de Pierre Assouline

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La République des livres
La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

Mais de quoi hérite-t-on au juste quand on hérite ? Une maison, des objets, des titres, de l’argent ou presque rien, c’est selon. Sans oublier l’essentiel : une émeute de traces mnésiques. Le poète T. S. Eliot l’évoquait dans La Terre vaine :
 « Nous avons existé par cela, cela seul/ Qui n’est point consigné dans nos nécrologies/ (…) Ni sous les sceaux que brise le notaire chafouin. »
Difficile de ne pas garder ces vers à l’esprit en lisant le récit poignant de Nathalie Rheims Les Reins et les cœurs (205 pages, Léo Scheer). Ainsi énoncé, ces quatre derniers mots au coude à coude sur la même ligne, on lirait le titre de manière subliminale comme « Les Rheims et les cœurs ». Une illusion d’optique qui fait écho à la pulsation souterraine, intime, longtemps secrète de la phobie généalogique de l’auteure. Pas de « Je est un autre », pas d’autofiction, pas d’entourloupette littéraire : pour son vingtième livre, elle a choisi de dire les choses en face parce que c’est de face qu’elle a affronté le mal. Une saleté dont les femmes de sa famille héritent de génération en génération. Quand le réel s’y met, il est implacable. Un gène-tueur-en-série.
Une célébrité dans la dynastie. Mais la puissance du déni est telle qu’on fait comme si la police de la généalogie l’avait mis sous les verrous, alors que non, il rôde encore et nul ne peut anticiper sa prochaine attaque. Nom de code : insuffisance rénale aiguë. Le genre de choses qui atteint toutes les fonctions vitales. De quoi se déshydrater à mort. On la prend à temps, on la remplit de sérum physiologique, on l’emmène au service de réanimation. Dans ce cloître technologique de solitude et de silence, des prénoms féminins viennent l’envahir, ceux des femmes de la lignée qui l’ont précédée dans cette voie. La dialyse, monstre d’acier et araignée métallique, avec ses machines et ses tuyaux : une usine à essorage. Sa mère y a été enchaînée pendant vingt-cinq ans. S’y brancher pendant des mois n’est qu’une bataille à remporter malgré les souffrances pour éviter une guerre de cent ans : s’y brancher jusqu’à la fin de ses jours.
Cette histoire s’ancre dans la mémoire archaïque même si pour Nathalie Rheims elle a commencé à l’été 2017 pour s’achever un an après. Douze mois d’un combat incessant ponctué de comas, de dialyse, au cours duquel elle était devenue un enfer pour elle-même. Dans ces moments-là, on peut rêver d’être déshéritée, d’y échapper pour de bon, de briser la fatalité génétique. Elle veut croire, à sa manière, sans opportunisme religieux mais sans rien renier de ce qu’elle est. Ce n’est pas un hasard si le récit doit son titre au Livre de l’Apocalypse :
« Je ferai mourir de mort ses enfants, et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les cœurs, et je traiterai chacun de vous à la mesure de ses œuvres. » (II, 23)
Ne reste plus qu’une solution pour la sauver : la greffe d’un rein, seul organe qui peut faire l’objet d’un don par une personne vivante. Il faut des conditions, un contexte, un donneur compatible, cela peut prendre du temps, ce serait fatal. Un homme se présente aussitôt, un danseur qui se trouve être à ses côtés depuis des années, Flavien, ami de cœur devenu ange gardien. La greffe est possible, elle prend. Il faut qu’elle tienne, combattre l’hydre d’œdème pulmonaire, supporter la culpabilité d’avoir pris une partie de lui-même à un être cher, vivre avec l’intrus en soi quitte à devenir étranger à soi-même, laisser son corps affronter sa conscience. Pendant les six semaines d’hospitalisation, une nouvelle famille surgit, d’un dévouement et d’une bienveillance qui aident à revivre, celle des soignants et de leurs aides.
Les Reins et les cœurs s’inscrit d’ores et déjà aux côtés de L’Intrus dans lequel le philosophe Jean-Luc Nancy racontait sa greffe du cœur. Même pudeur, même sensibilité, même absence de pathos. Même trace puissante dans la mémoire du lecteur.
(Dessins de Pierre Le-Tan)
Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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903 Réponses pour La guerre d’une seule contre un gène tueur en série

Bérénice dit: à

Invendus pour incendies. Correcteur. Ceci étant, la Sibérie crame aussi sur de tres grandes surfaces.

Pablo75 dit: à

Une excellente interview avec l’historien José Varela Ortega (Madrid, 1944), petit fils de Ortega y Gasset et auteur de « España. Un relato de grandeza y odio: Entre la realidad de la imagen y la de los hechos » (Espasa, 2019), un pavé de 1088 pages.

« España se ha salvado por la falta de talento de los populistas ».

https://www.elmundo.es/opinion/2019/09/21/5d84cc70fdddfffd368b462d.html

Delaporte dit: à

« Mais nous sommes bien deux personnes différentes, il pourra vous le confirmer à son réveil demain vers 10h car pour l’heure il dort comme un bébé. »

Passou avait déjà confirmé que nous avions deux adresses IP différentes. Je ne dors pas comme un bébé. D se trompe. Je suis déjà éveillé, en ce jour du Seigneur.

rose dit: à

Lavande

Je vous remercie vivement pour la citation d’Albert Einstein.
Ai quitté le point 1, bienheureusement.
Un me dit que la haine corrode tout l’intérieur comme la rouille.
La vengeance c’est la répétition et nourrir la violence qui est : très laid.
Bon dimanche à tous,

rose dit: à

Lavande dit: 21 septembre 2019 à 10 h 48 min

Et pour Rose :
« Les gens faibles se vengent,
Les gens forts pardonnent,
Les gens intelligents ignorent.
Albert Einstein

Lavande dit: 21 septembre 2019 à 10 h 45 min

Spécialement pour Clopine :
« Avoir un chat ou un chien ouvrira votre coeur.
Lire un livre ouvrira votre esprit.
Avoir les deux … c’est le bonheur absolu. »
Mark Rubinstein

Lavande
Merci
L’intelligence du chat est stupéfiante. Autant que son autonomie.
Le chien c’est un autre lien extrêmement fidèle. La relation est différente.

Quant à la citation d’Albert Einstein, ai quitté le point 1, assez rapidement. Parce que haine et vengeance corrodent l’intérieur du corps.

Sur ce coup là, pas prête du tout à passer au rang 2. Même pas avec le temps.

Le rang 3 est jubilatoire*. C comme marcher sur un fil avec le monde en dessous de soi.
J’allais écrire les hommes, mais c’est parce que j’ai en en tête Elvira Madigan, sur son fil.
* Difficile à tenir, mais c’est un travail.

rose dit: à

Christiane

Deux phrases de Bacon parlant de son atelier :
Pour quelque raison, au moment où je vis cet endroit, je sus que je pourrai travailler ici. Je suis très influencé par les lieux – par l’atmosphère de la pièce.

rose dit: à

Christiane

Cette merde autour de nous est quasiment comme
mon esprit ; ce pourrait être une image fidèle de ce qui me traverse, à quoi cela ressemble, ma vie est comme ça.

Christiane
Plus qu’un foutoir, c’est un capharnaüm, d’une immense richesse, qui traduit son agitation, la violence qui l’habite, le lieu dans lequel il peut peindre ; ce n’est pas non plus un gourbi.

rose dit: à

Je tiens à préciser que pour moi, çe blog n’est pas la tenue d’un roman in work in progress et que les gens qui y participent ne sont pas des entités artificielles.
Cela est mon point de vue.

Jazzi et Bérénice

À partir de ma souffrance à moi, pas de celle d’autrui, et le pardon.
Les idées très arrêtées sont parfois/souvent très blackboulées.
Il arrive que la souffrance d’autrui (non pas l’imbécile – et stérile  » ne te laisse pas envahir par ça ») on la ressente avec vigueur ; l’empathie alors fait que le fardeau est partagé -porter la croix- et ce n’est pas forcément écho à un moment que l’on a soi-même vécu.

Le pardon, itou : jusqu’à peu, et hormis des atrocités commises au nom de -pense à DHH et à sa vigilance constante, croyais être loin du sujet. Jusqu’à ce qu’il m’attrape de plein fouet.
À ce jour, je suis incapable de pardonner parce que j’ai subi est impardonnable : on vous enlève quelque chose qui ne pourra jamais vous être rendu.
Maintenant, la vie est si riche en surprises que je me laisse la chance d’évoluer.
J’avance à tâtons dans un grand tunnel noir.

Je refuse egalement de taper dans la fourmilière parce que trop de respect pour les fourmis. Hier, en tuant trois mites, leur ai demandé pardon : ce qui marche sont les pièges à phéromones mais leur mort est atroce, collées qu’elles sont au papier.

rose dit: à

D
Bonne journée.
Ai fini de vous aduler et de vous coller sur in piédestal. L’ai constaté il y a peu. J’en ressens immense satisfaction. Désormais vous êtes un être humain comme les autres.

rose dit: à

parce que ce que j’ai subi

Il y a des choses qui ne s’effaceront jamais.
Telle la Shoah.
La mémoire est salvatrice.

Je crois à la dégénérescence cellilaire. Elle commence à 20 ans. Et à la dégénérescence des neurones mais le sujet est pourquoi. Et qu’est ce qui accélère ou pas, la mrovoque ou pas.

——-
Nota : puisque le regard d’autrui revêt si peu d’importance sur soi, pourquoi donc remettre en place (dénier ici) une chose dite sur soi qui ne me correspond pas ?
Ex: je dors/je ne dors pas.
Laisser l’autre avec le ragard qu’il porte – totalement faux(espion et DGSE). Ce ragard lui appartient. Et si c’était vrai, ce qu’il invente sur moi ? Rire parce que c’est rocambolesque.

Moi, je ne ris jamais si je suis maltraitée ou martyrisée.
Par contre, indicible à ce jour.

rose dit: à

Ah. Remplacer le terme décroissance par
-simplicité volontaire
Et/ou
– croissance heureuse

rose dit: à

Si je vivais à Paris, je mettrais l’eau en bouteille, (comme Coca-Cola l’espère) voterais Anne Hidalgo.
Parce qu’elle est audacieuse et j’aime ça.

rose dit: à

h. Remplacer le terme décroissance par
-simplicité volontaire
Et/ou
– sobriété heureuse

La croissance étant prédatrice ( et surtout consommatrice d’énergie).

—–
Nota : distinguer autarcie d’autonomie ne signifie pas grand chose.
L’autarcie ce ne veut pas dire voir personne et vivre avec ses trois poules et son chat, replié sur soi-même.

Les jeunes, parfois, ils sont d’un niveau de connerie incommensurable.

closer dit: à

Rose, si vous viviez à Paris vous ne voteriez pas Hidalgo parce que vous subiriez concrètement les conséquences de sa politique!

rose dit: à

Enfin, moi je, travaille à réduire mes poubelles puisque c’est la dernière consigne communale. C’est impressionnant.
Se renseigner encore sur la méthodologie du tri. Presque plus rien ne va dans la poubelle classique.

Pendant ce trmos, l’autre jour, ai cru une declaration de guerre en cours. Vol d’hélicoptères bleu marine tournoyant au-dessus de ma maison.
Peur.
Peur.
Peur.
Cessation.
L’après-midi, rebelote.
Me suis alors déplacée où ils se posaient, dans le champ à 100 m. de chez moi, pour savoir quel etait l’exercice en cours

Un jeu, la chasse au trésor.
Les candidats, deux équipes, Castaner ? et le directeur de Cadarache ??.
Le midi, ils ont mangé aux Minimes ☆☆☆☆☆, ancien couvent d’un ordre monastique revendiqant dans leurs règles la pauvreté.

D’un côté, le peuple.
Se preiccupant de la planète, triant gentiment et consciencieusement ses petites poubelles.
De l’autre, les puissants.

Cherchez le lien.
Y en a pas.
Moi, je, je suis contente d’être à ma place, de ceux qui trient leurs poubelles pour protéger la planète.

Les points ? C parce que c à vérifier.
Pas le temps. Je suis en ménage.
Bon dimanche.

rose dit: à

Renato

Je n’y vis pas et c’est un choix.
Vu de loin, je voterai Hidalgo.

Pendant ce trmos
= Pensant ce temps.
Se relire 3 fois. Changer de lunettes.

renato dit: à

rose, je ne comprend pas la relation que vous établissez entre moi et votre possibilité de vote parisien.

closer dit: à

Delaporte, au lieu de demander son avis à JB, vous feriez mieux de lire le mien:

« JB, le dernier Woody Allen n’est franchement pas une réussite. On y trouve les ingrédients des grands Allen new-yorkais des années 75-80, mais totalement affadis. Les mêmes blagues sur les péquenots du Middle West, sur les juifs, sur Beowulf qu’il faut éviter dans les études littéraires, etc. On sourit certes, mais franchement, JB, les trois acteurs principaux sont absolument nuls… Les deux nanas sont des têtes à claques laides et exaspérantes, le jeune type est un ectoplasme insignifiant. La seule qui s’en sort est la mère qui prend de l’importance dans la conclusion qui rachète un peu l’ensemble.

Quand Woody refait du Allen d’il y a quarante ans, on peut se demander s’il ne rate pas délibérément son coup, comme s’il voulait démontrer que lui seul pouvait jouer son personnage et que seules Mia Farrow et Diane Keaton pouvaient jouer les nanas de son monde… »

closer dit: à

Maintenant, c’est Rose qui me confond avec Renato!

J’aurai tout vu!

Janssen J-J dit: à

@ « Vous êtes déjà rongée par le remord ».
Il faut également savoir (di) »gérer » les esses.

@ « les gens qui y participent ne sont pas des entités artificielles ».
J’emphase cette opinion.

@ « Hier, en tuant trois mites, leur ai demandé pardon ». Par inadvertance ?

@ « sobriété heureuse », ne pouvait pas plaire longtemps à tout le monde, est devenu un slogan, t’occupes. Tout décroît et périt, y compris la générosité d’une idée mise en pratique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Rabhi

@ la maladie de l’encre dont souffrent les arbres de la forêt de Montmorency, hier, au Château de la Chasse exceptionnellement ouvert aux publics. Grosse déception.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_la_Chasse

rose dit: à

Renato

Je n’etablis strictement aucune relation.
Ouh la.

Janssen J-J dit: à

Hier, le château de la Chasse, à Montlignon, était gatruitement ouvert aux publics. Une visite bien décevante en dépit du soleil. La forêt aux alentours par le chemin du philosophe…, un vrai crève cœur, à cause de la maladie de l’encre dont souffrent terriblement châtaigniers et chênes. La belle forêt de Montmorency risque de ne jamais s’en remettre.
http://www.journaldefrancois.fr/la-foret-de-montmorency-est-atteinte-de-la-maladie-de-lencre-explications.htm

rose dit: à

Ah pardon, c’est closer.
I do apologize.
Si certain était moins compliqué, ce serait plus aisé.

rose dit: à

 Et Il n’y a pas de traitement pour lutter contre cette maladie.

Ah les neurologues disent pareils.

La pyrale du buis c’était catastrophique, ils redémarrent. La chenille processionnaire aussi. Les pins s’en remettent. C’est un processus naturel.

La maladie d’Alzheimer : soins, immense respect, -cela changera la vie des malades, amour inconditionnel.

rose dit: à

Maladie encre des châtaigniers in Montmorency.

Clopine dit: à

Vous pouvez avoir de l’eau minérale en bouteille de verre à condition d’aller chez un grossiste de l’alimentaire, pour cafés, restaurants, etc. Perso, nous avons pu accéder au magasin METRO grâce à notre association loi de 1901, qui donne le droit à la carte (gratuite) d’adhérent. Nous y allons donc quasi uniquement pour cela, n’étant pas dans le commerce alimentaire nous n’avons pas le droit au « frais ». Les bouteilles sont consignées et c’est à l’occasion d’un déplacement à Rouen que nous rapportons un ou deux casiers.

Quand, il y a 40 ans, Clopin a commencé à trier ses déchets, c’était non seulement dans l’indifférence générale mais encore sous les quolibets du voisinage.

Ce qui est désormais une pratique parfaitement admise (et c’est le contraire, le non-tri, qui est depuis taxé d’incivilité) a mis donc quarante ans à être acceptée.

Ce qui donc est assez inquiétant : car si le sort de la planète exige que nous revoyions à la fois notre forme économique et sociale et nos pratiques et habitudes de consommation, il faudrait tout de même que cela mette moins de quarante ans pour entrer dans les moeurs.

C’est très difficile, aujourd’hui, d’avoir des convictions écologiques : perso je refuse d’adopter la posture « je vous l’avais bien dit » ou encore d’apporter l’échafaud en place publique pour châtier les « coupables ». Je ne veux pas non plus ériger en morale des comportements individuels – car jamais je ne me résoudrai à « jeter la première pierre », et nul n’est « vertueux » à 100 %. Et il n’est pas question de vertu, d’ailleurs, mais de bon sens -voire de survie collective.

Mais ceci était dit, parfois, évidemment, je ne peux m’empêcher de soupirer un peu, façon Cassandre regrettant de ne pas avoir été crue…

Et c’est là le principal reproche que l’on peut faire aux écologistes : d’avoir toujours manqué de force de conviction. De ne pas avoir su quitter la posture du « Commandeur » fustigeant autrui, ne pas avoir su concilier l’empathie et la résolution.

Bon, on a fait ce qu’on a pu tout de même…

Chaloux dit: à

Pablo75 dit: 21 septembre 2019 à 23 h 39 min
Mais comment tu fais pour réussir à lire des ectoplasmes?

Il faut que quelqu’un se dévoue pour les remuer de temps en temps, sinon ils figent.

(Un jour, peut-être, un écrivain se fendra d’un essai pour se demander qui d’Assouline ou de Moix, est le plus petit).

Janssen J-J dit: à

finalement, ce blog de la rdl a beaucoup perdu avec le naufrage de JC, DHH, GWG, MS, dafnaée, etalii, et bouguereau au sein du commentarium.
Bien des hommages s’ils passent encore vers là : il faut les imaginer en Sisyphes heureux.

D. dit: à

10h 11 : à lire ça on ne gagne rien avec JJJ c’est sûr.

D. dit: à

Ce sue vous appelez les « frais » c’est la TVA si je ne m’abuse, que les détaillants font payer aux particuliers mais pas les 1/2 grossistes aux restaurateurs « agréés » ?

et alii dit: à

la première fois que j’ai entendu parler de « tri », c’est par une femme suisse qui était secrétaire d’écrivains;elle était venue à Paris pour cause de Shoah et me raconta l’histoire de sa famille;je la convainquis de faire don de ses archives familiales -qu’elle me confia -au CDJC où elles ont été mises par mes soins ;

Pablo75 dit: à

Passou avait déjà confirmé que nous avions deux adresses IP différentes.
Delaporte dit: 22 septembre 2019 à 5 h 17 min

Rien de plus simple qu’avoir 2 IP. En utilisant TOR, par exemple. Ou un smartphone et un ordinateur. Moi-même je pourrais le faire: mon immeuble est câblé et SFR offre une connexion de base gratuite. Mais j’ai Free.

Jazzi dit: à

« Vous êtes allé voir le film de Woody Allen ? Epoustouflant, non ? »

Je n’irais pas jusque là, Delaporte.

Hier, je suis allé voir « Ad Astra » de James Gray au Grand Rex. En général, les films intergalactiques m’ennuient. ça n’a pas manqué. J’ai dû lutter pour ne pas sombrer dans le sommeil ! Brad Pitt, le visage épuisé après une trop longue station sur la planète Angelina Jolie, retrouve son père disparu trente ans plus tôt, aux confins du système solaire !

Janssen J-J dit: à

@ Diseur 13. Il y a des loosers qui font rire et des winners qui font pleurer. Y’a rien à « gagner » ni avec les uns ni avec les autres. Mais il faut savoir « gérer » les esses à remord, c’est là qu’est le pb n°1, surtout quand on débarque des terres sidérales d’hektoplasme. On déçoit forcément les meilleures d’entre nous.

et alii dit: à

e 2019 à 10 h 16 min
ce qui « prouve qu’on peut « échanger » parce que j’avais rencontré cette dame suisse dans un café rue de Rosiers un dimanche:elle changeait ses chaussures de marche contre une paire légère de secours , comme les secrétaires américaines dans les films,pour trotter plus à l’aise ;nous avions alors été ensemble rue geoffroy l’asnier

et alii dit: à

MÉMORIAL DE LA SHOAH
17 rue Geoffroy l’Asnier, 75004 Paris

Ouvert jusqu’à 18h

D. dit: à

Closer dit: 22 septembre 2019 à 9 h 23 min

Rose, si vous viviez à Paris vous ne voteriez pas Hidalgo parce que vous subiriez concrètement les conséquences de sa politique!

Ça me parait clair. Elle a fait de gros dégâts :

– circulation dans paris rendu plus difficile, davantage de bouchons donc de bruit et de pollution pour les riverains.
– augmentation exponentielle de l’insécurité dans beaucoup de quartiers, dont une grande partie du 18ème (problème du crack et des migrants)
– concentration intentionnelle de populations en difficulté, chassant ainsi certains parisiens installés depuis des décennies et obligeant des familles à déplacer leurs enfants dans des écoles privées.
– Finances municipales dans une situation très inquiétante.
– Très peu d’actions en faveur du maintien des populations de locataires non HLM.
– Saleté incroyable des rues.

quelques points positifs concernant la création d’espaces verts mais avec un déficit de l’efficacité de leur surveillance.

….bref, une sortie plus que méritée

Jazzi dit: à

JC et le boug sont sur la RDC, JJJ. Pas vraiment au mieux de leur forme !

Jazzi dit: à

« quelques points positifs concernant la création d’espaces verts mais avec un déficit de l’efficacité de leur surveillance. »

Tu plaisantes, D. ! Le bilan en ce domaine est ridicule à côté de ses prédécesseurs : Chirac-Tiberi. Quels équivalents aux parcs André-Citroën ou de Bercy ?
Sans parler du jardin botanique des Serres d’Auteuil bradé à Roland-Garros…

Jazzi dit: à

« Plus de 150 hectares de jardins, soit plus du tiers des espaces verts publics parisiens, ont été créés par la Ville dans le dernier quart du XX° siècle.
Il s’agit pour le plus grand nombre de jardins de quartier et de squares de proximité, excédant rarement un hectare, mais des créations plus ambitieuses ont vu le jour, grâce notamment à la récupération de vastes espaces libérés par la désindustrialisation – abattoirs de Vaugirard et de la Villette, halles centrales, usines Citroën, entrepôts de Bercy –, mais aussi par l’implantation systématique de jardins au cœur d’îlots entièrement rénovés – quartiers de la Roquette, de Reuilly, ZAC de Belleville, secteur Maine-Montparnasse ; sans oublier les rénovations, comme celle du jardin historique des Tuileries menée par l’Etat dans le cadre du Grand Louvre, et le retour à la tradition des promenades parisiennes, boulevard Pereire, boulevard Richard-Lenoir ou Promenade plantée. Les jardins sur dalle constituent une nouveauté et si la promenade aménagée sous le Second Empire sur le terre-plein central du boulevard Richard-Lenoir, au-dessus du canal Saint-Martin, a été le premier exemple de ce type à Paris, ils se développent à partir des années 1970 en couverture de parcs de stationnement souterrains ou d’infrastructures ferroviaires et permettent de gagner sur le bâti des espaces de verdure alors même que les terrains disponibles deviennent de plus en plus rares: jardin des Halles, promenade Pereire, Promenade plantée ou jardin Atlantique.
Ce qui caractérise le style des jardins contemporains, c’est qu’il n’y a pas de style ! Finie l’hégémonie classique, haussmannienne ou années 30, pour la première fois dans l’art des jardins à Paris, éclectisme et diversité triomphent. Car, pour la première fois aussi, les jardins – pour les plus grands en tous cas –, ne sont plus l’œuvre d’une seule équipe obéissant à un schéma établi, mais font appel à des compétences extérieures, architectes et paysagiste de renom, de sensibilité et de culture différentes, pour lesquels concevoir un jardin s’inscrit dans une vision nouvelle du rapport à la ville. Aussi les jardins contemporains sont-ils avant tout des jardins d’auteurs.
Certains s’inspirent de l’histoire et de la mémoire du lieu – square de la Roquette, parc Georges-Brassens, parc de Bercy, Promenade plantée –, d’autres réinventent l’espace en relation avec le quartier – jardin des Halles – ou avec le fleuve – parc André-Citroën –, certains mêlent inspiration classique et paysagère – jardin Atlantique, parc de Bercy –, d’autres sont des musées – jardin Tino-Rossi –, mais tous intègrent dans leur composition des aménagements et des équipements destinés à toutes les catégories de public : aires de jeux et de sport, aires de repos et de promenade. Deux tendances nouvelles apparaissent, la première dans la conception des parcs urbains “du XXI° siècle” qui, comme le parc de la Villette ou le parc André-Citroën, témoignent d’une démarche d’intégration du jardin à la ville ; la seconde dans un souci de redonner à la nature une liberté perdue, comme dans le Jardin sauvage Saint-Vincent ou le Jardin naturel, mais aussi au travers de jardins thématiques inscrits dans des jardins plus vastes, comme dans le jardin Atlantique ou le parc André-Citroën.
La même diversité d’inspiration dans la création se retrouve dans le choix des végétaux, avec un élargissement des essences et une cohabitation nouvelle d’espèces d’origines différentes, mais aussi une extension de la palette colorée : arbres fruitiers, feuillages aérés aux teintes claires, arbustes fleuris, plantes aux couleurs éclatantes ; de plus en plus, les vivaces remplacent les massifs de décorations florales saisonnières.
Les arbres des rues témoignent de la même tendance à l’éclaircissement et au fleurissement et si l’on trouve encore en abondance les platanes et marronniers privilégiés par Haussmann pour leur caractère résistant et leur ombrage abondant, on cherche aussi à multiplier les espèces pour éviter la disparition d’alignements entiers, comme les ormes, victimes de la graphiose qui les décime les uns après les autres »
https://www.edilivre.com/histoire-des-jardins-de-paris-jacques-barozzi-et-marie-christine.html/

Delaporte dit: à

« Vous êtes allé voir le film de Woody Allen ? Epoustouflant, non ? »
Je n’irais pas jusque là, Delaporte.
_________

Je suis de l’avis de closer et du vôtre, Jacuzzi. Epouustouflant dans le ratage, c’est ce que je voulais dire, avec en plus toutes ces allusions à la pédophilie. le film a été tourné en 2017, avant le scandale Weinstein, et avant qu’on s’intéresse vraiment à Woody pédophile. Il nageait en pleine liberté et en plein libertinage vaudevillesque, avec ces actrices principales qui ont surtout l’air d’être mineures et qui doivent montrer leur carte d’identité pour prouver leur âge et se rappeler leur nom, tant elles sont époustouflées, elles aussi, par certaines situations qui leur donne le hoquet. Ce film d’Allen est pleinement surréaliste, on croit rêver. Jusqu’à la mère de famille de la haute société qui avoue à son fils qu’elle était une ancienne prostituée, et son fiston trouvant ça sympa… Pour un juif comme Allen, c’est la transgression maximale, mais ici sans enjeu véritable. Plutôt du grand n’importe quoi tout du long, avec une fin bâclée. Il est temps qu’Allen prenne sa retraite, à défaut de passer en jugement. Triste fin de carrière, l’Alzheimer est proche, en tout cas la fin de vie. Le pire, c’est que les Français aiment ce film d’Allen…

Lavande dit: à

Je constate que je suis vraiment très privilégiée de vivre à Grenoble. Il ne me viendrait pas à l’idée de boire autre chose que l’eau* du robinet, la meilleure de France, en provenance du Drac, de la Romanche et de multiples sources, filtrée naturellement par les nappes alluviales phréatiques (et très contrôlée bien sûr).
Oui, oui messieurs D. & D. j’ai bien dit privilégiée !

* soyons honnêtes je bois de temps en temps du vin.

https://www.le-tamis.info/info/dou-vient-leau-potable-grenoble

Pablo75 dit: à

Ma théorie sur l’espionnage de Rose, probablement au profit d’une puissance extraterrestre, a commencé en étant une blague mais, à ma grande surprise, est en train de s’avérer vraie. On dirait même qu’ayant été découverte, elle se rebelle contre ses chefs, qui probablement lui ont demandé de détruire ce blog, étant donné qu’il ne peut plus servir de couverture.

Mais Rose, victime du syndrome de Stockholm, écrit à l’adresse de ses supérieurs que pour elle dans ce blog « les gens qui y participent ne sont pas des entités artificielles ». Et elle conclue, courageusement : « Je refuse également de taper dans la fourmilière parce que trop de respect pour les fourmis. »
rose dit: 22 septembre 2019 à 8 h 53 min

(Je rappelle à ceux qui ne suivent pas de près cette affaire que « les fourmis » c’est nous).

Si ce que j’affirme ici n’était pas vrai, pourquoi alors ce message de Rose à D, qui est visiblement l’entité extraterrestre, déguisée en Savant qui Sait Tout, chargée de la surveiller à l’intérieur de ce blog (« J’ai prévu un voyage astral au petit matin. Je verrai bien qui y sera parmi vous tous ici » D. dit: 22 septembre 2019 à 0 h 05 min):

« Ai fini de vous aduler et de vous coller sur un piédestal. L’ai constaté il y a peu. J’en ressens immense satisfaction. Désormais vous êtes un être humain comme les autres. »
rose dit: 22 septembre 2019 à 8 h 57 min

En pleine révolte, après ces aveux, notre espionne essaie de fuir, se trouvant confrontée, comme c’est logique, à des grandes difficultés:

« J’avance à tâtons dans un grand tunnel noir. »
rose dit: 22 septembre 2019 à 8 h 53 min

Et pour essayer de sauver sa peau, elle avoue publiquement enfin la nature de son activité inavouable sur ce blog:

« Laisser l’autre avec le regard qu’il porte – totalement faux (espion et DGSE). Ce regard lui appartient. Et si c’était vrai, ce qu’il invente sur moi ? »
rose dit: 22 septembre 2019 à 9 h 03 min

Elle n’est pas donc une espionne de la DGSE, mais un être humain avec un implant mis dans son bras par des Petits Gris pour l’utiliser à leur profit.

El la preuve de tout cela arrive très vite. Suite au boucan produit par sa révolte elle est étroitement surveillée par les Services Secrets de l’Armée Française:

« l’autre jour, ai cru une déclaration de guerre en cours. Vol d’hélicoptères bleu marine tournoyant au-dessus de ma maison.
Peur.
Peur.
Peur.
Cessation.
L’après-midi, rebelote. »
rose dit: 22 septembre 2019 à 9 h 28 min

Pourquoi elle serait à ce point surveillée si elle n’avait pas une double vie, si elle n’était qu’une paisible retraitée au langage d’autiste bavarde?

Je vous le demande.

et alii dit: à

Évoquée dès le début du XVIIe siècle, la gaudriole fit la renommée de Montmorency, bourgade postée à une dizaine de kilomètres au nord de la Capitale. Sa culture se développera au cours du XVIIIe siècle, au point de se vendre à la criée dans les rues de Paris. On retrouve cette cerise jusque dans les écrits de Madame de Sévigné, de Rousseau et de Voltaire, qui s’en faisait livrer
ils ont oublié la RDL
vive la gaudriole!

Jazzi dit: à

Pour moi, Delaporte, « La pluie a New York » de Woody Allen n’est ni époustouflant ni raté. Une comédie légère et aérée. Un peu comme pour les derniers films d’Alain Resnais, qui, sur la fin, avait renoué avec le théâtre de Bernstein adulé dans sa jeunesse…

Pablo75 dit: à

Dantzig m’a toujours emmerdé.
Chaloux dit: 21 septembre 2019 à 20 h 30 min

Tu as lu son « Dictionnaire égoïste de la littérature française » et son « Encyclopédie capricieuse du tout et du rien »?

Parce que le reste que je connais de lui ça ne vaut pas grand chose, c’est vrai.

Jazzi dit: à

Sinon, Delaporte, tu ne m’as toujours pas dit ce que l’on reproche exactement à Woody Allen ?

Janssen J-J dit: à

… des fois qu’il se prendrait pour John le Rond qu’aurait eu besoin de matériau pour dévider la pelote de son futur roman d’espionnage SF.
Pas sûres du résultat hektoplasmatique à deux balles six-sous au pucier du coin…

Janssen J-J dit: à

mais on dit que Gueurnob’ est la ville la plus polluée de France, Lavande. Et vous y respirez bien quand même ?… une réputation surfaite, alhors ?

Janssen J-J dit: à

J’avais programmé woody alien et adastral, mais vu les réactions de jzm, je laisse tomber. Pas au courant de ce qui se passe à la RDC d’Analyse. Vos commentaires icite me suffisent amplement. Dites leur bonjour de ma part là-bas. Merci. (NB / Je le répète une dernière fois : les mites n’ont rien à voir avec les fourmis).

renato dit: à

Janssen J-J, c’est la critique subjacente de l’inutile aventure scientifique qui intéresse dans Ad astra ; mais comme toujours — analyse bien à part — chacun y voit ce que bon lui semble.

Bloom dit: à

La belle forêt de Montmorency risque de ne jamais s’en remettre.

Plus de 50 ans que ce lieu est mon poumon, JJJ…J’y étais hier après-midi à vélo, abordé par une jeune femme colombienne qui voulait se rendre au Château de la Chasse à partir de la route des Parquets…
Avec mon grand copain d’enfance, nous nous sommes plusieurs fois introduits en loucedé dans ce lieu totalement privé à l’époque, avant de se faire prendre en chasse (!) par les clebs baveux des proprios…On récupérait de la course en fumant des P4… Heureusement, il reste encore de jolis coins, un peu plus tranquilles et non encore atteints de la maladie de l’encre noire qui tache…
Comment faire pour éviter que ce monde courre à sa perte?

Patrice Charoulet dit: à

Une émission sur Aron

Une cousine m’a téléphoné, ce samedi, pour me signaler une émission sur Raymond Aron(LCP, 19h3O ).
Je l’ai vue. Bonne synthèse en une heure. Sa vie, ses œuvres, ses combats. En Allemagne en 193O, il a vu de près la montée de l’hitlérisme. Après la guerre, il a vu et décrit les horreurs du communisme russe. Il fut dès lors bien isolé. Chacun connaît la phrase de Sartre : »Les anticommunistes sont des chiens. » Opinion, alors, hélas, très répandue.

L’émission a eu la bonne idée de solliciter les commentaires de plusieurs contemporains. Sa fille, Dominique Schnapper, elle-même auteur de livres importants, Nicolas Baverez, biographe d’Aron,Perrine Simon-Nahum, Raphaël Enthoven…

Samedi soir, les téléspectateurs ont été sommés de regarder autre chose : »Danse avec les stars ». L’audience a dû être meilleure pour TF1 que pour LCP. Aron, c’est pourtant mieux.

Lavande dit: à

JJJ : oui mais dans le classement des villes les plus polluées de France, Grenoble est loin derrière :
Lyon/Villeurbanne, Marseille, Paris, Roubaix, Strasbourg, Lille, Nice
et juste devant Reims et le Havre.
(la situation de Grenoble s’est améliorée ces dernières années)

rose dit: à

Désormais je zappe pablo 75.

Enfin. Pour son petit roman perso. d’activités illicites, il se passera de moi.
Et hop.

Jazzi dit: à

« c’est la critique subjacente de l’inutile aventure scientifique qui intéresse dans Ad astra »

Ouais, bof ! Pas vraiment, car le père et le fils, après passage sur Mars et Neptune, en redemande, renato.
Le message véhiculé par ce film, comme souvent dans la science fiction, est… indigent !

Jazzi dit: à

Pardon, Saturne, pas Neptune !

Delaporte dit: à

« Pour moi, Delaporte, « La pluie a New York » de Woody Allen n’est ni époustouflant ni raté. Une comédie légère et aérée. »

Mon cher Jacuzzi, je reconnais bien là votre marquae de fabrique : vous avez des goûts de feignasse. Il ne vous arriverait pas d’avoir envie de pousser l’analyse un peu plus loin que le bout de votre nez (ou même de votre queue), vous le quasi-cinéphile ?

Delaporte dit: à

C’est vrai que le film de Woody Allen est assez rafraîchissant et léger. mais à sa place j’aurais honte de livrer un tel produit, plus fait pour la tévé. Qu’est-ce qui marche, dans ce film ? Pas grand-chose et même rien. La direction d’acteurs est à chier. Le scénario est bâclé. La mise en scène est utilitaire, sans caractéristique notable. A chier, à chier ! La fin est débile. L’épisode de la mère qui se révèle une ancienne prostituée est à tomber par terre de connerie. Quoi, lui, Woody Allen, le juif, avec une mère juive, faire une telle scène dans son ultime film ! C’est un suicide existentielle, philisophique, religieux, raciste… antisémite ! Le film de Woody est antisémite et pédophile, et tout le monde trouve cela très bien. On lui passe tout, à Woody ! Il a le droit de tout faire ! Il n’est jamais puni ! C’est injuste !!!

Jazzi dit: à

« pousser l’analyse un peu plus loin »

Ce que j’ai fait à travers le comparatif Resnais-Bernstein, Delaporte. Tu n’y aurais même pas pensé !
Sinon, à part la rumeur, quels faits réels et avérés contre Woody Allen ?

Delaporte dit: à

Pour les êtres humains, c’est tuer le père qui les fait passer dans l’âge adulte. Pour Allen, en juif frénétique, c’est tuer la mère. D’où ce résultat intangible.

Delaporte dit: à

« Ce que j’ai fait à travers le comparatif Resnais-Bernstein, Delaporte. Tu n’y aurais même pas pensé !
Sinon, à part la rumeur, quels faits réels et avérés contre Woody Allen ? »

Le comparatif Bernstein/Resnais est éculé, vieux, sans intérêt. Je déteste personnellement et l’un et l’autre, et en particulier ce genre de comparatif qui ne mène à rien. C’est du sirop de pseudo-intellectuel décadent, de quasi-esthète décati, de semi-journaliste dégénéré !
Quand à la rumeur sur Woody, je m’en branle, Jacuzzi. Je ne parlais que de son film, qui est si manifestement une oeuvre de pédophile, comme l’était Manhattan en 1980.
Jacuzzi, vous ne savez pas raisonner. C’est dur d’avoir un dialogue avec vous. Vous êtes une vraie folle…

renato dit: à

Ad astra, le temps étant ce qu’il est, rapidement et dans les grandes lignes.

Le fils s’immerge dans son « cœur de ténèbres », pour se mesurer à ses erreurs et celles de son père. Suite idéale de The Lost City of Z, avec un pères à poursuivre et deux femmes trahies et abandonnées, les deux films se démarquent car ils font des obsessions de leurs protagonistes le moteur narratif de l’histoire. L’homme de Gray est toujours un migrant, un étranger qui ne veut pas rester immobile et abandonner son rêve maniaque — obsessionnel —, ce qui le conduit à sombrer dans la l’obscurité de la jungle et dans un espace plus profond.
Roy est un homme qui a abandonné son « sous-sol », qui s’est soustrait aux sentiments de sa famille et s’est plongé dans l’espace le plus profond pour se soigner. La mission de récupération de son père, cependant, le placera devant les faiblesses du père et la zone sombre à laquelle il puise pour faire face à son passé et au drame des fautes de ses ancêtres qui tombent sur leurs enfants.

rose dit: à

avec un père à poursuivre et deux femmes trahies et abandonnées,

Dans Elvira Madigan, lorsque son pote de l’armée jient le voir, Sixten lui dit
« Maintenant, je suis avec les femmes. Je me roule dans l’herbe et je démêle les fils. »

Fils comme ceux de Lavande.

Paul Edel dit: à

Le problème avec ce « Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale » de Dantzig..c’est qu’il s’attarde sur des définitions avec des entrées genre « récits politiques » , »personnages », « littéralisme », « interviews », « unité , » utilité » ou « public » ou « fautes d’orthographe» , ou « talent »sans que ce soit toujours bein excitant. .mais hé Dantzig ne dit pas un mot de mes auteurs préférés et ce ne sont pas des petits poissons :
Cesare Pavese, Boulgakov, Saul Bellow(quand même !!…) et le grand Tourgueniev,oublié .pas un mot de John Le Carré ou de Jane Austen, rien sur Strindberg ou Ibsen alors que les tragiques grecs ont droit à un développement épais clafoutis sans cerise. Enfin en ce qui cncerne l’Allemagne,là, débâcle. On a droit à Klaus Mann courageux –tant mieux- un thomas Mann traité superficiellement avec tant de distance .. Rien sur Uwe Johnson, rien sur Hermann Hesse, rien sur Günter Grass ou Böll le catholique…. rien sur Härtling ou Arno Schmidt le fulgurant anarchiste (voir mon blog) ? Rien sur Botho Strauss..?ni son théatre ni ses romans et essais? rien sur Ingeborg Bachmann ? cette autrichienne capitale qui finit ses jours à Rome, celle qui fit entendre ,enfin, une voix féminine si intelligente et si superbe en langue allemande…. là c’est une faute.

renato dit: à

C’est vrai que l’adjectif « égoïste » libère l’auteur de l’obligation de se tenir à un brin de rigueur ; reste que le nom « dictionnaire » renvoie à une œuvre qui rassemble de manière ordonnée — selon des critères —, des notions inhérentes à un secteur particulier du savoir humain ou la connaissance humaine dans son ensemble. Enfin, ce monsieur donne des critères ? et si oui, il s’y conforme ?

et alii dit: à

renato, avez vous connu l’égoïste?
projets correspondants.

Égoïste
Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité périodicité irrégulière
Genre Presse nationale
Diffusion 25 000 ex. (2011)
Date de fondation 1977
Propriétaire Égoïste Media
Directeur de la rédaction Nicole Wisniak
modifier Consultez la documentation du modèle
Égoïste est un magazine français à périodicité irrégulière consacré à la photographie, fondé en 1977.

de nota dit: à

Égoïste: qui n’est occupé que de son plaisir propre. Tout est dit, donc.
Paul Edel, vous êtes fâché de ne pas voir bien des écrivains de langue allemande négligés par Dantzig, mais Renato faisant de même pour l’Italie, et Pablo pour la littérature hispanique, etc… on verrait alors que le dictionnaire de Dantzig, pour n’être pas trop critiqué, devrait contenir 10 000 pages,au moins. Reste que Dantzig pourrait bien nous amener à lire Doblin, Babel, Cellini, Plutarque, Kertesz, Shahar, et j’en passe! ce qui me semble tout à fait respectable.

Bérénice dit: à

11h08 lavande, j’ai toujours cru que le drac était la direction regionale’des affaires culturelles. Or donc vous nous apprenez que vous vous pintez la ruche comme tout le monde de temps en temps, hein?

renato dit: à

de nota, je ne porte aucune critique ; me limite à une observation relative à l’usage d’un adjectif et à une question relative à la pertinence d’un nom. Je pose, in fine, deux questions simples : il donne des critères ? et si oui, il s’y conforme ? Disons qu’un autre titre n’aurait d’aucune manière suscité ma curiosité.

renato dit: à

Oui, et alii, j’ai connu Égoïste ; l’ai un temps acheté, même, puis perdu de vue.

Pablo75 dit: à

Le problème avec ce « Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale » de Dantzig… […] mais hé Dantzig ne dit pas un mot de mes auteurs préférés et ce ne sont pas des petits poissons…
Paul Edel dit: 22 septembre 2019 à 13 h 56 min

Le problème c’est qu’il s’agit, en plus d’une entreprise de mégalo, donc forcément incomplète, d’un dictionnaire ÉGOÏSTE, autrement dit du dictionnaire de ses auteurs préférés à lui. C’est ça sa (très grosse) limite.

Pas sûr alors qu’il soit aussi intéressant que son « Dictionnaire égoïste de la littérature française » (dans lequel il y avait 3 ou 4 oublis, dont un gros, je crois me souvenir – si je savais où est mon exemplaire je pourrais donner les noms).

Il y a aussi le problème des traductions (toujours sous-estimé par ceux qui n’ont jamais traduit ou qui ne lisent pas des langues étrangères) et qui peut influencer très fortement une lecture ou le jugement global sur un auteur.

Janssen J-J dit: à

en fait, elle est à Lyon, 90 km + loin. Le Drac n’y grossit pas l’Isère. Bouh… Il pleut. Renoncé à visiter la Manufacture de Sèvres.

Pablo75 dit: à

de nota dit: 22 septembre 2019 à 14 h 59 min

Tout à fait d’accord.

Delaporte dit: à

Paul Edel dit: 22 septembre 2019 à 13 h 56 min

Ah ! PaulEdel admet qu’il a mis la charrue avant les boeufs, qu’il a vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! Il me reprochait de n’avoir pas lu ce pavé de Dantzig, erreur que lui-même avait commis. Sacré Popaul ! Du coup, il s’y est replongé, et là, horreur ! il lui faut pratiquement déchanter, comme je l’avais prédit hier. popaul est déçu, il voit les faiblesses de ce Dictionnaire, il comprend à quel point Dantzig est un faiseur, un esprit brouillon et hâtif. Ce que vous venez d’écrire, mon cher PaulEdel, cela s’appelle un MEA CULPA. Vous aussi, il faudrait sans doute que vous alliez à confesse. Je remarque pour finir que le ridicule ne vous tue jamais, Popaul. Vous renaissez toujours de vos cendres, même si la confiance en vos jugements critiques s’effrite. C’est bien digne d’un ancien journaliste du Point, au lectorat puant, d’un quasi-écrivain, d’un presque critique qui avait cru découvrir l’eau chaude avec cette pourriture de Dantzig, qui est un véritable illusionniste, un joueur de bonneteau, un écrivain pour les nuls.

Delaporte dit: à

« mais hé Dantzig ne dit pas un mot de mes auteurs préférés et ce ne sont pas des petits poissons »

Popaul, cette révélation est tardive, mais elle est arrive quand même. Et vous avez dépensé trente euros pour cette daube, au lieu de vous payer une copieuse tête de veau qui aurait fait vos délices, ou encore une bonne grappa… Vous buvez toujours de la grappa, PaulEdel ?

Paul Edel dit: à

Delaporte, ce n’est pas un mea culpa,mais un correctif. le dictionnaire de Dantzig est excitant etsurtout donne des envies de lire ou relire des auteurs parfois oubliés ,ce qui est important; je regrette seulement que mes auteurs les pus aimés n’y soient pas. leurs absences fait mal.je pense John Updike.. c’est tout ce que je dis.

Delaporte dit: à

PaulEdel est typique des critiques littéraires qui sont des dilettantes paresseux, qui ne lisent pas en entier les livres, les survolent, les feuillettent, et en disent des jugement péremptoire. Et puis, ils se rétractent, après avoir avancé leurs inepties : ils font leur MEA CULPA. Popaul vient de faire aujourd’hui, par rapport à hier, son MEA CULPA. Il s’était méchamment trompé, et m’avait même envoyé à confesse, alors que lui-même s’était rendu coupable du même forfait. Mais avec cette différence que moi j’avais vu juste, et que lui, Popaul, s’est à nouveau planté. On a là le tableau pitoyable d’un vieux routier des lettres, sûr de lui autant qu’il est nul et incompétent, un ancien journaliste du Point au lectorat puant, un presque écrivain, un quasi-critique, un semi-homme de lettres, et en somme une jolie feignasse !

Delaporte dit: à

« Delaporte, ce n’est pas un mea culpa,mais un correctif. »

Il y a une différence entre « MEA CULPA » et « correctif » ?! Ce n’est pas très net. Vous pataugez lamentablement, mon pauvre Popaul.

et alii dit: à

@jansen
jene connais pas Grenoble dutout, mais j’ai un peu connu Lyon, où j’aimais passer chez un fleuriste dans la vielle ville :il avait des plantes d’intérieur qui m’enchantaient ;
je me souviens aussi ce « comment l’entendez-vous »,qui avait surement ses fidèles;c’était une réussite cette émission

et alii dit: à

d’ailleurs, il manque une fleur sur cette table de nuit

Delaporte dit: à

PaulEdel, vous avez songé à tous les « correctifs » que vous devriez apporter à tout ce que vous avez proféré dans votre exixtence, et pas seulement au Point ? Cela ferait un roman. Cela pourrait s’appeler « Correctifs » ou « Les Correctifs de Popaul ». Un livre de mise au point. Un immense mea culpa, qui n’en finirait jamais. Avec un hommage négatif au Point, et à son lectorat puant, qui vous a tant inspiré dans votre carrière. Ou alors, encore, à la Véléry Larbaud : « Mes correctifs ». Ce vice impuni du mea culpa, mea maxima culpa, par notre cher Popaul !!!

Marie Helene S dit: à

Deux posts bloques sur RDC et au moins un ici. Quelqu un peut-il m aider a comprendre comment prevenir ce type d ennui ? Rien que reprouve la moderation, je ne comprends pas. Cordialement.

et alii dit: à

et cette cheminée est vraiment trop nue

et alii dit: à

delaporte confond critique et harcèlement politique partisan ;il n’a pas compris qu’il ne sera jamais la femme la plus aimée de ce blog, ni lui, ni ses têtes de turc

Janssen J-J dit: à

@ MHS : ce qui bloque chez Delaporte, c’est Véléry Larbaud. « Mes correctifs » ne sont pas toujours au rendez-vous. Essayer d’inverser michelabla. De rien.

et alii dit: à

Neuroscientifique éminent, António Damásio, qui vient de publier “L’Ordre étrange des choses” (Odile Jacob), mène des recherches depuis presque quarante ans sur la psychologie des émotions. Son credo : celles-ci sont des outils fondamentaux de compréhension du monde et de nous-mêmes
philomag

et alii dit: à

les influence le plus. Portraits intimes.

CLAIRE MARIN
Professeure de philosophie et écrivaine, elle a signé un roman, Hors de moi (prix littéraire de l’Académie de médecine, Allia, 2008), où elle relate son expérience de la maladie, ainsi que plusieurs essais : Violences de la maladie, violence de la vie (prix Pierre-Simon Éthique et Société, Armand Colin,

Janssen J-J dit: à

je ne connais pas Grenoble du tout. Comment l’entendez-vous ? Cela m’étonne un brin, vous qui avez connu et parcouru tant de contrées, vous dont le dictionnaire altruiste est si vaste et l’érudition si modeste. Êtes la femme la + aimée du blogue, dans le sillage de tante Taxifolia. Nous vous aimons, nous les scribouillards déchirés à la sauce julienne.

et alii dit: à

Gloria Origgi
Chercheuse à l’Institut Jean-Nicod et spécialiste des émotions et des sentiments sociaux, elle vient de diriger un ouvrage collectif sur les Passions sociales (PUF, 2019)

Dubruel dit: à

16H35 MH. Si, lisible ici comme sur la RDC. J’en viens, vous y êtes. Vous devez faire des doublons en cliquant trop vite, le post n’apparaît pas tout de suite. Annelise Roux vient de sortir un billet remarquable sur « Un jour de pluie à New York » de Woody Allen, autre chose que Delaporte délirant à 13H17;
Allen antisémite, ça va pas ?
‘Les Reins et les coeurs’, la greffe rénale est parmi les meilleurs pronostics. Un prof de musique de nos connaissances parti à la retraite, regreffé après un rejet compliqué d’un premier greffon, l’enfer de la liste d’attente pendant des années où il n’était pas en bonne place et a vécu un calvaire, se porte bien !

Janssen J-J dit: à

Eminent écrivain science-fictionnel, Alain Damasio vient de publier un indigeste 3e roman qui n’égalerait pas la horde du contrevent, d’après soleil vert, spécialiste du genre à la rdl.

Janssen J-J dit: à

Je crois que vous avez oublié pour mémoire de nous signaler les ouvrages suivants, or nous savons bien que vous les avez tous lus et nous en sommes sociologiquement émus. Trop de modestie ne nuit pourtant pas :
-> Émotions et sentiments : une construction sociale. Approches théoriques et rapports aux terrains, Maryvonne Charmillot, Caroline Dayer, Francis Farrugia, Marie-Noëlle Schurmans (dir.), Paris, l’Harmattan,
-> Ces émotions qui nous fabriquent. Ethnopsychologie de l’authenticité, Vinciane Despret, Le Plessis-Robinson, Institut Synthélabo, Coll. Les Empêcheurs de penser en rond, 1999.
-> Le langage social des émotions. Études sur les rapports au corps et à la santé, (Fabrice Fernandez, Samuel Lézé, Hélène Marche), Paris, Anthropos-Economica, Coll. Sociologiques, 2008.
-> The managed heart, commercialization of human feeling, Hochschild A. R., Berkeley, University of California Press, 1983.
-> « Travail émotionnel, règles de sentiments et structure sociale », Hochschild A.R., Travailler, 2003, no 9, p. 19-49.
-> Le travail émotionnel des soignants à l’hôpital. Le corps au cœur de l’interaction soignant-soigné, Catherine Mercadier, Paris, Éditions Seli Arslan, 2002.

Janssen J-J dit: à

Oui, on sait très bien pourquoi passoul a fermé le commentarium de jacques drillon.

Bloom dit: à

cette pourriture de Dantzig,

La charité chrétienne selon Delalourde: si l’on traite de « pourriture » un type aussi inoffensif que CD, quel nom d’oiseau donner aux Céline, Rebatet, Drieu, Jouhandeau, et consorts?
Facile d’insulter à distance.

Janssen J-J dit: à

@ Facile d’insulter à distance.
Il ne faut pas prendre ses provocs permanentes au pied de la lettre, voyons dhonc. A ce compte là, cet insignifiant qui fait semblant de bien écrire sans jamais se laisser démonter vous aura toujours à l’usure. Il n’a que ça à faire dans la vie, nous savons bien comment il assume le labeur quotidien de sa feignasterie, lui le demi-pourri ou le super-mûri, le mentor de D., son porte-flingue catholique et néanmoins affidé chrétien (le thomas Bernhard de Tégucigalpa à moitié pédofile).

Jazzi dit: à

« Vous êtes une vraie folle… »

Mais encore très en dessous de toi, tata Delaporte !

Marie Helene S dit: à

merci, Dubruel 17 h 29 !
17 h 50. Je me doutais que la moderation de l ensemble dependait de Pierre Assouline. L espace commentaires chez A.R ayant rouvert, je n avais pas de raison d etre evincee. Je m etais cantonnee au debat. Erreur technique de ma part. C est retabli.

christiane dit: à

@rose dit: 22 septembre 2019 à 8 h 42 min
L’atelier de Francis Bacon du 7 Reece Mews dans le quartier de South Kensington à Londres, au sol jonché de livres, de pots de peintures, de pinceaux, de photos, de chiffons, les murs et portes servant de palette. Il vivait dans un petit appartement au-dessus de ce garage/atelier devenu son humus, son antre.
Il a été reconstitué à Dublin (donation de John Edwards, son compagnon et légataire). Le musée s’est chargé du déménagement après l’avoir photographié minutieusement.
Merci à Renato pour ces deux photos qui complètent les documents que j’ai.
Je suis allée voir le film de Céline Sciamma Portrait de la jeune fille en feu. J’étais passionnée par toutes les séquences où naissent les esquisses sans la présence du modèle. Peindre de mémoire puis rencontrer à nouveau le visage, le corps, les gestes, les expressions du modèle qui ne veut pas poser.
Voilà une expérience très proche de celle de F.Bacon qui travaillait guidé par sa mémoire et ses sensations, parfois à partir de photos. Lui, se sentait plus libre si le modèle n’était pas dans l’atelier.
Je me suis souvenue de « La Belle Noiseuse » de J.Rivette où Marianne (Emmanuelle Béart) pose devant un peintre Frenhofer (Piccoli) qui n’arrive pas à saisir ce corps, à le traduire sur la toile, ni à terminer sa toile inachevée. (Renvoi au Chef-d’œuvre inconnu de Balzac.)
L’art en train de se faire…
Ai repensé à tous ces portraits de F.Bacon, aux esquisses et toiles inachevées retrouvées dans son atelier.
Il a dit sa fascination pour le film muet d’Eisenstein Le Cuirassé Potemkine et cette scène du massacre de la foule descendant l’escalier d’Odessa.
Capter une expression dans un portrait (peinture, croquis voire photo ou sculpture), voilà un bien grand pari.
Puis il y a le désir, le pouvoir de séduction qui traversent conjointement le peintre et son modèle.
Les visages de Bacon semblent inachevés, partiellement effacés, bougés, distordus, lacérés, convulsifs et leur intensité m’a sidérée. Des traces laissées par ceux qu’ils voulaient rencontrer dans leur vérité. Même souffrance que dans les visages sculptés par son ami Giacometti. Un monde de déchirures.
Vous aussi, vous laissez des traces de votre vie sur ce blog.

Jazzi dit: à

renato, vous êtes entré profond dans « Ad Astra » mais vous en aviez les bons codes.
Moi pas !
D’où mon endormissement intermittent durant la projection du film, sous les étoiles pourtant scintillantes du plafond du Grand Rex…
La science fiction en général et les films spéciaux tout particulièrement m’emmerdent.
Ce qui m’a surtout frappé dans ce film, c’est la gueule définitivement pathétique de Brad Pitt et j’ai été heureux de revoir subrepticement Donald Sutherland…

Jazzi dit: à

Les films spaciaux…

Chaloux dit: à

Pablo75 dit: 22 septembre 2019 à 11 h 31 min

son dictionnaire seulement. Et lu c’est beaucoup dire, mais ce que j’en ai lu m’a suffi. Je trouve ça détestable.

Jazzi dit: à

Pas de dispute entre vous, Chaloux et Pablo75, svp !
Il arrivait aussi que Bouvard soit en désaccord d’avec Pécuchet…

Sarah dit: à

«  » ce qui « prouve qu’on peut « échanger » parce que j’avais rencontré cette dame suisse dans un café rue de Rosiers un dimanche:elle changeait ses chaussures de marche contre une paire légère de secours , comme les secrétaires américaines dans les films,pour trotter plus à l’aise ;nous avions alors été ensemble rue geoffroy l’asnier «  »

On ne saura jamais l’itinéraire de la marche et cela en est désolant!
Ce blog est formidable! (+ +)
=

Jazzi dit: à

« rue des Rosiers-rue Geoffroy L’asnier »

Par la rue des Ecouffes et la rue Tiron, c’est le plus direct…

Marie Sasseur dit: à

Une (autre) histoire de dynastie.

C’est à la faveur de retrouvailles, qu’une petite confrérie, solidifiée par les premières épreuves de la life, réunie une nouvelle fois, et cette année autour de son plus noble mousquetaire, se vit donner par la même occasion de calendrier, l’occasion d’ honorer, à double titre, vous l’allez comprendre, ces journées du patrimoine, où la France et la Navarre ont posté aux points stratégiques tout ce que les facs d’histoires de l’Art et autre sociétés savantes, peuvent compter de brillants esprits, amateurs passionnés, étudiants motivés, pour les animer.
Nous recevant en ses terres, il nous a guidés vers des trésors qui se situent à des verstes de toute cette modernité parfois consternante et trop souvent virtuelle.
Cher Passou, je vous écris donc de retour d’un pays lointain.
« Auprès de l’ancienne ville de Lyon, du côté du soleil couchant, il y a un pays nommé Forez, qui, en sa petitesse, contient tout ce qui est de plus rare au reste des Gaules… »
Dans un château, on pouvait y lire, sous plusieurs formes, tout ce qui reste d’une dynastie disparue. Non, qu’un quelconque gène ait été déclaré ennemi de la lignée, mais tout simplement le nom de cette famille féodale s’est éteint, après avoir donné le meilleur en son temps et pour la postérité.
Dans ce château, celui de la Bastie d’Urfé, ce n’est ni la grotte mythologique aux coquillages, ni peut-être la plus belle chapelle de France, ce qu’il en reste, avec ses scènes peintes et commentées en hébreu de l’Ancien Testament, c’est ce qu’il reste au-delà de la bibli de plus de 4600 volumes initiale, que je retiendrai. Cinq petits volumes de 1000 pages, en édition originale de 1637, ad Astrée, pourrait-on dire, ou la pastorale forézienne d’Honoré d’Urfé.
Je vous souhaite d’avoir profité également de ces journées aux couleurs d’une belle fin d’été, ensoleillée et très douce pur la saison.

Bérénice dit: à

Sciences et vie, entre 1990 et 2018 le taux de cancer a augmenté de 65% chez les hommes et 93% chez les femmes.

closer dit: à

spatiaux, JB, spatiaux…

Bérénice dit: à

Sarah, je rencontre des difficultés à raccorder votre post à un précédent dont il serait la conclusion à moins d’y lire une de ces facéties si habituelles et indispensables au plaisir de certaines signatures jalouses de leur mystère. Pouvez vous m’éclairer?

Bérénice dit: à

Vasseur, ici il a fait un temps maussade et humide. Je n’ai strictement pas exploité la journée du patrimoine. Un désintérêt total que je ne m’explique pas. Vous avez donc découvert ces  » Cinq petits volumes de 1000 pages, en édition originale de 1637, ad Astrée, pourrait-on dire, ou la pastorale forézienne d’Honoré d’Urfe »
Et pour votre bonheur, avez vous pu sans gants feuilleter ces rares volumes que j’imagine exposés sous vitrine. En vente chez Sotheby’s, 1610 et des poussières, peut être cette vente à t elle rencontré son enchérisseur definitif. Pour nous humbles pécheurs il reste à les consulter sur Gallica ou au pire en acquérir une version moderne sans jouir du charme des lieux patrimoniaux.

http://www.sothebys.com/fr/auctions/ecatalogue/2015/livres-manuscrits-pf1513/lot.33.html

Bérénice dit: à

Ah ben dis donc, ils ont du s’amuser pour cimenter tous ces coquillages. Un rococo marin Avant l’heure? des avant garagistes , assurément! Ou de doux rêveurs. Un peu Facteur Cheval.

Bérénice dit: à

Avant gardistes, et non garagistes. So sorry.

Bérénice dit: à

Sous forme d’atomes résiduels.

D. dit: à

Jaezi, l’avenir de l’humanité est-il spatial ?

◻ Oui

◻ Non

◻ Ne sait pas

Jazzi dit: à

Merci, closer !

Chaloux dit: à

Jazzi, je ne me dispute jamais avec les gens intelligents. Je les respecte.

Justement :

RT @lobs: Michel Onfray fait son « outing » politique : il « souscrit » aux thèses de François Asselineau t.co/frHSn4eq8E https://t…

Assouline va pas tarder à recommencer à retweeter les messages de Griveaux qu’il doit prendre pour un grand penseur et écrivain. Pas la grande forme intellectuelle, on dirait.

Jazzi dit: à

Ne sait pas, D., et ne tiens pas à le savoir…

Marie Sasseur dit: à

Oui, magnifique Et Al, cette salle du château d’Urfé, inspirée de ce qui se faisait dans des palais italiens.
Les grottes marines ,dans un palais des Borromée, sur Isola Bella, sont également remarquables.

Jazzi dit: à

Vas lire le papier d’Annelise Roux sur le dernier film de Woody Allen, sur la RDC, Chaloux !
Tu m’en diras des nouvelles…

Clopine dit: à

Sur les émotions, je n’ai lu que le « Spinoza avait raison » de Damasio.

Je crois que j’ai atteint, dans l’ordre de la méfiance vis-à-vis des miennes, d’émotions, un sommet relativement dépassable.

Seul le plus stoïque anglais de la fin du 19è siècle aurait pu me dépasser, mais en réalité, non, puisque ce dernier s’appliquait à ne pas en avoir, d’émotions.

Or, si le personnage du Docteur Spock dans la série « enterprise » a de grandes oreilles, je n’ai pourtant, malgré cette particularité physique que nous partageons lui et moi (les oreilles, veux-je dire) rien à voir avec lui.

Jamais pu m’empêcher d’en avoir. Des douces, des dures, des amères et des sucrées, des tremblantes et des cachées.

Mais des émotions. Incontestablement.

et alii dit: à

Les grottes mystérieuses

Les grottes ont toujours attiré l’homme, parfois il y trouvait un refuge contre les animaux sauvages et une protection contre les intempéries, parfois, le lieu devenait sacré, on trouve d’étranges grottes dans le monde entier…

La mystérieuse grotte aux coquillages de Margate

Un tunnel souterrain décoré de 4,6 millions de coquillages

Ce tunnel souterrain décoré de 4,6 millions de coquillages, et surnommé la Grotte aux coquillages, est un véritable mystère. Personne ne sait qui a décoré cet endroit, quand, ni pourquoi…
http://messagesdelanature.ek.la/les-grottes-mysterieuses-p1105970?noajax&mobile=0

rose dit: à

Christiane
christiane dit: 22 septembre 2019 à 18 h 26 min

L’atelier de Francis Bacon du 7 Reece Mews dans le quartier de South Kensington à Londres, au sol jonché de livres, de pots de peintures, de pinceaux, de photos, de chiffons, les murs et portes servant de palette. Il vivait dans un petit […].

Sur les deux photos mises en lien par renato, la première est avec Bacon, jeune en son atelier.
Dans la deuxième, il y a une tête d’homme, je n’ai pas bien compris pourquoi (en arrière-plan) et devant un mannequin assis, une jambe repliée.
Ce qui corrobore vos propos concernant sa détestation du modèle qui pose.
Christiane, nous construisons ici, lorsque nous le pouvons, merci des echanges faits avec vous.

Des lambeaux de ma vie.
Aujourd’hui cela s’est passé en live avec nombre de gens formidables, ce qui ne court pas les rues par les temps qui courent.
Bien cordialement

et alii dit: à

Vas lire
va!
Va, cours, vole et nous venge. Pierre Corneille …

et alii dit: à

et
va-t-en-guerre

rose dit: à

Sarah à 19h51.
Fatigant mais formidable, oui
(+ +)
=

Chaloux dit: à

J’ai essayé de lire, Jazzi, mais c’est illisible. Tous mes compliments, elle t’évoque, mais ce n’est rien en comparaison de ce qu’elle dirait si elle avait dîner avec toi. Car elle a dîné avec la terre entière dès son plus jeune âge.

Quant à du rions, il est de plus en plus lamentable. Toutes ces républiques tournent au zoo. Décidément. Pendant ce temps, la police tape fort.

rose dit: à

Formidable
(+ +)
=

Chaloux dit: à

dîné

rose dit: à

Formidable
~~~~~~~
~(+ +)~
~/ = \ ~

rose dit: à

Janssen J-J dit: 22 septembre 2019 à 17 h 50 min

Oui, on sait très bien pourquoi passoul a fermé le commentarium de jacques drillon.

Non. Et on voudrait bien le savoir

rose dit: à

En mettant des cheveux, comme le héros motard dans Dubois et ses cheveux, ai réussi à centrer le = dans le visage, presque centré.

et alii dit: à

Sarah dit: 22 septembre 2019 à 19 h 51 min
mais c’est bien de s’inventer son itinéraire avec un plan en se laissant inspirer par le mouvement, les airs , les noms!
courage!

rose dit: à

Moi, je, j’ai deja rencontré une femle à Chicago qui enlevait ses cgaussires à talons pour mettre ses tennis dans la rue.
Le pb est le grand sac que cela nécessite.

rose dit: à

une femme = une femelle. De sexe féminin.

rose dit: à

ses chaussures à talon (et merdre)

renato dit: à

christiane et rose, méthode de travail — voir la photo qui accompagne Bacon à l’atelier — : il choisit une photographie qu’il défigure et soumet à un rituel symbolique de consommation anthropophage ; avec une violence qui préfigure, dans la feuille écorchée et froissée, le développement du tracé pictural qui s’agglutine et créé une masse qui échappe à la forme ou se brise par des coupures ou des lacérations. Le sens est très clair : perte du sens, effondrement du surnaturel, panique et horreur de l’existence ; mais, en même temps, nostalgie et haine envers un âge où l’homme était au centre du cercle vitruve.

Rappel :

https://blogfigures.blogspot.com/2010/11/francis-bacon-studio_2.html

MC dit: à

Si l’anecdote du homard de Nerval est liée à Arthur Symons,comme un contributeur l’a cité, il faut peut-être rappeler que ce dernier est né en 1861, soit quelques années après la mort de Nerval.
Dans ces conditions, cette histoire dont on ne trouve trac nulle part à ma connaissance chez les contemporains de Nerval me parait avoir pas mal de chance d’etre fausse.
Deux exemplaires de l’Astrée sont passés en vente, l’un il y a deux ans à Drouot, l’autre, au catalogue de Sourget, tous les deux en cuir rouge et or. Le second plus complet que le premier, me semble-t-il.
Sans etre exceptionnel, il est donc fort possible qu’un roman fort lu puisse se trouver encore, avec ou sans la continuation de La Calprenède.
Bien à vous.
MC

renato dit: à

Puis il y a une deuxième phase, plus technique — photodynamisme, etc. —, mais il faudrait lui dédier beaucoup de temps ; ce qui, malheureusement, me manque.

Sarah dit: à

Ce blog est formidable! (°0=0°)

« cgaussires à talons » (j’adore!) presque exact cet exhaustif à talons,
se gausser du talon,
ce gnôti séautov,
où la connaissance par les pieds,
osez les ballerines, on veut du savoir nu!

Ce blog est vraiment formidable! (°0=0°)

Sarah dit: à

Mais qui n’a pas La Calprenède difficile sur ce blog?

Vraiment ce blog est formidable!

Bérénice dit: à

Rose, voici notre saison puisque comme elles nous subissons la course tendre des astres.
Ils sont formidables.

https://youtu.be/htjc9ceDl7Q

Janssen J-J dit: à

21.21 fut apparemment le dernier message du radeau de la méduse. Décidément, oui, la police chevènementiste tape fort quand il le faut.

Sarah dit: à

rose, la femle du blog, j’adore!

(Ce blog est décidément formidable!)

et alii dit: à

>drillon sait maintenant que

LA RDL n’est pas la place des zhéros mais la place des zorros dont P.Assouline est le Chéripff

Patrice Charoulet dit: à

« Les images mentent » (Mélenchon)

Au début du procès Mélenchon, le tribunal a diffusé dans la salle d’audience le film des faits. Rarissime dans les annales judiciaires. Un chroniqueur judiciaire bien connu a écrit que cela fut « le boulet de la défense ». On le conçoit aisément. Mélenchon aurait objecté : « Les images mentent ».Voire ! Et on a d’ailleurs eu l’image et le son. Cela va peser pour le jugement . Ni macroniste, ni mélenchoniste, je n’ai pas à me réjouir ou à m’affliger d’un jugement de culpabilité. Les trois juges ne pourront pas relaxer et ne oeuvent qu’appliquent la loi. L’affaire est enfantine et claire comme de l’eau de roche. Les passions politiques auraient tort de s’échauffer. Et attendront de meilleures occasions.

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: 22 septembre 2019 à 23 h 11 min
21.21

Hier soir, a grosse Gigi fantasmait, elle avait sûrement mis son porte-jarretelles.

rose dit: à

Nous, mes enfants et moi-même je, n’avions que les images de petits livres carrés chez Pomme d’Api.

Bérénice dit: à

Vous vouliez dire –sur cette terre stérile , Rose? Ou c’est une jachère et c’est volontairement que rien n’est cultivé ou c’est un désert aride . Extension de la PMA probable en dépit des reserves de l’académie de médecine. Nous fonctionnerons donc au delà des lois naturelles comme c’est le cas pour bien d’autres chapitres. On peut aussi considérer que l’homosexualité est une stérilité qu’il faut aider comme sont aidés les couples connaissant des difficultés à procréer.

Bérénice dit: à

Chaloux, vous me faites ..ier. 3J ne vous convient pas et c’est une proie facile, d’expérience je sais qu’il vous est nécessaire peut être pour en jouir de tyranniser, harceler. Vous auriez dû épouser Sasseur, alias Sarah, ste therese d’Avila, Lvdlb, daphnee. Dommage.

christiane dit: à

@renato dit: 22 septembre 2019 à 22 h 14 min
Et Pourtant, Renato, quelle technique maîtrisée. De grandes toiles où on ne voit pas la trace du pinceau. Immense coloriste tout en nuances. Toiles structurées, précises. Pas un tremblé dans les marques que laisse le pinceau même si ces portraits donnent le vertige comme une image floue qui s’anime devant nous. Un bien grand mystère…
J’ai vu aussi des photos de sa cuisine à l’étage. Impeccable. Ordre et classement sur des fils fixés au mur d’esquisses de photos. Vaisselle bien rangée. Évier propre.
Contraste entre cet atelier (merci encore pour les photos) et cet autre espace où il vivait.
Culture, aussi, impressionnante (art, cinéma et littérature). Admiration pour Picasso, Vélasquez, Brancusi, Moore, Bunuel, Eisenstein. Détestation pour l’art abstrait. Sa vie débridée, alcoolisée n’était-elle pas un leurre pour la Presse ?
Extrait de ce livre d’entretiens Conversations édité par « L’atelier contemporain » (2019) où Francis Bacon se prête au jeu des questions-réponses. Photographies de Marc Trivier (vues de l’atelier, 1980-1981). Préface de Yannick Haenel. :
« J’ai délibérément essayé de me déformer, mais je ne suis pas allé assez loin. Mes peintures, si vous voulez, enregistrent cette distorsion. La photographie a tellement occupé le terrain que l’image peinte n’est intéressante que si elle est déformée et attaque ainsi directement le système nerveux. C’est la difficulté propre à la peinture figurative aujourd’hui. Je tente de recréer telle ou telle expérience avec une force accrue, désirant la revivre avec une nouvelle intensité. En même temps j’essaie de garder un lien très fort entre l’expérience originale et l’expérience recréée. Alors il y a toujours le désir de rendre le jeu un peu plus compliqué, de bousculer à nouveau la tradition. L’art abstrait c’est une libre fantaisie à propos de rien. Or rien ne vient de rien. On a besoin de l’image pour accéder aux plus profondes sensations, et on a besoin du mystère de l’accident et de l’intuition pour créer cette image. Cézanne a forgé peu à peu un système correspondant à sa volonté de capter les images qui le touchaient. Le Cubisme a été une sorte de décoration à partir de Cézanne – bien que créant aussi quelques belles choses. Maintenant je veux avant tout faire des portraits, car on peut les faire en dehors de tout souci d’illustration. C’est un jeu risqué fait de chance, d’intuition et de maîtrise. L’art vrai est toujours maîtrisé, peu importe ce qui vient du hasard.
Il n’y a rien d’hostile, là-dedans. Simplement, je peins les gens que je connais très bien, les amis que j’ai connus pendant des années et dont je connais très bien la structure du visage. J’aime mieux travailler sans qu’ils soient là parce que, quand je fais un portrait, je ne cherche pas à faire une illustration, je cherche à faire quelque chose qui soit complètement hors de l’illustration. »
Pour Feuilleter le livre :
http://editionslateliercontemporain.net/IMG/pdf/extraits_conversations.pdf

Chaloux dit: à

3J (…) est une proie facile.

Ceci est pire que ce que je fais moi-même. Affirmer objectivement que la Gigi est ce qu’elle est. Sans haine, sans crainte, dites je le jure.
Hilarante Béret Naïce…

Bérénice dit: à

Chaloux, simplement parce qu’il n’est pas comme vous, cruel et sans pitié. Vous vous acharnez à méchamment sans chercher le dialogue. Jouez nous donc dialectique, c’est un rêve. Qu’imaginez vous?que je suis en mesure d’évaluer la justesse apports et réflexions, jugements, evaluations, avis, opinions? Vous savez bien que non, mais l’esprit, le vôtre est à vomir , à désespérer de la classe à laquelle vous semblez appartenir.

Sarah dit: à

alias Sarah

Ce blog et vraiment inénarrable!

et alii dit: à

la lettre de books
. Dans Kubrick en casa, l’écrivain espagnol se penche sur les enjeux du travail de traduction, évoquant ses difficultés à retranscrire le jargon ordurier des Marines de Full Metal Jacket (1987) ou à laisser transparaître la folie croissante du personnage incarné par Jack Nicholson dans Shining (1980).

« L’ouvrage de Molina Foix a une triple visée : contribuer à l’analyse critique du style de Kubrick, disséquer différents aspects concrets des films dont l’auteur s’est vu confier la traduction et esquisser un portrait sur le vif de la personnalité du cinéaste », commente Manuel Hidalgo dans le magazine El Cultural. Molina Foix s’inscrit en faux contre la réputation de tyran égomaniaque de Kubrick. Il est vrai que le réalisateur avait une certaine obsession pour le contrôle : il imposait à la production de pouvoir choisir lui-même le directeur du doublage et le traducteur des sous-titres (souvent des réalisateurs et des écrivains dont il appréciait le travail), et cela pour chacune des versions étrangères de ses films. Mais pour Molina Foix, il s’agissait avant tout d’un souci de rigueur : « On le disait maniaque, et selon moi son comportement n’était pas guidé par la vanité mais, bien au contraire, par la modestie. Il bataillait pour que son travail parvienne dans les meilleures conditions possibles aux habitants de Murcie, de Tokyo… Je trouvais cela émouvant de voir Kubrick, l’un des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma, s’intéresser de près à ces détails », confie-t-il au quotidien El País.

Pauline Toulet

Kubrick en casa de Vicente Molina Foix, Anagrama, 2019.

Cecil B. DeMille, copie neuve

Dans sa biographie du célèbre réalisateur, Scott Heyman tempère l’image de parfait tyran hollywodien de Cecil B. DeMille.

renato dit: à

Pourquoi ce « pourtant », christiane ?

Pourtant hier à 22 h 33 min : « Puis il y a une deuxième phase, plus technique — photodynamisme, etc. —, mais il faudrait lui dédier beaucoup de temps ; ce qui, malheureusement, me manque. »

Bérénice dit: à

9h43, Oh? Justement nous courons après l’indicible.

Bérénice dit: à

Ce qui est rapporté de S K n’étonne pas. Il était perfectionniste et totalement investi dans son art, comment prendre cette exigence pour une atteinte psychiatrique de type manie? Comme il éclairait ses scenes aux bougies par centaines, il me parait légitime qu’il ait exigé des traductions qu’elles lui correspondent.

Bérénice dit: à

Rose, le projet de loi sur l’extension de la PMA sera présenté , l’infertilité ne figurera plus comme motif de depot de dossier . L’infertilite légalement n’existera pplus ? 3J qui je crois est juriste pourrait disserter sur les suites de ce changement sémantique.

et alii dit: à

de ce changement sémantique.le mone parle de changement anthropologique

et alii dit: à

bioéthique
Distinguer les « personnes » et les « choses »
De nombreux aspects du droit français découlent du droit romain. C’est notamment à ce dernier que nous devons l’existence de deux statuts juridiques : celui des personnes et celui des choses. Pour le droit romain, les êtres habitant le monde sublunaire se divisent en ces deux catégories. Les choses ont généralement un propriétaire, elles peuvent être achetées et vendues, utilisées ou détruites par celui qui les possède. Ce n’est pas le cas des personnes qui, de plus, sont des sujets de droit. Les êtres humains adultes sont des exemples paradigmatiques de personnes.

La question du statut juridique de certains êtres est parfois plus sujette à controverse. C’est par exemple le cas des animaux : un tribunal argentin à récemment attribué à une femelle orang-outang vivant au zoo un statut de « personne non humaine ». Mais les êtres vivants ne sont pas les seuls concernés, puisqu’en 2017, la Nouvelle-Zélande a accordé le statut de personne au fleuve Whanganui, lui assurant ainsi protection et droits. Quelques jours plus tard, l’Inde faisait de même avec le Gange et la Yamuna.
tps://theconversation.com/lembryon-humain-est-il-une-personne-123113?utm_medium=email&utm_campaign=La%20

Bérénice dit: à

Alii, quel dommage que ces changements anthropologiques ne s’attaquent pas à la pauvreté, l’exclusion, ceci dit le nouveau code du chômage va réduire le phénomène sans création d’emplois ni partage du travail et sans qu’il soit besoin de rayer ce terme du lexique, c’est une victoire sur le front social.

Bloom dit: à

The Waste Land, la Terre désolée, la terre dévastée, la terre gaste, la terre vaine, bref, mal en point, la Terre…
wasteland en un mot = terres à l’abandon / en friche – terrain vague – désert

renato dit: à

« La Désolation de Smaug ».

et alii dit: à

La technique qui a été la plus étudiée jusqu’à présent est l’analyse de la composition chromosomique des embryons, afin de détecter des anomalies du nombre de chromosomes (aneuploïdie). Parfois encourageants, les résultats sont cependant discutés au sein de la communauté scientifique et médicale.
conversation

et alii dit: à

Ainsi, si nous adoptons le point de vue de Brombert sur la prison heureuse comme manière de dire la descente en soi et la recherche d’une liberté intérieure, nous replaçons la topique dans une périodisation qui nous paraît témoigner d’une mutation dans la conception de l’individu, qui se traduit dans une figure émergente d’écrivain. » Il s’agit d’étudier le lent mouvement de laïcisation du for privé et l’essor d’un rapport nouveau à l’intériorité qui se développent au cours des Lumières.
https://www.nonfiction.fr/article-9942-jaime-ma-prison-la-naissance-du-for-interieur.htm

Paz Ilham dit: à

Comme tant d’autres, je suis lectrice silencieuse RDL, RDC.

Pour vous souhaiter, chere madame Rheims, courage et prompt retablissement !
Mon compagnon souffrant d une insuffisance renale familiale partagee par ses deux soeurs, nous compatissons et connaissons les ecueils sur le trajet. Apres de douloureuses peripeties de dialyses et de greffe, la vie revient. Avec la tristesse pour ses soeurs de ne pas avoir pu etre meres. L’une a adopte et comble ce desir. Merci pour votre temoignage.

et alii dit: à

comme une grotte:la chambre d’ambre de St Pétersbourg
Elle est créée en Allemagne au début du XVIIIe siècle, à la demande du roi de Prusse Frédéric Ier.
C’est un véritable puzzle d’ambre : les morceaux, des plus sombres au plus clairs, sont agencés pour former des mosaïques. Pas moins de six tonnes sont nécessaires !

Marie Sasseur dit: à

En bioéthique, les conclusions de l’académie de médecine rejoignent celles des évêques de France. Ce n’est pas tant la marginalité de la pma qui pose question philo, mais bien ce qu’est un être humain.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, ces grottes marines dans les palais, avec des ruissellements muraux avaient aussi une fonction bien-être, de rafraîchissement.

Janssen J-J dit: à

Merci de votre soutien, Bérénice, mais vous le savez, c’est vraiment là un effort inutile. Il se trouve que ma (trop) longue explication à rose de la fermeture du commentarium de J. Drillon a été shintée comme l’ont été certaines réactions de l’internaute chaloux. Je ne vais donc pas y revenir, et la demande d’éclairage de rose à 21.25 restera sans suite. Quoiqu’on puisse penser de ce sinistre individu, l’insulte lui sera toujours son mode de « communication » habituel, c’est sa liberté, sa marque de fabrique identificatoire. Il est sans doute heureux qu’il n’ait pas été viré de ce blog, finalement. Tout cela n’est pas bien grave au demeurant. Vous souhaite une belle journée.

christiane dit: à

@renato dit: 23 septembre 2019 à 10 h 04 min
Pourquoi ce « pourtant » ?
Tout ce que vous écrivez est vrai, proche de ce que je ressens. Et « pourtant », traversant l’exposition, face à ces toiles, ou plus tard, lisant des passages de ces « conversations » un tout autre homme m’est apparu qui domine son acte pictural, un homme de métier, lucide (et quel métier !). Peu de choses lui échappent quand il construit son tableau (couleurs – formes- équilibre – structure…). On est face à une progression réfléchie, à une logique qui lie les toiles des triptyques entre elles, à une grande technique plastique, à une parfaite maîtrise de la tradition artistique, inspiré par les grands maîtres de la peinture, technique reconnaissable dans les portraits et autoportraits.
Que voulait-il dire quand il assurait que « la violence réside dans la peinture elle même et non dans la scène qu’elle montre » ?
L’homme est complexe, l’artiste : puissant. Cette exposition m’a plongée dans un questionnement sans fin. Ces Soixante toiles (dont douze triptyques) des vingt dernières années de Francis Bacon exposées au Centre Pompidou sont surprenantes.
Didier Ottinger, le commissaire de l’exposition, écrit : « c’est très visiblement un moment charnière. Il y a un avant et un après. La peinture n’est pas la même. Si les sujets sont dans la continuité de ce qu’il a fait avant, le style, le dessin, le chromatisme sont totalement différents. Tout est plus épuré, le dessin est plus net, les couleurs (rouges, roses, orange, jaunes) souvent très vives, il y a moins de matière.
La passion de Francis Bacon pour la tragédie grecque se confirme à ce moment-là : ses tableaux sont peuplés d’Euménides, (ces figures de l’Antiquité qui incarnent le remords, la culpabilité). Car l’exposition, met en relation les œuvres du peintre avec des ouvrages de sa bibliothèque, qui a été conservée et qui comprenait un millier de livres. Bacon était un lecteur avide, passionné ».
Pour Didier Ottinger, l’œuvre tardive exposée au Centre Pompidou « se dégage de la main, de la matière dans laquelle étaient empêtrés ses premiers tableaux. Dans les années 1960 on est dans des amas de matière. Dans cette (dernière) partie de l’œuvre, on a l’impression qu’il ne touche pratiquement plus les tableaux. On a l’impression qu’il est à la recherche de formules techniques qui vont lui permettre de produire ces tableaux immaculés ».

Jazzi dit: à

« Francis Bacon, Sand Dune, 1983 »

Une toile particulièrement anale !?

Jazzi dit: à

SARAH

La femme qui est dans mon lit
N’a plus 20 ans depuis longtemps
Les yeux cernés
Par les années
Par les amours
Au jour le jour
La bouche usée
Par les baisers
Trop souvent, mais
Trop mal donnés
Le teint blafard
Malgré le fard
Plus pâle qu’une
Tâche de lune

La femme qui est dans mon lit

N’a plus 20 ans depuis longtemps
Les seins si lourds
De trop d’amour
Ne portent pas
Le nom d’appas
Le corps lassé
Trop caressé
Trop souvent, mais
Trop mal aimé
Le dos vouté
Semble porter
Des souvenirs
Qu’elle a dû fuir

La femme qui est dans mon lit
N’a plus 20 ans depuis longtemps
Ne riez pas
N’y touchez pas

Gardez vos larmes
Et vos sarcasmes
Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S’offrent aux miens
Et c’est son cœur
Couvert de pleurs
Et de blessures
Qui me rassure
https://www.youtube.com/watch?v=B-8z3kSfPfM

christiane dit: à

@Sarah dit: 23 septembre 2019 à 12 h 43 min
Merci pour le lien renvoyant à l’excellent blog de Lunettes rouges.
A vrai dire, je n’ai pas écouté les lectures diffusées dans ces lieux clos prévus pour l’écoute, ni regardé les films. Mon itinéraire était un chemin sinuant entre ses toiles. La peinture, voilà la seule chose qui m’intéressait. Et là, j’avoue avoir été conquise par la palette, la technique, l’atmosphère poétique de ce monde vu par Bacon. Les informels des dernières salles sont reposants. Plus de visages, plus de corps. Rien qu’une masse voluptueuse, colorée coulant vers le visiteur dans des toiles parfaitement structurées.
Lire plus tard les « Conversations » est une possibilité de constater à quel point ce peintre était concerné par les créations artistiques (peinture / dessins /sculpture / cinéma ) d’autres grands créateurs. Il avait un regard perçant !
Les expos ? Les galeries ? une façon sensorielle d’habiter le monde. Peu de questions au moment où je regarde, où j’absorbe ces formes, ces couleurs. Les questions c’est dans un temps second. Surtout celles qui se rapportent à l’acte de peindre.
Merci encore pour cette belle page de Lunettes Rouges. Voilà un certain temps que je ne l’avais lu.

Pourquoi « n’a pas la frite » ? pourquoi « Irréfragable » ? Un genre intello sans beaucoup d’arguments personnels ?

Marie Sasseur dit: à

Un regard perçant sur des corps démembrés, faut vraiment avoir un goût de chiotte. Et comparer ça à la Chambre de Communes, en plein debat8du Brexit, faut pas être bien inspiré non plus, ou avoir des hallucinations démentes.

Bérénice dit: à

Lunettes rouges de plus s’abyme en hypothèses dramatiques pour finir et conclure sur l’inspiration aventureuse du peintre.

 » Et puis, au dernier moment, Bacon a dû se dire « Merde, mais je ne suis pas un peintre abstrait, quand même ! » et il a ajouté la voiture en pensant « Comme ça, tous ceux, curateurs, critiques et spectateurs, qui me trouvent morbide penseront à un accident et seront contents ».

Voilà comment on divague. »

Bérénice dit: à

Je comprends tout à fait qu’il divague, il m’est arrivé de pleurer de rire devant certaines toiles ne voyant rien de plus que sujets peu serieux ou envahie par un ennui qu’il me fallait dissiper ou une incomprehension à laquelle s’alliait le désir soudain de lui faire prendre corps.

rose dit: à

Michel Leiris fut certes proche de Bacon, mais pourquoi un extrait de son livre sur la tauromachie ? Lunettes rouges

De mémoire, pas de notes prises là-dessus.
Leiris était un ami. Il a fait la preface wu catalogue de l’expo. au Grand Palais.
Ils avaient dû parler de la tauromachie puisque Leiris a écrit dessus.
Et puis Bacon s’interessait à la.mort, aux animaux morts. Une immense photographie de environ 80×60 était dans son studio par terre.
Elle représentait le cadavre d’un zèbre braconné en Afrique noire, la peau et les os.

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