de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

Sachant que « le Chacal » est le surnom amplement mérité du redouté agent littéraire new yorkais Andrew Wylie, quel en est le féminin ? Il n’y en a pas. Car fut-elle redoutable, il ne serait jamais venu à l’esprit de quiconque d’évoquer la non moins légendaire barcelonaise Carmen Balcells (1930-2015) comme un chacal (la femelle s’appelle comme le mâle). Et encore moins de hyène. C’est surtout que nul n’aurait osé de crainte de s’en prendre une. La Catalane avait le caractère trempé et ne s’en laissait pas compter. C’est peu dire qu’elle était en position de force et de pouvoir dans le monde littéraire hispanique. La précision est d’importance : hispanique, et non pas seulement espagnol. Certains éditeurs en ont fait les frais pour le plus grand bien de leurs auteurs. Car, on l’aura compris, avant d’être « leurs » auteurs, ils étaient ceux de la terrible Carmen. Ses enfants, sa progéniture, surtout pas ses « poulains » en référence à l’atroce lieu commun sur les « écuries » d’auteurs. Et le possessif se justifie lorsqu’on sait l’attachement qu’ils lui vouaient. Ses écrivains, devenus ses amis et sa vraie famille. Et quelle famille !

Imaginez un peu un repas dominical qui réunirait autour de la même table Gabriel Garcia Marquez, Mario Vargas Llosa, Camilo José Cela, Rosa Montero, Terenci Moix, Manuel Vasquez Montalban, Pablo Neruda, Miguel Ángel Asturias, Vicente Aleixandre, Juan Goytisolo, Juan Carlos Onetti, Miguel Delibes, Juan Marsé, Julio Cortazar, Carlos Fuentes, Eduardo Mendoza, Alfredo Bryce Echenique, Isabel Allende et tant d’autres, excusez du peu. Aiguillon du boom latino-américain depuis Barcelone dont elle avait fait la capitale littéraire de l’Espagne, elle tous elle se sentait responsable et surveillait la moindre de leur traduction dans le monde.

Son ombre tutélaire, imposante et toute-puissante, l’écho de sa voix aussi déterminée qu’implacable, hantent à nouveau la milieu littéraire espagnol depuis la parution ce mois-ci de la première biographie autorisée (ce qui entraine le plein accès aux archives et aux proches) qui lui soit consacrée. Intitulée Carmen Balcells, la traficante de palabras (« la trafiquante de mots » -mais est-ce vraiment un compliment ? étrange sous-titre), le livre plein d’empathie de Carme Riera qui, malgré sa double qualité d’amie et de voisine, se défend d’avoir écrit « une vie de sainte » ; elle la présente comme une protectrice. Entendez : une mère maquerelle. Car il y avait de cela dans son attitude, pour le meilleur non pour le pire. Elle en aura sauvé de la misère, des écrivains, avant de régler leur vie matérielle en toute discrétion. Et lorsqu’ils auront accédé à une notoriété internationale, elle les aura entourés d’un cordon sanitaire afin de les soustraire aux exigences de contrats par elle qualifiés de léonins, de draconiens ou d’abusifs.

Les défendant bec et ongles, la terrible Carmen introduisait ainsi dans les traités avec les éditeurs « la clause Balcells » permettant aux auteurs non seulement de céder leurs droits pour une courte durée déterminée (et non plus à vie), mais aussi d’étaler leurs impôts sur plusieurs années. En quoi elle fut pionnière. La plus puissante des agents littéraires, qui inventa son métier en le pratiquant, était du genre à vendre les droits d’un même livre de Gabriel Garcia Marquez en Espagne, en Colombie et au Mexique à trois maisons d’éditions rivales appartenant à trois grands groupes concurrents ; le même texte en espagnol pour des lecteurs hispanophones au motif que ceux-ci étaient trop divers pour supporter « le dialecte madrilène » ainsi qu’elle désignait le castillan.

 

Au fond, elle était si naturellement créatrice que cela invite à considérer son héritage à l’égal de celui d’une grande artiste. Même si ses excentricités laissaient de marbre les costumes-gris de la profession. Ainsi le fait qu’une employée de son agence ait été chargée en permanence de confronter les thèmes astraux des écrivains pour choisir le meilleur alignement des planètes avant de négocier leurs contrats. Mais la même femme Balcells était capable de réveiller le premier ministre Aznar en pleine nuit pour lui demander de faire rapatrier d’urgence la dépouille deManuel Vázquez Montalbán qui venait de mourir d’un infarctus à l’aéroport de Bangkok.

Un petit scandale secoua la république des Lettres hispaniques lorsqu’elle céda pour trois millions d’euros les archives de son agence au ministère espagnol de la Culture (2,5 kms de secrets de famille rangés dans 2000 boites). Une fuite était à redouter malgré les précautions d’usage. Cela ne manqua pas : avant même d’en dresser le rigoureux inventaire, ses conservateurs eurent la faiblesse d’en ouvrir les cartons à un journaliste d’El Pais qui s’en régala. Il recopia des lettres inédites jusqu’à ce que sèche l’encre de son stylo ; en réaction à ce scoop, suite à des protestations pour violation de la vie privée, le fabuleux gisement épistolaire se referma pour longtemps. 

Des hommages, l’impératrice au style pour le moins baroque n’en manqua pas au cours de sa longue carrière. Le plus vibrant, celui qui lui fit fendre l’armure, fut l’évocation de son rôle de « Mamá grande » à la générosité consolatrice par Vargas Llosa dans son discours de réception du prix Nobel de littérature. Perclus de maladies, placée au premier rang parmi la famille de sang de l’écrivain, elle avait tenu à faire le voyage de Stockholm fut-ce en chaise roulante. Quand il eut fini, il se leva pour embrasser son visage en larmes. Et comme je lui demandais quel était son sentiment, elle avoua : « C’est le couronnement de ma vie professionnelle. Je n’aurais manqué cela pour rien au monde ». C’était pourtant « son » sixième Nobel… A Garcia Marquez qui lui demandait « Carmen, tu m’aimes », elle répliqua : « Impossible de te répondre : tu représentes 36,2% du total de la facturation de l’agence »…

(« Carmen Balcells » photo D.R. ; « De gauche à droite García Márquez, Jorge Edwards, Vargas Llosa, José Donoso et Ricardo Muñoz Suay, autour de Carmen Balcells, 1974 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, vie littéraire.

940

commentaires

940 Réponses pour Vie de Carmen, « Mamá grande » des écrivains

bouguereau dit: à

« le dialecte madrilène » ainsi qu’elle désignait le castillan

ma mère..pédro va nous chier des mètres de chorizo fort

JC..... dit: à

Surtout ne pas donner son sentiment sur la ville hispanique, voire espagnole, la plus importante de la péninsule ibérique (ta mère) !

On a déjà bien assez de soucis, suite à la querelle enfantine KIEV-MOSCOU …

Jacques dit: à

Carmen Balcells, la Mante religieuse de l’édition hispanique ou plutôt sa Mante généreuse !

Jazzi dit: à

Mais que tient Carmen dans sa main sur la photo du haut ?
Un de ses seins ou une couille de Garcia Marquez ?

Jazzi dit: à

C’est plutôt la photo du bas.
Sur la photo du haut, on dirait Marguerite Yourcenar !

renato dit: à

Marta Albertini, arrière-petite-fille de Léon Tolstoï :
« Je crois que Poutine a une idée claire, il l’a probablement depuis toujours, qui est de reconstruire l’empire. Nous, Européens, sommes responsables de ce qui se passe : pendant des années, nous avons sous-estimé Poutine, nous avons fait semblant de ne pas comprendre que tel était son désir. Je pense à ce qui s’est passé en Crimée mais aussi à la Syrie. Nous avons très peu parlé de ce que Poutine faisait en Syrie. »

Photo : Marta Albertini et sa grand-mère Tatiana Lvovna Soukhotine, fille de Léon Tolstoï, à Rome en 1947 :

https://notrehistoire.imgix.net/covers/R/Q/RQwXPy2z0eUGnx5k0HbDHkzZcm0lgTNDD8zJxKAp.jpeg?fm=jpg&h=630&sharp=3&w=1200&s=a5a527aca2defb5f7ca05403892a25e3

Dino dit: à

Carme Riera et non Viera.

« Barcelone dont elle avait fait la capitale littéraire de l’Espagne »

Elle l’était déjà auparavant.

Jazzi dit: à

Dino 75 ?

dino dit: à

Dino 2666

Phil dit: à

Votre tropisme ibérique nous amuse, dear Passou. Ce midi nous déjeunons de veau(x), sortis des burnes électives.

Jazzi dit: à

Je n’ai jamais lu Bolano, Dino. Va falloir que je m’y mette !

Hier, j’ai vu sur je ne sais plus qu’elle chaîne, « La Maison aux esprits » (The House of the Spirits), de Bille August (1993), d’après le roman éponyme d’Isabel Allende, (1982). Avec Meryl Streep, Glenn Close, Jeremy Irons…
J’ai trouvé ça très mauvais !

Dino dit: à

Bolaño c’est Manchester City… Allende, le PSG…

Jazzi dit: à

Tu es cruel pour le PSG, Dino !

2666 a été comparé au Ulysses de James Joyce, tu confirmes ?

Dino dit: à

L’Ulysse de Joyce, tout comme la Recherche, L’homme sans qualités, La mort de Virgile, les trois K de Kafka, le Voyage, ont été « confirmés » par le temps. Attendons voir pour 2666 qui, sans doute, aspire à faire partie de la même liste… Moi je l’y mettrais, mais… sait-on jamais.
Quant au rapprochement Ulysse/2666: l’un se déroule sur une journée et dans une même ville, l’autre sur un siècle et sur plusieurs lieux. Pour le reste, pour ne pas dire des iditoties, il faudrait être un bon connaisseur de Joyce ce que je ne suis pas. Dire seulement que l’un des deux personnages principaux de Les détectives sauvages s’appelle… Ulises Lima…

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: à
Je n’ai jamais lu Bolano, Dino. Va falloir que je m’y mette !

2666, j’ai lâché prise. A voir pour une deuxième tentative.

rose dit: à

C’est surtout que nul n’aurait osé de crainte de s’en prendre une.

C’est tendance.
Les hommes prennent des baffes.
Mama Mia.

dino dit: à

De mon point de vue, Le petit roman lumpen, qui fait partie des premiers ‘bolaños’ n’est pas très bon. Il vaudrait mieux, me semble-t-il, commencer par Etoile distante, voire Nocturne chilien.

rose dit: à

Le dialecte madrilène, une peccadile.

Mimi Pinson dit: à

PAUL KLEE.Fleurs d’affliction 1917

Klee se souvient d’une « fabuleuse flore qui harmonisait ses nuances particulièrement éclatantes » lorsqu’il montait la garde devant un dépôt de munitions en 1917
Mais ici ces fleurs disséminées sur ce plan de coupe histologique semblent plus mortes que vivantes
Tordues, biscornues, fouillées avec une minutie qui cherche les moindres radicelles, pétales, pistils, étamines, elles n’ont plus d’apparence de vie.
Les végétaux dont nous saisissons avant tout la forme globale (la Gestalt), imposent ici la présence foisonnante et inutile de leurs détails
Elles se dirigent toutes vers le bas de la composition où les attend un œil muni de son canal lacrymal, un cœur percé d’une flèche et le scalpel
Klee « Par notre connaissance de sa réalité interne, l’objet dépasse le cadre de la simple apparence. Nous savons aussi qu’il est plus que sa surface extérieure ne le laisse supposer. »

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t1.18169-9/19260337_295370580927765_2736507516712941516_n.jpg?_nc_cat=105&ccb=1-5&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=xTExpAlNZvkAX90uyLC&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT-lXySDkNCCQ1-T7–sH94IZhG2TRuZRswjRGIO3s39CQ&oe=627A7196

rose dit: à

Je suis à la page 65, Les Fossoyeurs de Victor Castanet et j’en suis au second assassinat.
Le premier la maman d’un homme politique ancien ministre, le second Françoise Sorin, l’amoureuse de Jean Piat.
Vous pouvez me souhaiter du courage, il y a 387 pages.
Comme si la vie réelle ne me suffisait pas.

rose dit: à

Françoise Dorin.

rose dit: à

Thomas Mitsinkidès petit-fils de Françoise Dorin : n’allez pas chercher les motivations, c’est l’amour.
L’amour.
Pouvez chercher sa lettre sur sa grand-mère aux Bords de Seine sur Google.
Ce ne sera pas fait pour vous remonter le moral un lendemain d’élections présidentielles.

Passou dit: à

Merci de la correction, Dino

rose dit: à

Elle tient le globe terrestre, America del Sur et Espana. Avec tilde sur le n.

Alexia Neuhoff dit: à

« La Catalane avait le caractère trempé et ne s’en laissait pas compter. »

Classiquement, on écrirait « elle ne s’en laissait pas conter ». Mais, comme il est fait mention de son origine catalane et que les Catalans jouissent, en Espagne, d’une réputation d’affairistes, de cupides, de pingres, l’expression pourrait revêtir un caractère ironique.

Janssen J-J dit: à

bravo pour le portrait de cette figure espagnole inconnue, « leur françoise verny » si l’on comprend bien… D’après cette biographe, Carmen B. fut en outre une formidable relectrice, elle n’aurait jamais laissé passer l’increvable coquille : « ne s’en laissait pas compter » (sic), et aurait mis une baffe au prix nobel, plutôt que de…
Bien à vous, cher Passoul P. entre les 2 gouttes,

J J-J dit: à

hola AN, definitivamente, eh… siempre cortarás mi pequeño efecto !

Alexia Neuhoff dit: à

Bonjour, Janssen. Il ne m’est pas indifférent que, bon Maître, sur moi, humble troubadour.e, vous renchérissiez.
Pas trop la gueule de bois en ce lendemain de… ?

Alexia Neuhoff dit: à

Por dios, Janssen, me imagino tu efecto bastante gordito. Abrazo.

rose dit: à

C’est plutôt parce que éthymologiquement les deux mots ont racine commune, conter et compter.
Et qu’une femme qui gère ses comptes avec son caractère usuellement bien trempé, gère aussi de main de maître ses contes.

et alii dit: à

rose dit: à
C’est plutôt parce que éthymologiquement les deux mots ont racine commune, conter et compter.
elle gère aussi son « thumos »;et fait le timonier

et alii dit: à

Dans Colère et temps Peter Sloterdijk, l’une des figures les plus importantes et iconoclastes de la philosophie contemporaine, procède à une analyse historique de la colère et fait de celle-ci le moteur de l’action politique et de l’histoire. Il voit dans la colère un sentiment puissant qui, accumulé et encadré, constitue le vrai moteur des dynamiques des sociétés humaines et dénonce le retour d’une colère primaire et gratuite.
La colère s’entend ici dans une acception large qui fait référence au concept de « Thymos ». Dans la tradition philosophique, le thymos est cette dimension humaine qui désigne la fierté, l’orgueil, le sentiment de dignité et d’honneur mais aussi son envers négatif, le ressentiment. Platon établit dans La République une division tripartite de l’âme entre : la tête (la raison), le ventre (les désirs) et le cœur (la colère ou thymos). Dans cette conception, le thymos a un aspect ambivalent : il peut être aussi bien le moteur de la dignité et du respect de soi que l’aiguillon du désir de domination.
https://revuelimite.fr/peter-sloterdijk-le-temps-de-la-colere

et alii dit: à

Le thumos, ou θυμός en grec est un concept philosophique antique se rapprochant du concept philosophique de la volonté. Lié au thymus, une glande thoracique chez l’Humain, il est lié aux émotions tels que la peur, la colère ou le désir. La définition exacte de ce concept dépend cependant de l’auteur antique.

et alii dit: à

La Vie de Timon d’Athènes est une pièce de théâtre écrite par William Shakespeare vers 1607 ou 1608.
je crois que Bloom vous en parlera mieux que moi!

Janssen J-J dit: à

excellent rattrapage compter/conter, paolo, et les fromages sont variés dans ce pays !… la bienveillance se répand partout, et détrône les mauvaises odeurs… Aucune gueule de bois ce lundi, ménilmuche a sauvé son honneur. Le reste leur appartient. J’ai vendu pour 80 euros d’acries, les gens de la plèbe étaient heureux de gratter dans les déballages collectifs sur la chaussée du village où le score de Manu a dépassé celui de Marilyne, contrairement à celui de tous les bledards environnants. Contrairement à une légende rurale tenace, j’ai perdu beaucoup de poids ces derniers temps, grâce à pas mal de persévérences gymnopédiques et de soutiens de solidarit.
J’espère que vous allez bien, toutes mes amitiés,
(nb @ SV, merci aussi pour Cricri. Evitez le petit roman lumpen, los otros, c’était un fond de tiroir bolanien bien décevant… – eh non, 2066 n’égalera jamais Ulysses… Je suis sûr que DHH m’approuvera dans cette opinion, elle qui a vibré au 4e livre dédié à la vague atroce des féminicides…
Bàv tous.tes dans la foulée.

rose dit: à

rose

Tu savais que tu allais subir les représailles pour les bonobos qui ne votent pas.
Les mêmes que ceux qui s’ingèrent dans la vie d’autrui, alors que sur Instagram, Telegram etc. chacun peut s’ingérer dans la vie d’autrui qui fait en sorte que l’on visionné ce qu’il produit, met en scène etc.

Les mêmes : bonobos. No bobos.

bouguereau dit: à

Classiquement, on écrirait « elle ne s’en laissait pas conter »

le classique ça nourrit pas qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Au fond, elle était si naturellement créatrice que cela invite à considérer son héritage à l’égal de celui d’une grande artiste

..lassouline contresigne pour sa com..

bouguereau dit: à

Et comme je lui demandais quel était son sentiment, elle avoua : « C’est le couronnement de ma vie professionnelle. Je n’aurais manqué cela pour rien au monde »

total: c’est l’amour qu’elle a pour moi qui a le plusse de zéro..si hon compte bien alesquia..qu’il dit..

Damien dit: à

Présidentielle : un horrible résultat. Espérons que, dans quinze jours, Marine la Tortue ne dira pas au lièvre Macron :

« la Tortue arriva la première.
Eh bien, lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l’emporter ! »

Tout va dans ce sens, contrairement à ce que disent les commentateurs. Le tapis rouge est déroulé devant la Tortue. Si j’étais Marine, je m’habillerais en vert et je deviendrais amphibie. Je ferais au moins construire une piscine à l’Elysée, pour moi toute seule. Seul point positif chez notre Grenouille : son programme social, qui viendra en aide aux Français et les aidera à survivre. Elle a la fibre fraternelle, la Grenouille ! Même si cela va vider les caisses de l’Etat et faire un gros déficit. Ce sont nos petits-enfants qui paieront l’addition. Alors, marrons-nous, en attendant le retour des Républicains hyper-libéraux, suppôts du capitalisme mondial et de la finance globalisée. Marine la Tortue voulait remonter la France, elle en sera le linceul !

et alii dit: à

chacal sans féminin, et pluriel, shako?

Janssen J-J dit: à

@ le classique ça nourrit pas qu’elle dirait bonne clopine
surtout en macronie où on compte d’abord les pépètes récoltées sur le couac il en croûte, avant de s’en laisser conter par pécresse, la plus riche des candidates, qui va devoir morfler sur ses propres deniers, paraît’il.
Soyez charitab’avec elle, ses fanes de l’erdhélie, renflouez-là un brin pour lui faire garder son standing et pas perd’sa face.
Les femmes politiques humiliées, ça craint, et comme vous le savez bien,

renato dit: à

L’amie de Putin a appris le mot « structurel »…

et alii dit: à

ses fanes de l’erdhélie
Encore des histoires de carottes, et de carotter,
ENFIN? ELLE NE SONT PAS CUITES? CES CAROTTES?

renato dit: à

C’est la faute de la Russie, pas des sanctions, si une crise alimentaire se crée, notamment en Afrique, plus sensible aux fluctuations des prix. « Des dizaines de navires ukrainiens ne peuvent pas quitter les ports, les troupes russes bombardent des silos : l’armée russe crée des pénuries alimentaires, pas des sanctions », a déclaré le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE Josep Borrell.

renato dit: à

des > Les

bouguereau dit: à

Josep Borrell

bon dieu mais c’est bien sur..rénateaux veut faire une victoire morale son échec du paiment dses hindemnités..c’est classique qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

..mais keupu nous conte ou nous compte combien c’est c’est l’plus con..faut dmander à josef

bouguereau dit: à

Carmen Balcells, la traficante de palabras (« la trafiquante de mots » -mais est-ce vraiment un compliment ? étrange sous-titre

faut surtout pas traduire..en français ça sonne de la mort..on a pas envie de compter

bouguereau dit: à

..dire que les pézétasses c’est finitos

Paul Edel dit: à

Papier intéressant de Pierre Assouline, mais je ne vois pas le rapport entre cette Carmen qui ratisse large et bien s dans son travail d’agent , et notre Françoise Verny qui travaillait pour une maison d’édition(longtemps Grasset, puis Gallimard) car Françoise essayait de découvrir avec dynamisme et bon oeil, les nouveaux talents, des écrivains encore jeunes, elle les invitait à déjeuner dans un bon restaurant, les flattait avec une dose de sincérité plus ou moins grande , manifestait son intérêt en leur prouvant qu’elle avait bien lu ce qu’ils écrivaient et elle leur faisait miroiter un prix possible grâce à son réseau(que parfois elle obtenait), sortait volontiers un chèque de son grand sac-cabas , et jouait le rôle de la mamma affectueuse avec ses enfants « chéris » .Elle repérait des journalistes talentueux pour les mener vers le roman puis, une fois édités, elle manœuvrait pour les prix d’automne en les guidant ( incitation au choix des sujets, correction du manuscrit, etc..) . ce n’était pas du tout le même métier.

renato dit: à

Tiens ! pour changer le sac à bière exprime son déni de réalité.

renato dit: à

Et non seulement je partage, mais je réitère : le problème ce sont les fascistes qui squattent le Kremlin non les sanctions.

Janssen J-J dit: à

@ PE, mais paul, ce n’est pas passoul qui établit un parallèle entre CB et FV, le pôvre c’estmoij, et vous savez que je raconte n’importe quoi !…
L’avez pas bien lu ce billet et z’avez une dent depuis qq temps qui vous aveug ?…
De votre côté, cela dit, un bon portrait souvenir de la Verny, merçi aussi…
Et en Italie, y avait sans doute trop de mamas chez Panzani/Einaudi… Hein ? – La Ferrante ?… à elle seule, tous les personnages ?

Paul Edel dit: à

Janssen je sais bien que ce n’est pas Pierre qui fait ce parallèle mais vous ,et je ne lui attribue pas, je n’ai peut-être pas été asses clair sur ce point.je répondais bien sûr à votre intervention. Je précise un point capital. J’ai vu Françoise Verny « approcher » des bons amis, excellents jeunes écrivains pleins de talent, d’énergie, repérés patr elle , avec invitation à déjeuner, enthousiasme de commande sur leurs œuvres pendant le repas, et chèque à la clé! Plusieurs sont partis en courant après ce genre de déjeuner, trouvant cette méthode brutale et ne se sentant pas gibier à vendre ou acheter…ils avaient pour la plupart le sentiment qu’il y avait une volonté de mainmise et d’emprise sur leur liberté d l’écrivain tout en ayant conscience que sa position dans l’édition française était forte à cause de la maison d’édition qu’elle représentait.. L’argent posé sur la table les laissait méfiants ,perplexes certains voire choqués.

Janssen J-J dit: à

@ argh, je confonds toujours les deux romans :
2066 est de B. Sansal
2666, de R. Bolano (avec un tilde)
c pas grave…, personne ne l’a vu…
Quant à la fameuse trilogie de Murakami, l’histoire du basculement dans un monde parallèle où deux lunes nous tournent autour…, c’est 1Q84 (à ne pas confondre avec l’uchronie d’Orwell), je le rappelle à Marc C.
Et vous Jibé, que devenez-vous, toujours aux portes @ de l’Auvergne et du Farghestan, ou bel et bien sur le front ukrainien, en reportage ? Ne faites pas d’imprudences, vous salue bien.
Bàv,

Paul Edel dit: à

Dans ce métier d’éditeur, Janssen, dans cette montagne de manuscrits vraiment lus, il faut prendre en compte qu’on tergiverse sans cesse et à perte de vue dans les comités de lecture. L’éditeur tranche., et la chance de décrocher la timbale d’un prix est minime sans la volonté d’un éditeur acharné, ou d’un juré enthousiaste, même si on mobilise t un service de presse des semaines entières en amont…. Bien sûr ce métier d’éditeur-rabatteur est fait de flatteries, de stratégies. Et le langage de juin, juillet, aout reste celui de chevaux gagnants, de goncourables, d’écuries et de casaques gagnantes – Grasset ou Gallimard ou Actes sud par exemple – le paradoxe c’est que ça finit par faire une drôle de cuisine à laquelle les meilleurs écrivains ne cèdent pas si facilement comme on le croit naïvement vu de l’extérieur . L’écrivain garde sa dignité ou sa méfiance et surtout sa lucidité. Il supporte mal d’être un numéro dans l’écurie machin ou X . N‘oublions pas qu’en fin de compte, souvent, malgré les coups de billard à trois bandes, la paresse de certains jurés, l’habileté de manipulateurs professionnels dans certains maisons d’édition, la vraie présence du manuscrit, de l’œuvre garde son impact à la lecture, c’est capital chez les libraires, c’est l’œuvre qui tranche face au lecteur seul face au texte, au milieu des emballements douteux et des enthousiasmes de commande dans la presse, des rumeurs manipulées dans les salles de rédaction … Que d’écrivains, Janssen, ne se sont pas laissés acheter comme un produit dans un épicerie haut de gamme, ni dans un propos de fin de table faussement familier au moment du café.

renato dit: à

Selon une sympathique éditorialiste italienne, Paul, chacun vend ses jambons.

renato dit: à

Exemple :
« Que faites-vous lorsque votre jambon — disque, livre, défilé, émission comique ¬— sur lequel de l’argent de traitement et de distribution a été investi, la date de sa sortie est prévue depuis des mois, que faites-vous lorsque sous le cul de votre jambon une guerre éclate ? »

https://www.linkiesta.it/2022/02/instagram-crisi-ucraina/

etc, via Deelp.

Jean Langoncet dit: à

@chacun vend ses jambons

A cet égard, la petite-fille de Tolstoï (quelle autorité littéraire et politique !) que vous citez, renato, nous vend le mirage poutinien de l' »empire » russe trop négligé, voire humilié par les « occidentaux », pour couvrir à demi mot les abominations de l’armée poutinienne commises à l’instant même au coeur de l’Europe. Quel calendrier voyez-vous pour dépoutiniser la Russie ? Cela me semble inéluctable …

Jean Langoncet dit: à

petite-fille > arrière-petite fille

Mon commentaire se rapporte à celui-ci de renato, le sixième par ordre de parution sous le billet :

renato dit: à
Marta Albertini, arrière-petite-fille de Léon Tolstoï :
« Je crois que Poutine a une idée claire, il l’a probablement depuis toujours, qui est de reconstruire l’empire. Nous, Européens, sommes responsables de ce qui se passe : pendant des années, nous avons sous-estimé Poutine, nous avons fait semblant de ne pas comprendre que tel était son désir. Je pense à ce qui s’est passé en Crimée mais aussi à la Syrie. Nous avons très peu parlé de ce que Poutine faisait en Syrie. »

Photo : Marta Albertini et sa grand-mère Tatiana Lvovna Soukhotine, fille de Léon Tolstoï, à Rome en 1947 :

rose dit: à

Marina Vlady

Elle est magnifique.

rose dit: à

On l’a lu ce commentaire de Renato et on a vu la photo.

renato dit: à

Le fait est Jean Langoncet que depuis les débuts les intentions de Putin étaient évidentes, d’où la responsabilité du personnel politique européen  : vite oubliée la Tchétchénie et fermé les yeux sur la Syrie.

Jean Langoncet dit: à

@on a vu la photo

Voir The Kodak Girl, qui renvoie à une forme de poésie fermement « dépoutinisante »

Jean Langoncet dit: à

Un petit salut, en passant, à tous les documentaristes sur le terrain en ce moment même

Janssen J-J dit: à

@ Il supporte mal d’être un numéro dans l’écurie machin ou X

drôle !… au fond, vous êtes OK avec PA, sauf que vous avez une foi supplémentaire, il se passe qq chose de plus dans cotre défense et illustration, genre : le lecteur (le vrai, cet être libre et inconditionné…) trouvera toujours par lui-même son VRAI écrivain, en dépit de tous les McKinsley de la littérature qui y diront le contraire… D’aucuns, une minorité, ne se laissera jamais acheter… Voui, et c’est ce qu’ils pensent tous, sauf qu’on en voit peut peu préfèrer laisser leurs manuscrits dans leus fonds de tiroir et se dire que la postérité les vengera post mortem, quand on les trouvera surtout si on a dit aux copains de les brûler après coup…
On connait tous trop bien la robinsonnade et surtout l’histoire des raisins verts bons pour des goujats… Aucun mec aujourd’hui sensé d’aujourdh’ui ne peut se passer de l’ultrabright sur les dents, et d’envoyer iech un éditeur l’obligeant contractuellement à ce type de promo avant d’éditer…
Et qu’on ne nous dise pas le contraire, Paul,il n’y a pas de LECTEUR client-roi qui aurait raison contre tout le reste, en ultima ratio… On veut bien croire que ça ne signifie pas prostitution ni obligation de coucher, mais quand on tient à être publié de son vivant, hein… (sauf à s’en foutre comme Jouannais en a donné des exemples…), il y faudra de la compromission, et je vous renvoie au bon Céline…
Même pour être édité sur le blog de passoul, il faut en passer par : « mon cher Pierre, je ne saurais me fâcher avec un confère… »
C’est la vie, c comme ça, et rptv !

et alii dit: à

C’est surtout que nul n’aurait osé de crainte de s’en prendre une.
MAIS Y en a-t-il eu une, légendaire, dont les écrivains se racontent le comment, le pourquoi, le qui, et qui justifie cette crainte

rose dit: à

Légendaire :
Ma Dalton, avec son Averell ?

rose dit: à

À terme et à long terme, c’est le lecteur qui est roi.
On imagine un écrivain comme libre inconditionnellement. Non inféodé, ne courbant pas l’échine, détaché des retombées financières, ne faisant pas bouillir la marmite, un espèce de forçat de l’écriture.

JC..... dit: à

MARDI 12 AVRIL 2022, 5h45, 12°, gros vent d’Est

CARMEN

Me désintéressant complètement de son « métier » donc du sujet, incapable d’apprécier ses volumineuses qualités -mais je fais confiance au taulier, je ne retiendrai qu’une seule chose de cette femme hors normes : sa corpulence d’obèse.

Merci pour l’illustration première…. !

renato dit: à

« C’est surtout que nul n’aurait osé de crainte de s’en prendre une. »

Jeu de main, jeu de vilain.

et alii dit: à

twwet à propos des correcteurs,j’ai apprécié

Thierry Laget
@ThierryLaget
·
Feb 16, 2021
Si les gens qui mettent au point les correcteurs orthographiques me lisent (et pourquoi ne le feraient-ils pas ?), ils seraient bien aimables de ne plus prévoir le remplacement automatique de « proustien » par « prussien ». #orthographe #correcteur #
(pars prototo)

Phil dit: à

le remplacement automatique de « proustien » par « prussien »

la génération proustienne, languide jeunesse sans dieu, en marche pour le grand remplacement. Le bleu de prusse est mourant disait déjà Frédéric II mais résiste.

renato dit: à

Ferrocyanure ferrique

Alexia Neuhoff dit: à

El cantamañanas madruga cada día más.

Jazzi dit: à

Au marché des mots, Carmen la poissonnière dit : « Il est pas frais mon écrivain ! »

Jazzi dit: à

Le plus beau de la bande c’est Mario.
Et aussi Gabo.
Les autres enfants de la matrone, qu’est-ce qu’ils sont vilains sur la photo !

renato dit: à

(Ferrocyanure ferrique, c’est-à-dire bleu de Prusse.)

Dino dit: à

Vargas Llosa boxeur:

« 12 février 1976, Palais des Beaux-Arts de Mexico. On donne ce soir-là la première d’un film consacré à la catastrophe du Vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya, survenue quatre ans plus tôt dans la cordillère des Andes. Dans le hall du Palais, deux invités de marque sont au centre de toutes les attentions : le Péruvien Mario Vargas Llosa, trente-neuf ans, silhouette élancée, allure de gentleman ; le Colombien Gabriel García Márquez, quarante-huit ans, plus trapu, moustache hérissée, l’air d’un pistolero. Ils sont, l’un et l’autre, très célèbres.
Ils sont surtout d’excellents amis – des « presque frères1 », dit-on dans leur entourage.
Dès leur arrivée, chacun de leur côté, un attroupement s’est formé autour d’eux. Par-dessus les têtes importunes, ils se cherchent des yeux. Vargas Llosa aperçoit soudain García Márquez et se dirige vers lui. Son vieux complice ouvre grand les bras et s’écrie joyeusement : « Mario ! » Les gens s’écartent. Vargas Llosa fonce vers García Márquez et, sous les regards médusés de l’assistance, lui assène un crochet du droit en pleine tête.
Le romancier s’écroule au sol, le visage ensanglanté. « Pourquoi ? » finit-il par murmurer, à demi inconscient, tandis qu’une journaliste se précipite vers le restaurant d’à côté pour y acheter un steack cru qu’il colle aussitôt contre l’oeil gauche. »

Extrait de: Anne Boquel, Etienne Kern. « Le crâne de mon ami. »

Phil dit: à

Ferrocyanure ferrique, c’est-à-dire

Merci Renato ! Et pas le sol de Mars. Diable, le roi n’avait pas tort en jouant son « bleuh mourante »

Jazzi dit: à

D., peux-tu nous dire si Zemmour sera ministre de La Marine !

DHH dit: à

@jazzi
je n’arrive pas à trouver jolis ces visages inexpressifs qui , lifting aidant, ont l’air d’etre en cire et d’être echappés du musée Grevin

Petit Rappel dit: à

Claude Vega.,.il doit beaucoup à Maria Callas! Machiavélisme du billet du jour qui vise au fond le pb de ce monstre des temps modernes qu’est l’agent littéraire.

Jean Langoncet dit: à

D’un oiseau bleu l’autre

« there’s a bluebird in my heart that
wants to get out
but I’m too tough for him,
I say, stay in there, I’m not going
to let anybody see
you.

there’s a bluebird in my heart that
wants to get out
but I pour whiskey on him and inhale
cigarette smoke
and the whores and the bartenders
and the grocery clerks
never know that
he’s
in there.

there’s a bluebird in my heart that
wants to get out
but I’m too tough for him,
I say,
stay down, do you want to mess
me up?
you want to screw up the
works?
you want to blow my book sales in
Europe?

there’s a bluebird in my heart that
wants to get out
but I’m too clever, I only let him out
at night sometimes
when everybody’s asleep.
I say, I know that you’re there,
so don’t be sad.

then I put him back,
but he’s still singing a little
in there, I haven’t quite let him
die
and we sleep together like
that
with our
secret pact
and it’s nice enough to
make a man
weep, but I don’t
weep, do
you?

the bluebird by Charles Bukowski
from The Last Night of the Earth Poems

Passou dit: à

Alexia: « « La Catalane avait le caractère trempé et ne s’en laissait pas compter. » Classiquement, on écrirait « elle ne s’en laissait pas conter ». Mais, comme il est fait mention de son origine catalane et que les Catalans jouissent, en Espagne, d’une réputation d’affairistes, de cupides, de pingres, l’expression pourrait revêtir un caractère ironique.

C’est exactement cela…

et alii dit: à

: « Impossible de te répondre : tu représentes 36,2% du total de la facturation de l’agence »…
on peut croire nous aussi qu’elle savait conter et compter

J J-J dit: à

trop facile !

Jazzi dit: à

Les mauvaises langues (dont je ne suis absolument pas) diraient qu’elle savait mieux compter que conter, et alii…

lmd dit: à

Je ne sais pas bien distinguer dans la longue liste des poulains de Carmen Balcells ceux qui sont moins valeureux que ceux que je connais.
L’évocation de Françoise Verny par Paul Edel et Janssen J-J, masque tout un secteur : les auteurs qui rencontrent très vite un grand succès de vente, qui renoncent à la perspective de la reconnaissance littéraire (collections, prix annuels, adoubement par les critiques et les auteurs). La question n’est pas pourquoi ou comment ces auteurs ne sont pas passés par ce chemin là, mais, où commence la bifurcation littérature populaire / littérature littéraire ?
Le polar, la science fiction, la fantasy, sont sans doute des voies autonomes, avec leurs propres hiérarchies plus ou moins perceptibles.
Je ne sais pas s’il y a des agents littéraires spécialisés ?

Jazzi dit: à

« C’est exactement cela… »

Pour une fois que Passou pouvait mettre sur le dos des Catalans ce que l’on met généralement sur le dos des Juifs, il n’allait pas laisser passer l’occasion !
Il pourra refaire le coup avec les Auvergnats ou les Ecossais ?

Jazzi dit: à

« où commence la bifurcation littérature populaire / littérature littéraire ? »

Houellebecq semble à la croisée des deux, lmd ?

Bloom dit: à

Les Catalans seraient-ils à l’Espagne ce que les Ecossais sont à la Grande Bretagne?
J’aurais tendance à me méfier de ce type de prédication (X est + caractéristique) à visée essentialiste qui relève au mieux du cliché.
Mon inconnaissance de l’Espagne est abyssale ( je garde le souvenir de merveilleuxs moments passés à à Barcelone et dans ses environs, moins du reste du pays).
En revanche, une connaissance un peu plus solide des îles britanniques me permets de rappeler que ceux qui taxent les Ecossais de pingrerie et de cupidité sont précisément ceux qui les taxaient monétairement et qui ne récupéraient pas toujours leurs argent, à savoir les Anglais.
Cela dit, je ne sais pas ce qui vaut aux Catalan cette réputation et serait curieux d’en apprendre davantage.

Bloom dit: à

CatalanS, comme une des plages de Marseille.

Jazzi dit: à

Et les Auvergnats dont on dit que pour eux un sou est un sou, Bloom !

et alii dit: à

(dont je ne suis absolument pas)
c’est vous qui le dites!

Mimi Pinson dit: à

Thomas Mann : « Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant ».

« Observer la faiblesse du vieux monde cultivé devant le déchaînement de ces Huns, son recul égaré, troublé, est vraiment un spectacle inquiétant. Intimidé, comme frappé de stupeur ne sachant ce qui lui arrive, il abandonne une position après l’autre avec un sourire consterné et semble vouloir avouer qu’ « il ne comprend plus le monde ». Il s’abaisse au niveau spirituel et moral de l’ennemi mortel, adopte ses tournures stupides, s’accommode de ses lamentables catégories de pensée, de l’esprit buté et sournois de ses idiosyncrasies, de ses alternatives dictées par la propagande, sans s’en apercevoir.
Ce monde est peut-être déjà perdu. Il l’est à coup sûr, s’il ne s’arrache pas à cette hypnose, n’arrive pas à reprendre conscience de soi.
Tout humanisme comporte un élément de faiblesse, qui tient à son mépris du fanatisme, à sa tolérance et à son penchant pour le doute, bref, à sa bonté naturelle, et peut, dans certains cas, lui être fatal. Ce qu’il faudrait aujourd’hui, c’est un humanisme militant, un humanisme qui découvrirait sa virilité et se convaincrait que le principe de liberté, de tolérance et de doute ne doit pas se laisser exploiter et renverser par un fanatisme dépourvu de vergogne et de scepticisme.
Si l’humanisme européen n’est plus capable d’un sursaut qui rendrait ses idées combatives, s’il n’est plus capable de prendre conscience de sa propre âme, avec une vigueur, une force vitale fraîche et guerrière, alors il périra, et une Europe subsistera, qui continuera à porter ce nom à titre purement historique, et devant laquelle il vaudrait mieux chercher refuge dans l’indifférence de l’intemporel. »
Thomas Mann, « Avertissement à l’Europe ! » (« Achtung, Europa! »), 1935, Gallimard, 1937, Préface d’André Gide, traduit de l’allemand par Rainer Biemel.

https://scontent.fcdg3-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/278219375_10228729147317762_8958342377219343562_n.jpg?stp=dst-jpg_p526x296&_nc_cat=107&ccb=1-5&_nc_sid=730e14&_nc_ohc=9v3tom0PI1sAX8X2KKA&_nc_ht=scontent.fcdg3-1.fna&oh=00_AT-kx5Y8C0eV_DxO-vi6RD5TM3Tav-yt4SVlM_gyvWSV2A&oe=625A5B86

et alii dit: à

Les démocraties peuvent-elles lutter contre l’intolérance sans enfreindre leurs principes ? La réponse de Karl Popper.
Comment une société ouverte et tolérante peut-elle lutter contre les ennemis de la tolérance, tout en respectant ses propres principes ? La question surgit aux États-Unis alors que des manifestations de haine, réunissant l’extrême-droite, des néonazis, des membres du Ku Klux Klan et des suprématistes blancs, ont été autorisées dans les rues de Charlottesville (Virginie), au nom de la liberté d’expression. Mais dans une société ouverte, la haine et le racisme peuvent-ils être exprimés au même titre que toute autre opinion ?

Le philosophe Karl Popper, né en 1902 à Vienne, qu’il quitte avec la montée du nazisme, s’inquiète de ce paradoxe dans un ouvrage qu’il rédige en 1945 : La Société ouverte et ses ennemis (The Open Society and Its Enemies). Dans les deux tomes de cet essai, il défend un objectif : « aider à la défense de la liberté et de la démocratie. Je n’ignore rien des difficultés et des dangers inhérents à la démocratie, mais je n’en pense pas moins qu’elle est notre seul espoir. »

Paradoxe
Parmi ces difficultés inhérentes de la démocratie : le paradoxe de la tolérance. « La tolérance illimitée, écrit-il, doit mener à la disparition de la tolérance. Si nous étendons la tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas disposés à défendre une société tolérante contre l’impact de l’intolérant, alors le tolérant sera détruit, et la tolérance avec lui. » Et Karl Popper de citer en exemple la République de Weimar, défaite par les nazis auxquels elle a laissé champ libre.

Pour le philosophe, « nous devrions donc revendiquer, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolérer l’intolérant ». Mais quand les théories intolérantes deviennent-elles intolérables ? Dès qu’elles excluent toute forme d’argumentation.

« Tant qu’il est possible de les contrer par des arguments logiques et de les contenir avec l’aide de l’opinion publique, on aurait tort de les interdire, précise-t-il. Mais il faut toujours revendiquer le droit de le faire, même par la force si cela devient nécessaire, car il se peut fort bien que les tenants de ces théories se refusent à toute discussion logique et ne répondent aux arguments que par la violence. Il faudrait alors considérer que, ce faisant, ils se placent hors la loi et que l’incitation à l’intolérance est criminelle au même titre que l’incitation au meurtre, par exemple. Si l’on est d’une tolérance absolue, même envers les intolérants, et qu’on ne défende pas la société tolérante contre leurs assauts, les tolérants seront anéantis, et avec eux la tolérance. »
https://www.philomag.com/articles/faut-il-tolerer-lintolerance

Jazzi dit: à

« (dont je ne suis absolument pas)
c’est vous qui le dites! »

C’était de l’humour goy, et alii !
Vous ne vous en êtes pas aperçu ?

Amanda Lire dit: à

@Mimi Pinson
et alii,
Merci de vos textes respectifs.

dino dit: à

Réponse poétique (partielle) de Dante à Bloom au sujet des Catalans:

« E si mio frate questo antivedesse,/l’avara povertà di Catalogna/già fuggeria, perché non li offendesse; » (Commedia, Paradiso, VIII)

et alii dit: à

il va falloir mettre des** à l’humour quand il doit etre déclaré comme « goy »

lmd dit: à

Jazzi, vous proposez de placer Houellebecq à la croisée  littérature populaire / littérature littéraire . C’est possible .
Mais cherchant à percevoir de quoi je parle (!) j’ai trouvé le site edisat ; qui présente le palmarès des livres vendus en France cette semaine :
https://www.edistat.com/palmares.php
Je n’y ai trouvé (sauf inattention) aucun livre que j’aurais pu acheter. Du coup, je ne sais plus du tout quoi dire !

Pour la plage des Catalans, il s’agit d’une grève de sable où les Catalans ont débarqué un jour et ont pillé la ville. Puis, par efficacité, ils ont emporté la chaine qui barrait l’entrée du port.

Paul Edel dit: à

Lmd, les auteurs qui très vite trouvent un immense public, de Musso à Agnès Martin-Lugand cherchent presque tous un adoubement de la critique littéraire et souffrent d’un manque de considération devant La Grande Critique Officielle (ça je l’ai constaté personnellement en parlant avec certains d’entre eux). Souvent, ces gros tirages bénéficient de portraits pleine page et entretiens assez longs, de préférence dans les magazines féminins ou les quotidiens régionaux, plus attentifs aux best-sellers..
En France, avouons-le, la Critique Littéraire manifeste un réflexe de méfiance ; dès qu’on dépasse 100 000 exemplaires. On devient suspect.
Dommage. Mais il faut bien savoir que le critique se trouve noyé chaque semaine dans les titres, les multiples offices, qu’il y a un manque de perspective. Alors, reflexe des valeurs-refuges, comme à la Bourse.. quelques cas :Modiano, Le Clézio, Echenoz, Quignard, Michon, etc. Eux, possèdent tous la carte Gold de la Critique Littéraire jusqu’à saturation ou par réflexe pavlovien ou par découragement devant l’abondance de l’offre.. Reconnaissons que d’un livre à l’autre, ils ne sont pas toujours au top.. il n’y a aucune boussole exacte en critique littéraire, il suffit de voir dans le passé, les trous dans la raquette.. Ou le présent proche les erreurs énormes Poirot-Delpech ou Rinaldi… ce qui est vrai c’est que les têtes de gondole, ça marche plutôt bien. Reconnaissons de plus qu’entre la Grande Littérature estampillée officiellement par les hebdos et le Bouquin de gare, il y a heureusement un large éventail intermédiaire. Notons que les genres populaires (du polar à la science-fiction) brillent avec leurs chefs d’œuvres et leurs lecteurs fidèles et fins connaisseurs, ça forme de belles tribus.
Pour conclure, on ne peut évidemment pas parler de la même façon quelques écrivains qui savent faire danser la prose, ou la rendre splendide, plantureuse , de Giono à Gracq , ou bien si sèche ,coupante, de Duras à Ernaux, avec une production courante plus intéressante par son symptôme sociologique que son strict intérêt littéraire. Oui il y a en littérature la Haute Couture et le prêt-à-porter Monoprix. Aucun des deux n’est à mépriser. Certains auteurs jouent sur les deux tableaux, par exemple Nothomb. Adoubée par le grand public, par les traductions à l’étranger, et en même temps fascinant la Critique littéraire.

Jazzi dit: à

« il va falloir mettre des** »

Mais non, c’est intrinsèque à tous es commentaires, et alii !
Je suis l’humour goy fait homme…

Jazzi dit: à

tous Mes commentaires

et alii dit: à

Je suis l’humour goy fait homme…
c’est vous qui le dites!

et alii dit: à

liste:
Les artistes Rire et Chansons humoriste-francais

et alii dit: à

Christelle GRIS est sociologue indépendante, spécialisée dans les questions de santé au travail, et chercheuse associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP) depuis 2016. Docteure en sociologie et en science politique de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle y enseigne les sciences sociales depuis 2013.
Sa thèse, consacrée aux femmes d’élus et publiée en 2021 sous le titre Femmes d’élus. Sociologie d’un second rôle (Le Bord de l’eau) éclaire à nouveaux frais la question de la professionnalisation politique.
https://laviedesidees.fr/Femmes-de.html

et alii dit: à

militantisme:
La violence provoquée par la quête de la pureté de l’engagement au sein des groupes militants n’est pas nouvelle. Les années post-68 en témoignent : harcèlement moral, phallocratisme, homophobie, police des mœurs y faisaient des ravages.

Depuis quelques mois, des voix s’élèvent pour témoigner de la violence des relations interpersonnelles ou intergroupes au sein du milieu militant de gauche, notamment féministe. Certaines accusent l’effet amplificateur et délétère des réseaux sociaux qui, de par leur nature même, généreraient une montée de l’intolérance et en quelque sorte de la chasse en meute, quand d’autres y voient surtout une pente mortifère de « dérive identitaire » venue d’outre-Atlantique conduisant à des comportements sectaires et une fragmentation des causes dans des niches toujours plus restreintes et hostiles les unes aux autres.
https://laviedesidees.fr/Les-pathologies-du-militantisme.html

Janssen J-J dit: à

@ Bl (via EAN) : « Considérons Finnegan’s Wake et le passage Anna Livia Plurabelle, on en trouve aussi un extrait dans le volume de Noël Arnaud dont la traduction donne: « Est-ce gris naze Poulberg au phare-ouest, là-bas, ou un bateau à feuqui côtoie presto Kishtna, ou une lueur se dévalant dans une haie ou mon Garry qui revient des Indus » . La prose joycienne est presque entièrement faite de malaproprismes et de paronomases, comme « Dublin » / « Do you belong ? / « Dyoublong ». Davidson a commenté ces passages dans un autre article, « James Joyce and Humpty Dumpty ». Il remarque que Joyce exige autant d’invention de la part de son lecteur qu’il en prodigue lui-même en manipulant les mots ainsi et en incluant ce lecteur dans sa propre communauté privée, le plaçant dans la même situation que le linguiste de jungle qui doit, face à un langage inconnu, inventer sa propre interprétation. C’était sa manière, en tant qu’artiste, selon les termes du Portait of the Artist, de « se subtiliser jusqu’à perdre son existence ».

Janssen J-J dit: à

je ne comprendrai décidément jamais ce que veut dire Machin se situe entre « littérature littéraire » et « littérature populaire »… Quel est ce jargon ? d’où viennent ces expressions ? Peut-on leur trouver des synonymes neutres pour les mieux comprendre et différencier ?

Depuis toujours sur cette chaine, on est sans cesse abreuvés par des implicites gorgés d’idéologies, s’agissant des auteurs et de leurs supports; en quoi il reste impossible de s’entendre un minimum sur l’usage des catégories mobilisées : qui coupe ? qui institue quoi ? qui décide ? qui suit ? qui évite quoi… Tant d’imprécisions dépriment, fatalement. Par exemple, quand on lit ceci : « entre la Grande Littérature estampillée officiellement par les hebdos et le Bouquin de gare, il y a heureusement un large éventail intermédiaire » (sic)
(notons amélie que la collection Bouquins est à Laffont du train ce que la Pléiade est au Gallimardias du TGV…, et t’as intérêt jmb de choisir ton camp si tu veux pas rester en rade, hein ! sinon, tu pars à pieds !)
Bàt,

Patrice Charoulet dit: à

« Les Français ont exprimé leurs choix en qualifiant pour le 2ème tour, le Président Emmanuel Macron et la candidate du Rassemblement National Marine Le Pen. L’importance des décisions à venir m’oblige à quitter ma réserve pour indiquer en toute clarté quel sera mon vote.
Je voterai pour Emmanuel Macron parce que je crois qu’il a l’expérience nécessaire face à une grave crise internationale plus complexe que jamais, parce que son projet économique met la valorisation du travail au centre de toutes ses priorités, parce que son engagement européen est clair et sans ambiguïté.
Une nouvelle époque s’annonce. Elle nécessitera des changements profonds. Il faudra sortir des habitudes et des réflexes partisans. Le contexte international et la situation financière sont graves et imposeront des décisions difficiles et urgentes. Ils exigeront des choix qui engageront la France pour les cinq années à venir. La fidélité aux valeurs de la droite républicaine et à notre culture de gouvernement doit nous conduire à répondre à l’appel au rassemblement d’Emmanuel Macron en vue de l’élection présidentielle. Il est, en l’état actuel des choses, le seul en situation d’agir. L’intérêt de la France doit être notre seul guide. On ne se trompe jamais en choisissant la clarté et la constance. » (Nicolas Sarkozy)

Bien dit ! Cette dame totalement incompétente ferait de la France la risée de toute la planète.
Dieu nous en préserve !

Janssen J-J dit: à

du SARKOTHON au PECRESSTHON,

la question qui me taraude un brin derrière les élucubrations de Me Patrice demeure la suivante depuis 48 heures : combien allez-vous, cher monsieur, personnellement débourser pour répondre au secours de votre candidate initiale, feue Mme Pécresse ? –
Car enfin, il faut toujours honorer la sépulture de ses morts, n’est-ce pas, quoique nul ingrat ne soit obligé ni à répondre ni à débourser le picaillon, hein ! Bàv,

J J-J dit: à

@ Cette dame totalement incompétente ferait de la France la risée de toute la planète.

Mais de qui parle-t-il, au juste : de l’égérie de Poutine ou de la descendante de Fillon ?

et alii dit: à

c’est pas moi, parce que le seul clic que je pratique correctement, c’est le
clic alvéolaire latéral aspiré :
mais savez vous le transcrire?

D. dit: à

Jazzi, compte tenu des circonstances j’ai et j’aurai désormais très peu de temps à vous consacrer ici. Non, Eric Zemmour ne sera pas ministre, c’est une certitude.
Merci à Charoulet de m’avoir fait sourire une fois encore, on peut dire qu’il n’a vraiment rien compris au film celui-là. Mais le 24 il aura (enfin) tout compris. Mes interventions vont par la force des choses devenir très rares.

et alii dit: à

Au fil des années, il a noirci 68 cahiers, publiés l’an dernier sous le titre « Journaux » et qui connaissent toujours un grand succès dans les librairies tchèques.

« Ces journaux sont une excellente source d’informations non seu­lement sur la vie, les amitiés, les amours et le travail de Koudelka, mais aussi sur la photographie de la fin des années 1960 à nos jours », détaille Aktualně.cz. Le site tchèque relève aussi moult citations qui font de ces journaux un livre incontournable pour ceux qui veulent comprendre la photographie, voire un « trésor », selon l’historien de l’art Tomáš Pospěch, qui vient de passer dix ans à éditer les carnets de Koudelka

et alii dit: à

SUR Books
L’État-nation, seul antidote à la religion européiste

« La logique de la démocratie s’oppose à celle de la mondialisation. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les pays les plus démocratiques et les plus performants économiquement ne sont, en général, ni les plus grands, ni ceux qui ont fait le pari de dépasser l’État-nation. Devenu religion, le projet européen repose sur une série d’illusions dangereuses. »
https://www.books.fr/letat-nation-seul-antidote-a-la-religion-europeiste/

Bloom dit: à

J’admire ces traductions, 3J.
Je n’ai pas trop le temps ces jours-ci, mais j’aimerais pouvoir rassembler tous les jeux de mots intraduisibles mais traduits de Joyce. Dans son long glissement vers l’obscurité (stylistique et personnelle), il esquelques péites qui scintillent kwakonnendiz.
Très bien cet article de EAN. Faut dire qu’une de ses taulières est la dernière traductrice en date traductrice du monologue de Molly Bloom en Folio. EAN est probablement la meilleure revue critique en français, notamment pour tout ce qui touche au domaine « étranger » (qui perso m’est plus proche que les parties moisies d’en cet étrange pays).

et alii dit: à

Lors de leur migration, les pinsons du Nord, qui hivernent en Europe occidentale, forment des dortoirs pouvant compter plusieurs millions d’individus.
est-ce que mimi va migRER ?

bouguereau dit: à

(qui perso m’est plus proche que les parties moisies d’en cet étrange pays)

je suis si beau..çuilà si laid

bouguereau dit: à

L’importance des décisions à venir m’oblige à quitter ma réserve

si c’est pas en anglais ça fait tarte..hawhawhaw

MC dit: à

Ameblond Notie… la Baronne Nothomb produit très régulièrement, un peu comme une poule pondeuse de grande classe. Ne vient-elle pas d’une famille belge qui est un peu, là-bas, une famille royale bis? Et il est bien possible, ma foi, qu’à force d’écrire, elle enfante quelque jour une chose qui ressemble à un livre! patience… MC

et alii dit: à

ait été chargée en permanence de confronter les thèmes astraux des écrivains pour choisir le meilleur alignement des planètes avant de négocier leurs contrats.
CETTE HISTOIRE D ‘astrologie me plait! trafiquait-elle les horoscopes des auteurs? Qu’est -ce qu’ils ont du s’amuser!
un témoignage d’ une lecture ancienne du ciel :
le disque de Nebra:https://fr.wikipedia.org/wiki/Disque_c%C3%A9leste_de_Nebra

Bloom dit: à

Sunset Park, à Brooklyn. Titre d’un moyen bon roman de Paul Auster, aujourd’hui le théâtre d’une nième fusillade.
Je vous laisse imaginer ce qui se passerait si le port d’armes était autorisé en France…Vu le niveau de haine qui y est atteint, les tueries américaines seraient relégués au rang d’accidents de chasse…
In fine, les Yankees sont des pacifistes qui s’ignorent.

Bloom dit: à

reléguéEs

bouguereau dit: à

Oui il y a en littérature la Haute Couture et le prêt-à-porter Monoprix. Aucun des deux n’est à mépriser

ce qui est grotex c’est pas seulement tes dénégations mais surtout ce quelles voudraient te donner en lettre de noblesse par surcroit..sais tu seulement ce que ton distingo entre la haute couture et le prêt à porter ne signifie pas ce que tu crois prétendre….laculturé c’est toi

renato dit: à

Le fasciste qui squatte le Kremlin dit que le massacre de civils de Boutcha : on sait que depuis les tzars le pouvoir russe ment.

bouguereau dit: à

tiens toi bloom tu deviens aussi telment grotesque qu’on se demande si tu ne souhaites pas ce que tu crains..histoire de te distinguer enfin

Bloom dit: à

du SARKOTHON au PECRESSTHON,

Ne pas oublier le JADOTHON. Vert de honte.

renato dit: à

Le fasciste qui squatte le Kremlin dit que le massacre de civils de Boutcha  EST UN FAKE…

Bloom dit: à

renato, il rejoint Trump pour qui toute info contraire à ses fantasmes de toute puissance anale était fake news.
Le complexe d’Ubu, de Liaudet, livre essentiel.

bouguereau dit: à

@Un petit salut, en passant, à tous les documentaristes sur le terrain en ce moment même

à part rénateau je ne vois pas à qui tu veux -sérieusement- parler..

Marie Sasseur dit: à

Plût au ciel qu’un affreux nabot qui brasse du papelard, n’ouvrit jamais l’histoire de Deodat contée par madame la baronne; il eût pu se voir disgracieux aimé d’une princesse…
Grâce à dieu, ce foutriquet immonde et ignorant ne se voit pas pourvu d’une houppe d’élégance mais d’un toupet sans borne pour déverser son fiel.
L’ultime faveur accordée par les divinités célestes et protectrices de madame la baronne, sera que ce babayadere de sacristie fût assez impuissant à la vue d’une femme pour ne pas lui faire l’outrage de pondre un batard à son image.

Cheese

Jean Langoncet dit: à

@EST UN FAKE

C’est évident. Toute cette guerre est un fake.

bouguereau dit: à

Machiavélisme du billet du jour qui vise au fond le pb de ce monstre des temps modernes qu’est l’agent littéraire

Au fond, elle était si naturellement créatrice que cela invite à considérer son héritage à l’égal de celui d’une grande artiste

avant de compter faut du storytelling qu’il dit lassouline..on dirait qu’il a même envie d’ajouter.. »et là je m’y connais »

bouguereau dit: à

y’a qutoi qu’est vrai langoncet

Jean Langoncet dit: à

Je clique, je suis qu’il dit Poutine à la roulette russe impériale ; encore un petit joueur

Janssen J-J dit: à

J’ai déjà donné mon obole à Yannick, perso, toute honte bue à sa santé. Et dire qu’ils avaient fait une primaire et que Christiane T. a renoncé à se présenter. Heureusement, je rappelle qu’ON a Barbara chez Manu… Son action écolo restera dans les annales de Manu Ier, lequel, en Manu II, va nous redoubler de vigilance sur l’invulnérabilité de nos réacteurs verts à venir.
(***Il dit qu’elle n’a pas encore écrit un livre, il veut dire qu’elle n’a écrit que 30 bouquins ! qu’il est drôle de causticité poussive, justin brin)
@ « Mes interventions vont par la force des choses devenir très rares ». J’te comprends ça, jzmn va zy falloir mouiller le mayo bleu marine durant 15 j, pour une fois l’aura pas l’temps dse palucher avec ses endives à la crème,

renato dit: à

Vous voulez dire Bloom que l’ex-communiste Putin rejoint Trump, je suppose ?

B dit: à

Le billet ne m’inspire pas, s’il fallait retenir parmi les nombreux protégés, mon choix se poserait sur Onetti et Cortazar.

pourmapar dit: à

Janssen J-J dit: à

@ Bl (via EAN)

Vous auriez pu citer l’auteur de l’article, Pascal Engel!
Je vais le tenir au courant de cette grossièreté de citation tronquée!
Noël Arnaud est décédé, hélas dans le 82. Ces deux personnes étaient membres de l’ OULIPO.

Paul Edel dit: à

. »laculturé c’est toi » écris-tu Bougereau.
Non. Pas du tout. Mauvaise conclusion de ta part. J’observe depuis des années en qualité d’écrivain et de critique, ce Milieu, avec ses stratégies éditoriales de juin, avec les stratèges, les influenceurs dans les salles de rédaction.je n’ai pas bcp d’estime pour les « agents » en Europe. et je ne crois pas à leur grand développement en France. je ne crois qu’aux fortes individualités, aux petites unités éditoriales qui seront dirigés par un directeur littéraire à fort caractère et à passion ,à appétit, à audace évidente, ce que fut un Nadeau, .Actuellement les grandes concentrations se poursuivent partout, dans la Presse, dans l’Edition. donc, un sacré champ de bataille un peu déprimant. J’attends la naissance de nouvelles petites maisons dirigées par une jeune génération exigeante ,j’attends de nouvelles « Editions de Minuit » ou de nouvelles « Lettres nouvelles », etc. Est-ce attendre Godot? on verra.

renato dit: à

Sans chercher loin (aux USA), qui a dit : « L’art c’est nous, la culture est ce qu’ils font de nous » ?

renato dit: à

Une trace : « Lorsqu’il était étudiant et travaillait sur la défense des droits des fonctionnaires, (des professeurs, des éboueurs, etc.) qu’il appelle « The Answer » il écrit : « Les livres que nous recommandons » et promulgue des livres tels que L’Éthique de Spinoza, La République de Platon et un texte miroir s’intitulant : « Les livres que nous condamnons » et cite les œuvres de Marx ou Lénine. »

bouguereau dit: à

Vous voulez dire Bloom que l’ex-communiste Putin rejoint Trump, je suppose ?

il veut dire que tu fais couiner tes deux colts dans leur cuir comme donald en disant « l’art c’est moi wiz me prez il aurait jamais osé »..samll putin? néveur éveur..nope

renato dit: à

Tiens, voilà mon couillon !

Bloom dit: à

De quelle citation parlez-vous? Je faisais référence à Tiphaine Samoyault, 3J. qui part ailleurs a dit de grosses bêtises sur la traduction, mais nobody’s perfect et chapeau pour le boulot accompli au service de la lecture de Joyce.

Oui, renato. Même sempiternel sur-place au stade anal. Il exsite des bouquins entiers sur le thème des similitudes/parrallélismes ‘civilisationnels’ entre Russie/URSS et USA.

bouguereau dit: à

t’as tes espoirs polo..pourquoi s’en moquer..mais c’est surtout pour faire oublier ta prémisse du populaire et du biznèce forcément synonyme..

Bloom dit: à

par ailleurs

Jean Langoncet dit: à

@J’ai déjà donné mon obole à Yannick, perso, toute honte bue à sa santé.

Qui pour désintéresser les créanciers poutiniens de Le Pen entre les deux tours ?

Patrice Charoulet dit: à

D

Oui, cette photo avait eu de quoi me choquer. Mais avoir l’extrême droite au pouvoir en France pendant cinq ans aurait mille fois plus de quoi me choquer…et vous choquer , croyez-moi. Un êu d’imagination !

MC dit: à

Réapparition de la Mariomalhonnete Sasseur., dite ailleurs terezoun, contraction de Tarzoon, la Honte de la Jungle. Saluons !

Jean Langoncet dit: à

The brave people of Ukraine are fighting for their freedom — and for ours — in the face of unspeakable violence and an unjust invasion. More than 4 million people, mostly women and children, have had to flee for their lives — a population nearly the size of Ireland. World leaders must stand up and stand by Ukranians now … those who are fighting and those who have fled … and stand with refugees everywhere who have been forced from their homes and their lands. #standupforukraine

Le courageux peuple ukrainien se bat pour sa liberté – et pour la nôtre – face à une violence indescriptible et à une invasion injuste. Plus de 4 millions de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont dû fuir pour sauver leur vie – une population de la taille de l’Irlande. Les dirigeants du monde doivent se lever et se tenir aux côtés des Ukrainiens maintenant… ceux qui se battent et ceux qui ont fui… et se tenir aux côtés des réfugiés partout dans le monde qui ont été forcés de quitter leurs maisons et leurs terres. #standupforukraine

Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Jazzi dit: à

Ton coupe-feu date un peu, D. !
Il faut pas confondre diplomatie et complicité…

Soleil vert dit: à

PaulEdel>J’attends la naissance de nouvelles petites maisons dirigées par une jeune génération exigeante ,j’attends de nouvelles « Editions de Minuit » ou de nouvelles « Lettres nouvelles », etc.

Ca bouge beaucoup en ce sens, dans le domaine marginal de l’imaginaire (éditions Argyll, Scylla …) parfois soutenu par des financements participatifs.

D. dit: à

Arrête, Jazzi. Tu t’es assez ridiculisé comme ça.

Jazzi dit: à

Marine Le Pen est l’obligée de Poutine, qui a financé sa campagne, D.
Ce qui n’est pas le cas de Macron…

Jazzi dit: à

Mieux vaut ridicule que vendu, D. !

Paul Edel dit: à

Sur France 4 ce soir » il fallait voir « Un été à la Garoupe »(l’été 1937) avec Man Ray filmant Nusch et Eluard, Picasso et Lee Miller,des corps, des blagues, la Chair est gaie dans la pinède et dans l’eau, à table ou dans les rochers, sauf Dora Marr.. rongée de solitude .. drôle d’année 37 avec la guerre d’Espagne.., ,le libertinage sous les pins .. Qui a dit que le surréalisme a vieilli? il est plus vif, et insolent que jamais.il y a une force et une gaieté si vraie dans ce petit film d’amateur.Un témoignage majeur.A voir en Replay.

Janssen J-J dit: à

@ pmp, mes excuses à Pascal Engel, mais j’ai mis le lien de son papier un ou deux posts plus bas pour notre cher ami Bloom, je ne sais pas pourquoi toujours accablé d’attaques sur cette chaine, quand on aime Joyce, eh bé », c’est honorab’ de le défendre en toutes circonstances, je comprends ça… donc, j’aide.

MC dit: à

Je crois qu’on peut ajouter Desnos et Kiki de Montparnasse, Paul Edel. Bien à vous. MC

J J-J dit: à

@ assez impuissant à la vue d’une femme pour ne pas lui faire l’outrage de pondre un batard à son image

… Pas mal balancé, jmb, si la meuf en question se prend pour ma soeur dite Jane la Tarzane se pavane de liane en Liane (de pougy) !

Giovanni Sant'Angelo dit: à

…mercredi 12 avril 2022 à 23 h 53 min.

…tout est dit, mais non, il y a trop à simplifier, comme dans l’arithmétique, des virtuoses des remplacements du lucres et profits managements sans passions que les lobbyismes cyniques et guerres des Gaules!…

…les objections des sensibilités de haines et crimes; réduites à néants,!…tout est dorénavant permis, et le nucléaire aussi, pour se défendre,!…de la pandémie,!…gratuite!.

…à la guerre, comme à la guerre,!…
…tout déluges de feux sont inappropriées, mais  » tactiques  » en cours, de la guerre tout sadismes gratuits, pour prédestiner notre mort gratuite par avance,!…

…sans froid, tactiques ou et religions des combats, une visite éclair des morphismes d’élites,!…
…hélas,!…la guerre réelle, pour l’histoire et l’économie des races, tout le monde, se façonne sa morale à suivre,!…
…une vraie guerre, pour des valeurs sures et nues, et des résistants anéantis gratuits,pour des diamants, ou pour du pain,!…
…et autres logiques dépasser, par les désordres des banques, de qui est plus que son voisin collaborateur, plein de tourments comme un simple Judas, organisé en servitudes volontaires,  » clans, monopoly, races d’idiots, et bénéfices, à la Louis xiv,!…
…débiles du pouvoir  » haineux  » gratuits, sur l’échafaud,!…aux suivants,!…
…riches pour crever, avant l’heure,!…
…sans jalousies aucune, tout est bon pour mourir, comme dans les  » trains « , l’écriteau;  » il est interdit de trop se dépasser par la fenêtre ouverte « , vous n’êtes pas des pigeons,!…comme les profits des Judas en cours et humanités en marchandises,!…
…Dunod , par Michel Clamen ;  » le lobbying et ses secrets « , Guide des techniques d’influence « ,au final,!…
…le trou de cul et sa merde,!…
…sadismes cyniques, et tours de cochons à la licorne,!…les appâts merveilleux,!…
…qui croit prendre est pris, pour l’histoire de décrocher sa  » lune « ,!…
…faire son cow-boy,!…farceur,!…
…Op la dis, Op la da,!…Go Home,!…etc,!..

rose dit: à

Les Fossoyeurs
P 139.

P 102 il évoque le turn-over du personnel.

Travail d’enquête phénoménal.

rose dit: à

Après les assassinats des premiers chapitres, on entre ds le fonctionnement technique et là on attaque le fonctionnement interne de la hiérarchie.
La sympathie confraternelle que je vous voue, chers erdeliens, Christiane et Lavande me pousse à vous conseiller de changer rapidement de trottoir si vous croisez la route de Jean Claude Marian, fondateur d’Orpéa.
De profession neurocrotale.
Non, neuro psychiatre.
Plus dangereux qu’un crotale.

Marie Sasseur dit: à

Petite correction , il y a tellement de donneurs de leçon sur ce blog, qu’il vaut mieux rétablir le texte :

Plût au ciel qu’un affreux nabot qui brasse du papelard, n’ouvrît jamais l’histoire de Déodat contée par madame la baronne; il eût pu se voir disgrâcieux aimé d’une princesse…
Grâce à dieu, ce foutriquet immonde et ignorant ne se voit pas pourvu d’une houppe d’élégance mais d’un toupet sans borne pour déverser son fiel.
L’ultime faveur accordée par les divinités célestes et protectrices de madame la baronne, sera que ce babayadere de sacristie fût assez impuissant à la vue d’une femme pour ne pas, dans les derniers outrages, lui faire pondre un bâtard à son image.

Marie Sasseur dit: à

Si Carmen n’avait pas ressemblé sur le tard à un castrat vieillissant, ou à un Sollers émollient, toute cette virilité lettrée de courtisans se serait-elle contentée de pleurer d’émotion à cette gloire qu’elle leur bâtit…tel Vargas Llosa, don Sallustre talentueux…

Mais Carmen est un oiseau…

https://youtu.be/K2snTkaD64U

rose dit: à

Il faut voir les castrats qui vieillissant se mettent à ressembler à Carmen.

Page 180 Les Fossoyeurs Victor Castanet

On va aborder les fausses factures après avoir inventorié les RFA càd remises de fin d’année ou rétrocessions des fournisseurs aux groupes Orpéa et Korian pour emporter les marchés.

Je viens de lire le postambule de Victor Castanet et hier celui d’Olympe de Gouges dans sa déclaration de la femme et de la citoyenne écrit en 1791 (publié au XIX ème siècle, droit de vote des femmes en 1944 👍).
Dans son postambule Castanet énonce ses remerciements et dit que les témoins n’ont pas témoigné par esprit de vengeance mais par esprit de justice.

rose dit: à

Être de gauche, c’est être épris de justice.

Phil dit: à

Rose ne manque pas d’air

renato dit: à

Je préfère la distinction progressiste / réactionnaire, car si c’est vrai que être de gauche, c’est être épris de justice on comprend mal la quantité de transfuges qui sont passés des divers PC aux divers partis fascistes.

Marie Sasseur dit: à

Ce billet est évidemment insupportable de machisme, ce qui sur la rdl, est monnaie courante.
Bien qu’on- je- ne me résous pas à m’y habituer, pour autant est-ce que cela vaut la peine de ruer dans les brancards au risque, toujours le même de perdre un temps qui m’est précieux, pour claquer le museau à quelques vieux boucs, et autres brehaignes, qui rivalisent dans l’abjection ?

Non.

Bonne journee.

bouguereau dit: à

time is moné qu’elle dit la putain à son michton

bouguereau dit: à

Je préfère la distinction

en fsant long rénateau fait pur jus dboudin

bouguereau dit: à

Être de gauche, c’est être épris de justice

la franche de gauche a auchi du coeur

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*