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Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.

Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.

Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.

A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).

Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe  :

 « L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).

Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982)  Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie

A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?

L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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2 589 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

et alii dit: 5 mars 2025 à 10h38

Je ne fais pas la soupe, O.K.mais pourriez vous faire un peu de Bouillon , celui de
Godefroy de Bouillon, né vers 1058 et mort le 18 juillet 1100 à Jérusalem, est un chevalier franc et duc de Basse-Lotharingie. Premier souverain du royaume de Jérusalem au terme de la première croisade, il refuse le titre de roi pour celui, plus humble, d’avoué du Saint-Sépulcre.
celui-la nous le connaissons mieux que son fameux duché avec ses « oiseliers »(du duché de Bouillon,donc) dans le ms de Grégoire dont avait hérité Fr MICHEL qui y concocta ses « races maudites »

je cuide dit: 5 mars 2025 à 10h41

Godefroy:
Dès le 17 juillet, les barons se réunissent afin d’élire le futur roi de Jérusalem. Seuls deux candidats pouvaient prétendre à la couronne de Jérusalem: Raymond IV et Godefroy de Bouillon. Sous la pression des barons mais peut-être aussi sous celui du Saint-Siege37, la couronne de roi de Jérusalem lui est proposée mais il la refuse, arguant qu’il ne peut porter de couronne d’or là où notre sauveur Jésus-Christ a dû porter une couronne d’épines. Il accepte le titre d’avoué du Saint-Sépulcre et se contente de la charge de baron38.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Godefroy_de_Bouillon

et alii dit: 5 mars 2025 à 10h45

BOUILLON? JEVOUS RAPPELLE ETAIT LA/
Le grand écuyer Cinq-Mars en était l’âme ; le nom dont on se servait était celui du duc d’Orléans, frère unique du Roi, et leur conseil était le duc de Bouillon.

D. dit: 5 mars 2025 à 10h45

Rose, malheureuse !
Ne JAMAIS utiliser les services d’un coupeur de feu. Cela fonctionne en effet très bien mais c’est obtenu par pacte fait avec des entités infernales. Je ne plaisante pas en disant ceci, l’extirpation d’une brûlure, obtenue autrement que par la prière faite à Dieu et à ses Saints, se paye très cher, attirant malheur, accidents, maladie grave dans une famille. Généralement sur proches immédiats (père, mère, enfants, frères et sœurs) et souvent avec un délai de quelques mois pour que la relation soit difficile à établir.
Souvent les guérisseurs et coupeurs de feu ne savent même pas eux-mêmes ce qu’ils font et quels en sont les mécanismes. Ils répètent des formules et des gestes transmis familialement, ils ne sont que des instruments. Ces opérations sont en réalité magiques et font appel aux entités démoniaques qui ont pouvoir sur le feu. L’addition est évidemment très salée, parce que ces entités sont extrêmement maléfiques et ce n’est pas un donné pour un repris plus tard, mais pour dix ou même cent repris. Interrogez un prêtre si vous croyez que je raconte n’importe quoi et vous verrez.
La seule chose à conseiller, Rose, C’est une prise en charge médicale efficace avec des anti-viraux et des antalgiques prescrits par le médecin.

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 10h47

Sur Michel Foucault :

La vérité et les normes du savoir

« Les différentes interventions politiques de Foucault à la radio et ailleurs reflètent aussi bien ses prises de position théoriques – celles-là mêmes qui l’ont conduit à aller manifester dans les rues, parfois auprès de Sartre, ou à militer au sein de certaines structures associatives (tel que le GIP, Groupe d’information sur les prisons). La cohérence entre les deux est évidente : opposition à toutes les formes d’enfermement, celle des aliénés dans les asiles, des prisonniers, des militants incarcérés, des homosexuels, des Noirs américains, soutien aux grévistes, à la révolution iranienne. Devant toutes ces situations, Foucault s’attache à montrer comment des formes de savoir ont été « couplées » à des formes de pouvoir dans le but de priver les corps et les âmes de liberté.

L’une des prémisses des enquêtes historiques minutieuses de Foucault sur la folie, la médecine, les sciences humaines, la prison, la sexualité, la biopolitique ou la culture de soi est que la formation des savoirs à leur sujet n’est pas fondamentalement orientée par la recherche du savoir et de la vérité – de sorte que le mieux est encore de se passer de ces derniers concepts pour la décrire. L’erreur que Foucault n’aura eu de cesse de dénoncer consiste à penser que le savoir et le pouvoir, et leurs autorités respectives, sont nécessairement séparés, le premier dominant le second. Thèse bien connue, qui peut elle-même être comprise de deux manières : soit comme une tentative pour concilier la dimension du savoir et celle du pouvoir, sans pour autant réduire l’une à l’autre, en montrant leur imbrication nécessaire dans leur histoire ; soit comme l’abandon pur et simple de la première dimension au profit de la seconde, en montrant que la logique même de la découverte scientifique dans les sciences humaines est guidée non par des évolutions et des progrès de la connaissance, mais par une logique de prise de possession sociale des corps et des individus.

Tout l’enjeu du profond et brillant essai de Pascal Engel qui paraît ces jours-ci aux éditions Eliott, Foucault et les Normes du savoir, est d’analyser patiemment les conséquences d’une telle démarche radicale, qu’on la lise de la première ou de la seconde manière. Comme l’explique de manière convaincante l’auteur, « si l’on sépare l’histoire des savoirs et de la vérité de toute tentative de justification et de validation, en écartant toute analyse des normes du savoir en termes épistémologiques au bénéfice de la seule description de leurs conditions sociales et de leurs effets sociaux et politiques, on réduit ces normes à des formes de régulation, en les vidant, paradoxalement, de toute normativité intrinsèque ».

Comprise à la lumière de cette analyse souvent critique, quoique toujours admirative, l’œuvre de Michel Foucault paraît entretenir des relations équivoques avec la philosophie elle-même. On saisit mieux peut-être les réticences de Foucault à s’avouer philosophe. « J’ai beau dire que je ne suis pas philosophe », confiait-il dans une interview en 1976, « si c’est tout de même de vérité que je m’occupe, je suis malgré tout philosophe »
. Dans chacun des projets que Foucault aura poursuivis, la notion de vérité aura en effet été à la fois omniprésente et évanescente : « régimes de vérité », « jeux de vérité », « technologies de la vérité », « courage de la vérité », « politiques de vérité », etc. Mais comme le note avec force Pascal Engel, nulle part le philosophe n’aura donné de définition claire de ces notions, qu’il a employées dans des contextes variés au fur et à mesure que se constituait son « histoire de la vérité », son histoire de la sexualité et son histoire des relations de la subjectivité et de la vérité, en laissant ainsi échouer son entreprise archéologique ou généalogique sur les rives du nominalisme, voire du scepticisme.
Si cette lecture vous a été utile, aidez-nous à vous en proposer d’autres ! »
https://www.nonfiction.fr/article-12181-les-bonnes-ondes-de-michel-foucault.htm

je cuide dit: 5 mars 2025 à 10h54

rose,pour les paroles rituelles, conseillez:
La Psychanalyse du feu est un essai de philosophie et de psychanalyse de Gaston Bachelard.

D. dit: 5 mars 2025 à 10h56

Et la prière à Dieu et à ses Saints.
A conseiller évidemment en plus de la prise en charge médicale.

Phil dit: 5 mars 2025 à 11h21

antalgiques

dédélascience consulte, cinquante iouros à rosilacharrette

Christiane dit: 5 mars 2025 à 11h36

JJJ, vous avez raison. Ce livre de Michel Foucault « Les mots et les choses » (Gallimard), est un vrai trésor. Dans le chapitre I, Les suivantes, l’analyse du tableau de Vélasquez est époustouflante. Il restitue comme par enchantement ce qui manque à un regard trop superficiel : le roi, Philippe IV et son épouse… au fond du miroir. Ceux sur qui sont fixés les yeux de la petite infante dans sa robe grise et rose et ces courtisans. Le tableau est déjà un miroir, il en fait un double miroir. Quant au peintre, légèrement en retrait, devant son chevalet, il nous regarde !
Je relis la dernière page, (398), prémonitoire…
« En prenant une chronologie relativement courte et un découpage géographique restreint – la culture européenne depuis le XVIe siècle – on peut être sûr que l’homme y est une invention récente. (…)
Si ces dispositions venaient à disparaitre comme elles sont apparues, si par quelque évènement dont nous pouvons tout au plus pressentir la possibilité, mais dont nous ne connaissons pour l’instant encore ni la forme ni la promesse, elles basculaient, comme le fit au tournant du XVIIIe siècle le sol de la pensée classique, – alors on peut bien parier que l’homme s’effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable. »

J J-J dit: 5 mars 2025 à 11h57

Oui, il y a un coupeur et une coupeuse de feu dans mon entourage local. Je consulterai dans une semaine si le prescriptif de Dédé est resté inefficace… Car pmp j’adore jouer avec le feu du diable, le chavillin du dimanche m’inciterait même plutôt à y foncer pour pactiser d’emblée,

Merci jzmn pour la précision au sujet de votre film…
pmp, j’ai lu (sur vos conseils ?) le bouquin important d’Engel qui l’a séduit par sa relecture intégrale de MF. Mais il ne m’a pas totalement convaincu. Car toute sa démo part d’une prémisse ou d’un postulat implicite selon lequel on doit raisonner sur les normes à partir du cogito cartésien. Engel a la générosité de dire que Foucault a oscillé en permanence entre une attitude de relativisme absolu et/ou relatif selon ses besoins politiques du moment. Ce qui n’est pas très sympa mais pas entièrement faux nno plus… On sait que MF fut un mec engagé dans plein de combats de son époque, etc… Mais Engel a prononcé ultérieurement à son encontre le terme de « stupidité », je ne sais plus où… (je peux retrouver, lcé)/ J’estime qu’Engel n’a pas compris (et sans doute Foucault n’avait-il pas encore les clés qu’il pressentait à son époque, engoncé qu’il était dans la chape de plomb philosophique classique de l’épistémé occidentale de son époque… 1966 !!!!) le nécessité de raiosnner aujourd’hui dans le cadre de la coexistence et la pluralité des ontologies de « penser le monde », de tout temps et en tous lieux, telles que mises en scène plus tard, par les Latour et Descola…
On sait comment ils ont balayé le coup de force mortel perpétré aux XVIIe et XVIIIe ayant fait croire au monde que la « raison » rationaliste était la seule raison « moderne » et qu’il n’en existait pas d’autres, ou bien alors restées pré-modernes (Nous n’avons jamais été « modernes »). La querelle qu’instruit Engel sur les normes nécessitant de reposer sur un postulat du scientifiquement vrai à partir duquel on mesurerait les écarts de la déviance sociale par ex… et finalement, du faux, reste à mes yeux un argument des plus provinciaux… Elle ne tient aucun compte des autres ontologies non étudiées, et surtout, elle laisse subsister un énorme biais. Sa démo sur la mise à l’épreuve de la notion de « vérité » chez Foucault par le biais de la falsification du prétendu narratif « post moderne », n’envisage à aucun moment pourquoi et comment elles n’auraient pas elles-mêmes à rendre des comptes interactifs avec les autres ontologies dégagées par Descola, etc., etc.
Engel, bon lecteur de l’oeuvre de Foucaujt, je n’en disconviens pas, est apparemment content de lui-même et de son bon coup. Tant mieux pour lui, mais on ne se fait pas la peau d’un philosophe décédé depuis quarante ans sans imaginer les objections qu’il aurait pu fournir à son contradicteur d’aujourd’hui.

Ceci dit, j’ai rien dit, comme d’hab. Tout cela n’a aucune importance… Juste pour le plaisir d’écrire et d’encore un brin argumenter, quand c’est hélas de moins en moins souvent le cas. Bàv.

D. dit: 5 mars 2025 à 12h37

Interrogez un prêtre si vous croyez que je raconte n’importe quoi et vous verrez.
Maintenant j’ai dit ce que je devais dire. Sujet clos pour ma part. Comptez néanmoins sur ma prière.

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 12h56

@ JJ-j
On est bien évidemment sur une chaîne relativiste, de Foucault à Latour et Descola…
Les études à ce propos ne manquent pas.
Cela a donné la fameuse  » french theory » et les excès malfaisants jusqu’à Trump.
Foucault et Descola restent passionnant par bien d’autres aspects qu’il est bien sûr trop long à développer sur un blog.

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 13h00

En fait, l’analyse des Ménines de Vélasquez par Foucault est une illustration pro domo à la thèse sou-jacente de Foucault, elle-même.
Il n’y a pas de « situation de vérité » dans l’espace même du tableau.
Relire ce tableau avec l’ éclairage des analyses de Pascal Engel, nous le montre encore.

le baron perché dit: 5 mars 2025 à 13h04

Le froid, dehors, qui fait mal aux pauvres, obligés de sortir pour bosser comme des damnés.
Mais comment font-ils les SDF ?!

le baron perché dit: 5 mars 2025 à 13h10

Les vieux, chez eux, qui boivent comme des trous pour pouvoir tout supporter : La solitude, les maux du corps, l’érosion de l’esprit, le temps qui ne passe pas, les traitements à base de médicaments contrefaits et la mort, la mort qui rôde au-dessus d’eux, à tous ces vieux qui n’attendent rien et rien ne les attend.
Mais comment font-ils ?!

Rosanette dit: 5 mars 2025 à 13h15

Au musée de la Porte Dorée ,longtemps consacré à la glorification de la colonisation et de son rôle « civilisateur » des populations mises sous le joug des puissances européennes, il y avait au dessus de la porte. un espace de frise , un bandeau où étaient gravés,à la queue leu leu par ordre chronologique , les noms des grande figures de cette mission censée avoir été civilisatrice
et cette liste qui égrenait les Bugeaud Lyautey et autres figures « humanistes » commençait par Godefroy de Bouillon ,drôle de signification donnée à la Croisade

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 13h16

La chir’ qui a opéré Ph. Lançon, manière de lui rendre visage humain a donné l’explication la plus plausible à ce tableau de Velazquez, tordant ainsi le cou aux  » théories » de Foucault, pas celui du pendule, l’autre. C’est fou de qu’il n’aura pas fallu attendre l’IA pour que se perpétue l’ere du fake. On peut même dire, que pour les IA conversationnelles grand public, elles prospèrent sur ce terreau.

et alii dit: 5 mars 2025 à 13h18

zona, zona?
Ben zona
Quand le « Fils de chien » n’est plus assez fort pour exprimer votre haine et votre mépris, vous pouvez passer au niveau supérieur (je vous l’autorise) avec « Ben zona » que l’on traduira en langage châtié par « Fils de pute ». Ça peut vous sembler un peu brut de décoffrage mais beaucoup de jeunes gens israéliens se traitent de « ben zona » à tout bout de champ, un peu de manière affective. Donc n’hésitez pas à vous en servir quand quelqu’un le mérite.

Exemple :

Rosanette dit: 5 mars 2025 à 13h21

Sur les Menines. l’article de Daniel Arasse qui est consacre au tableau met définitivement et sans appel à mal le texte de Foucault qui ouvre les mots et les choses ; mais e même temps Arasse admire le numéro d’équilibrisme intellectuel que ce commentaire représente

et alii dit: 5 mars 2025 à 13h25

ZONA?
Curieusement, la zonah (souvent traduit par « prostituée ») ne fait pas partie de la liste. À ces lois

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 13h28

Je ne sais pas si D Arasse a « définitivement et sans appel mis à mal le texte de,M. Foucault », avec un bon coup de savate par dessus le marché ?

Non, rien de tel chez la chir’ qui a opéré Ph Lançon, elle n’avait pas cette  » ambition « . Elle a juste regardé le tableau de Velazquez…

Rosanette dit: 5 mars 2025 à 13h28

Pas de billet depuis le 16février et depuis plus de 2500 commentaires (pour la plupart sans rapport avec le billet,) un record absolu je crois dans l’histoire de la RDL
Comme si Passou envisageait de céder a un investisseur l’espace de conversation qu’il a créée assorti de sa fréquentation , dans la perspective de s’en retirer

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 13h30

Passou, est très occupé, il fait son Annonce à droite, à gauche… surtout très à droite d’ailleurs.

J J-J dit: 5 mars 2025 à 13h32

10.37 Vos propos bloguesques à l’emporte pièce renforcent tous les relativismes à la Poutine-Tump!
(Ben voyons !…)
12.56 Cela a donné la fameuse » french theory » et les excès malfaisants jusqu’à Trump (re Ben voyons !…) – Foucault et Descola restent passionnant par bien d’autres aspects qu’il est bien sûr trop long à développer sur un blog (Ben voyons… on chie sa petite crotte epi, on se barre – Ben voyons !)
………
11.36 – « alors on peut bien parier que l’homme s’effacerait, comme à la limite de la mer un visage de sable »… Combien de fois y suis-je revenu en pensée à cette mystérieuse formule usée jusqu’à la corde… Elle m’a toujours fasciné, jusqu’à récemment, où je sui tombé sur ceci : (in, Siméon Wade, Foucault en Californie, un récit inédit, La découverte, 2023) :
– Défendez-vous toujours l’idée de la « mort de l’homme », « le visage de l’homme s’effacerait comme à la limite de la mer un visage de sable » ? demanda Jim. Il dit à Foucault qu’il avait gardé les Mots et des Choses dans son sac à dos pendant un an afin de s’y plonger dès qu’il le pouvait
-Je pense à présent que le livre finit sur une note trop pessimiste, répondit Foucault. Mon point de vue a changé depuis. Je suis plus optimiste désormais, en particulier quand je vois la jeunesse d’aujourd’hui. Même en France, les jeunes établissent de nouvelles formes de relations avec leur famille. Je ne pense plus que le visage de l’homme s’efface. Tout cela était bien trop apocalyptique de tout façon… » (p. 125)
No comment, Ch.

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 13h33

Moi j’ai appris en écoutant Passou, qu’en Australie, en Irlande, et en Angleterre, c’est plein d’antisemites. C’est affreux.

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 13h37

Alors lui, je pense qu’il est anglais. Mais anglais, c’est tout.

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«Vous devriez avoir honte d’utiliser Auschwitz pour critiquer Israël» : la réaction d’anciens déportés au discours de Jonathan Glazer
Par A. V. avec AFP
Mis à jour le 14 mars 2024 à 12h43
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«Nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusons que notre judéité et l’Holocauste soient détournés par une occupation qui a mené à une guerre impliquant tant d’innocents», a déclaré Jonathan Glazer, à la cérémonie des Oscars. Carlos Barria / REUTERS
Applaudi lors de la cérémonie des Oscars, le discours du réalisateur britannique de confession juive, oscarisé pour La Zone d’intérêt, suscite la polémique.

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Le conflit opposant Israël au Hamas s’invite de plus en plus dans les discours de remerciements des lauréats de la scène culturelle. Jonathan Glazer, vainqueur de l’Oscar du meilleur film étranger pour La Zone d’intérêt , chronique sur la vie insouciante d’une famille de Nazis dans leur villa jouxtant le camp d’Auschwitz, s’est attiré une volée de bois vert pour avoir condamné les opérations militaires d’Israël à Gaza.

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Quand le réalisateur britannique de confession juive a reçu la prestigieuse récompense, dimanche 10 mars, il s’est livré, en quelques mots, au premier discours politique de la soirée. «Notre film montre là où a pu mener la déshumanisation la plus terrible. Et cela a forgé notre passé et notre présent, a-t-il déclaré. Aujourd’hui, nous nous tenons devant vous comme des hommes qui refusons que notre judéité et l’Holocauste soient détournés par une occupation qui a mené à une guerre impliquant tant d’innocents. Qu’il s’agisse des victimes du 7 octobre en Israël ou de celles des attaques incessantes qui se déroulent à Gaza, elles sont toutes des victimes de cette déshumanisation.»

FL dit: 5 mars 2025 à 13h39

Ce que j’apprécie chez les Asiatiques, c’est une absence d’hystérie dans la vie quotidienne que je trouve pour ma part bien reposante.

Est-ce des siècles de pratique du bouddhisme qui les a mené à cette aimable humanité ?

MC dit: 5 mars 2025 à 13h40

Il arrive à Madame de Motteville de se tromper, Jazzi, surtout quand elle prend ses désirs pour des réalités! On voit mal Louis XIII comploter in extremis pour se débarrasser d’un ministre dont il avait forgé et appuyé depuis la Journée des Dupes la Toute-Puissance !

FL dit: 5 mars 2025 à 13h41

« Et Onfray, il en dit quoi des Ménines de Vélasquez ? »

C’est amusant !

🙂

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 13h43

Ne tenez pas compte des remarques mesquines récentes de Pascal Engel.JJ-J.

Eh bien, pour chier une petite crotte, vous nous laissez choir un de ces colombin!

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 13h49

Rosanette dit: 5 mars 2025 à 13h21

Sur les Menines. l’article de Daniel Arasse

Oui et il n’est pas le seul.

FL dit: 5 mars 2025 à 13h53

J’ai commencé la lecture de « Mes Années chinoises » de Mme Wieviorka. Et c’est très bien. De l’ego histoire. Ou je ne sais comment il faut appeler ça.

Dès les premières pages sont rappelés les errements de Sollers, Kristeva, Barthes (soupir!), Pleynet. Ceux de Maria-Antonietta Macciocchi (« aujourd’hui illisible » écrit Mme Wieviorka qui a encore un exemplaire d’époque des pensées de la communiste). Et enfin les utiles rappels de Simon Leys lors de l’inoubliable émission de Bernard Pivot.

Tout ça déjà évoqué sur ce blog.

https://www.amazon.fr/Mes-ann%C3%A9es-chinoises-Annette-Wieviorka/dp/B0CPLDH5CJ

pourmapar dit: 5 mars 2025 à 13h57

 » L’analyse des Ménines de Vélasquez par Foucault
peut-être, en ce tableau, comme en toute représentation dont il est pour ainsi dire l’essence manifestée, l’invisibilité
profonde de ce qu’on voit est solidaire de l’invisibilité de celui qui voit le
rapport est donc interrompu :
– celui du modèle au souverain ;
– celui du peintre à son commanditaire.
Ce rapport ne peut jamais être représenté en même temps, même dans une représentation qui se donne en
spectacle : « dans la profondeur qui traverse la toile, la creuse fictivement, et la projette en avant d’elle-même, il n’est
pas possible que le pur bonheur de l’image offre jamais en pleine lumière le maître qui représente et le souverain
qu’on représente.
Selon Foucault, on peut voir dans ce tableau de Velasquez « la représentation de la représentation classique, et la
définition de l’espace qu’elle ouvre. Cette représentation entreprend de s’y
représenter en tous ses éléments. Mais dans cette dispersion, elle recueille un vide essentiel : la disparition
nécessaire de ce qui la fonde, c’est-à-dire du sujet. Ainsi « libre enfin de ce rapport qui l’enchaînait, la représentation
peut se donner comme pure représentation »

Conclusion

L’enjeu de l’analyse de ce tableau par Foucault est double. Tout d’abord, il s’agit d’esquisser les contours de la
représentation classique dont le tableau constitue en quelque sorte la mise en abyme. Ensuite, il s’agit de pointer le
débordement historique de cette représentation vers le jeu d’instances transcendantales qui viennent la fonder à
partir de la fin du XVIIIe siècle et qui se rassemblent autour de la figure épistémologique et métaphysique de
l’homme. On voit en effet que trois éléments sont représentés dans ce tableau :
l’objet représenté (le couple royal) ;
le sujet représentant (le peintre) ;
celui pour qui il y a représentation (le spectateur).
Ces trois éléments sont eux-mêmes réfléchis de manières dispersées dans le tableau :
le couple royal est visible dans le miroir au centre ;
le peintre est montré devant sa toile ;
le spectateur est figuré par le personnage qui se trouve sur le pas de la porte, en retrait par rapport à la scène.
Autrement dit, ce tableau exhibe le processus de la représentation mais ce processus ne peut pas lui même
représenter ce qui le fonde, c’est-à-dire celui pour qui il y a représentation : l’homme comme sujet de la
représentation est absent de cette « représentation de la représentation ». « Dans la pensée classique, affirme
Foucault, celui pour qui la représentation existe, et qui se représente lui-même en elle, s’y reconnaissant pour image
ou reflet, celui qui noue tous les fils entrecroisés de la représentation en tableau – celui-là ne s’y trouve jamais
représenté ».
La place du roi, qui est aussi celle du spectateur et du peintre, reste donc impensée dans la construction de
Vélasquez.
Cette analyse sera reprise et achevée dans le chapitre IX des Mots et les choses lorsque Foucault
cherchera à montrer comment, à la suite de l’émergence de la réflexion critique, la représentation en vient à être
pensée en rapport avec ses propres conditions de possibilité.
Comme le souligne Philippe Sabot dans Lire Les mots et les choses de Michel Foucault, le premier chapitre aboutit à
un double résultat indirect. D’une part, à un résultat méthodologique : une épistémè ne peut pas réfléchir ses propres
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L’analyse des Ménines de Vélasquez par Foucault
conditions de possibilité». D’autre part, à un résultat problématique : Foucault semble
ici enfreindre sa propre conception archéologique de l’histoire des savoirs en esquissant une lecture des Menines
dont il met en valeur le point aveugle : celui où l’homme, sujet et objet de la représentation, viendra inscrire son
existence et sa nécessité à l’époque moderne.

Voir : http://college.monsegur.free.fr/IMG/pdf/menines.pdf

Jazzi dit: 5 mars 2025 à 14h01

C’est la règle des trois « C », comme civilisation, cultuelle et culturelle, Rosanette.
Croisades – Colonisation – Coopération.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 14h02

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/une-histoire-de/eloge-paradoxal-de-michel-foucault-a-travers-les-menines-9242285

C’est un texte célèbre, fondamental, splendide, qu’il faut lire et relire même si on l’a lu il y a vingt ans. C’est un modèle d’intelligence, de description et d’élégance d’écriture. C’est en même temps un texte historiquement faux. »
La lecture du tableau par Foucault se fonde sur l’hypothèse qu’il faut feindre que nous ne savons pas ce qui se reflète dans le miroir. Or, historiquement c’est absolument impossible puisque ce tableau a été peint à la demande du roi d’Espagne, et destiné à son bureau privé […]. Donc, l’idée que l’on peut feindre de ne pas savoir qui se reflète dans le miroir est historiquement fausse. »

Passionnant !

Christiane dit: 5 mars 2025 à 14h12

L’interprétation la plus commune est que ce miroir réfléchit le couple royal en train de poser pour Vélasquez pendant que leur fille les regarde. Le tableau représente alors la scène telle qu’elle est vue par le couple royal en train de poser pour Velázquez.

Cette dernière variation trouvée également sur internet pleine de bon sens, m’amuse beaucoup !

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 14h13

En écoutant Passou, j’ai aussi le pourquoi de la démission du Prime irlandais, à cause de la petite Emily jeune otage de Hamas, avait déclaré, maladroitement- ou mal traduit-:  » perdue puis retrouvée « , au lieu « d’otage libérée. »

Faut croire que les autres sont pas au courant des grosses conneries racontées par ce ministre, en tout cas au Monde, savent pas, tout ça à cause d’Emily.

https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/20/le-premier-ministre-irlandais-leo-varadkar-a-annonce-sa-demission_6223067_3210.html

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 14h14

j’ai aussi appris le pourquoi de la démission du Prime irlandais,

Christiane dit: 5 mars 2025 à 14h15

Et pendant ce temps, oui, Pierre Assouline doit aller deci delà à la rencontre de lecteurs avides de lui poser des questions sur cette « Annonce ».

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 14h21

Enfin, j’ai aussi compris que c’était Raphaël qui était en Israël le 7 octobre 2023, c’était pas Passou. Ce que je peux être naïve, parfois.

Jazzi dit: 5 mars 2025 à 14h21

L’envers du décor, Christiane : Velasquez met en scène ce qui n’est pas destiné à être vu !
Et il relègue au second plan ses principaux mécènes.
Quelle liberté dans sa peinture pour un peintre de cour attaché à la chambre du Roi !

Christiane dit: 5 mars 2025 à 14h22

Quelque temps après la sortie des Mots et des choses, Michel Foucault fut contacté par la galerie Maeght pour participer à l’écriture d’un scénario sur la série des Ménines, peinte entre août et décembre 1957 par Pablo Picasso (série de cinquante-huit peintures conservée intégralement au musée Picasso de Barcelone et comprenant quarante-cinq variations sur le tableau). Foucault accepta cette proposition et y travailla à partir de juillet 1970.

Quant au film, il ne fut jamais tourné, le réalisateur s’étant même vu refuser l’accès au Musée du Prado.

Alors, Jazzi, « Les Menines » de Picasso avant l’extase d’Onfray sur « l’urinoir » de Marcel
Duchamp ?
Ou pour ravir M.C., un monochrome bleu-Asse ?

Christiane dit: 5 mars 2025 à 14h29

“Je n’évolue pas, je suis. Il n’y a, en art, ni passé, ni futur. L’art qui n’est pas dans le présent ne sera jamais. ” “Quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge.”
Pablo Picasso.

Si Geneviève Asse l’avait rencontré….

le baron perché dit: 5 mars 2025 à 14h35

Tout ce que dit Jazzi est plat et sans intérêt. On sent le gosse de famille pauvre sans culture ni instruction qui a , toute sa vie, essayé d’être intelligent et cultivé sans jamais y pervenir.
La Gigi, elle, perdue dès sa naissance, s’est laissée vivre sans but ni espérance, comme une feuille morte sous un arbre dans un cimetière.

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 14h36

En vacances ?
Pourquoi ? Je te manque ?

Non, je passe juste en vitesse, ce serait dommage que Raphaël, s’en sorte à si bon compte…qui aurait mieux fait de faire des gosses à Esther et qu’on n’en parle plus. Au lieu de lui tenir bêtement la main, tout ça pour une nuit d » d’empoignade », franchement…

Ce que S. Hessel s’est pris dans la gueule, de la part de ce bellâtre, c’est inimaginable. Et ça plus deux ou trois bricoles, j’aurai du mal à rester zen.

Mais lisez !

Sinon, cette bonne série Netflix, excellente, à regarder sans modération.

https://journals.openedition.org/tvseries/6970

renato dit: 5 mars 2025 à 14h53

« Mais peindre des personnages dans le miroir en fait des protagonistes ou leur donne l’illusion de l’être ? » Je ne me souviens plus qui a posé cette question, mais, d’une manière ou d’une autre, ils sont les protagonistes, car ce sont eux seuls qui, en regardant le tableau, nous interpellent — si nous l’avons vu en vrai !

J J-J dit: 5 mars 2025 à 15h20

Ce BP a parfois des intuitions poétiques post verlainiennes intéressantes. Evidemment, c’est un brin insuffisant de nos jours pour « vouloir se faire un nom » virtuel.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 15h29

Jazzi, l’envers du décor ? Je trouve fascinant ce renvoi de regards de qui regarde qui. Le peintre -peint- regarde le couple royal et nous. L’infante et tous ceux qui l’entourent regardent le couple royal. Nous regardons d’abord la petite infante qui rayonne puis les autres puis le miroir et soudain on te rejoint, nous regardons le grand absent, Vélasquez, en train de peindre ce tableau. Qu’a-t-il préféré dans cette scène et pour quelles raisons ? Si c’était une construction ludique de son imaginaire ? Un jeu de regards, de couleurs, d’ombres et de lumières, demboitements, de croisements dhorizontales et de verticales ? Et le titre du tableau ? Il faudra, un jour que je traverse une. Expo avec toi comme je le faisais avec MàC. Presque pas de mots, des arrêts, des regards se posant sur un même tableau. Mes plus beaux souvenirs de lui. Il m’avait abasourdie avec les Christ de Rouaud. Quelle souffrance se reflétait dans son visage quand il les regardait intensément. Puis il soupirait…
Tu as eu une sacrée vie, toute en regards sur les livres, les oeuvres d’art, les paysages, les gens. Libre et effronté.

J J-J dit: 5 mars 2025 à 15h32

TELESCOPAGES BURLESQUES… 🙂
pour chier une petite crotte, vous nous laissez choir un de ces colombin ! Formidable, JJJ. Merci !

Donna Ricaud-Veyre dit: 5 mars 2025 à 15h48

Essai de memo personnel qui ne s’affiche pas – liste de commentateurs méchants
JJJ
Phil
Jazzi

Donna Ricaud-Veyre dit: 5 mars 2025 à 15h48

Essai de memo personnel qui ne s’affiche pas – liste de commentateurs méchants
JJJ
Phil
Jazzi

Donna Ricaud de Mouthon dit: 5 mars 2025 à 15h54

Essai consistant à prendre son temps afin de ne pas envoyer de commentaires trop rapidement.

rose dit: 5 mars 2025 à 16h17

Passou peut être au Mexique.
Ce n’est pas une raison pour abuser.
Au contraire.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 16h25

Cette voiture de nomades, arrêtée sur la route, le vieux cheval étique qui paît l’herbe maigre, le vieux pitre assis au coin de de sa roulotte en
train de respirer son habit brillant et bariolé, ce contraste de choses brillantes,
scintillantes, faites pour amuser et cette vie d’une tristesse infinie si on la voit d’un peu
haut (…) J’ai vu clairement que le pitre c’était moi, c’était nous…presque nous tous
… Cet habit riche et pailleté c’est la vie qui nous le donne, nous sommes tous des pitres
plus ou moins, nous
portons tous un habit
pailleté, mais si l’on nous surprend comme j’ai
surpris le vieux pitre,
oh ! alors, qui osera
dire qu’il n’est pas pris
jusqu’au fond des
entrailles par une
incommensurable pitié ?
J’ai le défaut (…) de ne
jamais laisser à personne
son habit pailleté fut-il
roi ou empereur. L’homme
que j’ai devant moi,c’est son âme que je veux voir…
et plus il est grand et
plus on le glorifie
humainement et plus je
crains pour son âme ».

Georges Rouault a écrit ce texte en regardant passer une caravane de cirque ambulant.
Cette lettre était exposée à la pinacothèque de Paris.

Rosanette dit: 5 mars 2025 à 18h00

Glazer le réalisateur oscarisé pour Zone d’intérêt a pris une position de nature politique qui suscite des réactions tres contrastées d’approbation ou de détestation
je ne dirai pas ici sous quelle bannière je me range
En revanche ce que je souhaite dire c’est que cet oscar , la récompense attribuée à ce film est politique;i
Glazer probablement eu cet oscar non au vu de la qualité de son film mais au titre du sujet qu’il traite , et du message qu’il martèle , qui relèvent de la bien pensance mondiale actuelle ;
Mais ce n’est ni un grand film, ni même un bon film cinématographiquement parlant :
il ne propose en effet au spectateur qu’une plate plate succession de scènes diverses ,toutes reposant sur le même ressort fonctionnant selon un mécanisme identique et repetitif : d’un coté du mur un bonheur familial tranquille vécu dans la volonté d’ignorer ce qui se passe sous la direction du père de famille de l’autre côté ;
Un film construit comme l’accrochage des wagons identiques d’un train Qu’on supprime un wagon ou qu’on en ajoute un l’oeuvre n’en serait pas affectée ,pas plus sa progression que sa structure ou que sa signification

Jean Langoncet dit: 5 mars 2025 à 18h35

@Glazer le réalisateur oscarisé pour Zone d’intérêt a pris une position de nature politique qui suscite des réactions tres contrastées d’approbation ou de détestation

… seulement chez les radicalisés d’un camp ou de l’autre ; le commun des mortels n’est pas dupe
Autre oscarisé, un documentaire : No Other Land
https://youtu.be/7AS6v3hC86Q?si=KDiRK5UcQbP3vyog

J J-J dit: 5 mars 2025 à 18h37

QUAND LES FRANGINS S’EN PRENNNT ENFIN UN BRIN DANS LA POIRE,… IL ETAIT GRAND TEMPS !
——-
(Copions-collons au moins ceci, pour notre plus grand plaisir… 🙂
https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/03/05/jean-pierre-jouyet-augustin-de-romanet-et-alain-bauer-condamnes-dans-l-affaire-de-favoritisme-a-la-caisse-des-depots_6576555_3224.html
___________
«  » »Reconnu coupable de recel de favoritisme, le médiatique Alain Bauer, âgé 62 ans, également absent à l’audience, a été condamné à douze mois de prison avec sursis et 375 000 euros d’amende, soit l’amende la plus élevée prévue par la loi pour ce délit. Le tribunal a, en outre, condamné M. Bauer à une peine d’exclusion des marchés publics pour trois ans. Le président de la 32e chambre du tribunal correctionnel a dénoncé « la désinvolture » dont a fait preuve M. Bauer durant son procès, justifiant la sévérité de la peine par « le risque de récidive ». Une enquête du Parquet national financier avait été ouverte après la publication, en novembre 2014, d’un article de Mediapart révélant que M. Bauer avait, les années précédentes, profité de contrats de complaisance auprès de la CDC (merci qui ????). Les investigations avaient mis au jour six contrats conclus avec la CDC ou la CDC internationale, dirigée à l’époque par Laurent Vigier, et les sociétés AB conseil ou AB Associate, pour 650 000 euros sous la direction de M. Romanet et 275 000 euros sous celle de M. Jouyet, soit au total 925 000 euros « hors taxes ». Pour l’accusation, ces contrats de « conseil et d’assistance en sûreté et en préparation de gestion de crise » auraient dû faire l’objet d’une mise en concurrence et/ou d’une publicité. Le PNF estimait aussi que les prestations fournies par Alain Bauer, principalement des conseils oraux, étaient insuffisantes. La Cour des comptes a qualifié la prestation rendue par les sociétés du criminologue « d’incertaine et à l’utilité contestable et onéreuse » (merci qui ????). L’enquête avait également mis en avant la commande par la CDC, en 2010 et 2011, quand Augustin de Romanet était aux commandes, de guides gastronomiques Champérard à offrir en cadeau annuel aux agents de la CDC et à des élus. Le montant de ces achats, sans mise en concurrence préalable, s’était élevé à 333 596 euros. Or, Alain Bauer était directeur et actionnaire à 50 % de la société commercialisant ces guides gastronomiques. Au cours du procès, le patron d’ADP a dû, en outre, s’expliquer sur deux contrats conclus par le groupe aéroportuaire avec AB Conseil (89 700 euros versés en 2013) et X Diagnostic (30 000 euros en 2015), une société représentée par un autre criminologue, Christian de Bongain, plus connu sous le nom de Xavier Raufer. Le tribunal a condamné M. Bongain à une amende de 30 000 euros (le fumeux XR !…) »
____ (fin du commentaire objectif du journal le Monde)._______
Je plussois le plumetis. De quoi ?

J J-J dit: 5 mars 2025 à 18h45

18.00 / oui, DHH, ce film ne méritait vraiment pas le « succès » qu’il a eu… Ce fut un mauvais film, tout compte fait, pour les raisons exactes que vous dites, c’est un film paresseux, même si l’éidée de départ était apparemment osée. Cela dit, peu importe les raisons pour lesquelles il aurait été oscarisé, on en a vu d’autres et des plus pires. Bàv,-…
/// Pourvu que le prix Nobel 2025n’aille pas récompenser Donald pour sa prétendue paix obtenue en 10 jours entre Vladimir & Volodymyr.
M’enfin, sait-on jamais, hein ?…

MC dit: 5 mars 2025 à 18h47

Dites bleu-Klein , Christiane ! Au mons on peut discuter si c’est un peintre ou un décorateur… Asse est à mon goût très surfaite. (Sa notoriété est proportionnelle au nombre de Vannetais sur ce blog…). MC

J J-J dit: 5 mars 2025 à 18h57

Essai d’effacement des 4 derniers commentaires en trop
Liste des commentateurs gentils
Marie Sasseur
Puck
Chaloux

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 18h59

On ne peut pas toujours faire comme ci cette realite n’existait pas.

16:34
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Paris, Londres et Berlin exhortent Israël à laisser entrer l’aide humanitaire « entièrement, rapidement, en toute sécurité et sans entrave »
Israël doit respecter ses obligations internationales pour que l’aide humanitaire parvienne à la population de Gaza « entièrement, rapidement, en toute sécurité et sans entrave », exhortent mercredi les ministres des affaires étrangères allemand, britannique et français dans un communiqué conjoint.

« Une interruption de l’entrée des biens et fournitures dans la bande de Gaza, comme celle qu’a annoncée le gouvernement israélien, pourrait constituer une violation du droit international humanitaire », préviennent-ils, ajoutant que « la fourniture de l’aide humanitaire ne saurait être subordonnée à un cessez-le-feu, ni être instrumentalisée à des fins politiques ».

https://www.lemonde.fr/international/live/2025/03/05/en-direct-proche-orient-paris-londres-et-berlin-exhortent-israel-a-laisser-entrer-l-aide-humanitaire-dans-la-bande-de-gaza_6570882_3210.html

Christiane dit: 5 mars 2025 à 19h29

Le bleu Klein, soit du bleu outremer, existait bien avant lui. Travaillant avec un chimiste il a trouvé un liant qui se rétracte en séchant mettant en valeur le pigment.
J’ai eu une lassitude de ce qu’ils en a fait au museey d’art moderne de Nice.u’ véritable obsédé !!! Toiles, objets divers, éponges, statues, moulage de corps, empreintes de corps…Trop c’est trop ! Du ripolinage ay la mode. Non, pas convaincue. Je préfère le bleu outremer extrait autrefois du lapis-lazuli hélas hors de prix, qui était utilisé par petites touches dans les enluminures, les vitraux, les fresques mais dans l’ordre des monochromes imparfaits j’aime Rothko, Nicolas de Staël, quelques contemporains dont Soulages avant que lui aussi ne soit à la mode ! Enfin, nous en parlerons pendant des heures et sans trouver une préférence prédominante dans l’art. J’aime aller d’un artiste ay un autre, d’une toile à une sculpture, d’une époque à une autre… Un pays à un autre…Quand je pense que cette expo de Rouault on la devait à
un japonais passionné par les oeuvres de cet artiste peu connu en France…

Christiane dit: 5 mars 2025 à 19h32

une lassitude de ce qu’il en a fait au musée d’art moderne de Nice

Jazzi dit: 5 mars 2025 à 19h42

Dans la liste des commentateurs gentils vous avez oublié le baron perché, JJJ !

J J-J dit: 5 mars 2025 à 20h06

oui, jzmn, mais c’est le même que l’un des 3 autres, et donc, l’est 2 fois plus gentil.
et le musée de Nice, je l’ai jamais visité. Je ne le ressens pas. Aujourd’hui, j’ai dû débrayer apèrs une journée harassante dans le jardin qui demandait des soins, et… qq allées et venues sur la RDL pour veiller aux grains. C’est une bonne fatigue.

D. dit: 5 mars 2025 à 20h11

Ce blog est manifestement à la dérive.
C’est pas moi qui le dit mais une intelligence artificielle.

D. dit: 5 mars 2025 à 20h17

Macron dit que la menace vient de l’Est. Faisons-lui confiance. C’est lui qui connaît les conclusions du Renseignement, après-tout.
Mais si jamais l’Histoire venait plus tard nous apprendre que cette affirmation ne se fondait sur aucun ou trop peu d’éléments factuels, sa postérité dont il semble beaucoup se soucier sans en avoir l’air, en serait ternie à jamais.

J J-J dit: 5 mars 2025 à 20h33

pour moi le bleu Asse restera toujours un bleu pisseux, je sais pas pourquoi il m’a toujours fait cet effet-là. Mais bon, j’y connais rien ou pas grand chose dans la diversité des 51 nuances sensuelles de bleus et bleues. Je préfère les fonds bleus flashy dans les clairières des forêts des toiles de Ronan Barrot. Mais ce serait un autre débat qui nous entrainerait trop loin, vouzémoij. Impossible sur ce blog, d’après les corbeaux noirs.

closer dit: 5 mars 2025 à 20h35

Sur Foucault, on peut lire avec profit: « Longévité d’une imposture »
Michel Foucault
suivi de « Foucaultphiles et foucaulâtres »
de Jean Marc Mandosio
Editions de l’Encyclopédie des Nuisances

Excellent!

MC dit: 5 mars 2025 à 20h37

Je suis bien d’ accord, trop c’est trop. Mais I a construit son nom dessus! MC

MC dit: 5 mars 2025 à 20h40

Oui JJJ. Ronan Barrot est un peintre, et peut être un génie, mais il ne faut pas le lui dire, il n’a déjà que trop tendance à le penser!

MC dit: 5 mars 2025 à 20h45

Je me souviens d’une rencontre dans un bar il y a dix ans où il m’a dit l’être. Peintre et Génie, bien sûr….Et je ds dire que ces portraits d’ ArtParis il y a deux ou trois ans méritaient cette appellation, comme une scène biblique Garoustienne! MC

Christiane dit: 5 mars 2025 à 20h51

C’est bien, JJJ, quand on dit vrai.
Geneviève Asse, je connais très peu. Vu une exposition à Beaubourg un jour. Des petits formats. Pas d’avis particulier sur cette artiste. Mais j’adore faire enrager M.C !
A vrai dire , j’ai besoin de la ligne, de la structure, d’une construction. J’aime la gravure.
La couleur, elle m’intéresse quand elle traduit la lumière et l’ombre, quand elle s’oppose à une autre couleur, quand elle traduit une sensation. Quand elle m’épuise…

J J-J dit: 5 mars 2025 à 20h58

18.58 Pour les égarés qui échoueraient ici à l’instant
C’est mon cas, merci du lien… Donc, en résumé notre bombe nucléaire macronienne va protéger nos alliés allemands de la menace russe, vu que l’ami US se retire du pacte atlantique. Les Allemands sont mal, vont devoir faire les yeux doux al Macron…
Tu y crois à ça, toi, que l’heure est grave et résumable à ça ?… Commencerais-tu à pas niquer, Dédé le Mollasson qui ne jurait que par son bon dieu, l’autre fou furieux ?

renato dit: 5 mars 2025 à 21h03

« pour moi le bleu Asse restera toujours un bleu pisseux… »

Je dirais qu’il s’agit d’une peinture plutôt molle, sans profondeur. Cela dit, c’est vrai qu’il y a de la place pour tout le monde.

Mauvaise Pensee dit: 5 mars 2025 à 21h04

Elle n’est pas macronienne, elle est Gaullienne. Et la menace de dissuasion doit suffire. Elle suffirait en temps normal.

Jean Langoncet dit: 5 mars 2025 à 21h06

Riquiqui minus dans un costume trop grand ; comme on est soi-même etc.
Je crois que Poutine veut la paix en Ukraine, en Europe et dans le monde, mais qu’il manque de dollars pour assurer le retrait de ses troupes d’Ukraine pour y parvenir dans l’immédiat

J J-J dit: 5 mars 2025 à 21h09

ah bon… ? Ch… Ronan B. ne se sentirait déjà plus pisser, pénétré par l’idée de son génie ?… Bouh !…
Là, que je vous apprécie… (j’adore faire enrager MC !…) Un délice d’aveu espiègle et mutin.
Oui, je le subodorais bien… Il est tellement imbu, ce gentil garçon… il ne prête qu’aux riches, tout en faisant son modeste.
Au fond, il est bien attachant, jamais déconcertant, une valeur sûre, quoi. Toujours poli, en outre, et c’est rare, icite… Non ?

(nb / Edwige à la tomate rame toujours avec qq années de retard… J’apprécie ses lectures décalées, elles sont souvent rafraichissantes. Elle croit en son talent pédagogique. Elle a raison pour son âge. Mes respects).

puck dit: 5 mars 2025 à 21h14

Macron a raison quand il dit que la Russie menace l’Europe, mais il a tort d’attendre pour éradiquer cette menace !
Il faut absolument agir avant que la menace russe se manifeste !
Rester les bras croisés à attendre c’est de la lâcheté.
Il faut réunir toutes les forces militaires européennes et foncer sur Moscou !
Sinon, si on attend il sera trop tard….

puck dit: 5 mars 2025 à 21h17

d’autant que Poutine a répété au moins 100 fois son intention d’envahir l’Europe.
qui plus maintenant avec l’appui de Trump !

l’heure est grave car nous risquons aujourd’hui une attaque venue de l’ouest par Trump et de l’est par Poutine.

dans ces conditions la seule façon de sauver l’Europe c’est de faire usage du nucléaire…

sinon c’est foutu.

puck dit: 5 mars 2025 à 21h18

sans compter une attaque venue du sud de l’Algérie et une du nord du Groenland dont le peuple est en train de se rallier à Trump…

puck dit: 5 mars 2025 à 21h20

sans compter la menace venue du ciel avec Elon Musk…

j’ai bien peur que l’Europe soit menacée de toutes parts.

je suis même pas sûr que le nucléaire nous sauvera…

le mieux est de fuir habiter au Groenland avant qu’il ne soit trop tard.

puck dit: 5 mars 2025 à 21h26

non sérieux j’espère que nos gouvernants européens sont payés par le complexe militaro industriel européen.

comme avant la guerre de 14 où les industriels de l’armement avaient tout intérêt au déclenchement de cette guerre.

parce que sinon ça veut qu’ils ont complètement perdu les pédales : entre la folie et la corruption vaut mieux qu’ils soit corrompus.

comme Ursula VDL quand elle voulait vacciner la planète avec ses 40 milliards de vaccins Pfizer.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 21h26

Oui, JJJ. On tourne autour du trou noir pour ne pas être avalés par l’effroi de ces fous qui aiment tant dominer, agresser, exclure. Je vais les despotes, les craneurs. Ils font des dégâts au pouvoir et entraînent les peuples dans des guerres sanglantes, meurtrières.
Alors peindre, regarder une toile, lire jusqu’à plus soif de mots, ça fait du bien. Renato dit juste : une peinture molle. Je ne connaissais pas Ronan Barrot. Ça bouge dans sa peinture comme de grandes explosions comme s’il creusait. Un geste de bucheron, de laboureur. Mais sur internet on ne voit pas bien. Mais il a un bonheur fou à peindre. J’ai senti son geste et ça c’est bien.

Jazzi dit: 5 mars 2025 à 21h42

Un point de vue autorisé et plus nuancé

« Andreï Makine, né en Sibérie, a publié une douzaine de romans traduits dans plus de quarante langues, parmi lesquels Le Testament français (prix Goncourt et prix Médicis 1995), La Musique d’une vie (éd. Seuil, 2001), et, plus récemment, Une femme aimée (Seuil). Il a été élu à l’Académie française en 2016.

FIGAROVOX – En tant qu’écrivain d’origine russe, que vous inspire cette guerre ?
Andreï MAKINE. – Pour moi, elle était impensable. J’ai en tête les visages de mes amis ukrainiens à Moscou, que je voyais avant tout comme des amis, pas comme des Ukrainiens. Le visage de leurs enfants et de leurs petits-enfants, qui sont dans ce chaudron guerrier. Je plains les Ukrainiens qui meurent sous les bombes, tout comme les jeunes soldats russes engagés dans cette guerre fratricide. Le sort du peuple qui souffre m’importe davantage que celui des élites. Comme le disait Paul Valéry, «la guerre, ce sont des hommes qui ne se connaissant pas et qui se massacrent au profit d’hommes qui se connaissent et ne se massacrent pas.

– Une partie de la presse vous qualifie d’écrivain pro-Poutine. L’êtes-vous ?

C’est une journaliste de l’AFP qui m’a collé cette étiquette il y a une vingtaine d’années. C’était juste après le départ de Boris Eltsine dont le bilan était catastrophique pour la Russie. Je lui avais expliqué que Eltsine, dans un état d’ébriété permanent, avec la responsabilité du bouton atomique, représentait un vrai danger. Et que j’espérais que la Russie pourrait devenir un peu plus rationnelle et pragmatique à l’avenir. Mais elle a titré : « Makine défend le pragmatisme de Poutine. » Comme c’était une dépêche de l’AFP, cela a été repris partout. Et lorsque je suis entré à l’Académie, un grand hebdo, dont par charité je tairai le nom, a, à son tour, titré : « Makine, un Poutinien à l’Académie » … Cela en dit long sur le monde de mensonge dans lequel nous vivons.

– Vous condamnez l’intervention russe…

Mon opposition à cette guerre, à toutes les guerres, ne doit pas devenir une sorte de mantra, un certificat de civisme pour les intellectuels en mal de publicité, qui tous cherchent l’onction de la doxa moralisatrice. À force de répéter des évidences, on ne propose absolument rien et on en reste à une vision manichéenne qui empêche tout débat et toute compréhension de cette tragédie. On peut dénoncer la décision de Vladimir Poutine, cracher sur la Russie, mais cela ne résoudra rien, n’aidera pas les Ukrainiens.
Pour pouvoir arrêter cette guerre, il faut comprendre les antécédents qui l’ont rendue possible. La guerre dans le Donbass dure depuis huit ans et a fait 13 000 morts, et autant de blessés, y compris des enfants. Je regrette le silence politique et médiatique qui l’entoure, l’indifférence à l’égard des morts dès lors qu’ils sont russophones. Dire cela, ne signifie pas justifier la politique de Vladimir Poutine. De même que s’interroger sur le rôle belliciste des États-Unis, présents à tous les étages de la gouvernance ukrainienne avant et pendant la « révolution du Maïdan », n’équivaut pas à dédouaner le maître du Kremlin. Enfin, il faut garder à l’esprit le précédent constitué par le bombardement de Belgrade et la destruction de la Serbie par l’Otan en 1999 sans avoir obtenu l’approbation du Conseil de sécurité des Nations unies. Pour la Russie, cela a été vécu comme une humiliation et un exemple à retenir. La guerre du Kosovo a marqué la mémoire nationale russe et ses dirigeants.
Lorsque Vladimir Poutine affirme que la Russie est menacée, ce n’est pas un « prétexte » : à tort ou à raison, les Russes se sentent réellement assiégés, et cela découle de cette histoire, ainsi que des interventions militaires en Afghanistan, en Irak et en Libye. Une conversation rapportée entre Poutine et le président du Kazakhstan résume tout. Ce dernier tente de convaincre Poutine que l’installation de bases américaines sur son territoire ne représenterait pas une menace pour la Russie, qui pourrait s’entendre avec les États-Unis. Avec un petit sourire triste, Poutine répond : « C’est exactement ce que disait Saddam Hussein ! »
Encore une fois, je ne légitime en aucune manière la guerre, mais l’important n’est pas ce que je pense, ni ce que nous pensons. En Europe, nous sommes tous contre cette guerre. Mais il faut comprendre ce que pense Poutine, et surtout ce que pensent les Russes, ou du moins une grande partie d’entre eux.

– Vous présentez la guerre de Poutine comme une conséquence de la politique occidentale. Mais le président russe ne nourrit-il pas une revanche contre l’Occident depuis toujours ?

J’ai vu Vladimir Poutine en 2001, peu après sa première élection. C’était un autre homme avec une voix presque timide. Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu’il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd’hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s’arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l’absence de chômage. De l’entente entre les peuples aussi : à l’université de Moscou, personne ne faisait la différence entre les étudiants russes, ukrainiens et ceux des autres républiques soviétiques… Il y a eu une lune de miel entre la Russie et l’Europe, entre Poutine et l’Europe avant que le président russe ne prenne la posture de l’amant trahi. En 2001, Poutine est le premier chef d’État à proposer son aide à George W. Bush après les attentats du 11 septembre. Via ses bases en Asie centrale, la Russie facilite alors les opérations américaines dans cette région. Mais, en 2002, les États-Unis sortent du traité ABM, qui limitait l’installation de boucliers antimissiles. La Russie proteste contre cette décision qui ne peut, d’après elle, que relancer la course aux armements. En 2003, les Américains annoncent une réorganisation de leurs forces, en direction de l’Est européen.
Poutine s’est durci à partir de 2004 lorsque les pays anciennement socialistes ont intégré l’Otan avant même d’intégrer l’Union européenne, comme s’il fallait devenir anti-russe pour être Européen. Il a compris que l’Europe était vassalisée par les États-Unis. Puis il y a eu un véritable tournant en 2007 lorsqu’il a prononcé un discours à Munich en accusant les Américains de conserver les structures de l’Otan qui n’avaient plus lieu d’être et de vouloir un monde unipolaire. Or, en 2021, lorsqu’il arrive au pouvoir, Joe Biden ne dit pas autre chose lorsqu’il déclare que « l’Amérique va de nouveau régir le monde ».

– On a le sentiment que vous renvoyez dos à dos les Occidentaux et les Russes. Dans cette guerre, c’est bien la Russie l’agresseur…

Je ne les renvoie pas dos à dos. Mais je regrette que l’on oppose une propagande européenne à une propagande russe. C’est, au contraire, le moment pour l’Europe de montrer sa différence, d’imposer un journalisme pluraliste qui ouvre le débat. Lorsque j’étais enfant dans la Russie soviétique et qu’il n’y avait que la Pravda, je rêvais de la France pour la liberté d’expression, la liberté de la presse, la possibilité de lire différentes opinions dans différents journaux. La guerre porte un coup terrible à la liberté d’expression : en Russie, ce qui n’est guère surprenant, mais aussi en Occident. On dit que « la première victime de la guerre est toujours la vérité ». C’est juste, mais j’aurais aimé que ce ne soit pas le cas en Europe, en France.

– Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ?

De mon point de vue, la fermeture de la chaîne RT France par Ursula von der Leyen, présidente non élue de la Commission européenne, est une erreur qui sera fatalement perçue par l’opinion comme une censure. Comment ne pas être révolté par la déprogrammation du Bolchoï de l’Opéra Royal de Londres, l’annulation d’un cours consacré à Dostoïevski à Milan ? Comment peut-on prétendre défendre la démocratie en censurant des chaînes de télévision, des artistes, des livres ? C’est le meilleur moyen, pour les Européens, de nourrir le nationalisme russe, d’obtenir le résultat inverse de celui escompté. Il faudrait au contraire s’ouvrir à la Russie, notamment par le biais des Russes qui vivent en Europe et qui sont de manière évidente pro-européens. Comme le disait justement Dostoïevski : « chaque pierre dans cette Europe nous est chère. »

– La propagande russe paraît tout de même délirante lorsque Poutine parle de « dénazification »

Le bataillon Azov, qui a repris la ville de Marioupol aux séparatistes en 2014, et qui depuis a été incorporé à l’armée régulière, revendique son idéologie néo-nazie et porte des casques et des insignes ayant pour emblème le symbole SS et la croix gammée. Il est évident que cette présence reste marginale et que l’État ukrainien n’est pas nazi, et ne voue pas un culte inconditionnel à Stepan Bandera. Mais des journalistes occidentaux auraient dû enquêter sérieusement sur cette influence et l’Europe condamner la présence d’emblèmes nazis sur son territoire. Il faut comprendre que cela ravive chez les Russes le souvenir de la Seconde guerre mondiale et des commandos ukrainiens ralliés à Hitler, et que cela donne du crédit, à leurs yeux, à la propagande du Kremlin.

– Au-delà du débat sur les causes et les responsabilités de chacun dans la guerre, que pensez-vous de la réponse européenne ?

Bruno Le Maire a été critiqué pour avoir parlé de guerre totale, mais il a eu le mérite de dire la vérité et d’annoncer la couleur, loin de l’hypocrisie de ceux qui envoient des armes et des mercenaires et entendent ruiner l’économie russe, mais prétendent qu’ils ne font pas la guerre. En vérité, il s’agit bien de provoquer l’effondrement de la Russie, l’appauvrissement de son peuple. Il faut le dire clairement : l’Occident est en guerre contre la Russie.
Cependant, s’il y a un aspect positif pour la possible démocratisation de la Russie, c’est que l’on va anéantir la construction oligarchique qui est une vraie tumeur depuis les années 90. J’invite les dirigeants européens à exproprier les oligarques prédateurs, à confisquer ces milliards de roubles volés et investis à Londres et, plutôt que de les bloquer comme on le fait aujourd’hui, à les donner aux pauvres en Europe et en Russie.

– Que peut-on faire d’autre ?

Pour cesser les hostilités, pour donner un avenir à l’Ukraine, on pense toujours qu’il faut avancer ; parfois il faut, au contraire, reculer. Il faut dire : « on s’est trompé ». En 1992, après la chute du mur de Berlin, nous nous trouvions à une bifurcation. Nous nous sommes trompés de chemin. Je pensais alors véritablement qu’il n’y aurait plus de blocs, que l’Otan allait être dissoute car l’Amérique n’avait plus d’ennemi, que nous allions former un grand continent pacifique. Mais je pressentais aussi que cela allait exploser car il y avait déjà des tensions : dans le Caucase, en Arménie dans le Haut-Karabakh… À l’époque, j’avais écrit une lettre à François Mitterrand.

– Quel était le contenu de cette lettre ?
J’ignore s’il l’a reçue, mais j’évoquais la construction d’une Europe qui n’avait rien à voir avec le monstre bureaucratique représenté aujourd’hui par Madame von der Leyen. Je rêvais d’une Europe respectueuse des identités, à l’image de la Mitteleuropa de Zweig et de Rilke. Une Europe finalement plus puissante car plus souple, à laquelle on aurait pu adjoindre l’Ukraine, les Pays Baltes et pourquoi pas la Biélorussie. Mais une Europe sans armes, sans blocs militaires, une Europe composée de sanctuaires de la paix. Les deux garants de cette architecture auraient été la France et la Russie, deux puissances nucléaires situées aux deux extrémités de l’Europe, chargées légalement par l’ONU de protéger cet ensemble.

– Est-ce réaliste ?

La Mitteleuropa n’est pas une utopie, elle a existé. Je veux y croire et marteler cette idée. Il y a quelques années, j’ai rencontré Jacques Chirac puis Dominique de Villepin, qui partageaient cette vision d’une Europe de Paris à Saint-Pétersbourg. Mais les Américains en ont décidé autrement. Cela aurait signifié la fin de l’Otan, la fin de la militarisation de l’Europe qui, appuyée sur la Russie et ses richesses, serait devenue trop puissante et indépendante. J’espère tout de même qu’un nouveau président s’emparera de cette idée. L’Europe est un Titanic qui sombre et d’un pont à l’autre, on se bat.
Cette situation est tellement tragique, tellement chaotique, qu’il faudrait proposer une solution radicale, c’est-à-dire revenir à la bifurcation de 1992 et reconnaître qu’il ne fallait pas relancer la course aux armements, reprendre cette direction démocratique et pacifique qui pouvait très bien inclure la Russie. Cela damnerait le pion aux tendances extrêmes en Russie. Cela éviterait l’effondrement politique et économique qui concerne toute la planète. Ce serait une issue honorable pour tout le monde et cela permettrait de construire une Europe de la paix, des intellectuels, de la culture. Notre continent est un trésor vivant, il faut le protéger. Hélas, on préfère prendre le contre-pied de cette proposition : bannir Dostoïevski et faire la guerre. C’est la destruction garantie car il n’y aura pas de vainqueur. »

Jean Langoncet dit: 5 mars 2025 à 21h50

@Un point de vue autorisé et plus nuancé

Heu ! Non, rien …

renato dit: 5 mars 2025 à 22h02

Pendant la Grande Famine irlandaise (1845-1849), les Indiens Choctaw, à peine 16 ans après avoir enduré la Piste des Larmes * et leur propre famine, ont envoyé 710 $ pour aider les Irlandais affamés.

* Voir Wiki

Marie Sasseur dit: 5 mars 2025 à 22h10

Makine, c’est Poutine à l’akademie.
50 nuances de propagande russe.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 22h10

Merci, Jazzi. Andreï Makine est un être lumineux. Sa parole est lente à nous parvenir car il pense avant de répondre, écoute, se souvient. C’est très important ce dialogue avec ce journaliste de Figaro Vox qui pose de bonnes questions. Sa vision d’une Europe pacifiée et ouverte culturellement est tentante.
J’aime beaucoup ce que je viens de lire.
Dire que je n’ai lu aucun livre de lui. Voilà qui va être rectifié.

renato dit: 5 mars 2025 à 22h18

Employer un grand nombre de mots laisse toujours planer un doute. La brièveté est gratuite et évidente par nature.

Christiane dit: 5 mars 2025 à 22h35

Ce Wiktor Stoczkowski ne lui fait pas de cadeau et reprend un à un ses arguments. Je comprends mieux les remarques de M.S et de Renato.
Comme c’est difficile de faire le tri !

Pablo75 dit: 5 mars 2025 à 23h09

Makine, un poutiniste pur jus, doublé d’un crétin qui nous prend pour des cons.

rose dit: 6 mars 2025 à 0h24

Le fleuve Amour aussi de Makine.

Lui, de l’autoportrait, il peut se mettre la rate au court bouillon : il a de quoi.

rose dit: 6 mars 2025 à 0h31

Foncer sur Moscou.
Éclat de rire.
Je ne pense qu’à ça. Mais pour moi, ce sera Saint Petersbourg, pour le musée de l’Ermitage.
Faire faire son visage pour la Russie, ce n’est pas une sinécure.

Ce discours guerrier de Macron hier soir.
Nous sommes contre la guerre, Président.
Contre.
Farouchement opposé.

mauvaise pensee. dit: 6 mars 2025 à 0h33

« Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour! » Pierre Dac

rose dit: 6 mars 2025 à 0h35

Je l’aime beaucoup Puck.
Antimilitariste forcené, hier soir, il écrit « il faut foncer sur Moscou ».
Ce n’est pas facile d’avoir un cœur d’artichaut.
Il n’y a pas d’émoticône artichaut, crénom.

rose dit: 6 mars 2025 à 0h36

Enfin, ce n’est pas moi qui quitterai le sud pour le Groenland.
Je lui dirai non. Il saura que c’est irréversible.

rose dit: 6 mars 2025 à 0h41

Je crois qu’il est en réfection le musée d’art moderne de Nice.
La dernière fois, Klein prenait une salle pas plus. Sa toile se suffit à elle même, dans un environnement blanc.

rose dit: 6 mars 2025 à 0h46

Je le laisserai y aller au Groenland.
Il me manquera terriblement.
Mais c’est sa liberté.
Si ça se trouve, il se trouvera une esquimaude de quatorze ans.
À Sainte Agathe, entre Cefalù et Stromboli, j’ai parlé avec trois filles de quatorze ans. Je cherchais une tour aragonaise.
Et bien, je souhaite bon courage à celui qui rêve aux filles de quatorze ans.
J’ai parlé un bon moment hein. Histoire de mesurer les chances.
Si tu veux devenir fou, et que c’est ton but dans la vie, vas-y.

rose dit: 6 mars 2025 à 1h07

In Le Monde.fr
« Macron dit vrai. C’est un changement d’époque. Mais ceux qui nous ont mis dans l’impasse et ont idéalisé les USA ne doivent plus être suivis », a réagi sur X le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. »

On en est là.
Non à la guerre.

Jean Langoncet dit: 6 mars 2025 à 4h49

@Oscars

Sacre de « No other land », le film sur la colonisation israélienne en Cisjordanie

Le film « No Other Land » prend sa revanche. Boudé par les distributeurs aux États-Unis, et projeté dans seulement 23 cinémas du pays, il est sacré Oscar du meilleur documentaire.  

Réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants, le documentaire revient sur le combat d’un activiste et journaliste palestinien en Cisjordanie, Basel Adra, qui filme l’expulsion de sa communauté par l’occupation israélienne à Masafer Yatta. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Les deux hommes deviennent amis.

« Nous avons fait ce film, Palestiniens et Israéliens, parce qu’ensemble, nos voix sont plus fortes », a déclare le journaliste et réalisateur israélien Yuval Abraham en acceptant, avec le journaliste et réalisateur palestinien Basel Adra, l’Oscar du meilleur film documentaire. Basel Adra a appelé « le monde à prendre des mesures sérieuses pour mettre fin à l’injustice et au nettoyage ethnique du peuple palestinien ».

https://www.youtube.com/watch?v=KSn0rTurvvI

renato dit: 6 mars 2025 à 5h52

« Trump a reproché aux démocrates de ne pas applaudir ses succès — qu’il invente à la volée »
De temps à autre, même les idiots ont le droit de gouverner, mais on a le droit de ne pas applaudir. Cela dit, lorsqu’un idiot « prétend que les É.-U. forgeron la civilisation la plus libre, la plus avancée, la plus dynamique et la plus dominante qui ait jamais existé sur la surface de cette Terre », on ne peut pas s’empêcher de rire.

Et de l’autre côté.

Les LFI sont-ils vraiment stupides ou font-ils simplement semblant ?

JC..... dit: 6 mars 2025 à 6h43

RESUME

« Les LFI sont-ils vraiment stupides ou font-ils simplement semblant ? » (renato, 5h52)

Cher Renato, ils font semblant d’être stupides !
(et ils sont bigrement crédibles, nos chers LFI, puisqu’ils sont, par un don du Ciel, doués pour être cons !…)

Jazzi dit: 6 mars 2025 à 7h05

En effet, pas vraiment nuancés les propos de Makine.
« La menace russe est là », dit Macron, elle occupe déjà l’Académie Française !

Jazzi dit: 6 mars 2025 à 7h17

« C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser. Pour que l’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. »
Montesquieu
De l’esprit des lois

le baron perché dit: 6 mars 2025 à 8h20

L’effort de guerre a commencé, on se serre tous la ceinture pour marcher derrière Macron, notre petit Napoléon de poche, vers Moscou !
Après les lois sans esprit, contre les retraités et pour le Covid, voici maintenant la guerre sans merci !
Merci qui ? Merci Manu Nabotléon !

vedo dit: 6 mars 2025 à 8h22

Pour Les Ménines, il faut surtout faire l’hommage de John Brealey, contre le milieu espagnol (mais pas contre le Prado) à qui nous devons tant. (Voir les controverses). Je me souviens encore du choc de ma première vue du tableau après le nettoyage. Après l’uniformément jaune verdâtre, ces couleurs! Il a aussi fait renaiîre Las Hilanderas (les fileuses) et la lumière au fond du tableau (avec la reproduction du rapt de l’Europe de Rubens–actualité?). Dommage que Brealey n’ait pas pu restaurer Las Lanzas, qui reste jaune-vert.

Chaloux dit: 6 mars 2025 à 8h31

Macron a bradé nombre d’entreprises stratégiques aux Etats-Unis. Et maintenant il tient le discours du réarmement. Que n’y a-t-il pensé avant ? Je suis heureux de n’avoir jamais cru à ce type inqualifiable, et j’espère bien que ceux qui l’ont soutenu ressentent la proportion nécessaire de honte et de remords.

Il faut maintenant le destituer.

Et demander des comptes à Le Maire.

Christiane dit: 6 mars 2025 à 8h55

Rose,
Je suis perplexe. Comment pouvez-vous concilier votre position de pacifiste politiquement parlant à votre position batailleuse, belliqueuse dans votre vie personnelle dont vous n’êtes pas avare ici. Vos batailles sur fond d’Ephad et de famille sont sans fin…
Il y a quelque chose d’in conciliable dans vos propos même si vous répondez à foison des petits cœurs sur ce blog.
Y a-t-il de la paix en vous ? Seule aspiration qui peut nourrir les paroles de paix dans les affaires du monde.
N’y a-t-il pas une projection de vos conflits intérieurs sur votre haine de la guerre ?
Je cherche les paroles de paix sur ce blog. Y en a-t-il ?

J J-J dit: 6 mars 2025 à 8h56

21.42 JE NE SAIS PAS, VOUS @ André MAKINE nuancé…
——-
(sic) Il cherchait la compréhension des pays démocratiques. Je ne crois pas du tout qu’il ait eu déjà en tête un projet impérialiste, comme on le prétend aujourd’hui. Je le vois davantage comme un réactif que comme un idéologue. À cette époque-là, le but du gouvernement russe était de s’arrimer au monde occidental. Il est idiot de croire que les Russes ont une nostalgie démesurée du goulag et du Politburo. Ils ont peut-être la nostalgie de la sécurité économique, de l’absence de chômage.
___________
Quand les gens essaient d’expliquer pour nous dire que Poutine est avant tout un homme pragmatique, notre président toxique, lui, enfin éclairé par les pucks & autres condiments salés (prêts à partir du front ukrainien pour barrer la route au terrible Yvankov), prépare les esprits des autres européens à la « guerre de défense », à l’abri de leur propre parapluie. Espèrent qu’il y en aura un deuxième, si le premier s’avérait trop étroit pour faire peur au Grand Méchant.
——–
C’était ce jour-là où le blog de la RDL bascula dans la littérature de science miction, avec un chef déserteur délaissant nb d’orphelin.es condamnés à se démerder tout seuls.
Heureusement que sur d’autres chaines, PE s’apprêtait à nous parler du bouquin d’Arno Schmidt, enfin retraduit.
Bàl,.

D. dit: 6 mars 2025 à 8h58

et ils sont bigrement crédibles, nos chers … , puisqu’ils sont, par un don du Ciel, doués pour être cons !…)

merci, Jicé, d’enfin donner crédit à la prédestination des âmes.

Christiane dit: 6 mars 2025 à 9h04

Quant au musée d’art moderne de Nice, Rose. Quand je l’ai visité il y a quelques années, il n’y avait effectivement qu’une salle réservée à Yves Klein mais hors cette toile monochrome bleue tout ce qui était proposé dans cette salle était recouvert de son bleu, même les plantes.
Cela m’a rappelé un livre de littérature enfantine : Le magicien des couleurs d’Arnold Lobel, je crois (École des loisirs) ou un magicien repeint une ville uniformément d’une couleur puis d’une autre jusqu’à comprendre que ses habitants ont besoin de toutes les couleurs coexistant.

J J-J dit: 6 mars 2025 à 9h07

et dire que j’avais pas lu tout ce qui précédait… L’histoire a trop chaud, et les réaction épidermiques de chacun.e sont un intéressant indicateur de vitalité… Pas la peine pour autant de se foutre sur la goule. L’heure est trop grave, ou du moins, plus aussi légère qu’auparavant quand les billets tombaient régulièrement… Au fond, tout le monde a quelques raison de ne pas avoir tort… Il y a quelque chose de détraqué un peu partout sur la planète bleue Asse, chez Micro comme chez Megasse. On le pressent, on le sent… On retient son souffl’, sauf les milliards de celzéceux qui n’ont ni le temps d’écouter et commenter les fureurs du monde, ni de lire des livres, qui ne songent qu’à survivre par la quête de nourriture du lendemain.
Bon courage à tous.tes,

JC..... dit: 6 mars 2025 à 9h11

Cher Dédé, concerné moi aussi par ce don céleste qui frappe la multitude, je suis débiteur envers ces mercenaires divins, ayant toute ma vie jouit de l’âme la plus conne du pays, garantie d’un bonheur sans mélange !

Merci mon Dieu !

J J-J dit: 6 mars 2025 à 9h16

Admirable… qu’on nous rappelle à la juste « prédestination des âmes » pour expliquer le monde comme il va bien. J’avais oublié (pour ma part et raconte pas ta vie), que nous en étions encore tous entravés et sous sa coupe, en notre for. Merci pour ce PR (MC)…
Un petit topo là dessus pour nous changer un brin, peut-être, etmalii ? Genre…: quelle est la vision juive sur la prédestination chrétienne des ânes ?
Bàv,

D. dit: 6 mars 2025 à 9h24

Pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas trop quoi penser des annonces de Macron.
Que l’Armée française ait besoin de gros budget est évident et je l’ai toujours dit. L’Europe communautaire armée avec une dissuasion nucléaire ? Mutualisée ? Sans fédération étatique et un chef élu d’états fédérés, ça posera d’innombrables problèmes. Peut être insurmontables. Cela serait-il aussi prétexte à accélérer le processus occulte de fédération ? Probablement.
A l’échelon mondual, il y a un jeu de taquets : les États-Unis vont tout concentrer sur la Chine afin de limiter au maximum son avancée sur tous les fronts connus (technologiques, IA, marché mondial, Taïwan et Philippines, routes et positions maritimes, colonies qui ne disent pas leur nom, dans tous lrs coins du monde). Ce qui demande en effet d’énormes budgets. Ils donnent donc du mou du côté Russe, normalisent les relations avec Poutine et déléguent aux états européens le soin de tenir l’ours en laisse, parce qu’il reste un ours.

J J-J dit: 6 mars 2025 à 9h27

Bon, mais ce texte de riposte à l’Obs par Stokhovski (?) semble avoir été publié en mars 2022. Je sais bien que les uchronies ont le vent en croupe, mais quand même, ce gars a peu être un brin évalué depuis, Christiane, même s’il a essayé d’infiltrer l’AF pour l’endormir de l’intérieur ! Non ?

J J-J dit: 6 mars 2025 à 9h35

@ Pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas trop quoi penser des annonces de Macron.

Certes, mais enfin qu’en pense votre Dieu très chrétien, le sieur Philippot ? Il doit avoir une opinion sur laquelle, jusqu’à présent, vous avez toujours forgé la vôtre, chaire Dédée. Aurait-il été pris de panique à son tour ?
L’heure est grave à Chaville comme ailleurs, apparemment. Vos poules ne pondraient-elles plus, au vu de l’effrayant état de la situation mondiale, elles-mêmes sentant les préparatifs de votre futur départ au front ukrainien pour défendre notre pays européen menacé ?… (avez-vous au moins songé à demander à Peter H. d’aller les nourrir en votre absence ?). Courage !

Christiane dit: 6 mars 2025 à 9h41

Oui, JJJ, j’avais remarqué comme l’entretien de Figaro Vox. J’ai recherché sur internet aucun entretien en 2024…
J’ai trouvé que les deux se complétaient. Après les avoir lues et écoutant tout ce qui se dit actuellement sur cette guerre, sur ces peuples je réalise à quel point nous sommes vulnérables aux explications des uns et des autres avec les non-dits des buts de profits financiers des uns et des autres. Les guerres, les conflits font désespérer des vocations de paix de l’être humain. La voracité de certains hommes politiques, dans ce monde, va de pair avec l’agressivité du genre humain. Je pense aux premiers plans du film de Kubrick, l’Odyssée de l’espace. Cet os utilisé comme une arme pour tuer…
Soleil vert a de bonnes raisons de choisir un monde littéraire où tout commence après le désastre ( guerre nucléaire – extinction quasi complète de l’espèce humaine.

Marie Sasseur dit: 6 mars 2025 à 9h54

@Pour la première fois depuis longtemps, je ne sais pas trop quoi penser des annonces de Macron.

C’est une mobilisation générale pour une tontine patriotique. Le réarmement. Ce n’est plus faites des bébés, c’est faites des armes.
Espérons que les abus anciens n’existent plus, dépenser tout le budget annuel uniquement pour pas qu’il baisse…il faudra rendre des comptes, au sens propre.

Marie Sasseur dit: 6 mars 2025 à 9h57

L’est plus si « lumineux » Makine on dirait. Pour ces vieux alzheimer, c’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent , bien fol qui s’y fie.

bref dit: 6 mars 2025 à 10h17

M.C
Dites bleu-Klein , Christiane ! Au mons on peut discuter si c’est un peintre ou un décorateur… Asse est à mon goût très surfaite. (Sa notoriété est proportionnelle au nombre de Vannetais sur ce blog…). MC
Dites bleu-Klein , Christiane ! Au mons on peut discuter si c’est un peintre ou un décorateur… Asse est à mon goût très surfaite. (Sa notoriété est proportionnelle au nombre de Vannetais sur ce blog…). MC
les tableaux de Geneviève Asse ont au moins une vertu:pour les visiteurs qui viennent pour elle, découvrir le Christ sur la croix d’Eugène Delacroix! Du costaud. Comme la chapelle du XV émé , en face, ils sauvent l’ensemble!
On a le droit de préférer Kiyoshi Nakagami, c’est un Vannetais qui vous le dit

MC dit: 6 mars 2025 à 10h27

Il d faut dire qu’il avait un peu bu,le Barrot. Aussi a l’époque point dexpo ni d’ Art Paris pour confirmer le Génie en question….

Christiane dit: 6 mars 2025 à 10h50

M.S.
Ne pas confondre les caractéristiques d’une écriture en langue française qui semble appréciée (nombreux prix littéraires) et le
citoyen sous influence, déchiré entre deux cultures.
Remettre ces billets dans leur temps d’écriture : 2022.

Chaloux dit: 6 mars 2025 à 11h21

Perdre son temps avec Klein, comme avec le crétin qui voulait faire mourir de faim trois cochons…

Marie Sasseur dit: 6 mars 2025 à 11h32

La follingue pourra retourner l’histoire dans les sens, les faits sont têtus et les écrits restent : son « lumineux » s’appliquait bien au pro-poutine, et certainement pas à l’écrivain, qu’elle n’a pas lu, comme elle l’a indiqué. Bref, une folle.

Christiane dit: 6 mars 2025 à 11h46

M.S.
Vous employez volontiers le mot « folle » pour juger les femmes de ce blog. N’est-ce pas imprudent, pour qui vous lit jour après jour dans vos vociférations ?
La langue de Makine est perceptible dans cet entretien même sans avoir lu ses livres comme la vôtre dit beaucoup de vous dans sa finesse et son élégance…

et alii dit: 6 mars 2025 à 12h16

REGARDE LE MONDE
Chine, quand la société tout entière pousse au mariage
et ils vont faire des enfanys pour la guerre!

et alii dit: 6 mars 2025 à 12h21

On y trouve des listes de marques américaines à boycotter, Coca, Amazon, Netflix, Milka, Pampers et j’en passe. Pour arriver à les remplacer, des marques européennes sont mises en avant, comme le coca 100% danois de l’entreprise Hancock. De plus en plus de pays suivent l’exemple du Danemark et crée à leur tour leurs propres groupes Facebook. Celui de la Suède compte 32 000 personnes, la Norvège compte 2500, l’Italie 1000, l’Allemagne 700 et celui de la France, qui est tout récent, compte déjà plus de 8000 abonnés. Sa description est claire, je vous la lit : “Marre de financer les dérives impérialistes américaines ? Ici, on s’organise pour soutenir l’économie française. Priorité au local, au made in France et à notre souveraineté économique.”
et pas d’endives,na

et alii dit: 6 mars 2025 à 12h22

Mais il n’empêche que ces appels au boycott ont l’air d’être pris très à cœur. Sur Tiktok, des utilisateurs se filment dans les supermarchés, en montrant les produits à éviter, ainsi que les chaînes de Fast Food ou les marques de vêtements. Et il n’y a pas que les européens qui sont actifs dans ce boycott. Les Latino-Américains ont lancé le hashtag Latino Freeze sur Tiktok et les Canadiens le hashtag Buy Canadian.
moi aussi, j’écrirai fast!

je cuide dit: 6 mars 2025 à 12h31

quatre finalistes du Prix Marcel Duchamp viennent d’être révélés : Ce sont les peintres chinois Xie Lei et la franco-danoise Eva Nielsen, le sculpteur français Lionel Sabatté et la plasticienne sud-africaine Bianca Bondi qui ont été choisis. La compétition s’annonce serrée

je cuide dit: 6 mars 2025 à 12h36

En France, l’initiative au boycott des produits américains a été lancée par Édouard Roussez, agriculteur dans le nord du pays. Il a créé le groupe Facebook « BOYCOTT USA : Achetez Français ! » avec comme objet très engagé : « Marre de financer les dérives impérialistes américaines ? Passez à l’action. Ici, on s’organise pour soutenir l’économie française et européenne en boycottant les produits US. Priorité au local, au made in France et à notre souveraineté économique. » Derrière ce groupe, une réflexion. Dans une interview accordée à Franceinfo, il partage sa pensée : « En tant qu’Européen, je me suis senti attaqué et humilié ». Il a donc décidé d’agir. « Je me suis demandé qu’est-ce qu’on peut faire? On est vraiment sous la botte des Américains. »

Marie Sasseur dit: 6 mars 2025 à 12h45

La pov, les simagrées qu’elle fait le lendemain, découvrant ses pâmoisons bourrées de la veille pour un vieux poutinien.

Kilékon dit: 6 mars 2025 à 12h55

La compétition s’annonce serrée

Boycott du tampax américain! 🙂

je cuide dit: 6 mars 2025 à 12h57

marquage;
au Danemark, le groupe de grande distribution Salling, opérateur des supermarchés Bilka, Fotex et Netto, a annoncé introduire un nouveau marquage sur ses étiquettes de prix électroniques pour indiquer une provenance européenne. « Nous avons récemment reçu un certain nombre de demandes de clients qui souhaitent acheter des produits d’épicerie de marques européennes. […] Nos magasins continueront d’avoir des marques du monde entier sur les étals, et ce sera toujours aux clients de choisir. La nouvelle étiquette n’est qu’un service supplémentaire pour les clients qui souhaitent acheter des produits portant des étiquettes européennes », justifie sur Linkedin le PDG du groupe, Anders Hagh.

Christiane dit: 6 mars 2025 à 13h19

MC dit: 5 mars 2025 à 23h16
Lisez « Un Testament français », le premier et le plus trouvable…

Merci. J’ai lu quelques extraits offerts sur internet. Cet écrivain a effectivement une belle langue d’écriture, lumineuse et un peu lyrique.

Christiane dit: 6 mars 2025 à 13h38

Ainsi dès le début, page 8, Andreï Makine, sait évoquer sa grandmeret avec délicatesse.
« Je passais mes vacances chez ma grand-mère, dans cette ville aux abords de la steppe russe où elle avait échoué après la guerre. C’était à l’approche d’un crépuscule d’été chaud et lent qui inondait les pièces du e lumière mauve. Cet éclairage un peu irréel se posait sur les photos que jexaminais devant une fenêtre ouverte. (…)
Soudain, cette photo !
Je la vis quand, par pure curiosité , j’ouvris une grande enveloppe glissée entre la dernière page et la couverture. C’était cet inévitable lot des clichés qu’on ne croit pas dignes de figurer sur le carton rêche des feuilles, des paysages qu’on ne parvient plus à identifier, des visages sans relief d’affection ou de souvenirs. (…)
C’est au milieu de ces gens inconnus et de ces paysages tombest dans l’oubli que je la vis . »

Merci, Jazzi, grâce à cet article de m’avoir donné envie de découvrir. Ce romancier delicat.
Son regard sur la politique de son pays natal et sur Poutine en 2022, c’est autre chose….

Le testament français . Prix Goncourt (La Bleue/ Mercure de France)

et alii dit: 6 mars 2025 à 13h46

quelle est la vision juive sur la prédestination chrétienne des ânes ?
I would prefer not to

Christiane dit: 6 mars 2025 à 17h07

Ce roman autobiographique a vraiment beaucoup de charme, MC.
Merci pour le conseil.
Ainsi cette grand-mère fantasque entraîne des petits-enfants dans ses souvenirs.
L’inondation de l’hiver 1910 qui transforma la Seine en une vraie mer offre quelques pages très poétiques.
« Les Parisiens naviguaient en barque. Les rues ressemblaient à des rivières,les places – à de grands lacs. Et ce qui m’étonnait le plus, c’était le silence….
Sur notre balcon,nous entendions le silence sommeillant de Paris inondé. Quelques clapotis de vagues au passage d’une barque, une voix assourdie au bout d’une avenue noyée.
La France de notre grand-mère, telle une Atlantide brumeuse, sortait des flots. »

Lumineux !

Marie Sasseur dit: 9 mars 2025 à 11h52

Il ne me vient pas à l’envie de poster ce qui suit sur le billet vieux cochon de fleuri michon

Je souhaite revenir sur le bouquin de Passou, ayant fait part, avec humour sur ce blog et à plusieurs reprises avec plus ou moins de réussite du sentiment de malaise à cette lecture, la deuxième partie notamment,
la premiere un peu forcée, ne permet pas de trouver Raphaël, ni touchant, ni sympathique, encore moins sincère.
La deuxième partie plus politique est un condensé plutôt destiné, à mon avis, aux fidèles de la bolloré compagnie.

Et voilà que paraît, comme un témoignage qu’on attendait, comme un antidote a ce ressentiment toxique de Raphaël.

Du vécu, donc.
Et je vais le lire.

« Le matin du 7 octobre 2023, à Toulouse, Dror Mishani découvre le message de sa femme : « Bonjour, ici, c’est un sacré bordel. » Il envisage tout, sauf cette attaque du Hamas… Dans l’avion qui le ramène à Tel-Aviv, il commence à rédiger un article : « Peut-être faut-il reconnaître la puissance du coup porté et la profondeur de notre douleur, reconnaître la défaite, ne pas essayer de l’escamoter sous ce qui aura l’air, à court terme, d’une victoire, mais qui ne sera qu’un engrenage de souffrances. »
Ces lignes sont au cœur d’un journal intime qui décrit, pendant six mois, la vie quotidienne en temps de guerre et expose les sentiments complexes d’un père de famille israélien marié à une Polonaise catholique ; un intellectuel pacifiste passant, aux yeux de certains proches, pour un traître ; un romancier écrasé par la politique qui craint de ne plus jamais pouvoir écrire et qui, pour ne pas sombrer, « cherche refuge dans la lecture des catastrophes des autres » — Natalia Ginzburg, Italo Calvino, Stefan Zweig, Emmanuel Carrère… »

https://www.gallimard.fr/catalogue/au-ras-du-sol/9782073105103

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