Anatole France, tout le monde descend !
Il apparaît donc, à la lecture de Facebook, Twitter et autres chambres d’écho numériques de nature à diffuser la vox populi urbi et orbi, qu’Anatole France serait essentiellement une station de tramway. Ou de métro. Peut-être même d’autobus. Certainement un boulevard et une avenue ici ou là. Bref, quelle idée les gens de l’EducNat ont-ils eu d’aller chercher un texte de cet inconnu et qui aurait dû le rester plutôt que l’éloge funèbre de Michaël Jackson par le reste du monde. D’ailleurs, sur les réseaux sociaux, il s’est pris une branlée pour avoir osé se taper l’incrust au bac.
Et qu’il ait choisi de ne plus s’appeler Thibault comme tout le monde mais France comme personne, qu’il ait été couronné du prix Nobel de littérature, qu’il ait milité pour la libération du capitaine Dreyfus et dénoncé le génocide arménien aussi bien que le colonialisme et la Terreur sous la Révolution (voir son chef d’œuvre Les Dieux ont soif), qu’il ait inspiré le personnage de Bergotte à Proust, qu’on l’ait considéré en son temps comme l’un des plus importants écrivains et critiques littéraires, que son nom figure au fronton de tant d’écoles et de bibliothèques, qu’il ait su comme peu d’autres s’emparer de l’Histoire par le biais de la fiction, qu’il ait eu droit à des obsèques nationales, qu’il ait été avant tout un sceptique ce que les surréalistes n’auront pas supporté au point de vouloir gifler son cadavre, qu’il soit enterré à Neuilly, qu’un certain Milan Kundera en soit fan (dans Une Rencontre, il consacre tout un chapitre à louer notamment son sens de l’humour en ce qu’ «il a le don de retirer leur dose de pathos aux sujets les plus graves »), que ses œuvres complètes soient en accès libre sur wikisource, tout cela serait, il est vrai, en ces temps d’inversion des valeurs, de confusion des genres et de déréliction générale, de nature à l’enfoncer.
A la lecture des commentaires de nombre de candidats au bac ces derniers jours sur les réseaux sociaux, on a envie de dire, tel Paul Painlevé, le président de la Chambre des députés, à l’annonce de sa mort :
« Le niveau de l’intelligence humaine a baissé cette nuit-là. »
Pour les candidats au bac S et au bac ES 2016, le thème de l’écrit de français s’accompagnait donc de quatre textes : l’un, de Victor Hugo, Discours prononcé aux funérailles de M. Honoré de Balzac (29 août 1850). L’autre, d’Emile Zola, Discours prononcé aux obsèques de Guy de Maupassant (7 juillet 1893). Le troisième, d’Anatole France, Eloge funèbre d’Emile Zola (5 octobre 1902), et enfin Paul Eluard, Allocution prononcée à la légation de Tchécoslovaquie à l’occasion du retour des cendres de Robert Desnos (15 octobre 1945)
Après une question de compréhension, ils ont eu le choix entre trois sujets d’écriture :
Commentaire : Vous commenterez le discours d’Anatole France.
Dissertation : Les écrivains ont-ils pour mission essentielle de célébrer ce qui fait la grandeur de l’être humain ?
Invention : A l’occasion d’une commémoration, vous prononcez un discours élogieux à propos d’un écrivain dont vous admirez l’œuvre. Ce discours pourra réutiliser les procédés, à vos yeux les plus efficaces, mis en œuvre par les auteurs du corpus.
Histoire d’enfoncer le clou là où ça fait mal, et plus encore puisqu’il s’agit là de la version intégrale, voi-ici donc l’objet du délit :
« Messieurs,
Appelé par les amis d’Émile Zola à parler sur cette tombe, j’apporterai d’abord l’hommage de leur respect et de leur douleur à celle qui fut durant quarante années la compagne de sa vie, qui partagea, allégea les fatigues des débuts, égaya les jours de gloire et le soutint de son infatigable dévouement aux heures agitées et cruelles.
Messieurs,
Rendant à Émile Zola, au nom de ses amis, les honneurs qui lui sont dus, je ferai taire ma douleur et la leur. Ce n’est pas par des plaintes et des lamentations qu’il convient de célébrer ceux qui laissent une grande mémoire, c’est par de mâles louanges et par la sincère image de leur œuvre et de leur vie.
L’œuvre littéraire de Zola est immense. Vous venez d’entendre le président de la Société des gens de lettres en définir le caractère avec une admirable précision. Vous avez entendu le ministre de l’Instruction publique en développer éloquemment le sens intellectuel et moral. Permettez qu’à mon tour je la considère un moment devant vous.
Messieurs, lorsqu’on la voyait s’élever pierre par pierre, cette œuvre, on en mesurait la grandeur avec surprise. On admirait, on s’étonnait, on louait, on blâmait. Louanges et blâmes étaient poussés avec une égale véhémence. On fit parfois au puissant écrivain (je le sais par moi-même) des reproches sincères, et pourtant injustes. Les invectives et les apologies s’entremêlaient. Et l’œuvre allait grandissant.
Aujourd’hui qu’on en découvre dans son entier la forme colossale, on reconnaît aussi l’esprit dont elle est pleine. C’est un esprit de bonté. Zola était bon. Il avait la grandeur et la simplicité des grandes âmes. Il était profondément moral. Il a peint le vice d’une main rude et vertueuse. Son pessimisme apparent, une sombre humeur répandue sur plus d’une de ses pages cachent mal un optimisme réel, une foi obstinée au progrès de l’intelligence et de la justice. Dans ses romans, qui sont des études sociales, il poursuivit d’une haine vigoureuse une société oisive, frivole, une aristocratie basse et nuisible, il combattit le mal du temps : la puissance de l’argent. Démocrate, il ne flatta jamais le peuple et il s’efforça de lui montrer les servitudes de l’ignorance, les dangers de l’alcool qui le livre imbécile et sans défense à toutes les oppressions, à toutes les misères, à toutes les hontes. Il combattit le mal social partout où il le rencontra. Telles furent ses haines. Dans ses derniers livres, il montra tout entier son amour fervent de l’humanité. Il s’efforça de deviner et de prévoir une société meilleure (ici s’arrête l’extrait proposé aux candidats au bac)
Il voulait que, sur la terre, sans cesse un plus grand nombre d’hommes fussent appelés au bonheur. Il espérait en la pensée, en la science. Il attendait de la force nouvelle, de la machine, l’affranchissement progressif de l’humanité laborieuse.
Ce réaliste sincère était un ardent idéaliste. Son œuvre n’est comparable en grandeur qu’à celle de Tolstoï. Ce sont deux vastes cités idéales élevées par la lyre aux deux extrémités de la pensée européenne. Elles sont toutes deux généreuses et pacifiques. Mais celle de Tolstoï est la cité de la résignation. Celle de Zola est la cité du travail.
Zola, jeune encore, avait conquis la gloire. Tranquille et célèbre, il jouissait du fruit de son labeur, quand il s’arracha lui-même, d’un coup, à son repos, au travail qu’il aimait, aux joies paisibles de sa vie. Il ne faut prononcer sur un cercueil que des paroles graves et sereines et ne donner que des signes de calme et d’harmonie. Mais vous savez, Messieurs, qu’il n’y a de calme que dans la justice, de repos que dans la vérité. Je ne parle pas de la vérité philosophique, objet de nos éternelles disputes, mais de cette vérité morale que nous pouvons tous saisir parce qu’elle est relative, sensible, conforme à notre nature et si proche de nous qu’un enfant peut la toucher de la main. Je ne trahirai pas la justice qui m’ordonne de louer ce qui est louable. Je ne cacherai pas la vérité dans un lâche silence. Et pourquoi nous taire? Est-ce qu’il se taisent, eux, ses calomniateurs? Je ne dirai que ce qu’il faut dire sur ce cercueil, et je dirai tout ce qu’il faut dire.
Devant rappeler la lutte entreprise par Zola pour la justice et la vérité, m’est-il possible de garder le silence sur ces hommes acharnés à la ruine d’un innocent et qui, se sentant perdus s’il était sauvé, l’accablaient avec l’audace désespérée de la peur? Comment les écarter de votre vue alors que je dois vous montrer Zola se dressant, faible et désarmé, devant eux? Puis-je taire leurs mensonges? Ce serait taire sa droiture héroïque. Puis-je taire leurs crimes? Ce serait taire sa vertu. Puis-je taire les outrages et les calomnies dont ils l’ont poursuivi? Ce serait taire sa récompense et ses honneurs. Puis-je taire leur honte? Ce serait taire sa gloire. Non! je parlerai.
Avec le calme et la fermeté que donne le spectacle de la mort, je rappellerai les jours obscurs où l’égoïsme et la peur étaient assis au Conseil du Gouvernement. L’iniquité commençait à être connue, mais on la sentait soutenue et défendue par de telles forces publiques et secrètes, que les plus fermes hésitaient. Ceux qui avaient le devoir de parler se taisaient. Les meilleurs, qui ne craignaient pas pour eux-mêmes, craignaient d’engager leur parti dans d’effroyables dangers. Égarée par de monstrueux mensonges, excitée par d’odieuses déclamations, la foule du peuple, se croyant trahie, s’exaspérait. Les chefs de l’opinion, trop souvent, caressaient l’erreur, qu’ils désespéraient de détruire. Les ténèbres s’épaississaient. Un silence sinistre régnait. C’est alors que Zola écrivit au président de la République cette lettre mesurée et terrible qui dénonçait le faux et la forfaiture.
De quelles fureurs il fut alors assailli par les criminels, par leurs défenseurs intéressés, par leurs complices involontaires, par les partis coalisés de toutes les réactions, par la foule trompée, vous le savez et vous avez vu des âmes innocentes se joindre avec une sainte simplicité aux hideux cortège des aboyeurs à gages. Vous avez entendu les hurlements de rage et les cris de mort dont il fut poursuivi jusque dans le Palais de Justice, durant ce long procès jugé dans l’ignorance volontaire de la cause, sur de faux témoignages, dans le cliquetis des épées.
Je vois ici quelques-uns de ceux qui, se tenant alors à son côté, partagèrent ses périls : qu’ils disent si jamais plus d’outrages furent jetés à un juste! Qu’ils disent aussi avec quelle fermeté il les supporta! Qu’ils disent si sa bonté robuste, sa mâle pitié, sa douceur se démentirent une seule fois et si sa constance en fut ébranlée.
En ces jours scélérats, plus d’un bon citoyen désespéra du salut de la patrie et de la fortune morale de la France. Les républicains défenseurs du régime actuel n’étaient pas seuls atterrés. On entendit un des ennemis les plus résolus de ce régime, un socialiste irréconciliable s’écrier amèrement : » Si cette société est à ce point corrompue, ses débris immondes ne pourront même pas servir de fondement à une société nouvelle. » Justice, honneur, pensée, tout semblait perdu.
Tout était sauvé. Zola n’avait pas seulement révélé une erreur judiciaire, il avait dénoncé la conjuration de toutes les forces de violence et d’oppression unies pour tuer en France la justice sociale, l’idée républicaine et la pensée libre. Sa parole courageuse avait réveillé la France.
Les conséquences de son acte sont incalculables. Elles se déroulent aujourd’hui avec une force et une majesté puissantes; elles s’étendent indéfiniment : elles ont déterminé un mouvement d’équité sociale qui ne s’arrêtera pas. Il en sort un nouvel ordre de choses fondé sur une justice meilleure et sur une connaissance plus profonde des droits de tous.
Messieurs,
Il n’y a qu’un pays au monde dans lequel ces grandes choses pouvaient s’accomplir. Qu’il est admirable, le génie de notre patrie! Qu’elle est belle, cette âme de la France, qui dans les siècles passés, enseigna le droit à l’Europe et au monde! La France est le pays de la raison ornée et des pensées bienveillantes, la terre des magistrats équitables et des philosophes humains, la patrie de Turgot, de Montesquieu, de Voltaire et de Malesherbes. Zola a bien mérité de la patrie, en ne désespérant pas de la justice en France.
Ne le plaignons pas d’avoir enduré et souffert. Envions-le. Dressée sur le plus prodigieux amas d’outrages que la sottise, l’ignorance et la méchanceté aient jamais élevé, sa gloire atteint une hauteur inaccessible.
Envions-le : il a honoré sa patrie et le monde par une œuvre immense et par un grand acte. Envions-le, sa destinée et son cœur lui firent le sort le plus grand : il fut un moment de la conscience humaine. »
Anatole France, 5 octobre 1902
(« Anatole France lisant son discours aux obsèques de Zola », « Emile Zola » photos D.R.)
769 Réponses pour Anatole France, tout le monde descend !
Tres beaux Simon Vouet au Musée des Beaux arts de Caen.
lvdlv
vous pouvez aussi dire le troisième, architecte, qui est-il.
il me semble bien que, dans la Genèse, le passage et/ou céder à la tentation ne soit pas vouloir l’imagination d’un mieux mais plutôt l’imagination d’un plus.
–
Oui, vous avez bien fait de rectifier; c’est plus qu’une nuance.
Je ne sais pas pourquoi cet article me fait penser à Vernon Sullivan !
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« Pour le 100ème anniversaire de sa mort, on a rien trouvé de mieux que de ressusciter le grand écrivain japonais Soseki Natsume en robot androïde. »
Ceux qui se plaignent que l’on se pose des question sur l’identité, devraient comprendre que les problèmes d’aujourd’hui sont des clopineries versus les problèmes de demain : en 2030, il sera possible de ressusciter Dieu, Allah, Yahvé, Jésus et autre mouette Saint-Esprit !
Au choix, organiser en Mondovision des matches de catch à quatre, des combats de boxe, voire des double au tennis sur terre…battue !
Oui, Rose, (et au fait, merci d’avoir apprécié mes petites interventions de Gorgone (Zola…), vous êtes bien la seule ici !) Moi, je suis encore plus désespérée que ça. Je pense réellement que c’est notre démocratie représentative qui a trouvé sa limite, car le personnel politique ne représente plus personne. Le Parti Socialiste, en se sabordant ainsi (car le million et quelques de manifestants, qui scandent désormais dans les cortèges « S » comme salauds, « P » comme pourris, à bas le Parti Socialiste étaient précisément ceux qui, auparavant faisaient pencher la balance, et qui désormais vont se croiser les bras, non seulement dans leurs boulots mais aussi devant les urnes…), le Ps,, donc, ouvre la boîte de Pandore, et sa responsabilité historique va peser sur lui comme une damnation éternelle (pour rester dans le biblique évoqué à l’instant sur ce blog…)
https://www.warnerbros.fr/articles/movember-moustache-films-series
comme je sens que Martinez est particulièrement aimé par charles, ou JC voici un lien inventoriant les films avec moustaches qui en imposent.
merci D à 10h27 (c’est parce que le jardin d’Eden, avant l’épisode du serpent, c’était déjà franchement pas mal)
>Clopine 10h33
vous qui êtes férue de Victor Hugo (entre autres)(Les Misérables) vous voyez bien que le pouvoir est distant du peuple et qu’ il n’y a plus de dichotomie gauche/droite : ce qui est désiré et obtenu grâce à nombre de coups fourrés plus tordus les uns que les autres, c’est le pouvoir et le pognon qui va avec. Et la baise accessoirement (pour les incapables tel le petit bedon).
Le bien du peuple, l’amélioration de ses conditions de vie, c’est devenu superfétatoire : par contre faire voter par les députés pour les députés (c’est quand même inouï cela !!!) la prolongation d’une retraite à vie même s’ils ne font qu’un mandat. Voter l’entretien à vie de nos présidents de la République, tout cela c’est nous prendre pour des billes, sans tenir compte que nous ne sommes pas des billes.
. Je ne suis pas désespérée ; il faut établir d’autres règles : je crois que cela émergera.
Faisons confiance aux jeunes (que vous aimez aussi). Ils sont la relève de demain.
Tiens j’ai appris hier que CEGELEC (je crois bien) est une filiale de VINCI.
Or, ils achètent, chez nous, des hectares entiers (le paysan n’a pas le droit d’être actionnaire, celui qui vend ou qui loue sa terre) qu’ils plantent de panneaux solaires horizontaux.
Tout se fait en catimini : on se balade sur un sommet, plein sud et d’un coup, on tombe sur des champs de panneaux solaires sur des centaines d’hectares. Drôle de choc.
L’énergie produite est revendue à EDF. Les actionnaires font entre 8 et 10 % de bénéfice.
Pour être actionnaire ce n’est pas donné à tout le monde.
Et actionnaire dans les sociétés d’autoroute 20 % de bénéfice c’est ouvert à qui ?
C’est ces magouilles Clopine qui tuent le Parti socialiste : rien d’autre.
« Et la baise accessoirement (pour les incapables tel le petit bedon). » (rose)
Tenez vous ces informations … de première main ?
>JC mes mains dans la tourbe plutôt, la glèbe sinon, le fumier aussi. Mes deux.
🙂
Des rebelles théoriciens, avides de devenir des notables nomenklaturistes enrichis, ont été assez habile pour faire croire qu’ils représentaient le peuple : nous allons changer tout ça !!!!
Tout changer…. afin que rien ne change.
JC la charcutaille me semble plus fort en imprécations qu’en cinéma, nul n’est parfait
rose, vous n’êtes jamais aussi belle que les mains dans le fumier…
version islamique :
shéhérazade, tu n’es jamais aussi belle que les mains dans le couscous…
rose dit: 22 juin 2016 à 10 h 34 min
merci D à 10h27 (c’est parce que le jardin d’Eden, avant l’épisode du serpent, c’était déjà franchement pas mal)
–
Oui et en disant « mieux » au lieu de « plus », je commettais moi aussi une sorte de blasphème…
Dites, quand je lis le tweet de notre hôte : « Vandalisme, tag, littérature pariétale: de l’épigraphie en temps de manif. Les murs parlent. L’instruction qui vient. »
J’ai l’impression de ne pas tout comprendre.
Tandis que si c’était écrit comme ceci :
« Vandalisme, tag, littérature pariétale: de l’épigraphie en temps de manif. Les murs parlent. L’insurrection qui vient. »
Ca me paraîtrait plus cohérent. Qu’en pensez-vous, tous ?
version valérienne
François embrassez moi sur la bouche, vous aurez votre turlute hebdomadaire
Les temps ne sont pas à penser à des futilités de branlotine littératuro-verbeuses….
closer dit: 21 juin 2016 à 18 h 59 min
Pardonnez moi d’insister Luc, mais ce que signalait Wiki, c’est que /…
****
vous avez eu tort d’insister, closer : jamais Wiki, je ne lis, et j’en déconseille formellement la lecture à tous mes amis. Cela dit vous auriez pu prendre un meilleur exemple que… l’affaire Dreyfus -à propos de laquelle on pouvait lire jusqu’en octobre 2007, et en première ligne de leur notice : « L’Affaire Dreyfus est une erreur judiciaire » (sic). Cette pitrerie a d’ailleurs été rappelée dans un article maintenant online : http://www.academia.edu/10193352/La_composante_populaire_de_laffaire_Dreyfus_et_ses_effets_doubli_ultérieur
Article pour ceux qui aiment trousser la chemise :
Al Ceste, ce que vous m’apprenez là sur Aznavour est navrant, pour moi. Je préfère Aznavour acteur que chanteur, mais enfin, il était pour moi associé à « comme ils disent »… Bon. Ce n’est pas parce qu’il a écrit une chanson où le viol est évoqué comme s’il n’avait aucune réelle importance que c’est un violeur (les chanteurs célèbres, comme les présidents de la République, n’ont généralement pas besoin de ça pour avoir une sexualité. Il n’y a guère que les directeurs malades du Fmi qui soient concernés !)
Six cent coms et plus sur une station de métro : fait fort le Passou !! King on the ring à Maddison square.
« Il n’y a guère que les directeurs malades du Fmi qui soient concernés ! » (clopine/Télérama)
Il est prouvé que la salope n’est pas DSK, victime de son féminisme actif, mais la mercenaire afro-américaine qui, sous contrat des Services, s’est jetée sur la mentule du p’tit gros pour le plomber définitivement…
Ne confondons pas victime et bourreau !
Vous commencez à me chauffer les oreilles Luc N!… Je n’ai jamais prétendu faire un historique de l’affaire Dreyfus à partir de Wikipedia, mais citer des faits et des dates qui illustrent l’attitude à mon sens courageuse et exemplaire d’Anatole France. Si les faits et les dates cités sont faux, dite le carrément et prouvez le! Par exemple, dites nous clairement que le 5 juillet 1899 Le Figaro n’était pas considéré dans l’opinion comme dreyfusard mais comme anti-dreyfusard et citez vos sources.
Dans Tournebroche, il y a tout de meme Le Chanteur de Kymé, qui est un chef d’oeure.
Puisqu’il a été et est régulièrement question de Flaubert par l’Education Sentimerntale, la lecture du Cahier posthume de 1876 de Sainte-Beuve et de ses pages sur 1848 est particulièrement éclairaznte. Haine de la betise, du bourgeois, du Directeur de Journal, sentiment que quelque chose est cassé et ne reviendra pas. » La dynastie des Orléans a des rejetons, elle n’a pas de racines ». Impitoyables portraits des politiques, au premier rang duquel le Narcisse Lamartine…Il y a du Moreau dans ces pages-là. Un Moreau qui écrirait au jour le jour…
MC
http://misentrop2.canalblog.com/
Il y a quelqu chose de beaucoup plus intéressant que la chanson d’Aznavour sur le blog d’Al Ceste en lien, c’est l’explication de son départ de Mediapart et ce qui suit en déroulant son fil…
Cela devrait intéresser Widergänger, autre ex-mediapart.
Mais enfin, les amis, comprenez vous que l’affaire Dreyfus, c’est une vaste couillonnade ?
Qu’il faut s’en foutre, comme de tout, …que cela n’a aucun sens pour ceux qui viendront déposer fleurs coupées ou étrons sur vos tombes !
Vivez sans passé, les bolos de demain !
Je vous quitte, définitivement, sur un aveu de taille : amoureux fou de Marie-Noëlle Lienemann, j’abandonne toute prétention sur Roselyne Bachelot dont j’étais fou !
J’adore Court et sa capacité à exhumer des textes dont personne ou à peu près n’a jamais entendu parler…On a besoin de gens comme lui.
J’espère qu’il ne se fiche pas de nous de temps en temps en inventant des sources imaginaires, sachant que personne n’ira vérifier.
« J’espère qu’il ne se fiche pas de nous de temps en temps en inventant des sources imaginaires, sachant que personne n’ira vérifier. »
Hélas, Court est rat de bibliothèque, pas romancier, closer !
Closer, sachez que je me suis donner pour mission de tout vérifier ici : je ne laisse rien passer, qu’il s’agisse du fond ou de la forme.
On notera cependant que, s’agissant d’Anatole France, Court partage les mêmes goûts que… Clopine !
Je ne désespère pas de les retrouver réunis pour Edouard Louis…
Et pour l’orthographe, D. ?
closer dit: 22 juin 2016 à 12 h 55 min
Mais tout est intéressant sur mon blogue, cher Closer ! Même si l’article médiaparticide est une petite vengeance bien goûtue.
Sur le sujet de ce média prétendûment participatif, il y a aussi mes articles du Club, plusieurs :
https://blogs.mediapart.fr/al-ceste/blog
(Accès libre, article et commentaires, certains gratinés)
Quoi, l’orthographe, Jibé ?
Si vous faites allusion à l’énorme faute que vous avez commise hier, et que jai immediatement signalé ici, sachez que vous auriez au moins dû vous excuser. Sans compter que la phrase elle-même qui ne signifiait rien.
Par exemple, les commentaires de Christiane font désormais l’objet d’une analyse systématique et détaillée. Systématique mais aussi systémique, car je suis convaincu qu’ils s’inscrivent dans un système.
closer dit: 22 juin 2016 à 12 h 47 min
Vous commencez à me chauffer les oreilles Luc N!…
****
vous allez encore longtemps nous gonfler les bits et les octets, à refuser d’admettre votre erreur ? Si ma parole ne vous suffit pas, concernant le désengagement du ‘Figaro’, allez voir si j’y suis en page 8 de http://www.academia.edu/10073696/Un_accélérateur_dénergies_dans_lespace_dreyfusard_Sébastien_Faure_du_début_de_lAffaire_au_procès_Zola
PS. vous feriez bien d’aller vous-même les chauffer ou au moins les dégeler, vos oreilles : personne ici n’a dit que le ‘Figaro’ était devenu anti-dreyfusard mais qu’il s’était (bruyamment) désengagé. E basta cosi
D. dit: 22 juin 2016 à 13 h 25 min
» je ne laisse rien passer, qu’il s’agisse du fond ou de la forme. »
D comme… Décathlon ?
Luc Nemeth ?
Le gars que j’ai viré de chez moi car il a autant de rapport avec la courtoisie et la franchise que Balkany avec l’honnêteté et Valls avec la douceur ?
Il y a de ces gens, ici…
Si vous voulez voir des traces de sa disparition, c’est ici :
http://misentrop2.canalblog.com/archives/2016/06/17/33976349.html
(Mes trois derniers commentaires)
« je me suis donner pour mission de tout vérifier ici »
Vous connaissez la parabole de la paille et la poutre, D. ?
Inventer des références? Bien sur que j’en suis capable, mais pas sur le prestigieux blog à Passou ! Ni l’autre, d’ailleurs!Rejoindre Clopine sur France prouve simplement que l’auteur reste solide et que Clopine n’a pas toujours mauvais gout. j’ajouterais que le critique littéraire est souvent très drole. cf sa » Vie littéraire », ou se révèle un art consommé de l’éreintement;
le volume Sur la Pierre blanche, je crois, mais c’est à vérifier.
Sur l’archi-nullité dont vous rappelez l’existence, en revanche, je ne partage pas ses analyses et vos espoirs!
Bien à vous.
MC
D. dit: 22 juin 2016 à 13 h 34 min
Si vous faites allusion à l’énorme faute que vous avez commise hier, et que jai immediatement signalé ici, sachez que vous auriez au moins dû vous excuser. Sans compter que la phrase elle-même qui ne signifiait rien.
2 fautes d’orthographe, 1 de syntaxe : forme… en baisse !
Pour partager les goûts de Clo^pine sur Edouard Louis, faut être tombé sur la tête. A moins de donner dans le communautarisme brandi comme arme pleurnicharde?…(tomber dans le panneau = le contraire de la solidarité envers les homos, le comprend t-elle?)Fumisterie littéraire appuyée par des amourettes entre soi
J’ai en effet la carte Decathlon, qui me permet de gagner régulièrement des chèques cadeau. Dernièrement je me suis acheté un nouveau maillot de bain, des poids supplémentaires pour mes haltères et une trottinette.
Et un mouchoir pour le morveux mouché !
Manif autorisée autour du bassin de l’Arsenal : génial ! si les CRS manoeuvrent bien, on devrait pouvoir en balancer un max dans la flotte !
D. dit: 22 juin 2016 à 14 h 17 min
J’ai en effet la carte Decathlon, qui me permet de gagner régulièrement des chèques cadeau. Dernièrement je me suis acheté un nouveau maillot de bain, des poids supplémentaires pour mes haltères et une trottinette.
Moi aussi, je l’ai ! J’ai pu ainsi m’acheter trois paires de chaussettes payables en trois mensualités.
Pierre-Marie Bourdaud (alias Al Ceste) ne manque pas d’ingéniosité : il renvoie les internautes à… son propre site, sur lequel il se fait à lui-même les questions et les raies-Ponce !
Ni l’autre, d’ailleurs!
C quoi l’autre blog moins pestigieux ?
Voilà l’élégant en-tête du mel que vient de m’envoyer Nemeth :
va te faire enc.ler duconeau
(Le point c’est pour éviter le robot)
// Pierre-Marie Bourdaud (alias Al Ceste) ne manque pas d’ingéniosité : il renvoie les internautes à… son propre site //
Serait temps que tu rendes compte qu’on est plusieurs à le faire, ici !
(L’est vraiment vénère, le rat !)
Moi aussi je vais me faire faire un robot androïde cloné qui ira faire mes cours à ma place, ce qui me dégagera du temps de libre pour lire, écrire et batifoler avec notre bon Passou…
Je vous signale, puisqu’on est entre nous, que la réforme Belcassetout se résume à ce qu’on retire une heure/semaine à mes 4ème pour la donner à mes 5ème… Le système des vases communicants. Et c’est ça qu’on appelle une réforme… Les 4ème n’ont plus que 3h30 de français par semaine. C’est la fin de la transmission de la culture française à l’École de la République.
D’ailleurs ce sera aussi la fin du gouvernement qui ne gouverne plus rien, et la fin de la Vème République, née d’une guerre, la guerre d’Algérie, et qui s’écroulera sous les coups de boutoirs du terrorisme, de la bêtise générale, du Brexit et de l’impérialisme américain…
13 h 25 : Court est un rat de bibliothèque… plutôt un ratichon…
ta gueule keupu
J’ai en effet la carte Decathlon
tu nsais pas malheureux qu’y font travailler les enfants..comme dracul
Charles dit: 22 juin 2016 à 14 h 21 min
J’ai pu ainsi m’acheter trois paires de chaussettes payables en trois mensualités.
On peut pas les voler ? Naturellement faut pas venir en truc à bandes molletières sinon y en a jusqu’à la fin de la semaine…
Moi aussi je vais me faire faire un robot androïde cloné qui ira faire mes cours à ma place
un vieu bousin à la tosltoy qui geulra « brexit a jéruzalème brexit à jéruzalème! »…c’est pas moderne ça dracul..hen plus ça pête et ça pue..les enfants vont djeter des cailloux hencore
FLAUBERT à HUGO, le 15 Juillet 1853
Comment vous remercierai-je, Monsieur, de votre magnifique présent ? Et qu’ai-je à vous dire ? Si ce n’est le mot de Talleyrand à Louis-Philippe qui venait le visiter dans son agonie : « C’est le plus grand honneur qu’ait reçu ma maison ! » Mais ici se termine le parallèle, pour toutes sortes de raison.
Donc, je ne vous cacherai pas, Monsieur, que vous avez fortement
Chatouillé de mon coeur l’orgueilleuse faiblesse
comme eût écrit ce bon Racine ! Honnête poète ! Et quelle quantité de monstres il trouverait maintenant à peindre, autres et pire cent fois que son dragon-taureau !
L’exil, du moins, vous en épargne la vue. Ah ! si vous saviez dans quelles immondices nous nous enfonçons ! Les infamies particulières découlent de la turpitude politique et l’on ne peut faire un pas sans marcher sur quelque chose de sale. L’atmosphère est lourde de vapeurs nauséabondes. De l’air ! de l’air ! Aussi j’ouvre la fenêtre et je me tourne vers vous. J’écoute passer les grands coups d’ailes de votre Muse et j’aspire, comme le parfum des bois, ce qui s’exhale des profondeurs de votre style.
Et d’ailleurs, Monsieur, vous avez été dans ma vie une obsession charmante, un long amour ; il ne faiblit pas. Je vous ai lu durant des veillées sinistres et, au bord de la mer, sur des plages douces, en plein soleil d’été. Je vous ai emporté en Palestine, et c’est vous encore qui me consoliez, il y a dix ans, quand je mourais d’ennui dans le Quartier Latin. Votre poésie est entrée dans ma constitution comme le lait de ma nourrice. Tel de vos vers reste à jamais dans mon souvenir, avec toute l’importance d’une aventure.
Je m’arrête. Si quelque chose est sincère pourtant, c’est cela. Désormais donc, je ne vous importunerai plus de ma personne et vous pourrez user du correspondant sans craindre la correspondance.
Cependant, puisque vous me tendez la main par-dessus l’Océan, je la saisis et je la serre. Je la serre avec orgueil, cette main qui a écrit Notre-Dame et Napoléon le petit, cette main qui a taillé des colosses et ciselé pour les traîtres des coupes amères, qui a cueilli dans les hauteurs intellectuelles les plus splendides délectations et qui, maintenant, comme celle de l’Hercule biblique, reste seule levée parmi les doubles ruines de l’Art et de la Liberté !
A vous donc, Monsieur, avec mille remerciements encore une fois.
Ex imo.
Je préfère Aznavour acteur que chanteur, mais enfin, il était pour moi associé à « comme ils disent »
vous êtes assez répugnant a voir vos turpitudes chez les ancêtres..et « comme ils disent » bonne clopine serait tout bonnement himpossibe haujourdhui..
ont-ils eu d’aller chercher un texte de cet inconnu et qui aurait dû le rester plutôt que l’éloge funèbre de Michaël Jackson par le reste du monde
je goute le fiel mais j’avoue ne pas comprendre le parallèle dans ce rapprochment hazardeux..bon dieu mais c’est bien sûr..c’est pour ça ! : hazardeux
ta gueule bouguereau
Christiane : pris connaissance de votre réponse sur Virginia H à la tête de Rome sur l’autre fil RDL. Je ne nie pas la dérive possible, je ne suis pas dupe de la belle coiffure, des épaules avec décolleté discret mais télégénique. A ce stade je préfère surveiller, me montrer attentif avant d’employer les grands mots du fascisme et langage martial. Ils ont beaucoup servi et exigent d’être gardés pour le bon escient. BàV
D’ailleurs ce sera aussi la fin du gouvernement qui ne gouverne plus rien, et la fin de la Vème République, née d’une guerre, la guerre d’Algérie, et qui s’écroulera sous les coups de boutoirs du terrorisme, de la bêtise générale, du Brexit et de
l’impérialisme américain…
–
mais si c’est pour faire queque chose de bien au final, pourquoi pas, moi que j’dis, Michel.
@Korb dit: 22 juin 2016 à 16 h 46 min
Exact ! Ces mots qui roulent dans la presse et les médias font perdre la mémoire de leur origine. Merci.
hahahahahahaha génial…le logiciel de caviardage a sucré la lettre de Flaubert à Hugo, du 15 juillet 1853…..quelle naserie… donc je la remets
Comment vous remercierai-je, Monsieur, de votre magnifique présent ? Et qu’ai-je à vous dire ? Si ce n’est le mot de Talleyrand à Louis-Philippe qui venait le visiter dans son agonie : « C’est le plus grand honneur qu’ait reçu ma maison ! » Mais ici se termine le parallèle, pour toutes sortes de raison.
Donc, je ne vous cacherai pas, Monsieur, que vous avez fortement
Chatouillé de mon coeur l’orgueilleuse faiblesse
comme eût écrit ce bon Racine ! Honnête poète ! Et quelle quantité de monstres il trouverait maintenant à peindre, autres et pire cent fois que son dragon-taureau !
L’exil, du moins, vous en épargne la vue. Ah ! si vous saviez dans quelles immondices nous nous enfonçons ! Les infamies particulières découlent de la turpitude politique et l’on ne peut faire un pas sans marcher sur quelque chose de sale. L’atmosphère est lourde de vapeurs nauséabondes. De l’air ! de l’air ! Aussi j’ouvre la fenêtre et je me tourne vers vous. J’écoute passer les grands coups d’ailes de votre Muse et j’aspire, comme le parfum des bois, ce qui s’exhale des profondeurs de votre style.
Et d’ailleurs, Monsieur, vous avez été dans ma vie une obsession charmante, un long amour ; il ne faiblit pas. Je vous ai lu durant des veillées sinistres et, au bord de la mer, sur des plages douces, en plein soleil d’été. Je vous ai emporté en Palestine, et c’est vous encore qui me consoliez, il y a dix ans, quand je mourais d’ennui dans le Quartier Latin. Votre poésie est entrée dans ma constitution comme le lait de ma nourrice. Tel de vos vers reste à jamais dans mon souvenir, avec toute l’importance d’une aventure.
Je m’arrête. Si quelque chose est sincère pourtant, c’est cela. Désormais donc, je ne vous importunerai plus de ma personne et vous pourrez user du correspondant sans craindre la correspondance.
Cependant, puisque vous me tendez la main par-dessus l’Océan, je la saisis et je la serre. Je la serre avec orgueil, cette main qui a écrit Notre-Dame et Napoléon le petit, cette main qui a taillé des colosses et ciselé pour les traîtres des coupes amères, qui a cueilli dans les hauteurs intellectuelles les plus splendides délectations et qui, maintenant, comme celle de l’Hercule biblique, reste seule levée parmi les doubles ruines de l’Art et de la Liberté !
A vous donc, Monsieur, avec mille remerciements encore une fois.
Ex imo.
et puis m.erde à la fin….trop fatiguant
Charles -9h43
je préfère cette scène (Judith et Holopherne) peinte par Artemisia Gentileschi, (née en juillet 1593 à Rome et morte à Naples vers 1650), une artiste de l’école caravagesque. Peut-être, en me souvenant de la présence de la servante, de ce rapport de solidarité, de complicité mais aussi de ces différences en tous points. Pour le clair-obscur cher au Caravage. Et enfin, parce que c’est une femme peintre de qualité dans un temps et un environnement guère ouvert aux femmes dans les ateliers. Elle a traversé bien des épreuves avant d’être reconnue.
Je n’ai pas aimé votre post (scène imaginaire) même si, comme l’écrit Rose et comme vous-même le commentez, c’est une parodie de l’information-spectacle-faits-divers-sanglants dont nous sommes submergés. L’esprit Hara-Kiri / Charlie-Hebdo y est perceptible. Le professeur Choron, Cavanna, Wolinski auraient aimé ce positionnement politique, moi je réagis un peu comme Clopine.
@berguenzinc dit: 22 juin 2016 à 18 h 29 min
A propos de quoi ?
Boutoirs, boutoirs, il paraît qu’il y a des orques, ils peuvent pourchasser leur client sur les sept mers, défoncer le bastringue sur pilotis où il prend son absinthe good for you… Sacrés bestiaux !
Je ne désespère pas de les retrouver réunis pour Edouard Louis… jibé.
Si je puis, cela m’étonnerait , Court est un être gratuit et a reproché à E Louis d’utiliser son expérience aussi triste fut elle pour la transformer en argent, si l’on pousse un peu on pourra en déduire qu’il n’est pas Marxiste et qu’il rejette l’idée suggérant que les travailleurs puissent en plus d’obtenir salaire accéder à la propriété des moyens de productions ne serait-ce que par l’actionnariat dépassant ainsi leur seul bien résidant en leur force de travail . E Louis aurait du, si ce n’est par pudeur mais par désintéressement, abandonner ce tragique épisode au caniveau ou pas plus loin que le commissariat où il aurait du déposer. L’a-t-il fait? Une plume ne devrait pas servir à tout et n’importe quoi.
Christiane 18h37 de plus Artemisia Gentileschi est une des premières femmes a avoir obtenu un procès contre un de ses maîtres en peinture? pour viol, elle le gagna, je crois. Chose inédite à son époque.
christiane dit: 22 juin 2016 à 18 h 37 min
Charles -9h43
Je n’ai pas aimé votre post (scène imaginaire) même si, comme l’écrit Rose et comme vous-même le commentez, c’est une parodie de l’information-spectacle-faits-divers-sanglants dont nous sommes submergés.
Tâcherai de ne plus céder à ce genre de tentation. Votre avis compte pour moi. Comment se purifier, avant qu’il soit trop tard ? Pas d’autre solution, sans doute, que de tâcher de progresser, au jour le jour, vers la lumière. Essayer de vivre dans un peu plus de lumière, avant le noir définitif.
Découvert Valentin de Boulogne au Grand Palais (ou à l’Orangerie ?) il y a longtemps. Je ne connais pas, en revanche, Artemisia Gentileschi. L’art de Valentin porte, lui aussi, la marque du Caravage.
@bérénice dit: 22 juin 2016 à 18 h 58 min
Oui, mais le procès a été terrible ! Quand on en lit les minutes on voit que rien ne lui a été épargné. Que d’humiliations et de tortures… Agostino Tassi (pas un cadeau !!!)… Plus tard elle a voyagé en femme indépendante, a travaillé dans de grands ateliers dont le sien. Elle se prenait pour modèle (miroir) dans ses nombreuses scènes de nu puisqu’il lui était interdit d’avoir des modèles.
Merci, Bérénice. Quel mouvement dans les vêtements de la servante ! (turban-robe…) et belle orientation semblable des visages.
C’est la toile la plus douce, d’autres sont plus sauvages…
Ce n’est pas très marrant de vivre en France
nous dit Michel Houellebecq sur i24News, c’est ici :
http://www.i24news.tv/fr/tv/revoir/no-playlist/x4huom8
Lui aussi dit qu’une guerre civile en France n’est pas inimaginable.
Dites donc WG, Houellebecq s’est ravalé la tronche! Il est même allé chez le dentiste on dirait!
Belle exposition Artemisia au musée Maillol en 2012. On peut trouver des commentaires et des tableaux sur le net.
Il doit être amoureux : il a une belle chemise, un peu grossi, les cheveux propres, et à la fin il a vaguement esquissé un sourire.
Madre de Dios
très bel autoportrait
http://www.rivagedeboheme.fr/medias/images/gentileschi-autoportrait-en-allegorie-de-la-peinture-1638-39.jpg
le bronze de sa robe et le cuivre aussi
la lumière sur son front son buste et sa main droite
le cadre hors cadre (très fort je trouve : je peins, je peins quoique je peigne je peins)
la palette dans sa main gauche
et au bout de la longue chaine un pendentif macabre, tête de mort, symbole ou pas du viol subi ?
Elle, Artemisia, Marie Louise Elisabeth Vigée Lebrun vivant de leur art, lequel appris dans l’atelier de leur père.
Pas d’islamistes à Cahors, je n’en mettrais pas ma main au feu, en tout cas la mode même à Cahors est à l’habit traditionnel pour les femmes, si elles ont pu adopter la mini-jupe et les cheveux en liberté ce devait être au 19ème siècle avant la révolution.
Artemisia Gentileschi est même arrivée en région avant que les dotations culturelles fluctuent à la baisse, parcouru une expo qui lui était consacrée en 2012 ou 2013. « A seize ans, A G est la seule apprentie de sexe féminin dans la quartier des artistes/ un statut exceptionnel dans la Rome baroque du XVII siècle, un monde d’hommes où la concurrence entre peintres reste terrible. »
Au reste, on qualifiait la couleur du vêtement traditionnel d’atramentaire plutôt que de rubicon ; la robe du vin de Cahors itou.
WGG attendons les résultats du référendum britannique , un peu peur que si une maille du tricot saute d’autres suivent. Entendu un anonyme interviewé parler d’Europe politique souhaitable et préférable à l’Europe technocratique telle qu’elle est. En quoi devrait-elle changer pour y parvenir? Avez-vous un avis?
On nous ment depuis plus de cinquante sur l’Europe. L’Europe a été mise sur les rails en septembre 1926. Elle n’a jamais été construite pour apporter le bien-être aux citoyens européens mais pour accroître les taux de profit et organiser le dumping social et la casse des salaires (dont fait partie l’allongement de l’âge de la retraite). Annie Lacroix-Riz l’explique très bien. Il faut écouter ses conférences sur youtube et lire ses bouquins. Elles est une des rares historiennes contemporaines qui fonde sa réflexion historique sur la consultation des archives.
La Grande Bretagne n’a jamais été dans l’U.E. que pour des raisons de gros sous. Elles a été sur bien des points un obstacle politique à l’intégration politique de l’U.E. et aux relations notamment de l’U.E. avec la Chine.
Mon point de vue est mitigé. La GB se suicide, c’est son affaire. Les répercussions sur l’U.E. peuvent être au contraire de ce qu’on attend, positives et émancipatrices pour l’U.E. Mais d’un autre côté, d’une part la GB peut donner le mauvais exemple aux pays de l’Est qui peuvent eux aussi être tentés par la sortie de l’U.E. et également à la France avec un regain d’intérêt des Français pour le FN, ce qui serait une catastrophe absolue pour notre pays. Et d’autre part, on ne voit pas très bien ce que la GB peut devenir hors de l’U.E. La situation de la GB n’est plus celle à l’époque de Churchill qui disait à de Gaulle qu’il préférerait toujours l’alliance avec les Etats-Unis plutôt qu’avec la France et le continent européen. Car les Etats-Unis sont dans une phase de repli qui ne fera que s’accentuer au cours du siècle même s’ils resteront encore longtemps la première puissance mondiale.
L’U.E. doit devenir une Europe sociale, ce pour quoi elle n’a pas été faite dès le départ en 1926 et également par les Pères fondateurs de l’Europe d’après guerre. L’Europe dirigée par l’Allemagne, c’est la soumettre aux prédateurs américains cyniques et sans scrupules. Nous devrions plutôt nous allier avec la Russie et construire une Europe contre l’impérialisme américain qui considère l’U.E. comme sont terrains de chasse pour nous asservir et nous presser comme des citrons, ce que tente de faire les Etats-Unis depuis l’après guerre de 14-18.
Bérénice Rose: Artémisia Gentileshi , superbe peintre; voir Judith décapitant Holopherne, du Grand Art; très loin d’Anatole France.
J.C. 13h05: ma parole, on vous a taillé les oreilles en pointe….Marie No.Lin ! mais c’est la poupée qui dit non, voyons!
M.C. 13h47 . Vous rejoignez Clopine sur « France » ? Il est à la casse depuis qqs années déjà ….Offrez-lui plutôt une escapade dans le Pacifique sur une goélette aurique, ce sera faire acte de galant homme..
M.C. 12h50. Très peu connaisseuse en Anatole France, peu experte en cuisine,je me suis donc précipitée sur la référence par vous donnée.Il s’agit de Tournebroche, donc, nom évocateur s’il en est. »les contes de Jacques Tournebroche » furent publiés en 1908 et ,acte généreux la Bibliothèque Electronique du Québec, nous les offre gratuitement, dans la collection « à tous les vents » version 1 01. Le recueil comporte 9 nouvelles (128 p.) ,mais point de « le chanteur de Kymé »Se serait-il envolé, semé à tous vents ? ou l’auriez-vous inventé de toutes pièces, bernant ainsi de valeureux lecteurs-trices ?Je me suis offert la lecture du « gab d’olivier » qui contient des propos terribles et effrayants; il y est question de pucelles, de Sarrazins,(sans galettes) de Mahom, de nez coupés et autres gracieusetés. Voici, par ex :
« l’empereur Charlemagne et ses 12 pairs ayant pris le bourdon à St-Denis firent un pèlerinage à Jérusalem…et les pairs, tour à tour rivalisent. Ainsi Huon de Bordeaux (sic): je suis assez agile pour m’approcher du Roi et lui couper la barbe et les sourcils sans qu’il s’en aperçoive. C’est un spectacle que je vous donnerai dès demain et je n’aurai pas besoin d’un chapeau de veau marin » (sic)
De tels propos sont explosifs, chacun peut en juger…mais alors, »le chanteur de Kymé »? trépassé sous les ciseaux d’AnasthasielaQuébecoise ?? où trouver cette perle , savoureuse de Jacques Tournebroche ??
Il y a en effet un mystèrre. Ce conte figure dans Sous l’invocation de Clio, mais il est ^possible, puisque je n’ai pas ce recueil et que cependant je l’ai lu dans la bibliothèque familiale, qu’il ait été refondu dans un des recueils publiés en 1926. Ils sont tous de cette date.
Bien à vous.
MC
Artémisia Gentileshi , superbe peintre;
Oui très belle exécution, j’aime beaucoup ses ocres, on peut dire qu’elle fut un génie précoce, à seize ans elle maîtrisait déjà son art.
Si j’étais un homme, je doute fort que les choses se passeraient de cette façon […] Mais je montrerai à votre Seigneurie ce qu’une femme sait faire! Artemisia à Antonio Ruffo, 1649.
J’ajouterai Olga qu’en regard de ces happy few au génie immense et naturel mais néanmoins travaillé, beaucoup font figure de rodomont.
Le pâté de canard s’accommode bien d’un cahors. Les islamss n’y connaissent rien. La langue d’Anatole France, belle et classique, devrait bénéficier aux lycéens ipodés qui communiquent en morse, mais il est peut- être trop tard, le fessboucage d’une génération semble bien inguérissable, future chaire à pâté des guerres intra européennes.
future chaire à pâté des guerres intra européennes
étant donné l’efflorescence du nucléaire civil en Europe sans évoquer les sites chimiques, si guerre devait se produire elle prendrait un autre visage que celles qui ont eu lieu avant le seconde guerre mondiale, dernières en date, Yougoslavie et Ukraine. Nous serions tous irradiés au bon vouloir, trop dangereux à moins qu’un fou prenne le pouvoir et dispose d’une technologie suffisante pour des tirs ciblés, la guerre à moins de cela risque fort d’être civile si elle n’est pas inéluctable.
La guerre civile sera pour beaucoup de crétins intellectuellement handicapés un superbe ascenseur social.
Gaudeamus !
confit, Phil, confit de canard. Je n’ai pas bu de ce cépage? coteau? cru? enfin renseignez-moi depuis un temps qui ressemble à l’éternité comme quoi il est possible d’atteindre l’éternel dans l’abstinence et pre-mortem.
http://www.hachette-vins.com/tout-sur-le-vin/appellations-vins/291/cahors
Fallait voir le frétillement de nos abrutis intellectuels, maoïstes français à l’époque de la Révolution Culturelle une guerre civile contre l’intelligence conduite par la bande du Gros Pédophile aux yeux bridés …
Ces écrivains et philosophes de génie retournèrent évidemment leur veste devant la réalité et l’ampleur du crime civil ….
Artemisia Gentileschi:
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/03/artemisia-gentileschi-autoritratto-come.html
pour sûr avec un œil en moins, un membre amputé, les planqués s’en tireraient à bon compte.
du Gros Pédophile aux yeux bridés …
décidément son cas s’aggrave, il me semblait qu’il était seulement amateur de pornographie, ce en quoi beaucoup le rejoignent et n’en sont pas pour autant de puissants dictateurs même dans leurs rêves. Faudrait-il produire une étude mettant en évidence le lien entre appétits sexuels et soif de pouvoir ?
Bien, comme a si bien dit un poète, ils veulent faire de la politique internationale et il bougent leurs opinions comme ils bougent leurs gros culs…
Ces écrivains et philosophes de génie retournèrent évidemment leur veste devant la réalité et l’ampleur du crime civil ….
JC facile de statuer après coup, qu’on soit resté stalinien ou maoïste après qu’il ait été possible d’avoir connaissance des moyens utilisés pour parvenir à leur fins peut être considéré comme un délit, un déni, une opinion criminelle mais quand on sait encore aujourd’hui comment la Chine encadre le tourisme , on peut imaginer que beaucoup se sont fourvoyés dans leurs rêves d’une organisation sociale et politique différente du modèle occidental et capitaliste.
Voyez plutôt:
http://zzzze.tumblr.com/post/116510701440/diane-arbus-self-portrait
Ou ça:
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/06/diane-arbus-double-self-portrait-with.html
» Ainsi des Prédicateurs tonnent-ils avec beaucoup d’éloquence contre des vices qu’ils sont les premiers à éprouver ».
Attribué à Mazarin, Bréviaire des Politiciens, 1680…
oui bérénice, un bon cahors, mais à 16 degrés ça chauffe les oreilles, donc ne pas hésiter à confiturer généreusement le canard (froid).
On parle de l’Empire du Milieu, mais ce fut pareil pour l’ex-URSS, Kravchenko (J’ai choisi la Liberté 1946), Panait Istrati, d’autres dirent, écrivirent, la vérité de la dictature communiste.
Mais des crétins, écoutés, respectés, comme Jean Paul Sartre, Yves Montand, et Simone Signoret, la nièrent. Rien dans la tête, rien sous le casque d’or …
Faudrait-il produire une étude mettant en évidence le lien entre appétits sexuels et soif de pouvoir ?
gaguée et handcuffée béré menace
la vérité..la vérité..assez dgros mots jicé
Le pâté de canard s’accommode bien d’un cahors
..comme il est a son aise dans le gaillac et barbotte dans le buzet..
voir Judith décapitant Holopherne
c’est certain qu’elle à coupé l’coup a des canards en cuisine..ya comme un coup dmain..nous les hommes hont est trop sensibe
Madame Verniglia se remet de sa crise rire ; je lui avais raconté les bourdes de JC sur Wajda et « les croque-morts » et le « couscous perse » ; pas étonnant m’a-t-elle répondu, ici au Camp à Nella on dit qu’il est c.on pire qu’un balai, les gens rigolent
..keupu en vieux whistleblower..dans quelle piquette il agonise?..l’étiquette est pas lisibe
bouguereau pas encore remis de ses cuites à la bibine, ça devient grave
Notre Père qui êtes aux Cieux, faites que la chère Angleterre quitte l’Europe afin que celle-ci se réforme profondément ! Amen….
ALERTE ENLEVEMENT
Le petit William Legrandcron a disparu ce matin au cours de sa promenade quotidienne. Il est vêtu d’un blouson genre camisole de force nouée dans le dos, souillé de bave jaunâtre, d’un pantalon de golf troué au culte, sans ceinture, de chaussures de sport sans lacets, sentant mauvais.
Prière de prévenir les autorités chargées de l’hygiène publique (il urine et défèque sans retenue), ou les Infirmiers du Centre Psychiatrique pour Enfants de Freud sur Divan qui mettront fin à sa fugue.
J’ai rêvé d’un tableau inédit d’Artemisia Gentileschi intitulé : « Judith Gayet décapitant Philippe Martinez «
CONCOURS DU MOIS
Répondez à notre question :
« Que faire de François HOLLANDE après 2017 ? »
1/l’inscrire à Polemploi, pour qu’il découvre un monde inconnu et fascinant
2/lui offrir un séjour, renouvelable, en Nouvelle Calédonie chez nos frères kanaks
3/le conduire à son poste de gardien de phare en Guyane, sous la haute autorité du Gouverneur Taubira
Participez nombreux !
Je lis en ce moment « une question d’orgueil », de notre hôte, livre que j’ai trouvé tout d’abord assez bizarre, avant de me rendre compte que non, le narrateur n’est pas l’écrivain. IL y a même une distance confortable entre eux, du même ordre que celle qui existe entre Emilie Brontë et M. Lockwood (si vous voyez ce que je veux dire ?) N’empêche que notre hôte en profite pour glisser quelques considérations sur l’art de la biographie…
En fait, je ne peux pas lire ce livre comme je le ferais d’un autre, à cause de ma participation à ce blog – on dirait que je cherche des traces de celui-ci dans celui-là, et au lieu de me laisser aller, confortablement, dans la poursuite que le livre décrit (un biographe écrit la vie d’un espion à la solde de l’URSS, et cherche à démêler l’écheveau qui entoure les mobiles de ce dernier), je relève les « à-côté », les traits d’humour qui parsèment le chemin. Je ne suis pas la route, je m’égaille sur les talus qui la bordent !
Quand je lis des trucs comme « Certains hommes ont le nez qui leur permet de fumer sous la douche ; en vérité, certaines femmes aussi mais ce serait goujat de le dire, quant à l’écrire, vous n’y pensez pas », j’en perds le fil du récit…
d’ailleurs, ce procédé littéraire (j’en use aussi parfois), qui consiste à annoncer qu’il ne faut pas faire ce que précisément on est en train de faire, doit avoir un nom. DHH le connaît-il ?
Cela peut paraître frivole, mais le bouquin semble insister très lourdement sur l’importance des noms, en donnant des exemples littéraires. Je suis bien d’accord, parce que, chez Hugo par exemple, les noms sont aussi construits et significatifs que des panneaux indicateurs…
Tout cela, en fait, pour féliciter notre hôte. « Une question d’orgueil » est un très bon livre, bourré de références historiques et littéraires (et on comprend que l’auteur se moque un peu de son narrateur, un peu trop friand de faire miroiter ainsi sa culture).
Je me modère, parce que je n’ai pas envie de savoir trop vite la fin, le « pourquoi du comment »…
JC à 10:07? l’andouille haineuse : TOUCHÉE COULÉE
« Tout cela, en fait, pour féliciter notre hôte. » (Clopine, écrivaine…)
Compère Passou,
comme on dit sur nos marchés en Provence : « Le chien se secoue lorsqu’il sent la puce devenir active ». Par pitié ! ouvre lui la porte de service de Gallimarre.
Qu’on en finisse !
le prestigieux passou a écrit un très bon livre, nous dit la prestigieuse dame clopine.
l’orgueil ne serait pas tombé en déshérence comme l’honneur ?
gaguée et handcuffée béré menace
non pas, je m’en voudrais. J’ai du entendre je ne sais plus dans quel dossier télévisé qu’ils ont souvent cette particularité – appétit hors du commun – , aucune étude sérieuse n’a été réalisée mais si l’on s’attarde à quelques scandales relayés, les frères Kennedy et M Monroe, Bill Clinton et sa stagiaire, l’ex patron du FMI, J Chirac en séducteur et dragueur célèbre, Giscard rêvant d’avoir séduit Lady Diana, nos rois et leurs courtisanes, pourrait on conclure qu’ils rejoignent en cela le mari aventurier du mariage célébré sous le régime de la communauté. Personnellement cela ne me gêne pas mais ne faudrait-il pas y voir que la partie visible de l’iceberg?
la vérité de la dictature communiste
JC un peu de polonium dans le thé et autres politesses du même genre ne nient en rien en la sympathie éprouvée par certains experts politique pour la Russie de Vladimir Poutine et pourtant nous vivons à l’ère de l’information en directe. Les prises de positions se compliquent des avantages escomptés à se tenir à l’est plutôt qu’à l’ouest. A ce propos le traité transatlantique? Quelles nouvelles?
Et te figure de style s’appelle la prétérit ion Clopine.
Annoncez que l’on ne va pas dire ce que l’on est en train de dire précisément.
Je suis adepte.
Merci à Nemeth : grâce à lui misentrop2 a quintuplé le nombre de visiteurs en provenance de la RDL !
L’importance des noms cela s’appelle l’onomastique. Tout le XIX en est imbibé : Balzac, Zola, Hugo
Cosette
Jean Valjean
Les Thénardier
Gavroche
Javert
Éponine et les autres
l’orgueil ne serait pas tombé en déshérence comme l’honneur?
Phil si l’orgueil connaissait des problèmes de logement, quel bonheur ce serait de le voir expulsé de nos comportements alors que l’honneur est précieux comme une parole mais j’ai bien peur de paraître cynique à ranger l’honneur au rayon des raretés. A mon sens ( comme écrirait Clopine) Il est plus bénéfique de souffrir pour un sens de l’honneur auto-offensé si l’on ne confond pas honneur et orgueil que par orgueil, moteur à représailles.
Merci, Rose, nous tenterons donc de prétéritionner vaille que vaille…
Oui, Al Ceste, nos ennemis nous sont souvent plus utiles que nos amis !
Jibé, vous fendre l’explication de votre théorie en bûchettes ou en lien, please.
Ma grande cousine Marie-Jeanne, solide gaillarde pagnolesque, employait des formes subtiles de prétéritions. C’est ainsi qu’elle me disait dans mon enfance : « Sans te commander, Jacky, descends chercher une baguette à la boulangerie ! »
gaguée handcuffée béré menace..et bombe le torse
t’as qu’avé la lui sortir a ta grande cousine baroz..mais voilà..t’avais pas l’gout
gaguée handcuffée béré menace..et bombe le torse
Bouguereau, vraisemblablement une phrase maniaque.
Oui, Al Ceste, nos ennemis nous sont souvent plus utiles que nos amis !
les ennemis la lui mettent plus grosse et plus profonde..il a un sens pour ces choses là alceste
De l’utilité des trolls, bérénice ! Salutaires piqures de rappel qui nous forcent à rester vigilant, là où bien souvent les compliments nous amollissent…
la signifiée n’est pas le signifiant béré..c’est comme la lune et le doigt..
Car Bouguereau on ne peut pas bomber un mur qui n’existe pas, l’art graphique nécessite un support, si vous le souhaitiez je vous montrerais mes biens et mes outils.
baroz il aime une grosse claque havant béré..et halors..c’est son droit
..sur la fesse béré..hon est entre gens civilisés
Elle me l’aurait bouffée toute cru, le boug !
C’était une mégère inapprivoisable ! Quand l’une de ses trois filles faisait du chahut ou la contrariait, elle lui montrait sa large main et hurlait, avec l’accent : « Tu l’a vois celle-là, je vais t’en flanquer une que le mur t’en rendra une autre !!! »
l’art graphique nécessite un support
t’as un tweet havec des photos qu’on voit si holopherne prend sa claque aussi..?
Et ce pauvre Attali qui veut abolir la fessée, un pilier de notre civilisation judéo-chrétienne ! Sans la fessée, pas de Jean-Jacques Rousseau…
avec ses croque-morts et son couscous perse, JC l’andouille haineuse vous souhaite bon appétit
Bérénice, vous êtes graphiste ? Peut-on voir ce que vous produisez quelque part ?
L’écrivain japonais Soseki réincarné sous forme de robot dispensant des cours à l’université, voilà qui est fort, mais pas plus que Google proposant de devenir votre médecin personnel :
« Google s’aventure dans le domaine de l’auto-médication : il ne s’agit en aucun cas de remplacer un médecin jure le moteur de recherche. En proposant des solutions pour résoudre les symptômes évoqués dans ses requêtes, le moteur en prend pourtant le chemin. »
Tout ce qui intéresse les glands, et les glandes, et leurs mômes, les glandus, ce sont flatteries et autres caresse-orgueil …
Un des moyens, excellent, d’atteindre le Walhalla génito-urinaire des dames et damoiselles est, naturellement, la flatterie pré-clitoridienne !
Avec ou sans casque.
Combien de nos sœurs, innocentes quoique diplômées, sont sorties acheter une baguette chez le boulanger, pour finir chez un buraliste à cigares, à Washington ?…
Bérénice, vous êtes graphiste? Clopine
non du tout mais il doit y avoir un masque à gaz quelque part dans mon logis. On n’est jamais trop équipé.
Bouguereau, ce tableau est archi-connu, en revanche les reproductions sont souvent infidèles aux tonalités, vous le trouverez facilement tout seul si vous n’avez pas eu l’occasion de vous offrir l’exposition.
https://babylonbaroque.files.wordpress.com/2010/11/montesquiou_robert_de_-_boldini.jpg
M.C.02h52.Je découvre que le chap.Anatole.F est clos.J’aurai donc moins de remords.
Aucun mystère,j’ai trouvé « le chanteur de Kymé » qui figure ds »sous l’invocation de Clio »,publié AVEC « les contes de J.T ».2exemplaires trouvés sur le net; le temps d’hésiter entre »coins frottés, dos satisfaisant, intérieur frais….papier marbré pour bibliothèque du patronage de Nansouty.. » et « très belle reliure janséniste,pâles rousseurs sur pages de garde…. » et de réfléchir, j’ai découvert le texte in extenso, sur le net, avec « komm l’atrébate,Farinata..,le roi boit, la Muiron »
Exactement le temps nécessaire pour boire un grand café frappé, lu toute la nouvelle; Le début, tout en imparfait,accroche l’attention; inspiré, imprégné d’Homère, »chante-nous ami la colère d’Achille et l’assemblée des rois.. »c’est quasi le calque des 1° vers de l’Iliade. Aveugle, le chanteur, douce j.fille, concours, luttes, boeufs qu’on rôtit….Tout s’y trouve; exceptionnel, en un sens où surgit d’un temps pas si lointain, une époque où fleurit l’Antiquité. J’ai pensé à la trad d’Homère par L de Lisle. Tellement diff.?? et je me suis souvenue que j’avais lu quantité de textes de A.F.,dans un autrefois très sfumato.En fait, un plaisir de lecture, qui sollicite l’imagination et la réflexion (multiple)Relire Homère, sans cesse et regarder les terres cuites, sans égal.
c’est ds « les yeux d’Elsa » qu’Aragon reprend les 1° vers de l’Iliade ?)
Olga, fort intéressant et finalement économique.
Je n’ai lu pendant ce temps qu’un portrait du comte Robert de Montesquiou,personnage amusant et désarmant d’humour jusqu’au plus évident des sarcasmes, un certain courage quoique entièrement tourné sur lui-même. Il regretta que le Goncourt ait été attribué à Proust.
c’est ds « les yeux d’Elsa » qu’Aragon reprend les 1° vers de l’Iliade ?
Vous penserez avec raison que je lis peu, d’Aragon je n’ai lu qu’Aurélien et d’Aurélien je n’ai gardé que la balle perdue qui tue Bérénice entre ses deux amis. quel brouillard qu’une mémoire capricieuse.
bouguereau dit: 23 juin 2016 à 11 h 57 min
les ennemis la lui mettent plus grosse et plus profonde… il a un sens pour ces choses là alceste
****
formellement, ce n’est pas faux… Mais la vraie s.alope est ici le sans-dignité Pierre Assouline qui, pour ne pas perdre un seul clic : tolère que d’authentiques o.rdures comme Al Ceste viennent faire oeuvre de diffamation sur ce site
Ah ça non : il ne sent pas « bon », le sans-dignité Pierre Assouline
Attaquer Assouline, c’est attaquer la Liberté !
tolère que d’authentiques o.rdures comme Al Ceste viennent faire œuvre de diffamation sur ce site
On diffame quand on ment. Or les insultes que vous m’avez balancées, que j’ai publiées ici, je les ai gardées. Elle étaient en réaction à ce mail que je vous ai envoyé :
En réponse à votre commentaire
(http://misentrop2.canalblog.com/permalink/comments/69860779) : Maman j’ai peur !
Je n’ai aucun problème avec les contradicteurs courtois
Mais vous êtes une personne agressive, malpolie et fuyante, incapable de répondre à une question précise et correcte.
Vos messages vont donc disparaître.
PS Inutile de répondre, ce sera direct panier et votre adresse va être bloquée.
…………
Inutile de vous énervez, Monsieur Nemeth, vous n’êtes même pas odieux, vous êtes juste ridicule.
Test
Al Ceste dit: 23 juin 2016 à 19 h 06 min
Inutile de vous énervez, Monsieur Nemeth
* * * *
non seulement Al Ceste est un m.erdeux, mais en plus il ne connaît même pas l’orthographe !
« Dressée sur le plus prodigieux amas d’outrages que la sottise, l’ignorance et la méchanceté aient jamais élevé, sa gloire atteint une hauteur inaccessible. » 😀
J’ai découvert Anatole France par hasard avec Les dieux ont soif, dans une librairie d’occase aujourd’hui disparue, à Londres.
C’était une édition en français datant de la guerre, mais qui avait été imprimée en Angleterre par Penguin dans une petite collection francophone dont la liste de titres montrait l’influence très probable des exilés de la France libre -elle comprenait entre autres L’armée des ombres de Kessel. Un livre sur la terreur révolutionnaire, par Anatole France, jugé important par ceux qui voulaient ‘reconstruire’ après toutes les destructions, et tous les égarements.
c’est mon prof de lettres de première qui me conseilla A.France; j’incarnais pour elle comme son mari, devenu ALZHEIMER, les questions de l’antisémitisme, et la persistance dans ma judeité
France : « Puisqu’elle [la Troisième République] gouverne peu, je lui pardonne de gouverner mal. »
mais enfin: tout le monde descend !
ce n’est pas tout le monde est descendu
bien sur, si vous voulez que ce soit profond, plutôt descendre, mais en surveillant votre manoeuvre, vous risquez de choir (et sur le nez, et sur le bec,
et pas dans les caves de la reine PEDAUQUE perchoirs
EXCUSE CHOIR DE VOS PERCHOIRS
PEDAUQUE/
enseigne:
La Reine Pédauque. Enseigne de restaurant. 6, rue de la Pépinière, 8ème arrondissement, Paris
Cette enseigne fut celle d’un restaurant qui connu la notoriété en décembre 1976 par l’assassinat de Jean de Broglie, député de l’Eure et ancien ministre. Le personnage-clef, De Varga, fut considéré comme l’instigateur de l’assassinat.
excuses, je n’ai pas mis le lien « reine pédauque », nom à propos duquel j’eus à faire une recherche,si bien que je m’en souvenais
bonsoir
DE BROGLIE:
étonnante et mystérieuse affaire, nous recevrons le réalisateur Francis Gillery. Il est l’auteur d’un documentaire exceptionnel qui revient sur les zones d’ombres de ce dossier. Pendant de longs mois, il a repris l’enquête et a recueilli, face caméra, le témoignage de plusieurs protagonistes clés, dont certains s’expriment pour la toute première fois!
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/un-prince-est-mort-a-paris-l-assassinat-de-jean-de-broglie-2832712
à Barozzi
JE suis un panseur des jardins; chacun ses guerres
https://www.pinterest.fr/pin/6403624463286295/
metro: ZAZIE
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