Y a-t-il vraiment un « style Minuit » ?
Et dire qu’il y en a pour s’imaginer qu’un écrivain change de style en changeant d’éditeur ! Ou que, à tout le moins, son œuvre franchit une nouvelle étape après une rupture à laquelle quelques éditeurs, plusieurs critiques et certains universitaires accorderaient volontiers le statut d’épistémologique. D’aucuns ont voulu croire que celle de Simenon avait connu autant de périodes que celle de Picasso, ses éditeurs lui accordant sa couleur : la période Fayard, la période Gallimard et la période Presses de la Cité. Ce qui ne résistait pas à l’examen. Et pourtant, il arrive que des maisons d’édition de petite taille impriment un certain caractère aux livres de leurs auteurs. Ce n’est pas qu’une question de livrée commune car la plupart des autres maisons se distinguent par une couverture unique.
Le fait est que le phénomène est impossible chez les moyennes et les grandes tant leur catalogue est vaste ; la Nouvelle revue française des premiers temps, celle de ses pères fondateurs, était animée d’un tel esprit qui les réunissait derrière un même drapeau, mais il s’étiola à mesure que le comptoir d’édition se métamorphosait en une entreprise sous le nom de Gallimard. Aujourd’hui, quelques petits éditeurs, donc, jouissent de cette particularité : Pol, Verdier, Verticales, Le Dilettante, Allia, Fata Morgana, José Corti, l’Arbre vengeur… Sans oublier la première d’entre elles, celle dont le capital symbolique est le plus fort, et l’identité la plus puissante : les éditions de Minuit.
Fondées par Pierre de Lescure et Jean Bruller dit Vercors en pleine clandestinité dans la France sous la botte allemande, refondées en quelque sorte par Jérôme Lindon lorsqu’il en prit la direction en 1948, elles ont toujours maintenu un « devoir d’insoumission », pour reprendre l’expression si juste de leur historienne Anne Simonin. Un ouvrage collectif, dirigé par Michel Bertrand, Karine Germoni et Annick Jauer, y revient en détail en posant frontalement la question dans son titre : Existe-t-il un style Minuit ? (270 pages, 24 euros, Presses Universitaires de Provence). Poser la question, c’est déjà (presque) y répondre. C’est bien qu’il y a quelque chose de commun entre les auteurs réunis sous cette couverture blanche à liseré bleu, sobre, discrète, économe, comme l’était Jérôme Lindon et, à sa suite depuis 2001, sa fille Irène Lindon.
Comment qualifier le phénomène à défaut de le cerner : une école ? Sûrement pas, et puis il ne saurait y avoir de disciple là où il n’y a pas de maître. Un mouvement ? Pas vraiment car nul n’a jamais manifesté une volonté d’entraînement ou de regroupement. Une tendance ? Ce serait bien le moins. Une fibre ? Trop abstrait. Une sensibilité ? Il y a de cela. J’en tiens plutôt pour une famille d’esprit, ce qui a l’avantage d’être informel, peu contraignant et de respecter les individualités ; le patron a eu en tout cas assez de finesse pour, mine de rien, entretenir un esprit de famille en les poussant à se lire mutuellement par l’envoi régulier des nouveaux livres des uns aux autres. Les experts réunis autour de l’hypothétique « style Minuit » (quel risque…) permettent d’en mieux cerner la généalogie, les contours, les traits marquants.
Il faut d’abord préciser que tout auteur Minuit s’inscrit dans une histoire en entrant, en principe pour un certain temps, dans ce prestigieux catalogue. Elle se déroule en temps : la Résistance (Vercors), le Nouveau Roman (Alain Robbe-Grillet), la guerre d’Algérie (Henri Alleg), l’enthousiasme pour les sciences sociales (Pierre Bourdieu) et un certain renouveau romanesque (Jean Echenoz). Et en tous temps et toutes circonstances, la revendication d’une l’écriture exigeante qui voulait se répercuter également en politique dans les engagements et les prises de position, ce qui entraîna nombre de procès et de condamnations.
La parution de Molloy (1951) marqua un tournant littéraire bien que le deuxième roman de Samuel Beckett fut un échec commercial. C’est peut-être une vision rétroactive due non à son écrasante notoriété mais à son incontestable empire sur les consciences de nombre de jeunes écrivains en devenir. On ne le dit pas assez : souvent l’auteur d’un premier roman adresse en priorité son tapuscrit à son éditeur de référence, celui qui publie l’auteur qu’il admire. Or s’il est bien un point commun entre ceux que plusieurs contributeurs de ce recueil appellent « les enfants de Minuit » (personnellement, cela me rappelle trop le premier roman de Salman Rushdie, ce qui n’a rien à voir), c’est bien leur enthousiasme jamais démenti pour l’œuvre, et leur filiation revendiquée avec son esprit. Beckett demeure le père tutélaire, consciemment ou pas. Il y a des échos de Molloy dans La salle de bain. Ce qui n’empêche pas un Tanguy Viel de s’être dirigé vers Minuit après avoir lu Mentir (1977) d’Eugène Savitzkaya.
Et à part Beckett ? Claude Simon plutôt que Robbe-Grillet. Et Michel Butor ? Disons que son absence sur la photo historique des « nouveaux romanciers » par Mario Dondero en 1959 rue Bernard-Palissy, devant la façade de la maison d’édition installée dans des murs qui furent avant elle un bordel, cette absence n’est pas fortuite ; on a dit alors qu’il était en retard, mais on a depuis rectifié le tir en estimant que c’était un acte manqué : il ne voulait pas en être. Quoi d’autre en commun à part d’intimidantes et hautes figures ? Le sentiment, sinon la conviction, de faire partie de « ceux qui n’écrivent pas « comme il faut » », ce qui n’empêchait le beckettien Christian Gailly de revendiquer une forme de classicisme : ils jouent sur la ponctuation, avec le point notamment, qui surgit souvent là où on ne l’attend pas ; leur parole se veut tâtonnante, incertaine, mouvante de manière à susciter des interprétations équivoques ; il y a quelque chose de désinvolte dans leur prose pourtant résolument fidèle à « la puissance vive de la narration « . Le critique littéraire Jacques-Pierre Amette, du temps qu’il officiait au Point, les présentait comme les servants de « la sainte-chapelle des éditions de Minuit » aux antipodes des « éditions camelotes ». Il est vrai que le phénomène, s’il n’a tout de même pas partie liée avec le sacré, n’en offre pas moins un aspect religieux, parfois sectaire.
Mais comment qualifier ce fameux style dont les détracteurs ont beau jeu de se moquer (Patrick Besson) tant il peut se prêter aisément au pastiche (Patrick Rambaud) ? Disons plus formaliste que minimaliste, à quoi on a souvent eu tendance à la réduire en raison d’une dite écriture blanche. Elle n’en est pas moins constitutive de leur air de famille. L’exigence d’une certaine exigence, on l’a vu, est partie prenante jusqu’au stéréotype, quitte à ce qu’elle devienne synonyme d’élitisme et d’hermétisme ; le refus de la psychologie traditionnelle et du romanesque de convention ; une certaine ironie ; l’élégance assez janséniste de l’emballage n’est pas étrangère à cette réputation, héritée de la douce mais inflexible raideur de Jérôme Lindon. Toutes choses qui constituent un chapelet de parentés, sinon d’affinités. A la fin du volume, Isabelle Bernard raconte l’expérience qu’elle a tenté lors d’un cycle de cours à l’université d’Amman. Que reste-t-il du « style Minuit » lorsqu’il est enseigné à des étudiants jordaniens en littérature française ?
« La peinture d’être à l’identité problématique dans un quotidien sans effet et avec peu de référents spatio-temporels ou historiques et (…) la volonté d’écrire sans emphase mais avec une certaine dose d’humour » ! CQFD
Il n’ y pas si longtemps, ils s’appelaient encore Jean Rouaud, Marie Ndiaye, Patrick Deville… Aujourd’hui, ils ont nom Eric Chevillard, Jean-Philippe Toussaint, Yves Ravey, Christian Oster, Marie Redonnet, Laurent Mauvignier, Eric Laurrent, Tanguy Viel, Julia Deck… (on peut lire ici la thèse de doctorat que Mathilde Bonazzi leur a consacré). Mais il faut chercher leur bréviaire du côté de L’ère du soupçon de Nathalie Sarraute plutôt que chez le Robbe-Grillet de Pour un nouveau roman. Ils ont conservé de beaux restes des principes du Nouveau roman : déconstruction, effacement, épuisement, disparition, évidemment. Comme si ils avaient hérité de leurs aînés la vocation d’inquiéter le roman. Ce qui n’a pas empêché la maison de rafler deux pris Nobel (Beckett, Simon), trois prix Goncourt (L’Amant, Les Champs d’honneur, Je m’en vais), sept prix Médicis, un prix Renaudot, trois prix Femina, deux prix du Livre Inter, un prix des libraires… Pas mal pour une avant-garde que son succès menace d’une institutionnalisation qui pourrait un jour la ramener à l’arrière-garde.
Un seul léger regret à l’issue de cette féconde exploration au sein d’une des plus excitantes aventures littéraires du demi-siècle échu, une affreuse expression qui revient dans la plupart des contributions : le « roman minuitard ». Et ça, cela donne vraiment envie de se faire publier plutôt aux éditions de minuit et demi.
(« Les auteurs de Minuit photographiés par Mario Dondero en 1959 » )
1 355 Réponses pour Y a-t-il vraiment un « style Minuit » ?
Jacques Barozzi dit: 29 octobre 2014 à 14 h 01 min
prestige de l’uniforme (policier, détective privé)
Un détective privé pour se mettre en uniforme, je vois que l’inspecteur Palmer…
Baroz, fallait nommer Johnny Depp à la direction de Cannes.
ça vaut pas l’imper de l’inspecteur colombo
« Nous recevons 3500 manuscrits par an […]. Je suis incapable de vous
dire si leur épaisseur, leur teneur, leur composition sont différentes de
celles des manuscrits que je lis depuis 1991, parce que la seule chose
qui m’importe est l’écriture et, pour tout vous dire, ce que je regarde
dans chaque manuscrit, c’est le début et la fin, puis je décide si oui ou
non je monte le manuscrit dans mon bureau. Dans certains cas, on voit
tout de suite que le texte n’est pas pour nous. »
Phil Est-ce là votre méthode en tout et pour tout?
Vous n’avez pas craqué pour Colombo, Jacques?
Jacques, vous vous laissez emporter : l’imperméable sans ceinture de Catherine Deneuve chez Demy n’a pas du tout le même effet.
oh oui ça… de mégara
Si vous tenez à la ceinture, C.P. !
http://www.harpersbazaar.com/cm/harpersbazaar/images/6H/hbz-trench-coats-Marlene-Dietrich-de-lg.jpg
Pourtant, sans, c’est pas mal aussi ?
http://www.harpersbazaar.com/cm/harpersbazaar/images/Ry/hbz-trench-coats-Brigitte-Bardot-xln.jpg
y a-t-il un style bouguereau et JC ? … non, seulement des propos délirants et/ou dégueulasses, c’est tout
Dans « Senilita », qui se passe à Trieste, Claudia Cardinal semble penser que la ceinture c’est pour les hommes ?
http://www.fotoloncho.com/fotos3/26304%20-%20Careless.jpg
Nelly Benedetti, à Cannes, dit que son rôle est plus intéressant que celui de Françoise Dorléac. Pourtant, il n’y a pas photo !
http://www.ina.fr/video/I00013198
…
…l’occasion fait le larron,!…
…
…vise moi ce poison,!…pour une place sur l’échiquier,!…pourquoi,!…il est trop fada,!…il a la posture aux impostures,!…
…
…vous m’aider pour bien mettre mes jarretelles,!…encore,!…par ici,!…enfin, qu’est ce que vous allez penser-là,!…
…
…vous revenez prendre le thé,…nous avons une connaissance à vous présentez,!…pour les jarretelles,!…Oui,!…noir, rouge,!…blanc-cassé,!…un ange sans sexe,!…
…
…tant à être-là,!…il n’est pas ailleurs en comptabilité,!…bien le ferrer l’héritier,!…
…il y a plus long,!…faut conditionner un rôle de mise en boîte,!…
…tu le tiens,!…( ouvre plus,!…calculez le temps, qu’il regarde plus vert toi,!…),!…
…vous dites, elle à du charme,!…
…mais, enfin t’est pas dans son lit encore,!…
…ne te montre pas en spectacle,!…ma petite,!…etc,!…etc,!…
…c’est pas ton chien,!…tu réveille ses cinq sens,!…etc,!…
…les saintes-nitouches,!…bien en mains,!…comme çà,!…Oh,!…
…mais, c’est rien du tout,!…c’est par la multiplication des pains,!…la mesure de rester sur la ligne,!…vous ramer profond,!…
…c’est un essaie d’entreprise,!…
…vous pouvez mieux faire,!…je vous prend en mains,!…chiche,!…buvez-moi çà,!…
…laissez mijotez,!…mais, qu’est ce vous faite,!…
…pas du tout,!…je vous laisse une chance, revenez demain,!…
…un peu de tenu,!…vous êtes aux anges,!…
…beau-jeux pour garces, l’âge aux vintages, la classe,…les mains propres,!…
…encore là,!…serrez ma gabardine,!…je vous rejoins,…le bouchez à mettre en selle,!…etc,!…
…Oh,!…c’est court et vulgaire,!…
…j’ai le T.G.V.,!…à prendre,!…of course,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…
…ne le prend pas mâle,!…etc,!…
…il a du bouchon,!…
…
…mise en conditionnement politique idem,!…
…quel choix, une pizza aux an-chois,!…
…
…la bonne m’a mise,!…c’est une vis ou une charnière,!… » un meuble » d’héritier,!…
…faire du pauvre-d’esprit,!…Go,!…
…
les actrices trop pulpeuses ne peuvent les porter qu’au risque de la vulgarité.
baaa..garbardine dabord c’est un tissu..pas une coupe..et un tissu qu’étoye trés chero ‘vraie gabardine’..il y a l’uniforme baroz mais surtout « la femme libre indépendante qui bosse »..un vétement tout temps qui protège de la saleté urbaine, de la rue..des tranchées..façon dgéna rolands..acheté pour 20piges..et pis c’est dvenu tellement tcheap et tellement prolo..jusqu’à disparaitre..la rue a perdue son ambivalence..c’esrt l’salon du bobo..le trench, lhistoire d’une déchéance
oui bon mais « pas de ça entre nous » c’est pas vraiment possible avec les gniards à leur mémère, n’est-ce-pas..
Jacques Barozzi
Ce que dit Benedetti(un nom pas illustre dans nos fastes diplomatiques!est peut etre le symptome de l’interprète vieillissante qui revoit sa carrière en l’embellissant. Mady Mesplé en a donné il y a un ou deux ans un exemple façon « les américains étaient à genoux devant moi »…
Bien à vous.
MC
qui revoit sa carrière en l’embellissant
avec ceux qui n’ont jamais voulu la voir ?
« Quand WG nous fait du renato… »
Méfiez-vous des imitations…
radio keupu dit: 29 octobre 2014 à 15 h 17 min
Cherche, cherche mon Chaloux.
620 Réponses pour Y a-t-il vraiment un « style Minuit » ?
Il s’ennuie tout seul
Je l’accompagne dans l’ennui, c’est quand qu’on change?
« éditions de minuit et demi » : hattention une demi-heure c’est sept degrés cinq… En plein Atlantique ! Chez Houellebecq…
bien que le deuxième roman de Samuel Beckett fut un échec commercial.
» bien que le […] ait été »
L’honorable académicien Goncourt ferait bien de revoir la règle des propositions concessives.
Artémise a ses règles.
Toujours à chercher la petite bête alors que nous traitons des monstres littéraires, nous ne sommes pas à une correspondance près, d’ailleurs le tout TGV est ruineux.
ruinifère peut-être on dit bien connifère.
Il n’y a pas de « style Minuit », pas plus qu’il n’y a, d’ailleurs, de « style Nouveau Roman ». Quel rapport entre l’écriture d’un roman de Beckett, de Claude Simon, de Robert Pinget ou de Nathalie Sarraute ? Tout au plus peut-on parler d’une communauté d’attitude, faite d’exigence, de goût de la recherche. De fait, un Chevillard, une Marie NDiaye (la jeune; depuis qu’elle est passée chez Gallimard, c’est de la roupie de sansonnet), un Echenoz, sont les dignes héritiers de l’état d’esprit de ces grands maîtres à qui nous devons quelques unes des oeuvres les plus fortes du XXe siècle : « Molloy », « Histoire », »L’Inquisitoire », etc.
Artémise dit: 29 octobre 2014 à 17 h 08 min
Quand on a un minimum d’éducation, pauvre type, on signifie ses fautes en privé à celui qui vous fait la grâce de supporter vos procédés de malotru, ce n’est pas Paul Edel qui me contredira. Et ne commet qu’une vraie faute : ne pas vous virer de chez lui.
Son adresse : en haut à droite.
on signifie ses fautes en privé à celui qui (lecteur lambda)
en privé ? Tu retardes, mon pauvre. On est sur la Toile, où tout se règle en public, où tout circule publiquement. Tu en es resté à la galaxie Gutenberg. Veuille croire à l’assurance publique de mon mépris le plus complet. Patate ! (tiens, je ne sais pas s’il existe un style Minuit, mais le style Widergänger commence à me plaire).
Goldnadel remet ça
(Valeurs Actuelles)
Il est souvent aussi tête à claques que le ridicule Arno Karsfeld, mais infiniment plus intelligent.
Alors, P. Assouline, barbare de gauche?
Je cite:
« … Je veux parler ici de l’irrespect pour les morts. Il existe en effet, dans les nations que j’ose appeler civilisées -encore que la gauche déteste l’appellation- une tradition d’autant plus forte qu’elle n’est pas écrite et qui veut que l’on ne piétine le corps d’un homme qui vient de quitter la famille des vivants.
À gauche, il arrive que la tradition naturelle soit foulée aux pieds en même temps que le défunt.
C’est ainsi que le 4 mai 2009, je consacrais un article dans lequel j’accordais une mention spéciale à Pierre Assouline qui avait cru devoir piétiner rageusement la dépouille encore chaude de Maurice Druon, coupable d’être à la fois, de droite et « réactionnaire et conservateur ».
Il est vrai que le coauteur du Chant des partisans, avait également eu le mauvais goût de faire de la résistance. Bref, pour le rebelle Assouline, potentat des arts et des lettres, autant dire un authentique salaud ne méritant ni de vivre, ni même de mourir en paix.
C’est ce flambeau de la méchante bêtise, qu’aura repris Gérard Filoche, membre du comité directeur du parti socialiste, et inspecteur du travail emblématique, lorsqu’il a craché sur le corps sans vie de Christophe de Margerie, traité de voleur, et de « suceur de sang ». »
On vit des temps de délicatesse et de nuance.
Jacques Barozzi dit: 29 octobre 2014 à 14 h 03 min
Une autre muse truffaldienne
_________
Bref, une truffe !
Pierre Assouline qui avait cru devoir piétiner rageusement la dépouille encore chaude de Maurice Druon, coupable d’être à la fois, de droite et « réactionnaire et conservateur ». (cité par Ueda)
Eh ben dis donc, il a drôlement viré sa cuti, depuis 2009. C’est comme moi, tiens : depuis que j’ai fait mon vaccin contre la grippe, je me sens une sympathie pour les idées de Zemmour.
Ce serait difficile, Zemmour n’a pas d’idées. Et elles rapportent gros ! Plus de dix millions ! Qui a parlé de l’ère du vide déjà…?
Une autre muse truffaldienne
grongron dirait zouz..
Goldnadel a eu une petite crise d’urticaire. Pas grave. Généralement il est bien meilleur. Me souviens l’avoir croisé sur la promenade sur la plage de Tel Aviv. Un grand gaillard d’au moins 1,90 m. Excellent avocat et défenseur des valeurs juives et de la cause sioniste en France et dans le monde.
on signifie ses fautes en privé à celui (lecteur lambda)
J’ai quand même suivi le conseil de Lecteur lambda, et suis tombée sur l’adresse :
passou@larepubliquedeslivres.com
Me voilà renvoyé à la case départ. Ce qui prouve que pour le passou en question, le public et le privé se mélangent allègrement. D’ailleurs, il se fait publiquement empapaouter par Widergänger et il en redemande. Même Barozzi n’oserait pas.
ma mère de ma mère..lassouline se fait pas qu’insulter en ce moment même sur son blog mais partout tout le temps..c’est la gloire ou presque
on signifie ses fautes en privé à celui (lecteur lambda)
à l’officier..mais il a plein l’fion au finiche..
ma mère de ma mère..lassouline se fait pas qu’insulter en ce moment même sur son blog mais partout tout le temps. (Bouguereau)
Où ça ? où ça ?
Me souviens l’avoir croisé sur la promenade sur la plage de Tel Aviv. Un grand gaillard d’au moins 1,90 m. Excellent avocat et défenseur des valeurs juives et de la cause sioniste en France et dans le monde.
..ma mère..! manquerait pus qu’y soit copin avec jean marron..un qui le tient et l’autre lui file des coups de latte..et dracul qui se marre..ordure!
Assez drôle de voir des professeurs de morale utiliser un journal tel que « Valeurs actuelles » et un personnage tel que William Goldnadel comme source, sans vérifier dans l’article cité en référence, pour émettre un jugement, après avoir invoqué les mânes d’un certain Stéphane Hessel…
Pour information, l’avocat d’extrême-droite Goldnadel m’a poursuivi (en vain, évidemment !) pendant des années devant les tribunaux pour avoir osé donner la parole à Mme Arafat à France Culture à l’occasion d’un livre, sans lui donner la parole à lui, Goldnadel !
C’est ce flambeau de la méchante bêtise, qu’aura repris Gérard Filoche, membre du comité directeur du parti socialiste, et inspecteur du travail emblématique, lorsqu’il a craché sur le corps sans vie de Christophe de Margerie, traité de voleur, et de « suceur de sang ». » (Ueda)
C’est rigolo, mais il me semble — si j’ai bonne mémoire — que « Filoche » est le nom que, dans « la Promesse de l’aube », Romain Gary donne au symbole de la bêtise… Je m’en vas vérifier.
Il n’y a pas de « style Minuit »
..si y’en a un..le style c’est nimporte qui..l’homme lambda plutopt..mais avec c’est teutchy attation « l’homme lambda »..pas confonde avec le moyen surtout..c’est un peu comme en mécanique dirait sergio..la sonde lambda..un style qui calamine pas
ça fume ça boit ça se drogue..mais plus ou moins minuit c’est un genre de moteur prope..c’est pas comme chez les prolos..c’est magique
Pierre Assouline, en toute amitié, un conseil de professionnel du nettoyage : restez loin de ces crapauds baveurs, aux disputes oiseuses ! Leurs arguties tachent les meilleurs tissus, pourtant de la meilleure coupe. Il est des luttes sans objet. Bàv !
Pour information, l’avocat d’extrême-droite Goldnadel m’a poursuivi (en vain, évidemment !) pendant des années devant les tribunaux pour avoir osé donner la parole à Mme Arafat à France Culture à l’occasion d’un livre, sans lui donner la parole à lui, Goldnadel ! (Passou)
Ah bon… Si c’est vrai, je retire platement et publiquement toutes les horreurs que j’ai proférées contre lui. Mea culpa. Je reconnais même qu’il est arrivé à Stéphane Hessel de déraper grave. Nobody is perfect, comme dirait Barozzi. Ma seule excuse (si c’en est une) est d’avoir été sensible à l’influence du style Widergänger, à défaut du style Minuit.
restez loin de ces crapauds baveurs, aux disputes oiseuses !
y se mouillent pas lui..pas l’genre a faire rempart de son petit corps aux fachiss.. »un conseil »..core un peu y te dmandrait des thunes ce consultant
Ma seule excuse (si c’en est une) est d’avoir été sensible à l’influence du style Widergänger, à défaut du style Minuit
la calamine, jean marron, la calamine..ça dépote avec dracul..trop..je vois le blaz de son éditeur « chalet de necessité »
Passou dit: 29 octobre 2014 à 17 h 52 min
________
Goldnadel n’a jamais été d’extrême-droite. C’est très excessif, c’est une idiotie ou une idée reçue. Il défend Israël contre ses ennemis ; ce faisant, on ne peut pas faire dans la dentelle de gauche… qui passe son temps à se trompe avec une politique criminelle à l’égard d’Israël.
sincérement tu vois becket faisant une pub pour le cassoulet saupiquet..non..modiano..moi je l’embauche pour tout un tas de goddies..quelle nulosse cette miniss..a part ça on nous a concomitamment cassé les burnes avec louis vuiton et sa bouteille de sent bon à la rénateau qui dépasse du bois…moi je dis..faut calaminer épicétou
c’est une idiotie ou une idée reçue
note qu’il a pas ajouté « ou les deux »..je connais dracul..ça prouve qu’il te considère encore comme un copin..il te tirera pas une balle dans le genou cette fois ci..tout juste attation
Artémise dit: 29 octobre 2014 à 17 h 31 min
Règle absolue, sur la toile : un morveux mouché monte sur ses grands chevaux et la joue méprisant, ainsi Artémise.
Ben mon vieux, être méprisé par ça vaut bâton de maréchal !
Par ailleurs, nous n’avons pas gardé les goujats ensemble, dispensez-vous de me tutoyer.
Pour écrire à notre hôte, il faut deux qualités, qui vous manquent : courage, et franchise.
(Et je vous laisse le dernier mot que vous ne manquerez pas de rendre)
Et rappelons quand même :En 2012, Gilles-William Goldnadel publie Le Vieil homme m’indigne, ouvrage écrit en réponse au livre Indignez-vous, de Stéphane Hessel. Jugeant indigent le texte de Hessel, il reproche en outre à ce dernier de se montrer complaisant avec le Hamas tout en critiquant Israël.
Au moins un point commun avec Passou (et avec moi…)
(Et je vous laisse le dernier mot que vous ne manquerez pas de rendre)
La coquille me plait : régulièrement vous vomissez.
» Filoche a dit la vérité
Il sera exécuté »
après avoir invoqué les mânes d’un certain Stéphane Hessel… ( Passou)
On a tous en nous quelque chose de Stéphane Hessel :
» Salma parle de Shu’afat comme d’un monde enfoui dans une autre histoire. Salma raconte comment, quand on vient de l’autre côté de la ville, de derrière le mur qui sépare les Arabes des Juifs, c’est comme si on venait d’un autre monde. Elle parle du check-point où elle s’était présentée ce matin. Là, des militaires avaient entrepris de fouiller tous les Arabes qui voulaient rejoindre leur lieu de travail. Pas seulement les Arabes, mais tous les gens, même si les seules personnes qui voulaient entrer dans Jérusalem Ouest, à cette heure de la journée, c’était les Arabes qui quittaient leur quartier pour aller travailler. Des chauffeurs de taxi, des femmes de ménage, des ouvriers gueulant parce qu’ils allaient être en retard. Gueulant cette fois, alors que d’habitude ils ne disent rien parce qu’ils ont l’habitude qu’on leur fasse faire un détour trop long de chez eux, jusqu’à ce check-point, alors qu’ils habitent en face. Salma raconte ce qu’elle a vu ce matin même, la queue s’allongeant, cette femme qu’on avait obligée à vider ses affaires et qui avait refusé, qu’on avait fouillée et qui refusait de se laisser faire, maudissant les Juifs en disant qu’ici on la connaissait, tout le monde savait qu’elle était honnête, tous les matins elle franchissait le chek-point. Pourquoi on voulait l’emmerder ce matin elle ? Et elle prenait les gens à partie, ils ont déjà détruit sa maison, ils ont déjà terrorisé ses enfants en détruisant sa maison, son mari est à l’autre bout du pays pour construire les maisons des Juifs, elle est obligée d’élever seule ses enfants, quatre garçons,heureusement que les voisins sont de bons voisins, que la famille et une bonne famille, grâce à Dieu. Salma se met à parler de cette femme, quel âge elle pouvait avoir ? Une femme de ménage ? Et maintenant elle est obligée de vivre dans ce Shu’afat où, de ses fenêtres, les seules choses qu’elle voit c’est la hauteur du mur et les gamins qui perdent leur jeunesse à taper dans un ballon et à le faire rebondir sur ce mur maudit. »
(extrait de « Autour du monde », de Laurent Mauvignier (Les éditions de Minuit, 2014)
» grâce à Dieu » … De l’autre côté du mur, Dieu s’appelle Allah.
Cet extrait est un concentré de préjugés, d’idées reçues, de clichés qui ne tiennent absolument pas compte de la réalité d’un conflit que seuls les Arabes ont déclenché en envahissant Israël. Les Juifs se protègent des terroristes qui veulent leur peau. On ne peut que leur donner raison. Mauvignier écrit là un roman nauséabond, typiquement antisioniste et antijuif.
« On a tous en nous quelque chose de Stéphane Hessel »
Une carte d’identité ?
De toute façon, il ne peut pas y avoir de solution à ce conflit tant que les Arabes musulmans n’admettront pas qu’Israël est légitimement sur sa terre conformément d’ailleurs à ce qu’écrit le Coran.
En particulier, les terres qui s’étendent de Jérusalem au Jourdain, et qui devaient dans la déclaration anglaise de Balfour revenir aux Juifs, mais que Churchill a cédé après coup aux Arabes pour les intérêts pétroliers de l’Angleterre de l’époque, ne seront pas intégralement des terres sous administration israélienne. La Judée et la Samarie sont éminemment des terres juives qui n’ont jamais été des terres ayant appartenu à des musulmans qui n’ont absolument aucun droit dessus. Les Arabes de cette Cisjordanie sont des colons qui sont venus des pays arabes voisins coloniser ces terres. Ce sont les Arabes les occupants. La communauté internationale doit protéger les frontières d’Israël et les rendre absolument sûres et il n’y a pas d’autres moyens de le faire contre le monde arabe qui veut la peau d’Israël que de chasser les Arabes de Cisjordanie pour en faire partie intégrante d’Israël. Que les Arabes retournent dans les immenses terres arabes qui s’étendent tout autour d’Israël et où ils ont largement de quoi vivre et prospérer au lieu de sacrifier leurs peuples pour un fantasme d’anéantissement d’Israël qui n’aura pas lieu. Il y 20% d’Arabes en Israël et ils n’ont jamais demandé à aller vivre en pays arabe ; ils le refusent même ! Ils préfèrent la démocratie israélienne. Les autres, qu’ils s’en aillent ! Israël n’a pas vocation à accueillir des réfugiés arabes. Israël est le pays du peuple juif, pas des Arabes.
Mauvignier écrit là un roman nauséabond, typiquement antisioniste et antijuif. (Widergänger)
Non. Je n’ai cité qu’un bref passage. Tout ce moment du livre est construit sur la confrontation entre ce que ressentent deux femmes (qui sont d’ailleurs deux amies), en voyage dans le pays, et qui ne voient pas ni ne vivent les mêmes choses. Au reste « Autour du monde » (dont le point de départ est le tsunami au Japon) nous promène, comme l’indique son titre, autour du monde…
Si sa vision du monde est aussi fausse ailleurs qu’elle l’est de ce qu’il met en œuvre pour Israël, son roman est un tissu d’âneries ! Je n’aime pas Mauvignier, qui à mes yeux est simplement un petit con. Son roman sur la guerre d’Algérie est pareillement un tissu de sottise dans un style sous Claude Simon mal digéré, à vomir aussi.
Dans le sud d’Israël, par exemple à Beer-Sheva, que je connais assez bien pour y avoir vécu un peu, la cohabitation des Juifs et des musulmans ne pose aucun problème. À l’université, les étudiantes ont leur voile islamique et personne n’y trouve quoi que ce soit à redire. La municipalité de gauche construit les mosquées qu’il faut. Ça ne pose aucun problème. Ce sont les cinglés de fascistes islamiques qui, depuis la bande de Gaza, envoient des scuds sur la gueule des habitants de Beer-Sheva qui posent problèmes, ou ceux qui veulent se faire sauter la gueule à la gare routière. Tant que le Hamas sera là, il ne peut y avoir de solution au conflit.
Mauvignier écrit là un roman nauséabond, typiquement antisioniste et antijuif. (Widergänger)
Gustave Flaubert était, paraît-il, un vieux réac qui a applaudi à l’écrasement de la Commune de Paris. Mais il est aussi le romancier qui, dans « l’Education sentimentale », peint la barbarie avec laquelle sont traités les opposants au coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte enfermés sous la terrasse des Tuileries. Le romancier digne d’être lu peint la réalité dans toute sa brutalité et dans toute sa complexité. Il ne plaque pas sur elle une grille d’interprétation abstraite qui n’est que le produit de ses préjugés aveugles.
Quelle drôle de hasard lors d’ une marche dans l’ après-midi à laquelle j’ avais convié WGG pour qu’il y vint suer le burnous, de rencontrer au détour d’ un chemin, en pleine campagne une estafette de gendarmerie avec ses occupants en tenu de combat ( on les avait pris pour des chasseurs…)mitraillette et grenade en bandoulière.
Ils recherchaient dans ces bois tranquilles un homme en tenue d’ islamiste, c’ est-à-dire tout de noir vêtu et le visage enturbanné.
Nous indiquant les précautions d’ usage, ils nous informèrent que tout signalement suspect devait leur être transmis par le 17.
Histoire authentique, incroyable mais vrai dans notre cambrousse de province!
J’ ai évidemment parlé de vous WGG au groupe qui va venir désormais vous lire ici.
Ils ont compris quel danger était à leur porte!
Mauvignier ne connaît manifestement rien à la réalité des liens et des rapports conflictuels entre Israël et les pays voisins. Il ne lit manifestement que les pages du Monde.fr qui sont truffées de mensonges, ceux qui détruisent la confiance dans le journalisme. En lisant la page de son roman, on a l’impression de lire un article du Monde sur Israël. C’est assez comique même ! Qu’il s’informe, qu’il aille voir, avant de se prendre pour un écrivain.
Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 19 h 05 min
à vomir aussi. pays de merde…
Mon pauvre ami, vous semblez vivre perpétuellement dans une atmosphère de cagoince.
Vous êtes pathétique, mon pauv’ Momus. Infantile. Vous avez quel âge ? Pas plus de six ans à mon sens.
Je sais bien qu’on ne prête qu’aux riches, mais tout de même… ueda me fait dire ce que je n’ai pas écrit, du moins à cette date et à cette heure ! On jugera du procédé, pour le moins minable. Lâche.
Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 13 h 41 min
film de merde
Bon.
C’est que vous être un vrai roi Midas, mon cher!
Je ne veux pas en rajouter mais vous dégagez un impression de flatulences, et même de profonde malpropreté.
A mon avis (qui n’a pas d’importance), un rencard avec une Japonaise, c’est non.
Cette histoire est vraie,WGG, 17 témoins et certainement des rapports de commandement de gendarmerie.
Ont-ils été alertés par des habitants, nous en avons pas su le moindre mot.
Que faisait-il seul, aperçu depuis plusieurs jours dans les bois, est-ce un farfelu, pas de réponse en ces instants.
WG:
« Les Arabes de cette Cisjordanie sont des colons qui sont venus des pays arabes voisins coloniser ces terres. Ce sont les Arabes les occupants. La communauté internationale doit protéger les frontières d’Israël et les rendre absolument sûres et il n’y a pas d’autres moyens de le faire contre le monde arabe qui veut la peau d’Israël que de chasser les Arabes de Cisjordanie pour en faire partie intégrante d’Israël. Que les Arabes retournent dans les immenses terres arabes qui s’étendent tout autour d’Israël et où ils ont largement de quoi vivre et prospérer au lieu de sacrifier leurs peuples », etc.
Je ne me prononce pas sur le fond, WG, mais quant à la forme vous vous enfermez dans le radotage.
Artémise, juste comme ça, il ne s’agit pas du coup d’état, mais de la répression de l’insurrection de juin 1848, E.S., III, 1 (Sénécal est enfermé aux Tuileries, sous la terrasse du bord de l’eau, avec neuf cents autres). Mais cela ne fait rien. Flaubert est en effet juge objectif de la répression bourgeoise : « Ils furent, généralement, impitoyables… »
go to hell
Mon vieux, voyez mes u2u
Momus, vos histoires ne m’intéressent absolument pas.
Croyez bien que j’ai beaucoup pensé à vous après cette rencontre des plus inhabituelle, des plus improbable.
Nous plaisantions dans le groupe mais certaines et certains n’ étaient pas rassurés.
Le « péril vert » est peut-être passé pas si loin de nous,certains en étaient conscients à l’ arrivée.
Wgg :
cour de récréation ; pipi, caca, dégueulis…
Niveau agreg ?…
Egypte/zone tampon à Gaza: des centaines de personnes fuient le nord du Sinaï
La zone sera large de 500 mètres sur environ 10 km de la frontière avec l’enclave palestinienne
Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 13 h 42 min
L’Emploi du temps, j’ai trouvé ça très ennuyeux.
Evidemment, un des plus grands et des plus fascinants romans français de la seconde moitié du XXe siècle, Albablabla ne pouvait que passer à côté. tout un art… toujours recommencé.
Amusant, l’extrait de Mauvignier, auteur Minuit. Caché dans le fond du paysage un ton qui rappelle nettement celui des Nouvelles Orientales. Plutôt rassurant, finalement.
Pas le temps de lire le reste, mais ça doit être très bien.
« Bonne soirée »…
Irak: l’EI a exécuté 46 membres d’une tribu à Al-Anbar
En Syrie, des combattants kurdes irakiens arrivent à Kobané pour lutter contre les djihadistes
Des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) ont exécuté au moins 46 membres d’une tribu sunnite qui a pris les armes contre eux dans la province d’Al-Anbar, dans l’ouest de l’Irak, ont indiqué mercredi un chef local et un médecin.
Les hommes, de la tribu Albounimer, ont été exécutés par balles au nord de la ville de Hit, un secteur dont s’est emparé la semaine dernière le groupe djihadiste sunnite, qui contrôlent déjà une grande partie de la province d’Al-Anbar, a précisé le responsable local qui a requis l’anonymat. Un médecin de l’hôpital de Hit a confirmé ce bilan.
Chaloux dit: 29 octobre 2014 à 20 h 08 min
_______
Bouffon !
Albablabla est certainement « agrégé », mais on ne saura jamais à quoi.
« B. S. -bis ! ».
Syrie: 31 djihadistes de l’EI tués par l’armée
Les forces kurdes, appuyées par l’aviation américaine, ont repris le grand barrage de Mossoul à l’EI
Au moins 31 djihadistes et huit civils ont été tués dans un pilonnage intense de l’armée de l’air syrienne dimanche sur plusieurs positions de l’Etat islamique (EI), visé dans le même temps par des frappes américaines en Irak, a rapporté une ONG.
Le régime a mené dimanche 43 raids aériens contre l’EI, dont 28 sur Raqa et sa province (nord), tuant au moins 31 djihadistes et huit civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 19 h 54 min
Momus, vos histoires ne m’intéressent absolument pas.
Et vos ratiocinations qui croyez-vous que cela intéresse?
Touchants, ceux qui se sont persuadé que les autres n’ont pas accès à l’information.
« Les Arabes de cette Cisjordanie sont des colons qui sont venus des pays arabes voisins coloniser ces terres… Ce sont les Arabes les occupants. (…) … chasser les Arabes de Cisjordanie pour en faire partie intégrante d’Israël… »
Traduction : esseulé, frustré, mal baisé (ou même puceau selon certains), Wiwi gesticule, provoque, il a besoin d’attention.
La politique asiatique d’Israël, un succès opportun
Lors d’une récente interview accordée au Times of Israel, l’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël Daniel Kurtzer a « averti » Israël de ne pas développer une relation militaire trop étroite avec la Chine. L’opposition des États-Unis aux liens militaires entre Israël et la Chine n’est pas nouvelle. En 1992, les Etats-Unis accusèrent Israël d’avoir partagé la technologie des missiles Patriot avec la Chine.
En 2000, Israël dut annuler la vente de son système de détection et de commandement aéroporté Phalcon à la Chine après que le gouvernement menacé de couper son aide militaire de 2,8 milliards de dollars à Israël. Ce qui est nouveau est qu’Israël n’ait pas été « mis en garde » contre un accord militaire spécifique avec la Chine (il n’y a pas de tel accord sur la table actuellement), mais plutôt contre sa volonté de recentrer sa politique étrangère vers l’Asie. Les Etats-Unis sentent qu’ils sont en train de perdre une partie de leur influence sur Israël. La capacité d’Israël à réduire sa dépendance militaire et diplomatique vis-à-vis des États-Unis est une bonne chose.
(Emmanuel Navon)
Il est évident que si on doit traiter affaires on ne le fait pas sur le devant de la scène (le spectacle, avec tenant et aboutissants, est pour les soi-disants compétents »)… Enfin-bref, il semble qu’en France on ne peut pas appeler Napoleon un cochon… Bon, après les choses ne sont que ce qu’elles sont :
http://hyperallergic.com/158459/the-evolution-of-imagination/
Faut-il sauver, qui ce soir ?
Il y aurait une leçon à retenir,alors je retiens celle-là: dire « qui ne dit mot consent » est un sophisme.
JB, méchant, va ! ne pas l’avoir appliqué vous aurait d’une, éviter de vous prendre un retour de volée du boursouflé de l’akadémie des instit’ en mal de reconnaissance , le dupond lajoie qui signe en fanfare « lecteur lambda », auto-proclamé correcteur patenté, du pivot des grandes heures de la dictée à coup de règle sur les doigts,
de deux, de donner boulevard à ragots délirants à ce pathétique toquard de Ml, qui tapine de plus belle,
et de trois, et surtout ça, JB, car je n’ai pas retrouvé ce message, le vôtre, celui incroyable où vous avez fait entrer sur scène, ce clown de goldlanel. Car celui-là ne rigole pas, ce « juif de combat », c’est une pute de la rhétorique, qui n’a rien à voir avec la résistance, ni avec les résistants.
Dans ma jeunesse cinéphilique, quand j’allais au cinéma, les films en général étaient précédés de la mention suivante : « Cette histoire est une oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes réels ne peut être que fortuite et indépendante de notre volonté. »
désormais, quand je vais au cinéma, quasi quotidiennement, le film, ainsi que celui que j’ai vu aujourd’hui, « Vie sauvage », et comme je le vois de plus en plus souvent, nous avertit que : »Ce film est inspirée d’une histoire vrai ».
Une tendance qu’à l’occasion de cette rentrée littéraire, Passou semble avoir remarqué en littérature en parlant de « romans sans fiction », qui, à la différence des romans autobiographies ou autofictifs, traitent d’un fait historique, d’un fait divers ou d’un fait de société, dans lesquels le narrateur n’est pas directement impliqué.
Autrefois, on habillait la réalité d’imaginaire, c’est l’inverse aujourd’hui.
Mais au bout du conte (ceci n’est pas une faute d’orthographe), est-ce si différent ?
… qui ne dit mot se tait…
c’est ça, et c’était sans compter avec les perroquets.
Chevillard est aussi méchant, et même aussi juste, que les meilleurs d’entre nous.
C’est un rdlien qui a réussi.
Bravo.
Dites, Pierre Assouline, on va continuer longtemps à subir toute la prose conspirationiste du wed que ML vient fourguer ici à grand renfort de copiés collés et collés ?
Est-ce, ici, la juste tribune de tout ce fatras malsain ?
Hier, Bat Ye’or .
A quand la variante Soralo-Dieudonesque ?
Je vous le demande .
Tout ça, ce ne sont que des mots, Barozzi. Ça ne dit rien de pertinent concernant l’objet en question. Il s’agit toujours de littérature, par définition une fiction. Même les livres d’histoire et de philosophie sont de la fiction. La Théodicée de Leibniz c’est une fiction grandiose, les Pensées de Pascal également. L’imaginaire gouverne le monde depuis toujours, le monde a besoin d’imaginaire, la science elle-même c’est de l’imaginaire, rien de plus imaginaire que la relativité fondée sur les nombres imaginaires ou que la physique contemporaine. La Bible est un grand guide des égarés de tout bord. L’homme sans imaginaire n’existe pas. L’imaginaire c’est ce qui donne du sens au chaos. Tout le reste n’est que littérature.
Tiens, conspirationNiste !
Chaloux dit: 29 octobre 2014 à 20 h 08 min
Evidemment, un des plus grands et des plus fascinants romans français de la seconde moitié du XXe siècle
Perso j’ai pas lu, mais entre un roman jugé fascinant par Chaloux et ennuyeux par Mimi je crois que je vais choisir Mimi.
Artémise, juste comme ça, il ne s’agit pas du coup d’état, mais de la répression de l’insurrection de juin 1848, E.S., III, 1 (Sénécal est enfermé aux Tuileries, sous la terrasse du bord de l’eau, avec neuf cents autres) (C.P.)
Autant pour moi. Merci, C.P., de me rafraîchir la mémoire. A propos, j’ai lu plus d’une fois, sous des plumes « autorisées » que « L’Education sentimentale » était le plus ennuyeux des romans de Flaubert, alors que, pour moi au contraire, la narration, dans ce roman, est d’une allégresse, d’une liberté, d’une modernité exceptionnelles, au point que « Madame Bovary », en comparaison,fait figure d’un exercice de style un peu laborieux et d’une pâte trop chargée. Qu’en pensez-vous ?
Perso j’ai pas lu, mais entre un roman jugé fascinant par Chaloux et ennuyeux par Mimi je crois que je vais choisir Mimi.
Vous feriez mieux d’essayer de réfléchir par vous-même et vous faire votre propre opinion.
Bien que la question du j’aime/je n’aime pas, ne dise rien de la qualité littéraire d’une oeuvre.
Les Pensées de Pascal, « une fiction grandiose », vasy, continuez le show avec bâton de majorette, on lit.
Imaginaire/abstraction , ML n’en est pas à une confusion près !
Con con continuez
(Sénécal est enfermé aux Tuileries, sous la terrasse du bord de l’eau, avec neuf cents autres) 5C.P.)
C’est le même Sénécal qu’on retrouve plus loin (III,5), au lendemain du coup d’Etat du 2 décembre, reconverti en agent de la police du Prince-président, assassinant Dussardier ( » et Frédéric, béant, reconnut Sénécal »).
Yapafoto entre la Bovary et l’ES. Le premier est une construction dramatique traditionnelle, montée des périls, suivie d’une chute tragique. L’ES, suite de tableaux, le lien est tissé par de nombreux thèmes comme le thème de l’eau qui court tout au long du roman, équivalent en quelque sorte du raccord dans le mouvement dans Le Mépris de Godard qui donne au film comme au roman de Flaubert cette impression d’un monde qui coule, qui ne cesse de couler et qu’on ne peut arrêter et aux personnages de se balancer sur des vagues comme de petits bouchons. Masson, un des grands spécialistes de Flaubert avait fait un cours d’agrégation remarquable sur ce sujet et un article dans un numéro de la revue Europe (je crois bien).
Fiction : de fingo, is, ere, finxi, fictum : modeler (d’abord dans l’argile, puis dans toute matière plastique comme la pâte) ; par suite façonner, représenter, imaginer, inventer, feindre ; Racine fig, et avec élargissement par t > fict (allemand feig : lâche, anglais dough (pâte) ; figulus, i, m : le potier ; figura, æ, f : plastique, figure (donnée à une chose) ; figurare : façonner, représenter, figurer ; effigies, ei, f : image en relief, l’effigie ; fictio, onis, f : la formation, la création, en rhétorique : la supposition, la fiction ; fictor, oris : sculpteur, pâtissier, celui qui confectionne les gâteaux sacrés.
Bien que la question du j’aime/je n’aime pas, … Daaphnée.
C’est peut-être juste, pensez-vous que comme pour l’art pictural auquel d’ailleurs se rattache une certaine littérature, celle-ci nécessite une éducation chronophage et ardue, après quels seraient les éléments d’une critique absolument objective quant à la qualité du texte passés les arguments touchant à l’histoire en elle-même?
Et pendant ce temps-là, cap au pire sous l’aspect de gueule de premier de la classe, élève modèle de la prose insignifiante, à même de séduire des jurés fatigués de guerroyer pour le panache, se réduisant au consensus de la commission d’appel d’offres, au moins disant, le terminus de la littérature : Foenkinos.
Masson .. un article dans un numéro de la revue Europe (je crois bien).
ML
Ah, la croyance !
B. Masson — L’eau et les Rêves dans L’Éducation Sentimentale (Europe — Septembre-Octobre-Novembre 1969 – P. 82-100)
« La Bible est un grand guide des égarés de tout bord. »
Avec pour point d’ancrage, un Dieu imaginaire, si je suis votre logique, ML ?
Merci à l’archiviste de service daaaahhhhhppppppnée !
Mais c’est bien parce qu’il est imaginaire qu’il est D.ieu ! Mais vous êtes bien incapable de comprendre ça ! C’est un monde qui vous sera toujours fermé, mon pauv’ Barozzi.
Vous êtes des nains de jardin. Vous n’entrerez jamais dans le monde de la littérature, que vous ne saisissez jamais que très superficiellement. Comme disait Bernard Masson, qui n’y allait pas lui non plus par le dos de la cuiller dans son cours, en début d’années : Vous êtes beaucoup à mon cours, mais j’espère que les rangs vont s’éclaircir rapidement et ne resteront que ceux qui aiment lire… Ça a le mérite d’être clair !
Même les livres d’histoire et de philosophie sont de la fiction. La Théodicée de Leibniz c’est une fiction grandiose, les Pensées de Pascal également. (Widergänger)
Affirmation aussi péremptoire qu’approximative. Il est clair que le statut de l’imaginaire et de la fiction n’est pas le même, pour ne prendre que cet exemple, chez Pascal et chez Madame de La Fayette. La méditation pascalienne sur le divertissement ne relève pas de l’imaginaire mais de l’observation du comportement des hommes. Les exemples qu’il donne de la puissance du divertissement sont, eux, imaginaires, mais l’imaginaire n’est ici qu’un auxiliaire de la démonstration. Si, chez le romancier ou le dramaturge, l’imaginaire se taille la part du lion, la différence avec la démarche pascalienne n’est pas si grande qu’il n’y paraît, puisque, pour l »artiste aussi, l’imaginaire est un outil au service de la méditation sur le réel. En ce qui concerne l’histoire, la philosophie ou la recherche scientifique, si l’on confond « fiction » et « imagination », on se condamne à ne rien comprendre au rôle qu’y joue cette dernière.
les éléments d’une critique absolument objective quant à la qualité du texte
Ce n’est pas la question d’une critique « objective », Bérénice. C’est la question d’une critique fondée. Ce qui n’exclut pas que cela ne fasse pas consensus, d’ailleurs !
Indépendamment de cela, vous êtes bien libre d’aimer ou non, d’avoir ou non du plaisir, je ne sais quelle émotion … à lire .
Heureusement !
Donc, quand vous vous adressez à D.ieu, c’est à votre propre imagination que vous adressez, ML ? Le style, fait l’homme, et D.eu, c’est vous !
Et vous voudriez nous convertir à vous, ML ?
Dieu est un concept . Bon on ne dit plus au nom de Dieu je vous arrête, passée l’inquisition et ses tribunaux divins, l’homme a pris un peu plus de place dans les affaires courantes. Ce qui n’exclut pas de justifier l’injustice quand on est croyant, des multitudes de pistes s’ouvrent qui concluront l’accord entre Dieu et les choses entreprises y compris si ces entreprises sont répréhensibles ou discutables du point de vue chrétien.
Vous n’entrerez jamais dans le monde de la littérature, que vous ne saisissez jamais que très superficiellement.
Mon pauvre Wiwi, comme pour vos thèses complotistes !
C’est Ballot .
Eh non ! Justement, l’imaginaire n’est pas chez Pascal un simple auxiliaire de la démonstration, l’imaginaire est central. C’est là précisément ce qui fait toute la nouveauté de Pascal dans ce genre de texte. Un universitaire s’y est d’ailleurs intéressé de près et a pondu un petit ouvrage sur cette question de l’imaginaire chez Pascal que je vous invite à lire.
C’est un fait que le statut de la fiction n’est pas le même chez Leibniz et chez un romancier. Mais le fait qu’il s’agit dans l’un et l’autre cas de fiction comme disait Borgès est une chose vraie.
Surtout pas, Barozzi ! Restez comme vous êtes, de toute façon, vous ne ferez jamais partie des élus, vous ne savez pas ce qu’est le devoir.
L’imaginaire gouverne le monde depuis toujours (Widergänger)
C’est vrai que, lorsqu’on lit ce que Widergänger nous raconte ce qui se passe en Israël, on se rend bien compte de la puissance de l’imaginaire sur l’esprit humain.
Une critique se fonde sur des éléments. Alors sur quoi ?
Le style, l’architecture, les idées, la novation, la beauté narrative que sais-je, je ne suis qu’une lectrice intermittente.
Nous ne sommes pas à égalité de toute façon. Mon métier me conduit à expliquer des textes sans cesse depuis plus de trente ans. Avant je le faisait comme élève et étudiant. La plupart d’entre vous ne savent plus ce que veut dire expliquer un texte. Ils n’ont pas fait l’effort intellectuel d’expliquer un texte depuis des décennies.
Lire, veut d’abord dire avant tout savoir observer ce qui est écrit, les mots qui sont écrits et les mettre en rapport les uns avec les autres pour construire du sens. Ce sens n’est pas écrit avec des mots, il existe entre les mots, il s’agit d’interpréter des faits observés avec plus ou moins d’habileté, de savoir et de savoir-faire. Quand la gymnastique intellectuelle s’est rouillée parce qu’on ne l’a pas entretenue comme la plupart ici qui parlent souvent dans le vide et avec de gros préjugés, on ne comprend plus ce qu’on lit. On ne sait plus goûter la littérature qui est l’art sans doute le plus difficile parce que le plus intellectuel qui soit.
Mais le fait qu’il s’agit dans l’un et l’autre cas de fiction comme disait Borgès est une chose vraie. (Widergänger)
J’adore les fictions de Borgès, mais je ne le prendrais sûrement pas comme référence pour une réflexion sérieuse sur la place de l’imaginaire dans l’expérience de soi et du monde. Mais justement, est-ce que cette question du rôle de l’imaginaire dans notre expérience de nous-mêmes et du monde a jamais été abordée de façon globale ? Sartre s’y est essayé, mais son approche reste limitée, et je pense qu’un Bachelard va plus loin que lui, à la fois par son expérience du rôle de l’imagination dans le domaine scientifique et sa sûre compréhension du domaine poétique.
Daaphnée mon compteur connait quelques défauts de gradients, entre le zéro et la passion suscitée un grand vide à compléter, je ne suis capable d’aucun effort d’allégeance.
Acceptes-tu que je te tutoie, Bérénice ? Tu peux faire la même chose avec moi si tu veux
Mais si tu ne veux pas, dis-le moi.
bérénice dit: 29 octobre 2014 à 22 h 18 min
Dieu est un concept.
–
C’est ce que ton orgueil te dicte, Bérénice aimée de moi-même et de Dieu.
Et l’orgueil vient du Malin..
Je prie pour que le Malin qui te mène par le bout du nez soit expulsé, ou du moins ligoté pour longtemps.
J’adore les fictions de Borgès, mais je ne le prendrais sûrement pas comme référence pour une réflexion sérieuse sur la place de l’imaginaire dans l’expérience de soi et du monde.
_______
Mais je n’ai jamais prétendu que Borgès parlait de ça !
J’ai dit tout autre chose : les écrits sont tous de la fiction : roman, poésie, traité de philosophie, recueils d’aphorisme, de pensées, concept philosophique, etc. Voilà ce que dit Borgès. Je le dis aussi après lui. Leur différence n’est pas de nature mais simplement de statut.
Ça n’a aucun rapport avec « une réflexion sérieuse sur la place de l’imaginaire dans l’expérience de soi et du monde ».
Vous comprenez tout de travers. Vous n’êtes pas à la hauteur. Vous n’êtes pas prof, ça se sent. Il n’y a jamais eu que Màc ici qui comprenait exactement ce que j’écrivais. Les autres ici y lisent en général tout autre chose, selon leur préjugés, leur façon de ne pas penser, de ne pas savoir penser. Màc, lui, comprenait, pas vous. On ne peut pas dialoguer avec des gens qui parlent une autre langue et qui en plus sont malveillants, ce qui rend totalement impossible tout échange.
sa sûre compréhension du domaine poétique.
Disons qu’il s’efforce de voir (!) comment les forces imaginantes de notre esprit travaillent … partant que l’imagination est la faculté de déformer les images fournies par la perception ..
»
D.ieu est imaginaire parce que le cosmos est imaginaire. Notre vie, le monde sont imaginaires. Métaphysiquement il n’y a pas de différence de nature entre la physis et la métaphysique. D.ieu est un hasard parmi tous les hasards. Notre univers probablement un univers parmi une infinité d’autres univers. Il n’y a pas d’instance de toutes les instances, il n’y a pas d’univers de tous les univers. D.ieu est incompréhensible, il est le vide qui permet en son centre à la roue de tourner.
D c’est tout ce que j’ai trouvé pour expliquer sa nécessité et son omniprésence à travers les siècles et sous différents packaging, en plus de l’angoisse due au fait d’être mortel quand on n’st pas suicidaire. C’est pourtant très actuel cette notion de concept, pourquoi devoir en priver les générations précédentes?.
Lire, veut d’abord dire avant tout savoir observer ce qui est écrit, les mots qui sont écrits et les mettre en rapport les uns avec les autres pour construire du sens. Ce sens n’est pas écrit avec des mots, il existe entre les mots, il s’agit d’interpréter des faits observés avec plus ou moins d’habileté, de savoir et de savoir-faire. (Widergänger)
Il me semble que, d’une manière générale, Widergänger prend un peu rapidement les gens pour des cons ou des incapables. Des enfants de sept ans sont capables des performances qu’il décrit là. L’explication de textes, telle qu’on la pratique au collège, au lycée, plus tard à l’Université, a ses vertus, certes, mais elle n’est nullement nécessaire au développement de l’amour de la littérature et à la compréhension intime des oeuvres. Est-ce qu’on apprend au coeur à battre, à l’âme à rêver, à l’oreille à s’enchanter du rythme d’une phrase comme on s’enchante d’un motif musical, ce qui est sûrement un des moyens les plus efficaces pour en saisir intimement le sens ? S’il n’y a pas, au départ, cette compréhension intuitive, sensible, singulière de l’oeuvre littéraire, son approche savante ne sert pas à grand’chose. Elle ne sert guère alors qu’à fabriquer des pédants.
Màc, lui, comprenait, pas vous.
Bouh, bouh, Boubou ..
Comme vous manquez, notre Macounet à son Wiwi !
( Il nous les fera toutes, ce Wiwi !)
Il me semble que, d’une manière générale, Widergänger prend un peu rapidement les gens pour des cons ou des incapables.
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Mon expérience montre qu’en effet c’est vrai : on ne tombe ici que sur des imbéciles qui ne comprennent pas grand chose. 2007-2014 : sept ans d’expérience, un seul interlocuteur ! C’est peu. Un immense désert de solitude.
Catherine Touzet
De quoi êtes-vous donc l’élu, ML ?
Et de quel devoir parlez-vous ?
Plutôt que d’expliquer clairement, vous passez votre temps à discréditer votre contradicteur : ce n’est pas très pédagogique ni dialecticien !
Vous finirez par ne plus parler qu’avec vous même. Pourquoi pas, encore faudrait-il pouvoir en faire une oeuvre, comme Montaigne ou Pascal ?
Je crains qu’avec vous, on en soit loin, loin, loin, un lointain de plus en plus irattrapable !
L’explication de textes, telle qu’on la pratique au collège, au lycée, plus tard à l’Université, a ses vertus, certes, mais elle n’est nullement nécessaire au développement de l’amour de la littérature et à la compréhension intime des oeuvres.
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Mais si ! C’est toute notre démocratie qui est fondée sur le système éducatif qui vise à apprendre à lire en profondeur les textes des auteurs qui ont façonné notre imaginaire et notre histoire. Sans ces exercices, qui ne sont pas fondamentalement artificiels mais vivants et profondément formateur de ce qu’est un citoyen et un homme, il n’y a pas de civilisation possible en ce bas monde. Lire est difficile, même très difficile, on s’en rend compte tous les jours avec les élèves de tous les niveaux. Mais ça s’apprend à l’école, au collège, au lycée et à l’université. On y apprend la rigueur, la précision, les procédures de vérification de ce qu’on affirme à propos d’un texte. Je les apprends à mes élèves tous les jours, du collège et du lycée qui préparent le bac. Et souvent les élèves de lycée me disent spontanément : Ah ça je ne l’aurais pas trouvé tout seul. Parfois, il arrive qu’un élève ait une lecture à laquelle on n’avait pas pensé, ça arrive heureusement et c’est un rare bonheur mais il est malheureusement rare ! Ici, je ne le lis jamais ! Jamais. Ni remerciement, ni bonheur. Uniquement des crachats. Belle image de la civilisation et bel hommage rendu au professeur que je suis !
« Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 22 h 30 min
Lire, veut d’abord dire avant tout savoir observer ce qui est écrit, »,
Vivre, veut d’abord dire avant tout savoir observer ce qui est vécu …
Vous, vous ne savez que lire, et encore ???.
Jacques Barozzi dit: 29 octobre 2014 à 22 h 56 min
De quoi êtes-vous donc l’élu, ML ?
Et de quel devoir parlez-vous ?
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Vous vboyez bien que vous ne faites pas partie des élus. Le fait même que vous posiez ce genre de question vous exclut d’emblée des élus.
WG personnellement je ne lisais pas que vous nous preniez tous pour imbéciles, vous manquez d’objectivité dans vos approches judéo-politiques mais votre apport par ailleurs est fourni et intéressant quoique je ne possède pas le 1/4 de la moitié de votre savoir, et ne vérifie pas ce que vous affirmez quand ce ne sont pas des opinions , je n’ai pas diné et je profite de vous importuner pour aller me restaurer sans attendre plus d’indulgence, on ne rêve pas .
« Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 22 h 44 min »,
J’ai connu des compagnons « platier de Paris » qui s’envoyaient 6 kils de rouge 5* lors de leur vacation journalière.
Et vous ??? ?? ?.
Je suis très indulgent avec les gens aimables, et atroce avec les hyènes qui veulent mordre ma belle chair tendre et si raffinée qui leur fait tellement envie pour leur festin de bêtes…
Moi, je carbure à l’eau plate et au lait de vache…!
Les vaches, ça picole.
C’est pourtant très actuel cette notion de concept, pourquoi devoir en priver les générations précédentes?.
Bérénice êtes-vous consciente de ce que vous écrivez?
« Widergänger dit: 29 octobre 2014 à 23 h 09 min
Moi, je carbure à l’eau plate et au lait de vache…! »,
Je me doutais bien, et cela depuis l’enfance, qu’à l’EN ils n’étaient pas normaux.
Quand il mourrira, l’Albatros, faudrait pas l’enterrer…non madame…la France reconnaissante devrait mandater le meilleur taxidermiste du 9 3 pour le fourrer…dans sa pose habituelle, à faire du copier-coller d’une main et à se frotter les klaouis de l’autre…
Il n’y a plus de grands inventeurs de concepts aujourd’hui.
Les derniers inventeurs de concepts : Deleuze, Derrida, Clément Rosset (la pensée tragique), Heidegger bien sûr.
Le plus grands inventeurs de concepts, c’est Leibniz. Les cours de Deleuze sur Leibniz sont formidables à cause de ça, il montre combien Leibniz est un très grand et génial inventeur de concepts, et pas seulement d’ailleurs en philosophie, mais comme on le sait en mathématiques et à vrai dire en toute chose. Mais ce n’est pas parce qu’on est un grand inventeur de concepts qu’on a pénétré le mystère des choses. Je dirais plutôt que le mystère s’épaissit plus les inventions sont foisonnantes. Le seul grand penseur à mes yeux c’est Pascal, parce qu’il permet de penser qu’on ne peut pas penser, que penser est vide de sens pour comprendre le monde, que le monde demeure incompréhensible, absolument opaque à toute préhension de la pensée humaine, qui reste impuissante quand bien même elle serait surpuissante comme chez Leibniz. C’est ça qui est grandiose chez Pascal.
Ce sens n’est pas écrit avec des mots, il existe entre les mots
Wiwi
Mais si ! Il est écrit avec des mots et il se construit à partir des relations que les mots tissent entre eux .
C’est en sous-estimant les mots que vous aurez des imbécilités du type: l’auteur a voulu dire que ..
Mon expérience montre qu’en effet c’est vrai : on ne tombe ici que sur des imbéciles qui ne comprennent pas grand chose. 2007-2014 : sept ans d’expérience, un seul interlocuteur ! C’est peu. Un immense désert de solitude.
Vous êtes dans votre » terrier » WG, régressif narcissique, l’ autre n’ existe pas pour vous, sinon à votre image.
Vous êtes un psychotique grave.
Vous êtes le Président Schreiber de ce blog!
helas monseigneur, Il a beau se frotter les noisettes, le génie n’en sortira point…
C’ est pour cela que vous êtes là, tous les jours que Dieu fait sur ce blog, votre terrier.
C’est ça qui est grandiose chez Pascal.
Et avec ça vous êtes incapable de déceler le discours conspirationniste chez Bat Ye’or !
Pauvre Pascal, il ne méritait pas ça !
« Inventer un concept », mais quel énoncé stupide!
Il en va d’un penseur comme d’un peintre.
Un penseur est celui qui invente des concepts nouveaux. Un peintre est celui qui invente des formes plastiques inédites, nouvelles : les impressionnistes, Cézanne, Picasso, Matisse. Ils ont inventé des formes plastiques qui n’existaient pas avant eux.
N’oublions jamais que Heidegger disait qu’il avait voulu faire en philosophie ce que Cézanne avait fait pour la peinture.
De même un grand écrivain est celui qui invente une façon de raconter nouvelle et pertinente pour dire une expérience du monde inédite, qui n’a jamais été encore dite. C’est le cas de chaque grand écrivain.
Bon, Wiwi va se sentir persécuté et il risque d’en retirer un certain plaisir ..
Toute cette attention !
Il ne bronche pas notre Président Windergang, il boit du petit lait?
…
…le mensonge qui vous plait,!…
…
…vous avez choisi,!…de croire aux mensonges,!…pourvu que je récupère ma mise,!…la vie aux paris,!…faire du gros,!…le paradis en sac-fermé,!…agiter-vous avant qu’on vous balance dans l’eau, ou un charnier politique,!…
…
…coffrer que vous êtes,!…votre Stalag 13 à vie,!…que reste t’il de votre pouvoir d’achat, après toutes les assurances et fond de pensions,!…et j’en passe,!…
…lier, pieds et poings liés,!…of course,!…
…vous marier, quelle progéniture, pour quel avenir,!…
…Non,!…soyer sérieux,!…vous êtes devenu » con « ,!…des imbéciles heureux,!…
…
…je vous le répète, en voulant faire les malins entre-vous,!…jouer au plus fins,!…vous avez créer la mondialisation,!…le pire sans frontières,!…l’hérésie économique,!…
…vivre dans la merde, des gens aux pouvoir,!…tous élevés au plus tout de suite,!…
…et demain, Dieu y pourvoira,!…
…comme, si un jour une passe informatique,!…et tout les comptes à zéro,!…
…rien ne va plus,!…Banco,!…
… » votre mot de passe » est obsolète,!…etc,!…
…
…quelle société,!…non seulement, personne n’a rien,!…mais en plus, personne ne sait rien faire pour vivre autonome,!…
…vous cueillez des pommes dans quel jardin, à combien de Km, de chez-vous,!…vous serez le premier,!…Ah,!Ah,!…
…
…l’autonomie économique, par rapport à l’état, & entreprises,!…ou est’elle,!…
…u’est ce que vous êtes devenu,!…une chiffe-molle comptable,!…à leurre,!…vlà,!…
…en plus d’être tous locataires à redevances à loyer,!…les banques l’état,…les loyer,!…merci,…plus de la moitié des salaires pour le loyer à conditionnement de laquais,!…
…
…et j’en passe,!…vivre comme un tiers-monde,!…Holla,!…partisans,!…collabo’s,!…pauvres cons,!…
…chiche, c’est chique en français,!…
…Ah,!Ah,!…un pauvre c’est déjà,!…un bon idiot,!…l’éducation aux bourre-dieux,!…etc,!…
…Stop ou encore,!…envoyez,!…
Notre WGG n’ est guère philosophe, il confond conceptualiser et créer un concept(ce qui pour cette dernière expression, ne veut rien dire).
Non, ici, l’autre n’existe quasiment pas. C’est la stricte vérité. Trop médiocre, trop méprisable, trop méchant, trop nul, trop vulgaire, trop insipide, trop buté, trop mauvais dans tous les sens du terme. Ici, je n’ai pas d’autre. Je suis seul dans le désert. Vous êtes un désert mortifère. Je suis Alceste. Et je n’ai pas de Philinte pour me calmer et me comprendre. Il n’y a que de cyniques petits marquis à la dent dure et acérée comme Acaste que Molière a si bien peints en cynique de cour achevé. Les autres aiment et comprennent Alceste. Ici, personne ne me comprend ni ne m’aime. Et je n’aime personne et comprend tout le monde trop bien !
Oui, je bois mon verre de lait de vache…
Bérénice êtes-vous consciente de ce que vous écrivez?
Oui .
Mais je me souviens d’un homme de formation scientifique qui s’extasiait devant toutes créatures et me confiait: La moindre mouche est un miracle.
Bravo bérénice ! Il faut toujours avoir le courage d’affirmer ce qu’on est ! C’est la première marque à mes yeux qu’on s’aime au mois soi-même. Car : Aime ton prochain comme toi-même. Ils ne s’aiment pas, ils ne peuvent pas aimer autrui. Moi, je ne suis qu’amour et je hais tout le monde ici d’une haine féroce et implacable !
L’explication de texte, c’est bien, ML, mais encore faut-il pouvoir en sortir pour passer à autre chose ! Et tandis que vous pataugez allègrement dans les explications de textes vous vous éloignez irrémédiablement de toute « façon de raconter nouvelle et pertinente pour dire une expérience du monde inédite ».
Expliquer ou écrire, il faut choisir !
« Aime ton prochain comme toi-même. Ils ne s’aiment pas, ils ne peuvent pas aimer autrui. Moi, je ne suis qu’amour et je hais tout le monde ici d’une haine féroce et implacable ! »
Il n’y a pas comme quelque chose qui cloche ?
Explication de texte, svp, ML !
Tiens, à propos de Bachelard …. et de ses mots, lui:
« La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n’est jamais immédiate et pleine. Les révélations du réel sont toujours récurrentes. Le réel n’est jamais « ce qu’on pourrait croire » mais il est toujours ce qu’on aurait dû penser. La pensée empirique est claire, après coup, quand l’appareil des raisons a été mis au point. En revenant sur un passé d’erreurs, on trouve la vérité en un véritable repentir intellectuel. En fait, on connaît contre une connaissance antérieure, en détruisant des connaissances mal faites, en surmontant ce qui, dans l’esprit même, fait obstacle à la spiritualisation. »
Gaston Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique.
Le concept de ML, c’est : Hait ton prochain comme tu t’aimes !
Oui, c’est ce que je ressens aussi au plus profond de moi. Chaque chose de ce monde est une merveille.
Un jour, sur ma terrasse, j’ai assisté à un combat de titan entre une araignée et une fourmi volante. La fourmi avait planté un croc dans la chair de l’araignée qui voulait la dévorer. L’araignée avançait, la fourmi minuscule à côté d’elle reculait. C’est quand même pas une petite merde de fourmi qui allait lui faire peur. Quelques instants plus tard, je vois les mêmes, mais c’est l’araignée maintenant qui reculait. Intrigué, j’avance une feuille de papier comme aire de jeu de ce combat de titans. Il a bien duré dix minustes. L’un reculait, l’autre avançait, et vice versa. À un moment je vois l’incroyable arriver : l’araignée, la grosse araignée s’écroule, la minuscule fourmi retire son dard et prend son vol au-dessus de l’araignée pour contempler son triomphe. Puis elle s’envola définitivement tandis que j’écrasait le cadavre de l’araignée sous ma semelle.
WGG,
Pour ce qui est de Moliere,
je vous vois bien en « Précieuse… »…
Oui mon Gollum !.
Vous qui êtes sadien, Barozzi, ça devrait vous plaire.
Bachelard est mort avant l’invention du microscope électronique, il y a la science et la conscience avec tous les problèmes que leur coexistence implique.
Artémise, j’étais sorti, je retrouve quelques commentaires…
De toute façon, vous avez raison, il y a bien cette autre et la même, honnête -et en sens désespérée- attitude de Flaubert devant la complexité du réel de l’Histoire, dans l’épisode de la mort de Dussardier tué par Sénécal, au moment cette fois du coup d’état. Je crois aussi qu’il y a des accès de pitié véritable chez lui, et il le dit clairement à George Sand -ancienne « socialiste » qui lui reprochait de n’en point avoir, ou de ne pas la mettre à la portée des simples gens-, et tout coup plus dure que lui, à propos de la Commune, alors que sans doute il a du dégoût pour les idéologues d’un peuple « qui ne sent pas bon »… et qu’il a eu peut-être, propriétaire, peur des « partageux ». Mais autrement que le père Roque du roman en juin 1848.
Je vais vous paraître chèvre et chou, mais je goûte autant, et différemment, « Madame Bovary » et « L’Education sentimentale ». Entre bien d’autres raisons, la force de l’Imaginaire, pour le premier, dans la dérision elle- même. Et puis, Emma me paraît tellement supérieure à son entourage, même dans ses illusions ! On l’a dit bien avant moi, au reste. Je crois qu’il n’y a qu’un autre roman dans lequel la figure féminine m’ait autant touché, et c’est « Tess d’Urberville » de Thomas Hardy. Quant à « L’Education sentimentale », je trouve, comme vous sans doute, que le cheminement toujours varié des passions déçues est rendu plus passionnant par son accompagnement historique lui-même. Travail littéraire stupéfiant, aussi documenté qu’inventif, et dont vous connaissez les brouillons. Ce qui est le plus fort, c’est que la dynamique est résorbée par l’épilogue. En ce sens, l’image des bouchons flottant un peu au hasard du courant (historique) par Michel Alba se défend. Mais il dira peut-être que je ne l’ai pas compris.
Ce que dit Daaphnée sur la critique fondée m’a évidemment intéressé.
En vieillissant, j’en arrive à croire qu’il y un niveau de qualité et de complexité où l’on peut dire quasi-« objectivement » que l’on est en face d’une grande oeuvre, qu’on l’aime ou non, j’entends bien : qu’elle ouvre ou non une vision nouvelle du monde à laquelle on adhère ou dont on s’enrichit sans réticence, sinon sans « critique ». Je ne vous dis pas devant lesquelles j’ai en revanche une espèce de répugnance admirative, quoi que je fasse. Bah ! mettons au moins, pour moi, presque tout Dostoïevski. Il en va de même pour les autres arts. En revanche, curieusement, tous les grands univers théâtraux me conviennent.
Je m’arrête là de mes simplesses.
Jacques Barozzi dit: 29 octobre 2014 à 23 h 45 min
L’explication de texte, c’est bien, ML, mais encore faut-il pouvoir en sortir pour passer à autre chose !
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Mais personne ne passe à autre chose ! Vous pensez que les grands critiques se passent d’explication de texte ? On voit bien que vous ne la pratiquez plus depuis trop longtemps. Pas de grande critique féconde sans une bonne explication de texte.
Il faut bien sûr distinguer le pur exercice scolaire d’une explication qu’on se fait à soi-même. Mais la vraie critique, féconde, intéressante, pertinente, vient toujours de ce genre d’exercice sans quoi la lecture est vaine.
Ne vous y méprenez pas, Bérénice, ce n’était pas moi tout à l’heure, mais une entité commentante.
Non, c’est faux ! Il n’y a pas à choisir entre expliquer et écrire. Les plus grands écrivains ont toujours été de grands lecteurs. Un grand lecteur n’est pas forcément un grand créateur, c’est évident. Être un créateur, c’est autre chose que savoir lire mais ça l’inclut toujours. Un créateur est d’abord à mes yeux un sujet qui a une expérience singulière du monde, soit il la recherche, soit elle lui tombe dessus, soit les deux à la fois. En général, on trouve ce qu’on cherche. La plupart se contentent des clichés et croient que les gens qui créent sont comme eux. Je suis un créateur et ne suis comme personne. Je l’ai toujours recherché et en même temps en est toujours souffert. C’est ça qui fait la singularité d’un créateur : amour et répulsion pour la création. Les deux en même temps. Je suis aussi un grand lecteur, soit dit en passant. Si, si.
Si, CP, pour une fois vous m’avez parfaitement bien compris à propos de l’ES de Flaubert. Mais vous faites partie des gens qui ne me comprennent jamais autrement.
Bérénice, avez-vous conscience que les électrons une fois accélérés par un intense champ électrique fourni par quelques bobinages adroitement alimentés et refroidis atteignent une vitesse relativiste ? C’est à dire que pour chaque électron le temps passe beaucoup plus rapidement que pour les électrons qui ne bougent pas.
Lorsque ces électrons atteignent leurs cibles, qu’ont-ils à dire à ceux qui sont restés plantés là ?
J’attends une réponse.
Avez-vous une petite idée de pourquoi on utilise un électron accéléré dans un microscope électronique, Bérénice ? Et pourquoi pas de la lumière ordinaire ? Expliquez-moi cela.
Bouguereau me disait encore l’autre jour que la moindre mouche était un miracle.
…, docteur Schweitzer.
…à censurer ( bis )
…maman y pourvoira,…à la merde,…jusqu’à quel âge,!…en chambre des députés,!…mais, c’est l’autre les lois pour le peuple en bourre-dieu d’héritiers,!…pauvre-con,!…Ah,!Ah,!…
…
Bérénice, sur d’autres planètes situées dans d’autres univers, on utilise des rayons gammas ultra-durs dans des sortes de « microscopes électroniques ». On est obligé d’enfermer tout cela dans une enceinte en or pur de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur de tous les côtés, ce qui représente une masse de plusieurs dizaines de milliers de tonnes.
Cette or est obtenu soit pas bombardement corpusculaire, ce qui est une méthode vile, soit pas transmutation alchimique, ce qui est plus noble, soit par action directe de la pensée chez quelques créatures particulièrement douées et dont la tête penche sur le côté à tel point elle est grosse.
D je puis vous assurer que je n’ai pas rencontré récemment le sieur Bouguereau, je tiens cette remarque d’un musulman non islamiste, pour les électrons vous auriez tout à m’en apprendre si toutefois ce genre d’enseignement convenait à mes capacités de compréhension, j’imagine qu’il vous faudrait être bon pédagogue .
Maintenant vous êtes libre de ne pas me croire et pourtant tout cela est la pure vérité.
La haine, Barozzi, est une réaction insurrectionnelle face à l’injustice qui me frappe. Une réaction impulsive, d’une violence foudroyante capable sur l’instant du pire face à l’injustice. Toujours. C’est pareil dans la vie sociale pour les groupes de gens. l’autre jour j’entendais quelqu’un analyser le discours socialiste et la haine qu’il provoque par déni du réel vécu par les gens. Ce déni provoque chez eux immédiatement une réaction de haine. C’est le fonctionnement normal de l’être humain. Cette haine singulière est heureusement tempérée par l’amour universel. Mais l’universel n’exclut pas la haine ponctuelle, singulière. Qui ne sait pas haïr ne saura pas non plus aimer. Tout est une question de dosage. Tant que l’amour l’emporte, l’équilibre reste solide. Rien de grave. Des vagues à la surface de la mer/mère intérieure.
Moi aussi, par ma simple pensée, je transforme le plomb D en or. C’est un sacré boulot, même. Et c’est pas toujours réussi. On peut s’en rendre compte ici avec toutes ses ratés.
…
…le jour, ou tout ne sera plus que de l’or,!…
…
…on sera trop content , de payez de l’esprit de merde,!…avec son cul,!…il t’appelle,!…papa,!…
…
…le rire çà défonce,!…
…etc,!…
La grosse tête, quel inconvénient! cependant n’Est-ce pas du au fait que la tête plus grosse que la moyenne observée dans la population globale penche et non l’inverse?
Je ne vous parle plus, Michel.
Je trouve que vous êtes un grossier personnage, inutilement agressif et doué en définitive d’une bien faible intelligence, ce qui n’est pas mon cas.
Nous n’avons rien à nous dire. Restons-en là.
Voui, mon petit chéri, voui, mon DD ! C’était une marque de chaussettes autrefois. Vous voilà réduit à une vieille paire de chaussettes, vous voyez D. C’est DDommage !
Je vous méprise, Michel.
Voui, mon chéri ! Si seulement elle pouvait te détruire de l’intérieur, ta haine, mon DD !
La dérision ne mène à rien, Michel.
Dieu attend de vous que vous changiez.
Vous devrez tôt ou tard demander pardon à tous ceux que vous avez insultés.
C’est ce que l’on appelle une confession.
Et cela passera par un prêtre agissant in persona christi. Il n’y a pas trente-six solutions et chemins.
Le repentir vous fera du bien et dissoudra votre orgueil incommensurable que le démon fait enfler.
Car vous n’êtes qu’un petit tas de poussière sans valeur, qu’un souffle divin a bien voulu organiser et animer, par pur amour. Vous n’avez aucun mérite. Et voilà comment vous le remerciez : en faisant le malin à tout bout de champ, en enflant comme une énorme grenouille.
Humiliez-vous, Michel, c’est la seule voie qui peut vous sauver dans l’état où vous vous êtes mis; tombez à genoux et en larmes, repentez-vous, pleurez sur votre misère.
En plus, je ne pense pas qu’on puisse être un vrai et grand créateur sans avoir compris la création des autres. Picasso était aussi un très grand lecteur de l’art, de la peinture des autres, de Velasquez à Matisse. Picasso comprenait Matisse comme personne, Matisse Picasso comme personne. Ils savaient chacun ce qu’était l’autre et en quoi il différait de l’autre : « Vous cherchez la couleur, vous avez le trait, j’ai la couleur, je cherche le trait. » (Picasso à Matisse). De fait Matisse a le trait. Un dessin de Matisse, un seul trait de crayon parfois, et c’est tout un monde extraordinaire qui apparaît et provoque une véritable extase parfois.
Car vous n’êtes qu’un petit tas de poussière sans valeur, qu’un souffle divin a bien voulu organiser et animer, par pur amour.
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Vous avez tout à fait raison ! Je me le dis d’ailleurs souvent au cours d’une seule journée ! C’est la pure vérité. Et d’un instant à l’autre, on devient absolument plus rien. J’ai vu ça avec ma mère. Ça m’a saisi pour toujours.
Picasso était un homme à femmes, un sacré pécheur. Il en a rendu plus d’une très malheureuses. Mais il avait des circonstances atténuantes.
Un homme à femme, c’est autre chose. Picasso aimait beaucoup les femmes, a eu beaucoup de femmes, de muses. Il les a rendu toutes folles. C’était un taureau, une bête de sexe, envoûté par le sexe, la rage du sexe. C’était le Minotaure. Vorace, affamé, insatiable. Pareil pour la peinture, une production gigantesque, insatiable en art comme en fornication. Après sa mort, deux de ses anciennes femmes se sont suicidées. C’est dire l’emprise qu’il avait sur elles ! Ça fait peur. Il faut penser à ça quand on regarde une toile de Picasso, sinon, on ne comprend rien à Picasso.
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