de Pierre Assouline

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La République des livres
Vers un humanisme numérique

Vers un humanisme numérique

Convenons qu’il ne va pas de soi d’accoler deux mots a priori aussi antinomiques que « humanisme » et « numérique ». On se frotte les yeux. On doit à l’historien des religions Milad Doueihi, l’un des rares à avoir entrepris une anthropologie de l’homo numericus dès sa naissance, d’avoir répandu l’expression dans le public par ses essais et ses articles. Il y est revenu à l’occasion d’une conférence prononcée il y a un peu plus d’un an et reprise dans un bref livre intitulé Qu’est-ce le numérique ? (55 pages, 7 euros, Puf). Un titre qui sonne hélas un peu comme « Le numérique pour les Nuls » et qui, paradoxalement, réussit à être réducteur tout en ouvrant trop largement le compas. Quelques rappels y sont certes utiles : la distinction entre numérique et informatique trop souvent mêlés ; la notion de partage comme idée-maîtresse ; la conscience que la terre habitée chère à Lévi-Strauss n’est plus ce qu’elle était tant elle s’élargit désormais à une spatialité hybride et en mouvement ; l’idée que le numérique a finalement réussi là où la démocratie a échoué, à savoir exporter partout dans le monde un modèle parfaitement occidental (valeurs du document, concept de patrimoine et d’archive, icônes etc)… Soit, mais encore ?

Si ce petit livre offre matière à réflexion, c’est aussi parce qu’il revient sur l’humanisme numérique. Si nous sommes effectivement, comme l’auteur en est convaincu, dans une période de transition, et si nous ne sommes qu’au début d’une période de mutation, il est indispensable de penser cette transformation culturelle. L’humanisme numérique considère que la technique est une culture. Aux yeux de Milad Doueihi, le danger ne vient pas tant des détracteurs de la Toile, dont les raisonnements sont souvent trop archaïques pour être durablement commentés ; ils ne se rendent pas compte que Big Brother, ce n’est pas le numérique mais l’informatique, et qu’il est bêtement réactionnaire de faire tout un Golem de la lecture numérique, mais passons. Le danger, ce sont les écoles transhumanistes. Il les présente comme les prophètes d’une nouvelle humanité, partisans d’une sorte de cyber New Age, qui s’abritent derrière le concept de « Singularité » pour appeler de leurs vœux une convergence plus radicale de l’Homme et de la machine. Inutile de préciser qu’ils placent au-dessus de tout le pouvoir de la science. Doueihi nous invite à nous méfier de la dimension religieuse de ces transhumanistes américains, qui se réclament des Lumières (Enlightenment 2.0) pour mieux oublier l’Histoire et proposer un système qui n’a pas seulement le goût et la couleur du polythéisme. Même Vinton Cerf, l’un des co-fondateurs de l’Internet, allait dans ce sens il y a quelques jours dans une interview aux Echos en plaçant tous ses espoirs pour l’avenir dans l’intelligence artificielle –et l’on veut croire que son haut poste chez Google n’y est pour rien.

On voit par là qu’il est urgent de repenser nos rapports avec la mémoire, effet majeur de la révolution numérique. La conserver, l’interpréter, l’exploiter, la diffuser : il faut tout revoir. Pour y parvenir, l’auteur invite à bousculer la dualité mise en place il y a plus d’un siècle par le sociologue Max Weber entre éthique de conviction et éthique de responsabilité. Il propose une troisième voie adaptée aux nouveaux temps, mais ne l’explicite pas. Aussi, lorsque je l’ai récemment rencontré à l’occasion d’un entretien sur le sujet à France Culture, je l’ai naturellement pressé d’en dire davantage. Sa réponse tint en deux mots : « confiance sociale ».

Le phénomène de l’humanisme numérique est d’autant plus passionnant à observer qu’il est né et qu’il grandit sous nos yeux. Evoluera-t-il comme l’humanisme autrefois ? Un bel article vient de paraître dans la revue des Annales (juillet-septembre 2013, No 3) qui ouvre des pistes. S’appuyant sur une considérable bibliographie internationale, Clémence Revest (Ecole française de Rome) y raconte de manière aussi dense que lumineuse comment au tournant du XVème siècle (les années 1400-1430 en Italie), l’humanisme, aspiration à un retour de l’Antiquité, est devenu l’Humanisme. Culture alternative conquérante puis modèle dominant mis en pratique par des dominants, il ne s’est pas concrétisé à travers des institutions propres, mais dans un mouvement. C’est le mot-clé : « mouvement » avec ses corrélatifs « masse », « agrégation », « affiliation ». Tout à sa passion de l’imitatio Ciceronis, Pétrarque avait hâté la résurrection de l’éloquence. L’empreinte fut durable. On trouve d’ailleurs sous la plume de Proust épistolier, et peut-être même sous celle du romancier, le charmant néologisme « pétrarquiser ». Cela dit, Clémence Revest ne se demande pas qu’est-ce qu’un humaniste, mais qu’est-ce qu’un humaniste peut être. Certainement pas un citateur des Anciens. Non un imitateur de Cicéron mais un autre Cicéron.

En relisant cette étude sur une figure éthique de l’homme de savoir, on se dit que l’homo numericus lettré gagnerait à en méditer les leçons. « Si l’humanisme est né, c’est d’abord parce que ses partisans l’ont eux-mêmes proclamé » assure Clémence Revest. Il est permis d’en faire autant à condition de se garder des écoles, de se méfier de toute récupération académique visant à encadrer la chose, et de privilégier le mouvement. C’est déjà le cas sur les réseaux où l’entretien permanent (textos, facebook, twitter etc) est à mettre en parallèle avec la conversation épistolaire que les auteurs de la Renaissance concevaient comme « un signe visible de l’amitié ». Si ce mouvement a pris corps et s’est fait récit, c’est surtout parce que ses acteurs partageaient un même imaginaire au sein de leur aventure collective. Conservons les valeurs héritées des humanités, elles-mêmes fruit d’un plus ancien héritage, non pour les dupliquer dans un souci d’imitation, mais pour les adapter et en faire un rempart contre la religion de la science, la soumission à la technique et le culte de la machine.

(« Illustrations de R. Kikuo Johnson et de Max »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, La vie numérique, Non classé, Philosophie.

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commentaires

898 Réponses pour Vers un humanisme numérique

bouguereau dit: à

c’est bien de la garnir d’un adjectif

du saindoux c’est du saindoux

John Brown dit: à

Je cherche une traduction en allemand de « Douce France ». Charles Trenet l’a-t-il jamais chantée dans cette langue ?

« Douce France » en chleuh ? Y a décidément des pervers en ce bas monde

Daaphnée dit: à

en quoi le numerique fait jouir? Peut etre parce que ça cause.

Il faudrait demander à Rose mais je crois bien que malgré tous ses efforts, elle peine à jouir !

John Brown dit: à

Sans compter son trollage hystérique de pauvre bonne femme engluée dans sa misère sexuelle … (Daaphnée)

N’insultez pas JC, je vous prie. Toute Varoise qu’elle est, elle a droit à un minimum de respect humain.

bouguereau dit: à

Y a décidément des pervers en ce bas monde

on trouve toujours plus humaniss que soi jean marron

bouguereau dit: à

en quoi le numerique fait jouir?

69..1000 et une..onzmil..

D. dit: à

Encore un troll à 9h 02. C’en est trop !

u. dit: à

« L’humanisme numérique »: c’est un titre ou un slogan qui ne fait pas envie.

L’humanisme a servi dans l’histoire à faire passer en contrebande les marchandises les plus douteuses, et on est méfiant ou déjà fatigué quand on prend en main un bouquin qui porte ce mot sur sa couverture.

C’est dommage parce que Doueihi ne fait du mot « humanisme » un usage plat et mou, mais un usage rigoureux, grâce à son articulation, appliquée à l’environnement numérique, de deux choses distinctes mais liées (les « humanités », comme maîtrise des nouveaux outils donnant lieu à de nouvelles « pratiques lettrées » et « l’humanisme » comme critique interne des modifications apportée à la culture, comme on le soit par opposition avec le « transhumanisme »).

On peut critiquer cette vision, mais on ne peut pas s’en débarrasser comme si c’était juste un nouveau discours de cureton appelant à un monde de « nice guys ».
Ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Du reste son texte est par endroit un peu opaque si on ne pratique pas soi-même des outils comme ReadSocial (qui permet la lecture partagée avec commentaires) ou même Wolfram/Alpha (qui incorpore davantage de pratiques savantes).

Le mot « humanisme » sent aujourd’hui presque aussi mauvais que le mot « communisme » (pourtant bien sympathique à l’époque de Hölderlin).
Mais le livre de Doueihi est intéressant.

renato dit: à

Neuf heures trente-six et voilà qu’il patauge déjà dans le saindoux !

D. dit: à

En terme d’art et notamment d’architecture, l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant. Il en est donc de même pour le numérique, qui par essence se doit d’être signifiant et non pas gracieux.
Un point c’est tout, et passons au sujet suivant.

Daaphnée dit: à

69..1000 et une..onzmil..

Bien vu, le Boug’.
Tiens, j’ai regardé hier un apostrophe où Braudel faisait un peu la leçon à Bourdieu ..
Pas mal du tout, sur les limites des deux approches …
Et, puisque vous évoquez Apollinaire, la rencontre se terminait en se demandant ce que ça aurait donné s’il y avait eu un poète parmi les participants …

Quand je pense qu’il n’y a plus de chaire de poétique au collège de France !
Que la littérature y est réduite à peau de chagrin …

Que vous voulez qu’il émerge comme idées à part, au ras du plancher, des « humanisme numérique » ????

Catastrophique !

( d’accord U., on explore , on explore … oui, ce n’est pas moi qui condamnerai la recherche dans son principe …, mais parfois le simple bon-sens fait plus rapide et juste …)

Daaphnée dit: à

l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant.

Et où avez-vous trouvé ça, D. ?
Au fond d’un pot de yaourt ?

John Brown dit: à

le numérisme humanique, ça fait carrément chier

John Brown dit: à

C’est dommage parce que Doueihi ne fait du mot « humanisme » un usage plat et mou, mais un usage rigoureux

Un usage rigoureux du mot « humanisme » ? Attends, je rêve, là

D. dit: à

Toute personne capable de réfléchir un peu peut aboutir à de telles constatations, Daaphnée. Avez-vous essayé ?

John Brown dit: à

son texte est par endroit un peu opaque (u.)

On s’en serait douté, tu vois.

u. dit: à

Mme Omura? (JC)

Certainement plus convaincante sur scène dans le rôle de Mme Butterfly qu’une cantatrice américaine (pas de nom) qui ressemblait à Mme Thatcher, et qui croyait que la femme japonaise veut dire faire l’enfant (petits cris d’oiseau, mouvements saccadés de gallinacés…). Elle m’avait foutu en l’air ma soirée…

Mais naturellement, elle est faite pour tous les répertoires.
Verdi donc, bravo!

Daaphnée dit: à

Toute personne capable de réfléchir un peu peut aboutir à de telles constatations, Daaphnée.

Faites-nous votre démonstration !
Vraiment, j’en suis impatiente !

u. dit: à

« Un usage rigoureux du mot « humanisme » ? Attends, je rêve, là » (JB)

On ne peut pas faire un usage intéressant d’un outil foireux?
Eh oh, Brown.
Il vous arrive de bricoler?

D. dit: à

Je dois aller faire des courses, Daaphnée. Il est dix heures passées. Nous en reparlerons plus tard.

Avez-vous essayé ? qu'il dit: à

En terme d’art et notamment d’architecture, l’humanisme a privilégié le gracieux sur le signifiant. (D)

Quel con.

Un point c’est tout, et passons au sujet suivant. (D)

Qui plus est, arrogant.

John Brown dit: à

« l’humanisme » comme critique interne des modifications apportée à la culture (u.)

Baratin vertigineusement creux. Pas étonnant que le discours du dénommé Doueihi soit « opaque ».

bouguereau dit: à

wired magazine zouzou

u. dit: à

« Baratin vertigineusement creux. Pas étonnant que le discours du dénommé Doueihi soit « opaque ». »

Hihihi…

Tapez sur moi, Brown, mais épargnez le livre tant qu’il n’est pas lu!

u. dit: à

« wired magazine zouzou »

Mais bien sûr, il est là-dedans jusqu’au coup.

Ma critique: c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion et qui est descendu en scaphandrier dans les profondeurs océaniques du numérique (bravo).
Il voit très bien que ces comportement nouveaux sont porteurs de religion (c’est juste) mais il ne donne pas consistance à cette idée.
De même, ces pratiques, dit-il, sont liées à des notions et valeurs occidentales; mais on ne voit pas ce qu’en fait le non-occidental.

De toute façon, il ne faut pas trop prendre au sérieux ces histoires de « nouveaux paradigme »: il faut regarder le travail réellement accompli, et se foutre du reste.

u. dit: à

« Mais bien sûr, il est là-dedans jusqu’au coup. »

Sauras-tu corriger cette phrase?

bouguereau dit: à

« prendre au sérieux » signifirait que ça va augmenter tes impots cette année zouzou..on te calcule..hach numérique comme dirait jicé

bouguereau dit: à

Ma critique: c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion et qui est descendu en scaphandrier dans les profondeurs océaniques du numérique (bravo)

c’est un gugus qui occupe un créneau..un faisan..c’est un peu comme un philosophe qui s’empare de l’écologie ou de l’art..tu peux sortir ton breeze sous bois

John Brown dit: à

Tapez sur moi, Brown, mais épargnez le livre tant qu’il n’est pas lu! (u.)

Doueihi hi hi . Je ne le lirai pas. D’ailleurs je prépare un livre inspiré de la méthode Bayard et qui aura pour titre : « Comment taper sur les livres qu’on n’a pas lus ». Ma première étude de cas sera consacrée à « Vits de Zob » du dénommé Tassoupline, qu’on m’a offert pour ma fête il y a trois ans et que j’ai toujours pas lu. Hi hi.

JC..... dit: à

« Sans compter son trollage hystérique de pauvre bonne femme engluée dans sa misère sexuelle … »

Foutre….!

Daaphnée dit: à

c’est quelqu’un qui vient de la philosophie de la religion

Ah, tiens !
Mais il y a un gros problème chez ces gens formés à la philosophie .
On devrait pourvoir dater la chose ? Je ne sais pas … mais bon:
des discours fermés sur eux-même où, au mieux, après avoir laborieusement tournicoté, tricoté et détricoté une vague question – au mieux disais-je – on aboutit à une nouvelle question (ce qui laisserait quelque espoir ..)!

C’est certain, tous ceux qui sont formés à la philosophie ne sont pas des philosophes pour autant … ! Alors, histoire de la philosophie de .., je veux bien.
Mais que de mélanges !

u. dit: à

« c’est un gugus qui occupe un créneau.. »

Arrêtez les mecs!

Heureusement qu’il y a beaucoup de créneaux.

Vous imaginez?
Etre défendu par le seul Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète?

(I like Finkie)

u. dit: à

« Mais que de mélanges ! » (Daaphnée)
C’est l’hybride, c’est sûr.

Mais attention, camarades!
On se plaint du croisement des disciplines, on finit par mettre à la porte Léonarda.

(Raté.
Mauvais exemple, on a raison de la foutre à la porte et de ne pas la couper de sa triste famille).

bouguereau dit: à

C’est certain, tous ceux qui sont formés à la philosophie ne sont pas des philosophes pour autant … !

non en effet, un philosophe doit « produire » il y en a tellement qui s’achéte une conduite..et il se foutent pas mal s’il font bonne publicité de leur sujet

JC..... dit: à

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 9 h 23 min
« Les Varois, c’est comme les cochons, plus ça devient vieux… »

Mon bon Jauni, tu es adorable lorsque tu cites les grands poètes !
(tu viens t’installer dans le Var quand tu veux, tu le sais !? Ta place est parmi nous… et nous saurons t’accueillir comme il convient ! Dame ! … un magister de cette spécialité si partagée ! Tu devrais te sentir comme chez toi. Et rapidement. A bientôt ! …)

Daaphnée dit: à

Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète?

On peut bien lui reprocher la façon, qui ne passe pas toujours très bien auprès d’un large public, dont il s’y prend et ne pas être d’accord avec ses positions … il n’empêche que lorque vous écoutez Réplique, on y entend des gens qui entrent dans le dialogue … et, généralement, lui-même pousse à réfléchir un peu plus loin
..
Ce n’est pas mal du tout ..

John Brown dit: à

Etre défendu par le seul Finkie, du haut de sa muraille avec son arbalète? (u.)

Excellent papier de Jean Birnbaum, dans le dernier « Monde des livres », sur le dernier bouquin de Finkie. Il m’a confirmé tout le mal que j’en pensais à partir de la relation de Tassoupline sans l’avoir lu (en fait j’en lis des bouts sur les étalages des supermarchés, entre le camembert et la bouillie pour le chat).

u. dit: à

La « philosophie », ça fait fuir aussi, c’est comme le mot « catéchisme ».

La faute à qui?
La faute à tous.

Les cafés, les sites philo…
Les médiateurs suaves et omniprésents…
(Sauras-tu…? Hein)
Et leurs auditeurs, surtout les auditeurs.

Pas grave, il suffit de lui donner un autre nom, Falzarophie par exemple (ou n’importe quoi), et de s’y adonner à l’occasion tranquillement, en clando.

le charcutier à jc dit: à

10 h 31 min

le cochon est vexé

John Brown dit: à

(tu viens t’installer dans le Var quand tu veux, tu le sais !? Ta place est parmi nous… (JC)

Comme si je ne le savais pas. Rendez-vous à la Sauvette, au-dessus de Gonfaron. On verra les ânes voler, à défaut de les entendre braire.

bouguereau dit: à

Ce n’est pas mal du tout ..

c’est un bon journaliste..qui passe trés bien auprés du grand public..qui serait ravi d’avoir sa marionette au guignol..mais bon y’a du monde avant lui

bouguereau dit: à

Falzarophie par exemple (ou n’importe quoi)

on te voit vnir zouzou..avec ta conduite..achetée a pas cher..mais pas cher du tout

Sur le métier..... dit: à

« Tiens, j’ai regardé hier un apostrophe où Braudel faisait un peu la leçon à Bourdieu »
dafnoz

La teigne épuise les sujets jusqu’au trognon.
Quand par le plus grand des hasards elle se cultive un minimum elle veut que tout le monde le sache.
Hier elle nous a informé deux ou trois fois de son écoute au combien étonnante, pas d’écho, alors elle recommence n’ayant aucun autre sujet.
Enfin si, un, cracher sur rose, christiane, DHH, Clopine ou tout autre femme qui passe ici, mais l’exposition d’une psychose est-elle un sujet ?

renato dit: à

Un philosophe est, par sa nature, quelqu’un qui est proche du présentateur (animateur) télé, mais avec des arguments en moins.

bouguereau dit: à

en attendant d’huu uumanisme numérique zouzou..imagine rien qu’une seconde..une seconde..la une du times sur..mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama pendant..allez..15 jours..imagine all dze pipeul

JC..... dit: à

« On verra les ânes voler, à défaut de les entendre braire. »

Il vaut mieux rester ici pour les entendre braire… Par contre, si tu vois déjà des ânes voler, à Gonfaron ou dans la banlieue … à la moindre vision d’un, ou plusieurs, éléphant rose, tu arrêtes immédiatement le Casanis, ok, nous tenons à te conserver pétillant de malice…)

florian dit: à

Le phénomène de l’humanisme numérique … Evoluera-t-il comme l’humanisme autrefois ?

Selon Michel Foucaultl’ humanisme est mort

bouguereau dit: à

Un philosophe est, par sa nature

radio saindoux encore!

Daaphnée dit: à

l’exposition d’une psychose est-elle un sujet ?

On se passerait fort bien des explosions de la psychose (!) de rose, en effet.

bouguereau dit: à

tu arrêtes immédiatement le Casanis, ok, nous tenons à te conserver pétillant de malice…

regarde lou reed jicé..c’est un peu douce france traduit en héroine ouat i mine..ha je te savais pas psychorigide jicé

Daaphnée dit: à

c’est un bon journaliste..qui passe trés bien auprés du grand public..qui serait ravi d’avoir sa marionette au guignol..mais bon y’a du monde avant lui

mmm .. Procés d’intention, non ?

florian dit: à

Sur le métier….. dit: 28 octobre 2013 à 10 h 43 min

elle est ravie si elle peur occuper le centre d’attention mais ne vaut pas la peine qu’on s’attarde sur son cas

bouguereau dit: à

mmm .. Procés d’intention, non ?

pas du tout, c’est un bon journaliste, c’est du boulot..un boulot qui prend a temps plein souvent, qui a ses contraintes éditoriales auquels tu dois te plier pour durer..bref c’est un pro je ne vais pas lui retirer ça

renato dit: à

Ah ! Le petit célinien ! toujours à patauger dans le saindoux — et le gros rouge, je suppose.

bouguereau dit: à

sinon il y a longtemps qu’il aurait mis les bouts..soit de son propre chef, soit qu’il aurait lassé « son » public..un « public » n’est pas seulement quelqu’un qui partage tes opinons dafnoz, c’est à ça que tu reconnais le pro

u. dit: à

mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama

Ouais.

On peut se marrer de l’hypocrisie (nécessaire) des diplomates.

Mais le réflexe « On savait déjà, donc il n’y a rien à voir ni rien à dire » est d’un conformisme paresseux.

On ne voit pas que ce phénomène bien-connu déclenche des processus politique nouveaux, et dont on ne parle pas beaucoup.

Tiens, supposons que les Allemands obtiennent une inclusion exceptionnelle dans le deuxième cercle de la NSA, quel tournant pour la relation avec nos AOR (amis d’Outre Rhin) et pour l’Europe?

Je rêve?
Je rêve.

JC..... dit: à

Daaphnée,
Ne soyez pas sectaire !
La présence de Rose, aspirant goulument au bonheur…, est nécessaire à la mise en valeur de votre propre vertu.
(Toute Philaminte a besoin de sa Martine : c’est Trissotin qui vous le dit)

dormeuse dit: à

Cet article m’a tout simplement passionnée.

bouguereau dit: à

t’es un colonisé zouzou, on le reconnait a une chose il a intégré le statut d’infériorité car ça lui rapporte..au rapport colonel falzar

JC..... dit: à

« je te savais pas psychorigide jicé »

Bougboug,
Tu prends pour de la psychorigidité ce qui est simplement « curiosité priapique » !

u. dit: à

t’es un colonisé zouzou,

Peau Jaune, masque Blanc.

bouguereau dit: à

mettons merkel ayant espionné le portabe d’obama

Ouais.

..j’adore ce « ouais »..un bon canard ricain en a fait une maquette rapide..ça leur vient à l’esprit..toi ta maquette cest « ouais.. » yavol mein guénéral

bouguereau dit: à

tu te cache derrière des oripeaux tu préfères bouffer tes semblabes..colonisé et canibal tant qu’a faire autant en avoir le profit hin guénéral falzar ?

Daaphnée dit: à

On ne voit pas que ce phénomène bien-connu déclenche des processus politique nouveaux, et dont on ne parle pas beaucoup.

Oui, est-ce qu’on doit faire semblant que c’est la technique qui l’homme ?

JC..... dit: à

dormeuse dit: 28 octobre 2013 à 11 h 03 min
« Cet article m’a tout simplement passionnée. »

Ce commentaire m’a tout simplement endormi …

DHH dit: à

christiane dit 27 octobre 21 H 48

Christiane
Ce que vous dites est bien vu et joliment écrit.
Mais qu’est-ce que vous montrez avec justesse dans ce que vous décrivez ? .
C’est que nous sommes aujourd’hui devant le dernier avatar de l’espace « commentaires » de la RDL
Il y a eu le salon littéraire, où chacun s’attachait avec serieux et courtoisie à faire part de ses réflexions sur le sujet du billet ou sur une digression littéraire à laquelle il invitait ;alors le message primait la personnalité du messager ;Puis nous avons eu le temps du ring où ces échanges de courtois sont devenus parfois agressifs sans cesser d’être nourris ;plus tard ce fut le café du commerce ,où le contenu signifiant s’étiolait souvent au profit d’une communion phatique pauvre en signifié mais marquée par la convivialité ,et où c’étaient essentiellement les personnalités-reelles ou simuléees-, les affinités et les antagonismes qui s’exprimaient.
ET on en arrive aujourd’hui au « guignol »,comme vous dites ; on pourrait dire aussi la » comedie « italienne » ,où au mépris de ce qu’il est vraiment chacun se campe deliberement et caricaturalement dans un emploi qui ne lui ressemble pas nécessairement .
Ici il n’y a evidemment pas de Pantalon ni d’Arlequin ,mais la Méchante ,l’Illuminé le Souffre-douleur etc..…
Chacun joue un rôle .
Il serait amusant de nous découvrir in vivo et de trouver par exemple que Daphnée est une brave fille tres banale ,Bouguereau un homme au langage châtié et D un scientifique sérieux
Mais moi faute d’avoir trouvé de e rôle où m’installer, je continue à être moi –même
Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie

Daaphnée dit: à

Peau Jaune, masque Blanc.

mmm … ou peau blanche, masque jaune ?

u. dit: à

C’est pas Deleuze qui, en parlant du chienchien domestique, disait qu’il fallait parler du la relation animale avec l’animal (ça c’est noble), plutôt qu’une humanisation obscène de la petite bête (c’est bas)?

C’est bien possible.
Mais Deleuze laissait pousser ses ongles.

Et ce détail dégueulasse m’a fait lire ses textes d’une manière différente.

Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs?

Pas bon d'être vieux! dit: à

Hceucheu ressasse, hacheucheu rechache cheu cheu

bouguereau dit: à

Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs?

c’est comme alain avec sa coiffure..il exagère ou c’est du chiqué..je vais te dire zouzou, j’ai un faible pour toutes les expressions de singularité un peu couillonne..ça me rappelle simenon qui disait qu’un jour il aurait le courage de mettre ses chaussures jaunes..

u. dit: à

« mmm … ou peau blanche, masque jaune ? »

La question reste ouverte.

Pour la différence sur le net entre l’icône, le portrait et l’emblème, on se réfèrera au bouquin de Doueihi.

(- Allô, Pierre? Merci pour ce billet…
– Navré pour la réception…
– Normal, normal. Enfin, il y en a un, il y en a un, hein… Mais il ne m’a pas l’air franc du collier… »)

JC..... dit: à

« Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

DHH, moi aussi ! En outre, ce qui ne gâte rien, je suis dans la vie réelle beaucoup plus que sur le blog prestigieux, riche, émouvant, de Passou. Non, il n’y a pas contradiction.

JC..... dit: à

« Vous faites confiance, vous, à un penseur aux ongles très longs? »

Non. A ceux qui se rongent les ongles, non plus… Plus généralement, je ne fais confiance à personne, moi compris.

bouguereau dit: à

« Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

..enfin jicé..déjà que c’est trés préomptueux « dêtre »..passe de se convaincre à part soi qu’on est « constant » mais de clamer qu’on persèvère, c’est comme de dire je suis crétois

Ecoutons zouzou dit: à

Ouais.

Zouzou lui il savait.
L’est pas con zouzou.
Il a lu Gérard de Villiers et vu James Bond, il sait que les barbouzes existent, d’ailleurs il a toujours rêver d’être Lino Ventura.

bouguereau dit: à

Plus généralement, je ne fais confiance à personne, moi compris

..on pas besoin de lanterne pour chercher un homme..avec toi on l’a tout de suite trouvé jicé

u. dit: à

« « Je suis sur le blog ,ce que je suis dans la vie »

DHH, moi aussi ! » (JC)

Il y a une nuance, bon dieu.

Les 4 rôles que DHH a mentionné sont un peu déplacés dans la vie réelle (salonnard, boxeur, poivrot, guignol).

Il faut travailler à être boxeur dans un salon, salonnard au café, poivrot au théâtre, etc…

Le bon philosophe, c’est le Neveu du père Diderot (c’est pas Goethe qui l’avait perçu?)

Curiosa dit: à

oui, renato, le petit célinien se donne des airs d’intello de banlieue ce matin, il a du passer du kiravi au gros quitache dès poltron minet… quant à la douairière Christiane elle patauge désespérément dans la semoule… quel beau couple !

bouguereau dit: à

d’ailleurs il a toujours rêver d’être Lino Ventura

moi aussi ! mais jamais il aurait fait une double nelson a anguéla..plutôt rester à montauban

Evitez le rebond, c'est fait dit: à

Pas bon d’être vieux! dit: 28 octobre 2013 à 11 h 14 min
Hceucheu ressasse, hacheucheu rechache cheu cheu

dafnoz sera toujours le troll le plus ridicule de la rdl (et je m’y connais)

bouguereau dit: à

le petit célinien se donne des airs d’intello de banlieue

..mine de rien j’assure

JC..... dit: à

« ..on pas besoin de lanterne pour chercher un homme..avec toi on l’a tout de suite trouvé jicé »

Ah ! Boggie Wessie ! si tu voyais autour de mon modeste tonneau le nombre de bêtes qui brament, briment, broutent…

Daaphnée dit: à

le troll le plus ridicule de la rdl

Même comme troll, vous n’êtes pas très doué.
C’est dire!

u. dit: à

 » j’ai un faible pour toutes les expressions de singularité un peu couillonne..ça me rappelle simenon qui disait qu’un jour il aurait le courage de mettre ses chaussures jaunes.. » (b.)

Toi, c’est ton bénard.
With an open fly, pendant tes cours.

bouguereau dit: à

Toi, c’est ton bénard.
With an open fly, pendant tes cours

s’il existe un prof pour le faire exprés et durer..respect
si j’étais prof ce serait bien trop me flatter zouzou

Daaphnée dit: à

Le bon philosophe, c’est le Neveu du père Diderot

Mise à distance du philosophe, pas duplicité, encore mis à distance par la traduction de Goethe ?

JC..... dit: à

« Il faut travailler à être boxeur dans un salon »

C’est fait : pratique de la boxe artisanale dans un gourbi Relais et Châteaux du côté de Saint Paul de Vence, sous les yeux d’une assistante efficace, disponible et courageuse. Séjour offert par la Direction, la brute adverse, et revancharde, venant d’être virée pour alcoolémie agressive en ces lieux enchanteurs… Fatalitas ! Je suis toujours du coté des patrons plutôt que du côté des exploités ! C’est mon côté Placé/Duflot.

John Brown dit: à

On peut dauber tant qu’on voudra sur la fièvre obsidionale qui tourmente les Finkie, Camus et autres Millet. N’empêche que nous sommes bel et bien envahis et que les étrangers sont partout. Au point de ne plus nous y retrouver et de ne plus savoir qui est qui. Tiens, pas plus tard qu’à matin , je passe devant la boutique d’un couple expert dans l’art de la discrimination ethnique : forcément, ils sont encadreurs. La porte est ouverte. Au passage, je surprends le dialogue suivant :

Elle – Ah non, non, c’était pas des Suédois.

Lui (péremptoire) – C’était des Japonais !

Et des Beaucerons croisés de Percherons ? Non ? On en rencontre, des fois. Rarement, mais des fois.

Curiosa dit: à

c’est vrai qu’on est envahi par les étrangers, même ici, tenez : JOHN BROWN, un gars du coin

JC..... dit: à

Johnnie, n’oublie pas ce que disait le nageur polonais : « N’ayez pas peur ! »

Sois raciste !
On peut ne pas encadrer les Suédois, les Suisses ! Bon … pour les étudiantes suédoises… ou les suissesses gestionnaires… c’est évidemment différent.

JC..... dit: à

Question : bouffer hallal ou casher, ce serait pas, des fois, du racisme alimentaire ?

John Brown dit: à

Mais Deleuze laissait pousser ses ongles.

Et ce détail dégueulasse m’a fait lire ses textes d’une manière différente (u.)

Il y a ceux qui se laissent pousser les ongles, et ceux qui se les rongent.

Ceux qui se laissent pousser les ongles s’en servent pour se récurer les endroits sales.
C’est dégueulasse.

Ceux qui se les rongent ne se récurent pas les endroits sales.
C’est dégueulasse.

renato dit: à

Rien que de chez moi au bistrot, j’ai entendu quatre langues, dont une finno-ougrienne… nous vivons en plein exotisme…

John Brown dit: à

J’ai connu un humanisme numérique qui, tout en tapant sur son clavier de la main droite, se récurait l’oreille droite avec l’ongle de son auriculaire gauche qu’il s’était laissé pousser, puis léchait le cerumen extrait par cette méthode tout en lisant « Madame Figaro » sur son écran. Un sacré numéro dans son genre. Un humaniste aussi, mais du genre crade.

D. dit: à

Je suis revenu du marché et j’ai rangé les affaires dans le frigo alors maintenant je vous donne les explications complémentaires :

L’humanisme ne signifie rien dans la mesure où son approche reste superficielle. Si l’humanisme allait réellement au bout des choses, il s’autodétruirait. J’espère que c’est plus clair.

u. dit: à

« Rien que de chez moi au bistrot, j’ai entendu quatre langues,  » (renato)

C’est moins risqué que 4 boxeurs et moins rasoir que 4 salonnards.

Je ne dis pas 4 poivrots parce qu’on fait nécessairement partie du quatuor.

faut être logique dit: à

« Ceux qui se les rongent ne se récurent pas les endroits sales. »

Ben si.
Les ongles.

JC..... dit: à

Passou,
Vous vous sentez plutôt humaniste ?
Plutôt numérique* ?…
…les deux ?…

*aucune connexion Bercy, œuf corse !

JC..... dit: à

Il y a des lieux de perversion à éviter, absolument, dans ce monde :
-les bistrots
-les bibliothèques
(entre ces raies extrêmes du spectre, il y a de quoi faire)

fantasme littéraire dit: à

quatre langues

Dafnoz se pâme rien que d’y penser.

D. dit: à

Il faut bien dire que la fracture humaniste fait plus mal que la fracture numérique, particulièrement en milieu nural.

D. dit: à

numéral pardon, numéral.

John Brown dit: à

Peut-on considérer comme un humaniste numérique un type qui tape sur son clavier de la main gauche les émois intimes que lui susbite la lecture sur son écran de « la Princesse de Clèves », tout en dégustant au bout de l’ongle long de l’auriculaire droit le cerumen tiède extrait du conduit auriculaire gauche mélangé à d’autres substances sales antérieurement extraites d’autres endroits et déposées sous la corne dudit ongle ? J’ose répondre que non.

Polémikoeur. dit: à

Alors, pas de main secourable au Patron
dans sa curieuse quête dulcefrancique ?
Non, rien que la traduction suivante :
« Lieber Land meiner Kindheit » !
A moins qu’une archive embourbée
dans un marécage du Gran Chaco…
Espoir réduit au demeurant.
Bizarre en vérité, de se mettre
dans l’oreille une pareille idée,
même au nom de la réconciliation.
Peut-être que dans la documentation
historique du sympathique spécialiste
des stations de métro parisiennes
et des chemins de « l’Hexagone »
au nom prédestiné ?
Europassistantanément.

Leo Bloom Pold dit: à

j’ai entendu quatre langues, dont une finno-ougrienne…
—-
Tant que tu perçois pas de l’ourano-altaïque à fonctionnement agglutinant au 20h de TF1, il y a pas de quoi appeler les hommes en blanc.
Perso j’entends quotidiennement des langues daïques et je m’en porte pas plus mal.

renato dit: à

Vous êtes tellement naze, bloom, qu’avec vous la moindre ironie peine à passer — par chance je connais des fonctionnaires de l’État cars si on évalue sur vos prestations l’on se ferait une bien maigre opinion de la fonction…

Cela dit, j’habite une ville touristique — http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5f/Grunewald_Isenheim1.jpg — ce qui fait qu’il y a des jours où l’on entend 6, 7, 8, langues, voir plus, rien qu’en ouvrant la porte de chez-soi.

Have a good trip…

christiane dit: à

DHH
heureuse de vous lire.
« Être ici ce qu’on est dans la vie » ? Cela me laisse méditative… Tout ce que vous écrivez est juste et bien senti mais je ne crois pas qu’il y ait continuité entre « la vie », hors d’Internet, et … ici.
D’abord on a choisi ce blog, celui de Pierre Assouline et, comme le disait D, hier : respect. Respect pour cette fidélité, pour la qualité des billets.
Puis, l’espace commentaires. Je l’ai connu par hasard en 2008. Cinq années pour y suivre les variations que vous notez. N’oubliez pas qu’il y a eu la parution de Brèves de blog. Quelque chose alors à changé : fini l’anonymat des commentateurs ! Beaucoup étaient scrutés, cités, classés par l’entomologiste…
Puis, je crois, une usure du blog comme tous ceux nés dans les années 2004. Beaucoup de blogs ont cessé d’être, d’autres ont changé d’orientation. On a vu apparaître les codes à recopier « anti-spam », le rôle des modérateurs, les commentaires qui passaient à la trappe, les « trolls » aussi proliférants que des cellules malignes.
La dérision et le cocasse ont pris racine ici, la méchanceté aussi (encore un exemple dans un commentaire de daaphnée à propos de ceux de Rose). Exutoires pour se débarrasser d’humeurs chagrines ou d’un certain pessimisme. Ce qui est certain c’est qu’il devient difficile d’y suivre un échange intéressant. On capitule, las de slalomer entre des interventions insensées, ou des enfilades de liens à ouvrir ou à ignorer. On se demande ce que l’on fait ici ? On passe à un autre blog ou à autre chose en éteignant l’ordinateur et là on retrouve la vie sans numérique avec un peu plus d’humani…té, de sens, de partage, de solidarité, de poésie.
« Pédaler dans la semoule » suggère un commentateur matinal ? L’image est surréaliste mais juste, elle définit bien ce que l’on vit maintenant et souvent, ici.
Dans la préface de Brèves de blog, P.Assouline écrivait – et ce n’est pas sans rapport avec le thème de cette page :
 » (…)Qui me parle et exige ma réponse ? L’homme invisible. Dans ce terrain mouvant, le dérapage est programmé. Alors le pseudonyme a tôt fait de transformer le commentaire en dénonciation, et le message en lettre anonyme décachetée.
(…)En fait, l’Internet est le seul lieu où l’on peut répondre à celui qui nous envoie une lettre anonyme. On y est même sommé de le faire. Bien sûr sous l’Occupation, la dénonciation avait d’autres répercussions (…) Là, l’enjeu est moindre, il n’en est pas moins dangereux (…) Cette violence est évacuée de la Toile par les modérateurs. Il y a dans les corbeilles un concentré de haine d’une nature insoupçonnée. Celle que je laisse en ligne pour la vigoureuse santé du débat d’idées donne une petite idée de celle qui en a été bannie.
(…) Au fond, ils ne se parlent pas, ils s’entreglosent, comme disait Montaigne. Parfois je me sens en trop, j’ai l’impression de déranger tant ils ont oublié jusqu’au sujet du billet qui a suscité leur échange. Alors je me retire sur la pointe des pieds (…). Je suis devenu en quelque sorte la maîtresse de maison de ce salon qui ne dit pas son nom ; à ceci près que les hôtes de Mme Geoffrin se voulaient des instruments dont elle jouait en distribuant la parole, et qu’ils ne s’essuyaient pas les pieds sur sa robe(…)
Est-ce pour autant une conversation de bonne compagnie ? En tout cas, elle est désormais la nôtre. »
Cette préface a été écrite en 2008 !
La lire en entier (57 pages) c’est mieux approcher la vocation de ce billet.

Miroir, mon beau miroir dit: à

renato dit: 28 octobre 2013 à 13 h 06 min
Vous êtes tellement naze, bloom, qu’avec vous la moindre ironie peine à passer

renato dit: à

@Miroir, mon beau miroir,

toujours si sot ?

rose dit: à

>JC ben non je n’ai quasiment rien lu de lui. De sa meuf guère plus. C’est pour cela qu’il m’intéresse.

>Sergio le coup du g’nou ds le virage j’y crois pas du tout ; au contraire rentrer les g’noux les effacer sous la machine. Enfin éjectée blaoum. Merci, ça va, j’ai lâché les béquilles.

rose dit: à

faire corps tu vois avec ta machine Sergio.

rose dit: à

>Passou désolée. Je ne peux rien a priori.
Si vous ne trouvez pas j’ai quelques germanophones dans mon entourage proche mais faudra leur demander. J’attends d’abord les réponses des potes d’ici (si c’est comme pour les masques Punu, remarquez ! mais bon gardons espoir).

rose dit: à

plutôt que de faire corps avec n’importe qui, tu fais corps avec ta machine. En plus elle bloggue pas je te dis pas la paix royale.
Pardon pour la tentation Sergio mais j’ai pas pu garder le cap.

renato dit: à

« … le coup du g’nou ds le virage j’y crois pas du tout… »
Si on parle voiture l’expression n’a aucun sens, mais si on parle moto voilà qu’elle en prend tout de suite…

rose dit: à

on était en moto je crois.

JC..... dit: à

John Brown dit: 28 octobre 2013 à 12 h 03 min
« J’ai connu un humanisme numérique qui, tout en tapant sur son clavier de la main droite »

Il faut dénoncer cet humanisme numérique à la police des mœurs : « Charia 4 France ! » un copain belge m’a dit qu’une liste « Charia 4 Belgium » avait des élus …

Un occidental est un con qui loin de s’assumer se délecte de son sort

renato dit: à

Certes, si on envisage la moto comme un vélo électrique, on rentre sans peine sur le premier platane qui passe…

JC..... dit: à

« par chance je connais des fonctionnaires de l’État cars si on évalue sur vos prestations l’on se ferait une bien maigre opinion de la fonction… »

Optimisme irraisonné !
Travailler avec eux – pardon ! contre eux – pour le bien public dans une relation win/win … cela vous rend définitivement pessimiste.

Lucidité…!

rose dit: à

mais la cuisse légère sur la machine cela l’fait pas.
Cuisses serrées, la machine cernée.
http://www.youtube.com/watch?v=PzFU7KEoVJA

et protection pour les g’noux bordel. Double protection passque t’as deux g’noux (moi aussi : un point commun, un).

"je vais peut-être me le mettre tout l’après midi" qu'elle dit: à

rose dit: à

une relation win/win ça n’existe pas.
Une relation lost/lost oui.

rose dit: à

merde c’est vrai : je vais peut-être me les mettre tout l’après midi (ils sont sept pardon les six autres,° : /(

rose dit: à

°:/(

c’est un lost/lost.

Bisous BB.

D. dit: à

rural pardon, rural

rose dit: à

joli non renato mon °:/(

JC..... dit: à

rose dit: 28 octobre 2013 à 13 h 48 min
« une relation win/win ça n’existe pas.
Une relation lost/lost oui. »

Tu dis ça parce que tu n’as jamais eu la joie de faire fructifier tes chances potentielles !
Sors moi ce ciment de tes cellules !

renato dit: à

°:/(

Ça signifie quoi ça, c’est le hiéroglyphe pour « le gars qui prend le platane de plein fouet » ?

JC..... dit: à

Voulez-vous vivre une expérience intense de mal-vivre ? Lisez, là où il faut :
« La vie de Clopi-Gnou et Moman
ou
le style des ploucs qui jouent au paysan à Paris »

JC..... dit: à

Réponse à une question passée par ici : « Pourquoi si peu de commentaires sur le blog de Paul Edel ? »

Pourquoi !!! Viellissant, Paul aime de moins en moins les gens…

rose dit: à

>JC recycle-toi pas en psycho-thérapeute qui aura son best western cinq étoiles à Plan de Cuques.
>renato sois un homme heureux (il est très beau mon smash mallow tu aurais pu me le dire)

>Elle aspire goulûment, ô bonheur. Putain !
Quelle auto-description…
Ah la facilité des mecs à baiser des putes qui aspirent, elles, goulûment au bonheur : c’est pas raccord du tout ça.

Pas mon truc du tout.
A la sieste et zou.
Deux seins doux. Comme deux g’noux cagneux. Point pas commun. Héhé.

rose dit: à

Allez, saluto les pas humanistes pour un sou.

rose dit: à

Pour être humaniste, il faut aspirer goulûment au bonheur et vouloir le partager avec autrui ; ce n’est pas donné à tout un chacun.

Alberto dit: à

revu hier Le mépris de Godard avec Piccoli dans le rôle de Paul l’écri-vain ; Paul et mépris, pourquoi ai-je pensé aussitôt à Popol et son déblog ?

JC..... dit: à

Zéro/ Vouloir être humaniste c’est d’un con !

Un/ Si aspirer goulument était une garantie d’accès au bonheur, j’en connais qui ont essayé…

Deux/ Vouloir partager avec autrui est le meilleur moyen de ne pas accéder au bonheur. Pour être heureux, il faut des malheureux !
(ou bien, il faut vouloir… et puis… héhé !… on n’y arrive pas ! et on reste seul… HEUREUX !)

JC..... dit: à

Il y a dans le Mépris du Godard des dialogues fabuleux :
« Et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ? »
« Oui…beaucoup »
« Et mon assurance-vie, tu l’aimes, mon assurance-vie ? »
« Cà dépend des taxes, oui, des taxes, et de la destination de mon pognon…! »

Quel film ! Quel cinéma…

Jacques Barozzi dit: à

« « Vits de Zob » du dénommé Tassoupline, qu’on m’a offert pour ma fête il y a trois ans et que j’ai toujours pas lu. Hi hi. »

Tu as tort, JB, de ne t’être pas précipité sur cet opuscule qu’une âme bien intentionnée t’a offert : assurément une oeuvre majeure de notre bon hôte !

Belle mise au point à 13 h 07 min., Christiane, comme d’habitude…

Curiosa dit: à

en lisant Christiane à 13:07, quelle salade, on dirait du bouguereau à jeun ; beau couple !

Jacques Barozzi dit: à

Daaphnée, peut toujours aller se rhabiller !
Pourquoi tient-elle tant à être la reine du harem ?
Avait-elle des soeurs et étaient-elles en rivalité ?
Daaphnée était-elle amoureuse de son père ?
Fond t-elle de désir (de domination-séduction) à la vue du moindre pantalon ?
Frigide ou nymphomane ?

JC..... dit: à

Jacques,
Un ami peut être bon ou mauvais
une amie peut être bonne ou mauvaise

Christiane, à 13h07, est mauvaise… terriblement !

Curiosa dit: à

bouguereau, Christiane, Barozzi : les pieds-nickelés, regardez : Croquignol, Ribouldingue et Filochard, tiercé dans l’ordre

JC..... dit: à

Toi, tu es mauvais à 14:36 …
(une fois n’est pas coutume ?)

Jacques Barozzi dit: à

« Christiane, à 13h07, est mauvaise… terriblement ! »

Mais encore, pourrais-tu développer ton si subtil point de vue, d’autant plus qu’il en est illisible à force d’invisibilité ?

Jacques Barozzi dit: à

« bouguereau, Christiane, Barozzi : tiercé dans l’ordre »

Dans le désordre ça donne : Daaphnée, JC, Curiosa, ça rapporte beaucoup moins, d’autant plus qu’il n’y a que de chiffres !

Jacques Barozzi dit: à

deux chevaux !

Curiosa dit: à

vexé, Filochard ?

rose dit: à

zut : des regrets fugaces, rien d’éternel (et re-zut c’est bon quand c’est éternel).
1/ Ne pas durer mais ne pas plier ah ça non !
2/ Daaphnée c’est une brave fille que nous terrifions car elle ne veut à aucun prix nous ressembler. Or l’attitude en soie st dangereuse par vous éviter un truc on s’en prend un pire (type t’évite un canoë kayak et tu te prends un iceberg de 2350000m3. Alors qu’avec le canoë t’as pu réparer la voie d’eau avec d el’étoupê. T’as calfacté.

>Pardon Daaphnée vous êtes tout le temps en colère ce doit être fatiguant à vivre.
Vous n’êtes pas obligée de ressembler à quiconque d’entre nous, je vous en odjure.

>3/ C’est pas un de vous qui apiqué ma voiture cette nuit dans mon jardin pendant que je dormais ? Et mes meindl et mon sac à dos et mon sac en cuir de voyage et mon toutim et ma boîte à coudre ?
Et le reste du toutim ?

Et ma voiture avec le plein ?
Hein, ùma machine ?
C’est toi JC ?
Si ce n’est toi c’est donc ton frère.

Allez je pars loin 24 km déclarer le vol. Au tél. Nibe que dalle.

Cela fait partie d el’opération allège-toi baby.
Néanmoins le magnifique opinel au manche en bois de rose : bordel merde connard. Et ma boîte à coudre, putain de cong j’aurais ta peau et j’ta la trouerai sales voleurs de merde. Le fruit laborieux de mon travail de fourmi/esclave.

Va bosser, chelghhueutfvs (ils étaient plusieurs) de mes deux.

Daaphnée sois pas exangue pour moi : j’ai rencontré un gendarme adorable (on s’est échangé des titres de livres tout ça) ; je leur ai filé le plein aux voleurs ; ils peuvent aller au moins à Genève aller-retour. Et ils ont de quoi pratiquer la haute mpontagne. Je suis contente pour eux.

Non je ne leur ai pas laissé de liquide. Hormis le gas-oil.

Merde.
Faut pas charrier.

rose dit: à

ce doit être objure. Je pense, je me doute.

rose dit: à

Enfin bon c’est pas grave : si je suis capable de vivre avec un seul véhicule sans ma suzuki sans ma clio sans ma porsche je dois être capable de vivre avec un seul mec.

>Daaphnée tu devrais t’occuper de toi un peu ma poulette. Moins crier, moins être sur notre dos. Choisir un truc qui te passionne t’y adonner. Croire au bonheur. Lâcher ton mec. Le retrouver. Exiger qu’il te respecte.

Bref, prépare ton avenir, bérénice.

rose dit: à

Vivre avec un mec : horresco referens.

christiane dit: à

@Rose
Hum, nous voilà dans les dessous chics, Rose, avec ce soi en soi »e » :
« l’attitude en soie est dangereuse »
Où vont se nicher les lapsus !

Alberto dit: à

vivre avec rose : vade retro viseur

tonton cristobal dit: à

15:07, Ribouldingue donne dans l’humour de lapsus, ahahah

christiane dit: à

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 14 h 30 min
« bouguereau à jeun ». Mais il l’est toujours. Ne pas confondre l’ivresse des mots et celle due au vin. Il a simplement changé de registre de langue pour aller tailler quelques brèves au comptoir des Indes galantes. Voyagez… S’il est celui que je connais, c’est l’ami idéal : fiable, cultivé, courageux et ne manquant pas d’humour. Là, il semble avoir passé un pacte avec San Antonio ou Céline (tout le contraire d’une griserie, ce serait plutôt un désenchantement…) La verdeur lui sied bien. Il y a plus vulgaire, ici…

christiane dit: à

@JC….. dit: 28 octobre 2013 à 14 h 36 min
Mais, JC,
comment faut-il vous le dire ? Vous êtes à part, définitivement à cause d’un commentaire posté dans les commentaires du blog de Paul Edel, il y a longtemps, où vous mettiez votre cœur à nu… Depuis, vous êtes comme Oskar, (le tambour) de Gräss, en colère… Continuez, faites trembler les hypocrites ! (Il suffit de savoir que dans un négatif de photo argentique, le noir donnera du blanc au développement.)
Mon commentaire n’est pas mauvais juste un peu désabusé…

Curiosa dit: à

on attend la réponse de Croquignol votre nouveau pote, car il n’y a pas si longtemps que poussiez des cris d’épouvante à ses éructations ; comme quoi « l’ami idéal » jusqu’à quand ?

Jacques Barozzi dit: à

rose, on vient jusque dans vos jardins hauts alpins pour voler vos voitures ?
La France a peur !

keupu dit: à

boudegras : ami fiable
ou: ami faible
zatize ze couestion ?

bérénice dit: à

DHH 11h11: « je suis sur ce blog, ce que je suis dans la vie »
Quelqu’un qui gagnerait à être connue?
Quelqu’un qui gagne à être reconnue?
A moins d’être complètement mytho, affabulateur ce que chacun écrit offre la possibilité de la lecture (de l’être?) et sans perdre de vue exclure les possibles manipulations, les provocations etc les traces laissées sont sujettes à caution.

u. dit: à

« A la sieste et Zou.
Deux seins doux. (rose)

Hein?

D. dit: à

Je sais pas quel est votre débit, mais moi j’ai du 100 Gb / seconde par fibre dédiée. J’admets être un privilégié.

christiane dit: à

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 15 h 29 min

Vous posez toujours les mauvaises questions…
Tenez pour vous aider à trouver vous-mêmes, les réponses à ces questions, la fin d’une nouvelle d’Edgar Poe (L’homme des foules). Traduction de Charles Baudelaire.
« Il est l’homme des foules. Il serait vain de le suivre ; car je n’appendrai rien de plus de lui ni de ses actions. Le pire cœur du monde est un livre plus rebutant que le Hortulus animae, et peut-être est-ce une des grandes miséricordes de Dieu que es last sich nicht lesen, – qu’il ne se laisse pas lire. »
Le monde des hommes n’est pas blanc ou noir, bon ou mauvais, disons… gris. Et la contradiction fait partie de son mystère. Chacun a son double ténébreux : relisez vos commentaires (questions devrais-je dire, à croire que vous avez raté une vocation d’inspecteur !)…

D. dit: à

Bérénice est de retour, on est sauvé.

Sergio dit: à

Parce que des wagons lugubres comme ça, ils sont forcément appelés à se retrouver en bas dans le fossé…

bérénice dit: à

D vous vous moquez! J’ai failli mourir d’ennui sur le chariot d’Urgences mais Georges Clooney a relevé le défi et me voici de nouveau avec vous dans votre cœur au cœur de l’action.

Psy on'line dit: à

DHH 11h11: « je suis sur ce blog, ce que je suis dans la vie »
Quelqu’un qui gagnerait à être connue?
Quelqu’un qui gagne à être reconnue?

En mal de reconnaissance.

Curiosa dit: à

quelle prétention car évidemment vous avez toujours les bonnes réponses : des citations !… soyez un peu vous-même si vous le pouvez ou bien demandez donc à votre nouveau pote fiable avec ses diatribes à l’emporte-pièce, pourvu que cela dure un peu, un feu de paille… et je me fous des grandes miséricordes de Dieu autant que des vôtres, allez donc frétiller chez Popol et foutez-nous la paix, à JC, à Daphnée et à moi, la plus énervée mais tenace, basta ya !

Leo Bloom Pold dit: à

A lire Patrick Deville dans « Kampuchéa » (que je recommande), l’idéologie/la praxis khmer rouge serait un précipité anti-humaniste de marxisme-léninisme, de maoïsme, de rousseausime et de bouddhisme théravada. Il cite le père Ponchaud, ancien para en Algérie, qui tenta en vain d’alerter les diplomaties française et américaine sur « l’auto-génocide » perpétré par l’Angkar et ses chefs formés intellectuellement par l’Université française (Duch excepté): « La société khmère est une société où la notion de personne est absente: l’être humain n’est qu’un agrégat d’énergies, contingent, temporaire, sans sujet, la vie n’est qu’une période de purification ».
Enfin un bouquin écrit en large part grâce à une bourse Stendhal et qui tient la route (ou plutôt la voie, royale, comme de juste).

chantal dit: à

kampuchéa le titre me faisait penser à quelque chose entre la capuche et le nymphéa .. livre de patrick delville, je vais voir si on le trouve par chez moi, il faut des prérequis de lecture ?

Attendu que je ne suis qu’une modeste piétonne, j’ai avisé l’autre jour une façade étrange : une petite plaquette de cuivre : ici vécu « karl marx », sur la porte une grande affiche avec un moine boudhiste en position de yogi, un étrange pied venant se poser sur son crâne.

Est-ce que cela peut résumer la tendance entre l’humanisme et le connecté ?

Observatoire des cycles de sommeil de la RdL dit: à

« A la sieste et Zou.
Deux seins doux. (rose)

Hein?

Non, rien, zouzou. Rendors-toi, va.

u. dit: à

Leo Bloom Pold dit: 28 octobre 2013 à 16 h 16 min

Intéressant.

Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti, les notions-clé des Lumières peuvent y être retrouvées. En revanche ce que dit Ponchaud du bouddhisme theravadin indique certainement une difficulté supplémentaire…
Cette difficulté paraît moindre dans les pays qui ont connu le Grand Véhicule, grâce à l’idéal de compassion du bodhisattva (la différence est très perceptible).

D. dit: à

Me répondez pas surtout quand je pose des questions.

Sergio dit: à

De toutes manières pour l’humanisme numérique il n’y a que deux problèmes :

1) les piles des tablettes de lecture ;
2) l’emmerdement, pour acquérir les ouvrages, de s’inscrire, taper vingt-cinq fois le mot de passe, installer un circuit USB pour balancer la semoule sur la tablette, et le tracassin, comme disait le grand Charles, en cas de litige avec l’éditeur en ligne ou tout bonnement pour réactiver son compte qu’on a planté parce que l’on a été sollicité par ailleurs au mauvais moment.

D. dit: à

Ce que les gens sont malpolis.

u. dit: à

« Non, rien, zouzou. Rendors-toi, va. »

Merci, Observatoire.
Réveille-moi en cas de Profumo di donna.

chantal dit: à

en fait sergio encore un appareil dont il faut s’occuper, comme ces kid’s qui nourrissent un animal électronique vu qu’ils n’ont pas de place pour en élever un vrai dans leurs quelques mètres carrés. Même chez carrefour ils essayent de nous en fourguer de la tablette, je ne dis pas, c’est du taf pour celui qui doit faire entrer tous ces textes ..

JC..... dit: à

« Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti »

Tudieu ! Cornecul ! Inversons :

Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes pour la séduction des violeurs de liberté … Demandez aux revenants, il vous parleront de perversion. pas « d’humanisme perverti ».

Curioso dit: à

comme pourrait dire bouguereau : « vot’ gueule Madame Ribouldingue », sonnez les mâtines

u. dit: à

« Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes » (JC)

Bien sûr, mais la question qui était posée était de savoir, dans ces interactions inter-nationales (« Tribunal de Pnom Penh » et compagnie) de quelles notions ou même de quels mots on se sert pour arriver à un accord.
Il est théoriquement plus facile d’argumenter en Russie contre des crimes communistes (les mots post-chrétiens sont partout) que dans un Cambodge bouddhiste (par exemple la notion de « pardon » n’est pas traditionnelle: on a des « excuses », etc.)
Les mots, ça compte: ça fait deux décennies qu’on demande en Asie aux Japonais s’ils se sont « excusés » ou s’ils ont « regretté ». Tout cela est naturellement manipulé par les pouvoirs politiques (les chinois ne sont pas mauvais pour ça…)

Bon, je répondais à la citation donnée par Bloom.

u. dit: à

Observatoire n’a rien vu, je retourne donc dormir.

JC..... dit: à

Tout cela n’est pas si grave. Ce qui est grave, c’est que la guenon croyait allers vers un humanisme numérique et se voit dans le miroir qui lui est tendu par de bonnes gens, mémoriellement actifs, qui ne lui pardonneront pas facilement.

JC..... dit: à

« Les mots, ça compte »
Oui… un peu ; et les actes, beaucoup.

Sergio dit: à

chantal dit: 28 octobre 2013 à 17 h 06 min
encore un appareil dont il faut s’occuper

Ca veut dire qu’on se tape tout le boulot, la voilà, la vraie altération humaniste, ou culturelle, du galimatias que l’on nous sert urbi et orbi, tant il est vrai que, malheureusement, l’informatique multiplie les flics après avoir multiplié la consommation de papier.

Vive Monop dit: à

Vos sbires ne connaissent que l’insulte, la menace et la force du nombre. ça doit être ça l’humanisme numérique. Vous êtes pitoyables.

JC..... dit: à

« l’informatique multiplie les flics »

Sergio,
Pourquoi laisser aux démocraties populaires à l’ancienne, aux tyrannies de toute sorte, aux dictateurs africains corrompus, aux hyènes moyennes et orientales, l’immense privilège d’organiser la surveillance de peuplades indisciplinées ?

Pourquoi ?… Halte à l’injustice !

Securitate, Stasi, FSB, Guoanbu, etc, etc, c’était du « mouron pour zoziaux » : nous ferons mieux avec le numérique NSA ! Un flic par personne, une taxe nouvelle par jour, Guantanamo virtualisé : le bonheur !

Bonne soirée….

christiane dit: à

@Curiosa dit: 28 octobre 2013 à 16 h 14 min

Mais c’est qu’elle est en colère la petite madame qui parle au nom de JC et de daaphnée ! Du calme, voyons. On vous lit ici et on rit…

bérénice dit: à

D 16h39 vous avez choisi malpoli plutôt qu’impoli mais vous ne voyez pas que certains certaines avec le temps sont dépolis comme le verre, la coutume veut encore que soient offertes des fleurs aux femmes en message d’amitié d’amour de considération d’estime ou tout simplement parce qu’elles les aiment, si l’on colle tout ça, l’ensemble donne un vieux vase en verre dépoli d’une nuance douce qui attendrait ses fleurs pour charmer la monotonie d’un intérieur usé par tant de regards. C’était quoi la question?

blogogolemite de la dernière heure dit: à

le moins qu’on puisse penser, c’est que le titre
est bien trouvé puisqu’il fait jaser.
Au moins aura-t-il sensibilisé des lecteurs , et que ça tombait bien et que l’auteur a bien justifié toute cette attention de billets de rencontres de P.Assouline
(de là à rire sur le genre de vie(s) qui s’époumone(nt) sur ce blog ,il y a plus d’un pas, de côté ou non, à faire

John Brown dit: à

« Le communisme est une perversion, se donnant des allures humanistes » (JC)

Bien sûr (u.)

Ben voyons, ça va de soi. Marx et Engels écrivant le « Manifeste du parti communiste » : ah les vilains pervers ! C’était une perversion de quoi au juste, à l’époque ? JC va sûrement nous expliquer ça.

k dit: à

t’es bien silencieux boudegras, t’as honte de ta nouvelle copine, la Riboul-dingue ?

Vive Monop dit: à

le moins qu’on puisse penser, c’est que le titre
est bien trouvé puisqu’il fait jaser.

On compte sur toi pour ça. T’auras intérêt à te méfier quand il fera « chronique à rebours ».

Sergio dit: à

JC….. dit: 28 octobre 2013 à 18 h 17 min
Un flic par personne, une taxe nouvelle par jour, Guantanamo virtualisé : le bonheur !

Non mais nous en Lotharingie on a un millénaire de collaboration maintenant c’est de l’inné on est flic sur titre… Un coup Gaulois un coup Tudesque, y en a même qui font le V. de la main gauche et le bras droit tendu…

Vive Monop dit: à

Ah Ben c’est vrai que la mata Harry de Monop elle se ferait sûrement refouler d’un Casino.

bérénice dit: à

JC pense à l’application qui fait suite à la théorie. A moins qu’il maintienne rétro-activement que seuls ceux qui dépassent d’au moins une tête la marée humaine ont un droit ouvert à des conditions de vie et travail agréables, les autres redevables d’un mépris sans frontières.

John Brown dit: à

Mais le marxisme-léninisme est un humanisme perverti, les notions-clé des Lumières peuvent y être retrouvées.( u.)

On aimerait savoir en quoi c’est un humanisme perverti. C’est un humanisme parmi d’autres, c’est tout, et qui, à l’origine, n’a strictement rien de pervers. Ce n’est pas l’humanisme de Voltaire ni celui du pape François, c’est sûr. Il me semble que u. condamne allègrement et abusivement la théorie au nom des dérives historiques concrètes, ce qui revient à condamner le Christianisme au nom de l’Inquisition et de la Saint-Barthélémy.

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