Verve et générosité de Pierre Lemaitre
Quel souffle ! Si puissant, si continu, si coloré, si imaginatif que l’on se prend à rêver qu’à lui seul il puisse oxygéner une fiction française quelque peu anémiée. Il est vrai que Miroir de nos peines (528 pages, 22,90 euros, Albin Michel), troisième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre commencée avec Au revoir là-haut (prix Goncourt 2013) et poursuivie avec Couleurs de l’incendie, non seulement ne déçoit pas les ravis du début mais a ceci d’exceptionnel, en tout cas de rare dans le genre, que la force d’évocation est constante sur l’ensemble du triptyque désormais clos – car il n’ira pas au-delà ayant bouclé la boucle chronologique qui court de la fin de la première guerre mondiale au début de la seconde. A croire que le tout a été écrit d’un trait de plume. On ne sent ni les coutures, ni les pauses, ni les hésitations, ni la recherche documentaire alors qu’une telle entreprise est faite de ça. Une prouesse.
Que l’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas cinématographique mais visuel. Cela ne doit rien aux séries télévisées mais tout au feuilleton du XIXème dans l’esprit d’un Eugène Sue et surtout d’un Alexandre Dumas. On retrouve les personnages récurrents comme de vieilles connaissances, notamment la petite Louise du premier tome, une femme de trente ans désormais serveuse dans un bistro du côté de Montmartre à l’enseigne de la Petite Bohème et de sa « cuisine parisienne ! ». Ce qui lui arrive dès le début du livre est un détail mais assez puissant pour bouleverser et réengager une vie. S’il était un joueur d’échecs, on dirait de Pierre Lemaitre qu’il a le génie des ouvertures époustouflantes. Il l’a prouvé dans les trois tomes. Car ce n’est pas donné à n’importe quel romancier de savoir ainsi prendre son lecteur au collet dès l’entame pour ne plus le lâcher pendant cinq cents pages.
Le docteur Thirion, pilier de l’endroit, propose 10 000 francs à Louise juste pour la voir nue. Pas pour coucher, uniquement pour regarder. Elle s’y résout finalement dans une chambre d’hôtel sous le regard de l’homme qui, pour toute réaction, se tire alors une balle dans la tête. Choquée, Louise s’enfuit nue et court sur le boulevard du Montparnasse où la police l’arrête, l’interroge, l’enferme, la remet à la justice… Roman suit et quel roman ! Extravagant, sans répit, mais toujours si vrai à défaut d’être toujours exact. Il est vrai que lorsqu’on choisit de situer son action à une période précise et tragique de l’histoire de la France contemporaine, on a intérêt à se documenter soigneusement afin de désamorcer toute critique (même s’il s’en trouvera toujours parmi les lecteurs pour relever qu’à cette époque-là, la Peugeot n’était pas une 90S mais une 190S…). En l’espèce, l’exode de 1940 face au rouleau-compresseur de l’armée allemande, lorsque les Français furent pris de vagabondage. Lemaitre nous les montre tour à tour mesquins, petits, égoïstes, cupides mais aussi solidaires, généreux, dignes face à l’épreuve. Des salauds et des hommes de bonne volonté. Des Français, quoi !
L’héroïne est de cette foule qui s’en va sans trop savoir où la mène ce flux ininterrompu qui prend la route à pied, en voiture, à vélo, en charrette le ciel les menacerait-il de bombes. Partir, « ce rêve de bon projectile » disait Paul Morand, ici tourne au cauchemar. Dans son épopée estivale, une poignée de jours à peine entre le 6 avril et le 13 juin, Louise se mêle à ce millier de détenus de la prison militaire du Cherche-Midi à Paris évacués vers le sud, à des déserteurs et des voleurs et à un irrésistible personnage de mythomane, un certain Désiré Migault, usurpateur qui se fait passer pour un aumônier militaire et s’envole dans des homélies qui annoncent Eddy Mitchell (« Mes biens chers frères… »).
Tout est possible dans une situation aussi chaotique, démente, immaitrisable. Folie des ces journées de juin 40 où le pays, la police, l’armée, l’Etat tombent en collapsus, la population comme assommée par la défaite qui s’annonce. Nous voilà au cœur de la panique parisienne, dans les Ardennes, sur la ligne Maginot et bien sûr le long des routes où l’armée réquisitionne à tour de bras, tandis que le gouvernement délire sur une cinquième colonne communiste, que les soldats sont obsédés par la trahison (il n’y a pas que le traitre patenté Paul Ferdonnet de Radio-Stuttgart) et que la rumeur populaire répercute ce que l’on n’appelle pas encore des fakenews mais plus simplement des bobards diffusés par la propagande.
Inévitablement, il y a non pas des ressemblances mais bien des résonances entre cette époque et la nôtre – ce que l’historien Jean-Noël Jeanneney a appelé « la concordance des temps ». Elle transparait dans ce roman à travers le désarroi des réfugiés, de l’efficacité de la désinformation, du poison des rumeurs. Parfois pointe ça et là son souci de la question sociale. Une préoccupation authentique ancrée en l’auteur du plus loin et qui va de pair avec la critique d’un certain milieu, d’un monde et d’une classe :
« La maison du docteur Thirion, à Neuilly, était une de ces grosses bâtisses carrées donnant sur une rue paisible et qui constituent la part de leur fortune que, depuis le XIXème siècle, les bourgeois acceptent de rendre visible »… « L’usage gouvernemental consistant à ne pas pardonner aux plus pauvres le millième de ce qu’on autorisait aux plus riches était déjà bien établi, il n’empêche, c’était très triste »…
C’est sombre jusqu’à parfois virer au noir car la touche ironique, farcesque, comique propre à Lemaitre depuis ses débuts vient toujours à point relever la séquence. Ce style est d’autant plus percutant qu’il est un conteur né, qu’il n’hésite pas à interpeller le lecteur comme Alexandre Dumas et Diderot avant lui (le dialogisme dans Jacques le fataliste) qu’il donne l’impression d’écrire à voix haute. En lisant en écoutant… La méthode est éprouvée et ici, jamais gâtée par les clins d’œil (au Melville de l’Armée des ombres etc) que l’auteur s’autorise en espérant que les cadeaux qu’il se fait ainsi à lui-même seront aussi reçus comme tels par ses lecteurs.
On sent qu’il a pris du plaisir à échafauder cette aventure, à imaginer le destin de ses personnages, et cette humeur est communicative. Cela se niche jusque dans les détails, lorsqu’il situe l’hospice des Enfants assistés au 100, rue de l’Enfer (on n’ira pas vérifier). Les dialogues sont aux petits oignons (« Les civils s’enfuient, les militaires, eux font retraite, nuance ! »); les chutes en fin de chapitre, d’un feuilletoniste aguerri ; l’excipit du roman, aussi inattendu que tordant ; les descriptions, savoureuses :
« C’était un homme tout en longueur, longueur de jambes, de phrases et même de pensées, c’est d’ailleurs ce qui le sauvait. Quand il attrapait une idée, il n’en démordait plus et labourait le terrain avec une admirable conviction, un entêtement quasi animal. »
Pas de doute : cet artisan a du métier. Sa langue est simple, sans artifice inutile ; la charpente et les finitions, admirablement agencées ; c’est à peine si le sens d’une expression m’a échappé : « les dépouilles opimes »… Il y avait une place à prendre, il l’a prise : celle de Robert Merle (1908-2004), grand romancier populaire au talent protéiforme, aussi à l’aise dans Week-end à Zuydcoote (prix Goncourt 1949) et le fascinant La Mort est mon métier qu’avec la saga en treize volumes de Fortune de France. Des romans historiques, en mieux. Ce qui les distingue ? Une écriture, un son, une densité, une profondeur. Le cas chez Merle comme chez Lemaitre, l’un aussi généreux que l’autre vis à vis de leurs lecteurs. Ce dernier n’a certes pas inventé sa forme ; mais en usant d’une forme qui a largement fait ses preuves, il l’a faite à sa main et celle-ci n’a pas tremblé.
990 Réponses pour Verve et générosité de Pierre Lemaitre
J’aime bien cette trilogie, un peu popu, bon enfant, qui embarque le lecteur sur les routes franchouillardes.
Ca fait du bien au sortir d’une Kiplingite aigüe.
Il m’y a semblé reconnaître un hommage appuyé à « au-revoir la haut », lorsque Kipling se demande où était passé Louis, pendant la guerre.
Désolé Chaloux, mais je n’avais pas vu ta référence au Louis Lambert de Balzac.
Je sais que tout le monde s’en fout, mais si Passou avait nommé un personnage « César Birotteau » ou « Eugénie Grandet », il aurait bien été obligé de s’expliquer… Louis Lambert n’est pas qu’un personnage de la Comédie Humaine, c’est le titre d’un roman. Je l’ai lu il y a très longtemps et j’en garde le souvenir d’un ennui profond…A relire peut-être.
Je n’ose envisager l’hypothèse d’un canular, tellement ridicule.
@Le choix de Passou semble clair pour le prochain recrutement chez les Goncourt
3J : je vous ai répondu sur le fil précédent.
À propos de l’exode, on peut aussi lire Léon Werth
http://www.viviane-hamy.fr/catalogue/collections/litterature-francaise/33-jours/article/33-jours
belles photos ! aujourd’hui hélas nos jeunes gens ont abandonné l’idée des ballades sur les routes de France pourtant si belles, ils préfèrent aller faire leur trekking en Inde, en Mongolie ou sur la cordillère des Andes, sans compter que devoir prendre l’avion pour se rendre dans ces contrées lointaines n’arrange guère le bilan carbone de notre pauvre planète.
nous apparaitra bientôt toute l’obscénité de ressortir toutes ces vieilles photos pour de pas très bonnes raisons, car nul d’entre nous n’est digne de poser son regard sur elles, faut-il y voir la persistance du côté « Matzneff » tellement inhérent au monde littéraire, à chacun ses viols !
« N’avez-vous jamais remarqué comment le joueur d’échecs retient longuement dans sa main la figurine qu’il a retirée de l’échiquier, considérant la case où il la reposera hors de portée de l’ennemi ? » (Maurice de Reval).
Ainsi de « la petite Louise du premier tome, une femme de trente ans désormais serveuse dans un bistro du côté de Montmartre à l’enseigne de la Petite Bohème » qui semble revenir pour offrir une « ouverture époustouflante » au troisième tome. Elle avait 10 ans en 1920 (tome 1) et rendait visite à son ami, la »gueule cassée ». Madeleine aussi est un personnage attachant. J’espère la retrouver dans ce troisième tome puisque Pierre Lemaître continue à raconter l’histoire de la famille Péricourt.
Cette fidélité à ses personnages donne vraiment envie de lire la suite.
Dès le premier roman de cette trilogie mi-fiction mi-historique, on sentait qu’il prenait « du plaisir à imaginer le destin de ses personnages ». Ne confie-t-il pas à une journaliste : « Je suis né écrivain, en ce que je n’ai jamais pu regarder le réel sans le prisme de la fiction. J’avais constamment besoin de transformer en histoires tout ce que je voyais». Sans oublier, et vous avez raison de le préciser à nouveau, Passou, que lorsqu’on « choisit de situer son action à une période précise et tragique de l’histoire de la France contemporaine, on a intérêt à se documenter soigneusement afin de désamorcer toute critique ». Lui aussi aime aborder l’Histoire de l’entre-deux-guerres de biais.
Ce billet est vraiment subtil, riche et convaincant et donne vraiment envie d’ouvrir Miroir de nos peines (dont Janssen J-J. nous avait parlé chaleureusement, il y a peu).
S’est point trop foulé pour trouver un titre, notre Passoul, cher ami. Voici le bandeau du bouquin en 4e de couv :
« Il fallait toute la verve et la générosité d’une chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d’un peuple broyé par les circonstances ». C’est cela. Léon Werth ? Ah oui, « Clavel soldat »…x. Mais là on était sur la première CM, pas sur la débâcle. Irène Nemirovky en avait mieux raconté l’épopée dans Suite française que Françoise Sagan (si on peut oser…). Je me souviens surtout du journal de Georges Friedman sur ce moment traumatique de notre histoire. Un cruel filon romanesque jamais épuisé, de toute évidence. Oui, les premières pages du 3e opus du Maître de la trilogie sont vraiment impressionnantes !
@ dont Janssen J-J. nous avait parlé chaleureusement, il y a peu
Non Ch. Merci, mais je n’en ai pas encore parlé, je vous ai juste dit d’attendre un peu. Je viens juste de le commencer. Il est vrai qu’au revoir là haut et couleurs de l’incendie m’avaient bien emballé. Pas de raison d’être a priori déçu par le 3e…
Lundi 20 janvier 2020, 5h05…
Cette période historique est une mine d’or pour les écrivains qui aiment faire des phrases et raconter des histoires pour le bonheur des ménagères de plus de 50 ans !
Le décor des guerres d’antan est tout de même bien plus romanesque, bien tripoté en famille, bien léché à la main qui ne tremble pas, que celui des guerres en cours ou à venir … beaucoup moins spectaculaires.
Ah ! redonnez nous de belles Gueules Cassées, des tranchées pleines de jeune sang, des héros qui plastronnent dans le village…bravo les artistes !
La guerre, c’est comme l’amour : bouleversifiant ! On ne s’en lasse pas ….
Billet
« Inévitablement, il y a non pas des ressemblances mais bien des résonances entre cette époque et la nôtre – ce que l’historien Jean-Noël Jeanneney a appelé « la concordance des temps ». Elle transparait dans ce roman à travers le désarroi des réfugiés, de l’efficacité de la désinformation, du poison des rumeurs. Parfois pointe ça et là son souci de la question sociale. Une préoccupation authentique ancrée en l’auteur du plus loin et qui va de pair avec la critique d’un certain milieu, d’un monde et d’une classe : »
S’ensuit la description d’une maison bourgeoise.
Pas compris la démonstration. On aboutit sur un lien d’une emission france-culture.
C’est une maison de macronien ?
Et ces gens sur les photos, ils ont rendez-vous sur les ronds ronds-points , avec les GJ ?
Lutte ouvrière
« Si le romancier élu prix Goncourt 2013 rappelle être de gauche, il affirme d’emblée ne pas être de ceux qui retournent leur veste. « Les gens de gauche finissent souvent en conservateurs », déclare-t-il, prenant l’exemple de Renaud ou d’Alain Souchon »
Et aussi de B. Lavilliers.
Il a une playlist fournie.
Lutte ouvrière ? Ah ! Arlette !…quel splendide love doll ! Un objet politique goûteux pour des objectifs douteux : un parti devenu goutteux !
« On connaît la destinée étonnante de Suite française : publié plus de soixante ans après sa création et la mort de l’auteur [1], cet ouvrage à la fois abouti et inachevé fut récompensé en 2004 par le prix Renaudot. Rapportée par Myriam Anissimov l’histoire du manuscrit, legs maternel et talisman que l’aînée des filles d’Irène Némirovsky, Denise Epstein, emporta avec elle envers et contre tout dans la fuite puis la clandestinité, qu’elle sut préserver, lire, recopier, ne peut qu’accroître auprès du lecteur la portée testimoniale de cette œuvre interrompue. Elle vient au moment où elle peut être reçue et lue, lorsque thèmes et valeurs poétiques et politiques d’une très longue après-guerre sont devenus caducs, qu’on ne demande plus au roman d’être « nouveau », ni à la littérature de s’engager. Son succès ne se dément point, puisqu’il est accueilli dans une collection de poche. Le livre offre une dure neutralité de description, et l’universalité de pessimisme de sa première partie rappelle, encore qu’Irène Némirovsky ne cherche pas les causes d’une guerre qui éclate dans son œuvre comme un météore (« Tempête en juin »), celle de Marc Bloch dans L’Étrange défaite. Comme dans cet essai, le sens du collectif n’est porté par aucun personnage : c’est depuis toujours le propre de l’univers de la romancière.
Écrit « à chaud » dans les mois qui précédèrent l’arrestation puis la déportation d’Irène Némirovsky en juillet 42, ce roman choral en deux volets : « Tempête en juin », « Dolce », met en perspective la débâcle de 1940, et les débuts de l’Occupation, jusqu’au départ de troupes allemandes au moment de l’invasion de la Russie à l’été 1941. La métaphore musicale est fidèle au goût symbolique de la romancière en matière de titres, mais, à la différence des précédents (Les Chiens et les loups, Le Pion sur l’échiquier, Le Vin de solitude, La Proie…), celui-ci ne constitue pas un commentaire moral de l’œuvre et se tient dans une neutralité esthétique – que l’on peut estimer glacée. Est-ce hasard ? Le même titre a été choisi par Claude Roy pour un roman vichyssois publié en 1943 chez Julliard, et désavoué depuis. L’accusation n’en est que plus acide car ce titre exprime, sinon l’extériorité de l’auteur, du moins la globalité de sa perspective sur la société française de la défaite et de l’occupation : ce roman est le plus ambitieux qu’ait conçu Irène Némirovsky. N’y voyons pas une révolution de sa manière toutefois, car elle n’a cessé d’élargir son art, en incorporant notamment à ses récits des personnages appartenant à des couches sociales de plus en plus diverses ; paysans, domestiques et tout petits bourgeois sont apparus, notamment dans ses nouvelles, et, à cet égard, Suite française rassemble la grande variété de types sociaux des nouvelles reprises dans Dimanche (Stock, 2000) et dans Destinées (Sables, 2004). Mais il est certain que l’ampleur inédite et le désir de totalité signifiés par le titre sont un des aspects de la réponse de l’auteur à la violence des événements : la conception d’ensemble, perceptible au-delà des chapitres soigneusement composés et clos, la plupart du temps consacrés à un petit noyau, brasse des personnages multiples amenés du fait de la guerre à se croiser et à se heurter de manière de plus en plus fréquente. Le roman tend, sans l’atteindre, à l’unification : était-ce là le dessein de l’auteur ? Dans plus d’un chapitre, les scènes de comédie humaine sont serties par une ouverture et un finale contemplatifs qui les mettent à distance : les descriptions de nature, paysages, météores et surtout présences animales cruelles ou gracieuses, écrites sur un mode mineur, familier et presque tendre, s’opposent ironiquement au pessimisme et à la satire souvent féroce qu’elles encadrent, sans leur faire contrepoids ; ces moments de suspens prolongent, sans en avoir le souffle, l’ample ouverture cosmique, le nocturne méditatif, animé d’un large humanisme, où l’auteur évoque, pendant les heures qui précèdent l’invasion, naissances, amours, agonies… sous le ciel parisien.
Un tel prélude fait rêver à ce qu’aurait pu devenir le roman, sans l’amère expérience de la débâcle. On peut en effet trouver sinon le germe, du moins une image miniature de cet unanimisme, dans une nouvelle parue dans Gringoire en 1939 : « La nuit en wagon », récit d’une nuit en chemin de fer sur la ligne Hendaye-Paris, où Irène Némirovsky rapporte les émotions et les paroles d’un groupe fortuit, momentané, disparate, d’êtres contraints au voyage par la déclaration de guerre : le sentiment précaire, mais réel, de participer aux mêmes heures critiques, qui fugitivement les rapproche – et fait la beauté de la nouvelle –, n’éclôt qu’exceptionnellement dans le roman.
« Tempête en juin » juxtapose et heurte des êtres divers et nombreux sans les amener à la confrontation parlée ; cette première partie multiplie en effet les rencontres manquées : un couple d’employés parisiens, les Michaud, passe sans le savoir dans le village où leur fils mobilisé est soigné ; l’aîné des Péricand, prêtre chargé d’acheminer un groupe de jeunes délinquants, est lynché par eux tout près du lieu où son grand-père dicte dans le plus grand détail ses dernières volontés… Le talent satirique de la romancière, surtout quand elle prend pour cible la famille Péricand, nombreuse, bourgeoise et catholique, rappelle les grands contemporains, Mauriac, pour sa dénonciation du pharisaïsme, Martin du Gard aussi : le vieux Péricand fondateur de l’œuvre des Petits repentis du xvi e doit beaucoup à Oscar Thibault, comme l’admiration du cadet des fils, Hubert, pour son frère aîné ressemble à celle de Jacques Thibault pour le sien ; mais ni l’un ni l’autre de ces romanciers ne s’attache autant qu’Irène Némirovsky à la haine de classe venue d’en bas, incarnée dans cette première partie par les occupants d’une vieille Citroën pendant l’exode, et par Benoît Labarie fils de paysans, dans la seconde partie. C’est le cas de la vieille Hortense : « Elle, elle était une ancienne domestique ; elle avait épousé un ouvrier […]. Au fond de son cœur, il y avait comme des couches successives de haine qui se superposaient sans se confondre : celle de la paysanne qui d’instinct déteste les gens de la ville, celle de la domestique, celle de l’ouvrière […] » (97). C’est à celle-ci pourtant qu’Irène Némirovsky fait ressentir, au moment de la défaite, une douleur qui la surprend : « Hortense laissa échapper sa tasse encore à demi-pleine, sa grosse figure était devenue encore plus rouge. Elle baissa la tête et se mit à pleurer.
– Ça me fait quelque chose… ça me fait quelque chose là » (98).
La dureté réside également dans la dénonciation de la lâcheté, de l’égoïsme, de l’attachement excessif aux objets, que voile provisoirement chez certains, – comme madame Péricand –, un très vif souci des convenances chrétiennes, et de l’image à donner de soi. Elle est aussi dans l’ironie du sort infligé à plusieurs : s’il y a des morts, seuls des anonymes périssent du fait de la guerre, les personnages périssent plus absurdement : l’égoïste et frivole collectionneur Langelet, fier d’avoir sauvé sa collection de porcelaines, périt, revenu à Paris, dans un stupide accident de la rue, ou plus cruellement, comme le curé Péricand. Irène Némirovsky joue de la logique du comble, exploite à l’extrême certaines situations ou traits de caractère : Florence, la maîtresse intéressée de l’écrivain mondain Gabriel Corte, finit par préférer emporter dans leurs bagages ses produits de beauté plutôt que les manuscrits de celui-ci »
Proclamer haut et fort, ou laisser entendre, que l’on est séduit par les pensées ou les actes d’un homme de gauche, c’est la preuve, fréquente, de l’adaptabilité de l’homme de cour à son milieu naturel…
Tous ensemble, les copains, tous ensemble…par Lénine et Tocqueville !
Et la guerre de tous les jours, la guerre au quotidien, pour bouffer, pour boire, pour baiser pour s’amuser… La guerre pour vivre quoi, qui en parle ? Personne.
L’héroïsme vain et sans gloire des petites gens pour supporter cette vie sans trêve ni paix.
Bien d’accord, Carmen !
Cette guerre quotidienne des petites gens aux prises avec tous les problèmes minables qu’on leur impose (liste sur commande…!) cela n’intéresse personne car lire doit être traité comme l’acte le mérite : une distraction qui doit faire rêver !
Les pondeurs de papier Musso, Reinhardt, tant d’autres nul(le)s, sont parfait pour ça ! Distraire le lecteur, penser une histoire pour le satisfaire…
Lire Springora, Tesson, Dubois, Lemaitre, c’est perte de temps. Vaut mieux, quant à le perdre, relire les vieux grecs, les vieux romains, les vieux blancs, eux qui ont quelque chose à dire de cette guerre quotidienne de l’homme qui doit vivre au milieu d’autres crapules dans son genre !
20 janvier 2020 à 10 h 17 min
@ Carmen
« je vais relire pour la troisième fois « L’Âne d’or ou les Métamorphoses » d’Apulée »
Tu vas le lire en latin?
Pas plus tard que jeudi, sortant de l’expo Hartung au MAM…
Alexia Neuhoff dit: à
Je me demande toujours qui sont les cons qui vont voir les expositions des escrocs de la peinture genre Hartung ou Soulages.
Eh bien, voilà qui confirme le statut de Plus Grande Andouille Snob du Blog d’Alexia Neuhoff.
Passou n’a pas tort, il y a incontestablement du Robert Merle dans la trilogie historique de Pierre Lemaire, dans le plaisir de le lire en tous cas.
Mais dans la veine policière, tel « Trois jours et une vie », j’avais l’impression de lire un roman psychologique de Simenon, autour du thème de la culpabilité.
Enfin, Lemaire partage avec Jean-Paul Dubois, le fait que leurs romans donnent directement de bons scénarios de cinéma !
Bien vu, DHH, Lemaire est une valeur sûre pour le jury Goncourt. Un bon artisan à l’ancienne. Un Giono sans le lyrisme virgilien ou une Colette moins charnelle, moins sensuelle. Va falloir trouver une jeune auteure plus branché pour faire un juste pendant ?
« Le phénomène de la prostitution des ados en Ile-de-France dépasse la justice »
ça va être encore la faute à Matzneff !
Hamon l’avait proposé, Macron le fait !
http://www.leparisien.fr/economie/revenu-universel-d-activite-notre-but-est-de-lutter-contre-la-pauvrete-19-01-2020-8239593.php
« quelque chose dure, perdure, de la Clopine d’antan, celle qui haussait les épaules en déclarant qu’elle aimerait danser jusque sur sa
pierre tombale (ignorant absurdement les ravages de l’arthrose sur ses genoux), que celui qui la ferait taire n’était pas encore né (il s’est appelé le tribunal administratif, et elle a bien été obligée de ne pas se regimber contre lui), ou encore qu’elle ferait très exactement ce qui lui passerait par la tête (sans savoir que le truchement de cette jolie volonté passe par le montant du solde sur le compte bancaire). Mais,
malgré les baffes de la vie et l’usure du corps, il y a quelque chose que rien, ni personne, n’a réussi ENCORE à altérer (et voyez, à 20 ans j’aurais dit que « personne ne réussira JAMAIS à altérer »… ahaha) : c’est le sentiment jamais démenti d’être au monde, comme l’eau est dans de l’eau. Inexplicable, inatteignable, et pourtant c’est ainsi. Une sorte d’ontologie, revendiquée. »
Clopine dit: à
Pendant que je lisais ce paragraphe (si travaillé), je me demandais où il allait déboucher, qu’elle serait sa conclusion, si bien préparée en amont. Je m’attendais à des choses du genre: c’est ma foi dans la Vie, mon sentiment indestructible de l’existence de l’Amour Divin ou la certitude absolue que la Lutte Finale a un sens et va l’emporter.
Eh bien, pas du tout. Le soufflet est retombé plus bas encore qu’il était avant de rentrer dans le four: ce qui perdure dans l’esprit de C.T. « c’est le sentiment jamais démenti d’être au monde ». Pardi !! Où tu veux être sinon? Il y a quelqu’un dans la salle qui aurait le sentiment contraire, celui de ne pas être dans le monde, de flotter en dehors de l’Espace et du Temps?
Si j’étais méchant je dirais que vues les dimensions de ton ego, la quantité d’espace qu’il occupe (et cela sans parler de ton poids physique, que je ne connais pas), cela ne m’étonne pas que ton sentiment d’être dans le monde ne se soit jamais démenti.
Moi j’appelle cela l’Ontologie de La Palice.
Un conseil: la prochaine fois que tu voudras nous épater avec un texte surprenant, jette avant un coup d’oeil à un Manuel de Rhétorique antique.
Les Métamorphoses serait largement suffisant. C’est Augustin qui parle d’âne d’or — Asinus aureus —, car il a probablement en mémoire Lucius et l’âne — événements rapportés — attribué à Lucien, et il [Augustin] relève une dette avec la fabula milesiaca.
C’est peut être un tantinet exagéré de traiter toutes les œuvres d’Hartung et Soulages comme « travail d’escrocs » car que dire alors des merdes du camarade Jeff Koons, ou de cet autre couillon qui accroche des bananes au mur…
Je n’aime pas les noirs de Soulages, mais j’ai chez moi un Soulages noir rouge blanc qui est magnifique ! Un bémol, le faussaire a refusé d’imiter la signature du peintre. Je vais être contraint de le faire réaliser par un escroc barbouilleur avant de le vendre à un Chinois par l’intermédiaire d’un Coréen du Sud …
Je ne le signerai pas : je ne suis pas un escroc !
Jazzi,
Revenu Universel d’Activité ou d’Inactivité ? De même qu’à Pole Emploi, on trouve de tout sauf de l’Emploi ! Sacré Hamon Rat …
@Janssen J-J
je n’évoquais pas Miroir de nos peines puisque vous disiez en commencer la lecture mais votre enthousiasme de lecteur à retrouver, à continuer cette trilogie. Ce n’est pas la première fois que vous évoquez Pierre Lemaitre. Et votre fidélité à cet écrivain a été communicative puisque grâce à vous j’avais commandé ce troisième tome, retiré ce jour chez ma libraire.
Je vous avais répondu et même évoqué un autre écrit plus biographique d’Irène Némirovsky, citant un passage de Dolce ». Le lien « cairn » offert ce jour sans commentaire aurait pu être posté alors… Non, il arrive aujourd’hui… alors que le nouveau billet de Passou nous entraîne avec virtuosité dans cette trilogie de Pierre Lemaître avec la parution ce troisième tome Miroir de nos peines (roman publié par Albin Michel). Ma libraire note un grand intérêt des lecteurs pour ce roman qu’elle recommande sans cesse, (n’ayant dans sa toute petite librairie que quelques exemplaires des romans qu’elle vend).
Donc, nous sommes le 6 avril 1940 et dès la première page, Louise apparaît. dans cette atmosphère de fatalisme ambiant. La guerre qui devait commencer bientôt, tardait à venir et « les masques à gaz reçus à l’automne » étaient oubliés » sur le coin du buffet, devenus sujets de dérision ». On pensait « les Ardennes et la ligne Maginot infranchissables ! »…
Et me voici embarquée à nouveau dans cette écriture feuilletonnesque que je reconnais. Oui, comme l’écrit Passou : « ce n’est pas donné à n’importe quel romancier de savoir ainsi prendre son lecteur au collet dès l’entame pour ne plus le lâcher pendant cinq cents pages. »
Merci, JJJ, d’être un si bon lecteur entraînant les autres dans votre insatiable appétit de lire.
Merci à Passou pour ce billet fin qui, à égalité, évoque avec force le livre, l’homme qui a écrit ce roman et cette période de l’histoire qu’il a aimé aussi explorer (Bravo pour le choix des photos sépia !). Les guerres et leur choc brutal sur les êtres humains entraînés dans des conflits qu’ils n’ont pas choisis…
Pablo75
Mais non mon Pablito, je ne vais pas le lire en latin. Vais le lire en swahili !
Le Goût de l’exode !
IRENE NEMIROVSKY
Campagnes interdites
Irène Némirovsky est née en 1903, dans une famille de riches banquiers juifs de Saint-Pétersbourg. Chassée de son pays par la révolution bolchévique et installée en France, elle était déjà un auteur notoirement reconnu, lorsqu’elle fut arrêtée, en juillet 1942, dans un village du Morvan, où elle s’était réfugiée avec ses deux fillettes. Et d’où elle fut directement envoyée à Auschwitz, en passant par le centre de tri de Pithiviers. Peu de temps après, son époux, Michel Epstein, qui était resté à Paris, connaitra le même sort. Seules, les deux enfants du couple, Denise Epstein et l’écrivain Elisabeth Gille, parvinrent à passer entre les mailles de la police de Vichy. Après la guerre, il leur fallut beaucoup de temps pour qu’elles trouvent enfin la force de lire le manuscrit qui figurait parmi les papiers laissés par leur mère. Et c’est après plus d’une soixantaine d’années que nous avons pu découvrir, à notre tour, la Suite française, une puissante fresque romanesque, qui sonna la résurrection littéraire d’Irène Némirovsky. Son roman dépeint l’exode de juin 1940, qui précipita en masse les habitants des grandes villes sur les routes des campagnes françaises, dans un désordre inouï, ainsi que les premières années de l’occupation allemande, tel, ici, à Bussy, un petit village de centre de la France.
« Les Allemands avaient pris possession de leurs logis et faisaient connaissance avec le bourg. Les officiers allaient seuls ou par couples, la tête dressée très haut, faisaient sonner leurs bottes sur les pavés ; les soldats formaient des groupes désœuvrés qui arpentaient d’un bout à l’autre l’unique rue ou se pressaient sur la place, près du vieux crucifix. Lorsque l’un d’eux s’arrêtait, toute la bande l’imitait et la longue file d’uniformes verts barrait le passage aux paysans. Ceux-ci, alors, enfonçaient plus profondément leurs casquettes sur le front, se détournaient et, sans affectation, gagnaient les champs par de petites ruelles tortueuses qui se perdaient dans la campagne. Le garde champêtre, sous la surveillance de deux sous-officiers, collait des affiches sur les murs des principaux édifices. Ces affiches étaient de toutes sortes : les unes représentaient un militaire allemand aux cheveux clairs, un large sourire découvrant des dents parfaites, entouré de petits enfants français qu’il nourrissait de tartines. La légende disait : « Populations abandonnées, faites confiance aux soldats du Reich ! » D’autres, par des caricatures ou des graphiques, illustraient la domination anglaise dans le monde et la tyrannie détestable du Juif. Mais la plupart commençaient par le mot Verboten – « Interdit ». Il était interdit de circuler dans les rues entre neuf heures du soir et cinq heures du matin, interdit de garder chez soi des armes à feu, de donner « abri, aide ou secours » à des prisonniers évadés, à des ressortissants des pays ennemis de l’Allemagne, à des militaires anglais, interdit d’écouter les radios étrangères, interdit de refuser l’argent allemand. Et, sous chaque affiche, on retrouvait le même avertissement en caractères noirs, deux fois souligné : « Sous peine de mort. »
Cependant, comme la messe était finie, les commerçants ouvraient leurs boutiques. Au printemps de 1941, en province, les marchandises ne manquaient pas encore : les gens avaient tellement de stocks d’étoffe, de chaussures, de vivres qu’ils étaient assez disposés à les vendre. Les Allemands n’étaient pas difficiles : on leur refilait tous les rossignols, des corsets de femme qui dataient de l’autre guerre, des bottines 1900, du linge orné de petits drapeaux et de tours Eiffel brodés (primitivement destinés aux Anglais). Tout leur était bon.
Aux habitants des pays occupés, les Allemands inspiraient de la peur, du respect, de l’aversion et le désir taquin de les rouler, de profiter d’eux, de s’emparer de leur argent.
– C’est toujours le nôtre… celui qu’on nous a pris, pensait l’épicière en
offrant avec son plus beau sourire à un militaire de l’armée d’invasion une livre de pruneaux véreux et en les facturant le double de ce qu’ils valaient.
Le soldat examinait la marchandise d’un air méfiant et on voyait qu’il
pressentait la fraude, mais, intimidé par l’expression impénétrable de la marchande, il se taisait. Le régiment avait été cantonné dans une petite ville du Nord depuis longtemps dévastée et vidée de tous ses biens. Dans cette riche province du Centre, le soldat retrouvait quelque chose à convoiter. Ses yeux s’allumaient de désir devant les étalages. Ils rappelaient les douceurs de la vie civile, ces meubles de pitchpin, ces complets de confection, ces jouets d’enfants, ces petites robes roses. D’un magasin à un autre, la troupe marchait, grave, rêveuse, faisant sonner son argent dans ses poches. Derrière le dos des soldats, ou par-dessus leurs têtes, d’une fenêtre à une autre, les Français échangeaient de petits signes – yeux levés au ciel, hochements de tête, sourires, légères grimaces de dérision et de défi, toute une mimique qui exprimait tour à tour qu’il fallait avoir recours à Dieu dans de telles traverses, mais que Dieu lui-même… ! qu’on entendait rester libre, en tous cas libre d’esprit, sinon en actes ou en paroles, que ces Allemands n’étaient tout de même pas bien malins puisqu’ils prenaient pour argent comptant les grâces qu’on leur faisait, qu’on était forcé de leur faire, car, après tout, ils étaient les maîtres. « Nos maîtres », disaient les femmes qui regardaient l’ennemi avec une sorte de concupiscence haineuse. (Ennemis ? Certes… Mais des hommes et jeunes…) Surtout, cela faisait plaisir de les rouler. « Ils pensent qu’on les aime, mais nous, c’est pour avoir des laisser-passer, de l’essence, des permis », pensaient celles qui avaient déjà vu l’armée occupante à Paris ou dans les grandes villes de province, tandis que les naïves campagnardes, sous les regards des Allemands, baissaient timidement les yeux. »
(« Suite française » Editions Denoël, 2004)
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-la-campagne
Christiane,
Pourquoi me boudes-tu ? Tu ne veux plus me parler ? C’est pas gentil, ça.
Allons, allons, faisons la paix toutes les deux et déclarons la guerres aux incultes de ce blog.
Sus aux ignares ! À bas l’inculture !
@ Carmen
Mais ma question était sérieuse. Tu n’as pas fait des études de latin? Tu n’es pas prof?
Jazzi,
Pierre Lemaître pas Lemaire.
Ce nom m’évoque Madeleine Lemaire (1845-1928) et ses délicates aquarelles. Cette femme libre, intelligente, passionnée de littérature et artiste talentueuse était bien reçue dans les salons où se croisaient musiciens, écrivains et peintres et en tenait un rue de Monceau à la fin du XIXe siècle. Proust l’a connue et appréciée.
http://eve-adam.over-blog.com/article-le-salon-de-madeleine-lemaire-1845-1928-103808969.html
Chez des amis, j’occupais une chambre où je ne me lassais pas de regarder un très beau portrait d’elle, esquissé au pastel sur fond bleu.
En 2010, une trentaine de ses œuvres ont été exposées au musée Marmottan.
Christiane,
Votre lèche est indécente ! Pensez au salut de votre âne…
(1/3)
« à la demande de pablito qui m’a envoyé un mail personnel je recopierai sur ce blog mon roman, celui-là même que j’ai déjà copié il y a quelques mois, j’ai pas voulu, mais comme pablito a insisté je n’ai pas pu refuser ! »
hamlet dit: à
« Samuel ne lit jamais de roman, il ne lit que les critiques littéraires contenues dans ses livres de critique littéraire, des analyses critiques, il écoute aussi les auteurs parler de leur livre, répondre aux questions des journalistes.»
hamlet dit: à
Pétomane Goebelessien, tu pourrais au moins commencer par le début de ton roman impérissable (ou tu en as honte d’un tel début digne d’un ado avec des velléités littéraires qui a vu trop de séries à la TV?):
« Je peux vous aider ? ».
Samuel entend ses mots, derrière son dos, à qui sont-il adressés, se demande-t-il. Samuel n’a pas le temps de s’attarder la-dessus, sur cette question… ».
Tu pourrais même nous l’offrir (après avoir vendu 2 ou 3 sur le Net, tu dois avoir des caisses entières d’exemplaires dans ta cave). Et nous en parler aussi de ton autre chef-d’oeuvre absolu de la littérature du XXI siècle, au titre encore plus ridicule que le celui où tu fais ton autoportrait de minable rongé par la jalousie sous le personnage de Samuel, prénom que tu as besoin de répéter à l’infini pour essayer de lui donner un semblant d’existence?
Pourquoi quand tu as publié ici des extraits l’année dernière tu nous a menti (toi, le donneur de leçons de moral) en nous disant, avec ton cynisme coutumier, que c’étaient « juste des petits sketchs autobiographiques écrits autour et à partir de ce blog » (1) alors que ce sont des extraits d’un roman publié ? Pourquoi tu nous caches que tu es un romancier pitoyable qui doit publier à compte d’auteur et qui signe avec un pseudonyme venant de son quartier d’enfance et un prénom de vieillard, qui est probablement le tien?
Pourquoi tu essaies de nous cacher ce que je t’ai toujours dit que tu étais et que chacune de tes phrases aussi prétentieuses que creuses hurle ici depuis des années: un Raté Total et Définitif?
_______
(1) Rappelons l’hypocrite présentation que tu as faite du lamentable résultat final de ta production « littéraire » depuis au moins 50 ans, une présentation imitant la timidité feinte des fillettes qui vont jouer du piano devant les invités de leurs parents, un texte écoeurant de mièvrerie qui montre que tu n’es qu’un faux-cul sans limites:
« hamlet dit: 5 août 2019 à 22 h 05 min
ouh la la quel joyeux ramdam ! alors là j’avoue que je n’avais pas prévu un tel ramdam. mais c’est juste des petits sketchs autobiographiques écrits autour et à partir de ce blog.
j’ai passé pas mal de temps sur le blog de passou, j’y ai passé de bons moments, rencontré des personnes aimables, sympathiques, bienveillantes, et ça c’est génial, je veux dire quand on voit ce qu’il se passe dans le monde, savoir qu’il existe un petit coin paisible où des personnes parlent de livres en toute quiétude ça peut que nous rassurer sur la nature humaine.
et voilà, du coup comme j’avais l’intention d’arrêter de venir ici, parce qu’il faut bien tourner la page et passer à autre choses, je me suis dit que j’allais mettre sur ce blog ces petits extraits biographiques, parce que leur leur place est ici, au milieu des commentaires, et parce que je n’ai jamais vraiment parlé de moi ici, personne ne me connait, il me semblait que c’était une façon polie de saluer et remercier tout le monde.
d’ailleurs j’avais déjà envoyé ces petits sketches à passou il y a plusieurs années, quand je les avais écrits, mais franchement qui cela peut intéresser à part passou, vous qui fréquentez ce blog et mes proches qui me connaissent et qui ont été touchés par ces confessions, parce que je n’ai pas trop l’habitude de me confesser, surtout montrer aux adultes le regard enfantin que j’ai toujours continué de porter sur le monde, passé un certain âge continuer de voir le monde comme un enfant c’est assez mal vu, sauf pour ceux qui vous aiment et vous évidemment. […] voilà, c’était juste un petit cadeau pour vous, et même s’il n’a pas grande valeur cela reste quand même un petit cadeau, prenez-le comme ça ! »
Irène Némirovsky, nait en 1903 à Kiev. La révolution russe la pousse, avec sa famille, vers l’exil. Baignée de culture française depuis son enfance, elle finit par s’installer à Paris, s’inscrit à la Sorbonne avant de publier ses premiers livres. Déportée en 1942 à Auschwitz où elle meurt du typhus, elle détient la particularité d’être le seul écrivain à recevoir un Prix, (le Renaudot) à titre posthume. Son premier opus, Tempête en juin, retrace le cataclysme que furent la défaite de 1940 et l’exode qui s’en suivit, considéré comme l’un des plus importants mouvement de population en Europe au 20e siècle.
Mais enfin, Carmen : il n’y a pas d’incultes, ni d’inculture, sur ce blog prestigieux, plus royal que les Sussex …!
Mais si, Carmen, je vous lis. J’ai beaucoup aimé votre mémoire de M.Yourcenar ainsi que votre égal intérêt pour le Voile d’Isis et l’Écharpe d’Iris, vous conduisant à relire «L’Âne d’or ou les Métamorphoses» d’Apulée de Madaure.
Mais j’étais occupée à lire et à évoquer le livre de Pierre Assouline et la rencontre des lecteurs à la librairie Compagnie. Et maintenant, j’ai hâte de me plonger dans Miroir de nos peines de Pierre Lemaître.
(2/3)
En effet, notre Pétomane Goebelessien est l’auteur de deux romans, signés avec le pseudonyme de Maurice Desborels.
Deux romans qu’après les avoir envoyés, non seulement à Passou, mais à toutes les grandes maisons d’édition françaises, il a publié à compte d’auteur sur un site finlandais (!!) de livres d’écrivains de dimanche mégalomanes (www.atramenta.net).
Il s’agit de « N.A.T.I.V. » et « Antimatière », deux défis lancés à Flaubert et Proust qui sont vendus au prix de 11,90 € chacun (avec livraison en France gratuite, quand même).
Pour le premier: « Mots clés : immaturité, culture, conscience ». Pour le deuxième: « Mots clés : lecture, critique, connaissance ».
Et attention, c’est de vrais livres:
N.A.T.I.V.
Catégorie : Roman
Date de publication : Juin 2015
Éditeur : Atramenta
ISBN : 978-952-273-638-3
Format : 148x210mm, 124 pages
Pages : Noir et blanc sur papier bouffant 80g
Reliure : Couverture souple, finition brillante
Antimatière
Catégorie : Roman
Date de publication : Octobre 2015
Éditeur : Atramenta
ISBN : 978-952-273-708-3
Format : 148x210mm, 126 pages
Pages : Noir et blanc sur papier bouffant 80g
Reliure : Couverture souple, finition brillante
@JiCé…..
Vous n’appréciez pas JJJ, moi si. De là à évoquer une flagornerie indécente, c’est braquer l’objectif de vos jumelles injustement sur ces quelques remarques positives en oubliant un peu vite les commentaires insultants qu’il subit sur ce blog jour après jour.
Oui, pardon, Lemaître, Christiane. J’ai besoin de prendre mon deuxième café…
Sait-on ce que devient Georgette Lemaire ?
(3/3)
On a déjà vu le début de « Antimatière ». Celui de « N.A.T.I.V. » est encore meilleur: « Paul Tarsov observait le paysage qui s’offrait à lui. De l’étage élevé où il se trouvait, il dominait la ville, un décor urbain, subtil mélange architectural de verre, de béton et d’acier.
Un hélicoptère surgit, son image se reflétait dans le verre étincelant des immeubles… »
Remarquons dans notre auteur, si critique avec Flaubert et Proust, que rien que dans les 3 premières lignes de son chef-d’oeuvre, on trouve déjà deux caractéristiques des écrivains de génie: la surprenante précision de sa prose (le paysage « s’offrait à lui », la ville a « un décor urbain »). Et une adjectivation typiquement borgesiènne: le mélange est « subtil », le verre « étincelant ».
Quant à l’hélicoptère (mot qu’il répète 3 fois en 6 lignes), il a l’air d’être le même utilisé par Vedo pour quitter Panarea à cause du mauvais temps et d’un rendez-vous urgent.
C’est dommage qu’on ne puisse pas faire un copier-coller de ce texte… Quelques lignes plus bas, on trouve une autre caractéristique littéraire des génies: les moments de Poésie Pure. On nous décrit une espèce de Congrès où des intervenants parlent sous l’oeil des caméras du monde entier et on nous dit que les organisateurs s’étaient posé la question de quel public inviter à un tel événement mondial (si des politiques, ou des scientifiques ou des célérités). Et notre nouveau Tolstoi, dans un éclair lyrique shakespearien écrit: « L’avis de Paul Tarsov avait été suivi. Le champ de la caméra s’élargit, permettant de voir le devant de la scène, de découvrir le public. C’était le public le plus à même d’écouter ces histoires: l’océan. »
[Pause pour reprendre notre souffle].
Et pour les lecteurs qui n’auraient pas compris, il développe: « Les vagues venaient s’échouer au devant de la scène, sur une immense plage de sable, le soleil commençait à poindre à l’horizon. Le murmure des vagues renvoyait à ces récits autant de mystérieux échos, comme le signe d’un assentiment sincère et généreux. Dans son mouvement immuable, cet océan portait en lui la preuve irréfutable de l’existence d’une Grâce sur cette terre. »
Remarquons, au passage, en plus du ridicule pompeux du paragraphe entier, l’oxymore « mouvement immuable » et le pléonasme « preuve irréfutable » – deux signes de plus du génie littéraire de notre critique de Flaubert et Proust, lequel a osé écrire hier ici: « moi aussi j’aime bien mon style » et « en tout cas je préfère mon style mon style à celui de Flaubert ».
Tout simplement.
Et on ne parle que des premières lignes de son « roman »… On imagine les découvertes qu’on pourrait faire si on avait envie de lire son chef-d’oeuvre en entier. D’ailleurs, notre Pétomane nous garantit lui-même la qualité de son produit, puis qu’il a eu le culot d’écrire que ce livre est un « livre fort bien fait ».
Eh, oui, le même Pétomane qui essaie de jouer ici toute la journée depuis des années le rôle d’humble prof d’éthique, alors que l’ensemble des egos de tous les commentateurs de ce blog à côté du sien, c’est du pipi de chat.
À moins que son problème ne soit pas un problème de Vanité Mégalomane mais de Connerie Infinie Définitive.
Je n’ai pas besoin de jumelles !
Je hais à l’oeil nu ce rival – intellectuel en attendant mieux – de Gigi la Visqueuse qui est un baveux verbeux pouilleux comme mon pseudo en a rencontré peu !…
Et qui vous séduit !!!
Il y a des crétins qui ont oublié comment le clown Pinochet a pris le pouvoir ; avec quelles complicités.
« i des politiques, ou des scientifiques ou des célébrités »
« Il y a des crétins qui ont oublié comment le clown Pinochet a pris le pouvoir ; avec quelles complicités. »
Nous pouvons remettre ces crétins dans le droit chemin, ou non ?
Un léniniste, par définition, on ne peu le remettre sur le droit chemin ; un chrétien-démocrate non plus d’ailleurs.
Pas la peine de se fatiguer à trouver le « bon chemin » : ils mènent tous au même abattoir !
Et un marxiste léniniste ?
Ah, c’était cela JiCé… une haine qui vous fait amplifier deux remarques que j’ai faites à JJJ sur ses lectures. Je ne suis pas une personne haineuse. Il faut vraiment m’exaspérer ou me choquer pour que je devienne agressive, ici.
C’est dommage d’être à ce point dépendant d’un sentiment si excessif sur un fil de commentaires où vous vous adressez à des pseudos. Peut-être dans le réel (et sans présentation préalable de vos pseudos), seriez-vous capables de rire ensemble.
Donc, non, je ne « lèche pas », ni ne suis séduite (on n’est pas là pour ça) mais j’aime les livres, les écrivains et la peinture et j’aime lire ceux qui en parlent.
Belle journée, JiCé, détendez-vous. Je retourne à ma lecture.
@Jazzi,
je connais peu Georgette Lemaire. Une chanteuse années 70 ? Je crois qu’elle chantait dans un bistrot des Puces de Saint-Ouen des chansons populaires comme celles d’Edith Piaf.
Vaguement le souvenir d’une chanson « Vous étiez belle madame »…
Ton manque de café matinal m’a fait retrouver la mémoire de ce tableau de Madeleine Lemaire, le souvenir d’une chambre, du tilleul qui battait les volets de bois, des amis qui me recevaient , fous d’art et de littérature. Alors, merci.
@ Merci, JJJ, d’être un si bon lecteur entraînant les autres dans votre insatiable appétit de lire.
Merci Ch. pour votre spontanéité, et si vous pensez vraiment cela qui me fait bien plaisir, évidemment. Dans votre réponse polie à JC (vous êtes toujours très polie, ce qui suscite souvent mon admiration – non, pas toujours, et j’aime assez la manière dont vous savez vous rebiffer quand on vous pousse trop à bout, mais il faut vraiment aller loin), vous arrivez à lui faire dire sa haine d’un « rival »… Un « rival » à JC, moi ?…
On en apprend vraiment tous les jours avec ce garçon du retour, et ce, dans un gros étron de rire (éclat, veux-je dire).
Oui, j’ai apprécie la simplicité de l’hommage de Passou à Lemaître et je l’espère sans trop d’arrière-pensée. Peu importe Passoul, quand on aime, on n’attend pas le Maître (de céans et son avis sur Lemaître)… On est encore des lecteurs qui disent ne pas bouder leur plaisir, ce qui m’enchante.
Tout n’est point perdu pour le plaisir, après tout…
Bonne journée, Ch.
>Christiane
Mais j’étais occupée à lire et à évoquer le livre de Pierre Assouline et la rencontre des lecteurs à la librairie Compagnie.
Impatient de vous lire. Je parlerai du livre aussi.
Quelques belles expressions pages 14,40,70.
Un point de détail : une coquille page 87 ?
Passou président ?
« Et un marxiste léniniste ? »
On ne peut pas fair du surplace sur des caractères du XXe siècle, rose : progressistes et conservateurs c’est amplement suffisant — d’ailleurs, peu importe d’où vient un bol de soupe.
A écrivain populaire, chanteuse populaire : d’un Lemaî(t)re l’autre…
https://www.youtube.com/watch?v=2f-OQ9RvKu4
Pablo75
Mais non Pablo, je n’ai pas fait des études de latin et je ne suis pas prof. Comme tous les liseurs et liseuses autodidactes, j’ai appris quelques locutions latines dans des vieux dictionnaires.
On ne peut pas tout savoir mais on peut presque tout apprendre, n’est-ce pas ?
L’amour de Carmen pour Yourcenar n’a d’égal que celui de Chaloux, Pablo75…
JiCé,
Laisse Christiane tranquille sinon tu auras affaire à moi.
L’amour de Carmen pour Christiane n’a pas d’égal avec celui de Chaloux !
Renato
Et un stalinien ? On peut quelque chose pour lui ou on ne peut rien ?
Ah oui.
Endogamie.
Gênes croisés.
ça existe encore un stalinien ?
« Belle journée, JiCé, détendez-vous. Je retourne à ma lecture. »
Vos belles paroles, ô Christiane à nulle autre pareille, n’ont aucun effet sur ma jalousie exacerbée : j’aurai la peau de ce félon de Gigi qui voit des étrons partout et qui vous reluque comme rat en quête de fromage bio. Il est malade ce cafard ! méfiez vous ….AVC partiel ? religiosité excessive ? arthrose neuronale ? verbiage inutile ? éducation ratée ? …
Prudence !
Oui, JiBé : Martinez, gardien d’un musée vide, fermé, poussiéreux.
« Laisse Christiane tranquille sinon tu auras affaire à moi. »
Curieux depuis ma lecture, différée, du rapport de 1905 d’Albert Einstein ayant trait à sa théorie révolutionnaire sur la Relativité Restreinte, je cours le risque d’aborder un monde nouveau sans préambule …
Affaire à vous, quand vous voulez !
Allez, un avant-goût de pommes, ça vous dit ?
(et j’accepte toutes les critiques, pour peu qu’elles soient constructives. Ce qui signifie qu’elles peuvent être négatives, si elles sont sans malveillance. Vous admettrez qu’ici, c’est une gageure. Mais je la tente !)
Merci à notre hôte pour sa tolérance… Aime-t-il les pommes ?
Soleil Vert,
j’avais surligné au crayon « les langues affligées cachèrent la mort du poète à ses poèmes » – « elle avait le don de savoir se taire en toutes les langues » – « la mémoire couturée de citations »… et des expressions, des images, des citations, des lieux qui courent d’un roman à l’autre comme l’irruption de Bartleby p. 137 – un certain docteur Maigret p.75 – « la guerre, c’est le paysage qui vous tire dessus » – la rue des Francs-Bourgeois… La place des Vosges… la définition de l’ami p. 39 – le baron de Münchhausen qui se tire lui-même par les cheveux pour se sauver…
Oui, des petits clins d’œil aux lecteurs ou un plaisir pour lui-même.
(La coquille ? est-ce l’accent de collège, mais il disparaît en anglais… ou alors ?)
Hâte de lire vos impressions de lecteur.
P’tain ! Je me suis régalé à savourer la nullité de ce Clip-Clap de pommés !…
@Janssen J-J
Oui, des broutilles… Ce garnement de JiCé est batailleur.
Le roman de Pierre Lemaître me plaît beaucoup et encore merci d’évoquer vos lectures, ici, si souvent.
Il y a les billets de Passou mais aussi tant de commentateurs qui nous mettent sur la piste d’un livre qu’ils ont aimé et on leur emboîte le pas. Ma bibliothèque s’est enrichi de tant de livres depuis 2008.
Belle journée aussi. Un temps à marcher sous le ciel-soleil…
L’amour de Carmen pour Yourcenar n’a d’égal que celui de Chaloux, Pablo75…
Jazzi dit: à
Je n’ai jamais dit ici que j’aimais Yourcenar. D’où tu sors ça? Je connais mal son oeuvre. C’est l’une des mes « asignaturas pendientes » (matières à passer – dans les études; la phrase est devenue le titre d’un film espagnol célèbre – Asignatura pendiente, et de là est passée dans le langage courant comme une expression synonyme de « tâche (ancienne) à faire (enfin) ».
La Wikipédia la traduit mal:
Asignatura pendiente (littéralement en français « Affaire en suspens ») est un film espagnol réalisé par José Luis Garci et sorti en 1977.
https://fr.wikipedia.or/wiki/Asignatura_pendiente
JiCé,
Tu fus quoi dans une vie antérieure ?
Un philosophe atomiste grec? Un mystique alchimiste persan ? Un physicien chercheur allemand ? Ou le clown Zavatta ?!
Moi, les pommes, ça me rappelle Jacques Chirac. Je l’aimais bien Chirac. Paix à son âme.
J’ai toujours cru que les pommes on ne le recueille pas, qu’on les cueille. Cela bien à part, par le passé un paysan m’a dit que l’on ne doit jamais secouer les arbres, ma bon puisque il perdait son temps avec moi, il n’était peut-être qu’un vieux schnock pas à l’aise avec la moternité.
Beau travail avant les gelées d’automne, Clopine. Riche idée que ces plans filmés plongeant dans ces allées de verdure. Avez-vous utilisé un drone ? Vous deviez tous être éreintés en fin de cueillette mais ces paniers débordant de belles pommes rouges font plaisir à voir.
« Un souvenir qui me fait frémir encore et rire tout à la fois, est celui d’une chasse aux pommes qui me coûta cher. Ces pommes étaient au fond d’une dépense qui, par une jalousie élevée, recevait du jour de la cuisine. Un jour que j’étais seul dans la maison, je montai sur la may pour regarder dans le jardin des Hespérides ce précieux fruit dont je ne pouvais approcher. J’allai chercher la broche pour voir si elle y pourrait atteindre : elle était trop courte. Je l’allongeai par une autre petite broche qui servait pour le menu gibier ; car mon maître aimait la chasse. Je piquai plusieurs fois sans succès ; enfin je sentis avec transport que j’amenais une pomme. Je tirai très doucement : déjà la pomme touchait à la jalousie, j’étais prêt à la saisir. Qui dira ma douleur ? La pomme était trop grosse, elle ne put passer par le trou. Que d’inventions ne mis-je point en usage pour la tirer ! Il fallut trouver des supports pour tenir la broche en état, un couteau assez long pour fendre la pomme, une latte pour la soutenir. À force d’adresse et de temps je parvins à la partager, espérant tirer ensuite les pièces l’une après l’autre : mais à peine furent-elles séparées, qu’elles tombèrent toutes deux dans la dépense. Lecteur pitoyable, partagez mon affliction.
Je ne perdis point courage ; mais j’avais perdu beaucoup de temps. Je craignais d’être surpris ; je renvoie au lendemain une tentative plus heureuse, et je me remets à l’ouvrage tout aussi tranquillement que si je n’avais rien fait, sans songer aux deux témoins indiscrets qui déposaient contre moi dans la dépense. Le lendemain, retrouvant l’occasion belle, je tente un nouvel essai. Je monte sur mes tréteaux, j’allonge la broche, je l’ajuste ; j’étais prêt à piquer… Malheureusement le dragon ne dormait pas : tout à coup la porte de la dépense s’ouvre ; mon maître en sort, croise les bras, me regarde, et me dit : Courage !… La plume me tombe des mains. Bientôt, à force d’essuyer de mauvais traitements, j’y devins moins sensible ; ils me parurent enfin une sorte de compensation du vol, qui me mettait en droit de le continuer. Au lieu de retourner les yeux en arrière et de regarder la punition, je les portais en avant et je regardais la vengeance. Je jugeais que me battre comme fripon, c’était m’autoriser à l’être. Je trouvais que voler et être battu allaient ensemble, et constituaient en quelque sorte un état, et qu’en remplissant la partie de cet état qui dépendait de moi, je pouvais laisser le soin de l’autre à mon maître. Sur cette idée je me mis à voler plus tranquillement qu’auparavant. Je me disais : Qu’en arrivera-t-il enfin ? Je serai battu. Soit : je suis fait pour l’être.»
(Rousseau – Les Confessions, Livre I)
2008 christiane ? Moi, je fréquente la RdL depuis 2007 et vous y étiez déjà.
dans mon enfance, il y avait des pommes avec un dessin dessus:je n’en vois plus,même sur google
Ah ?
JiCé….. dit: à
Oui, JiBé : Martinez, gardien d’un musée vide, fermé, poussiéreux
Vu en page de couv. Cette semaine Le Point, Marseille.
séduite (on n’est pas là pour ça)
et pourquoi pas? il n’y a pas de honte à avoir été séduits par un billet!
C’est fou ce qu’un jeune pommier donne comme fruits !
Je ne vois pas ce que l’on pourrait avoir à dire ou redire sur cette séquence, Clopine ? Ni trop longue ni trop courte, à priori. Et pas de voix off ! C’est bien pratique, le drone…
Pablo75 dit:
« Eh bien, voilà qui confirme le statut de Plus Grande Andouille Snob du Blog d’Alexia Neuhoff. »
Querido, ne tenant pas de « Blog », je ne vois pas qui pourrait être cette « Plus Grande Andouille Snob » que vous y voyez figurer.
Je ne parle pas de toi, Pablo, mais de Carmen et de Chaloux ! Relis ma phrase. A moins que tu sois l’un des deux ?
les images sont très vivantes, l’espèce de fondu des personnages aussi, si j’avais juste une petite remarque à faire ce serait à propos de la musique au synthétiseur qui pour moi ne porte pas l’image, ne donne pas vraiment de relief, mais ressemble à une musique pour séance d’haptonomie, mais bon, j’ai cru comprendre que les contraintes se situaient là et mes goûts finalement …
J’avais également tiqué sur les « dépouilles opimes », avant de constater la même hésitation chez Passoul. Bien. Finalement on s’enrichit un brin à la rdl, via Lemaître…
Cela dit, en dehors des dépouilles de Poynton, je me vois mal évoquer l’opulent, riche et fertile bustier de Marie MaSoeur en « poitrine opime », sans risquer de la faire enrager. Il se trouve que je n’ai jamais trouvé cet adjectif consacré chez JK Huysmans, Marcel Proust ou Marguerite Y.(sauf erreur). Or, pour l’AMS, il convient d’avoir ce type de références pour paraître un brin crédible et cultivé sur le plan littéraire.
Bonne journée,
J J-J
Merci Christiane et Jazzi. En fait, ce clip ne sera pas intégré au film, bien sûr : il est surtout conçu pour rassurer le comité de pilotage qui va se tenir tantôt, ahahah.
Eh oui, nous avons un drone, et même le pilote qui va avec. Il faut savoir que les vols de drone sont tellement réglementés que leurs pilotes doivent dorénavant passer un examen extrêmement sélectif, qui s’apparente à un « vrai » brevet d’aviation. Beaucoup de candidats, fort peu d’élus, et de moins en moins.
Avec les sous de nos précédents documentaires, nous avons pu acquérir le drone et offrir la (coûteuse) formation à notre télépilote, qui a réussi l’examen haut la main.
Ca donne un plus aux films, c’est certain, mais il ne faut surtout pas en abuser. IL faut que l’image soit justifiée, autrement que par sa joliesse. Ici, l’image vue du dessus permet de souligner le côté collectif du ramassage, les cueilleurs se groupant autour de l’arbre en une sorte de cercle, et puis ensuite d’appréhender le verger en son entier…
Donc je suis contente. Et Clopin aussi. On a ce qu’on voulait.
Et puis, il y aura une « voix off », mais pas dans le sens habituel des documentaires (excepté chez Varda, of course). Celle-là racontera une histoire : celle de Fernand. A cause du château (qu’on voit au tout début), j’ai même accentué le côté histoire qu’on raconte : ça commence par « il était une fois », car je trouve que ce château est digne d’un conte de fées. J’ai même collé dans la voix off une citation de Proust, ahahah. Eh bien, je pense que ça passe ! Enregistrement de la voix off, avec un comédien des Deux Rives, en mars. Ce sera la deuxième fois de ma vie que j’entendrai mes mots dits par un autre… Et c’est en réalité une émotion intense.
De la trilogie qui fait l’objet du billet je n’ai lu que le premier volet :Au revoir là-haut
J’ai aimé ce romans lu avec plaisir, car ecrit de manière talentueuse par quelqu’un qui a du métier et qui met habilement en situation tout ce qu’on connaît sur la guerre et l’après- guerre de quatorze :l’horreur des combats et le cynisme de certains chefs ,les gueules cassées ,le business des réinhumations et celui des monuments aux morts.
Mais il y a néanmoins quelque chose qui m’a gênée. Cette lecture en effet m’a laissé l’impression que l’auteur a cherché à faire tenir dans une même boite trois projets romanesques distincts, qu’il avait dans ses tiroirs, et qu’il a aménagés pour les rabouter en une seule histoire, autour de personnages plus ou moins concernés à des moments divers par chacun de ces récits, et dont la présence dans chaque pan de l’ histoire est sensée donner son unité et sa cohésion à l’ensemble.
Fil directeur tenu et peu convaincant reliant ainsi le récit d’un épisode de guerre classique et bien raconté avec ses conséquences immédiates , l’histoire sur une longue période d’une amitié hors normes sublimée par la communion dans une sympathique escroquerie, ,enfin la narration cruelle d’une autre escroquerie ,illustrant par une affaire particulière fictionnelle des malversations et des coups tordus historiquement attestés
.
Chantal,oui, votre remarque est juste, c’était ma crainte aussi. Mais nous avons fait le choix d’une musique « folk » (sans accordéon toutefois, faut pas poussser) pour un sujet comme celui-là, dans cet endroit-là. On a pris un morceau traditionnel anglais, qui avait été rendu extrêmement célèbre par Paul Simon dans le film « The Graduate ». Je ne voulais pas, (et pour avoir les droits, bonjour !) l’arrangement de Simon, et mes compères ne voulaient pas d’une version trop douce, trop étirée. Ce morceau-là, plus rapide que les interprétations habituelles mais portant cependant la même jolie mélodie (« scarborough fair »), nous a paru convenir. On utilise aussi le même thème, mais en guitare picking, par ailleurs. Et pour conclure le tout, Sibelius !
Nous adoucissons au maximum l’ambiance, justement pour soutenir une certaine atmosphère « féérique ».
Sur la durée du film, je pense que l’effet que vous relevez s’efface… Mais rien n’est plus difficile que le choix d’une musique pour documentaire. IL ne faut pas que la musique prenne le pas sur les images, il ne faut pas non plus qu’elle ne dise rien, il faut un équilibre. Je pense qu’avec la construction « documentaire » (les interviews, les explications, etc.) cette musique passera, parce qu’elle n’est pas choquante mais… C’est vrai, c’est voulu… Adoucissante… Si ça ne va pas nous changerons notre fusil d’épaule !
pour Chantal, le même thème en guitare picking :
Et l’illustrissime version SImon :
oui je comprends l’idée clopine, reconnu la mélodie au fur et à mesure de Scarborough fair, il faut voir en effet comment le récit vocal et les explications plus techniques vont pouvoir trouver leur chemin et le point d’équilibre, bonne chance en tt cas avec la maquette !
Ah, et puis, Chantal, une dernière petite précision : c’est du piano instrumental, par un synthé. Mais votre remarque sur l’haptonomie est juste. Je voudrais enrober les spectateurs de douceur. (ils vont en avoir besoin, vu ce qu’on raconte là-dedans !)
ah tant mieux si ce n’est pas du synthé, l’instrumental est plus authentique, bonne journée !
Didier élu ! Raté pour Pierre !
Didier Decoin élu à la présidence, Jicé, il reste toujours deux places à pourvoir !
https://www.ouest-france.fr/culture/livres/prix-goncourt/les-jures-du-goncourt-choisissent-leur-nouveau-president-apres-le-depart-de-bernard-pivot-6698194
>Christiane : Wellington et Trafalgar
Sinon idem pour les phrases + la citation d’Oscar Wilde. Page 14 « il y est dit je crois […] il devint ses admirateurs ». J’ai eu du mal à rattacher le « il » à un substantif et ça m’a rappelé une discussion sur Flaubert. L’art de la litote etc . bref il y a du grain à moudre
Pablo75
attention à ne pas confondre
— Un soufflET ([ε], è ouvert comme dans « laid »)
« Instrument utilisé pour souffler de l’air sur un point donné, composé d’une cavité souple, généralement en cuir, fixée entre deux tablettes qui se déplient en faisant entrer l’air et se replient en le chassant. »
Objet que l’on trouve généralement près de la cheminée, à côté du tisonnier.
https://www.leblogantiquites.com/2012/12/soufflet-cheminee.html
Même orthographe et même prononciation pour le soufflet « coup donné sur la joue avec le plat ou le revers de la main », celui qui déclenchait les duels (exclusivement entre gens du même monde).
et
— un soufflÉ, au fromage ou au chocolat, celui que l’on enfourne et dont la cuisson est délicate, celui qui est susceptible de retomber.
(prononciation différente avec un [e], son é fermé)
Des pommes…et un chateau..Un peu de serenité et de generosité de dans ce monde de violence La musique adoucissante.. Une anesthesie ? Des pommiers « violentés » pour lesquels on souffre d’autant plus qu’on aperçoit in fine une rangée de jeunes plans tronçonnée et d’autres arbres au feuillage problématique Décidement il y a souvent un vers dans les histoires de pommes
« Jazzi dit: à
Didier Decoin élu à la présidence »
L’homme qui m’a fait découvrir « Les aventures du capitaine Hatteras »
Souvenir d’un délicieux soufflé aux noix dans un restaurant à Les Eyzies-de-Tayac.
x vous avez aussi être soufflé ;là c’est un autre dessert ,c est’être baba
Merci Soleil vert. Le manteau § Je découvre… C’est Napoléon qui le portait et non Wellington.
« Nombre d’objets jamais montrés au public proviennent de la « collection Waterloo » du National Army Museum ou de musées européens. Ils évoquent les grognards, hussards et officiers de haut rang.
« Plus de 100 reliques sont exposées dans l’exposition virtuelle dédiée au choc entre l’armée du duc de Wellington et celle de l’Empereur Napoléon 1er en rase campagne, non loin de Bruxelles, le 18 juin 1815: un événement qui précipita l’abdication du « petit caporal ».
On y voit une paire de bottes noires du vainqueur, le duc de Wellington, les fameuses « welly » toujours à la mode deux siècles après la bataille mais aussi un manteau-burnous d’inspiration égyptienne porté par Napoléon 1er, la veille de la mêlée qui consacra sa chute. »(article de la rédaction de la RTBF publié le mercredi 28 janvier 2015)
Eh bien, sans vous je n’aurais pas trouvé !
Vous êtes historien ?
Luchienne, vous avez la curiosité bien déplacée ?….Quelle question !
@ DHH. Je ne partage pas votre gêne au premier tome de la trilogie. Non, il n’avait pas trois projets dans les tiroirs à rabouter. Il y a bien au contraire une profonde unité de l’histoire… (vous êtes sans doute trop marquée par le souvenir du film, non ?)… L’action était nettement située dès la fin du conflit, et l’auteur avait beosin de l’avant et du juste après, dahs une séquence rarement traitée sur le plan romanesque. C’était précisément là l’intéreêt du roman que de nous porjeter dans une phase de transition jusqu’à présent trop peu sondée autrement que de manière très conventionnelle avec les témoinganges des acteurs de l’époque, chez ces gueules cassées qui se heurtaient au mur du silence de la population de l’arrière ftont soucieuse d epasser rapidement à autre chose…
Cela dit, nous sommes d’accord, DHH. Rien jusqu’à présent n’aura jamais égalé le « chemin des âmes » de Jospeh Boyden qui campait le retour d’un « samy » cree au Canada en 1919… Le romancier avait montré un combat personnel des deux héroa dans l’horreur des tranchées de la bataille de la Somme où périt finalement le compagnon britannique de l’indien canadien.
A tout hasard, je donne le lien, et envie celzéceux qui liront ce roman à la place de ceux Lemaître, s’il le faut, et s’ils ne l’ont pas fait. Pour moi, la plus grande réussite de ces dernières années sur la séquence…
https://www.babelio.com/livres/Boyden-Le-chemin-des-ames/26528
Bien à vous, DHH.
un de ses plaisirs favoris
à qui ?… à Youyou ou à Juju ?… Z’êtes pas toujours très clair non plus dans vos légitimes curiositiés littéraires, hein !
Christiane,
Le burnous c’est arabo-berbère, c’est maghrébin, et non pas égyptien.
En Égypte, les fellahin saïdis (Paysans du Saïd) portent la Abaya, appelée aussi el-galabié.
Lire les romans de Naguib Mahfouz, de Taha Husseïn et surtout d’Albert Cossery ( Quossayri). « Il se sentait aussi malchanceux qu’un pou sur la tête d’un chauve ». A. Cossery « Mendiants et orgueilleux ».
Le Ménage de l’obs(truction) nous dit :
« On doute que l’événement soit une révolution ; mais après les réformes mises en place ces dernières années, de quelle révolution aurait besoin le prix Goncourt ? C’est une vraie question ».
@ DD. En attendant, je ne sais pas quoi penser de la qualité littéraire de ce romancier que je n’ai jamais fréquenté. Peut-être est-il trop tard pour aller lui rendre visite.
Je le vois souvent au bistrot du coin de l’Ecole militaire. Il n’a pas l’air bien farouche. Mais je n’ai jamais eu envie de l’aborder, et pour lui demander quoi, au juste ?
Quel serait le conseil d’une seule lecture peut-être de la part de ses éventuels admirateurs erdéliens ? Merci.
Christiane
Bien merci de toutes vos bonnes gentillesses.
Pour moi, je suis une plutôt bonne cuisinière en ce qui concerne Wellington
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://m.youtube.com/watch%3Fv%3DyDx8Jp2IH6Q&ved=2ahUKEwj5-K-J0JLnAhUSxYUKHdsUDjwQwqsBMBh6BAgBEAc&usg=AOvVaw1FGg6mOqPwzqDg-KNi0Kg2
Héhé, hihi, huhu
DHH, dit: » […]Mais il y a néanmoins quelque chose qui m’a gênée. Cette lecture en effet m’a laissé l’impression que l’auteur a cherché à faire tenir dans une même boite trois projets romanesques distincts, qu’il avait dans ses tiroirs, et qu’il a aménagés pour les rabouter en une seule histoire […] »
J’aime bien quand vous parlez de vos lectures. La dernière, vous aviez 12 ans… Délicieux souvenir !
Ici, votre réserve correspond, au contraire, à une des raisons qui me font aimer cette trilogie J’aime la disparition puis le retour des personnages, leur métamorphose dans le temps. On finit par s’attacher à eux et par avoir l’illusion que ces êtres de fiction vivent (au moins dans notre mémoire) et nous attendent au tome suivant. C’est une sorte de transfert entre le monde du lecteur et celui du texte grâce à l’imaginaire. Une façon de traverser le temps et l’Histoire, en biais.
Il y a eu si longtemps un ostracisme où étaient maintenues les classes populaires par rapport à la littérature. Les romans-feuilleton ne pouvaient être lus que dans la Presse, par épisodes. Je crois que le livre de Poche a bouleverser cela.
Pierre Lemaître prend un sacré risque en choisissant l’exode. Longtemps on n’en parlait pas dans les familles (la honte d’un peuple en fuite). Bien hâte de retrouver ces personnages sur les routes de l’exode dans une œuvre de fiction faite pour que l’on puisse s’évader, se distraire, être captivés, retrouver le souffle des romans de notre adolescence et s’éloigner un peu des romans autobiographiques faisant une fixation sur l’inceste et le viol !
Pierre Lemaître c’est un raconteur d’histoires. Il se présente ainsi en toute simplicité et ça fait du bien !
A la fin de Au revoir là-haut, il écrivait « Louise n’eut pas un destin très remarquable du moins jusqu’à ce qu’on la retrouve au début des années 40. »
Et elle réapparaît dès la première page du Miroir de nos peines.
Quant au deuxième tome, comment oublier dans les toutes premières pages ce jeune Paul qui se jette du deuxième étage et tombe sur le cercueil de son grand-père ? Les hurlements de sa mère, Madeleine. Passou s’était, dans un billet, attardé sur cette entrée fracassante du roman.
A la fin de ce tome, Couleurs de l’incendie, elle est près de son fils dans l’atelier du Pré-Saint-Gervais où il mène des expériences dans sa tenue de de laborantin, avant qu’il n’entre dans la Résistance en 1941. Elle « voussoie » toujours son ami et ne peut l’appeler que « monsieur Dupré ». Charles Péricourt est de plus en plus fragile…
Comment voulez-vous, DHH, que je n’ai pas envie de lire le tome 3 ?
Janvier 2020 offre de belles surprises !
« Eh bien, sans vous je n’aurais pas trouvé !
Vous êtes historien ? »
Non Nicole (historien), mais c’est Nelson qui était à Trafalgar 🙂
bouleversé
Soleil vert,
Ah en plus ! Mais le manteau, c’est bien celui de Napoléon ? Vous pourriez me raconter cette bataille catastrophique.
Et Wellington, il était où ?
erratum
« Eh bien, sans vous je n’aurais pas trouvé !
Vous êtes historien ? »
Non Christiane , mais c’est Nelson qui était à Trafalgar ; Wellington c’est Waterloo 🙂
x dit: à
Pablo75
attention à ne pas confondre
— Un soufflET ([ε], è ouvert comme dans « laid »)
« Instrument utilisé pour souffler de l’air sur un point donné, composé d’une cavité souple, généralement en cuir, fixée
Tout est relatif, x, dans un repère indéfinissable.
Chez moi, quasiment tous les « o » sont ouverts et ronds. Sauf, peut-être celui de pot.
Mot aussi, fermé.
Rose,
vous êtes trop drôle pour que je garde mon sérieux. Entre Wellington sur terre, Nelson sur mer, Napoléon dans son manteau et Wellington dans ses bottes, Soleil vert m’a mis la tête à l’envers !
Miam ! ça doit être bon ce filet de boeuf Wellington … Avec quel vin le dégusteriez-vous ? Médoc, Pomerol ou Saint-émilion, ces vins de Bordeaux seraient parfaits, non ?
Green Wellington boots, introduced by Hunter Boot Ltd in 1955, gradually became a shorthand for « country life » in the UK.[4] In 1980, sales of their boots skyrocketed after Lady Diana Spencer (future Princess Diana) was pictured wearing a pair on the Balmoral estate during her courtship with Prince Charles.[4][5]
Wiki
The best wellington boots for autumn
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https://www.telegraph.co.uk/recommended/leisure/best-wellington-boots/
Comment gâcher un filet de bœuf qu’on suppose de bonne qualité.
Soleil vert,
Waterloo… c’est pour cela que l’article est de la RTBF.
Oui, je me souviens, Nelson va mourir dans cette bataille mais les Anglais sont les grands vainqueurs. Le Trafalgar Day…
Quand même, tous ces beaux vaisseaux coulés à coup de canons où ravagés à l’abordage. (23 navires coulés, 4 400 marins tués ou noyés, 2500 blessés et plus de 7 000 prisonniers !) Tant de morts et de désolation. Que de guerres inutiles…
C’est plutôt glouglou que miam, au point où elle en est
Christiane,
T’as pas lu mon post sur le burnous ou quoi ?
>Christiane
Il était duc, Wellington. Sans me tromper, je crois pouvoir dire qu’il apparaît dans Les Misérables, de notre aimé Hugo.
Un vin rouge et corsé.
Un Vosne Romanée
(Nota : supprimez le foie gras)
Pitié, répondez à Carmen sur le burnous, sinon nous camperons sous le pont des soupirs.
Carmen dit: « Le burnous c’est arabo-berbère, c’est maghrébin, et non pas égyptien.
En Égypte, les fellahin saïdis (Paysans du Saïd) portent la Abaya, appelée aussi el-galabié.
Lire les romans de Naguib Mahfouz, de Taha Husseïn et surtout d’Albert Cossery ( Quossayri). « Il se sentait aussi malchanceux qu’un pou sur la tête d’un chauve ». A. Cossery « Mendiants et orgueilleux ».
Il ne manquait plus que vous pour que la fête soit complète et M.S qui nous met des bottes, en lien…
J’ai beaucoup aimé le livre d’Albert Cossery Mendiants et orgueilleux. Mendiants et prostituées, alcool et pauvreté… Un prof qui se fait mendiant et qui tue, un flic qui abandonne sa poursuite et se fait mendiant aussi… Passou avait écrit un beau billet à la mort de cet homme, à 95 ans, en 2008 Il vivait dans une chambre d’hôtel, La Louisiane, rue de Sèvres, où il vivait très modestement et arpentait Saint-Germain-des-Prés, son quartier. Penser, observer, rêver… aux terrasses de café. Rencontrer ses amis : Camus, Giacometti, Genet, Mouloudji, Moustaki… Quel étrange personnage très élégant, quel étrange visage…
https://www.youtube.com/watch?v=ip74Zse1Crg
Hors donc Pierre Lemaître joue une fois de plus à la poupée russe emboîtant les cadavres et les coups tordus, si je m’en tiens à l’épluché de son « Miroir de nos âmes ». J’ai vu le film sentant la baraque de foire et l’arnaque tombale.
Le chemin de l’exode, quel brouhaha ! en mémoire ces récits de famille subsistent sur cette époque où bien des choses ont été possibles, l’entraide comme la rapine. Sur le chemin 2 individus louches ( spécialité Lemaître ) et 1 faux curé, des flingues, des morts et toujours les mêmes qui trinquent ( cfr la photo upstairs)
PS : Bien qu’il existe un musée Wellington aux pieds de la butte, je n’ai pas encore vu le film 3D reconstituant de manière si réaliste paraît – il qu’on a l’impression que les chevaux vont agoniser sur votre tête. J’ai préféré la promenade paysagère, qui borde cet endroit survisité, sur indiqué à coup de panneaux sur l’autoroute. Souvenir d’enfance d’avoir grimpé la butte par cet escalier raide en comptant les marches de pierre bleue dans le vent, sous cet énorme lion à l’opulente crinière fruit de la fonte des boulets de canons ( légende probablement ).
Le manteau, je ne sais. Mais les bottes (o ouvert), je confirme, Wellington.
Bottes en caoutchouc.
La botte en caoutchouc ou botte de pluie est un type de botte imperméable, le plus souvent fabriquée à partir de caoutchouc ou de polychlorure de vinyle, arrivant généralement juste en dessous du genou.
Elle est habituellement portée lors d’un déplacement sur sol mouillé ou boueux, ou pour protéger le porteur de fortes averses.
Au Québec, et plus particulièrement en Abitibi-Témiscamingue, elles portent le nom de « bottes de pine » (ou « pime »)[1], et ailleurs des « bottes à douille » ou « bottes à tuyau ».
Au Royaume-Uni, elle porte le nom de « Wellington boot », puisqu’elle fut popularisée par Arthur Wellesley de Wellington.
In wiki
Notez bien que, en Abitibi-Témiscamingue, peut-être le duc et la.duchesse de Sussex ne vont pas s’installer.
Christiane,
Merci pour le lien.
Founded in memory of ‘Britain’s greatest general’, Arthur, Duke of Wellington, Wellington College has always had a strong military connection. When the First World War broke out in August 1914, around 2400 Old Wellingtonians were already serving in Britain’s armed forces, and a further 408 joined up in the first five months of the War alone. Hundreds more followed them and throughout the War, the College faithfully recorded the details of those serving, wounded and killed.
Ce qui précède en lien avec la page 87 du roman de Passou.
rose dit: à
>Christiane
« Il était duc, Wellington. Sans me tromper, je crois pouvoir dire qu’il apparaît dans Les Misérables, de notre aimé Hugo. »
Ben oui puisqu’il y a la bataille de Waterloo.
«S’il n’avait pas plu dans la nuit du 17 au 18 juin 1815, l’avenir de l’Europe était changé. Un nuage traversant le ciel à contresens de la saison a suffi pour l’écroulement d’un monde.
[…] Un général anglais leur cria : Braves Français, rendez-vous ! Cambronne répondit : La garde meurt et ne se rend pas. Merde ! Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre.» (Le mot de Cambronne passa à la postérité, quoique nié par son auteur.)
Et Flaubert ajouta : « La garde meurt et ne se rend pas ! Huit mots pour remplacer cinq lettres.» Dictionnaire des idées reçues
Des photos du musée où on voit Le manteau en laine EGYPTIEN de Napoléon :
http://www.amis-hom-arts.com/article-les-thenardier-de-victor-hugo-a-waterloo-n-4-84844028.html
Le passage suit en lien dans le commentaire suivant.
« Pitié, répondez à Carmen sur le burnous, sinon nous camperons sous le pont des soupirs. »
C’est fait !!! et c’est une belle référence : Albert Cossery.
Apres on peut toujours trouver des enculeurs de mouches, le manteau, ceci cela.
@Rose
Voilà la page (on y parle bien de Wellington :
https://www.livresse.com/Livres-enligne/lesmiserables/020110.shtml
Souvenirs de France. Kipling avait deux references: Napoléon, et le Tigre, son ami.
Passou, j’ai retrouvé, sur le net, la photo d’une lettre, qui me touche bôcoup.
Je ne saurais vous donner le modèle de la machine, mais.
Merci, Marie Sasseur, pour ce lien très important pour resituer dans le livre de Pierre Assouline Tu seras un homme, mon fils l’évocation de ce Wellington College pendant la Première Guerre Mondiale fondé en mémoire du duc de Wellington et des 2400 « old wellingtonians » en service dans les forces armées britanniques.
Chantal dit : « Bien qu’il existe un musée Wellington aux pieds de la butte, je n’ai pas encore vu le film 3D reconstituant de manière si réaliste paraît – il qu’on a l’impression que les chevaux vont agoniser sur votre tête. J’ai préféré la promenade paysagère, qui borde cet endroit survisité, sur indiqué à coup de panneaux sur l’autoroute. Souvenir d’enfance d’avoir grimpé la butte par cet escalier raide en comptant les marches de pierre bleue dans le vent, sous cet énorme lion à l’opulente crinière fruit de la fonte des boulets de canons ( légende probablement ). »
J’aime beaucoup lire ce souvenir.
J’ai de l’écho, à répétition, ça me gonfle.
Sinon j’avais ecouté une émission passionnante à la radio, sur le récit « Suite française », de I. Nemirovsky, ( Folio 01/2008, et CD audio, 15h40 quand même, lu par V. Charpinet)
Je vais essayer de trouver le lien.
c’était une emission sur Inter.
Je m’en souviens, car je n’imaginais pas Nagui dans une émission littéraire, et plus, un vrai bon lecteur.
https://www.franceinter.fr/emissions/la-bande-originale/la-bande-originale-16-septembre-2019
Enfin, tout ça, pour dire que je ne lirai pas Lemaître lequel ne s’en portera pas plus mal, il s’en fout, et moi de même.
Ma saga préférée de « l’entre deux » reste un feuilleton en 5 tomes de Troyat. Un titre presque biblique.
Ouh la la christiane, je l’ai vu 😳 le manteau de Napoléon dans votre lien et je crois fort qu’il est en poils de chameau.
Vous confirmez ?
Lavande aurait eu pu nous instruire si elle ne nous avait pas quittés sans prévenir.
Il y en a un qui est sans concession sur la débâcle, celle de l’armée française, son encadrement, c’est M. Bloch.
A part la marine, la ligne Maginot, et my favourite, l’armée des Alpes, le chaos.
http://classiques.uqac.ca/classiques/bloch_marc/etrange_defaite/etrange_defaite.html
@ Rose,
Mais arrête donc de causer manteau, burnous et chiffons. Tu bosses dans la confection ou quoi ?
Allez la Rose, fous-toi à poil et va dormir.
Sasseur,
l’écho vous « gonfle »… Que devrais-je dire ? Qui a évoqué la première ces deux livres d’Irène Némirovsky ? Qui me suit à la trace et commente mes commentaires d’une façon débile et narquoise quand ce n’est pas des insinuations dégoûtantes genre « attention les petites filles ».
Vous êtes une vraie malade perverse capable seulement d’aligner des liens et de tenter de vous assurer la bienveillance de Passou par commentaires bien sirupeux… Aussi moche et arnaqueuse que votre moitié chaloux le grossier obsédé (qui signe d’ailleurs de vos deux noms sur la RDL).
Ici, vous faites tout pour orienter les lecteurs vers les témoignages d’Irène Némirovsky dont il n’est pas certain que vous ayez lu une ligne, tout cela uniquement pour montrer votre mépris pour Pierre Lemaître et son livre que vous décidez de ne pas lire. Dénigrez un auteur que vous pas lu. Cela vous ressemble
Continuer à ronronner servilement aux pieds de Passou. Sachez que désormais je n’ouvrirai plus vos liens. D’ailleurs ils sont tous accessibles sur le net (cairn -Babelio et tant d’autres.)
Faites donc une analyse personnelle, sans liens, des livres que vous êtes censée avoir lus. Ça changera…
sur la RDC
rose,
« En poil de chameau ». Ça me rappelle un vague souvenir. Qui avait évoqué des habits en poil de chameau ?
La folle dingo imagine, comme pour Grothendieck; qu’elle l’a fait découvrir au mondentier.
Qu’elle arrête le jaja, surtout.
chaloux le grossier obsédé (qui signe d’ailleurs de vos deux noms sur la RDL).
Sainte Follasse, je ne signe que Chaloux. Pour le reste je pardonne à une vieille femme sénile et frustrée les sottises qu’elle écrit ici. Quant à être « obsédé’, pauvre tarée, j’ai vraiment autre chose à faire.
C Janssen JJ christiane, qui avait comparé chameau et dromadaire. Ce mec génial.
Jazzi, j’ai commencé à lire Yourcenar vers 82, j’avais quinze ans. Si je l’avais lue plus tard, je porterais certainement un autre regard sur ses livres. Je cale un peu sur le dernier volume paru de sa Correspondance,- dans lequel je la trouve vraiment peau de vache. Bistouflette la cyclopédiste devrait mettre le nez dans ce livre, elle verrait que Yourcenar n’est pas la gentillette vieille dame qu’elle a cru entrevoir deux fois dans des dîners, mais souvent son contraire.
@Chaloux
relisez les commentaires libidineux que vous avez alignés sur le fil précédent et sous d’autres fils de commentaires visant clopine – Ed -JJJ – moi-même et d’autres. Vous êtes un vrai obsédé sexuel avec une attirance pour la scatologie. Pauvre type !
Alors quand venez-vous me « casser le dentier » ?
En plus vous osez écrire que Gallimard devrait avoir honte de publier les livres de Pierre Assouline.
Vraiment vous ne valez pas tripette.
Je ne comprends même pas comment Jazzi et Closer peuvent échanger avec vous….
Christiane
Je vais m’escaper pour rester sur une belle impression.
Par contre, je ne saurai pas vous dire en quoi/ pourquoi ce rôti porte le nom de ce général britannique.
Bien cordialement
rose
Salut à tous, je suis revenu vous dire un petit bonjour ; depuis 4 mois je suis en cure de désintox (de la RDL), ça m’a fait un bien fou. Et là, je vois un article intéressant de Passou sur P. Lemaître, beau texte. J’ai beaucoup aimé le premier tome « Au revoir là-haut », et j’ignorais qu’il y avait eu un tome 2. Et donc ce tome 3 qui parait extrêmement bien écrit selon ce qu’en dit Passou.
J’en ai profité pour venir vous lire depuis le début de ce présent papier de Passou. Rien n’a vraiment changé ici, ça tourne rond, et en rond, on est pris dans la nasse, mais on s’y sens bien. Parfois arrive un nouveau, on le regarde, on lui renifle le cul, pour savoir si c’est du vrai ou du faux; comment tu t’appelles ? (très important ça), d’où tu viens ?. tu comptes rester longtemps ? Et le nouveau s’intègre, se met au diapason (mais ferme ta gueule, chienne, va crever, enfoiré……) Bref, on est dans l’entre soi, tout baigne. Et il y a toujours l’ayatollah Pablo75 pour mettre de l’ambiance, le Torquemada-Freisler-Jdanov, qui n’a toujours pas vidé son trop-plein de haine.
Bien sûr j’ai dû me passer de lire DHH et ses mises au point réfléchies et de haute tenue, Christiane et ses longues mais intéressantes tartines, et Closer avec qui je me sentais quelques affinités. Merci Jazzi pour l’extrait tiré de « Suite française » d’Irène Nemirvsky.
Pour Clopinambour, la souffre-douleur préférée de Chaloux, qui se voudrait la Mère Courage de ces lieux ahahah bon je sors, sauf que Mère Courage ne sortait pas si souvent, vu qu’elle était toujours dehors, et pour Marie Censeur aussi, je vous offre à écouter à toutes deux ce qu’une tête bien faite peut avoir à vous dire sur le féminisme.
https://www.causeur.fr/eva-vlaardingerbroek-immigration-neofeminisme-2-171369
Lemaître, c’est un peu le tirer vers le bas, De la litterature de Franprix, comme l’autre dont le nom m’échappe.
Wellesley était indifférent à la nourriture et beaucoup de cuisiniers se sont brisés sur son absence de goût pour la cuisine comme les vagues contre un écueil. Qui parmi ces anonymes héros de la casserole sut si bien gâcher ce morceau choisi de bœuf reste un mystère enveloppé par les brouillards de l’histoire, on sait seulement que le nom lui fut donné par analogie avec la forme des bottes habituellement chaussées par Wellington.
Haïssons-nous les uns les autres, oui.
Mais haïssons-nous amicalement.
Si, si, ça existe, la haine amicale.
Gracq et son balcon en forêt , lui aussi, ne passe pas la barre. On en revient finalement.
Un bon prof de geo, ça oui.
@dans des homélies qui annoncent Eddy Mitchell (« Mes biens chers frères… »).
Et quelques bricoles ….
https://www.youtube.com/watch?v=JeaBNAXfHfQ
@christiane
maReserve ne portait pas sur la trilogie dont je n’ai lu qu’un tome mais précisément sur ce premier tome :au revoir la haut que j’avais aimé mais dont j’avais un peu regretté la structure
mais je compte bien lire la suite, dans les deux tomes suivants et le retour des personnages loin de m’en dissuader au contraire me tente
Langoncet, le dress code c’est chaussettes noires.
Bonsoir.
« Gracq et son balcon en forêt , lui aussi, ne passe pas la barre. »
Vous avez raison, Marie Sasseur, contentez-vous d’une Amélie Nothomb ou d’un Jean-Paul Dubois, c’est plus dans vos cordes ! Lemaître semble vous paraître trop populaire ?
Les Anglais ont le secret pour rendre immangeable les moindres aliments. La cuisine anglaise c’est de l’anti cuisine !
Decoin est nommé président. Cinq voix contre trois.
Chandernagor au pilori.
Une homme. Une femme. Un homme. Un homme.
Renato
J ‘ai un chouette morceau de roman poir vous. Mais rien en ligne, demain je vous le copie.
Bonne nuit à tous.
Pour moi ce sera un tee-shirt fin, un tee shirt doux à manches longues, une trosse chemise de nuit en coton épaisse, une paire de chaussettes en laine, mon chat.
« Pour moi ce sera un tee-shirt fin, un tee shirt doux à manches longues, une trosse chemise de nuit en coton épaisse, une paire de chaussettes en laine, mon chat. »
Alors qu’avec un beau poilu sous la couette vous auriez pu rester toute nue, rose ! Après avoir expédié le chat au dessus de l’armoire…
DHH, dit: »ma Reserve ne portait pas sur la trilogie dont je n’ai lu qu’un tome mais précisément sur ce premier tome :au revoir la haut que j’avais aimé mais dont j’avais un peu regretté la structure
mais je compte bien lire la suite, dans les deux tomes suivants et le retour des personnages loin de m’en dissuader au contraire me tente. »
Heureuse d’avoir mal interprété votre commentaire. La traversée des trois tomes est vraiment intéressante et comme il aborde à chaque fois une période historique différente et que tous ses personnages ont vieilli, ce sont les mêmes et plus tout à fait les mêmes. Pour l’instant pas d’exode mais une analyse de caractères très précise de ses personnages, l’une face à la justice, l’autre face à l’armée. On a l’impression que les circonstances vont les broyer et ils s’en sortent parfois. Les pères et grand-pères semblent fatigués de vivre et d’avoir raté quelque chose d’essentiel avec leur enfant. Les femmes sont admirablement campées, courageuses et lucides. Les gens va mal tiraillé entre la crainte d’être envahis et une certaine perte de repères.
P.Lemaitre est vraiment un bon raconteur d’histoires et d’Histoire.
Vous me direz.
Dans le deuxième, l’évolution de ce petit Paul est passionnante et Madeleine est une femme un peu perdue dans cette grande famille.
J’aime dans ce 3e tome ce qu’il fait de Louise et la façon dont il fait revenir en elle sa mémoire d’enfance.
il n’explique pas immédiatement les actes des uns et des autres. On est face à des énigmes comme dans la vie face aux autres. Il y a aussi ce léger décalage des mentalités puisqu’on est entre avril et juin 1940. Cela me donne à connaître dans quelle ambiance vivaient mes parents ces mois-là puisque tous les deux vivaient à Paris et ne se connaissaient pas encore. De plus le quartier m’est familier (noms ds rues – paysage urbain). Montmartre… que je n’ai connu que dans les années 50/60. Parfois, les parents, les oncles et tantes évoquaient la guerre, l’exode, les privations mais souvent nous n’en parlions pas. Les enfants vivaient au présent, les parents étaient plutôt préoccupés par la difficulté de trouver du travail, de nourrir la maisonnée. Ce n’était pas un temps d’allégresse. Heureusement, il y avait l’école et les corbeilles de chutes de tissu où ma mère puisait de quoi nous habiller avec sa petite Singer à pédale dont j’ai encore le cliquetis en tête. Les livres… Un monde épanouissant et pourtant les règles de vie étaient encore strictes.
Je crois que Pierre Lemaître aime les gens, s’intéressent à eux, travaille sur des archives. C’est reposant et attachant.
les gens vont mal, tiraillés entre…
Christiane, c’est « mille secousses ».
Hurkhurkhurk!
Carmen dit: « Haïssons-nous les uns les autres, oui.
Mais haïssons-nous amicalement. »
Non, Carmen. Je vous trouve bien tiède. On ne peut pas tout accepter de certains participants qui ne pensent qu’à salir les autres, les insulter.
La haine c’est comme un stylet, une lame très fine qui provoque des blessures très profondes.
« Un seul mot d’insulte et l’épée du Capitan servira de stylet, c’est avec du sang que nous écrirons ! » (Michel Zévaco, Le Capitan – 1906,
Jazzi
Peucheure, les souvenirs traumatiques dans la tête.
À noter, la semaine dernière ai croisé un poilu. Le bras noir de poils. Cela m’a guéri. Puis faudrait que je retourne dans mes appartements. Là, je suis plein sud dans un lit en un mètre. Avec une grosse chemise de nuit, mon chat.
Ai eu un pote, lointain, radin, chirurgien-dentiste. Dans ses nombreuses patientes, un jour, une dormait avec le chat au pied de son lit. À ses pieds donc. Il a viré le chat d’un grand coup de.pied et a été viré lui aussi.
Alors euh, pas enthousiaste. Et pour les légionnaires non plus, et.poir les mannequins en marin de Jean Paul Gauthier non plus.
Voyez où j’en suis.
merci à tous pour les liens;il est clair que je n’ai aucune raison d’inscrire un commentaire ,et gêner vos appréciations et jugements, même par des mercis ;
c’est un billet que j’ai aimé, avec ses liens (dont celui sur Diderot ) et qui m’a rappelé des souvenirs de lecture (Merle);merci à P.ASSOULINE de la peine qu’il prend avec ce blog ;
à tous bonne suite et bonne inspiration
Claudio Bahia dit: « Et là, je vois un article intéressant de Passou sur P. Lemaître, beau texte. J’ai beaucoup aimé le premier tome «Au revoir là-haut», et j’ignorais qu’il y avait eu un tome 2. Et donc ce tome 3 qui parait extrêmement bien écrit selon ce qu’en dit Passou. »
Oui, Claudio,
c’est une belle trilogie. Tome 1 Au revoir là-haut 2013 – prix Goncourt – Tome 2 Couleurs de l’incendie 2018 – Tome 3 Miroir de nos peines Janvier 2020 (les trois chez Albin Michel). Passou a évoqué ces livres avec finesse.
Pour le reste de votre commentaire… je souris !
Hardie je vais l’écrire : j’en suis au degré zéro de la rencontre amoureuse. Beaucoup de blablas, cela s’arrête là.
Demain, soupe popu. Number three.
Entrées : soupe butternut pommes grillées en croûte feuilletée, ou soupe pois cassés lardons en croûte idem.
Sanglier au chocolat, tagliatelles fraîches, ou gratin de courge, panaïs pour les non au sanglier.
Ensuite, on improvisera. Sept filles.
e suis lasse. C’est quelque chose, la lassitude. Tout autre chose, à mon sens, que la fatigue. La lassitude est littéraire, elle. La fatigue est laborieuse. Dieu merci, je ne ressentirai plus jamais l’hébétude d’une journée de travail, quand il a fallu se lever, revêtir les innombrables codes sociaux en même temps que ses vêtements, aller démontrer ses compétences (!!! bon sang, quand j’y repense !) et exercer son métier. Je peux désormais dormir sans compter, prendre mon temps, ne plus obéir (ce qui ne serait pas si grave, si les ordres en question n’étaient pas absurdes, nocifs et orientés).
Désormais, quand quelque chose me demande un effort, et que je paie cet effort, il en résulte de la lassitude. Le corps réclame le repos, la tête, beaucoup moins. C’était l’inverse avant… Dans les tristes bureaux où j’ai tenté de survivre…
Je suis lasse. Et c’est en réalité encore un bonheur, de vivre cela parce qu’on l’a bien voulu, pas vrai ?
Mariejevousalue, j’ai beaucoup aimé un balcon en forêt, je l’ai senti, je l’ai vu, je l’ai respiré.
vous ne donnez aucun désir d’échanger-interagir-avec vous;même si l’on est d’accord avec tel ou telle sur un point -une opinion-précis;c’est peut-être dommage:pour vous qui cherchez des lecteurs,amis, « admirateurs? »avec vos menaces de ne plus lire y ou z(ritournelle)bref cause toujours ? impression débilitante qui ressort de ce que vous appelez des « échanges » ;
C’est dommage, ça commençait bien, et alii !
ROSE
«C’est compliqué» est une sorte de courrier du cœur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c’est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes. Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique@slate.fr.
VOUS AVEZ ENVIE
pas moi!
Mardi 21 janvier 2020, 4h30
Jour anniversaire de l’assassinat par des crapules révolutionnaires du bon roi LOUIS XVI, Place de la Concorde (!) le 21 janvier 1793.
Ils voulaient la République…ils ont eu l’Empire !
Ils resteront dans nos mémoires, des criminels, des fascistes, des dingues, préparant l’arrivée du tyran corse qui mit l’Europe à feu et à sang, et le pays à genoux…
Et si l’on passe des fous politiques du passé aux fous politiques actuels, écoutons ce que rapporte Maxime Tandonnet dans son blog :
«Ce qui fascine chez Emmanuel, analyse un proche, c’est que le réel compte moins pour lui que le récit qu’il s’en fait.»
Sans commentaire ….
Plus que la « verve et la générosité de Pierre Lemaitre », il est bon de parler de « la verve et la générosité de la Camarde » qui s’est régalée durant le carnage guerrier de 1914-1918 ….
Total des morts, tous pays : 18,6 millions environ
– morts militaires : 9.720.453
– morts civils : 8.871.248
Total des blessés, tous pays
– blessés militaires : 21,2 millions environ
Quel magnifique décor littéraire ! Bien utile à l’écriture de trois tomes, et même plus, non ?!
et alii dit: à
ROSE
«C’est compliqué» est une sorte de courrier du cœur moderne dans lequel vous racontez vos histoires –dans toute leur complexité– et où une chroniqueuse vous répond. Cette chroniqueuse, c’est Lucile Bellan. Elle est journaliste: ni psy, ni médecin, ni gourou. Elle avait simplement envie de parler de vos problèmes. Si vous voulez lui envoyer vos histoires, vous pouvez écrire à cette adresse: cestcomplique@slate.fr.
Je me demande si vous ne me sauvez pas la vie. Il y a trois mois une assistante sociale m’a jetée dehors -violemment-en gueulant c’est du pénal, c’est pas du social. Lundi de la semaine dernière, mon toubib du nord, émigré au sud m’a suggéré antidépresseurs, anxiolitiques. Les médkcaments représentent un danger pour moi depuis mes 16 ans.
Mercredi dernier, deux gendarmettes m’ont jetée hors la gendarmerie en me disant c’est du social, c’est pas du pénal.
Hier, à l’AVAD à Marseille, une jeune fille.formidable et attentive m’a dit c’est pas du pénal, c’est du droit civil, droits de la famille.
Je ne sais plus à quel saint me vouer.
Je n’ai pas vu ma maman depuis le 27 juillet. Ma soeur et mon frère lui ont supprimé son téléphone. Je ne lui ai pas parlé depuis le 12 décembre 2019.
M’occupe l’esprit Simone Veil et sa maman, dans le camp. Sur comment on survit dans des conditions de froid extrême. Le surprenant est que l’on survit.
Mon frère a pris ma mère chez lui, à Poitiers et l’installe là-bas à titre définitif.
Jusqu’au 15 décembre elle a dit je veux revenir chez moi à Marseille. Depuis, le 8 janv. j’ai eu un message audio. elle dit « je vis chez mon FILS, je suis bien, je redte jusqu,’au printemps. Ma soeur a pris mon père chez elle. Elle commence à revenir sur ses magouilles parce que chez les notaires, j’ai été impérative.
Mon frère a pris ma mère chez lui ; fini le cinéma du complexe d’Oedipe. Il est retourné dans l’utérus de ma mère, il baigne. Je l’ai vécue.cette tentation lorsque je l’ai accompagnée lors des derniers mois de vie de mon père, mais moi, l’enfant du milieu, j’aime voler de mes propres ailes, et puis, j’ai vécu à proximité de mes parents, à qq. encablures du nid, et ils ont représenté l’anti-couple, le parfait exemple à ne pas reproduire.
If, de Ruydard Kipling, c’est moi qui en ai parlé sur ce blog la première, et Chaloux s’était moqué de ce poème périmé.
J’étais dans le gîte de l’abbaye du Lavercq. Depuis, ils ont bâti/restauré ? un vrai gîte.
C’était au moins trois ans avant l’accident de la German wings.
Je reste jusqu’au printemps, a-t’elle dit à la gendarmette, parce que mon frère qui refuse de la ramener chez elle depuis le 15 août, première date où elle a réclamé son retour à Marseille, fait maintenant téléphoner ma maman à la gendarmerie.
C’est ma famille.
Je suis la plus géniale, même si jazzi a besoin d’interviewer les deux autres. Je suis tout, sitelle, chardonneret, mésange charbonnière, tout, sauf un coucou, l’impératif étant de quitter le nid. Y a des oiseaux qui volent tout le temps et ne se posent jamais. Y en a qui sautillent au lieu de voler. Y en a qui marchent, et se mettent sur la vague et se laissent glisser.
À l’époque, c’était la grande lecture de Jean Proal. Nous avions gravi jusqu’au pied de la grande et la petite Séolane et j’étais restée à lire les Arnaud, sur le lieu où se déroule l’histoire. Quand P. une amie alors, une copine depuis, ah son petit confort personnel, prégnant et si étriqué, revint de son tour du col, elle me questionna « pourquoi tu pleures ? ».
Parce que Rose venait de mourir en couches, de mémoire, et que de toutes façons, c’était très dur de vivre en montagne et que, petit à petit, le hameau s’était vidé de ses habitants qui rejoignaient les bas.
If était accroché en face du poêle, dans la cuisine, sur l’imitation d’un vieux parchemin, et je vous en avais parlé, admirative.
Y en a qui recherchent la gloire et l’argent, puis y a ceux qui marnent, qui marchent pour qui gloire et argent sont des valeurs vaines.
Ainsi va le monde : les exploiteurs et les exploités.
Je n’arrive pas à comprendre comment beaucoup de commentateurs ne font pas la différence énorme entre le réel et le virtuel numérique !…
Tout ce qui se dit ici est pure fantaisie entre pseudos : il est si facile d’exagérer, d’escagasser l’autre hologramme pourri, de mentir sans conséquence, de tricher sans vergogne, d’inventer sans retenue, bref de faire de la littérature personnelle en milieu collectif amusant !
Restons cool !
J’avais dormi en bas, à côté.d’If, sur une banquette de bois, gîte pas chauffé, c’était l’automne.
La veille, nous avions marché jusqu’au glacier des eaux tortes où la baignade est glacée et la remontée sur la berge très difficile parce.que le rebord creusé.
Lorsque tous les adolescents qui revenaient de Bargelone vers Dússeldorf, les lycéens avaient fini leur vie en miettes dans les collines, je vous avais dit qu’ils, leurs fantômes, pouvaient franchir le col des trois pics, dont celui de l’Évêché et venir se reposer dans la vallée du Lavercq, qui est une sorte de paradis sur terre.
Vous vous étiez pourquoi je racontais cela sur ces lycéens.
Parce que lorsque votre vie est interrompue tragiquement sur le tel égoïsme de un qui n’est pas tranquille et entraîne moult personnes innocentes dans sa perte, il est important de reposer dans une douce vallée fleurie, où les framboisiers abondent sur les côtés du sentier.
Voilà.
Désormais, et alii, je vais lire toutes tes répétitions en entier. Je pense que cela veut dire quelque chose. Et comme cela est part de l’humanité, il est bon de s’y pencher.
Bien cordialement,
de Barcelone.
JiCé
Tu n’arrives pas à comprendre.
Pck il n’y en a pas.
Sauf pour ceux qui font leur beurre sur le dos des autres. Là, y en a une grande. Ils prennent 1400 euros et ils mettent 1500 litres de fuel dans la cuve. Et tu redémarres ta chaudière. Avec leurs mocassins Louboutin, alors que les idées, c’est toi qui les leur donne.
Dans Lillian, épopée tragique d’une jeune fille russe qui marche de New York au Yukon (le proxo. qui lui dit « retournez en Russie, là-bas c’est la terre de tous les possibles) il y a la rencontre avec un ranger.
Un ranger, c’est un ex-shériff.
Un cob, quoi.
Il est chez lui, pas mal décati, s’avèrera un mec génial in fine, regarde un crâne percé au frontal d’un trou de balle rond.
On l’appelle, par ce système radio la cibi qui a eu grand succès dans les années 90, et au moment où il sort, il dit « retour dans le monde extérieur ».
Y en a pas Jicé.
D’où l’intérêt de supprimer radicalement toutes les injures et d’instaurer bienveillance et courtoisie comme way of life. Ce en quoi Christiane est experte, suivez mon regard.
Bon, j’ai les doigts gelés, mon chat ronronne, la chambre de mes enfants est chaude, je me rendors.
GUERRE ET PAIX
Escorte et porte-avions Charles de Gaulle partent de Toulon, ce mardi, pour aller faire la guerre contre Daech au MO. Demain, le Premier Ministre et la Ministresse Désarmée seront hélicoptérisés sur Charlie, où ils assisteront, émerveillés, à des appontages/catapultages de Rafale, etc, etc
Magnifique ! Vive la guerre moderne …
« D’où l’intérêt de supprimer radicalement toutes les injures et d’instaurer bienveillance et courtoisie comme way of life. » (Rose)
Jamais, tu m’entends ! JAMAIS !….
(j’ai horreur de me priver des menus plaisirs de la vie)
Voilà, j’ai envoyé mon lail très détaillé à Lucile Bellan.
Merci Et alii.
un mail à Lucile Bellan
Mon compagnon, putatif :
Je ne sais plus à quel sein me dévouer ».
Mon compagnon, putatif :
« Je ne sais plus à quel sein me dévouer ».
Jean Langoncet dit: à
(Daultry > Daltrey ; at least he tried. https://www.youtube.com/watch?v=negTy42hInQ )
Jazzi dit: à
C’est dommage, ça commençait bien, et alii !
« Au moins j’ai essayé, sacré bordel, au moins j’ai essayé ». Son père auparvant » ôte-toi de mon soleil, tu me fais de l’ombre ».
🤪
rose, il me semble que dans un cas de figure comme cette histoire de famille,une assistante sociale est une bonne idée de « conseil »,de même qu’un avocat spécilisé dans le droit des familles;mais une journaliste un peu spécialisée -qui va suivre des affaires (ex à l’obs), au monde aussi je crois-peut aussi indiquer un conseiller compétent (si possible dans la région)ce qui évite perte de temps, frais superflus (outre qu’il y a des aides)-Avant de saisir le JAF, il est préférable d’avoir tenté une médiation familiale, sous peine d’irrecevabilité de la demande (en savoir plus). Si cette tentative a échoué, la manière dont vous devrez saisir le JAF dépendra de l’objet de votre demande. Il n’est, par exemple, pas toujours obligatoire de recourir à un avocat pour saisir le JAF (voir comment saisir le JAF avec ou sans avocat). Il est par ailleurs possible de saisir le Juge aux Affaires Familiales en urgence si cela est nécessaire (voir la procédure d’urgence).
et une divulgation inutile le cas échéant;
je n’ai pas d’autre idée;j’espère qu’une solution va se pointer pour que vous retrouviez le repos(et sans « drogue »)
https://www.aide-sociale.fr/juge-affaires-familiales/
rose:
Si vous n’avez pas les moyens de payer les honoraires d’avocat, il est possible de faire une demande d’aide juridictionnelle (tous les détails). Il existe aussi de nombreuses solutions pour consulter gratuitement un avocat ou de manière payante par téléphone ou directement sur internet en cliquant ici.
je crois qu’il y a un mouvement de grève chez les avocats
je suis allergique à la personnalité de jazzy , entre autres
excuse personnalité (caractère)de jazzi
Réforme des retraites : La grève des avocats reconduite pour une semaine
MOBILISATION Le Conseil national des barreaux exige d’être « reçu sans délai » par le Premier ministre
20 Minutes avec AFP
Publié le 17/01/20 à 21h37 — Mis à jour le 17/01/20 à 21h37
Pas grave, c’est dans la nature humaine d’être allergique à certains ou séduit par d’autres ! Surtout ne pas garder ça à l’intérieur : un peu de haine amicale, insultante, venimeuse, délicatement façonnée à l’acide… ça soulage
Concernant les liens de parenté, le droit de la famille définit notamment l’ensemble des relations juridiques existants entre les parents et leurs enfants. Il fixe les règles de filiation, d’adoption, énumère les conséquences de l’autorité parentale, définit le droit des grands parents, etc.
Le juge en charge de faire respecter le droit de la famille est le juge aux affaires familiales. Les JAF siègent au sein des tribunaux de grande instance. Les règles du droit de la famille sont contenues dans le Code civil.
https://www.jurifiable.com/conseil-juridique/droit-de-la-famille
Jicé, les plaisirs de la vie, moi c’est pareil. Tenez attrapez ça: gougnafier, goujat, malotru, bélître, fesse Mathieu, maroufle,paltoquet!
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