Verve et générosité de Pierre Lemaitre
Quel souffle ! Si puissant, si continu, si coloré, si imaginatif que l’on se prend à rêver qu’à lui seul il puisse oxygéner une fiction française quelque peu anémiée. Il est vrai que Miroir de nos peines (528 pages, 22,90 euros, Albin Michel), troisième tome de la trilogie de Pierre Lemaitre commencée avec Au revoir là-haut (prix Goncourt 2013) et poursuivie avec Couleurs de l’incendie, non seulement ne déçoit pas les ravis du début mais a ceci d’exceptionnel, en tout cas de rare dans le genre, que la force d’évocation est constante sur l’ensemble du triptyque désormais clos – car il n’ira pas au-delà ayant bouclé la boucle chronologique qui court de la fin de la première guerre mondiale au début de la seconde. A croire que le tout a été écrit d’un trait de plume. On ne sent ni les coutures, ni les pauses, ni les hésitations, ni la recherche documentaire alors qu’une telle entreprise est faite de ça. Une prouesse.
Que l’on ne s’y trompe pas : ce n’est pas cinématographique mais visuel. Cela ne doit rien aux séries télévisées mais tout au feuilleton du XIXème dans l’esprit d’un Eugène Sue et surtout d’un Alexandre Dumas. On retrouve les personnages récurrents comme de vieilles connaissances, notamment la petite Louise du premier tome, une femme de trente ans désormais serveuse dans un bistro du côté de Montmartre à l’enseigne de la Petite Bohème et de sa « cuisine parisienne ! ». Ce qui lui arrive dès le début du livre est un détail mais assez puissant pour bouleverser et réengager une vie. S’il était un joueur d’échecs, on dirait de Pierre Lemaitre qu’il a le génie des ouvertures époustouflantes. Il l’a prouvé dans les trois tomes. Car ce n’est pas donné à n’importe quel romancier de savoir ainsi prendre son lecteur au collet dès l’entame pour ne plus le lâcher pendant cinq cents pages.
Le docteur Thirion, pilier de l’endroit, propose 10 000 francs à Louise juste pour la voir nue. Pas pour coucher, uniquement pour regarder. Elle s’y résout finalement dans une chambre d’hôtel sous le regard de l’homme qui, pour toute réaction, se tire alors une balle dans la tête. Choquée, Louise s’enfuit nue et court sur le boulevard du Montparnasse où la police l’arrête, l’interroge, l’enferme, la remet à la justice… Roman suit et quel roman ! Extravagant, sans répit, mais toujours si vrai à défaut d’être toujours exact. Il est vrai que lorsqu’on choisit de situer son action à une période précise et tragique de l’histoire de la France contemporaine, on a intérêt à se documenter soigneusement afin de désamorcer toute critique (même s’il s’en trouvera toujours parmi les lecteurs pour relever qu’à cette époque-là, la Peugeot n’était pas une 90S mais une 190S…). En l’espèce, l’exode de 1940 face au rouleau-compresseur de l’armée allemande, lorsque les Français furent pris de vagabondage. Lemaitre nous les montre tour à tour mesquins, petits, égoïstes, cupides mais aussi solidaires, généreux, dignes face à l’épreuve. Des salauds et des hommes de bonne volonté. Des Français, quoi !
L’héroïne est de cette foule qui s’en va sans trop savoir où la mène ce flux ininterrompu qui prend la route à pied, en voiture, à vélo, en charrette le ciel les menacerait-il de bombes. Partir, « ce rêve de bon projectile » disait Paul Morand, ici tourne au cauchemar. Dans son épopée estivale, une poignée de jours à peine entre le 6 avril et le 13 juin, Louise se mêle à ce millier de détenus de la prison militaire du Cherche-Midi à Paris évacués vers le sud, à des déserteurs et des voleurs et à un irrésistible personnage de mythomane, un certain Désiré Migault, usurpateur qui se fait passer pour un aumônier militaire et s’envole dans des homélies qui annoncent Eddy Mitchell (« Mes biens chers frères… »).
Tout est possible dans une situation aussi chaotique, démente, immaitrisable. Folie des ces journées de juin 40 où le pays, la police, l’armée, l’Etat tombent en collapsus, la population comme assommée par la défaite qui s’annonce. Nous voilà au cœur de la panique parisienne, dans les Ardennes, sur la ligne Maginot et bien sûr le long des routes où l’armée réquisitionne à tour de bras, tandis que le gouvernement délire sur une cinquième colonne communiste, que les soldats sont obsédés par la trahison (il n’y a pas que le traitre patenté Paul Ferdonnet de Radio-Stuttgart) et que la rumeur populaire répercute ce que l’on n’appelle pas encore des fakenews mais plus simplement des bobards diffusés par la propagande.
Inévitablement, il y a non pas des ressemblances mais bien des résonances entre cette époque et la nôtre – ce que l’historien Jean-Noël Jeanneney a appelé « la concordance des temps ». Elle transparait dans ce roman à travers le désarroi des réfugiés, de l’efficacité de la désinformation, du poison des rumeurs. Parfois pointe ça et là son souci de la question sociale. Une préoccupation authentique ancrée en l’auteur du plus loin et qui va de pair avec la critique d’un certain milieu, d’un monde et d’une classe :
« La maison du docteur Thirion, à Neuilly, était une de ces grosses bâtisses carrées donnant sur une rue paisible et qui constituent la part de leur fortune que, depuis le XIXème siècle, les bourgeois acceptent de rendre visible »… « L’usage gouvernemental consistant à ne pas pardonner aux plus pauvres le millième de ce qu’on autorisait aux plus riches était déjà bien établi, il n’empêche, c’était très triste »…
C’est sombre jusqu’à parfois virer au noir car la touche ironique, farcesque, comique propre à Lemaitre depuis ses débuts vient toujours à point relever la séquence. Ce style est d’autant plus percutant qu’il est un conteur né, qu’il n’hésite pas à interpeller le lecteur comme Alexandre Dumas et Diderot avant lui (le dialogisme dans Jacques le fataliste) qu’il donne l’impression d’écrire à voix haute. En lisant en écoutant… La méthode est éprouvée et ici, jamais gâtée par les clins d’œil (au Melville de l’Armée des ombres etc) que l’auteur s’autorise en espérant que les cadeaux qu’il se fait ainsi à lui-même seront aussi reçus comme tels par ses lecteurs.
On sent qu’il a pris du plaisir à échafauder cette aventure, à imaginer le destin de ses personnages, et cette humeur est communicative. Cela se niche jusque dans les détails, lorsqu’il situe l’hospice des Enfants assistés au 100, rue de l’Enfer (on n’ira pas vérifier). Les dialogues sont aux petits oignons (« Les civils s’enfuient, les militaires, eux font retraite, nuance ! »); les chutes en fin de chapitre, d’un feuilletoniste aguerri ; l’excipit du roman, aussi inattendu que tordant ; les descriptions, savoureuses :
« C’était un homme tout en longueur, longueur de jambes, de phrases et même de pensées, c’est d’ailleurs ce qui le sauvait. Quand il attrapait une idée, il n’en démordait plus et labourait le terrain avec une admirable conviction, un entêtement quasi animal. »
Pas de doute : cet artisan a du métier. Sa langue est simple, sans artifice inutile ; la charpente et les finitions, admirablement agencées ; c’est à peine si le sens d’une expression m’a échappé : « les dépouilles opimes »… Il y avait une place à prendre, il l’a prise : celle de Robert Merle (1908-2004), grand romancier populaire au talent protéiforme, aussi à l’aise dans Week-end à Zuydcoote (prix Goncourt 1949) et le fascinant La Mort est mon métier qu’avec la saga en treize volumes de Fortune de France. Des romans historiques, en mieux. Ce qui les distingue ? Une écriture, un son, une densité, une profondeur. Le cas chez Merle comme chez Lemaitre, l’un aussi généreux que l’autre vis à vis de leurs lecteurs. Ce dernier n’a certes pas inventé sa forme ; mais en usant d’une forme qui a largement fait ses preuves, il l’a faite à sa main et celle-ci n’a pas tremblé.
990 Réponses pour Verve et générosité de Pierre Lemaitre
Attention ! Lorsqu’un athée comme un phoque utilise « divine », cela ajoute une injure à l’injure principale … !
Clopine, la lassitude est tout simplement morale alors que la fatigue, à mes yeux tout du moins peut revêtir deux aspects, physique et morale, si elle est morale j’utiliserais plus volontiers le mot lassitude. Las(se)de se battre, las(e) de revendiquer, las(se)de tout, las(se) de ces autres, de leurs caractéristiques, lassé(e) de tous combats et de toutes attentes. On peut être déçu, la déception à la longue nous rend las(se) et lassé(e) de cette chose ou de cet autre chroniquement décevant. La fatigue physique en symétrie peut occasionner provisoirement la lassitude, on baisse les bras, on abdique, renonce, on semble tout admettre faute d’énergie à opposer . La lassitude rejoint le découragement et l’absence de réponse apportée aux événements que le découragement engendre, on se laisse porter par des courants estimés mauvais ou pas appropriés aux directions qu’en idéal nous aurions choisies , entraînés comme des fétus de paille, sans plus de volonté d’imprimer un mouvement pour corriger une trajectoire afin de lui donner une orientation à laquelle nous tenons et qui nous est chère.
@B
Merci, divine varlope …!
@Anatasie
B me traite de :
– gougnafier,
– goujat,
– malotru,
– bélître,
– fesse Mathieu,
– maroufle,
– paltoquet!
Je réponds en utilisant un courtois, et unique :
– « divine sarlope »
……et c’est moi que tu censures, ma belle ? Pourquoi, deux poids, deux mesures ?…
B excusez moi de dire comme j’ai entendu ce « lit-téraire »de la lassitude de Clopine:il m’ a semblé que depuis que Clopine nous répète qu’elle est écrivain , elle considère que même un crachat d’elle est littéraire, même sa merde est littéraire ; donc sa Lassitude est littéraire comme ses soupirs et ahahah!sont littéraires; bonne journée
Qu’est-ce qu’elle a ma personnalité (caractère), et alii ?!
Vous aviez tout d’abord proposé – varlope- la varlope un respectable outil et pour l’amour du bois, je l’accepte. Virez moi ce S , sale butor! Phallocrate vraisemblablement prostatique! Ceci dit dans trop belle pour toi, la scène du dîner ramene cet argument. Quand Carole Bouquet choisit le plaisir ( scene torride dans un parking en sous sol), délaissant pour lui la sage et ennuyeuse fidelite conjugale .
Oui, Assouline protège ses vieilles poules. Un peu d’admiration vaginale doit réchauffer le coeur de se vieux monsieur.
ce…. vieux monsieur qui se refroidit peu à peu en écrivant des romans inutiles.
Du Père Hugo, aussi, Rose, cette flèche du Parthe in William Shakespeare:
« La première chose qu’on s’attend à voir à Londres, c’est une stature de Shakespeare. La première chose que l’on vous montre, c’est une statue de Wellington.
Wellington est un général qui a gagné une batille par hasard ».
ANASTASIE, TU N’ES QU’UNE VIEILLE VARLOPE !
Vous me copierez 100 fois : « Clopine est un écrivain » !
Chaloux, vous crachez tout au long du chemin, et du chemin! Qui vous oblige à frequenter un lieu à votre esprit si méprisable, il en existe d’autres qui vous satisfairaient et sur lesquels votre remarquable culture s’illustrerait sans médire ni faiblir. Je vous trouve bien ombrageux et depuis le temps que tirez sur Passou, que fichez vous ici? Je crois qu’il est inutile de répéter indéfiniment vos critiques et allusions négatives, insultantes à moins que ce ne soit pour vous un besoin , une question d’hygiène mentale et que vous continuiez à prendre ce blog pour des WC n’ayant découvert nul autre lieu d’aisance qui vous séduise autant pour faire ce qui s’y fait habituellement.
Béré,
Et si tu gardais tes réflexions pour toi ?…personne n’a besoin de tes conseils, ici, dans le Temple des bac+10, ayant une brillante carrière en mains !
Béret sale, il est bien évident que quelque chose vous échappe, l’essentiel, comme à la Cricrise et à la Tartinoclopine.
Vous me copierez 100 fois : « Clopine est un écrivain » !
On imagine volontiers Polac dire à ceux qui ne risquaient pas de le devenir « vous êtes écrivain ».
Quant aux autres, les écrivains véritables, voir comme il se démasque lui-même lors de son émission consacrée à Gombrowicz qu’il était allé faire chiller 3 mois avant sa mort, en 1969. Jalousie féroce. Site INA. L’abonnement à l’INA vaut le coup.
« Mardi 21 janvier 2020, 4h30
Jour anniversaire de l’assassinat par des crapules révolutionnaires du bon roi LOUIS XVI, Place de la Concorde (!) le 21 janvier 1793.
Ils voulaient la République…ils ont eu l’Empire !
Ils resteront dans nos mémoires, des criminels, des fascistes, des dingues, préparant l’arrivée du tyran corse qui mit l’Europe à feu et à sang, et le pays à genoux… »
Bien vu JC! Ce raccourci historique me paraît pertinent. Tu peux le prolonger avec les conséquences plus lointaines: la guerre de 1870, donc celle de 14, donc celle de 39/40…Sans compter les cinglés sanguinaires bolcheviques plus à l’est…
Food design : le regard espiègle de Tony Ziebetzki (@tonyfutura) – Communication (Agro)alimentaire
https://www.pinterest.fr/pin/191754896612037408/
c’était la journée martin luther king:pas de rêve RDL?
Quand j’étais ado, j’écrivais des poèmes, je rimaillais, je mirlitonnais, dans tous les mauvais sens du terme, mais je croyais bêtement que c’était des chefs-oeuvre et je me prenais carrément pour le nouveau Rimbaud ou le nouveau Hölderlin.
Après deux ou trois années, j’ai relu mes « Chefs-d’oeuvre »… Quelle indigence, quelle misère. Aucun son, aucun sens, aucune mélodie, aucune musicalité et aucun mystère. Bref, aucune poésie. Rien.
Misérable déception aprės la grande prétention.
Tel était le début ô combien prometteur d’un grand poète raté. Le mien.
Jice, quand on lit les résultats! Quelle fine sensibilité gagnée par la culture et quel savoir-vivre. Pas étonnant que notre monde soit tombé si bas, si loin dans la connerie.
A l’autre amateur et satisfait radoteur hurkhurkhurk, c’est drôle, j’en pleure de rire, encore encore, je vous prie, je vous supplie , de vos bons mots.
« Carmen dit: à
Tel était le début ô combien prometteur d’un grand poète raté. Le mien. »
C’était avant le changement de sexe, Carmen ?
Du visuel , du dialogue
C’est un harem plein d’ambiguïtés non déclarées officiellement, de fait tous ces gens n’assument pas. C’est assez parlant.
Dès qu’elle trouve un homme à insulter, Bérénaïce, imbibée dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, se sent mieux.
Faisons-lui cette aumône.
Chaloux, pour résumer, deux doigts, les deux majeurs dressés, voyez. Je vous emmerde . J’insulte aussi bien des femmes que des hommes quand mes sphincters lâchent comme le barrage de Fréjus par exemple. Ce n’est pas toujours juste, je l’avoue . Mea culpa mais pas vous concernant, je maintiens tout ce que j’ai déjà déposé et je continue de vous chercher des » vêtements » qui vous aillent comme s’ils étaient sur mesure.
DHH et Raymond,
il me semble que vous seriez intéressés par Miroir de nos peines de Pierre Lamaître (Albin Michel).
A partir du chapitre 8 est évoqué ce qui a provoqué l’exode malgré le contenu des quotidiens distribuant de fausses informations (« La France doit y croire ! une information juste est moins importante qu’une information réconfortante. Le vrai n’est pas notre sujet. Nous avons une mission plus haute, plus ambitieuse. Nous, nous avons en charge le moral des Français. ») à propos de l’avancée des troupes allemandes dont on se demandait si elles allaient « passer par la Belgique ou par les Ardennes », « la censure qui s’appliquait à tout : radio, cinéma, publicité, théâtre, chansons »… aux « lettres des soldats ».
Les raisons pour lesquelles les gens « avaient hâte d’en découdre » mais « La concentration de « pistonnés et de fils de bonne famille » dans les bureaux de l’armée…
Les premiers réfugiés belges et luxembourgeois dans la région Nord (« les gens à pied marchaient d’un pas mécanique et lent, comme dans une procession funèbre. »),,. les premiers bombardements de la RAF sur le Rhin et « ceux de l’aviation allemande sur le territoire français ». « La violence inouïe de l’attaque allemande sur le front de la Meuse ». Les obus qui tombent sur les lignes françaises. les contre-attaques françaises et alliées dans le désordre. Les soldats morts par centaines. La fuite « des soldats éperdus qui venaient de partout. »
Je pense aux poèmes de Raymond, aux souvenirs de DHH à la recherche de la tombe de son oncle…
Puis on se retrouve à Paris : alertes aériennes, descentes aux abris, restrictions alimentaires. L’accueil plus que réservé offert aux réfugiés (« Comment ils veulent qu’on les nourrisse, les réfugiés, s’il n’y a déjà pas assez pour nous autres ? »).
Une grande fresque historique qui modifie le destin des personnages.
Soyons généreux envers Bérénice et rose, Chaloux. Elles semblent, comme Simone de Beauvoir aux abords de la soixantaine, avoir fait le même serment qu’elle : « Plus jamais un homme ! »
Jazzi, non, aucun voeu de ce genre . Le calendrier ne m’en offre aucun que j’ai envie d’embrasser. Pour moi, les choses commencent par cette envie irrépressible et spontanée. Les hommes m’inspirent de l’amitié quand ils m’inspirent. J’éprouve aussi du dégoût, de l’indifférence , j’évite ceux qui font peur.
Ne mélange pas les torchons et les serviettes, Jazzi. Rose est un personnage génial, et j’adore la lire.
Soyons généreux, oui. Mais soyons aussi amicaux et amicales.
Je l’ai déjà dit hier soir, haïssons-nous amicalement. La haine amicale, ça existe non ?
Il y a des expériences qui me manquent : jamais connu une grippe, jamais un rhume ; il s’agit, paraît-il, d’une injustice génétique.
Pour ce qui est des guerres, la stupidité des hommes n’est égalée que par leur vanité. Le premier mari de ma grand-mère mat., lancier, tomba lors d’une charge. Grand-mère disait que ces imbéciles de généraux, incapables d’une conception ethnique de la guerre, pataugeaient dans une pensée stratégique dépourvue d’imagination.
Tu es mignonne en femme, OZY !
https://www.youtube.com/watch?v=qnyCzZlLsLc
La limitation des capacités intellectuelles n’est pas une affaire de sexe, de genre, ou d’absence, JiBé, c’est beaucoup plus grave que ça … Car « ça vient de beaucoup plus loin » !
C’est comment « une conception ethnique de la guerre » renato ?
Rose? Quelques difficultés à suivre , comprendre, ses errances auto-fictives. Dans une cuisine et pour le service, Chaloux, serviettes torchons sont bien utiles quoique la serviette en dépit de son appellation soit dotée d’un caractère plus noble que le torchon. Le sens de la hiérarchie sociale nous poursuit jusqu’au linge de maison. Vous voyagent chemin de table orné de dentelle de Calais?
Vous vous voyez .
Bien vu, Renato. Et bien vu aussi par P.Lemaître, Raymond et DHH et… Boris Vian.
Bérénice,
Moi je t’aime bien, tu sais, enfin, je veux dire que j’aime ton pseudo et tes commentaires.
Comme chantaient les Inconnus : » C’est toi que je t’aime… Vachement beaucoup… ».
« La haine amicale, ça existe non ? »
Pas plus qu’une amitié haineuse, Carmen.
Vois et alii, elle me hait sans l’ombre d’un sentiment amical. Et je me demande bien pourquoi ? Moi je ne la hais point…
Quand au renoncement au frottis mâle, le serment n’a aucune valeur s’il est simple constat d’un réel imposé par un âge vénérable !….
« un âge vénérable !…. »
Pense à souhaiter un bon anniversaire à Jacques Chesnel, JiCé. Il fête aujourd’hui ses 92 ans !
Jazzi,
Ouaaaaaaaais très drôle !
Je te signale quand même que je suis un mec de 45 ans normalement constitué, comme on dit, et parfaitement hétéro, alors fais gaffe à ta gueule, espèce de pervers.
un âge vénérable! Et pourquoi pas vénérien, j’ai 60 ans et je ne me sens ni vénérable ni gateuse, ni impénétrable.
Je souhaite une longue vie à Monsieur Chesnel, mais à vrai dire, il a bien vécu* : je ne le connais pas donc je m’en fous. Qu’il vive ou meure m’est égal.
* pour comprendre, visiter contraint forcé un hôpital pour enfants malades et soutenir leur regard de leucémique condamnés à quelques mois de survie….
Béré,
je pense que vous étiez gâteuse bien avant 60 ans.
t alii, elle me hait sans l’ombre d’un sentiment
amical.
où l’on voit que vous ne savez pas ce qu’est la haine;ni la négation littéraire:
rappelez vous « va je ne te hais point » avant de le parodier
Sur quoi s’assoient ces soupçons ?
la référence
PIERRE CORNEILLE – Le Cid – Acte III Scène 4 – Va, je ne te hais point. – Rodrigue qui l’eût cru ?
bonne journée !
Même un enfant est déjà assez vieux pour mourir.
Pour JiCé :
http://www.jazzcaen.com/actu200803b.htm
Jacques, c’est un homme rebelle qui a (et a eu) une belle vie tout emplie de Jazz et d’art. L’écriture sur son blog (arrêtée semble-t-il en 1977) alterne entre nouvelles échevelées, un peu loufoques et pleines d’humour et souvenirs de rencontres majeures avec des écrivains, des livres, des musiciens, des artistes. Il aime passionnément les romans de l’écrivain argentin Julio Cortázar, ceux de Toni Morrison. Sur le Blog de P.Edel et ici il intervenait parfois, un jour ses commentaires ne s’affichèrent plus, ici, sans qu’il comprenne pourquoi…
A lui, affection et amitié pour son anniversaire.
Mon grand regret : il n’aime ni les chansons ni la personnalité de Barbara !
Je me souviens d’une conversation de blog avec Jacques Chesnel autour de Cortázar.
Oui, mais son écrivain préféré reste de loin Faulkner, Christiane.
Il s’est retiré sur sa page Facebook, entouré de nombreux amis.
« je suis un mec de 45 ans normalement constitué, comme on dit, et parfaitement hétéro »
Oui mais qui se sent bien en Carmen jusqu’au bout des seins.
Fais gaffe à toi, un bon coup est si vite arrivé !
« où l’on voit que vous ne savez pas ce qu’est la haine »
Absolument, et alii, je ne sais pas ce que c’est. Je suis tout amour…
Quant à la négation littéraire, il suffit de vous lire !
La médecine moderne a guéri beacoup de maladies anciennes.
Elle a aussi apporté beaucoup de nouvelles maladies.
Je dis ça, je dis rien…
@ Clopinambour et Mariecenseur
vous n’avez pas vu la vidéo que j’avais mise à votre intention; pas grave, c’est du reac comme vous le savez si bien.
Mais peut-être alors que cette musique vous plairas, sait-on jamais https://vimeo.com/channels/1380139/73851503
@ Christiane: un peu graçe à vous je me suis mis à relire depuis hier soir le livre « Au revoir là-haut », que j’avais acheté dès sa sortie en 2013 lors d’un passage en Europe. et je vais commander par internet les deux tomes suivants que des amis français vont m’apporter bientôt, qui viendront passer quelques jours chez nous.
dans la foulée j’ai aussi commandé un livre qui va me passionner: « Une histoire des langues et des peuples qui les parlent », de Jean Sellier, un pavé de plus de 700 pages, tout de même 30 euros chez Amazon, mais c’est un prix qui me semble bien justifié.
voilà, je vais rester un peu avec vous tous ce jour puis je m’en irai à nouveau pour de longues semaines, trop de choses à faire: dans un an nous allons émigrer en Europe, chercher une Université pour notre fils, et malgré mes 77 ans, je voudrais préparer un voyage en train de Berlin à Vladivostok, via Varsovie et Moscou, et dans un mois je voudrais faire si possible non pas le chemin de Compostelle, mais le Caminho du Padre Anchieta; enfin, plein de choses à faire.
je vous salue aimablement
Absolument, et alii, je ne sais pas ce que c’est. Je suis tout amour…
vous ne comprenez déjà pas grand chose et on vous l’a déjà dit alors cessez de me faire votre comédie d’interpellation; moi,je n’embauche pas les gens »de votre acabit » comme l’écrit un erdélien
La médecine moderne a guéri beacoup de maladies anciennes.
Elle a aussi apporté beaucoup de nouvelles maladies.
si vous pouvez préciser, merci
Bonjour Claudio, oui il faut faire l’expérience de la Transsibérienne, au moinss une fois, si on le peut. En attendant, pour patienter, de quoi imaginer que c’est pas forcément toujours de tout repos, hein…
C’est juste le petit conseil d’une bonne romancière de chez nous :
https://www.babelio.com/livres/Kerangal-Tangente-vers-lest/334302
Bien à vous,
J J-J
Le début de la gloire *
Le 20 janvier à 0h49 , l’un d’entre nous, éminent enseignant d’Assas, parlant à l’une d’entre nous, écrit notamment : « Rien sur Rachida Dati, Valérie Pécresse, Patrice Charoulet ou Nicole Belloubet. »
Je vais avoir 75 ans ces jours-ci. Je vais mettre sur mon mur, dans ma salle à manger, ces paroles, en grosses lettres, avec un cadre doré. ;
Grand merci , éminent universitaire. Grâce à vous, je suis , à n’en pas douter, à l’aube d’une gloire… naissante.
*Ecrit sur le blog de Philippe Bilger, ce jour
après les pères, les mères
Mum’s the word: the exhibitions rethinking motherhood
Several London shows focusing on representations of pregnancy and female parenting cast new light on these sometimes divisive themes
https://www.theartnewspaper.com/preview/the-exhibitions-finding-their-maternal-instincts?utm_source=The+Art+Newspaper+Newsletters&utm_campaign=ff62734b34-EMAIL_CAMPAIGN_2020_01_20_03_47&utm_medium=email&utm_term=0_c459f924d0-ff62734b34-43644573
Pharmacy :
Merci Christiane; j’ai promis à DHH d’aller fleurir la tombe de son ancêtre Isaac au cimetière de Cerny à deux pas de chez moi le jour de l’année où il est tombé en 1917; voyez que tous nos drames viennent de là… vous avez raison d’insister sur ces époques malheureuses et soyez assurée que je vous lis avec beaucoup d’attention.
APPEL AUX SERVICES DE SECURITE DE LA RDL
Un individu est en train de perdre les pédales sur le billet précédent, insultant sans raison une personnalité publique de haut niveau.
Pouvez vous envoyer une équipe discrète d’infirmiers séduisants munis de sédatifs puissants afin de calmer cet inconnu, baptisé Gigi la Visqueuse par des observateurs pertinents ?
Bien à vous.
On m’appelle Jacques et je suis très fataliste, et alii !
Merci pour l’extrait.
C’est mon livre préféré…
PIERRE VERMEREN
Le Figaro a eu la bonne idée d’offrir une pleine page à Pierre Vermeren (21/01). Cet historien, professeur en Sorbonne a écrit plusieurs, notamment un livre sur les gilets jaunes ( que j’ai en aversion), qui sont, nous dit-il, dans le titre « une jacquerie au XXIe siècle). Eh oui !
Il dit cent choses très intéressantes dans cette page.Trois choses me donnent envie de dire quelque chose.
« Chacun est dans son couloir. Le philosophe ne parle pas à l’historien.. » Oui, mais est-ce vraiment nouveau. ? Etait-ce différent il y a cinquante ans ?
« Il y a en France cinquante écrivains qui vivent de leur plume. » Ah bon ? Il y a un cinquante ans, je dus remplir une fiche de renseignement pour un prof de fac. Profession envisagée ? Je répondis :
« Ecrivain vivant de sa plume ». . Au cours suivant, il m’a parlé en me disant : « Ce sera très dur ».
J’ai prudemment choisi de devenir prof. Bien m’en a pris. J’ai vécu de ma profession.
« La société préfère le sport et le corps à la vie de l’esprit ». Tout le montre , hélas.
Je n’aime pas du tout Christian Bobin. Ses livres sont d’une mièvrerie
Et sont aussi d’une bondieuserie…
« l’extrait » de « Diderot dit que Jacques est
bien un nom de valet
(voir le commentaire de texte qui suit le théâtre )
Bobin ou la spiritualité à l’usage des ménagères bigotes !
Les filles ne se mettent pas non plus nues devant lui
lui, c’est Villani(obs)
C’est le désert ou quoi sur la Rdl ?
Manifestez-vous, mes enfants, faites du chahut et allumeeeeeeeeeez le feu !
« les ravis du début » une contrepèterie qui ravira les divas du rébus ?
L’homme s’habitue à tout même au malheur et rien n’est plus drôle que le malheur.
Gigi la visqueuse, c’est un genre de comète de Haley : il bande tous les 76 ans…
Hurkhurkhurk!
L’homme s’habitue à tout même au bonheur et rien n’est moins drôle que le bonheur.
@https://s.w.org/images/core/emoji/11/svg/1f92a.svg
On dirait bien que les modos sont tendus comme des raquettes
Chaloux,
Contrairement à la comète de Haley, Gigi n’a pas de queue, alors comment bande-t-il ?
« L’homme s’habitue à tout… »
L’Homme qui venait d’ailleurs :
L’habitude est la véritable religion de l’homme.
Plus dogmatique que les dogmes.
Plus rituelle que les rites.
Plus traditionnelle que les traditions.
Plus coutumière que les coutumes.
L’habitude c’est l’homme.
Très juste. Comme il n’a pas non plus d’esprit, il ne bande pas non plus en esprit. En rêve? Alors on va avoir droit à l’un de ses filandreux récits…
Renato,
David Bowie était l’homme qui venait d’ailleurs et il en est revenu…
Claudio et Raymond,
merci pour vos pensées amicales.
Oui, Raymond, j’ai suivi, ravie et émue, votre échange avec DHH et j’ai relu vos poèmes poignants sur cette guerre et ses morts. Claudio, vous allez vous régaler, les trois tomes de la trilogie de Pierre Lemaïtre sont de belle facture.
Jazzi, je ne suis pas sur Facebook. Heureuse de savoir Jacques bien entouré. Peux-tu lui transmettre mon meilleur souvenir et mes vœux de bonheur pour cet anniversaire.
Bon, le tour des amis étant fait je vous confie ma perplexité. Chaloux a écrit que Rose était formidable. Rose n’a jamais dit du mal de Chaloux. Ce respect réciproque semble la trace d’une autre réalité de Chaloux, sympathique et droite, loin de ces commentaires lourds et trop sexuellement marqués qu’il dépose à profusion, ici.
A ce Chaloux-là, j’adresse un salut cordial et interrogatif.
Au Chaloux affreux qui sévit ici, je renouvelle mon dégoût et ma colère.
A Rose.
vous êtes lumineuse et fraîche dans cette parole irrépressible et jubilatoire qui vous permet de faire advenir votre histoire, de votre vie douloureuse. Au centre de votre écriture, il y a un point aveugle. C’est à travers cette obscurité qu’il vous faut écrire, inlassablement. Ce qu’on ne peut pas vivre, on peut l’écrire pour aller de soi à soi.
Et pour quelle raison » la visqueuse » Caillus qui fait le gugus, Brutus numerus clausus?
https://m.letrot.com/stats/fiche-cheval/guguss-des-romains/ZWR8ZwAHAwoA/elevage/pedigree
Pauvre Christiane, prenez un peu de bromure, voyez si ça vous calme.
Je n’aime pas du tout Christian Bobin. Ses livres sont d’une mièvrerie
Et sont aussi d’une bondieuserie…
Bobin ou la spiritualité à l’usage des ménagères bigotes !
Carmen – la travelo
L’homme s’habitue à tout même au malheur et rien n’est plus drôle que le malheur.
L’homme s’habitue à tout même au bonheur et rien n’est moins drôle que le bonheur.
L’habitude est la véritable religion de l’homme
L’habitude c’est l’homme.
Carmen – la travelo alias OZYMANDIAS le bisexuel
Que l’auteur de réflexions aussi débiles n’aime pas le meilleur poète français vivant, quoi de plus normal?
Le Christ a dit:
« Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux… »
(Matthieu 7-6)
Etal, vous avez oublié de signaler ce lien à l’intention d’AMS :
http://sexes.blogs.liberation.fr/2020/01/20/faut-il-tomber-dans-le-panneau/
Bonne soirée.
Christiane,
Chaloux est quelqu’un d’admirablement misanthrope, on le sent quand on lit ses commentaires à la fois perspicaces et désabusés.
Sa lucidité est presque surnaturelle tellement il voit et perçoit terriblement ce qui se cache de vrai derrière les apparences trompeuses, ce qui se lit de juste entre les lignes traîtresses.
Faute de le connaître, hélas, dans la vie réelle, je tiens à le saluer respectueusement dans ce blog virtuel.
Merci pour tout Monsieur Chaloux.
En tant qu’admirateur des grands « insulteurs » (Saint-Simon, Bloy, Unamuno, Juan Ramón Jiménez) je dois dire que je déguste souvent les trouvailles de « JiCé », comme celle-ci, par exemple:
« Généralement je cause, je n’insulte que les incausables, les dégénérés dans ton genre, Gigi la Visqueuse, maudit félon, crapule à roulettes… »
« Crapule à roulettes » !!
Quel talent de pamphlétaire inexploité, ce JiCé…
Pablo75,
Merci mon Pablito d’avoir copié-collé mes commentaires. Je n’en demandais pas autant.
Continue comme ça mon brave Pablito et moi aussi je continuerai de te jeter quelques os et osselets pour que tu puisses jouer avec…
Comme un fidèle chien andalou ! Hihihihihihihi
j’ai glissé aujourd’hui et d’une chute dont je me suis rattrapée, j’ai gardé un poignet « foulé »? Je ne sais ,avec une douleur à laquelle je ne m’habitue pas :je ne peux tenir ma tête ;zut!
je me wsouviens d’ un cours de philo où notre maître commença par écrire au tableau « comment peut-on s’habituer »
bonne soirée
Ne t’escrime pas Dducon de Bahia de Bizet je ne clique plus sur aucun de tes liens. Tu as encore de la marge pour arriver à 24 pseudos.
Je voudrais revenir sur cette arnaque Lemaître, qui en est une, comme celles auxquelles se livraient ses personnages.
On peut louer un conteur, et le fait est qu’il y en a dans la littérature sans accepter qu’on nous raconte des histoires. Avec une claire intention politique.
Il s’adresse a des quasi-demeurés qui ne savent pas ce qui leur arrive.
Sinon, c’était la journée des câlins. Une pensée pour Romain Gary et son gros câlin.
Passou est doublement en librairie. Et j’espère Passou, que vous nous donnerez l »occasion d’en faire tout un plat.
Bonsoir.
Pablito aime bien Christian Bobin !!!
Le pire poète vivant adoré par une groupie ibérique qui parle et tape le français comme une vache espagnole !
Quoi de plus normal… Hihihihihihihi
je me demande ce qu’en dira Hamlet?
Pablito,
Ton Christ que tu cites si souvent, tu le connais bien ?
Aimait-il les hommes ou les femmes ?
Ou les deux ?
Ou les enfants ?
Ou les vieux ?
Ou les animaux ?
Ou toutes les créatures du Bon Dieu ?
Il paraît qu’il aimait même ses ennemis, non ?
Et toi, Pablito, qui aimes-tu ?
en faire tout un plat.
ATTENTION ce n’est pas lui faire du plat!
Sasseurcuisineaubeurre, Passou d’après vous compterait au nombre des « quasi demeurés » , vous rejoignez ainsi la position sévère qu’occupe Chaloux à son égard. Je devine que telle n’était votre intention puisque vous semblez habituellement lui accorder crédit et notamment en encensant ses livres qu’à l’evidence vous avez tous lus.
Carmen dit: « Chaloux est quelqu’un d’admirablement misanthrope, on le sent quand on lit ses commentaires à la fois perspicaces et désabusés.
Sa lucidité est presque surnaturelle tellement il voit et perçoit terriblement ce qui se cache de vrai derrière les apparences trompeuses, ce qui se lit de juste entre les lignes traîtresses. »
Je vous conseille de porter des lunettes quand vous lisez ses commentaires ! et ne venez plus m’importuner avec vos commentaires débiles !
Passou est complice, naturellement.
Roman suit et quel roman!
C’est un roman campé dans un contexte historique. L’auteur ne prétend pas à une vérité historique, il se laisse aller à donner son sentiment, à utiliser la toile de fond pour faire part peut être de son opinion quant à à des phénomènes, événements, mouvements, comportements qui réellement de sont produits , il ne relate pas avec exactitude. Il a l’air de s’amuser .
« j’ai glissé aujourd’hui et d’une chute dont je me suis rattrapée, j’ai gardé un poignet « foulé » ? »
Voilà ce qui arrive quand on a pas de valet à son service, et alii !
Pardonnez-moi si je fais le Jacques…
https://www.expressio.fr/expressions/faire-le-jacques
Je viens de manger une feuille de vigne. J’espère que Cricri l’enragée ne trouvera pas ça trop cochon!
Si vous n’avez pas mangé ce qui se cache habituellement dessous dans la statuaire et bien que ce ne soit en soi que très sain, nous n’y verrons rien de cochon. La recette grecque de plus nous éloigne du corps pour nous ramener à des cuisines méridionales goûtnées par nombre consommateurs conquis par le mariage de la vigne avec la farce.
Christiane,
Oh la violence ! Oh la rancoeur ! Oh la rancune !
Christiane, qu’est-ce qui t’arrive ?
J’ai tout simplement dit ce que je pensais des commentaires de Chaloux.
Bon, moi aussi, je ne te parlerai plus jamais et je ne commenterai plus jamais tes commentaires.
Sur ce, je te dis : Adieu.
Appelons Pablo, sa fille est véto, un bon vaccin et il n’y paraitra plus rien
Christiane est une femme très violente et pendable, une crapule à roulettes, elle aussi, qui n’hésite jamais, et raconte n’importe quoi à longueur d’année,- tout aussi ridicule dans l’éloge que dans le blâme. Qui ne comprend rien, elle non plus, à ce qu’elle lit : voir ce que cette pauvre vieille a écrit sur le texte de Proust à propos de Flaubert. L’indigence, intellectuelle, littéraire et stylistique est, depuis toujours, son habitat naturel. Sint ut Sunt. Qu’elle reste donc dans cette souille, si possible en faisant moins de bruit.
B, vous connaissez mal la Grèce. Rien n’y éloigne du corps, surtout pas sa cuisine!
Pauvre et sale, Chaloux, vous m’attaquez sur un point qui vous rend ridicule. Vos nombreuses critiques littéraires… Où sont-elles ? A part vos ineptes et gras commentaires sur les femmes ou sur l’anatomie supposée de JJJ, vos participations sont d’un néant total. Enfin vous pouvez alignez des liens « musique » pour donner l’impression que vous vous y connaissez… Relisez les commentaires de B. Elle pense de vous la même chose que moi. Quant à ces fameux draps souillés dans la litanie adressée à Clopine, vous savez très bien que c’est pure invention de votre part. Votre univers littéraire ? les petites culottes et lesexcréments… Pauvre Chaloux… Je crois vraiment que Rose est naïve et qu’elle vous connaît très très mal. Vous devriez vous mettre à la méthode Boscher. Tout reprendre à la base.
A propos de Violence vous ne m’avez pas menacé de « casser » mon éventuel appareil dentaire (encore faudrait-il que j’en porte un !) mais de « l’écraser ». Oui, voilà ce que vous rêveriez d’offrir aux femmes qui vous tendent, dans un miroir, une image de vous que vous ne supportez pas. Allez donc dans les bras de Carmen. Elle va vous consoler et vous raconterez cela à Jazzi…
Pauvre type ! Plus nul ça n »existe pas.
Un premier cas de coronavirus de Wuhan, la pnemonie chinoise également appelée 2019-nCoV a été détecté selon « CNN » et le « New York Times »
ça y est :attention à ne pas chinoiser inconsidérément sur les roulettes!
https://www.nouvelobs.com/sante/20200121.OBS23775/le-coronavirus-chinois-est-arrive-aux-etats-unis.html#xtor=EPR-3-%5BObsDerMin%5D-20200121
attention:Pauvre type ! Plus nul ça n »existe pas.
T’es moche, t’es nul(le), t’es dingue, t’es hystérique, tu ne vaux rien. Ce sont les coups invisibles qui pleuvent sur ceux et celles qui ont le malheur de croiser le chemin d’un manipulateur. La méthode est rôdée: c’est une somme de violences psychologiques assénées par un partenaire au sang chaud et au cœur froid.
https://www.franceinter.fr/emissions/modern-love/modern-love-19-janvier-2020
« C’est petit, c’est moche et c’est tout ! Salut(eu)! »
https://www.youtube.com/watch?v=NG-UpI5jMHw
Rendons à chaloux ce qui appartient à chaloux : « la tête de vos chiottes » « ce style vaginal de vieillard émoustillé » .
Quant à et alii…
« Rires vaginaux de vieillardes émoustillées », c’est de Gracq, probablement Lettrines II. Un texte sur son ascension des Causses, Méjean etc.
Et pauvre Christiane, voyant votre méchanceté colérique, on voit quel genre d’institutrice vous avez dû être. Vous êtes décidément à peindre.
Allez donc dans les bras de Carmen. Elle va vous consoler et vous raconterez cela à Jazzi…
La pauvre Christiane prétend combattre quelque chose qui en réalité la fascine. Elle commence à fantasmer sans s’en apercevoir, sur un mode tristement et radicalement homophobe, dont elle serait évidemment exclue. C’est dire la fureur solitaire d’être écartée de l’amour, la jalousie à l’égard de ceux qui s’aiment et se caressent -des coupables! qui iront ensuite raconter– de cette pauvre vieille frustrée colérique et manipulatrice. Pauvre vieille, vraiment…
Veuilez considérer ceci comme un commentaire littéraire.
Là vous subissez l’influence de votre « Merteuil ». Vos imaginations sont gémellaires…
Vous n’aimez pas qu’on vous renvoie à votre médiocrité. Vous êtes très inquiétants tous les deux… De quoi seriez-vous capables…
Vous tenez vraiment à me plaquer votre méchanceté, vos déréglements sexuels, votre folie.
Pauvre chaloux.
Votre docteur Freud (l’autre…) est prêt à vous rassurer, celui qui voit des manipulatrices partout. Les tourmentés fragiles, ça ose tout. Les cons aussi !
C’est le dernier tango à Paris entre Christiane et Chaloux !
Retirons-nous sur la pointe des pieds…
Jazzi, y a plus de beurre, cours à l’épicerie!
Là vous subissez l’influence de votre « Merteuil »
Là encore, fantasme sexualisé qui n’est induit par rien ici, mais que la folie de cette pauvre femme seule met en scène. Pauvre malade…
Christiane : « t Et maintenant mon après-midi. C’était au Collège de France. Un cours accessible librement, gratuit, sans inscription (mais faut arriver tôt ! Aujourd’hui l’amphithéâtre était complet pour assister à celui d’Antoine Compagnon. (Littérature française e et arts. Le thème choisi entre le 7 janvier et le 21 avril, tous les mardis, de 16h30 à 17h30 : « Fins » ? de la création artistique et littéraire ».
De quoi être optimiste quand on a dépassé l’âge fatidique de « 40/50 ans ». Les œuvres « tardives » sont-elles déclinantes. Le récit classique, dominant, gérontophobe qui a dominé au XIXe s. avec toujours les mêmes exceptions (Michel-Ange, Titien, Léonard de Vinci…) peut-il être remis en question ?
Et là, démonstration éblouissante avec projection sur écran de tous les textes utilisés par A. Compagnon (en langue originale et traduits).
Eh bien, il s’avère que les œuvres tardives se permettent d’être insouciantes, contradictoires avec l’ordre social, parfois emplies de rage et de colère, de l’énergie du désespoir (Pasolini), parfois rédemptrices, spirituelles, sereines (comme un exil fécond).
Il est faux de croire que rien ne peut être produit de grande qualité après 50 ans.
A.Compagnon a beaucoup d’humour et beaucoup de rigueur dans ses démonstrations. Des tableaux statistiques, reflets d’études sur le rapport de l’âge des artistes, écrivains, musiciens avec la place de leur chef-d’œuvre, de leurs œuvres majeures, de leur capacité d’innovation artistique sont projetés.
Une étude comparative du prix des œuvres de Picasso et Cézanne correspondant aux plus célèbres et recherchées a étonné le public qui assistait au cours. 26 ans pour Picasso, 67 ans pour Cézanne. Ce qui les distingue ? La façon dont ils créent. Les « expérimentateurs » mettent plus de temps, ont du mal à finir une œuvre, toujours inachevée, tâtonnent, rajoutent, modifient (Proust- Cézanne…). Les créateurs conceptuels comme Picasso ont au contraire des périodes closes, achevées, bien distinctes.
Tout cela était passionnant.
Pour ceux qui sont intéressés, ces cours et tous les autres (dans d’autres domaines) sont consultables sur le site internet du Collège de France ainsi que le programme des enseignements 2019/2020.
Bonne soirée.
p.c.c christiane
Il y a des années que je parle des conférences de Compagnon Collège de France. Pablo qui ne l’apprécie pas doit pouvoir l’attester.
Pour le reste, toute cette thématique du créateur âgé et les questions qui s’y rapportent ont été posées il y a environ un demi-siècle par Malraux. Cricri visiblement n’en sait rien, mais elle fait ici de la critique littéraire. Si elle ne sait pas -et elle ne sait pas- qu’elle demande.
Collège de France
Fins de la littérature
Antoine Compagnon
14 janvier 2020
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/course-2020-01-14-16h30.htm
Bonsoir, Jazzi,
j’ai ri enlisant l’échange entre toi, JiCé et Carmen.
Pour le pervers, je laisse tomber. Ils sont tordus, Sasseur et lui… et homophobes.
Je respecte tes choix en ce domaine, tu le sais et je garde un beau souvenir d’un certain œuf de Pâques. Bonne soirée.
Je préfère me souvenir de cette conférence passionnante d’Antoine Compagnon. (Passou a été chic. Mon commentaire ne passait pas et il l’a mis enligne. Ce robot/algorithme qui assure le tri des commentaires est vraiment lunatique !)
Bon, je reprends la lecture laissée en plan du beau roman de Pierre Lemaître.
Bonne soirée.
merci, Passou;personnellement je n’ai jamais adhéré à une vision gérontophobe, mais c’est bien qu’une recherche rigoureuse ait été produite ;elle pourra être transmise!
bonsoir
Allez donc dans les bras de Carmen. Elle va vous consoler et vous raconterez cela à Jazzi…
C’est toi, ma pauvre vieille qui est homophobe. Tu sais bien que Carmen est un homme.
Ce site est une mine de cours et conférences sur plein de thèmes: 10 890 exactement.
Et on peut télécharger, facilement et gratuitement, les vidéos ou les audios.
Merci, Pablo, pour le lien.
je n’avais pu assister à cette séance et je m’apprêtais à la récupérer en ligne.
« Il y a des années que je parle des conférences de Compagnon Collège de France. Pablo qui ne l’apprécie pas doit pouvoir l’attester. »
Chaloux dit
Je me rappelle vaguement d’avoir discuté ici sur lui. J’ai essayé plusieurs fois de l’écouter (ses cours sur Proust et Baudelaire) et de le lire et il m’a ennuyé très vite. Je ne sais pas très bien pourquoi mais il m’ennuie.
Par contre, j’ai trouvé passionnant ce que Bertrand Marchal dit sur Mallarmé dans cet
entretien de Jacques Drillon que j’ai écouté l’autre jour:
@Jean Langoncet dit: à
@https://s.w.org/images/core/emoji/11/svg/1f92a.svg
On dirait bien que les modos sont tendus comme des raquettes
Le grand vizir du jeu de paume himself itou, it seems (écluser une ou deux bouteilles de Saint-Estèphe-retour-des-indes peut aider à lire les trajectoires douteuses des revers adverses)
J’espère que cette nuit nous portera conseil et effacera toutes nos rancunes.
Bonne et belle nuit à tous et à toutes.
@Pablo. J’ai « feuilleté » cet entretien -plutôt un monologue, ce qui n’est pas plus mal de mon point de vue étant donné l’intervieweur- qui semble en effet intéressant. Mais il me semble que toutes ces questions autour du mystère des vingt caractères sont depuis longtemps sur la table, et assimilées. Il y a maintenant d’autres mystères beaucoup plus difficilement élucidables.
Je viens d’écouter les deux premiers minutes de la leçon de Compagnon et j’ai effacé la vidéo: je vois déjà que cela va être assommant et que le type n’a pas encore dépassé Barthes et ses conneries ahurissantes sur la littérature. Donc, exit.
Il y a bien longtemps, quand j’étais à la fac, Barthes était très à la mode en Espagne (autant qu’en France) et j’aimais beaucoup discuter avec mon prof de littérature (très féru des théories fumeuses de l’ami Roland) à propos de certaines phrases débiles écrites par l’auteur de « Mythologies » dans un style qui m’a toujours fait beaucoup rire.
Je croyais qu’il était à moitié oublié, mais je vois que ce n’est pas le cas, au moins au Collège de France.
« Le jour où Fabrice Luchini a rencontré Roland Barthes »
@ Chaloux
C’est quoi ces « autres mystères beaucoup plus difficilement élucidables »?
Tu m’intrigues…
(Tu as raison, c’est un monologue de spécialiste sur la vie et l’oeuvre de Mallarmé, avec des idées très profondes sur la quête de l’auteur de « Hérodiade »).
Dans son premier cours, Compagnon avoue, très honnêtement, qu’il ne sait pas très bien ce qu’il veut raconter (on sent qu’il n’est qu’un commentateur de textes, sans idées originales):
Collège de France
« L’aile du Non-Écrire »
Antoine Compagnon
07 janvier 2020
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/course-2020-01-07-16h30.htm
« Mon but est de décevoir. Durant 45 ans j’ai pratiqué l’art de la déception », dit Compagnon dans cette première conférence au bout de quelques minutes de bavardage creux.
Eh bien, c’est réussi, mon pote.
Pas ici, Pablo.
@Pablo, je ne suis pas comme toi, j’apprécie beaucoup « le Compagnon », si j’ose dire, de Proust et de Baudelaire. Ce que je me demande souvent c’est si, s’agissant de Proust, il s’arrête un peu tôt dans ses analyses, par conviction, par décence ou par peur de tomber dans l’improuvable, – mettons plutôt par prudence.
Mercredi 22 janvier 2020, 5h30
« J’espère que cette nuit nous portera conseil et effacera toutes nos rancunes. » (Ozy, homo sapiens interlope)
Il n’en est rien. On reprend des forces, c’est tout !
Je me demande, dégustant un excellent café, si lire n’est pas le pire des poisons : un poison qui nous distrait de penser par nous-même, sans guide ?
Il est des sources de grande joie, parfois.
Par exemple, voir s’agiter, rouler des yeux furibards la marionnette Greta, pauvre fillette inculte, Pinocchietta animée par son Gepetto de père, organisme vain adulé par les crétins écologistes du fascisme vert qui en font ce qu’elle n’est pas : un être achevé, censé, raisonné …
Qu’est ce qu’on se marre !
Le cauchemar.
La vieille goudou avait un physique ingrat.
C’est ce qu’on remarquait en premier. Elle portait sur le visage, tout ce que la nature avait condensé de méchanceté jalouse. Croquée de profil, elle l’avait presque animal. Une hyene.
Aux aguets, elle arpentait inlassablement des rues virtuelles et parisiennes, à la recherche d’une proie a se mettre sous la dent. Elle le faisait ostensiblement savoir,
Prenez garde jeunes gens , elle, Va, tout à travers un dédale de rues/
Droit chez l’individu dont vous avez parlé.
Le syndrome Matzneff, elle aimait aimer, férocement, passionnément. D’un niveau intellectuel très limité sa préférence allait vers des sujets dont la mort, la torture , venaient à bout de ses désirs les plus fous. De tous ceux qu’elle avait essayé de prendre à son piège, ne restait plus qu’un vieil homo, rencontre de trottoir . On se souvient de tous ceux qui ont essayé de se débattre de cette mélasse malsaine, d’échapper à cette horrible prédatrice, semeuse de discorde de haine. Beaucoup sont morts, et ne peuvent plus témoigner. Elle en garde un souvenir ému.
Prenez-garde jeunes gens à cette baba yaga fieleuse vampirise vos plus beaux élans creatifs, votre plus belle innocence.
Soeur Marie, on peut proposer des noms ?
Chaloux, je reprends le fil . Mon allusion à la Grèce était ironique. Les grecs gardent à travers les injures sexuelles populaires une réputation injustifiees , va te faire gnagnagnagnagnagna _ les rapprochant des anglais vus par Edith Cresson. J’ai séjourné trois mois en Grèce et visité les cuisines Cythère. J’aime beaucoup ce pays.
Elle portait sur le visage, tout ce que la nature avait condensé de méchanceté jalouse. Croquée de profil, elle l’avait presque animal. Une hyene.
Bof bof, les garces ont ceci d’attirant qu’elles sont physiquement séduisantes selon des goûts référencés, normés pour ainsi dire. Il y a aussi des hommes pour aimer ce genre, c’est pour certains un défi: dompter le fauve. Pour d’autres, plus poires ou maso, se laisser vampiriser ou maltraiter en criant encore! encore moyennant quelques écus. Pour certains s’afficher en une telle compagnie sera un signe de richesse, belle , garce , connue mais très chère. Les qualités humaines ou autres des femmes ne se mesurent pas à cette toise du succès de l’accès de l’insuccès. Je crois que plus une femme est visitée plus elle sera demandée auréolée d’une réputation variable, mais en tout cas tout le monde en veut, elle devient une espèce de must . Les goûts, les désirs, les besoins étant ce qu’ils sont, l’aventure durera ou pas , selon . Sans être réduite à la condition d’objet la femme réussit à demeurer l’objet du désir . Ensuite comme vous y répondez, les vierges filles ou garçons, l’innocence ont depuis toujours été des états de l’être que les bons pervers aiment à souiller, salir et initialiser. Pétrole brut sur neige blanche, c’est grave, criminel, folie, tâche irreversible, viol.
Tache.
Il n’y a pas de honte à préférer le pétrole brut à la neige blanche ….! C’est mon cas.
Drole de guerre
« Cette guerre a donc été faite de perpétuelles surprises. Il en résulta, sur le
plan moral, des conséquences qui semblent avoir été fort graves. Je vais
toucher, ici, à un sujet délicat et sur lequel, on le sait, je n’ai le droit que
d’avoir des impressions un peu lointaines. Mais il importe que certaines
choses soient dites, brutalement, s’il le faut. L’homme est ainsi bâti qu’il se
bande à affronter un danger prévu, au lieu où il l’a prévu, beaucoup plus
aisément qu’il ne supportera jamais le brusque surgissement d’une menace de
mort, au détour d’un chemin prétendument paisible. J’ai vu naguère, après la
Marne, une troupe qui, la veille, était montée bravement en ligne, sous un
affreux bombardement, succomber à la panique, parce que trois obus étaient
tombés, sans blesser personne, le long d’une route, au bord de laquelle on
venait de former les faisceaux, pendant la corvée d’eau. « Nous sommes partis
parce que les Allemands étaient là » : j’ai entendu plusieurs fois ces mots, en
mai et juin derniers. Traduisez : là où nous ne les attendions point, où rien ne
nous avait permis de supposer que nous devions les attendre. En sorte que
certaines défaillances, qui, je le crains, ne sont guère niables, ont eu leur
principale origine dans le battement trop lent auquel on avait dressé les
cerveaux. Nos soldats ont été vaincus, ils se sont, en quelque mesure,
beaucoup trop facilement laissé vaincre, avant tout parce que nous pensions en
retard. »
M. Bloch, l’étrange défaite.
« Comment se fait-il, cependant, qu’à beaucoup d’entre nous, et, si j’en juge
par certaines confidences, avant tout aux exécutants, le commandement, une
fois les opérations entamées, ait donné, fréquemment, une incontestable
impression de désordre ? C’est que, je crois, l’ordre statique du bureau est, à
bien des égards, l’antithèse de l’ordre, actif et perpétuellement inventif,
qu’exige le mouvemen t. L’un est affaire de routine et de dressage ; l’autre,
d’imagination concrète, de souplesse dans l’intelligence et, peut -être surtout,
de caractère. Ils ne s’excluent certes pas l’un l’autre ; mais le premier ne
commande pas le second et, parfois, si l’o n n’y fait attention, risque d’y mal
préparer. Durant la longue période d’attente qui vit se prolonger, au plus grand
dam de l’armée française, les habitudes du temps de paix, le bon ordre dont
nous étions si fiers n’était acquis qu’au prix d’une grande le nteur. Quand il
fallut aller vite, nos chefs, trop souvent, confondirent la fièvre avec la
promptitude. »
M. Bloch
« Nous pensions en retard »…..(M.Bloch)
Très juste ! par bonheur, ce temps de l’Ancien Monde est loin dernière nous, nous les hommes du Nouveau Monde … uhuhu !
La vérité est que les états-majors
ressemblaient à une maison d’affaires qui, pourvue au sommet de chefs de
service — représentés, ici, par les officiers — , à la base de dactylos, eût été,
par contre, au niveau intermédiaire totalement démunie d’employés
proprement dits.
M. Bloch
ASO,
Bonne journée
22 janvier 2020 à 7 h 53 min
@ Chaloux
« j’apprécie beaucoup « le Compagnon », si j’ose dire, de Proust et de Baudelaire ».
Peut-être il faut, pour cela, avoir une patience que je n’ai pas. En général j’ai très peu de patience avec les critiques littéraires. Ils m’énervent vite, avec leur bavardage infini autour de quelques idées souvent discutables.
@ JiCé
« Je me demande […] si lire n’est pas le pire des poisons : un poison qui nous distrait de penser par nous-même ».
C’est vrai que pour penser ne pas lire c’est bien mieux que de lire, et que tous les grands penseurs ont évité de lire pour avoir des idées.
Les livres ont toujours été le grand obstacle à la culture en général et au développement de la pensée en particulier, c’est connu…
Je comprends tes réticences à propos de Compagnon, Pablo. C’est précisément cette manière de tourner autour de la preuve, de l’exprimer lentement, en s’y reprenant, de ne pas avoir -apparemment- de discours préexistant, mais de le laisser s’élaborer à partir des pierres trouvées sur le chemin, que je trouve passionnante. Une méthode qui n’a rien à voir avec celle de Barthes qui est bien dépassé aujourd’hui.
Il faut lire et ne pas lire. Parfois réalimenter le feu, et parfois le laisser se consumer librement.
Il faut lire pour le plaisir uniquement. Je relis en ce moment la Correspondance de Stendhal (l’anthologie chez Folio « Aux âmes sensibles. Lettres Choisies (1800-1942) »).
Quel régal !
Plus je vieillis et plus je suis attiré par le désir égoïste de lire ou relire ce qui me fait plaisir uniquement – et un plaisir immédiat, direct, sans effort.
La lecture comme drogue dure, à l’efficacité instantanée…
Emmanuel Todd génial sur France Culture (8H24).
Emmanuel Todd évoque la possibilité d’un rapprochement Macron-Le Pen, « macrono-lepénisme ».
Évident depuis le début.
L’irresponsabilité des intellectuels macronistes…
Un rapprochement Macron-Le Pen?? Mais c’est les principaux rivaux pour avoir le pouvoir – qui, par définition, ne se partage pas. En plus, pour les deux, ce serait mortel.
À part ça, combien de prophéties d’il y a 10 ans d’E.Todd se sont réalisées?
« Les livres ont toujours été le grand obstacle à la culture en général et au développement de la pensée en particulier, c’est connu… » (Pablo)
On est d’accord !
Arrêtons de lire et pensons, le dos appuyé à notre tonneau….Je vais vendre mes livres les plus chers, cher.
Et donner les autres gratuitement à la section Lecture de la CGT Energie, ils en ont besoin les cons ! Cela va me libérer les deux pièces de la villa entièrement pourries d’étagères bourrées à craquer de merveilles en papier… Et après ? Ben, avec l’argent de la vente, je vais me bourrer à craquer ! Puis penser !
Quelle est belle la vie, lorsqu’on a pris de bonnes décisions.
Hier, j’ai mon psy. ai sorti de terre (i-e du carrelage) des tomes sales et empoussiérés : Steinbeck etc.
Ai pensé avoir fait oeuvre de salubrité publique.
9 h 06
A la question « que feront nos enfants ? », qui à répondu et dans quel roman : « Ils feront, comme leurs pères, comme leurs mères ; ils s’empliront les tripes et ils se vidangeront l’âme par le bas-ventre ! » ?
COLLABORATION
Comme nous sommes en train de perdre une guerre contre les nouveaux fascistes venus non pas du voisinage Est mais du voisinage Sud, il nous faut trouver un Maréchal Mohammed Youssef Pétain pour organiser la collaboration avec l’ennemi envahisseur, ce qu’espère la majorité des Français, bien las mais qui savent s’adapter aux circonstances…
B,
toujours lucide… je viens de vous lire…
Maintenant qu’elle a dévoilé son vrai visage de haine dans ce dernier… autoportrait laissons-le croupir dans sa virulence. Vous avez écrit ce qu’il fallait de ces deux-là. Passons à autre chose.
J’ai repensé hier au soir aux cours lumineux d’Antoine Compagnon. Ce n’est pas pour rien que l’amphithéâtre était complet et grâce au lien Pablo j’ai pu écouter le cours qui me manquait. Ce qu’il dit du rapport de Proust à la lecture est lié à ce qu’il a dit sur la création artistique, hier.
Un penseur qui prend son temps pour exposer ses conceptions, sobrement. Uniquement la parole et les textes, les documents. Un vrai chercheur, presque austère.
Puis j’ai repris le roman de Pierre Lemaître Miroir de nos peines.
Lui aussi, dans un autre domaine prend le temps de donner à ses personnages une lente métamorphose, tous dans la violence inouïe de l’Histoire. Trois romans dans cette trilogie nés de l’Histoire.
On sent la trace de ses lectures comme celle de Roland Dorgeles Les croix de bois. Ces centaines de croix bricolées que l’on trouvait le long des chemins sur les lignes de front pendant la première guerre mondiale. La terrifiante réalité de cette sale guerre. On le sent hanté par cette guerre et la suivante qui s’annonce.
Ces alternances de silence et du vacarme des canons et des mitraillages.
J’apprécie la bibliographie à la fin de ses romans.. Il écrit à la fin de celui-ci « Un roman dont l’exode de juin 1940 aurait été bien difficile à concevoir sans la précieuse lecture de Léon Werth 33 jours, de L’Exode de Pierre Miquel, des Français dans la drôle de guerre de Fontevielle-Alquier, de L’Etrange Défaite de Marc Bloch… et d’autres livres et auteurs qu’ils citent scrupuleusement p.535/536.
Sa langue d’écriture est tellement inventive et fluide qui nous conduit dans une grande fresque courant sur la période 1920-1940, de l’après-guerre de 1914 jusqu’au seuil de la seconde, une unité temporelle de l’entre-deux-guerres dans une construction magistrale.
Et c’est la petite Louise qui rayonne dans ce troisième tome, elle, si effacée, si jeune dans le premier tome devient le personnage central du troisième.
Bonne journée, B.
Comme c’est drôle ! Je ne pensais pas à un auto-portrait ……
…Nos soldats ont été vaincus, ils se sont, en quelque mesure,
beaucoup trop facilement laissé vaincre, avant tout parce que nous pensions en
retard. »
Un balcon en forêt traduit bien cette somnolence au nord de l’armée française.
Il fallait qu’Antoine Compagnon s’empare de Proust en hommage à son prédécesseur Bernard Faÿ, qui le premier le fit connaître à nos amis américains. Le Collège de France honore ses membres en sachant inscrire chaque engagement dans son temps, sans les renier comme l’Académie Goncourt.
Bien vu, Béré ! Le temps arrêté du « Balcon en forêt », c’est exactement ça : somnolence, en attente du feu du ciel.
Christiane
Je vous ai répondu longuement ce matin. Mon com.s’est effacé.
Je le reprendrai ce soir.
Il ne faut pas prêter attention aux rumeurs, Chaloux, si vous saviez ce qu’on entend, de-ci de-là !
…
…j’hésite à écrire,…parce que, je ressent toute les écritures, comme des couvertures manipulables, pour les uns vis à vis des autres,…
…
…je préfère, ne pas participer à ce théâtre de leurres, une économie d’idées, pour que se recrée; un vaste champ de libertés de penser,…
…tout est profits,!…entre soi et lois.
…etc,…
Mais qui a dit que Philippe Martinez était un stalinien ? On ne voit aucun livre sur ses étagères !
http://www.leparisien.fr/economie/coupures-d-electricite-par-la-cgt-pas-de-la-delinquance-pour-philippe-martinez-22-01-2020-8241513.php
B.
Belle mémoire, B. que celle du roman de Julien Gracq Un balcon en forêt, cette œuvre crépusculaire de solitude et de silence pleine de l’inquiétante accalmie de la guerre attendue, introuvable.
Entre rêve et réalité, eau et feu, vie et mort, bien et mal.
C’est un roman presque secret d’une écriture apaisée.
D’abord, ce train vide qui conduit Grange jusqu’au bord de la Meuse dans une nuit méditative éclairée par la flamme d’une bougie qui vacille.
Et vous avez vu juste : l’odeur des grands bois. La forêt est presque le personnage principal du roman.
La nuit d’étoiles sous laquelle il s’endort, semblant flotter dans ses songes.
Enfin, la thébaïde guerrière (qui ressemble tant à celle d’Aldo dans la forteresse des Syrtes) dans la solitude bruissante de cette sombre forêt.
Vie à l’arrêt jusqu’à l’arrivée de Mona, « la fille de la pluie ».
Grange semble oublier la guerre tapie quelque part. Il s’enfonce dans des rêveries cotonneuses, douceâtres, nauséeuses (où entrent comme par effraction la vie de Gracq).
« On n’attendait rien, sinon, déjà vaguement pressentie, cette sensation finale de chute libre qui fauche le ventre dans les mauvais rêves. »
Et comme dans le roman de Pierre Lemaître, soudain l’aviation allemande bombarde les frontières, la Belgique est envahie. La guerre commence… L’Ardenne… Les ponts de la Meuse qui sautent. Les villages abandonnés à la hâte. les pillages. L’Exode. Il entre dans un désert… et devient son reflet dans la glace d’une maison abandonnée… un double qui lui fait un dernier signe…
« La vie retombait à ce silence douceâtre de prairie d’asphodèles, plein du léger froissement du sang contre l’oreille, comme on fond d’un coquillage le bruit de la mer qu’on n’atteindra jamais. »
Imprudent Martinez, JiBé !
Laisser traîner ses sex-toys, fabriqués en DDR, sur les étagères situées derrière lui !….
Chaloux dit: à
Christiane, vous êtes lesbienne?
je crois que c’est moins simple!
Chaque tiroir mérite une étiquette ! La mienne ? « Absence momentanée »
Le vrai mot de Cambronne : notes de Michelet. Paule Petitier, Author provided
//theconversation.com/grace-aux-ressources-numeriques-on-sait-mieux-comment-travaillait-michelet-128536?utm_mediu
No wonder, then, that the Nana brand’s “Viva la Vulva” campaign is causing a stir. The phallus is seen as a powerful image, whereas the vulva is upsetting to many. But this has not always been the case.
When did the vulva become obscene?
21 janvier 2020, 18:30 CET
https://theconversation.com/when-did-the-vulva-become-obscene-130078?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20janvier%202020%20-%201514514422&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2021%20janvier%202020%20-%201514514422+CID_b38d85588cfa492c7865db1d070d2ba8&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=When%20did%20the%20vulva%20become%20obscene
Par exemple : la première conférence de La Haye du 29 juillet 1899 : l’article 23 des Conventions relatives aux lois et coutumes de la guerre terrestre, entrées en vigueur le 4 septembre 1900, interdisait explicitement « d’employer du poison ou des armes empoisonnées », mais ces criminels et les chimistes leur complices semblent l’avoir oublié — ou plus banalement, s’agissant de militaires et de scientifiques, ils n’étaient pas à jour côté infos. Enfin, des criminels restent des criminels, même lorsqu’ils cherchent à nous amadouer avec la chansonnette : « Nous n’étions que des scientifiques » !
Nous avons eu droit au même refrain avec les exterminations hitleriennes : les pauvres scientifiques, étant dépourvus d’une conscience, ils ne sont jamais coupables.
OZYMANDIAS est de retour : Le vrai, le beau, le charmant, le charmeur, le galant, le séducteur, le fort, le rapide, le prompt, le liseur, l’intello, l’érudit, le viveur, le buveur, le bouffeur, le gourmand, le gourmet, le baiseur, le niqueur… etc,.
Mais aussi le faux, le moche, le lourd, le laid, l’agaçant, le cynique, le perfide, le tordu, le cinglé, le zinzin, le fou, le psycho, le méchant… etc,.
Gare à celui ou à celle qui me cherchera des noises, je l’achèverai, je le tuerai de mes posts fatals, de mes remarques létales et de mes commentaires qui ne vous seront pas du tout un régal… Haaaaaaahaaaaaahaaa (Rire maléfique).
Au diable les Carmen, les Anatole et les Hamlet, dorénavant, seul OZYMANDIAS règnera… Haaaaahaaaaaa ( Encore un rire maléfique).
Euh!… Rassurez-vous quand même, je continuerai de parler de mes livres et auteurs préférés et de vous faire part de mes coups de coeur et de mes coups de gueule.
OZYMANDIAS est Immortel… Hihihihihihihihihihihi (Là, c’est juste le rire de la momie d’Ozy).
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Dans le cadre de la Nuit des idées 2020, la nuit des « Controverses du Vivant » à l’École normale supérieure est un appel à débattre sur des sujets d’actualité liés à la santé : environnement, génétique, cellules souches, relation médecin-patient, accès aux soins pour les migrants, loi de bioéthique… Une soirée organisé par les étudiants du programme Médecine-Humanités de l’École normale supérieure – PSL et le Comité consultatif national d’éthique.
le programme avec le lien
https://www.ens.fr/agenda/nuit-des-idees-2020/2020-01-30t180000
Pour les italophones, le nonant’ans d’Arbasino :
https://www.doppiozero.com/rubriche/13/201109/alberto-arbasino
Il faut être sot comme renato pour confondre l’outil et l’artisan…
L’homme curieux, le scientifique en fait partie, par bonheur crée des technologies qui font partie de l’évolution humaine nécessaire, inévitable ….
Le politique, le tyran, le con, s’en sert comme on se sert de sa main pour aider ou tuer !
Ne soyoins pas sot à ce point !
Ozy !
Arrête la moquette ! on voit le carrelage….
@Raymond
Je tiens à vous redire que je suis extrêmement touchée par votre intention d’aller au cimetière de Cerny rendre hommage à Isaac Levy, mort pour la France.
Si vous souhaitez en savoir plus sur lui, vous pouvez retrouver sur le site du mémorial virtuel du chemin des dames, la fiche à son nom où figurent tous les renseignements que j’ai communiqués le concernant au terme de ma quête sur ce parent dont je ne savais pratiquement rien ,notamment un petit mémorandum qui reconstitue sa guerre et les circonstances de sa mort et de son inhumation .
Je peux aussi vous adresser ces documents si vous me communiquez un email utile
L’intérêt que j’ai pris récemment à la première guerre mondiale m’a fait découvrir des livres que j’ignorais, n’ayant jamais lu sur le quotidien de cette guerre que Erich Maria Remarque et Henri Barbusse.
Ce fut d’abord la découverte d’ un document exceptionnel sur les opérations du chemin des dames, écrit par Georges Nobecourt à partir d’un appel témoignages de survivants de cette boucherie: » Les fantassins du chemin des dames » ; et j’ai aussi dévoré, puis relu les magnifiques « Croix de Bois » de Dorgeles qui jusqu’alors n’était pour moi qu’un titre, et encore moins connu mais très riche « la Peur » de Gabriel Chevalier, oui l’auteur de Clochemerle, et aussi les souvenirs de Maurice Genevois, où une large place est faite à la bataille des Eparges qui a vu disparaitre Alain-Fournier
Et j’ai vu au jour le jour s’écrire la cruauté de cette guerre en me penchant sur la lecture de journaux de marche , où le bilan du déroulement de chaque journée de combat , soigneusement calligraphié chaque soir, se termine par la mention du nombre de tués, de blesses et des disparus du jour, les officiers seuls ayant droit à avoir leur nom indiqué.
Info pourvus et pour toujours, je ne cause pas avec la racaile fasciste.
Cela dit, un qui se crois désenchanté a dit, il y a quelques jour de là, qu’ici tout le mond ment, nous pouvons donc croire qu’il n’est pas scientifique, qu’il n’a pas fait des études chics-élégants-kotolets ; qu’étant un fendant, il vit des aides de la société.
pourvous > pour tous
Judith, mon grand-père mort à 28ans dans une charge à la baïonnette contre nos cousins germains de l’époque est pour moi toujours vivant. Estime. Respect. Atroce impression de la masse innocente mise à mort, chaque jour, par des innocents en masse.
@renato
Non ! rien ….repose en paix !
Et personne n’est allé voir « 1917 » de Sam Mendes ?
Plus simplement, il faut être dépourvu de conscience et de culture pour ne pas savoir dire non. J’ai connu des gens qui se sont exposés à la violence des fascistes, mais ils ont refusé de s’aligner sur la barbarie. Ils etaient de tous bords politiques — anarchistes, futurs chrétiens-democrates, communistes, libéraux, socialistes —, de tous classés sociales — banquiers (propriétaire d’une banque), employés, ouvriers, artistes et ainsi de suite —, de toutes religions. Ceux qui ont dit oui ce ne sont que des déchets de l’humanité, il y en a encore et puisqu’on est civilisés on vit avec.
Tous résistants !…
On en rêvait :Italia l’a fait !!!
Sur ce coup là, renato, non seulement vous êtes minable mais encore plus ridicule ! Personne n’est parfait, rassurez vous.
On rigole !….
@Jice
Plus encore que la découverte du lieu où gisait mon grand-oncle ,ce qui m’a le plus émue dans cet espace respirant l’ordre et la paix qu’est le cimetière de Cerny ,c’est le nombre impressionnant de tombes musulmanes qui s’alignent en multiples rangs.
Ce sont comme des buttes témoins d’un des pires scandales de cette guerre, la transformation en chair à canon au creux des tranchées ou affectés aux premières lignes, de malheureux paysans marocains ou africains arrachés sans ménagement à leurs villages pour croupir et mourir dans le froid et la boue d’ un pays qu’ils ne connaissaient pas et dont ils ne parlaient même pas la langue
L’importation massive de ces malheureux, point fort de la stratégie du général Mangin pour constituer une piétaille à bon marché, est en quelque sorte une version moderne du trafic negrier, sauf qu’au lieu de destiner à l’esclavage donc à une consommation lente sur les champs de coton le produit de des rapines ,on en faisait une consommation rapide sur les champs de bataille
« …je préfère, ne pas participer à ce théâtre de leurres »
Dites-vous après avoir été le plus prolixe des commentateurs de ce blog, Giovanni Sant’Angelo !
Bonne année et bonne santé à vous.
« la Correspondance de Stendhal (l’anthologie chez Folio « Aux âmes sensibles. Lettres Choisies (1800-1842) »
C’est noté !
« je ne cause pas avec la racailLe fasciste »
Il y en a ici, renato ?
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