseuses indiennes, je brûle de me mettre à cet art. Même comme débutant, au risque de passer pour opportuniste ….

JC..... dit: à

Le jour va se lever.

Quittons nous provisoirement sur un point de vue partisan : le jugement des sportifs est supérieur à celui des écrivains car eux, les athlètes, savent s’arrêter avant effondrement total de leur capacité …

Bloom dit: à

Encouragé par ce billet, j’ai revu le Bloom de S Walsh, et me dis qu’une version bilingue allégée, à l’instar du « Shorter Finnegans Wake » d’Anthnoy Burgess permettrait peut-être aux lecteurs curieux qui ne sont pas retenus captifs de profiter des meilleurs morceaux (les rognons) du Ulysses de Joyce…

bérénice dit: à

L’intelligence empêche souvent d’être rusé.

je pense qu »au contraire ruse et intelligence vont quelquefois de paire, comme le mensonge la ruse est sous tendu d’un sens de la stratégie . Les moins malins se font prendre et l’intelligence fournit les pistes multiples du jeu pour éviter la sanction

et alii dit: à

« Les ruses de l’intelligence : La mètis des Grecs  »
voir vernant

JC..... dit: à

La ruse n’est que l’un des outils de l’intelligence. Au même titre que le mensonge, la fourberie, la philosophie, l’esclavage, mais c’est un outil bien utile, bien plus partagé que tous que les autres, mensonge mis à part, et qui ne reste jamais inemployé tant l’humain est un mammifère ignoble et sans morale, saleté qui disparaîtra un jour, je l’espère, de cette riante planète bleu pâle …

JC..... dit: à

De même qu’à droite, il y a l’extrême-droite, à gauche l’extrême-gauche, le « véritable écologiste » ne peut que se situer qu’à l’extrême-écologie !

C’est à dire souhaiter la mort de l’humain et sa totale disparition au profit des insectes qui ne se posent pas de questions.

JC..... dit: à

Je milite comme extrême-écologiste à l’Institut Bartabacs , et comme j’offre le pastis, l’anisette, le Bowmore, le cava et la grappa, on adhère sans complexe à ma sensibilité nouvelle !

renato dit: à

“Ce violoncelle est sans prix…”

1.300.000 € c’est un prix, la vie. Cela dit, un instrument avec une histoire ne se vends même pas via les circuits spéciaux, car désormais ces collectionneurs qui se cachaient pour contempler leurs trésors sont entrés dans l’espace des mythes ; et puis une instrument vit s’il est joué… et l’époque où l’on tuait l’artiste afin qu’il ne dévoile un secret est désormais révolue…

bérénice dit: à

Jc pour satisfaire votre « pensée » verte je crois que des scientifiques planchent sur un projet de robots destinés à pallier à la disparition des pollinisateurs ainsi les monsanto pourront continuer de distribuer leurs produits sans d’ailleurs qu’ils remédient à la faim dans le monde, il n’y aura plus d’oiseaux non plus mais les inventeurs ne rencontreront aucune difficulté à pouvoir à la nostalgie des poètes qui résidus sur cette immense poubelle regretteront ne plus entendre chanter l’alouette, des hologrammes remplaceront en une synthèse générale le monde du vivant disparu pour le compte des industries du progrès; les pauvres seront toujours pauvres, les riches riches et les guerres fleuriront au quatre coins du monde pour entretenir nos PIB.

JC..... dit: à

« Les pauvres seront toujours pauvres, les riches riches et les guerres fleuriront au quatre coins du monde pour entretenir nos PIB. »

C’est ce que j’aime chez vous, Bérénice : votre optimisme…

JC..... dit: à

OPERATION VIOLONCELLE

On ne me fera jamais croire que, derrière ce violoncelle disparu/retrouvé, ne se cache pas une manipulation magouilleuse, fort bien menée ….

Plus complotiste que moi, tu meurs.

bérénice dit: à

D’ailleurs ce n’est plus Monsanto, c’est Bayer. L’Europe se voit dotée d’une carte supplémentaire qu’il va être difficile d’ôter du jeu , la position dominante de l’Allemagne pourra-t-elle trouver un contre-poids suffisant à infléchir l’appétit de ses industriels peu soucieux du péril, pas si sûr. Enfin le parlement s’est tout de même proncé en défaveur de la pêche électrique, attendons la décision de la commission. Tous les espoirs ne sont pas morts en attendant que nous soyons empoisonnés par le fond de l’eau, de l’air, de la terre par nos déchets radio-actifs; à ce propos j’entendais l’autre jour que comme par magie nous aurions fait disparaître une partie de nos charges d’armement nucléaire dans le cadre de la non prolifération, qu’a-t-on réussi à faire des matières fissibles? Des tablettes pour lave-vaisselle? Auriez vous des info sérieuses?

JC..... dit: à

AU VOLEUR !

Quittons nous sur une plainte justifiée :
« Tahar Ben Jelloun aura mis près de cinquante ans non à écrire mais à oser écrire La Punition (153 pages, 16 euros, Gallimard). » (Passou)

C’est du vol ! Et l’ami Passou est complice de ce forfait : vendre 16 euros un reportage banal sur un fait divers politique marocain sans aucune importance ….

Retournons farfouiller à plaisir dans les chausses et les trappes de notre cher Lichtenberg le bossu….

la vie dans les bois dit: à

Renato, bof, il ne s’agissait pas de donner une valeur marchande à un instrument de musique. Mais d’expliquer ce qui en fait sa valeur.
Un bon sujet pour A. Baricco, tiens.

_______________________

@ »l’humain est un mammifère ignoble et sans morale, saleté qui disparaîtra un jour, je l’espère, de cette riante planète bleu pâle … »

C’est un  » espoir » qui tendrait à justifier de la part de celui qui l’exprime, cet  » à quoi bon » de tous les nihilistes suicidaires et extrémistes criminels de notre époque.

Je remercie Delaporte pour ce lien sur  » Conférence de Carême, par Fabrice Hadjadj ».
Il a mis des mots sur une prise de conscience permise par les avancées scientifiques, celle que nous sommes les premières générations à savoir qu’il y aura une fin de l’humanité.
La réponse apportée est une Sagesse, qui reste elle, intemporelle. Il nous est donné un Temps. Autant qu’il soit bon, dans un sens ordinaire.

Je n’ai vu Lockwwod qu’une seule fois. Sur une scène antique.
On va faire péter les watt.
https://www.youtube.com/watch?v=K-R9u-1R1FI

la vie dans les bois dit: à

My pardon, Didier Lockwood.

JC..... dit: à

La vie dans les doigt, réfléchissez un peu, par Groucho ! Rien de moins suicidaire qu’un nihiliste !

Plutôt que de rater son suicide dans une gare en se jetant sous un train – la SNCF n’étant plus ce qu’elle était -, le nihiliste laisse faire la nature. Elle, qui a tout prévu et qui vous fera mourir en temps et en heure, confortablement installé dans la douleur des familles hypocrites !

Janssen J-J dit: à

@ j- p pas j- b
pardon rose pour jean-philippe. BJ à toussent.

closer dit: à

Quand on voit le nombre et la qualité des signataires de la pétition pour la sépulture de Michel Déon, de toutes sensibilités politiques et littéraires, on se dit que l’absence de Passou est pour le moins inexplicable.

JC..... dit: à

Allons ! Allons ! Laissez Passou œuvrer à ses passions ! Déon peut attendre un peu, là où il est, dans sa boite de Nescafé…

zerbinette dit: à

C’est dommage, d’un jour sur l’autre, et sauf rares exceptions, à part les avis nécrologiques, on a l’impression de lire toujours les mêmes choses…
Texte du billet à peine effleuré, passes d’armes d’injures perpétuelles…

bérénice dit: à

Je n’ai vu Lockwwod qu’une seule fois

Moi pareil, à Paris dans une petite boîte de Jazz avant 2000. Pas de chance pour ce musicien sympathique, on meurt rarement maintenant d’un infarctus à moins qu’il soit massif . France culture proposait ce matin de le réécouter parler de son travail de professeur dédié à former les musiciens à l’improvisation, invité de la grande table en décembre 2016. Disponible en pod cast.

Bloom dit: à

My pardon,

????
Excuse my French.

TRUOMPEU dit: à

Avis aux ‘complotistes’ de Porcquerôle…

y aurait-il un lien entre la
mort brutale du virtuouse que
nous ne nommerons pas
et
le vol assuré
du pseudo Stradivar
de la belle musicienne !?

Janssen J-J dit: à

z. @11.39, il est certain qu’on ne meurt pas deux fois pour le même motif, cela dit je veux bien vous parler de la naissance de la petite Soline il y a quelques jours, vous savez, la fille de marie et romain. Elle est joufflue, rose, mignonne, heureuse d’être apparue, on lui a acheté un beau bavoir, le pédiatre s’inquiète de ce qu’elle louche un peu. Elle se destine à une grande carrière de violoncelliste, on va surveiller son instrument. Sinon, j’observe que vous n’avez pas donné de nouvelles de vos petits enfants. Nous espérons à la rdl qu’ils se portent bien. Je voulais ajouter n’avoir pas d’opinion sur la sépulture de michel déon, à la différence de beaucoup d’internautes icite. Enfin, j’ai trouvé que le bouquin de Tahar Ben Jelloun n’était pas très bon, il faut dire que la qualité de ses souvenirs a beaucoup diminué depuis les aventures de sa prostate. Il est rare qu’on se bonifie en vieillissant, j’en sais quelque chose, d’ailleurs, inutile d’ironiser. Bon, parlons de choses sérieuses : avez-vous vu poindre des primevères et des narcisses sur votre pelouse ?
Sur la mienne oui, il y a, + des violettes parfumées. Bien à vous, chère Madame.
NB/ « Les aveux de la chair » (24 euros) valent quand même le détour, comme l’a soutenu Delaporte, n’en déplaise à gwg.

JC..... dit: à

Affaibli par l’âge, l’ami Didier a pris le violoncelle pour un alto : il craque !

Comment ne pas attaquer une imprudente circulant A PIED en Seine Saint Déni sans garde du corps bilingue : il fauche le tas de bois encordé !

Le propriétaire friqué du crincrin règle le problème et fait justice !

Tahartignole devrait nous vendre pour 26 euros, le récit de cette histoire sans intérêt, 28 pages chez Gallimerde !

bérénice dit: à

Delaporte puisque que lv le rappelle, je découvre le contenu de votre lien: pourquoi des conférences de Carême à l’ère de l’intelligence artificielle. J’aime assez la position de l’Eglise.

JC..... dit: à

Gigi, écoute la voix d’une conscience que tu n’as pas…

ECRIRE ? Bien ! Excellent !

En selles, pour une belle défécation qui soulage le bolo verbeux ! Ce récit quelconque, car tout à été dit depuis longtemps, ne sera lu que si le nombre de pages reliées n’excède pas 67 ….

En avant !

JC..... dit: à

Le Carême !
La bonne conscience des repus ….

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*