de Pierre Assouline

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Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Que faire d’une invention qui pourrait révolutionner l’humanité autant que la mener à sa perte ? Le problème que cela pose à la conscience de ceux qui en sont les contemporains est vertigineux. On l’aura compris, c’est l’intelligence artificielle qu’il s’agit (IA). Inutile d’avoir récemment réuni un sommet international à Paris pour que la question soit d’actualité. Au vrai, elle l’est en permanence depuis quelques temps déjà. Il est rare que l’on évoque ses bienfaits, ses perspectives enchantées, ses progrès sans aussitôt prévenir de ses effets négatifs. On a vu naturellement des scientifiques s’emparer du débat suscité et de rares écrivains y réfléchir. Mais peu de romanciers de formations scientifique s’en sont mêlés. Isaac Azancot, médecin hospitalier, professeur au collège de médecine des hôpitaux de Paris et expert en informatique médicale est de ces oiseaux rares. Pour son deuxième roman Le regard d’Aurea (235 pages, 21 euros, éditions de l’Observatoire), il a choisi de faire de la machine son personnage principal même si un homme en détient le secret et que sa préservation est la clef du roman.

Grâce à la cryptographie quantique qui interdit toute tentative d’interception des qubits par un tiers, Aurea, agent d’intelligence artificielle, est douée d’une capacité de calcul qui défie l’esprit humain ; elle est également dotée d’un grand sens moral qui s’oppose en elle à tout ce qui se ferait aux dépens du genre humain. Le niveau de puissance auquel elle est parvenue est dans le même temps un atout considérable pour permettre à l’humanité de franchir un cap décisif et la plus forte menace d’extinction de l’espèce humaine. Aurea, dont le fonctionnement est basé sur l’informatique quantique, n’a pas une tête d’humanoïde mais l’apparence d’une jeune femme aux yeux verts, à la chevelure dorée, à la voix bien cadencée et non pas mécanique : « On comprenait son nom : elle donnait une apparence d’or en fusion ». Aurea est un prototype qui n’a pas livré tous ses mystères. Le romancier, qui tente de les percer, nous entraine avec lui dans une spirale fascinante dont on a du mal à se déprendre tant elle ouvre sur des perspectives inouïes.

Cela se passe en 2034, autant dire demain, entre la Toscane et Paris. Elie, un chercheur français qui n’a rien du savant fou mais qui l’est tout de même un peu en tant que passionné d’un golf pour avoir imaginé un algorithme de liaison au moment du swing, rencontre Giulia, une Italienne férue d’humanités médicales et spécialisée en hypnose. Ils voient leur liaison amoureuse bouleversée par le surgissement de l’IA dans leurs vies. La robotique est en pleine expansion, la chirurgie systématiquement assistée par l’ordinateur, l’imagerie médicale fait des progrès que l’on croyait inimaginables quelques années avant, l’analyse des données des malades et des maladies autorise la mise sur le marché de médicaments en un temps record. Bref, dans une société plus que jamais dominée par la vitesse, l’IA est devenue l’incontestable matrice des nouveaux paradigmes. Ce qui ne va pas sans poser un problème technique encore en voie de résolution au big-data médical : le rassemblement de données éclatées et localisées en différents lieux, l’intégration de ces informations en temps réel. Comment leur faire confiance à l’ère des fake news envahissantes ? Dans les colloques et les débats, il n’est question que de traçabilité, de fiabilité, de consentement, d’accès légal aux données des lieux de stockage protégés ; au même moment, les capacités augmentées de l’individu, portées par les partisans du transhumanisme, gagnent du terrain à la faveur de l’implantation réussie de puces reliées à l’IA dans le corps.

A l’heure de choisir le genre littéraire qui correspondrait le mieux à son histoire, sa formation de scientifique lui a fait privilégier l’anticipation sur la science-fiction, celle qui annonce le futur immédiat, dotée d’une dimension de réflexion philosophique. Or dès que l’on approfondit les questions d’éthique médicale, Aristote, Canguilhem, Jankélévitch ne sont jamais très loin et c’est ici le cas. De quoi méditer à nouveaux frais la tentation irrépressible du genre humain à organiser sa disparition, d’autant qu’Elie n’est pas le genre d’homme à renoncer en route malgré les obstacles, plutôt du genre à creuser son sillon jusqu’au bout. C’est un illuminé à sa manière car sa lumière intérieure ne faiblit jamais, un illuminé pétri de rationalisme. Il y a du lanceur d’alerte en lui, toujours prêt à prévenir partout des menaces que l’IA associée aux neurosciences pourrait faire peser sur les libertés (en les réduisant) et les inégalités (en les accentuant).

Parfois un rien pédagogique afin que le lecteur du roman ne soit pas trop largué par les données scientifiques ou médicales (le processus d’intrication, le concept de superposition, le rôle de l’inconscient dans la chaine de création de code etc), le romancier ne nous lâche pas. Il réussit même à introduire un certain suspens en nous faisant vivre « dans les conditions du direct » une attaque en règle contre les systèmes informatiques de l’AP-HP menaçant même l’Espace national de santé à partir de plusieurs fermes à trolls dans quelques pays. Aussi palpitant qu’angoissant même si ses références sont moins littéraires que philosophiques : les écrits de Rachi de Troyes, pionnier de l’hypertexte, le Guide des égarés de Maïmonide afin de s’y nourrir pour mieux développer un « culte de la raison » jusqu’à faire de la rationalité le guide absolu et Bergson dès la citation placée en épigraphe  :

 « L’humanité gémit, à demi écrasée sous le poids des progrès qu’elle a faits. Elle ne sait pas assez que son avenir dépend d’elle. A elle de voir d’abord si elle veut continuer à vivre. A elle de se demander ensuite si elle veut vivre seulement ou fournir en outre l’effort nécessaire pour que s’accomplisse, jusque sur notre planète réfractaire, la fonction essentielle de l’univers, qui est une machine à faire des dieux (in « Les deux sources de la morale et de la religion »).

Et puis jamais cité mais bien présent en filigrane, Isaac Asimov (notamment celui de la nouvelle Nous, les robots, 1982)  Isaac Azancot est si proche ( il n’y a que trois lettres d’écart entre eux). Et comme le robot de l’Américain énonçait trois lois afin de ne pas outrepasser ses pouvoirs, la créature du Français précise ses propres trois lois. Mais les deux s’interrogent sur la comptabilité éthique entre l’IA et l’homme. Dans ce roman les changements provoqués par l’IA sont positifs. Le logiciel à l’œuvre en Aurea a ceci de révolutionnaire qu’il a été programmé pour obéir à « une éthique de non-nuisance ». L’ordinateur quantique, en arborescence, est l’un des personnages du roman. Aurea a accepté le caractère irremplaçable de la spécificité de l’homme, de la famille. Il n’effraie plus, on le côtoie, c’est un familier pour la seconde génération. D’ailleurs, la fille du couple n’y voit pas de mal comme si c’était sa meilleure amie

A leurs yeux, l’intelligence artificielle permet l’émergence d’une société améliorée. Et de combattre deux fléaux : l’arme nucléaire et la désinformation. Par la complexité de son caractère quantique, seule Aurea peut affronter les crises. L’auteur a parfaitement conscience du problème que pose l’IA par rapport à la liberté et de l’émergence d’une conscience dans la machine, une inconnue à partir d’un certain niveau d’intelligence. La créature est seule. Mais que se passe t il lorsqu’elle fait société ?

L’IA est inévitable. Malmenée, elle présente un danger. L’auteur pose donc le postulat que l’hybridation du nouveau Golem de notre époque est indispensable. Car seuls, chacun de son côté, ni l’homme ni la machine ne peuvent résister à la tentation de l’humanité à l’autodestruction. Au-delà d’un contrat social, il s’agit même d’un croisement. In fine cela se fait, on ne vous en dira pas davantage afin de ne rien gâcher, mais l’auteur ne nous dévoile pas les conséquences de cette hybridation inédite. A suivre ? Difficile de ne pas en éprouver déjà un certain vertige.

(Photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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2 589 Réponses pour Vers un nouveau contrat social entre l’humanité et l’IA ?

Bolibongo dit: 25 février 2025 à 11h38

« tout ce qu’il touche devient de la m… »

Eh bien, il toucha à plusieurs reprises la cuisse droite de Trompe! 🙂

renato dit: 25 février 2025 à 11h39

Trump a des problèmes de mémoire et attaque les accords commerciaux américains avec le Mexique et le Canada, qu’ils n’auraient pas été négociés correctement. « Je blâme nos dirigeants d’avoir permis que cela se produise », dit-il. Cependant, ma mémoire n’est pas sélective et je ne suis pas le joueur de fifre : je me souviens donc que Trump a en réalité conçu et signé l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (AEUMC) en 2020.

En passant, l’accord de Doha est un traité de paix entre le mouvement taliban afghan et les États-Unis d’Amérique, conclu sous la présidence de Donald Trump le 29 février 2020.

J J-J dit: 25 février 2025 à 11h40

chers 11.22 et 17.27.
Comme chacun sait, vous avez raison et comment vous donnerais-je tort ? Mais voilà, avec des chaînes aussi putrides qu’on n’a évidemment jamais regardées, on doit aussi en approuver la censure vis à vis de ce qu’elles répandent, dans la mesure où les autorités légitimes de notre pays ont cru bon de la faire. A moins de contester toute décision d’une institution légale quand elle prend largement la mesure des nuisances qu’elle a pour mission de combattre.
Soyons-j encore un brin démocrate « réaliste » avant qu’il ne soit trop tard, et non point de la tribu des extrémistes centristes « idéalistes », comme l’herdélie veut bien, très étonnamment, en montrer l’exemple.

B dit: 25 février 2025 à 11h44

Cherche du côté d’ Arcachon

Partout où la beauté s’invite c’est très cher, le littoral ouest de plus avec le rechauffement est de plus en plus un choix, un choix de privilégiés.

JC..... dit: 25 février 2025 à 11h45

TROP DE MAMMIFERES SUPERIEURS !

« Je pense qu’il faudrait commencer par les vieux de plus de 70 ans, puis les malades mentaux, après, les criminels, les terroristes et autres psychopathes, et enfin, tous les miséreux qui encombrent la planète de leur poids inutile. » (le Baron Rouge)

D’accord avec vous, cher ami de la noblesse, mais dans un ordre différent.

Exemple, dans l’ordre suivant :
1 les miséreux
2 les terroristes
3 les psychopathes
4 les criminels
5 les malades mentaux
6 les jeunes de moins de 70 ans

Chaloux dit: 25 février 2025 à 11h52

« …on doit aussi en approuver la censure vis à vis de ce qu’elles répandent, dans la mesure où les autorités légitimes de notre pays ont cru bon de la faire. »

Vas-y Manu, c’est bon c’est bon…

Evidemment non. Se coucher à ce point-là…

Jazzi dit: 25 février 2025 à 11h56

Hier, je suis retourné pour la première fois à Notre-Dame.
C’est tout beau, tout neuf et, malgré une belle messe et les grands orgues, un peu trop commercial et touristique à mon goût.
Plus un musée qu’une cathédrale…

et alii dit: 25 février 2025 à 11h59

eh, Kurt est de retour:
Schwitters se met à la recherche d’un « chapeau absolument individuel qui ne peut aller que sur une seule tête » — en l’occurrence, la sienne — et décide de créer son propre courant, qu’il baptise Merz.

renato dit: 25 février 2025 à 11h59

Par ailleurs, en 2017, Trump a également décidé d’envoyer des missiles à l’Ukraine. Obama n’avait jamais fait cela par crainte d’une escalade. Il s’agissait de la réponse américaine à la nouvelle escalade du conflit dans le Donbass.

Bon, maintenant, selon sources citées par le Financial Times, il semblerait qu’il continuera à armer l’Ukraine.

Jazzi dit: 25 février 2025 à 11h59

Si pour se débarrasser de Hanouna, il fallait fermer C8, c’est raté !
On ne soigne pas une mauvaise branche en sciant le tronc !

Paul Edel dit: 25 février 2025 à 12h20

JJJ, Je vous lis régulièrement . Vous nous faites part de vos occupations, de vos sentiments, de vos lectures, de votre souci des autres, de la couleur d’un ciel, d’une réaction personnelle à un évènement politique ou sociologique, de toutes les semailles des petits évènements de la vie quotidienne qui retiennent votre attention, de ce qu’il advient quand vous lisez ceux qui vous entourent dans ce blog. Alors je me demande toujours si ce sont des notes rapides d’une espèce de simple memento rédigé au fil de votre plume pour le plaisir, un carnet tout simple de vos humeurs, ou bien si, au contraire, vous cherchez un enseignement, une manière de sonder, avec l’âge et l’expérience, les soubassements de votre conscience, cherchant ce qui devrait vous modifier et vous permettre d’ accéder à un « progrès » du côté de la morale ; en un mot écrire et noter pour cheminer vers une sagesse .

FL dit: 25 février 2025 à 12h30

« Fl. Relisez le comportement de cette Suzanne, cette ado face à sa mère et à son frere ainé, le « voyou » violent, cette jeune blanche se fait caresser les seins dans la voiture puis saoule son partenaire dans une boite de nuit, puis se laisse déflorer par un autre type qui laisse une liasse de billets de 1OOO francs d’époque sur le lit de la mère.. oui, ca ressemble bien à de la prostitution.. »

Je ne me rappelle plus de cette scène. Je pensais à « L’Amant » qui a l’air plus proche de la réalité.

Qu’il y ait un fantasme continué de prostitution chez Duras c’est manifeste. Même « Moderato Cantabile » fait partie de la série.

Mais dans la scène que vous décrivez il n’y a pas à proprement parler de contrat de prostitution, encore moins avec la mère qui aurait maqué sa fille.

Ce qui est raconté c’est une nuit d’amour avec un inconnu, lequel trouve convenable de laisser de l’argent en partant, transformant, de manière unilatérale, une rencontre en relation prostitutionnelle, insultant sa partenaire, faisant reluire son goût pour les relations bienséantes et les liens du mariage, jouissant de son insulte surnuméraire.

On n’est jamais assez moral. Il pourrait travailler chez « Libération ».

Que ses propres comportements ne soient pas beaucoup plus respectables que ceux de la fille ne lui vient même pas à l’esprit. Dissymétrie patriarcale.

FL dit: 25 février 2025 à 12h42

« Joseph Andras a récemment consacré un livre (De nos frères blessés) à Fernand Iveton, guillotiné. »

Merci pour votre renvoi x. A mon tour je ne peux que vous conseiller « Biribi : les bagnes coloniaux de l’armée française » de Dominique Kalifa publié en 2009. L’auteur s’est suicidé récemment. Son dernier message sur twitter : « Au revoir » ou « Adieu » je ne sais plus.

« Biribi » ça n’est pas les colonisés mais ça se passe aux colonies et ce sont des traitements dégradants et inhumains, des tortures, des viols, des coups et blessures. Continuellement.

C’était la colonisation par contamination.

Comme le note Kalifa, Biribi n’a pas disparu parce l’Administration ce serait aperçu que quelque chose n’allait pas. Il a disparu parce qu’il n’y avait plus de colonies. On était trop proche de la « Civilisation » pour pouvoir continuer.

L’Administration avait été alertée, re-alertée, re-re-alertée. Elle n’avait jamais bougé.

On se serait cru à Bétharram.

D. dit: 25 février 2025 à 12h43

les soubassements de votre conscience

🤣🤣🤣 …faudra ramper dans les vides sanitaires. Mettez casque, lampe frontale et combinaison. Waaaaaaaaarfff !

FL dit: 25 février 2025 à 12h46

Comme le note Kalifa, Biribi n’a pas disparu parce l’Administration ce serait aperçu que quelque chose n’allait pas. Il a disparu parce qu’il n’y avait plus de colonies.

Et ça ne date pas de Mathusalem. Biribi naît au début du XIXe siècle. Et on met fin à son existence au XXe siècle dans les années 70.

le baron perché dit: 25 février 2025 à 12h48

Hanouna comme pitre ne dérange personne, mais le fait qu’il invite dans son émission des personnalités blacklistées sur les autres chaînes et tenant un discours dérangeant pour l’Establishment macroniste comme le Docteur Raoult, l’avocat Di Vizio, le leader des Patriotes Philippot et le philosophe Onfray, sans parler de Zemmour et de Knafo, c’est cela, je pense, la véritable raison de sa chute et la fermeture de C8.
Vive la démocratie médiatique !

J J-J dit: 25 février 2025 à 12h49

ARCOM et CORMAC

12.20 Merci PE de me lire régulièrement. Ma réponse à vos questions : tout cela à la fois. Mais je ne vais pas préciser à chaque fois ce qui m’anime exactement. Bienveillance ou malfaisance, cela doit se sentir à mes propos. Beaucoup n’y attachent aucune importance, et ils ont également raison, vu que je parle souvent à moi-même et à des amis qui n’interviennent jamais sur cette chaine, mais apprécient de lire de quoi est capable ce curieux JJJ. Ils m’en disent long sur les réactions des uns et des autres. Ils font partie de mes lecteurs réguliers et insoupçonnés de cette chaine qui jugent les contenus explicites des erdéliens depuis assez longtemps. Ce « deal » psycho-sociologique entre eux et moi, constitue la matière à venir d’une expérience empirique inédite des substrats d’une « communication » entre humains réels et virtuels (sans qu’aucun des protagonistes concernés ne sache exactement qui est qui, alternativement). Bref, une forme de pacte social implicite à l’ère de l’IA générative.
Restons dans le sujet, jzmn. Merci. Et bien à vous (bàv), Paul Edel ou qui que vous soyez !

D. dit: 25 février 2025 à 12h50

…quand Popaul fait du Christiane… en beaucoup plus joli…mais du Christiane quand même…

D. dit: 25 février 2025 à 12h55

Il faut être drôlement naïf pour se convaincre qu’un accord est éternel.
Un accord existe jusqu’au moment d’un désaccord. Bande de petits 🐤 d’un jour.

le baron perché dit: 25 février 2025 à 13h00

Selon Paul Edel, qui lit la Gigi, cette dernière « chemine vers une sagesse » !!!
Ou bien Edel est aussi piètre que la Gigi car, comme les beaux esprits se rencontrent, les piètres sans esprit se rencontrent aussi. Ou bien il a un peu forcé sur le rosé et a fini, le bougre, par prendre la Gigi pour une sage !!!
Arrête de boire l’Amette et surtout arrête de lire la Gigi sinon elle va te contaminer, vu qu’elle est pire que le Covid !

closer dit: 25 février 2025 à 13h04

« Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien, est jugé pour des viols et agressions sexuelles sur 299 victimes, des patients garçons ou filles qui avaient 11 ans de moyenne d’âge. »

 » « On va assister à la plus grande affaire de pédocriminalité jamais jugée en France.  »

Pourtant on en parle relativement peu en ouverture de JT ou en première page des journaux…Comparé à Pélicot, l’Abbé Pierre, Bétarrham et d’autres.

C’est bizarre.

J J-J dit: 25 février 2025 à 13h05

Merci FL de rendre régulièrement hommage au regretté Dominique K… Je l’appréciais bien, en tant qu’excellent historien affligé d’un terrible zézaiement. Il est trop tôt disparu, mais j’ai toujours salué l’élégance avec laquelle il a pris congé du monde, ce qui a toujours forcé mon admiration. Serais-je digne d’en faire autant ? ((Voilà une question qui peut-être un indice de réponse pour notre bienveillant PE, et son pélerinage aux sources).

J J-J dit: 25 février 2025 à 13h08

13.00 – comme il ne s’en rend pas compte lui-même, le baron perché est le plus grand lecteur assidu de ma prose, comme l’est son homologue et re flétan, HC.
Merci à tous les deux, ainsi qu’à ma soeur, jamais en reste.

Rosanette dit: 25 février 2025 à 13h12

@FL
les travaux de Dominique Khalifa sur divers mondes marginaux sont remarquables
Concernant ce bagnes militaire deux textes tres forts, sans doute moins rigoureusement documentés que le travail universitaire de Khalifa ,mais d’une lecture passionnante :Albert Londres (Biribi) et Georges Darien(Biribi )
ils méritent d’être lus

Marie Sasseur dit: 25 février 2025 à 13h16

@Pourtant on en parle relativement peu en ouverture de JT ou en première page des journaux…

Complicité ?

« Le docteur Joël le Scouarnec avait fait l’objet d’une condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005. Cette condamnation connue de plusieurs instances ordinales et hospitalières n’a pas conduit à écarter le médecin qui a terminé sa carrière à l’hôpital de Jonzac (17) douze ans plus tard »

https://www.sudouest.fr/faits-divers/grandes-affaires/grands-faits-divers/proces-le-scouarnec-inaction-pourquoi-le-conseil-de-l-ordre-des-medecins-est-il-pointe-du-doigt-23319693.php

J J-J dit: 25 février 2025 à 13h16

@ on en parle relativement peu en ouverture, 13.04

Vous ne consultez pas les bons organes de presse, C8 par exemple. Dommage pour Cyril Closer…
Sur votre nouveau (?) sujet, j’ai préféré la saga du couple Pélicot de l’an passé, il y avait plus à en apprendre sur l’évolution du monde qu’avec la nouvelle affaire du siècle dite du chirurgien pédophile… Mais, attendons les déchainements de l’herdélie à venir. Vous n’allez pas être déçue, closer !

J J-J dit: 25 février 2025 à 13h21

13.12, Dominique KALIFA, please… sans H…, deux fois, DHH ! Je pense que vous ne l’avez jamais lu…
Sinon, vous ne l’auriez pas écorché de la sorte.

B dit: 25 février 2025 à 13h27

D, 3J dispose d’une cave où vieillissent de bonnes bouteilles qui serviront à noyer ses remords, ses regrets, ses chagrins et irriguer son questionnement métaphysique.

Jazzi dit: 25 février 2025 à 13h32

Merci pour l’info.
Je ne connaissais pas Dominique Kalifa, qui a fait un Allier-retour et s’est suicidé le jour de son 63e anniversaire !
Un drôle d’historien pour un drôle de paroissien comme moi ?

« En 2018, il écrit un ouvrage consacré à l’histoire de l’érotisme dans la ville de Paris, intitulé Paris. Une histoire érotique, d’Offenbach aux Sixties »

« Paris, capitale de l’amour ? En tout cas, c’est probablement la seule ville au monde dont on dise sans relâche qu’elle est sensuelle, féminine, au point qu’on a pu parler en 1869 de « parisine », le parfum de Paris, une émanation du sol parisien, condensé de sensualité, qui peut être vaporisée ! Avec l’historien Dominique Kalifa on découvre le Paris érotique avec une foule d’anecdotes et de faits curieux : la carte imaginaire des adultères, arrondissement par arrondissement, établie en 1928 ; ou encore des petits salons dans les restaurants, aux pissotières, à l’amour dans les fiacres ou sous les porches cochères, aux rencontres dans le métro ou dans les piscines (ainsi draguait Marguerite Duras dans les années 1930), etc. »

Rosanette dit: 25 février 2025 à 13h32

@JJJ
non j’ai lu plusieurs livre de lui
mais j’ai cru devoir corriger l’orthographe sous laquelle il apparaissait qui me paraissait fautive parce que j’ai dans mes proches des gens du même nom qui prennent un H
ces variations orthographiques résultent du hasard des transcriptions par l’état civil du colonisateur des noms écrits en arabe du colonisé au moment de la conquête du Maghreb

Jazzi dit: 25 février 2025 à 13h45

« Paris. Une histoire érotique, d’Offenbach aux Sixties »

Il s’arrête là où je commence et où ça devient plus gay !

« Inventaire n° 5 : L’amour à toute vapeur

Autant l’avouer tout de suite, la vraie raison de mon exil à l’autre bout du pays, loin de ma famille, c’est probablement la découverte, vers la fin de l’adolescence, de mon homosexualité. Arrivant à Paris au début des années 70, je pouvais alors m’y adonner tout entier à mon « vice », dans l’anonymat le plus complet. Difficile pour un jeune aujourd’hui, d’imaginer ce que la ville offrait d’opportunités ! Pour tous, à l’époque, le maître mot était : « baiser ». Et les homos ne s’étaient pas encore constitués en une pseudo communauté dont le Marais deviendrait la capitale. Chaque garçon dont on croisait le regard dans la rue semblait une promesse d’aventure. De nombreux lieux publics, de jour et de nuit, favorisaient la rencontre. Des bars, des boîtes, des saunas, tous marqués du sceau de la nouveauté, émergeaient aux quatre coins de la ville. Paris la grise s’était métamorphosée en Paris la rose, un immense lupanar évoquant, même pour ceux qui n’avaient jamais fait d’études classiques, des réminiscences échappées des vieux livres scolaires de latin et de grec. Même au cinéma, on commençait à voir des hommes s’embrassant à pleine bouche, sans que le public n’y trouvât rien à redire. D’un seul coup, par la grâce de l’après mai 68, Paris était devenue subitement homo ! Tout du moins, passablement bi. Les passerelles paraissaient moins étanches. Il n’était pas rare qu’un hétéro veuille tenter une première expérience, pour voir et ne pas « mourir idiot », disait-il, au titre de la libération sexuelle. Bref, personne n’était cloîtré dans son milieu identitaire, dans sa différence, sa spécificité. Tout était plus mélangé. Plus ouvert. Et l’on préférait tous mieux faire l’amour que la guerre. Dans les buissons des Tuileries, les caves de la rue Sainte-Anne, au bois de Boulogne ou de Vincennes, à Saint-Germain-des-Prés, sur les Grands Boulevards, à Montmartre, sur les quais de la Seine, dans la moindre pissotière de quartier, le dernier terrain vague, derrière l’enclos d’un récent chantier… Une multitude de corps confondus, la chair à même la chair, sans soucis de protection, chaque jour recommencé. Une décennie entière, durant laquelle on put chanter le plus bel hymne de la jeunesse.

J’ai toujours aimé les saunas, que je n’ai jamais cessé de fréquenter jusqu’à aujourd’hui.
En voyage, en France ou à l’étranger, je m’empresse toujours de me rendre dans l’un de ces établissements qui, outre la promesse du plaisir physique qu’ils favorisent, constituent la meilleure façon possible d’accéder à la sociologie secrète des villes que l’on visite et à la possibilité d’y nouer des relations privilégiées avec ses habitants.
A Paris, je les ai pratiquement tous testés, depuis les plus anciens jusqu’aux plus récents. On en trouve dans tous les quartiers et ils ont chacun leur particularisme.
Certains ont disparu depuis, d’autres prospèrent encore, rejoints par de nouveaux qui ont pris le relai.
Là, j’y ai fait l’amour et je l’ai parfois rencontré.
Citons le Tilt au 41 rue Sainte Anne (1er arr.), l’un des plus anciens (récemment disparu), des moins chers, à l’ambiance désuète et singulièrement provinciale ; le Gym Louvre, 7 rue du Louvre (1er arr.), fréquenté par de jeunes sportifs passablement guindés ; l’Euro Men’s Club, situé sur les Grands Boulevard, dans le passage des Panoramas et accessible par le 10, rue Saint-Marc ( 2e arr.), vieil établissement au décor néo romain, où de jeunes éphèbes viennent y rencontrer de généreux messieurs nettement plus âgés ; le Sun City, 62 boulevard de Sébastopol (3e arr.), plus récent, occupant tout un immeuble et où prédomine une clientèle juvénile et massivement asiatique ; l’IDM, 4 rue du Faubourg Montmartre (9e arr.), également sur les Grands Boulevards, mon préféré, pour la grande mixité d’âge et de style qu’il brasse, sans exclusive ; le Key West, 141 rue Lafayette (10e arr.), près de la gare du Nord, privilégié par les Blacks, qui aiment principalement les Blacks et accessoirement les Blancs ; Les Bains d’Odessa, 5 rue d’Odessa (14e arr.), au voisinage de la gare Montparnasse et au joli décor en céramique, où de bons pères de famille viennent furtivement satisfaire leurs pulsions secrètes à la sortie de leur travail et avant de prendre leur train de banlieue ; Le King Sauna, 21 rue Bridaine (17e arr.), petit sauna perdu du côté des Batignolles à la clientèle clairsemée ; le Mykonos, 71 rue des Martyrs (18e arr.), pittoresque établissement du bas Montmartre, au décor néo grec de pacotille, où j’ai rencontré Patrice, un étudiant métisse qui y travaillait en tant que masseur et avec lequel j’ai eu une liaison suivie de plusieurs mois, ou encore le Riad, 184 rue des Pyrénées (20e arr.), à l’ambiance orientale et fréquenté par les beurs des banlieues nord-est.
Mentionnons encore quelques saunas, aujourd’hui disparus, et dont deux d’entre eux ont joué un rôle déterminant pour moi. Tels les Bains Sauna de Milan, 22 rue de Milan (9e arr.) ; le Hammam Voltaire, 93 rue de la Roquette (11e arr.) ; le Sauna Horizon, 150 rue Saint Maur (11e arr.), transformé par la suite en bar à backrooms et rebaptisé le Bunker ; le Victor Hugo, 109 avenue Victor Hugo (16e arr.) ; le Sauna Bains Poncelet, 7 rue Poncelet (17e arr.) et surtout le Continental Opéra, 32 rue Louis Legrand, à l’angle du bd des Italiens, (2e arr.), le plus beau, le plus grand et le plus luxueux des saunas parisiens, aménagé dans les sous-sols de l’immeuble Berlitz dès les années 1970, où j’ai rencontré Antonio puis Louis-Fernando et enfin le King Night, 70 avenue de Saint-Ouen (17e arr.), un des rares établissement de bains ouverts toute la nuit, où j’ai rencontré Chedly, qui deviendra le compagnon de ma vie ! »

Marie Sasseur dit: 25 février 2025 à 13h56

« Joseph Andras a récemment consacré un livre (De nos frères blessés) à Fernand Iveton, guillotiné. »

Très bon bouquin, chroniqué sur la rdl.
L’auteur a refusé le Goncourt du premier roman.
Très documenté, ce roman inoubliable mettait en lumière les saloperies de la mitterrandie en Algérie. Ce n’était pas un bouquin sur le colonialisme.

Claudio Bahia dit: 25 février 2025 à 13h56

JJJ a écrit, il y a quelques jours:

Ouf, les « grands » vont enfin pouvoir se reparler entre eux avec la virilité convenable au monde binaire, débarrassé des femmes et autres LBBT. D’après qu’ils auraient le même logiciel algorithmique en leurs gênes. Quand l’IA génère une heureuse harmonie spontanée parmi les élites pour leur permettre de retrouver la paix perpétuelle, hein !… Nous sommes sauvé.es.

parfois je me demande si JJJ ne serait pas devenu un adepte de Santo Daime, ou da União do Vegetal.
Il a des trances et des visions que nous n’avons pas…..(et de toute façon pour moi c’est comme du nheengatu)
quand à Marie Sasseur, c’est sûr qu’elle doit en être.
Mais bon, c’est bientôt le printemps chez vous, fumons l’epena

Marie Sasseur dit: 25 février 2025 à 13h59

C’est réduire l’amour à la copulation forcenée et à la prostitution, ce paris olympique du marathon de la baise.

Chaloux dit: 25 février 2025 à 14h00

En parlant de littérature, le livre « Devenir Brigitte » est retiré de la vente sans qu’il soit fait mention d’une décision de justice.
Le grand avocat Régis de Castelnau s’interroge.

Marie Sasseur dit: 25 février 2025 à 14h06

Claudjio, arrête un peu de fantasmer, tu veux, sinon comme Raphaël, tu risquerais, le cas échéant, de te prendre le mur de la réalité dans la gueule. Bien fait.
Inutile de changer de pseudo pour rappeler tes commentaires débiles.

le baron perché dit: 25 février 2025 à 14h15

Jazzi le moisi ne rate aucune occasion pour nous rappeler son homosexualité et cela depuis que la Rdl existe !
C’est peut-être sa seule et unique « réussite » dans la vie.
Encore une fois, je le répète, c’est horrible la vieillesse d’un pédéraste.

Marie Sasseur dit: 25 février 2025 à 14h18

Le bouquin d’Andras ramené sur ce fil on ne sait par quel association foireuse de données emanant d’un algorithme défectueux, comporte le récit poignant de l’histoire d’un militaire français, ancien résistant.

Et s’il fallait établir une autre association de données, humaines celles-là, du cœur ! ce serait cela :

https://www.rts.ch/info/monde/2024/article/des-objecteurs-israeliens-denoncent-l-inefficacite-et-les-exactions-des-operations-de-tsahal-28699155.html

le baron perché dit: 25 février 2025 à 14h19

Claudio Bahia est la version brésilienne et transexuelle de la Gigi.
Gigi, à la Rdl, Bahia, au Bois de Boulogne !

Patrice Charoulet dit: 25 février 2025 à 14h45

Dictionnaires

Le meilleur écrivain français vivant  à qui on avvait offert le « Dictionnaire universel de la langue française », de Bescherelle (1849) écrit, en 2015 : « Avoir plusieurs dictionnaires, c’est comme avoir plusieurs amantes. »
Je ne manque pas d’amantes.

JC..... dit: 25 février 2025 à 14h46

LECTURE A DANGER MEDICAL : ATTENTION !

Je viens d’attaquer -orgueilleux à défaut d’être fier, mais curieux au delà du possible- un ensemble de particules de papier assemblées appelé LIVRE que je vous décrirai demain matin vers 5h30.

« SI EINSTEIN AVAIT SU », auteur Alain ASPECT Prix Nobel de Physique 2022, Odile Jacob Janvier 2025, 363 pages

Ouvrage tellement exigeant, tellement épuisant; tellement séduisant ! Deux infirmières coréennes du Nord veilleront à mon chevet après 54 pages de lecture délicate !

A demain….

J J-J dit: 25 février 2025 à 15h11

@ putride ?… qui dégage de mauvaises odeurs, comme au sein d’un CDBF,
=> Délétère !… si l’on préfère se déboucher le nez aux encoignures délicates pour mieux sentir les exhalaisons manouniesques, à défaut de les percevoir.
@ à la place du Khalifat (sic) … tout-y-faut, en somme, rozanette ! Je n’ai jamais douté de vos lectures, croyez le bien, nous avons souvent les mêmes références…
Je vous recommande ce petit « routier », si vous passez par chez moi, comme Alexia le fit à Dieulefit, naguère dans la Drôme.
L’est pas cher et bien goûteux. Bàv,
https://www.truckfly.com/fr/poi-details/le-relais-de-tout-y-faut/10157/

J J-J dit: 25 février 2025 à 16h28

… et toujours le même humour gras de l’hanouniste de service sur ce blog (@14.19) : un.e brésilien.ne en France ne peut pas être autre chose qu’un.e transgenre… et donc, séjourner ailleurs qu’au Bois de Boulogne…. Ben voyons, on progresse avec l’IA !
No more comment – see.

J J-J dit: 25 février 2025 à 17h02

13.56 des trances de trans… Ah voui, je comprends mieux à la relecture transcendante des transes chamanistiques de nheengatu… :
Madame a failli, apparemment, « Quant à… Bernard », laissons-le avec ses remords éternels, SVP.

renato dit: 25 février 2025 à 17h03

À partir de l’année prochaine le Centre Pompidou sera inaccessible jusqu’en 2030 pour rénovation.

D. dit: 25 février 2025 à 17h10

Franchement on ferais mieux de le démolir et de faire un parc à la place. Ce truc est complètement hasbeen.

J J-J dit: 25 février 2025 à 17h23

« L’effet Beaubourg, implosion et dissuasion »…
Une titre clairvoyant dès 1977. D’un certain Jean Beau Drillard (au bourg)… Vous en souvenez-vous, Rosanette ? Il m’avait autant marqué que « Oublier Foucault » paru la même année, je crois.
Ce type me dérangeait vraiment à l’époque, je ne savais pas pouruqoi il me déstabilisait à ce point, arlos que je n’étais pas encore trop stabilisé dans mes convictions idéologiques… Puis, j’appris à le mieux connaitre, en avoir moins peur. A le relativiser… Mais je le lisais régulièrement… E tpuis, comme tout, je me suis lassé, y compris de ses Cool Memories… Ses simulacres & simulations et sa sémiologie avaient pourtant eu une gueule de théorie, même s’il n’en est pas resté grand chose ast’heure. La loi du genre… Des modes et des brumes. Folk devils & moral panics.

Jean Langoncet dit: 25 février 2025 à 17h54

@Passou chez les répliquants

Souris à cette remarque à propos d’Israël (je cite de mémoire) : « c’est tout petit ; une langue de terre qui regarde la mer »

Jean Langoncet dit: 25 février 2025 à 18h54

Main basse sur Israël : Netanyahu et la fin du rêve sioniste

Par Institut du monde arabe

Publié le mardi 9 avril 2019 à 11h30

Populisme agressif, régression démocratique…, ce processus orchestré par l’indétrônable Benjamin Netanyahu est-il irréversible ? Un autre Israël est-il possible ?

Comment cette main basse sur Israël s’accompagne aujourd’hui de la fin du rêve sioniste : Netanyahu a choisi de s’appuyer sur les religieux ultraorthodoxes contre toutes les autres familles du judaïsme ; il n’hésite pas à jouer aux États-Unis les fondamentalistes chrétiens contre la communauté juive ; il va jusqu’à encourager, comme en Hongrie, des campagnes à relent antisémite. Un autre Israël demeure néanmoins possible, mais il lui faudra se réconcilier avec lui-même et avec la diaspora avant de rouvrir l’horizon de la paix avec ses voisins arabes. …

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/main-basse-sur-israel-netanyahu-et-la-fin-du-reve-sioniste-8699566

Jean Langoncet dit: 25 février 2025 à 19h27

(Existe-t-il un « plan » pour les plus de 2 millions d’arabes israéliens ?)

le baron perché dit: 25 février 2025 à 20h03

« L’homme fonde, la femme civilise ».
Toussaint Médine Changô (Menorah de l’Exil).

Jazzi dit: 25 février 2025 à 20h08

« L’homme fonde, la femme civilise »

Autrement dit, pour le baron perché sur son godemichet, l’homme bâtit la maison et la femme fait le ménage !

le baron perché dit: 25 février 2025 à 20h18

En farfouillant dans ma bibliothèque, je suis tombé sur un très vieux livre sentant le remugle et aussi poussiéreux qu’un antique parchemin.
Il s’agit d’un recueil de poésie intitulé La Trilogie d’Abraham d’un certain Toussaint Médine Changô ! Drôle de nom !
Mais que diable fait-il dans l’enfer de ma bibliothèque ?
Je le lirai tout à l’heure, avant de dormir.

je cuide dit: 25 février 2025 à 20h18

intéressante,la manoeuvre « psychologique  » supposée »ourdie par Poutine pour que Trump déoloie son jeu dans philomag Comment expliquer l’alignement du nouveau président américain sur les positions de son homologue russe ? lettre de Michel
Eltchaninoff

le baron perché dit: 25 février 2025 à 20h26

Oui Jazzi, l’homme fonde la maison, la femme fait le ménage mais le vieux pédéraste moribond qui pue déjà comme une charogne et qui n’a rien fait de sa vie à part avaler des bites comme toi, eh bien, il crèvera comme il a vécu, dans la plus sinistre des solitudes.

le baron perché dit: 25 février 2025 à 20h32

Jazzi et Gigi sont toutes les deux de sacrées masochistes.
Chaque fois que je les insulte, elles en redemandent, tellement ça leur fait du bien. Douloureusement bien.
Horrible et pitoyable, la vieillesse des pédérastes.

Jean Langoncet dit: 25 février 2025 à 21h24

@ Je ne manque pas d’amantes. »
Pour quoi faire, Patrice Charoulet !

DÉPORTATION nom féminin
Étymologie :xve siècle, au sens de « bannissement ». Emprunté du latin deportatio, « charroi, transport », en latin classique, et « déportation, exil », en bas latin juridique.
1. Marque de domaine :droit pénal. Anciennement. Peine perpétuelle, afflictive et infamante, qui consistait en une résidence forcée dans un lieu déterminé en dehors du territoire continental. Être condamné à la déportation. La déportation en Guyane. La déportation entraînait la mort civile. La déportation a été remplacée en 1960 par la détention criminelle.
2. Transfert de certaines catégories de la population d’un pays hors de leur patrie. L’Ancien Testament relate la déportation des Juifs à Babylone.
3. Transfert et internement dans un camp de concentration ou d’extermination. La déportation en Sibérie. La déportation fut systématiquement pratiquée par les nazis. Mourir en déportation. Revenir de déportation.
https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9D1552

Pablo75 dit: 25 février 2025 à 22h57

ça va mieux en le traduisant, veto
« Je fais partie de cette force qui veut toujours le mal et crée toujours le bien »
Jazzi dit: 25 février 2025 à 8h06

Mais si Vedo ne cite que la traduction, comment se la péter? Rappelons-nous que c’est un mythomane sournois que j’avais démasqué ici il y a quelques années.

Pablo75 dit: 25 février 2025 à 22h59

Le meilleur écrivain français vivant à qui on avait offert le « Dictionnaire universel de la langue française », de Bescherelle (1849) écrit, en 2015 : « Avoir plusieurs dictionnaires, c’est comme avoir plusieurs amantes. »
Je ne manque pas d’amantes.
Patrice Charoulet dit: 25 février 2025 à 14h45

Quand tu vois un dictionnaire, tu bandes?

rose dit: 26 février 2025 à 5h56

Relu Moderato Cantabile, 1958, Les Éditions de Minuit.

Dans ce roman, l’écriture de Duras est rempli de ses silences que nous avons tant aimés, nombre de ses lecteurs, qui nous sommes glissés dedans.

rose dit: 26 février 2025 à 6h11

Je cuide

Du syndrome d’anniversaire, ai repéré les dates qui coïncident au jour près, naissance/mort. Un lien avec l’amour. Je n’en sais guère plus.

je cuide dit: 26 février 2025 à 6h23

ROSE AJOUTEZ AUX DATES ANNIVERSAIRES DU  » SUJET » LES
jours de « fêtes » célébrées par des « communautés »
donc Noel, PAQUES, rtc
exemple célèbre « date du jour et l’heure de la mort de Raphaël, coïncidant apparemment avec celles de Jésus-Christ – 3 heures du matin le 6 avril, vendredi avant Pâques – correspondent exactement à la date de sa naissance. Le décalage des sources et le statut légendaire et quasi religieux atteint par l’artiste vivant, qui a généré de nombreux récits apocryphes, ne permet pas de connaître la date de sa naissance avec certitude.

rose dit: 26 février 2025 à 6h59

Je cuide
Je ne connaissais pas cela concernant la même personne, dont Raphaël que vous citez.
J’avais constaté ce syndrome d’anniversaire lorsque telle personne meurt à exactement la même date que telle personne proche d’elle aimée. C’est incroyablement surprenant d’autant plus lorsque c’est accompagné d’un grand silence.

renato dit: 26 février 2025 à 7h28

et alii, si on se tient à une lettre du collectionneur vénitien Marcantonio Michiel, il est né le 6 avril, mais, si la légende « Vendredi saint » est fondée, alors c’est le 28 mars. Mais dans les faits – l’œuvre – et bien à part les mythes de conciergerie, quelle importance aurait la date ?

rose dit: 26 février 2025 à 7h32

Renato
Il me semble que ce n’est pas la date qui importe, je vous laisse gérer cela avec je cuide qui sait de quoi elle parle, dans le syndrome d’anniversaire, c’est l’amour qui serait prégnant.

B dit: 26 février 2025 à 9h09

l’homme fonde la maison, la femme fait le ménage, nousserions dévouées pour les travaux d’entretien, la citation dit: la femme civilise, à travers l’éducation des enfants, les receptions qu’elle organise, l’esthetique du logis, l’amour qu’elle dispense?

B dit: 26 février 2025 à 9h13

D’un autre coté, il restera, aura resté des incurables, de ceux qui battent leur femme, l’assassine, dans ce cas elle ne semble pas indispensable à la civilisation mais constitue un objet de choix pour que l’homme, ce type d’homme continue de dominer et de s’accorder tous les droits y compris celui de demeurer un sale type.

B dit: 26 février 2025 à 9h18

J’ai toujours aimé les saunas, que je n’ai jamais cessé de fréquenter jusqu’à aujourd’hui.

jazzi, dans quel film le scénariste nous colle Foucault au sauna, je l’ai vu il n’y a pas si longtemps et ne me reste que l’image de cet intellectuel vagabondant de parties en hammams, aux prises avec son appetit « sensuel ».

Chaloux dit: 26 février 2025 à 9h31

Écouté six ou sept chapitres de La Chartreuse lus par Guillaume Gallienne. Je m’aperçois que ce que je n’aime pas, c’est la matière même du livre. Ce petit imbécile qui va se foutre dans la m… par bêtise (il est manifestement idiot), le frère, le père, la mère, la tante (et les visées vaguement incestueuses du neveu) fqui me font penser à des santons etc. Rien de tout cela n’est pour moi. Peut-être le mélange des souvenirs, d’une identification enfantine, et de la fiction, sur un fond de chronique forment-ils une ripopée impossible à ingurgiter pour certains. Je suis tout de même content d’élucider ce refus qui date de quarante ans. J’écouterai jusqu’au bout.

je cuide dit: 26 février 2025 à 9h43

renato,pour Raphael,je ne sais pas il y a les témoignagesn parait-il; et bpour les personnes quivivent cette coincidence,ce qui fut mon cas 2 fois, on la vit comme un signe comme dirait peut-être P.Assouline de l’importance

la date est celle des témoignages, renato;je n’y étais pas!
pour avoir vécu dans ma vie cette « coincidence 2fois »(aieux,, petits enfants « non biologiques »(adoption)je dirais que c’est un « signe »(comme pAssouline)

je cuide dit: 26 février 2025 à 9h53

rose, il est excessif de parler de silence , quant à la personne qui survit et dont on fete l’anniversaire, et parfois dans toute la « communauté »
(christ par exemple)

je cuide dit: 26 février 2025 à 10h01

rose, le silence sur un « fait » que l’on réprime n’est pas le même que le silence par ignorance d’un fait toujours « passé sous silence »

je cuide dit: 26 février 2025 à 10h18

je vais donner un exemple « personnel »:
mon grand père (par adoption, père de mon père adoptif) est décédé le 1janvier,je me souviens de ma bourde , lorsque mon père, prévenu est rentré et que je lui ai souhaité bonne année;
cey aieul est e,terré à Paris (nous allions sur sa tombe) et mon fils a reçu son prénom:or mon fils est né le 27 déc; ça fait symptome d’anniversaire, mon fils a entendu parler de ce grand père qu’il n’a pas connu, de l’histoire de son prénom, il n’y a pas eu silence ,et c’était un plaisir pour moi que mon père adoptif ait ce plaisir quasi inespéré qu’il annonça à sa famille, en vrai fils!

je cuide dit: 26 février 2025 à 10h24

et si une chose est certaine, c’est que je ne voulais pas accoucher de mon fils le 25décembre;

D. dit: 26 février 2025 à 10h27

Je déteste les saunas et de façon générale la promiscuité des corps plus ou moins dénudés.
D’autre part le sauna est plus ou moins dangereux, contrairement aux idées reçues. Demandez à un cardiologue, vous verrez si je raconte des blagues ou non. Le sauna fait certes baisser le stress psychique et relaxe psychiquement mais il stresse beaucoup l’organisme physique et notamment le système circulatoire dont le coeur, et ne le détoxifie absolument pas (la sueur n’a jamais servi à excréter des toxines mais à refroidir le corps par évaporation, au passage en lui faisant perdre du sel et d’autres sels minéraux).
Il est donc difficile de dire que le sauna est bon pour la santé. Disons que pour une personne en bonne santé circulatoire et cardiaque mais souffrant de stress, ça peut être bénéfique, à condition de bien se réhydrater et se reminéraliser.
Chez un cardiaque ou hypertendu artériel, le sauna est à proscrire absolument.

je cuide dit: 26 février 2025 à 10h32

je veux dire ,en disant que c’est « un signe » que cela semble un « détail « dans une bio, mais qu’un détail, c’est « attention »! demandez à Assouline

je cuide dit: 26 février 2025 à 10h37

Le sauna (ou bain finnois1, venant du finnois sauna et de l’estonien saun) est une petite cabane
. Symbole emblématique des pays de culture fennique (Finlande et Estonie), le sauna s’est aussi répandu en profondeur dans les pays scandinaves comme la Suède, et les pays baltes tels que la Lettonie.

et alii dit: 26 février 2025 à 10h45

« Saunassa sappi sammuu,
Vihtoen viha viilenee. »

— Le sauna éteint l’amertume,
La flagellation apaise la rancune.

Souligne l’aspect apaisant et sédatif du sauna. Ce dicton est construit sur la métrique du Kalevala : allitération de la première syllabe, le deuxième vers paraphrase le premier.
wiki

renato dit: 26 février 2025 à 10h59

Un signe de quoi, et alii ? Aux fins du travail et plus généralement de la vie écoulée (consommée), qu’est-ce qui change ? Pour Raphaël, par exemple, pour La Transfiguration, que selon les chroniques serait son dernière œuvre, ce qui change ce n’est que la partie inférieure a été peinte par Giulio Romano, mais sorcelleries et superstitions plus ou moins amusantes et autres lubies bien à part, ce qui importe c’est qu’il est mort en laissant l’œuvre inachevée, et la date n’est pas signifiante.

Chaloux dit: 26 février 2025 à 11h28

« Chez un cardiaque ou hypertendu artériel, le sauna est à proscrire absolument. »

Jazzi veut mourir en état de péché capital.

D. dit: 26 février 2025 à 11h32

Je n’ai fait aucun commentaire sur le long commentaire de 13h 45 hier. Je pense que ça ne sert à rien.

je cuide dit: 26 février 2025 à 11h54

renato,votre question sur le « signe » est intéressante;c’est d’ailleurs une bonne question pour le traducteur et pour le biographe;c’est auprès d’eux que vous trouverez des élucidations nuancées! je me répète:voyez P.Assouline

renato dit: 26 février 2025 à 12h01

Interessant : toute de suite après avoir voté pour réduire de 2 000 milliards de dollars les dépenses liées aux services, notamment celles de Medicare et Medicaid, ainsi que la couverture des médicaments contre la maladie d’Alzheimer, les républicains de la Chambre des représentants se sont réunis pour prier dans une minute de silence.

je cuide dit: 26 février 2025 à 12h09

et la date n’est pas signifiante.
c’est vous qui le dites renato !
sonez que l’on répète dansbtoutes les professions (critiques, avocats prof, journalistes)
« un signifiant, c’est ce qui représente un sujet pour un autre signifiant » (lacan of course!)

le baron perché dit: 26 février 2025 à 12h19

Après la libération de tous les otages israéliens, le Hamas doit être exterminé et la population gazaouie, quitter Gaza sans plus jamais y revenir.
Ils sont chiants comme la mort ces satanés palestiniens.

D. dit: 26 février 2025 à 12h20

Au moins tout est en ordre dans sa tête. On aimerait avoir ça chez nous, depuis le temps qu’on se trimballe rouflaquette…

D. dit: 26 février 2025 à 12h24

Comme il est quand même très bon en art dramatique et comédie, je le verrais bien dans un remake de Scout toujours, dans le rôle qu’a tenu Jugnot.

renato dit: 26 février 2025 à 12h56

Finalement, et pour le reste, la date du décès n’est pas pertinente pour la compréhension et l’analyse d’une œuvre. Par exemple, Raphaël est décédé avant de terminer La Transfiguration, laissant Giulio Romano peindre la partie inférieure. Tout le reste n’est que futilité, croyances infondées et décorations verbales inutiles : jargon.

En effet, mon ami Facchinelli, psychiatre et analyste, qui, soit dit en passant, a décliné une offre de présidence au sein de la Société italienne de Lacan, avait coutume de répéter : « Non menar Lacan per l’aia  ». Il s’agit là d’une manière colorée de mettre fin à une conversation où l’interlocuteur tourne autour du pot, sans aborder le cœur du problème, ou encore d’éviter un thème délicat.

Bon après-midi.

* Voyez un dictionnaire.
** Non menar il can per l’aia > Ne faites pas courir le chien dans l’enclos.

Jazzi dit: 26 février 2025 à 12h58

Ne ratez pas la fin du feuilleton des hommes nus de Paris ! ça s’achève en queue de poisson ou ça annonce une transition pour la suite ?

renato dit: 26 février 2025 à 13h56

Oups ! J’ai simplement oublié ce qui va avec le premier astérisque, donc : pour « signifiant », voir le dictionnaire. Éventuellement, « la définition de signe formulée par de Saussure, l’image acoustique ou visuelle, c’est-à-dire l’élément formel, la face externe du signe, l’interne étant le sens, qui permet d’identifier ses différentes réalisations phoniques concrètes qui se placent au niveau de la parole ».

D. dit: 26 février 2025 à 14h17

Beaucoup de mes collègues utilisent entre eux des surnoms vulgaires. Je n’ai jamais pu m’y faire.
Les même usent d’abréviations qui me sont peu supportables.
Appart, resto, ordi, ciné, apéro, biz,sont certaines de celles que je déteste le plus

Chaloux dit: 26 février 2025 à 14h22

La semaine dernière, je me dis que je n’ai jamais lu Charles-Louis Philippe. Deux jours plus tard, j’avais trouvé ses œuvres complètes publiées dans les années 80, parfait état, pour moins de 15 euros. Le premier volume est une biographie. Feuilleté les volumes. Une prose très simple mais qui doit se lire avec intérêt.

Jusqu’à présent, je ne le connaissais que par les célèbres pages du Journal de Léautaud sur sa mort.

et alii dit: 26 février 2025 à 14h22

il fait beau aujourd’hui;vos ami-e-s psys et athées vous ont expliqué pourquoi?
TANT MIEUX
ça ne m’empêchera pas de dormir!

FL dit: 26 février 2025 à 14h25

« Moderato et son ennui abyssal… »

Comment vous pouvez dire ça MC. Ce livre est d’une telle beauté.

Il aurait dû recevoir le prix Goncourt 1958.

Patrice Charoulet dit: 26 février 2025 à 14h54

Langue française

« Le Canard enchaîné » est réputé « sans fautes d’orthographe ».
Or, ce 26 février, en page 2, on peut lire « argue-t-on… ».
Rappel : Dans le verbe « arguer », quand l’u est suivi d’un « e » muet, cet « e » prend un tréma. Il fallait donc écrire « arguë-t-on… ».

Nicephore dit: 26 février 2025 à 15h00

Jazzi dit: 26 février 2025 à 9h40 dit :
@B
« Michel Foucault, le philosophe et le poisson rouge » de Lise Baron ?
https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/72426_0

Dans son magistral « Surveiller et punir », naissance de la prison, Foucault développe un grand tableau, historique, sociologique et pénal ( Il n’était pas juriste )de la naissance de la prison.
Peut-être avons-nous honte aujourd’hui de nos prisons. Le XIXéme sicle, lui, était fier des forteresses qu’il constituait aux limites et parfois au coeur des villes.Ces murs, ces verrous, ces cellules figuraient toute une entreprise d’orthopédie sociale.
Ceux qui volent, on les emprisonne; ceux qui violent, on les emprisonne; ceux qui tient, également. D’où vient cette étrange pratique et le curieux projet d’enfermer pour redresser, que portent avec eux les Codes pénaux de l’époque moderne? Un vieil héritage des cachots du Moyen Age ? Plutôt une technologie nouvelle : la mise au point, du XVI° au XIX° sicle, de tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois « dociles et utiles ». Surveillance, exercices, manoeuvres , notations, rangs et places, classements, examens, enregistrements, toute une manière d’assujettir les corps, de maitriser les multiplicités humaines et de manipuler leurs forces s’est développée au cours des siècles classiques, dans les hôpitaux, à l’armée, dans les écoles, les collèges ou les ateliers : la discipline.
La prison est à replacer dans la formation de cette société de surveillance.
La pénalité moderne n’ose plus dire qu’elle punit les crimes ; elle prétend réadapter des délinquants. Peut-on faire la généalogie de la morale moderne à partir d’une histoire politiques des corps ?
Foucault donne une réponse magistrale.
Tel Gallimard.

rose dit: 26 février 2025 à 15h22

pu m’y faire.
Les même usent d’abréviations qui me sont peu supportables.
Apocope/aphérèse.
Raccourcis.

rose dit: 26 février 2025 à 15h27

Il aurait dû recevoir le prix Goncourt 1958.
D’un excès l’autre.
Elle a attendu 1984. Vingt six ans.

D. dit: 26 février 2025 à 15h54

Je n’aime pas non plus « maths » pourtant très employée et ancienne. Ni même « prof ». « réglo » et « déco » m’agacent, sauf pour le style « Art déco » parce que c’est un style. Jamais je ne parle de « déca » mais de décaféiné ceci aussi parce que « Decca » est une grande entreprise que j’affectionne particulièrement pour ses enregistrements sonores et ses appareils électriques, jusqu’aux instruments d’aviation.

Paul Edel dit: 26 février 2025 à 16h04

@ FL
Duras communiste…C’est en mars 1946 que Marguerite Duras prend sa carte du Parti Communist. Robert Antelme,  son mari – déporté revenu des camps nazis dans un état épouvantable- et Dionys Mascolo, son amant, prennent aussi leur carte d’adhérent. Duras reste pklus de deux ans inscrite à la cellule 724 du VI ardt,dite cellule Visconti-Beaux-arts. .En 1948 Duras est mutée à la cellule 722, dite « de Saint-germain-des- prés »avec Robert Antelme et plusieurs amis dont Jorge Semprun et Edgar Morin. Tous racontent que Marguerite Duras, sanglée dans une canadienne, en plein hiver, était une vraie bonne militante, distribuant tracts sur les marchés et aux terrasses des cafés , vendant l’Humanité chaque dimanche. Elle faisait même du porte -à-porte dans les immeubles du quartier pendant les campagnes électorales. Elle assiste assidûment aux réunions de cellule et y apprend des notions de marxisme , ce que ne font ni Antelme ni Mascolo. Elle prend part aux grands rassemblements le premier Mai , se rend aux meetings du Vel’d’hiv, et de la salle Wagram. Elle publie même en avril 1948 une critique violente contre « Les mains sales » de Sartre, qui à l’époque, était la bête noire du PCF à cause de son côté non aligné . C’est aussi l’époque où elle reçoit rue Saint-Benoît ses amis militants et leur fait la cuisine. Parmi les fidèles, Queneau, Bataille Leiris,Claude Roy. C’est en décembre 1949 que Duras et Mascolo décident de ne plus reprendre leur carte du parti, en désaccord avec les éléments les plus staliniens de la cellule. Ces derniers votent leur exclusion le 8 mars 1950. Il semblerait qu ‘Elio Vittorni , écrivain italien, communiste à l’esprit ouvert, collègue de Pavese chez l’éditeur Einaudi, directeur un temps du grand journal communiste « l’Unita », et que Duras aimait beaucoup (elle passait ses vacances en italie avec lui et son épouse Ginetta ) , ait contribué à lui ouvrir les yeux sur l’ambiance stalinienne et le jdanovisme qui se renforçait dans le PCF sous l’influence, entre autres, de Garaudy.

MC dit: 26 février 2025 à 16h06

Je parlais spécifiquement de Moderato, et plus haut du Barrage, Fl et PE. Désolé de piétiner les idoles…Comme disait feu André Rousseaux: «  Après ce livre ( Moderato) Madale Duras a sa place dans notre panthéon,mais on ne sait si c’est pour une chapelle ou une niche… »

D. dit: 26 février 2025 à 16h06

Psy, info, géo, télé, passent sans trop de problème mais je les emploie peu.
« Zic » et « musicos » sont épouvantables et je fais semblant de ne pas comprendre quand je les entends.

« Tuto » et « conf » sont absents de mon langage, tout comme « bénef », « exam », « dico », « gym », « choco », « taf », « fringues », « cata », « beauf », « réduc », « rando », « kiné » (alors que j’utilise parfois « ophtalmo »), « rando » (beurk), « occase », « perm », « médoc ».

Rosanette dit: 26 février 2025 à 16h37

je trouve bien alambiqué la phrase de Saussure pour dire une chose simple sur ce qu’est un signe ,à savoir un couple faisant correspondre à un signifié c’est a dire à un sens, un signifiant c’est a dire une forme déterminée de manière arbitraire , qui lui correspond et qui permet la transmission du sens par la parole
avec ses mythologies Roland Barthes a illustré un autre mécanisme de signe de signe , celui ou c’est un signifié donné qui devient signifiant d’une idée nouvelle ,
un des exemples cités dans cet ouvrage :le général de Castries ,qui apres une bataille au cours de la guerre d’Indochine demande a manger « un bifteck frites »(signifiant ) il n’exprime pas seulement qu’il ‘a faim » (signifié) mais ce signifié devient le signifiant de l’idée qu’il veut faire passer à travers cette demande : en affichant son appétence pour ce repas classique du français moyens il affirme i en ce lieu du bout du monde l’identité française dont il se veut porteur.
c’est sur ce principe du signifié devenant signifiant que repose le mécanisme de la connotation

rose dit: 26 février 2025 à 17h46

Oui, Renato.
Je me suis farcie des années de linguistique moi aussi.
Mais Lacan a fait très fort avec ses sinthomes. Vous nous voyez étudiantes ?

rose dit: 26 février 2025 à 17h48

« Après ce livre ( Moderato) Madame Duras a sa place dans notre panthéon,mais on ne sait si c’est pour une chapelle ou une niche… »

Je ne sais pas non plus, mais, elle y est en tout cas.

J J-J dit: 26 février 2025 à 18h03

@ je ne voulais pas accoucher de mon fils le 25 décembre;

VBT-Sandra, elle, sent quand les femmes sont enceintes et ne le savent pas elles-mêmes, bien qu’elle ne put ni ne voulut jamais l’être;… enceinte (tombée). Elle explique que sa mère, -alors que l’enfant avait jusqu’à quatre ans- etc. Enfin quoi, c’est dans L’attachement, un très bon film qui passe en ce moment, dans nos contrées…
La VBT est une immense actrice.

J J-J dit: 26 février 2025 à 18h25

Je me souviens de cette saillie mais pas de son auteur, ni d’où elle jaillit, jzmn :
« Moderato, moderato », d’accord… « Quant à Bill ? »
Vous en souvenez-vous ?

J J-J dit: 26 février 2025 à 18h29

17.48 à la niche ou à la chapelle ?…
Dans une châsse, assurément !
Nous l’avions tant aimée, Glenda. Comme une sainte (Beuve). Oui, c’est vrai. Marguerite.

J J-J dit: 26 février 2025 à 18h33

Aujourd’hui, je me suis dit que D. était un vrai « témoin de Jehovah » de Chaville, à qui on avait permis une certaine hétéroxie dans sa mission de convertir une herdélie virtuelle particulièrement difficile.

Chaloux dit: 26 février 2025 à 18h34

De Duras, j’ai aimé le dernier, L’amant de la Chine du Nord et son adaptation de La bête dans la Jungle de Henry James. Je garde un souvenir extraordinaire de cette pièce que jouaient Delphine Seyrig et Samy Frey, avec un pianiste.
Savannah Bay ne m’avait pas dit grand-chose mais il y avait Madeleine Renaud.

rose dit: 26 février 2025 à 18h42

VBT la demi sœur de Carla Bruni.
Je crois que c de l’humour, une excellente actrice.
Être réalisatrice c’est sa thérapie familiale.

rose dit: 26 février 2025 à 18h43

JJ-J
Nous/je, avons/ai souffert beaucoup.
Surtout parce que nous n’avions pas le temps de regarder les garçons avec tout ça à comprendre.

D. dit: 26 février 2025 à 18h49

Ah…tellement peu connue, que la citer par ses initiales…même ChatGpt m’a répondu qu’il ne voyait pas bien qui ou quoi.

J J-J dit: 26 février 2025 à 18h53

(sic) Joyce était fou, mais il l’était d’une folie qui n’est pas un privilège. Le sinthome est en effet ce qui pour la plupart permet ordinairement et banalement de donner dans l’imaginaire quelque consistance au réel du symbolique.
—————-
N’y connaissant strictement rien en lacaneries, je vous pose maintenant cette question dont la stupidité n’a d’égale que ma naïveté.
Pensez-vous qu’il y aurait eu en outre un mauvais jeu de mot là, quand… (genre, y’audpoêle, comme on disait naguère avec François George) avec le ‘synthome’, un syntagme non point tellement dérivé de symptome, mais d’une facétie de Jacques Lacan lui-même, inventeur de sa propre sculpture en Saint-Homme ?
(NPR si vous êtes OK avec la stupidité de cette question, rôz).

D. dit: 26 février 2025 à 18h53

Je dois vous avouer que je ne vais plus au cinéma. J’y ai accompagné des neveux pour des films d’enfants puis des Starwars. Même en VOD sur Internet, plus rien de récent ne m’intéresse plus depuis bien longtemps.

le baron perché dit: 26 février 2025 à 19h23

Édouard Dujardin et sa fameuse nouvelle « Les lauriers sont coupés » qui marqua profondément Joyce.
Le monologue intérieur c’est lui, Dujardin, Joyce vient bien après.

et alii dit: 26 février 2025 à 19h42

si ça peut vous amuser
CINQ TOMES SAINT HOMME
PENTATEUQUE
Le Pentateuque est l’ensemble des cinq premiers livres de la Bible, c’est-à-dire la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres et le Deutéronome. Il s’agit du nom en usage chez les chrétiens, alors que les juifs nomment ces cinq livres la Torah.

je cuide dit: 26 février 2025 à 19h58

Près d’un tiers des Français reconnaît avoir déjà jugé sur son prénom une personne qu’ils ne connaissaient pas, d’après une enquête Flashs pour l’organisme de formation IRSS, dévoilé mercredi par ici (ex-France Bleu).

et alii dit: 26 février 2025 à 20h02

Kiev résiste depuis des années aux attaques numériques lancées par Moscou et ses alliés dans l’espoir de détruire ses infrastructures numériques et récolter un maximum d’informations. Mais comme sur le terrain militaire, les tactiques russes évoluent et la fatigue se fait ressentir.

rose dit: 26 février 2025 à 20h09

N’y connaissant strictement rien en lacaneries, je vous pose maintenant cette question dont la stupidité n’a d’égale que ma naïveté.
Pensez-vous qu’il y aurait eu en outre un mauvais jeu de mot là, quand… (genre, y’audpoêle, comme on disait naguère avec François George) avec le ‘synthome’, un syntagme non point tellement dérivé de symptome, mais d’une facétie de Jacques Lacan lui-même, inventeur de sa propre sculpture en Saint-Homme ?
(NPR si vous êtes OK avec la stupidité de cette question, rôz).

Je ne trouve pas cette question stupide du tout.
Difficile pour moi parce que je n’y connais rien non plus.
Mais, j’ai souvent pensé que si Jacques Alain Miller, le gendre renacle autant à publier les cours, c’est pour cacher des choses innommables.
Mais je ne voudrai pas me fâcher avec quiconque qui admire et qui a appris.

Hormis celui qui a dit « père père pourquoi m’as-tu abandonné », pencher vers le pire pour aller vers le meilleur, je me méfie à donf de toute réification dont la dernière de Trump « je suis le roi ».

Alors, oui, votre hypothèse me semble valable JJ-J.

renato dit: 26 février 2025 à 20h19

Rose, tout d’abord, je pense que la psychanalyse est une arnaque du siècle dernier. Bien qu’elle puisse aider à parler, mais un bon ami peut aussi le faire. D’ailleurs, trouver un analyste cultivé peut s’avérer difficile, car ils sont rares. Mon père a eu la chance d’en trouver un à Rome, et les frais (déplacement, séjour et séance) étaient élevés, pour ma part j’aurai résolu en parlant seul (parler seul !). C’est son expérience que je me suis fait l’idée qu’un bon ami suffirait. Il se plaignait que ses camarades de lycée et d’université, avec qui il avait l’habitude de parler, étaient tombés (WWII). Pour revenir à Lacan, il me semble être un auteur humoristique, puisque je l’ai beaucoup rire en le lisant.

renato dit: 26 février 2025 à 20h30

enfin !

puisque je l’ai beaucoup rire en le lisant > puisque j’ai beaucoup ri en le lisant.

je cuide dit: 26 février 2025 à 20h31

RENATO et ROSE
ce n’est peut-être pas tant la psychanalyse que les psychanalystes qui sont susceptibles d’arnaquer;
lrd psychanalystes eux mêmes ne manquent pas de considérer nombre de psys comme des escrocs;
donc, méfiance indispensable, parce que ce n’est pas sans risque,

et alii dit: 26 février 2025 à 20h44

qui vous empêche, renato, de lire les témoignages de ceux qui ont « pratiqué » Lacan?

Jazzi dit: 26 février 2025 à 20h45

Issues du même père et de la même mère, Valeria Bruni Tedeschi serait la demi soeur de Carla Bruni ?
Renoncer à ce que l’on a tant aimé, le littérature, le cinéma, etc., est signe de vieillissement D.
Oui, nous l’avons tant aimée Glenda Jackson, avant qu’elle ne sombre dans la politique tique !

rose dit: 26 février 2025 à 20h46

Je cuide et Renato,
J’ai pratiqué.
Pas Lacan mais la psychanalyse.
Renato vous l’avez déjà écrit que un bon ami suffirait.
Je ne crois pas que cela soit la même chose. Et que se disent les mêmes choses devant un ami et/ou devant un psychanalyse : derrière d’ailleurs puisque on lui a longtemps tourné le dos. La chose qui m’a toujours semble passionnante est le lapsus révélateur. La, l’insconscient se libère et cela peut être très formateur.
Je cuide,
Je retiens ce que vous dîtes sur la méfiance. J’y rajouterai volontiers la compétence ; mais celle-ci se dévoile petit à petit.
Renato,
Vous avez donc beaucoup ri, en le lisant Lacan.

renato dit: 26 février 2025 à 20h57

Cela dépend de la qualité des relations que nous avons avec les amis, rose, mais parler seul reste une bonne solution (comme un jeu entre soi et soi-même).

Jazzi dit: 26 février 2025 à 21h00

« La VBT est une immense actrice. »

Immense, je ne sais pas, mais bonne assurément, JJJ.
Et attachante réalisatrice aussi.
Ne le dites pas à M. Court, mais elle a suivi les cours de l’école des Amandiers de Patrice Chéreau à Nanterre.

Jazzi dit: 26 février 2025 à 21h13

Il est plus facile de parler à un inconnu qu’à un proche ami, renato.
Ecrire au plus intime sur un blog est une bonne thérapie et un bon moyen apprendre à se connaitre soi-même.
Je n’ai jamais éprouvé le besoin ni le désir de consulter un psy mais j’ai toujours pratiqué l’auto psychanalyse…

et alii dit: 26 février 2025 à 21h35

ce que certains se font pour eux » dans la mesure où, ils n’y embarquent pas les autres,pourquoi le leur reprocher?QU ILS L’ APPELLENT PSYCHANALYSE OU THERAPIE,c’est quand ils s’offrent aux autres qu’il convient de les traiter de misérables, et pauvres types

D. dit: 26 février 2025 à 21h39

Non je n’ai jamais beaucoup aimé le cinéma, Jazzi, ni la littérature.
Ce que j’aime par dessus tout, Cc’est cultiver des légumes et notamment des endives.

D. dit: 26 février 2025 à 21h42

Je trouve quand même que tout ce que raconte et alii ici est très décousu Pourquoi elle nous raconte tout ça ?

D dit: 26 février 2025 à 21h48

« immense actrice ».
Tout de suite des exagération, des trucs extrêmes, enflés. C’est une actrice, c’est tout, qui fait son travail pour quoi elle est payée, comme des millions de Français et de Françaises.

D. dit: 26 février 2025 à 21h53

Personne ne dit que je suis un « immense cultivateur d’endives » alors que je le suis certainement, comparé d’autres. Vous trouvez ça normal ?
renato est un immense photographe, c’est une évidence, eh bien pourquoi personne ne le dit en dehors de moi ce soir, hein ?

D. dit: 26 février 2025 à 21h56

Tout le monde est immense à sa manière. JJJ a certainement des dimensions d’immensité, même Langoncet, peut-être, allez savoir, sait-on jamais.

et alii dit: 26 février 2025 à 22h00

les trucs extremes, c’est un peu à cause d’internet, les superlatifs, les super ,hyper, top! immenses, ça passera surement!

renato dit: 26 février 2025 à 22h04

Comme je l’ai déjà dit, Jazzy, ça dépend de la qualité des relations que nous avons avec les amis.

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