de Pierre Assouline

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La République des livres
Vers un humanisme numérique

Vers un humanisme numérique

Convenons qu’il ne va pas de soi d’accoler deux mots a priori aussi antinomiques que « humanisme » et « numérique ». On se frotte les yeux. On doit à l’historien des religions Milad Doueihi, l’un des rares à avoir entrepris une anthropologie de l’homo numericus dès sa naissance, d’avoir répandu l’expression dans le public par ses essais et ses articles. Il y est revenu à l’occasion d’une conférence prononcée il y a un peu plus d’un an et reprise dans un bref livre intitulé Qu’est-ce le numérique ? (55 pages, 7 euros, Puf). Un titre qui sonne hélas un peu comme « Le numérique pour les Nuls » et qui, paradoxalement, réussit à être réducteur tout en ouvrant trop largement le compas. Quelques rappels y sont certes utiles : la distinction entre numérique et informatique trop souvent mêlés ; la notion de partage comme idée-maîtresse ; la conscience que la terre habitée chère à Lévi-Strauss n’est plus ce qu’elle était tant elle s’élargit désormais à une spatialité hybride et en mouvement ; l’idée que le numérique a finalement réussi là où la démocratie a échoué, à savoir exporter partout dans le monde un modèle parfaitement occidental (valeurs du document, concept de patrimoine et d’archive, icônes etc)… Soit, mais encore ?

Si ce petit livre offre matière à réflexion, c’est aussi parce qu’il revient sur l’humanisme numérique. Si nous sommes effectivement, comme l’auteur en est convaincu, dans une période de transition, et si nous ne sommes qu’au début d’une période de mutation, il est indispensable de penser cette transformation culturelle. L’humanisme numérique considère que la technique est une culture. Aux yeux de Milad Doueihi, le danger ne vient pas tant des détracteurs de la Toile, dont les raisonnements sont souvent trop archaïques pour être durablement commentés ; ils ne se rendent pas compte que Big Brother, ce n’est pas le numérique mais l’informatique, et qu’il est bêtement réactionnaire de faire tout un Golem de la lecture numérique, mais passons. Le danger, ce sont les écoles transhumanistes. Il les présente comme les prophètes d’une nouvelle humanité, partisans d’une sorte de cyber New Age, qui s’abritent derrière le concept de « Singularité » pour appeler de leurs vœux une convergence plus radicale de l’Homme et de la machine. Inutile de préciser qu’ils placent au-dessus de tout le pouvoir de la science. Doueihi nous invite à nous méfier de la dimension religieuse de ces transhumanistes américains, qui se réclament des Lumières (Enlightenment 2.0) pour mieux oublier l’Histoire et proposer un système qui n’a pas seulement le goût et la couleur du polythéisme. Même Vinton Cerf, l’un des co-fondateurs de l’Internet, allait dans ce sens il y a quelques jours dans une interview aux Echos en plaçant tous ses espoirs pour l’avenir dans l’intelligence artificielle –et l’on veut croire que son haut poste chez Google n’y est pour rien.

On voit par là qu’il est urgent de repenser nos rapports avec la mémoire, effet majeur de la révolution numérique. La conserver, l’interpréter, l’exploiter, la diffuser : il faut tout revoir. Pour y parvenir, l’auteur invite à bousculer la dualité mise en place il y a plus d’un siècle par le sociologue Max Weber entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. Il propose une troisième voie adaptée aux nouveaux temps, mais ne l’explicite pas. Aussi, lorsque je l’ai récemment rencontré à l’occasion d’un entretien sur le sujet à France Culture, je l’ai naturellement pressé d’en dire davantage. Sa réponse tint en deux mots : « confiance sociale ».

Le phénomène de l’humanisme numérique est d’autant plus passionnant à observer qu’il est né et qu’il grandit sous nos yeux. Evoluera-t-il comme l’humanisme autrefois ? Un bel article vient de paraître dans la revue des Annales (juillet-septembre 2013, No 3) qui ouvre des pistes. S’appuyant sur une considérable bibliographie internationale, Clémence Revest (Ecole française de Rome) y raconte de manière aussi dense que lumineuse comment au tournant du XVème siècle (les années 1400-1430 en Italie), l’humanisme, aspiration à un retour de l’Antiquité, est devenu l’Humanisme. Culture alternative conquérante puis modèle dominant mis en pratique par des dominants, il ne s’est pas concrétisé à travers des institutions propres, mais dans un mouvement. C’est le mot-clé : « mouvement » avec ses corrélatifs « masse », « agrégation », « affiliation ». Tout à sa passion de l’imitatio Ciceronis, Pétrarque avait hâté la résurrection de l’éloquence. L’empreinte fut durable. On trouve d’ailleurs sous la plume de Proust épistolier, et peut-être même sous celle du romancier, le charmant néologisme « pétrarquiser ». Cela dit, Clémence Revest ne se demande pas qu’est-ce qu’un humaniste, mais qu’est-ce qu’un humaniste peut être. Certainement pas un citateur des Anciens. Non un imitateur de Cicéron mais un autre Cicéron.

En relisant cette étude sur une figure éthique de l’homme de savoir, on se dit que l’homo numericus lettré gagnerait à en méditer les leçons. « Si l’humanisme est né, c’est d’abord parce que ses partisans l’ont eux-mêmes proclamé » assure Clémence Revest. Il est permis d’en faire autant à condition de se garder des écoles, de se méfier de toute récupération académique visant à encadrer la chose, et de privilégier le mouvement. C’est déjà le cas sur les réseaux où l’entretien permanent (textos, facebook, twitter etc) est à mettre en parallèle avec la conversation épistolaire que les auteurs de la Renaissance concevaient comme « un signe visible de l’amitié ». Si ce mouvement a pris corps et s’est fait récit, c’est surtout parce que ses acteurs partageaient un même imaginaire au sein de leur aventure collective. Conservons les valeurs héritées des humanités, elles-mêmes fruit d’un plus ancien héritage, non pour les dupliquer dans un souci d’imitation, mais pour les adapter et en faire un rempart contre la religion de la science, la soumission à la technique et le culte de la machine.

(« Illustrations de R. Kikuo Johnson et de Max »)

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898 Réponses pour Vers un humanisme numérique

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 8h38

Je cherche une traduction en allemand de « Douce France ». Charles Trenet l’a-t-il jamais chantée dans cette langue ?

« Douce France » en chleuh ? Y a décidément des pervers en ce bas monde

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 8h40

en quoi le numerique fait jouir? Peut etre parce que ça cause.

Il faudrait demander à Rose mais je crois bien que malgré tous ses efforts, elle peine à jouir !

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 8h40

Sans compter son trollage hystérique de pauvre bonne femme engluée dans sa misère sexuelle … (Daaphnée)

N’insultez pas JC, je vous prie. Toute Varoise qu’elle est, elle a droit à un minimum de respect humain.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 8h42

Y a décidément des pervers en ce bas monde

on trouve toujours plus humaniss que soi jean marron

u. dit: 28 octobre 2013 à 8h51

« L’humanisme numérique »: c’est un titre ou un slogan qui ne fait pas envie.

L’humanisme a servi dans l’histoire à faire passer en contrebande les marchandises les plus douteuses, et on est méfiant ou déjà fatigué quand on prend en main un bouquin qui porte ce mot sur sa couverture.

C’est dommage parce que Doueihi ne fait du mot « humanisme » un usage plat et mou, mais un usage rigoureux, grâce à son articulation, appliquée à l’environnement numérique, de deux choses distinctes mais liées (les « humanités », comme maîtrise des nouveaux outils donnant lieu à de nouvelles « pratiques lettrées » et « l’humanisme » comme critique interne des modifications apportée à la culture, comme on le soit par opposition avec le « transhumanisme »).

On peut critiquer cette vision, mais on ne peut pas s’en débarrasser comme si c’était juste un nouveau discours de cureton appelant à un monde de « nice guys ».
Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Du reste son texte est par endroit un peu opaque si on ne pratique pas soi-même des outils comme ReadSocial (qui permet la lecture partagée avec commentaires) ou même Wolfram/Alpha (qui incorpore davantage de pratiques savantes).

Le mot « humanisme » sent aujourd’hui presque aussi mauvais que le mot « communisme » (pourtant bien sympathique à l’époque de Hölderlin).
Mais le livre de Doueihi est intéressant.

D. dit: 28 octobre 2013 à 8h57

En terme d’art et notamment d’architecture, l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant. Il en est donc de même pour le numérique, qui par essence se doit d’être signifiant et non pas gracieux.
Un point c’est tout, et passons au sujet suivant.

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 8h57

69..1000 et une..onzmil..

Bien vu, le Boug’.
Tiens, j’ai regardé hier un apostrophe où Braudel faisait un peu la leçon à Bourdieu ..
Pas mal du tout, sur les limites des deux approches …
Et, puisque vous évoquez Apollinaire, la rencontre se terminait en se demandant ce que ça aurait donné s’il y avait eu un poète parmi les participants …

Quand je pense qu’il n’y a plus de chaire de poétique au collège de France !
Que la littérature y est réduite à peau de chagrin …

Que vous voulez qu’il émerge comme idées à part, au ras du plancher, des « humanisme numérique » ????

Catastrophique !

( d’accord U., on explore , on explore … oui, ce n’est pas moi qui condamnerai la recherche dans son principe …, mais parfois le simple bon-sens fait plus rapide et juste …)

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 8h59

l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant.

Et où avez-vous trouvé ça, D. ?
Au fond d’un pot de yaourt ?

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9h02

C’est dommage parce que Doueihi ne fait du mot « humanisme » un usage plat et mou, mais un usage rigoureux

Un usage rigoureux du mot « humanisme » ? Attends, je rêve, là

D. dit: 28 octobre 2013 à 9h03

Toute personne capable de réfléchir un peu peut aboutir à de telles constatations, Daaphnée. Avez-vous essayé ?

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h05

Mme Omura? (JC)

Certainement plus convaincante sur scène dans le rôle de Mme Butterfly qu’une cantatrice américaine (pas de nom) qui ressemblait à Mme Thatcher, et qui croyait que la femme japonaise veut dire faire l’enfant (petits cris d’oiseau, mouvements saccadés de gallinacés…). Elle m’avait foutu en l’air ma soirée…

Mais naturellement, elle est faite pour tous les répertoires.
Verdi donc, bravo!

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 9h06

Toute personne capable de réfléchir un peu peut aboutir à de telles constatations, Daaphnée.

Faites-nous votre démonstration !
Vraiment, j’en suis impatiente !

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h07

« Un usage rigoureux du mot « humanisme » ? Attends, je rêve, là » (JB)

On ne peut pas faire un usage intéressant d’un outil foireux?
Eh oh, Brown.
Il vous arrive de bricoler?

D. dit: 28 octobre 2013 à 9h08

Je dois aller faire des courses, Daaphnée. Il est dix heures passées. Nous en reparlerons plus tard.

Avez-vous essayé ? qu'il dit: 28 octobre 2013 à 9h09

En terme d’art et notamment d’architecture, l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant. (D)

Quel con.

Un point c’est tout, et passons au sujet suivant. (D)

Qui plus est, arrogant.

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9h09

« l’humanisme » comme critique interne des modifications apportée à la culture (u.)

Baratin vertigineusement creux. Pas étonnant que le discours du dénommé Doueihi soit « opaque ».

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h10

« Baratin vertigineusement creux. Pas étonnant que le discours du dénommé Doueihi soit « opaque ». »

Hihihi…

Tapez sur moi, Brown, mais épargnez le livre tant qu’il n’est pas lu!

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h14

« wired magazine zouzou »

Mais bien sûr, il est là-dedans jusqu’au coup.

Ma critique: c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion et qui est descendu en scaphandrier dans les profondeurs océaniques du numérique (bravo).
Il voit très bien que ces comportement nouveaux sont porteurs de religion (c’est juste) mais il ne donne pas consistance à cette idée.
De même, ces pratiques, dit-il, sont liées à des notions et valeurs occidentales; mais on ne voit pas ce qu’en fait le non-occidental.

De toute façon, il ne faut pas trop prendre au sérieux ces histoires de « nouveaux paradigme »: il faut regarder le travail réellement accompli, et se foutre du reste.

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h15

« Mais bien sûr, il est là-dedans jusqu’au coup. »

Sauras-tu corriger cette phrase?

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h17

« prendre au sérieux » signifirait que ça va augmenter tes impots cette année zouzou..on te calcule..hach numérique comme dirait jicé

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h20

Ma critique: c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion et qui est descendu en scaphandrier dans les profondeurs océaniques du numérique (bravo)

c’est un gugus qui occupe un créneau..un faisan..c’est un peu comme un philosophe qui s’empare de l’écologie ou de l’art..tu peux sortir ton breeze sous bois

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9h23

Tapez sur moi, Brown, mais épargnez le livre tant qu’il n’est pas lu! (u.)

Doueihi hi hi . Je ne le lirai pas. D’ailleurs je prépare un livre inspiré de la méthode Bayard et qui aura pour titre : « Comment taper sur les livres qu’on n’a pas lus ». Ma première étude de cas sera consacrée à « Vits de Zob » du dénommé Tassoupline, qu’on m’a offert pour ma fête il y a trois ans et que j’ai toujours pas lu. Hi hi.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 9h23

« Sans compter son trollage hystérique de pauvre bonne femme engluée dans sa misère sexuelle … »

Foutre….!

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 9h24

c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion

Ah, tiens !
Mais il y a un gros problème chez ces gens formés à la philosophie .
On devrait pourvoir dater la chose ? Je ne sais pas … mais bon:
des discours fermés sur eux-même où, au mieux, après avoir laborieusement tournicoté, tricoté et détricoté une vague question – au mieux disais-je – on aboutit à une nouvelle question (ce qui laisserait quelque espoir ..)!

C’est certain, tous ceux qui sont formés à la philosophie ne sont pas des philosophes pour autant … ! Alors, histoire de la philosophie de .., je veux bien.
Mais que de mélanges !

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h25

« c’est un gugus qui occupe un créneau.. »

Arrêtez les mecs!

Heureusement qu’il y a beaucoup de créneaux.

Vous imaginez?
Etre défendu par le seul Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète?

(I like Finkie)

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h27

« Mais que de mélanges ! » (Daaphnée)
C’est l’hybride, c’est sûr.

Mais attention, camarades!
On se plaint du croisement des disciplines, on finit par mettre à la porte Léonarda.

(Raté.
Mauvais exemple, on a raison de la foutre à la porte et de ne pas la couper de sa triste famille).

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h28

C’est certain, tous ceux qui sont formés à la philosophie ne sont pas des philosophes pour autant … !

non en effet, un philosophe doit « produire » il y en a tellement qui s’achéte une conduite..et il se foutent pas mal s’il font bonne publicité de leur sujet

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 9h31

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9 h 23 min
« Les Varois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux… »

Mon bon Jauni, tu es adorable lorsque tu cites les grands poètes !
(tu viens t’installer dans le Var quand tu veux, tu le sais !? Ta place est parmi nous… et nous saurons t’accueillir comme il convient ! Dame ! … un magister de cette spécialité si partagée ! Tu devrais te sentir comme chez toi. Et rapidement. A bientôt ! …)

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 9h33

Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète?

On peut bien lui reprocher la façon, qui ne passe pas toujours très bien auprès d’un large public, dont il s’y prend et ne pas être d’accord avec ses positions … il n’empêche que lorque vous écoutez Réplique, on y entend des gens qui entrent dans le dialogue … et, généralement, lui-même pousse à réfléchir un peu plus loin
..
Ce n’est pas mal du tout ..

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9h34

Etre défendu par le seul Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète? (u.)

Excellent papier de Jean Birnbaum, dans le dernier « Monde des livres », sur le dernier bouquin de Finkie. Il m’a confirmé tout le mal que j’en pensais à partir de la relation de Tassoupline sans l’avoir lu (en fait j’en lis des bouts sur les étalages des supermarchés, entre le camembert et la bouillie pour le chat).

u. dit: 28 octobre 2013 à 9h34

La « philosophie », ça fait fuir aussi, c’est comme le mot « catéchisme ».

La faute à qui?
La faute à tous.

Les cafés, les sites philo…
Les médiateurs suaves et omniprésents…
(Sauras-tu…? Hein)
Et leurs auditeurs, surtout les auditeurs.

Pas grave, il suffit de lui donner un autre nom, Falzarophie par exemple (ou n’importe quoi), et de s’y adonner à l’occasion tranquillement, en clando.

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9h39

(tu viens t’installer dans le Var quand tu veux, tu le sais !? Ta place est parmi nous… (JC)

Comme si je ne le savais pas. Rendez-vous à la Sauvette, au-dessus de Gonfaron. On verra les ânes voler, à défaut de les entendre braire.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h39

Ce n’est pas mal du tout ..

c’est un bon journaliste..qui passe trés bien auprés du grand public..qui serait ravi d’avoir sa marionette au guignol..mais bon y’a du monde avant lui

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h42

Falzarophie par exemple (ou n’importe quoi)

on te voit vnir zouzou..avec ta conduite..achetée a pas cher..mais pas cher du tout

Sur le métier..... dit: 28 octobre 2013 à 9h43

« Tiens, j’ai regardé hier un apostrophe où Braudel faisait un peu la leçon à Bourdieu »
dafnoz

La teigne épuise les sujets jusqu’au trognon.
Quand par le plus grand des hasards elle se cultive un minimum elle veut que tout le monde le sache.
Hier elle nous a informé deux ou trois fois de son écoute au combien étonnante, pas d’écho, alors elle recommence n’ayant aucun autre sujet.
Enfin si, un, cracher sur rose, christiane, DHH, Clopine ou tout autre femme qui passe ici, mais l’exposition d’une psychose est-elle un sujet ?

renato dit: 28 octobre 2013 à 9h44

Un philosophe est, par sa nature, quelqu’un qui est proche du présentateur (animateur) télé, mais avec des arguments en moins.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h46

en attendant d’huu uumanisme numérique zouzou..imagine rien qu’une seconde..une seconde..la une du times sur..mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama pendant..allez..15 jours..imagine all dze pipeul

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 9h46

« On verra les ânes voler, à défaut de les entendre braire. »

Il vaut mieux rester ici pour les entendre braire… Par contre, si tu vois déjà des ânes voler, à Gonfaron ou dans la banlieue … à la moindre vision d’un, ou plusieurs, éléphant rose, tu arrêtes immédiatement le Casanis, ok, nous tenons à te conserver pétillant de malice…)

florian dit: 28 octobre 2013 à 9h46

Le phénomène de l’humanisme numérique … Evoluera-t-il comme l’humanisme autrefois ?

Selon Michel Foucaultl’ humanisme est mort

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 9h48

l’exposition d’une psychose est-elle un sujet ?

On se passerait fort bien des explosions de la psychose (!) de rose, en effet.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h53

tu arrêtes immédiatement le Casanis, ok, nous tenons à te conserver pétillant de malice…

regarde lou reed jicé..c’est un peu douce france traduit en héroine ouat i mine..ha je te savais pas psychorigide jicé

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 9h53

c’est un bon journaliste..qui passe trés bien auprés du grand public..qui serait ravi d’avoir sa marionette au guignol..mais bon y’a du monde avant lui

mmm .. Procés d’intention, non ?

florian dit: 28 octobre 2013 à 9h57

Sur le métier….. dit: 28 octobre 2013 à 10 h 43 min

elle est ravie si elle peur occuper le centre d’attention mais ne vaut pas la peine qu’on s’attarde sur son cas

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 9h58

mmm .. Procés d’intention, non ?

pas du tout, c’est un bon journaliste, c’est du boulot..un boulot qui prend a temps plein souvent, qui a ses contraintes éditoriales auquels tu dois te plier pour durer..bref c’est un pro je ne vais pas lui retirer ça

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h00

sinon il y a longtemps qu’il aurait mis les bouts..soit de son propre chef, soit qu’il aurait lassé « son » public..un « public » n’est pas seulement quelqu’un qui partage tes opinons dafnoz, c’est à ça que tu reconnais le pro

u. dit: 28 octobre 2013 à 10h01

mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama

Ouais.

On peut se marrer de l’hypocrisie (nécessaire) des diplomates.

Mais le réflexe « On savait déjà, donc il n’y a rien à voir ni rien à dire » est d’un conformisme paresseux.

On ne voit pas que ce phénomène bien-connu déclenche des processus politique nouveaux, et dont on ne parle pas beaucoup.

Tiens, supposons que les Allemands obtiennent une inclusion exceptionnelle dans le deuxième cercle de la NSA, quel tournant pour la relation avec nos AOR (amis d’Outre Rhin) et pour l’Europe?

Je rêve?
Je rêve.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h03

Daaphnée,
Ne soyez pas sectaire !
La présence de Rose, aspirant goulument au bonheur…, est nécessaire à la mise en valeur de votre propre vertu.
(Toute Philaminte a besoin de sa Martine : c’est Trissotin qui vous le dit)

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h04

t’es un colonisé zouzou, on le reconnait a une chose il a intégré le statut d’infériorité car ça lui rapporte..au rapport colonel falzar

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h06

« je te savais pas psychorigide jicé »

Bougboug,
Tu prends pour de la psychorigidité ce qui est simplement « curiosité priapique » !

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h08

mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama

Ouais.

..j’adore ce « ouais »..un bon canard ricain en a fait une maquette rapide..ça leur vient à l’esprit..toi ta maquette cest « ouais.. » yavol mein guénéral

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h09

tu te cache derrière des oripeaux tu préfères bouffer tes semblabes..colonisé et canibal tant qu’a faire autant en avoir le profit hin guénéral falzar ?

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 10h09

On ne voit pas que ce phénomène bien-connu déclenche des processus politique nouveaux, et dont on ne parle pas beaucoup.

Oui, est-ce qu’on doit faire semblant que c’est la technique qui l’homme ?

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h09

dormeuse dit: 28 octobre 2013 à 11 h 03 min
« Cet article m’a tout simplement passionnée. »

Ce commentaire m’a tout simplement endormi …

DHH dit: 28 octobre 2013 à 10h11

christiane dit 27 octobre 21 H 48

Christiane
Ce que vous dites est bien vu et joliment écrit.
Mais qu’est-ce que vous montrez avec justesse dans ce que vous décrivez ? .
C’est que nous sommes aujourd’hui devant le dernier avatar de l’espace « commentaires » de la RDL
Il y a eu le salon littéraire, où chacun s’attachait avec serieux et courtoisie à faire part de ses réflexions sur le sujet du billet ou sur une digression littéraire à laquelle il invitait ;alors le message primait la personnalité du messager ;Puis nous avons eu le temps du ring où ces échanges de courtois sont devenus parfois agressifs sans cesser d’être nourris ;plus tard ce fut le café du commerce ,où le contenu signifiant s’étiolait souvent au profit d’une communion phatique pauvre en signifié mais marquée par la convivialité ,et où c’étaient essentiellement les personnalités-reelles ou simuléees-, les affinités et les antagonismes qui s’exprimaient.
ET on en arrive aujourd’hui au « guignol »,comme vous dites ; on pourrait dire aussi la » comedie « italienne » ,où au mépris de ce qu’il est vraiment chacun se campe deliberement et caricaturalement dans un emploi qui ne lui ressemble pas nécessairement .
Ici il n’y a evidemment pas de Pantalon ni d’Arlequin ,mais la Méchante ,l’Illuminé le Souffre-douleur etc..…
Chacun joue un rôle .
Il serait amusant de nous découvrir in vivo et de trouver par exemple que Daphnée est une brave fille tres banale ,Bouguereau un homme au langage châtié et D un scientifique sérieux
Mais moi faute d’avoir trouvé de e rôle où m’installer, je continue à être moi –même
Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie

u. dit: 28 octobre 2013 à 10h12

C’est pas Deleuze qui, en parlant du chienchien domestique, disait qu’il fallait parler du la relation animale avec l’animal (ça c’est noble), plutôt qu’une humanisation obscène de la petite bête (c’est bas)?

C’est bien possible.
Mais Deleuze laissait pousser ses ongles.

Et ce détail dégueulasse m’a fait lire ses textes d’une manière différente.

Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs?

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h17

Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs?

c’est comme alain avec sa coiffure..il exagère ou c’est du chiqué..je vais te dire zouzou, j’ai un faible pour toutes les expressions de singularité un peu couillonne..ça me rappelle simenon qui disait qu’un jour il aurait le courage de mettre ses chaussures jaunes..

u. dit: 28 octobre 2013 à 10h17

« mmm … ou peau blanche, masque jaune ? »

La question reste ouverte.

Pour la différence sur le net entre l’icône, le portrait et l’emblème, on se réfèrera au bouquin de Doueihi.

(- Allô, Pierre? Merci pour ce billet…
– Navré pour la réception…
– Normal, normal. Enfin, il y en a un, il y en a un, hein… Mais il ne m’a pas l’air franc du collier… »)

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h20

« Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

DHH, moi aussi ! En outre, ce qui ne gâte rien, je suis dans la vie réelle beaucoup plus que sur le blog prestigieux, riche, émouvant, de Passou. Non, il n’y a pas contradiction.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h23

« Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs? »

Non. A ceux qui se rongent les ongles, non plus… Plus généralement, je ne fais confiance à personne, moi compris.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h24

« Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

..enfin jicé..déjà que c’est trés préomptueux « dêtre »..passe de se convaincre à part soi qu’on est « constant » mais de clamer qu’on persèvère, c’est comme de dire je suis crétois

Ecoutons zouzou dit: 28 octobre 2013 à 10h25

Ouais.

Zouzou lui il savait.
L’est pas con zouzou.
Il a lu Gérard de Villiers et vu James Bond, il sait que les barbouzes existent, d’ailleurs il a toujours rêver d’être Lino Ventura.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h25

Plus généralement, je ne fais confiance à personne, moi compris

..on pas besoin de lanterne pour chercher un homme..avec toi on l’a tout de suite trouvé jicé

u. dit: 28 octobre 2013 à 10h26

« « Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

DHH, moi aussi ! » (JC)

Il y a une nuance, bon dieu.

Les 4 rôles que DHH a mentionné sont un peu déplacés dans la vie réelle (salonnard, boxeur, poivrot, guignol).

Il faut travailler à être boxeur dans un salon, salonnard au café, poivrot au théâtre, etc…

Le bon philosophe, c’est le Neveu du père Diderot (c’est pas Goethe qui l’avait perçu?)

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 10h27

oui, renato, le petit célinien se donne des airs d’intello de banlieue ce matin, il a du passer du kiravi au gros quitache dès poltron minet… quant à la douairière Christiane elle patauge désespérément dans la semoule… quel beau couple !

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h28

d’ailleurs il a toujours rêver d’être Lino Ventura

moi aussi ! mais jamais il aurait fait une double nelson a anguéla..plutôt rester à montauban

Evitez le rebond, c'est fait dit: 28 octobre 2013 à 10h29

Pas bon d’être vieux! dit: 28 octobre 2013 à 11 h 14 min
Hceucheu ressasse, hacheucheu rechache cheu cheu

dafnoz sera toujours le troll le plus ridicule de la rdl (et je m’y connais)

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h31

le petit célinien se donne des airs d’intello de banlieue

..mine de rien j’assure

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h32

« ..on pas besoin de lanterne pour chercher un homme..avec toi on l’a tout de suite trouvé jicé »

Ah ! Boggie Wessie ! si tu voyais autour de mon modeste tonneau le nombre de bêtes qui brament, briment, broutent…

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 10h33

le troll le plus ridicule de la rdl

Même comme troll, vous n’êtes pas très doué.
C’est dire!

u. dit: 28 octobre 2013 à 10h34

 » j’ai un faible pour toutes les expressions de singularité un peu couillonne..ça me rappelle simenon qui disait qu’un jour il aurait le courage de mettre ses chaussures jaunes.. » (b.)

Toi, c’est ton bénard.
With an open fly, pendant tes cours.

bouguereau dit: 28 octobre 2013 à 10h41

Toi, c’est ton bénard.
With an open fly, pendant tes cours

s’il existe un prof pour le faire exprés et durer..respect
si j’étais prof ce serait bien trop me flatter zouzou

Daaphnée dit: 28 octobre 2013 à 10h42

Le bon philosophe, c’est le Neveu du père Diderot

Mise à distance du philosophe, pas duplicité, encore mis à distance par la traduction de Goethe ?

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h42

« Il faut travailler à être boxeur dans un salon »

C’est fait : pratique de la boxe artisanale dans un gourbi Relais et Châteaux du côté de Saint Paul de Vence, sous les yeux d’une assistante efficace, disponible et courageuse. Séjour offert par la Direction, la brute adverse, et revancharde, venant d’être virée pour alcoolémie agressive en ces lieux enchanteurs… Fatalitas ! Je suis toujours du coté des patrons plutôt que du côté des exploités ! C’est mon côté Placé/Duflot.

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 10h46

On peut dauber tant qu’on voudra sur la fièvre obsidionale qui tourmente les Finkie, Camus et autres Millet. N’empêche que nous sommes bel et bien envahis et que les étrangers sont partout. Au point de ne plus nous y retrouver et de ne plus savoir qui est qui. Tiens, pas plus tard qu’à matin , je passe devant la boutique d’un couple expert dans l’art de la discrimination ethnique : forcément, ils sont encadreurs. La porte est ouverte. Au passage, je surprends le dialogue suivant :

Elle – Ah non, non, c’était pas des Suédois.

Lui (péremptoire) – C’était des Japonais !

Et des Beaucerons croisés de Percherons ? Non ? On en rencontre, des fois. Rarement, mais des fois.

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 10h50

c’est vrai qu’on est envahi par les étrangers, même ici, tenez : JOHN BROWN, un gars du coin

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h52

Johnnie, n’oublie pas ce que disait le nageur polonais : « N’ayez pas peur ! »

Sois raciste !
On peut ne pas encadrer les Suédois, les Suisses ! Bon … pour les étudiantes suédoises… ou les suissesses gestionnaires… c’est évidemment différent.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 10h54

Question : bouffer hallal ou casher, ce serait pas, des fois, du racisme alimentaire ?

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 10h55

Mais Deleuze laissait pousser ses ongles.

Et ce détail dégueulasse m’a fait lire ses textes d’une manière différente (u.)

Il y a ceux qui se laissent pousser les ongles, et ceux qui se les rongent.

Ceux qui se laissent pousser les ongles s’en servent pour se récurer les endroits sales.
C’est dégueulasse.

Ceux qui se les rongent ne se récurent pas les endroits sales.
C’est dégueulasse.

renato dit: 28 octobre 2013 à 10h56

Rien que de chez moi au bistrot, j’ai entendu quatre langues, dont une finno-ougrienne… nous vivons en plein exotisme…

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 11h03

J’ai connu un humanisme numérique qui, tout en tapant sur son clavier de la main droite, se récurait l’oreille droite avec l’ongle de son auriculaire gauche qu’il s’était laissé pousser, puis léchait le cerumen extrait par cette méthode tout en lisant « Madame Figaro » sur son écran. Un sacré numéro dans son genre. Un humaniste aussi, mais du genre crade.

D. dit: 28 octobre 2013 à 11h03

Je suis revenu du marché et j’ai rangé les affaires dans le frigo alors maintenant je vous donne les explications complémentaires :

L’humanisme ne signifie rien dans la mesure où son approche reste superficielle. Si l’humanisme allait réellement au bout des choses, il s’autodétruirait. J’espère que c’est plus clair.

u. dit: 28 octobre 2013 à 11h06

« Rien que de chez moi au bistrot, j’ai entendu quatre langues,  » (renato)

C’est moins risqué que 4 boxeurs et moins rasoir que 4 salonnards.

Je ne dis pas 4 poivrots parce qu’on fait nécessairement partie du quatuor.

faut être logique dit: 28 octobre 2013 à 11h14

« Ceux qui se les rongent ne se récurent pas les endroits sales. »

Ben si.
Les ongles.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 11h15

Passou,
Vous vous sentez plutôt humaniste ?
Plutôt numérique* ?…
…les deux ?…

*aucune connexion Bercy, œuf corse !

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 11h18

Il y a des lieux de perversion à éviter, absolument, dans ce monde :
-les bistrots
-les bibliothèques
(entre ces raies extrêmes du spectre, il y a de quoi faire)

D. dit: 28 octobre 2013 à 11h28

Il faut bien dire que la fracture humaniste fait plus mal que la fracture numérique, particulièrement en milieu nural.

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 11h45

Peut-on considérer comme un humaniste numérique un type qui tape sur son clavier de la main gauche les émois intimes que lui susbite la lecture sur son écran de « la Princesse de Clèves », tout en dégustant au bout de l’ongle long de l’auriculaire droit le cerumen tiède extrait du conduit auriculaire gauche mélangé à d’autres substances sales antérieurement extraites d’autres endroits et déposées sous la corne dudit ongle ? J’ose répondre que non.

Polémikoeur. dit: 28 octobre 2013 à 11h49

Alors, pas de main secourable au Patron
dans sa curieuse quête dulcefrancique ?
Non, rien que la traduction suivante :
« Lieber Land meiner Kindheit » !
A moins qu’une archive embourbée
dans un marécage du Gran Chaco…
Espoir réduit au demeurant.
Bizarre en vérité, de se mettre
dans l’oreille une pareille idée,
même au nom de la réconciliation.
Peut-être que dans la documentation
historique du sympathique spécialiste
des stations de métro parisiennes
et des chemins de « l’Hexagone »
au nom prédestiné ?
Europassistantanément.

Leo Bloom Pold dit: 28 octobre 2013 à 11h55

j’ai entendu quatre langues, dont une finno-ougrienne…
—-
Tant que tu perçois pas de l’ourano-altaïque à fonctionnement agglutinant au 20h de TF1, il y a pas de quoi appeler les hommes en blanc.
Perso j’entends quotidiennement des langues daïques et je m’en porte pas plus mal.

renato dit: 28 octobre 2013 à 12h06

Vous êtes tellement naze, bloom, qu’avec vous la moindre ironie peine à passer — par chance je connais des fonctionnaires de l’État cars si on évalue sur vos prestations l’on se ferait une bien maigre opinion de la fonction…

Cela dit, j’habite une ville touristique — http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Grunewald_Isenheim1.jpg — ce qui fait qu’il y a des jours où l’on entend 6, 7, 8, langues, voir plus, rien qu’en ouvrant la porte de chez-soi.

Have a good trip…

christiane dit: 28 octobre 2013 à 12h07

DHH
heureuse de vous lire.
« Être ici ce qu’on est dans la vie » ? Cela me laisse méditative… Tout ce que vous écrivez est juste et bien senti mais je ne crois pas qu’il y ait continuité entre « la vie », hors d’Internet, et … ici.
D’abord on a choisi ce blog, celui de Pierre Assouline et, comme le disait D, hier : respect. Respect pour cette fidélité, pour la qualité des billets.
Puis, l’espace commentaires. Je l’ai connu par hasard en 2008. Cinq années pour y suivre les variations que vous notez. N’oubliez pas qu’il y a eu la parution de Brèves de blog. Quelque chose alors à changé : fini l’anonymat des commentateurs ! Beaucoup étaient scrutés, cités, classés par l’entomologiste…
Puis, je crois, une usure du blog comme tous ceux nés dans les années 2004. Beaucoup de blogs ont cessé d’être, d’autres ont changé d’orientation. On a vu apparaître les codes à recopier « anti-spam », le rôle des modérateurs, les commentaires qui passaient à la trappe, les « trolls » aussi proliférants que des cellules malignes.
La dérision et le cocasse ont pris racine ici, la méchanceté aussi (encore un exemple dans un commentaire de daaphnée à propos de ceux de Rose). Exutoires pour se débarrasser d’humeurs chagrines ou d’un certain pessimisme. Ce qui est certain c’est qu’il devient difficile d’y suivre un échange intéressant. On capitule, las de slalomer entre des interventions insensées, ou des enfilades de liens à ouvrir ou à ignorer. On se demande ce que l’on fait ici ? On passe à un autre blog ou à autre chose en éteignant l’ordinateur et là on retrouve la vie sans numérique avec un peu plus d’humani…té, de sens, de partage, de solidarité, de poésie.
« Pédaler dans la semoule » suggère un commentateur matinal ? L’image est surréaliste mais juste, elle définit bien ce que l’on vit maintenant et souvent, ici.
Dans la préface de Brèves de blog, P.Assouline écrivait – et ce n’est pas sans rapport avec le thème de cette page :
 » (…)Qui me parle et exige ma réponse ? L’homme invisible. Dans ce terrain mouvant, le dérapage est programmé. Alors le pseudonyme a tôt fait de transformer le commentaire en dénonciation, et le message en lettre anonyme décachetée.
(…)En fait, l’Internet est le seul lieu où l’on peut répondre à celui qui nous envoie une lettre anonyme. On y est même sommé de le faire. Bien sûr sous l’Occupation, la dénonciation avait d’autres répercussions (…) Là, l’enjeu est moindre, il n’en est pas moins dangereux (…) Cette violence est évacuée de la Toile par les modérateurs. Il y a dans les corbeilles un concentré de haine d’une nature insoupçonnée. Celle que je laisse en ligne pour la vigoureuse santé du débat d’idées donne une petite idée de celle qui en a été bannie.
(…) Au fond, ils ne se parlent pas, ils s’entreglosent, comme disait Montaigne. Parfois je me sens en trop, j’ai l’impression de déranger tant ils ont oublié jusqu’au sujet du billet qui a suscité leur échange. Alors je me retire sur la pointe des pieds (…). Je suis devenu en quelque sorte la maîtresse de maison de ce salon qui ne dit pas son nom ; à ceci près que les hôtes de Mme Geoffrin se voulaient des instruments dont elle jouait en distribuant la parole, et qu’ils ne s’essuyaient pas les pieds sur sa robe(…)
Est-ce pour autant une conversation de bonne compagnie ? En tout cas, elle est désormais la nôtre. »
Cette préface a été écrite en 2008 !
La lire en entier (57 pages) c’est mieux approcher la vocation de ce billet.

Miroir, mon beau miroir dit: 28 octobre 2013 à 12h11

renato dit: 28 octobre 2013 à 13 h 06 min
Vous êtes tellement naze, bloom, qu’avec vous la moindre ironie peine à passer

rose dit: 28 octobre 2013 à 12h24

>JC ben non je n’ai quasiment rien lu de lui. De sa meuf guère plus. C’est pour cela qu’il m’intéresse.

>Sergio le coup du g’nou ds le virage j’y crois pas du tout ; au contraire rentrer les g’noux les effacer sous la machine. Enfin éjectée blaoum. Merci, ça va, j’ai lâché les béquilles.

rose dit: 28 octobre 2013 à 12h27

>Passou désolée. Je ne peux rien a priori.
Si vous ne trouvez pas j’ai quelques germanophones dans mon entourage proche mais faudra leur demander. J’attends d’abord les réponses des potes d’ici (si c’est comme pour les masques Punu, remarquez ! mais bon gardons espoir).

rose dit: 28 octobre 2013 à 12h28

plutôt que de faire corps avec n’importe qui, tu fais corps avec ta machine. En plus elle bloggue pas je te dis pas la paix royale.
Pardon pour la tentation Sergio mais j’ai pas pu garder le cap.

renato dit: 28 octobre 2013 à 12h29

« … le coup du g’nou ds le virage j’y crois pas du tout… »
Si on parle voiture l’expression n’a aucun sens, mais si on parle moto voilà qu’elle en prend tout de suite…

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 12h33

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 12 h 03 min
« J’ai connu un humanisme numérique qui, tout en tapant sur son clavier de la main droite »

Il faut dénoncer cet humanisme numérique à la police des mœurs : « Charia 4 France ! » un copain belge m’a dit qu’une liste « Charia 4 Belgium » avait des élus …

Un occidental est un con qui loin de s’assumer se délecte de son sort

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 12h37

« par chance je connais des fonctionnaires de l’État cars si on évalue sur vos prestations l’on se ferait une bien maigre opinion de la fonction… »

Optimisme irraisonné !
Travailler avec eux – pardon ! contre eux – pour le bien public dans une relation win/win … cela vous rend définitivement pessimiste.

Lucidité…!

rose dit: 28 octobre 2013 à 12h49

merde c’est vrai : je vais peut-être me les mettre tout l’après midi (ils sont sept pardon les six autres,° : /(

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 12h51

rose dit: 28 octobre 2013 à 13 h 48 min
« une relation win/win ça n’existe pas.
Une relation lost/lost oui. »

Tu dis ça parce que tu n’as jamais eu la joie de faire fructifier tes chances potentielles !
Sors moi ce ciment de tes cellules !

renato dit: 28 octobre 2013 à 12h54

°:/(

Ça signifie quoi ça, c’est le hiéroglyphe pour « le gars qui prend le platane de plein fouet » ?

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 13h01

Voulez-vous vivre une expérience intense de mal-vivre ? Lisez, là où il faut :
« La vie de Clopi-Gnou et Moman
ou
le style des ploucs qui jouent au paysan à Paris »

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 13h04

Réponse à une question passée par ici : « Pourquoi si peu de commentaires sur le blog de Paul Edel ? »

Pourquoi !!! Viellissant, Paul aime de moins en moins les gens…

rose dit: 28 octobre 2013 à 13h08

>JC recycle-toi pas en psycho-thérapeute qui aura son best western cinq étoiles à Plan de Cuques.
>renato sois un homme heureux (il est très beau mon smash mallow tu aurais pu me le dire)

>Elle aspire goulûment, ô bonheur. Putain !
Quelle auto-description…
Ah la facilité des mecs à baiser des putes qui aspirent, elles, goulûment au bonheur : c’est pas raccord du tout ça.

Pas mon truc du tout.
A la sieste et zou.
Deux seins doux. Comme deux g’noux cagneux. Point pas commun. Héhé.

rose dit: 28 octobre 2013 à 13h10

Pour être humaniste, il faut aspirer goulûment au bonheur et vouloir le partager avec autrui ; ce n’est pas donné à tout un chacun.

Alberto dit: 28 octobre 2013 à 13h14

revu hier Le mépris de Godard avec Piccoli dans le rôle de Paul l’écri-vain ; Paul et mépris, pourquoi ai-je pensé aussitôt à Popol et son déblog ?

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 13h21

Zéro/ Vouloir être humaniste c’est d’un con !

Un/ Si aspirer goulument était une garantie d’accès au bonheur, j’en connais qui ont essayé…

Deux/ Vouloir partager avec autrui est le meilleur moyen de ne pas accéder au bonheur. Pour être heureux, il faut des malheureux !
(ou bien, il faut vouloir… et puis… héhé !… on n’y arrive pas ! et on reste seul… HEUREUX !)

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 13h24

Il y a dans le Mépris du Godard des dialogues fabuleux :
« Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ? »
« Oui…beaucoup »
« Et mon assurance-vie, tu l’aimes, mon assurance-vie ? »
« Cà dépend des taxes, oui, des taxes, et de la destination de mon pognon…! »

Quel film ! Quel cinéma…

Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2013 à 13h30

« « Vits de Zob » du dénommé Tassoupline, qu’on m’a offert pour ma fête il y a trois ans et que j’ai toujours pas lu. Hi hi. »

Tu as tort, JB, de ne t’être pas précipité sur cet opuscule qu’une âme bien intentionnée t’a offert : assurément une oeuvre majeure de notre bon hôte !

Belle mise au point à 13 h 07 min., Christiane, comme d’habitude…

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 13h30

en lisant Christiane à 13:07, quelle salade, on dirait du bouguereau à jeun ; beau couple !

Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2013 à 13h36

Daaphnée, peut toujours aller se rhabiller !
Pourquoi tient-elle tant à être la reine du harem ?
Avait-elle des soeurs et étaient-elles en rivalité ?
Daaphnée était-elle amoureuse de son père ?
Fond t-elle de désir (de domination-séduction) à la vue du moindre pantalon ?
Frigide ou nymphomane ?

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 13h36

Jacques,
Un ami peut être bon ou mauvais
une amie peut être bonne ou mauvaise

Christiane, à 13h07, est mauvaise… terriblement !

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 13h38

bouguereau, Christiane, Barozzi : les pieds-nickelés, regardez : Croquignol, Ribouldingue et Filochard, tiercé dans l’ordre

Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2013 à 13h42

« Christiane, à 13h07, est mauvaise… terriblement ! »

Mais encore, pourrais-tu développer ton si subtil point de vue, d’autant plus qu’il en est illisible à force d’invisibilité ?

Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2013 à 13h46

« bouguereau, Christiane, Barozzi : tiercé dans l’ordre »

Dans le désordre ça donne : Daaphnée, JC, Curiosa, ça rapporte beaucoup moins, d’autant plus qu’il n’y a que de chiffres !

rose dit: 28 octobre 2013 à 13h55

zut : des regrets fugaces, rien d’éternel (et re-zut c’est bon quand c’est éternel).
1/ Ne pas durer mais ne pas plier ah ça non !
2/ Daaphnée c’est une brave fille que nous terrifions car elle ne veut à aucun prix nous ressembler. Or l’attitude en soie st dangereuse par vous éviter un truc on s’en prend un pire (type t’évite un canoë kayak et tu te prends un iceberg de 2350000m3. Alors qu’avec le canoë t’as pu réparer la voie d’eau avec d el’étoupê. T’as calfacté.

>Pardon Daaphnée vous êtes tout le temps en colère ce doit être fatiguant à vivre.
Vous n’êtes pas obligée de ressembler à quiconque d’entre nous, je vous en odjure.

>3/ C’est pas un de vous qui apiqué ma voiture cette nuit dans mon jardin pendant que je dormais ? Et mes meindl et mon sac à dos et mon sac en cuir de voyage et mon toutim et ma boîte à coudre ?
Et le reste du toutim ?

Et ma voiture avec le plein ?
Hein, ùma machine ?
C’est toi JC ?
Si ce n’est toi c’est donc ton frère.

Allez je pars loin 24 km déclarer le vol. Au tél. Nibe que dalle.

Cela fait partie d el’opération allège-toi baby.
Néanmoins le magnifique opinel au manche en bois de rose : bordel merde connard. Et ma boîte à coudre, putain de cong j’aurais ta peau et j’ta la trouerai sales voleurs de merde. Le fruit laborieux de mon travail de fourmi/esclave.

Va bosser, chelghhueutfvs (ils étaient plusieurs) de mes deux.

Daaphnée sois pas exangue pour moi : j’ai rencontré un gendarme adorable (on s’est échangé des titres de livres tout ça) ; je leur ai filé le plein aux voleurs ; ils peuvent aller au moins à Genève aller-retour. Et ils ont de quoi pratiquer la haute mpontagne. Je suis contente pour eux.

Non je ne leur ai pas laissé de liquide. Hormis le gas-oil.

Merde.
Faut pas charrier.

rose dit: 28 octobre 2013 à 14h00

Enfin bon c’est pas grave : si je suis capable de vivre avec un seul véhicule sans ma suzuki sans ma clio sans ma porsche je dois être capable de vivre avec un seul mec.

>Daaphnée tu devrais t’occuper de toi un peu ma poulette. Moins crier, moins être sur notre dos. Choisir un truc qui te passionne t’y adonner. Croire au bonheur. Lâcher ton mec. Le retrouver. Exiger qu’il te respecte.

Bref, prépare ton avenir, bérénice.

christiane dit: 28 octobre 2013 à 14h07

@Rose
Hum, nous voilà dans les dessous chics, Rose, avec ce soi en soi »e » :
« l’attitude en soie est dangereuse »
Où vont se nicher les lapsus !

christiane dit: 28 octobre 2013 à 14h20

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 14 h 30 min
« bouguereau à jeun ». Mais il l’est toujours. Ne pas confondre l’ivresse des mots et celle due au vin. Il a simplement changé de registre de langue pour aller tailler quelques brèves au comptoir des Indes galantes. Voyagez… S’il est celui que je connais, c’est l’ami idéal : fiable, cultivé, courageux et ne manquant pas d’humour. Là, il semble avoir passé un pacte avec San Antonio ou Céline (tout le contraire d’une griserie, ce serait plutôt un désenchantement…) La verdeur lui sied bien. Il y a plus vulgaire, ici…

christiane dit: 28 octobre 2013 à 14h27

@JC….. dit: 28 octobre 2013 à 14 h 36 min
Mais, JC,
comment faut-il vous le dire ? Vous êtes à part, définitivement à cause d’un commentaire posté dans les commentaires du blog de Paul Edel, il y a longtemps, où vous mettiez votre cœur à nu… Depuis, vous êtes comme Oskar, (le tambour) de Gräss, en colère… Continuez, faites trembler les hypocrites ! (Il suffit de savoir que dans un négatif de photo argentique, le noir donnera du blanc au développement.)
Mon commentaire n’est pas mauvais juste un peu désabusé…

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 14h29

on attend la réponse de Croquignol votre nouveau pote, car il n’y a pas si longtemps que poussiez des cris d’épouvante à ses éructations ; comme quoi « l’ami idéal » jusqu’à quand ?

Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2013 à 14h31

rose, on vient jusque dans vos jardins hauts alpins pour voler vos voitures ?
La France a peur !

bérénice dit: 28 octobre 2013 à 14h58

DHH 11h11: « je suis sur ce blog, ce que je suis dans la vie »
Quelqu’un qui gagnerait à être connue?
Quelqu’un qui gagne à être reconnue?
A moins d’être complètement mytho, affabulateur ce que chacun écrit offre la possibilité de la lecture (de l’être?) et sans perdre de vue exclure les possibles manipulations, les provocations etc les traces laissées sont sujettes à caution.

D. dit: 28 octobre 2013 à 15h00

Je sais pas quel est votre débit, mais moi j’ai du 100 Gb / seconde par fibre dédiée. J’admets être un privilégié.

christiane dit: 28 octobre 2013 à 15h00

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 15 h 29 min

Vous posez toujours les mauvaises questions…
Tenez pour vous aider à trouver vous-mêmes, les réponses à ces questions, la fin d’une nouvelle d’Edgar Poe (L’homme des foules). Traduction de Charles Baudelaire.
« Il est l’homme des foules. Il serait vain de le suivre ; car je n’appendrai rien de plus de lui ni de ses actions. Le pire cœur du monde est un livre plus rebutant que le Hortulus animae, et peut-être est-ce une des grandes miséricordes de Dieu que es last sich nicht lesen, – qu’il ne se laisse pas lire. »
Le monde des hommes n’est pas blanc ou noir, bon ou mauvais, disons… gris. Et la contradiction fait partie de son mystère. Chacun a son double ténébreux : relisez vos commentaires (questions devrais-je dire, à croire que vous avez raté une vocation d’inspecteur !)…

bérénice dit: 28 octobre 2013 à 15h05

D vous vous moquez! J’ai failli mourir d’ennui sur le chariot d’Urgences mais Georges Clooney a relevé le défi et me voici de nouveau avec vous dans votre cœur au cœur de l’action.

Psy on'line dit: 28 octobre 2013 à 15h13

DHH 11h11: « je suis sur ce blog, ce que je suis dans la vie »
Quelqu’un qui gagnerait à être connue?
Quelqu’un qui gagne à être reconnue?

En mal de reconnaissance.

Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 15h14

quelle prétention car évidemment vous avez toujours les bonnes réponses : des citations !… soyez un peu vous-même si vous le pouvez ou bien demandez donc à votre nouveau pote fiable avec ses diatribes à l’emporte-pièce, pourvu que cela dure un peu, un feu de paille… et je me fous des grandes miséricordes de Dieu autant que des vôtres, allez donc frétiller chez Popol et foutez-nous la paix, à JC, à Daphnée et à moi, la plus énervée mais tenace, basta ya !

Leo Bloom Pold dit: 28 octobre 2013 à 15h16

A lire Patrick Deville dans « Kampuchéa » (que je recommande), l’idéologie/la praxis khmer rouge serait un précipité anti-humaniste de marxisme-léninisme, de maoïsme, de rousseausime et de bouddhisme théravada. Il cite le père Ponchaud, ancien para en Algérie, qui tenta en vain d’alerter les diplomaties française et américaine sur « l’auto-génocide » perpétré par l’Angkar et ses chefs formés intellectuellement par l’Université française (Duch excepté): « La société khmère est une société où la notion de personne est absente: l’être humain n’est qu’un agrégat d’énergies, contingent, temporaire, sans sujet, la vie n’est qu’une période de purification ».
Enfin un bouquin écrit en large part grâce à une bourse Stendhal et qui tient la route (ou plutôt la voie, royale, comme de juste).

chantal dit: 28 octobre 2013 à 15h36

kampuchéa le titre me faisait penser à quelque chose entre la capuche et le nymphéa .. livre de patrick delville, je vais voir si on le trouve par chez moi, il faut des prérequis de lecture ?

Attendu que je ne suis qu’une modeste piétonne, j’ai avisé l’autre jour une façade étrange : une petite plaquette de cuivre : ici vécu « karl marx », sur la porte une grande affiche avec un moine boudhiste en position de yogi, un étrange pied venant se poser sur son crâne.

Est-ce que cela peut résumer la tendance entre l’humanisme et le connecté ?

Observatoire des cycles de sommeil de la RdL dit: 28 octobre 2013 à 15h36

« A la sieste et Zou.
Deux seins doux. (rose)

Hein?

Non, rien, zouzou. Rendors-toi, va.

u. dit: 28 octobre 2013 à 15h37

Leo Bloom Pold dit: 28 octobre 2013 à 16 h 16 min

Intéressant.

Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti, les notions-clé des Lumières peuvent y être retrouvées. En revanche ce que dit Ponchaud du bouddhisme theravadin indique certainement une difficulté supplémentaire…
Cette difficulté paraît moindre dans les pays qui ont connu le Grand Véhicule, grâce à l’idéal de compassion du bodhisattva (la différence est très perceptible).

Sergio dit: 28 octobre 2013 à 15h38

De toutes manières pour l’humanisme numérique il n’y a que deux problèmes :

1) les piles des tablettes de lecture ;
2) l’emmerdement, pour acquérir les ouvrages, de s’inscrire, taper vingt-cinq fois le mot de passe, installer un circuit USB pour balancer la semoule sur la tablette, et le tracassin, comme disait le grand Charles, en cas de litige avec l’éditeur en ligne ou tout bonnement pour réactiver son compte qu’on a planté parce que l’on a été sollicité par ailleurs au mauvais moment.

u. dit: 28 octobre 2013 à 15h51

« Non, rien, zouzou. Rendors-toi, va. »

Merci, Observatoire.
Réveille-moi en cas de Profumo di donna.

chantal dit: 28 octobre 2013 à 16h06

en fait sergio encore un appareil dont il faut s’occuper, comme ces kid’s qui nourrissent un animal électronique vu qu’ils n’ont pas de place pour en élever un vrai dans leurs quelques mètres carrés. Même chez carrefour ils essayent de nous en fourguer de la tablette, je ne dis pas, c’est du taf pour celui qui doit faire entrer tous ces textes ..

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 16h10

« Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti »

Tudieu ! Cornecul ! Inversons :

Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes pour la séduction des violeurs de liberté … Demandez aux revenants, il vous parleront de perversion. pas « d’humanisme perverti ».

Curioso dit: 28 octobre 2013 à 16h16

comme pourrait dire bouguereau : « vot’ gueule Madame Ribouldingue », sonnez les mâtines

u. dit: 28 octobre 2013 à 16h30

« Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes » (JC)

Bien sûr, mais la question qui était posée était de savoir, dans ces interactions inter-nationales (« Tribunal de Pnom Penh » et compagnie) de quelles notions ou même de quels mots on se sert pour arriver à un accord.
Il est théoriquement plus facile d’argumenter en Russie contre des crimes communistes (les mots post-chrétiens sont partout) que dans un Cambodge bouddhiste (par exemple la notion de « pardon » n’est pas traditionnelle: on a des « excuses », etc.)
Les mots, ça compte: ça fait deux décennies qu’on demande en Asie aux Japonais s’ils se sont « excusés » ou s’ils ont « regretté ». Tout cela est naturellement manipulé par les pouvoirs politiques (les chinois ne sont pas mauvais pour ça…)

Bon, je répondais à la citation donnée par Bloom.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 16h36

Tout cela n’est pas si grave. Ce qui est grave, c’est que la guenon croyait allers vers un humanisme numérique et se voit dans le miroir qui lui est tendu par de bonnes gens, mémoriellement actifs, qui ne lui pardonneront pas facilement.

Sergio dit: 28 octobre 2013 à 16h51

chantal dit: 28 octobre 2013 à 17 h 06 min
encore un appareil dont il faut s’occuper

Ca veut dire qu’on se tape tout le boulot, la voilà, la vraie altération humaniste, ou culturelle, du galimatias que l’on nous sert urbi et orbi, tant il est vrai que, malheureusement, l’informatique multiplie les flics après avoir multiplié la consommation de papier.

Vive Monop dit: 28 octobre 2013 à 16h52

Vos sbires ne connaissent que l’insulte, la menace et la force du nombre. ça doit être ça l’humanisme numérique. Vous êtes pitoyables.

JC..... dit: 28 octobre 2013 à 17h17

« l’informatique multiplie les flics »

Sergio,
Pourquoi laisser aux démocraties populaires à l’ancienne, aux tyrannies de toute sorte, aux dictateurs africains corrompus, aux hyènes moyennes et orientales, l’immense privilège d’organiser la surveillance de peuplades indisciplinées ?

Pourquoi ?… Halte à l’injustice !

Securitate, Stasi, FSB, Guoanbu, etc, etc, c’était du « mouron pour zoziaux » : nous ferons mieux avec le numérique NSA ! Un flic par personne, une taxe nouvelle par jour, Guantanamo virtualisé : le bonheur !

Bonne soirée….

christiane dit: 28 octobre 2013 à 17h19

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 16 h 14 min

Mais c’est qu’elle est en colère la petite madame qui parle au nom de JC et de daaphnée ! Du calme, voyons. On vous lit ici et on rit…

bérénice dit: 28 octobre 2013 à 17h31

D 16h39 vous avez choisi malpoli plutôt qu’impoli mais vous ne voyez pas que certains certaines avec le temps sont dépolis comme le verre, la coutume veut encore que soient offertes des fleurs aux femmes en message d’amitié d’amour de considération d’estime ou tout simplement parce qu’elles les aiment, si l’on colle tout ça, l’ensemble donne un vieux vase en verre dépoli d’une nuance douce qui attendrait ses fleurs pour charmer la monotonie d’un intérieur usé par tant de regards. C’était quoi la question?

blogogolemite de la dernière heure dit: 28 octobre 2013 à 17h38

le moins qu’on puisse penser, c’est que le titre
est bien trouvé puisqu’il fait jaser.
Au moins aura-t-il sensibilisé des lecteurs , et que ça tombait bien et que l’auteur a bien justifié toute cette attention de billets de rencontres de P.Assouline
(de là à rire sur le genre de vie(s) qui s’époumone(nt) sur ce blog ,il y a plus d’un pas, de côté ou non, à faire

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 17h42

« Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes » (JC)

Bien sûr (u.)

Ben voyons, ça va de soi. Marx et Engels écrivant le « Manifeste du parti communiste » : ah les vilains pervers ! C’était une perversion de quoi au juste, à l’époque ? JC va sûrement nous expliquer ça.

Vive Monop dit: 28 octobre 2013 à 17h45

le moins qu’on puisse penser, c’est que le titre
est bien trouvé puisqu’il fait jaser.

On compte sur toi pour ça. T’auras intérêt à te méfier quand il fera « chronique à rebours ».

Sergio dit: 28 octobre 2013 à 17h45

JC….. dit: 28 octobre 2013 à 18 h 17 min
Un flic par personne, une taxe nouvelle par jour, Guantanamo virtualisé : le bonheur !

Non mais nous en Lotharingie on a un millénaire de collaboration maintenant c’est de l’inné on est flic sur titre… Un coup Gaulois un coup Tudesque, y en a même qui font le V. de la main gauche et le bras droit tendu…

Vive Monop dit: 28 octobre 2013 à 17h47

Ah Ben c’est vrai que la mata Harry de Monop elle se ferait sûrement refouler d’un Casino.

bérénice dit: 28 octobre 2013 à 17h50

JC pense à l’application qui fait suite à la théorie. A moins qu’il maintienne rétro-activement que seuls ceux qui dépassent d’au moins une tête la marée humaine ont un droit ouvert à des conditions de vie et travail agréables, les autres redevables d’un mépris sans frontières.

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 17h50

Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti, les notions-clé des Lumières peuvent y être retrouvées.( u.)

On aimerait savoir en quoi c’est un humanisme perverti. C’est un humanisme parmi d’autres, c’est tout, et qui, à l’origine, n’a strictement rien de pervers. Ce n’est pas l’humanisme de Voltaire ni celui du pape François, c’est sûr. Il me semble que u. condamne allègrement et abusivement la théorie au nom des dérives historiques concrètes, ce qui revient à condamner le Christianisme au nom de l’Inquisition et de la Saint-Barthélémy.

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