Y a-t-il vraiment un « style Minuit » ?
Et dire qu’il y en a pour s’imaginer qu’un écrivain change de style en changeant d’éditeur ! Ou que, à tout le moins, son œuvre franchit une nouvelle étape après une rupture à laquelle quelques éditeurs, plusieurs critiques et certains universitaires accorderaient volontiers le statut d’épistémologique. D’aucuns ont voulu croire que celle de Simenon avait connu autant de périodes que celle de Picasso, ses éditeurs lui accordant sa couleur : la période Fayard, la période Gallimard et la période Presses de la Cité. Ce qui ne résistait pas à l’examen. Et pourtant, il arrive que des maisons d’édition de petite taille impriment un certain caractère aux livres de leurs auteurs. Ce n’est pas qu’une question de livrée commune car la plupart des autres maisons se distinguent par une couverture unique.
Le fait est que le phénomène est impossible chez les moyennes et les grandes tant leur catalogue est vaste ; la Nouvelle revue française des premiers temps, celle de ses pères fondateurs, était animée d’un tel esprit qui les réunissait derrière un même drapeau, mais il s’étiola à mesure que le comptoir d’édition se métamorphosait en une entreprise sous le nom de Gallimard. Aujourd’hui, quelques petits éditeurs, donc, jouissent de cette particularité : Pol, Verdier, Verticales, Le Dilettante, Allia, Fata Morgana, José Corti, l’Arbre vengeur… Sans oublier la première d’entre elles, celle dont le capital symbolique est le plus fort, et l’identité la plus puissante : les éditions de Minuit.
Fondées par Pierre de Lescure et Jean Bruller dit Vercors en pleine clandestinité dans la France sous la botte allemande, refondées en quelque sorte par Jérôme Lindon lorsqu’il en prit la direction en 1948, elles ont toujours maintenu un « devoir d’insoumission », pour reprendre l’expression si juste de leur historienne Anne Simonin. Un ouvrage collectif, dirigé par Michel Bertrand, Karine Germoni et Annick Jauer, y revient en détail en posant frontalement la question dans son titre : Existe-t-il un style Minuit ? (270 pages, 24 euros, Presses Universitaires de Provence). Poser la question, c’est déjà (presque) y répondre. C’est bien qu’il y a quelque chose de commun entre les auteurs réunis sous cette couverture blanche à liseré bleu, sobre, discrète, économe, comme l’était Jérôme Lindon et, à sa suite depuis 2001, sa fille Irène Lindon.
Comment qualifier le phénomène à défaut de le cerner : une école ? Sûrement pas, et puis il ne saurait y avoir de disciple là où il n’y a pas de maître. Un mouvement ? Pas vraiment car nul n’a jamais manifesté une volonté d’entraînement ou de regroupement. Une tendance ? Ce serait bien le moins. Une fibre ? Trop abstrait. Une sensibilité ? Il y a de cela. J’en tiens plutôt pour une famille d’esprit, ce qui a l’avantage d’être informel, peu contraignant et de respecter les individualités ; le patron a eu en tout cas assez de finesse pour, mine de rien, entretenir un esprit de famille en les poussant à se lire mutuellement par l’envoi régulier des nouveaux livres des uns aux autres. Les experts réunis autour de l’hypothétique « style Minuit » (quel risque…) permettent d’en mieux cerner la généalogie, les contours, les traits marquants.
Il faut d’abord préciser que tout auteur Minuit s’inscrit dans une histoire en entrant, en principe pour un certain temps, dans ce prestigieux catalogue. Elle se déroule en temps : la Résistance (Vercors), le Nouveau Roman (Alain Robbe-Grillet), la guerre d’Algérie (Henri Alleg), l’enthousiasme pour les sciences sociales (Pierre Bourdieu) et un certain renouveau romanesque (Jean Echenoz). Et en tous temps et toutes circonstances, la revendication d’une l’écriture exigeante qui voulait se répercuter également en politique dans les engagements et les prises de position, ce qui entraîna nombre de procès et de condamnations.
La parution de Molloy (1951) marqua un tournant littéraire bien que le deuxième roman de Samuel Beckett fut un échec commercial. C’est peut-être une vision rétroactive due non à son écrasante notoriété mais à son incontestable empire sur les consciences de nombre de jeunes écrivains en devenir. On ne le dit pas assez : souvent l’auteur d’un premier roman adresse en priorité son tapuscrit à son éditeur de référence, celui qui publie l’auteur qu’il admire. Or s’il est bien un point commun entre ceux que plusieurs contributeurs de ce recueil appellent « les enfants de Minuit » (personnellement, cela me rappelle trop le premier roman de Salman Rushdie, ce qui n’a rien à voir), c’est bien leur enthousiasme jamais démenti pour l’œuvre, et leur filiation revendiquée avec son esprit. Beckett demeure le père tutélaire, consciemment ou pas. Il y a des échos de Molloy dans La salle de bain. Ce qui n’empêche pas un Tanguy Viel de s’être dirigé vers Minuit après avoir lu Mentir (1977) d’Eugène Savitzkaya.
Et à part Beckett ? Claude Simon plutôt que Robbe-Grillet. Et Michel Butor ? Disons que son absence sur la photo historique des « nouveaux romanciers » par Mario Dondero en 1959 rue Bernard-Palissy, devant la façade de la maison d’édition installée dans des murs qui furent avant elle un bordel, cette absence n’est pas fortuite ; on a dit alors qu’il était en retard, mais on a depuis rectifié le tir en estimant que c’était un acte manqué : il ne voulait pas en être. Quoi d’autre en commun à part d’intimidantes et hautes figures ? Le sentiment, sinon la conviction, de faire partie de « ceux qui n’écrivent pas « comme il faut » », ce qui n’empêchait le beckettien Christian Gailly de revendiquer une forme de classicisme : ils jouent sur la ponctuation, avec le point notamment, qui surgit souvent là où on ne l’attend pas ; leur parole se veut tâtonnante, incertaine, mouvante de manière à susciter des interprétations équivoques ; il y a quelque chose de désinvolte dans leur prose pourtant résolument fidèle à « la puissance vive de la narration « . Le critique littéraire Jacques-Pierre Amette, du temps qu’il officiait au Point, les présentait comme les servants de « la sainte-chapelle des éditions de Minuit » aux antipodes des « éditions camelotes ». Il est vrai que le phénomène, s’il n’a tout de même pas partie liée avec le sacré, n’en offre pas moins un aspect religieux, parfois sectaire.
Mais comment qualifier ce fameux style dont les détracteurs ont beau jeu de se moquer (Patrick Besson) tant il peut se prêter aisément au pastiche (Patrick Rambaud) ? Disons plus formaliste que minimaliste, à quoi on a souvent eu tendance à la réduire en raison d’une dite écriture blanche. Elle n’en est pas moins constitutive de leur air de famille. L’exigence d’une certaine exigence, on l’a vu, est partie prenante jusqu’au stéréotype, quitte à ce qu’elle devienne synonyme d’élitisme et d’hermétisme ; le refus de la psychologie traditionnelle et du romanesque de convention ; une certaine ironie ; l’élégance assez janséniste de l’emballage n’est pas étrangère à cette réputation, héritée de la douce mais inflexible raideur de Jérôme Lindon. Toutes choses qui constituent un chapelet de parentés, sinon d’affinités. A la fin du volume, Isabelle Bernard raconte l’expérience qu’elle a tenté lors d’un cycle de cours à l’université d’Amman. Que reste-t-il du « style Minuit » lorsqu’il est enseigné à des étudiants jordaniens en littérature française ?
« La peinture d’être à l’identité problématique dans un quotidien sans effet et avec peu de référents spatio-temporels ou historiques et (…) la volonté d’écrire sans emphase mais avec une certaine dose d’humour » ! CQFD
Il n’ y pas si longtemps, ils s’appelaient encore Jean Rouaud, Marie Ndiaye, Patrick Deville… Aujourd’hui, ils ont nom Eric Chevillard, Jean-Philippe Toussaint, Yves Ravey, Christian Oster, Marie Redonnet, Laurent Mauvignier, Eric Laurrent, Tanguy Viel, Julia Deck… (on peut lire ici la thèse de doctorat que Mathilde Bonazzi leur a consacré). Mais il faut chercher leur bréviaire du côté de L’ère du soupçon de Nathalie Sarraute plutôt que chez le Robbe-Grillet de Pour un nouveau roman. Ils ont conservé de beaux restes des principes du Nouveau roman : déconstruction, effacement, épuisement, disparition, évidemment. Comme si ils avaient hérité de leurs aînés la vocation d’inquiéter le roman. Ce qui n’a pas empêché la maison de rafler deux pris Nobel (Beckett, Simon), trois prix Goncourt (L’Amant, Les Champs d’honneur, Je m’en vais), sept prix Médicis, un prix Renaudot, trois prix Femina, deux prix du Livre Inter, un prix des libraires… Pas mal pour une avant-garde que son succès menace d’une institutionnalisation qui pourrait un jour la ramener à l’arrière-garde.
Un seul léger regret à l’issue de cette féconde exploration au sein d’une des plus excitantes aventures littéraires du demi-siècle échu, une affreuse expression qui revient dans la plupart des contributions : le « roman minuitard ». Et ça, cela donne vraiment envie de se faire publier plutôt aux éditions de minuit et demi.
(« Les auteurs de Minuit photographiés par Mario Dondero en 1959 » )
1 355 Réponses pour Y a-t-il vraiment un « style Minuit » ?
Ce qui n’a pas empêché la maison de rafler deux pris Nobel (Beckett, Simon)
Pierre Asssouline a dû penser à deux termes synonymes dans le même temps. Rafler et prendre, une belle grappe de raisons…
…
…vraiment un style,!…d’esquisses,!…
…
…comme en songes,!…il développe son minuit à mettre,!…il élabore,!…faut bien 3oo pages à lever pour les avaler d’un tour de main,!…Ollé,!…
…etc,!…
…chouette pas de commandes,!…belles vies pour ne pas se faire exploiter,!…
…
…mes seigneurs ou êtes-vous,!…avec nos coupe-gorges de minuit, sans coups férir,!…
…
…c’est l’heure,!…vous nous faite marcher,!…le gosier vide,!…etc,!…à la source du crayon,…une bonne gestion de son temps,!…
…chérie, c’est l’heure,…ou j’appelle un escort-boy,!…
…
…mais, enfin,qu’est ce que vous faite,!…çà fait trois fois que je t’appelle,!…allonge 300 €uros,!…Monsieur est de l’Académie,!…il s’est placé les mots justes aux milieux,!…
…épouser une femme libre de minuit,!…
…tient v’là la famille,!…à Vaudeville,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…le pied en l’air,!…sur un trépied,!…le voisin se paye une boum,!…etc,!…
…
Ce fourbi, c’est un caillebotis, ou des tubular bells ?
Jacques Barozzi dit: 27 octobre 2014 à 9 h 35 min
Et que ML, Jambrun et Abdel arrêtent de cracher leur mépris dans la soupe à Passou. s’ils la trouvent si mauvaise pourquoi viennent-ils constamment en manger ? Et pourquoi en dégoûter les autres ?
Euh. Qu’apprends-je Barozzi ? vous avez tout faux et vous méprenez sur la question du mépris, en tous cas le mien…
1) d’abord Assouline ignore ma question, tout a fait raisonnable, depuis 4 jours ne l’estimant pas digne de réponse…ca c’est le plus grand mépris…je ne suis pas un représentant de commerce et je n’ai rien a vendre ici…il m’a deja viré de son site, pendant plusieurs mois, pour avoir dit quelque chose a Alba…rien d’inflammatoire, mais bon…et il continue a protéger cette larve et passer sous silence ses plus graves et nauséabonds dépassements…2 poids 2 mesures, vous dites ? je défie quiconque de déterrer quelque propos que ce soit provenant de moi, qui mériterait le bannissement…
2) Assouline est assez grand pour se défendre lui-même…et il vous le dirait lui-meme, s’il daignait descendre de sa montagne, mais il a choisi le silence, le mépris et le faux-fuyant…un faux-cul, quoi…
3) Vous devriez arrêter de lécher les klaouis d’Assouline, en public ainsi…c’est dégoutant…j’ai remarqué quand j’étais a Venise, que les vénitiens n’avait pas la même droititude que le reste des italiens…certainement pas ceux de la Sardaigne, parmi lesquels je conte 8 cousins…
je compte, je pense…
…
…se faire soi-même,!…dans l’absolu,!…
…
…l’ordre,…de l’anarchie doctrinale,!…la brique aux cendres,!…la protection bio-vert,!…
…service de minuit,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…
Précisons que les critiques de Jacques-Pierre Amette n’etaient pas au point mais aux pièces. Amical souvenir de la rédaction.
@Abdelkaka, eh lavette qui pue, sous-merde, donne-nous ton vrai nom si tu te permets de citer le mien. Lâche et Arabe…
Les champs d’honneur a un style typiquement Minuit. Mais pas du tout Duras. Néanmoins quand même le minimalisme de Duras est typique de Minuit. À se demander si ce n’est pas la maison d’édition qui écrit leur livre, une sorte de logiciel qui saurait varier les tournures tout en suivant la même programmation.
En tout cas, un démenti formel à la fameuse : Le style c’est l’homme ! Chez Minuit, y a pas d’homme, y a qu’un logiciel de base.
Il est tout de même effarant de constater la frilosité d’expression des meilleurs d’entre nous. Ceux-là qui s’effarouchent de cris, de hurlements, d’insanités, d’opinions tranchées, d’insultes ou d’opinions repoussantes ! Et alors, les tyrans… !!! Merde, quoi !
Le monde est à feu et à sang depuis toujours, et nos humanistes de blog pleurnichent en réclamant d’Assouline une censure que l’intelligent taulier, par bonheur, se refuse à appliquer comme tant de couilles molles bien-pensants qui se couchent.
A quoi sert la littérature si ce n’est à parler de tout avec clarté et sans retenue castratrice ?! Liberté d’expression !
Sinon, le sujet du billet ? Euh … passons, Passou !
Sauf rarissimes exceptions où c’est: » Suivez-moi, je vous suis », les grandes gueules connaissent merveilleusement bien l’art de se cacher, en cas de danger.
En Iran, la peste verte travaille le visage des femmes à l’acide pour leur apprendre la soumission …
Revenant du blog d’Eugène-Artémise-Jambrun-du Pliant de Colette de Prébois, je ne puis que m’étonner !
Entrevoir une si grande intelligence -agrégée de lettres, mazette !- faire réflexion aussi petite sur l’Islam et les islaneuneus, c’est pitié !
Mystère de la cervelle humaine, capable, elle aussi, de gros bugs comme vulgaire computer …
« »Ceux-là qui s’effarouchent de cris, de hurlements, d’insanités, d’opinions tranchées, d’insultes ou d’opinions repoussantes ! Et alors, les tyrans… !!! Merde, quoi ! » »
Le même JC s’était bien effarouché quand Paul Edel lui avait dit son fait sur son blog.
Quand c’est un péquin lambda qui tacle le scooterroriste en chambre, le JC ricane. Quand c’est le patron du blog, il pleurniche.
Je rêve du jour où Passou le traitera de résidu de fausse couche.
Mekelkon mérite son pseudo.
Plutôt deux fois qu’une ….!
« Je rêve du jour où Passou le traitera de résidu de fausse couche »
Quelle ambition !…. quel projet…! … quelle hauteur de vue… ! … quel homme !
Lâche et Arabe
joli dracul..ine finé c’est la loi..la loi du plus fort qui prévaut, t’y crois..pas mal ici y croit a cette voix du sang,cette fois..cette fois la force est peut être avec nous..l’probloc drac’hul c’est que tu te condamnes a gagner et à les tuer tous..ou a perdre et t’auras toujours la ressource de pleurer..de demander l’asile et une soupe au choux et une saucisse de morteau..et bouhouhou d’en appeler à la justice..
Je rêve du jour où Passou le traitera de résidu de fausse couche.
aucune chance allons..allons!
une affreuse expression qui revient dans la plupart des contributions : le « roman minuitard ».
Les universitaires sont des créateurs de langue, juste après les publicitaires.
Lesquels sont les plus atroces?
Minuit, mitard
On a compris: roman écrit la nuit en cellule, avec du pain sec et de l’eau.
et je m’en félicite jicé..faut toujours rendre sa liberté indispensable a celle du bos..
On a compris: roman écrit la nuit en cellule, avec du pain sec et de l’eau
tu vois sade chez minuit?
@ JC
J’interviens sur un blog collectif et ne suis pas agrégée de lettres. Vous confondez avec quelqu’un d’autre.
Je lis sous la signature de Widergänger (0h19) le message suivant :
@Abdelkaka, eh lavette qui pue, sous-merde, donne-nous ton vrai nom si tu te permets de citer le mien. Lâche et Arabe…
Eh bien bravo ! c’est ce qui s’appelle persister et signer. Il est vrai que, pour un Widergänger, un Arabe les cumule : lâche, musulman et — j’allais l’oublier — arabe. A l’heure qu’il est, l’honorable membre de l’Académie Goncourt n’a toujours pas jugé bon d’intervenir. Qui ne dit mot… Les responsables du site Mediapart, eux, ont viré le Widergänger pour des propos de la même farine. Que diraient les lecteurs juifs (ils sont nombreux) de la République des livres s’ils tombaient sur un commentaire du genre « lâche et Juif » ? Allons, Assouline, reprenez-vous.
@mékelkon anonyme qui nous renvoie au Monde…
Un jeune homme est MORT et le pouvoir politique que ce « journal » défend se tait!
Mais ce même pouvoir se lamente publiquement de tous ses ouailles à propos de l’ anal plug capistalistico-américain!
Belle notule bibliophilique. L’esprit des éditions de Minuit ? sûrement à chercher dans celui de Vercors, resté l’écrivain d’un seul livre. Le fil rouge des « jeux inconnus » à la manière de Boyer, rapidement épuisé dès les années 50.
Allons, Assouline, reprenez-vous.
on a des dossiers sur toi jean marron !..laisse le temps à cheuloux de ‘réactiver’ ses vieux ordinateurs..à l' »officier » de lire son courrier de corbeau..et t’es « pendu façon bouchrie » comme a dit si joliment l’icelui deiblère..gaffe jean marron !
atémise est un vrai paranoiaque, un grand de grand, dangereux!
Après avoir semé ici ses merdes odieuses contre des femmes, usurpant des pseudos ici comme chez Paul Edel et cherchant à déstabiliser avec un acharnement pathologique le blog de Paul, le voilà qu’ il récidive avec le blog de Pierre Assouline.
Il faut l’ empêcher de nuire..(son blog, la nosologie presque parfaite d’ un fou furieux pervers.)
Mais enfin Artémise* ! Le mammifère humain étant ce qu’il est … nous sommes tous lâches et arabes, lâches et juifs, lâches et chrétiens, lâches et agnosiks… et sous-merde, et crapulesque, et fienteux…etc etc ….
Qualificatifs d’une réalité dépendant naturellement du référentiel temporel et géographique terrestre !
atémise est un vrai paranoiaque, un grand de grand, dangereux!
et moi un schizophrene à qui on reproche, donnant des rencart chez lui, de les donner chez un autre..hurkurkurkurk
*Artémise est une sainte femme : c’est son jumeau qui est déviant !
(en plus, c’est un bon coup, Artémise ! Ce n’est pas trahir un secret : c’est de notoriété publique dans la lande …)
Comme tout grand pervers qui se respecte pas, il faut lui passer la camisole de farce!
Qualificatifs d’une réalité dépendant naturellement du référentiel temporel et géographique terrestre !
jean marron c’est l’archange gabriel et moi c’est raphael jicé..on est détaché de ton tractatus chtonien jobesque..
nous sommes tous…
artémise est lâche et incontinent…de paroles!
il faut lui passer la camisole de farce!
..mon pti déiblère est plein d’humour
il faut lui passer la camisole de farce!
Comme guignol, la baston qui fait rire les enfants…
mékelkon, vous avez toute mon estime, ce JC est un petit microbe zemmourien à écraser avec le talon, pafffff ! quand au bouguereau, c’est guignololo rotototo baveux, les deux faisant la paire de cons
bouguereau dit: 28 octobre 2014 à 9 h 23 min
et moi un schizophrene à qui on reproche, donnant des rencart chez lui, de les donner chez un autre..hurkurkurkurk
bougue rototo est bien mac.
Bref, nous sommes loin du style « éditions de minuit »!
On a trouvé le discours de passouline,
à Lagrasse
« Comment qualifier le phénomène de ce blog, à défaut de le cerner : une école ? Sûrement pas, et puis il ne saurait y avoir de disciple là où il n’y a pas de maître. Un mouvement ? Pas vraiment car nul n’a jamais manifesté une volonté d’entraînement ou de regroupement. Une tendance ? Ce serait bien le moins. Une fibre ? Trop abstrait. Une sensibilité ? Il y a de cela. J’en tiens plutôt pour une famille d’esprit, ce qui a l’avantage d’être informel, peu contraignant et de respecter les individualités »
C’était une prise de parole véritablement héroïque.
La veille au soir, cédant à un cafard de courte de durée, on l’avait entendu murmurer devant son verre:
« … heart of darkness… The Hate, The Hate… »
Ça n’avait pas duré.
Un pas d’côté, et il s’était transformé en chercheur d’or reprenant courageusement sa route, en quête d’imaginaires pépites.
Mekelkon, vous avez toute l’estime de ce clown de Dr Labuse ? c’est une nouvelle sacrément gratifiante !
Je vous envie …
Mais enfin Artémise* ! Le mammifère humain étant ce qu’il est … nous sommes tous lâches et arabes, lâches et juifs, lâches et chrétiens, lâches et agnosiks… et sous-merde, et crapulesque, et fienteux…etc etc …. (JC)
Vous êtes expert dans l’art de noyer le poisson. C’est le lamparo, votre technique ?
Pas top tôt dit: 28 octobre 2014 à 9 h 39 min
bougue rototo est bien mac.
Quelle déchéance.
Cet exercice me parait un peu vain. A part la petite étoile bleue sur la couverture, quel point commun entre Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute ou Clause Simon ?
Duras n’est pas réductible aux éditions de Minuit.
Le plus flamboyant de tous les auteurs du siècle dernier, n’est-ce pas Julien Gracq, étalon unique dans sa propre écurie Corti ?
(Abdel, pour les couilles, fais gaffe, je lèche et je mords aussi !)
Oh, le joli lapsus, mon hôte ! Des priX à foison (Goncourt, Renaudot, Fémnina…) mais deux priS au Nobel ! (tel est prix qui croyait prendre ?)
Merci de ce billet, qu’il convient d’illustrer n’est-ce pas : round about midnight !
« …parce que je voudrais n’avoir jamais lu un livre, jamais touché un livre de ma vie, ne même pas savoir qu’il existe quelque chose qui s’appelle des livres, et même, si possible, ne même pas savoir, c’est-à-dire avoir appris, c’est-à-dire m’être laissé apprendre, avoir été assez idiot pour croire ceux qui m’ont appris que des caractères alignés sur du papier blanc pouvaient signifier quelque chose d’autre que des caractères sur du papier blanc, c’est-à-dire très exactement rien, sinon une distraction, un passe-temps, et surtout un sujet d’orgueil pour des types comme lui. Très bien, c’est son affaire. Tout ce que je lui demande, c’est de me foutre la paix. Ce n’est pas grand-chose, non ? » Mais elle ne répond pas, et, au bout d’un moment, il apparaît : elle pourra le voir plus tard ainsi, et elle se demandera alors si ce n’a pas été à ce moment qu’elle a pris sa décision, quoique, pensera-t-elle avec ironie, il soit à peu près aussi intel ligent de chercher à savoir le moment où l’on a pris une décision et les raisons de cette décision que celui (et celles) où (et qui font que) l’on a attrapé un rhume, la seule certitude que l’on puisse avoir concernant l’une ou l’autre (la décision ou le rhume) étant lorsque l’une ou l’autre se déclarent,
et à ce moment elle ou il sont depuis longtemps installés ; il apparaît donc sur le seuil de la salle de bains, seulement vêtu d’un pantalon, les cheveux mouillés, s’essuyant le cou (le torse maigre, lui aussi, efflanqué, sur lequel on pourrait compter chaque côte saillant comme celles de ces chiens perpétuellement affamés, et, de même que le visage, brûlé par le soleil — non pas doré ni bronzé comme ceux que proposent en exemple les hygiéniques réclames de ces brochures vantant sur papier couché les pharmaceutiques bienfaits de la vie au grand air, mais foncé, presque gris, le soleil semblant avoir agi à la façon d’un corrodant (mais semblant seulement, pense-t-elle, ou ayant peut-être aidé, précipité, rendu plus apparent, c’est tout), aussi bien sur le corps, les membres (le buste gracile et même grêle d’enfant délicat sur lequel seraient venus se surajouter, se superposer (en quelque sorte parasitairement, de force) de ces muscles de terrassier qui sont comme le contraire des athlétiques et glorieux exemples proposés par les revues culturistes, évoquant plutôt ces illustrations que l’on peut voir dans les ouvrages de médecine, avec le même, semble-t-il, type à moustache et sans âge photographié, assis ou debout — un rectangle noir ultérieurement placé sur les yeux aux fins d’anonymat —, dans un décor ripoliné et nu postulant toise, balance et l’écœurante odeur d’ éther des dispensaires, exposant avec cette morne résignation, cette morne abjection qui sont comme les stigmates de la poisse, une poitrine, étroite, creuse et bosselée), aussi bien sur le membres que sur le visage – elle ne lève pas les yeux, n’a pas besoin de le regarder pour le voir(…),
Claude Simon L’ herbe les éditions de minuit 1983.
Il suffit d’une lettre
« belle rotule bibliophilique »
« Clause Simon »
Un avis dit: 28 octobre 2014 à 9 h 53 min
bougue rototo est bien mac.
Quelle déchéance.
Devenir la partie molle du commentaire passoulinien. Un destin.
Clopine, en place de « Comme nous en avions convenu », il convient d’écrire : « Comme nous en étions convenu ».
Tout est politique, dear baroz. Les Editions de Minuit sont une belle « couverture ».
Comme chez Gallimard à l’origine, avant la dérive marketing qui n’épargne personne en fin de vie.
C’est le lamparo, votre technique ?
non, les béquilles idéologiques, rigides..
Le lien, Clopine
http://www.langue-fr.net/spip.php?article265
Jacques
Demain, je reçois d’Amazon « Les terres du couchant » de Gracq chez Corti et le Zemmour nouveau.
Je vais me régaler du premier, c’est certain, et m’amuser tragiquement du second ….
Il suffit d’une lettre
Comme nous en étions convenuS
Je dénonçais hier la complaisance des médias qui ont à peine relevé le couac de Hollande sur la libération -qui n’a pas eu lieu à ce jour- des lycéennes nigérianes…Aujourd’hui, c’est la mort du militant écologiste anti-barrage qui donne lieu à des réactions, certes nombreuses, mais incroyablement discrètes et modérées.
Imaginons le déchaînement médiatique si un tel drame avait eu lieu sous Sarkozy ou même sous le gouvernement Juppé!
Pour vivre, Phil, un auteur aujourd’hui ne doit surtout pas être publié chez Minuit ou Gallimard, tels Houellebecq ou Angot. Que reste t-il des mannes de Littell ?
staying alive
Vous vous servez, pour déplacer votre graisse, de béquilles molles ?… Bizarre.
JC, allez écouter sur le blog d’Eric Zemmour, son entretien sur Radio Courtoisie…Un régal d’intelligence et d’humour. Vous en apprendrez beaucoup sur l’homme, son enfance…
Phil et Barozzi vous êtes très bons les mecs, mais pouvez-vous imaginer plus désespérantes que vos deux amorces?
Etant toujours vraies, elles sont toujours fausses.
Heureusement que dès la deuxième phrase, le ciel s’éclaire…
Jacques: « Cet exercice me parait un peu vain.
Phil: Tout est politique, dear baroz. »
Autrefois Wolinsky dessinait deux bons bonshommes discutant au dessus de deux ballons de rouge.
Merci, Jacques, pour l’explication et le lien (bon, Grévisse n’a pas l’air si catégorique que cela ?)
Je me demande si au 18è siècle, le verbe « avoir » n’était pas plus usité dans la formule… En tout cas, c’est celle qui m’est venue en écrivant. Parce qu’en fait, je me suis d’abord imbibée de textes de correspondances du 18è, avant de me lancer ! (mais votre silence courtois sur le plaisir, la déception ou l ‘indifférence que vous a procurés mon texte est certes amical, mais terriblement préoccupant.)
En fait, je voudrais pouvoir écrire et puis, après, m’enfuir m’enfermer dans la salle de bains, les deux mains sur les oreilles, pour ne rien entendre des critiques -même les plus bienveillantes- qu’on pourrait m’adresser. Et en même temps, me voici pantelante comme un chien qui donne la patte et vous regarde, dans l’attente du sucre de l’intérêt ? Ah là là.)
Bon je vais corriger ma faute. Si c’en est bien une !
Ne pas confondre conversations de comptoir et de salon, ueda, le ballon de rouge est à proscrire entre Phil et moi !
L’esprit d’un éditeur dépasse rarement la durée de celui des fondateurs, baroz. Comme dans l’industrie, il suffit de trois générations pour manger la galette. Littell, c’est du marketing.
Il suffit d’une lettre
« Abdel, pour les nouilles, je mords aussi. »
Al dente.
La bonne référence reste la marquise de Sévigné, Clopine. Rien à dire sur le reste, sinon que je me demande où vous voulez en venir, le sens, la raison de cette histoire ?
La petite entreprise des éditions de Minuit, Phil, se transmet de père en fille, comme pour le Front national !
Je ne n’arrive pas à lire le billet du jour sur le mini écran de mon tel portable.Il y a donc un style spécial selon la maison de l’écrivain, si je comprends bien le titre du sujet.Il y aurait donc espoir que certains Türvorsteher hurlants rdliens changent de style quand ils se trouvent hors rdl, dans leur bureau, devant leur classe etc. Me voilà parti pour Londres, dommage que je n’ai jamais parlé avec monsieur Abdel, on aurait pu prendre le thé.
Chic, au moins une curiosité pour la suite… Ce qui justifie amplement ma persévérance ! Merci, Jacques, et ce sera donc, je l’espère, une (bonne) surprise !
Mort d’un militant anti-barrage ?
Il y a tellement de morts connes chaque minute dans le vaste monde, que voulez-vous que cela nous fasse ?
C’est un accident de manif. Un de trop, mais ça arrive … Normal, dirait l’Elimé de l’Elysée…
WG, mon intention n’a jamais été de nier ou de minimiser la persécution des juifs par l’Inquisition. Mon sujet était l’aspect proprement religieux de la question et je maintiens que l’Eglise de Rome n’a jamais prôné la mort des juifs en tant que juifs.
Vous vous donnez tous les droits d’insulter et de traîner dans la boue l’ensemble des chrétiens par exemple, de traiter Jésus d’imposteur (ce qui est grotesque évidemment, un imposteur se serait débrouillé pour échapper à la crucifixion, il suffisait de quelques mots) mais vous glapissez de rage dès que l’on laisse passer une expression tant soit peu ambiguë à l’égard des juifs, comme si la communication sur un blog pouvait être léchée comme un décret en Conseil d’Etat.
Ce qui ne veut dire que l’on peut écrire n’importe quoi, évidemment.
ueda, il s’agit de se désembourber du débat palestino-zemmourien, pas une mince affaire. En Asie, les chenillards Komatsu feraient l’affaire.
Une belle édition eo, what else ? Minuit est un peu surcoté. Faible tirage, esprit de gauche sous les oripeaux populaires, un cocktail qui coûte toujours cher à l’arrivée bibliophilique.
Cette photo est justement célèbre, elle est un extraordinaire producteur de parles.
Il est facile d’écrire des bulles au dessus des têtes, et de les placer au bon endroit.
Sauras-tu, etc.?
1. « T’auras beau frotter, il est foutu ton blouson »
2. « Des gros seins, elle? Tu déconnes? »
C’est la bouteille à l’encre, l’infini minuitard.
bougue rototo est bien mac.
Quelle déchéance.
—
Il brandissait la batte de baseball, maintenant il nous lèche le fion! hurk hurk hurk!
Camarade ueda,
« Pour les nouilles, je cote »
De Radio Courtoisie au Front national, Zemmour n’a plus qu’un pas a franchir, Sirius !
Comme nous sommes dans une situation tragique, sans issue, où les murs doivent tomber, il me semble que le « Front National » de la coquette famille Le Pen est placé, sur l’échiquier politique, bien trop à gauche….
On demande du frais, du jeune, du révolutionnaire sanglant, quoi ! Pas Mémère, fifille de son Pépère …
Clopine dommage que l’on ne puisse pas vous écrire directement sur votre blog: ici ce n’est pas vraiment l’endroit approprié.
Sinon moi je suis d’accord avec Jacques et j’ai « tiqué » aussi sur « elle préfère évidemment l’église Saint-Maclou que la Cathédrale ». Je verrais plutôt « à la Cathédrale »
Oui, Clopine, oh ! oui …
Je suis bien d’accord avec la fraîche Lavande de Sénanque ! Rouvrez les commentaires de votre blog : j’ai tant de choses à suggérer…
Pourquoi fermer les portes et les fenêtres de votre blog, clos comme un cercueil contenant un magnétophone usé ? Quelle peur ?….
…
…avec deux fois rien dans l’enseignement en plus,!…combien d’économie de gestion en plus,!…
…
…c’est incommensurable les dégâts sociaux orchestrer par les enseignants pourris-corrupteurs des connivences,!…c’est proprement immonde,!…
…
…à côté les Comtesse de Ségur,…c’est du petit lait,!…les vers dans les fruits,!…
…quels horreurs nos diables-d’enseignants-héritiers,!…collabo’s,!…tout ces saints gagnants aux concours,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…
…vous en voulez combien, bien conditionner,!…
…au libéralisme-capitalisme,!…à schtroumpfs-rapetous,!…etc,!…
…
…des taxes pour payer les nantis-héritiers du » savoir » corporatiste,!…encore aussi avec nos sophistes-religieux,!…
…le classement,!…avec P.C., portable,!…la quadrature du cercle,!…vous êtes premier,!…maman veille au grain,!…Ah,!Ah,!etc,!…
…
…maintenant, c’est deux châteaux dans ma principauté,!…avant de remuer mon pinceaux,!…culpabiliser-vous,!…etc,!…
…
…louer le seigneur d’accepter vos grâces à découdre,!…un style – minuit, mi-raisin,!…Ah,!Ah,!…
…une oeuvre vite,!…ne pas se découdre d’un fil,!…d’une maille,!…etc,!…
…
Clopine, dans une lettre datée du 2 août 1675, la marquise de Sévigné écrit à sa fille, madame de Grignan : « Notre cardinal sera sensiblement touché de cette perte. Il me semble, ma fille, que vous ne vous lassez point d’en entendre parler : nous sommes convenus qu’il y a des choses dont on ne peut trop savoir de détails. »
Gianni, ô monstre !
Comment as tu fait pour t’échapper de la statuaire de la Villa Palagonia, à Bagheira ?
Tu sais bien, entre Palermo et Cefalu.
Je ne sais pas s’il y a un style Minuit, mais il y a un style Grand Siècle, qui va de la marquise jusqu’au divin marquis. A défaut du fond, pour la forme, je ne saurais que trop vous recommander aussi la correspondance de … Sade, Clopine !
Jacques,
Clopine n’a de leçon à recevoir de personne…. pas même de cette ordure de Sade !
(cf l’infirmière-chef de « Vol au dessus d’un nid de traders »)
Hier, j’ai revu l’un des plus beaux films de Truffaut, sur Arte, « La peau douce ». Et que vis-je à la fin, quand l’impétueuse épouse italienne s’apprête à tuer son infidèle mari ? Elle s’arme d’un fusil et s’enveloppe d’une… gabardine !
Pour François, éros et thanatos s’habillent en gabardine ou ne sera pas !
…
…J.C.,…j’en sais rien,!…j’ai bien été deux fois au club Med, à Céfalu,!…
…
…la 1 ère fois,!…valises perdus-volés,!…des embrouilles avec tout les autochtones,!…pour me soutirer de l’argent,!…incroyable la voracité des siciliens pour l’argent,!…c’est pas un coeur qu’ils ont,!…c’est un coffre-fort,!…
…
…vous disiez,!…plus juifs,…tu meurs,!…Ah,!Ah,!…c’est un plus,!…au dessus des bourses,!…etc,!…
…
…en France? c’est mieux, ils appellent çà,!…la démocratie impartial,!…
…j’ai appris à comprendre la démocratie spartiate,!…à l’€uro,!…
…Ou, çà,!…Ah,!Ah,!…
Dans une auberge de la campagne reimoise, rendez-vous idéal pour les couples adultères, l’émouvante et superbe Françoise Dorléac désigne à son amant, le palot Jean Dessaily, deux voisines de tables pareillement vêtues d’un chemisier à motifs léopards et lui dit : « Tu vois ces femmes, ce sont des femmes qui aiment l’amour ». Mais on sent bien que lui, indifférent, pense plutôt à la gabardine !
Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2014 à 11 h 33 min
Dans une auberge de la campagne reimoise, rendez-vous idéal pour les couples adultères, l’émouvante et superbe Françoise Dorléac désigne à son amant, le palot Jean Dessaily
Dessailly est remarquable dans le registre de la mollesse et de l’indécision.
Pour ce qui est d’être faible, il est fort!
Il y a un peu de magie mélancolique dans ce film.
Vous devriez écouter EZ sur RC Baroze, vous seriez surpris…
pense plutôt à la gabardine !
putain comme je lui mettrais dans sa gueule a dessailly
https://s3.amazonaws.com/giphymedia/media/7ZmaehtAKK8xO/giphy.gif
Alors là, Jc, vous ajoutez l’impudence à la malfaisance. Vous savez pertinemment que c’est à cause de vous, ou de vos semblables comme l’infect troll Bergeret, que j’ai fermé les commentaires de mon blog – à cause de vous, je devais activer la modération, et cela m’embarrassait : parce que figurez-vous que je recevais des com’ flatteurs, auxquels je n’ai jamais su vraiment quoi répondre, et je n’arrivais pas à avoir envie de les « collectionner », pour quoi faire ? Je suis évidemment décevante et autre de ce que l’on s’imagine, à travers mes mots. Quant à avoir une conversation via les commentaires, comment concilier l’exercice avec la modération, rendue indispensable à cause de vous ?
Vous avez donc été la pierre d’achoppement qui m’a conduite tout droit à la fermeture des com’ de mon blog, et je m’en suis bien trouvée, ahahah…
Certes, la fréquentation a baissé, mais je ne m’en soucie guère, et puis je suis bien moins embarrassée : je ne sais pas recevoir des compliments, je ne sais pas bien remercier non plus, ça me gêne, voilà.
Par contre, je suis d’accord avec Lavande sur l’inopportunité de parler de tout ceci ici, (mais bon, c’est Jacques, aussi, qui m’emmène comme d’hab’ à ma perte ! -sourire !-), et je suis effectivement preneuse de toutes les pertinentes critiques et remarques. Evidemment, le plus simple est de me les adresser via le mail : clopinetrouillefou@gmail.com !
PS : vous savez, Jc, j’ai aussi opéré le silence à cause de la réaction disons fort impatientée de Clopin, sur certaines de vos provocations à mon égard. Or, je ne conçois pas de me réfugier derrière les (larges) épaules de mon compagnon. J’estime que je dois affronter seule mes trolls. Vous devriez m’en remercier, parce que (tiens, une auto-citation) : « si pendant toutes ces années je n’ai jamais vu les mains de Clopin brandies comme des armes, je sais qu’elles pourraient être fortes et dures, s’il le fallait… » Pensez-y.
la gabardine..les météores baroz !
y’a aussi les bottes en caoutchouc de la laffont..mais là c’est private
…
…Non,!…la villa Palagonia de Bagheira,!…
…
…Non,!…c’est pas mon style,!…en réalité,!…je suis plus que sévère » style gothique « , très ultra,!…
…
…c’est pour çà,…que le lieu de naissance ou le nom,!…ne veulent rien dire,!…même aussi les A.D.N., conditionner, reste marchandises,!…
…sans rancunes,!…l’art porte à se connaître,!…envers & contre tout,!…etc,!…
…une évolution du aux divers peuples de l’île ?,…mystères,!…
…
« si pendant toutes ces années je n’ai jamais vu les mains de Clopin brandies comme des armes, je sais qu’elles pourraient être fortes et dures, s’il le fallait… » Pensez-y.
on règle ça dans une salle de mma à paris clopine..j’en connais quelques unes.. »opérer le silence »..ha c’est beau..sade aurait kiffé
Vous remarquerez Jacques la scène de l’ascenseur dans l’hotel à Lisbonne , dans « la peau douce », l’étirement du temps, le huis clos magistral, le désir de Desailly, l’étonnement de Dorleac devant un regard aussi intense…..la pureté de l’image de Raoul Coutard pour prendre les deux visages et les isoler en suivant en même temps l’émotion de Desailly non seulelent avec les yeux mais tout le visage…
pour exprimer l’émotion, le désir, la fièvre, le tremblement de pierre Lachenay -Desailly devant l’hôtesse de l’air Françoise Dorleac. cette scène est une absolue merveille de construction dans la durée..dans le montage, le cadrage des regards, là on est dans du tres grand cinéma.
Desailly, fut si désemparé par l’echec commercial du film à l’époque (nous étions quelques étudiants fous de bonheur devant ce film..)qu’il a cessé toute apparition cinéma.Il fut assez depressif.. Encore une chose :l’appartement des Lachenay, avec lit, placards et meubles était l’appartement de Truffaut à l’époque .le caractère autobiographique du film a été souligné par tous les biographes de Truffaut.
Enfin , ironie du destin, Françoise Dorleac s’est tuée en voiture en allant à l’aéroport de Nice, elle qui avait rayonné grâce à ce rôle magnifique d’hôtesse de l’air.
Françoise Dorleac s’est tuée en voiture en allant à l’aéroport de Nice, elle qui avait rayonné grâce à ce rôle magnifique d’hôtesse de l’air
le mma c’est pas assez violent..pour polo faut du terrib..dans des parking pis tout..t’es trop fort polo!
Oui, Paul, tout est dit, ou plutôt montré, dans la scène de l’ascenseur. Et Desailly, si placide, adopte pour incarner ce personnage, la nervosité de Truffaut. Les scènes érotiques du film sont superbes, tout en intensité et pudeur propre à ce cinéaste : ombres chinoises, caresse des jambes, déshabillage de la poupée endormie, éblouissement de l’amant devant l’objet miraculeux de son désir…Dans la Peau douce, pour Truffaut, l’homme est un jouet entre deux déesses, l’une finalement le jette et l’autre le tue !
Vrai que chacun voit minuit à sa porte, il y en a même qui y voient Truffaut comme un massif de fleurs!
l’une finalement le jette et l’autre le tue !
y’a des films que j’ai peur de revoir baroz..ça me fait le même effet que les séries de mon enfances..comme retrouver une vieille fronde que tu tends et que l’élastique pourri te fouette la gueule..ça tue trop
chacun voit minuit à sa porte
c’est à la porte des otes vu que c’est l’heure du crime..tu touches pas ton surin en spycologie humaine
Minuit, heure de la creme. Scinde aujourdhui en 2 depuis le rappel ad patres du grand Lindon : les comi-creux qui a force d effacement et de formalisme finissent par ne rien dire, les Echenoz, Gailly, Laurrent que j ai tant aime lire, meme s il n en restera rien. Les lourds-de-sens ou pretendument, radins a force de vouloir etre economes, que j ai aime lire aussi tant fonctionne l hypnose du lisere bleu,dont il ne me reste pas grand-chosr non plus, les Mauvignier, Viel et consorts qui m ont emmerde, dans leur facon graaaand tecrivain a pedigree trop fin pour enfoncer le soc, doues surtout pour enfoncer des portes ouvertes a deux battants. Jerome, reviens? Corti plus disparate m a mieux convenu sur le long terme
Ce film là se revoie sans problème, le boug, si t’as aimé tu aimeras encore plus !
Edouard, à part Gracq, quoi chez Conti ?
La seule chose qui a vieilli ou qui est désormais perdu par rapport au film La peau douce, c’est le prestige de l’hôtesse de l’air et aussi celui de l’auteur-conférencier !
Sirius dit: 28 octobre 2014 à 10 h 32 min
_________
Elle l’a prôné, sale con ! Tu nies l’évidence ! Et Jean-Paul II a même demandé pardon aux Juifs pour cette raison, gros connard de sous-merde !
si t’as aimé tu aimeras encore plus !
proust est un petit joueur baroz..ressentir la jeunesse, la sienne; ficelé a quelques brimborions ça te pousse à la renverse fastoche..la technique a des pouvoirs terrifiants qui lui échappaient heureusement au brave homme
ta gueule dracul..
« si pendant toutes ces années je n’ai jamais vu les mains de Clopin brandies comme des armes, je sais qu’elles pourraient être fortes et dures, s’il le fallait… » Pensez-y. »
Je n’en dors plus, la peur au ventre à cause du plouc !…ahahaha !
( soyez prudente, on ne sait jamais qui est qui…)
c’est le prestige de l’hôtesse de l’air et aussi celui de l’auteur-conférencier !
..bien vu..comme tu vois que la nature du souvenir lui même en est infantile baroz..technique!
( soyez prudente, on ne sait jamais qui est qui…)
ça tombe elle est marida avec le battle cyborg jicé..il est du havre!..ma mère de ma mère..c’est quelquechose!
Nelly Benedetti qui joue le rôle de la femme de Lachenay, c’est pas déjà exactement le type de Fanny Ardant?
(Une poitrine superbe, que la mode de l’époque savait mettre en valeur.
Je comprends que l’adolescent Pau Edel ait été soufflé).
Interessant combien l’hôtesse Dorléac représente le rêve, alors que Lachenay a une bombe sexuelle a casa sua.
Un site japonais franco/cinéphile s’intéresse au « Guide Michelin de la Peau douce ».
Il est bien, ce regard japonais sur le film.
Il est allé voir si les hôtels à Rheins mentionnés dans le dialogue sont dans le guide.
Il aime bien Dorléac et trouve parfait Desailly dans le rôle de « l’intello français » (Furansu no interi).
Il est fasciné par les détails d’époque, depuis la chambre d’hôtel jusqu’à la station service…
Et puis, il note le dialogue, quand Lachenay vient chercher ses bagages pour quitter sa femme.
« Prends le Foujita… Non, garde le, c’était un cadeau pour toi »
C’est « le Baiser », peint en 1914 à Paris.
Les explications de l’Allumette (suédoise) ne me convainquent pas. Je trouve Truffaut fadasse et partage en grand partie le point de vue de Godard à son sujet. La peau douce : un film sentimental à l’eau de rose parfumé… S’il avait inclus l’accident de voiture de Dorléac à Nice dans le film, comme à la fin du Mépris, alors là ça aurait eu une autre gueule. Mais là… plat, fade, voir insipide (la scène de photographie dans les bois… quand on compare avec l’ES de Flaubert avec Rosanette, y a pas photo).
« Il leva vers elle des mains d’étrangleur ».
J’ai lu cette phrase dans un mauvais roman.
Widergänger dit: 28 octobre 2014 à 12 h 30 min
Les explications de l’Allumette (suédoise) ne me convainquent pas.
Que voulez-vous, mon gros, en matière d’érotisme vous n’êtes probablement pas un bout d’amadou.
Il est bien, ce regard japonais sur le film.
..ils ont une relation avec la nostalgie qui est pas pareil que nous..c’est un vrai dispositif technique aussi..et social..enfin petit occidental c’est comme ça que je le comprends..c’est volontier flippant
J’ai lu cette phrase dans un mauvais roman
il faut que tu interroges ce déclencheur mnémonique
bouguereau dit: 28 octobre 2014 à 12 h 36 min
ils ont une relation avec la nostalgie qui est pas pareil que nous..c’est volontiers flippant
Parfois ça fout les boules.
Mais que de douce jouissance dans ces boules.
Et puis les Japonais sont des sales cons.
Mais que de douce jouissance dans ces boules.
oui..la litterature se dépeuple dangeureusement
Ce qui est intéressant, d’un point de vue sociologique, c’est le traitement de l’adultère dans la société française des années soixante !
ML, les photos dans le bois sont très importantes dans le dispositif du scénarios. C’est par elles que surviendra le drame final. On peut aimer Godard et Truffaut ou Chabrol, notamment celui du « Boucher »…
Seriez-vous limité dans vos goûts cinématographiques ?
Pensez-y
quoi encore ?
vous n’êtes probablement pas un bout d’amadou
c’est les effets collateraux du lance flamme dans les sousterrain du hamas..ya pus que le fantome doschwitz pour lui faire encore des trucs..
Les Juifs, les Arabes, hier, Abdel ajoutait les Vénitiens et les Calabrais, aujourd’hui, ML, renchérit avec les Japonais. Ces généralisations cataloguantes, pour enfoncer un commentateur singulier, sont totalement stupides, sinon fascisantes.
( Hors sujet:
« Bon je vais corriger ma faute. Si c’en est bien une ! »
Clopine
1) Oh si, c’en est une et ce n’est pas la seule! Impropriété du vocabulaire, aussi .
Bref,
si vous n’êtes pas capable d’écrire comme vous le rêvez, demandez à votre Clopin de tenir la plume à votre place. Avec ses « fortes et dures » mains, nulle inquiétude qu’il ne fasse pire que vous !
« Pensez-y », Ô féministe !
2) Vous avez le culot de demander la correction, je crains que ce ne soit pas celle que vous espériez, que vous recevrez. Assumez-vous, bon sang !
3) et je ferme, là, la parenthèse en soulignant, encore une fois, qu’il est bien regrettable que vous ayez pris le soutien de certains … pour un encouragement à emprunter une voie – comment pouvez-vous avoir de si sottes idées, le mystère reste entier .. – qui n’est, et c’est flagrant, pas la vôtre .)
De Fujita à Brancusi :
ueda dit: 28 octobre 2014 à 12 h 42 min
« ça fout les boules.
Mais que de douce jouissance dans ces boules. »
Inconvenant….
Avec ses « fortes et dures » mains
calleuses..haa ça économise le bois dans les soirées d’hivers prés de la cheminée dafnoz
Widergänger, pour vous rendre utile et aimable à la société, vous devriez lire la thèse de Mme Mathilde Bonazzi donnée en lien, et faire ce qui pour vous est source de jouissance: une fiche de lecture.
Mais on s’en fout qu’elle soit agrégée ou pas, allez-y voir.
les mains de Clopin brandies comme des armes, je sais qu’elles pourraient être fortes et dures,
C’est un expert à déterrer les poireaux?
Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2014 à 12 h 49 min
« Ces généralisations cataloguantes, pour enfoncer un commentateur singulier, sont totalement stupides, sinon fascisantes. »
Rien n’est plus fascinant que le fascisant ! Benito ! Reviens, Ô Belle Mâchoire !!!
or..hors les angliches on est tous des frères baroz
Ô Belle Mâchoire !!!
jawn..
Voilà une nouvelle qui fait plaisir. Kamel Daoud est à l’honneur chez des Goncourt. Compte-tenu de la fréquentation de ces lieux, c’est peut-être un exploit.
http://www.djazairess.com/fr/lqo/5205054
tout ça pour introduire des galloches de pédés baroz..on te voit venir
jaws je voulais dire jicé..ma machoire s’est démise
Oui, le boug, on est tous frères et pédés, une galoche oecuménique pour dracul
http://www.culture-et-foi.com/image_logo.htm
Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2014 à 12 h 49 min
aujourd’hui, ML, renchérit avec les Japonais.
C’est quand même pas ses cinquièmes qui parfois s’expriment à travers lui
(d’ta race!)
(Entendu hier: Il est caïra de chez caïra.
Le mot est djeune mais la syntaxe est bobo)
Le matin, c’est pas mon heure.
Je me perds dans les adresses.
Manque d’adresse.
Beau temps sur Berlin,
trop de soleil.
Mais les nuits y deviennent plus longues qu’à Paris, et les bars de nuit plus nombreux.
bouguereau dit: 28 octobre 2014 à 12 h 58 min
Le chapon mou n’est pas en haut-de-forme.
Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2014 à 12 h 58 min
Oui, le boug, on est tous frères et pédés, une galoche oecuménique pour dracul
C’est Paul à droite, c’est sûr
Maigre et brûlant comme un Benny Levi.
(C’est pour lui faire plaisir, à dracul
Paul, il le vomit mais étant snob, il s’incline devant son pedigree)
B comme BERLIN dit: 28 octobre 2014 à 13 h 05 min
Beau temps sur Berlin,
trop de soleil.
les bars de nuit plus nombreux.
Gaffe B, si tu ne veux pas finir comme Alain Pacadis (demande à ton père).
Il ne vivait que la nuit et n’aimait que le bitume.
C’est « le Baiser », peint en 1914 à Paris.
Tiens, ce Foujita !
Mis en regard du cycle d’or de Klimt, le baiser ( 1906) ..
On y verrait deux filiations- l’une affranchie, l’autre consentante – à l’école de Rimpa ..
« Assis une nuit à sa table la tête sur les mains il se vit se lever et partir. Une nuit ou un jour. Car éteinte sa lumière à lui il ne restait pas pour autant dans le noir. Il lui venait alors de l’unique haute fenêtre un semblant de lumière. Sous celle-là encore le tabouret sur lequel jusqu’à ne plus le pouvoir ou le vouloir il montait voir le ciel. S’il ne se penchait pas au-dehors pour voir comment c’était en dessous c’était peut-être parce que la fenêtre n’était pas faite pour s’ouvrir ou qu’il ne pouvait ou ne voulait pas l’ouvrir. Peut-être qu’il ne savait que trop bien comment c’était en dessous et ne désirait plus le voir. Si bien qu’il se tenait tout simplement là au-dessus de la terre lointaine à voir à travers la vitre ennuagée le ciel sans nuages. Faible lumière inchangeante sans exemple dans son souvenir des jours et des nuits d’antan où la nuit venait pile relever le jour et le jour la nuit. Seule lumière donc désormais éteinte la sienne à lui celle lui venant du dehors jusqu’à ce qu’elle à son tour s’éteigne le laissant dans le noir. Jusqu’à ce que lui à son tour s’éteigne. »
(Beckett, Soubressauts, 1989).
________
Un décor minimaliste : une cellule ? un tabouret, une fenêtre haute, comme dans une cellule ; des nuages sur une vitre, « la terre lointaine », la lumière, un décor élémentaire, presque biblique : « il se tenait là au-dessus de la terre » ;
Une attitude : « assis à sa table la tête sur les mains », ce qui fait penser à certains dessins de Kafka à l’encre ;
Une action schématique : se lever et partir ;
Avec ce peu d’ingrédients, le narrateur tisse une histoire énigmatique, presque inconsistante ; comment fait-il ? Les modalisations (« peut-être ») suggèrent que le narrateur n’en sait pas beaucoup plus que le lecteur. Le statut du narrateur reste ambigu : il semble ne pas connaître les pensées du protagoniste (« peut-être qu’il ne savait que… ») et en même temps pénètre ses souvenirs (« sans exemple dans son souvenir ») : un récit qui commence comme un témoignage objectif, avec des passages en focalisation interne (« la vitre ennuagée le ciel sans nuages », contradiction du protagoniste qui est prise en charge par le narrateur mais n’émane pas de lui) et récit omniscient à la Balzac à la fois puisque le narrateur pénètre ses pensées : même technique en somme que Zola au début de L’Assomoir, mais réduite à un squelette comme si le récit était une allusion et une sorte de biographie de la littérature qui l’a précédé mais amaigrie, réduite à un schéma élémentaire, une réduction de la littérature à son idée, réduction éidétique de la littérature dans le schéma phénoménologique hurserlien.
L’action du protagoniste pose problème et semble contradictoire : il s’apprête à partir mais ce n’est pas pour découvrir le monde (le contraire du schéma du roman picaresque) : « il savait que trop bien comment c’était », avec une allusion à l’un des romans de Beckett, comme si se confirmait l’hypothèse de lecture que le récit est une sorte de biographie de l’œuvre de l’auteur et plus largement de toute la littérature qui le précède. De même la « lumière » est « inchangeante » et « sans exemple », ce qui peut paraître incompatible, contradictoire. D’autres contradictions : la lumière est « sans exemple » et « éteinte », elle vient « du dehors » et c’est néanmoins « la sienne » comme la porte de la Loi chez Kafka qui est propre au protagoniste de Devant la Loi. Le récit semble tissé de ces contradictions qui font avancer le récit, le tendent, créent sa dynamique propre qui se traduit par des répétitions de mots, d’expressions, de sonorités qui créent une certaine musique, le chant sourd d’une méditation quasi métaphysique sur le destin du monde dans un style quasi biblique, élémentaire, squelettique.
Laissons mon « père » vivre sa vie !.
Le baiser de Picasso, c'(est autrement brûlant !
Ça c’est pour les petite bites comme ueda.
Oui, je suis très limité dans mes goûts cinéma. Truffaut, pas beau.
décréter c’est voir ? gaffe aux répétitions tout de même…
Non seulement notre Fleur Pellerin, le ministre de la Culture en cours, n’a rien lu de Patriiiiick Nobel, ni ne peut citer un seul de ses immenses chefs d’œuvre, mais elle n’a jamais mis les pieds à PORQUEROLLES !
Scandaleux ! Inouï ! Honteux ! Stupéfiant ! Révoltant… bref, petit !
Le baiser de Picasso, c’(est autrement brûlant !
Vous comptez aller chercher tous les baisers des arts, ML ?
Un « thème », peut-être .. ?
Widergänger dit: 28 octobre 2014 à 13 h 27 min
Ça c’est pour les petite bites comme ueda.
Pèpèpe.
J’intente un procès auprès de la Cour de Tokyo, elle sera relayée par la courageuse campagne juridique de Brown.
C’est un noble coeur, il inclura le racisme anti-SP (Small Penis) dans son djihad (« effort, effort »… « pas guerre, pas guerre »…)
Avec son thème opposé : le crachat !
« S’il ne se penchait pas au-dehors pour voir comment c’était en dessous c’était peut-être parce que la fenêtre n’était pas faite pour s’ouvrir ou qu’il ne pouvait ou ne voulait pas l’ouvrir. Peut-être qu’il ne savait que trop bien comment c’était en dessous et ne désirait plus le voir. »
Michel A., My Balcony over Jerusalem.
ueda dit: 28 octobre 2014 à 13 h 35 min
Widergänger dit: 28 octobre 2014 à 13 h 27 min
« Ça c’est pour les petite bites comme ueda. »
Soyons raisonnables, mes petits choux ! Votre langage est juste bon pour deviser saucisson/gros rouge/ Dufflot/ Mamère sur un blog écologique normand. En aucun cas pour un blog prestigieux passoulinien !
On se calme, on remet son beaupré dans la soute, et on continue littéraire non-priapique… Merci !
Le type d’histoire que Beckett raconte, les enjeux qui sont les siens créent des possibilités de phrases nouvelles. Par exemple on trouve une phrase comme celle-là, impossible chez Balzac, Zola ou qui que ce soit : « Que lorsque lui enfin à son tour. » Phrase qui ne veut strictement rien dire. Phrase néanmoins très claire dans le néant ainsi construit par le récit, comme si le récit avait pour intention cachée dès le départ d’engendrer des phrases aussi nulles. La nullité érigée en art. De même ce genre de phrase : « Attendant voir si oui ou non. » Typique de Beckett.
« récit omniscient à la Balzac à la fois puisque le narrateur pénètre ses pensées : même technique en somme que Zola au début de L’Asso(m)moir »
Ou à James Joyce, dont Beckett fut le secrétaire, ML ?
Vous ou Paul Edel, pourriez-vous développer la recette narrative Neo Romanesque résumée en quelques mots par Passou : « déconstruction, effacement, épuisement, disparition, évidemment. » ?
Widergänger dit: 28 octobre 2014 à 13 h 42 min
comme si le récit avait pour intention cachée dès le départ d’engendrer des phrases aussi nulles.
Chez son commentateur?
Bon je me suis assez poilé, le temps presse.
Salut, Daaphnée.
Phrases comme celle-ci qu’on pourrait rencontrer dans un tapuscrit de scenario de film, pas spécialement littéraire : « Maintenant tel quelqu’un dans un lieu inconnu à la recherche de la sortie. » Avec des effets musicaux de reprise : « Dans les ténèbres. À l’aveuglette dans les ténèbres de jour ou de nuit d’un lieu inconnu à la recherche de la sortie. D’une sortie. » Et la question de l’artificialité d’un tel style qui peut basculer d’un rien dans le pur jeu des formes pour le jeu des formes, de l’art pour l’art.
Reprenons :
Fujita 1914 :
http://sumus.exblog.jp/iv/detail/index.asp?s=17552393&i=201201/06/43/b0081843_21301341.jpg
Brancusi 1907/08 :
http://www.pileface.com/sollers/IMG/jpg/amour07_560M.jpg
Klimt 1906 :
http://media.paperblog.fr/i/423/4236682/true-colors-b-comme-baisers-L-mOf3NG.jpeg
Picasso 1925 :
http://pablo-ruiz-picasso.com/images/works/1836.jpg
Non, Zola, qui utilise cette technique. Pas Joyce. Zola.
Oui, les récits de Beckett sont des déconstructions du style des autres et peut-être même du sien propre. Il prend la technique de Zola et la déconstruit sous nos yeux, affiche des contradictions, s’en sert comme dynamique du récit, les déconnecte de tout contexte pour les laisser sans solution.
vous prenez des mesures où ça vous démange ?
« déconstruction, effacement, épuisement, disparition, évidemment (Passou veut sans doute dire évidement). »
Commençons par définir chacun de ces mots.
Déconstruction : fait de déconstruire, de décomposer un système en ses éléments, de l’analyser.
Effacement : fait d’effacer ou de s’effacer.
Epuisement : action d’épuiser. On travaille à l’épuisement des eaux de la mine.
Disparition : fait de disparaître. Fait d’être manquant ou absent de manière soudaine. Mort.
Evidement : fait d’évider, d’enlever de la matière à quelque chose
Mais on trouve un même régime maigre chez Duras par exemple dans L’Amour (1971) :
Un homme.
Il est debout, il regarde : la plage, la mer.
La mer est basse, calme, la saison est indifinie (…).
Quelque part sur la plage, à droite de celui qui regarde, un mouvement lumineux : une flaque se vide etc.
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Avec ici le thème du voyeur, qui regarde sur une plage deux hommes debout et une femme assise. Reprise du thème du roman libertin du 18ème siècle : voir sans être vu, mais dans un tout autre contexte. Des phrases nominales qui désignent les trois protagonistes, une narration focalisée et en même temps qui adopte un ton de témoignage, ce qui produit cet effet de figer le monde dans des poses chez les personnages qui apparaissent à leur manière comme des poseurs.
La narration adopte des schémas de construction, se complaît à les rendre visibles, à démontrer la machine à texte. Ça fait aussi penser à des tableaux, des épures de paysage dans des tableaux qui jouent avec les formes. Beaucoup de formalisme dans cette littérature. Typiquement française. On voit pas choses semblable en Europe ailleurs.
Résumé du roman nouveau :
« Le narrateur, qui est absent au monde, voire mort, ayant épuisé ses moindre sensations et souvenirs, va s’attacher jusqu’au total effacement de son moi, à faire le récit de sa perception du monde, tel qu’il se donne à voir, sans émotion et sans pensées. »
(personnellement, cela me rappelle trop le premier roman de Salman Rushdie, ce qui n’a rien à voir),
—
Erreur, passou: Midnight’s Children, le super Booker Prize (Booker of Bookers) est le deuxième roman de Rushdie. Le premier, Grimus, fut un flop total, comme Molloy. A la différence de Molloy, Grimus est franchement très mauvais.
Daaphnée de 12 h 49 : je vous dois une douce hilarité ! Vous qui rôdez sur ce blog, telle une hyène, aux aguets de la moindre de mes contributions, pour tenter ensuite de la mordre et déchirer à pleines dents, vous croyez vraiment qu’un seul visiteur, ici, pourra croire à une quelconque impartialité, à un quelconque intérêt, qui auraient guidé votre visite sur « clopineries » et auraient justifié votre commentaire ?
Voyez, il m’est venu à l’esprit, il y a quelque temps, de faire votre portrait sur mon blog – j’aurais eu du mal à éviter la cruelle méchanceté nécessaire à votre description, comme une sorte de symbole de fausse supériorité, de conformisme mêlé de peste émotionnelle, produit de l’époque des Valérie T., dont vous pourriez si typiquement être la soeur. Votre haine était telle qu’il y avait fort peu de chances pour que vous admettiez vous être abaissée jusqu’à lire mon blog, alors j’aurais pu y aller à mon tour, à belles dents ! (mais mon blog étant dans l’ensemble plutôt bienveillant envers ce qui m’entoure, votre portrait aurait bien évidemment déparé l’ensemble : j’ai donc sursis !)
Emportée par l’acrimonie, vous préférez avouer, en creux, vous être rendue chez moi, pour en ramener une opinion qui n’est évidemment ni crédible, ni fondée, ni ne possède la moindre valeur… Pauvre Daaphnée. N’avez-vous vraiment rien de mieux à faire que de ressasser vos haines recuites ? Je crois que vous devriez examiner d’un peu plus près votre obsession à vous réparer de la basse estime que j’ai pour vous.
En comparaison, un récit de Henri Troyat, 1952, « La Neige en deuil » :
« Le jour approchait. La montagne approchait. Des risées couraient dans le brouillard. l’ombre des marcheurs se couchait, bleue, sur la neige. Une coulée d’acide rongeait la crasse du ciel. Isaïe baissa la tête. Il ne voulait pas voir ce qui se passait devant lui. Encore un pas, deux pas, trois pas…
— Ça vient ! dit Marcelin.
Isaïe leva les yeux et reçut le paysage en pleine figure, comme un coup de vent. Une gigantesque muraille se dressait au-dessus de la terre blanche. etc.
__________
Là, on a tous les ingrédients du récit de grand papa : verbes au passé simple, aoristes opposés aux imparfaits (se leva, reçut/se dressait); distance variable du narrateur et de l’histoire jusqu’à la confusion du récit et de l’histoire comme élément d’une dramaturgie : « Encore un pas, deux pas, trois pas… » Les expressions hyperboliques contrastées et expressionistes dans la description : » des risées/une coulée d’acide).
La comparaison avec Beckett est parlante.
J’ai revu avec plaisir la peau douce j’y ai retrouvé le plaisir et l’émotion admirative que j’avais eprouvés il y a bien longtemps ;mais la vieille dame que je suis a trouvé un plaisir nouveau un peu nostalgique devant cette histoire inscrite dans le quotidien d’un couple bourgeois parisien des annéees 60, et toute marquée des mille détails qui etaient la verité d’alors et qui deviennent aujourd’hui les temoins d’une epoque , avec un goût de madeleine pour ceux qui ont connu in vivo ces marqueurs de la vie materielle
Le film m’a fait me retrouver ,jeune femme dans ce monde sans portable et même sans cabines publique ,où on téléphone des bistrots d’un taxiphone à jeton ,où on donne ses photos à développer ,où on roule en DS,où les appartements modernes du seizieme,où vivent les jeunes ménages fortunés ont leurs murs tapissés de papier japonais et sont meublés en acajou anglais ,où les femmes portent des bas avec jarretelles et pas des collants, ont pour uniforme le soir la »petite robe noire « portée avec un bijou à l’épaule ,se chaussent de sandales Chanel à bout de satin et arborent des coiffures en pouf, ;où l’avion a des relents chics , où Orly respire la tranquillité et l’élégance et ne connaît pas les hordes charterisées ,où l’hotesse de l’air n’est pas perçue comme une bonniche aérienne, où la vie mondaine de la bourgeoisie provinciale donne laborieusement dans le culturel poussif ,ou même en week-end, en pleine forêt , on porte une cravate ,et où une jeune femme peut se sentir mal à l’aise devant son compagnon parce qu’elle a mis un jean et non une jupe pour leur escapade campagnarde
Barozzi, si le narrateur est mort, on ne voit pas comment il pourrait raconter quoi que ce soit…
Certes, ML, mais la route ouverte par le nouveau roman ne finit-elle pas en impasse ?
Raison pour laquelle une Duras ou un Aragon, après un long flirt avec l’abstraction sont revenus à une nouvelle figuration.
Lu HUIT messages successifs de Widergänger où il parle exclusivement de littérature sans injurier personne. C’est fou, ça.
Et où l’on fumait dans l’avion, DHH !
Quel manque d’imagination, ML ! Tout est permis, tout est possible dans le roman, même l’invraisemblable. Et je crois que ça a déjà été fait : « Je suis mort… »
Mais oui, c’est ça Barozzi, allez va coucher, t’as encore rien compris au schmilbic ! Pauvre Barozzi ! C’est pas accessible à tout le monde l’art, et surtout la littérature !
Ha les bals à palissade… Ruraux !
de l’art pour l’art.WGG
Il va falloir qu’il nous explique ce » concept » appliqué à la littérature!
Le Nouveau roman aura servi à y voir plus clair, il n’est pas une impasse dans la mesure où il permet de repartir vers d’autres horizons. Mais pour le moment, c’est plutôt une littérature « réactionnaire » qui retourne aux vieux principes narratifs, comme on se rabat sur les valeurs sûres en temps de crise. Alors qu’il faudrait casser la baraque.
Le fantôme d’Auschwitz, il vous a pas parlé, ML ?
Momus découvre l’eau chaude ! Il est jamais trop tard, remarque… Lis Th Gautier, c’est un auteur du 19ème siècle. T’as entendu parler, mon Momus chéri ? Pas sûr en plus…
Le fantôme d’Auschwitz, il vous a pas parlé, ML ? (Jacques Barozzi)
Ne le provoquez pas. Pour une fois qu’il est calme.
Quand WG nous fait du renato,halte, tout le monde descend!
Pas seulement lui, Barozzi. Mais il cela n’a rien à voir avec vos inepties ! Les récits écrits par des morts relèvent d’un genre littéraire. On ne parle pas du même genre, vous et moi. Qu’un fantôme puisse raconter une histoire ou du moins être de manière suggestive habile une instance narrative possible, c’est un autre problème.
un même régime maigre chez Duras (Wgg).
l’esprit Edition de Minuit
Parlez-nous de l’ art pour l’ art des éditions de minuit, grosse vache que je n’ ai pas tutoyé, moi!
Jacques Barozzi dit: 28 octobre 2014 à 14 h 31 min
une Duras ou un Aragon, après un long flirt avec l’abstraction
Utinam ! Ca l’est quand même pas des masses, abstrait, unfortunately… Je me demande si c’est pas une impasse, comme dirait Passou, sans allitération ; restent la musique, que regrettait le grand Marcel, la peinture, et encore… Et sans abstrait, on n’est que des rédacteurs !
un même régime maigre chez Duras (Wgg).
On attend qu’il nous fasse tout un fromage de ses pourcentages!
régime maigre
oui bon, si le peuple pouvait montrer un peu de cohérence dans sa demande insatiable d’avoir un gros cul..
WGG/artémise, deux poids lourds de la même paire de baloches!
Pas seulement lui, Barozzi. Mais il cela n’a rien à voir avec vos inepties ! (Wisergänger)
Qu’est-ce que je vous disais Barozzi. Quand on fait de la provoc, on récolte ce qu’on a semé. Au fond, vous êtes un jean-foutre, Barozzi.Pour une fois, je suis d’accord avec Widergänger : entre vos guides touristiques et la littérature, il y a aussi long que d’ici jusqu’à Pâques.
Momus dit: 28 octobre 2014 à 14 h 45 min
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Eh, mon Momus, faut pas t’énerver comme ça, mon petit chéri. Je cherche simplement à te culturer un peu, à te faire progresser en t’apportant mes lumières. Profites-en, c’est gratuit !
Faut bien tenir jusqu’à minuit. d’où le whisky dans le fromage. sec comme une trique, manière Beckett au biseau. Robbe Grillet s’enrobait un peu, mais il avait des soucis sessuels.
Bon, ayant résumé mon prochain roman, il ne me reste plus qu’à trouver le titre. Que pensez-vous de Mémoires d’un alzheimer ?
On voit ceux qui n’ont pas expliqué de textes depuis des décennies, comme Barozzi. Ils ne comprennent rien à ce qui se trame dans la tête des écrivain quand ils travaillent et qu’on s’efforce de mettre en lumière chaque fois qu’on explique un texte. Exercice fabuleux que je pratique depuis des décennies. D’où l’abîme qui nous sépare forcément, mon pauvre Barozzi.
une opinion qui n’est évidemment ni crédible, ni fondée, ni ne possède la moindre valeur… Pauvre Daaphnée – Clopine
Si la « pauvre Daaphnée », s’est abaissée à relever votre sauce de quelques remarques fondées, sur la faiblesse de votre écriture – sans parler du sujet (!) – c’est qu’encore une fois, vous venez ici, sans gêne, aucune polluer ce blog avec vos petites préoccupations .
Ensuite, si j’ai fait l’effort (!) de jeter un oeil à votre copie – c’est ce que vous réclamiez .. (!) – c’est bien parce que je ne porterais pas de jugement sur ce que vous faites sans y être allée regarder de plus près.
Vini, vidi, … je vous épargne la suite, c’est moi qui en reviens consternée !
Tout cela vous dépasse de beaucoup ..
Ce n’est pas bien grave .
Une impasse… des nains passent….
WGG/artémise, deux poids lourds de la même paire de baloches! (Momus)
Je te déverse un seau de merde sur la tronche. Tu n’es qu’un étron surdimensionné. Crétin des Alpes ! D’ailleurs les Alpins et autres Alpestres sont tous des cons !
Eh, mon Momus, faut pas t’énerver comme ça, mon petit chéri. WGG
Vous plaisantez, j’ espère?
Vous le grandissime, l’ énorme éructeur sur ce blog!
Il faut une littérature où on ne sache plus trop bien quelle est l’instance narrative. Ça me paraît fondamentale et en adéquation avec notre époque où on ne sait plus trop bien qui parle, qui voit, qui fait quoi et dans quel but. Pynchon me paraît à cet égard un guide des égarés intéressant.
Cher Jacques Barozzi, je vous ai déjà écrit sous le billet précédent, surprise par votre goût pour « La Peau douce », mais je sais bien que vous n’êtes pas le seul. Puisque la discussion continue : j’aime bien Truffaut, sans plus, mais j’ai revu hier soir ce film, avec l’impression d’un vieux et gris navet. Et surtout d’un Jean Desailly ici affligeant et d’enchaînements inutiles qui auraient mérité des coupes, pour arriver à un court-métrage moyen.
Momus dit: 28 octobre 2014 à 14 h 58 min
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Eructeur, mon cul, comme dirait Zazie !
T’es victime de tes hallucinations, mon petit chéri !
Soyons pas méchant, mais Truffaut ça a tellement vieilli, et mal vieilli, que ça fait peur de connaître des gens qui ont connu ça pour de vrai, en chair et en nonosse !
Des morts vivants, les témoins de l’époque … brrrr !
Ben, je suis tout à fait d’accord avec Céline (dedion bouton)
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