de Pierre Assouline

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La République des livres
Effacer un pays du visage de la terre

Effacer un pays du visage de la terre

Si l’invasion russe de l’Ukraine vous interpelle, vous mobilise, vous révolte et même si elle vous intéresse sans plus, faites un pas de côté inattendu, allez voir ailleurs et vous y découvrirez que le plus subtil géopoliticien de toute cette crise est celui qui n’a a priori aucune qualité pour s’en prévaloir n’étant ni militaire, ni diplomate, ni journaliste, et encore moins commentateur en continu ou expert multicartes. Ce petit bonhomme de 61 ans, qui fait penser au Dustin Hoffmann de Midnight Cowboy lorsqu’on voit sa silhouette brinquebalante s’avancer au loin sur le pont de Brooklyn, est l’un de nos plus singuliers traducteurs littéraires- également poète, écrivain, éditeur.

Il s’appelle André Markowicz, de mère russe et de père français d’origine juive polonaise ; et après avoir passé son enfance à Léningrad chez sa grand-mère maternelle, il vit quelque part entre Paris et Rennes et travaille avec la traductrice et écrivaine Françoise Morvan. Résistants de longue date aux assauts et au boycott des indépendantistes bretons dont ils ne cessent de dénoncer les thèses, ils ne craignent pas davantage un débordement de l’armée russe dans leur coin de Bretagne.

Considéré comme un cas dans un milieu qui s’est longtemps invisibilisé et qui sort de l’ombre, du silence et du retrait depuis peu afin notamment de conquérir le droit si légitime de voir le nom du traducteur apparaitre sur les couvertures de livres, Markowicz s’est fait connaitre à la fin de l’autre siècle lorsqu’il a proposé à Hubert Nyssen, patron d’Actes sud, de retraduire Dostoïevski au motif que les traducteurs avaient été dans le contre-sens en conférant une élégance si française à cet auteur si brutal.. Non pas Crime et châtiment ou les Frères Karamazov mais toute son œuvre. Tout ou rien. Soit 45 volumes repris en cinq volumes dans l’ordre chronologique d’écriture.

L’éditeur a mis son goût du risque en accord avec le grain de folie du traducteur et ils se sont serrés la main. Le résultat fut un chef d’œuvre (même si rien ne le rend fier comme sa traduction d’Eugène Onéguine, le roman en vers de Pouchkine) qui fit évènement et lança la carrière de Markowicz dans l’édition ainsi qu’au théâtre – et pas seulement pour adapter à la scène les grandes pièces du répertoire russe (Le Révizor, Boris Godounov, tout Tchékhov …), mais aussi quatorze pièces de Shakespeare.

Son monde, ce sont les imaginaires romanesque, théâtral, poétique que la langue russe transporte depuis des siècles. Et il s’autorise de cette intime connaissance, de ce vieux commerce avec cet univers, pour expliquer, disséquer, raconter en toute subjectivité mais avec des accents de vérité uniques dans notre paysage médiatique ce qui se passe en Ukraine et en Russie depuis le 24 février. Le fruit de ses réflexions est permanent en libre accès sur le blog qu’il a ouvert il y a des années sur « facebook.com/andre.markowicz » (4,9 K amis), « lieu sans lieu » dans lequel il tient son journal extime d’écrivain. Foutraque mais tellement vivant, passionnant, informé, argumenté, digressif à souhait.

Manifestement, Poutine n’est vraiment pas son cousin mais le peuple russe demeure son ami le plus cher et la Russie le pays où la poésie est la vie même. Dès qu’un vent mauvais s’est levé en Europe et aux Etats-Unis pour ostraciser et annuler artistes et créateurs russes des scènes occidentales, les morts comme les vivants, lui qui a toujours refusé la moindre accointance avec les organisations et institutions reliées au pouvoir russe s’est insurgé afin que l’on ne fasse pas payer à la culture d’un peuple la politique impérialiste de son dictateur. Depuis bientôt neuf ans qu’il tient ce blog, il avait déjà consacré nombre de chroniques au régime, sa corruption généralisée et son culte de la guerre. Toutes choses qui annonçaient la suite même s’il reconnait aujourd’hui :

« C’était tellement gros que je ne l’avais pas vue ».

Son arme, mise au service d’une indépendance d’esprit et une liberté de ton sans égale, c’est sa connaissance de la langue russe. Il en use avec la même vigilance pour dénoncer cette « guerre d’annihilation » que pour démonter l’idéologie panslaviste, nationaliste et judéophobe de Soljénitsyne. Il n’y a que lui pour aller débusquer l’origine du mot « russophobie » si prisé du dictateur sous la plume d’un auteur fasciste. Il n’a de cesse de stigmatiser le clan mafieux qui s’est emparé des rouages de l’État à la fin de l’autre siècle. Celui-ci représente selon lui «  le point le plus abject de déchéance de l’histoire russe ». Mais n’allez pas croire qu’il se contente d’accuser : il livre régulièrement à ses lecteurs des informations, des détails, des choses vues glanées par les réseaux de terrain qu’il consulte en permanence, l’agence de presse officielle russe RIA-Novosti, la télévision officielle où les Ukrainiens et leurs alliés ne sont même plus traités de « nazis » mais de nazikis (nazillons) assez pervers pour mettre en scène leur propre bombardement de leur propre population (!), aussi bien que les commentateurs russes en exil, les services postaux de Biélorussie piratés par des dissidents, la Deutsche Welle en russe (« les informations de la télé allemande en langue russe — qui sont d’un très très haut niveau), ceux des réfugiés en exil (le site « Gulagu.net » de Vladimir Ossetchkine par exemple) sur la terreur ordinaire et la peur qu’elle engendre. A lui seul, Markowicz fonctionne comme une petite agence de presse qui se révèle comme l’indispensable complément aux reportages des journalistes. Nécessairement subjectif par vocation et par tempérament et c’est tant mieux. Ses colères réchauffent le cœur, ses analyses bousculent les prudences:

« Le déni du Krelmin des accusations de crimes de guerre, sa rhétorique et son lexique qui sont ceux de la langue du IIIème Reich… : il y a là un saut que j’appellerai ontologique. Quelque chose d’absolument irréparable… C’est la Russie qu’il faut dénazifier »

S’il s’autorise une analogie historique, c’est avec Budapest 1956, parce que les gens ont résisté et qu’ils se sont battus. S’il trouve un modèle à Poutine, c’est le tsar Nicolas 1er. Et s’il faut à tout prix trouver un précédent, il ira le chercher du côté de Kœnigsberg, rasée en 1945, ses habitants massacrés, chassés et remplacés par des Russes avant qu’elle ne devienne Kaliningrad. Une ville totalement russe. Si nécessaire, il n’hésite pas à corriger les traductions approximatives de la presse. Ainsi dans cette conversation téléphonique interceptée entre deux officiers russes en Ukraine :

« – J’avance, mais je n’ai pas eu le temps de « nettoyer ». – Ce n’est pas « nettoyer » qu’il faut, reprend l’autre, c’est стереть с лица земли ». Ça veut dire raser complètement, mais le mot à mot est plus parlant : effacer du visage de la terre ».

Et par ce réflexe de traducteur, ces mots de poète, vous ne les lirez nulle part ailleurs. Difficile de ne pas dresser d’analogie avec le travail auquel se consacra Victor Klemperer (1881-1960) auteur de LTI, la langue du IIIème Reich (traduit par Elisabeth Guillot, 375 pages, Pocket), ces fameux carnets d’un philologue publiés pour la première fois en allemand en 1947, puis en français en 1996. Klemperer (qui est un cousin du chef d’orchestre) tînt clandestinement son journal intime entre 1933 à 1945, et n’y mit bon ordre qu’au lendemain de la guerre. L’air de rien, avec l’humilité et la vigilance qui le caractérisent, il a écrit au jour le jour, de la prise du pouvoir par Hitler à l’écroulement de son régime, une fascinante chronique de l’intérieur des effets du nazisme sur la langue allemande. Nulle réflexion sur le totalitarisme ne peut faire l’économie de ce document de première main, LTI (Lingua tertii imperii autrement dit la langue du troisième empire). Un authentique manuel de résistance écrit par un paria qui réussît à conserver sa liberté intérieure en observant, en étudiant et en gravant dans sa mémoire les évènements tels que la langue allemande, réquistitionnée et contaminée, les relatait dans un pays où dans la vie quotidienne, «  »Heil Hitler » » tenait lieu de «  »Bonjour » ».    

Pendant douze ans, il n’a cessé de noter, ne fut-ce que pour ne pas sombrer. Mais il l’a fait en philologue clandestin, puisqu’il était contraint de travailler le jour en usine. Persuadé que la langue est plus que le sang, il suit les émissions de radio et épluche les journaux, faire-parts de décès, brochures et communiqués militaires, ne rate pas un discours, écoute les conversations et note, note, note encore tous les signes de la novlangue nazie : émigré, camp de concentration, organiser, organisation… «  »Expédition punitive » » est le tout premier mot qu’il ait ressenti comme exprèssément nazi. Il fut suivi par «  »cérémonie officielle » » (Staatsakt), «  »coventriser » » (coventrieren, c’est à dire raser une ville comme à Coventry), le glissement de «  »suite de domestiques » » à «  »personnel d’une entreprise » » (Gefolgschaft) et tant d’autres, finement analysés, à l’image des prénoms chrétiens alors mal vus, ou de «  »aufziehen » » (monter) qui a pris dans la bouche des nazis un sens à la fois laudatif et résolument péjoratif. A partir de 1942, on ne dit plus «  »déportation » » mais «  »évacuation » ».

Ce que Victor Klemperer a fait clandestinement avant de le révéler au grand jour des années après, André Markowicz le fait jour après jour en ligne au creux de la guerre sémantique qui se superpose à celle des bombes. Autres temps… Quand d’autres s’ingénient à se tromper dans leurs prédictions géopolitiques, eux décryptent le présent et l’avenir totalitaires là où ils s’inscrivent déjà sans attendre : dans la langue.

( « Ukraine, 2022 » Photo Emilio Morenatti ; « André Markowicz et Victor Klemperer », photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Actualité, vie littéraire.

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commentaires

1 163 Réponses pour Effacer un pays du visage de la terre

D. dit: à

Dès que je parle de crétins, Jazzi se reconnait. C’est fou.

et alii dit: à

Nous nous souvenons tous de cette petite fille au manteau rouge, avançant parmi les prisonniers de Cracovie. Cette image issue du film « La liste de Schindler » de Steven Spielberg sorti en 1993. Âgée aujourd’hui de 32 ans, Olivia Dabrowska est une jeune femme engagée et vit toujours en Pologne. Elle vient en aide aux réfugiés ukrainiens.
https://www.france.tv/france-5/c-a-vous-la-suite/c-a-vous-la-suite-saison-13/3302800-la-petite-fille-en-rouge-de-la-liste-de-schindler-s-engage-pour-l-ukraine-c-a-vous-11-04-2022.html#xtor=SEC-105-%5BOUTBRAIN%5D-%5BRSS_desktop_fevrier_2022_rtg%5D&dicbo=v1-36f324dd9bee3b963a21421519af57db-00a05b4ca687dd07f7c1d376f24883f613-mq3tmnlbgzrdqljwgzrgmljuhezgmllchbsgiljrgbrwmyldgi3wgobqg4

Marie Sasseur dit: à

Pour bricoleurs, les panneaux isoroy…

« Pour la deuxième fois, François Pinault s’offre une maison dans la luxueuse ville de Dinard, en Bretagne. La fameuse propriété aurait abrité un célèbre écrivain français, à la fin du XIXe siècle. »

Si ça se trouve c’est celle de Luzel, hein, on sait pas.

bouguereau dit: à

Il faudra avaler aussi la bétonisation du littoral coté mer.

c’est de notoriété que c’est la régionalisation et surtout le sénat meussieu courte qui est à la « déconstruction » de la lois du littoral et surtout pas les jacobins..et ça s’explique assez bien..il faut aimer la critique politique quand elle n’est pas seulement bêtement idéologique meussieu courte

Marie Sasseur dit: à

« Est-ce un morceau de France, qu’on a écorché comme une langouste et qui a perdu ici la salle de ses machines ? Est-ce une raffinerie destinée à récupérer les boues de la Seine pour en faire de l’essence ? ». Barjavel cité plus avant concernant le centre Pompidou.
Excellent et en plus il y a de la culture indus’

Style factory

https://loftinox.fr/histoire-du-style-industriel.htm

bouguereau dit: à

« Est-ce un morceau de France, qu’on a écorché comme une langouste et qui a perdu ici la salle de ses machines ? Est-ce une raffinerie destinée à récupérer les boues de la Seine pour en faire de l’essence ? »

même avec le recul les truies ont encore a cacher que c’était le programme du batiment qui était novateur..et pas d’un gaucho..programme qui n’a été que laminé depuis..vois msieu courte qu’il faut faire la part du feu

renato dit: à

Cinecittà. Fellini au travail. Totò passe par-là et afin de jeter un coup d’œil à la scène entre dans le champ de la caméra, sur quoi FF dit :
« Qui est ce crétin ?
— C’est moi », répond T.

bouguereau dit: à

térezoune se révant rédacteuse in tchif d’un mix spectacle du monde et madame figaro..ça fait mal..mais ça plait à meussieu courte

bouguereau dit: à

Ça vous fait quoi bande de crétins d’avoir favorisé l’élection d’un menteur ?

Moi à votre place je ne serais pas fier.

c’est cette même « fierté » de ne l’avoir pas hélu qui te donne cette même belle patine de crétinisme politique keupu

bouguereau dit: à

(se rappeler aussi que pour W Benjamin même la social-démocratie était un fascisme)

rénateau..ce n’est pas en se réclamant du libéralisme que ça peux te donner une idée de ce que c’est..pas plus que ta si pauvre connaissance de la politique pourrait se donner de la consistance en brandissant ce vademecum critique dun marxiste même libertaire au sujet de la démocratie..toujours te rapler que ca te donne l’air himbéciye..ça te srait hutile

et alii dit: à

un nouveau syndrome que vous avez en partage:
ce chef de projet informatique. Il a acheté certains de ces ouvrages il y a plusieurs mois, mais ne les a jamais ouverts. Ce client habitué assume avoir le « Tsundoku », un terme japonais qui mélange « Tsunde-Oku », le fait d’accumuler des choses pour les utiliser plus tard, et « Doku-sho » qui signifie « livre. » Un terme japonais né au 19ème siècle traduit aujourd’hui en français par « syndrome de la pile à lire. »

Bloom dit: à

Sur la détestation politique de la « Vieille dame »:

« (…) De toutes les « merveilles du Champ de Mars », c’était la Tour Eiffel qui déclenchait les réactions les plus violentes. Cette « Bastille en carton», cette « asperge métallique », était le signe avant-coureur d’un nouvel âge du fer . « Ce rude métal », écrivait La Revendication, « a donné son nom au temps où les forts écrasaient physiquement les faibles. Il était tout naturel qu’il eût encore son apothéose dans un siècle et dans un pays…où les gros ont toutes les licences et les petits toutes les misères ». On racontait qu’Eiffel avait bâti sa tour avec de la main d’œuvre italienne. Pendant la construction, il avait ouvert une cantine pour les ouvriers de son chantier, privant du même coup les commerçants du quartier d’une clientèle potentielle. Ultime outrage, il avait vendu les droits de reproduction de la Tour à ce vampire de Jules Jaluzot. A elle seule, la Tour Eiffel incarnait la conjonction des grands magasins, de l’architecture industrielle, des influences étrangères et du cosmopolitisme vulgaire, bref, de tous les maux possibles et imaginables. Plus que tout autre monument, elle symbolisait la conquête du vieux Paris par un pouvoir économique concentré et centralisé.(…) »

– L’Esprit boutiquier, Philip Nord

renato dit: à

Ah, parce tu connais la nature du libéralisme, Salade-de-Lettres ! essayons de ne pas rire.

Marie Sasseur dit: à

N’oublions pas qu’elle devait être démontée.

Marie Sasseur dit: à

La tour de Gustave devait être une oeuvre éphémère.

Bloom dit: à

Boris Vladimirovitch Vildé

et alii, à son propos et à celui du réseau du musée de l’Homme, qui inventa le terme de ‘Résistance’, je vous conseille, ainsi qu’à toutes & tous, la BD ‘Des Vivants’, de Simon Roussin, Raphaël Meltz et Louise Moaty, aux éditions 2024. Un chef d’oeuvre graphique et historique.
https://www.editions2024.com/livres/des-vivants

et alii dit: à

mais n’est-ce pas déjà dire son peu d’intérêt que de l’appeler « la vieille dame » ?
(il se trouve que je l’aime vraiment!)

bouguereau dit: à

La tour de Gustave devait être une oeuvre éphémère

c’était un barnum de foire térezoune..les parisiens sont sur d’eux et dominateurs qu’ils s’emploient à dire kabloom a la truie..sacrénom

et alii dit: à

Elle a dormi en haut de la tour Eiffel — lors de la première Nuit Blanche en 2002 SOPHIE CALLE!

et alii dit: à

Elle a d’abord installé son décor. Une chambre de 6 m2, un siège, des fleurs, un tableau de Martial Raysse au mur, son chat empaillé, des cartes postales. Et puis les panneaux, en forme de règle du jeu : « Ne dépassez pas cinq minutes. » « Si je m’endors, prévenez le gardien. » Elle portait une chemise de nuit de soie rose, enfouie dans des draps blancs, au milieu de coussins brodés de dentelle noire. Un gardien devant la porte régulait les entrées et sorties. Ils sont venus par milliers. La grande majorité a dû se contenter d’une virée en haut de la tour. Cent cinquante ont pu rencontrer Sophie Calle, après avoir fait la queue, parfois pendant trois heures. Elle a reçu de 19 heures à 7 heures, avec une interruption entre 2 heures et 3 heures. « J’en garde un sentiment de douceur incroyable. Les gens étaient joueurs, généreux, de tous âges, des loubards et des intellos. C’était gai. Il y avait aussi beaucoup d’histoires d’enfance et de douleur. Aucune violence. Les histoires s’enchaînaient, c’était extravagant. Ils souriaient, et pourtant ils avaient tant attendu. » « zèbres sans rayures »

Sophie Calle a reçu avec du café, du champagne, un verre d’eau. Elle donnait parfois une carte postale. Et elle écoutait. Des histoires de princesses, de « zèbres sans rayures », de pierres qui roulent, des histoires d’amour. D’autres se sont contentés d’une phrase : « C’est l’histoire d’un homme qui entre dans un café. C’est moi, et ce n’est pas lui. » Une femme lui a caressé le bras pour la protéger. Un homme sans langue lui a raconté en ânonnant ses dix-sept ans de douleur. Deux couples pour lui dire qu’ils se sont rencontrés dans la file d’attente. On lui a laissé des lettres, des objets, un bouddha.
le monde sur la nuit de S.Calle

bouguereau dit: à

Ah, parce tu connais la nature du libéralisme

tu hincarnes le libéralisme comme la vertue une vieille dame fort respectable..cette vertue là on lappelle le privilège de l’age..se rapler que celuilà se salue rapido d’un haussement d’épaule rénateau

JC..... dit: à

Le libéralisme, c’est la liberté des plus forts de taxer sans fin les plus faibles.

Le collectivisme, c’est l’obligation pour les plus faibles d’humilier sans fin les plus forts.

DHH dit: à

@ et alii
et aussi d’apollinaire « bergère ô Tour Eiffel le troupeau de tes ponts bêle ce matin

Bloom dit: à

Un magnifique pont conçu par Gustave Eiffel soi-même et exécuté par son agence de construction fut détruit en partie et reconstruit deux fois.
Savez-vous où il se trouve?

Marie Sasseur dit: à

Pourquoi rouge Gauguin a l’origine ?

« La peinture s’érode avec le temps et la pluie et il faut régulièrement la refaire pour garantir la longévité de sa protection. La Tour a été ainsi repeinte en moyenne tous les sept ans, selon un cycle établi par Gustave Eiffel lui-même. Sa couleur a varié suivant les années allant du brun rouge (1889), ocre brun (1892), variation de cinq jaunes sur toute la hauteur (1899), jaune brun (1907 à 1947), rouge brun (1954-1961) et depuis 1968, un « brun tour Eiffel » combinant trois tonalités différentes. »

https://www.toureiffel.paris/fr/actualites/130-ans/quelles-ont-ete-les-couleurs-successives-de-la-tour

renato dit: à

Il faudrait m’expliquer.

Vu des entretiens avec Mitterrand et rarement fait le constat de tant d’arrogance.
Par contre plutôt bien pour Pompidou, personnage civilisé et sans prétentions. Le General vous a traité de veaux. J’admet que Macron a parfois glissé sur des mots, mais serait-il vraiment plus arrogant que Mitterrand ?

Cela dit, nous avons ici un bouguereau qui, par son manque de kulture, est arrogant et insultant sans être président de quoi que ce soit.

puck dit: à

Bloom dit: à

Boris Vladimirovitch Vildé

et alii, à son propos et à celui du réseau du musée de l’Homme, qui inventa le terme de ‘Résistance’, je vous conseille, ainsi qu’à toutes & tous, la BD ‘Des Vivants’, de Simon Roussin, Raphaël Meltz et Louise Moaty, aux éditions 2024. Un chef d’oeuvre graphique et historique.
https://www.editions2024.com/livres/des-vivants
 »

bravo !!!

puck dit: à

bouguereau dit: à

c’est cette même « fierté » de ne l’avoir pas hélu qui te donne cette même belle patine de crétinisme politique keupu
 »

bravo !!!

puck dit: à

Marie Sasseur dit: à

N’oublions pas qu’elle devait être démontée.
 »

bravo !!!

puck dit: à

et alii dit: à

un nouveau syndrome que vous avez en partage:
ce chef de projet informatique. Il a acheté certains de ces ouvrages il y a plusieurs mois, mais ne les a jamais ouverts. Ce client habitué assume avoir le « Tsundoku », un terme japonais qui mélange « Tsunde-Oku », le fait d’accumuler des choses pour les utiliser plus tard, et « Doku-sho » qui signifie « livre. » Un terme japonais né au 19ème siècle traduit aujourd’hui en français par « syndrome de la pile à lire. »
 »

bravo !!!!!!!!!!!!

puck dit: à

bouguereau dit: à

même avec le recul les truies ont encore a cacher que c’était le programme du batiment qui était novateur..et pas d’un gaucho..programme qui n’a été que laminé depuis..vois msieu courte qu’il faut faire la part du feu
 »

bravo ?

puck dit: à

passou :
Quand d’autres s’ingénient à se tromper dans leurs prédictions géopolitiques, eux décryptent le présent et l’avenir totalitaires là où ils s’inscrivent déjà sans attendre : dans la langue.
 »

bravo !!!!!!!!!!!!!!!!

puck dit: à

passou :
le peuple russe demeure son ami le plus cher et la Russie le pays où la poésie est la vie même.
 »

bravo ???

Marie Sasseur dit: à

Passou a un faible pour les devins, qui savaient tout à l’avance des années plus tard.

Dans le langage de tous les jours, on appelle ça des imposteurs, et on reste poli.

puck dit: à

Joe Biden :

« J’ai tenté de joindre Mr Macron hier soir. J’ai eu son équipe, il passait un bon moment à la Tour Eiffel. Et je vais discuter avec lui aujourd’hui », a déclaré le président des Etats-Unis, qui s’était dit dimanche « impatient de poursuivre notre étroite coopération, notamment pour soutenir l’Ukraine, ce grand pays démocratique où le pouvoir aime à discuter avec l’opposition et où mon fils Hunter, qui a le même patron que le président, aime bien passer ses vacances dans ses laboratoires militaires…».

bravo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

puck dit: à

erratum :

Joe Bien : « notamment pour soutenir l’Ukraine, ce grand pays démocratique où le pouvoir aime à discuter avec l’opposition et où mon fils Hunter, qui a le même dealer que le président… »

bravo.

puck dit: à

« La première chose pour gagner, c’est de croire que l’on peut gagner. Et ils (les Ukrainiens) sont convaincus qu’ils peuvent gagner » : Lloyd Austin, ministre de la Défense américain ancien commandant en chef de l’armée en Afghanistan?…

bravo !!!!!!!!!!!!

puck dit: à

Raphaël Glucksmann : « la vie politique ukrainienne est plus avancée que la nôtre, on le voit notamment sur la question de l’alternance… chez eux ça alterne… »

bravo !!!!!

Jean Langoncet dit: à

Mieux qu’une lobotomie : keupu ou le syndrome de l’overdose de gaz hilarant à trottinette électrique

renato dit: à

Puck et la compulsion de répétition.

Bloom dit: à

compulsion – pulsion de con

J J-J dit: à

nous avons ici un bouguereau qui, par son manque de kulture, est arrogant et insultant sans être président de quoi que ce soit.

@ puck, pas bravo, chrichtine ! – c un retour en forse, là… un effet fuka après une longue constipation erdélienne. Avez manqué à jmb et à brigit’m.

D. dit: à

Ta gueule, keupu.

Ben oui. Pour l’éternité.

renato dit: à

Il est vrai qu’il a été dit que JJJ et bouguereau ce ne sont que les deux faces de la même médaille.

Cela dit, le vote blanc n’exprime qu’une envie d’un pouvoir arbitraire. Ce serait triste si ce choix ne représentait qu’une économie du besoin.

En front de ces miettes de réel Musk achète Twitter pour 44 milliards de dollars.

Petit Rappel dit: à

Peut-être faut-il rappeler que le Centre Beaubourg, au delà de ses mérites incontestables . A été vendu comme inoxydable, ce qui n’était pas tout à fait le cas…

Janssen J-J dit: à

je ne comprends pas bien la nature de votre mépris à l’égard de jmb, renato… je crois que vous avez le défaut de vous prendre trop au sérieux, en ttes circonstances. J’aime bien jmb, certes, mais ne vois point en lui un avers de ma médaille… Nous avons bcp de dissemblances; mais avons cette timidité commune de ne pas les étalager à loisir. Je me le prends tel qu’il est, profond, spirituel, drôle et attentif, alors que vous…, sous une apparence d’immédiate clarté, je ne parviens pas à vous prendre tel que vous voulez être et paraitre… Assurément, vous me mettez un peu mal à l’aise, et pourtant gagneriez à être mieux connu si vous étiez plus simple, désencombré de cette prétention et autosuffisance à l’omniscience, dont vous n’arrivez point à vous départir… Le grand âge, peut-être ? Je ne sais. Il est dommage de vous gâcher ainsi… Enfin, chacun son bétovène, hein, comme dirait miss marple. Bàv,

MC dit: à

Et ´l’Opera Bastille, du septennat suivant, dont les marches du grand escalier tremblaient quand la façade ne se cassait pas la figure…

J J-J dit: à

Cela dit, le vote blanc n’exprime qu’une envie d’un pouvoir arbitraire.

ce genre d’affirmation péremptoire par exemple…, mais où allez-vous chercher semblables stupidités gratuites pour le simple plaisir de blesser les gens qui tentent de construire un autre avenir que votre passé… Ouvrez vos œillères, un brin, juste pour essayer de mieux voir votre poutre. Bien amicalament àv, tchin tonick.

renato dit: à

Construire un autre avenir ? Ce sera un avenir sans équivalent dans votre idée, je suppose, mais plutôt arbitraires étant donné la nature de vos illusions. Cela dit, comment pouvez-vous croire que ce votre rêve sera meilleur que mon passé, vous en avez les preuves ?

renato dit: à

PS, nous avons subi le XXe siècle avec sur le dos des crétins qui prétendaient construire des meilleurs avenirs et on a vu les résultats, il serait absurde que les reliquats de ces inutiles et criminelles expériences puissent encore opérer.

Marie Sasseur dit: à

La dernière fois que bous avez voté, c’était quand ?
Non parce que des lanceurs d’alerte quand c’est trop tard, on en connait beaucoup trop.

Marie Sasseur dit: à

La dernière fois que vous avez voté, c’était quand ?

Non, parce qu’il y a beaucoup de personnes qui se sont battues pour avoir ce droit.

renato dit: à

« La dernière fois que vous avez voté, c’était quand ? »

Ma dernière fois le 13.2.22 — la prochaine le 15.5.22.

D. dit: à

renato, j’aimerais savoir quand tu as voté pour la dernière fois ?

D. dit: à

Si tu be dors pzs déjà. Sinon domani.

Marie Sasseur dit: à

Soyez plus précis. Il s’agit de votations ( Suisse)sur des sujets d’importance inégale, pas d »élections.

Marie Sasseur dit: à

« Ce que Victor Klemperer a fait clandestinement avant de le révéler au grand jour des années après, André Markowicz le fait jour après jour en ligne au creux de la guerre sémantique qui se superpose à celle des bombes. »

Voyez, Renato, c’est un véritable héros comme vous, ce Markowicz. Je lui prédis un grand avenir.
Il est vraiment phénoménal
Il mériterait d’être dans le journal
Dans le journal de Claire Chazal
Et peut-être même plus sur canal plus

…en attendant, il doit se contenter d’la rdl.

Marie Sasseur dit: à

Passou a du flair pour détecter les vrais lanceurs d’alerte qui sont des agences de presse à eux tous seuls.
Avant t’avais Gonzo, maintenant, t’as Marko, c’est ainsi.

renato dit: à

« Soyez plus précis. »

Les 2. Jamais manqué ces rendez-vous. Jamais blanc ou nul.

renato dit: à

Votations et élections.

JC..... dit: à

MARDI 26 AVRIL 2022, 5h59, 13°, temps calme

PROMESSES

Les désirs théoriques de l’homme sont à mourir de rire ! Traduits en promesses irréalistes, c’est à se rouler par terre de drôlerie …

Le summum de ce ridicule est politique, on a vu ce que donnait nazisme et communisme. Fascismes pour cranes creux.

Le nirvana des espérances est religieux. Imbécillité d’avoir remplacé le polythéisme rigolo et divers par le monothéisme crétin et fasciste qui emmerde le monde tant il est pur délire, déconnecté du possible.

Soeur Andrée, nouvelle doyenne du monde à 118 ans, vient de remplacer une Jap, morte à 119 ans. Elle dit joliment : « Dieu m’a oublié »…

JC..... dit: à

ELECTIONS

Grande analogie entre l’isoloir et le confessionnal !

Marie Sasseur dit: à

@Grande analogie entre l’isoloir et le confessionnal !

Venant d’un qui clame haut et fort sur un réseau social qu’il ne vote pas, on comprend qu’il confonde tout pour se gueule.

Simplement les faits sont là : dans le département du Var, la candidate du parti fasciste est arrivé en tête.

Marie Sasseur dit: à

« La nouvelle d’Isaac Asimov Franchise (titre original en anglais, traduit selon les versions par Le Votant, L’Électeur ou Devoir civique), publiée en 1955, montre un futur, en 2008, où l’ordinateur Multivac choisit un seul « électeur », qui est soumis à une batterie de questions sans rapport avec la politique, et dont les réponses sont analysées par Multivac pour décider du résultat de l’élection. Franchise a été republiée dans le recueil de nouvelles Le Robot qui rêvait (Robot dreams) en 1986. »
Wiki

rose dit: à

Moij. connais quelqu’un qui -lui aussi- est totalement hors sol.
Ne sont pas intéressants ces gens-là.
Dire les choses gentiment : choisir de ne pas voter, pour x et multiples raisons, est un choix, comme les autres.
Écrire des heures entières sur des élections auxquelles on a décidé de ne pas participer semble incongru.

rose dit: à

Ce hors sol, je l’emmène gentiment marcher, un jour sur deux. Sur la terre, il traîne ses pieds. Pourtant, il a décollé.
C’est son histoire, pas la mienne.

rose dit: à

Hier, avons passé la journée à la mer.
À midi, avons acheté mon cadeau d’anniversaire : j’en ai rêvé, la SNCF l’a fait. Une carte Senior.
À l’acte, rose, à l’acte.
Le ciel était bleu. La mer belle. Les gens gentils : plus encore, adorables.

rose dit: à

Aujourd’hui, cours à mon élève sur Voltaire.
Parents, ne déscolarisez jamais vos enfants.
Jamais.
Grossière erreur.
Je suis calme, mais calme avec cette élève, je ne me reconnais pas.
Calme et bienveillante.
On a longé tout Marseille, à l’aller des docks à Carro.
Au retour de Carro à après David, avant la Madrague de Montredon.
Après, nous nous sommes perdues vers Mazargues, avons atteint les Baumettes.
Sommes rentrées à Saint Loup. Ouh ouh.

renato dit: à

Le soldat « autorisé » par sa femme à violer des femmes ukrainiennes a été capturé.

puck dit: à

« Mais n’allez pas croire qu’il se contente d’accuser : il livre régulièrement à ses lecteurs des information »

c’est vrai, c’est le seul qui ose parler de ce « grand jury » convoqué par le procureur du Delaware dans le but de faire un procès à la famille Biden avec une centaine de chefs d’accusation dont trafic d’influence en vue d’un enrichissement personnel, mensonges au peuple américain, trahison avec la Chine communiste.

les autres médias n’en parlent pas : ils attendent que le président des US soit en prison pour en parler….

faut que passou nous ponde un article pour expliquer ce que les journalistes apprennent dans les écoles de journalisme.

puck dit: à

c’est tout de même flippant de savoir que le président des US va passer devant un tribunal et qu’aucun médias français n’en parle et qu’aucun français ne le sait.

on est devenus les personnages du bouquins d’Orwell…

renato dit: à

Je peux comprendre que quelqu’un ne trouve pas un politique qui le représente à la hauteur de ses aspirations (incarnation) et que de ce fait il préfère une journée à la mer. Par contre, je ne comprends pas que quelqu’un puisse ne pas choisir entre société ouverte et souverainisme, car c’est un choix qui n’a rien à voir avec l’incarnation. Peut-on se poser la question de savoir quelle culture politique peuvent bien avoir les gens qui ne comprennent pas la différence entre la première et sa deuxième option ?

puck dit: à

comme c’est flippant d’assister au conditionnement des opinions publiques en vue de déclencher la 3ème guerre mondiale.

on a l’impression d’être revenus à la veille de la guerre 14-18.

heureusement que nous avons des intellectuels et surtout des historiens pour prendre un peu de hauteur.

seuls les historiens peuvent nous sauver parce qu’ils savent tirer des leçons de l’Histoire.

comme par exemple passou qui prend vachement de recul avec le discours ambiant.

JC..... dit: à

« Écrire des heures entières sur des élections auxquelles on a décidé de ne pas participer semble incongru. » (rose)

Ecrire des mois durant sur ses difficultés familiales l’est tout autant, incongru, mais on le comprend, on l’admet, on l’excuse…

Sacrée Rose : je l’adore !

renato dit: à

Ne livre pas les papiers, Trump accusé d’outrage au tribunal : il devra payer 10 mille dollars par jour jusqu’à ce qu’il se conforme à la demande des enquêteurs.

rose dit: à

JC
Ce ne sont pas des difficultés familiales : c’est un drame.
Et moij. je me bouge le cul pour que ce ne soit pas une impasse.

rose dit: à

de savoir quelle culture politique peuvent bien avoir les gens qui ne comprennent pas la différence entre la première et sa deuxième option ?

Ce que vous pourriez admettre est que le souverainisme ne nous intéresse pas

JC..... dit: à

Rose,

Avant de parler d’incongruité sur une expression de ma part à propos de l’actualité électorale, respecte ma liberté d’expression sur ce sujet.

Ce que je fais à propos de ton drame familial, sans souligner s’il est incongru ou pas d’en parler comme tu le fais.

D’avance, merci…

rose dit: à

Ce qui se passe à Shanghaï.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement-a-shanghai-notre-preoccupation-principale-au-quotidien-est-l-acces-a-l-eau-et-a-la-nourriture-raconte-un-francais_5088430.html#xtor=SEC-69-%5B%5D-%5BFTV_France+Info+-+Mobile+RSS+-+Sant%C3%A9+-+PO%3A+36287768%5D-%5BFR_Le+Monde+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29%5D-Content-%5B00d9a19678d91ecda445d4b242045ea896%5D&dicbo=v1-c110a119b04fa205449427fe5b18710d-005668db04ca494f1d60cc058bbe1dbaa7-hfsgkylfmu4dollfha2gmljumeytmllbgyzdclleg5qtinrwmqzgimrvgi

Bloom dit: à

Le pont dessiné par Eiffel et construit par son agence est le pont de Hué, ville autrefois impériale dotée d’une cité interdite aujourd’hui en ruines. Hué était la ligne de démarcation entre le Nord et le Sud du pays lors de la guerre américaine; en 1968, la cité impériale fut le théâtre de terribles massacres perpétrés par le Vietminh, en un lointain échoi à ceux commis par les troupe coloniales françaises à la fin du 19e s.
Détruit en partie pendant la guerre d’Indochine puis pendant la guerre américaine, le pont Eiffel enjambe la Rivière des parfums, bordée en amont de dizaines de temples bouddhistes et de stèles portant des inscriptions en chinois.
Lors du Festival de Hué, j’y ai vu un défilé de mode où de très belles Vietnamiennes (pléonasme) portaient des ‘ao dai’ multicolores conçus par des créatrices locales.
Je songe à mon ami P. qui a probablement été bien avisé de monter sa boite à HCMV.

Bloom dit: à

troupeS

rose dit: à

JC

Lorsque je parle des EHPAD je suis dans un sujet éminemment d’actualité.
Lorsqu’il s’agit des héritages, j’aborde un sujet qui est collectif.
Lorsque je recense les envies de meurtre et autres violences intra familiales, je suis dans un sujet universel. Euripide n’a pas fait autre chose.

Je le dis gentiment, sans acrimonie aucune et c’est une remarque : cela me semble tout à fait incongru d’écrire des centaines de commentaires sur les élections pour, in fine, assumer de ne pas voter.
Je crois -pas sure- que cela m’intéresserait beaucoup plus une analyse précise de pourquoi ne pas, ne plus, voter (baiser, voyager).

Je prends cela, peut-être ai-je tort-comme qqu’un qui expliquerait le maniement des voiles alors qu’il n’a pas le pied sur le bateau.

Tout ce temps là pourrait être consacré à autre chose, sauf dans le cas où cela représenterait un intérêt particulier et dans ce cas, soulignez- si vous le désirez-quel est l’intérêt particulier ; ou le dégoût à l’initiale, ce que cela recouvre.
Cela m’intéresse de comprendre.

Moij.par exemple, au-delà de l’exemple universel, ce qui m’intéresse, dans le drame familial subi par ma mère de la dislocation entre la fratrie de ses enfants, au-delà de l’argent qui est un prétexte, ce qui m’intéresserait serait de comprendre qu’est-ce qui pousse un individu à haïr un autre au point de désirer l’anéantir.

Bien cordialement,

rose, senior.

rose dit: à

Ho Chi Minh Ville

JC..... dit: à

Rose, tu trouves « incongru » que j’exerce ma liberté d’expression sur les élections en période d’élection. Le sujet t’indiffère !

Bien ! c’est ton droit…

Sache que je trouve « incongru » que tu nous infliges ton drame familial depuis des mois ! Le sujet m’indiffère totalement.

Bien ! C’est mon droit…

Ainsi, le match est nul.
Un partout…
Cordialement.

Bloom dit: à

Yep.
Prochaine destination.

rose dit: à

Ce n’est pas une histoire de liberté d’expression, parce qu’elle règne, ici.
C’est plutôt une histoire de savoir qu’est ce qu’il y a derrière un flot ininterrompu de commentaires.

Un exemple idiot (je suis une femme terriblement observatrice et cela arrive souvent que je pose des hypothèses fausses ; c’est tjrs passionnant d’accéder au réel et non pas à ce que l’on a supposé être vrai et qui est faux : par exemple, ds l’Ehpad où est ma mère -elle m’a dit hier  » tu me sors de mon trou », depuis que la directrice dictatoriale a quitté (plus tôt que prévu, elle devait rester manager et elle a littéralement foutu le camp.), et bien, la parole se libère : les gens deviennent sympathiques ; certains deviennent beaux. D’autres chaleureux. La vie, l’humanité réapparaît dans l’Ehpad. Ah le management toxique !
L’histoire donc :
Deux femmes (une coach, une directrice d’Ehpad). Les deux richissimes.
Les deux portent un jean, un denim, l’autre rose pâle.
Les deux ont le haut du jean, sur au moins trois doigts couvert de strass style diamants.
Impressionnant.
Ce que cela dit « je suis riche ».
Dans la réalité, l’argent est un sujet qu’elles n’abordent jamais. Elles sont pêtées de fric mais en jouissent seules.
Ce qui m’intéresse profondément, ce sont les significations qu’il y a derrière les apparences.
Bien cordialement à vous JC.

rose dit: à

JC
Ce n’est pas des mois.
Désolée : c’est des années

Je ne suis pas indifférente puisque je suis allée voter.

C’est une autre manière d’envisager le monde.

rose dit: à

Ce n’est pas ce que je dis.
Je dis qu’agir c’est bouger.
Et dans bouger, y a changer de point de vue.
Si écrire, expliquer, développer conduit à ne pas changer de point de vue, ita est être immuable, alors, la question que je pose est à quoi cela sert-il d’y consacrer autant de temps.
Voilà la chose que je ne comprends pas.

Hop.

rose dit: à

Moij., voter, je trouve cela essentiel. Prioritaire.

Jazzi dit: à

« Grande analogie entre l’isoloir et le confessionnal ! »

L’homme ou la femme face à sa conscience. Mais dans l’isoloir on est seul, dans le confessionnal deux.

bouguereau dit: à

Ainsi, le match est nul.
Un partout…
Cordialement.

hé houi jicé tout le monde y voit midi a son épade ou à son café des sports..comme à la synagog..à ubs..ou à son keg de stella artois..à table c’est léger

bouguereau dit: à

dans le confessionnal deux

baroz voit bien midi a sa sacristie

bouguereau dit: à

Bien ! C’est mon droit…

voltaire y disait « je n’suis pas daccord avec les homme à estaminet et les femmes à la cuisine mais je me battrais pour que ça reste possibe »..alesquia elle est contre le libéralisme..et c’est son droâ

Jazzi dit: à

Macron aura t-il la majorité à l’Assemblée nationale ?

Les Français semblent avoir bien compris l’esprit de la 5e république et ont toujours donné les pleins pouvoirs au président récemment élu…
Sera-ce le cas en juin prochain ?

bouguereau dit: à

je me bouge le cul pour que ce ne soit pas une impasse

c’est un leurre..et il faut souhaiter que dans 2 myons d’années ça marchra hencore jicé..sinon t’es un égoïst épicétou

bouguereau dit: à

Sera-ce le cas en juin prochain ?

ses chuttes à baroz sonnent toujours comme des coupures de série pour insérer la pub..comme belmare il a ça dans l’sang

bouguereau dit: à

Sacrée Rose : je l’adore !

..l’amour triomphe toujours

bouguereau dit: à

ELECTIONS

Grande analogie entre l’isoloir et le confessionnal !

gamin je me souviens que le rideau descendait plus bas..a remonté comme les cloisons dans les chiottes des écoles..

bouguereau dit: à

Et ´l’Opera Bastille, du septennat suivant, dont les marches du grand escalier tremblaient quand la façade ne se cassait pas la figure…

faut reconnaite que ce « rhinocéros coincé dans une salle de bain » n’est pas ossi briyant quune pub de cif amoniacal meussieu courte..mais..mais la machinrie est parait il farabuleuse et a fait escole..un coup d’oeil laisse baba le clampin comme moi

et alii dit: à

Soeur Andrée, nouvelle doyenne du monde à 118 ans, vient de remplacer une Jap, morte à 119 ans. Elle dit joliment : « Dieu m’a oublié »…
n’est-ce pas une histoire de FONTENELLE?
ernard Le Bouyer de Fontenelle naquit à Rouen le 11 février 1657 et mourut à Paris le 9 janvier 1757.

renato dit: à

« Ce que vous pourriez admettre est que le souverainisme ne nous intéresse pas… »

Il n’est pas question d’intérêt, rose ! mais d’avoir un tableau cohérent sur l’état de la société ; c’est-à-dire : pourcentage des partisans d’une société ouverte et partisans d’une société fermée ?

bouguereau dit: à

tout l’art contemporain est souvrainiss..le libéralism n’y est que comme chute à pub à ubs et rénateau et 0.0001% pour baroz attation..cumulé ça compte..mets nous un pti lien rénateau..d’un chauffeur de taxi italien qui parle angliche à une vénitienne qu’a oublié son cul à l’hotel

bouguereau dit: à

Il n’est pas question d’intérêt, rose !

il n’est question -que- de ça..hévidemment

renato dit: à

Tu pluie sur le mouillé, bouguereau, déjà en 1983* j’avais publié Eccole di nuovo, contro i nazionalismi**.

*Domus, mars 1983
** Les revoilà (les drapeaux), contre les nationalismes.

Janssen J-J dit: à

***Et dans bouger, y a changer de point de vue.
(sur 43% de la population fasciste). Oui, essayer de changer de point de vue.
***comment pouvez-vous croire que ce votre rêve sera meilleur que mon passé, vous en avez les preuves ?
il vaudrait la peine de réfléchir avant d’écrire courroucé… -> aucune croyance n’a besoin de preuve, en toute logique. Cela dit, admettons volontiers que votre passé ne soit pas nécessairement un bon guide pour notre avenir collectif. Je n’ai pas de preuve, ce faisant. Il s’agit juste là d’un sentiment personnel. N’en soyez pas offensé.
***Je vous avais dit de vous préparer à souffrir mais de ne pas accabler les erdéliens ‘gagnants’. du reste, vous n’avez pas tout perdu. Il faut rester fair-play comme votre amie MLP, ce n’était qu’un jeu, après tout. Ne rien prendre au tragique qui n’en vaille point la peine. Et continuer à lire les bons auteurs,
Bàv,

renato dit: à

ce serait plutôt « pleut » de pleuvoir…

renato dit: à

Ah, l’avenir collectif ! avec adhésion à la pensée d’un leader maximum quelconque avec tout ce qui va avec ?

bouguereau dit: à

ce serait plutôt « pleut » de pleuvoir…

attation a pas tcasser un col rénateau..reste à la maison..la société ouverte peut attende un pti peu..

renato dit: à

Par exemple, sortir de l’OTAN c’est ce que veulent les poutinistes (Mélenchon, Le Pen, Salvini, Meloni, Schroeder, etc.) afin de mettre les mains sur l’Europe.

bouguereau dit: à

Ne rien prendre au tragique qui n’en vaille point la peine.

juste..mais il y a toujours un mais..prende au tragique c’est une manière fort pratique en politique pour provoquer panique et contention chez les plus fragile..c’est une façon de ramasser faiclment hune mise et de sassurer de son bon droit..divi..et souverain..mais rénateau a « défait ses valises »..on est sauvé

bouguereau dit: à

Tu pluie sur le mouillé, bouguereau, déjà en 1983* j’avais publié Eccole di nuovo, contro i nazionalismi**

un con..mais de concours attation..le libéralisme le libéralisme..le premier à rome?..hassez de concurence déloyale chdemande du protectionnisme qu’il dirait keupu..c’est mon droit

renato dit: à

Et voilà que bouguereau nous sert l’une de ses salades.

renato dit: à

Il est assez rigolo le fasciste Lavrov lorsqu’il employé le mot « réfléchir ».

Janssen J-J dit: à

il n’a rien à envier à l’individualisme d’un régnato, lavrov, il ne regarde pas l’avenir collectif de son pays, il n’en a pour linstant, que pour celui de son wladimir, jusqu’à ce qu’il puisse lui-même se recycler chez les helvètes. Prépare déjà ses valises pour rejoindre l’herdélie déportée. Avec une bouteille de vodka tonique…

Jazzi dit: à

Le boug ne semble pas s’être aperçu que l’on avait changé de billet ?
Au suivant !

renato dit: à

La Chine ne veut pas WWIII.

Les sanctions contre Alina Kabaeva (bénéficiaire de la fortune personnelle du faf qui squatte le Kremlin) sont prêtes. Pourra-t-il gagner l’Helvétie lorsque le Trésor USA décidera de les appliquer ?

Entre temps la Russie produit des vidéo modifiée numériquement.

renato dit: à

Au ras des pâquerettes le 3J. Je comprends qu’il vote blanc.

rose dit: à

Renato

Dans le nourrain vous remettez le nécessaire ?

rose dit: à

-que- de ça

Mais lequel ?

Bouguereau

renato dit: à

Le collectif ! La grande fiction des hypocrites. Il serait intéressant de savoir ce qu’ils font individuellement pour les autres… bouger la langue inutilement bien à part, naturellement. Enfin, ne pas avoir compris que ce deuxième tour n’était pas un fait politique sectoriel (un parti plutôt qu’un autre), mais un choix de civilisation (société ouverte vs société fermée) en dit long sur le niveau culturel des donneurs de leçons qui exhibent leur bienveillance et leur générosité comme des trophées de chasse.

renato dit: à

Voulez-vous dire, rose, que je donne des perles aux cochon ?

rose dit: à

Alors c’est super, archi extrêmement intéressant la.dichotomie entre société ouverte et société fermée.
Ouverte bien sûr mais à la condition expresse de ne pas se faire bouffer.

rose dit: à

Non mais remplir le nourrain c’est aussi moyen d’éviter de chercher ailleurs nourriture substantielle.

renato dit: à

J’en était à nourrain comme jeune porc qu’on engraisse, rose.

«… à la condition expresse de ne pas se faire bouffer. »

Il faut donc agir et choisir parmi les possibilités qui nous sont donnée la plus intéressante pour nous en écartant celles qui portent préjudice aux autres.

rose dit: à

qui nous sont donnée la plus intéressante pour nous en écartant celles qui portent préjudice aux autres.
Mais non, Renato, parce que la première partie de votre proposition est encore auto entrée.
Le bien-être collectif est plus souhaitable que le bien-être individuel.
Pour soi, la première priorité serait de se conduire à être heureux.

rose dit: à

autocentrée

renato dit: à

Il n’y a pas de bien-être collectif sans bien-être individuel, rose !

Janssen J-J dit: à

aucun avenir n’est radieux, mon zino, départissez-vous donc de ces vieilles lunes, quant aux sociétés ouvertes vs fermées, mon pauvre ami, revoyez vos classiques, Tönnies par ex… mes paquerettes sont blanches, anéfé, et la terre est basse, les vôtres sont grises et sentent leur suisse d’altitude, y’a au mois pas à s’a-baisser ni à se bouger pour les accueillir. Il faut beaucoup s’aimer avant de supporter les autres, mais vous z’aimez-vous dans vos réactions mal peaufinées, pmp j’en doute… Bàv-avoue,

renato dit: à

Vous êtes très bien JJJ, altruiste, cultivé, avec des bonnes raisons de voter blanc… enfin, un être lumineux ! have a good trip…

renato dit: à

Ah ! incidemment, je ne suis pas votre ami, ce qui me rassure.

Janssen J-J dit: à

merci de me reconnaitre enfin tel que je suis moij, anéfé… maestri. Un jour, vous serez mon ami et me remercierez de n’avoir pas douté de la profondeur de vos angoisses existentielles et de votre aptitude à changer d’avis-davos…
Bàv

renato dit: à

Vous n’avez pas les qualités souhaitées pour faire partie de mon cercle d’amis.

Janssen J-J dit: à

Je pense qu’il n’y a pas grand monde dans votre cercle, me suis laissé dire que depuis longtemps, vous aviez laissé un grand vide de gêne autour de vous… Et que vous avez dû faire de nécessité individualiste vertu… Bien évidemment, je ne peux rien prouver. – Bonne continuation, cher erdélien.

renato dit: à

Je ne vais pas mettre mon répertoire téléphonique en ligne pour vous démontrer le contraire. Cela dit, je suppose que vous savez qu’il n’est pas rare que le « se laisser dire » ne corresponde la plus part des fois à rien d’autre que à un fantasme.

J J-J dit: à

la plus part des fois, la plus grosse part, quoi.
Je m’incline…, vous avez gagné le dernier mot. Un peu marre de jouer. A pluss pour une autre fois inamicale, doncq.

rose dit: à

Adoncques.

Janssen J-J dit: à

OK, mais je crains de ne savoir danser qu’avec vous, mama mia…, les trios sont toujours un brin infernaux sur la piste. Mes bises,

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