de Pierre Assouline

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La République des livres
Yann Moix, son livre et le reste

Yann Moix, son livre et le reste

L’affaire Moix (puisque déjà, il y a) invite plus que jamais à séparer un livre du bruit qu’il fait. Les problèmes soulevés par la parution d’Orléans (272 pages, 19 euros, Grasset) ne sont pas sans rappeler ceux que suscitèrent les romans d’Edouard Louis (Pour en finir avec Eddy Bellegueule) mais c’est tout ce que cela a de commun. L’un des deux est un écrivain dans l’âme – ce qui fait toute la différence.

D’abord l’objet du délit. Que Yann Moix (Nevers, 1968) soit un écrivain, d’abord et avant tout, cela ne fait pour moi aucun doute depuis Jubilations vers le ciel (Goncourt du premier roman, 1996). Ce que le pamphlétaire dit ou écrit dans le civil médiatique importent peu (On n’est pas couché etc.). Cette fois, il raconte son enfance, son adolescence et sa jeunesse en les sublimant par les outils de la fiction (s’il fallait éliminer du champ du roman ceux qui se racontent d’une manière ou d’une autre, les vitrines des librairies ressembleraient à un supermarché soviétique sous Brejnev).

Deux parties : « Dedans » puis « Dehors ». La première, chronique de la vie quotidienne vue depuis la maison, est éblouissante de maitrise, terrible de cruauté, accablante pour les parents. C’est la vie d’un enfant battu, martyrisé, terrorisé, haï, humilié par ses géniteurs pervers. Folcoche peut aller se rhabiller. Difficile de ne pas penser à elle, et même à Alice Sapritch ! Et avant Hervé Bazin à Poil de Carotte et plus récemment aux déboires familiaux d’un Lionel Duroy. On lit cet inspiré manuel de survie et on se dit quelle chance j’ai eue d’avoir une enfance heureuse auprès de parents aimants. C’est d’une force parfois insoutenable et on se dit à mi-chemin qu’on tient le grand livre de la rentrée tant la lecture en est impressionnante. L’écriture (ici lire un extrait) y est d’une tenue et d’une retenue d’autant plus remarquables que Moix est l’écrivain de tous les excès et de toutes les provocations, qu’il s’autorise d’ordinaire toutes les digressions et les plus folles envolées. Là, c’est écrit au cordeau dans une maitrise parfaite de l’intensité dramatique.

En prime : comment je suis devenu écrivain. Sa découverte de la littérature comme refuge contre la barbarie et la bestialité ambiantes : Paludes, La Métamorphose, La Nausée, Les Mots et tout Péguy, Céline, Ponge… Le danger dans ce genre d’exercice, c’est de poursuivre sur le mode : je suis un écrivain ! Or rien n’est plus suspect que cette insistance, surtout après un certain nombre de livres. Vient toujours un moment dans une vie d’écrivain où il faut cesser de le proclamer. Sinon cela jette un doute sur la maturité de l’intéressé.

On commence la seconde partie, celle qui relate la vie quotidienne vue depuis l’école, le collège, le lycée, et là et c’est la déception. Non que le ton y soit moins ferme et l’écriture moins tenue. C’est juste que, comme souvent dans ce type de récit (à égalité avec les souvenirs de service militaire) c’est d’une banalité confondante. Premiers émois amoureux, blagues potaches, petites humiliations. On a tous vécu la même chose, on a tous les mêmes souvenirs que lui., sans les imparfaits du subjonctif

« J’étais différent, comme tout le monde »

Bien vu, presque trop. C’est d’autant plus anodin que le contraste avec la puissance de la première partie l’accable. Dommage que l’éditeur n’ai pas pu, pas voulu ou pas su convaincre l’auteur d’écrire juste « Dedans ». Soit en le publiant tel quel (les livres les plus courts sont parfois les meilleurs) soit en l’enrichissant. En général, on lui reproche d’en faire trop. Là, ce serait plutôt l’inverse.

Voilà pour le livre. Un roman, c’est écrit dessus. Mais comme ce n’est pas la première fois que Moix nous fait part de cette blessure d’enfance à vif (Panthéon, 2006, Naissance, 2013), sa dimension autobiographique ne fait pas de doute. Avec la part de fiction, d’imagination, d’invention, de mégalomanie, de fantasme que tout écrivain trimbale avec lui –et ces qualités ne lui font pas défaut quand bien même seraient-elles des défauts dans le civil. Ce qui n’a pas manqué d’entrainer aussitôt des réactions des concernés.

D’abord ses parents dans La République du CentrePuis l’un de ses frères le documentariste Alexandre Moix dans une lettre ouverte publiée par Le Parisien. L’un dit qu’il l’a certes corrigé et mis des raclées parce qu’il était infernal mais sans plus, traitant Yann Moix d’affabulateur – un compliment pour un romancier mais pas pour un fils. L’autre assure que le véritable bourreau n’était pas le père mais le fils qui terrorisait la maison et lui en particulier. Ajoutez à cela un ami de maternelle et un autre de CM1 qui témoignent anonymement (la crainte des réseaux sociaux, nouveau martinet) dans Paris-Match de ce que si le jeune Yann était effectivement ingérable et exaspérant en classe, il y avait de bonnes raisons avec ce qu’il vivait chez lui. Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc.

C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ? Une chose est sûre : au-delà de sa passion de toujours pour le roman et la poésie, c’est cette enfance-là, et la rage qu’elle a engendrée en lui, qui a fait de Yann Moix un écrivain. Tout le reste n’est pas littérature.

(Photo Helen Levitt)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 372 Réponses pour Yann Moix, son livre et le reste

Bérénice dit: à

Rose, je soumettais le même idée que la vôtre. Tout se vend, toughenacheté. Il faut bien vivre.

Bérénice dit: à

Tout s’achète.

Bérénice dit: à

Riez , Sasseur, ma fille n’a pas été monnayee, prêtée, papouillée, abusee, épouillée, angoissée discordante, contaminée, incestuee, témoin de mes jeux aquatiques au bord de ma piscine

closer dit: à

Mon cher D, il semble que vous ayez tout faux concernant le petit déjeuner!

« Cependant, le petit-déjeuner devra tout de même apporter 30% des besoins énergétiques journaliers (en moyenne 540 Kcal pour une femme et 660 Kcal pour un homme). Cet apport calorique devra se faire majoritairement sous forme de glucides, carburant prioritaire des muscles et du cerveau. Ces glucides doivent-être présente sous forme rapides (miel, confiture, sucre) pour assurer le démarrage du corps et du cerveau avec une énergie utilisable immédiatement, et sous forme lentes (pain complet, pain aux céréales, céréales complètes, müsli) »

Bérénice dit: à

Et puis, il n’existe pas que la maltraitance physique, il existe aussi la maltraitance psychologique. Mon ex voisin me confiait, dans cette famille, il y a un gros maltraité . Pour finir, lequel des deux modes de maltraitance laisserait plus de traces. A côté de cela. Il existe aussi des gens qui enferment enchaînés des enfants dans leur cave ou dans leurs placards. Sinistres faits divers. Rapportés dans diverses littératures et dans les gazettes.

Marie Sasseur dit: à

@9h13, et que voulez-vous qu’on s’en tape.
Faites comme les autres, écrivez un book.

Pablo75 dit: à

pado dit: 9 août 2019 à 14 h 25 min
je me suis fais chiller…

pado dit: 23 août 2019 à 19 h 00 min
A chiller

pado dit: 27 août 2019 à 23 h 57 min
Ils étaient nuls a chiller

Widergänger dit: 4 août 2017 à 14 h 33 min
Nul à chiller !

Widergänger dit: 21 août 2017 à 16 h 27 min
…son petit milieu de merde d’extrême gauche de merde antisémite de merde à chiller !

Widergänger dit: 28 décembre 2017 à 17 h 33 min
Ici tu n’auras jamais que des trous du cul pour te chiller dessus.

Widergänger dit: 28 décembre 2017 à 23 h 48 min
Une Europe du libéralisme à chiller !

Etc, etc, etc.

Des doutes encore?

Jazzi dit: à

Il y a aussi toute la gamme commune des petits Chéris, Pablo75 !
Les mots nous trahissent ou nous définissent ?

Louis-Ferdinand Lévy dit: à

Malraux : à force d’abattre des chênes, il ne restera bientôt plus que des glands.

Poil de carotte : avec les illustrations de Valloton, c’est encore plus délicieux.

Jazzi dit: à

Dans le même genre, il y a aussi « Le Petit Choses » d’Alphonse Daudet (1868) ?

pado dit: à

@pablito et barrozizi

Quand deux crétins se rencontrent c’est le début d’une escadrille dont mon chaloux serait le chef.

Marie Sasseur dit: à

Le « grand livre de la rentree » peut en cacher un autre.

« Les extraits du manuscrit de Yann Moix publiés par L’Express se présentent sous la forme de lettres à une jeune femme prénommée Marie, des chapitres de romans, de dessins et de pastiches… «Il s’agit d’une volumineuse liasse de feuilles numérotées, datées des années 1989 et 1990», écrit l’hebdomadaire. Yann Moix appose sa signature au bas de certains feuillets, fait remarquer le journal. Ces extraits sont violemment antisémites et négationnistes. «Chacun sait, ô Marie, que les camps de concentration n’ont jamais existé», est-il notamment écrit. »
Le Figaro

pado dit: à

pablito 9h41

Tu n’as vraiment rien d’autre à faire dans ta pauvre petite vie que de copier/coller des commentaires.
Tu dois sérieusement te faire chiller (copyrigt TKT) dans ton deux pièces.

Bérénice dit: à

Pour évincer un sujet dérangeants, acceptons donc cette nouvelle proposition, cette exhumation d’un passé révolu.Ces écrits ne sont pas occultés puisqu’il nous en revient une trace écrite consignée dans l’archive. Pour idiote et simpliste pour ne pas écrire simple d’esprit que je suis, résumer con ( dixit lvdlb coqueluche entre autres éléments de Chaloux, pour faire court) Sasseur, l’éminente éducatrice et intellectuelle à gros QI ))j’irai jusqu’à réaffirmer que seuls les imbeciles ne changent pas
J’en ai connu des antisémites et meme scientologue qui depuis ne le sont plus. On peut revenir de tout, parait il. Et je respecterai l’anonymat des mauvais penseurs qui se sont fourvoyés dans de telles c.nneries même si c’en est malheureusement révélateurs des influences promptes á déranger les esprits defaillants ouverts à tous les vents.

http://www.leconflit.com/article-le-refoulement-comme-mecanisme-de-defense-48551521.html

Bérénice dit: à

Dérangeant. Mes excuses.

Chaloux dit: à

Le « deux-pièces » aussi est une preuve. Le pauvre Blabla doit avoir un sacré prurit de vengeance pour se présenter ainsi sans son déguisement d’érudit en carton-pâte, tout juste vêtu, comme d’un mince pagne, de ses tics de langage, de sa vulgarité naturelle (la seule chose qui soit naturelle chez lui), et de son immaturité affective.

Marie Sasseur dit: à

Ah ouais?
Tout se vaut dans le grand tout?

Il est temps de revenir à cette vieille antienne, qui faisait frémir les grandes gueules, ici.

Qu’auriez-vous fait, à 20 ans sous la botte?

Pour Yann Moix, il y en aura toujours pour lui trouver des excuses !

Bérénice dit: à

Oh vous savez. Je ne suis vêtue moi pour le moment que fubhaut de mon pyjama en plus de ma culotte. Qu’est ce que cela prouve, selon vous?

Bérénice dit: à

Du haut, me sorry.

Marie Sasseur dit: à

La vieux sac d’os 1.65/52kg, n’était d’ailleurs pas en reste, avec sa tapette à mouches!

Chaloux dit: à

Ça prouve que vous attendez le facteur.

pado dit: à

10h40

Sifflez le chef d’escadrille, il vient immédiatement au rapport.

Chaloux dit: à

Ben voui, Pédalo, j’arrive tout de suite, parce que tu es pour moi une telle source de rire, la Saint-Galmier du ricanement.

closer dit: à

On peut rêver que le dernier roman de Moix soit LE roman de jérémiades autobiographiques de trop…

Les réactions quasi unanimes des commentateurs du blog de Passou montrent qu’une exaspération explose, sans doute au-delà de la RdL, face à tous ces trouducs qui nous bassinent avec leurs chagrins d’enfants et leur maltraitance supposée, élevée à la puissance dix.

Puissent les critiques et les éditeurs en tirer la leçon et mettre au panier tous les manuscrits qui prétendent au titre de roman et sont en réalité des souvenirs plus ou moins fabriqués…

Qu’ils n’acceptent de prendre au sérieux que des romans qui commencent par quelque chose comme: « La marquise sortit à cinq heures » ou encore: « C’est un petit comprimé, blanc, ovale, sécable. »

Bérénice dit: à

Non, chalouxine, aucun courrier important n’est attendu.

Chaloux dit: à

Mais chez Béré, le facteur ne sonne jamais. Sauf quand il est nouveau.

Marie Sasseur dit: à

La vieux sac d’os a l’imagination qu’elle peut. A son image. Qu’elle aille se recoucher.

Bérénice dit: à

10h47 je ne comprends pas votre ideation. Si c’est tout ce vous disposez, c’est bien peu.

Chaloux dit: à

Béré, soit il manque des mots dans votre post, soit il y en a trop. Reprenez un Xanax.

renato dit: à

« Il faut bien vivre. »

Certains auraient mieux fait de travailler à la banque — avec peut-être de résultats moins déprimants ?—.

Bérénice dit: à

Prenez vos tranquillisants, après tant d’épreuves photographiques un passif si lourd à porter, si une once de conscience vous habite encore, je presume qu’une prescription devrait vous soulager vos maux et angoisses , et remords si vous en êtes capable.

Bérénice dit: à

C’est déjà fait, 1 pour commencer. Ce n’est pas de la cocaine mais cela a l’avantage de ne pas rendre nuisible et dangereux.

Bérénice dit: à

Chalouxine, il ne passe pas avant 12 heures.

Si c’est tout Ce dont vous disposez.@ sasseur.

Marie Sasseur dit: à

C’est bien peu. Et c’est bien suffisant. Les merdes, j’enjambe.

La messe est dite, depuis longtemps. Je n’imaginais même pas que la toxicité de Moix l’ainé puisse aller aussi loin.
Je plains la famille. Ils auraient dû l’abonner au journal de Mickey.

Bérénice dit: à

J’ajoute, Chaloux de mes deux, le facteur est muni d’un passe. Il entre et sort comme dans un moulin . Un peu comme si l’immeuble était prostitué.

Bérénice dit: à

Vous avez tort , sasseur, le dicton populaire, mais vous meprisez, excepté s’il est retranscrit en littérature sur des pages propres, le peuple. J’ai oublié si marcher dedans du pied gauche ou du pied droit porte chance. Les deux , peut-être ? Ce qui jusqu’à present n’a pas semblé trop vous déranger pourvu que vous puissiez vous en vanter.

D. dit: à

Mon Cher Closer,

Ce que vous écrivez est archi-conu et ressassé depuis plusieurs décennies mais ne repose hélas sur aucune base médicale valable.
D’une part la ration calorique journalière peut être répartie de multiples façons dans la journée. Beaucoup de peuples la répartissent autrement que nous et il y a quelques siècles celle-ci était comme vous le savez sans doute très différente avec un repas du « matin » à midi. Surtout dans la bourgeoisie et l’aristocratie.
D’autre part, la consommation de glucides rapides ou lents a pour effet de faire monter le taux d’insuline laquelle entraîne TOUJOURS le stockage énergétique sous forme de graisse non cutanée mais par exemple abdominale.
Même en bougeant beaucoup. Même en faisant un peu de sport. Il n’y a que les situations d’exposition prolongée au froid qui n’entraîneront pas de stockage.
Il est donc opportun de consommer au petit-déjeuner une partie de la ration calorique journalière sous forme quasi-exclusive de protéines et de lipides.
Bien entendu nous choisirons de très bon lipides pour au moins la moitié d’ebtre-eux.
L’amande convient à merveille : elle contient proteines, très bon lipides et quasimment pas de glucides. Nous pouvons ajouter 2 oeufs dont la consommation journalière ne pose aucun problème contrairement à ce qu’on nous a seriné depuis 30 ans, pourvu qu’ils soient d’excellentes qualité donc bio et le plus frais possible, et associé à une autre source de lipides riches en oméga III.
Il est possible d’ajouter une petite pomme bio consommée avec la peau, pour les vitamines. Certes celle-ci contient quelques glucides, mais d’indice glycémique très bas.
La sécrétion d’insuline sera donc fort limitée. Le jus d’orange est à venir ainsi que les bananes et smoothies à réserver pour le goûter ou les desserts dans la plage 13-21h.
Ce petit-déjeuner vous calera assurément quelques heures, grâce aux amandes (20 à 25 grammes) et forcera votre corps à déstocker les graisses profondes notamment viscérales en les transformant en glucides en effet nécessaires au bon fonctionnement du corps et du cerveau.
Après pour un grand sportif habitué le mieux est rien du tout au petit dejeûner, entraînement puis le peut déjeuner que je viens de vous décrire, puis 2 heures plus tard un déjeuner très conséquent contenant des glucides à indice glycémique bas (riz, lentilles, patates douces toujours bien meilleur que pâtes et pommes de terre), et toujours associés à un légume. Sieste courte et repos puis reprise de l’entraînement 3 heures après ce déjeuner.

Tout ce que je viens d’écrire est valable pour des personnes adultes en bonne santé et ne connaissant pas notamment des problèmes de diabète, rénaux, hépatiques, cardiaques et circulatoires, ou d’obésité prononcée. Notamment.

Après vous faites comme vous voulez.

Marie Sasseur dit: à

J’ai terminé ma contribution sur ce fil.
Merci à Passou d’avoir toléré cette colère froide.
Ciao, au prochain… lol

D. dit: à

Le jus d’orange est à bannir, pas à venir.

D. dit: à

Chaloux de mes deux quoi, Bérénice ?
J’ai besoin de precisions.

Bérénice dit: à

En ce qui me concerne, je veille à ne pas mettre les pieds dedans, comme vous. Voyez nous ne nous marcherons pas dessus puisque l’une et l’autre defendons la meme opinion réciproque. Reste à déterminer qui est plus merde que l’autre. Chacun reste libre de son appreciation et evaluation. Peut être nous confronterons nous à un une notion d’appartenance, à une opinion dépendantes de la caste originelle.

Jazzi dit: à

« On peut rêver que le dernier roman de Moix soit LE roman de jérémiades autobiographiques de trop… »

Le genre n’est pas condamnable en soi, closer. Raison pour laquelle j’ai cité « Le Petit Chose » d’Alphonse Daudet. Un classique de la littérature auto fictive. L’histoire d’un enfant pauvre, non pas battu par sa famille, mais par les choses de la vie.
Belle vengeance, revanche, à partir d’une écriture thérapeutique ?
Publié d’abord en feuilleton, le roman a été adapté plusieurs fois au cinéma.
Texte intégral
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Petit_Chose

Bérénice dit: à

Bob, ça va! Après tant de saloperies, de lâcheté, de malhonnêteté, de cruauté, d’égoïsme, d’indifférence, de folie, dangerosité, de consequences, de comportements plus que douteux, n’allez pas imaginer que je sois capable de respect à son égard.

Bérénice dit: à

Dépendante, me sorry.

Bérénice dit: à

11h14 Sasseur,enjoy the beautifully days.

D. dit: à

Lavande, ce n’est pas de ma faute si vous êtes jalouse de l’épouse du Président Bolsonaro. La différence d’âge dans ce sens pose beaucoup moins de problèmes. Évidemment.
Et d’où tenez-vous que sa femme était mariée ? C’est surtout ça qui m’embêterait.

Bérénice dit: à

Boh pour Bob.evidemment.

Pablo75 dit: à

closer dit: 28 août 2019 à 10 h 52 min

La littérature (ou dans ce cas-là, la sous-littérature), comme chacun sait, n’est que le reflet de la société. Les éditeurs publient ce qui se vend. Moi ce qui me surprend toujours c’est la quantité de sadomasochistes qui achètent des « jérémiades autobiographiques » pareilles (comment aimer lire des récits directs de maltraitance de gosses sans l’être?). Et c’est normal le grand succès de tous ces programmes de radio et TV sur des crimes et massacres (même quand c’est « Non élucidé »)? Parfois j’entends la pub sur RTL du programme de Pradel « L’heure du crime » et devant tant d’enthousiasme pour donner envie de l’écouter je me dis qu’on vit vraiment dans une société de malades mentaux.

Où sont les romans qui décoderaient ces rapports SM que tant de monde paraît avoir avec la réalité et dont les politiques profitent si bien?

Pablo75 dit: à

D. dit: 28 août 2019 à 11 h 14 min

Et tu penses quoi des gens qui ne mangent qu’une fois par jour, et du jeûne intermittent de 12 ou 16 heures?

Jazzi dit: à

Ces jeunes mariés n’ont-ils pas l’air heureux, D. ?

Pablo75 dit: à

Il faudrait aussi ne lire que de la littérature bio, c’est-à-dire non toxique pour l’esprit, sans les pesticides de la connerie ni les métaux lourds de la nullité.

Bérénice dit: à

J’ai de excellent thé à la cardamome sans sachet, disposé à même un joli coffret en provenance directe d’Inde. Reste à savoir si la laque du coffret n’est pas toxique et si la culture du thé dans ce pays est traditionnelle. On n’est plus assuré de rien, des choses comme malheureusement des gens et meme de nous même. Ce qui rejoint la question qui on l’espère ne demandera pas de réponse dans un avenir plus ou moi ne proche: et vous, qu’auriez-vous fait?

Bérénice dit: à

Moins. Me sorry.

Clopine dit: à

Bon, allez, une carte postale de mes toutes récentes vacances. Je sais que c’est quatre fois trop long pour une carte postale, mai senfin !

On connaît tous Saint Sauveur en Puisaye : il suffit d’avoir lu la série des Claudine, et l’admirable « Sido ». On croit tous, aussi, connaître Colette, son visage aussi aigu que triangulaire et ses yeux de chatte, son écriture puissante et féminine. Et les plus curieux se sont renseignés sur sa vie. Je n’ai pas envie d »écrire « se sont renseignés sur la vie scandaleuse » de Colette : car il n’y a, à mon sens, aucun scandale dans cette vie-là, et surtout, c’est toujours à propos de femmes qu’on parle de « vie scandaleuse » – Un Gide allant traîner ses mains sur le corps de petits garçons maghrébins, un Cocteau opiomane, ne sont jamais qualifiés de « scandaleux ». Une Sagan, une Colette, hop là, oui. BREF Colette était juste une femme qui savait ce que désirer veut dire, assouvir signifie, et ce que jouir requiert de détermination.
Quand vous entrez au musée Colette, situé au sein du château de Saint Sauveur, on vous avertit tout de suite : il s’agit surtout, ici, « d’évocation », « d’imprégnation » : le musée, commandé en son temps à une « prix de Rome », serait en soi une « oeuvre d’art », censée vous faire sentir l’émotion jaillissant des pages de l’écrivain. Et donc, ce qui a visiblement demandé beaucoup de moyens financiers, vous verrez une plaque au sol reprenant les différentes adresses où a habité Colette, un montage, en haut de l’escalier, qui fait défiler les différents « regards » issus des photographies successives de la jeune, puis moins jeune, et enfin vieille femme, vous entrerez dans une pièce où chaque paroi sera couverte de dizaines de photographies de la même, puis dans une autre où, sur des étagères, seront disposées des boîtes grises et blanches, pourvues chacune d’une phrase extraite d’un livre : vous êtes censée vous servir au hasard, ouvrir la boîte, sourire finement en vous recueillant devant la joliesse de la phrase choisie, si possible y trouver évidemment comme une correspondance, façon horoscope, avec vous, et reposer délicatement le tout. IL y en a des centaines… Le tout dans une « harmonie » douce, grise et blanche, avec en fond sonore la voix mélodieuse d’une actrice récitant des passages de livres ou de correspondance…

Tout cela est doux et charmant.

Je crois que beaucoup de mes contemporains ont déjà lu, au moins une fois, un livre de Colette. Ils savent donc que derrière l’évocation nostalgique et précise à la fois des lieux d’enfance, derrière une langue limpide où le travail ne se fait pas sentir (mais où la sueur existe pourtant !), se cache une personnalité ancrée dans la terre, dans le prosaïque, acharnée au travail du bonheur, et ne s’oubliant guère : un oeil amusé, vif, mais aussi cruel.
Rien de tout cela au château, bien sûr. Oh, pour bien faire, on a collé là la collection de sulfures et celle des papillons, on a transporté la chambre du Palais-Royal, balancé quelques enregistrements de la voix rauque (d’ailleurs, le phrasé ressemble curieusement à celui de Céleste Albaret évoquant son maître Proust). Cela ajoute encore au disparate du lieu : est-on ici en train d’admirer la scénographie d’une lectrice de Colette, nous invitant à partager ses « états d’âme » (qui perso ne m’intéressent nullement, d’autant que ce sont des contresens, à mon avis), ou est-on dans un lieu dédié à la vie et à l’oeuvre d’un écrivain, nous invitant à en comprendre la genèse et le travail ?
La colère a commencé à m’envahir dans la salle des photos (qui, précisément, nous empêche d’en voir ni d’en comprendre aucune, puisqu’elles sont innombrables et simplement ‘juxtaposées » joliment,) et a éclaté dans le « musée imaginaire » (ce magasin de chaussures où chaque citation est servie sans aucune référence contextuelle, sans aucune compréhension de ce que c’est qu’un travail d’écrivain, dont les romans sont construits, cousus, donnés comme un ensemble : les citations sont ici juste des bonbons consommables séparément ).

Deux Dames, mère et fille, erraient là, un sourire convenu aux lèvres, l’admiration en bandoulière : « l’imprégnation » donnée comme but ultime du lieu fonctionnait visiblement, les Dames la reniflaient à pleins naseaux.

J’étais indignée.

Je me suis approchée de la Dame la plus âgée, qui vagabondait de ci delà dans l’immense pièce, et je lui ai demandé abruptement « si elle aimait ça ? ».

Je sais que « cela ne se fait pas », dans un musée, d’adresser ainsi la parole à une personne inconnue, mais je bouillais trop ! Et puis, pour de vrai, soit les gens s’ennuient dans les musées et leur adresser la parole leur procure une distraction, soit ils sont captivés par leur visite et ont donc très envie d’en parler. Dans les deux cas, mon irruption ne pouvait qu’être tolérée.
Je soupçonne la Dame en question de relever de la première hypothèse, car elle m’a répondu illico et fort aimablement, avec un grand sourire, non pas qu’elle aimait ce qui était donné à voir là (précisément rien, n’est-ce pas, puisque les boîtes, façon placard à chaussures, s’étageaient jusqu’au plafond sans aucune marque visible sur leurs « jaquettes »), mais qu’elle « appréciait le clin d’oeil ».
J’ai tout de suite pensé que ça faisait cher le clin d’oeil, mais j’ai gardé ça pour moi : ne trouvait-elle pas que Colette était quelque peu « trahie » dans l’histoire ?
J’allais trop loin : j’ai senti la Dame vaciller quelque peu, commençant à reculer, mais sa fille, jeune femme d’une trentaine d’années, est heureusement arrivée à sa rescousse. Toutes deux étaient dans ce musée comme dans un salon de thé, en fait. Elles alliaient la bienséance et la grâce, et j’étais, moi, comme un gros éléphant qui se dirigeait beaucoup trop directement, et beaucoup trop près, d’un service de porcelaine pour qu’on puisse lui permettre de continuer.
La jeune femme m’ a expliqué qu’elle avait ouvert une boîte, et qu’elle avait trouvé une phrase qui parlait de danse : or, elle-même était danseuse, et « en tant qu’artiste, n’est-ce pas », cette coïncidence l’avait ravie.

Le « en tant qu’artiste » m’a bien entendu achevée. Je n’ai pas osé demander si elle se souvenait de la phrase en question (je suis bien persuadée que non) ni si accumuler des citations comme autant de petits fours permettait de comprendre quoi que ce soit à Colette. J’ai remballé ma trompe, tenté de dissimuler l’énormité de mes défenses et j’ai pesamment quitté, en m’excusant du dérangement, la « charmante pièce ».
Ce musée aurait pu à tout jamais empoisonner mon séjour à Saint Sauveur, et le souvenir de mes lectures de Colette, mais heureusement, dès le lendemain matin, j’étais devant la porte de la maison de Sido.
et là… (suite à plus tard)

Bérénice dit: à

Pablo, chacun sa couche. Ce qui n’engage pas forcément à l’indulgence mais à se méfier du con caché en chacun de nous. Sur ce point , après de multiples erreurs, j’ai toujours pensé que nous manquions d’humour à chaud, que seul l’humour pouvait nous éviter l’ornière.

Pablo75 dit: à

Le problème avec le thé bio c’est qu’il y en a pas mal sur le marché qui est du faux bio. J’achète parfois le thé dans l’excellente boutique « Le Temple du thé » qui est à 10 min à pied de chez moi (33, rue de la Cour des Noues 75020 Paris). J’ai parlé plusieurs fois de ce thème avec sa propriétaire, Danielle Grenouillat, et elle m’a dit que tous ses thés bio elle les achète à de distributeurs allemands, parce que c’est les seuls fiables, les seuls qui vérifient, en faisant des analyses, si ce que racontent les producteurs chinois ou hindous de thés bio est vrai.

Leo Bloom dit: à

Mais il est aussi l’homme des antiquités cambodgiennes dérobées en douce.

Le musée Guimet est plein d’antiquités dérobées en douce, tout comme le Louvre, et nombre d’antiquaires de la rue de Seine vendent des objets bien malaquais…
Personne n’est Malraux là-dedans, appelant,au soir de sa vie, à venir en aide aux Bengalis génocidés par les Pakistanais.

D. dit: à

Après beaucoup d’enquêtes et d’études je confirme aujourd’hui l’existence du vaste continent de Mu qui fut englouti il y a plus de 14000 ans. Les vestiges sous-marins sont localisés, identifiés et datés. Les mégalithes ne sont pas simplement dégrossis mais taillés avec des angles droits et des surfaces planes parfaites. Il y a usage de colonnes de pierre ou de bois de hauteur considérable, de linteaux énormes d’un seul tenant, d’escaliers monumentaux. La voûte ne semble pas être connue, mais les assemblages montrent des emboitements et ajustements antisismiques, des charpentes sont utilisées, mettant en oeuvre des sections et des portées considérables sans doute jamais observées dans aucune civilisation postérieure.
Des sections carrées de 1m x 1m ont été trouvée avec des portées allant jusqu’à 40 mètres. Ceci indique la présence de forêts aux arbres immenses, probablement entretenues. Beaucoup de pierres sont ornées et on retrouve des motifs géométriques mais également des écritures. Des oeuvres d’art en bois précieux, privilégiant le réalisme au symbolisme ont été retrouvées en creusant profondément la vase et datées en même temps que les charpentes : entre 13500 et 14000 ans avant JC. Conservées grâce au milieu anaérobie des couches de vase profonde, elles représentent toutes des animaux (buffle d’eau, tigres, panthères, éléphants), certaines portent de courts textes dont la traduction reste impossible.
Ceci remet totalement en question l’histoire connue de l’humanité.

D. dit: à

Pablo, tu n’as pas une adresse ailleurs que dans le 20ème ? Parce que moi, le 20ème, bon…il faudrait que je me force. C’est un arrondissement désagréable.

D. dit: à

Vous êtes sans doute tombée sur Christiane, Clopine.

Pablo75 dit: à

Après beaucoup d’enquêtes et d’études je confirme aujourd’hui l’existence du vaste continent de Mu
D. dit: 28 août 2019 à 12 h 13 min

Tu as presque un siècle de retard, par rapport aux livres de James Churchward (mort en 1936): Le continent perdu, L’univers secret de MU, Le monde occulte de MU (publiés dans la mythique collection de poche « L’aventure mystérieuse » – avec laquelle j’ai appris le français, d’ailleurs).

Et James Churchward n’est pas le premier à en avoir parlé.

Lavande dit: à

D. dit: 28 août 2019 à 11 h 29 min
Lavande, ce n’est pas de ma faute si vous êtes jalouse de l’épouse du Président Bolsonaro. La différence d’âge dans ce sens pose beaucoup moins de problèmes. Évidemment.
Et d’où tenez-vous que sa femme était mariée ? C’est surtout ça qui m’embêterait.

Wiki :
Biographie
En 2007, elle rencontre le député Jair Bolsonaro à la Chambre des députés, où elle travaille comme secrétaire. Celui-ci lui propose de travailler avec lui et ils entretiennent dès lors une relation amoureuse.

Le couple se marie en 2013. Après son mariage, elle doit quitter son emploi en raison d’une législation anti-népotisme.

Michelle Bolsonaro est de confession évangélique alors que son mari est catholique. Elle a avec Jair Bolsonaro une fille, Laura, née en 2011. Elle est également mère d’une fille née d’une précédente union.

Pablo75 dit: à

Pablo, tu n’as pas une adresse ailleurs que dans le 20ème ? Parce que moi, le 20ème, bon…
D. dit: 28 août 2019 à 12 h 20 min

Tu ne vas jamais au Père-Lachaise? La boutique en question est à 2 min. de l’entrée proche de la Place Gambetta.

Sinon il y a la boutique chinoise L’Empire des Thés (101, Avenue d’Ivry), mais le bio n’est pas garanti, et les 6 ou 7 du Palais des thés (que je fréquente aussi – surtout celle du 64, rue Vieille du Temple).

(Étrange qu’un soi-disant Grand Expert en arts martiaux ait si peur de quartiers soi-disant populaires -en réalité très bobos- de Paris).

Jazzi dit: à

Le 20ème est l’un des plus intéressants et des plus authentiques arrondissement de Paris, D. !

Pablo75 dit: à

Je suis en train d’écouter France Musique (« la vie sans musique est une erreur ») et je viens d’entendre qu’ils offrent « des billets d’entrée (2 personnes) pour l’exposition « Habiller l’Opéra » au CNC à Moulins jusqu’au 3 novembre, à l’occasion du 350e anniversaire de l’Opéra de Paris, célébré en 2019. L’Opéra national de Paris est une des trois institutions créatrices du CNCS, qui conserve dans ses collections plus de 5000 costumes issus de 400 spectacles produits dans ce théâtre et couvrant plus de deux siècles de son histoire. »

Cela pourrait intéresser Lavande, j’imagine…

et alii dit: à

j’ai connu une femme maltraitante d’enfants:dont son filleul, fils d’une domestique qu’elle emmenait au ski-le fils -au club med; elle s’expasiait devant des photos de poulbots en loques et en larmes;
je ne sais ce qu’est devenu le garçon, très attaché à elle-ou du moins ses parents – il avait un petit frère qu’elle ne gatait pas-leçons de vaurien , de ski etc.- mais ne tabassait pas;elle l’ignorait

Jazzi dit: à

Vous en avez de drôles de fréquentations, et alii !

et alii dit: à

s’extasiait;je n’ai pas trouvé une photo de poulbots de celles qui faisaient le bonheur de cette femme,stérile ,qui n’aimait que les garçons et le disait

et alii dit: à

je n’ai guère de « fréquentations sauf forcées et avec lesquelle je sais rompre,comme avec les « amis « erdéliens;
bonne journée

Helmut le Berger...... dit: à

Photo d’illustration épouvantable !

Ces gosses, vils, devraient retourner à l’Ecole laïque afin de répondre aux questions de fond : 1515, qui quoi, comment ?

et alii dit: à

je pense que cette femme maltraitante était aussi antisémite, bien que son mari -auquel elle « devait tout » (c’était ce que l’on disait autour d’elle et que je crois vrai) fut juif et un juif honoré

et alii dit: à

fût excuses

Lavande dit: à

Oui Pablo, j’ai bien l’intention d’aller voir cette exposition (dès que les températures seront plus raisonnables)
L’an dernier j’étais allée voir l’expo « contes de fées » et c’était une merveille !
Le CNCS à Moulins est vraiment un musée exceptionnel.
Je conseillais aussi à Rose une expo permanente sur Noureev, très intéressante également.
https://cncs.fr/

Jazzi dit: à

« avec les « amis » erdéliens »

Avec ceux-là, vous avez rompu bien avant de vous donner la peine de les connaitre, et alii ! Exception faite de renato, le veinard !

et alii dit: à

il y a des gens si affamés de se faire connaître qu’on n’est pas désireux de rien partager avec eux, passé un certain âge, et lorsqu’on a déjà des interlocuteurs et interlocutrices; le style « média » n’est pas ma tasse de thé

et alii dit: à

quant à me donner de la peine, non merci!

Chaloux dit: à

J’ai cru voir un gros vieux bout de staphylocloprose.

Chantal dit: à

pendant que tout le monde s’affaire à la rentrée je vais aller visiter le château de Pierrefonds, paraît qu’il est très spécial !

Delaporte dit: à

Moix a admis avoir non seulement dessiné des caricatures antisémites, mais d’avoir aussi écrit des textes de ce type. Il se dit effrayé, « épouvanté » par ce qu’il a fait quand il avait vingt ans. L’important en effet est qu’il regrette ce faux pas monstrueux, innommable. Ceci étant, on se doute bien que tout ceci appartient au passé et est une erreur, et même une horreur, de jeunesse, que cette époque est pour Moix révolu : il a eu la chance par la suite d’évoluer dans une meilleure direction. Avoir rencontré BHL n’est pas le top du top intellectuel, mais c’est mieux que d’être resté dans cette bauge idéologique et révisionniste. Le parcours de Yann Moix est chaotique, selon moi pas très convaincant. Ses livres on gardé cette misère humaine de ses débuts. Mais il a essayé de s’élever, d’exorciser ses vieux démons. Jamais il ne sera un pur, ceci étant. Il trimbale avec lui encore trop de pourriture, dont il essaie, comme dans ce nouveau roman, de s’alléger. Au moins, il tente de faire ce travail sur lui-même. Je ne sais pas si ça réussira un jour. Demain, il sera l’invité de l’émission de Ruquier, j’espère qu’on lui posera les bonnes questions :

« L’homme de 50 ans que je suis est littéralement épouvanté de ce qu’il a pu produire, en l’espèce, à 21 ans. Je devais être bien mal dans ma peau, alors, pour me vouer à une telle débauche de mauvais goût », commente-t-il. « Tout le parcours que j’ai fait depuis, tout mon parcours d’homme, c’est l’histoire de quelqu’un qui a essayé de s’arracher à cette géographie toxique, m’extraire de cette nasse. » Le Monde

renato dit: à

Merdre ! si ça c’est une carte postale, ça donne quoi une lettre ?

Delaporte dit: à

« pendant que tout le monde s’affaire à la rentrée je vais aller visiter le château de Pierrefonds, paraît qu’il est très spécial ! »

Vous avez raison, ma chère Chantal, et cela vous reviendra moins cher qu’une ballade sur la plage en Caraïbe néerlandaise. Pour votre amant du jour aussi.

Jazzi dit: à

« paraît qu’il est très spécial ! »

Lourdement revu et corrigé par Viollet-le-Duc, Chantal !
Un agréable restaurant ombragé dans la cour…

Jazzi dit: à

« ça donne quoi une lettre ? »

Pas de provocation, renato, sinon vous allez y avoir droit, à la lettre !
Clopine dégaine plus vite que son ombre…

D. dit: à

Ce n’est pas que j’en aie peur, Pablo, mais c’est que les ondes qui s’en dégagent me déplaisent.

Chantal dit: à

Oui c’est cela qui m’intéresse Jazzi, d’autant que si ma mémoire est bonne c’est là qu’à eu lieu un banquet en l’honneur du mariage de Louise d’Orléans et de Léopold de Saxe-Cobourg-Gotha. Et puis j’irais faire un tour en forêt de Compiègne, ya des wagons célèbres.

Delaporte je vous laisse suputter, votre activité favorite …

pado dit: à

Delaporte dit: 28 août 2019 à 14 h 14 min
Mais il a essayé de s’élever, d’exorciser ses vieux démons.

Vous devriez essayer vous qui chaque jour ici prenez pour cibles favorites (et assez exclusives) Weinstein, Epstein, Polanski et Allen.
Pas de remarques allusives svp, j’ai reçu une éducation tout à fait catholique (il y a longtemps c’est vrai)

Pablo75 dit: à

je vais aller visiter le château de Pierrefonds, paraît qu’il est très spécial !
Chantal dit: 28 août 2019 à 14 h 09 min

C’est un endroit où on a l’impression d’être hors du temps.

D. dit: à

Quant à la fréquentation des cimetières, Père Lachaise ou autres, je la deconseille absolument. Il s’y trouve une quantité incalculables d’esprits dont certains très dangereux.
Surtout d’ailleurs au Père Lachaise, et ne croyez pas que là-bas ce soit les esprits de ceux qui y ont sépulture qui soient les plus dangereux, mais surtout ceux qui y ont été appelés par des sorciers et des spirites qui fréquentent l’endroit depuis des siècles. C’est incroyablement dangereux et là les arts martiaux n’y peuvent rien, seule l’invocation du Christ, de la Vierge Marie ou de Saint-Michel peut vous en protéger.
Beaucoup font de la magie noire opérative là-bas de jour comme de nuit. Je vous, déconseille absolument la fréquentation du Père Lachaise. S’ils ont besoin d’une victime psychique sacrificielle, il prennent le premier promeneur venu. Le soir-même vous vous retrouvez avec un cancer et une dépression et on vous enterre le mois suivant.

Pablo75 dit: à

Ce n’est pas que j’en aie peur, Pablo, mais c’est que les ondes qui s’en dégagent me déplaisent.
D. dit: 28 août 2019 à 14 h 39 min

Il faut changer d’antennes alors…

Chantal dit: à

Ah bonne idée Jazzy merci !

Je prépare mon sac à dos.

D. dit: à

Avoir rencontré BHL n’est pas le top du top intellectuel

C’est le moins que l’on puisse dire mon Cher Delaporte, il ne pourrait que vous remercier de votre extrême délicatesse dans ce jugement.

Pablo75 dit: à

Beaucoup font de la magie noire opérative là-bas de jour comme de nuit. Je vous, déconseille absolument la fréquentation du Père Lachaise. S’ils ont besoin d’une victime psychique sacrificielle, il prennent le premier promeneur venu. Le soir-même vous vous retrouvez avec un cancer et une dépression et on vous enterre le mois suivant.
D. dit: 28 août 2019 à 14 h 54 min

Étant donné qu’il y a au Père-Lachaise plus de trois millions et demi de visiteurs chaque année, les risques ne sont pas grands…

D. dit: à

Vous auriez pu en effet parler de la lie de la philosophie ce qui aurait été tellement exagéré.

Jazzi dit: à

Le château de Compiègne vaut aussi le détour, Chantal. C’est là que sous le Second Empire Prosper Mérimée venait jouer à la dictée !

Jazzi dit: à

Les mamans viennent promener leurs enfants en poussette en toute sécurité au Père-Lachaise !

Pablo75 dit: à

Yann Moix profite de la polémique: bientôt une troisième réimpression pour Orléans.

Une semaine après sa sortie, Grasset, la maison d’édition de l’écrivain, chroniqueur et réalisateur a déjà réimprimé plusieurs milliers d’exemplaires de son ouvrage, portant le nombre d’exemplaire à 42.000. Et un nouveau tirage est prévu dans les prochains jours.

http://www.lefigaro.fr/livres/yann-moix-profite-de-la-polemique-bientot-une-troisieme-reimpression-pour-orleans-20190828

D. dit: à

…et le gosse De choppe une hantise au premier virage ni vu ni connu.
Deux semaibes passent tranquillou histoire que tout le monde ait oublié la promenade et paf, hallucibatilbs qui n’en sont pas, mais de véritables visions demoniaques, ne dort pas, épilepsie, somnambulisme, ne mange plus ou très mal, sauf la viande rouge saignante, se met à suer à grosses gouttes dès qu’un crucifix est dans les parages, insulte ses camarades, frappe la maîtresse, vole en cachette, puis l’échec scolaire, la drogue ou l’alcool, l’addiction au sexe et enfin le suicide.

D. dit: à

Tu devrais leur dire, Jazzi.

D. dit: à

Ça y est tu as fait ta promo, tu es content ? 😁

Jazzi dit: à

Contraint et forcé, D.
Je me dois de convoquer toute mon autorité pour ne pas te laisser dire des imbécilités !

Pablo75 dit: à

@ D.

Tu devrais mettre France Musique, pour entendre la très belle voix de mezzo-soprano de la chanteuse Malena Ernman, qui est la mère de ton idole Greta Thunberg. Elle chante « Tell me the truth about love » de Benjamin Britten (sur un poème de Auden).

MC dit: à

D
Je sais bien qu’il suffit qu’un Pierre Cabanne foncièrement anti-Malraux lâche une bêtise pour que tout le monde la reprenne, mais, pour ce qui est du fossé du Louvre, il apparait coté Est dans la fresque représentant le Louvre d’Henri IV à Fontainebleau, soit l’état avant colonnade, et, pour ce qui est de Louis XIV, dans la gravure du Louvre par Blondel, qui montre on ne peut plus nettement les soubassements de la Colonnade. On avait donc pas besoin de faire de fouilles, on était parfaitement documenté du temps de Malraux sur ce qu’on allait trouver. Ce qui ne manque pas de sel, c’est que Blondel était un farouche opposant à Perrault. Quant à déterminer si cette appareillage remonte au Vert-Galant ou à l’équipe Le Vau d’Orbay Perrault, c’est une autre histoire.

Pablo75 dit: à

Et maintenant le sublime lamento « Ach dass ich Wassers gnug hätte » de Johann Christian Bach (dirigée par Jean Christophe Spinosi).

Petit Rappel dit: à

D
Il me semble que Bob Morane en savait long sur Mu avant vous pour l’avoir visité en long, en large et en travers…

Pablo75 dit: à

Benjamin Britten – Tell Me the Truth About Love

Sarah Walker – Roger Vignoles

https://www.youtube.com/watch?v=hcdrl6DwGqs

Some say love’s a little boy,
And some say it’s a bird,
Some say it makes the world go round,
Some say that’s absurd,
And when I asked the man next door,
Who looked as if he knew,
His wife got very cross indeed,
And said it wouldn’t do.

Does it look like a pair of pyjamas,
Or the ham in a temperance hotel?
Does its odour remind one of llamas,
Or has it a comforting smell?
Is it prickly to touch as a hedge is,
Or soft as eiderdown fluff?
Is it sharp or quite smooth at the edges?
O tell me the truth about love.

Our history books refer to it
In cryptic little notes,
It’s quite a common topic on
The Transatlantic boats;
I’ve found the subject mentioned in
Accounts of suicides,
And even seen it scribbled on
The backs of railway guides.

Does it howl like a hungry Alsatian,
Or boom like a military band?
Could one give a first-rate imitation
On a saw or a Steinway Grand?
Is its singing at parties a riot?
Does it only like Classical stuff?
Will it stop when one wants to be quiet?
O tell me the truth about love.

I looked inside the summer-house;
It wasn’t even there;
I tried the Thames at Maidenhead,
And Brighton’s bracing air.
I don’t know what the blackbird sang,
Or what the tulip said;
But it wasn’t in the chicken-run,
Or underneath the bed.

Can it pull extraordinary faces?
Is it usually sick on a swing?
Does it spend all its time at the races,
or fiddling with pieces of string?
Has it views of its own about money?
Does it think Patriotism enough?
Are its stories vulgar but funny?
O tell me the truth about love.

When it comes, will it come without warning
Just as I’m picking my nose?
Will it knock on my door in the morning,
Or tread in the bus on my toes?
Will it come like a change in the weather?
Will its greeting be courteous or rough?
Will it alter my life altogether?
O tell me the truth about love.

WH Auden

Delaporte dit: à

« Delaporte je vous laisse suputter, votre activité favorite … »

C’est vrai que j’aime « suputter », sauf que ça s’écrit « supputer ». J’ai beaucoup d’imagination, et il en faut pour avoir la prescience des pièges que vous tendez aux hommes, Chantal. Une petite ballade peut se transformer très vite en calvaire… Coût de l’opération : 3000 € pour aller en Caraïbe néerlandaise ! Impressionnant ! Et même : époustouflant !!!

Pablo75 dit: à

C’est vrai que j’aime […] « supputer ».
Delaporte dit: 28 août 2019 à 15 h 47 min

Ce que tu aimes surtout c’est « puter » – avoue…

Marie Sasseur dit: à

L’affaire devient internationale.
Moix l’aîné défend les pédophiles. M. Jackson, R. Polanski.

« Ces polémiques autour de Yann Moix rappellent combien le gaillard peut montrer une face sombre, même violente. C’est ainsi que certains écrits du polémiste concernant la Suisse ont refait surface.

Publié en 2010 sur le site La Règle du Jeu, un texte d’une violence incroyable avait suscité de nombreuses réactions dans notre pays. Moix y prenait alors la défense du réalisateur Roman Polanski, retenu en Suisse à la demande des Etats-Unis, dans le cadre de sa condamnation dans une affaire d’abus sexuel sur mineur dans les années 70.

«C’est la Suisse le bourreau. C’est la Suisse la sentence. C’est la Suisse la trahison. C’est la Suisse la haine et la revanche et la vengeance, écrivait Moix. Parce que la Suisse n’est pas un pays: la Suisse n’est rien. La Suisse n’existe qu’en détruisant. En neutralisant. Ce n’est pas un pays neutre, non: c’est un pays qui neutralise.» »
Le Matin.ch

Delaporte dit: à

« Les coups, la sadisme paternel, la peur au ventre etc. »

Cher Passou, je suis très heureux que vous ayez corrigé et ajouté un point final à « etc. ». Tous mes efforts n’auront pas été vains, et je crois que c’était nécessaire, pour nous qui aimons cette belle langue française et ses fantaisies souvent ardues mais logiques.
J’aurais une seule chose à ajouter, à propos de la ponctuation. Il faudrait mettre une virgule avant « etc. », c’est ce qu’on fait en général. Ce qui donnerait : « la peur au ventre, etc. ».
Quoi qu’il en soit, cher Passou, vous m’avez redonné vie…

Marie Sasseur dit: à

Mais en lisant Gide au cm1 et Bataille au collège, comment ce comique a bien trouvé sa place, avec Botul, Sollers, et hélas, d’autres.
Drôle d’époque où un quasi delinquant fait régner sa loi dans les médias.

Delaporte dit: à

Moix prenant la défense de Polanski, c’est compréhensible : le pourri s’agrège au pourri. Une même propension à la délinquance. Le fonds humain de Moix est problématique. Il y a dans ce qu’il en dit un énervement putride, abject, qui ressemble à du Céline parlant des juifs.

Berenice dit: à

Pablo, votre néologisme signifie t il : rechercher le contact des  » putains » ou faire la pu te? Il me semble que les escorte masculins oubfeminins de différents niveaux car il en est de diplômes, cultivés référencés et convoqués ouvemployes à différentes réception , laprestetion sexuelle, érotique n’en est pas exclus. C’est devenu un métier presque banal. Utiliser une formation initiale est quelquefois d’i difficile que ce peut être une façon de travailler en attendant, de plus si vous êtes de ceux ou celles qui s’ adaptent aux milieux éduqués et friqués cen’est finalement pas une si mauvaise affaire

Bérénice dit: à

Pablo, vous me pardonnerez, c’est truffé de fautes. Désolée.

Marie Sasseur dit: à

Et le pourri est sans fond.
Les « amis » de Moix l’ainé se rappellent maintenant à son bon souvenir. Et ça date pas des petites classes… On va voir les photos de Yann Moix et Soral, Yann Moix et l’ancien responsable du GUD, enfin Ô Marie-si-tu-savais, que des winners.

et alii dit: à

.. Celle de David fut particulièrement médiatisée, du fait de son horreur, bien sûr, mais peut-être aussi parce que Tony Lainé, psychanalyste pour enfants, avait préconisé une restauration partielle des liens entre David et sa mère. Durant la détention de cette dernière, le fils la rencontra à plusieurs reprises, ce qui pour certains parut inconcevable. Parallèlement, Tony Lainé aidait David à comprendre, à renaître.

Aujourd’hui âgé de vingt-deux ans, employé dans un restaurant (mais il rêve d’une future carrière dans la couture) David publie un récit, «l’Enfant derrière la porte», résultat de ses entretiens avec la psychothérapeute Evangéline de Schonen. Il est, ce soir, le témoin central de «La marche du siècle». Il nous explique en quoi ce livre et cette émission contribuent, comme il le dit, «à tourner définitivement la page».
«Dès 1985, le Dr Tony Lainé avait évoqué la possibilité d’écrire un livre. Moi, je n’étais pas prêt. Il y avait encore autour de moi trop de liens familiaux, j’étais en foyer, je n’avais pas envie d’étaler tout cela. En 1990, je me suis retrouvé seul dans mon appartement, sans environnement familial. C’est à ce moment-là que j’ai souhaité écrire, pour me libérer. Le Dr Lainé m’a trouvé un éditeur et m’a proposé de rencontrer Evangéline de Schonen, qui travaillait avec lui, pour m’aider à accoucher du livre. Elle venait, enregistrait ce que je lui disais ou prenait des notes. Elle «digérait» tout, puis écrivait. On relisait ensemble. Ce travail a duré environ un an et demi.»
Pour lui, le livre revêt une autre dimension que la thérapie: «J’avais besoin de témoigner, pour un public, des lecteurs. Il y a l’envie, je crois, d’aider des jeunes vivant ou ayant vécu des problèmes similaires aux miens. C’est également l’occasion de dire aux parents de faire attention à leur comportement: ils risquent des ennuis avec la justice mais aussi, plus tard, avec leurs enfants qui peuvent devenir agressifs.»
David, dont le ton très doux n’indique aucune haine évoque cependant les «manquements» des institutions: «C’est vrai qu’on ne s’est pas beaucoup occupé de moi à l’époque. L’école, par exemple, ne s’est jamais demandée où j’étais passé. Je crois que ces institutions devraient être plus vigilantes. On peut disparaître sans que personne s’en émeuve.»
https://www.humanite.fr/node/48435

et alii dit: à

D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un
D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un
Il a 22 ans, un visage encore adolescent, mais son regard, aigu, opaque, interdit toute niaiserie. Aux aguets, il renifle son interlocuteur. Il le jauge. On ne la lui fait pas. Enfin, il parle doucement, tout doucement – juste un filet de voix sans complaisance pour dire l’horreur de son passé.

C’est à L’Express qu’il donne sa première interview, à la veille de Noël. D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un supermarché de Dourdan (Essonne) où sa femme était caissière. Enfin, à huis clos, David et son petit frère témoignèrent. Juste avant, Laurent supplia: «Tu dis ça, mais tu ne dis pas ça…»

Face aux juges, saisis d’admiration par la maturité de ce gamin pâle, David ne charge pas ses parents. Au contraire. Il demande l’indulgence. Il assure qu’il a besoin d’une mère. Il veut reconstruire sa famille. Il espère en avoir fini avec la haine. Il a pardonné. Mais il n’a pas dit toute la vérité. «Ma mère a eu la chance que j’aie bon caractère, murmure-t-il. Sinon, je l’aurais envoyée en prison pour vingt ans.» Après le procès, le silence retombe sur cette affaire. David retourne à son foyer, où de remarquables éducateurs l’aident à rattraper le temps perdu dans son placard. Et le psychiatre Tony Lainé continue de le soutenir. David écrit au garde des Sceaux pour lui demander de libérer sa mère. Condamnés à sept ans de réclusion, Françoise Bisson et Claude Chevet sortent de . Pendant un an, David tente de tisser des liens avec sa mère. Son frère et lui vont la voir régulièrement: «C’était une aventure d’essayer de construire un truc avec elle!» Un jour, il craque: il lui demande «pourquoi elle a fait ça». Il lui demande qui est son vrai père. Elle ne répond pas. Quand David la rappelle, un peu plus tard, elle a déménagé. Il ne la reverra plus. Elle a disparu. «Je suis déçu», dit-il sobrement. Laurent, aujourd’hui, vit en Touraine avec son père, Claude Chevet: David les a vus, leur a téléphoné. Eux ne se manifestaient jamais. En 1989, David s’est lassé. «Finalement, ma mère et mon beau-père se sont enfuis comme des voleurs, une fois que je les ai relâchés de prison.» Ils ne l’aideront pas à poursuivre des études, ainsi qu’il en rêvait. D’abord tuciste, il va de petit boulot en petit boulot: manutentionnaire dans une usine de pièces détachées, commis de salle à Corbeil (Essonne). Il est à présent garçon dans un restaurant de la banlieue Sud.

et alii dit: à

excuses

et alii dit: à

Il a 22 ans, un visage encore adolescent, mais son regard, aigu, opaque, interdit toute niaiserie. Aux aguets, il renifle son interlocuteur. Il le jauge. On ne la lui fait pas. Enfin, il parle doucement, tout doucement – juste un filet de voix sans complaisance pour dire l’horreur de son passé.

C’est à L’Express qu’il donne sa première interview, à la veille de Noël. D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un supermarché de Dourdan (Essonne) où sa femme était caissière. Enfin, à huis clos, David et son petit frère témoignèrent. Juste avant, Laurent supplia: «Tu dis ça, mais tu ne dis pas ça…»

Face aux juges, saisis d’admiration par la maturité de ce gamin pâle, David ne charge pas ses parents. Au contraire. Il demande l’indulgence. Il assure qu’il a besoin d’une mère. Il veut reconstruire sa famille. Il espère en avoir fini avec la haine. Il a pardonné. Mais il n’a pas dit toute la vérité. «Ma mère a eu la chance que j’aie bon caractère, murmure-t-il. Sinon, je l’aurais envoyée en prison pour vingt ans.» Après le procès, le silence retombe sur cette affaire. David retourne à son foyer, où de remarquables éducateurs l’aident à rattraper le temps perdu dans son placard. Et le psychiatre Tony Lainé continue de le soutenir. David écrit au garde des Sceaux pour lui demander de libérer sa mère. Condamnés à sept ans de réclusion, Françoise Bisson et Claude Chevet sortent de prison à la fin de 1987. Pendant un an, David tente de tisser des liens avec sa mère. Son frère et lui vont la voir régulièrement: «C’était une aventure d’essayer de construire un truc avec elle!» Un jour, il craque: il lui demande «pourquoi elle a fait ça». Il lui demande qui est son vrai père. Elle ne répond pas. Quand David la rappelle, un peu plus tard, elle a déménagé. Il ne la reverra plus. Elle a disparu. «Je suis déçu», dit-il sobrement. Laurent, aujourd’hui, vit en Touraine avec son père, Claude Chevet: David les a vus, leur a téléphoné. Eux ne se manifestaient jamais. En 1989, David s’est lassé. «Finalement, ma mère et mon beau-père se sont enfuis comme des voleurs, une fois que je les ai relâchés de prison.» Ils ne l’aideront pas à poursuivre des études, ainsi qu’il en rêvait. D’abord tuciste, il va de petit boulot en petit boulot: manutentionnaire dans une usine de pièces détachées, commis de salle à Corbeil (Essonne). Il est à présent garçon dans un restaurant de la banlieue Sud.

Devenu adulte, il doit se débrouiller, surtout, avec son passé: «J’avais l’impression d’être tout seul avec mon histoire», dit-il. Alors, cette vérité qu’il avait atténuée au procès pour protéger ses tortionnaires, il a fini par l’écrire: «Je me sens mieux, maintenant.» Lentement, en extirpant de sa mémoire ces images qui hantent encore ses nuits, il a raconté sa vie à une psychologue, Evangéline de Shonen, qui lui a prêté sa plume. Cette fois, l’enfant du placard resurgit du silence avec son nom entier: David Bisson. «L’Enfant derrière la porte» (Grasset) est un beau livre, sans pathos, bouleversant d’intelligence. David Bisson raconte comment sa mère est venue un jour le chercher chez sa nourrice pour le ramener chez elle. Il devait avoir un peu plus de 2 ans. «Je ne voulais pas retourner avec elle. J’étais déjà très obstiné pour les choses du c?ur. Elle a dû vivre avec moi une grande déception. Elle en est peut-être devenue folle.» De père inconnu, David est né à Angers, au hasard des voyages de sa mère, qui travaillait dans les wagons-lits. Françoise Bisson, à la clinique, a voulu abandonner son enfant. On l’en a dissuadée. Dix jours plus tard, elle le plaçait en nourrice.

Mais, deux ans après, Françoise vit enfin une relation stable avec un homme, Claude Chevet, dont elle a un bébé, Laurent. Ensemble, ils décident de récupérer David. L’enfant a du mal à «avaler» la situation: il n’arrive pas à manger, ou très lentement. Pas encore vraiment propre, il s’oublie parfois. Alors, les coups commencent à pleuvoir. Les raclées, puis la barre de fer sur laquelle il faut rester agenouillé des heures. Bientôt, David n’a plus de lit. Il doit dormir par terre dans la salle de bains ou dans l’entrée, enroulé dans un tapis. Pendant la journée, les deux enfants vont chez une nourrice. Un soir, David confie à la fille de cette femme les traitements qu’il subit. Françoise Bisson l’apprend. Elle l’enferme à clef dans le cabinet de toilette. Il a 4 ans. Pendant huit ans, il restera

et alii dit: à

Il a 4 ans. Pendant huit ans, il restera emprisonné, d’abord dans cette salle de bains où il vit enchaîné à la tuyauterie, dormant à même le sol, avec, pour se nourrir, une écuelle dans laquelle sa mère dépose une mixture de restes. Parfois, elle le détache pour le laver, à l’eau froide. Il lui prend surtout des rages terribles: elle le force à réingurgiter ses vomissures, lui plonge la tête sous l’eau ou le bat à mort. Un jour, elle lui maintient les mains sous l’eau brûlante. De ces mains encore aujourd’hui abîmées David aura du mal, plus tard, à ne plus avoir honte. Est-ce à cause de ces stigmates que Françoise Bisson ne parviendra jamais à sortir de l’engrenage? En 1979, cinq ans plus tard, David change de prison. Attaché au lit de sa mère, il dort sous ce sommier où ses parents, parfois, font l’amour. Puis, lorsque David a 11 ans, la famille quitte Neuilly-sur-Marne pour Brétigny-sur-Orge: il est enfermé dans un placard de 1 mètre sur 2,

et alii dit: à

Il y restera jusqu’au jour où sa mère oubliera aussi de tourner la clef du réduit. Déjà, deux ans avant, il s’était échappé par la fenêtre: une chute de deux étages qui l’avait conduit à l’hôpital. On l’y avait soigné sous le nom de son frère. Avant de diagnostiquer des «mauvais traitements». Et de le rendre à sa mère…

Pendant huit ans, David aura été gommé, rayé, rangé comme un objet. «Jamais ma mère ne m’a appelé par mon prénom, précise-t-il. Elle disait « l’autre », ou « l’autre con ».» Pendant huit ans, «l’autre» a vécu par procuration. Hors du temps, il a simplement entendu grandir son frère, couvé, dorloté, couvert de cadeaux pour Noël. Il a entendu les visites des amis, la télé en marche, les disputes du couple. Il a compris la lâcheté de son beau-père, l’impuissance de son petit frère: ces deux-là le détachent parfois, en l’absence de la mère. Ils sont pétrifiés par la fureur lisse de Françoise Bisson. «Quelle actrice! soupire aujourd’hui David, à propos de sa mère. Hyperintelligente, c’était une dame coquette, propre sur elle, propre chez elle, maniaque. Elle jouait le jeu de la personne convenable et gentille.» Et il ajoute: «Quel scénario hyper-bien monté!»
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/pourquoi-ma-mere-m-a-fait-ca_495551.html

Bérénice dit: à

Quand on parle du loup…

et alii dit: à

Il a 22 ans, un visage encore adolescent, mais son regard, aigu, opaque, interdit toute niaiserie. Aux aguets, il renifle son interlocuteur. Il le jauge. On ne la lui fait pas. Enfin, il parle doucement, tout doucement – juste un filet de voix sans complaisance pour dire l’horreur de son passé.

C’est à L’Express qu’il donne sa première interview, à la veille de Noël. D’autres l’ont traqué sans succès jadis, aux portes du foyer où il venait d’être placé. A cette époque, tous les médias parlaient de lui. C’était en 1982. Il avait 12 ans. De lui, on ne connaissait qu’un prénom: David. Et – souvenez-vous – un surnom qui sidéra la France: «L’enfant du placard».

Il venait de s’évader de chez lui, par miracle. Et les Français, stupéfaits, découvraient que les démons intérieurs d’une mère pouvaient la conduire à torturer un enfant, jusqu’à le cacher dans un réduit pendant de longues années. Ils découvraient aussi qu’en 1982, en région parisienne, en pleine ville, un enfant pouvait échapper au filet social: ni l’école, ni le fisc, ni les services sociaux, ni les voisins, ni les amis des parents de David, ni même la femme de ménage occasionnelle ne soupçonnaient son existence. Comment? Pourquoi? Au procès, en 1985, on entendit la mère de David, Françoise Bisson, cette très jolie femme qui avait la réputation d’adorer les enfants et de choyer le seul fils qu’on lui connaissait: Laurent, de dix-huit mois plus jeune que David, son demi-frère. On entendit le beau-père de l’enfant du placard, Claude Chevet, gérant d’un supermarché de Dourdan (Essonne) où sa femme était caissière. Enfin, à huis clos, David et son petit frère témoignèrent. Juste avant, Laurent supplia: «Tu dis ça, mais tu ne dis pas ça…»

Face aux juges, saisis d’admiration par la maturité de ce gamin pâle, David ne charge pas ses parents. Au contraire. Il demande l’indulgence. Il assure qu’il a besoin d’une mère. Il veut reconstruire sa famille. Il espère en avoir fini avec la haine. Il a pardonné. Mais il n’a pas dit toute la vérité. «Ma mère a eu la chance que j’aie bon caractère, murmure-t-il. Sinon, je l’aurais envoyée en prison pour vingt ans.» Après le procès, le silence retombe sur cette affaire. David retourne à son foyer, où de remarquables éducateurs l’aident à rattraper le temps perdu dans son placard. Et le psychiatre Tony Lainé continue de le soutenir. David écrit au garde des Sceaux pour lui demander de libérer sa mère. Condamnés à sept ans de réclusion, Françoise Bisson et Claude Chevet sortent de prison à la fin de 1987. Pendant un an, David tente de tisser des liens avec sa mère. Son frère et lui vont la voir régulièrement: «C’était une aventure d’essayer de construire un truc avec elle!» Un jour, il craque: il lui demande «pourquoi elle a fait ça». Il lui demande qui est son vrai père. Elle ne répond pas. Quand David la rappelle, un peu plus tard, elle a déménagé. Il ne la reverra plus. Elle a disparu. «Je suis déçu», dit-il sobrement. Laurent, aujourd’hui, vit en Touraine avec son père, Claude Chevet: David les a vus, leur a téléphoné. Eux ne se manifestaient jamais. En 1989, David s’est lassé. «Finalement, ma mère et mon beau-père se sont enfuis comme des voleurs, une fois que je les ai relâchés de prison.» Ils ne l’aideront pas à poursuivre des études, ainsi qu’il en rêvait. D’abord tuciste, il va de petit boulot en petit boulot: manutentionnaire dans une usine de pièces détachées, commis de salle à Corbeil (Essonne). Il est à présent garçon dans un restaurant de la banlieue Sud.

Devenu adulte, il doit se débrouiller, surtout, avec son passé: «J’avais l’impression d’être tout seul avec mon histoire», dit-il. Alors, cette vérité qu’il avait atténuée au procès pour protéger ses tortionnaires, il a fini par l’écrire: «Je me sens mieux, maintenant.» Lentement, en extirpant de sa mémoire ces images qui hantent encore ses nuits, il a raconté sa vie à une psychologue, Evangéline de Shonen, qui lui a prêté sa plume. Cette fois, l’enfant du placard resurgit du silence avec son nom entier: David Bisson. «L’Enfant derrière la porte» (Grasset) est un beau livre, sans pathos, bouleversant d’intelligence. David Bisson raconte comment sa mère est venue un jour le chercher chez sa nourrice pour le ramener chez elle. Il devait avoir un peu plus de 2 ans. «Je ne voulais pas retourner avec elle. J’étais déjà très obstiné pour les choses du c?ur. Elle a dû vivre avec moi une grande déception. Elle en est peut-être devenue folle.» De père inconnu, David est né à Angers, au hasard des voyages de sa mère, qui travaillait dans les wagons-lits. Françoise Bisson, à la clinique, a voulu abandonner son enfant. On l’en a dissuadée. Dix jours plus tard, elle le plaçait en nourrice.

Mais, deux ans après, Françoise vit enfin une relation stable avec un homme, Claude Chevet, dont elle a un bébé, Laurent. Ensemble, ils décident de récupérer David. L’enfant a du mal à «avaler» la situation: il n’arrive pas à manger, ou très lentement. Pas encore vraiment propre, il s’oublie parfois. Alors, les coups commencent à pleuvoir. Les raclées, puis la barre de fer sur laquelle il faut rester agenouillé des heures. Bientôt, David n’a plus de lit. Il doit dormir par terre dans la salle de bains ou dans l’entrée, enroulé dans un tapis. Pendant la journée, les deux enfants vont chez une nourrice. Un soir, David confie à la fille de cette femme les traitements qu’il subit. Françoise Bisson l’apprend. Elle l’enferme à clef dans le cabinet de toilette. Il a 4 ans. Pendant huit ans, il restera emprisonné, d’abord dans cette salle de bains où il vit enchaîné à la tuyauterie, dormant à même le sol, avec, pour se nourrir, une écuelle dans laquelle sa mère dépose une mixture de restes. Parfois, elle le détache pour le laver, à l’eau froide. Il lui prend surtout des rages terribles: elle le force à réingurgiter ses vomissures, lui plonge la tête sous l’eau ou le bat à mort. Un jour, elle lui maintient les mains sous l’eau brûlante. De ces mains encore aujourd’hui abîmées David aura du mal, plus tard, à ne plus avoir honte. Est-ce à cause de ces stigmates que Françoise Bisson ne parviendra jamais à sortir de l’engrenage? En 1979, cinq ans plus tard, David change de prison. Attaché au lit de sa mère, il dort sous ce sommier où ses parents, parfois, font l’amour. Puis, lorsque David a 11 ans, la famille quitte Neuilly-sur-Marne pour Brétigny-sur-Orge: il est enfermé dans un placard de 1 mètre sur 2, dans le noir. Là, on ne le bat plus. «J’étais oublié; c’était pire», dit-il. Il y restera jusqu’au jour où sa mère oubliera aussi de tourner la clef du réduit. Déjà, deux ans avant, il s’était échappé par la fenêtre: une chute de deux étages qui l’avait conduit à l’hôpital. On l’y avait soigné sous le nom de son frère. Avant de diagnostiquer des «mauvais traitements». Et de le rendre à sa mère…

Pendant huit ans, David aura été gommé, rayé, rangé comme un objet. «Jamais ma mère ne m’a appelé par mon prénom, précise-t-il. Elle disait « l’autre », ou « l’autre con ».» Pendant huit ans, «l’autre» a vécu par procuration. Hors du temps, il a simplement entendu grandir son frère, couvé, dorloté, couvert de cadeaux pour Noël. Il a entendu les visites des amis, la télé en marche, les disputes du couple. Il a compris la lâcheté de son beau-père, l’impuissance de son petit frère: ces deux-là le détachent parfois, en l’absence de la mère. Ils sont pétrifiés par la fureur lisse de Françoise Bisson. «Quelle actrice! soupire aujourd’hui David, à propos de sa mère. Hyperintelligente, c’était une dame coquette, propre sur elle, propre chez elle, maniaque. Elle jouait le jeu de la personne convenable et gentille.» Et il ajoute: «Quel scénario hyper-bien monté!»

Un petit chat sauvage
Quand il est sorti de son cauchemar, il a dû apprendre à lire, à écrire, à détendre ses membres. Car c’est un petit chat sauvage que les habitants d’un pavillon ont découvert caché au fond de leur jardin. De ces huit ans derrière sa cloison, David a gardé une exceptionnelle acuité des sens. «Je vois très bien dans le noir», dit-il. Il était parvenu à détecter la couleur des voitures qui passaient au bas de son immeuble dans les reflets des rayons de soleil filtrés par le volet. Mais il allume une lampe pour s’endormir. On lui a volé son histoire: il se passionne pour les livres d’Histoire. Sa mère le vêtait seulement d’un slip, d’un tee-shirt et, parfois, d’un vieux pull de son frère: le petit vengeur de 12 ans qui voulait être policier rêve aujourd’hui d’habiller les autres, d’apprendre la couture. Il a vu la haine se déchaîner autour de lui. Lui se contrôle toujours: «Ma ranc?ur, j’ai appris à la garder pour moi», confie-t-il en souriant. Il lui manque une incisive, cassée par un coup de pomme de douche. On va lui en mettre une neuve, juste à temps pour passer à «La Marche du siècle», le 27 janvier: David est d’accord pour parler au nom de tous ces enfants qu’on traite «comme des bestiaux». Obsédé de liberté, il ne supportera plus jamais, jure-t-il, l’humiliation: «Ce n’est pas facile, dans le travail. Lorsqu’on me donne un ordre, je ne réponds pas. Je suis sensible à la façon dont on me demande les choses. Quoi qu’il arrive, je garderai la tête haute.» Mais, si sa mère lui fait signe, un jour, il ne lui tournera pas le dos.

et alii dit: à

Les Enfants du placard est un film français réalisé par Benoît Jacquot, sorti en 1977.

et alii dit: à

des parents adoptifs!
DISCUTER
De l’âge de trois à huit ans, Lauren Kavanaugh a vécu enfermée dans un placard. Pendant ces cinq ans, ses parents se sont servis d’elle en tant qu’esclave sexuel. Une effroyable histoire qui s’est déroulée aux Etats-Unis.

8 ANS, UN POIDS DE 11,5 KG
Cette terrible histoire remonte à 2001. De l’âge de trois à huit ans, Lauren Kavanaugh a vécu l’enfer, confinée dans le placard de sa salle de bains. Lorsque les enquêteurs l’ont retrouvée, quasiment morte de faim, la petite fille ne pesait que 11,5 kg. Extrêmement faible, elle avait dû être transportée d’urgence dans un hôpital du Texas. Ses organes vitaux étaient gravement touchés, rapporte le site 7sur7.

LIGOTÉE ET VIOLÉE JUSQU’AU SANG
Comble de l’horreur, Lauren ne sortait de ce placard que pour assouvir les désirs sexuels de ses parents adoptifs et certains de leurs « amis ». Ils la ligotaient et la violaient, parfois jusqu’au sang. Elle était obligée d’y faire ses besoins. Sa mère et son beau-père mettaient de la musique à fond pour dissimuler ses pleurs et gémissements.
https://www.minutenews.fr/actualite/monde/etats-unis-leffroyable-histoire-de-lauren-kavanaugh-la-fille-du-placard-197433.html

et alii dit: à

la photo du fil avec les gamins:
DES MOQUERIES À L’ÉCOLE
Libérée, Lauren espérait que son cauchemar allait prendre fin. Cependant, c’était sans compter sur la méchanceté des adolescents. En effet, quelques années plus tard, certains garçons de l’équipe de football de son école ont su son histoire et se sont moqués d’elle.

DE TERRIBLES SÉQUELLES
Ainsi, la jeune femme, aujourd’hui âgée de 24 ans, a conservé de terribles séquelles. Son effrayante histoire la poursuit encore. Même si Janae, sa petite amie, l’aide à se reconstruire, tout n’est pas évident.

Aujourd’hui, Lauren Kavanaugh dort encore, jusqu’à trois fois par semaine, dans un placard. Un placard qui représente les moments où elle était à l’abri de ses tortionnaires. Quand ce n’est pas possible, elle cherche une douche et s’endort sous de l’eau bouillante, rapporte Sudinfo.

Les parents de Lauren ont été condamnés à la prison à vie. Ils ne seront pas éligibles à une libération avant 2031.

et alii dit: à

encore une:
Lorsqu’une grand-mère a été forcée de confier sa petite-fille à la garde du père de la fille, elle était inquiète.

Le père de l’enfant de 5 ans avait des antécédents de violence et la grand-mère a donc fait tout ce qu’elle pouvait pour s’assurer que sa précieuse petite-fille était en sécurité.

Puis un jour, elle s’est inquiétée qu’il lui fût arrivé quelque chose et elle a senti qu’elle devait faire quelque chose.

Des mois se sont écoulés avant qu’elle n’arrive à convaincre les autorités de chercher sa petite-fille ; à ce moment-là, elle était folle d’inquiétude.

Lorsque sa petite-fille a été découverte, elle a été retrouvée enfermée dans un placard et à peine reconnaissable à cause des mauvais traitements et de la négligence dont elle avait été victime
Finalement, Benskey a appelé la police et leur a demandé de vérifier la maison de Caroline du Nord appartenant à son beau-fils pour s’assurer que la petite fille nommée Angel allait bien.
Au lieu de cela, ils ont trouvé une scène choquante. Angel a été retrouvé enfermé dans un placard sous l’escalier, sans nourriture ni eau, entouré de mort-aux-rats.

Elle était mal nourrie et couverte de contusions et de brulures.

‘Des espaces dégarnis partout sur sa tête’
La police avait également demandé à l’ancienne gardienne de l’enfant, Tracy Harrell, d’une garderie locale, de se joindre à eux pour la retrouver.

Quand Harrell a vu Angel, elle n’en croyait pas ses yeux.

« Ses pieds étaient noirs, ses petites mains tremblaient », a-t-elle dit à Fox 8 News. « Elle s’était rongé les ongles jusqu’à ce qu’ils saignent. Les cheveux étaient rasés, ceux qui ne l’avaient pas été avaient été arrachés, donc elle avait des espaces dégarnis sur la tête. »

Angel a ensuite été transportée à l’hôpital et placée sous la garde des Services sociaux.

Pour en savoir plus sur cette horrible affaire, regardez le clip ci-dessous.
https://fr.newsner.com/famille/sa-petite-fille-disparait-pendant-des-mois-grace-a-la-grand-mere-inquiete-elle-est-sauvee-de-son-emprisonnement-dans-un-placard/

Bérénice dit: à

Alii, c’est à peine croyable. Et dire que d’autres enfants, depuis, ont vécu un sort approchant. Un enfant peut rester invisible, cela ne semble gêner personne. Pour ne rien dire des antecedents qui depuis toujours sont connus et couverts, mais c’est une autre pathologie.

et alii dit: à

Une petite fille de deux ans est morte de faim dans un appartement rempli de déchets et d’insectes à Glasgow en 2015. Sa mère et la compagne de celle-ci ont plaidé coupable et attendent maintenant de connaître leur peine.

Une petite fille de deux ans a vécu l’enfer avant de finalement mourir de malnutrition et de mauvais traitements en mars 2015 à Glasgow. Sa mère Margaret Wade et sa compagne avaient au départ assuré qu’elles n’étaient pas coupable de cette tragédie.

Pourtant, les médias anglo-saxons ont révélé jeudi 20 qu’elles avaient finalement reconnu leur culpabilité. Le juge chargé de l’affaire a ordonné qu’elles soient emprisonnées en attendant de connaître leur peine.

Lauren vivait dans des conditions déplorables avec deux autres enfants plus âgés. Ils n’étaient pas nourris, ni lavés. Ils manquaient même parfois d’eau.

Ils vivaient dans un appartement insalubres avec les deux femmes. Les lieux étaient jonchés de détritus, de mégots de cigarettes, de nourriture avariée et infectés d’insectes. « Vous ne laisseriez pas un animal dans ces conditions, c’était une misère médiévale », ont expliqué des témoins lors de l’audience des deux accusées. »Un zoo aurait été plus saint. Ils devraient
http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/une-petite-fille-de-deux-ans-meurt-affamee-dans-un-appartement-insalubre

et alii dit: à

Il s’agissait d’une véritable enfant sauvage.

L’un des cas les plus représentatifs sur la psychologie infantile est apparu le 4 novembre 1970 lorsque les autorités californiennes ont fait une découverte effrayante, comme l’ont rapporté Rolograma et The Guardian.

Ce jour-là, la police a trouvé une petite fille de 13 ans qui portait encore des couches et ne s’exprimait qu’en émettant des sons gutturaux, qui faisaient penser à un animal. C’est une assistante sociale qui l’a découverte et qui a contacté les autorités. Cette histoire est depuis devenue un cas qui sert d’exemple en psychologie.

La fillette est née en 1957 dans un foyer assez chaotique. Le malheur était le scénario principal de cette famille, la mère était à moitié aveugle et le père était un dépressif violent à cause de la mort de sa mère.

Le couple avait eu d’autres enfants, avant d’avoir cette petite fille qu’ils ont appelé Genie. Les précédents enfants étaient morts, certains à cause de complications au moment de leur naissance, tandis que d’autres avaient perdu la vie en raison de mauvais traitements et de négligence.

Comme Genie ne parlait pas, son père l’a enfermée au sous-sol et l’a isolée de toute sa famille pour éviter qu’elle soit emmenée par les services sociaux.

Elle est restée enfermée pendant presque 13 ans ans et attachée à une chaise percée (le genre de chaises médicalisées avec un trou au milieu de l’assise, et qui servent de toilettes). Parfois, son père l’enfermait dans une cage et il lui était interdit de faire des bruits de quelque sorte que ce soit. Elle n’était que très peu alimentée. Les rares fois où elle pouvait manger, la qualité de la nourriture était horrible. Et comme on peut l’imaginer, elle ne recevait aucune éducation.

Une jour, alors que l’assistante sociale se trouvait chez la famille afin de faire un suivi sur l’état de la mère, elle s’est trompée de chambre, et est entrée par erreur dans celle où se trouvait Genie. En constatant les conditions attroces dans lesquelles vivait la pauvre petite fille, elle a tout de suite appelé la police.

Au début, la police a cru qu’elle était autiste, mais ils se sont vite rendu compte qu’en réalité, Genie ressemblait à un animal sans aucune éducation. Son état de santé était assez critique et ils ont alors décidé d’intervenir.

Cette histoire a commencé par être traitée d’un point de vue psychologique, de par son côté plutôt inédit. Les spécialistes se demandaient s’il était possible pour une fille sauvage d’apprendre à communiquer et à se comporter comme n’importe quel être humain.

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JAN 22, 2019
La mère de Julen, le garçon espagnol pris au piège dans le puits, parle encore a son autre enfant décédé avant
Au début, Genie a beaucoup appris, mais son vocabulaire n’a atteint que 20 mots et l’hémisphère gauche de son cerveau ne s’était pas développé à cause de la négligence et des mauvais traitements qu’elle avait connu durant son enfance. Au vu des quelques progrès qu’elle avait fait, sa mère a souhaité la récupérer quand elle avait 18 ans. Mais rapidement dépassée par l’ampleur de la tâche, elle l’a ensuite placée dans un centre spécialisé.

Là, l’assistante sociale qui travaillait avec elle depuis des années a souhaité devenir sa tutrice légale. Cependant, la mère de Genie a jugé qu’elle s’était beaucoup trop attachée à sa fille, et que cela constituait un conflit d’intérêts avec le fait qu’elle travaillait d’un point de vue professionnel avec Genie. Elle a donc réussi à obtenir de la part du tribunal une injonction qui interdisait à cette femme d’avoir quelque contact que ce soit avec la jeune fille. Elle n’avait même pas le droit de lui téléphoner.

Par la suite, sa mère est intervenue à nouveau afin de la récupérer, et la vie de la Genie est redevenue un cauchemar, puisqu’à 21 ans, elle a donc dû retourner vivre dans la même maison où elle avait subi tous ces mauvais traitements quand elle était enfant. Aujourd’hui on sait simplement qu’elle vit dans une maison de soins pour adultes quelque part à Los Angeles, et qu’elle serait âgée de 61 ans.

Bérénice dit: à

Et puis , il y a aussi ces parents, qui pour s’exonérer d’une culpabilité envahissante, vont chercher dans l’historique ou meme l’histoire, des actes horribles , ceci leur permettant de minimiser ce qu’eux même auraient à se reprocher si le coeur leur en venait ou une conscience. On se dédouane comme on peut. Certains avouent comme à confesse, d’autres continuent à nier ou denier comme les célèbres époux Courgeaut. Il y a toujours une solution pour aller le coeur léger, l’esprit en paix.

Bérénice dit: à

Ce qui est certain, c’est que les criminels comme Gide sont un moindre mal, après tout Il ne faisait que procurer plaisir à des enfants , sans les rudoyer. Les sodomisant il? Peut être meme leur donnait il quelque argent après les avoir irréversiblement corrompus et souillés.

et alii dit: à

En octobre 2013, la découverte de cette petite fille, sale, nue, déshydratée et en carence manifeste de soins, dans le coffre d’un véhicule que sa mère déposait chez un garagiste en Dordogne, avait suscité l’émoi et soulevé de nombreuses questions sur cette dissimulation exceptionnelle.

Serena, fillette dont l’existence avait été cachée par ses parents durant près de deux ans et finalement retrouvée en octobre 2013 dans le coffre d’une voiture, souffre d’autisme causé par les privations qu’elle a subies, selon un rapport d’expertise cité mardi par le parquet de Brive. Les faits reprochés aux parents de l’enfant, mis en examen, sont donc désormais passibles de la réclusion criminelle devant une cour d’assises, indique dans un communiqué Laurent Czernik, procureur de la République de Brive.

La découverte de la petite fille, sale, nue, déshydratée et en carence manifeste de soins, le 25 octobre 2013 dans le coffre d’une voiture que sa mère déposait chez un garagiste à Terrasson, en Dordogne, avait suscité l’émoi en France et soulevé de nombreuses questions sur cette dissimulation exceptionnelle.
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/12/01016-20160712ARTFIG00131-serena-la-fillette-cachee-dans-un-coffre-est-autiste-ses-parents-risquent-les-assises.php

et alii dit: à

un médecin et- sa femme!
Le médecin et sa femme auraient séquestré et frappé leur fille adolescente si elle prenait du poids, rapporte le quotidien régional Le Courrier picard.

Selon eux, la jeune fille devait maintenir le «poids idéal» de 47,5 kilos (environ 105 livres).

Si elle dépassait ce chiffre, elle était enfermée dans un placard ou frappée à coups de ceintures.

Elle n’avait pas le droit de boire plus d’une petite bouteille d’eau par jour, qu’elle ne finissait pas souvent selon les autorités par peur de grossir.

Elle devait aussi aller courir fréquemment. Si aucune perte de poids n’était constatée après la séance de sport, elle devait y retourner.

L’adolescente a dénoncé le traitement qu’elle subissait en mars 2016 alors que ses parents étaient en vacances.

À ce moment-là, c’est son frère cadet qui devait veiller à ce qu’elle respecte les règles familiales qui étaient même apposées sur un frigo.
https://www.tvanouvelles.ca/2019/06/05/un-medecin-et-sa-femme-maltraitaient-leur-fille-si-elle-grossissait

Leo Bloom dit: à

Une petite fille de deux ans est morte de faim dans un appartement rempli de déchets et d’insectes à Glasgow en 2015.

Tragédie qui rappelle la mort du bébé des junkies de « Trainspotting », dont l’action se déroulait à Edimbourg, ville bourgeoise qui se veut l’antithèse de Glasgow la prolo.

et alii dit: à

Dans le pire des cas, la jeune fille était même battue à coups de ceinture par son père. Ses notes en fac de médecine déclinant, des « sessions d’enfermement » ont commencé en 2015. La victime était enfermée dans un cagibi de moins de 3 m². À l’audience, elle a rapporté y avoir passé un mois et demi à l’été 2015.

Face aux juges, ses parents ont nié l’avoir enfermée, affirmant que la porte n’était pas fermée à clé. La mère, traumatisée par une enfance difficile au Cambodge, a admis avoir un rapport traumatique à la nourriture et a déclaré qu’elle avait pris conscience de la gravité de ses actes pendant sa détention provisoire.

De son côté, le père a affirmé qu’il était « sous emprise ». « J’aurais dû réagir en tant que père et en tant que médecin », a-t-il déclaré. Sa fille a cependant confirmé que la plupart des coups de ceinture qu’il portait étaient simulés, pour « calmer la colère » de sa femme. Le procureur a requis 10 mois de prison ferme et cinq avec sursis contre les deux prévenus. La décision sera rendue le 4 juillet prochain.

Somme. Jugés pour avoir enfermé leur fille dans un cagibi quand son poids dépassait 50 kg
https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/somme-juges-pour-avoir-enferme-leur-fille-dans-un-cagibi-quand-son-poids-depassait-50-kg-6387117

et alii dit: à

et l’école!
Une enfant enfermée comme un prisonnier
Selon les dires de l’école, Allegra aurait menacé un autre élève. La petite fille aurait quant à elle livré une toute autre version. Apparemment, elle ne faisait que se défendre. Quelle que soit le motif de la punition, il est évident que la petite n’avait pas besoin d’être enfermée ainsi. La cellule en question faisait 1.2m X 0.6m. Autant vous dire que ce n’est pas plus grand qu’un placard à balais. Je me demande même si le placard d’Harry Potter n’était pas plus spacieux. Connie explique que sa fille a été malade pendant trois jours après cela et qu’elle est traumatisée. Et vous, qu’en pensez-vous ? La punition était-elle trop sévère ?
http://www.letribunaldunet.fr/videos/punition-enfant-cellule.html

Bérénice dit: à

À lui, surement se trouvera t il des lecteurs pour vos chroniques issues de la brigade des loueurs ou mauvaises moeurs exercés sur mineurs. Je vais attendre une éclaircie. Tout ceci est bien noir et notre monde n’a guère besoin de ces améliorations pour aller plus mal encore. L’actualité y pour vous plus que nous ne le desirerions. Maltraitance, torture, mauvais traitements, absence de soins, coups et blessures, commerce d’innocences, prostitution des plus jeunes, abus et enlèvements, viols suivis parfois du meurtre. Un menu qu’on préférerait ne pas connaitre. Mais grand merci de biscuits sortis tout cristalline instruction pour un procès d’Assises.

et alii dit: à

Falaise (Calvados), le 18 décembre 2018, dans un couple qui semble ordinaire, l’épouse surprend son mari appliqué à lécher le sexe de leur fillette de deux ans.

Elle dépose plainte. L’examen médical de l’enfant ne révèle aucune trace de pénétration.

« J’ai vu dans son regard qu’elle n’était pas bien »
A l’audience du 8 janvier 2019 au tribunal correctionnel de Caen (Calvados), le cinquantenaire n’explique rien. Frustré, il répète comme un mantra : « j’ai fait ça, c’est tout ». Il dira tout de même : « j’ai vu dans son regard qu’elle n’était pas bien, elle a commencé à pleurer ».

Un consommateur de films pornographiques
L’expert psychiatre déclare l’homme dangereux. Le père assimile sa fille à des actrices de films pornos, qu’il visionne assidûment. En sanglotant, la mère demande un euro de dommages et intérêts.

Bérénice dit: à

Informations pour améliorations, brigade des moeurs,y pourvoit, sortis tout droit, excusez ce désordre. A plus tard pour d’autres signatures, je l’espère.

et alii dit: à

Le beau-père, dont les coups de ceinture ont causé la mort d’un adolescent de 15 ans vendredi soir dans un appartement de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), a été mis en examen et écroué, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Créteil.

L’enquête, ouverte pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner, a été confiée à un juge d’instruction, qui a rejeté la qualification d' »homicide volontaire » requise par le parquet.

L’homme, âgé de 36 ans, avait infligé une correction à l’adolescent « parce qu’il n’allait plus à l’école », selon une source proche du dossier.
https://www.la-croix.com/France/ValdeMarne-des-coups-de-ceinture-a-lorigine-de-la-mort-dun-adolescent-2017-01-29-1300820719

Bérénice dit: à

Dans le dernier MH, il y a une passage de ce genre, un allemand se tape une gamine qu’il filme et rétribué, déclenchant découvert. Il se sauve Triste monde. Les campagnes les plus reculées avec internet diffuseur ne sont plus épargnées, tout cela s’est démocratisé.

Bérénice dit: à

Se sachant découvert et non pas couvert.

Bérénice dit: à

Falaise est un bel endroit. La beauté des lieux n’inspire pas toujours le meilleur. J’y ai séjourné, jadis.

et alii dit: à

une idole’
Violent de sucroît, le père du jeune Michel Polnareff l’a régulièrement battu, au point que le chanteur déclare que son père aurait du affronter la justice.  »Mon père me frappait notamment avec sa ceinture. Et si possible du côté de la boucle. Avec les lois actuelles – qui sont très bien fondées –, il aurait fini en prison et ne m’aurait pas gâché toute mon enfance. » Et les coups étaient d’une violence telle que les forces de l’ordre ont dû à plusieurs reprises intervenir, comme il l’a confessé : « La police est souvent venue à la maison, 24, rue Oberkampf, tellement je hurlais de douleur ». Dans son ouvrage, il revient aussi sur le rôle de sa mère,  »l’amour de [sa] vie » qui  »a abandonné sa propre vie pour [le] protéger » et dont la disparition reste aujourd’hui encore une tragédie pour le chanteur.

Bérénice dit: à

Dans l’archive, cherchez le scandale de Nice, où les petites victimes avaient reconnu parmi les instructeurs ou les magistrats charges du dossier quelques uns de leurs agresseurs. C’est vous dire.

et alii dit: à

prof de maths et de catéchisme en Pologne:
Contacté un jour par un internaute, le grand reporter de Gazeta Wyborcza Mariusz Szczygiel a découvert qu’une femme, condamnée il y a trente ans pour avoir martyrisé puis tué le petit Tomek, enfant de son compagnon, a retrouvé du travail dans le domaine de l’éducation après avoir purgé dix ans en prison. Sa peine initiale de quinze ans de réclusion avait été réduite à dix ans, pour bonne conduite.

Aujourd’hui, le casier judiciaire de cette enseignante est vierge. Le quotidien explique que, selon la législation polonaise, la condamnation a été effacée au bout de dix ans à compter du jour de sa libération. Elle a donc pu reprendre son métier de professeur de mathématiques dans un lycée de Varsovie, où elle assurait aussi des cours de catéchisme.

Mais elle s’est mise à la retraite : quelques heures après la publication du texte de Szczygiel, les internautes ont retrouvé le vrai nom d’Ewa T., qui figurait dans un article daté des années 1980.

Après le torrent d’indignations qui s’est déversé sur les réseaux sociaux, les politiciens ont eux aussi réagi. “On vivrait dans un système inhumain si l’on bannissait et stigmatisait des coupables jusqu’à la fin de leurs jours”, a déclaré le Premier ministre Donald Tusk. Toutefois, il a précisé que c’était une “aberration” que cette personne puisse travailler avec les enfants.
https://www.courrierinternational.com/article/2013/07/05/un-fait-divers-relance-le-debat-sur-la-violence-dans-l-education

Bérénice dit: à

Alors ça, alii, ce n’est pas certain. Je le redis, les mères saines soucieuses d’extraire des griffes d’un père incestueux ou maltraitant s’exilaient il y a quelques annees encore en Suisse grace à une association qui les aidait quand la justice ne voulait pas entendre et les accusait d’affabulations. La justice! Vous parlez d’une affaire , c’est trente-six poids trente six mesures et ce n’est que celles d’hommes et de femmes parfois faillibles et partiaux.

Bérénice dit: à

À lui. Je vous laisse à vos consolations. A plus tare.

et alii dit: à

A plus tare.tard ! pas la peine!

Bérénice dit: à

Ah oui? Le stock des steak , c’est fini comme Capri? Quelle bonne nouvelle .

MM dit: à

Bérénice, ne pourriez-vous pas vous relire avant de poster vos commentaires? Cela vous éviterait des fautes et des fautes, que vous êtes obligée de corriger ensuite dans un autre commentaire, ou que vous laissez. C’est pénible à lire, des traits d’union qui manquent, des accords fautifs,des mots collés…
Merci.

P. comme Paris dit: à

Quel dommage que la ben alii ne se soit pas appelée alouette.
Alouette, gentille alouette,
Alouette on te plumera.

Bérénice dit: à

Désolée, MM, même à relire, et corriger il semble que des fautes surgissent après relecture attentive, d’ailleurs il en est qui ne sont même pas justifiées par l’automatisme du correcteur. J’accepte votre emarque quand elle concerne les traits d’union ainsi que celle qui souligne les accents négligés.

et alii dit: à

j’ai un jour prié bérénice de ne plus m’évoquer du tout;qu’elle s’occupe de ses amis J.B. et les autres

et alii dit: à

: 28 août 2019 à 19 h 07 min
allez vous faire épiler où vous voulez et fichez moi la paix;vous cherchez un intelocuteur ou une interlocutrice ,mais je n’y peux rien,ce n’est pas moi , ni moix

et alii dit: à

interlocuteur

et alii dit: à

t: 28 août 2019 à 19 h 00 min
elle est illisible ;elle se fout du monde ;

rose dit: à

Euh…
Tony Lainé ce n’est pas ce type qui aurait été accusé de coucher avec ses élèves handicapés ???

rose dit: à

Malaise.
À vérifier. Dans son institut de Montfort 04.

rose dit: à

Lavande dit: 28 août 2019 à 13 h 28 min

Oui Pablo, j’ai bien l’intention d’aller voir cette exposition (dès que les températures seront plus raisonnables)
L’an dernier j’étais allée voir l’expo « contes de fées » et c’était une merveille !
Le CNCS à Moulins est vraiment un musée exceptionnel.
Je conseillais aussi à Rose une expo permanente sur Noureev, très intéressante également.
https://cncs.fr/

J’irai moi aussi Lavande

Jazzi dit: à

« Quoi qu’il en soit, cher Passou, vous m’avez redonné vie… »

Quel cancre, ce Passou !
Presque autant que moi…

Jazzi dit: à

« On va voir les photos de Yann Moix et Soral, Yann Moix et l’ancien responsable du GUD »

Et pas avec Dieudonné, Marie SSS ?

MM dit: à

Vous voyez, Bérénice, vous ne vous êtes pas relue, encore une fois:
« J’accepte votre emarque »
Elle ne vient pas de votre correcteur automatique, cette faute… Les participes passés, je comprends, c’est difficile… Mais un mot comme celui-là…

Marie Sasseur dit: à

Effectivement il y a des Belges qui disent bien autrement le fait d’avoir eu une vie heureuse, avec des parents aimants. Sans éprouver cette sadique satisfaction d’avoir échappé a une cruauté, qui n’est pas là où on voudrait bien nous faire croire qu’elle est, sous couvert de soi-disant litterature . Oeuvre d’un comique, qui ne doit pas renifler que de l’oxygène, si les bruits de couloir du web, sont aussi véridiques que la diffamation familiale de Moix l’aîné.

Et chez les Goncourt, s’il vous plaît !

Éric-Emmanuel Schmitt : « Ma mère m’a fait le cadeau de la vie heureuse »

https://www.europe1.fr/culture/eric-emmanuel-schmitt-ma-mere-ma-fait-le-cadeau-de-la-vie-heureuse-3916245

Marie Sasseur dit: à

Probablement jazzey, cherchez et vous trouverez.

Marie Sasseur dit: à

Quant à la passion soudaine pour le judaïsme, de Moix l’aîné, on taira par pudeur, ses interventions que l’on peut trouver sur un forum, tout ce qu’il y a de plus catholique. Même un élève de cm2 n’aurait pas osé…

et alii dit: à

28 août 2019 à 21 h 06 min
on peut supposer qu’il a lu le livre de BHL

Marie Sasseur dit: à

Et il n’a probablement lu que cela, forcément. Un néo judaïsme messianique.

Marie Sasseur dit: à

C’est drôle, je viens de voir (wiki) que EE Schmitt est Dr Honoris Causa de l’Université de Sherbrooke. Pas bien loin de chez le père Hansen. ( pour ceux qui ont lu Dubois)

et alii dit: à

SUR TONY LAINE DANS L’
HUMA:
«La Mort du père et autres récits du fils», édité en 1983 par Messidor, est là pour faire la preuve qu’aucune anthropologie ne saurait se passer de l’apport de Freud. De même que «la Raison du plus fou» avait intégré l’indispensable apport de Marx. Dans «la Mort du père», le «je» Karlin-Lainé met en lumière le rapport assassin et amoureux à la figure du père, à l’intérieur de laquelle chaque sujet constitue son identité, c’est-à-dire naît, se développe, décline et meurt.
https://www.humanite.fr/node/38201

Jazzi dit: à

« EE Schmitt est Dr Honoris Causa de l’Université de Sherbrooke. Pas bien loin de chez le père Hansen. ( pour ceux qui ont lu Dubois) »

Il ne risque pas de rater le Goncourt, le Dubois !

Marie Sasseur dit: à

Ce n’est pas le propos jazzey. Ces combinaisons de turfiste… Le propos c’est une métaphore. Pour traverser , il faut choisir les pierres blanches, comme dans une marelle.

Jazzi dit: à

Quel sadique cette et alii !
On a eu droit à son « Goût de l’enfant battu.e ».
Elle doit collectionner les plus sordides cas d’espèce ?

hamlet dit: à

j’ai pas bien compris cette critique de passou ?

j’imagine que si je dis du mal de ce genre de bouquin qui ont fini par faire en sorte qu’on ne voit plus trop la différence entre une libraire et une pharmacie je vais encore me faire remonter les bretelles, on va me dire qu’il n’y a là rien de nouveau que c’était déjà comme ça il y a cent ans…???

du coup comme je viens ici en paix je ne vais rien critiquer.

disons que c’est bien, si passou dit que cet écrivain est génial c’est qu’il doit être génial, et si il dit que ce livre est génial c’est que ce livre est génial.

sur ce coup je suis entièrement d’accord avec tout le monde !

dommage même qu’il y ait si peu de livre de ce genre, il y a tellement de violences en ce monde qu’il reste du pain sur la planche.

et même les raclées de ce gamin à côté d’autres violences c’est limite du pipi de chat.

du coup j’espère qu’il y aura d’autre livres géniaux écrits par des écrivains géniaux qui parlent de ce genre de sujet génial !

peace & love !

hamlet dit: à

encore que cette question posée par passou à la fin de son article :

« C’est peut-être là la limite : dès lors que les personnages ont la possibilité de se révolter et d’envoyer un droit de réponse à la presse, s’agit-il encore d’un roman ?  »

est problématique dans la mesure où elle devrait plutôt se trouver au début.

hamlet dit: à

qi je parle d’éthique et d’esthétique, et de responsabilité de l’écrivain je vais me faire encore remonter les bretelles.

disons que celui qui tient la plume a le pouvoir de faire passer ses parents pour des bourreaux d’enfants, même si c’est pas la vérité, maintenant qu’ils sont dans ce livre ils le resteront pour l’éternité.

sans doute la preuve qu’ils n’ont pas cogné assez fort sur leur gamin ?

hamlet dit: à

parce que je connais des parents qui foutaient des raclées à leur gamins, si ces gens devaient voir leur gamin écrire dans un livre qu’ils étaient des bourreaux c’est pas un article qu’ils écriraient dans un journal, ils iraient voir leur gamin pour lui mettre la tête au carré, juste pour lui rappeler le sens donné au mot « famille ».

cracher sur la famille… heureusement qu’il n’est pas né en Sicile.

Marie Sasseur dit: à

« sans doute la preuve qu’ils n’ont pas cogné assez fort sur leur gamin ? »

Tu veux dire que les parents au lieu de dépenser une fortune pour qu’il échoue au concours de l’X et lui offrir une pension jusqu’à ses 30 ans, pour buller a science-po, avec au préalable qq années à Sup de Co Reims passees à animer le bar du foyer et un club de nazis, et se faire pourrir la tronche,
auraient dû faire comme les parents de Tanguy ?

et alii dit: à

Quel rien ne sert de maltraiter l’orthographe! vous êtes trop rustre pour que je m’inspire de vous, qui vous prenez pour dieu sur ce blog :ce qui ne trompe surement pas P.Assouline !d’autant qu’il est père géniteur, lui, et a une expérience dont vous êtes jaloux à faire mourir de rire tous ceux qui lisent et écrivent et savent mener des entretiens

hamlet dit: à

en plus j’ai aperçu ce type dans une émission de Ruquier, c’est une vraie tête à claques, c’est pas avec un martinet qu’on a envie de le punier c’est plutôt avec une clé à molette qu’on a envie de lui défoncer la figure.

limite ses parents c’est des héros.

en plus ils lui ont payé des études pour en arriver où il en est, à la place de ses parents c’est dans une usine que je l’aurai envoyé pour lui apprendre comment ça fonctionne le monde à cette tête à claques de mes deux !

où dans un hôpital ou une prison pour lui montrer le destin des gamins massacrés par leurs parents !

des pères qui rentrent bourrés et qui violent leur gamine de 2 ans, ou qu’il l’enferme dans la cave ou dans un micro monde parce qu’il pleure trop.

qui va écrire des articles sur ces drames qui ont tout juste droit à un entrefilet dans un journal ?

sérieux c’est quoi ce putain de monde de chochottes.

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